Ravenswood School - Quartier Libre

[naji2807]

Texte un peu grossier
Bryan McKenzie
17 ans, Né le 31 Octobre, 1m77, Vampire récemment transformé
Petit Con, Junkie, Insouciant, Incontrôlable, Grossier, Mais pas méchant



Turn Up The Radio
Je suis bien content d'avoir rencontré un type comme So, et j'espère que mon coloc sera cool aussi. Bon en même temps, peu importe sur qui je tombe, je vais bien me débrouillé pour rendre tout ça cool ! Toute façon, avec moi c'est simple, soit on m'adore, soit on me déteste, y'a rarement d'entres deux. Mais dans tous les cas, moi je m'amuse bien, avec les autres ou à leur dépens, ça c'est eux qui voient. Je comprends pas pourquoi les gens s'entêtent à faire la gueule, alors qu'ils pourraient juste décider de pas la faire. Je veux dire, franchement, on peut juste décidé de pas faire la gueule, mais vraiment quoi. Y'a pas grand chose dont on peut décidé dans la vie, genre on peut pas juste décidé d'être milliardaire, ça marche pas comme ça, pas contre on peut décider d'être de bonne humeur, de rigoler et tout, et la plupart des gens continuent de tirer une tronche de trois pieds de long... Je les comprendrai jamais franchement. Mais bon, avec le temps, je me suis mis à m'amuser de leur sales têtes.
En tous cas moi je suis souris tout le temps, et So a l'air du genre souriant aussi, vu sa tête quand Soo propose qu'il m'enseigne la boxe. D'ailleurs, Soo commence à partir, et son frère l'interroge. Elle a peut être d'autres trucs à voir, peut être qu'elle va partir à la découverte d'un passage secret. Il faudra que j'aille chercher ça ! Parce que c'est sûr qu'il doit y en avoir un, de passage secret, il y en a toujours dans les vieilles bâtisses comme ça, non ? Bon je trouverai ça une prochaine fois, parce que pour le moment, So va m'apprendre la boxe ! Je pense pas que je vais beaucoup l'utilisée, je suis pas très baston, j'ai plutôt tendance à laisser les autres me taper dessus et puis voilà. Mais bon j'ai quand même envie d'apprendre, ça pourrait être cool et classe !
- Yes ! je crie. On commence par quoi ? Genre la posture ? Ou un truc du genre ?
En demandant ça, je bouge dans tous les sens, et fais des mouvements en fermant les poings, en imitant les boxeurs que j'ai vu dans les films.

[naji2807]

Kelly Winstood, dite Mlle Winstood
28 ans, Née le 31 Décembre, 1m62
Dhampir, Secrétaire stricte, Souvent excédée



Les premières nuits de pleine Lune de l'année sont souvent les plus difficiles. Entre les nouveaux élèves dont on ne connait presque rien, et qui peuvent être de mauvaise surprise, comme Mr Ahmès, et les jeunes qui ont connus leur première transformation pendant l'été et sont encore très instables... les choses sont bien difficiles. Sans parler des nouveaux enseignants, qui ne sont pas toujours familiers avec la procédure, et qui peuvent être impressionnés. Bien sûr, les nuits suivantes ne sont pas non plus de tout repos, et les nouvelles transformations d'élèves arrivent tout au long de l'année, mais une fois l'habitude prise, les choses sont plus faciles, et il y a souvent moins de problèmes en fin d'année qu'en début. En tous cas, une chose qui me rassure un peu, c'est que je pense que je pourrais compter sur Mlle Ackerman sans trop m'inquiéter. Sa magie a l'air puissante, du peu que j'en connais, et elle a l'air sérieuse et consciencieuse. Ce n'est peut être pas très gentil pour Mlle Clarance, mais je crois que je préférerai qu'elle reste à l'intérieur et que Mlle Ackerman soit dehors pour le reste de l'année, même si ce n'est pas censé être la procédure. Parfois, certains sorciers sont en poste à l'extérieur, quand ils sont assez puissants, et je pense que c'est le cas de la surveillante. Elle passera cependant la première nuit à l'intérieur, comme le veut la procédure.
Je me contente de hocher la tête en entendant sa réponse, satisfaite. Du coin de l'oeil, je vois une de ses ombres revenir à elle, et je fronce les sourcils. Je me demande si j'arriverai à me faire à cette magie là... je suppose que oui, même si je suis quelqu'un d'assez rigide, je suis bien forcée de m'adapter. Mlle Ackerman me rassure quand à son logement, et je hoche à nouveau la tête. Au fond, elle n'a pas tort de vouloir prendre une pause de temps en temps. Si j'habitais plus près, je le ferai aussi, mais je suis de l'autre côté de l'océan, et je n'aime pas beaucoup utiliser les portails de téléportation. De toute façon, j'ai beaucoup de mal à quitter l'enceinte de l'école, même si c'est seulement pour aller faire une course à la petite ville la plus proche - et je n'y vais que le week end - j'ai toujours peur qu'en revenant, je retrouve l'école en feu. Ce n'est pas que je ne fasse pas confiance à l'équipe pédagogique - même si je ne fais effectivement pas du tout confiance à certains - mais plutôt que j'aime avoir du contrôle sur tout... à tort sans doute.
- Vous avez bien raison, je soupire, avant de me reprendre et de l'interroger. J'ai lu votre dossier, mais je ne me souviens plus, que faisiez-vous avant de venir ici ?

[naji2807]

Texte explicite
Andrea Azarov
17 ans, Né le 30 décembre, 1m81
Sorcier transformé en Vampire, Incube, Impulsif



Depuis que j'ai été transformé en vampire, je ne crains plus le froid, mais je sens paradoxalement beaucoup plus de chose, y compris au niveau de la température. La chaleur surtout, j'y suis très sensible, et peut être que c'est également accentué par ma magie. En tous cas, je sens facilement la chaleur que Destiny dégage, une chaleur qui augmente au fur et à mesure que je la touche. Ma chaleur aussi augmente, mon sang circule plus rapidement, propulsé par mon coeur, dont les battements se sont grandement accélérer. C'est étrange, de se dire que mon coeur peut battre si vite, alors que j'ai presque eu l'impression de mourir, le jour où on m'a transformé. J'aurai dû me réveiller sans coeur, mort, car c'est ce que j'étais à mes yeux, celui que j'étais a été tué cette nuit là... et pourtant mon coeur bat toujours, différemment, mais il bat toujours. Et j'entends également celui de Destiny, tout comme j'entends son souffle irrégulier, qui change en fonction de mes caresses, du mouvement de ma langue.
J'apprécie notre baiser et notre proximité, mais je les apprécie peut être un peu trop pour rester aussi habillé. Alors je m'écarte légèrement, pour retirer nos deux pantalons, nous laissant en sous-vêtement. Je me sens plus libre de mes mouvements, et je peux presser mon érection contre son sexe, dont je sens l'humidité, même à travers le tissu de son sous-vêtement. Son coeur bat encore plus vite, son souffle change encore, et je sens qu'elle aime, je sens qu'elle serait prête à ce que je la touche davantage, au delà du tissu de son sous-vêtement, peau contre peau... Alors je glisse le long de son corps, ma bouche traçant un chemin, de sa mâchoire au haut de sa cuisse, passant entre ses seins, puis sur son ventre, avant d'atteindre enfin mon objectif. Là, je fais glisser son sous-vêtement, le lui retire complètement, et me penche sur son sexe humide. Je le caresse avec mes doigts, appréhende les textures, embrassant la peau de sa cuisse gauche. Une fois que l'entrée de son sexe me semble familière, je commence à la pénétrer, très lentement, avec une seule phalange pour commencer, appréhendant ses réactions du coin de l'oeil.

[MorganeP79]

Texte explicite
❀ Destiny Cory ❀
❀ Vampire ❀ 17 ans ❀ Élève ❀ Musicienne ❀ 1m65 ❀
Quick Musical Doodles & Sex
Son torse au dessus du mien, je peux sentir les battements de son cœur en harmonie avec les miens, ils vont tous les deux aussi vite l'un que l'autre. C'est impressionnant, par ce que maintenant, tous mes sens sont décuplés, ou plus que d'habitude en tout cas, je sens la force de son corps penché en prédominance, je sens son souffle dans ma nuque, son odeur et sa chaleur corporelle. J'ai toujours vécu avec ces "dons", mais ils ne m'avaient jamais été utiles. C'est très agréable cependant de se concentrer plus en détail sur les mouvements de ses doigts et de ses lèvres sur ma peau. Il se recule pour retirer nos deux pantalons, et nous nous retrouvons cette fois tous les deux en sous-vêtements. Il colle ensuite à travers les tissus restant qui nous sépare, son sexe contre le mien, et je dois m'empêcher de gémir tant que je ne m'y attendais pas. Il se détache à nouveau de moi, pour descendre un peu plus. Je suis surprise, et le laisse faire en le regardant. Ses lèvres traçant un chemin, je me laisse faire. Je cambre légèrement le dos, et écarte les cuisses lorsqu'il retire ma culotte, pour jouer avec ses doigts. Il embrasse ma cuisse, et je prends une grande respiration lorsqu'il fait pénétrer ses doigts en mois. Cette fois, je ne peux pas retenir mon gémissement. Mes mains sur mes cuisses, les yeux fermés, je les serre pour contrôler ces nouvelles sensations. Je sais qu'Andrea me regarde, guettant mes réactions.

[Yumeko]

Elwing │17 ans│172 cm│Elfe de sang pur│Salle de classe│Erlina



Ici, je n'ai pas l'impression que les élèves aient autant de responsabilités que j'en ai et en aurais. Erlina semble tellement insouciante. Ce sentiment m'est inconnu. Je n'ai pas un jour souvenir de l'avoir ressenti. Elle semble heureuse, respirant un bonheur, lui aussi inconnu. Les moments de joie, de bonheur ont très peu traversé ma vie, me laissant peu de souvenir. Rien de mémorable. Je dois me rappeler de ces trois ans de liberté car ils représenteront les meilleurs moments de ma vie. Je n'arrive pas à imaginer un seul instant des moments de joie et de bonheur quand je retournerai au village. En quoi ma vie sera-t-elle heureuse ? Moi qui n'aspire pas aux responsabilités, à un époux non choisi, à une vie sans intérêt à mes yeux. J'aspire à tout sauf à l'avenir se dessinant sous mes yeux car je ne l'ai pas choisi. Mais je ne peux pas m'y dérober, je dois m'y plier.
Il m'arrivait de m'échapper de mon quotidien pour m'aventurer dans la forêt autour du village. Je n'allais pas très loin, seulement quelques kilomètres tout au plus. Il y avait une clairière où j'aimais me rendre. Parfois, je m'y rendais à cheval, et parfois à pied. J'y étais tranquille, seule où je pouvais laisser mes pensées vagabonder, ricocher d'une idée à une autre. Je pouvais penser à des choses agréables ou ne pas penser du tout. Je pouvais m'allonger sur la mousse, l'herbe, la terre et regarder l'immensité du ciel. Parfois, il n'y avait pas une once de nuage à perte de vue, parfois quelques nuages flottaient et d'autres fois, il n'y avait aucun coin de ciel bleu à l'horizon. Mais il y avait une chose que j'aimais par dessus tout : observer les animaux. Quand j'étais seule, ils s'approchaient facilement, parfois nombreux. Je ne sais pas si j'ai toujours eu cette faculté d'attirer les animaux mais je m'en suis rendue compte, il y a peu de temps. Ce n'est pas une chose à laquelle j'ai déjà parlé, préférant le garder pour moi.
- C'est plutôt rare mais j'ai la chance d'être ici et de découvrir le monde. Et toi, te plais-tu dans cette école ?
Je me sens plus libre loin de mon village et de ma famille plutôt que là-bas. Peut-être suis-je la seule à ressentir les choses comme ça, je ne sais pas. J'imagine que tout dépend des liens qui unissent un enfant à ses parents. Peut-être que certains préféreraient être chez lui, autre part. Cela n'a pas été difficile de les quitter, au contraire. Cela a été facile car je le voulais plus que tout. Je voulais cette liberté à tout prix même si je la sais courte. Et je compte profiter de chaque instant ici comme je profiterai de chaque instant qu'importe l'endroit où je me trouverai.
Oui, c'est vrai, je me sens seule, je connais le sentiment de solitude. Je l'ai souvent ressenti. Même à la table d'un repas avec mes parents, je me sens seule. Même entourée par tout un village, je me sens seule. Etrangement, je me sens moins seule en compagnie des animaux, et à cet instant non plus, je ne me sens pas seule en compagnie d'Erlina.
- Cela m'arrive parfois. Est-ce qu'il t'arrive aussi de te sentir seule ?

✿ Cassiopée ✿ Néo-zélandaise✿ 16 ans ✿ 165 cm ✿ Fée ✿ Chambre✿ Tadji



Texte à caractère explicite
Je connais Prince Tadji seulement depuis quelques minutes mais je le trouve gentil garçon. Il n'a pas hésité à vouloir m'aider alors que j'étais perdue dans les couloirs à chercher mon chemin. Je devais me rendre en cours mais je me retrouve dans sa chambre à la place. Je ne pensais pas que les choses se dérouleraient de cette façon. C'est étrange si j'y réfléchis quelques secondes mais je me suis laissée porter par les évènements. J'ai laissé cela arriver mais cela ne me laisse pas une sensation désagréable. Non, au contraire, sa présence m'est agréable. Il a un beau sourire, j'apprécie la façon dont il me regarde, dont il me regarde et dont il m'embrasse. J'aime sa façon de m'embrasser, de me toucher, de me caresser, de me déshabiller. J'apprécie chaque seconde passée en sa compagnie. Je ne pensais pas rencontrer un prince un jour et je ne pensais pas, non plus, être intime avec un. Cette pensée ne m'a jamais traversé l'esprit jusqu'à aujourd'hui. Mais lorsque j'y réfléchis un peu, je pense que cela n'a pas d'importance. J'apprécie sa compagnie quelque soit son titre. Il n'aurait pas été prince, cela n'aurait rien changé à mes yeux. Je n'aurais pas perçu les choses de manière différente.
Je me retrouve allongée sur son lit, tous mes vêtements disparaissant et me laissant nue sous lui. Prince Tadji a encore tous ses vêtements mais je lui demande si je peux retirer sa chemise. Il accepte et je retire chaque bouton mais avec difficulté. Il me caresse et cela me rend toute chose, cela me donne chaud, cela me déconcentre, cela augmente mon désir. Mais je parviens à y arriver. Il m'aide à lui ôter et se retrouve torse nu. Je le découvre, je le regarde, j'admire chaque muscle dessiné. Il doit pratiquer une activité physique car on les voit bien. Les doigts se rapprochent pour les caresser, sentant la texture chaude et douce de sa peau. Prince Tadji est un beau garçon. Après s'être arrêté, ses doigts reviennent sur mon intimité, puis l'un de ses doigts glisse en moi et j'halète aux sensations qui me traversent. Mon regard remonte vers le sien, s'y ancrant. Il sourit, un sourire qui me contracte le bas-ventre. Il est aussi intense que son regard. Il s'éloigne un peu, se baisse, sa tête se déplaçant entre mes jambes. Je ne sens plus son doigt me caresser mais sa bouche sur mon intimité. Je ferme les yeux lorsque sa langue me caresse et un soupir de plaisir audible sort de ma bouche aux nouvelle sensations ressenties. Mes cuisses se resserrent de manière instinctive et mes mains s'enfouissent dans ses cheveux. J'aime ce qu'il me fait, j'aime ce que je ressens à cet instant.

