☴ Angel Academy ☴ Évènement 2 - L'Attaque [Inscriptions Ouvertes]

[Shinato]

Si ça te tente je peux te proposer Nethan ou Minky sauf si tu veux RP avec quelqu’un d’autre

Va pour Minky dans ces cas-là. Je pense qu'une présence féminine sera plus réconfortante pour Emma ^^ Tu veux commencer ou je commence?

[MorganeP79]

Morgane: Ta fiche est super belle et l'histoire m'a vraiment émue du début jusqu'à la fin. Je trouve juste magnifique ta façon d'avoir écrite ta fiche. Je n'ai pas vu d’incohérence alors pour moi ta fiche est validée! Hâte de pouvoir découvrir Blue en RP

Hey!
Merci beaucoup, ça me touche ! J'esperais vraiment que l'attente en valais le coup ! ^^
D'ailleurs @everyone ; si quelqu'un veut bien un lien avec ma petite Blue, ça me ferait grand plaisir, et d'avoir des avis sur la fiche que j'ai mis siiiii longtemps à rédiger, @amande07 peut en témoigner, me ferait beaucoup plaisir aussi ! (:

[Octasecret]

Si ça te tente je peux te proposer Nethan ou Minky sauf si tu veux RP avec quelqu’un d’autre

Va pour Minky dans ces cas-là. Je pense qu'une présence féminine sera plus réconfortante pour Emma ^^ Tu veux commencer ou je commence?

Je peux commencer si tu veux. Emma sera ou juste ?

[Shinato]

Si ça te tente je peux te proposer Nethan ou Minky sauf si tu veux RP avec quelqu’un d’autre

Va pour Minky dans ces cas-là. Je pense qu'une présence féminine sera plus réconfortante pour Emma ^^ Tu veux commencer ou je commence?

Je peux commencer si tu veux. Emma sera ou juste ?

Elle sera sûrement quelque part dans la cour, à rêvasser ^^

[Shinato]

Hey!
Merci beaucoup, ça me touche ! J'esperais vraiment que l'attente en valais le coup ! ^^
D'ailleurs @everyone ; si quelqu'un veut bien un lien avec ma petite Blue, ça me ferait grand plaisir, et d'avoir des avis sur la fiche que j'ai mis siiiii longtemps à rédiger, @amande07 peut en témoigner, me ferait beaucoup plaisir aussi ! (:

Coucou Morgane, je viens de lire ta fiche et je l'ai trouvé très prenante. Les sujets que tu abordes sont malheureusement vrais pour certaines personnes et tu les as très bien décrit.
Ton développement sur l'anorexie m'a particulièrement touché puisque ma meilleure amie est passée par là (tout va bien pour elle maintenant).
Bref tout ça pour dire que je ne suis pas mécontent d'avoir lu ta fiche ^^

PS: J'avoue avoir laissé couler une petite larme à la fin, je suis beaucoup trop sentimentale ^^'

Sinon, concernant les liens, je n'ai pas vraiment d'idée mais si tu en as une n'hésite pas

[MorganeP79]

Coucou Morgane, je viens de lire ta fiche et je l'ai trouvé très prenante. Les sujets que tu abordes sont malheureusement vrais pour certaines personnes et tu les as très bien décrit.
Ton développement sur l'anorexie m'a particulièrement touché puisque ma meilleure amie est passée par là (tout va bien pour elle maintenant).
Bref tout ça pour dire que je ne suis pas mécontent d'avoir lu ta fiche ^^
PS: J'avoue avoir laissé couler une petite larme à la fin, je suis beaucoup trop sentimentale ^^'
Sinon, concernant les liens, je n'ai pas vraiment d'idée mais si tu en as une n'hésite pas

Hello ! Merci c'est vraiment très gentil et ça me touche!
Cette fiche me tient beaucoup à coeur puisque oui, je suis malheureusement touché par des TCA (mais je suis prise en charge).
Contente qu'elle t'ai plus, et désolée pour la petite larme, tu n'as qu'a dire qu'il s'agissait d'une poussière. x)
Si tu n'as pas d'idée de liens, je peux toujours en chercher un, et t'envoies un MP ! (;

[Shinato]

Hello ! Merci c'est vraiment très gentil et ça me touche!
Cette fiche me tient beaucoup à coeur puisque oui, je suis malheureusement touché par des TCA (mais je suis prise en charge).
Contente qu'elle t'ai plus, et désolée pour la petite larme, tu n'as qu'a dire qu'il s'agissait d'une poussière. x)
Si tu n'as pas d'idée de liens, je peux toujours en chercher un, et t'envoies un MP ! (;

Ah oui, je comprends mieux. Et bien je te souhaite le meilleur et t'envoie beaucoup de courage!!
Pas de soucis pour le lien ^^

[Shinato]

Ella Lawson

Petite fille / Morte à l'âge de 8 ans / Ailes rose magenta

Annexe
A venir

Chambre et colocataires
Chambre 3 Aile Gauche

Pégase
A venir

Caractère
Tout comme sa soeur jumelle, Ella est une gentille petite fille. Néanmoins, elle a un caractère plus affirmé qu'Emma. Ella n'ira jamais chercher le conflit sciemment mais elle réagira bien plus rapidement que sa soeur. La patience n'est pas son fort et il n'est pas rare qu'elle explose pour un rien. Il est très difficile de cerner les sentiments d'Ella car son humeur change très vite. Néanmoins, elle reste très attachante, surtout envers les personnes qu'elle affectionne.
Contrairement à Emma, Ella a du mal à tenir en place et n'aime pas rester seule. La solitude lui rappelle de mauvais souvenir et elle veillera toujours à ne pas être toute seule.

Histoire
La vie est une grande boucle, un éternel recommencement. Un homme et une femme vont donner des enfants qui, à leur tour, vont donner des enfants et ainsi de suite. L'une des conditions au bon fonctionnement de ce cycle sans fin, c'est le décès des parents avant celui des enfants. C'est dans l'ordre naturel des choses. Malheureusement, il arrive quelque fois que cette condition ne soit pas respecté. Ce fut notre cas, à Emma et à moi.
Dès la naissance, l'être humain est condamné à mourir, ainsi va la vie. Pourtant, le destin a voulu que nos vies soient plus écourtées que les autres. En effet, nous sommes nées atteintes d'un cancer cérébrale de grade 4. Les chances de survie de ce type de tumeur sont nulles. Tout ce que la médecine actuelle peut faire, c'est repousser l'échéance le plus possible. C'est ainsi que nous avons vécu.
Malgré nos passages trimestriels à l'hôpital, nos premières années de vie furent on ne peut plus normales. Nous riions, jouions, pleurions, mangions et dormions comme n'importe quelle petite fille de notre âge. Pour être honnête, je ne me sentais pas malade. Je ne me sentais pas différente de mes amies. Et puis, notre destin nous a rattrapé. Emma fut la première à subir les symptômes. Je la voyais souffrir et je ne pouvais rien faire, si ce n'est attendre papa et maman. J'avais beau la serrer contre moi, elle hurlait. Je voulais partager sa douleur, ne pas la laisser subir ça toute seule.
Une fois à l'hôpital, pendant qu'Emma se faisait soigner, Papa m'a pris dans ses bras et m'a demandé si tout allait bien. D'un sourire et d'un hochement de tête, je lui fis comprendre qu'il ne devait pas s'inquiéter. Papa était fort. Il ne pleurait pas. Maman, elle, pleurait. Jamais devant nous mais elle pleurait. Je n'aimais pas l'entendre pleurer. Je préférais la voir sourire et s'amuser avec nous.
Et puis, tout s'accéléra...pour Emma comme pour moi.
Mes premiers symptômes arrivèrent peu de temps après ceux d'Emma. C'étaient principalement des tremblements et des sueurs froides. Quand ça me prenait, je tombais au sol et grelottais sans pouvoir m'arrêter. Le seul moyen que trouva papa pour me stopper fut de me plonger dans un bon bain chaud. Je ne sais pas si c'était la véritable solution mais sa technique s'avérait efficace.
Les seconds ne se firent pas attendre, tant et si bien que je fus immédiatement interner à l'hôpital. Chaque jours, j'étais soumise à de violentes crises d'épilepsie. Même si c'était éprouvant, aussi bien physiquement que mentalement, le plus dur était sûrement de rester loin de ma famille. L'hôpital nous avait aménagé une chambre spécial à Emma et à moi. J'y restais constamment. Mon seul loisir était les sorties quotidiennes dans les jardins de l'hôpital accompagnée d'une infirmière.
Emma venait souvent à l'hôpital, que ce soit pour me voir ou pour être prise en charge. Chaque jours, j'attendais sa venue. J'attendais de pouvoir jouer avec elle. Et puis, un jour, elle est entrée dans la chambre, assise sur un fauteuil roulant. La voir ainsi me brisa le coeur. Elle me souriait mais je lisais une grande tristesse dans son regard. Les premiers jours, elle me racontait avoir mal, extrêmement mal et j'essayais de la rassurer autant que je le pouvais. Pour passer plus de temps avec elle, chaque jours, lors de mes sorties, je faisais le tour du jardin avec elle en poussant son fauteuil. Elle était contente et je l'étais également.
Et puis, du jour au lendemain, tout s'arrêta.
Mon système respiratoire cessa de fonctionner. J'étais désormais constamment allongé, sous respirateur artificiel. Parler ne m'étais plus possible et bouger n'était également pas envisageable. Ce fut le début de l'enfer pour moi. En l'espace d'une semaine, je ne sentais même plus mon corps bouger. J'étais vivante sans l'être. Concrètement, sans l'assistance des machines, je serais déjà morte depuis longtemps.
Mais le pire restait à venir. N'ayant aucune activité physique, je passais la plupart de mes journées à dormir. J'enregistrais les informations qui circulaient autour de moi mais, petit à petit, les images s'effacèrent...



