Ravenswood School - Quartier Libre

[LSGI]

Kimili Weldyng
16 ans | 1m56 | Fée | Joyeuse | Cours de Magie | Elros





Dans mes souvenirs jamais quelqu’un ne m’a déçue, bien évidemment tout le monde ne m’a pas fait ressentir des émotions positives, mais jamais la déception. Je connais cette émotion, je l’ai déjà ressentie, j’ai souvent été déçue par mes capacités, par ma personne lorsque je fais une boulette, mais jamais par quelqu’un d’autre. Je peux concevoir qu’une personne en déçoive une autre mais personnellement ça me fait très peur. Je ne veux surtout pas décevoir quelqu’un, ce mot a une force étrange, comme une limite à ne pas franchir, décevoir ce serait détruire quelque chose, bien sûr certaines personnes sont aptes à pardonner et donc à accepter de reconstruire, mais pas toutes. Pour certaines, une fois la déception arrivée, il n’y aura plus que ça, encore et encore, car la personne aura brisé une connexion, un lien, et la déception sera liée à une blessure, une tristesse, irréparable… Ce mot est vraiment fort pour moi. Mais jamais je n’ai ressenti ça, et j’espère que ça n’arrivera pas, ou bien que si ça devait arriver je serais en mesure de pardonner à la personne. Je ne veux pas être rancunière, je veux aller de l’avant. Je ne sais pas si ce sera possible mais je ferai de mon mieux pour l’éviter. Et en attendant, eh bien oui j’ai de la chance, j’imagine, mais mon sourire faiblit légèrement pour devenir plus doux au lieu d’éblouissant quand je demande :
— Beaucoup de gens t’ont déçu ?
J’espère que non, ce serait triste pour lui d’être sans arrêt déçu, ça pourrait presque l’inciter à ne plus croire, ne plus faire confiance aux gens, ne plus s’investir, et ce serait très triste. Ce serait terrible d’éloigner toute relation par peur de la déception…
On change de sujet pour parler des loisirs. Elros aime la musique, ce qui me donne presque envie de quitter cette salle pour aller danser, une mélodie venant tout juste de s’inviter dans mon esprit, mais je me retiens. Elros rougit quand je lui demande plus de précisions et je me demande pourquoi, est-ce que ma question était gênante ? Sa réponse est-elle embarrassante ? Pourtant il répond et ça ne l’est pas… Je ne sais pas, bon je vais éviter de lui en demander plus sur les styles de musique, je ne voudrais surtout pas le mettre mal à l’aise !
— Super ! Et tu danses ? Oh mais d’ailleurs ! J’ai appris qu’il y avait plusieurs bals durant l’année, tu me réserveras une danse ?
Je compte bien danser avec tous ceux qui l’accepteront ! J’adore danser, virevolter, ce ne sont que des bons souvenirs avec Jaime dans le salon avec la musique à fond. J’adore ces moments, on mettait la musique et quand j’étais petite je volais pour être à la même hauteur que mon frère, mais je me fatiguais bien plus vite qu’aujourd’hui donc rapidement je devais retourner au sol, et là Jaime mettait mes pieds sur les siens et me faisait tourner dans toute la pièce ! Je sais bien que là je ne monterai sur les pieds de personne, mais j’adore toujours autant danser, tellement que parfois mes pieds oublient de toucher le sol.
Elros me parle de connexion à la nature et me rassure, me disant que ma passion pour les plantes n’est pas clichée. Je le remercie d’un immense sourire pendant qu’il me révèle son penchant pour la guérison humaine. Je trouve ça magnifique, c’est beau de vouloir aider son prochain.
— Tu envisages de le faire en tant que soignant dans le monde magique ou bien chez les humains ?

[LSGI]

Jaime Weldyng
18 ans | 1m80 | Elfe | Ondes positives | Cours de Magie | Bastian





Du sport je passe aux complexes sportifs et de là j’en arrive à me demander qui finance cette école, les équipements qu’elle contient, qui paie les professeurs, cuisiniers, infirmiers, bref tous les employés ; entretenir ces locaux ne doit pas être une mince affaire et l’argent que ça demande doit être conséquent. Certes nous sommes une communauté de surnaturels, donc certes pour nous certaines choses sont plus simples que pour les humains ; bâtir une maison par exemple nous prend bien moins de temps, entre la force naturelle de certaines espèces et la télékinésie ou tout autre pouvoir, c’est fini bien avant que les humains n’aient un toit sous lequel dormir. Alors certes nous sommes avantagés de ce côté-là mais ça ne fait pas tout, et quand bien même, il faut bien payer tous ces gens. Mon hypothèse est donc que le Haut Conseil se charge de la partie argent, il touche à tout donc il serait logique qu’il ait un bras dans l’éducation, de plus, ainsi il peut garder à l’œil les élèves et au pire recruter j’imagine. Mais dans ce cas est-ce que les professeurs travaillent avec le Haut Conseil ? Est-ce qu’ils en sont des fonctionnaires ? Est-ce qu’ils doivent faire des rapports ? Je me demande si je trouverai des réponses à la bibliothèque, je pourrai toujours aller voir. Mais en attendant d’avoir un livre sous la main je demande à Bastian, il est peut-être au courant. Je souris quand il me dit qu’il arrive encore à suivre, heureusement, je ne voudrais pas le perdre !
— Certainement, je réponds, pensif.
Il a raison, je pourrais aussi demander à un professeur, ce qui me permettrait d’obtenir une réponse plus rapidement. D’un autre côté : j’adore la bibliothèque de cette école. Elle est gigantesque, et avoir tout ce savoir à portée de main c’est le paradis pour moi. Mais pour le moment je reste concentré sur mon camarade et secoue légèrement la tête pour revenir sur terre. On analyse les armes de Bastian et la conclusion est que son sourire et son humour sont redoutables. Ils sont bien venus à bout de son colocataire – enfin « venir à bout » n’est probablement pas la bonne expression, disons plutôt qu’ils sont parvenus à le dérider et que désormais les colocs s’entendent. Mais pour être certains de son pouvoir il faudrait qu’il teste ses armes sur quelqu’un de sérieux et d’a priori non réceptif à l’humour et au sourire des élèves. Donc forcément c’est l’image de Mlle Winstood qui s’impose à mon esprit. Ma proposition inspire un air désolé à Bastian qui pose sa main sur mon épaule, comme pour m’expliquer que malheureusement ses pouvoirs atteignent leur limite. Je prends donc une mine aussi désolée que la sienne quand je réponds :
— Tristesse… Tu ne seras donc que le faiseur de presque miracle…

[LSGI]

