Elwing │17 ans│172 cm│Elfe de sang pur│Salle de classe│Erlina
Au sein du village, le Conseil se réunit toutes les semaines plus ou moins longtemps selon les décisions à prendre. Parfois, cela dure une heure et parfois, bien plus. Si mes parents sont à la tête du village, qu'ils en sont les représentants lorsque les délégations et voyageurs se présentent chez nous, ils ne prennent pas seuls les décisions. Ou en de rares exceptions. Chaque décision est votée par le Conseil, et il doit atteindre la majorité voire l'unanimité pour être actée. Donc, il ne m'arrivera jamais d'avoir moins d'obligations, de décider de vivre une vie différente où le poids des responsabilités serait plus léger. Je me suis engagée auprès de mes parents, et par extension, auprès du village. Trois ans de liberté contre la promesse de revenir au village et celle de remplir mon futur rôle. Je ne peux pas me dérober à tout cela, je n'en ai pas le droit. Je ne peux que profiter du temps qu'il m'est imparti pour vivre comme une fille de mon âge, expérimenter plein de choses différentes. Des choses encore inconnues. Ici, j'ai fait de nombreuses rencontres, y découvrant d'autres espèces encore jamais vues jusqu'à présent. Je côtoie toutes les espèces, je partage ma chambre avec une fée, je pratique l'escrime avec des elfes, des vampires, des dhampirs et des loups. Il n'y a pas plus enrichissant que de faire de nouvelles rencontres. Cela me permet de m'ouvrir au monde, de le découvrir. Il est si vaste... Il ne peut se résumer à un village et à sa forêt environnante. Mes horizons s'élargissent jour après jour. Et je n'aurais aucun regret car j'aurais vécu pleinement pendant trois ans. Mais je ne dois pas penser au futur maintenant, il arrivera bien assez vite. Seul compte le temps présent.
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Ce n'est pas aussi simple que cela, je ne pourrais me dérober à mon rôle, ni à mes obligations. Chaque membre doit se plier aux règles.
Je n'ai jamais eu de frères et sœurs, je n'en aurais jamais et cela a renforcé mon sentiment de solitude. Avec mes parents, ma relation avec eux a toujours été particulière. Je ne sens pas proche d'eux comme je l'ai déjà vu dans d'autres familles. Et je n'ai jamais eu beaucoup d'amis là-bas. Je me sens en décalage avec les enfants des familles les plus émérites. Ma façon de penser semble si différente de la leur. Il me suffit simplement de raviver le souvenir déplaisant de Lómion avant de le chasser dans un coin de mon esprit. Sans doute ne pas être fille unique m'aurait permis de me sentir moins seule, peut-être aurais-je eu une bonne relation, peut-être aurais-je été proche de cette personne. Mais cela, je ne le saurais jamais puisque cette personne n'existe pas. Je ne me dispute rarement avec les autres, même avec mes parents. J'évite d'entrer en conflit avec eux, et de toute façon, ils coupent systématiquement court aux conversations qui s'enveniment. Je n'ai pas le choix du dernier mot.
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Oui, il est plus compliqué de se disputer avec soi-même, fis-je avec un léger sourire.
✿ Cassiopée ✿ Néo-zélandaise✿ 16 ans ✿ 165 cm ✿ Fée ✿ Chambre✿ Tadji
Texte à caractère explicite
Quand je vivais en Nouvelle-Zélande, pour ne pas révéler notre nature aux humains, on recourait à un sort qui rendait invisible nos ailes à leurs yeux. C'était très utile et on l'utilisait dès que l'on sortait surtout en été. Grâce à cela, personne ne s'est jamais douté de notre vraie nature. Mes parents aimaient vivre parmi les humains alors ils préféraient cacher qui ils étaient vraiment plutôt que d'être démasqués et de devoir vivre à l'écart, de déménager, peut-être dans un autre pays ou s'éloigner bien loin de Christchurch. Mais cette réalité n'existera jamais car ils ne sont plus là à présent. Et j'ai déménagé à l'autre bout du monde, bien loin de mon ile natale et de mes racines. Ici, le climat et les paysages sont différents. Même si nous sommes entourés par une forêt, ce n'est pas la même chose qu'en Nouvelle-Zélande. C'est bien trop différent, et je ressens toujours la difficulté de me faire à tout cela. Pour le moment, je n'y arrive pas. C'est trop dur pour moi. Mon ancienne vie me manque tellement et je donnerai n'importe quoi pour la retrouver. Malheureusement, je ne peux pas le faire, c'est impossible. Je dois m'adapter à cette vie mais je n'y arrive toujours pas. Et je ne sais pas un jour, si j'y arriverai.