Un jour, une petite fille fut installée dans le lit en face du mien. Accompagnée de ses parents (je suppose), elle semblait souffrir. Elle me regardait comme si nous nous connaissions. Pourtant, son visage ne me disait rien. De temps en temps, entre deux siestes, je la regardais. Elle faisait de même et je la voyais me parler. Aucun son ne parvenait à mes oreilles mais j'étais contente de cette interaction. J'avais l'impression de m'être fait une nouvelle amie...ma première amie. Ses parents s'arrêtaient également au-dessus de mon lit pour me parler. Eux aussi semblaient me connaître. Chaque jours, ils venaient et chaque jours, ils me souriaient. J'étais contente de les voir. J'en étais même venue à attendre leurs visites.
Cependant, un jour, ils pleuraient. Ils étaient au chevet de leur fille. Elle semblait faible...si faible. Alors que je la regardais, je sentis des larmes couler sur mon visage. Je le sentais. Mon amie s'apprêtait à partir. Elle ferma ses yeux et, malgré mon attente, elle ne les rouvrit pas. Ils s'étaient clos à jamais. J'étais triste.
Cette nuit-là, ses parents restèrent à mes côtés. Ils voulaient sans doute partager ma tristesse. Je n'aimais pas les voir pleurer. Avant de m'endormir, je prie une grande décision, celle de veiller sur mon amie lorsque je la retrouverais. De cette manière, ses parents ne pleureront plus. Je m'endormis alors tout doucement.


Physique

[Octasecret]

Va pour Minky dans ces cas-là. Je pense qu'une présence féminine sera plus réconfortante pour Emma ^^ Tu veux commencer ou je commence?

Je peux commencer si tu veux. Emma sera ou juste ?

Elle sera sûrement quelque part dans la cour, à rêvasser ^^

Est ce qu'elle sera sur une table vide ou est qu'il y aura déjà du monde dessus?

[Shinato]

Je peux commencer si tu veux. Emma sera ou juste ?

Elle sera sûrement quelque part dans la cour, à rêvasser ^^

Est ce qu'elle sera sur une table vide ou est qu'il y aura déjà du monde dessus?

Table vide je pense

[Octasecret]

Shinato: ta fiche de Ella est validée et j'avoue avoir lâché une petite larme à la fin car ta fiche m'a rendu triste. Tout ça pour te dire que Ella sera dans l'aile gauche et dans la chambre 3. Aussi, est ce que cela te dérange si je déplace Emma dans la chambre 3 pour qu'elle soit dans la même chambre que Ella ou tu préfères qu'elle soit toute les 2 dans une chambre différente?

[Shinato]

Shinato: ta fiche de Ella est validée et j'avoue avoir lâché une petite larme à la fin car ta fiche m'a rendu triste. Tout ça pour te dire que Ella sera dans l'aile gauche et dans la chambre 3. Aussi, est ce que cela te dérange si je déplace Emma dans la chambre 3 pour qu'elle soit dans la même chambre que Ella ou tu préfères qu'elle soit toute les 2 dans une chambre différente?

Non ça ne me dérange pas. Après je trouve ça ironique vu qu'elles sont mortes toutes les deux dans la même chambre.
En tout cas, je suis content que mes deux fiches t'aient plu ^^

[Octasecret]

Shinato: ta fiche de Ella est validée et j'avoue avoir lâché une petite larme à la fin car ta fiche m'a rendu triste. Tout ça pour te dire que Ella sera dans l'aile gauche et dans la chambre 3. Aussi, est ce que cela te dérange si je déplace Emma dans la chambre 3 pour qu'elle soit dans la même chambre que Ella ou tu préfères qu'elle soit toute les 2 dans une chambre différente?

Non ça ne me dérange pas. Après je trouve ça ironique vu qu'elles sont mortes toutes les deux dans la même chambre.
En tout cas, je suis content que mes deux fiches t'aient plu ^^

D'accord alors tes deux jumelles seront dans la chambre 3 avec l'un des personnages d'amande07

[Octasecret]

Makyara Minky



~avec Emma~à une table dans le Cœur~

Je suis restée un moment avec ma colocataire Naly avant d'aller faire un petit tour dans l'école avant d'aller m'assoir dans la salle de repos de mon aile. Quelques personnes y était mais je ne suis aller voir personne et les gens on fait de même.
Lorsqu'à 19h les directrices ont demandés aux élèves de se dirigeait vers le Cœur pour y manger, je me suis de suite mise en route. En y arrivant je vis que beaucoup de table avait déjà était prise. J’aperçus au loin une table qui semblait vide et je m'y dirigeais. En y arrivant une jeune fille y était. Elle semblait si jeune qu'elle ne devait pas avoir plus de 10 ans. La pauvre, elle est morte si jeune...
Je m'approchais doucement de la table jusqu'à une chaise proche de la sienne.

-Salut, est ce que je peux m'assoir ici; je demandais doucement avec un sourire.

Je ne voulais pas la brusquer ni lui faire peur.

-Je m'appelle Minky, et toi?


Angelica



➺Femme~38 ans~Directrice de l'annexe droite~acrobate et danseuse de cirque➺

Je ne sais que dire de cette discussion, si ce n'est qu'elle m'épuise grandement. Devoir parler tout simplement m'épuise et m'agace. C'est pas pour moi la discussion.
Lorsque Josuah Flint commence sa tirade, je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel fasse à ses excuses qui ne semblent en rien sincère. Et lorsqu'il prend ses couverts pour couper sans grand soin sa viande, je ne pus m'empêcher de grogner pas très fort.
Je levais mon verre à mon tour lorsqu'il leva le sien, rempli de son alcool; rhum ou whisky probablement, d'ici je ne pouvais le savoir.