Texte très légèrement violent


Kyriakos Willatt
18 ans | Sorcier | Suicidaire | Cours de magie | Thor





Je n’avais pas prévu de m’asseoir sur cette chaise. En fait, je n’avais même pas prévu de m’asseoir. Ça s’est fait tout seul quand une main dans mon dos m’a tellement effrayé que j’en ai bondi. Heureusement personne ne semble l’avoir remarqué. Je m’efforce de calmer ma respiration pour épargner mon cœur qui cogne trop fort dans ma poitrine. Il est douloureux, comme s’il allait me briser les os. Mais je sais qu’il ne le fera pas, je sais qu’il ne me fera pas ce plaisir, je sais qu’il refuse de m’accorder la mort. Même une mort douloureuse, au point où j’en suis, ça m’est égal. Je voudrais juste que ça s’arrête. Je voudrais me reposer. Je voudrais que mon cœur cesse de battre. Je voudrais qu’il s’arrête. Ou qu’il quitte ma cage thoracique, comme il préfère. Même si l’image qui me vient en tête c’est Amonn – comme toujours – sauf que pour une fois l’image est belle : je le vois plongeant la main dans mon ventre, ses doigts glissant sous mes os, entre mes organes, attrapant mon cœur et le serrant, et l’arrachant… J’aimerais tellement qu’il le fasse. J’aimerais qu’il me fasse ce plaisir. Mais il ne le fera pas. Je le sais, je l’ai vu dans sa tête, jamais il ne me tuera. Et si un jour ça devait arriver, il ferait en sorte de me ressusciter, je le sais, si un jour mon cœur cesse de battre il tentera au moins un massage cardiaque… Ou pire. Mais je préfère ne pas y penser. Je préfère ne pas envisager cette possibilité. C’est une autre de mes peurs : qu’un jour il me force à devenir immortel pour pouvoir me torturer éternellement. J’espère que si un jour il tente cette solution je ne la supporterai pas, je sais que beaucoup de sorciers meurent en la tentant, j’espère que je ferai partie de ceux-là. Ce serait une bonne mort quand j’y pense, ce serait plus simple, peut-être que je devrais soumettre l’idée à Amonn… Mais s’il réussit ? Que ferais-je dans ce cas ? Ce serait trop horrible…
Quand je remarque enfin que je ne suis pas seul à la table mon cœur s’affole à nouveau. Qu’ai-je fait ? Et si ce garçon attendait quelqu’un ? Et si la place était réservée à l’un de ses amis ? Je ne veux pas le déranger, je ne veux pas le mettre en colère… Mais le gars se tourne vers moi et prend une expression étrange. Je ne sais pas l’interpréter. Il n’a pas l’air en colère, peut-être surpris ? Je ne sais pas, mais après tout la surprise peut venir avant la colère, peut-être qu’elle va éclater d’une minute à l’autre ? Et alors ? Il me tuerait pour ça ? Non, évidemment que non, je dois être réaliste, il ne me tuera pas pour une place… C’est triste, mais ça m’aide à calmer mon cœur, de déception. D’un autre côté j’ai une petite inquiétude qui naît : et s’il me frappait de colère ? J’ai encore mal des coups d’Amonn d’hier… Je ne sais pas si je pourrais encore tenir debout s’il me frappe… Et si je m’évanouis… Non, ce n’est pas envisageable, je ne peux pas m’évanouir, parce que si ça m’arrive je serais probablement emmené à l’infirmerie et là il y a un risque que l’infirmière ou l’infirmier veuille m’observer ou autre et personne ne doit découvrir ce que cachent mes vêtements…
Mais l’expression du garçon change, il s’immobilise, et il me regarde. Pourquoi me regarde-t-il comme ça ? Dans les yeux ? Je ne veux pas le déranger, je ne veux pas qu’il croit à un défi, alors je détourne les yeux, sans pour autant les baisser, je me contente d’observer son visage et son attitude, sans me laisser happer par son regard. Je ne sais pas ce qu’il pourrait voir dans les miens, ma peur ? Ma tristesse ? Ma douleur ? Je ne sais pas, et je préfère éviter de trop lui en montrer même si j’ai conscience que mon attitude et ma voix me trahissent totalement. Je ne sais pas mentir, je ne sais pas masquer ce que je ressens, sauf avec mes sœurs, mais ce garçon n’est ni Esha ni Kèdmé.
Il me répond que je peux rester… Il dit que je peux m’asseoir où j’en ai envie… C’est faux. Amonn ne me laisse pas m’asseoir où j’en ai envie. Mais j’imagine que ce garçon ne parle que du contexte dans lequel nous sommes. Mais même dans ce contexte, ce n’est pas vraiment une question de droit, c’est une question de : je ne veux pas déranger qui que ce soit. Je voudrais tellement être invisible… intangible… Inaudible… Mort… Je voudrais juste être mort. Je voudrais disparaître et ne plus jamais déranger personne. Je voudrais disparaître et me reposer. Je voudrais que la peur m’abandonne, que la douleur me quitte, et pour ça je ne vois que la mort. Elle est ma solution. Et je la désire. Mais elle ne va pas survenir maintenant, donc pour le moment je dois m’efforcer de respirer et de ne pas m’enfuir en courant même si j’en ai envie. Je n’aime pas que les gens me regardent avec autant d’attention, je ne veux pas qu’on me prête attention, je suis tellement désolé de l’avoir dérangé, il faisait autre chose, contemplait la fenêtre je crois, et je n’aurais pas voulu qu’il s’arrête… Mais je dois être poli, il a la gentillesse de me rassurer je crois, alors je dois l’en remercier, le remercier de sa civilité que je n’ai pas.
— M… merci…
Je suis surpris qu’il ajoute son prénom, tellement que j’ai un instant d’arrêt, où je me fige totalement et où mon cœur reprend une légère accélération. Mais je me rassure en me disant qu’encore une fois il fait preuve de civilité. Thorment. Thor. Si tout le monde l’appelle Thor alors cela signifie que je dois l’appeler comme ça ? Que c’est ce qu’il préfère ? Et moi… Je dois répondre… Je déglutis, observant toujours les traits de son visage plutôt que ses yeux.
— Je… Kyriakos…
Je ne sais pas quoi ajouter. Rien je crois. Que disent les règles sociales ? Normalement je devrais lui renvoyer l’ascenseur mais il vient de le faire donc je connais déjà son nom. Alors quoi ? Je ne sais pas. Je ne sais pas du tout. Peut-être que ça va juste s’arrêter là, peut-être qu’il va se replonger dans ses pensées et que j’arrêterai de le déranger.

[naji2807]

Karla Garcés
18 ans, Née le 30 août, 1m78
Louve Garou, Fille d'Alpha, Mexicaine



Mes sourcils se froncent un peu plus, quand il me donne sa réponse. Donc c'est bien pour elle qu'ils sont là, et je ne suis pas folle, elle a belle et bien un grain, si on peut dire ça. Si ils sont là pour elle, et qu'elle est atteinte mentalement, est-ce qu'on est réellement dans une "simple" école pour surnaturelle. Plus le temps avance, et plus le doute s'installe en moi, plus je me sens trahis... Pourtant, c'est ma mère qui a insisté pour m'envoyer ici, pas Ander... mais c'est peut être lui qui lui a soufflé l'idée, peut être qu'elle ne savait même pas elle-même où elle m'envoyait... Ma mâchoire se serre, et je me sens me refroidir. Ce n'est pas la faute de ce garçon, il n'est que le porteur de mauvaise nouvelle, et je n'aime pas être injuste, mais je ne me peux m'empêcher d'être un peu plus froide quand je réponds :
- Donc ce n'est pas juste une école. C'est une sorte d'institution pour les gens qui ont un déficit intellectuel...
Mon ton n'est pas vraiment celui de l'affirmation, c'est un peu une question, mais j'ai l'impression d'être déjà convaincue. Si c'est bien une institution, je ne mettrai pas les pieds là-dedans. Je rappellerai aussitôt un taxi, et je retournerai dans ma meute, peu importe que ma mère soit inquiète. Qu'il m'ait battue est une chose, mais qu'il m'envoie me faire interner en est une autre. Je ne permettrai pas qu'on me manque de respect à ce point! Mon père doit certainement se retourner dans sa tombe, à l'heure qu'il est. Souvent, je me demande si il est fier de moi, ou si il m'en veut de ne pas avoir réussi à battre Ander... je me doute que non, qu'il ne m'en veut sûrement pas, parce que mon père m'aimait, et qu'il a toujours été fier de moi, dans la victoire comme dans la défaite... mais mais moi, je ne suis pas fière de moi.
Le garçon m'interroge à nouveau, et je me force à prendre un ton un peu plus affable, pour lui répondre. Sa question ne m'offense pas, après tout, si moi non plus je n'avais pas su différencier les différentes espèces, je l'aurai certainement interrogé.
- Je suis une louve-garou, je lui précise, avant d'ajouter, et je sais que vous êtes tous les deux des sorciers. Tu finiras certainement pas apprendre comment distinguer l'énergie dégagée par les différentes espèces, ce n'est qu'une question d'entraînement, je dis en essayant de lui adresser un sourire, pour ne pas qu'il se croit malpoli, mais j'ai du mal à être de bonne humeur.

[naji2807]

Tania Celeanar, dite Mlle Celeanar
24 ans, Née le 6 janvier, 1m66
Elfe, Bibliothécaire, Fleur Bleue



Un Jour Mon Prince Viendra
Elle s'en va, après m'avoir précisé que Mlle Winstood les tiendra au courant, ce dont je ne doute pas, et je ne la retiens pas. Je la regarde partir, en espérant ne pas lui avoir fait trop mauvaise impression. Je ne me sens toujours pas tout à fait légitime dans mon métier, et je sais que ça se ressent parfois. Déjà que certains élèves ne me respectent pas tout à fait, je n'ose pas imaginer si je n'arrive pas à donner le change, même au nouveau. Je ne sais pas comment fait Mlle Winstood, pour être aussi autoritaire, moi je n'y arrive pas... Bien sûr, je ne veux pas arriver à son niveau, mais si je pouvais être un peu plus ferme avec les élèves, ce ne serait sans doute pas plus mal. Enfin, j'imagine que ça commence par une confiance en moi que je n'ai pas vraiment...
Je pousse un nouveau soupire, mais chasse mes remords, pour me concentrer. Maintenant que je suis sortie de mes rêveries, je vais peut être enfin pouvoir me mettre réellement au travail. Finalement, l'intervention de cette élève n'était pas une mauvaise chose, loin de là.

