Ravenswood School - Quartier Libre

[Yumeko]

Ethel et Leigh Boleyn
Vampires ǀ Anglais ǀ Lignée ancienne ǀ Avenir obscur ǀ Ex-futur soldats ǀ Relation fusionnelle



Histoire :

La famille Boleyn est issue d’une vieille lignée de vampires, l’une des plus émérites et travaillant depuis plusieurs générations au sein du Haut Conseil. Le patriarche Boleyn est, actuellement, l’un de ses membres, vieux vampire de plusieurs centaines d’année gérant tout avec une poigne de fer et un mental d’acier. Il est aussi redoutable que puissant, en plus d’être rusé. En dehors des affaires du Haut Conseil, il gère également celles de la famille. Il aime autant le pouvoir que l’argent, prenant part également aux différentes décisions familiales, l'avenir de ses héritiers enfants, petits-enfants et arrière-petits enfants et de leur union. C'est lui qui a décidé de l'union de son petit-fils August et de sa future épouse Lucy Clifford, venant d'une vieille lignée de vampires aux origines nobles. Tout deux ont été promis l'un à l'autre à l'aube de leur seize ans, fiancés quelques années avant de se marier à l'âge de vingt-et-un ans, apportant prestige et richesse supplémentaire pour les deux parties. Lucy et August travaillent comme soldat tout comme leurs parents, suivant la voie tracée par leur famille sans jamais s'en détourner. Mariage de raison, celui-ci ne s'est jamais transformé en mariage d'amour. Les cinquante premières années, les missions se sont concentrées essentiellement au Royaume-Uni avant de s'étendre progressivement à toute l'Europe, quittant régulièrement leur foyer, ensemble ou chacun de leur côté. Même si August n'a jamais éprouvé de réels sentiments, il lui est resté fidèle comme il en avait fait la promesse lors de l'échange des vœux. Lucy n'a jamais été femme volage mais une rencontre a changé sa vie. Un vampire puissant et aguerri, regard insondable, aux yeux bleus dont héritera plus tard leur fille. L'amour n'a pas frappé tel un coup de foudre mais il s'est installé en douceur dans le cœur de la vampire. Pourtant, il n'avait rien d'un homme charmant et souriant. Non, il était plutôt du genre dangereux sous une couche de civilité savamment calculé. Petit à petit, ses sentiments se sont renforcés au rythme de leur rencontre. Quant à lui, il n'était pas insensible à sa beauté mais le cœur trop fermé pour aimer. Elle voulait éprouver l'amour et lui a succombé à un besoin primaire. Ils ont fini par devenir amants, gardant leur relation secrète avec discrétion et intelligence. Lucy ne connut jamais un amour réciproque mais le feu de la passion. Il n'a jamais été question de douceur et de romantisme, il n'y a jamais eu la place pour cela entre eux. Mais cela lui suffisait, elle savait qu'il n'y aurait jamais plus que cela. Elle en a été consciente jusqu'au dernier moment volé en sa compagnie, elle s'en est fait une raison. Et la vérité est restée cachée pendant des années.
Mais Lucy eut deux surprises arrivant de manière rapprochée car de cette aventure naquit un premier enfant baptisé Leigh, puis onze mois plus tard, un second enfant prénommée Ethel. Elle a caché la vérité à tout le monde à son amant comme à son mari. Tous les deux sont nés dans le grand manoir situé dans la campagne anglaise entre Carlisle et Wigton. La bâtisse est tout en pierre, les fenêtres protégées des rayons ultra-violets et elle entourée par un immense domaine parfaitement entretenu dont un jardin à l'anglaise. Famille riche, du personnel s'occupe de la demeure et vit dans les dépendances : femme de chambre, jardinier, intendant...Les enfants portent officiellement le nom des Boleyn et comme leur parents, ils ont été élevés dans l'optique de devenir des soldats du Haut Conseil comme le veut la tradition. Leigh et Ethel ont toujours vécu dans cette demeure ne la quittant qu'en de rares occasions. A cause de leur condition de vampires, sensibles aux rayons du soleil, ils ont toujours vécu au rythme de la nuit et dormant en journée. Ayant presque le même âge, le frère et la sœur se sont vite attachés l'un à l'autre, créant une relation quasi fusionnelle entre les deux. Toujours ensemble, presque inséparables, on pourrait les prendre pour de faux jumeaux. L'absence d'autres enfants dans leur entourage a contribué à ce lien fort entre les deux qui n'a jamais failli. Les premières années leur éducation fut instruite essentiellement par leur mère, laissant ses missions pour le Haut Conseil de côté pour un temps. Mises entre parenthèse, elle leur a inculqué les valeurs du Haut Conseil comme on l'avait fait avec elle. Mais aussi toutes les règles inhérentes à leur espèce dont celle de ne jamais boire le sang d'un être vivant. Respectueux, ils ont goûté seulement au fruit du plasma jusqu'à ce jour. Sévère et exigeante mais juste, elle n'a jamais renié ses instincts maternels voulant protéger ses enfants au maximum et leur donner un avenir dans la société surnaturelle. Leur voie était toute tracée et elle comptait tout faire pour contribuer à leur réussite. De cette façon, elle a su tisser un lien avec ses enfants même si elle ne s'est jamais montrée démonstrative. Certaines paroles, certains regards et certains gestes parlaient pour elle. C'est une mère et elle aime ses enfants. Mais Lucy n'était pas seule à décider, August également et comme dans toutes les vieilles familles, son avis compte davantage. Il décida d'employer deux vampires pour l'éducation et l'entrainement de ses enfants.
Le premier s'appelait Dancer, un vampire d'une centaine d'années. Cheveux bruns et bouclés, yeux verts, 1m86 à l'intelligence hors du commun, une grande connaissance du monde surnaturel et accessoirement une encyclopédie ambulante. Il venait presque chaque jour leur enseigner son savoir mais aussi leur apprendre les échecs, résoudre des casse-têtes, développer leur créativité et affiner leur intelligence. Car pour leur père, un soldat doit aussi musclé son cerveau et réfléchir par lui-même pour exceller. Ethel, Leigh et Dancer s'installaient dans la grande bibliothèque, transformée en salle de cours et de savoir et ils passaient la première moitié de la nuit à étudier et à apprendre. Stratège et observateur, Leigh s'est découvert un goût prononcé pour les échecs et les casse-têtes qu'il a développé au fil des années au point de pouvoir rivaliser avec son professeur sur des parties de plus en plus complexes. Ethel - ayant une excellente mémoire auditive et faisant preuve d'une grande concentration - s'est révélée excellente dans l'apprentissage linguistique ayant plus de facilités avec les langues slaves et germaniques que latines. Le second professeur se nommait Ryodan, vieux vampires de plusieurs centaines d'années, cheveux noirs, rasés sur un côté et plus long de l'autre, yeux gris pour 1m93 de muscles. Ils les entrainaient la seconde moitié de la nuit et jusqu'à l'aube. Il n'était pas du genre à leur faire de cadeaux, ils les poussaient toujours à être meilleurs, plus forts et plus rapides. Il leur a appris à développer leur sens de l'odorat, de la vue et de l'ouïe. Ils ont appris à se battre à main nue et avec des armes, principalement des armes blanches. Il les a également initié à l'escrime, discipline mélangeant tactique, vitesse et combativité. Au cours des années, Ethel et Leigh ont mangé la poussière, ont reçu des coups, sont rentrés avec des ecchymoses et des coupures, ont récolté des courbatures et se couchaient toujours épuisés de leur entrainement. Mais jamais ils ne bronchaient, jamais ils ne se plaignaient et ils acceptaient l'avenir qui se profilait pour eux. Et malgré la dureté de leur professeur d'entrainement et le peu d'empathie leur réservant, le grand-frère a nourri des sentiments non réciproques pour Ryodan. Il cherchait toujours à être le meilleur, le parfait soldat, à faire sa fierté, recevoir quelques félicitations de sa part sans résultat. Même si sa sœur n'est pas la plus observatrice des deux, elle connait son frère par cœur et a fini par s'en rendre compte au bout d'un moment. Elle finit par lui poser la question de but en blanc, un jour qu'ils n'étaient que tous les deux dans la chambre d'Ethel. Le regard de Leigh parlait de lui-même mais il a fini par reconnaitre la vérité, ne pouvant lui mentir. Ce fut l'une de leur fameuse discussion à cœur ouvert, allongé sur le grand lit chacun dans le sens opposé, les yeux rivés sur le plafond, presque tête contre tête.
Leur père avait toujours un œil sur ses enfants et il les convoquait chaque semaine pour vérifier leur progrès. Il s'est toujours montré dur, sévère, exigeant et intransigeant avec eux, ne laissant passer aucune faiblesse dans leurs entrainements ou manque de connaissance dans leur éducation. Et obéissants, ils s'y pliaient sans rechigner, ni se plaindre. C'était le même rituel chaque semaine jusqu'au quinze ans d'Ethel et seize ans de Leigh. Toutes les semaines, pendant des années, ils ont fait une démonstration de leur apprentissage, leur père les interrogeant comme s'ils passaient un examen. Et il ne valait mieux pas échouer à son test car sa réaction pouvait être cinglante et blessante. August n'a jamais fait preuve de violence physique avec ses enfants mais celle-ci se montrait souvent sous forme verbale. Puis tout a changé quand il apprit la vérité sur ses enfants. Ils n'étaient pas de son sang mais celui d'un autre. Un inconnu dont Lucy n'a jamais révélé la vérité même à ses propres enfants. Elle ne voulait pas donné l'identité de son ancien amant, du père biologique de ses deux enfants. Eux ont vécu cela comme un choc, un coup de poing à l'estomac, la vérité volant en éclat mais sans en connaitre toute l'histoire jusqu'à aujourd'hui. Tout ce qu'ils pensaient était faux, la moitié de leur vie bâtie sur un mensonge. Et leur avenir incertain. August n'a pas réagi avec violence, sa colère était froide face à l'affront et à la trahison de sa femme. Rancunier, il n'est pas homme à pardonner facilement et se promit de lui faire payer pendant des années. Aussi longtemps qu'il lui en voudra. Peut-être l'éternité. Au bout de quelques jours, il a commencé par ignorer Ethel et Leigh, ne les convoquant plus, ne leur parlant plus comme s'ils n'existaient plus à ses yeux, de désintéressant d'eux. Ce fut la première étape. Puis, il a décidé de ne plus pourvoir à leur éducation, à ne plus intervenir d'une manière ou d'une autre. Il a d'abord congédié Ryodan puis se fut au tour de Dancer. Ce fut la seconde étape. Lucy a essayé de raisonner son mari mais rien n'y fit. Sa décision fut définitive, il n'y reviendrait pas. Son choix, celui de punir sa femme pour cette double infidélité. En désespoir de cause et dernier recours, elle décida d'envoyer ses enfants à la Ravenswood School pour parfaire leur éducation dans cette école pour surnaturels.

Caractère :

On pourrait qualifier Ethel comme une personne obéissante, respectant les règles établies comme on le lui a enseigné dès son plus jeune âge. Elle écoutera toujours ses professeurs comme n'importe quelle figure d'autorité. Après tout, elle a été éduquée dans ce but. Pourtant, elle ne va pas se laisser marcher sur les pieds face aux personnes de son âge, face aux autres élèves comme elle peut le laisser penser. Et surtout si on lui manque de respect. C'est une personne franche et droite qui dit ce qu'elle pense et pense ce qu'elle dit, au caractère bien affirmé. Ethel n'est pas du genre expansive mais plutôt réservée sans être timide. Ce n'est pas, non plus une grande bavarde mais elle est ouverte aux discussions qui se présentent à elle. De nature persévérante et minutieuse presque perfectionniste, elle peut recommencer dix fois la même chose jusqu'à parvenir au résultat escompté. De cela, on peut aussi la qualifier de patiente, pouvant garder un calme olympien mais beaucoup moins dans ses relations aux autres. Elle est très proche de son frère avec lequel elle partage tout et discute de tout sans tabou. Leur relation est quasi-fusionnel et ils passent tout leur temps ensemble n'ayant pas eu l'occasion de développer d'autres relations de leur âge jusqu'ici puisqu'ils n'ont côtoyé que des adultes dans leur quotidien. Mais son plus gros défaut reste son besoin de reconnaissance auprès d'August qu'elle ne trouvera plus jamais. Elle aimerait le rendre fier d'elle même si tout au fond d'elle, elle sait cela impossible. Ayant peur de décevoir sa famille, surtout sa mère (même si elle lui en veut actuellement) et son père, elle essaye toujours de bien faire, de prouver qu'elle est capable même si les choses sont difficiles.
Leigh est un garçon protecteur surtout envers sa sœur qu'il aime plus que tout. C'est la personne la plus importante à ses yeux, la plus chère à son cœur. Il veut la voir sourire et rire, à la voir heureuse, à la réconforter si elle ne va pas bien. Il serait capable de beaucoup de choses pour elle, même à sacrifier son avenir s'il le faut, à la faire passer avant son propre bien-être. S'il est d'un naturel calme et temporise beaucoup, il peut révéler un autre visage si on s'en prend à sa sœur. Il la défendra toujours contre vents et marées, quitte à perdre son calme, à donner et à recevoir des coups même s'il sait qu'elle peut se défendre toute seule. Malheureusement, il ne peut lutter contre sa nature protectrice. Il se révèle aussi le plus sociable des deux, assez souriant et avenant s'il n'a pas la pression des entrainements et des cours, ni d'une figure d'autorité. Car il se sent plus libre. Du genre observateur, il arrive à cerner facilement les autres en analysant leur comportement, leur gestuel, leur réponse comme on lui a enseigné. Il ressent aussi le besoin de tout comprendre quand il se retrouve devant une situation ou un problème qu'il doit résoudre, le comparant à une partie d'échec ou un casse-tête. Il n'aime pas quand quelque chose lui échappe comme s'il lui manquait une pièce dans un puzzle. Curieux et intelligent, il aime découvrir de nouvelles choses et élargir ses horizons. Assez ouvert malgré son éducation, Leigh se sent en grande partie soulagé de ne plus être obligé de devenir soldat, ni d'être fiancé à une inconnue même si son avenir est encore incertain.

Physique :

[Yumeko]

Et voilà, mes deux petits nouveaux dont je poste la fiche maintenant même si je les jouerai qu'au changement d'évent. J'espère qu'ils vous plairont.

[Shinato]

Très belle fiche. J'aime beaucoup tes nouveaux personnages. Je ne sais pas qu'elles sont leurs affinités avec les autres espèces surnaturelles mais je pense qu'ils pourront bien s'entendre avec mes persos

[naji2807]

Super fiche, elle est validée, et du coup tu pourras jouer tes personnages lorsque je sortirai l'évènement, dans un peu moins de 10 jours !

[Yumeko]

Très belle fiche. J'aime beaucoup tes nouveaux personnages. Je ne sais pas qu'elles sont leurs affinités avec les autres espèces surnaturelles mais je pense qu'ils pourront bien s'entendre avec mes persos

Merci beaucoup. Même s'ils ont été élevés dans un milieu pro-vampire, ils sont plus ouverts que leurs parents surtout Leigh. Je pense que ça sera surtout une question de personnalités. ^^ A voir donc.

Super fiche, elle est validée, et du coup tu pourras jouer tes personnages lorsque je sortirai l'évènement, dans un peu moins de 10 jours !

Merci beaucoup. Oui, l'event va arriver vite

Callie│Américaine│17 ans│175 cm │Elfe │ Chambre ǀ Valente



Je passe peut-être pour une fille arrogante mais j’ai surtout conscience de mes atouts et je les mets en avant. Je les travaille suffisamment au quotidien pour faire ressortir mes qualités physiques. De part ma nature, et aussi en partie de part la génétique, je suis une belle elfe. Je ne vais pas commencer à me laisser aller, si je fais des efforts ce n’est pas pour rien. De toute façon, je serai bien incapable de me laisser aller. Je ne peux pas rester toute une journée en pyjama, sans être coiffée ni maquillée. Bien sûr, rien de très chargé, je n’ai pas besoin de faire beaucoup d’effort à ce niveau là. Je mets juste ce qu’il faut pour m’embellir. Et même quand je ne sors pas, je m’habille, choisissant ma tenue avec soin, coordonnant tout de A à Z. Je suis très organisée dans la façon de me vêtir et d’accessoiriser. Même mes pyjamas ne sont pas des tee-shirts et des bas de joggings informes. Ce n’est pas possible, j’aurais l’impression de me laisser aller. Jusqu’ici, je ne suis pas restée toute une journée enfermée dans ma chambre. Je finis toujours par sortir, soit à la bibliothèque, soit dans une des salles de repos, soit dans la forêt, soit j’emprunte la salle de bal pour danser. A choisir, c’est là que j’aime le plus passer mon temps. Sans doute parce que danser est mon passe-temps préféré en dehors de discuter avec des jolis garçons. J’aime danser et c’est le meilleur endroit pour le faire. La salle est immense et en parquet, idéale pour pratiquer la danse classique. Point négatif, il manque une barre pour l’échauffement mais je me débrouille autrement. Je peux toujours m’assouplir par différents exercices. Mais je ne pratique pas tout le temps la danse classique, tout dépend de mon envie. Dans mon sac de sport, je mets toujours mes pointes et mes affaires de danse, toutes des Repetto, ma marque fétiche pour la danse classique comme moderne.
Caressant le torse de Valente, j’en profite pour passer mon index autour de son mamelon, un peu joueuse. Il en profite pour prendre mes doigts et les embrasse. Je ne peux m’empêcher de sourire à la fois pour les baisers et pour le compliment.
- Merci, dis-je à nouveau même si j’ai l’impression de me répéter.
J’ai toujours suivi une scolarité classique donc Ravenswood n’est pas différent à bien des égards. Cette école suit un modèle identique aux autres. La principale différence réside dans ses élèves car il n’y a que des surnaturels. Même les professeurs et employés le sont. Et tout ce beau monde se mélange. Bien sûr, il y a de petites différences comme le cours de magie et celui de compréhension des espèces, spécifiques à l’école. Des cours optionnels pour le sport et dédiés à celui des espèces comme le cours de runes ou celui de self-défense. Les cours optionnels ne m’intéressant pas, je ne me suis inscrite à aucun d’entre eux.
Notre discussion autour des loups-garous demande un peu de réflexion pour appréhender le concept de cette espèce, indissociable de son animal. Pour la première fois, j’interroge l’un d’entre eux qui essaye de m’expliquer cela. Je comprends l’essentiel même si je n’aurais jamais l’occasion de le vivre étant une elfe. Et cela ne m’intéresserait pas de l’expérimenter si j’en avais un jour l’occasion, préférant ma nature. Cela reste plus simple à vivre.
J’acquiesce à sa question ou plutôt à ses questions. Je suis bien placée pour en connaitre car ma mère en est une ainsi que toute sa famille. Du côté de mon père, ils sont humains comme lui. Cela fait de moi une hybride, certains employant ce terme mais je ne l’aime pas. Je préfère utiliser le terme de métissage pour parler de l’union entre une fée et un humain, faisant de moi une elfe. Dans mes souvenirs, ils avaient tous ce trait de caractère semblable. Bien sûr, ils ne se définissent pas seulement pour cela, mais cela fait partie de leur personnalité. Par nature, ils sont tous bienveillants et cela se remarque facilement quand on les observe. Et en cours de magie, j’ai le loisir de le faire. Leur gentillesse ne les rend pas parfaites et même si elles n’ont jamais de mauvaises intentions, cela ne veut pas dire qu’elles ne sont pas capables de blesser les autres.
- En effet, la moitié de ma famille l’est. Ma mère en est une, expliqué-je. Bienveillantes et égales à elles-mêmes pour toutes celles que je connais, confirmé-je. Tu n’as pas eu l’occasion de discuter avec l’une d’entre elle ?
Valente confirme mes propos, le déchirement lorsque l’on n’est pas en accord avec son loup. Et quand je l’entends, je n’envie pas du tout sa nature. S’il me dit qu’un petit désaccord, c’est désagréable alors un grand, ça semble être l’enfer. Qui aurait envie de connaitre pareille expérience ? De devenir un loup si c’est pour vivre ça ?
- Je ne peux que l’imaginer. D’ailleurs ta condition de loup ne te rend pas frileux, dis-je amusée.
Mais ce n’est pas mon cas et je commence à avoir froid. Pas au point d’avoir la chair de poule, ni de frissonner mais rester statique pendant de longues minutes a refroidi la température de mon corps. Si me coller à lui peut être très tentant pour profiter de sa chaleur corporelle, je décide plutôt de faire appelle à ma magie pour me rapporter un simple kimono pour me couvrir en partie. Je me relève en position assise et l’enfile avant de le fermer au niveau de la taille.

[Yumeko]

✿ Cassiopée ✿ Néo-zélandaise✿ 16 ans ✿ 165 cm ✿ Fée ✿ Chambre✿ Tadji



Texte à caractère explicite
Je regarde Prince Tadji sans comprendre ce qu'il compte faire. Tout est déjà si agréable... Son corps épousant le mien, ses mains sur ma peau, son regard ancré dans le mien, sa virilité plongée en moi. Je sens la chaleur se dégageant de son corps et il me réchauffe et m'échauffe à la fois. Je me sens bien d'être en sa compagnie, c'est si bon de ressentir autant d'émotions en cet instant. Il n'y a plus ni solitude, ni mélancolie en moi. Je ne vis que l'instant présent et j'apprécie cela. J'aimerais pouvoir ressentir les mêmes sensations à chaque seconde qui passe mais je sais cela impossible. Je me sais proche de cet indicible plaisir tout en l'interrogeant difficilement. Je vois ses crocs sortir, la surprise peint mes traits et mon cœur s'emballe un peu plus à cette vision. Je comprends qu'il va me mordre mais j'étais loin d'imaginer cela. Est-ce un vampire ou un dhampir ? Je ne me souviens pas qu'il en fait mention lors de notre discussion. Bien sûr, sa nature ne change rien car je ne fais aucune distinction entre les espèces. Je ne ressens aucun a priori chez chacun et personne ne choisit de naitre en tant que vampire, dhampir, fée, elfe, sorcier ou loup-garou. Tout comme personne ne choisit sa famille, son sexe, la couleur de sa peau, sa culture... Tout est indépendant de sa volonté. Mais je n'ai jamais été mordu par un vampire ou un dhampir. Cela sera la première fois et je me demande ce qui va arriver. La question ne reste pas posée longtemps car bientôt la bouche de Prince Tadji se pose sur mon cou, sentant ses crocs percer ma peau. Et jamais il n'arrête ses mouvements, sentant toujours son bassin aller-et-venir, son membre bouger en moi, en un rythme presque régulier. Je sens une légère piqure lorsqu'il perce ma peau mais bientôt je sens autre chose. Une sensation bien plus puissante et agréable. Je suis transpercée, je sens le plaisir m'inonder avec force, mon dos se cambre, mes mains s'agrippent à lui et je gémis longuement. Je n'ai jamais ressenti une chose pareille, c'est bien plus fort que d'habitude. C'est vraiment intense et cela semble durer plus que d'habitude ou est-ce mon imagination ? Je ne saurais le dire, toute pensée semble s'envoler alors que je ne fais que ressentir. Je le sens aussi, m'accompagnant dans cette jouissance et je me laisse porter jusqu'à me laisser combler, la respiration saccadée, ma poitrine se soulevant à un rythme irrégulier. Après un petit moment, je finis par dire :
- Tu as raison, ça l'était...