-Et qu'est ce qu'un pirate comme vous boit; dis je en pointant son verre de mon index.

Lorsqu'il repris sa tirade, je ne puis m'empêcher d’esquissée un sourire en coin. Et dire qu'il n'avait même pas pris la peine de se souvenir du fait que j'étais l'une des directrices. Pauvre de lui.

-Hé bien, sachez que mon nom est Angelica et que je suis l'une des 2 directrices de cette école; je commençais, ce qui vous apporte l'éclaircissement que vous cherchiez. Quant au fait que je sache bien des choses sur vous, pirate, je répondrais que je me dois de connaitre mes élèves, surtout si certain d'entre eux, comme vous, sont dans l'aile dont je m'occupe; j'ajoutais.

Satisfaite, je prenais mon verre de vin et le portait à mes lèvres. Un régal. Voilà bien une chose qui m'avait manqué lors de ma désintoxication. Ça aujourd'hui, mon ex fiancé ne pourrait me l'enlever, les plaisirs du vin et d'une bonne cigarette.


♦ AITANA MUÑOZ ♦­­­­­­



♦22 ANS♦DRAGUEUSE♦ESPAGNOLE♦AVEC BRYAN♦DANS LE CŒUR♦

JE SUIS ARRIVÉE UN PEU EN RETARD AU REPAS PUISQUE
JE N'AI ÉTÉ AU COURANT DE L'ANNONCE DES DIRECTRICES
QU'AU MOMENT OU MA COLOC ORÉLIA M'A RÉVEILLÉ.
JE ME SUIS LEVÉE EN VITESSE AVANT DE ME METTRE
A COURIR AVEC MA COLOC.
EN ARRIVANT DANS LE CŒUR, PRESQUE TOUTE LES
TABLES AVAIENT ÉTÉ PRISE. JE VIS UNE PLACE A UNE
TABLE ALORS JE ME SÉPARÉE D'ORÉLIA PUIS M'INSTALLAIS
A COTÉ D'UN GARÇON AUX AILES ROUGE. QUELQUES
INSTANTS PLUS TARD, ON DISTRIBUA
LES EMPLOIS DU TEMPS QUE JE REGARDAIS RAPIDEMENT.
LE GARS A COTÉ DE MOI CE MIT A ME PARLÉ AU SUJET
DES COURS QUE NOUS AVIONS.
-OUAIS C*IANT POUR LE SAMEDI.
EN DISANT CELA, JE BAISAIS MON POUCE ET
MIMAIS AVEC MA BOUCHE UN "BOUH" DE
DÉCEPTION. EFFECTIVEMENT, LES COURS
SEMBLAIENT COOL MAIS POUR LE SAMEDI
VRAIMENT PAS COOL.
-AU FAIT, C'EST QUOI TON NOM?

[Shinato]

Emma Lawson

Petite fille / Morte à l'âge de 8 ans / Ailes rose bonbon

Lorsque j'ai rouvert mes yeux, j'étais dans une grande salle blanche. Je me sentais vivante. Pourtant, une dame est venue à ma rencontre pour me dire que j'étais morte. Sur l'instant, je m'étais mise à pleurer. Je ne voulais pas affronter cette terrible vérité. Une fois calmée, je remarquais quelque chose d'inhabituel. Je disposais de toutes petites ailes dans le dos mais le plus surprenant était de pouvoir me mettre debout et marcher. J'étais émue jusqu'aux larmes. Par quel miracle était-ce possible? La dame en question m'expliqua que j'étais un ange désormais et que je me trouvais dans une sorte d'école appelée Angel Academy. Une nouvelle "vie" commençait pour moi et je comptais bien la mener comme il faut. Je voulais que maman soit fière de moi, même si je ne la reverrais peut-être jamais. Peu de temps après mon arrivée, Ella me rejoignit. Elle aussi était morte et je sus alors que papa et maman avait tout perdu. Nos retrouvailles furent bercées par des larmes de joie et de tristesse. J'appris qu'Ella, à la fin de sa vie, avait perdu la mémoire et que la recouvrir était le plus beau présent que lui avait offert les directrices.

A l'heure où je vous parle, je me trouve dans le Coeur. Je me suis attablée un peu à l'écart, légèrement intimidée par tous ces nouveaux visages. J'entends alors une douce voix m'interpeller. Je me retourne et tombe sur une fille. Elle est belle et est plus âgée que moi. Ne voulant pas la contrarier, j'acquiesce d'un bref hochement de tête. Elle se présente et me demande mon prénom en retour.

-"Emma...Je m'appelle Emma." je réponds d'une petite voix.

Je me sens intimidée. Elle est bien plus grande que moi et je ne sais pas vraiment quoi lui dire. Néanmoins, je prends mon courage à deux mains et lui demande timidement.

-"Tu veux bien manger avec moi?"

Rester seule ne me dérange pas mais je me dis que me faire de nouveaux amis ne doit pas être une mauvaise idée.

[naji2807]

Bryan McKenzie
21 ans, 1m77, Américain, Ailes Rouge Vif
Petit C*n, Cause déclarée de la mort : Suicide



Finalement, j'ai hâte que les cours commencent. Ouais ouais je sais, c'est bizarre venant de moi, mais franchement, ceux-là ont l'air cool! De la lévitation, c'est classe quand même, et puis si on apprend à voler ce sera trop cool! Parce que bon ça sert à rien d'avoir des ailes si c'est pour rester cloué au sol hein! En tous cas j'ai hâte de tester tout ça franchement! Bon par contre, cours le samedi, sérieux? C'est le week-end! Alors je sais que dans la religion, le jour du repos c'est le dimanche, tout ça tout ça, mais bon nous on est pas Dieu hein, on a besoin de plus qu'un seul jour pour se reposer! La fille à côté est d'accord avec moi, et elle me fait rire avec son geste, alors je renchéris :
- Mais grave! Tu crois que si on manifeste ils vont retiré ces cours là? Ce serait cool!
Elle a l'air sympa cette fille, moins coincé que d'autre. Bon je pense toujours que j'ai pas forcément atterri au bon endroit, mais franchement, je m'en fous, je compte bien profité du Paradis pendant un petit moment! Surtout que y'a moyen de trouver de la drogue, malgré toutes les mises en garde de la prof, et je compte bien en trouver!
- Bryan, et toi? je demande avec un sourire en la détaillant un peu.
Elle est canon quand même, et du coup je commence à me poser d'autres questions... Je suis pas trop porté c*l, enfin un peu, parce que c'est cool, mais ça m'obsède pas quoi! Mais du coup je me demande si on peut continuer à faire ça après la mort. Ce serait m*rdique de pas pouvoir...

[Lumione]

Coucou, moi j'ai Ashley ou Ada de dispo !

[Springbloom]

@Octasecret, je peux te proposer un Kendal/Georges, vu que Georges travaille avec sa soeur à la pégaserie ça leur fera une raison d'aller mutuellement à la rencontre l'un de l'autre ^^

Je préviens d'avance que je doute de pouvoir faire mes RP' avant le 1 janvier

Avec plaisir par contre est ce que cela te dérange de commencer la discussion? Kendal ne sachant pas encore que sa sœur est professeur, je ne le vois pas tellement aller voir Georges. Si ça peut t'aider, je peux toujours faire un RP "d'introduction" de Kendal

Ca marche pour que Georges vienne en premier vers lui, il reconnaîtra sans doute le lien de parenté ^^

Elo : si tu veux mais ça te dérange pas de commencer, j'ai pas trop d'idées ^^'

Okay, j'essaie de faire ça au plus vite, mais à mon avis il n'y aura pas grand chose d'original, ce sera juste un début de conversation parce qu'ils sont assis l'un à côté de l'autre, sans doute x) Si jamais j'ai un éclaire de génie, je te tiens au courant ^^


Je rattrape mes fiches de retard dès que j'ai fini de faire le tour des mes RPG en retard

[Springbloom]

.