Callie│Américaine│17 ans│175 cm │Elfe │ Chambre ǀ Valente



Texte à caractère explicite
Je pratique deux activités physiques : la danse et le sexe. Je pratique le premier depuis des années, ayant commencé enfant la danse classique puis je me suis mise à la danse modern-jazz à ma demande. J'aime la danse classique mais elle ne me procure pas autant ce sentiment de liberté. Peut-être parce que la rigueur est le maitre mot de cette discipline. La professeure de danse que j'avais le répétait plusieurs fois durant le cours comme si elle voulait qu'on le grave dans notre esprit, dans notre corps. Cela demande aussi beaucoup d'exigence, de dépassement de soi et de sacrifices. Ceux qui en font leur métier ne vivent que pour cela. Je ne pense pas que cela me plairait de vivre que pour une seule chose... Sauf si je suis réellement passionnée. Mais je ne pense pas l'être concernant la danse classique et moderne. J'aime la danse, j'aime la pratiquer aussi souvent que possible et je m'entraine plusieurs fois par semaine. Sans professeur ici, j'essaye de maintenir mon niveau, de ne pas perdre en technicité. Je me souviens des conseils, des remarques de mes anciens professeurs et je me les remémore aussi souvent que possible. J'y ai emmené mes affaires de danse dont deux justaucorps et mes pointes lorsque je rejoue les chorégraphies des quelques ballets dont je me rappelle. Mais il m'arrive parfois de laisser libre cours à ma créativité et je danse, laissant mon corps créer ses propres chorégraphies.
Quant aux relations intimes, c'est une activité physique beaucoup plus récentes ayant commencé l'année dernière. Et il est vrai, je développe plus ici qu'à New York, mes relations, multipliant les partenaires. Enfin, j'ai encore assez d'une seule main pour les compter ici. Mais bientôt, j'aurais besoin de ma seconde main pour continuer mon addition. Puisqu'il me reste encore un défi à terminer et puis, il y a encore quelques garçons avec lesquels j'aimerais faire plus amples connaissances.
Comme mes autres partenaires, je n'oublierai pas Valente et le moment passé tous les deux. Il m'aura donné du plaisir même si nous ne l'avons pas pris en même temps. Au final, le principal, c'est d'en avoir pris ensemble. Et contrairement à la plupart de mes partenaires, lui aime bien s'attarder sur mon cou pour me lécher et me mordiller la peau. Même s'il ne m'a pas fait mal, je suis persuadée d'avoir une belle marque dans le cou et à un endroit assez visible. J'imagine qu'il aime marquer ses partenaires. Mais je me demande si c'est dû à sa personnalité ou au fait qu'il soit un loup. Cela me fait penser à une réflexion eue tout à l'heure lorsque ses yeux ont pris la couleur de son loup. C'est du moins ce que j'imagine quand j'ai vu ses yeux changer de couleur. Lorsqu'il se retire, je le sens un peu trop bien et je me retiens de grimacer mais la sensation disparait bien vite. Il s'allonge à côté de moi et je le découvre tactile puisqu'il me caresse la peau. Ma tête se tourne et je rencontre son regard. Je le vois me sourire. De mon côté, un fin sourire étire mes lèvres. Je sens l'amusement dans sa question et mon humeur est amusée aussi. Je n'ai jamais sécher un seul cours de ma vie, qu'importe la raison. Mais Valente représente cette seule et unique fois. Je ne compte pas recommencer, et retourner en cours dès demain. Il ne s'agit que d'un seul cours et je pourrais facilement le rattraper. Je trouverais bien une âme charitable pour me prêter ses cours.
- Pour être honnête avec toi, c'est la première fois. Et toi ?
Après quelques secondes, j'ajoute curieuse :
- Puisqu'on en est au question, je me demandais si ton loup est souvent à la surface quand tu es excité ?

[LSGI]

Kimili Weldyng
16 ans | 1m56 | Fée | Joyeuse | Cours de Magie | Elros





La réponse d’Elros me prouve que je me suis totalement trompée sur l’interprétation de ses précédents mots. Mince ! Quelle idiote je fais ! Mais c’est bien triste ce qu’il me dit… Comment ça il se « déçoit bien assez tout seul » ? Pourquoi se déçoit-il ? Comment le peut-il ? Est-ce qu’il ne prend que des décisions qu’il juge mauvaises ? Mais dans ce cas pourquoi les prendre ? C’est un peu simpliste comme manière de penser mais logiquement si on se déçoit soi-même on fait en sorte de changer notre comportement. Je me suis déjà déçue et dans ces cas-là j’ai changé ma façon d’agir. Sauf si j’étais déçue par mes capacités, mais là c’est autre chose ; quand j’étais petite j’étais déçue d’échouer à aider des plantes mais parce que je n’avais pas suffisamment de pouvoir à l’époque, tandis que maintenant ça va mieux. Je l’ai simplement accepté, parce que je ne peux pas être déçue par quelque chose que je ne contrôle pas, ou plutôt, je peux en être déçue la première fois mais ensuite j’accepte mes défauts et mes limites et je sais que ça ne sert à rien de retenter le coup si je n’ai aucune chance de réussite. Donc je me concentre sur ce qui est à ma portée. Je tente toujours de mieux faire mais je garde quand même en tête que certaines limites ne pourront jamais être repoussées et je m’y suis faite. Ainsi, je suis moins déçue. Mais bon, c’est facile sur le papier, je me doute bien que tout le monde ne fonctionne pas de la même manière. Je suis quand même curieuse pour Elros. D’un autre côté, je ne me vois pas lui poser des questions, déjà parce que ce ne serait pas très poli ni très gentil, ensuite parce que ce serait vraiment intrusif et surtout parce que ça risque de l’enfoncer dans la tristesse qui semble l’habiter. Je ne veux pas qu’il se sente encore plus mal par ma faute. Alors je lui offre un sourire doux en lui répondant.
— Je suis désolée, je voudrais t’aider ou te réconforter mais je ne sais pas comment. En tout cas, si tu as besoin de quelque chose, tu peux compter sur moi, je termine avec un sourire plus large.
Je viens de le rencontrer et notre amitié ne fait que commencer mais je trouve que c’est un excellent début ! Je me doute qu’il ne me fait pas encore confiance puisqu’on ne se connaît pas, mais on va apprendre à se connaître et un jour il se rendra compte que je suis bien son amie – ce n’était pas des paroles en l’air ! – et que par conséquent il peut compter sur moi si besoin et peut me faire confiance ! Il verra, avec le temps. Je me rends compte que mes pensées tendent légèrement vers la tyrannie, on dirait que je veux absolument qu’il soit mon ami, même s’il ne le désire pas, mais c’est faux, c’est juste que j’aime les gens et je ne leur veux que du bien, donc si Elros m’accepte comme son amie il verra que je prends ce rôle très à cœur.
Nous changeons ensuite le thème de notre conversation pour quelque chose que j’imagine plus léger… mais c’est un nouvel échec pour moi ! Décidemment aujourd’hui je mets les pieds dans le plat ! Je pensais m’éloigner du sujet qui le gênait mais je n’ai fait que m’en rapprocher puisque mon camarade rougit davantage. Il est d’ailleurs tellement mal à l’aise qu’il a du mal à parler. J’aimerais l’aider mais si j’en crois mes précédentes tentatives c’est mal parti ! Je vais plutôt le laisser se dépatouiller. Il a dit oui ! Mon sourire éclatant revient et mes ailes frémissent, manquant de me soulever au-dessus de ma chaise.
— Fantastique ! Merci beaucoup ! Oh tu sais, je ne suis pas sûre de parvenir à convaincre qui que ce soit de me supporter durant toute une soirée ! Mais même si c’est le cas, il pourra bien me laisser danser avec un ami !
Je me sens rayonner de joie, je suis plus que ravie qu’Elros ait dit oui ! J’ai hâte d’assister à mon premier bal, je n’y ai jamais participé, et avec un ami c’est bien mieux ! Mais d’ailleurs, pourquoi rougissait-il du coup ? Oh non… Il aurait voulu dire non mais n’a pas osé ? Oh mince, j’espère vraiment que je ne lui ai pas forcé la main.
— Mais tu sais, tu n’es pas obligé si tu n’en as pas envie hein, je ne veux pas être trop envahissante, j’ajoute avec un sourire plus doux.
Je préfère qu’il ne me dise pas oui parce qu’il s’y sent obligé, et je veux qu’il sache que s’il préfère s’abstenir je ne lui en voudrai pas, c’est son droit et je le respecte.
Je l’interroge ensuite sur sa passion pour la guérison et comment il envisage de l’exploiter. Quelle n’est pas ma surprise quand je l’entends réellement parler. Il a des choses à dire sur le sujet ! Et il semble plus à l’aise ! Parfait ! J’ai donc trouvé un sujet qui ne le mette pas mal à l’aise et qui semble même le réjouir.
— Oh mais ce serait génial ! Ça doit être très intéressant, et puis je pense que tu saurais parler au patient, tu serais le médecin doux qui leur annonce gentiment les nouvelles, sans utiliser des mots trop compliqués pour les perdre, je commente en imaginant parfaitement la scène. Même si c’est vrai que ne pas utiliser la magie dans certains cas sera sûrement difficile… Ce serait triste de laisser souffrir quelqu’un – ou pire – alors qu’on a la possibilité de le sauver avec nos pouvoirs… C’est dommage qu’il n’y ait pas d’hôpitaux mixes, à moins que ça n’existe ? Un endroit où on soigne des humains mais où les docteurs sont surnaturels et peuvent utiliser leurs pouvoirs quand les patients sont endormis. Je ne m’y connais pas bien en ce qui concerne les humains, mais tu penses que ça pourrait exister ? Et si ça existait, tu voudrais y travailler ? Ou tu préférerais rester dans un hôpital humain quand même ?
Je suis sincèrement curieuse, tant pour savoir si un tel hôpital existe que pour savoir ce qu’Elros préférerait.

[LSGI]

Jaime Weldyng
18 ans | 1m80 | Elfe | Ondes positives | Cours de Magie | Bastian





Je m’interroge sur l’école, ceux qui la dirigent, et surtout ceux qui la financent. Je me demande qui peut bien posséder tant d’argent et la réponse est très certainement le Haut Conseil. Mais d’où tire-t-il exactement l’argent ? Je ne me suis jamais réellement penché sur les questions économiques de notre société mais je devrais, ça semble fascinant et c’est surtout très important, c’est vital. Mais je ne vais pas embêter Bastian avec toutes ces questions, j’irai plutôt à la bibliothèque ou je parlerai à un professeur. Je demanderai de l’aide à la bibliothécaire au pire, histoire de savoir où chercher dans la bibliothèque… Bien qu’en réalité chercher soit un réel plaisir.
La réponse de Bastian me fait sourire. En effet, beaucoup d’argent a été investi ici. Mais je n’ai jamais été dans une école, on avait les cours à la maison, donc de ce côté je ne peux parler d’expérience.
— Tu étais dans un lycée humain ? Ce n’était pas trop tentant d’utiliser ta magie ?
Je me suis toujours demandé s’il n’était pas difficile de se restreindre. Certes, on peut vivre sans durant une fourchette de temps et certes, au lycée on doit être en mesure de se contrôler. Mais pour les enfants de moins de 10 ans qui ne se contrôlent pas encore réellement, ou bien même pour ceux plus âgés qui ont des émotions soudaines. J’imagine que ce n’est pas toujours simple. Alors je me demande si des accidents ont déjà eu lieu et si oui – parce que c’est forcément déjà arrivé à certains – comment ont-ils réparé le coup auprès des humains ? Ont-ils utilisé l’hypnose pour faire comme si rien ne s’était produit ? Je me demande également si j’aurais été capable de me contenir, si Kimili aurait été capable de s’empêcher de voleter à la moindre joie…
Nous parlons ensuite des armes de Bastian, à savoir : son humour et son sourire. Pour savoir si ces armes fonctionnent il faudrait les utiliser sur quelqu’un de difficile à amadouer ; malheureusement, Bastian refuse de les tester sur mademoiselle Winstood. Dommage. S’il l’avait fait j’aurais voulu être aux premières loges avec du pop-corn c’est sûr ! Mais je reconnais qu’il a bien raison de se montrer prudent, il ne faut pas trop plaisanter avec la secrétaire. Mais s’il n’envoûte pas la secrétaire alors il ne peut être le faiseur de miracle… Donc le faiseur de presque miracle ! C’est déjà bien, un bon compromis. Je ris avec lui et réponds :
— Non, non, désolé mon cher mais pas d’exception à cette règle-là ! Le faiseur de presque miracle c’est déjà un haut titre, tu peux en être fier. Mais je n’abandonne tout de même pas cette idée de test ! Là c’était suicidaire je te l’accorde, mais on va trouver quelqu’un d’autre.
Je me mets alors à réfléchir, cherchant dans mes connaissances. Mais je ne suis pas dans cette école depuis suffisamment longtemps, je ne connais personne de grognon ou difficile à aborder. Peut-être que j’ai aperçu des gens comme ça mais je n’ai pas encore été leur parler. Peut-être que Bastian aura plus de personnes avec ce profil dans ses connaissances, ou bien il faudra y aller à l’aveuglette, avec quelqu’un qui semble difficile à première vue.

[naji2807]

Texte explicite
Andrea Azarov
17 ans, Né le 30 décembre, 1m81
Sorcier transformé en Vampire, Incube, Impulsif



J'aime changer de partenaires, parce que j'aime observer les différentes réactions qu'ils peuvent avoir. Entre ceux qui sont très expérimentés et jouent presque avec moi, autant que je joue avec eux, et ceux qui le sont beaucoup moins et qui réagissent presque plus que les premiers. C'est le cas de Destiny, son corps réagit à chacune de mes caresses, son souffle est irrégulier et rapide, aussi rapide que les battements de son coeur.
Je lui retire son sous-vêtement, et elle se trouve presque nue sous moi, son soutien gorge étant le dernier vêtement qu'elle porte. Moi-même, je n'ai plus que mon caleçon, qui constitue désormais presque une prison pour mon érection un peu douloureuse. Mais je ne me plains pas, d'autant que je dois prendre mon temps avec Destiny, étant donné qu'elle n'a jamais été prise. Vu ses réactions, je me dis qu'elle n'a sans doute jamais été touchée tout court, et ça me fait sourire, d'autant plus quand son souffle se coupe, alors que je commence à la pénétrer avec un doigt.
J'observe ses réactions, j'en tiens compte pour continuer à la toucher, à bouger doucement, à la dilater suffisamment. En m'enfonçant un peu plus, je sens une petite résistance, alors je n'insiste pas, j'entre et je ressors, pour que son corps s'habitue aux sensations, pour qu'elle ne ressente pas de douleur, ou du moins pas trop. J'utilise en même temps ma magie, j'augmente son désir, pour qu'elle ne ressente rien d'autre que le plaisir, et l'envie de sexe. Puis j'entre un second doigt en elle, toujours sans aller trop loin, et je finis par lui demander, pour être sûr :
- Tu n'as pas mal ?

