Callie│Américaine│17 ans│175 cm │Elfe │ Chambre ǀ Valente
Je vois la beauté comme un atout, une qualité dont je prends soin et je mets la mienne en avant. Bien sûr, je n’ai pas besoin d’utiliser de nombreux artifices pour y parvenir, l’étant naturellement par ma nature d’elfe. Je suis plutôt du genre à l’embellir pour la faire ressortir davantage et la montrer aux autres. Tout est étudié pour attirer les autres surtout les garçons. J’aime l’idée de plaire et de ne laisser personne insensible à mon charme. C’est devenu une habitude, une seconde nature chez moi. Je le fais de manière consciente ou inconsciente avec beaucoup de personnes de la gente masculine surtout s’ils me plaisent. J’aime que l’on s’attarde sur moi, j’aime quand on me regarde, j’aime quand on m’admire, j’aime quand on me désire. J’aime l’éveiller, le distiller chez les autres surtout quand je veux faire plus amples connaissances avec eux. J’aime séduire et c’est un exercice dans lequel je suis douée. J’aime aussi que l’on me séduise surtout lorsqu’il s’agit d’un joli garçon. S’il ne me plait pas, il n’a aucune chance de réussir à le faire. Et il est presqu’impossible de me faire changer d’avis. Me laisser séduire cela ne signifie pas succomber à la tentation d’une relation plus intime. Il m’arrive d’être séduite ou de séduire sans aller très loin. Tout dépend de mon envie ou si j’ai envie de jouer avec cette personne.
Même si je le sais, il est toujours agréable d’être qualifiée comme belle. J’apprécie le compliment, ne risquant pas de m’en plaindre, bien au contraire. Cela flatte l’ego et me conforte dans l’idée d’être très jolie. Et comme je suis polie, comme on me l’a appris, je le remercie pour cela. Valente a eu les mains baladeuses me caressant légèrement et je fais de même avec lui, le touchant du bout du doigt, laissant mon index glisser sur sa peau. J’apprécie de le faire, de sentir sa peau et les muscles dessinés. On les voit et on les sent très bien. Je ne me prive pas de le faire sur son torse et ses pectoraux. J’en profite pour le taquiner légèrement, tournant autour de son mamelon avant de relever les yeux vers lui avec un sourire enjôleur. Je ne me vois pas comme arrogante mais je ne fais qu’établir un fait, une vérité, c’est aussi simple que cela. N’en déplaise aux autres.
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J’ai conscience de ma beauté et j’apprécie toujours un compliment, dis-je simplement.
Il est vrai, je n’ai jamais été dans un internat auparavant mais je sais comment cela fonctionne. C’est même très semblable à une école. La différence, c’est que l’on dort sur place dans un internat contrairement à une école. On ne rentre pas chez soi après les cours et on doit partager une chambre avec un autre. Et je peux confirmer, je suis loin de chez moi, je vis sur un autre continent et un océan me sépare de New York. Je ne peux pas sortir en dehors de l’enceinte de Ravenswood, je ne peux pas aller en ville non plus. Enfin, je ne sais pas à quoi ressemble la ville la plus proche mais cela ne doit pas ressembler à une ville comme la grosse pomme. On doit même en être loin. Cela doit même être tout petit, perdu au milieu de nulle part, entouré par une forêt ou des champs. Autant dire, les activités proposées ne doivent pas être géniales, ni excitante. J’aimerais aller dans un musée, à Central Park, dans un café, faire les boutiques… Non parce qu’Internet, ce n’est pas pareil. Cela ne m’amuse pas autant. J’aime faire le tour d’une boutique, j’aime observer, j’aime toucher un tissu, voir une coupe et essayer dans une cabine pour regarder le résultat devant un miroir. Là, impossible de le faire. Et je suis obligée de limiter le nombre de vêtements car l’armoire a une taille limitée. Je n’ai pas de dressing ici.
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Oui, à quelques exceptions près, cette école est semblable aux autres. Tant mieux, ça sera plus facile pour toi.
J’amène la discussion au sujet de son espèce, et plus précisément sur le fait de vivre en tant que loup-garou et de ce que l’on ressent, comment on le vit. La réponse n’est pas aisée et j’en comprend l’essentiel même s’il est difficile d’appréhender tout cela à moins de le vivre soi-même, d’en faire l’expérience. Et même si j’en avais la possibilité, je ne voudrais pas le faire, cela ne me tente pas. Je préfère rester une elfe et tout ce que cela implique. C’est moins compliqué. Et je vois deux avantages à ma nature, c’est la possibilité d’avoir une espérance de vie très longue et d’utiliser la magie. C’est très utile. Je ne voudrais pas être quelqu’un d’autre, être une autre espèce. J’aime ce que je suis, qui je suis. Il pense la même chose concernant sa condition de loup-garou et avoue ne pas comprendre ceux en désaccord avec leur partie animale.
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Je pense sincèrement que notre nature nous caractérise en partie et les fées en sont le parfait exemple. Mais cela doit être difficile d’être en opposition voire en conflit avec soi-même répondis-je en réfléchissant.