☠ 1920s - 1940s ☠
☠ 24 ans ☠
☠ Ailes blanches ☠
☠ Aile droite de l'Académie ☠
☠ Alsacien ☠
☠ Asexuel hétéro-romantique ☠
☠ Pégasier ☠
☠ Sans courage ni ambition ☠
Dans le coeur - Avec Kendal Benson (Octasecret)

La visite de l'Académie terminée, mon chemin et celui d'Eve se sont séparés. J'ai appris qu'elle serait dans l'aile droite, tout comme moi, ce qui signifie que nous serons amenés à nous croiser de nouveau tôt ou tard. Je ne sais pas vraiment si je dois me réjouir ou non de cette information, j'ai dû mal à savoir si j'apprécie la jeune fille. Elle a un côté déstabilisant, en permanence tendue, sur le fil. Je suis très loin d'être une lumière dans ma compréhension des émotions qu'expriment les autres, et je prétends encore moins savoir ce qu'ils peuvent bien penser, mais je pense en avoir suffisamment vu pour la qualifier d'imprévisible. A changer d'humeur du tout au tout, de sympathique à méfiante, voire à effrayée, elle me perd. Ma capacité à m'adapter est presque nulle, j'ai besoin de stabilité pour pouvoir communiquer avec quelqu'un, et cela Anna l'avait bien compris. Temps, patience, premier degré à moins que je n'ai quelques coups dans le nez. Ce n'est pas que je ne comprends pas les sarcasmes en tant normal - ma femme en était une adepte passionnée - simplement que, lorsque je ne connais pas, j'ai toujours tendance à m'inquiéter et à prendre les choses comme elles viennent, par crainte de vexer ou inquiéter quelqu'un. Et, avec Eve, je suis incapable faire la différence entre ce qu'elle pense et ce qu'elle ne pense pas, noyé dans son flot de paroles. Je me rassure en me disant que, de toute manière, si je ne veux pas la croiser au cours de l'année, nous y arriverons sans problème : la plupart des élèves n'ont aucun mal à ignorer le personnel.

Libéré de mon obligation à accueillir les nouveaux élèves, je me suis éclipsé loin de la foule pour retourner aux écuries. Là, j'y ai retrouvé le silence que j'aime tant, apaisant, tranquille. Sans personne pour venir me déranger, sans personne pour faire du bruit, j'ai l'impression de respirer comme si je n'étais jamais mort. Plus d'une fois, je me suis endormi sur la paille ici, me remémorant ces longues après-midi estivales où Anna et moi partions au bord de l'Ill pour simplement profiter de la nature champêtre de l'Alsace. Je m'y sentais libre, infini. Dans ces instants, je ne pouvais croire que les ombres existaient. C'était avant la guerre. Avant Victoire. Avant qu'Anna ne tombe. Avant que je ne tue. Avant que le monde ne s'écroule.

La cloche et la douce voix de la directrice de mon aile, Angelica, me rappelle à l'ordre. Ma présence n'est pas seulement requise lors de la visite, mais également pour le repas, dîner annuel que je partage exceptionnellement avec les membres de l'aile gauche. J'ai toujours trouvé étrange cette division de l'Académie en deux ailes différentes, division qui ne sert pas à grand chose d'autres que d'attiser des tensions qui n'ont pas lieu d'être entre les élèves, et anéantir la potentielle formation d'amitié entre deux élèves. Il doit sans doute s'agir là d'une lubie des directrices, qui ont chacune une vision bien particulière de leur enseignement, mais, en tant qu'ancien soldat enrôlé contre son gré dans deux armées rivales, je ne suis que très peu en faveur de l'idée.

Les nouveaux élèves se pressent dans le Coeur, et le défilé de visage auquel j'assiste me donne presque le tournis. La logique voudrait que je m'assois à la table principale, avec les autres professeurs et membres du personnel mais, tout comme ce matin, je n'en ai pas spécialement envie : ce serait attiré les regards que de m'asseoir là-bas, regards dont je ne veux pas. Les premiers jours, les élèves de l'Académie comptent beaucoup trop sur les enseignants pour leur faire découvrir leur vie post-mortem, et je suis très loin d'être un bon guide.

Mes ailes blanches dissimulées par mon manteau noir, je me glisse parmi la masse des apprentis anges, sans réellement chercher à en reconnaître un seul. Comme beaucoup, ils s'assoient au hasard dans l'immense salle, ne connaissant pas plus leurs voisins que moi. Quelques regards s'échangent pour savoir si une discussion potentiellement intéressante pourrait être développée, puis on entend les raclements de chaises. De mon côté, j'hésite. Ai-je vraiment envie de discuter avec qui que ce soit ce soir ? Dans le fond, j'aimerais plutôt m'isoler dans un coin et ne pas avoir à adresser la parole à qui que ce soit... A moins que ?

Entre tous les regards échangés, un vient capter le mien. Ce n'est que l'espace d'un instant, quelques millisecondes, mais les deux prunelles noires de son propriétaire suffisent à attiser ma curiosité. Être intrigué, ce n'est pas dans mes habitudes, mais je le suis pourtant bel et bien : je le connais. De ma vie d'avant ou de celle que j'ai passée à Prangélia, je n'en sais rien, les souvenirs sont flous et se mélangent. C'est une certitude, j'ai déjà croisé ce regard quelque part. La tentation de rejoindre la place vide à ses côtés pour le questionner est grande...Je franchis les derniers mètres qui nous séparent et m'assois...

Avant d'aussitôt me dire que c'est une mauvaise idée. Je n'ai aucune idée de comment évoquer le sujet, et, quand bien même j'apprendrais que lui aussi a vécu la guerre telle que je l'ai vécue qu'est-ce que cela changera ? Je ne veux pas en parler, je veux oublier, effacer le moindre souvenir ayant avec un rapport avec de ma mémoire. Je ne veux garder que le bonheur que la tranquillité paisible du début de ma vie. Mais je suis déjà là, et je ne peux rester muet au risque de réveiller quelques questions et inquiétudes à mon égard, ce qui me mettrait d'autant plus mal à l'aise.

- Je, hum, bégayé-je, conscient que je n'ai jamais su comment démarrer une conversation et encore moins sociabiliser avec quiconque,je m'appelle Georges. Je suppose que l'objectif de ce rassemblement est de faire plus ample connaissance donc, hum...comment vous appelez-vous ?

Et s'il avait connu Anna ? Sait-il comment elle est morte ? Parce qu'elle a fait preuve d'un courage que je ne pourrais jamais espérer ne serait-ce qu'effleurer ? Ou même...aurait-il connu Victoire ? La simple pensée qu'il ait pu côtoyer ma fille allume une flamme dans mon coeur. Je me suis refusé trop de fois de me renseigner sur ce qu'il était advenu de famille après ma mort, mais s'il y a un moyen de savoir que ma fille a mené - voire, mène encore, en quelle année sommes-nous ? - une existence heureuse, je ne pourrais sans doute pas retenir mes larmes.