[naji2807]

Erlina Isil
13 ans, Née le 21 Mars, 1m66
Fée, Petite Soeur d'Adan, Rayon de Soleil



Cela ne doit vraiment pas être facile d'être en quelque sorte "coincée" dans son village, comme l'est Elwing. J'ai un peu de mal à me le figurer, parce que ce n'était pas mon cas, et qu'au contraire, je sais que mes parents me laisseraient aisément partir, si je le souhaite, quand j'aurai atteint ma majorité. En vérité, je ne sais pas bien si je le souhaite, au contraire, l'idée de les quitter m'est douloureuse, et je pense que je n'aurai aucun mal à rester dans le village, à y vivre pas très loin d'eux. C'est amusant, quand on y pense, parce que c'est justement parce qu'on ne m'a jamais contrainte à rester, que j'ai envie de rester, et ça doit être l'inverse pour Elwing. Je me demande si, moi aussi, j'aurai voulu quitter mon village, si on m'avait contrainte à y rester, peut être que oui, malgré l'amour que je porte à mes parents et mon frère... mais en même temps, je ne les aimerai peut être pas de cette façon, si ils m'avaient privés de liberté. C'est une vaste question que je me pose là, à laquelle je n'aurai probablement jamais de réponse, puisque ce n'est pas comme ça que ma vie s'est construite. Donc j'écoute plutôt la réponse d'Elwing, et hoche la tête en souriant.
- J'imagine bien, mais du coup tu n'as jamais quitté ton village, tu n'es même pas partie en vacances avec ta famille ? je lui demande, un peu surprise.
Mes parents nous emmènent souvent en vacances, parfois dans d'autres villages de fées, qui se trouvent dans d'autres pays, et parfois même carrément parmi les humains. J'avoue que ça a toujours été mes vacances préférés, celles où on se fait passer pour des humains, même si c'est parfois un peu risqué, comme la fois où je suis sortie sans cacher mes ailes, et qu'un petit garçon m'a pointé du doigt, le visage rond de surprise. J'ai bien cru que ma mère allait faire une syncope, mais comme le garçon était tout petit, personne n'a pris au sérieux ses divagations, et tout s'est bien passé. Quand j'y repense, ça me fait toujours sourire.
- Oh oui, je me plais beaucoup ici, j'enchaîne en réponse à sa question. En fait, pour tout te dire, j'étais très impatiente de venir. Adan est ici depuis ses 10 ans, donc quand je le voyais partir, en septembre, je l'enviais beaucoup, et puis j'étais triste qu'il me quitte. Les premières années, j'en pleurais carrément à chaudes larmes, je précise en riant, parce que ce sont de vieux souvenirs. Donc j'étais vraiment ravie quand, lors de ma dixième année, j'ai pu venir moi aussi. Et puis, je me suis faite plein d'amis ici, donc je suis super contente de revenir chaque année. Je suis sûr que toi aussi, tu te feras plein d'amis, je lui dis avec un sourire.
Du peu que je lui parle, depuis le début de cette conversation, Elwing me paraît très sympathique, donc je suis sûre qu'elle se fera de nombreux amis. Déjà, moi-même, je la considère un peu comme une nouvelle amie. Adan me dirait que je suis trop prompte à faire confiance aux gens, mais je ne vois pas ce qu'il y a de mal à ça. La méfiance n'a pas vraiment sa place, quand on se retrouve face à une personne sympathique, ça a plutôt tendance à repousser les gens, et ce n'est pas mon but.
Je n'aime pas repousser les gens, déjà parce que ce n'est pas forcément très gentil, et ensuite parce que je n'ai jamais aimé être toute seule. Quand j'étais petite, je passais mon temps à suivre Adan partout, parfois au point de l'embêter - même si il affirme que ce n'est pas le cas - parce que je n'aimais pas jouer toute seule. En vérité, je continue de passer tout mon temps avec lui, ou presque, quand nous rentrons pour les vacances, et comme il ne se plaint pas, j'abuse un peu de sa patience en continuant de le traîner partout.
- Pas vraiment non, je réponds, je colle souvent Adan, et j'ai de nombreux amis, au village comme ici. Mais j'avoue que les premières années, quand Adan partait à Ravenswood et que je restais là-bas, je me suis sentie bien seule, et ça ne m'a pas plu du tout.

[naji2807]

Texte explicite
Tadji Saeed, aussi appelé Prince Tadji
18 ans, Né le 18 Mars, 1m83
Dhampir, Prince imbu de sa personne



Starboy
J'avais prévu d'aller en cours, ce matin, parce que je ne suis pas un mauvais élève, bien au contraire, mais cette activité là me plait bien davantage que celle qui était prévue. De toute façon, ce cours n'a aucun intérêt pour moi, je contrôle très bien ma soif de sang, bien mieux que n'importe qui ici, j'en suis certain. Déjà parce que je suis un dhampire, une créature bien supérieure aux vampires, malgré tout ce qu'ils peuvent en dire, et ensuite parce que j'ai l'habitude de boire du sang, et que je ne suis donc pas tout fébrile quand une goutte de sang se fait sentir. Bien sûr, ça peut me mettre en appétit, mais je me contrôle, il n'est pas digne d'un prince de se comporter comme un animal sauvage. J'ai beau être aussi fort qu'une bête sauvage, je n'en suis pas une, loin de là, et je pense qu'il est dans la nature même d'un gentleman, de savoir maîtriser sa force pour en faire ressortir de la douceur. Après tout, les femmes doivent être manipuler avec douceur, ce sont des créatures fragiles, et celle qui est sous moi l'est encore plus que les autres. C'est pourquoi je la caresse avec douceur, pour lui faire connaître de délicieuses sensations. Elle aussi me touche, et j'apprécie ses caresses, tout comme j'apprécie de la voir prendre du plaisir sous moi.
Pour que son plaisir ne s'arrête pas, même quand j'entreprends de retirer mon pantalon pour libérer mon sexe gonflé, je la lèche, ma langue passant sur son bouton de plaisir, et provoquant de délicieuse réaction chez elle. Je parviens à retirer gracieusement mon pantalon, malgré la position qui n'est pas aisée, mais j'attends un peu avant de remonter, continuant de la lécher, comme ça semble lui plaire. En même temps, je suis doué avec ma langue, j'ai beaucoup d'expérience, et je sais comment donner du plaisir à une femme avec ma délicieuse langue. En plus, cela permettra de bien la lubrifier, et ainsi, je pourrais la prendre sans risquer de lui faire le moindre mal.
Je finis par me redresser, ne souhaitant pas qu'elle jouisse de cette façon, car je préférerai que ça arrive pendant que je la prends. J'écarte un peu ses jambes, qu'elle a resserré comme je la léchais, et je me glisse entre elle. Je retire mon caleçon, le dernier vêtement que je porte, et guide mon sexe gonflé à l'entré du sien. Je n'ai pas besoin de protection avec elle, c'est une fée, et je suis dhampire. Il est particulièrement agréable d'être peau contre peau, et je m'enfonce en elle en poussant un soupire de plaisir.

[naji2807]

Texte explicite
Valente Dario
18 ans, Né le 13 juin, 1m90
Loup Garou, Dominant et surprotecteur



C'était plaisant, même si je n'ai pas pu y aller vraiment très fort. J'aurai aimé, mais pas elle, et le plaisir de mes partenaires m'importe beaucoup. Coucher avec quelqu'un, c'est prendre du plaisir ensemble, et si j'avais été le seul à prendre du plaisir, ça n'aurait eu aucun intérêt. Pire encore, si je lui avais fait mal, je n'aurai pas pu apprécié, parce que je ne suis pas comme ça, je ne suis pas sadique. Pourtant, j'ai connu des partenaires qui appréciaient la force et la douleur, et avec qui je pouvais y aller aussi fort que je le voulais, leur faire mal, même... Mais ça m'a toujours un peu dérangé, parce que je ne veux pas leur faire du mal, je veux que ça leur plaise. Et en même temps, ça me permettait d'y aller aussi fort que je le voulais, d'apprécier davantage... C'est un dilemme dans lequel je me retrouve parfois, mais généralement, je préfère couper un peu mon propre plaisir, pour éviter de blesser l'autre.
Je pense que Calianne a apprécié, et c'est tant mieux, moi même, j'ai surtout apprécier de pouvoir la prendre sans protection. J'en ai toujours mise une, car je suis quelqu'un de prévenant, et que je couche aussi bien avec des hommes que des femmes, et que je n'ai pas pour projet d'avoir un enfant maintenant. Je ne sais même pas si j'en voudrais un un jour, à la réflexion. J'ai déjà ma propre vie à gérer, et puis celle de ma soeur et de mon père, de qui je me sens quand même responsable... Et puis, est-ce que je suis déjà suffisamment responsable de moi-même ? Je n'en sais trop rien. Certains diront que mon attitude un peu désinvolte vis-à-vis des cours n'est pas très responsable, d'autant plus que je ne suis pas de ceux qui peuvent se permettre de sécher sans conséquence sur leur apprentissage. Je ne suis pas un excellent élève, et je me demande si c'est le cas de l'elfe allongée à mes côtés. D'un autre côté, elle n'est peut être pas une si bonne élève, si elle sèche les cours pour prendre du plaisir. Je ne la juge pas, au contraire, mais je lui pose la question avec un léger amusement. Sa réponse me fait encore sourire, et je hausse un sourcil.
- Eh bien, quel honneur ! Et que me vaut cet honneur, justement ? je demande, un peu curieux. Pour moi ce n'est pas vraiment la première fois, mais disons que mon parcours scolaire a été un peu chaotique de toute façon.
Je ne suis pas allé à l'école pendant plusieurs années, donc je ne sais pas si on peut vraiment parlé de sécher les cours. C'était mon père le professeur, et sans être laxiste, il m'a toujours octroyé beaucoup de liberté, peut être même un peu trop...
Elle me pose une question, visiblement curieuse, et j'en déduis qu'elle a vu les yeux de mon loup, ce qui n'était pas bien difficile. Amusé, et souhaitant jauger sa réaction, je le rappelle à la surface, et je sens que mes yeux changent à nouveau de couleur, comme mon loup observe l'elfe. Il n'est plus aussi excité, mais il l'observe quand même, appréciant surtout la marque que j'ai laissé dans son cou.
- Oui, ça arrive souvent, je lui réponds, d'une voix parfaitement humaine, quand mes émotions sont fortes, en général, il est plus présent.

[naji2807]

Elros Lomion
17 ans, Né le 1 Mars, 1m75
Fée, Amoureux de Thor, En crush sur Kholer, Coeur brisé



I Want Love
Parfois j'en veux à mes parents, de m'avoir sorti du monde des fées, de m'avoir "obligé" à grandir parmi les humains, plutôt que parmi les miens. Je suis sûr que tout se serait mieux passé, si j'avais pu grandir dans un village de fées, entouré par des être aussi doux et compréhensifs que mes parents, ou Kimili. Au lieu de ça, j'ai grandi parmi les humains, eux qui peuvent se montrer affreusement cruels par moment. A côté d'eux, les fées ressemblent à des anges, ailés comme ces derniers, et d'une bonté infinie. La preuve, c'est que Kimili est toute gentille avec moi, alors qu'elle n'y est pas obligée, loin de là. Mais c'est dans sa nature, comme c'est dans la mienne de pardonner à ceux qui m'ont fait du mal, de les comprendre... Pourtant, objectivement, je sais que je pourrais en vouloir à Brandon, peut être même qu'à ma place, certains le détesteraient, pour ce qu'il m'a fait... mais pas moi. Je ne peux pas le détester, je n'ai jamais su détester personne, et je préfère m'autoflageller, parce que je crois sincèrement être le seul responsable. Mais comme je ne veux pas embarrasser Kimili davantage, elle qui doit déjà me prendre pour un sacré dépressif, je me contente de hocher la tête, et me force à lui adresser un très léger sourire, en répondant :
- Je te remercie, mais ça va aller.
Enfin peut être pas, parce que je suis vraiment trop triste, par rapport à Thor, mais comme le sujet de notre conversation change, je me force à me concentrer là-dessus, plutôt que sur ma tristesse. Ce n'est pas si difficile, puisque cette fois, je me retrouve un peu embarrassé par la proposition de Kimili. Ce n'est pas sa faute, c'est moi qui n'aurait pas dû parler de danse... maintenant je me retrouve embarrassé, parce que je ne me vois pas lui refuser une danse, mais qu'en même temps, je ne me vois pas danser devant tout le monde, je vais être absolument ridicule. Une petite voix me fait remarquer que beaucoup de gens dansent lors des soirées ici, et que je passerai peut être inaperçu... Mais et si ce n'est pas le cas ? Si tout le monde me regarde et se moque de moi ? Pire encore si Thor me voit et me trouve ridicule ? Ou même Kholer ? J'espère secrètement que Kimili oubliera sa demande lors de la prochaine soirée, voir qu'elle m'oubliera tout court, après tout, je ne suis pas un être très remarquable.
Sa réponse me pousse à secouer la tête. Elle se trompe, je suis sûr qu'elle trouvera quelqu'un, elle est loin d'être insupportable, au contraire. Quand elle parle à nouveau d'amitié, ça me fait très légèrement sourire, parce que même si je pense qu'elle se tire une balle dans le pied en voulant être amie avec moi, je ne peux pas nier que ça me fasse plaisir. Comme elle ajoute quelque chose, je secoue vivement la tête, parce que je ne veux pas la blesser ou autre, et que non, je ne la trouve pas envahissante, pas du tout même.
- Non non je... ce n'est pas toi, pas du tout, je précise précipitamment, espérant la rassurer. C'est juste que j'ai peur d'être complètement ridicule, j'avoue, et que je ne voudrais pas que tu t'embarrasses d'un cavalier ridicule.
Le nouveau sujet que nous abordons est beaucoup plus simple, pas du tout gênant, et j'arrive à parler de manière fluide, et même pendant longtemps. Il faut dire que la guérison est un peu une passion pour moi. Savoir que je peux débarrasser quelqu'un de sa souffrance, le soulager, le guérir, ça me motive, et ça me donne envie de poursuivre des études plus tard, notamment en médecine humaine. Même si le monde humain ne m'attire plus beaucoup, je suis sûr qu'il y a beaucoup de chose à apprendre dans ce domaine, et j'ai très envie de découvrir ces choses, d'en apprendre davantage, ça pourrait m'être utile.
Je suis bien d'accord avec Kimili mais, malheureusement, je n'ai aucune réponse à ses questions. Je ne sais pas si il existe des hôpitaux mixtes, et je ne sais pas non plus si j'arriverai à me retenir d'utiliser la magie, dans un hôpital totalement humain... Regarder des gens souffrir en sachant que je pourrais les aider, mais en ne faisant rien, c'est quand même difficile à concevoir.
- Merci, je réponds à ses compliments, j'espère que tu as raison et que je serai comme ça. Et pour les hôpitaux mixtes, j'avoue que je ne sais pas... en vérité, je ne pense pas, parce que je suppose qu'on aurait entendu parler de ses hôpitaux miracles dans le monde humain et que le Haut Conseil n'aurait pas vu ça d'un très bon oeil... Mais j'avoue que je ne sais pas non plus si j'arriverai à résister à l'envie d'utiliser ma magie. Il doit être vraiment difficile de voir quelqu'un mourir, en sachant qu'on pourrait faire quelque chose, mais sans devoir rien faire.