[naji2807]

Karla Garcés
18 ans, Née le 30 août, 1m78
Louve Garou, Fille d'Alpha, Mexicaine



La transformation m'a beaucoup fatiguée, mais je vais m'en remettre. J'irai chasser - il y a forcément des proies dans cette forêt, au moins de petits rongeurs - et ensuite j'aurai plus d'énergie pour redevenir humain, parce qu'il faut tout de même que j'entre dans l'école à un moment donné. Mais avant tout, je dois rassurer Mimi et Matthieu, et ma louve est tout à fait d'accord avec moi là-dessus. Elle a toujours été assez tactile avec les enfants, et à ses yeux comme aux miens, Mimi est une enfant. Alors quand elle nous enlace, nous ne reculons pas, contraire, ma louve pousse un petit gémissement qui se veut apaisant, et la remarque de Mimi me fait sourire. Ma louve remue la queue, contente du compliment, et se détache légèrement de l'emprise de Mimi quand Matthieu la prend par les épaules. Elle leur adresse un sourire de loup, la queue remuant légèrement pour montrer sa bonne humeur. La transformation est certes douloureuse, mais l'avantage est que la douleur s'estompe très vite une fois la transformation achevée.
Comme Matthieu m'interroge, je pousse ma louve à acquiescer - un signe qui n'a pas beaucoup de signification pour elle, mais qui en aura sûrement pour le sorcier - mais je pointe ensuite du museau la forêt et montre mes dents - dans un geste qui ne se veut pas menaçant du tout - faisant claquer ma mâchoire pour signifier que je dois d'abord aller prendre de l'énergie. Pour le coup, je ne sais pas si ce serait une bonne idée qu'ils m'accompagnent pendant ma chasse, déjà parce qu'ils risquent d'effrayer les proies, et ensuite parce que la vision d'un petit lapin à la nuque brisée ne doit vraiment pas être très ragoûtante pour eux, et pourrait même les rendre triste.

[naji2807]

Résumés


Mia/Aden (rp terminé)

Mia se rend dans la chambre d'Aden dans l'intention de discuter avec lui mais comme à son habitude celui-ci n'est pas d'humeur. Elle veut s'excuser pour le comportement d'Andrea – son colocataire. Désagréable, il se montre provocant. Elle essaye d'arranger les choses entre eux mais lui reste fermé, précisant que les excuses doivent venir de lui et non d'elle. Elle lui précise qu'elle fait partie du problème car elle vient aussi dans la chambre. De plus en plus désagréable, il finit par se montrer grossier avec elle et la conversation tourne court. Elle essaye de trouver un terrain d'entente entre les deux mais sans succès.


Lorrella/Micah (rp terminé)

Micah retrouve Lorrella dans la salle de magie un peu avant le cours pour discuter avec son amie. L'ayant surprise en train de dessiner sans avoir pu voir, et étant curieux, il lui demande ce qu'elle dessinait. Gênée et bégayante, elle lui répond dessiner des fleurs sans avoir terminé. Il s'excuse pour s'être montré indiscret et il lui propose de passer du temps ensemble, le samedi suivant, pour dessiner. Elle accepte et chacun prend des nouvelles de l'autre. Elle avoue être soulagée d'avoir changé de colocataire, chacun s'interrogeant sur le colocataire de l'autre. Chacune évoquant le sien ainsi que de leur relation actuelle. Micah ne le connaît pas encore très bien et Lorrella semble s'y intéresser. Il ajoute ne pas avoir tissé une quelconque relation avec Stellan tandis qu'elle le trouve gentil. Il voit bien qu'elle ne dit pas tout et il arrive à la convaincre de se confier, ce qu'elle fait en avouant le trouver impressionnant et le dessiner, rougissant à cet aveu. Il continue de la rassurer à ce sujet avant d'orienter la conversation sur la visite du Colisée. Il est très content de pouvoir y aller, ne l'ayant jamais vu en vrai. De son côté, elle est plus partagée car ça se déroulera la nuit. Il se veut rassurant et discute aussi des voyages. Elle avoue voyager avec son père et elle évoque son métier, les carnets utilisés pour prendre des notes. Il est très intéressé par tout cela, et il se montre heureux et enthousiaste quand elle lui propose de lire les écrits de son père sur la flore.


Zadiel/Jude

Zadiel essaie de séduire son coloc, Jude, depuis leur rencontre. Il a surtout essayé la « manière douce » en essayant de tâter le terrain, avec des techniques et des messages très subliminaux, en vain. Il pense que Jude ne s’intéresse peut-être pas à lui, mais décide de tenter un dernier coup, en faisant semblant de perdre sa serviette, en sortant de la douche. De son côté, Jude se rend bien compte qu’il y a quelque chose d’étrange dans le comportement de Zadiel, mais il n’est pas sûr de ce que cela signifie. Quand Zadiel fait exprès de perdre sa serviette, Jude perd patience et le plaque contre un mur, pour lui demander des explications claires sur son comportement, lui faisant comprendre qu’il ne va pas réussir à se retenir de se jeter sur lui si Zadiel continue. C’est exactement ce que l’elfe voulait, il en est donc soulagé, et l’exprime à Jude, avant de l’embrasser. Le dhampire – malgré son léger agacement vis-à-vis de l’elfe, qui aurait pu être plus clair – rend son baiser à Zadiel, et ils entament alors un acte charnel passionné…


Cassiopée/Tadji

Tadji rencontre dans le couloir Cassiopée qui semble s'être perdue. Celle-ci lui confirme être égarée et explique qu’elle cherche la salle de cours. Il lui offre son aide et elle l’accepte. Mais au lieu de l'emmener jusqu'à la salle de cours, il lui propose de faire un tour dans l'école, prétextant l'aider à mieux s'orienter. Elle explique s'orienter correctement dehors mais pas dans le bâtiment, ajoutant aimer le cours de magie et espérer ne plus se perdre grâce à lui. Il lui propose de l'aider à n'importe quel moment et l'invite à le suivre dans les couloirs où il lui explique comment s'orienter entre chaque pièce. Elle essaye de retenir toutes ces informations pendant qu’ils échangent leur nom. Elle est étonnée mais ravie de rencontrer un prince. Ils évoquent leurs origines puis le sport tandis qu'il a une idée en tête : celle de la séduire pour l'emmener dans sa chambre, et cela fonctionne assez facilement. Il la conduit jusque là-bas où ils couchent ensemble et il finit par la mordre après l'acceptation de Cassiopée.


Diana/Stellan

Diana se rend en cours avec Lior, quand il s’arrête soudainement et « l’abandonne » (du point de vue de Diana) pour aller vérifier quelque chose. Diana se remet en chemin pour aller en classe, mais sans l’appui de Lior, elle perd l’équilibre à cause de ses talons hauts, et serait tombée au sol si Stellan ne l’avait pas rattrapée dans sa chute. Le dhampire taquine l’elfe, mais celle-ci refuse d’admettre sa maladresse. Un jeu de séduction commence alors à s’installer, qui donne une bonne idée de la finalité de cette interaction.


Zakarya/Alexandra (rp terminé)

Zakarya se sent très tendu, et il sait que coucher avec quelqu’un lui ferait du bien. Il a entendu parler de la réputation d’Alex, et l’aborde donc dans un couloir. De son côté, l’elfe n’a vraiment pas envie de jouer sa comédie habituelle, et elle n’est donc pas aussi avenante que ce à quoi Zakarya s’attendait. Il lui demande tout de même si elle couche vraiment – comme sa réputation le laisse entendre – ce qu’Alex confirme en soupirant. Zakarya, qui se sentait déjà honteux d’entreprendre une telle démarche, se sent encore plus mal, et décide d’abandonner cette idée.


Finngard/Edelmiro

Après avoir discuté quelques minutes avec Lawrence, Finngard tombe sur Edelmiro à l’entrée de l’infirmerie. Celui-ci a entendu une partie de la conversation entre les deux et il en déduit par erreur qu’ils sont amants. Ils se saluent, et l’infirmier, observant le professeur stagiaire, remarque que ça ne va pas et l’invite à s’asseoir dans un premier temps. Edelmiro s’exécute et lui explique être tombé ; il lui demande de l’ausculter et Finngard accepte.


John/Lawrence (rp terminé)

Lawrence rejoint la salle des professeurs où il rencontre John. La discussion s'oriente rapidement vers la sortie scolaire au Colisée. Le professeur d’histoire est très enthousiaste et il a hâte d'emmener les élèves là-bas, vantant les mérites de ce monument. Son collègue et ami se propose comme accompagnateur et demande qui sera présent. La liste n'est pas encore terminée et il évoque rapidement le nom de Finngard, l'infirmier scolaire. Comme Lawrence le connaît bien, il lui demande de le convaincre de venir comme accompagnateur également. Il est d'accord mais ne promet pas d'y arriver. La conversation tourne ensuite autour du comportement des élèves en général et pour la sortie. Les deux sont en léger désaccord à ce sujet, John étant bien plus optimiste. Puis, la discussion dévie sur les vacances et plus précisément sur les voyages, puis sur l'arrivée de Lawrence comme nouveau professeur et son adaptation. Celui-ci est dans une phase d'orientation, avouant le bon niveau général des élèves avant d'interroger son collègue sur ses éventuels projets professionnels. John ne compte pas partir tout de suite, aimant les élèves et cette école. La conversation se conclue sur leur mission respective : trouver tous les accompagnateurs nécessaires pour l'un et convaincre l'infirmier pour l'autre.


Valente/Caliane

Dès que Caliane aperçoit Valente dans le couloir, elle met un stratagème en place en faisant tomber une pile de livres pour essayer de l'attirer dans sa chambre. Serviable, celui-ci lui propose son aide en portant une partie de ses livres, et bien évidemment elle accepte, le complimentant sur son physique au passage. Tous les deux se présentent et elle devine un léger accent chez lui. La conversation s'oriente sur leurs origines pour échanger quelques mots à ce sujet, évoquant New York, la Sicile et Naples. Caliane parvient à convaincre le loup de repasser par sa chambre plutôt que d'aller en cours. Elle commence à faire quelques sous-entendus pour le séduire et cela finit par marcher. Ils couchent ensemble avant d'avoir une conversation sérieuse post-coïtale sur leur nature respective, celles des autres espèces et de l'école en général.


Acatl/Myra

Voyant Acatl dans un couloir, Myra décide de le rejoindre pour entamer la conversation avec lui. Si Myra connaît son nom, l’inverse n’est pas vrai. La jeune dhampire se présente au sorcier avant de lui demander s’il n’a pas des origines aztèques. Il le lui confirme, et suppose qu’elle aussi, tout en parlant dans leur langue natale. Elle en vient à parler de sa grand-mère et de leur culture commune, jonglant avec le nahuatl, la langue aztèque.


Thimotheos/Zinna

Comme à leur habitude, les deux surveillants se croisent, ils commencent à jouer à ce jeu entre séduction et moquerie. Ils se lancent des piques l’un et l’autre, font d’abord semblant de se draguer, mais on sent la tension sexuelle entre eux qui ne cesse d’augmenter. Tout au long de leur discussion ils se déplacent, et Zinna finit par montrer à Thim la pièce secrète : le boudoir. Leur jeu de séduction dépasse alors les cadres du simple jeu, et ils cèdent à leurs tentations, s’embrassant, puis couchant carrément ensemble, dans le boudoir.


Erwann/Qwill

Qwill demande à Erwann s’il peut s’asseoir à ses côtés, ce qu’il accepte. Le fée est assez stressé, mais une discussion s’engage entre les deux garçons, qui se présentent l’un et l’autre. Petit à petit, ils en viennent à parler de leurs particularités respectives, et Qwill a du mal à comprendre en quoi le pouvoir d’Erwann est une mauvaise chose. Ce dernier argumente, mais le sorcier n’est pas convaincu. Le fée se montre également curieux du pouvoir de Qwill, et le sorcier en vient à proposer qu’ils s’entraînent ensemble à l’utilisation de leurs capacités respectives. Erwann est stressé par l’idée, mais il accepte, et ils font une première tentative avant que le cours ne commence. Erwann entre alors dans l’esprit de Qwill tandis qu’il se remémore un souvenir heureux. Cela fonctionne pendant quelques secondes, mais ensuite, les deux perdent un peu le contrôle, et Erwann se retrouve assailli d’une vague de souvenirs difficiles à contenir, ce qui le pousse à se détacher un peu brusquement. Ils débriefent alors cette première expérience, que Qwill trouve très intéressante.


Olympia/Evangeline

Evangeline interpelle Olympia – qui se rendait en cours – pour lui demander son chemin, car elle souhaite aller voter pour les élections. La louve accepte évidemment aussitôt, et commence à interroger Evangeline. Elle est curieuse de la façon dont la sorcière reconnaît les gens, mais cette dernière évite d’abord le sujet en expliquant qu’elle se sert de ses autres sens, et de sa magie, avant de céder et de lui avouer qu’elle est empathe. La louve étant bavarde, les deux filles discutent de nombreuses choses, notamment du côté parfois un peu invasif de la louve, qui ne dérange pas Evangeline. Elles parlent également de l’adaptation de cette dernière à Ravenswood et de leur vie personnelle.


Sebastian/Jaime

Sebastian entre dans la salle de cours de magie et s’installe à côté de Jaime, commençant à discuter avec lui. Le second évoque sa découverte du lac et son envie de jouer au hockey. Quant au premier, il parle de la relation avec son colocataire, Elias. Il a bien envie de s’essayer à ce sport de glace et plaisante sur son charme légendaire. Jaime évoque ses souvenirs de gosse, les risques de blessures pouvant terminer à l’infirmerie, et renchérit sur l’humour de Sebastian. Celui-ci avoue ne pas être dérangé par la perspective de voir l’infirmier, et continue à blaguer sur son humour et son sourire légendaire. Jaime renchérit sur le fait que ce sont des armes et souhaite tenter l’expérience d’envoûter un professeur – ou même la secrétaire – mais Sebastian refuse. Les deux discutent des nombreuses activités possibles à Ravenswood et du financement de l’école. Mais Jaime n'abandonne pas l'idée de tester les charmes de Bastian et finit par choisir Kyriakos, un élève taciturne, comme cobaye. Bastian accepte le défi et lui demande s'il gagne seulement un titre ou autre chose en plaisantant.


Lior/Iphigenia

Lior accompagne Diana en classe, quand il reconnaît un peu plus loin la chevelure d’Efi. Il l’a déjà rencontrée par le passé, quand il travaillait pour le vampire qui a transformé la professeure. Ne s’attendant pas à la croiser ici (persuadé que toutes les filles du vampire étaient mortes), il quitte Diana et emmène Efi plus loin pour en savoir plus. La vampire est effrayée quand elle comprend qui il est, et, elle s’empresse de le supplier de ne parler à personne de son passé. Lior la rassure, en lui expliquant qu’il n’a pas l’intention de parler, et il lui demande plutôt de lui expliquer comment elle s’en est sortie. Efi lui explique qu’elle a été aidée par son amie, et ne peut s’empêcher de lui demander si le vampire est réellement mort, car elle a encore espoir qu’il soit en vie.


Kyle/Ottilie

Incapable d’aller en cours, Ottilie décide de jouer du violoncelle dans la forêt, mais elle ne remarque pas tout de suite la présence de Kyle, posé sur la branche d’un arbre, qui l’écoute jouer. Elle finit par le percevoir et le cherche du regard jusqu’à le trouver, restant sur ses gardes.


Erlina/Elwing

Elwing entre dans la salle de classe de magie et demande à Erlina si elle peut s'installer à côté d'elle. Elle accepte tout en la complimentant sur sa robe. Elwing évoque les différences existant entre son style vestimentaire et celui du reste des élèves ; les deux filles ont une longue conversation à propos du jean, puis, elles se présentent chacune à leur tour, évoquant l'endroit où elles vivent et la signification de leur prénom. Erlina parle de son frère et de sa relation avec lui – puisqu'ils sont très proches et s'aiment beaucoup. La conversation tourne autour de leur famille respective mais aussi des nouveaux élèves comme Elwing, de leur village, de leur culture, de leur avenir, des loisirs, des vacances... Si Elwing s'interroge beaucoup, Erlina est très surprise des questions de sa nouvelle copine. Elle lui propose même de l'aider si elle en a besoin et de participer à des soirées ou après-midi entre filles. Celle-ci accepte avec joie.


Elros/Kimili

Elros, persuadé de n'avoir aucune chance avec Thor, et très affecté par le sujet, demande à Kimili s’il peut s'asseoir à côté d'elle. La fée accepte avec plaisir et les deux se présentent l'un à l'autre. Kimili lui explique qu'elle est nouvelle, et Elros s'intéresse à elle, lui posant des questions, notamment pour éviter de penser à ses malheurs. Comme à son habitude, Kimili se montre très optimisme, même si Elros n'y est pas très sensible. La fée finit par demander au garçon s’ils pourraient devenir amis, et il accepte, sans être vraiment convaincu d'être un bon ami pour elle. Ils parlent de choses et d'autres, et Kimili parvient notamment à faire promettre à Elros de lui accorder une danse lors du prochain bal.


Naël/Siofra

Naël tombe nez à nez avec Siofra – qu’il confond avec quelqu’un d’autre – et sursaute en la voyant, se faisant mal au passage. Il s’en excuse même. Pleine de sollicitude, elle s’enquiert de son état et se demande avec qui il l’a confondue. Il répond à sa première question mais omet la seconde, précisant avoir oublié son sac de cours dans sa chambre. Elle le taquine à ce sujet tout en lui proposant de lui prêter son matériel avant de se présenter à lui.


Elias/Isidora

Elias se demande si la professeure de potion est de la même origine que lui, il se permet donc de l'interroger, mais il en est assez gêné. La professeure de potion, qui s'apprêtait à aller prendre un café, lui répond par l'affirmative, et l'invite à rejoindre son cours de potion s’il souhaite échanger davantage avec elle.


Nikita/Aaron

Nikita est hors d'elle (comme à son habitude) parce qu'elle est persuadée qu'Aaron est parti raconter leur presque coucherie de la soirée du bal à Nick. Elle coince donc le dhampire dans un couloir, mais celui-ci ne comprend pas de quoi la louve l'accuse et lui demande s’ils peuvent aller en discuter plus loin.


Nolan/Deborah

Nolan attend Deborah pour aller en cours et s'agace quand celle-ci arrive en retard. Il faut dire que la louve le rejoint toujours en retard, mais elle se justifie en expliquant qu'elle met un certain temps à se préparer pour être belle. Nolan n'apprécie pas vraiment l'effort, parce qu'il pense aux regards des autres sur sa petite-amie, et qu'il est assez possessif. Deborah se rend compte de la contrariété de Nolan, et l'interroge à ce sujet, ce qui agace le loup.


Kyriakos/Thorment

Un Kyriakos effrayé s'assoit à côté de Thor en cours de magie, avant de se rendre compte que la place était peut-être réservée pour quelqu'un et de s'en excuser. Thor le rassure en lui expliquant qu'elle n'était pour personne, et il se présente en demandant son prénom à Kyriakos, qui lui donne le sien en retour.


Adan/Gabrielle

Adan est parti voter pour l'élection des représentants d'élèves et il croise Gabrielle alors qu'il se rend en cours. Celle-ci est étonnée de voir que son ami n'est pas vraiment en avance en classe. Comme elle ne paraît pas aller très bien, Adan l'interroge, mais Gabrielle détourne le sujet en lui posant une question directe, à savoir : est-ce qu'Adan l'aime ? L'elfe est un peu pris de cours par la question de la louve, mais essaie de lui répondre le plus honnêtement possible, en lui disant qu'il se considère effectivement comme son ami. La louve dit être terrifiée par les relations avec les autres, mais quand Adan l'interroge davantage, elle ne semble pas vouloir approfondir le sujet. L'elfe lui rappelle qu'elle peut lui parler quand elle le désire, puis il accepte de l'aider quand elle lui demande de passer du temps avec elle pour travailler après les cours.


Bryan/Aoife (rp terminé)

Bryan vient d'arriver à Ravenswood et interpelle Aoife afin de l'aider. Elle accepte, et quand il remarque ses ailes, il la bombarde de questions, voulant même les toucher. Face à son comportement et ses questions, elle ne se sent pas très rassurée, elle rougit, répond à ses questions sans assurance, et refuse qu'on lui touche les ailes. Bryan insiste au début mais Aoife refuse en reculant un peu pour mettre de la distance entre eux. Elle est partagée entre l’envie de l'aider et celle de fuir, tout en continuant à répondre à ses nombreuses questions. Elle a alors l'idée de trouver la secrétaire afin de pouvoir le quitter le plus rapidement possible. Dès qu'elle y parvient, elle s'éclipse.


Gabriel/Khol

Gabriel se sent excité en pensant à Valente, et décide de sécher le cours du matin. Il se rend dans la salle de bain, et, sous la douche, se masturbe en pensant à Valente, alors que Kholer se trouve dans la pièce juste à côté.


Carmilla/Esha

Après s'être entraînée, Carmilla prend une douche, puis se rend en cours. Elle croise Esha devant la salle de classe, et lui saute dessus, lui proposant d'être en binôme pour le cours, argumentant que deux filles en train de se battre exciteraient beaucoup de monde. Esha accepte avec plaisir, et Carmilla comprend qu'elle et la dhampire ont à peu près le même humour. Esha ne se souvenant pas du nom de Carmilla, elle l'interroge alors que les deux filles entrent dans la salle de classe. Carmilla ne s'en offusque pas puisqu'elle n'avait jamais parlé à Esha avant aujourd'hui, et elle se présente à la dhampire. Les présentations faites, Esha demande à Carmilla quel type de combat lui conviendrait le mieux.


Adrian/Roxane

Adrian remarque Roxane l’observer pendant qu’il prépare son cours et lui fait remarquer de manière taquine qu’elle l’espionne, ce dont elle le détrompe, l’observant seulement. Il l’interroge sur ses observations, mentionnant ce qu’il faisait, et elle lui répond en faisant des déductions.


Destiny/Andrea

Destiny se rend en classe et demande à Andrea si elle peut s'asseoir à côté de lui. Le vampire sorcier accepte, mais interroge ensuite de façon assez directe la vampire, pour savoir si elle sait contrôler sa soif. Andrea est très frustré de ne pas la maîtriser de son côté. Destiny répond alors aux questions d'Andrea, et s'engage entres eux une discussion sur la moralité, où Andrea se montre assez dur avec la vampire. Mais la conversation dérive ensuite, car le pouvoir d'Andrea capte le désir de Destiny, ce qui fait naître la faim de l'incube. Le désir des deux augmente progressivement, au point qu'Andrea commence à dépasser le stade du flirt, en embrassant Destiny dans le cou en classe. Finalement, il propose à la vampire de quitter la classe avant l'arrivée de la professeure, pour rejoindre sa chambre, ce que Destiny accepte. Ils rejoignent la chambre d'Andrea et laissent pleinement leur désir mutuel s'exprimer, bien aidés par la magie d'Andrea. Le vampire sorcier prend alors la virginité de Destiny et se nourrit de son plaisir.


So/Mia (rp terminé)

So fausse compagnie à sa sœur une fois arrivé dans l'école. Il part se balader et percute Mia, qui s'apprête à aller en cours. Il s'excuse et se trouve un peu subjugué par Mia, car il n'a jamais vu d'elfe. Il est un peu familier avec elle, et s'en excuse, mais Mia n'en est pas outrée, elle est simplement un peu gênée et surprise. Ils se présentent l'un à l'autre, et So sent sur elle une odeur de vampire. Il constate également que Mia est plus froide que la moyenne, et l'interroge sur ces deux sujets. Mia lui explique qu'elle appartient à un vampire et qu'elle a une affinité avec la glace. So lui demande si cela lui convient, et s'inquiète tout de même du manque de chaleur de Mia (mais cette fois à un niveau plus profond). Mia est honnête, mais ne comprend pas vraiment la profondeur de la question de So. Le dhampire laisse tomber et lui demande plutôt si elle a encore du temps à lui accorder, pour lui faire un peu visiter l'école. Mia lui explique qu'elle est nouvelle, et se trouve gênée quand elle se rend compte que l'un des endroits qu'elle connaît est le boudoir, dont elle évite de parler à So. Celui-ci se rapproche, et devient plus dragueur, tout en continuant à parler de ce qu'il aime faire... jusqu'à interroger Mia en lui demandant ce qu'elle ferait s’il l'embrassait. L'elfe ne sait pas trop comment réagir, mais pense que ce ne serait pas une bonne idée, ce qu'elle lui dit, en lui parlant d'Andrea. Le dhampire ignore son conseil et embrasse l'elfe, avant de se faire interrompre par Soo et Mlle Winstood.