[DH180]

Josuah Flint




Ah ! Ce que la provocation m’avait manqué eh eh eh. Dire que j’ai passé plus de trois siècles à me morfondre dans une foutue cabane ! Dire qu’il a fallu l’intervention d’une simple fille pour me réveiller ah ! Corbleu, je m’suis vraiment laissé aller dans la pire des panades.
La provocation était notre art à nous, gentilhommes de fortune, et que de fois l’avons-nous exercé. Ridiculiser et se railler de ce grand monde vieilli et enfermé dans un carcan d’orgueil et de vanité contre qui l’on menait une lutte acharnée sans aucun répit, tel était notre marque sous la forme d’actes - il faut le reconnaître - plus ou moins... Recommandable.
Je me rappelle encore d’une décision du capitaine Jenkins, l’homme à l’origine de ma “reconversion”.
Un jour nous étions en train de mouiller sur une petite crique d’un archipel perdu - un coin bien connu de nous tous pour ce genre de nécessité, servant parfois d’abri temporaire et de refuge pour la contrebande - dans le but de radouber et de calfater la coque de notre navire en sale état après une infructueuse saison. Ayant aussi à faire quelques grandes réparations, surtout dans la mature, ainsi que devant refaire des provisions d’eau douce, chacun était occupé sous une chaleur torride et étouffante qui à la longue pesait sur les nerfs...
La plupart des marins “moyens” à cette époque ne vivaient que pour survivre, et dans le monde difficile qu’était la marine du XVIIème ils n’avaient aucun avenir. Ils ne vivaient qu’au gré des hommes qui commandent, et ils devaient se contenter des choses les plus simples, les plus miséreuses. Pourquoi trimer dur pour un salaire de misère et un avenir certain ?
Ironiquement, la véritable voie de salut - celle que prêchait dans ses véhéments sermons l’Eglise - se trouvait dans la piraterie. Une vie courte mais joyeuse, voilà comment cela pouvait se résumer... Mais d’une façon ou d’une autre fallait pas se leurrer, cette vie nous conduisait dans tous ce qu’il y avait de plus bas et qui compose ce salopard de monde. Œil pour œil dent pour dent eh, et même la plus tendre et innocente brebis devenait un carnassier féroce et affamé.
Pour revenir à Jenkins, nous eûmes le malheur d’être surpris par deux sloops anglais venant de la Barbade. Ayant eu vent de la présence d’une bande de pirates dans le coin, ils étaient partis en éclaireur pour “ouvrir la voie” aux autres léviathans.... Mal leur en a pris cela dit.
Militaire d’expérience, Jenkins ne connaissait que trop bien les audacieux passe-temps de Dame Fortune.... Et plusieurs canons provenant d’anciennes prises dissimulées habilement dans le feuillage déchargèrent leur sainte manne sur nos ennemis. Le premier sloop sombra tandis que l’autre perdit son gréement. Leur maigre cargaison fut entreposée dans notre repaire tandis que les survivants furent regroupés ensemble. Dans le feu de l’action les laquais de la Royal Navy avaient tout de même réussi à se défendre ; et en plus d’abîmer les quelques réparations faites, ils avaient aussi tué plusieurs des nôtres. Après un dur labeur sous une chaleur écrasante, une saison non fructueuse qui s'était avéré dramatique, et le danger qui pesait sur nos frêles vies, c’était la goutte de trop.
Une fois prêts, en remorquant le dernier sloop nous mîmes le cap vers la Barbade, nos captifs sous bonne garde. Après quelques jours, et en pleine nuit, nous pénétrâmes dans l’une des rades de la ville. Délaissant le sloop, nous le mîmes à l’ancre et repartîmes, non sans avoir pendu auparavant nos ennemis aux vergues, l’un d’eux portant dans sa bouche un message de notre part au gouverneur. Qu’il nous laisse en paix pour réaliser nos “petites affaires” entre hommes d’honneur....
Le retentissement de l’affaire avait été grand, et n’avait fait que filer la toile de notre sombre légende. A défaut de massacrer sans pitié et sans vergogne dans le seul but d’assouvir une soif de sang, de temps en temps instiller la terreur par ce moyen-là était l’unique moyen de nous crédibiliser. Les gens ployant de terreur à nos genoux, nul besoin de les envoyer dans l’autre monde...
Je sais. C’est horrible, sanguinaire, inhumain, et tant d’autre qualificatifs très révélateurs.... C’était notre vie ou la mort ; l’humain est de par nature un être égoïste qui même inconsciemment assouvira d’abord ses propres besoins pour sa survie ; nous n’avions donc pas de remords, si ce n’était parfois quelques scrupules pour certains... Très vite noyés dans la bouteille et la femme cela dit.
Des primates nous étions.
Des hommes d’honneur respectant la condition humaine.
Le grognement de mon aimable interlocutrice me sort de mes souvenirs, et malgré moi me fait lâcher un grand sourire narquois.

Eh bien il semble que mes manières de rustre me reviennent dans l’autre monde dame ogresse vindicative. Vous m’excuserez donc je l’espère très chère !

Tiens donc, elle n’est pas aussi caractérielle que ça. Et lorsque l’on trinque, nous ne pouvons en aucun cas soustraire à la loi sacrée qui nous ordonne de mettre temporairement les rancunes de côté pour fêter les joies et les délices de l’alcool.

Eh bien durant ma vie j’ai évidemment adhéré au rhum, la grande boisson des Antilles. Mais ce n’est pas pour autant que je délaissais les autres alcools, le cahouin sirupeux et enivrant des indigènes de Cabralia étant par exemple une vraie force de la nature. Mais cela dit, depuis mon arrivée à Prangélia j’ai découvert le whisky, l’irlandais et l’écossais, et force est de reconnaître corps-saint-jacques que cette boisson vous brûle les entailles aussi professionnellement que les brasiers de Satan lui-même ah ah ah ah !
Et vous ? Un bon vin j’en juge d’après sa belle robe rubis. Hum vous êtes quand même une sacrée bougresse de diablesse de femme qui sait apprécier la vie, c’est très bien. A votre santé donc, et accessoirement à la mienne aussi !

Je me ressers un coup et bois “cul-sec” avant de reposer le verre et de claquer de la langue pour savourer la sensation amère et brûlante aux quelques notes sucrées contre mon palais. Nom de Dieu, quel plaisir.
M'enfin à défaut de déterrer la hache de guerre, autorisons-nous tout de même de lâcher quelques piques histoire de la faire bisquer un peu.
Le fait d’apprendre qu’elle est directrice ne me surprend guère, après tout cela colle avec son caractère de cochon. Cependant mon somme dans l’auditorium m’a fait apparemment rater quelques légères informations... Des grosses informations. Un crétin et un abruti que tu es Flint.
Mais bon discuter avec la directrice de l’endroit où je vais apprendre je ne sais par quel miracle comment devenir un bon ange tous estransiné de foi n’est pas chose donnée à tout le monde. Et j'ai ferré le gros poisson.
La directrice de mon aile ? Mazette je les enchaîne les déboires.

Ah oui ? Tiens dont quelle surprise ! M’enfin à vrai dire vous avez le caractère acariâtre d’une vieille bique parfaite pour le poste de directrice, preuve en sera donc de la qualité de votre travail. J’adhère aussi à votre principe, en effet il est impératif de connaître ces élèves, comme moi en tant que capitaine je me devais de bien connaître mes hommes.
Très bien donc, mais que savez-vous d’autre de précis sur moi, si ce n’est que j’étais un ruffian et un bandit ne méritant aucune grâce auprès des hommes, et encore moi auprès du Très-Haut si possiblement il existait ?

Mon œil se voit alors attiré par un bout de papier présent sur ma gauche. Un programme, le mien. Ouh, ma future vie, bien voyons voir cela. J’hausse les sourcils à la vue des différents domaines, tous plus fous les uns que les autres. Bah autant s’y faire, je rentre dans une autre vie qui à l’évidence me réservera de nombreuses autres surprises. En revanche, deux d’entre eux m’interpellent.

Que diable sont la Cérémonie et la Célébration ? Vous n’allez pas me dire que je vais devoir faire des louanges à une divinité où je ne sais quoi encore d’autres diableries !

[Springbloom]

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✘ 1970s - 1990s ✘
✘ 23 ans ✘
✘ Ailes vert kaki ✘
✘ Aile droite de l'Académie ✘
✘ Originaire du Wyoming ✘
✘ Bisexuelle ✘
✘ N'a pas la langue dans sa poche ✘
Dans le Coeur - Avec Aimé James (Naji2807)

J'ai phasé.