[MorganeP79]

Texte explicite
❀ Destiny Cory ❀
❀ Vampire ❀ 17 ans ❀ Élève ❀ Musicienne ❀ 1m65 ❀
Quick Musical Doodles & Sex
Andrea retire ma culotte et je me retrouve uniquement habillée de mon soutien gorge devant lui. Contrairement à ce que j'aurais pu penser, je ne me sens pas mal à l'aise d'être nue devant un homme, même si il ne semble pas vraiment regarder mon physique. Il glisse un doigt en moi, et je ne peux empêcher le gémissement de sortir de ma bouche. Je découvre mon corps pour la première fois, les plaisirs que celui ci peut me procurer, c'est agréable. D'autant plus qu'Andrea est plutôt doux avec moi, sans doute pour ne pas me blesser involontairement et rendre l'expérience encore meilleure pour moi. J'espère qu'il n'est pas trop déçu que je ne fasse rien en retour pour lui donner du plaisir également, son corps est bien trop loin pour que je ne puisse le toucher à nouveau. Du bout des doigts, je n'arrive qu'à seulement toucher son visage et ses cheveux, qui dépose des baisers le long de mes cuisses, décoiffant sa coupe lorsque mes doigts serrent et desserre mon emprise. Son doigt commence à bouger lentement, me donnant un peu plus de plaisir, il le fait même rentrer et sortir de mon intimité. A chaque instant, mon désir augmente. J'ai envie qu'il continue, j'ai besoin de le sentir au dessus de moi comme précédemment pour passer au stade suivant, je veux faire ma première fois avec lui. Mon intimité peut maintenant accueillir un second doigts, ce qu'il fait. C'était plaisant avec un seul, mais ça l'est encore plus avec le deuxième. J'étais sur le point de soupirer un peu plus fort, quand il me demande si je n'ai pas mal. Je me relève sur mes coudes devant prendre une grande respiration pour lui répondre, tant ma respiration est saccadé et irrégulière.
- N... Non ça va.
Je me retiens de lui demander si lui aussi ça va, s'il veut passer à la suite. Il doit pas prendre énormément de plaisir, je pense que ça doit être douloureux une érection qui n'aboutit à rien. Mais je ne le fais pas, ne voulant pas gâcher le moment présent. Au lieu de ça, toujours sur mes coudes, je rejette la tête en arrière en lâchant un soupir.

[naji2807]

Texte explicite
Andrea Azarov
17 ans, Né le 30 décembre, 1m81
Sorcier transformé en Vampire, Incube, Impulsif



Je suis un peu rassuré qu'elle ne soit pas trop pudique ou intimidée. Elle aurait pu, certains le sont lors de leur première fois, et alors il faut les détendre, encore davantage. Pour elle, il faut seulement que je la détende en bas, au niveau sexuel, pour ne pas que ça lui fasse mal, mais je n'ai que peu besoin de ma magie pour le faire, même si elle nous englobe évidemment. Elle s'active déjà, goûte au plaisir de Destiny, et il lui plait. Elle n'est pas difficile, de toute façon, et je n'ai jamais connu personne qui ne soit pas à son goût. Même les junkies que ma mère trouvait dans la rue et qui sont morts lors de nos premières expériences, elle les appréciait énormément. Le plaisir est du plaisir, et ce qu'il y a de bien, c'est que c'est quelque chose de présent chez quasiment tout le monde et dont le goût peut changer un peu, mais qui est toujours absolument délicieux.
C'est pour cela que, même si on ne me touche pas au début de l'acte, j'apprécie énormément, puisque je me délecte du plaisir de l'autre. Bien sûr, j'aime encore plus quand mon propre plaisir entre en jeu, mais il est arrivé que je me contente de faire jouir certains de mes partenaires, sans les prendre, sans qu'on me fasse jouir en retour, simplement pour me nourrir de leur plaisir. Bon, souvent ça arrivait après que j'ai moi-même connu plusieurs orgasmes, parfois même quand je ne pouvais plus bander. Ces jours-là, je me gavais littéralement de plaisir, et je ne savais plus m'arrêter. Je ne voyais que le plaisir, la puissance qu'il me donnait, le pouvoir qui m'inondait... Certains jours, j'ai même cru ne jamais pouvoir m'arrêter, m'enfoncer dans un désir infini, dans une faim sans fin. Mais j'en sortais toujours, forcé par ma mère, qui faisait des tests sur moi... Et une fois sorti, je réalisais un peu le massacre que je venais de commettre... avant de tout enfouir au fond de mon esprit pour ne plus y penser, me promettant seulement d'être plus prudent, moins avide les fois suivantes.
Destiny n'a pas à s'inquiéter cependant, je ne vais pas la dévorer, ou du moins pas jusqu'à la dernière gorgée de plaisir, je ne veux pas la tuer, et désormais je maîtrise... au moins cette faim là. Je ne veux pas non plus lui faire de mal, raison pour laquelle je l'interroge, alors que j'ai deux doigts en elle. Ses gémissements me donnent des indications, mais mieux vaut être sûr. Elle se redresse sur ses coudes, et je hausse un sourcil, avant de sourire. Elle est essoufflée au point de devoir reprendre son souffle de cette façon ? Voilà qui est très valorisant. Je continue donc mes va et viens, souriant de ses soupirs, puis me redresse, retirant mes doigts, que je lèche sensuellement, tout en la regardant.
- Tu es prête ? je lui demande.
Puis je me rends compte qu'elle est une vampire, et fais la moue, avant de me lever pour prendre un préservatif dans mon sac. Heureusement que j'en ai toujours sur moi - je ne peux pas me permettre de ne pas être prévoyant, la frustration est intolérable pour moi, mais je ne veux pas d'un bébé.
- Moi je le suis, j'ajoute en montrant le préservatif, le regard sombre.

[MorganeP79]

Si tu ne fais pas la réponse ce soir, ça sera probablement mon dernier RP de la semaine ^^
Je vous souhaite du coup une bonne semaines !!

Texte explicite
❀ Destiny Cory ❀
❀ Vampire ❀ 17 ans ❀ Élève ❀ Musicienne ❀ 1m65 ❀
Quick Musical Doodles & Sex
Andrea continue d'être doux, bouger lentement ses doigts en moi, et je pense que c'est aussi pour cette raison que je ne ressens pas de douleur. Ce n'est surement pas la première qu'il retire la virginité de quelqu'un, je le ressens dans sa façon de prendre son temps, de s'assurer que je n'ai pas mal. Ou alors c'est une chose totalement normale que les gens font quand ils ont des relations sexuelles, je ne peux pas vraiment le savoir étant donné que c'est la première personne avec qui j'ai fait les préliminaires, pour le moment. Quand je soupire, Andrea souris, heureux de voir qu'il sait me donner du plaisir, j'aimerais moi aussi l'entendre prendre du plaisir, ce qui devrais bientôt arriver dans les prochaines minutes. Il continue de faire des vas-et-viens avec ses deux doigts, avant de les retirer, ce qui me fait relever la tête. Je vois se fais lécher ses doigts en me regardant droit dans les yeux, je dois l'avouer ça m'excite un peu plus encore, mon cœur accélère la cadence. Il me demande si je suis prête, et je hoche vigoureusement la tête. Je me sens prête, je le suis vraiment. Il faut dire que je suis un peu stressé d'avoir mal, pourtant il arrive à me rassurer. Je lui réponds souriante en le regardant dans les yeux.
- Je suis prête.
Toujours sur mes coudes, je détends mes jambes et le vois se lever. Je le regarde, surprise, avant de comprendre. Il se tourne vers moi, un préservatif en main. J'avais presque oublié que tout comme moi, c'était un vampire, donc qu'il y a un risque de grossesse s'il finit en moi, ce même lors de ma première fois. Ce n'est pas que je ne veux pas d'enfants, pas maintenant en tout cas, encore moins avec quelqu'un que je connais à peine. Sans parler de grossesse, je ne sais pas avec qui il a couché avant moi, et donc s'il n'a pas des maladies transmissibles. Je l'observe, il est prêt également. Je m'assoies, poses mes mains sur ses hanches alors qu'il est debout pour embrasser ses hanches et au dessus de son caleçon. Je lève la tête dans le but de croiser son regard.
- Tu es vraiment attirant et sexy, mais je pense que tu le sais déjà.
Puis je me rallonge, attendant qu'il prenne les devants.

[Shinato]

Matthieu Christophe

15 ans / 1m64 / Sorcier / Nouvel élève / avec Mimi et Karla
Depuis notre retour, je me pose un tas de questions sur notre monde et ses secrets et je suis bien content d'avoir accompagné Mimi jusqu'ici. Ravenswood accueille des élèves de toutes les espèces et je suis déjà curieux d'en apprendre plus à leur sujet. Karla est une louve garou et en la voyant tel qu'elle est, j'ai un peu de mal à voir le loup en elle. Néanmoins, à l'instant où elle m'a mise au courant de sa véritable nature, elle m'a tout de suite paru plus impressionnante. Est-ce que le simple fait d'en avoir conscience rend l'aura de la personne différente? Être confronté à la vérité doit certainement joué. Le simple souvenir de la femme de tout à l'heure en est la preuve. Tout à l'heure, en l'apercevant de mon simple point de vue, je me suis senti écrasé par son aura magique mais quand Karla m'a confirmé qu'il s'agissait bien d'une sorcière, ma sensation d'écrasement s'est intensifié et j'ai véritablement compris qu'un fossé me séparait de cette femme. Toutes ces sensations sont nouvelles pour moi et, malgré mon gigantisme, je me sens tout petit par rapport à ce nouveau monde.
M'interrogeant sur la nature lycanthrope de Karla, je ne me prive pas de la questionner au sujet de leur transformation et sa réponse me surprend un peu. Son ton est assuré me donnant l'impression qu'elle connaît ce sujet sur le bout des doigts. Ce genre de raisonnement peut être absurde..."Évidemment qu'elle le connaît, c'est une louve."....Mais moi, j'ai beau être un sorcier, je ne connais pas grand chose sur ma nature. Je l'écoute avec la plus grande attention et je suis fasciné par ce qu'elle me dit. Ainsi donc, même la Lune peut transmettre de l'énergie. Est-ce que seul les loup-garou peuvent l'utiliser? Est-ce que le Soleil est également une source d'énergie "surnaturelle"?
Elle s'interrompt et me demande si elle ne m'a pas perdu.

-"Non non c'est bon, je me disais juste que j'aimerais bien assister à une de tes transformations..." dis-je avec un sourire.

Je mets une pause dans mes propos et réalise que ce que je viens de dire implique quelque chose de très...gênant. Je sens le rouge me monter aux oreilles et baisse les yeux honteux.

-"Euh non, ce n'est pas ce que je voulais dire...je..." je bafouille à moitié.

Ah, décidément je n'en manque pas une. Tout en évitant de croiser le regard de Karla, je lève légèrement la tête, cherchant Mimi du regard. Mes yeux se posent sur elle et je marque un temps d'arrêt. Elle est debout, face à l'école, son sweat shirt dans la main. Ses cheveux flottent au gré du vent laissant apparaître son corps meurtri. Ainsi donc, elle ne portait rien en dessous. Mon regard se fait doux et je ne quitte pas mon amie des yeux.

-"Dis-moi Karla, vos transformations ne vous laissent pas de cicatrices sur le corps?" je demande calmement.

[Yumeko]

Callie│Américaine│17 ans│175 cm │Elfe │ Chambre ǀ Valente



Texte à caractère explicite
Je ne suis pas tolérante à la douleur et encore moins quand il s'agit de relations intimes. Je ne dis pas que j'apprécie seulement la douceur car cela dépend de ce dont j'ai envie à ce moment là, de mon humeur. J'aime parfois quand cela devient un peu plus brutal mais tout est relatif. Dès le moment où cela devient douloureux, je n'apprécie pas, je n'y prends aucun plaisir. Je peux aimer un peu de force comme lorsque tout est dans la langueur. Lorsque c'est lent et profond, quand je sens chaque frottement avec une acuité accrue, quand je prends mon temps, tout doucement, quand le désir grimpe tout doucement jusqu'à atteindre le plaisir. Avec Valente, cela n'a pas été doux, ni lent, ni languissant. Cela a plutôt été fort, presque intense où ses mouvements étaient vifs et profonds. J'ai aussi remarqué qu'il aime marquer ses partenaires et je ne pense pas être une exception à la règle. Je n'oublie pas non plus la générosité dans la nature l'a doté. Cela pourrait rendre jaloux quelques membres de la gente masculine. Et heureusement pour moi, cela a fini par devenir agréable assez rapidement grâce à lui qui a pris à cœur mon plaisir. Tous les garçons ne sont pas comme cela. Et jusqu'ici, j'ai plutôt été chanceuse. Il faut dire, si cela ne va pas, je le dis, je ne suis pas du genre à me taire.
L'avantage d'avoir des partenaires d'espèces différentes, c'est de ne pas m'inquiéter de beaucoup de choses. Aucun risque de tomber enceinte et ma nature elfique me permet d'échapper à tout type de maladie humaine. Donc je n'attraperai aucune infection sexuellement transmissible. Je n'ai donc aucun souci à me faire, rien à penser. Il n'y a qu'avec les elfes où je dois faire plus attention car c'est la seule espèce avec laquelle je suis compatible biologiquement parlant. Et il y a bien une chose dont je ne veux absolument pas, c'est tomber enceinte et avoir un bébé. J'ai dix-sept ans et je ne veux pas me retrouver avec une contrainte sur les bras. Je ne veux même pas avoir d'enfants plus tard, fonder une famille. Tout cela ne me fait pas rêver. Je veux être libre et indépendante, sans dépendre de personne, être égoïste, ne penser qu'à moi. Je veux m'amuser si j'en ai envie. Réaliser les projets qui m'importent. Etre la meilleure dans les domaines qui me plaisent. Et pour le moment, gagner mon pari face à Tadji. J'ai déjà deux longueurs d'avance sur lui, et je ne suis pas loin de remporter la victoire. Il me reste juste une chose à faire : séduire Elias.
Allongée à côté de Valente tout aussi nu que moi et dont sa main me caresse, il a envie de parler ou plutôt de m'interroger. En premier lieu, sur le fait de sécher les cours. Pour moi, c'est la première fois, et même si je ne lui dis pas, la dernière également. Il pourrait donc se sentir doublement chanceux, un bien bel honneur. Sa réponse me fait sourire autant que la mienne, semble-t-il. De son côté, il sèche et cela semble être assez régulier à en croire ses mots. Je n'ai jamais eu un parcours scolaire chaotique bien au contraire à part un petit écart à la fin de l'année scolaire qui m'a coûté un au revoir à New York et un aller simple dans cette école. Je ne vais pas répondre à Valente que l'honneur vaut un pari avec un prince mais une vérité tout de même. Disons que je vais taire la conséquence mais parler de la cause. Il me semble que les loups tout comme les vampires et les dhampirs perçoivent les mensonges.
- Je t'avais remarqué au cours de sport et j'avais envie de faire plus amples connaissances avec toi, fis-je avec un sourire. Un peu chaotique ? S'agit-il d'un doux euphémisme ?
Et puisque nous en sommes à discuter, à échanger quelques confidences ce qui ne me ressemblent pas trop. Enfin, plutôt de rester allongée sur le lit en compagnie d'un partenaire. Je ne suis pas du genre à m'attarder longtemps. Et il m'étonnerait que mes habitudes changent. Lorsque je le questionne sur ses yeux, ils changent de couleur, prenant une autre teinte. Une teinte plus brillante. Je suis surprise un bref instant puis un sourire étire mes lèvres. Il semble amusé par la situation et je ne sais vraiment pourquoi. Il m'avoue lui arriver souvent surtout quand il ressent des émotions fortes.
- Et cela fait quoi de vivre avec son loup ?