Archer/Artémis (rp terminé)

Arrivé à l'école, Archer se dirige vers le secrétariat, qu'il trouve fermé ; il croise alors Artémis, qui est déroutée, d'abord par son odeur, puis par son apparence. Le sorcier prend mal cette attention qui lui est portée, car il complexe beaucoup sur les flammes qui se consument sur son visage. La louve essaie de rattraper les choses en lui expliquant le fond de sa pensée, et si c'est au départ un échec, peu à peu, le ton s'apaise entre les deux élèves, et ils en viennent à discuter de leurs complexes mutuels, tout en se présentant l'un à l'autre. Artémis essaie de donner des conseils à Archer, et ce dernier essaie de comprendre la situation de la louve, lui montrant son soutien également. Les deux se livrent un peu sur leurs blessures mutuelles, et Archer parle notamment à Artémis de la tragédie avec sa petite sœur. Mais quand c'est au tour d'Artémis de se livrer, ses émotions prennent le dessus, et elle quitte le sorcier pour aller évacuer tout cela dans la forêt.


Soo/Kelly/So/Bryan/Archer (rp terminé)

Après être arrivée avec son frère jumeau – qui lui fausse rapidement compagnie – Soo se rend au bureau de la secrétaire pour se présenter. Interrompue dans ses démarches administratives, Kelly prend néanmoins le temps d'accueillir la nouvelle élève, et lui propose un tour de l'école, au cours duquel elle lui explique le fonctionnement de celle-ci. En chemin, ils croisent So en train d'embrasser Mia, ce qui agace fortement Soo. Elle fait la leçon à son frère, et la secrétaire les sépare, renvoyant Mia en classe. Cette dernière se fait intercepter par Soo, qui la prévient sur le comportement fluctuant de son frère jumeau. Peu de temps après, le petit groupe est rejoint par Bryan, qui laisse enfin Aoife tranquille, pour finir sa visite avec les jumeaux et la secrétaire. Cette dernière termine rapidement son tour, pour revenir à son bureau, où ils tombent sur Archer, qui vient d'arriver. Là, elle donne à nouveau des indications sur le règlement, distribue des prospectus, et retourne à son travail administratif. Quelques piques sont échangées entre So/Bryan et Archer, avant que le groupe ne se sépare.


Artémis/Amber/Archer

Après avoir quitté Archer, Artémis se rend dans la forêt, où elle entend l'appel au secours d'Amber. La sorcière est en effet déstabilisée car sa magie (qui lui permet de voir très loin) est contrainte par les sorts de protection qui entourent Ravenswood. Artémis rejoint alors la sorcière, qui lui explique qu'elle doit rejoindre l'école. La louve se propose de l'accompagner, et elles se présentent mutuellement. Amber explique son handicap à Artémis. Alors qu'elles se rapprochent de l'école, Archer apparaît dans le champ de vision d'Amber.


Karla/Mimi/Matthieu

Karla arrive à Ravenswood en même temps que Mimi et Matthieu. La jeune sorcière percute la louve, mais celle-ci ne s'en offusque pas. Elle discute avec les deux jeunes sorciers, comprenant assez rapidement la problématique de Mimi - qui explique son comportement un peu inadapté. Au fil de leur discussion - et parmi des sujets plus sensibles - le pouvoir de Matthieu est évoqué, et il en fait une démonstration à Karla, qui est impressionnée. Il demande alors à voir une transformation de la louve, ce qu'elle accepte, malgré la pleine Lune encore loin. Ils s'enfoncent dans la forêt, où Karla se transforme lentement et douloureusement. Matthieu se sent alors très coupable, et Mimi est également très affectée par les souffrances de la louve. Mais dès qu'elle se trouve sous forme animale, Karla s'empresse de les réconforter, car sa souffrance est alors passée.


Soo/Tania (rp terminé)

Après avoir quitté Mlle Winstood et les autres, Soo se rend à la bibliothèque pour prendre les livres dont elle a besoin pour ses cours. Tania était dans ses pensées et est un peu déstabilisée par l'arrivée de l'élève, qu'elle n'attendait pas. Soo perçoit le trouble de l'elfe et ne s'attarde pas après avoir récupéré ses livres.


So/Bryan/Soo

Après avoir quitté le petit groupe, So et Bryan poursuivent leur visite en entrant dans le gymnase, que So voulait voir. Il est agréablement surpris par l'espace, et Bryan et lui s'approprient le terrain de basket vide. Ils sont alors rejoints par la jumelle de So, et décident de faire des parties. Comme Bryan n'a pas de sport depuis sa transformation, il commence par regarder le duel entre So et Soo. La sœur bat rapidement son frère, et So envoie ensuite Bryan au charbon. Ce dernier se fait également battre par Soo une première fois, puis il arrive à la surpasser un peu, car les vampires sont plus forts que les dhampires naturellement. Puis le trio change de terrain, pour rejoindre les tatamis, où So et Soo initient Bryan au sport de combat, tout en se chamaillant. Le vampire a du mal et est bien moins doué que les jumeaux, mais il écoute attentivement les conseils de son nouvel ami, et espère progresser.


Mia/Scott

Mia essaie de se rendre en cours, mais en sentant l'excitation d'Andrea, elle se retrouve elle aussi excitée, et remonte vers les dortoirs des garçons, pour rejoindre le vampire sorcier. Sur la route, elle percute Scott, qui se rendait en cours. Cela a le don de réveiller un peu l'elfe, qui sort de sa transe, sans parvenir à vraiment la combattre. Le loup est très gêné, car il sent l'excitation de l'elfe, mais ne sait pas vraiment comment l'aborder sans être impoli. Mia est un peu gênée aussi, mais moins, car davantage aux prises avec ce qu'elle ressent.


Kelly/Rin/Hinata

Rin et Hinata arrivent à Ravenswood, passant devant Matthieu, Mimi, et Karla, qui sont impressionnés par la puissance de Rin. Les deux se rendent ensuite au bureau de Mlle Winstood, qui les accueillent, malgré l'agacement qu'elle ressent à être constamment interrompue dans son travail. Son ressenti change cependant quand elle comprend au fil de leur discussion que Rin est un peu du même acabit qu'elle. Elle apprécie le sérieux de la sorcière, et elles échangent sur le futur poste de celle-ci. Rin parle de son pouvoir à Kelly, qui lui explique dans quelle mesure elle pourra l'utiliser. Hinata s'éclipse un moment pour aller aux toilettes, puis revient et participe à la discussion quand Rin refuse que sa petite sœur participe à la sortie scolaire à venir, qui est pourtant obligatoire, comme le lui précise Kelly. Rin finit donc par accepter, mais elle renvoie ensuite sa petite sœur, et demande plus d'informations sur la sortie à la secrétaire.

[naji2807]

Objet : La Newsletter Raven Potin, Numéro 1


Chères lectrices, chers lecteurs,

Une chose est sûre, on ne s'ennuie pas à Ravenswood School. Tous les jours, il se passe un événement croustillant. Il suffit d'avoir des yeux et des oreilles bien ouverts et partout. Allez, ne faîtes pas les innocents, je suis sûr que vous adoreriez connaître tous ces petits secrets. Bien sûr, je ne pourrai pas tout vous dire, je devrai garder les identités secrètes, mais c’est plus amusant comme ça, vous ne croyez pas ? Alors, petits chanceux derrière vos écrans, installez-vous confortablement et lisez le premier numéro Raven Potin.

Je ne sais pas vous, mais je trouve impressionnant le nombre de petits nouveaux cette année. A croire que Cerbère a fait de la pub dans le monde entier pour venter les mérites de cette chère Ravenswood School. Enfin, quand on la voit, pas sûr qu'elle ait eu la meilleure idée du siècle parce que stressée est son second prénom. D'ailleurs, je lance les paris. Combien d'élèves vont finir à l'infirmerie à cause de crises d'angoisse ?
Au moins, notre nouvel infirmier viking ne va pas s'ennuyer. Il semble avoir un certain succès et certains trouvent toutes les excuses possibles pour lui rendre visite. Et je ne parle pas que des élèves... Il semble faire déjà battre le petit cœur tout mou de notre mignon professeur stagiaire. Mais n'y aurait-il pas déjà une histoire entre un certain Mélomane et le Viking ? Cela finira-t-il en ménage à trois ? Tout est possible ici. Et vous, vous êtes team Mélomane ou du côté du Loup Argenté ? Les résultats seront annoncés lors de notre prochain numéro.
Avouez, vous aimez les histoires de cœur de nos chers professeurs et autres membres du personnel de l'école. Certains, ou plutôt devrais-je dire certaines, cachent bien leur jeu sous leurs petits airs innocents. On ne dirait pas comme ça, mais Belle aime les beaux bruns jouant au poker. Il faut l'avouer, le Beau Ténébreux est craquant. A moins que vous ne soyez plutôt attirés par le Professeur Sexy comme la Tigresse ? Ces deux-là sont des petits cachotiers. Mais ne brûlent-ils pas toutes les étapes en passant directement par la case bébé ?
Quant à Beau Gosse Ailé et Vampirette, ça se cherche beaucoup depuis quelques semaines et on suit avec une grande attention leur flirt. Et on sait tous qu'au moment où je vous écris, ils ont succombé à la tentation. Après tout, ils auraient tort de se priver.
Malheureusement, Rafiki semble marié avec l'histoire, tout comme Cerbère avec les papiers administratifs, il n'y a donc rien à se mettre sous la dent à leur sujet. Non, attendez, n'arrêtez pas votre lecture si vite. Il paraît qu'elle aime le grand corps chaud d'un certain Musclor. Comme quoi, sous ses petits airs sévères et autoritaires, elle cache très bien son jeu.
Mais les élèves ne sont pas en reste, c'est le moins que l'on puisse dire. A croire qu'ils ont décidé de se lancer dans une compétition dont je n'ai pas encore compris quel était l'enjeu. Et je peux vous dire qu'elle fait rage. Cela mérite qu'on s'y attarde un peu. Chez les garçons, notre quatuor de tête est constitué du Défloreur de ses dames, de l'Hydre, du Prince Melon et du Sexy Suédois et chez les filles, nous avons un trio avec Queen Bee, l'Ingénue et Nymphomaniac. Mais que fait la Bomba Latina ? A-t-elle décidé de laisser sa couronne ? Tout porte à le croire.
En tout cas, une certaine fée nous trompe tous. Qui aurait pensé la voir dans ce trio de tête ? Avouons-le, personne. Il semble que la fragilité et la douceur attirent autant les garçons que les filles. Et parfois, garçon et fille en même temps. Mais chut, je n'en révèlerai pas plus ici. Je vous laisse à votre imagination.
D'ailleurs, il n'est pas sûr que ça plaise à une certaine compétitrice de se faire voler autant la vedette en terminant à la seconde place. J'ai ouïe dire qu'elle s'était lancée dans un pari contre Prince Melon. Et on peut dire qu'elle se donne les moyens de gagner. Déjà deux sur trois... J'admire la réussite.
Et si vous me demandez où en est notre cher prince ? Je vous répondrai nulle part. Cela n'avance pas beaucoup avec celle qu’on surnomme le Marsupilami. A croire que son charme n'est plus ce qu'il était. Ou la petite elfe trouve un certain brésilien plus à son goût. Je parie sur un crush. Nous allons suivre avec intérêt les prémices d'un amour naissant. Mais sera-t-il réciproque ? Seul l'avenir nous le dira.
En parlant d'amour, on dirait qu'il a frappé en plein cœur celui de notre Latin Lover. Le coup de foudre sous le clair de lune, n'est-ce pas romantique ? Et il ne s'agit pas d'une, mais d'un elfe. Qui l'aurait cru ? Vous pensez ne plus être surpris, et paf, vous vous trompez. Là, encore, nous suivrons la conquête du cœur du Preux Chevalier avec attention.
Mais bien sûr, n'oublions pas le couple Bonnie and Clyde, dont l'histoire a été parsemée d'embuches. Officielle un jour, mais officielle toujours, rien n'est moins sûr. Je suis persuadé qu'ils nous réservent encore quelques dramas dont nous raffolons. Et ils ne seront pas les seuls, je le pressens. L'année ne fait que commencer.
Vous voulez du drama ? Je n'entends que des oui à travers l'écran de mon ordinateur. Cela ne m'étonne pas de vous, vous adorez ça. Et du drama, il y en a. Si je vous dis vampire-sorcier, vous me répondez ? Bien évidemment, Le Défloreur de ses dames. Le seul et l'unique. Il s'est déjà mis un amant à dos. Il ne lui aura pas fallu très longtemps. Je suis persuadé que je vous révèle ce soir le nom de ce partenaire, et comme je m’en voudrai de vous faire languir davantage, il s'agit ni plus ni moins que de Mister Hydre himself. Est-ce si étonnant ? Lui aussi semble attiré par le drama... à moins que ça ne soit l'inverse. J'ai juste un exemple à donner : l'Ange Déchu. Un ange et un démon, c'était couru d'avance.
Mais revenons-en au Défloreur de ses dames et à sa Reine des Neiges, qui semblent presque inséparables. Il y a une tension sexuelle entre eux qui pourrait faire dégivrer l'Antarctique. Tout porte à croire qu'elle est au centre d'un nouveau triangle amoureux avec Mushu, le petit nouveau. Le premier n'a pas l'air très partageur... Je sens un nouveau drama se profiler à l'horizon. Peut-être que ça va se donner quelques coups de poing ou coups de canines. Vous pariez sur quel vainqueur ?
Poursuivons nos investigations avec Calimero. Il semble bien s'être épris de son colocataire, le non moins Lord of Thunder. Nous l'avons même vu le suivre discrètement lors de la nuit de pleine lune. Le pauvre si triste s'est jeté dans les bras de l'Hydre. J'avoue, il y a pire comme façon de se consoler. Je suis sûr que vous rêvez aussi de faire la même chose. Ne mentez pas, je vous connais.
Dans la série, je craque pour mon colocataire. Je demande le Maso. Il a de la suite dans les idées quand il s'agit de séduire l'Antéchrist. Et il use de tous les moyens possibles pour le faire. Il faut le dire, ce garçon a du sex-appeal et niveau séduction, il s'y connaît. Tellement bien, que ses efforts semblent porter leur fruit.
Certains ont des passions dans la vie, parfois, c'est la musique, pour certains le sexe et pour le Sexy Suédois, il semble que ça soit les fleurs. En laissant trainer quelques oreilles, il m'a été rapporté qu'il aimait particulièrement les pâquerettes et les roses. Vous n'avez pas compris de qui je voulais parler ? Ah mais si,ça commence à faire tilt dans votre tête. Autant le dire, c’est le jour et la nuit entre la délicate Pâquerette et Rose la Volcanique. Je me demande s'il a une préférence. Nous continuerons donc de suivre cette passion naissante pour la flore.
Quant à notre craquant Boy Next Door, on sait tous qu'il aime nager surtout en charmante compagnie. Emmener des filles à la piscine, est-ce une nouvelle technique de drague ? Personnellement, je n'ai aucun doute là-dessus. Nous l'avons aperçu en compagnie de la jolie Cécité. Ce n'est d'ailleurs pas la seule fille qui ait profité de la piscine en sa compagnie. Quelle sera la prochaine élue ? A vos pronostics.
Si même les premières de la classe se mettent à sécher les cours pour un garçon, où va-t-on ? Il semblerait que la sage Violoniste se dévergonde avec le Défloreur de ses dames. Il les attire comme des mouches. Mais qui va bien pouvoir lui résister ? Je décernerai une médaille aux gagnants.

N'oubliez pas de voter, commenter et poser toutes vos questions même les plus indiscrètes à ravenswoodpotin@gmail.com et j'y répondrai lors de notre prochain numéro.

Le Canard

[naji2807]

Sortie scolaire au Colisée

Vendredi 13 octobre, 20h



Dix jours ont passé depuis l’élection des représentants d’élèves, qui a été remportée par Adanedhel Isil et Micah Callaghan – pour la parité, on repassera – deux élèves modèles, au grand soulagement de la plupart des membres du personnel. Les perdants ont sûrement eu le temps de s’en remettre, de passer à autre chose… à moins que certains ne ruminent encore leur défaite et préparent leur revanche pour l’année prochaine ?
Il faut pourtant passer à autre chose, car ça y est, il est enfin arrivé, le jour de la sortie au Colisée, tant attendue et espérée par M. Williams. Tous les élèves sont obligés d’y participer, soi-disant parce que c’est pédagogique, mais certains soupçonnent Mlle Winstood d’avoir voulu se débarrasser de tout le monde pour être tranquille. Peut-être qu’elle ne serait pas si mécontente si les accompagnateurs perdaient un ou deux élèves en chemin… Parmi eux, on trouve quatre surveillants : Zinna, Cameron, Rin et Thimotheos ; trois professeurs : M. Fawkes, Mme Barbarosa et M. Adrian ; la bibliothécaire Mlle Celeanar et M. Evenson, l’indispensable infirmier. Il n’en faut pas moins pour tenir tous ces ados débordant d’énergie malgré l’heure tardive. Il faut dire que la journée a été un peu agitée puisqu’un courrier étonnant est arrivé dans les boîtes mails de tous les élèves. Il semblerait que quelqu’un s’amuse à espionner les élèves et le personnel… mais si encore il le gardait pour lui… Espérons que les surnoms permettront de sauver un peu l’anonymat de nos pauvres victimes… même s’il n’y a rien de moins sûr.

Il est donc 20h, puisque la sortie se déroule de nuit, pour éviter que les vampires ne soient exposés au soleil. Le lendemain, les options n’auront exceptionnellement pas lieu, pour permettre aux élèves et aux accompagnateurs de se reposer. Le transport s’est fait par téléportation, grâce à un portail magique exceptionnellement ouvert entre l’école et le Colisée. Le monument a été privatisé, les élèves de l’école et les accompagnants sont donc seuls sur les lieux. Il n’y a même pas de guide puisque M. Williams a décidé de tout faire tout seul. Vous êtes libres de rp avec qui vous voulez, vous êtes aussi libres d’écouter ou non le professeur, et de le suivre… ou pas. Vous pouvez vous perdre dans le monument en échappant à la « surveillance » des accompagnateurs, mais pas en sortir, car une barrière magique empêche quiconque de pénétrer dans le monument ou d’en sortir. Il fait évidemment nuit, mais des lampes suivent le groupe tout au long de la visite… tâchez de ne pas vous en éloigner, sinon, vous vous retrouverez dans l’obscurité.
Je précise qu’évidemment, le mail dont il est question dans le descriptif de l’événement est celui de Raven Potin. Les élèves ont tous reçu un mail, le matin même, envoyé par une adresse ne permettant pas de trouver l’identité de son expéditeur. Les membres du personnels n’ont rien reçu, mais peut-être que certains ont appris la nouvelle d’une façon ou d’une autre… Les élèves peuvent avoir lu ce mail ou non, et ils peuvent avoir compris qui sont ceux cachés derrière les surnoms, ou pas. Enfin, ils peuvent s’en ficher royalement, c’est à vous de faire ce que vous voulez de cette information.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas, et sinon, bon jeu à tous !

[naji2807]

Attention cette fiche parle de prostitution

Elisabeth, dite Liz
28 ans, Elfe, Amie d’Efi, Agent d'entretien




You Don't Own Me - I Will Always Love You

Je m’appelle Elisabeth, mais je n’ai pas de nom. Là où je suis née, un prénom était déjà superflu, alors un nom, n’en parlons pas. Cependant ma mère ne voulait pas me laisser sans prénom, et elle ne voulait pas non plus qu’un autre me donne un prénom, car qui sait alors ce sur quoi je serai tombée. Je suis fière de m’appeler Elisabeth, parce que ma mère a choisi ce prénom en espérant que je deviendrai une femme forte comme le peu d’Elisabeth qu’elle connaissait - principalement des reines, en Angleterre notamment. Ma mère n’était pas très bien éduquée, pas éduquée du tout même, en réalité, mais pas par choix. Je ne connais pas son histoire - et je dois avouer que je le regrette - mais j’étais trop jeune pour l’interroger, et ensuite je n’en ai plus eu l’occasion. Je sais qu’elle n’a pas eu une ville facile, et qu’elle est sans doute morte sans jamais en sortir. Mais maman, si tu m’entends de là où tu es, sache que ce n’est pas mon cas, je ne suis pas restée là où je suis née, j’en suis sortie, et je te remercie.

Ma mère était une elfe, comme moi, elle m’a appris quelques rudiments, je devais notamment cacher mes oreilles - le sort de dissimulation est d’ailleurs le seul qu’elle m’ait jamais appris. Elle-même n’avait plus les siennes, c’est pour ça qu’elle m’a appris à cacher les miennes, car, si je les avais gardées visibles, j’aurais subi le même traitement qu’elle. Parce que nous vivions parmi les humains, et que ceux-ci n’acceptent pas bien la différence. Parce que peu importe combien ma mère était belle, et elle l’était, son mac n’avait pas supporté cette anormalité au niveau de ses oreilles. La fois où elle m’a raconté ça, elle m’a également assuré qu’elle ne s’en souvenait même plus, qu’elle n’avait plus mal depuis des années, mais je n’imagine pas la douleur qu’elle a dû ressentir quand on les lui a, en quelques sortes, rabotées. Parce que je doute qu’on l’ait anesthésiée d’une quelconque façon pour le faire. Personne ne se soucie de la douleur que ressent une femme comme ma mère.

Je n’aime pas parler de prostitution, peut être parce que ça a fait partie de ma vie beaucoup trop longtemps à mon goût, et que même si je considère que j’ai laissé tout ça derrière moi, ça reste un sujet sensible. Mais je n’ai pas honte de ma mère, et je n’ai pas non plus vraiment honte de ce que j’étais… ou peut-être que si, mais c’est fini de toute façon. Ma mère ne l’avait pas davantage choisie que moi, et elle a tout fait pour me sortir de là, pour rendre mon quotidien plus agréable. Elle et les autres filles, d’ailleurs, elles étaient au petit soin avec moi du plus loin que je me souvienne. Elles me chérissaient, et je crois qu’aucune ne voulaient me voir finir comme elles, mais comme je l’ai dit on ne choisit pas, et encore moins dans ce milieu, un milieu très masculin, très macho… Ma mère n’était pas indépendante, elle appartenait à un homme qui s’est fait beaucoup d’argent sur son dos, ou plus exactement sur son corps, qu’il vendait sans retenu. Ça n’a pas dû lui plaire qu’elle tombe enceinte, et je ne sais ce qu’elle a dû négociée pour me garder auprès d’elle, mais évidemment, ça n’a pas totalement suffi.

On m’a arrachée à elle quand j’avais 7 ans, et c’est là que l’enfer a commencé. Je n’entrerai pas dans le détail car à partir de cet instant et pendant plusieurs années, j’ai tenté d’effacer ce qui s’est passé. Je l’ai coincé très loin, dans une partie de mon esprit hermétiquement fermée et qui ne laisse presque rien échapper. Presque, parce que c’est impossible de tout retenir en permanence alors, parfois, les souvenirs s’échappent et alors je me sens tétanisée, je reviens à mes 7 ans, quand mon monde s’est effondré. Certes il n’était pas tout rose avant cela, ma mère se droguait - sans doute est-elle tombée dans la prostitution à cause de cela d’ailleurs - et elle n’était parfois pas totalement là, mais il y avait toujours les autres, et même, c’était ma mère, je l’aimais et c’était réciproque. Bien sûr elle avait des clients, et parfois je la voyais revenir dans un état si lamentable que j’en pleurais, mais… ça n’était rien comparé à la suite. Depuis le jour où son mac est venu me chercher pour m’emmener loin d’elle, je ne l’ai plus jamais revue, et je crois que je ne la reverrai jamais.