Bientôt Prince Tadji me retire mon dernier vêtement et je me retrouve nu sous lui. Lui porte encore tous ces vêtements et je ne sais pas comment il est sans. Je ne sais pas comment est son corps. Il m'est caché par une chemise et un pantalon. Je sais simplement que sa peau est noire. C'est un contraste avec la mienne, blanche. J'ai envie de le découvrir comme il m'a découverte. Je lui demande si je peux retirer sa chemise et il accepte. Je retire bouton après bouton mais difficilement. C'est une étape après l'autre car il me caresse, il ne s'arrête pas et les sensations ressenties m'empêchent d'y arriver correctement. Mes doigts s'accrochent aux boutons, me tendant quand les siens passent sur un endroit particulièrement sensible. Il semble s'y attarder davantage car je sens ses doigts de plus en plus souvent me caresser ici. Mon souffle s'échappe régulièrement et de manière de plus en plus audible. Je me sens m'humidifier davantage sous la main de Prince Tadji. J'ai beaucoup de mal à me concentrer sur sa chemise et sur ses doigts. Cela devient difficile mais je finis par y arriver au bout d'un temps qui me parait infini. Je peux découvrir le haut de son corps dont mes doigts commencent à parcourir les lignes de ses muscles. Mais je dois m'arrêter car il s'éloigne pour retirer sa chemise. Je ne sens plus ses doigts sur mon intimité me laissant reprendre quelques secondes mes esprits. Sa chemise disparait de ma vue et il est à moitié dévêtu, une partie m'étant encore cachée. J'admire chaque courbe, chaque muscle avec attention. Il revient près de moi, assez proche pour pouvoir le toucher à nouveau comme je le faisais l'instant précédent. Il a la peau, à la fois douce et chaude. C'est agréable de le caresser. Les siennes reprennent et redoublent d'intensité. J'halète à nouveau quand je sens l'un de ses doigts entrer en moi, s'y glisser sans difficulté. Mon regard remonte vers le visage de Prince Tadji dont les yeux me fixent avec intensité. J'ai l'impression de m'embraser de l'intérieur face à ce regard.
Callie│Américaine│17 ans│175 cm │Elfe │ Chambre ǀ Valente
Texte à caractère explicite
Si je suis sociable, si je n'ai aucune difficulté à discuter même avec des inconnus, à les aborder, je n'ai pas ou peu d'amis. Cet endroit ne fait pas exception à la règle. Mais je ne suis pas entourée en permanence. Il y a bien une activité que je pratique seule. C'est la danse. Je pratique la danse classique et le modern-jazz depuis des années. J'ai un bon niveau sans être une excellente danseuse. Pour cela, il faudrait m'entrainer davantage. Je n'ai jamais réfléchi à faire une carrière dans ce domaine même si je serai dans mon élément avec une compétition de tous les instants. Mais m'entrainer des heures durant, est-ce que ça me plairait tant que cela ? Je n'en suis pas sûre. Je ne pense pas être assez passionnée pour cela. Et si je n'ai pas cette passion, ne finirais-je pas dégoûtée par cette discipline ? Cet art ? Je ne veux pas qu'une activité que j'aime tant me rebute. Quand je danse, le masque tombe, je redeviens moi-même. Du moins, quand je suis seule, quand je ne suis pas observée, quand il n'y a pas de spectateurs pour me regarder. Dans ces moments là, je lâche prise. Je laisse mon corps s'exprimer grâce à la musique. Cela peut être sur des musiques différentes tant elles peuvent m'être inspirantes. C'est pour cela que je me rends plusieurs fois par semaine dans la salle de bal, profitant qu'elle soit libre pour danser. Et peut-être le ferais-je cet après-midi pendant que la plupart des élèves se rendront en sport. J'aurais pu m'y inscrire mais aucun d'eux ne m'intéressait. La gymnastique se rapproche le plus de la danse mais cela reste très différent. Trop pour ne pas m'y être inscrite.
L'instant passé en compagnie de Valente est plaisant, cela ne me dérangerait pas de recommencer avec lui si l'opportunité se présentait à nouveau. Avec chaque partenaire, j'ai passé un moment agréable, et lui ne fait pas exception à la règle. Il n'y aura rien d'autre entre nous, seulement une relation charnelle mais je ne pense pas que cela le dérange. Et je ne voudrais pas qu'il en soit autrement. Je ne souhaite rien d'autre ni avec Valente, ni avec aucun autre garçon.