✿ Cassiopée ✿ Néo-zélandaise✿ 16 ans ✿ 165 cm ✿ Fée ✿ Chambre✿ Tadji



Texte à caractère explicite
Ce matin, j'aurais dû me rendre en cours de magie mais je me suis perdue en chemin. J'errai dans un couloir à la recherche de la salle de cours mais je ne l'ai pas trouvé. A la place, j'ai trouvé Prince Tadji. Il a voulu m'aider mais je ne sais trop comment, en discutant, on est arrivé jusqu'à sa chambre. Au début, il m'a donné de nombreux conseils pour m'orienter dans l'école mais j'ai de plus en plus de mal à m'en souvenir comme s'ils disparaissaient petit à petit. Il y a eu un baiser, une caresse et je crois que c'est parti de là. Cela a été le point de départ. Pourtant, j'aime le cours de magie, cela me plait bien. J'apprends beaucoup de choses différentes et je ne les oublie pas. Cela me soulage à vrai dire. Et j'aime la magie, j'aime la sentir autour de moi, en moi. C'est un peu comme la nature. J'aime la sentir dans l'air, dans l'eau, dans la terre, dans le feu. J'aime la sentir à chaque instant comme j'aime être étreinte, comme j'aime être câlinée. Et à cet instant, Prince Tadji m'apporte tout cela. Il me caresse avec douceur, ses mains sur ma peau et je me détends puis me tends lorsqu'il touche des endroits où je suis sensible, où l'envie de lui devient plus forte. Et elle le devient de plus en plus. Elle ne s'arrête jamais d'augmenter. Je le caresse aussi, je sens la douceur de sa peau chaude sous mes doigts. Mais je ne peux plus le caresser comme je le voudrais lorsque son corps s'éloigne de mes mains. Sa tête se retrouve entre mes jambes, me laissant accès à ses cheveux dont les mains s'enfouissent dedans. Je sens leur texture sous mes doigts. Et je sens aussi une toute autre chose, une chose dont l'envie augmente, dont la température de mon corps grimpe aussi. Il me donne chaud. Mes jambes se resserrent autour de sa tête quand je sens sa langue me caresser. J'en gémis de plaisir, la sensation est exquise. C'est bon... si bon... j'en ferme les yeux de plaisir et j'halète de plus en plus, je me tends de plus en plus. Mais tout cela s'arrête et je rouvre les yeux voilés par le désir, presque déçue. J'aimais ce qu'il me faisait. J'aimais beaucoup cela. Mon regard se baisse en direction de Prince Tadji, l'observant remonter vers moi, m'écartant un peu plus les jambes et glissant son corps entre elles. Il a retiré son pantalon et je le vois faire de même avec son dernier vêtement. Il est à présent tout aussi nu que moi et je le regarde avec attention. Il est au dessus de moi, mes mains se positionnent de part et d'autre de son visage alors que je le sens petit à petit en moi, lâchant un soupir d'aise à cette sensation.

Bastian│Américain│17 ans│188 cm│ Elfe│Cours de magie│Jaime



Je me pose beaucoup moins de questions que Jaime concernant l'argent provenant de cette école. Il faut dire que je suis moins intéressé que lui par les fonds de Ravenswood. Je sais simplement que les frais d'inscription sont gratuits sinon je ne pense pas que mes parents m'auraient inscrits ici, ni mes frères même pour une année. Bien trop cher. Même si on vit confortablement, même si le bar de mes parents rapportent pas mal d'argent, mon oncle ne s'appelle pas Picsou. Je ne m'appelle pas non plus Donald Duck, j'ai quand même un peu plus de chance. Pas autant que Gontran Bonheur mais je ne suis pas à plaindre. En attendant, je suis sûr qu'il va trouver les réponses à ses questions sans problème en allant voir les bonnes sources et cela ne manque sûrement pas ici. Mais une chose est sûre, l'argent ne manque pas ici et cela se voit. Même si j'aurais adoré passer ma scolarité à Poudlard ou plutôt Ilvermorny puisque je suis américain. Bon par contre, je n'en connais pas beaucoup plus à ce sujet et ce n'est pas dans les livres de la bibliothèque que je trouverais mes réponses. C'est pas grave, je sais où trouver quelques réponses même si ça sera pour ma culture personnelle. Quoiqu'ici, il y a peut-être des férus et des inconditionnelles de l'univers d'Harry Potter à rencontrer. A l'évocation de mon ancien lycée, Jaime me questionne à ce sujet et je lui rends son sourire.
- Oui, j'ai fait toute ma scolarité dans des écoles humaines publiques. J'ai obtenu mon bac l'été dernier mais mes parents ont une tradition, mes frères et moi maintenant, on refait une dernière année ici. Et pas plus que ça en réalité, ici, c'est un peu mon exception. Enfin, il y a eu peut-être quelques accidents quand j'étais petit mais je ne m'en rappelle pas. Et je peux te dire qu'en grandissant, j'évitais de faire trop de conneries à l'école sinon ma mère m'aurait tué, fis-je en blaguant à moitié. Et toi, tu étudiais où avant ton inscription ici ?
Je n'ai jamais eu l'impression que cela a été une contrainte de ne pas utiliser la magie peut-être parce que je ne l'utilise pas tout le temps, seulement quand j'en ai envie. Je n'ai jamais eu besoin de me canaliser et mes parents m'on appris très tôt à faire attention. Il faut dire qu'ils ont eu une scolarité semblable à la mienne. Eux aussi ont passé leur scolarité dans des écoles publiques mais ils ne sont jamais venus étudier ici même une année. Et puis contrairement à beaucoup d'endroits, il y a une grosse communauté de Surnaturels à la Nouvelle Orléans. Il y a beaucoup de sorciers, d'elfes et aussi des loups-garous. Moins nombreux mais assez présents. Il y en avait donc dans mon lycée, quelques-uns dans ma classe mais ça se mélangeait assez. Je trainais principalement avec des humains.
Je suis peut-être super talentueux avec mon sourire ravageur et mon humour à toute épreuve, je ne pense pas faire le poids face à Mlle Winstood. Déjà, je peux dire, ils ont fonctionné avec mon colocataire et ce n'était pas gagné d'avance. Il m'a fait une belle frayeur le jour où je me suis décidé à lui parler. Bon depuis, ça se passe bien et c'est tout ce qui compte. Du coup, je me fais désormais appeler, le faiseur de presque miracle. Comme on dit, courageux mais pas téméraire. Je vais m'abstenir car je tiens à la vie, je ne suis pas assez fou pour essayer un truc pareil. Il concède que tester mes talents sur Mlle Winstood, c'est du suicide. Je ne dirais pas le contraire. Là encore, je tiens à la vie.
- Tant pis, j'aurais essayé... fis-je faussement déçu. Mais j'en suis fier, tu peux en être sûr. Bon si tu n'abandonnes pas, tu veux tester l'idée sur qui ? Je suis tout ouïe. Tu m'étonnes et si tu ne le sais pas encore, je t'assure, je tiens à la vie, plaisanté-je.

Lawrence│Anglais│29 ans│180 cm│Sorcier│Professeur│John



John me fait assez rire je dois dire et le pire, il ne le fait pas exprès. Je l'ai toujours trouvé très décalé et excentrique par certains côtés et c'est ce qui fait son charme. Le jour où il ne le sera plus, là je m'inquiéterais pour lui. Du coup, quand je l'imagine partir en vacances, à l'aventure, je l'imagine lui arriver plein de trucs plus loufoques les unes que les autres et raconter plein d'anecdotes de ses voyages. Mais je me fais sûrement des films et il ne lui arrive pas tant de mésaventures que ça. Enfin, c'est ce que je lui souhaite même s'il semble se sortir de beaucoup de situations facilement. Mais je le vois plutôt comme quelqu'un d'inconscient plutôt que conscient du danger. Et encore une fois, je le trouve drôle quand il me répond. Oui, prévoyant à toujours prendre une trousse de secours. Là, je ne le suis pas. Je ne prends pas de trousses de secours avec moi, jamais. Bon, j'ai bien des pansements, du désinfectant, quelques médicaments au cas où mais ça s'arrête là. Et j'ai quelques rudiments de magie de guérison pour soigner les petits bobos.
- Je dirais, tu es du genre prévoyant. Et je suis sûr que tu feras tout pour, on voit que tu tiens à cette sortie au Colisée.
Je le crois quand il dit que la sortie sera mieux organisée, il y tient beaucoup et ça sera la première donc ça compte. Je vois son enthousiasme. Bon, il est toujours enthousiaste mais là, encore plus que d'habitude. On dirait l'homme le plus heureux de l'univers. Je fais partie de l'organisation, puisque je vais être accompagnateur pendant la sortie scolaire. Enfin, surtout ce qui me plait, c'est de découvrir le Colisée et de pouvoir le visiter de nuit. Cela va me plaire, j'en suis sûr. En gros, j'aurais juste besoin de surveiller les élèves et veiller à ce que tout se passe bien.
Franchement, ça serait tomber de malchance qu'un élève se blesse pendant la visite et il y a peu de chances que cela arrive selon moi. Les quelques visites faites avec mes anciens élèves, il n'y avait aucun personnel médical accompagnateur et je n'ai jamais eu de souci. Aucune blessure à signaler. Je ne doute pas que les accompagnateurs seront nombreux, la visite devrait plaire à beaucoup même s'ils vont devoir surveiller les élèves tout comme moi. C'est comme ça que je vois les choses et je ne pense pas être le seul à penser de cette façon.
- Je n'en doute pas non plus. Tu sais que plus ça va, plus tu me mets la pression là ? fis-je en plaisantant à moitié. Mais j'essaierai, je te le promets.
Je ne sais pas si ça marchera mais je lui en parlerai comme je viens de le lui dire.

[Shinato]

Rin Ackerman



28 ans / 1m72 / Sorcière / Surveillante

Je ne sais pas quand aura lieu la prochaine pleine lune et, même si je ne m'en fais pas trop, j'espère qu'elle ne sera pas pour tout de suite. En effet, bien que j'utilise la magie des ombres, je ne suis pas adepte des nuits blanches. Je dirais même que je mets un point d'honneur à bien dormir chaque nuit. En effet, j'utilise ma magie de manière quasi perpétuelle. Cela me fait consommer beaucoup d'énergie magique et seule le sommeil me permet de récupérer pleinement.
Je rassure Mme Winstood quant à mon logement à l'extérieur de l'école et je sens à sa réponse qu'elle aimerait bien en faire de même mais que quelque chose l'en empêche.
Elle me demande alors ce que je faisais avant de venir à Ravenswood. Inconsciemment, mes traits se détendent légèrement.

-"Je travaillais dans une société militaire privée du nom de Blackstone. Pour des raisons de confidentialité envers mes anciens employeurs, je ne peux pas vous révéler en quoi consistait les missions que j'effectuais. Néanmoins, si cela vous intéresse, libre à vous de vous renseigner à ce sujet." je réponds poliment.

Maintenant, la simple mention du mot militaire devrait donner le ton. Quelque soit l'organisation, quand le terme militaire est impliqué, ce qui est fait n'est pas tout rose et tout joyeux...d'où le secret professionnel. Parce que je suis intimement convaincu que les élèves ne serait pas vraiment rassuré à l'idée de savoir que l'une des surveillantes de leur école est une ancienne tueuse professionnelle.

[Shinato]

Wang So

17 ans / Dhampir / Nouvel élève / Melon disproportionné / au gymnase
All Star
Je suis tout excité à l'idée d'enseigner la boxe à Bryan. C'est la première fois que je me retrouve à la place du maître et je dois bien avouer que cette idée me plaît beaucoup. Pas pour des raisons chelou, je vous vois venir. Non, je dirais plutôt qu'il est normal que le meilleur soit élevé au rang de maître. Ouah!! Rien qu'en y pensant ça me plaît davantage.
Bryan aussi a l'air d'attaque et je m'empresse de le calmer.

-"Oh là, du calme jeune padawan. Avant toute chose, je vais t'apprendre la base de tout sport de combat." dis-je en cherchant quelque chose du regard. "Mais avant cela, je dois retrouver mon matériel."

Mes yeux se posent alors sur le vestiaire des filles. Si Soo a mis une tenue de sport, c'est que le sac de sport est avec elle...et comme j'ai pas envie d'attendre qu'elle finisse de se changer...
Je me tourne alors vers Bryan.

-"Bon écoute, je suis un professionnel, n'essaye pas de reproduire ça à la maison." dis-je avant de partir vers le vestiaire de ces dames.

J'y entre comme si de rien n'était et ne met pas longtemps à repérer le sac. Il est posé à terre de l'autre côté d'une cabine pour se changer. Voyant qu'elle n'est pas fermé à clé, je l'ouvre en grand et fais face à Soo, encore en sous-vêtement. Je lève alors la main en signe d'amitié.

-"Hello sister!!"

La surprise gagne son visage et elle se met à rougir, visiblement embarrassée.

-"So..."murmure-t-elle doucement. "So...So...SORS D'ICI!!!!" hurle-t-elle en cachant sa poitrine.

Je lui adresse alors un clin d'oeil, m'empare du sac et referme la porte. Je sors des vestiaires et m'empresse de rejoindre Bryan.

-"C'est bon, j'ai le matos. Tiens mets ça." dis-je en lui sortant un casque et des gants de boxe thaï.

J'enfile mes gants et frappe mes poings l'un contre l'autre pour reprendre rapidement les sensations. Ouh!! Ça faisait si longtemps.

-"Alors, première, leçon, apprendre à recevoir des coups. Premièrement, tu vas te mettre en garde." dis-je en lui montrant la posture à prendre. "Ceci fait, je t'assènerai une série de coup "normaux" et à chaque fois que je te verrais fermer les yeux, j'augmenterais la puissance de ces derniers. T'as tout compris?"