Son mac en avait eu assez de ma présence, pourtant j’essayais de me faire discrète, et je ne mangeais presque rien. Mais c’était déjà trop. Il m’a vendue au plus offrant, et oui j’avais 7 ans quand tout a commencé. Il y a des clients pour tous les âges, malheureusement, et ceux qu’on trouve à l’âge que j’avais sont bien plus nombreux qu’on aimerait le croire. Je ne saurai rien décrire de cette période-là et c’est d’ailleurs celle dont je me souviens le moins, celle qui a duré jusqu’à mes 14 ans. C’est flou, tout est flou, et je ne fais de toute façon aucun effort pour m’en souvenir. Je sais que parfois, dans des situations très particulières, mon corps se souvient sans mon esprit, et alors j’ai envie de me rouler en boule et de pleurer, d’oublier, à nouveau, ce qui finit toujours par arriver.

Je ne dirai rien de la vie que j’ai eu entre 7 et 14 ans, je n’ai rien à en dire. En vérité je n’aurai pas grand-chose à ajouter à propos de ma vie entre 14 et 17 ans non plus, je dirai seulement que mes clients appréciaient assez peu le fait que je grandisse, d’autant plus que j’ai eu une puberté assez précoce, ce qui n’a pas aidé à ce que mes propriétaires veuillent me garder. Ils m’ont vendue à un mac cherchant des filles plus âgées, et voilà comment tout a continué. Et ça aurait pu continuer comme ça longtemps en réalité, j’étais d’ailleurs persuadée que ça serait le cas, que toute ma vie je resterai dans ce milieu, dans ces trafics. Je m’étais résignée, au moins en partie… En partie parce que, malgré moi, malgré le fait que chaque jour était pire que le précédent, une petite voix me hurlait de ne pas perdre espoir, de retrouver un jour cette miette de bonheur que j’avais eu petite. Peut être que c’est pour ça que j’ai saisi la main qu’on m’a tendue, peut être que sans cette petite voix, que je maudissais la plupart du temps parce qu’elle me faisait plus mal qu’autre chose, je n’aurai jamais accepté son aide et je serai encore là-bas, ou bien je serai morte.

Il m’a trouvée à l’aube de mes 17 ans, je faisais mon travail comme tous les soirs, mais je ne l’avais jamais vu avant. Je ne peux pas nier qu’il dégageait un certain charisme, une certaine force, mais surtout, c’était un vampire. C’était loin d’être le premier que je rencontrais - ils ont été plus ou moins nombreux, les prostituées sont des repas faciles, abordables, et au pire si un accident arrive, c’est loin d’être dramatique. Mais ce vampire-là était différent, plus puissant me semblait-il, et j’en suis sûre maintenant. Il était avec Victor, un client régulier particulièrement violent, et qui me faisait toujours froid dans le dos. Malheureusement, j’étais une des préférées de Victor, alors il m’a fait venir à lui ce soir-là et je devrais peut-être le remercier au fond. Je crois que le traitement que Victor me réservait ne plaisait pas au vampire, alors il a demandé à passer la nuit avec moi, et maintenant je sais que c’était pour m’épargner une nouvelle nuit avec Victor. Pour me proposer une nouvelle vie, totalement différente de celle que j’avais.





A peine entré, il s’assoit dans un fauteuil avec nonchalance en poussant un léger soupir, après avoir retiré ses chaussures et son manteau. Ne sachant pas quoi faire, je reste droite comme un piquet, à côté de la porte qu’il a refermée. J’ai plutôt l’habitude que les hommes se collent à moi à peine entrés - et encore certains n’attendent même pas d’être dans une pièce fermée, et me déshabillent avant même d’avoir franchi la porte de leur chambre. Mais pas lui. Lui se contente de fermer les yeux, comme si il était simplement fatigué par sa journée et qu’il n’allait pas tarder à se coucher, une situation qui ne colle pas très bien avec ma présence ici.
Je me déporte d’un pied sur l’autre, en promenant mes yeux sur le reste de la pièce, quand je perçois un mouvement dans mon champ de vision périphérique. Il s’est redressé et m’observe maintenant avec attention, mais sans cette lueur perverse qui anime le regard de tous les hommes. Il ne me déshabille pas du regard, il me regarde comme si j’étais quelqu’un et pas quelque chose. Finalement, il brise le silence :
- Quel âge as-tu ?
Sa question me surprend tellement que je mets plusieurs secondes avant de répondre en bégayant :
- 10… 17 ans.
Il hoche la tête, et je ne sais pas si c’est parce que ma réponse lui convient, ou si il se contente de l’accepter. Il me désigne le lit d’un signe de tête et me propose :
- Tu peux t’asseoir si tu veux.
Je m’approche avec méfiance, m’attendant à chaque seconde à ce qu’il perde cette attitude nonchalante pour découvrir son vrai visage, celui d’un homme avide de sexe, et peut-être de sang vu sa nature. Je m’assoie cependant sur le lit, habituée à obéir et retire mes chaussures à mon tour. Ce n’est que quand j’ai terminé qu’il reprend la parole :
- Tu fais ça depuis combien de temps ?
Je le regarde sans être sûre de comprendre. D’abord je ne comprends pas à quoi rime toutes ces questions, je n’ai pas l’habitude de rencontrer des hommes qui s’intéressent à ce que je raconte. Et puis, qu’est-ce qu’il entend exactement par « ça » ?
- Comment ça ? je demande avec l’impression d’être un peu idiote.
Mais il n’a pas l’air de s’en formaliser, et explique simplement :
- Depuis combien de temps donnes-tu ton corps aux hommes contre de l’argent ?
A nouveau je suis interloquée. Pourquoi ça l’intéresse ? Qu’est-ce que ça peut lui faire ? Puis soudain, une idée germe dans mon esprit. Et si il était de la police ? Bon c’est bizarre, un vampire dans la police, mais après tout pourquoi pas. Ça expliquerait ses questions et pourquoi il m’a demandé mon âge. Mais du coup je ne sais pas quoi faire. Je ne suis pas sûre que ce soit si bon pour moi de parler à la police. Certaines filles ont essayé et ont eu de graves problèmes. A nouveau sur la défensive, je demande donc :
- Pourquoi ça vous intéresse ?
Un sourire mi-amusé mi-surpris - qui sera par la suite le sien presque à chaque fois que j’ouvrirai la bouche - apparaît sur ses lèvres, et il me répond sincèrement :
- J’ai l’impression que tu ne te plais pas ici. J’ai l’impression que tu n’es pas là de ton plein gré, que tu souffres de cette situation et qu’elle dure depuis trop longtemps. Je peux bien sûr me tromper, et c’est pour ça que je te pose toutes ces questions.
Sa réponse me laisse coite et ma méfiance augmente encore davantage. Ma théorie policière me semble de plus en plus logique et probable alors je l’interroge franchement :
- Vous êtes de la police ?
Un instant il est surpris, puis une fois la question assimilée, il part d’un grand rire, comme si ma question était extrêmement drôle. J’en suis déstabilisée et je fronce les sourcils, croisant les bras pour me donner contenance. Finalement, son rire se calme et il me répond, visiblement très amusé :
- Absolument pas. Et je n’ai aucun intérêt à avoir des contacts avec la police, crois-moi.
Je ne suis pas sûre de le croire, pourtant son rire avait l’air sincère. Je ne dis rien, et c’est lui qui reprend la parole, parlant d’une voix douce :
- Pourquoi es-tu si méfiante ? Je ne suis pas de la police, je vends et j’achète de la drogue. Je ne suis pas là pour t’arrêter ou t’attirer des ennuis, j’ai juste l’impression que ta vie ne te plait pas comme elle est actuellement.
Tout ce qu’il raconte n’a aucun sens… Et il n’a même pas l’air de s’en rendre compte. Alors, passablement irritée, je lui réponds :
- Non ma vie ne me plait pas. Et alors ? Vous êtes venue remuer le couteau dans la plaie ? C’est ça votre truc ? Certains préfèrent la torture physique et vous c’est la torture psychologique ?
Il ouvre de grands yeux surpris et fais une petite grimace pendant que ses yeux glissent sur mes bras nus, recouverts de marque et de cicatrices. Me sentant étrangement mise à nue, je passe mes mains sur mes bras et les sers contre moi, encore plus méfiante.
- Je suis désolé, dit-il simplement, étrangement sincère.
- Pourquoi ? je demande, sincèrement déroutée.
- Je n’ai pas l’intention de te blesser, et je ne souhaite pas remuer quoi que ce soit.
- Alors pourquoi toutes ces questions ? Vous croyez pouvoir m’aider peut-être ?
- Oui, répond-t-il simplement.
C’est à mon tour d’être surprise. Je croise encore davantage les bras et scrute son visage à la recherche de la moindre trace de moquerie. Mais son expression est neutre et ses yeux expriment une grande sincérité. D’une petite voix, l’espoir me serrant le cœur pour la première fois depuis bien trop longtemps, je lui demande :
- Co… Comment ? Et… Pourquoi ?
Il me regarde un instant avant de répondre doucement :
- J’ai d’autres filles comme toi chez moi. Elles aussi n’étaient pas heureuses, alors je leur ai offert un nouvel endroit pour vivre. Nombre d’entres elles sont aussi comme toi, elles ne sont pas humaines.
Il sourit face à mon expression et ajoute :
- Ne fais pas cette tête, tu n’es pas la première elfe que je croise, et je ne suis sûrement pas le premier vampire non plus.
Je rosis très légèrement, un peu déstabilisée qu’il ait compris que je savais, mais parviens à reprendre un peu contenance pour dire :
- Alors vous êtes comme mon mac c’est ça ? Vous croyez que je vais échanger une vie de prostitution contre une autre ? Pourquoi je ferai ça ?
Il fronce les sourcils et secoue la tête.
- Non tu n’as pas compris, je ne suis pas un mac. Je n’ai pas l’intention de t’obliger à coucher avec qui que ce soit. Je te propose juste de venir vivre avec moi.
Je le regarde avec de plus en plus de méfiance, refusant de laisser l’espoir en moi contaminer toute mes capacités de raisonnement.
- Et vous allez me dire que je ne devrais rien faire en échange ? Rien du tout ?
Il hausse les épaules mais finis par répondre :
- M’obéir et me donner ton sang.
Je le savais, je savais que ce ne serai pas gratuit, rien ne l’est jamais.
- Vous obéir ? Vous voulez dire coucher avec vous ? Et pour le sang, je n’ai pas l’intention de mourir tuée par un vampire.
Il secoue à nouveau la tête et répond, visiblement un peu plus impatient :
- Je t’ai dit que tu ne serais obligée de coucher avec personne, moi y compris. Et je suis un vampire pas un tueur, je ne prends jamais de quantité mortelle à mes donneuses.
Les bras toujours croisés, mais l’espoir de plus en plus présent à chaque instant, je demande en grommelant :
- Et disons que j’accepte… comment m’emmènerez-vous ? Vous croyez peut-être que je peux partir comme ça ? J’appartiens à quelqu’un, quelqu’un qui m’a achetée un certain prix, je ne peux pas juste partir quand bon me semble.
Il a un geste de la main qui semble signifier que mes questions ne sont que des détails. Sa posture s’est détendue et on dirait que, pour lui, tout est déjà réglé, mais il prend quand même la peine de répondre :
- Je t’achèterai à mon tour.
Sceptique, et à nouveau méfiante, je lui réponds :
- Donc j’échange ma captivité contre une autre ?
Il pousse un soupir, visiblement un peu fatigué par ma méfiance mais prends tout de même la peine de répondre :
- Oui tu seras à moi, mais je ne te forcerai pas à rester. Si une fois ta liberté achetée si tu décides que tu ne veux pas vivre chez moi, libre à toi de t’en aller. Tu ne seras pas ma prisonnière ou quoi que ce soit que tu ais été jusque-là.
Je reste plusieurs minutes silencieuses et ses yeux se referment doucement, comme si cette discussion n’avait fait qu’ajouter à sa fatigue. Finalement - et après avoir vainement tenté de combattre l’espoir à coup de pessimisme - je réponds d’une petite voix :
- J’accepte.
Il ne bouge pas, mais un petit sourire apparait sur son visage tandis que ses yeux restent fermés, preuve qu’il m’a bien entendue.
- Bien. Repose-toi maintenant, prononce-t-il, les yeux toujours clos.





Le lendemain il m’emmenait avec lui, loin de Victor, loin de mon mac, loin de la prostitution. Encore aujourd’hui je me demande comment, pourquoi… Pourquoi moi, surtout, et pourquoi à ce moment là et pas avant ou après. Je me demande si c’est parce qu’il y a un Dieu quelque part, mais j’en doute car je n’ai jamais été croyante. Je pense que c’est juste le hasard, juste la chance, comme si, en ayant si peu eu pendant 10 ans, elle réapparaissait soudainement. Alors certes, je suis redevenue en quelque sorte captive… mais je ne l’étais pas tout à fait. Là où il m’a emmenée, je pouvais choisir, partir et trouver mon indépendance, ou rester auprès de lui. J’aurai pu partir mais je ne l’ai pas fait, d’abord par crainte et ensuite parce que je me sentais redevable.

Au départ, je n’avais nulle part où aller, alors je me disais « à quoi bon partir ? » surtout si c’était pour me retrouver de nouveau aux prises avec les gangs et le trafic. Je vivais à Chicago - lui aussi - et là-bas, comme partout sans doute, on trouve autant de trafic humain que de trafic d’armes ou de drogue. D’ailleurs c’était ça qu’il faisait, le vampire qui m’a recueillie, lui qui n’a jamais voulu me donner de nom. Il était trafiquant, tout en illégalité, immensément riche bien sûr, assez pour se permettre de recueillir de nombreuses filles chez lui sans manquer de rien… Mais je n’avais pas à le juger, moi aussi j’avais vécu dans l’illégalité et j’y vivais toujours, avec lui, je n’avais même pas de papiers… Malgré ses affaires douteuses, il a tenu sa promesse, il ne m’a jamais prostituée et il ne m’a jamais forcée à coucher avec lui non plus. Je m’y attendais pourtant - je lisais le désir dans son regard quand il le posait sur moi - mais il n’a jamais rien fait. C’est pour ça que je me suis mise à lui montrer du respect, parce qu’il était honnête. C’est pour ça que je ne suis pas partie, même quand il m’en a plus que laissé l’occasion, parce que je m’étais attachée à lui.

Quand j’ai eu 18 ans, son cadeau - en quelque sorte - a été de m’envoyer à Ravenswood. Je pense que pour lui, c’était une manière de me montrer que je pouvais effectivement partir quand je le voulais, de toute façon je n’ai jamais vraiment fait partie de son harem, je me contentais de lui donner mon sang, et il avait déjà de nombreuses donneuses sans avoir vraiment besoin de moi. Mon unique année à Ravenswood a été magnifique. J’y ai appris tant de choses, je m’y suis épanouie, je me suis faite des amies même si je ne les ai ensuite jamais revues. Là-bas j’ai également découvert que, même si mon passé était en quelque sorte derrière moi, certaines choses resteraient à jamais, notamment concernant les garçons. Si je refusais que le vampire me touche, je n’en acceptais pas plus les autres. Certains ont essayé, ils étaient un peu lourd dans leur drague, un peu trop insistants, et ça n’a pas du tout été agréable pour moi… Je n’avais jamais eu que des hommes comme clients, et je crois que jamais plus, de toute ma vie, je ne supporterai qu’un homme me touche, alors c’était encore moins le cas à cet âge-là.

En revanche, j’ai découvert que ce dégoût absolu, cette peur même, à l’idée qu’un homme pose ses mains sur moi, ne s’étendait pas aux femmes. J’ai expérimenté un autre type de sexualité, quelque chose de beaucoup plus doux, car je n’ai jamais aimé la brutalité, et surtout quelque chose de totalement différent. J’ai commencé à Ravenswood, avec ma colocataire, Kelly, et j’ai poursuivi en rentrant, avec les filles du harem du vampire. Je me suis remise à désirer et surtout, j’ai découvert l’amour… Elle était belle, elle était fragile également… Elle avait trois ans de moins que moi, j’en avais 19 et elle seulement 16. Je ne saurais pas dire si je suis tombée amoureuse d’elle à l’instant où je l’ai vu, ou si les choses sont arrivées progressivement, j’ai parfois l’impression que j’ai passé ma vie à l’aimer et que je l’aimerai toujours dans 100 ans… tout en sachant que ce ne sera jamais réciproque.





J’entre dans la chambre entrouverte avec un plateau, contenant une tasse de thé et un paquet de gâteau - ne connaissant pas son goût pour le sucre, j’ai pris la boite entière, elle se servira à sa guise. Efi, comme il me l’a présentée, est allongée sous les draps. Son corps parait minuscule dans l’énorme lit du Patron, et les couvertures cachent sa maigreur que l’on peut tout de même deviner à ses joues creusées. Je dépose le plateau sur la table de chevet, et m’assoie au bord du lit, observant la jeune fille endormie. Si on oublie sa maigreur, elle est vraiment jolie, avec une peau très pale - sans doute à cause du manque de nourriture - mais qui semble douce. Ses cheveux roux lui donnent une touche d’originalité, leur couleur semble totalement naturelle. Mes doigts viennent écarter quelques mèches de cheveux qui lui tombent devant les yeux, effleurant au passage son front. C’est le moment qu’elle choisit pour se réveiller, ou peut-être est-ce moi qui n’ait pas fait assez attention, toujours est-il qu’elle commence par bouger, gémissant, visiblement de douleur, avant de soudainement ouvrir les yeux, paniquée. Elle se redresse avant de se recroqueviller, ramenant ses jambes contre elle et passant ses bras par-dessus.
Pendant tout ce temps je ne bouge pas, tandis qu’elle scrute la pièce, le regard effrayé. Elle finit par poser les yeux sur moi, se reculant légèrement sans perdre son expression de terreur.
- Où… Où… Où est-il ? demande-t-elle d’une voix éraillée.
Je ne bouge toujours pas, malgré la surprise. Pour avoir vu son état de la veille, quand il l’a ramenée, je pensais qu’elle serait restée inconsciente toute la nuit, mais peut être me suis-je trompée. Je ne vois pas à quel autre moment elle aurait pu le voir étant donné qu’il m’a semblé l’avoir trouvée inconsciente.
- Dans le salon, je réponds simplement, avec douceur.
Elle fronce les sourcils, visiblement peu convaincue. J’ai l’impression qu’elle se demande si elle peut me croire ou non. Je reste parfaitement neutre, la laissant faire son choix. Elle se détend très légèrement mais devient soudainement rouge pivoine, remontant les draps, déjà bien haut, sur son corps. Je fronce les sourcils avant de comprendre et de lever les yeux au ciel.
- Il ne t’a pas donné de vêtement c’est ça ?
Elle secoue la tête, rougissant encore plus alors que je ne pensais pas que ce soit possible. Mais où avait-t-il la tête ? Je sais bien qu’hier elle était un sale état, mais, après l’avoir baignée, il aurait pu l’habiller au lieu de simplement la mettre au lit sans se préoccuper de sa nudité… Je soupire et elle se recroqueville encore, le prenant visiblement pour elle. Je ne dis rien mais perd mon expression exaspérée et me lève, me dirigeant vers la penderie. Il n’y a que des habits à lui mais pour le moment ça fera l’affaire. J’attrape une chemise et la ramène à Efi - qui doit certainement avoir un autre nom quand on y pense, puisqu’il adore donner des surnoms à tout le monde.
- Tiens, tu peux mettre ça pour te couvrir mais ne t’en fais pas, ici on fait peu de cas de la nudité.
Elle m’adresse un sourire timide, accompagné d’un merci, avant d’enfiler la chemise. Je la vois grimacer tout du long et me souviens qu’elle a fait une fausse couche, qu’il l’a trouvée en sang, et que c’est pour ça qu’il l’a ramenée ici. Je me demande si elle ne devrait pas voir un médecin. Mais elle a déjà l’air bien déboussolée, j’imagine qu’il vaut mieux ne pas l’assaillir avec tout ça maintenant… Il n’empêche, je pense que j’en toucherai deux mots au Patron.
- Je t’ai apporté du thé et des gâteaux, je dis en désignant le plateau.
J’avais raison quand je pensais qu’elle était affamée, car à peine ai-je terminé ma phrase qu’elle jette un regard rempli d’un désir sans fin au plateau. Elle me regarde ensuite comme pour demander « c’est vraiment pour moi ? » et je lève les yeux au ciel avant de rapprocher le plateau sur le lit et d’assener :
- Mange.
Elle ne se le fait pas dire deux fois et se jette presque sur le paquet de gâteau, mangeant avec une avidité qui me fait sourire. J’aurai peut-être dû en apporter deux. Après le deuxième biscuit, elle m’adresse un regard rempli de gratitude et poursuit sa dégustation. Décidant qu’elle a peut-être besoin d’être un peu seule, pour se familiariser avec tout ça, je me lève et m’apprête à quitter la pièce quand elle me demande :
- Comment tu t’appelles ?
Je me retourne et réponds :
- Elisabeth, mais tout le monde m’appelle Liz, je dis avec un haussement d’épaule. Et toi ?
- Iphigénia.
Ça n’a rien à avoir avec Efi… Il a vraiment une trop fâcheuse tendance à changer les prénoms à sa guise, soi-disant parce que c’est trop long et trop complexe. Je secoue légèrement la tête, moi en tous cas je l’appellerai Iphigénia, je préfère.
- A plus tard, Iphigénia.
- A plus tard, dit-elle avec un petit sourire.
En quittant la pièce, je me fais la réflexion qu’elle a vraiment un sourire adorable, un sourire qui donne envie de la voir sourire tout le temps, à chaque instant, juste pour profiter de cette vision agréable.





Encore aujourd’hui, j’aime Iphigénia. Et Iphigénia était amoureuse de lui, comme presque toutes les filles de son harem d’ailleurs. Ça ne me dérangeait pas pour les autres, mais quand il s’agissait d’elle, ça me faisait mal. La voir lui sourire, le regarder avec des yeux remplis de désir… Combien de fois j’ai rêvé que ses sourires étaient pour moi, qu’elle m’aimait, qu’elle me désirait… Et le fait que je partage son lit pendant toutes ces années, ça a été le comble. A la fois le comble du bonheur - parce que je ne suis heureuse qu’à ses côtés - et de la souffrance - parce que je savais que peu importe l’affection qu’elle me donnait, son amour ne serait jamais pour moi.

Il était tout pour elle, si bien qu’elle lui a demandé de la changer, ce qu’il a accepté. Elle est devenue une vampire, mais ça n’a rien changé pour moi, elle restait la fragile Iphigénia, celle que j’aimais tenir dans mes bras et protéger de tout. Lui savait que je l’aimais, mais elle ne l’a jamais deviné - peut être parce qu’elle ne voulait pas le voir - même si je crois qu’elle était simplement trop naïve, elle l’a toujours été. C’est aussi pour cela qu’elle n’a pas vu venir sa chute, contrairement à moi. On ne peut pas vivre éternellement en haut de la chaîne alimentaire et il en va de même dans un milieu aussi dangereux que celui des gangs. Il avait beau être un vampire - et un vampire particulièrement puissant - il a baissé sa garde, je ne sais pourquoi, je ne sais comment. Je crois que c’est une fille qui l’a dénoncée. Il était vulnérable de jour, il dormait, protégé du Soleil à l’intérieur de sa villa. C’est ce moment qu’ils ont choisi pour débarquer. Je ne leur ai pas laissé le temps de nous attraper ou de nous faire le moindre mal. Dès qu’ils sont entrés, j’étais en alerte, mon instinct a pris le dessus, et j’ai juste eu le temps de prendre Iphigénia par le bras, avant de fuir. Je ne l’ai pas vu mourir, mais je n’en avais pas besoin pour savoir que c’était fini.

