† Darkness High School † Changement de jour effectué

[Amnesia-x]

Salut à tous ! ^^
Ayant reprit le boulot, j'ai bcp moins le temps de me consacrer aux rpgs d'où mon absence. J'en suis désolée mais la reprise a été dure et la motivation pour rp' n'est pas trop présente, trop crevée. L'été arrive et pour moi ça signifie le retour des heures supp à répétition, du coup je tiens à prévenir tout le monde, que je risque de ne pas être bcp présente, du moins que ma présence sera en dent de scie. Je vais me consacrer auj' au rpg Percy Jackson où mes persos sont attendus, je ferais mes rep ici un autre jours.

[Moyreen]

Hola, j'espère que tout le monde va bien. Je m'excuse encore de ma disparition et de mes absences à répétition mais j'avoue que je n'avais plus vraiment d'inspiration pour écrire, ni pour grand chose d'ailleurs. Je reviens doucement avec un rp de Irana, je m'excuse pour les fautes, y'en a plein mais j'ai pas trop de connexion, donc je me relirai et corrigerai au fur et à mesure. Mais je voulais vraiment le poster.

Je vous met aussi le lien de la musique qui m'a inspirer pour écrire ce bout d'histoire si vous souhaitez écouter avec, voilà, j'ai pas grand chose de plus à dire


Irana


Les derniers évènements commençaient à prendre beaucoup trop d’ampleur dans mon esprit. Ma discussion avec Blake, mon engueulade avec Erin puis Shawn, pour finalement partager peut être un peu trop d’intimité avec ce dernier. J’étais rincée, mon cerveau et mon corps refusèrent de coopérer et de fonctionner normalement. Le pilote automatique avait été activé, et ce dernier me mena vers ce dont j’avais le plus besoin. La tranquillité de mon dortoir, la douceur d’une couette et le moelleux des oreillers.

Je ne sais par quel miracle mon cerveau eu tout de même la présence d’esprit de me faire retirer mes chaussures et bijoux avant que Morphée ne m’engloutisse toute entière. Le sommeil se referma sur mon esprit tel une chape de plomb. Rien ne pouvait rentrer, mais rien ne pouvait en sortir. J’étais seule. Seule avec mes propres démons. Mes propres cauchemars. Mes plus grands moments de joies, mais aussi de souffrance, mes souvenirs d’enfances.

Je n’eut pas besoin d’ouvrir les yeux pour savoir où je me trouvais. L’embrun de la mer, ce soleil qui me réchauffait les joues, le bruit des gouelles se battant pour quelques miettes, mais surtout, cette odeur de pin. Elle était tout autour de moi. J’étais allongée sur ce matelas d’épine, il était si confortable.

Bretagne, été 2014, le dernier été que Blake, Meredith et moi avions passés tous ensemble. Le dernier avant les évènements de Novembre. Mes derniers souvenirs heureux, les seuls que j’ai réussi à conserver intact, pure de tout cauchemar, les seuls qu’IL n’ait jamais pu souiller.

Alors pourquoi maintenant, pourquoi aujourd’hui. Quelque chose n’allait pas, tout était trop parfait, trop simple, trop heureux. Un rire que je ne connaissais que trop bien me fit ouvrir les yeux dans cette idylle illusoire. Blake était perché à quatre mètre au dessus de moi dans le grand pin au près duquel j’étais allongée.

«  Alors Moustique, on a trop peur de monter. Je te l’avais bien dis maman qu’elle n’oserait jamais me rejoindre, elle a une peur panique du vide, railla-t-il »

Son rire reparti de plus belle devant ma grimace, même sans me forcer à agir de la même manière que dans mon souvenir c’est exactement ce que mon corps fit, car cela avait toujours été ma réaction naturelle face au brimade de Blake. Ce grand dadet à plume à toujours eu le don d’appuyer là où ça piquait sans jamais faire réellement mal.

« Je te signale que lorsqu’on a la capacité de voler, et qu’on maîtrise l’air en plus de ça le risque de chuter de n’importe quelle hauteur est quasi nulle, alors laisse moi rester sur le plancher des vaches. Espèce de poulet géant va. »

Je lui tirai de nouveau la langue avant de refermer les yeux pour continuer à profiter du soleil estivale. Nous étions en fin d’après-midi, le soleil à cette heure te maintien au chaud en ne brûlant que très peu l’épiderme, c’est le meilleur moment de la journée. Un bruissement m’indique que quelqu’un s’approchait de moi, je ne pris pas la peine de regarder de qui il s’agissait. Meredith prit place à côté de moi, elle réprimanda son fils qui n’avait pour occupation que de faire fuir les pigeons qui avaient élu domicile au sommet de l’arbre.