[naji2807]

Bryan McKenzie
18 ans, Né le 31 Octobre, 1m77, Vampire récemment transformé
Petit Con, Junkie, Insouciant, Incontrôlable, Grossier, Mais pas méchant



Turn Up The Radio
Ah ouais, je vois le genre ! Mais en vrai, je jouais déjà avec des contacts. Enfin, avec mes potes, on faisait pas trop gaffe en vrai. On se poussait, on se donnait même des coups parfois, et puis surtout, on marchait pas mal, et on respectait pas beaucoup les règles. Mais bon, comme j'ai jamais été un grand fan des règles, j'en avais pas grand chose à faire de pas respecter celle du basket. Après, vu que So a l'air de s'y connaître en règle de basket, je pense que je vais suivre ce qu'il dit, et pas trop faire n'importe quoi, ce sera l'occasion d'apprendre un nouveau truc.
- Ok ok, ça marche, bah vas-y, on peut faire ça !
Il réussit trop bien son tire, donc je lui dis, et sa réponse me fait rire.
- J'ai hâte de voir alors !
Je continue de jouer avec ma balle sans y penser, quand la porte du gymnase s'ouvre. Je m'attends à ce qu'on se fasse engueuler par un prof ou quoi, parce qu'on a peut être pas le droit d'être là, mais en fait, c'est Miss Rabat-joie qui débarque. Super, j'espère qu'elle va pas venir nous faire la leçon, on vient juste de trouver de quoi s'amuser !
So se rapproche de moi, avant que j'ai pu commenté l'arrivée de sa soeur, et me pose la main sur l'épaule. Je hausse un sourcil quand il me dit que les choses sérieuses commencent, et adresse un regard à sa soeur. Je me souviens de ce qu'il m'a dit sur elle, et j'avoue que je peux lui laisser le bénéfice du doute... donc je lui adresse un sourire et lui lance la balle en demandant :
- Tu joues ?

[naji2807]

Texte explicite
Valente Dario
18 ans, Né le 13 juin, 1m90
Loup Garou, Dominant et surprotecteur



Sans être un délinquant, j'avoue que ce n'est pas la première fois que je sèche les cours. J'ai eu une scolarité en dent de scie, si on peut dire. Déjà, avant que je ne fuis avec mon père et ma petite soeur, comme c'était lui qui me donnait les cours à la maison, ce n'était pas très stable. Il faisait de son mieux, le pauvre, mais lui-même n'était pas aller très loin dans le cursus scolaire, donc forcément, il y a un moment où il a commencé à être dépassé. Il a utilisé par mal internet, il a beaucoup lu, beaucoup appris, pour pouvoir m'apprendre, mais ce n'était pas trop ça. Et puis, il y a eu toute cette partie de mon adolescence, où j'ai commencé à lui en vouloir, à le mépriser, à le trouver trop faible... je m'en veux, aujourd'hui, et j'essaie de réparer ma bêtise, en étant là pour ma soeur et pour lui. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai accepté de venir ici, parce qu'il a insisté pour que je reprenne un cursus scolaire. J'avais commencé à travailler, pourtant, et ça ne me dérangeait pas, de savoir que je n'aurai jamais un bon salaire, parce que je n'ai pas fait d'études... mais mon père voudrait que j'essaie d'avoir un avenir, il pense que ce n'est pas trop tard, et il espère que me renvoyer dans le circuit scolaire va aider.
Bon, pour le moment, je ne suis pas très assidu, mais ça n'est qu'une fois, parce que je l'ai plutôt été, depuis le début de l'année. En vérité, c'est le premier cours que je sèche et, je sais que c'est mal, mais je ne crois pas que ce soit très grave. On est sur un cours de gestion des émotions, un cours pour apprendre à appréhender son loup... mais moi je n'ai pas vraiment de problème avec ça. Enfin si, je sais bien que ma gestion émotionnelle n'est pas au top du top, mais franchement, je me débrouille mieux qu'avant, mieux que qu'il y a 3-4 ans.
Et puis, je ne vis pas beaucoup d'émotions désagréables ici, même si cette histoire avec Gabrielle m'agace. J'aimerai pouvoir faire quelque chose, mais je ne peux pas non plus forcer les choses. Donc pour le moment, je me le sors de la tête, et je me concentre sur ma partenaire. Il vaut mieux que je reste concentré, déjà parce que ce n'est pas cool de penser à quelqu'un d'autre pendant le sexe, et en plus, parce que je ne veux pas lui faire mal. Ce qu'il y a de bien, c'est qu'elle me parle, elle me fait comprendre qu'il faut que j'y aille doucement, parce que je suis un peu trop gros pour elle. Et ça me va, je ne suis pas du genre à me vexer ou à mal le prendre, loin de là, je préfère ça que lui faire mal et qu'elle m'en veuille ensuite. Je ne suis pas frustré, loin de là, et ce n'est pas grave si on y va en douceur. En vérité, ce n'est même pas grave si on reste sur un rythme lent pendant tout le temps de l'acte, même si je préfère les rythmes un peu plus rapides.
On communique, et je lui fais savoir qu'elle peut accélérer le rythme quand elle le souhaite. Sa réponse me fait sourire, de même que son baiser sur ma mâchoire. Je caresse ses hanches, accompagnant son rythme lent, me calant dessus. C'est trop lent pour que je prenne réellement du plaisir, mais ça ne me dérange pas, je préfère qu'elle y aille à son rythme. Je la regarde, l'observe, jauge ses réactions, pour vérifier qu'elle n'a pas mal, mais elle n'en a pas l'air, au contraire, elle semble prendre du plaisir. Son corps ondule sous le mien, et je sens son rythme qui change. Elle va plus vite, et un sourire un peu plus carnassier étire mes lèvres. Je me cale sur son nouveau rythme, donnant des coups plus rapides, plus serrés. Je ferme les yeux et renverse la tête en arrière, appréciant davantage ce nouveau rythme, je soupire et gémis doucement, tandis que mes yeux changent à nouveau de couleur, mon loup préférant ce rythme plus soutenu.

[naji2807]

Texte explicite
Tadji Saeed, aussi appelé Prince Tadji
18 ans, Né le 18 Mars, 1m83
Dhampir, Prince imbu de sa personne



Starboy
Je dois l'admettre, je n'ai pas beaucoup d'amis. En fait, je ne sais pas vraiment dans quel mesure on peut qualifier d'amis ou non, mes connaissances. J'ai beaucoup de connaissances, puisque je voyage beaucoup, et que je participe à de nombreuses soirées dans le monde entier. Je suis "ami" avec beaucoup d'enfants issu de la noblesse, comme moi, on échange sur les réseaux sociaux, on se retrouve aux soirées, on bavarde et on rit parfois. Mais tout cela reste assez superficiel, parce que c'est comme cela que les relations sont censés se passer, surtout quand on est dans la haute société. Ma mère, m'a toujours appris que je devais me méfier des autres, même de ceux de mon rang. On ne peut réellement faire confiance qu'à sa famille proche, le reste des gens à tendance à vouloir profiter de notre pouvoir, de notre argent, de notre rang... Alors je m'attache peu, je préfère les relations qui ne vont pas trop en profondeur, qui restent en surface. De toute façon, ce n'est pas comme si je comptais aller très loin dans mes relations ici. Oui, je m'entends bien avec certains, et j'ai même une très bonne relation avec Kieran... mais je ne sais pas si on peut réellement parler d'amitié. Disons que nous sommes de bonnes connaissances.
De la même façon, je ne compte pas me trouver une femme maintenant, même si ma mère m'a invité à y réfléchir cet été. J'ai failli recraché le cocktail que j'étais en train de siroter, quand elle m'a sorti que, maintenant que j'étais devenu majeur, je pourrais peut être commencer à me ranger un peu... Je lui ai demandé si elle plaisantait, mais elle s'est contentée de me regarder avec la bouche pincée, donc je suppose que non. Or, je ne compte pas arrêter d'enchaîner les filles de si tôt. Je suis encore bien trop jeune pour penser au mariage, surtout quand on sait que j'ai l'éternité devant moi. Et puis, je ne suis pas un homme à marié, pas dans le sens où je n'ai pas bien été éduqué, au contraire, je suis le gendre idéal, mais me marier serait retiré le bénéfice de me connaitre à de nombreuses et magnifiques jeunes femmes...
Je m'atèle donc à continuer de combler les femmes, et ça passe par cette jolie petite fée. Je lui retire sa robe, après l'avoir embrassée avec plus de passion, et je me penche sur sa poitrine. Elle est presque entièrement nue maintenant, il ne lui reste que ses sous-vêtements, qui ne vont pas tarder à disparaître, eux aussi. Mais pour le moment, je me contente de libérer un de ses seins, et je me mets à lécher et sucer son téton. Sa réaction ne se fait pas attendre, et elle me fait largement sourire contre sa peau. J'aime les partenaires expressives, surtout quand je découvre leur corps pour la première fois, c'est beaucoup plus facile à comprendre comme ça. Je commence à mordiller légèrement son téton, tandis que mes doigts glissent sur ses hanches, puis vont lentement descendre sa culotte, sans que je ne me lasse de lécher, mordiller, et sucer son téton.