Iphigénia en revanche… elle était dévastée et, au départ, elle était persuadée qu’il était toujours vivant, il ne pouvait en être autrement à ses yeux… ça m’a fait du mal de la voir comme ça, j’aurai préférée qu’elle l’oublie rapidement, mais je savais que je ne pouvais pas lui demander ça, que je ne peux toujours pas lui demander, même si ça fait maintenant plusieurs mois. Moi je ne peux pas oublier mes sentiments pour Iphigénia, alors que ça fait des années que je sais qu’ils sont vains, alors comment lui demander d’en faire autant en quelques mois ? Surtout que ces mois n’ont pas été faciles. Nous sommes parties sans rien, nous ne pouvions pas rester dehors en journée, il nous a fallu rapidement trouver un endroit où vivre, où cacher Iphigénia du Soleil. Et puis il y avait le sang, la nourriture…

Je me suis retrouvée confrontée aux mêmes angoisses qu’au début, quand il m’avait recueillie et que je pensais à l’idée de partir. Mais la différence, c’est que là je ne pouvais pas m’apitoyer sur mon sort, me laisser aller à mes angoisses, parce que j’avais quelqu’un à protéger, quelqu’un sur qui veiller. Elle allait encore plus mal que moi, elle était - et elle est toujours - tellement fragile, on dirait qu’elle va se briser à la moindre difficulté, alors qu’elle a pourtant vécue de nombreux drames… Mais elle a toujours besoin de quelqu’un pour l’épauler, et ça ce moment là c’était moi. J’aurai pu la secouer, parce que je savais que ça ne lui ferait pas du bien d’être de nouveau dépendante de quelqu’un, mais ses yeux remplis d’espoir et de foi en moi… j’avais toujours rêvé qu’elle me regarde comme elle le regardait, et c’était un peu ce qu’elle faisait en plaçant sa vie entre mes mains.

Alors je nous ai trouvé un endroit où vivre, quelque chose de miteux au départ, le temps de commencer à travailler au noir, pour avoir un meilleur logement. J’ai pas mal trimé, mais j’ai fini par trouver, j’ai même réussi à me faire faire de faux papiers. Cela m’a permis d’être embauchée dans une boite de démarchage. Je passais mes journées au téléphone avec un casque sur les oreilles et je rentrais le soir pour retrouver Iphigénia. Je faisais les courses, je trouvais des fruits du plasma, je faisais tout pour qu’elle n’ait rien à faire, pour qu’elle se remette… La voir souffrir m’était insupportable, je voulais juste qu’elle aille mieux, qu’elle parvienne à l’oublier.





Je la trouve sur le canapé, comme souvent quand je rentre du travail. A sa position et à la télé allumée, je devine qu’elle a essayé de m’attendre mais qu’elle a fini par s’endormir. Elle essaie de reprendre un rythme « normal » de dormir la nuit et de veiller le jour, mais elle a beaucoup de mal, et à 17h elle pique souvent déjà du nez, alors à 19h, n’en parlons même pas. Elle est cependant si belle quand elle dort que je n’ose pas la réveiller tout de suite, je la regarde plutôt dormir. Ses cheveux roux forme un halo autour de son visage, et certains tombent sur ses yeux clos. Sa peau laiteuse appelle mes caresses, mais là encore, je me retiens, de peur de briser la magie de son sommeil. Pourtant j’aimerai aussi voir ses yeux, ils sont si beaux que je me perds dedans à chaque fois… J’aimerai aussi embrasser sa bouche, mais ça je ne le fais pas. Je ne l’ai pas fait souvent, seulement quelques fois et toujours quand nous étions avec lui, quand elle était dans le feu de l’action et qu’elle ne se rendait pas compte de grand-chose… Mais depuis que nous sommes toutes les deux, je ne l’ai plus fait, je n’ai plus rien fait avec elle si on met de côté tous les gestes de tendresse que j’ai pour elle.
D’ailleurs, je finis par céder à ma pulsion et lui caresse la joue. Elle ne se réveille pas tout de suite et j’ai le temps de descendre dans son cou, d’effleurer sa nuque, avant qu’elle n’ouvre les yeux lentement. Un petit sourire étire ses lèvres et mon cœur fait des bonds. Je me damnerai pour qu’elle sourit comme ça à chaque instant et savoir que son sourire m’est adressé… c’est juste magique. Je le lui rends instinctivement et elle se blottie contre moi, faisant naître une grande joie et une intense douleur dans mon cœur. Une intense douleur parce que je sais qu’elle ne le fait pas avec les intentions que j’aimerai lui prêter… mais ça ne fait rien.
- Tu as passé une bonne journée ? demande-t-elle d’une voix encore un peu endormie.
J’acquiesce tout en caressant ses cheveux emmêlés, que je démêle doucement et sans y réfléchir.
- Et toi ?
- Oui ça va, j’ai regardé la télé.
J’acquiesce encore, songeuse. Ce serait bien qu’elle finisse par se trouver une activité, je n’ai envie qu’elle déprime en restant ici, enfermée toute la journée. Je refuse cependant qu’elle travaille de nuit, j’ai trop peur qu’il lui arrive quelque chose si elle devient serveuse ou un métier de ce genre. On trouvera autre chose…
- Tu as faim ? je lui demande.
Aussitôt elle lève les yeux vers moi et je vois ses pupilles s’assombrirent. Je pensais lui proposer un fruit du plasma mais je crois qu’elle a vraiment envie de boire du sang et j’aime tant sa morsure… je sais que ce n’est pas bien, qu’il faudrait qu’elle apprenne au contraire à se restreindre mais… Je la vois acquiescer et se redresser et je tends légèrement le cou dans une invitation. Elle s’approche sans se faire prier, et je ferme les yeux pour en profiter autant que possible. Sa morsure est toujours aussi agréable, elle me rend toute chose… elle ne se nourrit pas longtemps, elle sait se contrôler, et quand elle s’écarte, un soupir d’extase m’échappe.
Je rouvre les yeux pour la voir sourire, repue, les yeux éclairés par le sang qu’elle vient de boire. De mon côté je suis un peu dans les vapes, un peu fatiguée, alors je m’allonge sur le canapé - qui nous sert aussi de lit quand on l’ouvre, comme on le fera un peu plus tard. J’insiste toujours pour le refermer même si on économiserait peut être de l’énergie à le laisser ouvert, parce que je veux séparer la chambre du salon en journée. Comme je suis étendue, Iphigénia s’allonge prêt de moi, elle se love de nouveau dans mes bras et encore une fois je soupire d’aise, enfouissant mon nez dans ses cheveux. J’aimerai rester ainsi pour toujours, la tenir dans bras, tout contre moi, et vivre avec elle, à tout jamais… Je n’ai jamais été aussi heureuse qu’en ces instants…





Mais je ne pouvais pas la laisser rester sans rien faire à la maison, son deuil ne passait pas et je ne voulais pas qu’elle déprime complètement. Alors quand j’ai entendu parler de ce poste à Ravenswood, j’ai sauté sur l’occasion. Iphigénia est très douée en langue, elle est polyglotte, elle a très vite appris et des cours d’été lui ont permis de combler ses lacunes. Et puis Ravenswood… ça m’a rappelé tant de bons souvenirs, j’aurai voulu y retourner moi aussi, mais comme ce n’était pas possible, je voulais qu’elle au moins connaisse cet endroit merveilleux. Elle a donc fait sa rentrée, il y a un peu plus d’un mois. Ça n’a pas été facile pour elle, je le sais bien, mais elle a tenu… jusqu’à il y a quelques jours. Elle m’a appelée, paniquée, elle m’a dit qu’elle allait rentrer, qu’elle avait un problème… j’ai eu peur, très peur même, qu’elle soit tombée malade ou je ne sais pas… Je ne sais pas si c’est mieux ou pire, mais elle est en fait tombée enceinte… La nouvelle m’a mis un coup au cœur. Même si j’avais entendu parler de ses histoires avec un autre professeur, l’idée qu’elle soit enceinte de lui… Mais j’ai mis de côté ma douleur et je ne l’ai pas laissé quitter l’école. Elle peut travailler, elle n’est enceinte que d’un mois, elle est juste en panique, elle a besoin de soutien, elle a besoin de moi. Elle n’en a pas encore parlé au professeur et une petite voix perfide en moi aimerait qu’elle ne lui en parle jamais, j’élèverai cet enfant avec elle. Mais je sais que ce n’est pas comme ça que ça marche…

J’ai réussi à me faire accepter en tant qu’agent d’entretien dans l’école. Je me fiche que ce ne soit pas un métier glorieux, j’ai fait bien pire et puis je ne suis pas du genre à me plaindre. Je viens pour Iphigénia et c’est tout, je ne peux pas la laisser toute seule dans cette épreuve, elle a déjà perdu un enfant, je sais qu’elle ne pourrait pas survivre si elle en perd un deuxième…






Caractère

Je suis d’une nature assez calme et posée, mais je ne me laisse plus marcher les pieds depuis bien longtemps. J’ai vécu dans des milieux difficiles où on m’a appris à baisser la tête alors j’avoue que parfois, cet instinct de protection revient. Mais généralement et maintenant que j’ai pleinement confiance en moi, je le combats. Je ne laisserai plus personne me réduire en esclavage ou m’imposer quoi que ce soit. J’ai retrouvé ma liberté et je resterai libre.

Mais peut-on dire que je le suis vraiment ? Je serai à jamais liée à Iphigénia. Avant elle je n’ai jamais aimé et je ne crois pas qu’il y aura un après. On dit que les elfes vivent des centaines d’années, on me dira donc que j’ai le temps de passer à autre chose… mais je l’aime. Je suis incapable de passer à autre chose. Même si elle ne m’aime pas. Même si elle en aime d’autres, toujours des hommes. Je me suis résignée, Iphigénia est purement hétéro, peu importe que j’ai partagé son lit avec le vampire, c’était sa présence qui comptait pour elle. Alors je l’aime de loin, je l’aime sans vraiment le lui dire, sans vraiment oser le lui avouer. Je la protège et je ne supporte pas qu’on la blesse. Avec elle, je suis douce même si j’essaie de la motiver, de la faire bouger un peu. Je ne peux pas l’obliger à aller contre son instinct, alors je couvrirai ses arrières.

Je ne fais toujours pas confiance aux hommes. Je sais bien que tous ne sont pas des pervers sadiques, j’ai pu l’expérimenter. Mais ça ne change rien au passé, je ne désirerai jamais aucun homme, et il faudra du temps à un homme si il veut seulement gagner ma confiance.






Pouvoirs

Je n’ai pas eu beaucoup d’occasion de pratiquer ma magie, mais je sais que j’ai une affinité particulière avec l’air. Pendant mon unique année à Ravenswood, j’ai appris à sentir et à comprendre ma magie, j’ai appris à reconnaître celle des autres, et j’en ai aussi davantage appris sur les différentes espèces du monde surnaturel. Je n’ai pas de grands pouvoirs, j’ai surtout appris quelques techniques de défenses, parce que j’avais peur d’en avoir un jour besoin, et je connais des sorts simples, comme ceux d’insonorisation ou bien ceux qui me permettent de camoufler mes oreilles aux yeux des humains.


Physique

Plus jeune, j’avais les cheveux longs, surtout parce que beaucoup d’hommes aimaient tirer dessus pendant l’acte sexuel… Mais depuis quelques années, je me les suis coupés, et je les porte maintenant assez court. Je suis plus grande qu’Iphigenia, je mesure 1m71, je suis également plus mate de peau qu’elle, et j’aime la façon dont sa peau laiteuse contraste avec la mienne.

[naji2807]

Gwendolyn De Volery
17 ans, Née le 17 décembre
Fille de la noblesse, Vampire de sang pur, Peste




You Don't Know Me

Mon premier souvenir, je le regrette, et je voudrais l’effacer. C’est celui d’un garçon, un simple humain, répugnant. Il avait 9 ans et j’en avais 6, j’étais une jeune vampire, mais je savais déjà contrôlé ma soif depuis des années, car je suis une fille de bonne famille. J’étais malgré tout curieuse, et lui il était gen… c’était un humain idiot. Sa mère travaillait comme gouvernante pour nous, c’était elle qui me donnait les fruits du plasma, elle qui veillait à ce que je sois prête pour mes cours avec mon précepteur. Son fils… il s’appelait Noah… Je l’ai mordu, pas suffisamment pour qu’il meurt, mais assez pour le blesser, pour que sa mère s’inquiète. Le lendemain, ils étaient partis, après qu’un vampire ami de mes parents soit passé. On ne m’a rien expliqué, si ce n’est qu’ils ne reviendraient plus.

J’étais jeune à l’époque, un peu irréfléchie, sans doute… Noah me manquait, c’était le seul enfant que je n’avais jamais côtoyé. Ce n’était qu’un simple humain pourtant, j’aurai dû l’oublier, m’en détacher, me faire à sa disparition. Mais je suis sortie, je l’ai cherché, j’ai retrouvé son odeur… Je l’ai trouvé en train de sortir d’une école… Ce jour reste gravé dans ma mémoire, même quand si je ne veux pas m’en souvenir. Il faisait nuit, évidemment, c’était l’hiver, il faisait nuit très tôt, et Noah sortait avec des amis. J’ai couru vers lui, un grand sourire aux lèvres, mais un peu confuse… Je voulais m’excuser, je voulais qu’il revienne… Quelle bêtise ! Il m’a regardé comme une étrangère. Il ne m’a pas reconnu, et ses amis… ce n’étaient que de sales humains ignorants. J’étais une vampire de sang pur, une descendante d’un des dirigeants du Haut Conseil, une De Volery ! J’aurai dû leur dire, à l’époque, au lieu de les laisser me pousser, se moquer. Je me suis mise à pleurer, Noah était gêné… C’est la dernière fois de ma vie que j’ai pleuré devant quelqu’un.

Je suis rentrée en courant, mais évidemment, personne n’avait noté ma disparition, même pas la stupide gouvernante qui remplaçait la mère de Noah. Quand mes parents sont rentrés, j’ai voulu comprendre, je leur ai parlé de Noah… Le mépris dans les yeux de ma mère, quand elle a vu mes yeux humides, à l’évocation d’un simple humain. Elle m’a réprimandé, m’a rappelé qui j’étais, que les vampires ne s’attachent pas aux humains, ni à qui que ce soit d’ailleurs. C’était comme une gifle, une seconde douleur… mais ce serait la dernière. Je ne suis pas une petite fille qui a cru avoir besoin d’un vulgaire humain, je suis Gwendolyn De Volery, descendante de Guillaume De Volery, mon grand-père.





Guillaume De Volery est un grand vampire, puissant et respecté. Il a 650 ans et siège au Haut Conseil avec les autres fondateurs. Je suis son unique petite fille, ou du moins, l’unique qu’il reconnait comme telle. Il a eu d’autres conquêtes, après la mort de ma grand-mère, mais elle ne compte pas, et seul son fils, mon père, est considéré comme son descendant légitime. Bien sûr, jamais il ne siégera au Haut Conseil, car mon grand-père vivra éternellement. Mais notre nom de famille nous donne tout de même du prestige.

Parce que mon grand-père m’adore – sûrement parce que je suis le portrait craché de la femme qu’il aimait et qui a disparu à jamais – je ne serai jamais une soldate, contrairement à mes parents, qui effectuent sans cesse des missions pour le Haut Conseil. De mon côté, je suis une fille de bonne société, qui participe aux soirées mondaines, qui connait le protocole par cœur, et qui ne fera jamais honte à sa famille. Je ne suis plus du genre à m’attacher à qui que ce soit, et de toute façon, je n’ai pas l’occasion de le faire. Les autres me sont inférieurs, je l’ai bien compris, et on me l’a suffisamment répété. Je n’ai pas besoin d’eux, si ce n’est pour me servir. Même ceux qui sont de mon rang… le sont-ils vraiment ? Ces enfants de grandes familles, qui n’ont pas de fondateur dans leur lignée… Ils ne sont pas du même niveau que les De Volery.

C’est pour cette raison que je refuse les prétendants, que je les éconduis sans cesse. Ils ne méritent pas mon temps, ils ne méritent pas mon attention… personne ne la mérite. Mais de mon côté, je mérite davantage d’attention que celle que l’on me donne. Je mériterai des suivantes, des gens pour admirer ma beauté et mon excellence… mais dans le manoir de mes parents, il n’y a personne, et je m’ennuie. Chaque fois que j’en parle à mon grand-père – le seul à être présent lors de mes anniversaires et pour Noël, à croire que mes parents ont un emploi du temps encore plus chargé que celui d’un Fondateur – il me parle de cette école… Cette année, j’ai fini par céder. J’en ai assez de ce manoir vide, et les soirées mondaines n’arrivent pas assez souvent à mon goût. A ne voir personne, je vais finir par me ramollir, et je le refuse. Je veux qu’on me regarde, qu’on m’admire, et je veux pouvoir mépriser les autres, pour ne jamais leur laisser l’occasion de me mépriser en retour.






Caractère

On me dit désagréable et méprisante, et je peux même être méchante. Je ne le cache pas, et je le suis surtout avec les gens qui ne sont pas bien nés. Il y a une différence entre la noblesse et le reste, nous ne sommes pas du même monde, et ils doivent en prendre conscience. Aussi, je suis cassante, et pas très agréable avec ceux qui ne méritent même pas une miette de mon attention, mais en même temps, je n’ai pas de temps à perdre avec ces gens-là. C’est une leçon que j’ai apprise très jeune, et je ne compte l’oublier.

J’ai pourtant appris les bonnes manières, et je sais me tenir en société, à table ou pendant les soirées. Et là, je suis la parfaite fille de bonne famille… enfin tout du moins je le parais. Je souris, je salue, et je joue les hypocrites – comme tout le monde – mais celui qui pourrait penser que je suis une gentille fille qui va faire tout ce qu’on lui dit est le pire des idiots, et je me permets bien sûr de le faire comprendre à ceux qui essaient de me prendre pour une conne.

Avec les garçons – ceux qui me plaisent évidemment – je suis séductrice et j’arrive bien souvent à mes fins. J’ai déjà été plus loin que le simple flirt, mais je veille toujours à me protéger, je ne veux pas risquer d’engendrer un bâtard. Bien sûr, comme je le disais, j’ai repoussé plusieurs avances de ratés… je ne comprends même pas pourquoi ces gens-là me parlent. C’est peut-être parce que, tant que je n’ai pas ouvert la bouche, je ressemble à un ange.






Physique

Je suis de taille moyenne, peut-être un peu petite, mais pas tant que ça, car je mesure 1m63. Mes cheveux sont blonds et toujours lumineux et doux, puisque je vais chez le coiffeur au moins une fois par mois. Mes yeux sont d’une couleur entre le vert et le marron clair. Je fais très attention à mon apparence, je suis toujours bien habillée, je porte souvent des bijoux et du maquillage, mais de toutes façons, même sans tous ces atours, je suis très belle.

[naji2807]

Jaz Waves
Né le 22 avril, 18 ans
Elfe, Surfeur, Jem’enfoutiste, Dragueur




Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours vécu avec mon père. Ma mère nous a quitté pour un elfe plus beau, plus « jeune », pour un autre village… Mais mon père s’en foutait un peu, je crois, en tous cas, il a pas fait grand cas de cette disparition. Il faut dire qu’il est vieux mon père, 500 ans et des brouettes, donc forcément, il y a pas mal de choses qui lui passe au-dessus de la tête maintenant. Il a eu plein de femmes, plein d’enfants, mais je connais pas mes frères et sœurs, ils se sont tous mariés, et barrés du p’tit village où on vit.

En parlant du village, moi je l’trouve cool, et je compte pas partir de suite. On est sur une petite île, que les humains connaissent pas, et où il fait super bon vivre. Y’a des plages de rêves, certaines avec de super vagues où on peut faire du surf, et d’autre plus calme, quand on veut juste faire bronzette. On reçoit souvent des touristes surnaturels, d’ailleurs, c’est comme ça que l’économie fonctionne à Demenia – c’est le nom de mon village – parce que sans les touristes, on n’aurait que des clopinettes.

Moi j’aime bien les touristes, aussi parce que ça ramène des filles. Celles de mon village, je les connais déjà depuis que j’suis tout p’tit. Le village est pas grand, alors forcément tout le monde connait tout le monde, et c’est pas vraiment cool, pour le coup. Parce que dès que j’ai commencé à savoir parler, j’ai commencé à faire du charme aux filles. C’était cool, marrant, et puis ça passait l’temps. Mais les filles, elles sont bizarres, elles croient qu’on va rester avec elles toute la vie… Mais c’est super long la vie, et encore plus pour un elfe, alors comment je suis censé me contenter d’une seule fille ? Le pire, c’est que dès le début, genre quand on avait 5/6 ans, elles me faisaient faire des promesses du genre « tu seras mon amoureux pour toute la vie ? » ou bien « t’embrassera jamais une autre fille, pas vrai ? » et moi, comme un nigaud, je hochais la tête, pour avoir un bisou tout pourri…

Je dois dire que ça m’a valu quelque soucis, parce que j’ai jamais respecté mes « promesses »… Mais qui croit aux promesses d’un blondinet de 5 ans sérieux ? Bref, j’ai pris deux/trois claques de la part de Lydia, Hondine, et Gwenny… mais c’était vite oublié. Ouais, j’oublie vite, et puis elles aussi, vu qu’elles avaient mon âge. J’ai donc continué ma petite vie tranquille a Demenia, à draguer les filles du village, et les touristes. C’est plus simple avec les touristes, vu qu’elles se barrent au bout de quelques jours ou quelques semaines tout au plus. Et puis ça m’a permis de rencontrer plein d’espèce, genre des fées, des vampires, des louves…





Tout ça c’était cool, les filles, la plage, le surf, la vie rêvée quoi. Sans responsabilité, sans problème, sans rien en fait. Jusqu’à ce que le chef du village se mette à râler. Bon ok, il rallait déjà avant ça, parce que soit disant que je fichais rien de mes journées… alors que c’est pas vrai, je m’occupais des touristes hein… je leur faisais visiter chaque recoin de l’île… et d’une manière originale en plus ! Mais soit disant que je ne contribuais pas à l’économie du village, et bla et bla… et puis il y a eu la goutte de trop, soit disant…

J’ai dragué Hondine – encore ouais, sauf qu’on était plus en maternel – et il se peut que j’ai oublié momentanément qu’Hondine était fiancé à Gaston – et ouais, il est pas beaucoup plus sympa que le personnage Disney – et qu’Hondine me soit un peu tombée dans les bras… Gaston c’est le fils du chef, et autant dire qu’il l’a mal pris, et que son père aussi. Ça a fait des histoires – dont j’ai pas ret’nu la moitié des dialogues, j’avoue, mais pour ma défense, y’avait pas les sous-titres, et ils parlaient trop vite – j’ai reçu de nouvelles baffes – mais j’suis habitué, et ça me fait des joues roses, pas besoin de fard – et puis y’a eu une grande discussion avec mon père. A la suite de cette discussion, mon paternel m’a annoncé que devais m’barrer, au moins pendant un an, dans une école à l’autre bout du monde…

Autant dire que j’étais pas ravi, parce que y’a pas la mer là-bas, donc ça veut dire pas de surf pendant au moins un an… Enfin, mon père a promis que j’pourrais r’v’nir en décembre, pour les vacances, si je m’tenais tranquille là-bas. Je comprends pas ce qu’ils entendent par « se tenir tranquille ». C’est pas comme si j’tuais des gens ou je sais pas quoi… Je profite de la vie comme elle vient, et on passe son temps à me le reprocher. Ouais je suis un paresseux, un dragueur, un nigaud… et après ? Je suis heureux, c’est tout c’qui compte, non ?






Pouvoirs

Comme tous les elfes du village, j’ai appris à maîtriser ma magie assez tôt, et comme beaucoup à Demenia, je m’suis découvert une affinité avec l’eau. C’est cool, mais je l’exploite que quand je surfe, le reste du temps, j’ai un peu trop la flemme. Pareil pour le reste de ma magie, je les utilise pour des petits trucs, genre m’apporter un truc qui est un peu trop loin par ex, mais c’est tout.


Caractère

Je suis partisan du moindre effort, je n’aime pas qu’on m’prenne la tête, peu importe le sujet, les faiseurs de moral, je les ignore royalement la plupart du temps. J’ai un don pour ignorer ce qui ne m’intéresse pas, si bien que certain me traitent d’égocentrique, et peut-être qu’ils ne se trompent pas totalement, mais je me définirai plutôt comme un jem’enfoutiste.
Je suis un dragueur, mais pas un dragueur lourd, si une fille refuse mes avances, aucun soucis, je passe simplement à une autre, de toute façon je ne reste jamais bien longtemps avec la même fille.
Sinon, je suis sociable, mais assez lent à la détente généralement, donc faut pas compter sur moi pour les discussions enflammées.