6 secondes, 7 minutes, 3 heures peut-être, je n'en sais rien. Tout ce que je sais, c'est qu'ils étaient là, bel et bien vivants, bel et bien ailés. De légendes mythiques que mon frère et moi avions découvertes dans un livre du collège et auxquelles nous avions rêvées maintes et maintes fois, ils étaient devenus réels. Sous mes doigts, je sentais leur peau, douce et chaude, caressant chacun de ses poils, découvrant la délicatesse et la légèreté de la moindre de leurs plumes, comme si c'était chaque fois la première. Au bout d'un temps qui m'a paru infini, je me suis rendue compte que mes joues étaient mouchetées de larmes. D'un revers de main je les ai chassées, avant de saisir par l'encolure le pégase qui me rendit mon étreinte par un petit hennissement. Ils sont réels, ils sont réels, je ne cesse de me répéter. Dieu, si tu existes, comme j'aimerais que ce moment ne se finisse jamais, que je puisse continuer de sentir son cou chevalin contre ma joue pour le restant de mes jours. Heta ne se trouve peut-être pas parmi eux, mais cela ne m'empêche pas d'être aux anges de pouvoir approcher ses fantastiques créatures. Mon amie d'enfance court sans doute à l'heure actuelle quelque part dans les Grandes Plaines, à l'abri du regard des hommes, heureuse et libre et, bientôt, j'apprendrai de nouveau à être libre comme elle peut l'être à l'heure actuelle. Je ne chevaucherai peut-être pas à ses côtés, mais ce sera tout comme : d'esprit, nous serons unies.

Ce moment hors du temps se voit néanmoins arrêté, à mon grand regret. Un inconnu entre dans les écuries, un jeune homme brun ayant a peu près mon âge. Je n'ai pas le souvenir de l'avoir vu lors de la visite, il ne doit sans doute pas s'agir d'un professeur, mais ses ailes blanches m'indiquent qu'il fait tout de même parti du corps des diplômés. Et si on l'avait envoyé me chercher parce que j'avais perdu le groupe de la visite ? Ai-je seulement le droit d'être ici ? J'avais tellement hâte de partir à la rencontre des pégases dès l'instant où j'ai eu vent de leur existence que j'ai complètement éclipsé tout le reste : si la professeure, dont j'ai oublié le nom et l'enseignement, nous a interdit de nous rendre dans les équipements, me voilà bien partie pour le reste de l'année. Ce ne serait pas la première fois que je suis punie mais je pense tout de même avoir passé l'âge que l'on me fasse la morale. De toute façon, je me connais, tôt ou tard, je serai amenée à faire connaissance avec les retenues de l'Académie. Ce n'est pas pour autant que je vais me rendre bien gentiment à l'inconnu, ce serait mal me connaître que de penser que c'est parce que je suis morte que je vais me plier aux règles. A peine ai-je entendu ses pas s'approcher du box dans lequel je me trouve que je plonge derrière le panneau de bois, invisible à moins de pénétrer dans les 4 petits m². J'en retiendrais presque mon souffle pour ne pas être repérée.

Je ne l'ai pas entendu repartir mais, au bout de dix minutes d'attente, j'ai osé un regard par dessus la barrière. Au vu de ses paupières closes et sa respiration profonde et régulière, il ne devait probablement pas être venu pour me récupérer, au final. Je ne peux m'empêcher d'être intriguée par cet étrange personnage. Quel genre de personne s'endort dans les écuries ? J'aurais bien envie de lui poser quelques questions à ce sujet, mais son sommeil semble si paisible que je m'en voudrais de le déranger. Autant profiter de la situation pour m'éclipser sans que personne ne s'aperçoive de rien.

- Je reviendrai bientôt, promis-je au pégase après une dernière caresse.

J'ignore depuis combien de temps le groupe de visite a quitté les écuries, mais il est certain que j'ai complètement perdu leur trace. Je n'ai jamais considéré que j'avais le sens de l'orientation, mais je crois bien que je ne me suis jamais sentie aussi perdue qu'aujourd'hui, à errer entre les différents couloirs. Pourquoi est-ce que tout est blanc ici ? On croirait presque qu'il veuille nous aveugler. Ou bien c'est juste un moyen de nous rappeler que l'on est mort. Tout est blanc, partout, tout le temps blanc : les murs, les portes, les chaises, les meubles, les bancs, les ailes, les vêtements. Je n'ai aucun point de repère, je descends un étage, j'en remonte un, j'ai l'impression de tourner en rond. Les volées de marches ne se suivent même pas entre les étages, je suis chaque fois obligée de les chercher. Vais-je finir comme les enfants sans sens de l'orientation à qui l'ont dit de suivre le mur ? L'idée m'évoque un petit rire, et je me mets à siffloter une petite musique joyeuse. C'est une belle métaphore de la mort là. Pas de paradis tranquille, pas d'enfers brûlants, juste un dédale de corridors blancs infini.

C'est la voix mélodieuse d'Angelica qui me tire de mes pensées et m'ouvre le chemin de la liberté. A peine a-t-elle fini de prononcer son discours d'appel que les murs du bâtiment se mettent à vibrer, les élèves se remettant en marche, probablement après avoir découvert leur chambre respective. Guidée par les échos de leurs discussions et de leurs pas, je parviens à me frayer un chemin jusqu'au défilé étudiant, me mêlant à la foule comme si de rien était. Certains semblent déjà avoir fait connaissance, je note que quelques groupes se forment déjà autour de moi et se réservent des places les uns à côté des autres dans le Coeur. J'ai l'impression d'être retournée au lycée, rien ne change dans notre fonctionnement, notre habilité à former des cercles fermés dès lors que l'on a trouvé une à trois personnes ayant quelques points communs avec nous. On peut se vanter autant qu'on veut d'avoir hérité de la curiosité de Pandore, pas sûre que nous en faisions tous réellement usage.

J'ai envie de casser les codes, de tenter de nouvelles expériences. J'ai commencé la journée sans rien attendre de ses lieux qu'un potentiel moyen de mourir définitivement, et puis j'ai rencontré Ada, ainsi que les pégases. Tout n'est peut-être pas vain dans cette seconde vie à laquelle j'ai droit, peut-être que je peux y construire quelque chose, trouver une raison valable d'en profiter. Et si j'ai certes envie de passer du temps avec les pégases, je n'ai plus non plus envie de ressembler au jeune homme que j'ai vu roupillé aux écuries : il est temps pour moi de sociabiliser. Et, quitte à sociabiliser, autant le faire avec quelqu'un qui ne semble pas du tout me ressembler. Depuis les pégases, j'ai l'esprit en ébullition : je suis en phase de découverte, j'ai besoin de nouveau, d'aventures, et je sais que tant que je n'aurais pas été rassasiée, j'aurais constamment besoin de plus.

Qui donc aller voir ? Je jette des regards autour de moi, épie les visages, tourne encore une à deux fois sur moi-même, avant de réaliser que ce n'est pas la bonne solution : il faut que j'y aille à l'instinct. Je fais une pirouette, les yeux fermés, et me stoppe. Mes paupières s'ouvrent sur un visage amical, entouré d'une touffe de cheveux longs qui semblent défier les lois de la gravité. Il semble plus vieux que moi de quelques années, mais je suis incapable de dire si nous venons ou non de la même époque. Je fais confiance au hasard, il fera l'affaire.

Après quelques pas, je rejoins la place voisine de la sienne et m'y assois, un léger mais franc sourire aux lèvres. Le brouhaha ambiant est quelque peu désagréable, et je remercie mes tympans d'avoir été habitué à ce que Chris joue de la batterie au petit matin dans la chambre voisine.

- J'espère que le repas en vaut la peine, je meurs de faim ! glissé-je à mon voisin en me prenant le ventre.