[naji2807]

John Williams, dit Mr Williams
28 ans, Né le 21 Septembre, 1m80
Sorcier, Professeur d'histoire enjoué



Quand j'ai décidé d'étudier l'histoire, je ne me suis même pas posé de question, j'ai choisi ces études par instinct, je ne me voyais pas faire autre chose. Mais une fois engagé dans cette voie, j'avais encore quelques possibilités. Je pouvais devenir chercheur, étudier l'histoire, qui regorge encore de mille et un secret, même si on pourrait croire le contraire... Ou alors je pouvais enseigner. Certains font les deux, et c'est vrai, que parfois, je suis tenté de me lancer en tant qu'"explorateur", j'ai envie de participer à l'avancer des découvertes, moi aussi, mais je sais que je ne pourrais pas faire ça uniquement à temps partiel. Quand je me lance dans quelque chose, je me donne à fond, je ne compte pas mes heures, comme on dit. C'est le cas quand je prépare mes cours, j'y pense nuits et jours, c'est une vrai passion pour moi. Et si j'ai choisi de faire prof, c'est pour pouvoir le transmettre à mes élèves. J'ai envie de les initier à cette merveilleuse matière, de leur faire découvrir, comme je l'ai découvert. Et j'avoue avoir également été motivé par le fait que certains de mes professeurs n'étaient pas des plus passionnants, et que je l'ai quelques peu déploré... J'espère sincèrement être plus motivant et j'essaie de dynamiser un maximum mes cours. Cela passe notamment par toutes les idées que j'arrive à glaner lors de mes voyages touristiques.
- Oui c'est vrai, je rigole à l'allusion de Lawrence, et encore je dois avouer que je ne suis plus si friand des circuits touristiques. Je trouve qu'on passe à côté de beaucoup de choses, et que, quand on s'y connait un peu bien sûr, on peut se permettre d'aller explorer une région sans risquer d'être biaisé par le circuit habituel.
Souvent, je commence par faire le circuit touristique, quand je découvre la région ou le pays, et ensuite, je me lance de mon côté, j'explore de nouveaux chemins, je fais du hors piste, en quelques sortes.
En parlant de faire du hors piste, l'inquiétude de Lawrence n'est peut être pas totalement hors de propos. Oui, peut être que les élèves ont un petit risque de s'éloigner un peu. Mais déjà, ils ne pourront pas sortir de l'amphithéâtre, une barrière magique les y retiendra, et ensuite, je pense que je pourrais assez les captiver pour les amener à m'écouter. En plus de ça, je ne vois pas vraiment l'intérêt qu'ils auraient à aller se perdre dans les méandres du monument. Enfin si, si ils ont une curiosité personnelle à satisfaire, mais nous aurons bien le temps de faire tout le tour du monument, ce que je leur expliquerai dès le début de la sortie, donc ils devraient pas avoir besoin de s'éloigner.
- Mais oui, mais ne t'en fais pas, je dis d'un ton rassurant, en faisant un geste de la main pour chasser ses inquiétudes.
J'ai confiance en mes élèves, je pense que c'est primordial. Si nous on ne leur fait pas confiance, qui le fera? Donc je veux leur accorder le bénéfice du doute, et au pire, si ils explorent un peu... eh bien ce n'est pas non plus la fin du monde, je sais qu'on finira par les retrouver. Bien sûr, je ne dirais jamais ça à Mlle Winstood, ou à la directrice... elles risqueraient de vouloir revoir ma position et mon poste. Enfin non, je ne pense pas qu'elles iraient jusque là, mais bon, je préfère ne pas tenter le diable. J'aime mon travail ici, même si je sais que je pourrais faire autre chose, je pense simplement que ce serait moins passionnant. Et puis je crois que quand on est bien quelque part, on a pas besoin de changer et on peut très bien rester là où on se trouve.
- Oui, toujours, mais bon, je compte rester ici pour le moment.
Quand Lawrence m'interroge, je prends une gorgée de thé, avant de lui répondre :
- Il faut que je termine de préparer mes prochains cours, et puis surtout, il faut que je fasse la liste des accompagnants pour la sortie, et que je la valide, avant de la rendre à la directrice. C'est aussi pour ça que je glane des informations auprès de toi, je lui dis avec un clin d'oeil, et que j'espère que tu vas réussir à convaincre Finngard de venir ! Et toi, qu'est-ce que tu as prévu ?

[naji2807]

Lorrella Este
17 ans, Née le 6 Avril, 1m54
Fée, Anxiété généralisée, Terrifiée de tout



J'étais très proche de ma mère, avant... l'accident, parce qu'elle travaillait pas loin de la maison, et qu'elle me gardait donc tous les jours. Mon père, je le voyais moins souvent, seulement quand il rentrait de voyage, pour mon anniversaire, à Noël, mais il était rare qu'il reste à la maison plus d'un mois. D'un autre côté, quand j'étais vraiment petite, il essayait de ne pas partir plus de deux mois, mais je me suis toujours demandé comment ils faisaient, avec ma mère, pour rester ensemble malgré la distance. Je sais qu'ils s'aimaient énormément, qu'ils étaient ensemble depuis des années... Mon père est bien plus vieux qu'il n'y parait, il a plus d'une centaine d'années, même si il a encore l'air d'en avoir 40, et ils étaient ensemble depuis si longtemps... Je sais que la mort de ma mère a été une tragédie pour lui, encore plus que pour moi, mais... il en parle assez peu. Il m'a laissé pleurer dans ses bras, il me calme quand je commence à angoisser, et il est là pour moi, indéfectiblement, mais il ne m'a pas laissé voir son chagrin. Peut être qu'il croit que c'est le rôle d'un parent, de cacher sa peine à son enfant, mais je ne sais pas si c'est vraiment une bonne chose. On a changé de maison, mais je vois bien qu'il a encore certains beug, quand il s'apprête à entrer dans la salle de bain, et moi aussi d'ailleurs...
Je pense que c'est pour ça qu'il s'investie autant dans son travail. Je sais que quand je suis à Ravenswood, il part pour de longs mois, et je crois que ça lui fait du bien. Il me donne toujours des nouvelles, bien sûr, et il prend des miennes surtout, c'est comme ça que j'en déduis qu'il va quand même bien. Il est plus souriant, quand il est plongé dans son travail, plus passionné aussi. A tel point que notre maison est rempli de ses carnets de voyage, de ses notes concernant les différentes plantes qu'il a étudié... si bien que ça ne me dérange pas du tout de les prêter à Micah. Il m'interroge encore, et je secoue la tête. Je n'ai pas de mal à parler de ce sujet, et puis Micah est un ami, donc je suis plus à l'aise, et je ne bégaye même plus.
- Non, tu ne le dérangeras pas, ne t'en fais pas, je dis avec un sourire. Oui, il en a plein, il est un peu tête en l'air, alors oui, il note tout, mais c'est assez bien organisé. Du coup, il faudra que tu me dises ceux que tu veux en priorité, c'est trier par zone géographique, et puis par espèces.
On aborde ensuite un sujet un peu moins agréable, la sortie scolaire. Enfin, si ça se trouve, ça sera vraiment très bien, mais... c'est juste que j'ai un peu peur du noir, bon d'accord, un peu beaucoup peur du noir, et que ce sera la nuit. Micah essaie de me rassurer, mais ça ne marche vraiment que quand il propose de m'accompagner pour demander à Mr Williams si le Colisée sera éclairé. J'acquiesce quand il me dit que ce n'est rien, et me contente de lui adresser un sourire.