Physique

Je fais 1m95, c’est grand, et parfois on me dit que je suis un grand dadais… mais je m’en moque pas mal. Je suis blond, et vu que je passe mon temps au soleil, je bronze assez facilement. On me reproche parfois de me balader trop souvent torse nu, mais je n’aime pas la démarcation du tee-shirt après avoir passé un long moment au soleil.

[naji2807]

John Williams, dit Mr Williams
28 ans, Né le 21 Septembre, 1m80
Sorcier, Professeur d'histoire enjoué



Je l'avoue, ce n'est pas très sérieux, mais j'ai un mal fou à tenir en place. Depuis que j'enseigne ici, je rêve de faire une sortie scolaire avec les élèves, et c'est enfin le cas aujourd'hui ! Et en plus de ça, on m'a laissé emmener tous les élèves ! C'est dire si on me fait confiance ! Je l'admets, ça me fait grandement plaisir, vu toutes les fois où on a douté de mes compétences à être assez autoritaire pour diriger une classe, voilà qu'on me laisse enfin monter un projet et on me confie tous les élèves. Bien sûr, je serai aidé dans ma tâche, mais ça allait de soi, je ne serai jamais parti seul avec plus d'une centaine d'élèves, ce serai être complètement fou, et je ne le suis pas, malgré les spéculations de certains.
La téléportation s'est très bien passé - c'était la partie qui me mettait le plus mal à l'aise, je ne suis vraiment pas doué avec la magie, et j'avais peur que quelque chose cafouille - alors maintenant, tout va rouler comme sur des roulettes, je n'en doute pas. Je vais devoir parler assez fort pour qu'ils m'entendent, mais si tous ne suivent pas parfaitement toutes mes explications, ce n'est pas grave, parce que l'idée est surtout de bien s'imprégner de ce lieu historique. Il faut qu'ils vivent l'Histoire à fond, et le meilleur moyen, c'est d'être sur place.
- Bon bon, votre attention tout le monde ! Je vous rappelle qu'il faut essayer de ne pas trop vous disperser, mais que dans tous les cas, si vous vous perdez, vous n'aurez qu'à essayer de retrouver les lumières magiques qui suivent le groupe et ça devrait aller.
En voyant le regard inquiet de Tania, je précise :
- Mais si vraiment vous êtes perdu, vous pouvez revenir ici, c'est notre point de départ et notre arrivée, donc on vous retrouvera. Mais ce serait quand même dommage que vous ratiez la visite, alors essayez de nous retrouver.
Tania pince les lèvres, mais je ne m'en fais pas, je sais que ça va très bien se passer.
- Vous connaissez tous ce monument, puisque vous en avez entendu parlé dans vos cours d'histoire cette semaine. Je vais répéter des choses que vous savez déjà, mais l'idée est de vous imprégner des lieux, de vivre à fond l'Histoire, de la sentir vous transporter !
Comme je m'emporte un peu, j'essaie de me calmer, mais sans arriver à ne pas trépigner sur place.
- Bien, commençons, et n'hésitez pas à lire les inscriptions que vous trouverez, c'est toujours très enrichissant !
Sur ces moments, je me mets en marche, en essayant de ne pas trop me dandiner, mais sans y parvenir complètement.

[naji2807]

Texte un peu grossier
Bryan McKenzie
17 ans, Né le 31 Octobre, 1m77, Vampire récemment transformé
Petit Con, Junkie, Insouciant, Incontrôlable, Grossier, Mais pas méchant



Still Feel
Eh bien il semblerait que cette école soit bien différente de celles dont j'ai l'habitude. Déjà les gens ont tous des superpouvoirs et on se croirait un peu chez les X-Men - et qui n'a pas rêvé de faire partie des X-Men franchement ? - et puis en plus, je suis devenu un X-Men moi aussi - enfin un vampire, mais bon c'est pareil quoi - et du coup je peux faire plein d'expériences. Mon coloc est pas chiant - en fait mon coloc est pas tout court, parce qu'on dirait une brindille toute dépressive, il me fait de la peine le pauvre, mais je compte bien lui donner un grand sourire, parce que c'est mon truc de faire sourire les gens - et les profs sont plutôt sympa pour la plupart. Y'a juste l'autre CPE là, qui est pas super cool, et je suis pas le seul à le penser. Non parce que je suis sûr que c'est elle que le Canard appelle "Cerbère" et franchement, c'est bien trouvé comme idée ! J'ai pas encore réussi à savoir qui était qui, et je crois pas me trouver dedans - faut dire que j'ai rien fait pour me faire remarquer par cette meuf - ou ce mec, mais moi je pense que c'est une meuf - mais ça va peut-être finir par arriver. J'ai hâte d'avoir le deuxième numéro, parce que c'est marrant quand même, de deviner qui est qui, même si y'en a qui semble assez évident, genre "Prince Melon", je l'ai tout de suite remarqué ! Bon après les autres, j’en ai un peu discuté avec une fée sympa cet apreme, mais faut qu’on se penche plus dessus pour trouver tout le monde. Faut aussi qu'on écrive au Canard, pour lui donner notre avis, et puis pour avoir des précisions quoi, mais on fera ça plus tard.
Parce que ce soir, on sort ! Bon on sort pas comme j'en ai l'habitude quand je sors le soir, mais j'avoue que vu que ma dernière sortie s'est soldée par une sorte de mort - enfin non, une superbe transformation - bah je suis pas forcément super super chaud pour ressortir tout de suite. Enfin si, je veux bien aller au Colisée - j'y suis jamais allé, en fait, à part en venant en Angleterre, je suis jamais sorti des Etats-Unis - et de toute façon, on a pas trop le choix, c'est une sortie obligatoire. Mais bon, c'est le genre d'obligation que j'aime bien en vrai !
J'écoute les explications du prof d'une oreille, et je sens dans l'air quelque chose de connu. J'avais déjà senti l'odeur de ce gars-là, et je sais c'que ça veut dire. J'ai pas fumé depuis un moment - en même temps je suis pas accro - et ça me manque un peu quand même. Du coup j'attends un peu, et, comme je le vois pas s'approcher, je recule pour arriver à sa hauteur. On se retrouve vite dans le noir, mais je vois bien quand même, donc j'adresse un grand sourire aux gars, surtout quand je vois qu'il s'est sorti un truc à fumer.
- Salut mec, j'peux t'emprunter un joint ?

[Shinato]

Rin Ackerman



28 ans / 1m72 / Sorcière / Surveillante

Lors de ma première rencontre avec Mr Williams, j'ai été quelque peu surprise. Il est clair qu'il est bien trop enjoué pour être un bon professeur. Je me suis même demandé s'il arrivait à garder le calme dans sa classe. Mais bon, je lui laisse le bénéfice du doute en espérant que ladite sortie se passera sans accroc.
Je n'ai pas mis longtemps à prendre mes marques dans l'école mais j'avoue avoir été étonné du nombre d'élève "perturbateur". J'espère que toutes les écoles ne sont pas similaires à Raven. Maintenant, je suis très contente que Mme Winstood ait accepté l'usage des ombres et, pour le moment, aucun élève n'est passé entre les mailles du filet. Mais je sens que ces jeunes ont de l'énergie à revendre et qu'ils m'opposeront une certaine résistance. Ce n'est pas pour me déplaire. Ils égayent mes journées en quelques sortes.
Le jour J ne tarde pas à pointer le bout de son nez et nous voilà parti avec plus d'une centaine d'élèves pour la visite privée du Colisée. Pour nos chères vampires, cette dernière se fait évidemment de nuit et ce point me rassure d'autant plus quant au bon déroulement de cette sortie.
Mr Williams donnent ses instructions mais je sens qu'une bonne partie des élèves ne l'écoutent que d'une oreille. Il est clair que certains vont partir se carapater je ne sais où mais je me permets de faire une piqure de rappel.

-"Les élèves concernés se reconnaîtront mais je tiens quand même à rappeler que Mme Winstood m'a dressé une belle liste des élèves à garder à l'oeil et qu'une ombre leur a été affilié. Elles m'informeront de vos moindres faits et gestes donc n'essayez pas de jouer au plus malin parce que vous perdrez." dis-je avant de rejoindre Mr Williams.

Hinata s'ayant fait des copines, je me suis dit qu'elle préfèrerait rester avec elles et lui laisse donc un peu d'autonomie. Néanmoins, elle sait qu'au moindre problèmes, elle doit m'appeler.
Je me mets alors à marcher à la hauteur de Mr Williams.

-"Vous êtes sûr qu'emmener tous les élèves étaient une bonne idée? Parce que sans m'avancer, je doute que nos plus jeunes élèves soient ultra intéressés par cette visite."

[Mimie99]

\*-*/ Fae \*-*/ Élève \*-*/ 16 ans \*-*/ 1m73 \*-*/ Malicieux \*-*/ Intuitif \*-*/
\*-*/ Télépathie limitée \*-*/ Colisée \*-*/ Avec Diana \*-*/



Ça fait dix jours depuis que j'ai rencontré Qwill et que j'ai fait la bourde de dévoiler mon don, et ce, par accident! Sauf qu'en le faisant, j'ai aussi eu l'occasion d'exercer mon don sur quelqu'un qui ne le percevait pas comme le signe que j'étais dérangé, ou je ne sais trop. D'ailleurs, peut-être qu'il l'acceptait un peu trop bien. Je ne sais pas. C'était quand même bizarre, notre échange. Mais il semblait d'accord, même plus que d'accord pour que l'on réessaie une autre fois. Sur le coup, j'ai trouvé que c'était une bonne idée, mais maintenant, après de longues heures de réflexion, je ne le sais plus. Et si mon père finissait par le découvrir? Je serais bon pour l'exile, c'est sûr!

Et ce n'est pas avec le courriel que l'on a reçu ce matin que je vais me sentir plus en confiance! Apparemment, il y a quelqu'un qui nous épie et pas moyen de savoir qui. Enfin... il y aurait peut-être un moyen, mais je ne le ferai pas. Ça serait irrespectueux de fouiller dans la tête de tout le monde dans le mince espoir de savoir qui est derrière tout ça. Le plus scandaleux étant que j'y ai même pensé... Mais ce n'est pas... de ma faute. Enfin, je crois. J'ai la boule au ventre depuis ce matin à cause de cette histoire débile! Et ce n'est pas parce que je ne me suis pas reconnu dans ce numéro que je n'en ferai pas partie d'un jour. C'est donc primordial que je fasse encore plus attention à ce que je fais. Limiter mes interactions le plus possible... Ne pas trop m'approcher des autres. Faire le paria, un peu.

Oui, oui c'est le mieux que je puisse faire.

Et garder ma langue. Ne plus rien laisser sous-entendre, même par accident! Être crédible dans mes explications quand je répugne à un contact. Le plus simple serait quand même de ne pas parler à qui que ce soit, mais c'est assez impossible dans une école... Au moins, ce soir, c'est une sortie scolaire, alors je n'ai qu'à faire comme si je trouvais tout ce que disait le professeur si intéressant que je n'ai aucune envie de parler à qui que ce soit! Et ce ne serait pas vraiment un mensonge, après tout, c'est intéressant. Je n'ai jamais beaucoup voyagé, alors voir de mes propres yeux ce dont on a parlé en classe est vraiment impressionnant! Je suis donc joyeusement le groupe tout en jetant des regards émerveillés tout autour de moi.





\\ Loup-garou \\ Élève \\ 17 ans \\ Dominant \\ Discret \\ 1m73 \\
\\ 9 juin – Gémeaux \\ Colisée \\ Avec Leigh \\



Le professeur d'Histoire m'amuse beaucoup. On peut facilement voir dans sa manière de se mouvoir qu'il est beaucoup plus excité que la majorité d'entre nous à l'idée d'être ici. Et ça peut se comprendre, j'imagine. Ça ne doit pas être simple d'arriver à convaincre la direction de faire une activité de ce genre... avec tous les élèves de l'école. Et nous sommes quand même assez nombreux pour que ce soit un vrai miracle. Pour ma part, j'aurais sans doute apprécié plus cette activité si ce n'était pas que le Colisée de Rome se trouve... eh bien, en plein dans le centre de la ville et qu'il soit pollué par toutes les odeurs qui viennent avec la vie citadine surpeuplée. Je m'efforce toutefois le plus possible d'éviter de plisser du nez à chaque fois qu'un courant d'air me les ramène au visage. Ça ne serait pas très poli. Enfin, d'un autre côté, je ne crois pas que le professeur Williams s'en rendrait compte, vu son état de fébrilité extrême.

Tout en écoutant ce qu'il dit d'une oreille, je prête attention à tout ce qui m'entoure en essayant d'exclure les odeurs. Ou du moins, de me concentrer sur les seules dignes d'intérêts. Le problème, c'est qu'il s'agit d'un site touristique, alors... il y a beaucoup d'odeurs résiduelles de touristes. Certains portaient plus de parfum que d'autres, en autre. Tout en marchant nonchalamment en suivant le groupe, je glisse les mains dans mes poches et continuent mon exploration sensorielle des lieux. Je pourrais être tout à fait suffisamment curieux pour simplement détourner mes pas du trajet instauré par le groupe et aller vagabonder seul. Ce ne serait pas la première fois et pour me retrouver il me suffirait de suivre ma propre odeur, puis celle du groupe. Mais autant m'abstenir pour le moment. Alors je continue à suivre tout le monde tout en réfléchissant à plusieurs choses.

Comme le courriel de ce matin.

Je ne crois pas qu'un jour je paraîtrai sur ce fameux ramassis de ragots et de potins. Je n'ai pas le bon tempérament pour ça et c'est rare que les personnes qui restent discrets se retrouvent dessus. Sauf si pour une raison ou une autre, on attire l'attention. Peut-être que mon nom de famille pourrait m'attirer cette attention indésirable, mais je ne crois pas que serais plus qu'une mention. Je veux dire, je ne fais rien pour créer des situations dramatiques, alors pourquoi me consacrer du temps? Évidemment, si je me décide à révéler la vérité à Artemis et Peter... il est possible que ça déclenche des réactions violentes chez les deux concernés. Ou encore, si l'idiot qui veut s'approprier ma soeur s'approche d'elle, ça aussi, ça risque de m'attirer une attention indésirable. Je sais bien qu'elle sait se défendre, mais je ne pourrai pas ne pas agir.

D'ailleurs, une partie de mon attention reste rivée sur elle.

Évidemment, j'évite qu'elle soit trop marquée. Il est facile lorsque l'on est un loup de remarquer que l'on se fait épier et la dernière chose que je veux, c'est bien qu'elle se rende compte que je l'observe. Déjà, parce qu'elle ignore qui je suis et... je ne veux pas que nos premiers contacts soient contaminés par sa réactivité face au fait que je lui accorderais trop d'attention. Alors mon regard suit plus les quelques personnes près d'elle sans jamais s'arrêter complètement sur elle. C'est un truc comme un autre. Et puis, je reconnais bien son odeur maintenant, alors je pourrais la suivre les yeux fermés.

[naji2807]

Andrea Azarov
17 ans, Né le 30 Décembre, 1m81
Sorcier transformé en vampire, Incube, Impulsif, avec Mia



Je ne pensais pas écoper un jour d'un surnom aussi... étrange ? Oui j'ai pris de nombreuses virginités, mais est-ce que c'est ce qui me caractérise, je n'en ai pas l'impression. Enfin en tous cas, il ne m'a pas été très difficile de me reconnaître dans cette petite blague qui nous a été diffusé. Cette blague qui ne m'a pas forcément fait sourire, mais qui m'a plutôt interpellée. Surtout parce que je n'ai pas compris cette histoire avec ce "Mushu". Il ne faut pas être très intelligent pour reconnaître le surnom de Mia, surtout quand on la connait aussi bien que moi, Mais déjà, je ne suis pas amoureux de Mia - et elle le sait, les choses sont très clairs entre nous - et ensuite, si quelqu'un était amoureux d'elle, je le saurai, elle me l'aurait dit... En tous cas c'est ce que je pensais. J'avoue avoir été excessivement contrarié quand, il y a quelques heures en l'interrogeant, j'ai découvert qui était ce "Mushu". C'est désagréable, parce que ça laisse à penser que je vais aller dans le sens de cette blague, que je ne suis pas partageur, que je prive Mia de ses liberté... mais ce n'est pas ça... enfin pas exactement. Mia est à moi. Elle l'est parce que nous sommes liés par ma magie, parce que ma magie l'a fait sienne. L'idée qu'un autre cherche à se l'approprier... ça me dérange, et plus que cela. L'idée qu'elle ne m'en ait pas parlé avant... Oui, elle couche avec d'autres, mais seulement quand je suis là, et je n'ai pas très envie de la voir en couple avec qui que ce soit, parce que je sais que ça serait compliqué. Je sais aussi que ce que je dis là est très égoïste, et ça m'agace au plus haut point... mais de toute façon, Mia ne veut personne d'autre que moi, donc je ne vois même pas pourquoi la question est mise sur le tapis.
Cependant, et pour être sûr que les choses soient claires, je préfère aller voir ce So tout de suite, histoire qu'il ne se fasse pas de fausses idées. Je vois bien que ça rend Mia un peu nerveuse, elle l'a quelque peu évité ces derniers temps, mais moi je pense qu'il vaut mieux qu'il sache tout de suite que ce ne sera pas possible. Tenant Mia par la main, je m'approche du garçon qu'elle m'a désigné un peu plus tôt dans la journée, et le jauge du regard. C'est un dhampire, il est donc moins puissant que moi, mais de toute façon, nous n'allons pas nous battre, nous allons parlé de façon tout à fait civiliser, je vais simplement me présenter à lui.
Arrivé à sa hauteur, et ignorant les élèves qui avancent dans la même direction que le professeur, je prends Mia dans mes bras de façon possessive, et adresse un sourire au garçon.
- Bonsoir, je suis Andrea, tu es So, c'est ça ?

[naji2807]

Texte un peu grossier
Nikita Roy
16 ans, Née le 15 août, 1m70
Louve Garou, Soeur de Cameron, Se fait battre par son frère



So What
Je suis d'une humeur massacrante, mais les mauvaises langues diront que ça ne change pas de d'habitude, mais je les emmerdes. Je boite, et je ne devrais pas boiter, je boite parce que je suis stupide, ou plutôt parce que ma louve est stupide... Non, en fait je boite parce que j'ai rencontré un stupide Dhampire ! Si encore c'était la faute de Cameron, ça ne changerait pas trop de d'habitude - je me suis faite à l'idée, même si je déteste l'avoir sur mon dos ici, et que je déteste sursauter chaque fois qu'on s'approche un peu trop près de moi - mais non, c'est un autre idiot qui m'a fait ça. Tu t'es fait ça toute seule, lui t'a simplement poussée dans l'eau. Mais je ne me serai pas tordue la cheville s'il ne m'avait pas poussée ! Demain tu n'auras plus rien. Peut-être, mais en attendant ça fait mal, et ça me rend faible. Je peux marcher toute seule - heureusement, parce que ce n'était pas le cas il y a quelques heures encore - mais je vais moins vite que les autres, je me laisse distancer... et Cameron n'est pas si loin. Bientôt, il aura fini de scruter la foule, et il me tombera dessus, ce n'est qu'une question de temps. Pour l'instant je peux encore essayer de me fondre dans la masse qui s'agglutine autour de Mr Williams, mais bientôt ils repartiront, et alors je serai dans la merde. Je peux toujours essayer de me cacher derrière les élèves les plus grands... Mais sérieux qu'est-ce que je raconte, je vais pas me cacher comme une faible ! Pourtant c'est ce que tu fais depuis plusieurs jours, depuis quelques semaines même. Oh mais ferme-là !
Si ce... Dhampire n'avait pas été là. Et qu'est-ce qu'il faisait là en plus ? Il venait faire des longueurs. Il venait m'emmerder oui ! Il pouvait très bien les faire ses longueurs, sans me parler, je m'en serai très bien porté, je m'en serai même beaucoup mieux porté ! Au lieu de ça, il est arrivé, avec son air malicieux, son corps bien fait, ses yeux sombres, ses bras forts... Mais qu'est-ce que je raconte bordel ! Moi aussi j'ai des bras forts ! Et oui j'ai eu besoin de son aide - cette seule idée me rend furieuse - mais c'est fini maintenant, et non je ne veux pas savoir où il se trouve, qu'il aille au diable si ça lui chante, ça me fera même très plaisir. Ma louve peut bien ronchonner dans son coin, je m'en moque, moi je n'apprécie pas son odeur, et je ne veux pas chercher à lui reparler, ni le remercier ou quoi que ce soit. Il m'a aidé parce qu'il a provoqué cette blessure dans un premier temps... ça s'arrête là !

[naji2807]

Texte explicite
Tadji Saeed, aussi appelé Prince Tadji
18 ans, Né le 18 Mars, 1m83
Dhampir, Prince imbu de sa personne



Prince Melon.
Prince Melon...
Quel mauvais goût. Quel manque de prestance. Quelle bassesse d'esprit. Quelle jalousie... Je ne vois que cela, parce qu'il n'y a pas plus mesquin que les jaloux. En plus, qui - à part une personne dont la vie est sans intérêt - s'amuse à écrire des rumeurs, à donner des surnoms ridicules aux gens, et à fouiller leur vie privée sans vergogne. Je me fiche totalement de ce que ce "Canard" - quel surnom ridicule - a écrit sur les autres, mais que l'on me donne un surnom ridicule, ça non ! Je compte bien trouver ce personnage grotesque, et lui dire le fond de ma pensée. Le règlement devrait être mieux appliqué, car je suis sûr que ce genre de comportement malveillant n'est pas tolérer. Mais évidemment - cette école manquant déjà de décence sur de nombreux points - ce n'est pas respecté. Enfin, au moins j'ai pu apprendre que Caliane avait réussi les deux tiers de son pari... Mais je dois avouer que, de mon côté, je ne suis pas si motivé. Siofra ne m'intéresse pas tant que ça, et la draguer ne sert qu'au parti. Or il n'est pas choses aisées de se forcer la main dans ce genre de situation. En plus, je commence à douter de la légitimité de draguer pour une histoire de pari. C'est tombé bien bas, et je suis un gentleman. Ainsi donc, je compte bien proposer à Caliane de revoir nos conditions. Et cela n'a rien à voir avec le fait qu'elle en soit déjà aux deux tiers, je questionne simplement le bien fondé de mes actions, comme tout gentleman qui se respecte.
En effet, je préfère courtiser des femmes qui m'intéressent... et il y en a une qui a attiré mon attention depuis quelques semaines. Nous nous voyons quelques fois, pour travailler les langues... mais malheureusement pas celles qui m'intéressent le plus. Nos quelques séances ensemble me plaisent néanmoins ainsi, et je dois dire que ce n'est pas si commun. Habituellement, je préfère quand mes rapports avec une femme sont un peu plus charnels, et un peu moins marqués par des conversations. Mais la conversation de Myra n'est pas tout à fait ennuyeuse... et puis j'ai la certitude que je finirai par devenir plus intime avec elle, elle a juste besoin de temps.
Je la vois, non loin de moi, et m'approche jusqu'à marcher à ses côtés. Là, je lui adresse un sourire, et lui tend la main pour lui demander la permission d'emprunter la sienne. Tout en faisant ce geste, je commente :
- Charmante soirée, tu ne trouves pas ?