J’imagine un déchirement…
Elwing │17 ans│172 cm│Elfe de sang pur│Salle de classe│Erlina
Ne pas avoir de vacances ne signifie pas travailler tous les jours car c’est une information erronée. Il y a bien un jour de repos dans la semaine et des jours festifs où l’on ne travaille pas non plus. Il n’y en a quelques-uns dans l’année où le village se transforme un peu. On le sent dans l’air, il y a une certaine ambiance qui se communique les uns aux autres. On fête la création du village, c’est un jour important où tout le village est réuni, ensemble. C’est un moment de partage très apprécié des habitants. Cela donne l’impression d’avoir moins de barrières entre nous ou peut-être est-ce seulement moi qui le perçois de cette façon. Il y a de grandes tables installées pour l’occasion sur la vaste place où sont posées des victuailles et des boissons. Il y a des danses et des jeux pendant les festivités. Cela commence au moment où le soleil est le plus haut dans le ciel et cela se termine tard dans la nuit. Nous fêtons aussi le renouveau quand l’hiver fait place au printemps. Les habitants sont apprêtés pour l’occasion, revêtant leur plus belle toilette. Les femmes mettent des fleurs dans leurs cheveux. Il y a de jolies décorations dans tout le village, sur les balcons et les façades. C’est souvent joyeux. Au milieu de l’été, il y a la fête du feu où des torches et des braséros éclairent le village la nuit. Les couleurs rouge, orange et or prédominent chez chacun. C’est une fête qui a lieu le soir et se poursuit jusqu’à l’aube. Ce ne sont que quelques fêtes parmi d’autres qui chacune revêt une importance pour nous et la tradition de les fêter se poursuit chaque année.
J’en suis consciente, il y a beaucoup de choses qui me sont inconnues et je les découvre chaque jour. Parfois, et malgré des explications, j’ai dû mal à les visualiser, à les appréhender. On me considère souvent comme une fille étrange ou excentrique mais j’ai vécu différemment de la plupart des élèves. Certains ont dû mal à comprendre ce fait. Je ne vis pas dans le monde moderne, dans le monde où vivent la plupart des gens. Je vis dans un village au cœur d’une forêt primaire où la magie est omniprésente dans notre quotidien. On utilise la magie pour communiquer, pour s’éclairer, pour se chauffer, pour se laver, parfois pour boire, se nourrir, pour les cultures… Alors, il est vrai, je ne connais pas le terme parc d’attraction et j’interroge Erlina à ce sujet. Son explication me laisse très perplexe et j’ai dû mal à me figurer un tel lieu même si elle me le décrit. Cela semble beaucoup lui plaire, aimant se rendre dans de tels lieux pour s’y amuser. Et qu’est-ce donc cette nourriture appelée cochonnerie ?
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Je n’arrive pas à imaginer un parc d’attraction, cela me parait étrange, ni à appréhender le principe des manèges. Que manges-tu par exemple ?
Son frère est une personne sérieuse et studieuse, aimant lire, le nez plongé dans des livres même pendant ses vacances. Cela doit être un passe-temps, une activité qui lui plait beaucoup aimant la pratiquer tout au long de l’année. Cette activité plait moins à sa sœur qui préfère faire autre chose. Je ne sais pas si je pourrais empêcher une personne que j’apprécie de faire telle ou telle chose si elle aime ça. Je ne me suis jamais retrouvée dans cette situation alors je ne peux qu’imaginer ma réaction.
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Mais s’il aime lire, pourquoi l’empêcher de le faire ?
Ma famille a beau être proche d’un point de vue géographique, habiter au sein du même village, les liens ne sont pas les mêmes. Faut-il être éloigné pour se sentir proche de quelqu’un ? J’aimerais être proche de la mienne mais je ne sens pas ce lien dont parle Erlina quand elle évoque la sienne. Je l’envie de pouvoir connaitre et vivre tout cela. J’aimerais tant que cela m’arrive. Est-ce que cela pourrait changer ? Je me le demande. Et dans mon futur, je n’imagine pas me sentir proche de la famille de Lómion ou de lui. Je ne l’apprécie pas le moins du monde et mes relations avec sa famille sont polies et cordiales. Je n’arrive pas à m’imaginer nos relations différentes. Le seront-elles après notre union ? Je ne le sais pas… Quand je tomberai enceinte ? Cette pensée me fait fri
ssonner.
- Tu dois te sentir chanceuse d’avoir de si beaux liens avec ta famille. Tu les vois pendant les vacances, c’est cela ?
Comme il n’y a aucune technologie dans notre village et il existe d’autres moyens de communication, je n’ai jamais possédé ni utilisé de téléphone. Je vois souvent des élèves utiliser le leur dans les couloirs, au réfectoire, dans les salles de repos parfois même à la bibliothèque et en classe. Je ne vois pas l’utilité d’un tel objet, il ne me servirait à rien car je n’ai personne avec qui communiquer en dehors des élèves de cette école et je les vois tous les jours. Je suis peut-être même la seule ici à ne pas en avoir. Je n’ai pas l’intention d’en posséder un plus tard car au village je ne pourrais l’utiliser. Les technologies ne fonctionnent pas et ce n’est pas une volonté de ses membres.