[naji2807]

Erlina Isil
13 ans, Née le 21 Mars, 1m66
Fée, Petite Soeur d'Adan, Rayon de Soleil



Sans nous laisser une liberté totale, mes parents nous ont toujours laissé faire beaucoup de choses, et ils n'ont jamais été contraignants avec nous. Je crois qu'un peu de cadre est important, pour ne pas qu'on parte dans tous les sens. Quand on est enfant, c'est important qu'on nous dise ce qu'on doit faire ou non, parce qu'on ne connait pas tout, et qu'on peut vite se mettre en danger. Mais ensuite, quand on grandit, apprend à faire ses propres expériences, et les règles commencent à devenir un peu trop contraignantes. Ce n'est pas le cas de celles que nous impose nos parents, parce que je les comprends, parce qu'ils savent s'expliquer. Ils ne se contentent pas bêtement de nous dire "c'est interdit" ou bien "vous ne pouvez pas faire ça", mais ils nous expliquent plutôt pourquoi il ne vaut mieux pas qu'on fasse telle ou telle chose. Par exemple, quand je voulais aller en ville avec mes amies, ils ne voulaient pas qu'on s'y rende seulement entre jeunes fées, et ils insistaient, et insistent toujours, pour qu'un plus âgé viennent avec nous, souvent Adan. Si au début je trouvais ça un peu injuste, ils ont bien pris le temps de m'expliquer que c'était surtout par peur qu'ils m'arrivent quelque chose, qu'ils préféraient que je n'y aille pas seule avec mes amies. Parce qu'ils prennent le temps, je trouve que leurs interdits passent mieux, et que ce ne sont plus vraiment des restrictions de liberté, parce que je ne veux pas non plus transgresser les règles qu'ils me donnent. Je ne suis pas du genre à vouloir vivre dangereusement, j'aime juste pouvoir faire ce qu'il me plait, mais dans la limite du raisonnable.
Quand Elwing me parle de son village, je me demande si elle est plus restreinte que moi, en terme de liberté. Elle me dit que certains d'entres eux ont des obligations, et je fronce légèrement les sourcils, curieuse. Quelles sortes d'obligations ? Et Elwing est-elle concernée, elle aussi ?
- Des obligations de quel type ? je lui demande, toujours curieuse.
Je suis du genre un pu curieuse, je l'avoue, même si je ne pousse jamais mes questions au delà du raisonnable, je crois. Avec ma colocataire, par exemple, j'évite les interrogatoires, parce que j'ai cru comprendre qu'elle n'avait pas très envie de me parler. Je trouve ça dommage, surtout qu'elle n'a pas l'air d'aller très bien, et que ça lui ferait peut être du bien, de parler un peu, mais je ne veux pas l'ennuyer. Elle ne me fait pas vraiment peur, mais comme notre premier échange ne s'est pas très très bien passé, je me dis qu'elle ne doit pas beaucoup m'apprécié, et que ce n'est pas la peine d'insister. Je dois admettre que ça me rend un peu triste, mais ce n'est pas grave, j'ai d'autres gens à qui parler, comme mes amies, mon frère, et même des connaissances que je me fais au fil des jours, comme Elwing.
Sa réponse me fait sourire largement, et j'acquiesce et lui demande :
- Et toi, tu as des frères et soeurs?

[naji2807]

Elros Lomion
17 ans, Né le 1 Mars, 1m75
Fée, Amoureux de Thor, En crush sur Kholer, Coeur brisé



I Want Love
Sa question me trouble un peu, et j'en fronce les sourcils. Est-ce que beaucoup de gens m'ont déçu ? Bien sûr que non, c'est moi qui déçoit les gens, pas l'inverse. Elle a du mal comprendre ma réponse, ou alors elle pense que je la crois chanceuse parce que j'ai été très déçu de mon côté, mais ce n'est pas le cas. Je pense sincèrement qu'elle a de la chance de ne pas avoir été déçue, mais qu'elle ne devrait tout de même pas s'encombrer de ma présence, et d'une potentielle amitié décevante avec moi. Mais sa question me pousse tout de même à réfléchir, et non, quand je suis déçu, c'est toujours de moi-même. J'aurai pu être déçu du comportement de Brandon, de sa réaction face à mon amour... mais en réalité, je me dis que c'est ma faute, que c'est moi qui n'aurait pas du m'exprimer autant. Et puis, même si j'essaie toujours de me raisonner là-dessus, je n'arrive pas à me défaire complètement de l'idée qu'il avait peut être raison, que je ne devrais pas aimer les garçons... La preuve, j'aime Thor, mais ça n'a rien de réciproque, et ça ne le sera de toute façon jamais. Cette idée me fait mal, mais là encore, je ne peux pas penser que Thor m'a déçu, ni même trahi. Il avait tout à fait le droit d'être avec cette fille, et il a tout à fait le droit d'en aimer une autre, je n'ai pas à lui en vouloir pour ça. Au contraire, c'est à moi que j'en veux, d'avoir eu cet espoir vain, c'est moi qui me fait du mal tout seul...
- Non... je me déçois bien assez tout seul, je réponds en soupirant.
Et voilà, je continue dans le style dépressif, si ça ça ne lui prouve pas qu'il ne faut pas être ami avec moi, je ne sais pas ce qui pourrait le faire. Pourtant, elle continue de me parler de m'interroger, elle me questionne sur mes goûts musicaux. Je me trouve un peu gêné, parce que c'est vrai que la musique me plait beaucoup, mais que justement, c'est un peu gênant pour moi. Quand j'étais petit, je voulais faire de la danse, mais on m'a très vite charrié en me disant que ce n'était pas un sport de garçon... Je n'ai pas osé aller contre cette idée, mais j'ai continué à m'entraîner dans mon coin, et j'aime danser, tout seul dans ma chambre. J'évite un peu de le faire ici, parce que j'ai peur que Thor me surprenne, et que je me ridiculise déjà assez comme ça devant lui, mais j'avoue que le club de danse continue de me faire de l'oeil... même si je n'oserai probablement jamais m'y inscrire.
Evidemment, il faut que Kimili tape dans le mille, et je me retrouve à rougir encore plus fort, bêtement.
- Euh.. je... c'est à dire... je bafouille, avant de décider de ne pas répondre à sa première question, en espérant qu'elle ne s'en rende pas compte. Je... oui si... si tu veux... mais euh... tu auras sûrement... sûrement un cavalier d'ici là...
C'est sans doute la pire excuse du monde... En plus, ça ne me dérangerait pas tant que ça, de danser avec elle, c'est juste que je ne danse pas beaucoup lors des bals, parce que j'ai toujours peur qu'on se moque de moi. J'ai d'ailleurs beaucoup aimer le bal de la rentrée, où personne ne connaissait personne, c'était beaucoup plus rassurant.
Au lieu de continuer à m'enfoncer, j'essaie de rassurer Kimili. Beaucoup de fée, comme elle, sont très investies dans leur lien avec les plantes et avec la nature. De mon côté, je suis plus attiré par la magie de guérison, dans laquelle je crois être un peu doué. Ses questions sur ce sujet sont plus faciles à gérer pour moi, et je me trouve plus détendu, et moins obnubilé par mes problème actuels.
- Je ne sais pas encore, je lui avoue. Je crois que, de toute façon, j'irai dans une université humaine, après Ravenswood, parce que j'ai envie d'apprendre la médecine des Hommes, surtout qu'il y a beaucoup de choses très intéressantes à prendre et qui sont non magiques. Mais après ça, je ne sais pas ce que je ferai... je ne me vois pas vraiment vivre dans un village de fée, même si je l'aurai souhaité pendant un temps, je dis en pensant à mes années collèges, mais maintenant, je ne sais plus... Peut être que je finirai par travailler dans un hôpital tout ce qu'il y a de plus humain, même si j'aurai sans doute du mal à ne pas utiliser la magie.
Je me rends compte que je suis beaucoup plus loquace sur ce sujet, mais il faut dire que c'est quelque chose qui me plait, et qui est bien loin de mes réflexions désespérantes.

[Shinato]

Matthieu Christophe

15 ans / 1m64 / Sorcier / Nouvel élève / avec Mimi et Karla
Que ce soit lors de notre première rencontre ou aujourd'hui, je n'ai jamais considéré Mimi comme idiote ou même malade mentalement. Cela ne sonne pas vraiment comme une affirmation mais le simple fait que Karla évoque un déficit intellectuel en parlant de Mimi m'hérisse les poils. Je ne peux pas lui en vouloir de penser ainsi puisque mes propres parents ont eu cette réflexion la première fois.

-"Non, ne vous inquiétez pas, il s'agit bien d'une école..." dis-je gentiment.

Ma voix se fait alors plus ferme et plus dure.

-"Par contre, j'interdis à quiconque de dire que Mimi est une idiote. Elle a vécu des choses que vous ne pouvez même pas imaginer alors ne lui portez pas un tel jugement de valeur sans avoir appris à la connaître."

J'ai répondu de la même manière à mes parents et aux Conseillers qui voulaient l'envoyer dans un hôpital psychiatrique spécialisé. Mon jugement peut bien sûr être biaisé par l'affection que je lui porte mais je suis certain de ce que je dis. Mimi apprend et retient tout très vite...comme si son cerveau ne s'était pas développé depuis son enfance et je suis sûr que d'ici deux ou trois ans, elle se comportera comme une fille de son âge. Mais, d'ici là, je veillerai sur elle comme sur ma propre vie.

Karla me révèle qu'elle est une louve-garou et j'avoue être un peu surpris de l'apprendre. Je n'imaginais pas les loup-garous ainsi. Dans mon esprit, un loup-garou est super imposant et, bien que Karla soit très grande, je la trouve assez fine. Après, les vêtements qu'elle porte doivent sûrement cacher une musculature impressionnante.
Elle m'adresse un léger sourire et j'en fais de même.

-"Il va donc falloir que je m'entraîne parce que pour le moment je ne ressens rien du tout."