[naji2807]

Elros Lomion
17 ans, Né le 1 Mars, 1m75
Fée, Amoureux de Thor, En crush sur Kholer, Coeur brisé



Don't Speak
Je continue d'éviter Thor, et en même temps, je me demande à quoi il pense. Est-ce que ça le chagrine, que je passe mon temps à l'éviter ? Est-ce qu'il s'en fiche ? Est-ce qu'il en est soulagé ? Est-ce qu'il a seulement remarqué ? Je me sens idiot, parce que si ça se trouve, il ne le voit même pas. Après tout, nous avons peut-être commencé une amitié, mais c'était bien rapide, ce n'était pas quelque chose de très profond... Et pourtant, ça a suffi à me fendre le coeur. Pourquoi ? Pourquoi je suis comme ça ? Pourquoi il faut toujours que je fasse tout de travers ? Je pourrais juste me contenter de cette amitié, sans rien d'autre. En plus, je vais rester dans la même chambre que lui jusqu'à la fin de l'année, donc c'est vraiment ridicule... Je devrais être plus raisonnable, parce que finalement, je suis tout aussi malheureux comme ça. Je pensais qu'en l'ignorant - ou du moins en essayant vainement de l'ignorer - je serai moins triste, et que, peu à peu, mes sentiments allaient s'éteindre. Mais ça ne fonctionne pas. Que je lui parle ou non, je pense à lui. Et puis, je continue de le regarder en cachette le soir... J'ai honte rien que d'y penser, je ne devrais pas faire ça, c'est mal... mais je ne peux pas m'en empêcher, quand je fais des insomnies, je me tourne automatiquement vers lui, et je le regarde dormir...
En fait, dès que je ne suis pas concentré, mon regard dérive sur lui. Même là, alors qu'il y a une foule d'élèves, mes yeux le cherchent, et le trouvent bien trop rapidement. C'est comme si j'avais un radar intégré, comme si je le trouvais à l'instinct. Et en fait, si ça se trouve, j'ai intégré sa signature magique inconsciemment, et c'est pour ça que je le trouve facilement. Est-ce que c'est la même chose pour Kholer ? Pourquoi je tombe sur lui, quand je me force à ne pas regarder Thor ? Qu'est-ce qui ne va pas chez moi ?
Je pousse un lourd soupire et détourne encore le regard, reportant mon attention sur Mr Williams. En plus, cette sortie m'intéresse vraiment... Je ne suis jamais venu en Italie, et même si on ne va pas visiter le pays, on va quand même voir un monument intéressant. Donc je vais me concentrer là-dessus, sur la visite, et pour le reste... eh bien je vais tenter d'ignorer Thor et Kholer, et le meilleur moyen, c'est de me mettre tout devant, comme ça je ne les aurai pas dans mon champ de vision. Je marche donc d'un bon pas, et me plaçant à la tête du groupe, avec quelques autres.

[naji2807]

Diana Jewel
17 ans, Née le 14 Février, 1m73
Elfe, Devenue aveugle, Nympho, Meilleure amie de Lili



Quelle journée agréable ! Et qui n'en finit pas, en plus ! J'avoue ne plus beaucoup apprécié les voyages - surtout parce que je ne peux plus profiter de la beauté des paysages - mais ça ne m'empêche pas d'apprécier l'idée d'une sortie scolaire. Et puis cette journée était surtout intéressante - et amusante - parce que Lili m'a lu une drôle de newsletter, qui m'a pas mal amusé. J'ai toujours été friande de potins, même si j'avoue que j'aimais surtout lancer des rumeurs, quand j'étais plus jeunes... Bien sûr, elles n'étaient pas toujours très sympa, et j'ai changé sur ce plan là, mais ça ne m'empêche pas de continuer à être curieuse. Et puis, ça a l'air d'être beaucoup d'histoire de cul, et j'avoue aimer ce genre d'histoire. En même temps, qui ne les aime pas ? Savoir qui a couché avec qui, quand et comment... c'est toujours très croustillant. Avec Lili, nous sommes arrivés à la conclusion que j'étais certainement dans le trio de tête, et je crois que c'est moi, la Nympho, mais ça ne me dérange pas, après tout, c'est un peu ce que je suis. Mais je ne vois pas vraiment ce qu'il y a de mal à être une accro au sexe. C'est bon le sexe, c'est même délicieux, et c'est l'une des choses qui m'ont sauvé la vie, quand j'ai sombré dans la noirceur. Le fait de toucher un autre, de vivre à nouveau, à travers ce toucher, de ressentir des choses, que je ne pouvais plus voir... C'est ce qui m'a permis de ne pas sombrer dans la folie... ou du moins pas trop.
Mais celui qui m'a le plus aidé c'est Lili, et ce soir, il va aller essayer d'aider quelqu'un d'autre, du moins si j'ai bien compris. J'ai croisé Zak quelque fois, et je peux dire que ce garçon a un sacré problème. Je suppose que, de toute façon, ça doit se voir comme le nez au milieu du visage, mais moi je ne le vois pas, je le sens. Ce garçon est dérangé, son loup est dérangé... Il n'est même pas un minimum clair, ou plutôt, il l'est, mais il est beaucoup trop primaire. Je ne dis pas que Wolfie fait de grandes phrases très élaborées, mais elles le sont tout de même beaucoup plus que celles du loup de Zak. Lui se contente de grogner, de tourner comme un lion en cage, prisonnier de l'esprit de Zak, bête enragée qui cherche à se libérer... Ce serait sûrement bien, que Lili l'aide, mais le fait qu'il soit avec lui ce soir, ben ça fait qu'il n'est pas avec moi.
Je me retrouve donc seule, une situation que je n'apprécie pas particulièrement. Si bien que je finis par agripper m'approcher et sonde le premier venu. Une fée - garçon ou fille, je n'en sais rien, mais la signature magique est facile à reconnaître - donc quelqu'un que je pourrais aborder, et qui ne risque pas de m'envoyer bouler. Je tâtonne donc et m'accroche à la première chose que je trouve - certainement un bras, si j'en crois mes premières sensations kinesthésiques - avant de sourire à l'inconnu.
- Salut, moi c'est Diana, tu es accompagné ?

[naji2807]

Erlina Isil
13 ans, Née le 21 Mars, 1m66
Fée, Petite Soeur d'Adan, Rayon de Soleil



- Non mais franchement, à ton avis, c'est qui le Marsupilami ?
- Erlina, pour la centième fois, je n'en sais rien...
Adan soupire, et je fais la moue. Il ne m'aide vraiment pas du tout... et puis, il n'a clairement pas l'air aussi passionné que moi par le sujet ! Evidemment, j'aurai dû m'en douter, parce que ce n'est pas son genre de colporter des ragots ou de les écouter. Ce n'est pas trop mon genre non plus, je veux dire que je ne lance pas de rumeur sur les gens ou autres, mais là c'est différent, c'est une sorte de gazette, un peu comme un jeu, si on veut. J'ai essayé de deviner quelques surnoms avec mes amies, mais on n'est pas toutes d'accord. Il y en a certains, comme Cerbères, qui sont évident, mais d'autres un peu moins. Malgré tout, on s'est arrêté sur l'idée que le Preux Chevalier est sûrement Adan... et ça j'avoue que ça me rend toute surexcitée, parce que j'ai ma petite idée sur l'identité du Latin Lover. Franchement, je doutais encore un peu ces derniers jours, mais l'idée commençait à germer dans mon esprit, et là, avec la gazette, autant dire que je suis complètement sûre. J'adore les histoires d'amour, et j'adorerai qu'Adan soit embarqué dans une belle histoire, qui le sortirait de son traintrain quotidien ! Bon bien sûr, il faut encore que j'en sois totalement sûre, que ce soit plus qu'une simple théorie... mais puisque je ne suis pas la seule à le penser - vu que le Canard est de mon avis - c'est sûrement plus qu'une théorie.
- Erlina, tu as écouté ce que Mr Williams vient de dire.
Le ton est un peu moralisateur d'Adan ne m'échappe pas, mais je ne peux pas trop lui en vouloir, parce qu'il a raison, je n'ai rien écouté. Je bats des cils et lui adresse mon sourire le plus innocent, pour essayer d'adoucir un peu mon aveu :
- Pas vraiment, non...
Il lève légèrement les yeux au ciel, mais évidemment, en Preux Chevalier, il répète :
- En gros, il ne faut pas s'éloigner du groupe, parce que les lumières vont nous suivre magiquement. Si vraiment tu te perds - je lis l'inquiétude dans ses yeux quand il dit ça - tu peux revenir ici, et on te retrouvera quand on aura fini la visite... mais le mieux c'est quand même que tu restes dans le coin. Tu vas retrouver tes copines ?
J'acquiesce vivement, même si c'est en fait un mensonge. Depuis ce matin, je cherche le moment idéal pour confronter ce Latin Lover... et je crois que c'est le moment ou jamais, puisque nous sommes tous réunis ici. N'étant pas une bonne menteuse, je reste évasive.
- Oui oui, ne t'en fais pas, je ne vais pas m'éloigner, je réponds sincèrement, parce que c'est le cas, je ne compte pas partir très loin.
J'aperçois de toute façon ma cible à quelques mètres de là, dans la foule. Je me demande si - quand je détournerai le regard, ou quand je m'éloignerai d'Adan - il va se mettre à le suivre, ou bien le regarder comme je l'ai déjà vu faire quelques fois, dans les couloirs ou à la bibliothèque. C'est ce qui m'a mis la puce à l'oreille, mais je n'étais pas sûre. C'est vrai qu'Adan est beau, comme tous les elfes, et qu'il a déjà eu des admiratrices... mais ça n'a jamais rien donné, parce que son côté rat de bibliothèque n'est pas forcément hyper attirant... j'aimerai bien savoir si, cette fois, ça va donner quelque chose, mais je me demande surtout si son admirateur secret va l'approcher ou non. Peut-être qu'il a juste besoin d'un coup de pouce, et je serai ravie de l'aider !
Comme Adan fait toujours la moue, je me mets sur la pointe des pieds et l'embrasse sur la joue, faisant apparaître un petit sourire sur ses lèvres.
- Promis je fais attention ! Va donc écouter Mr Williams te répéter des choses que tu sais déjà ! je plaisante, avant d'ajouter. Promis j'essaierai d'écouter aussi, mais je vais explorer un peu de mon côté... oui oui, en restant avec le groupe !
Il n'est pas pleinement satisfait, mais il sait qu'il n'obtiendra pas mieux, alors il abandonne en soupirant, et je m'éloigne rapidement, me faufilant pour arriver vers ma cible. Il me tourne le dos, mais ça ne fait rien, au contraire, ça me permet de l'aborder plus discrètement. Arrivée derrière lui, je lui glisse, avec un sourire amusé :
- Salut Latin Lover...

[naji2807]

Jaz Waves
Né le 22 avril, 18 ans, 1m95
Elfe, Surfeur, Jem’enfoutiste, Dragueur



Ok donc c'est ça l'Angleterre. Franchement, j'vais être honnête, j'savais même pas où c'était avec qu'on m'parle de cette école. J'écoute pas trop en classe, donc je sais vaguement qu'il y a des continents, et que là j'suis en Europe - parce qu'on m'l'a redit juste avant que j'vienne - mais apprendre toutes les cartes, merci mais non merci. Le pire, c'est qu'pile le jour où j'arrive, ça déménage. Enfin nan, ça déménage pas vraiment, mais genre on se casse quoi, on part en "sortie scolaire" en Italie. J'en ai connu une, d'Italienne, elle était toute en forme, avec des longs ch'veux noirs. Elle avait un accent terrible, mais super agréable à entendre quand elle se mettait à gémir... Bon par contre, ça m'dit pas où est l'Italie, ni c'qui y'a à y faire. Quoi qu'apparemment, on va pas trop explorer le pays. Tant pis, toute façon j'vais m'contenter de suivre le rythme, c'est l'meilleur moyen si j'veux rentrer en décembre.
Franchement, la mer me manque déjà. Quand j'étais chez moi, à Demenia, je sortais et je trouvais la mer directe. Genre je faisais même pas 100 mètres et elle était là. Dire que j'vais pas la voir pendant plusieurs mois... ouais, franchement ça m'fait bizarre. Et puis le temps est l'même. A Demenia, il fait super chaud, comparé à ici. J'viens d'arriver, mais j'peux déjà plus m'balader torse nu, alors que j'passais mes journées comme ça chez moi. Bon après, c'est pas autorisé, il parait, donc on va dire tant mieux qu'il fasse froid, comme ça j'pense à mettre un tee-shirt. Mais bon j'espère qu'il va pas faire beaucoup plus froid, parce que j'aime pas trop mettre plus de vêtements... D'un autre côté, mon père m'a acheté des pulls, mais genre beaucoup d'pulls, et il a dit qu'c'était pour l'hiver... J'ai pas trop hâte d'être à c'moment là.
L'autre truc un peu chelou, c'est qu'j'ai un coloc. J'l'ai pas encore vu, mais j'sais qu'on partage une chambre quoi. J'ai jamais partagé ma chambre qu'avec des filles, et puis on dormait pas trop quoi, enfin si, mais c'était surtout pour le sexe. Là ce s'ra pas la même, parce que j'fais rien avec les mecs. J'espère juste qu'il ronfle pas, parce que ce s'rait relou... mais sinon en vrai, j'crois pas qu'ça m'dérangera, tant qu'il est pas prise de tête.

[naji2807]

John Williams, dit Mr Williams
28 ans, Né le 21 Septembre, 1m80
Sorcier, Professeur d'histoire enjoué



Quand Mlle Ackerman prend la parole après moi, je ne dis rien, mais je me fais la réflexion qu'elle ressemble quand même un peu à Mlle Winstood. J'imagine que cette dernière a été très heureuse de cette nouvelle recrue, qui est un peu plus du genre à penser comme elle... Je sais qu'il faut de tout pour faire un monde, et c'est pourquoi je ne leur reproche en rien leurs méthodes, mais nous n'avons clairement pas les mêmes. Elles pensent peut-être que leurs méthodes sont plus efficaces, et je prêcherai plutôt pour ma paroisse, mais si j'étais tout à fait objectif - ou du moins si j'essayais de l'être - je dirai que les deux se valent, ou plutôt qu'il faut que les deux existent pour que le monde soit équilibré. Si je crois que trop de règles strictes briment les élèves et leur font du mal, je suis également conscient qu'un trop grand laxisme en perdrait plus d'un et ne leur permettrait pas de se concentrer. Je ne suis cependant pas fait pour les règles strictes, je laisse donc d'autres les appliquer, et les femmes comme Mlles Ackerman et Winstood le font à merveille.
Une fois les sermons terminés, je me mets donc en route, trop excité à l'idée de commencer cette visite. Evidemment, je connais bien le monument, pour l'avoir visiter plus d'une fois de jour... mais justement, je ne l'ai jamais vu de nuit. Les différences ne sont pas énormes, puisque le monument reste égal à lui-même, mais la différence de lumière apporte une touche de mystère qui me plait beaucoup, et me donne envie de l'explorer dans les moindre recoins ! Bien sûr, je ne vais pas pouvoir laisser totalement libre court à mes envies, puisque je dois donner des explications, faire la visite, prends en compte les élèves... et que c'est pour cela que je suis là !
Quand la surveillante me rejoint, sa question me fait froncer les sourcils, et je secoue légèrement la tête.
- Eh bien, il s'agit d'une décision de l'administration, mais je n'étais pas du tout contre, au contraire. En fait, je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous, je pense que cette visite est bénéfique pour absolument tout le monde. Voyez-vous, j'essaie, autant que faire se peut, de rendre mes cours vivants, de montrer aux élèves l'histoire, plutôt que de me contenter de leur donner des cours banaux, et trop académique. Et si il y a une chose qui permet de vraiment se plonger dans l'histoire, c'est le concret. Alors bien sûr, on peut montrer des documentaires, des films, on peut essayer de faire des reconstitutions historiques... mais il n'y a rien de mieux que de voir, de sentir, de toucher l'histoire, de la vivre à travers ses propres sens ! Et ça, ça n'a pas d'âge Mlle Ackerman, c'est quelque chose que l'on peut vivre dès sa tendre enfance, et qui est accessible à tous, bien plus qu'un simple court d'histoire, d'ailleurs.
Comme souvent, je me suis laissé emporter par ma passion, alors je lui trouve des arguments un peu plus terre à terre :
- Et puis justement, l'entremêlement des niveaux permettra aux plus âgés d'expliquer aux plus jeunes les notions les plus complexes. Et il n'y a rien de plus utile à l'apprentissage que le fait d'expliquer un concept à un autre.
Voilà d'ailleurs une idée qui en fait germer une autre ! Je devrais demander à faire davantage de cours inter-niveaux, et peut-être même créer des activités qui mélangeraient les jeunes et les plus âgés, obligeant les uns et les autres à travailler ensemble, à développer leur coopération et leur pédagogie. Moi-même, je n'ai jamais aussi bien appris qu'en expliquant aux autres, alors je suis sûr que ça pourrait être bénéfique !

[Mimie99]

| Jeune Vampire | 1m78 | Élève | 17 ans | Viki | 1er janvier - Capricorne | Autodérision Forte |
| I Don’t Care Anymore |