[naji2807]

Texte explicite
Andrea Azarov
17 ans, Né le 30 décembre, 1m81
Sorcier transformé en Vampire, Incube, Impulsif



Les préliminaires sont une partie importante à mes yeux, et encore plus avec quelqu'un qui n'a pas encore perdu sa virginité, comme c'est le cas de Destiny. Il faut la préparer, qu'elle se détende, qu'elle prenne du plaisir, ou du moins qu'elle commence à en prendre, qu'elle s'humidifie, pour que ce soit moins douloureux ensuite. Bien sûr, avec ma magie, on pourrait se passer de préliminaire, il me suffirait de faire augmenter son désir, que je sens autour de nous, et ça suffirait à la faire mouiller davantage, peut-être même à la desserrer encore un peu... Mais déjà ça me ferait dépenser un peu d'énergie, et ensuite, ce n'est absolument pas nécessaire, puisque je suis très habile avec mes doigts. En plus, au lieu de dépenser de l'énergie magique, je peux plutôt me délecter de son plaisir qui monte naturellement, le goûter, et avoir un avant-goût du plaisir ultime que je goûterai.
Je pense qu'elle est suffisamment prête pour que je la prenne, mais je l'interroge quand même, pour être sûr. Sa réponse me fait sourire, mais au lieu de la prendre direct, je me lève pour aller chercher un préservatif. Heureusement que j'en ai toujours sur moi, sinon il aurait fallu annuler, et je pense que je n'aurai pas été le seul à être frustré, vu ce que je ressens venant d'elle. Je me rapproche d'elle avec le préservatif à la main, et commence à l'ouvrir, mais me stoppe comme elle pose ses mains sur mes hanches. Je la regarde faire, curieux, et souris quand ses lèvres se posent sur ma peau. J'aime bien ses baisers, et j'en profite, avant de sourire avec arrogance, quand elle me complimente. Mon sourire dévoile mes crocs et mes yeux s'assombrissent encore, montrant ma satisfaction et mon désir. Je caresse sa joue et réponds :
- Je le sais oui... Tu es sexy aussi comme ça.
Je la détaille, et comme elle se rallonge, je termine d'ouvrir le préservatif, et grimpe sur le lit. Je retire habilement mon caleçon, puis enfile correctement le préservatif, avant de me glisser au-dessus d'elle. J'écarte ses jambes, puis place mon sexe à l'entrée du sien. Je commence par le frotter doucement, pour qu'il s'humidifie lui aussi, puis j'entre doucement en elle, lentement, entrant et sortant sans aller trop loin, pour ne pas percer son hymen tout de suite, et qu'elle s'habitue à ma présence à l'entrée. Puis, une fois que je suis bien lubrifié, j'entre en elle entièrement, utilisant ma magie pour augmenter légèrement son désir et qu'elle oublie un peu la douleur qu'elle va tout de même certainement ressentir.

[naji2807]

Karla Garcés
18 ans, Née le 30 août, 1m78
Louve Garou, Fille d'Alpha, Mexicaine



Ayant été élevée dans une meute, j'ai été tout de suite initié au monde surnaturel. On nous explique quel type de créature magique nous pouvons trouver, on nous parle de la magie, et évidemment des transformations. On nous en parle aussi bien à l'école qu'à la maison, et c'était d'autant plus vrai pour moi, qui suis une fille d'Alpha. Mon père avait à coeur que je comprenne parfaitement le fonctionnement de la meute, et que j'apprenne à me maîtriser au plus tôt, pour être capable d'aider les autres à le faire, car un Alpha est responsable des autres loups de sa meute. Mon père me racontait tout ce que j'avais à savoir, et même les légendes à propos du premier loup-garou, ainsi que la place des loups dans le monde surnaturel, une place que je n'apprécie pas beaucoup, d'ailleurs. Les loups ne sont pas vraiment pris en considération. Parfois pris à parti par les sorciers qui font la guerre aux vampires, souvent considérés comme inférieurs et ayant même parfois un statut d'"animaux" aux yeux de certains, ils siègent aux Haut Conseil, mais ils sont un nombre restreints, et je doute qu'il soit aussi bien écouté que les Sorciers ou les Vampires. Je ne sais même pas si il y a des loups parmi les Fondateurs, mais j'en doute.
Enfin en tous cas, je suis assez bien renseignée pour raconter ce que je sais à Matthieu, au moins en parti, pour qu'il comprenne à peu près ce que sont les transformations des loups. Je finis par me demande si je ne l'abrutis pas un peu d'information, mais quand je l'interroge, il me dit que non. La suite me fait doucement sourire, d'autant plus quand il se rend compte des implications, et qu'il rougit soudainement. Je ris légèrement et secoue la tête, essayant de le rassurer :
- Ne t'en fais pas, j'ai compris que tu n'étais pas un pervers qui prend la transformation comme prétexte pour me voir me déshabiller, je dis avec un clin d'oeil. Et honnêtement, moi ça ne me dérangerait pas de te montrer, mais je ne crois pas que le règlement autorise les transformations dans l'école.
C'est du moins ce que j'ai lu, mais j'ajoute :
- Après, personne ne nous verrait dans la forêt alentour, je suppose.
Mais bon, c'est à voir j'imagine. En tous cas moi ça ne me dérange pas, il faudrait juste que je le prévienne à nouveau que la transformation n'est pas le spectacle le plus glamour qui soit.
Comme il regarde dans la direction de Mimi, j'en fais de même, et je fronce les sourcils en découvrant qu'elle est torse nu. En voilà une qui n'a pas froid aux yeux, ni ailleurs d'ailleurs. Elle a également des cicatrices, et je pince les lèvres, imaginant qu'elles doivent avoir un rapport avec celles de Matthieu. Je me demande ce que ces deux-là ont pu subir, et l'idée qu'on s'en soit pris à des enfants à tendance à me révolter. Je réponds tout de même à la question de Matthieu en essayant de me maîtriser.
- Non, aucune. Nous avons rarement des cicatrices, nous guérissons plus rapidement que vous.

[Yumeko]

Elwing │17 ans│172 cm│Elfe de sang pur│Salle de classe│Erlina



Il est difficile d’imaginer une vie où je me serais sentie libre de faire ce que bon me semble, libre de sortir du village quand je le veux, libre de me faire les amis dont je pourrais rêver, libre de me sentir aimer et soutenue par mes parents, libre de choisir le garçon qui me plait, libre de tomber amoureuse, libre de courir dans la maison, libre de marcher pied nu, libre de dire non… Et même si j’arrive à l’imaginer, tout cela n’existera jamais. Je ne serai jamais libre de tout cela dans mon village. Cela ne sert à rien d’y penser car cela ne fera que me décevoir et sans doute m’attristera. Je ne peux pas attendre la réalisation de ces rêves car je ne les atteindrai jamais. Mais ici, je peux me sentir libre en dehors des cours. Libre de sortir de l’enceinte du bâtiment, libre d’aller me promener dans la forêt, dans la cour, autour du lac, libre de me rendre dans la bibliothèque ou bien de rester dans ma chambre, libre de pratiquer l’escrime, libre de me lever plus tard le dimanche matin ou me coucher plus tard si le lendemain, je n'ai pas cours. Ici, je peux discuter avec les autres élèves comme je le fais à cet instant avec Erlina. C’est agréable et j’ai l’impression d’être plus à ma place ici qu’au village. Peut-être parce que je me sens plus libre, plus heureuse ici. C’est une vie totalement différente, bien plus simple aussi.
Le mot vacance me fait légèrement froncer les sourcils car ce n’est pas un mot qui existe dans ma langue. Je ne savais même pas ce que c’était avant de lire la documentation remise lors de mon arrivée à la Ravenswood School. En lisant ces informations, j’ai vu le mot vacances de fin d’année et vacances d’été avec des dates. N’étant pas sûre de la définition, j’ai dû demander quelques éclaircissements à ma colocataire qui m’a regardé étrangement. Cela doit être limpide pour la plupart des élèves mais pas pour moi. Cela ne fait pas partie de ma culture. Il y a bien des jours de repos, surtout lors de célébrations et de festivités dans le village mais il s’agit de quelques jours par an. Personne ne prend de vacances dans mon village, personne ne part quelques jours ou quelques semaines sauf dans le cadre d’échanges avec d’autres villages. C’est donc un concept étranger. On me l’a expliqué, beaucoup d’élèves rentrent chez eux pendant ces périodes. Je le sais, je ne ferai pas de même pour la fin de l’année, je resterai ici. Cela va m’apparaitre étrange de voir peu ou pas d’élèves. Et l’été prochain, je ne sais pas quels seront mes projets. Je n’y ai pas réfléchi encore, je suis arrivée en septembre et nous sommes au mois d’octobre. Je ne veux pas rentrer chez moi, je ne veux pas retourner au village. Pas avant trois ans, pas avant le moment où j’aurais l’obligation de le faire.
- Non, je n’ai jamais quitté mon village avant de m’inscrire dans cette école, et il n’y a aucun équivalent dans ma langue pour le mot vacance. On ne part pas en vacances, cela n’existe pas.
Erlina semble très heureuse de parler, elle est enthousiaste et souriante. Elle aime beaucoup cette école, elle s’y plait, elle s’y épanouie. Elle voulait faire comme son frère, venir étudier ici et se faire des amis. Elle a réussi tout cela. Je souris en l’entendant me parler de la petite fille qu’elle a été, qui pleurait parce que son frère partait et qu’elle ne pouvait venir avec lui. Je ne peux imaginer être à sa place, je ne connais pas ce sentiment. Je ne me sens pas proche de mes parents, je n’ai pas de frère, ni de sœur donc je ne ressentirai jamais, ni n’éprouverai ces émotions. Je n’ai pas pleuré en quittant mon village, ma famille, les personnes que je connais. Je n’étais pas triste non plus. Au final, le plus dur a été de perdre mon ami, cet épervier d’Europe. Je m’y suis beaucoup attachée et lui semblait aussi l’être envers moi. Sa compagnie me manque.
- Je le ressens lorsque tu parles de cette école, tu t’y plais réellement, fis-je en lui souriant. Et maintenant, tu n’as plus besoin de l’envier car tu le vis à ton tour. C’était comme un rêve devenant réalité, non ? Je l’espère sincèrement.
J’aimerais pouvoir me faire des amis, me sentir proche d’autres personnes, découvrir ce que c’est vraiment. Cela me plairait. J’appréciais la compagnie de cet épervier mais c’est différent. Je peux lui parler mais il ne peut me répondre, il ne peut pas parler. Alors qu’avec les élèves, je peux discuter et échanger comme je le fais avec Erlina. Et je dois dire, c’est agréable de pouvoir le faire. Je parle plus ici que je ne le faisais au village. Mais c’était bien différent là-bas, je me sentais différente, je me comportais de manière différente car je suis Elwing Obel. Ici, je peux n’être qu’Elwing. Mon nom, ma position, ma situation, mon avenir n’ont aucune importance. Ici, je suis une inconnue et cette idée me plait.
Une part de moi l’envie car elle est très proche de son frère et elle passe beaucoup de son temps avec lui-même si elle avoue avoir des amis. Sa vie semble si facile, si douce, si joyeuse… C’est facile de l’envier. Pourtant, je n’ai pas de raison d’être malheureuse car il doit y avoir des personnes dont la vie est bien plus complexe ou triste que la mienne. Simplement, j’aspire à bien d’autres choses pour mon avenir, je me sens prisonnière d’un futur dont je ne veux pas. Et cela ne me rend pas heureuse. Mais être ici à Ravenswood me plait et me rend plus heureuse. Je dois profiter de tout cela dans le temps qui m’est imparti.
- Tu es toujours entourée par ta famille et tes amis si je comprends bien. J’imagine si tu es proche de ton frère, il devait souvent te manquer.

[naji2807]

Texte explicite
Valente Dario
18 ans, Né le 13 juin, 1m90
Loup Garou, Dominant et surprotecteur



Je suis plutôt dur au mal, mais je suppose que ça à voir avec ma constitution, j'imagine que je n'aurai pas autant de résistance si je n'étais pas un loup. Bien sûr, être un loup ne m'empêche d'avoir mal, mais je suppose que quand on sait que les conséquences ne sont pas si graves, on s'attarde moins sur la douleur. Et puis, la douleur finit par nous être familière, après notre première transformation. Certains la redoute, la craigne même, mais pas moi, car je sais qu'elle apporte une libération très appréciable. Je ne dis pas que ça ne fait pas mal, au contraire, c'est la pire douleur que j'ai jamais expérimentée, simplement elle est nécessaire pour arriver à la transformation. Mais comme je connais cette douleur, les autres me paraissent forcément un peu plus supportables en conséquences. Un bras cassé ? Qu'est-ce que c'est comparé à des dizaines d'os qui se brisent simultanément ? Une crampe ? Qu'est-ce que c'est comparé aux centaines de déchirures musculaire ? En un sens, je comprends presque Gabriel, car après tout, quoi que ces loups puissent lui faire, il a vécu bien pire et vivra bien pire... Mais en même temps je ne peux pas le comprendre, parce que je ne peux pas comprendre qu'il se laisse faire ainsi. C'est ce qui me révolte, plus que la douleur qu'il doit supporter, c'est l'injustice dans laquelle il se trouve. Même si on ne le frappait pas, même si on se "contentait" de l'insulter, ça me révolterait, parce que je trouve ça intolérable. Il ne mérite pas cela, personne ne mérite cela, c'est de la violence gratuite, et je suis fondamentalement contre.
Depuis tout petit, les situations injustes me révoltent. A l'école, je me battais assez régulièrement, contre les grosses brutes qui pensaient pouvoir utiliser les plus petits comme souffres douleurs. Comme j'étais bien plus fort que les humains, je m'attirais souvent des ennuis avec les professeurs ou les surveillants, et j'ai même été viré de l'école une fois, pendant quelques jours. Mais ce n'est pas exactement pour ça que je dis que mon parcours scolaire est chaotique, c'est plutôt parce que j'ai très rapidement du arrêter d'être scolarisé, et qu'on m'a plutôt fait l'école à la maison. Bien sûr, ça n'est pas chaotique pour autant, de nombreux enfants ont l'école à la maison, et il n'y a pas de notions de chaos là-dedans. Mais dans mon cas, mon père n'était pas particulièrement formé à me faire l'école, il s'est retrouvé un peu forcé de le faire, et je n'étais pas toujours un élève très coopératif.
- Je vois, tu as été impressionné par mes muscles ? je la taquine, avant de poursuivre en grimaçant un peu. On peut dire ça... disons que j'ai vite été déscolarisé, et que mon père a fait de son mieux pour me faire l'école à la maison, mais que ce n'était pas toujours ça.
Sa question suivante ne me surprend pas, puisque, pour la deuxième fois, elle rencontre presque mon loup, qui apparaît dans mes yeux. Je ne sais pas vraiment comment lui répondre, parce que c'est assez complexe. Mais j'essaie de lui expliquer comme je peux :
- En fait, je pourrais presque te poser la question inverse, qu'est-ce que ça fait de vivre sans loup, je plaisante à moitié. Parce que même si je ne le ressens vraiment pleinement que depuis ma première transformation, au fond je sais qu'il a toujours fait parti de moi, depuis le début. Je n'ai jamais été complètement seul, et je me demande souvent ce que vous pouvez ressentir. Est-ce que ce n'est pas un peu pesant, ce sentiment de solitude ?