J'avais toujours trouvé cela paradoxal que l'on puisse encore avoir faim et avoir besoin de manger même après notre mort, mais je n'allais pas dire non à un bon repas. Se remplir la panse, c'est une des clés du bonheur.

[naji2807]

Aimé James
33 ans, Anglais, 1m85, Ailes Vert Feuille
Adorable, Cause déclarée de la mort : Trauma crânien



Tout m'est étrange, et j'ai encore du mal à avaler toute cette histoire... Il y a quelques heures... je crois... j'étais dans la cuisine avec Ilyana. Ilyana... la pauvre, elle doit être tellement mal. Si je suis réellement mort, devant ses yeux, je n'ose pas imaginer le traumatisme qu'elle a du vivre. J'aimerai revenir, pour la réconforter, la consoler, lui dire que ce n'est pas réellement sa faute, et que je n'aurai pas dû la mettre en colère. Oui, elle y est allé trop fort, c'est vrai, mais la pauvre, je la pousse à bout... Elle ne va pas bien, il lui faut de l'aide, et je sais que je n'ai jamais réussi à lui en apporter, et je suis vraiment désolé pour ça. Mais en plus, savoir que je la laisse seul, avec ce traumatisme de m'avoir vu mourir... C'est ce qui me fait le plus mal. Bien sûr, je continue également de penser à mes parents, à ma famille, mais eux s'en remettront, ils ne sont pas seuls, comme elle.
J'ai essayé de suivre la visite des lieux, de m'intéresser à ce qui a été raconté, mais j'ai un peu de mal. Mes pensées ne cessent de revenir vers Ilyana... En plus, c'est étrange pour moi, de revenir à l'école après tout ce temps. Je n'ai pas l'impression d'y avoir ma place, et en même temps, ça ramène à ma mémoire quelques souvenirs nostalgiques. J'ai toujours été un bon élève, assez réservé, mais avec de bonnes notes, et sans problème de comportement. J'aimais bien l'école, j'avais quelques amis, et quand j'y pense, je revois une période assez insouciante de ma vie. Je ne pensais pas que la mort se passerait ainsi. Je n'ai jamais été très croyant, même si mes parents m'emmenaient à l'église quand j'étais plus petit, mais je pensais que la vie après la mort était soit une sorte de Paradis où on revoyait les gens qu'on aimait et qui avait disparu, soit un vide absolu, sans rien derrière. Et finalement, c'est une école... c'est bien étrange. Je me pose aussi quelques questions sur un potentiel Enfer... Je me demande si la finalité de cette école, c'est de nous envoyer au Paradis ou en Enfer... Mais j'ai envie de croire que non, qu'il n'y a qu'un Paradis ensuite, parce que je crois que le pardon est primordial.
Je me suis installé pour manger, mais je n'ai pas très faim. Voir de la nourriture me rappelle notre cuisine, et donc la dernière scène que j'ai vécu... où est Ilyana en ce moment? Se sent-elle coupable? Est-elle abattue? Si seulement je pouvais la réconforter, au moins en pensée... Une jeune femme s'installe à côté de moi et je me force à sourire un peu pour lui répondre :
- Je n'ai pas encore touché à mon assiette, mais généralement, tout est bon quand on a faim.

[MiniKilleuse]

Bonjour, je sais que vous ne me connaissez pas. Mais je parcours le forum depuis déjà une semaine. J'aimerais bien réserver une fille aile vert d'eau; mon avatar sera maika monroe et je travaille déjà sur sa fiche. J'avais lu vive les pingouins et je lis maintenant qu'il y a alacrité. Si il y a problème ou incompréhension, je reste joignable. Ici, ou ailleurs.

[Octasecret]

☴ Petite Annonce ☴

Hello tout le monde, petite annonce pour vous prévenir que de nouvelles couleurs d'ailes ont étaient ajoutées se soir. En espérant qu'elle vous plaise

[Octasecret]

Bonjour, je sais que vous ne me connaissez pas. Mais je parcours le forum depuis déjà une semaine. J'aimerais bien réserver une fille aile vert d'eau; mon avatar sera maika monroe et je travaille déjà sur sa fiche. J'avais lu vive les pingouins et je lis maintenant qu'il y a alacrité. Si il y a problème ou incompréhension, je reste joignable. Ici, ou ailleurs.

Salut, pas de soucis on te réserve ça Le code est bon, hâte de voir ta fiche!

[MiniKilleuse]

DIANE de FONCHYLL
Age : 24 ans
Couleur des ailes : Vert d'eau
Annexe :
Chambre et colocataires :



Qui suis-je ? Aux yeux de mon père, je suis l'enfant modèle, une jeune fille épanouie, sans histoires. Malgré l'absence de ma mère, décédée à ma naissance, je n'ai manqué de rien. J'ai toujours été très entouré ; entre mon précepteur, ma gouvernante, mes professeurs particuliers. Je n'étais jamais seule. Certaines de mes amies d'écoles me plaigne de ne pas avoir reçu l'amour d'une mère. Mais elles ont vite compris que l'amour d'une mère pouvait être remplacé facilement lorsque les moyens sont au-delà du raisonnable. Je ne l'ai jamais caché, je suis une enfant issu du milieu bourgeois. Je côtoies depuis toujours les personnalités publique. Et par ce biais, j'ai pu rencontrer mes idoles au bras de mon père qui était toujours là pour moi. Alors oui, j'ai manqué d'une mère, d'amour jamais. J'ai traversé mon enfance et mon adolescence sans encombre, et fini mon cursus scolaire avec les félicitations du jury. Mon rêve était atteint. Être l'héritière légitime de l'entreprise familiale. J'avais fêté avec toute ma promo cet fin d'étude pendant 5 jours avec concert, gala, repas. Etaient présentes mes amies depuis toujours, même celles qui n'étaient pas de mon milieu, car je n'avais fait aucune distinction. Cela m'a apporté le respect de tous et de mon père, encore plus. J'avais rencontré durant ces festivités un certain Paul; le fils d'un ami de mon père. Il était grand, blond, musclé; beau jeune homme d'apparence. Nous avons discuté de façon protocolaire. Il était un peu plus âgé et avait déjà plein de chose à raconter le concernant. Ses voyages, son argent, son pouvoir. Je ne l'avais pas trouvé très intéressant. J'ai pris vite congé de lui le lançant avec les requins de notre milieu. Quand j'ai rejoins mes amis, j'avais déjà oublié ce Paul grâce au rire et à l'alcool. J'ai encore grandi et évolué. Je suis maintenant une jeune femme avec la tête sur les épaules, prête à conquérir le monde et à assurer une lignée prestigieuse à la tête de la société familiale. Je dirais que je suis une jeune femme qui se meut dans un univers très prestigieux. Par amour pour mon père, je ferais tout ce qu'il faudra pour le rendre heureux. Car c'est lui qui m'a apporté ce début de vie magique. Je sais qu'il a tout prévu. Mes études, mes loisirs, mon métier, mon mariage; et mon mari. Je donne à mon père la réplique de celle que je dois être en publique. Cela est l'image que je donne, celle que tout le monde voit, connait de moi. Je suis Diane de Fonchyll. Une future femme d'affaire pesant plus de 100 milliard de dollars. C'est vrai que je mène une vie de rêve. Et dans quelques semaines, je vais me marier avec Paul Waldon. Cet homme évoluant dans le même milieux que moi. Je ne l'ai vu pas vu souvent depuis l'annonce de notre mariage. Je ne l'avais d'ailleurs pas vu qu'une fois avant cette annonce faite par mon père. Mon père a totalement confiance en lui. Il a besoin, je pense, de savoir que je serais en sécurité après son décès. Mon père a vieilli et je veux le voir partir heureux. Alors, oui, ce n'est pas un mariage d'amour mais de raison. Alors, je dois en profiter. C'est pour cela que j'ai créé Aïden. Serveuse au RocknKlop'Kafé.