Warriors

« IL Y A DANS LE TRAGIQUE UNE BEAUTÉ QUE PEU PERÇOIVENT. »
Ah, oui… Elle est marrante, celle-là! On pourrait dire que je suis une belle erreur de la nature. Enfin, c’est ce que vous diront les gens les plus proches de moi. Ça fait longtemps que je fais tout pour me détacher de cette vie qui… humm… était la mienne. Tout a changé et c’est pour le mieux. La seule chose que je regrette, c’est de ne pas avoir pu remercier tous ces gens qui m’ont rendu tel que je suis. On pourrait appeler ça de l’ironie. Je suppose. Mais il y a du vrai dans ma volonté de remerciement. Je peux vous raconter et vous pourrez en tirer vos propres conclusions. Suis-je ironique? Suis-je sincère? Les deux? Aucun? Quel mystère! Mais bon… Let’s begin!
Mon histoire commence bien longtemps avant ma conception. Après tout, mes parents ont bien dû se rencontrer avant d’avoir l’idée de génie de fonder une famille. Bon, évidemment, il y a plusieurs personnes qui vont venir au monde sans que leurs parents aient formé une famille au préalable… Mais dans mon cas, je dirais que les miens auraient dû y réfléchir un peu plus. Ou au moins l’un des deux, en tout cas. Mais bon, voilà le topo.
Mon père est un sorcier pur souche. Ma mère est humaine. Là, certains d’entre vous doivent crier à l’imposture. Et peut-être pour plus d’une raison. Genre, comment peut-on accepter une telle union? Ou encore : mais attends, t’es pas une vampire? La bonne blague! Si vous vous indignez maintenant, la suite risque d’être… mortelle. Sans jeux de mots, hein. Enfin, pas trop. Donc, pour en revenir à tout ça, mon père est sorcier, ma mère une humaine et tout ce qu’il y a de plus banal, à ce qu’il paraît. C’est ce que mes grands-parents diraient, en tout cas. Ceux du côté paternel. Je n’ai jamais rencontré les parents à ma mère, selon mon père ils sont morts. Vérité ou mensonge? J’aurais pu chercher à le savoir, mais… bon. J’ai eu d’autres priorités et… préoccupations. Si on peut dire ça comme ça.
Pour répondre à la question des puritains. La maison sorcière de mon père est tombée dans la disgrâce la plus totale à un moment pour une raison que j’ignore et que j’ai pas cherchée à connaître. Ça ne m’importait pas et ne me concernait pas. Ça, on me l’a dit assez souvent. Entre autres choses… Donc, comment avoir une descendance lorsqu’aucune famille ne voudrait d’un mariage avec un raté? Eh bien, on va vers ceux qui n’ont plus rien à perdre. Des sang-mêlé. Mais oui, c’était l’idée du siècle. Évidemment, leur sang perdrait de la valeur, mais entre ça et l’extinction? Mes grands-parents paternels ont donc lié une union entre un couple sorcier/humain et notre famille : les Skinner. Ça relevait du miracle, parce qu’on a quand même une réputation… bizarre. Pas très recommandable, disons. À une époque, nous étions la renommée même! Mais dans les temps d’aujourd’hui? Mais je m’égare.
Mais peut-être ignorez-vous qui nous sommes? Ou plutôt qui ils sont. Je n’irai pas dans le gore et la partie la plus sombre de notre histoire, je ne ferai pas le tour de notre historique. Déjà, ça va me donner faim, ensuite, c’est long à en mourir. Bien sûr, je suis immortelle, maintenant. Mais je préfère ne pas perdre de temps avec ça. Donc, pour faire court, ma famille, celle de mon père, était et est réputée pour sa violence. Enfin, violence… Son sadisme, peut-être. La désobéissance se paie cher par chez nous et si vous n’êtes pas de la famille… faites attention à votre peau. J’aurais peut-être fini placardé sur le château de la demeure familial si du sang de Skinner n’avait pas coulé dans mes veines. Macabre? Sans doute. Oui, parce que ma famille est reconnue pour écorcher ses ennemis et ceux qui les déçoivent. Que ce soit des domestiques, des amis à la loyauté douteuse… Personne n’y échappera.
C’est dans cette famille qu’a déboulé ma mère. Charmant, pas vrai? Le plus étonnant dans tout ça, c’est qu’apparemment que mes parents s’aimaient sincèrement. Leur mariage a été le plus beau jour de leur vie, à ce qu’ils racontent dans leur petit journal que je n’aurais jamais dû lire. Oups! Donc, le mariage a été un succès. Quelle belle affaire! Un mois après, ma mère est tombée enceinte. Eh oui! Aussi rapidement! Il faut dire que les beaux-parents réclamaient une descendance. Et vous vous souvenez de ce que j’ai dit à propos de la déception? Voilà. La motivation à survivre, rien de tel pour convaincre d’avoir des enfants rapidement. Donc, à partir de ce moment-là, pas une seconde ne s’est écoulée sans que mon père et ses parents supplient les divins ou je ne sais trop pour leur accorder une descendance sorcière. Après tout, ma mère descendait d’un sorcier. Du sang de sorcier coulait dans ses veines, alors qui sait? Peut-être qu’ils auraient la chance de n’avoir que de jeunes sorciers? Et leurs vœux ont été exaucés! C’était la naissance des jumeaux! Deux petits garçons rondouillards et vigoureux, possédant la magie.
À peine un an après leur naissance, ma mère était à nouveau enceinte. Cette fois, je crois que c’était seulement, pas un accident, mais dus à peu trop d’ardeurs dans le lit, si vous voyez ce que je veux dire. Mes parents, à ce qu’on m’a dit, était très tactiles. Toujours est-il qu’encore une fois, elle a donné naissance à des jumeaux, athlétiques cette fois. Mais encore des garçons. Tous deux possédaient aussi l’étincelle de la magie, n’est-ce pas merveilleux? Malgré que quatre enfants, c’était beaucoup, mes parents n’ont pas eu l’air de prendre beaucoup plus de précautions dans leur activité sous la couette. Parce que oui, encore un an plus tard, c’était le tour des jumelles de montrer le bout de leur petit nez rougi. Des prodiges, ces jumelles. Douées au-delà de l’espérance, avec la magie. Six enfants, tous des sorciers. Quelle merveille! Mes grands-parents en avaient eu plus que pour leur argent dans cet échange. Des deux côtés.
Et là est arrivé le drame.
Encore une grossesse! Mais non, ce n’était pas ça le drame. Jusqu’ici, ils avaient arrêté de craindre ce qui arriverait à la naissance. Ils ont fait des tests, ils ont vu que j’étais toute seule dans le ventre de ma mère. Ça les a rassurés, parce que trois groupes de jumeaux, c’était assez pour eux. Ils n’ont jamais essayé les moyens de contraceptions, ça aurait pu les aider, je dis ça comme ça. Et ça leur aurait évité bien des déconvenues. Enfin, à mon père, surtout. Ils m’ont choisi un nom. Viki, qu’ils désiraient m’appeler. C’était le choix de ma mère, pour sa petite fille. Apparemment, ce serait d’origine grecque pour « sagesse ». Étonnant, pas vrai? Enfin, ce l’est pour moi. Revenons avec l’histoire. Comme pour les grossesses précédentes, ma mère et moi avons été suivies de près par des médecins et ils ont déclaré que je serais un bébé de février. Le mois de l’amour! Je plaisante. Une chose est sûre, on pouvait se douter d’à quoi ont ressemblé les souhaits pour la nouvelle année en ce 31 décembre précédent ma naissance. Parce que oui, les contractions de ma mère ont commencé cette nuit-là. Un mois avant ma date. J’allais être prématurée. Quelle belle affaire!
De ce qu’on m’a dit, il faisait tempête cette journée-là. Si horrible que les médecins n’ont pas pu faire le déplacement. C’était jour de fête, après tout. Et je n’aurais pas dû naître à ce moment-là. On a essayé d’aider ma mère avec des potions et des sorts, mais rien à faire. Je poussais, poussais encore et toujours pour sortir. Déchirant ma mère de l’intérieur. Lorsque je suis finalement sortie de ses entrailles, elle n’a eu que le temps de me voir avant de rendre l’âme. Bonne année! Un nouveau bébé et la mort au cœur. Pour couronner le tout, je n’avais aucun don pour la magie.
C’est là que mon père, poussé par mes grands-parents, m’a rebaptisé Monika. Encore un prénom qui provient du grec et qui signifiait « seul ». Parce que c’était tout ce que je serais. Seule, vouée à la solitude. Je ne méritais rien d’autre, j’étais la déception de la déception. Sauf que mon sang les empêchait de m’arracher la peau et de l’étendre sur les murs. J’ai surpris cette conversation entre mes grands-parents quand j’avais quatre ans. Autant dire que j’en ai eu pour dix ans de cauchemars. Pendant un temps, j’étais la paria de ma fratrie. Ils m’ont rejeté dessus la mort de notre mère. Oui, parce que si je n’avais jamais été là, elle serait encore en vie. Si je n’avais pas décidé de naître en avance, les médecins auraient pu faire quelque chose! J’étais l’objet de leur haine, de leur désespoir et… leur petite sœur. Je ne suis jamais rentrée me coucher sans avoir la lèvre éclatée. Mon père, mes grands-parents… ils avaient toujours une bonne raison pour me punir. Je ne faisais pas le ménage assez vite, mes devoirs étaient bourrés d’erreur, je respirais trop fort… je nuisais à l’apprentissage magique de mes frères et sœurs. Toutes les raisons étaient bonnes.
Est-ce que j’ai oublié de préciser que j’étais la seule rouquine de toute la famille? Parce que ça aussi ça m’a attiré des ennuis. Et si ça n’avait pas été du fait que mon père et ma mère étaient toujours les jambes entremêlées dans le lit le soir, mes grands-parents auraient porté plainte et criés à l’adultère. Un test ADN a quand même été réalisé. Et quel dommage, j’étais bien la fille de mon père. Plus tard, ils se sont souvenus que ma grand-mère maternelle était rousse. Une humaine, évidemment. Ils lui ont fait porter le chapeau et c’est là que les liens ont été rompus. J’avais un an. Pour ça aussi, mes frères et sœurs m’en ont voulu.
J’ai grandi dans le silence et la solitude, dans la peur et la douleur. Jusqu’au moment où mon père en a eu marre de me voir. Je devais avoir… douze ans, à l’époque. Il a vu une opportunité de se débarrasser de moi sans que ça paraisse trop et il l’a saisie au vol. C’est la journée de mon départ que j’ai remarqué le changement dans ma fratrie. Ils étaient tristes. Apparemment, mon départ les attristait et c’est seulement là que j’ai constaté que plusieurs commentaires glissés ici et là discrètement n’avaient pas été des reproches, mais des excuses déguisés. Peut-être ne m’en avait-il pas voulu autant que je le croyais.
La question qui demeure c’est : où mon père m’a-t-il envoyé? La réponse est simple : chez des vampires. C’est là que la lumière doit s’éclairer dans votre tête. C’est donc ça! Il l’a envoyé pour qu’elle soit transformée! Mais non, quand même! Il n’a pas autant de mérite. Non, il se disait qu’ils allaient sans doute se lasser rapidement de moi et m’inviter pour le repas. Pour leur servir de repas, plus précisément. Et il n’a pas eu tort. Les deux premières années, je faisais le ménage de leurs enfants, à cette famille de vampire. Quand j’ai eu mes quatorze ans… la situation a évolué. Je suis devenue un sujet d’expérimentation. Ils avaient le droit de se nourrir de moi, les jeunes, en faisant attention. Évidemment, la situation a vite évolué en autre chose. À quinze ans, j’ai eu ma première fois avec leur garçon le plus âgé. Il avait mon âge. J’ai toujours trouvé qu’il y avait quelque chose chez lui de… pas nécessairement doux, mais compatissant? Je ne sais pas trop.
J’ai appris plus tard que ma famille, les Skinner, était en contrat avec cette famille de vampire. Si je ne dis jamais leur nom, c’est simplement parce que j’ai appris que le faire pouvait leur attirer des ennuis et que c’est la dernière chose que je veux. Donc, voilà, à partir de mes quinze ans je me suis souvent retrouvée dans le lit de ce garçon, et de son frère par la suite, même sa sœur. Sauf que c’était toujours différent avec lui. Déjà, j’y prenais plus de plaisir. Rien que d’y penser et je me réchauffe déjà. Certains diront que c’était mon premier amour. Peut-être. Je sais très bien que je le regardais du coin de l’œil dès qu’il passait, que j’ai retenu chaque chose à savoir à son sujet. À cette époque, je le disais. Dans ma tête. Que si les choses étaient différentes, j’aimerais bien être avec lui. De plus d’une manière. Bon, je ne nierai pas l’avoir vu avec d’autres filles. Que ce soit d’autres vampires ou des domestiques. Mais je m’en moquais. Il m’avait accordé plus d’attention ces quelques années que toute ma famille en douze ans.
Notre relation s’est un peu approfondie à mes seize ans et demi. Je remarquais souvent son regard sur moi. Sa manière de me parler, de me mordre, de me toucher… elle avait changé. Comme s’il faisait plus attention, était plus prudent. Je ne comprenais pas trop pourquoi et je n’ai pas cherché à savoir. J’ai décidé de profiter du moment. Le problème avec tout ça, c’est que ses parents ont remarqué qu’il m’accordait plus d’attention qu’à d’autres domestiques. Parce que je passais mes nuits avec lui et que comme il n’était pas là souvent pendant l’année… Eh bien, ça se voit quand tu fais du favoritisme. Je n’ai pas trop compris quand ils lui ont dit que c’était « malpropre » et « indigne » de ressentir ce genre de chose.
Un rappel : la notion d’amour m’a longtemps été inconnue, alors je n’ai rien vu de particulier dans les réflexions de ses parents ni dans les répliques de celui dont je partageais le lit. C’était saugrenu pour moi que l’on puisse… Enfin. Ce l’est encore, d’ailleurs. Mais j’ai commencé à le comprendre lorsque j’ai vu ma fratrie au complet débarquée dans ma chambre en pleine nuit. Ils ont essayé de me convaincre de les suivre. Ils me disaient que c’était dangereux pour moi ici, que si je voulais vivre, il fallait que je les suive et qu’ils me trouvent un endroit où me cacher. Avec eux, j’ai commencé à comprendre que l’amour était compliqué, mais que ce n’était pas parce qu’on ne la voyait pas qu’elle n’existait pas.
Pourtant je suis restée. Je savais pertinemment que mon arrêt de mort avait été signé et que mon père devait danser de joie face à la nouvelle tout en affichant un air de tristesse lorsque la famille vampire lui donnera la nouvelle. Ceci étant dit, je me moquais de mourir. Ça faisait longtemps que j’avais fait la paix avec cette idée, alors un jour de plus ou un jour de moins… où était la différence? Je ne la voyais pas. Sauf que mes frères et sœurs n’étaient pas du même avis. Et celui qui me conduisait dans son lit, non plus.
C’était les vacances de Noël, la veille de ma fête, donc, le jour où j’ai finalement compris qu’en fait, il m’aimait bien. Déjà, il me l’a dit. Ensuite… Il a décidé de mettre de côté tout ce que sa famille lui avait appris et avait décrété à mon sujet pour faire quelque chose. C’était contre toutes les règles. J’étais humaine. Lui un vampire. J’étais censée mourir humaine. Mais il en a décidé autrement. Et je veux dire, quand il me l’a proposé, qui aurait dit non? La vie éternelle? La possibilité d’être plus forte que je ne l’avais jamais été? Arrêté de subir la vie et la vivre? Avec lui? Ma réponse a été rapide et sans aucune réflexion : oui. C’est là que j’ai su que je ne voulais pas mourir. Que je voulais survivre et plus que tout vivre. Alors on échangea notre sang dans son lit et lorsque je bus son sang, la dernière chose que je vis avant que mon cœur cesse de battre fut sa main qui s’approchait de ma joue. Ma dernière sensation… sa main qui me caressait tendrement le visage, les cheveux.
Et je suis morte.
Quand je me suis réveillée, c’était au milieu des cris et de plusieurs objets qu’on jetait sur les murs en les faisant éclater. Et au centre de tout ça, une famille de vampire très en colère. C’est à peine s’ils ont remarqué que je me levais. Ou que j’avais commencé à ramasser les débris qui jonchaient le sol. Il y a de ces réflexes que l’on ne perd pas aussi rapidement. J’ai manqué recevoir un vase par la tête et c’est au moment où je l’ai attrapé d’une main qu’ils ont tous constaté que j’étais réveillée. Et que j’avais faim, car mes crocs venaient de sortir en même temps que le sifflement indigné. Le silence a duré… longtemps, après ça.
Ils ont décidé de me laisser une chance, ses parents, je veux dire. S’il arrivait à me transformer en vampire digne de ce nom et que j’arrivais à ne tuer personne dans ma première année, ils réviseraient peut-être leur décision. Pour être honnête, les mois qui ont suivi ressemblait à manger, s’ébattre dans le lit, entraîner mes réflexes et dormir. Dormir passait souvent en second plan. L’été est toutefois arrivé rapidement et la réalité nous a rattrapés. Il retournerait à l'école. Mais pas la même qu'à l'habitude, non, là il se rendait sur un autre continent. Fini l'Australie, fini les visites pendant les vacances. Il se rendait à Ravenswood. Au début, je ne devais pas le suivre…
Et pourtant, here I am.
Ce n’est pas nos demandes qui ont vraiment contribué à la chose, mais à un contrat qu’ils ont jugé opportun de me confier, comme preuve de ma bonne volonté. Si je menais à bien cette épreuve, peut-être qu’ils décideraient que je méritais le titre de vampire et ainsi… peut-être que je pourrais être autre chose qu’une amante agréable pour leur fils. Ouais, c’était ce que j’étais pour eux. Donc, depuis mon arrivée à Ravenswood j’ai une mission. Et c’est de surveiller quelqu’un pour le compte d’une famille à qui ils doivent quelque chose. Si la fille se rapproche de quelqu’un, je dois l’empêcher d’une manière ou d’une autre. Si on lui fait des avances, j’attire l’attention sur moi, ou je m’occupe de ce tiers et lui fais ravaler ses envies de la courtiser.
Je sens déjà que je vais beaucoup m’amuser!


ON SE FOUT DE NOUS, ON SE FOUT DE TOUT DE NOUS.
Je suis assez facile à vivre, je ne me laisse pas vraiment abattre facilement et j’ai appris il y a longtemps que se préoccuper des choses fait souffrir, alors il n’y a pas grand-chose qui ait de l’importance à mes yeux. Je sais m’amuser et rire, que cela ne tienne. Et mon expérience de vie fait en sorte que je sais rire à mes dépens, parce que vous voyez, j’ai préféré me moquer de mon passé plutôt que de laisser des traumatismes m’achever. J’ai eu de l’aide, évidemment. Enfin, un peu. J’ai encore une barrière entre moi et les autres, mais on ne la remarquera pas. Si j’ai envie de m’amuser avec toi, de rire avec toi, je vais le faire. Si on en vient à avoir la larme à l’œil, je peux partager ma vie avec toi. On peut coucher ensemble, si ça te fait envie, mais il ne faut pas croire que c’est parce que je tiens à toi ou que ton absence causera ma perte.
I don’t care anymore.
Ça fait longtemps que j’ai arrêté d’essayer d’être gentille avec les autres, dans le but d’être appréciée, en tout cas. Je peux me montrer charmante, si je veux. Je ne suis pas du genre à insulter les autres sans être provoquée, mais que l’on m’aime ou non je m’en moque. Il faut se dire que lorsque ça ne te fait pas grand-chose l’idée de mourir, c’est que tu te fous de pas mal de choses. Certes, depuis j’ai changé. Un peu. Beaucoup. J’ai encore des difficultés à démêler ce que j’étais de ce que je suis devenue. Dans tous les cas, je ne me crée pas facilement des attaches. Vous pouvez penser qu’on est amis si ça vous chante… mais si je n’ai jamais rien insinué dans ce sens, je ne me risquerais pas à le croire.


I'M A CRAZY GIRL IN A CRAZY WORLD
Il faut savoir qu’avec ma crinière de feu et ma taille, je passe difficilement inaperçu. Je mesure un mètre soixante-dix-huit et je ne rechigne pas à mettre des talons à l’occasion. Et je sais user de mon corps pour obtenir ce que je veux. Enfin, si on peut dire. Mes yeux bleus ne laissent pas indifférents et pour ceux que ce serait le cas, j’ai d’autres moyens d’attirer les gens à me prêter attention. Ma transformation en vampire m’a aidé à me débarrasser de certains travers. Comme une délivrance. Mourir pour mieux vivre, assez incroyable, pas vrai?


HIT ME WITH YOUR BEST SHOT
La première chose à savoir, c’est que je n’aime pas mon premier prénom. Il me rappelle trop que je suis une erreur et que je ne devrais pas exister selon les Skinner. D’un autre côté, je ne cherche pas non plus à le nier. Mais dès que l’on me nomme Monika, j’ai tendance à sortir les crocs et dire de manière tout à fait aimable « Appelez-moi Viki, s’il vous plait ». Avec un sourire qui veut autant dire « je vous demande une faveur » et « ne le faites pas, et je pourrais soudainement avoir très faim ». C’est comme ça, j’y peux rien.
Je dois préciser une autre chose… Je suis dans une relation ouverte. Ça peut paraître étrange pour certains, mais malgré que nous soyons très souvent entrelacés dans son lit ou les jambes entrecroisés, nous ne nous considérons pas en couple. À cause de ses parents, il faut dire. Et parce que je préfère éviter de mettre un mot d’ordre relationnel sur ce que l’on est pour ne pas subir de déconvenue plus tard. Et puis, lui comme moi avons eu plusieurs partenaires. Le fait que l’on revienne toujours l’un vers l’autre, c’est la seule différence.
Je suis retournée voir mon père depuis ma transformation… et il va sans dire que ce fut un choc pour lui. Et malgré que mon passé reste très bien là où il est, j’ai encore une profonde amertume à son égard, alors sa réaction m’a extrêmement amusée et satisfaite. Il m’a cru incapable pour ce que j’étais? Eh bien, qu’il regarde! Je risque fort bien d’être là des siècles après lui alors que son corps sera retombé en poussière! Le revoir m’a permis de revoir ma fratrie du même coup et même s’il n’est pas au courant, nous avons continué à nous voir régulièrement par la suite.
Une dernière chose à savoir, c’est que j’ai été la bonne à tout faire des Skinner pendant huit ans, parce que bon, avant ça j’étais beaucoup trop jeune. Mais à quatre ans… Oh, oui, à quatre ans j’étais assez vieille pour faire le ménage. Apparemment. Et à six ans, suffisamment âgée pour nettoyer les cachots où l’on envoyait les ennemis ou les déceptions de la famille. Du sang, j’en ai eu sur les mains avant même de savoir ce qu’était le meurtre. Vers mes huit ou dix ans, ils me l’ont faire à quelques reprises. Soit j’y mettais du mien, soit on me forçait à le faire par magie. Il n’y a plus grand-chose qui m’atteigne niveau horreur. Alors, me faire peur? Bah… Autant aller perdre son temps ailleurs. Au pire, je vais en rire. Ça vous étonne?


SHUT UP AND DANCE WITH ME
J’ai des connaissances à la pelle, des proches à la cuiller et des amis… une pincée?

[melemele14]

29 ans - Homme - Fée - Surveillant



Je dois vous avouer que je me suis bien habitué au rythme de l'école. Ca faisait si longtemps que j'étais sorti du système éducatif qu'y revenir en tant que surveillant m'a un peu perturbé mais, grâce à mes collègues, j'ai facilement pu me replonger dans le bain. Cela dit mon corps doit encore s'habituer aux horaires, après des années à se lever avant les petites heures du jour pour préparer pains et pâtisseries... J'ai l'impression de faire une grasse matinée tous les jours.

L'inconvénient de ces horaires de boulanger, ou plutôt de ce qu'il reste de ses effets sur mon horloge biologique, c'est que j'ai parfois des difficultés à rester bien éveillé le soir et ça complique un peu mon travail, notamment lors de rondes éventuelles que je dois effectuer (il ne faudrait pas que des élèves se retrouvent hors de leurs chambres la nuit voyons...). C'est d'ailleurs pour cette raison que j'avais d'abord hésité à servir d'accompagnateur pour cette visite nocturne. Bien sûr, visiter le Colisée est une opportunité que je ne voulais pas manquer mais je n'étais vraiment pas sûr de tenir la soirée... Quelques mots et l'insistance de Zinna ont cependant eu raison de mes réticences.

En parlant de Zinna, je la vois à l'autre bout de la masse d'élèves, tellement concentrée sur ses tâches, en bonne surveillante assidue qu'elle est, que nos regards se croisent. Je lui fais une grimace, me moquant gentiment de l'enthousiasme touchant de ce cher Mr Williams dans le but de la faire rire, ce qui ne manque pas. Cela dit, si je devais choisir entre le caractère de notre prof d'histoire, débordant de vie au point que ça en devienne parfois épuisant, et celui très carré de Mlle Winstood, mon choix serait très vite fait. Et puis, je suis bien placé pour savoir ce qu'est qu'être passionné, je ne pourrais pas lui jeter la pierre, il est littéralement entouré de sa passion en ce moment.

Dis-moi Finn, qu'est-ce que ça t'inspire, toute cette foule de jeunes lâchés dans un monument historique, à la merci de la nuit et de sa dangerosité ? Tu es prêt à passer à l'action si tes talents d'infirmier s'avèrent nécessaires ou tu es toi aussi trop absorbé par l'Histoire de ce lieu pour leur prêter attention ? dis-je en me tournant vers mon collègue, marchant à deux pas de moi.

[naji2807]

Mimie, comme je le disais, je valide ta fiche et Monica est en coloc avec Amber ^^ tu peux considérer qu'elle est arrivée dans la journée ^^

[Shinato]

Wang So

17 ans / Dhampir / Nouvel élève / Melon disproportionné / avec Andrea et Mia
Modestie
De toute les rentrées scolaires que j'ai pu faire, celle-là rentre bien dans mon top 3. Non mais imaginez, une sortie scolaire au bout d'une semaine, c'est le pied. En plus, vu son enthousiasme, le prof va sûrement être plus concentré à reluquer le Colisée de fond en comble qu'à nous surveiller. Résultat des courses, cette sortie se rapproche plus d'un jour férié où notre terrain de jeu devient un monument historique...
Enfin, c'est ce que je m'imaginais jusqu'à ce que la nouvelle surveillante ajoute son grain de sel. Je ne sais pas si on peut appeler ça une magie puissante mais, ce que je sais, c'est qu'elle est un peu casse c**ille. Les gars de la classe m'avaient dit que la surveillance à Raven était assez laxe mais il est clair qu'ils n'avaient jamais eu affaire à celle-là.
Mais bon, surveillante ou pas, je compte bien m'amuser pendant cette sortie. Et puis, c'est pas comme si j'avais jamais eu d'heures de colle.
En passant le portail magique aux côtés de ma soeur, cette dernière m'apprend qu'un mail étrange semble avoir été envoyé à tous les élèves. N'allant jamais sur ma boîte mail, il n'y avait aucune chance que je tombe dessus mais, en le lisant, je ne peux m'empêcher d'exploser de rire.

-"Eh t'as vu ça, Tzatziki a été surnommé Prince Melon!! On peut clairement dire que ça lui colle à la peau!! Ah ah!!"

Soo soupire légèrement et lève les yeux sur moi.

-"Eh bien tu devrais bien t'entendre avec lui, entre personne modeste..." dit-elle à moitié exaspérée.

Son désintérêt me fait sourire. Mais en même temps, c'était à prévoir. Elle a beau être une dhampir, Soo n'est pas vraiment une couche tard. Je passe mon bras autour de ses épaules et la câline doucement.

-"Oh t'inquiète pas. Si j'y mets du mien, cette sortie sera vite pliée et tu pourras aller roupillé tranquillou."

Mes yeux se posent alors sur une des nouvelles élèves, Ethel si je ne me trompe pas. Je n'ai pas eu l'occasion de beaucoup parler avec elle mais, du peu que j'ai pu voir, elle avait l'air cool. Je nous rapproche et place Soo à côté d'elle.

-"Tu vois, je t'ai même trouvé une copine pour te maintenir éveiller." dis-je avec un grand sourire. "Amusez-vous bien les filles." poursuis-je avant de m'éloigner.

Bon, maintenant, trouver de quoi s'amuser. Le Colisée étant immense, il y a mille et une choses à faire mais reste à trouver ce qui fera sortir la nouvelle surveillante de ses gonds. Pari risqué vous allez me dire, mais que voulez-vous, on ne se refait pas. En quête de l'ultime happening, je me fais interpeler.

-"En chair et en os." dis-je avant de me retourner.

Je fais alors face à un gars avec Mia dans les bras. Malgré tout le respect que j'ai pour elle, la scène est assez ridicule et je ne peux m'empêcher de pouffer de rire.

-"Et vu ta proximité avec la Reine des neiges, je suppose que tu dois être Olaf?" dis-je amusé.

[naji2807]

Andrea Azarov
17 ans, Né le 30 Décembre, 1m81
Sorcier transformé en vampire, Incube, Impulsif, avec Mia



Je ne sais pas si on peut dire que je suis arrogant, ou peut-être que si, mais on m'a appris l'arrogance, on m'a appris que je faisais parti de l'élite, que j'étais un sang pur, un noble de la société surnaturel. Je n'aime pas vraiment cette place, mais c'est la mienne, et je ne peux pas nier que, souvent, je me comporte avec une certaine arrogance, conséquente de mon rang. Pour cette même raison, j'ai un peu de mal avec le manque de respect, et je ne peux pas nier que je sois susceptible. Cependant, et contrairement à certains, comme le loup grognon, je ne pars pas au quart de tour quand on m'attaque, au contraire, j'ai tendance à me refroidir, et à mépriser ceux qui tendent de se montrer irrespectueux envers moi.
Quand le dhampire se retourne, je le jauge de la tête aux pieds. Il est certes une créature surnaturelle, dotée d'une vitesse et d'une force supérieure à la moyenne... mais il n'est qu'un dhampire, tandis que je suis un sorcier de sang pur, et un vampire. Et même si je n'étais pas ces deux choses-là, même si je n'étais pas ce monstre, sur le sujet actuel, il ne fait pas le poids. Parce que Mia est mienne, elle est liée à moi, et je ne laisserai pas un dhampire se l'approprier. Il pourrait essayer de boire son sang, or je ne le tolérerai pas, car Mia doit être en forme pour pouvoir me nourrir.
Il se met à rire, et la main de Mia sur la mienne se crispe un peu, comme si elle avait peur de ma réaction. C'est vrai que je suis agacé par son comportement, et par le manque de respect qu'il me témoigne, mais je ne vais certainement pas m'énerver. Je préfère sourire, un petit sourire en coin, froid, teinté de mépris. Je ne réponds pas à la provocation, me contentant de caresser les cheveux de Mia, pour lui montrer que je suis parfaitement calme... seulement légèrement agacé.
- Au moins moi je peux jouir de cette proximité, ce n'est pas le cas de tout le monde, je me contente de répondre avec un sourire arrogant.
Puis je redresse le menton, et me présente poliment, parce que contrairement à certain, j'ai reçu une éducation stricte :
- Je suis Andrea, tu as certainement déjà entendu parlé de moi.
Si ce n'est pas le cas, ça va très vite s'arranger.