[naji2807]

Texte explicite
Tadji Saeed, aussi appelé Prince Tadji
18 ans, Né le 18 Mars, 1m83
Dhampir, Prince imbu de sa personne



Starboy
Etant quelqu'un de très attirant, je ne rencontre généralement pas de problème pour choisir mes partenaires. Ce n'est pas si souvent qu'une femme se refuse à moi, et quand c'est le cas, c'est simplement parce qu'elle ne réalise pas la chance qu'elle a d'attirer l'attention d'un prince. Dans mon pays, les choses sont différentes, je suis connu de tous, et je crois que pas une femme ne pourrait se refuser à moi. Les servantes à mon service sont d'ailleurs plus que ravies de faire parties de mon entourage. Après tout elles ont l'honneur de me servir, et je suis plus que doux avec elle. Je suis toujours doux avec elles, parce que les femmes sont des créatures fragiles, et surtout parce qu'il faut leur témoigner du respect, surtout quand on est un gentleman comme moi. C'est ma mère qui m'a toujours appris à être un gentleman, à traiter les femmes avec douceur, et à les ménager. Je m'y applique, et je pense réussir haut la main. Je ne serai pas de ces rustres qui blessent les femmes, que ce soit mentalement ou physiquement. Physiquement c'est d'ailleurs le pire à mes yeux, je n'ai jamais compris comment on pouvait ne serait-ce que s'imaginer lever la main sur une femme. Elles sont si frêles et fragiles, il faut les protéger !
Et celle que j'ai sous moi est encore plus fragiles que la plupart des femmes. C'est une fée toute douce, très belle, et pour qui j'éprouve actuellement un profond désir. Elle est nue sous moi, sa peau bien plus pâle que la mienne, attirant mes caresses, son corps étendu ici me donnant envie de la prendre... Et c'est ce que je finis par faire, doucement, avec délicatesse, pour ne pas lui faire de mal. Je sais que je suis plutôt bien membré, même si je ne me suis jamais comparé aux autres hommes. Je n'ai pas que cela à faire, je n'en ai pas besoin, et voir le sexe d'autres hommes n'a absolument rien d'attirant à mes yeux, bien au contraire. Je préfère le corps des femmes, je préfère les prendre, elles...
J'entre lentement en Cassiopée, jusqu'à l'emplir entièrement. Je ne m'appuie pas sur elle, je reste appuyé sur mes avant bras, et je commence à faire de lents allers-retours. En même temps, je me penche sur elle, et ma bouche rencontre la sienne, comme je l'embrasse avec douceur. Mes lèvres s'entrouvrent, et ma langue pousse ses lèvres à s'entrouvrir, pour aller goûter sa jumelle. Je me cale sur un rythme lent, mais profond, et soupire doucement dans sa bouche, mon souffle rencontrant le sien.

[naji2807]

John Williams, dit Mr Williams
28 ans, Né le 21 Septembre, 1m80
Sorcier, Professeur d'histoire enjoué



Il est certain que la sortie sera très bien organisé, car je ne peux pas prendre de risque. Depuis que j'ai commencé mes études pour devenir professeur, je ne cesse de me répéter qu'il vaut mieux emmener les élèves sur le terrain, car il n'y a rien de mieux que de voir les choses de ses propres yeux. Bien sûr, j'essaie de rendre mes cours les plus vivants possibles, mais ce n'est pas pareil, ça n'a même rien à voir. Je peux leur passer autant de films ou de projection que je veux, ce n'est pas la même chose de voir le monument en vrai, de marcher sur ces pierres si anciennes, de sentir l'histoire se vivre sous nos pieds, d'en sentir les fantômes qui habitent encore les vestiges... Honnêtement, si il existait un moyen sûr pour voyager dans le temps, je n'hésiterai pas à emmener mes élèves voir de leurs propres yeux les différents moments forts de l'histoire. Mais bon, déjà le Colisée, ce sera un bon début.
- Oui j'y tiens beaucoup, je confirme à Lawrence.
Il faut dire que si ça se passe bien - et ça se passera forcément bien - je pourrais ensuite plus facilement proposer d'autres projets. Peut être qu'on pourrait même organisé des choses pendant les vacances, pour les élèves qui ne peuvent pas rentrer chez leur parents et qui restent malheureusement enfermé ici entre quatre murs. Attention, qu'on s'entende, l'école est vraiment merveilleuse, elle regorge d'activités diverses et variées, et je doute que l'on puisse s'ennuyer ici. Mais ce serait encore mieux pour eux de pouvoir voyager, découvrir de nouveaux lieux, de nouvelles cultures ! Bon, je m'emballe peut être un peu, déjà voyons comment se déroule cette sortie, même si je n'ai pas beaucoup d'appréhension, et on verra pour la suite.
- Oh non non, je ne dis plus rien, c'est bon, ne te mets pas la pression, fais simplement de ton mieux, je dis en secouant la tête et posant une main sur le bras de Lawrence.
Puis je lui adresse un sourire, et commence à ranger mes affaires en lui disant :
- Bon, pour éviter de continuer à te demander des services et à te mettre la pression, je vais plutôt aller voir si je ne peux pas démarcher d'autres accompagnants. Je te souhaite une bonne fin de journée, et n'hésite surtout pas si tu as besoin de quelque chose.
Tout en parlant, je fourre mes affaires dans mon sac, et commence à me lever, emportant ma tasse de thé par la même occasion.

[naji2807]

Kelly Winstood, dite Mlle Winstood
28 ans, Née le 31 Décembre, 1m62
Dhampir, Secrétaire stricte, Souvent excédée



Le personnel de Ravenswood vient un peu de n'importe où, et nous ne sommes pas toujours très regardant sur leur passé. Je ne suis pas trop en accord avec ce fonctionnement, même si on dirait que c'est le cas, ce n'est pas moi qui tient les rênes dans cette école. Je ne sais pas comment se passe les entretiens d'embauches, mais parfois j'ai l'impression que le recrutement laisse à désirer, vu les cas avec lesquels on se retrouve ici. Cependant, je ne pense pas que le recrutement de Mlle Ackerman ait été mal effectué, au contraire, elle me paraît bien plus sérieuse que la plupart de ceux que j'ai vu défiler dans mon bureau, professeurs compris.
Quand j'entends le mot "militaire", je suis pleinement rassurée, et je hoche la tête. Voilà qui me plait, peut-être parce que j'ai l'habitude des forces de l'ordre, avec mon père dans la police. En tous cas, je comprends mieux son sérieux, et je sens ma confiance en elle augmenter. Peut-être que l'on va enfin réussir à mettre de l'ordre dans cette école. D'ailleurs ça me donne une idée...
- Je vous remercie, j'irai peut-être voir, je réponds vaguement, sachant que je ne le ferai pas, car je manque de temps. Je voulais vous demander, seriez-vous d'accord pour accompagner les élèves et quelques professeurs à une sortie scolaire qui aura lieu prochainement ? La liste complète des accompagnants n'a pas encore été définie, mais j'aimerai vous y inscrire, si cela ne vous dérange pas.
Je n'irai pas moi-même, j'ai bien trop de choses à gérer ici, mais j'avoue être un peu angoissée à l'idée de laisser Mr Williams gérer tous les élèves à lui seul. On peut bien me reprocher de ne pas lui faire confiance, car c'est le cas. Il est peut-être très gentil, mais c'est surtout un éternel optimiste et un empoté de première.

[naji2807]

Texte un peu grossier
Bryan McKenzie
17 ans, Né le 31 Octobre, 1m77, Vampire récemment transformé
Petit Con, Junkie, Insouciant, Incontrôlable, Grossier, Mais pas méchant



Turn Up The Radio
J'ai trop hâte d'apprendre la boxe, ça a l'air cool ! Bon je vais pas taper sur les gens pour autant, ça a jamais été mon truc, mais c'est quand même trop classe, comme dans les films. En plus, en étant un vampire, ça sera sûrement encore plus classe. Parce que bon, pour le moment, je peux faire genre je maîtrise en donnant des coups de poing dans le vide super vite, et tout le monde y verra sûrement que du feu, mais ce serait plus drôle de vraiment savoir ce que je fais. Et puis, on va pas se mentir, je sais bien que les boxeurs savent aussi se protéger, et ça je suis plus preneur. C'est pas tant que j'aime pas me recevoir des coups sur la tête, mais plutôt que je vais bientôt plus avoir de neurones du tout, et que ce sera alors pas mal compliqué de pouvoir parler aux gens, tout ça tout ça.
- D'accord mon capichef, je réponds avec un sourire, en faisant un genre de salut militaire, quand So me dit qu'il doit aller chercher du matériel.
Un professionnel hein ? J'ai hâte de voir ça, mais je sens que ça va mal tourner. Pour voir les ennuis arrivés, je suis un chef ! Bon après, je suis pas un chef pour les esquiver, mais en même temps, pourquoi les esquiver, c'est ça qui ajoute du piment dans la vie, non ? J'écoute attentivement, et quand j'entends le cri de Soo, je ne peux pas m'empêcher de pouffer de rire. Oh ça va, ils ont passé 9 mois tous nus collés l'un à l'autre, elle peut bien supporter sa présence dans les vestiaires deux minutes, non ? Toute façon, la pudeur, j'ai jamais trop compris. Y'a pas besoin de mettre du sexe partout hein, on est tous fichus pareil, donc au pire si on voit l'appareil d'un autre gars ou d'une autre fille, ça fait quoi ? Mais bref, So revient déjà, et j'enfile ce qu'il me donne en souriant :
- Bien joué.
Je dois ressembler à rien, mais ça me dérange pas, loin de là. J'écoute attentivement ce qu'il raconte, mais je hausse un sourcil quand il dit qu'il va augmenter la force des coups.
- Attends attends, mais du coup tu veux dire qu'il faut pas que je cligne des yeux du tout là ? Et t'augmente jusqu'à ce que je tombe dans les vapes ? Parce que ça peut prendre un certain temps ça.
J'ai la tête dur, et j'imagine que c'est encore plus le cas depuis que je suis devenu un vampire.

[naji2807]

Erlina Isil
13 ans, Née le 21 Mars, 1m66
Fée, Petite Soeur d'Adan, Rayon de Soleil



Je n'ai pas pour habitude de juger les cultures, et d'ailleurs je ne juge absolument pas celle d'Elwing, mais je ne peux pas m'empêcher d'écarquiller les yeux quand j'entends que le mot vacances n'existe pas dans sa langue. L'idée me paraît tout bonnement improbable, puisque ça suggérerait qu'elle n'est pas jamais parti en vacances, ou qu'elle n'a même jamais eu de vacances chez elle, tranquille. Moi qui ait toujours grandi avec ce mot dans mon vocabulaire, je suis vraiment surprise. C'est comme si on me disait ne pas avoir de mot pour dire "le bonheur" ou même "le plaisir", ça me paraîtrait vraiment bien triste. Pour moi, les vacances c'est le moment où je passe vraiment du temps avec ma famille, surtout mes parents et mon frère, mais parfois même mes grands parents, mes oncles et tantes, mes cousins. Les vacances c'est quand on peut se lever à 11h, manger le repas du midi à 14h, traîner en pyjama toute la journée ! Les vacances ce sont des randonnées, des visites de musées, des après-midi crêpes ! En bref, les vacances c'est le bonheur, c'est le repos bien mérité, après toute une période à travailler d'arrache-pied, et s'imaginer qu'elle n'en a jamais eu, c'en est cruel ! Malgré moi, je pose une main sur son épaule, compatissante, comme mes sourcils se froncent, et que je secoue la tête.
- Honnêtement, je n'arrive pas du tout à imaginer ce que c'est qu'une vie sans vacances. Quand est-ce que tu profites de ta famille alors ? Et quand est-ce que tu peux voir ta famille éloignée ?
Je n'arrive décidément pas à me le figurer, et j'espère que ce n'est pas irrespectueux, parce que je ne juge vraiment pas... Enfin si, peut-être un peu, mais parce que je trouve ça vraiment triste, et que je me demande aussi pourquoi son village est si injuste. Ils n'ont vraiment pas l'air de fonctionner comme le mien, le cadre semble bien plus rigide, et ça ne donne pas très envie d'y aller, finalement. Enfin quoi que j'imagine qu'ils font preuve de beaucoup plus de souplesse avec les visiteurs, mais quand même...
Au moins, elle a pu venir à Ravenswood, où elle va peut-être pouvoir s'amuser, profiter de plusieurs mois de liberté. C'est vrai qu'on est dans une école, et qu'il y a des règles, mais ça a quand même l'air plus souple que les règles imposées par son village. En tous cas, moi, je suis très heureuse d'avoir suivie Adan ici. J'étais un peu jalouse quand il a commencé à fréquenter cette école, et surtout triste qu'il me laisse toute seule chez nous. Donc oui, on peut un peu dire que c'est un rêve devenu réalité.
- Oui c'est un peu ça, et je compte en profiter à fond, et surtout cette année, parce qu'Adan s'en va l'année prochaine, je dis avec une moue un peu plus triste.
Je n'ai vraiment pas hâte de le voir partir, surtout que je ne sais même pas où il va aller. D'un côté j'ai envie de l'interroger, et de l'autre, j'évite un peu le sujet, car ça me permet d'espérer qu'il reste dans le coin. Bien sûr, je ne peux pas compter sur lui pour redoubler, déjà que c'est très difficile de redoubler à Ravenswood, ce n'est sûrement pas mon intello de frère qui va réussir cet exploit. Il n'empêche, ça va me faire bizarre de ne plus le voir ici... j'ai des amis et je suis bien entourée, mais c'est quand même d'Adan qu'on parle. Il a toujours été là pour moi, c'est un vrai soutien, tout le temps, même quand je l'embête à le coller h24.
- Oui c'est ça, je n'aime pas vraiment la solitude, bien que je ne l'ai jamais vraiment expérimentée. Je préfère faire des choses avec les gens, on s'amuse toujours mieux avec d'autres qu'en restant seuls avec soi-même, je trouve.

[Mimie99]

\*-*/ Fae \*-*/ Élève \*-*/ 16 ans \*-*/ 1m73 \*-*/ Malicieux \*-*/ Intuitif \*-*/
\*-*/ Télépathie limitée \*-*/ Classe de magie \*-*/ Avec Qwill Hilton \*-*/



Je comprends ce qu'il dit. Je ne suis pas idiot. Enfin... pas vraiment. Je crois. Je sais bien qu'il y a des différences entre ce qui arrive et ce que l'on veut qui arrive. Que la volonté de ne pas faire de mal aux autres ne signifie pas que ça n'arrivera jamais. J'en suis bien une preuve vivante, je n'ai jamais désiré que quoi que ce soit se produise, mais c'est arrivé. Par contre, après la première fois qui était un accident complet et totalement involontaire de ma part, peut-on affirmer que les autres étaient tout autant des accidents. Je connais mon don, je sais ce dont je suis capable, du moins en partie. Et pourtant, je n'arrive pas à m'en débarrasser. Je n'arrive pas à l'abandonner ou à faire ce qu'il faut pour qu'aucun autre accident ne se produise et ça... Ça, c'est le nœud du problème, n'est-ce pas? Je suis là, à affirmer que je ne veux de mal à personne, que j'ai peur d'aller trop loin, mais la meilleure idée que j'ai eu, c'est d'accepter sans broncher de venir ici? Endroit où il y a des gens, plein de gens. Je ne suis pas bienveillant. Après tout, c'est de l'égoïsme de ma part que de ne pas accepter la solitude que m'oblige mon don. Je pourrais sans doute très bien vivre dans une forêt éloignée, un endroit à l'écart où aucune civilisation ne se trouve et avec pour seule compagnie celle des animaux.

Peut-être que c'est ce que je devrais faire...

Mais j'en suis incapable. Un lâche, un égoïste... c'est ce que je suis. Non?