[Shinato]

Wang So

17 ans / Dhampir / Nouvel élève / Melon disproportionné / au gymnase
Ok, la journée va enfin pouvoir commencer. Non parce qu'entre le trajet en taxi, ma petite balade dans le bahut et les réprimandes de la secrétaire, j'avais vraiment l'impression d'être en stand-by. Bon, j'avoue que ma rencontre avec Mia m'émoustille encore un peu mais ce n'était pas vraiment amusant. Là, c'est une toute autre histoire. J'suis avec un gars que j'apprécie déjà et, cerise sur le gâteau, je retrouve ma vraie soeur jumelle. Bon, elle semble juste être là pour me foutre une raclée mais elle ne refusera jamais une partie de basket endiablée.
Bryan se prend direct au jeu et lui envoie le ballon. Elle dépose rapidement ses livres par terre et attrape le projectile. Elle le renvoie assez vigoureusement avant de récupérer ses livres.

-"Laissez-moi une seconde pour me changer et j'arrive." dit-elle sérieuse.

Elle entre alors dans le vestiaire des filles et j'en profite pour interpeller Bryan.

-"Prépare-toi à découvrir une toute nouvelle personne." lui dis-je plus qu'enthousiaste.

Soo sort des vestiaires en parfaite tenue de sport, cheveux attachés en queue de cheval, mini-short, brassière de sport, bref la totale. Elle m'invite alors du doigt à la rejoindre au milieu du terrain.
Je tapote alors l'épaule de Bryan.

-"Tu prends la gagne!!" dis-je avant de rejoindre ma soeur avec un ballon.

Elle sait déjà en quoi consiste les un contre un et nous n'avons pas besoin de parler pour savoir ce qu'il va se passer. Nous nous mettons en position et je lance le ballon dans les airs. Ni une ni deux, elle saute sur moi, prend appuie sur mes épaules et bondit dans les airs pour attraper le ballon. Elle a un bon spot de tire et en profite. Elle tire en direction du panier et le ballon rebondit violemment sur la planche avant de s'engouffrer dans le filet. C'est ce qui s'appelle être expéditif. Elle atterrit à mes pieds et m'adresse un sourire avant de me lancer un "Next".
J'aime ce que je vois. Je retourne alors auprès de Bryan.

-"Ne lésine surtout pas sur les contacts parce qu'elle ne va pas t'épargner. Et puis, elle n'est pas en sucre alors n'hésite pas à y aller franchement. Aller à toi de jouer." lui dis-je avec encouragement.

Bryan est un jeune vampire et rien ne vaut une confrontation avec l'un de ses congénères pour s'habituer à la force vampirique. Si je lui ai dit de ne pas retenir ses coups, j'espère néanmoins que Soo s'y forcera.

[melemele14]

29 ans - Homme - Fée - Surveillant



Texte explicite

Mon corps commence à s'habituer à celui de Zinna, à ses réactions, à la sensation de sa peau sous mes doigts, à son odeur... Je sens que je perds lentement pied, m'enfonçant de plus en plus dans cet océan de volupté dans lequel elle a plongé mon cerveau. Ses gémissements à mes oreilles sont une musique exquise dont je veux m'imprégner autant que possible, c'est pourquoi je continue mes caresses autour de sa poitrine et entre ses jambes, me délectant des bruits s'échappant de sa bouche si sensuelle.

Elle ne peut cependant s'empêcher de me provoquer, me donnant énormément envie de la pousser dans ses retranchements pour qu'elle me supplie. Je sais être doux quand il le faut mais j'aime beaucoup le sexe sauvage et je ne me retiens que par considération pour ma partenaire. Cependant, quand elle me provoque de la sorte, ça me donne envie de... Reste calme Thim, profite du moment. Je réponds à sa petite pique en glissant une main dans ses cheveux pour les tirer en arrière, exposant ainsi à ma vue son cou. De ma main restante, je délaisse son clitoris pour l'attraper par la hanche et la rapprocher de mon sexe, que je frotte contre sa vulve alors que ma bouche continue d'explorer la peau de sa poitrine, dérivant vers son cou exposé. Sans prévenir, j'imprime la marque de mes dents dans son cou, suffisamment fort pour lui faire un peu mal mais sans lui ôter son plaisir.

J'ai envie d'être en toi... Soufflai-je en plongeant ma tête dans son cou.

Bien que j'aie énormément envie de m'enfoncer en elle, je veux qu'elle prenne les devants. Elle ne cesse de me provoquer depuis tout à l'heure mais je refuse de céder, c'est pour cela que je m'amuse à la frustrer depuis tout à l'heure. J'ai envie que ce soit elle qui brise ce petit jeu, qu'elle initie le mouvement car je vois bien qu'elle en meurt d'envie. J'ai envie que ce jeu finisse pour que je puisse enfin plonger en elle et sentir sa moiteur entourer mon membre. Cède, Zinna, cède...

[Yumeko]

Bastian│Américain│17 ans│188 cm│ Elfe│Cours de magie│Jaime



Je ne me pose pas les mêmes questions que Jaime même si j'arrive à suivre le cheminement de ses pensées. Je ne crois pas m'être assez intéressé au financement de cette école pour poser la question. Je sais juste que l'inscription est gratuite donc tout surnaturel peut profiter pour s'inscrire ici. Après j'imagine que les places sont limitées dans le sens où il y a un nombre de chambres non limité. Donc on ne peut pas dépasser un nombre précis d'inscriptions mais je n'ai aucune idée du nombre exact. Je ne me suis pas posé la question, non plus. Et si ça se trouve, il y a un sort comme dans Harry Potter qui permet d'agrandir le bâtiment sans qu'on s'en rende compte. Ça serait marrant si c'était vraiment ça. Mais bon, je ne crois pas. Mais comme je n'ai pas de réponses exactes à donner à Jaime, je lui conseille de poser la question à d'autres élèves qui sauront certainement, ou au pire, à des professeurs voire même dans des livres. Il y a peut-être des livres spécifiques à l'histoire de Ravenswood School qui évoquent le financement de cette école. En tout cas, cette école a de l'argent, ça se voit parce que niveau entretien il n'y a rien à dire. La magie doit aussi aider, j'imagine. C'est propre. La nourriture est plus que convenable même si je ne suis pas fan de tous les plats anglais. C'est là que je me rends compte que la cuisine cajun me manque beaucoup. Et ce n'est pas ici que je vais pouvoir en manger. Dès que je rentre chez moi, je sais ce que je vais manger. Et aussi, où je vais trainer. Dans les bars de jazz à écouter des petits concerts. Cela aussi, ça me manque. Heureusement, il y a des trucs pour compenser comme l'immense complexe sportif où je peux nager quand je veux, le terrain de basket pour m'entrainer et faire des matchs. Et ça, c'est cool. Et pour la musique, j'en profite pour jouer quand j'ai un moment de libre et que j'en ai envie. Parfois, en présence de mon colocataire comme ça ne le dérange pas. Sinon j'aurais joué quand il n'était pas là. Mais là, la question ne se pose pas et c'est tant mieux.
- En tout cas, cette école ne manque pas de moyens. T'as vu leur complexe sportif et cette piscine olympique. Je n'avais pas ça dans mon lycée.
On plaisante sur mes talents ou plutôt devrais-je dire mes armes que sont mon sourire et mon humour. Après tout, elles ont même réussi à dérider Casper, ce qui veut bien dire que j'arrive à faire des miracles. Il faut dire que c'était mal parti donc c'est bien que ça fonctionne parfaitement. Mais je commence à avoir des doutes quand il est question de tester cette théorie sur tout le monde. Enfin surtout sur Mlle Winstood. Bizarrement là, je n'y crois plus du tout. Il faut croire que je ne peux pas réaliser tous les miracles. Avec elle, il faut filer droit et je ne la ramène pas même si je ne la croise pas souvent. En plus, je ne sais pas pourquoi, avec elle, tu ne te sens pas tranquille même en sachant que tu n'as rien fait de répréhensible. C'est limite flippant. En tout cas, je ne risque pas de faire le plaisantin avec elle. Courageux mais pas téméraire. Je n'ai pas envie de finir avec quelques heures de colle au compteur, c'est pas cool pour passer ses soirées ou ses weekend. Je préfère nettement faire autre chose. Je prends donc un air désolé et pose une main sur son épaule, histoire d'en rajouter une couche. Jaime semble tout aussi inspiré que moi et je ne peux garder mon sérieux plus longtemps. J'éclate de rire. J'adore ce mec, il est dans les mêmes délires que moi. Le faiseur de presque miracle... j'adore ce titre.
- Voilà, je serai le faiseur de presque miracle. Ou on peut dire que c'est l'exception qui confirme la règle.