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Tu as peur de l’embêter ? demandé-je surprise.
Non, jamais, les technologies ne fonctionnent pas dans mon village. Nous communiquons de manière différente.
Je ne connais pas encore beaucoup de monde, je suis arrivée il y a quelques semaines seulement. J’apprends à connaitre les autres élèves comme ma colocataire. Elle est gentille et j’espère que l’on deviendra plus proche. Je ne sais pas si elle en a envie. J’aimerais me faire des amis. Erlina a la gentillesse de me proposer de passer du temps avec elle et peut-être que nous deviendrons amies même si elle est plus jeune. Ce n’est pas une chose dérangeante pour moi, l’âge de ma camarade importe peu. Quand j’accepte, elle semble heureuse, toute souriante et en me serrant les mains. Je les serre brièvement en lui rendant son sourire. J’acquiesce à ses mots.
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Cela a l’air très bien et amusant alors je le pense aussi. Je suis contente de rencontrer tes amies.
Erlina est inscrite en gymnastique et son frère pratique notamment l’escrime comme moi. J’ai déjà pu observer ce sport et certains élèves font des figures impressionnantes. Je me rappelle d’une elfe effectuant des enchainements au sol, il me semble que cela s’appelle comme ça. J’en ai été bluffée en me disant être incapable d’effectuer de telles choses avec mon corps. C’était si impressionnant et beau de la voir presque voler. Elle avait ce sourire sur le visage, elle était rayonnante.
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J’ai pu observer quelques élèves en gymnastique, vous faites des choses impressionnantes. Oui, j’ai participé à quelques cours et j’aime ce sport, j’en apprends un peu plus à chaque fois.
✿ Cassiopée ✿ Néo-zélandaise✿ 16 ans ✿ 165 cm ✿ Fée ✿ Chambre✿ Tadji
Texte à caractère explicite
C’est vrai, je n’ai jamais beaucoup aimé faire du sport mais j’apprécie de marcher, de me balader dans la nature. J’aime la nature, j’aime l’observer, la regarder, l’admirer. Il y a tant à voir chez elle. Elle est si belle et je ressens cette connexion unique quand je suis à proximité d’elle. J’ai envie d’en prendre soin, j’ai envie de lui rendre hommage, j’ai envie d’être près d’elle. J’ai envie de ressentir sa présence, elle me fait du bien, elle m’apaise. Et si je me concentre, je peux la sentir à chaque instant qui passe. Elle est partout. Dans l’air, dans l’eau, dans la terre, dans le feu… dans chaque élément qui compose notre planète. Et pour cela j’aime mon ile natale où la nature est omniprésente même en ville. Elle y est préservée, les habitants y prennent soin, ils y font attention. Et à peine a-t-on quitté une ville que la nature se trouve partout. Je n’avais pas besoin de m’éloigner beaucoup pour la rejoindre et profiter. Parfois, avec papa et maman, on sortait de la ville et on allait se promener. Il y a de si beaux paysages en Nouvelle-Zélande et cela fait rêver tous les amoureux de la nature. Pourtant, je ne crois pas que mon ile compte beaucoup de fées ou d’elfes, ni de surnaturels d’ailleurs. Je n’ai pas eu l’occasion d’en rencontrer avant le drame. Ma famille était composée seulement de mes parents, je n’ai pas d’autres membres. Elle n’était pas originaire de là-bas mais elle a décidé de s’y poser, il y a très longtemps, bien avant ma naissance. Je n’ai jamais connu mes grands-parents, mes parents étaient très vieux, ils avaient plusieurs centaines d’années et ils m’ont eu très tardivement. Et aujourd’hui, je me retrouve seule.
Mais à cet instant précis, je ne le suis pas. Je suis avec Prince Tadji où nous sommes unis au niveau le plus intime qui soit. Emboités comme deux pièces d’un puzzle où nous ne faisons plus qu’un. Je le sens au-dessus de moi, son corps épousant le mien sans m’écraser, je le sens en moi, je sens ses mouvements qui me donnent du plaisir. Celui-ci gonfle dans mon bas-ventre petit à petit. Je connais cette sensation l’ayant déjà ressenti auparavant. L’une de mes mains est enfouie dans ses cheveux alors que l’autre est légèrement appuyée sur son dos. Ses mouvements me transportent. Sa bouche prend la direction de mon cou, je sens quelque chose effleurer ma gorge avant que sa langue commence à me lécher délicatement. Je l’entends murmurer quelques mots. Il veut rendre cela encore meilleur et je me demande comment à cet instant. C’est déjà si bon et si agréable, je sens le plaisir bientôt m’envahir. Il est si proche.
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Je… Oui… Comment ? dis-je gémissante, la respiration saccadée, le souffle court.