J'appuie mon front contre le bureau, la respiration angoissée. Je ne sais pas ce que je peux faire. Je sais ce que je devrais faire, par contre. Mais j'en suis incapable. Trouver une solution où tout s'arrange serait l'idéal, mais ça n'arrivera pas. Ma volonté est défaillante autant que ma morale, j'en ai aucun doute. Je sens mes yeux s'embrouiller et me félicite que mes yeux soient cachés par la surface de bois. D'une voix légèrement rauque, je marmonne:

- Je ne suis pas bienveillant. Si je l'étais, je me mettrais à l'écart. Si je possédais que de bonnes intentions, je ne serais pas ici à mettre en danger la tête de tout le monde. La première fois que j'ai créé un incident, c'était un accident. Mais peut-on en dire de même pour tous ceux qui ont suivi, si je connaissais les conséquences possibles? (Je laisse quelques secondes de silence s'écouler avant de conclure) Après la première fois, ce n'est plus des accidents. C'est une décision que j'ai prise et d'autres en ont souffert. Le fait que je ne voulais pas que ça se produise ne vient pas diminuer l'impact, parce que j'aurais pu l'éviter. Mais j'ai décidé de rester. C'était mon choix...

Je ne pense pas qu'il comprendra davantage, mais je n'essaierai pas de m'expliquer davantage. Nous sommes différents et nos manières de penser diffèrent énormément, je l'ai constaté à quelques reprises déjà depuis que je suis arrivé ici. Et plus notre conversation avance et plus ça se fait sentir. Parce que l'idée même d'apprendre à contrôler mon don, maintenant, alors que je suis dans une école où chacun de mes faits et gestes peuvent être rapporté à mon père? L'idée de tout ce que ça peut entraîner pour moi me donne le tournis, mal au ventre et au cœur. J'aimerais pouvoir me rouler en boule et arrêter de penser à tout ça, arrêter de penser point. Sauf que je ne peux pas faire ça en classe et en plus... mon cerveau ne s'arrête jamais, malheureusement. Je dévisage profondément Qwill lorsqu'il dit que dans deux ans, lorsque je ne serai plus sous le contrôle de mes parents, je vais utiliser mon don librement. Ce n'est pas ce que j'ai dit. Je tressaille brusquement lorsqu'il me demande pourquoi je n'agis pas maintenant et je me fige complètement en le dévisageant la bouche ouverte lorsqu'il propose que c'est pour ne pas avoir de mensonge sur la conscience.

Des mensonges?

C'est le genre de chose que je ne dis pas! J'essaie autant que possible de dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité lorsque c'est possible. Et si ce ne l'est pas, je garde les choses le plus près possible de cette vérité, mais c'est seulement dans des circonstances exceptionnelles... comme de ne pas dévoiler mon don. Chose à laquelle j'ai échoué lamentablement. Avec un claquement sec, je referme la bouche et je secoue la tête lentement. Des mensonges! On me déteste déjà assez comme ça, merci bien! Après un temps peut-être un peu trop long, je finis par lâcher:

- Mon père a encore tout contrôle sur moi. Si je fais un pas de travers, il me ramène à la maison.... et... et... j'aime mieux pas y penser. (je laisse échapper un soupir avant de poursuivre) Je ne sais pas si je vais envisager d'utiliser mon don dans deux ans. J'aime mieux ne pas y réfléchir.

Parce que ne pas penser à mon avenir me terrifie beaucoup moins. Je ne sais pas ce qui m'attend d'ici deux ans, car pleins de choses peuvent se produire. Envisager un avenir plus reluisant pourrait me nuire si un incident survient d'ici là. Et connaissant ma chance, je ne serai pas libre à mes dix-huit ans, mais probablement enfermé quelque part. Et qui songerait à venir me sortir de ce trou où mon... mon père va m'enfermer? Personne. Pas mon frère. Pas ma soeur qui l'ignorera surement. Certainement pas mon père non plus. Je vais être... oublié. Une simple tache sur l'histoire familiale qui finira par ne plus exister, dans un siècle ou deux, peut-être...

Malgré toute ma bonne volonté, je suis déjà en train de me mettre les deux pieds dans le plat des ennuis! Pourquoi est-ce que j'ai accepté cet échange? C'est complètement débile! Mais maintenant il est beaucoup trop tard pour reculer. Ma gorge se noue instantanément à la seconde où Qwill me dit qu'on peut faire comme ça, que je n'ai qu'à toucher sa main. Mes épaules se tendent au point que c'en est presque douloureux et je suis presque soulagé d'apprendre que je dois attendre quelques secondes avant de me lancer, parce que je suis presque certain que je suis sur le point de vomir...

Au moment où il me donne son feu vert, j'inspire le plus d'air possible pour calmer mon cœur en panique et j'essaie à mon tour de calmer l'intérieur de ma tête. J'ai beaucoup trop de doute sur ce que je suis en train de faire et je n'ai pas envie qu'il les perçoive si jamais je reste trop longtemps dans sa tête. Lorsque je sens que ça ne risque pas trop d'être discordant dans ma propre tête, j'avance lentement ma main vers celle de Qwill. À la seconde même où nos peaux se touchent, je sens mon esprit se glisser dans le sien. La seconde suivante, je vois défiler un souvenir. La première chose qui me percute, c'est la température, puis ensuite la sensation d'une main dans la mienne. À la périphérie de mon esprit, j'entends deux voix distinctes et semblables à la fois. Celle du jeune Qwill et celui du présent. Les mots ne sont pas assez fort pour que je puisse en saisir le sens, mais ils sont là. Le visage de la femme qui tient la main de Qwill, sa mère si les informations indirectes qui me parviennent sont exactes... toujours est-il que l'expression de son visage me rappel ma mère. Cette connexion qui se crée dans mon esprit en inspire une autre et mon esprit se rend plus profondément dans celui de mon voisin. En une seconde j'ai l'impression de me retrouver dans une mer de souvenirs. En ce moment, j'arrive presque à le sentir, comme si nous étions côte à côte dans sa tête. L'espace d'une seconde, j'arrive presque à le voir au milieu d'un endroit immense rempli de... avant de savoir de quoi il s'agit, c'est comme si on me claquait un élastique dans la tête. Avec un sifflement de douleur, je romps le contact de nos mains et détournent la tête.

Pendant plusieurs secondes, je n'arrive pas à prononcer quoi que ce soit. Sans le vouloir, encore une fois, j'ai ramassé plus d'informations que ce que l'on m'envoyait. J'ai outrepassé mes droits, même si c'était involontaire. Certains souvenirs qui m'ont effleurés... étaient différents de celui qu'il a choisi de me montrer. Très différents. Je ne regarde toujours pas Qwill lorsque je souffle:

- Je suis désolé.

Je ne sais pas exactement ce qu'il a pu saisir de ce qu'il vient de se produire. Je ne sais pas s'il a vu que j'ai épié d'autres souvenirs. Je ne peux pas affirmer non plus s'il a ressenti la même douleur qui m'a traversé la tête. J'ignore complètement la raison de cet élancement. Peut-être que je ne peux véritablement pas avoir accès à toute sa tête? Mais je ne crois pas. J'ai plus l'impression que c'était... un manque de pratique. Comme si le muscle de mon don n'était pas assez renforcé pour ce genre de choses... Dans tous les cas, ça n'aurait jamais dû se produire. Je tiendrai ma promesse envers lui et l'aiderai à expérimenter son propre don, mais c'est la dernière fois que j'entrerai dans sa tête. Je ne peux pas recommencer.... ça serait une mauvaise idée. Ça serait mal. Pas vrai?






\\ Élève \\ Louve-garou \\ 17 ans \\ 1m57 \\ Dehors \\ Avec Amber Green\\


Mes muscles se tendent encore davantage lorsque la fille se tourne presque complètement dans ma direction. La louve en moi se met à gronder sourdement, rendue inquiète par mes propres appréhensions. Si rien ne se passe, je risque d'en entendre parler pendant des lustres, et encore plus s'il se produit effectivement quelque chose. Je recule donc d'un pas et renifle un peu l'air ambiant dans une vaine tentative de déterminer si d'autres êtres vivants, du genre humanoïde, se trouve dans les environs. Mais un bon chasseur ne se mettrait pas sous le vent... Au moment où je me mets à tendre l'oreille à son maximum, l'inconnue prend la parole.

Chaque mot prononcé calme légèrement l'inquiétude en moi, mais je reste sur mes gardes. J'ai été dupé plus d'une fois, rien ne me dit que ce n'est pas le cas présentement. Pour cette unique raison, je ne prononce pas un seul mot pendant toute la tirade de la fille, ni après. J'essaie de la jauger. De déterminer si je peux avoir confiance en elle, ne serait-ce que suffisamment pour ne pas risquer un destin tragique. Cette simple idée me donne envie de frapper un arbre. Je ne fuierai pas. Devant personne, plus jamais. Je redresse les épaules et à pas de loup, je m'approche de l'inconnue. D'après ce qu'elle a dit, elle ne voit rien... Donc ne faire aucun bruit devrait m'aider, n'est-ce pas? Il me suffit que d'une bonne bouffée de son odeur pour déterminer si elle a été en contact avec ceux que j'exècre.

Pourtant, avant même que mon nez soit à moins de cinquante centimètres d'elle, elle reprend la parole et ce qu'elle dit efface chacun des doutes qui restaient à son égard et je me sens profondément stupide. Je laisse échapper un profond soupir de découragement et mes muscles se détendent un à un. Je toussote donc pour attirer l'attention de la fille et recule un peu pour lui donner de l'espace. Après quoi, je lâche:

- Je sais où est l'école, j'étudie là-bas.

Et d'ailleurs, je suis censée me rendre en classe...

- Je peux t'y conduire, si tu veux? j'ajoute tout doucement en espérant transmettre dans ma voix le sourire qui étire mes lèvres.

Parce que sourire, c'est ce qui rend les gens avenants. Et après toutes les bêtises qui m'ont traversées l'esprit, j'ai vraiment besoin de me reprendre. Mon regard s'accroche à nouveau à la canne et je m'avance dans cette direction pour m'en saisir. À ce moment, je reviens vers la nouvelle élève de l'école, sans doute, et lui glisse dans la main en disant:

- Je crois que c'est à toi.

J'aurais pu me présenter, sans doute. Mais je préfère attendre de voir comment elle réagit à ma présence. Quelque chose dans sa posture me dit qu'elle non plus ne me fait pas vraiment confiance et je ne peux que m'imaginer ce que ça doit être que de ne rien voir autour de soi...

[LSGI]

Kimili Weldyng
16 ans | 1m56 | Fée | Joyeuse | Cours de Magie | Elros





Je me sens nulle de faire des boulettes comme ça ! Je devrais moins parler et davantage me concentrer sur ce que ressentent les autres ! Ça m’éviterait peut-être de mettre les pieds dans le plat, comme maintenant… Et le pire : c’est que j’ose être curieuse sur les pensées d’Elros ! Il me dit qu’il se déçoit souvent lui-même et moi, comme l’idiote que je suis, j’ai envie de savoir quels souvenirs lui reviennent en mémoire ! Je suis une horrible personne, tiens, là je suis déçue ! Je ne devrais pas penser à moi de la sorte, je dois penser au bien-être d’Elros, et là tout de suite ce n’est pas gagné. Je l’ai laissé plonger dans la mélancolie et les souvenirs désagréables… Je tente de rattraper le coup avec un petit sourire, en lui disant que j’aimerais l’aider et que je ferai ce qu’il voudra si ça peut le soulager, parce que je le pense vraiment, je veux sincèrement l’aider, pas nécessairement pour me racheter, mais plutôt parce que je n’aime pas voir des gens aller mal. Je voudrais qu’il aille mieux, je voudrais qu’il sourît, mais je ne peux pas contrôler l’humeur des gens. Je ne peux qu’apporter mon aide et espérer pouvoir réellement soutenir la personne. Elros rétorque que ça va aller et va même jusqu’à me donner l’ombre d’un sourire, mais je vois bien qu’il ne va pas bien. Alors j’espère sincèrement que ça ira mieux. Je lui souris en retour, n’ajoutant rien.
Nous changeons ensuite de sujet et je me dis que cette fois je vais peut-être parvenir à lui changer les idées ! Mais c’est un nouvel échec pour moi ! Je mets Elros mal à l’aise… Je suis un boulet… Pourtant, il accepte ! Il accepte ma proposition ! Il accepte d’être mon cavalier pour une danse au prochain bal ! Et j’en suis très heureuse ! Pour ce qui est de trouver un véritable cavalier, je ne suis pas certaine d’y parvenir, je parle trop et je volette trop, mais je pourrais au moins réserver des danses à mes amis ! Et sinon, je trouverai peut-être un solitaire qui sera dans la salle mais sans partenaire et qui acceptera de danser ! Ça me fera rencontrer de nouvelles personnes ! Mais du coup… Elros était peut-être mal à l’aise parce qu’il n’a pas osé refuser ma proposition ? Voulait-il la refuser ? Je lui dis qu’il en a totalement le droit, que je ne le force à rien, mais il secoue la tête et me donne la vraie raison de sa rougeur. Je lui adresse alors un sourire gentil.
— Ne t’inquiète pas, je suis certaine que tu ne seras pas ridicule. Et si vraiment tu te sens trop mal à l’aise, on pourra aller se poser dans un coin et dodeliner de la tête en buvant un verre !
Idée qui me paraît très plaisante d’ailleurs. Surtout parce que j’aime bien ce verbe : dodeliner. Je trouve ça tellement amusant à prononcer. Bref.
On embraye sur un nouveau sujet, la guérison et les hôpitaux dans le milieu humain. Elros se révèle plus loquace que précédemment, ce qui me fait davantage sourire. Je suis certaine qu’il sera un fantastique médecin, je genre gentil qui parle doucement et ne cherche pas à embrouiller la famille, comme dans les séries que j’ai vues. Elros me dit que malheureusement les hôpitaux mixtes ne doivent pas exister, et c’est bien dommage. Je n’imagine pas rester devant un patient et ne pas le sauver parce que je n’en ai pas le droit mais le peux. J’imagine la douleur de la famille et la douleur que j’aurais à me dire que j’aurais pu le sauver. Je repense à la mort de Sorcha et je me dis que c’est terrible, infliger une telle douleur à des individus alors qu’on aurait pu la leur éviter… Mais les lois l’interdisent… Et je trouve ces lois stupides. Je ne comprends toujours pas pourquoi on ne vit pas tous ensemble de toute manière, humains et surnaturels. Ce serait tellement plus simple si tout le monde savait… Mais je sais bien qu’il y aurait des problèmes auxquels je ne pense pas, je me doute que ce n’est pas si simple, que tout le monde n’est pas bienveillant, et je trouve ça triste.
— Je suis de ton avis… Je ne pense pas que je pourrais me retenir de sauver quelqu’un, personnellement. Je ne pense pas être capable de rester inactive si j’ai la capacité de sauver une vie… Et pas qu’une, celle de la personne dont la santé est en danger mais également celles des personnes qui l’aiment et qui vont subir le deuil. Mais je comprends que les lois l’interdisent… Après, ce n’est pas réellement sur ta conscience j’imagine, parce que si tu ne l’avais pas laissée mourir alors le Haut Conseil t’aurait tué toi et tu n’aurais pas pu soigner les futurs malades qui viendront te voir… Mais ça reste terrible. J’espère en tout cas que tu réaliseras ton rêve et que tu pourras aider nombre de personnes, je termine avec un grand sourire, préférant positiver.