Callie│Américaine│17 ans│175 cm │Elfe │ Chambre ǀ Valente



Texte à caractère explicite
J'ai suivi toute ma scolarité dans des établissements privés avant d'être inscrite contre ma volonté dans cette école pour surnaturels. Qui dit écoles privées dit frais d'inscription élevés. Tout le monde ne peut pas aller dans ces genres d'établissements, réservés seulement aux familles les plus aisés de New York dont je fais partie. Mais cela ne veut pas dire que les cours y sont faciles. Au contraire, il y a une sélection difficile car en plus d'être riche, il faut un dossier irréprochable. J'en ai toujours eu un, de l'école maternelle au lycée. J'ai toujours fait partie des meilleurs élèves de ma promotion. Une moyenne frôlant la perfection, assiduité et un comportement exemplaire. J'ai un dossier parfait pour rentrer dans l'une des universités les plus réputées des Etats-Unis. Après tout, je ne vise rien de moins que l'Ivy League. Mais mes notes ne suffiront pas, il faudra que je passe les tests d'inscription pour obtenir une place dans l'université de mon choix. Et je compte bien réussir haut la main ces tests comme j'ai toujours réussi jusqu'à présent. De toute façon, la défaite ne me va pas du tout et je déteste perdre. Donc je gagnerai. Encore ici, dans cette école, j'ai d'excellentes notes et j'ai été assidue jusqu'à aujourd'hui. Je n'ai jamais séché un seul cours, c'est le premier et le dernier. Ce jour sera la seule exception à la règle. Il faut croire que mon envie de gagner mon pari contre Tadji est plus forte que celle d'être assidue en cours. J'aime la compétition plus que tout et si on me lance un défi, je fais tout pour le remporter. Et je compte bien le faire encore une fois. Surtout que gagner contre Tadji serait carrément jouissif car j'ai bien compris que lui aussi n'aime pas perdre. En plus, je gagnerai contre un prince. Cela me plaira d'autant plus. Je ne sèche donc qu'un seul cours, celui de magie et il me sera facile de le rattraper. Je sais qui aller voir, au besoin. Il y a quelques fées naturellement gentilles et bienveillantes pour me passer les cours manquants ou m'expliquer en quoi consiste le cours pour m'entrainer à l'utilisation de la magie avec tel ou tel sort. Jusqu'ici, je me débrouille bien même si je n'ai jamais pris de cours de magie avant d'arriver ici. Les bases, je les ai apprises avec ma mère.
Mais pour le moment, je préfère penser, vivre et ressentir des sensations bien plus agréables qu'un cours de magie. Et la compagnie de Valente m'aide certainement. Il y a juste un petit détail et il est de taille pour prendre réellement du plaisir dans notre étreinte. Je n'ai jamais eu de partenaire ayant été autant généreuse avec la nature. Et je dois m'habituer à sa présence en moi, un peu trop conséquente à mon goût. Pour cela, je lui demande d'être doux et il me propose de choisir le rythme qui me plait. Je n'avais jamais discuté avec Valente avant aujourd'hui, je ne faisais que le croiser jusqu'ici. Mais une chose est sûre, Valente prend en compte les envies de sa partenaire. Il ne prend pas seulement son plaisir, il n'est pas égoïste. J'apprécie donc cet échange avec lui et celui de me laisser choisir le rythme de nos ébats. Je compte bien prendre les rennes dans ce sens. Mes mouvements de bassin sont lents, assez doux, m'habituant petit à petit à mon partenaire et à son membre. Cette langueur me plait, tout comme sentir son corps pressé contre le mien sans m'écraser. J'aime la façon dont son corps frotte contre le mien et le mien frotte contre le sien. Le sien est particulièrement chaud. Il me semble plus chaud que le mien bien que de le sentir de cette façon me réchauffe tout comme bouger contre lui, le sentir en moi. Et je ne ressens plus aucune gène, je ne ressens que du plaisir à présent. J'aime la façon dont nos corps se meuvent l'un au dessus de l'autre. J'ondule plus vite du bassin, accélérant le rythme et ce changement n'échappe pas à Valente. Je sens ses mains caresser mes hanches, appréciant de sentir ses grandes mains sur mon corps même si ce n'est pas l'un des endroits où je suis le plus sensible. Je vois un sourire plus masculin apparaitre sur son visage et cela lui donne un côté plus viril qui ne me laisse pas indifférente. J'aime ce genre de sourire et ce qu'il signifie. Je crois que mon changement de rythme lui plait bien mieux. Peut-être est-il le genre de garçon à aimer les ébats rapides et forts, voire brutaux. Aucune idée mais si je peux aimer la force et la rapidité, je n'aime pas la brutalité. Ce dont il ne fait pas preuve. Se calant sur mon rythme, je le sens aller-et-venir en moi de manière accrue. Haletant plus fort, un gémissement sort de ma bouche. Sa tête se penche en arrière, les yeux fermés tandis que mes ongles se plantent plus fermement dans son dos.

[naji2807]

Karla Garcés
18 ans, Née le 30 août, 1m78
Louve Garou, Fille d'Alpha, Mexicaine



Il affirme qu'il s'agirait bien d'une école... mais maintenant, je doute. Comment en être sûre ? Rien ne me dit que lui non plus n'a pas une certaine déficience intellectuelle. Et si il y a des sorciers là-dedans, et qu'ils trouvent un moyen de me restreindre par magie... La méfiance est de mise. D'un autre côté, je ne veux pas passer pour une dingue, justement, qui serait paranoïaque à propos de tout. Même si la vie m'a appris qu'il ne faut faire confiance à personne, pas même à celui qu'on prend pour son bras droit, ça ne veut pas dire pour autant que je dois agir comme une parano. Si cette école n'en est pas une, et que j'essaie de partir maintenant, nul doute qu'ils trouveront un moyen de me retenir, je suis bien assez près pour ça. Mais si j'agis comme si je ne me méfiais plus, j'aurai peut être une meilleure marge de manœuvre. Aussi, je me contente de hocher la tête à la réponse de Matthieu, et continue de renifler en avançant lentement vers l'entrée du bâtiment.
Mais quand le ton de sa voix change, je me tourne vers le garçon, un léger sourire aux lèvres. Eh bien, voilà qu'il a du caractère, le petit. Son air protecteur est assez attachant, et je lève les mains, en signe de paix.
- Je n'ai rien dit de tel, mais tu m'as dit toi même qu'elle avait quelques difficultés, ça ne veut pas dire qu'elle est idiote, juste qu'elle est différente.
Mais je vois ce qu'il veut dire, c'est vrai que j'ai parlé de déficit intellectuel, mais ce n'est pas complètement faux. Elle ne semble pas avoir notre niveau intellectuel, même si ça ne veut pas dire qu'elle est idiote pour autant, juste différente. En tous cas, ce garçon monte un peu dans mon estime. Je connais ce besoin de protéger les plus fragiles, j'ai le même sentiment, qui s'exprime surtout avec ma mère. Etre loin d'elle m'inquiète d'ailleurs un peu... même si j'ai bien conscience d'être la seule raison de sa mise en danger. Tant que je reste loin, rien ne devrait lui arriver.
Apparemment, Matthieu n'a pas côtoyé beaucoup de créature magique, puisqu'il ne sait pas de quelle espèce je suis. ça me fait sourire, mais c'est surtout qu'il a l'air un peu surpris, et je ne peux pas m'empêcher de lui demander :
- Quoi ? Tu t'attendais à ce que les loups garous soient tout poilus ? Avec des oreilles qui dépassent ?
L'idée m'amuse un peu, mais en vérité, être entre deux formes n'est pas une partie de plaisir, loin de là. La transition est toujours une étape douloureuse, et le temps aide seulement à l'accélérer, pas à éliminer la douleur. La seule chose qui la rend moins douloureuse, c'est de lâcher sa prise, d'essayer de ne pas se concentrer dessus.
- Si cet endroit est bien une école pour surnaturelle, tu devrais pouvoir t'entraîner et comprendre les différences rapidement.