Qui est cette autre moi ? Dans toute part de lumière, il y a une ombre. Je me suis inventée une autre vie . Loin du luxe et de la réussite. J'avais envie de connaitre les vraies relations, sans filtre, le grand frisson, les interdits. Avant de devenir définitivement Diane Waldon. Cela fait maintenant 2 années que le weekend et parfois un peu plus, je me glisse dans Aïden. Je bois à en perdre la raison et je flirte, parfois je fais plus que flirter, sans m'accrocher. Ce que je croyais avant de l'avoir rencontré. Depuis 6 mois, je le vois régulièrement. Il vient au bar et me kidnappe de mon service. On roule dans la nuit. En se parlant de nos rêves, de nos envies, on rit. Parfois on reste sur le capot de sa voiture sans rien dire, les yeux vers les étoiles. D'autres fois, on passe de boites en boites, on danse, on boit, on rit, on vit. Nous finissons souvent enivrés dans les bras l'un de l'autre, sans rien se promettre, juste profiter de chaque instant. Mais depuis quelques jours, je sens qu'il y a ce lien entre nous, je ne veux pas le faire souffrir. Je dois rompre car je suis amoureuse de lui. Je m'étais promis de ne pas éprouver ce sentiment quand je l'ai rencontré. Il est tout le contraire de Paul. Un homme grand, mince, cheveux noir, grand yeux vert, tatoué. Un homme remplit de mystère et de charme magnétique. Je l'avais repérée durant un de mes services au bar. Je faisais mes cocktails et je le voyais entouré de ces amis, buvant bière après bière, aucun signe d'ébriété apparent. Il était souriant, riant fort, ne faisant pas attention à toute ces femmes assoiffées par son attractivité. Un groupe avait été invité à animer la soirée, mais je n'aimais pas du tout leur style musicale. Trop hard pour moi. J'étais sortie prendre l'air pour fuir ce tintamarre.
"- assourdissant hein? "
J'ai sursauté en entendant le son de sa voix.
"- oui et pas qu'un peu. C'est interdit au public ici. " J'avais dis cela de façon que je pensais autoritaire. Il a souris, j'ai littéralement perdu la bataille à ce moment là.
"- Tu n'as qu'à m'embaucher... pour des services, disons, particuliers."
Son bras s'est enroulé autour de ma taille et il m'a attiré à lui. Il sentait la cannelle, le rhum, la menthe. Son odeur m'envivrait.
""-Ca marche habituellement ton baratin? "





Tout se mélange inlassablement. Les bruits, les odeurs et les images se sont emmêlés dans ma mémoire. Je me souviens de sa bouche, ses bras, son souffle, son odeur, sa voix, cette douce sensation de flottement et le noir. J'avais pourtant l'habitude des gueules de bois. Mais là, j'avais l'impression que ma tête avait subit le choc des profondeurs. J'ai tendu le bras vers ma table de nuit, savoir l'heure avant de décider quoique ce soit. Mais ma main n'a rencontré que le vide.
"Tom? " On devait être chez lui.
Avant d'ouvrir les yeux et d'affronter cette lumière que me fera raviver la douleur, je tentais un nouveau "Thomas !" . J'ai attendu en essayant de me rappeler mon rêve étrange. D'abord des baisers, des caresses puis l'eau est apparu. De l'eau partout, et mes poumons qui n'arrivent plus à résister à l'apnée. Ma bouche qui s'ouvre et qui laisse pénétrer cette eau qui doucement m'emmène vers le fond. Mes poumons qui se noient. L'asphyxie ressentie m'avait semblé si réel que mon esprit a interrompu ma douleur. Quand je décide enfin d'ouvrir les yeux, je suis sous le choc. Je ne suis nul part que je puisse connaître.

Et tout s'enchaine. On m'explique où je me trouve et que je suis décédée. On m'explique l'organisation. On me demande de choisir une couleur, on me montre des couloirs, des chambres et on me balance dans un groupe pour faire une visite guidée des lieux. Et tout en arpentant les couloirs, je pense à mes derniers instants.

"Je te devais de te dire un fragment de la vérité. Je le fais sans plaisir, Thomas. Je le fais car je suis tombée amoureuse de toi."
Je viens de conclure mon monologue, lui expliquant que je ne suis pas réellement Aïden et que dans 2 semaines, je serais mariée à un autre homme que je connais pas vraiment. Nous sommes dans sa voiture à quelques kilomètres du Viaduc. Je n'ose pas le regarder alors je fixe les lignes blanches avalées par son capot. Il roule vite comme à son habitude.
"Mon vrai prénom, c'est Diane."
Quand mon prénom est enfin révélé, je n'arrive pas à contrôler mes larmes qui viennent s'échouer sur mes cuisses.
"Ne pleures pas bébé. J'ai toujours su que tu avais un secret."
Je sens la chaleur de sa main essuyer les larmes sur ma joue. C'est à ce moment précis que j'ai osé croiser son regard. Nos yeux se sont captés pendant quelques secondes.
"Je t'aime."
Ce fut ses dernières paroles avant le choc. Je l'ai entendu crier quand sa voiture est sorti du Viaduc et entamé sa chute. Je l'ai vu se pencher vers moi, me tenir la tête et me dire.
"Je t'aime Diane."

On nous dirige vers le réfectoire. Je n'ai rien suivit de la visite. Je pense toujours à mes derniers instants. Je suis morte, dans la peau de Aïden. Qu'est devenu Tom ? Qu'est devenu Diane ? Que s'est il passé sur ce pont pour que Tom perde me contrôle?

Je suis installée à une table et je commence à observer ceux qui m'entoure. Comment dois-je me présenter en Aïden : folle, drôle, sociable, sans peur, pleine de vie. Ou en Diane : froide, hautaine, intelligente, fidèle, sérieuse. Je suis totalement perdue.

[Animia8]

Hello les zamis !

Bon petit récap :

@tout le monde : j'ai mis à jour les inscriptions, mais comme ça fait longtemps, et que j'ai tout ajouté au compte-goutte, je ne suis pas sûre que tout marche bien. J'aimerais bien que alliez vérifier : si tous vos personnages sont bien inscrits, si la couleurs des ailes et les avatars sont corrects et si les liens fonctionnent. Merci de m'avertir s'il y a un problème ou une erreur !

Pour @MiniKilleuse : j'attends la confirmation des MJs avant d'ajouter ta fiche, donc ne t'inquiète pas si tu ne la vois pas maintenant ^^

@Shinato : pourrais-tu me dire si les avatars de tes PJs sont toujours les bons ? Je ne suis pas allée vérifier mais au cas où parce que j'ai un petit doute.

@Octa : apparemment Nalune n'a pas l'air pointer le bout de son nez donc on va continuer le rp' à deux pour l'instant, si cela te convient Je fais le rp dans la journée !

[Shinato]

@Shinato : pourrais-tu me dire si les avatars de tes PJs sont toujours les bons ? Je ne suis pas allée vérifier mais au cas où parce que j'ai un petit doute.

Ils sont juste inversés. C'est Leah Rose pour Ella et Ava Marie pour Emma. Sinon tout va bien

[Animia8]

@Shinato : pourrais-tu me dire si les avatars de tes PJs sont toujours les bons ? Je ne suis pas allée vérifier mais au cas où parce que j'ai un petit doute.

Ils sont juste inversés. C'est Leah Rose pour Ella et Ava Marie pour Emma. Sinon tout va bien

Dacc, j'arrange ça tout de suite

[Octasecret]

@Octa : apparemment Nalune n'a pas l'air pointer le bout de son nez donc on va continuer le rp' à deux pour l'instant, si cela te convient Je fais le rp dans la journée ![/color]

Pas de soucis ça me va