Exodes de Jean-Marc Ligny

[jdoublev]

Résumé:
Le réchauffement climatique s'est emballé au point que la Terre devient une planète hostile à la vie. Partout la civilisation s'effondre, les hommes n'en ont plus pour longtemps, et ils le savent.
Va-t-on, comme Pradeesh Gorayan et sa famille, dans l'enclave sous dôme de Genève, poursuivre notre train-train comme si de rien n'était ?
Va-t-on, comme Mercedes Sanchez, en Espagne, se réfugier dans la religions et attendre des Anges venus du ciel qu'ils nous emportent au jardin d Éden ?
Va-t-on, comme Fernando, le fils de Mercedes, rejoindre les Boutefeux et précipiter notre destruction dans une orgie de feu et de violence ?
Va-t-on, comme l'Italienne Paula Rossi, vendre corps et âme pour quelques médicaments ?
Va-t-on, comme Mélanie Lemoine, consacrer nos ultimes forces à sauver les derniers animaux ?
Va-t-on, comme le marin Olaf Eriksson et sa femme, fuir les îles Lofoten et chercher une terre un peu plus hospitalière, vierge de toute présence humaine ?
C'est le temps des exodes, et, tels des termites sur une bûche enflammée, les derniers hommes courent en tous sens pour échapper à l'enfer...
Mon avis:
Au départ, je ne suis pas trop fan des romans de SF post-apocalyptiques mais celui-ci m'a passionné de bout en bout!
Il est sombre, très sombre, noir, très noir mais de par ses personnages, ses événements, ses descriptions, son écriture, il mérite tout à fait d'être lu sans modération!
Tout de même, pourvu que...

[Floyd]

Du même auteur et dans le même sujet (anticipation climatique), il y a également "Aqua™" et "Semences".
Je n'ai pas réussi à finir le premier car je trouvais qu'il tirait trop en longueur dans sa première moitié (je l'ai commencé un jour ou j'étais malade comme un chien et cloué au lit, ça peut jouer, aussi !), mais le style de l'auteur et l’atmosphère sombre de ses romans valent vraiment le détour.

[autofic]

Merci pour le partage, ça a l'air très intéressant ! Op, dans mes envies !

[jdoublev]

Je termine "Aqua TM" qui est du même acabit!
2030. Alors qu'en Europe des dizaines de milliers de personnes meurent noyées sous les flots lâchés par une digue qu'un groupuscule terroriste a fait sauter aux Pays-Bas, en Afrique, la pénurie d'eau décime les populations. L'eau, enjeu de toutes les convoitises. L'eau, qui existerait en grande quantité à deux cent cinquante mètres de profondeur au coeur du Burkina Faso, peut-être le plus pauvre des pays les plus pauvres. L'eau, qu'Anthony Fuller, patron d'un consortium américain, va tenter de s'approprier au mépris de toutes les lois internationales.