Il est d'abord doux et lent, puis après m'être habitué à son membre en moi, il se fait plus rapide, légèrement plus fougueux. J'aime les sensations que je ressens, qui me transportent petit à petit vers le plaisir. Je le sens grandir de plus en plus rapidement. Je sens aussi sa langue et ses dents sur la peau délicate de mon cou. Il y a de grandes chances qu'une marque s'épanouisse bientôt à cet endroit. Tout comme je sens ses mains fermes sur mon corps, et le sien au dessus du mien, son membre en moi. Il ne m'en faut pas plus pour être emportée par un orgasme, gémissant légèrement. Ses mouvements ne diminuent pas, je le sens continuer à aller-et-venir encore et encore, et bien après que les derniers sensations de plaisir se soit dissipées. Et après un petit moment, il finit par jouir à son tour, le sentant se déverser en moi. Je l'entends gémir et grogner, signe qu'il a pris aussi du plaisir, sa bouche taquinant ma peau jusqu'au bout. Etant sensible, je le sens particulièrement bien enfoncé jusqu'au plus profond de moi.
Lawrence│Anglais│29 ans│180 cm│Sorcier│Professeur│John
Ses dires ne m'étonnent absolument pas. Je connais assez John pour le savoir bien trop optimiste, limite insouciant. Il a de la chance qu'il ne lui soit jamais rien arrivé de fâcheux. Ou il a peut-être beaucoup de chance, il retombe toujours sur ses pattes, qui sait. Mais il ne faut pas se fier aux apparences car je suis persuadé que son tempérament est une force. On va se demander où je veux en venir. Cet homme est tellement enthousiaste et dans son monde qu'il arriverait à perdre quelqu'un dans une conversation si bien que cette personne ne serait même plus ce qu'elle voulait à la base. Il retournerait le cerveau de plus d'une personne. Je plaisante à moitié mais juste à moitié, j'imagine tellement la scène où John se fait kidnapper et emmener par un groupe d'hommes armés dans un endroit désaffecté. Il parlerait tellement que les autres finiraient désespérés et le relâcheraient au final. On va me dire que j'ai trop regardé de films ou de séries. Sans doute mais l'idée serait drôle. Juste l'idée car je ne souhaite pas qu'un truc pareil lui arrive.
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Mon ami, ne ferais-tu pas plutôt preuve d'inconscience ? demandé-je taquin.
Heureusement, la sortie scolaire est sans danger donc il ne devrait rien arriver de grave. La plupart des élèves suivront la visite et les accompagnateurs veilleront à ce que tout se passe bien donc il ne devrait pas y avoir de problèmes ou juste des problèmes mineurs. Mais je ne pense pas qu'il y ait besoin d'un infirmier en particulier. Des accompagnateurs, par contre, oui. Surtout que tous les élèves seront présents donc cela en fait un paquet à surveiller. Enfin, la plupart se tiendra tranquille mais je me doute que certains voudront s'amuser dans un lieu tel que celui-ci ou peu importe le lieu. Il ne faut pas oublier qu'ils restent des adolescents et les adolescents font des bêtises en règle générale. Je suis passé par là même si je n'en ai jamais fait de grosses. Et si j'avais été à la place d'un élève, j'aurais été plutôt studieux pendant la visite.
Et peut-être que la visite du Colisée me donnera envie de visiter la capitale italienne. Il parait que c'est une très belle ville à découvrir, il y a beaucoup de monuments à voir. Et la gastronomie est excellente aussi, parait-il. Les pizzas, les pâtes, les risotto, les glaces, le vin... Bon, bien sûr, ça ne s'arrête pas à ça sinon ça serait triste quand même mais tout ça donne envie. En tout cas, cela pourrait être une idée de voyages. Et comme je n'ai pas beaucoup voyagé jusqu'à présent, ça serait l'occasion de le faire.
Il me nomme les quelques accompagnateurs mais il n'a pas encore demandé à tout le monde. Je pense que beaucoup seraient d'accord en plaisantant sur le fait d'avoir des accompagnateurs comme Zinna acceptant facilement plutôt que Finn. J'ai d'ailleurs la mission de le convaincre même si je ne sais pas si ça marchera ou pas. Dans tous les cas, je pourrais en discuter avec lui ce soir puisqu'on va passer la soirée ensemble. Selon John, le nombre importe peu tant qu'il y a Finn et cela me fait doucement rire. Quand je vais lui raconter ma conversation avec John... Enfin, je ne sais pas si ça serait un argument convainquant. Peut-être l'utiliser en dernier ressort... Je ne sais pas.
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Un peu quand même parce qu'il y a beaucoup d'élèves donc il vaut mieux être nombreux au cas où. Quelle pression, tu me mets sur les épaules John ! fis-je amusé.
Oui, je suis d'accord avec toi et c'est essentiel d'avoir une bonne équipe pédagogique. Cela contribue au bien-être au travail.