« Dis moi, qu’est-ce qui te tracasse ? Je te trouve bien anxieuse pour une jeune fille de ton âge. L’inquiétude que je vois sur ton visage ne devrait pas s’y trouver avant quelques années » Elle prit une inspiration regarda Blake, je sentis son sourire et son amour pour lui même les yeux fermer, puis elle reprit. « Pas avant que tu doives t’occuper d’une catastrophe ambulante tel que lui, rigola-t-elle, ce que je ne te souhaite pas bien évidemment. » Son ton se fit plus sérieux. « Tu sais que tu peux me parler Irana ? Je ne suis pas ta mère, mais tu fais quand même parti de ma famille, je ne veux pas que tu hésites si quelque chose te tracasse. »

Je me souviens encore de ce que je lui ai répondu ce jour là, et mon souvenir ne changea pas, la même réponse sorti de ma bouche. La même inquiétude me broyait les entrailles, ce sentiment puissant que tout ça était trop parfait pour durer qu’un malheur allait finir par arriver. Forcément, c’est ce qu’il s’est toujours passé. Oh… Si seulement j’avais su à l’époque… Aurais-je pu ? Non. Non, Irana. Tu ne pouvais prévoir la tournure évènements.

« Meredith, si un jour toi ou Blake vous n’êtes plus là, comment je ferais ? » J’avais ouvert les yeux et tourner la tête vers elle, des larmes avaient commencé à perler au coin de mes yeux. « J’ai un terrible pressentiment depuis qu’on est arrivé, tout est trop parfait, ça ne va pas, je sens que les choses vont dégénérer. Je rêve de mort de plus en plus souvent.»

Les larmes se mirent à couler, je le sentis également s’étaler sur mon oreiller. Meredith me prit dans ses bras, elle m’enlaça et me berça jusqu’à ce que le flot de mes larmes se soit tari.

« Ma chérie, soit sure d’une chose, jamais je ne te quitterai vraiment. Même si un jour il m’arrivait malheur, je serais toujours là, au fond de toi. » elle pointa mon cœur et me fit lever la tête vers elle. Ces yeux avaient la couleur de l’océan, on aurait pu s’y noyer, mais s’était tout le contraire on n’y flottait tranquillement, sans avoir peur de se faire attaquer. On savait dans son regard que nous étions protégez, en sécurité.

« N’oublie jamais, je t’aimerai toujours, rien ni le temps, ni la mort ne changera ça. N’oublie pas au fond de toi, vivra toujours une part de moi. »

Elle m’embrassa sur le front, puis l’écho de sa voix me suivi jusqu’à mon réveil. Étrangement je n’étais plus aussi angoissée, une partie de ma peine semblait s’être envolé dans mon songe, comme si quelqu’un me l’avait absorber pour me soulager. Je sais qui a fait ça. Avait-elle trouver un moyen de communiquer avec moi depuis l’au-delà. Je souris.

« Merci Meredith, moi aussi je t’aime. »

Une fois complètement émergée je me rendis compte que j’avais dormi pendant au moins deux bonnes heures, et que l’heure du repas était bien entamée. Une soirée me revint en mémoire, il me semble avoir entendu des bruits de couloir à propos d’une fête organisée ce soir, rien de légale et autoriser bien évidemment. C’était peut être l’occasion pour moi de passer une soirée sans essayer de griller la cervelle à quelqu’un, ou péter les plombs en public. Je me sentais très calme et j’avais assez versé de larmes au cours des derniers jours, et heures pour la semaine.

Je pris la direction de la douche, non pas que j’en ai vraiment besoin, c’est la troisième que je prends aujourd’hui, mais l’eau chaude aide à finir de détendre les derniers nœud récalcitrant dans mon dos. J’ai fais en sorte de ne pas mouiller mes cheveux, je n’avais pas envie de passer trois heures à les sécher et coiffer. Pour ma tenue j’avais choisi quelque chose de basique, sobre et passe partout, une robe noir avec une jupe patineuse, ni trop décolleté, ni pas assez, mes derby à talon -noir aussi évidemment-, une touche de blush de l’eyeliner et du mascara et me voilà fin prête. Rappelons que nous ne sommes pas supposer faire une fête et je devais toujours me rendre au réfectoire pour dîner, je pris tout de même ma veste en cuir que j’enfilais, nous sommes toujours en hiver si jamais je sors dehors je n’ai pas envie d’attraper la mort, ou un rhume.

[Amnesia-x]

Salut la p'tite communauté de la DHS ! ^^
Je reviens vers vous après une longue absence, je ne sais pas pour combien de temps, ni si ça sera très régulier mais me voilà ^^
J'espère que tout le monde va bien. Moi nickel. Le forum a pas mal changé en mon absence, ça m'a fait bizarre ^^'
Du coup ici au moins ça n'a pas bougé donc ça sera plus facile d'y rp' pour moi