[naji2807]

Bryan McKenzie
18 ans, Né le 31 Octobre, 1m77, Vampire récemment transformé
Petit Con, Junkie, Insouciant, Incontrôlable, Grossier, Mais pas méchant



Turn Up The Radio
Franchement, j'suis pas du genre à faire dans les préjugés. Ok elle a été chiante tout à l'heure dans l'couloir, et avec la secrétaire, mais si ça s'trouve, Soo est vraiment cool, et sait être cool quand elle veut. Bon, elle toujours l'air maniérée, à devoir se changer alors qu'elle pourrait très bien jouer comme ça - on le fait bien nous - mais bon c'est pas grave. Je rattrape la balle quand elle me la renvoie, et souris à So quand il me dit que j'vais découvrir une toute nouvelle personne.
- Hâte de voir ça alors !
On attend jusqu'à c'que Soo ressorte, bien préparée, et je siffle devant sa tenue.
- Pas mal du tout !
Franchement elle est pas mal, sous ses airs de miss pimbêche... Quand So me dit que j'prends l'gagnant, ça m'va très bien, comme ça j'vais pouvoir voir comment ils jouent. Je m'assois, mais en fait j'aurai peut être pas dû, parce que c'est vachement rapide. En moins d'une minute, Soo a déjà gagné la partie... J'reste un peu dubitatif, les yeux écarquillés, et me relève lentement.
- Euh... ok... On va dire que j'vais essayer, mais j'pense que j'vais m'faire laminer, je dis à So avec un petit sourire.
Perdre ça m'a jamais vraiment dérangé, je joue pas pour ça moi, je joue juste pour le plaisir de jouer. Bon là c'est un peu trop expéditif pour moi, mais bon, si ça s'trouve ça va être drôle.
Je m'place devant Soo et la regarde, le ballon dans les mains.
- Ok alors là faut que j'le lance en l'air, c'est ça ?

[naji2807]

Texte explicite
Zinna Mickaels
23 ans, Née le 26 juin, 1m67
Vampire, Surveillante, Toujours enjouée, Léger Crush sur Thim



Girls Just Want To Have Fun
Si il y a bien une chose qui est agréable quand on est une vampire - parce que oui, il y en a quand même quelques unes - c'est qu'on se fait difficilement mal. Et ça vaut pour beaucoup de situation, mais surtout pour le sexe. Je ne dis pas que j'aime le sexe vraiment hard, il ne faut pas non plus pousser, mais j'aime bien que c'est un peu sauvage, et quand mes partenaires ne sont pas des vampires, des loups ou des dhampirs, c'est rare qu'ils me fassent vraiment mal, même en y allant fort. Mais ça me va, encore une fois, je ne suis pas maso, et ça m'est déjà arrivé de demander à des vampires de calmer un peu le rythme, parce que sous prétexte que je suis une vampire aussi, ils pensaient pouvoir se lâcher. Toujours est-il qu'avec Thim, je ne pense pas avoir de soucis à me faire, lui peut se lâcher autant qu'il veut... et en plus, j'adorerai voir son côté sauvage, déjà qu'il est très sexy au quotidien, il doit l'être encore plus quand il se lâche.
C'est un peu pour ça que je le provoque, pour voir jusqu'où il peut aller avant de craquer... et j'ai envie qu'il craque, j'ai envie qu'il me prenne... Bien sûr, j'adore ses caresses, et je ne veux pas qu'il s'arrête, mais en même temps, je veux plus. Comme je le provoque, il tire ma tête en arrière, et je souris, comme il embrasse mon cou. Je soupire et continue de gémir, jusqu'à ce qu'il arrête ses caresses sur mon clitoris. Cette fois je pousse un gémissement frustré, et rouvre mes yeux, que j'avais fermé, pour essayer de voir pourquoi il a décidé de s'arrêter. Je sens sa main sur ma hanche, et je comprends qu'il va certainement me prendre, alors je ne me plains pas, surtout que les frottements sur mon clitoris reprennent, et qu'ils sont d'autant plus plaisant. Je pousse cependant un grognement quand il me mord, et lui adresse un regard excité. J'aime bien sa morsure... comme quoi il peut se montrer sauvage, en effet.
- Je vois que toi aussi tu veux utiliser tes crocs, je souffle avec un sourire.
Pourquoi il ne me prend pas, si il en a tant envie ? L'envie qu'il exprime je la ressens aussi... alors je pose mes mains sur le bas de son dos, et je bouge le bassin, de sorte à placer son sexe à l'entrée du mien. Là, je n'attends pas qu'il fasse un geste qu'il ne fera peut être jamais, et prends l'initiative, de sorte que son sexe entre en moi lentement. Je pousse un gémissement de plaisir, et soupire de soulagement, j'en avais tellement envie...

[naji2807]

Texte explicite
Valente Dario
18 ans, Né le 13 juin, 1m90
Loup Garou, Dominant et surprotecteur



Avant de venir ici, je n'avais jamais vraiment quitté l'Italie, mais je n'avais pas vraiment le désir de voyager non plus. C'est mon père qui a insisté pour que je sois scolarisé à Ravenswood, pour que change d'horizons. Je n'aimais pas beaucoup l'idée, et je continue de m'inquiéter pour ma soeur et pour lui, mais je ne voulais pas devenir comme ma mère, à lui dicter sa vie. Je sais que je peux avoir ce côté "dominant" ce côté où j'aime décidé, où j'aime avoir le contrôle. Et à l'inverse, mon père n'a aucun mal à s'effacer, à s'écraser... Souvent, je me demande si c'était déjà comme ça avant ma mère, ou si c'est réactionnel. Je suppose qu'il doit y avoir un peu des deux, mais j'aurai quand même connaître mon père avant que ma mère ne le change. Je l'aime comme il est aujourd'hui, bien sûr, mais le voir comme ça me fait mal. Il est plus heureux maintenant que nous sommes partis, mais il a toujours cette tendance à se laisser faire, à se laisser marcher sur les pieds... Je ne supporte pas ça, je ne comprends pas comment c'est possible. J'ai trop de caractère pour accepter qu'on me marche sur les pieds, qu'on essaie de me faire du mal sans que je ne réplique. Mais je sais que mon père n'est pas le seul à se laisser faire, qu'il y en a d'autres, comme Gabriel... Bien sûr, je n'en connais pas encore assez sur lui pour comprendre exactement pourquoi il accepte de se laisser frapper, si c'est vraiment un choix ou si il a déjà essayé de se rebeller et que ça s'est mal passé... Mais peu importe, ça ne me plait pas. Et si je dis que je n'en connais pas encore assez, c'est parce que j'ai envie d'en savoir plus sur lui. Il m'intrigue, son comportement, sa façon d'être... il me donne envie de le sortir de là. Et je sais que si mon père m'a envoyé ici, c'est davantage pour que je pense à moi qu'aux autres, mais je n'y arrive pas, c'est plus fort que moi.
Même là, dans l'acte sexuel, je pense plus à ma partenaire qu'à moi. Et je trouve ça normal, dans le sens où je ne veux pas lui faire de mal. J'aime la brutalité, mais je ne suis pas un sadique, si la brutalité ne convient pas à mon ou ma partenaire, je reste doux. Oui, ça me légèrement moins, et oui je préfère accélérer, mais ça me plait quand même, c'est juste plus lent, un peu moins intense, mais ça ne fait rien. Et puis, Caliane finit par accélérer le rythme, et je comprends que je peux aussi y aller plus vite et peut être un peu plus fort. Je me cale sur son rythme, et effectue des mouvements de bassins pour profonds, qui me plaisent davantage. Je commence à sentir le plaisir monter pour de bon, et mon loup réapparait dans mes yeux. Cette vitesse lui plait davantage, même si il aimerait alors encore plus vite, plus fort... Mais Caliane est une elfe, pas une louve ou une vampire, elle n'est pas aussi résistante que nous autres, et elle m'a bien fait comprendre qu'elle n'aimait pas avoir mal, contrairement à d'autres. Alors je reste à ce rythme, qui semble lui plaire, si j'en crois ses halètements, et son gémissement. Je la regarde prendre du plaisir, et agrippe ses hanches avec plus de force quand elle enfonce ses ongles dans ma peau. Elle ne me fait pas vraiment mal, au contraire, j'aime bien ce côté un peu sauvage, et ça me pousse à lui donner des coups de rein légèrement plus puissants. J'halète moi aussi, et je sens le plaisir qui monte encore, mais je suis concentrée sur le sien, attentif à ce qu'elle ressent.

[Shinato]

Rin Ackerman



28 ans / 1m72 / Sorcière / Surveillante

Histoire

Prologue

Quoiqu'on en dise, c'est le destin qui a uni mes deux parents. Ils étaient nés dans deux mondes différents et rien ne les prédestinait à se rencontrer. Pourtant, c'est bel et bien arrivé.
Mon père, alors capitaine d'une brigade d'intervention du Conseil surnaturel asiatique, sauva in extremis la vie d'une jeune femme en proie à un vampire. La procédure habituelle aurait voulu que la mémoire de cette humaine soit effacée mais le jeune capitaine n'en fit rien. L'espace d'un regard avait suffi à faire chavirer son coeur et le destin voulu que ce soit réciproque. Une liaison entre un sorcier et une humaine n'était pas prohibée mais elle devait suivre une règle élémentaire. Bien qu'elle ait désormais connaissance du monde magique, ma mère ne devait en parler à personne. Ce secret devait être garder secret pour conserver l'harmonie entre les deux mondes. Ne voyant pas d'intérêt à la transgresser, ma mère fit le serment de respecter cette règle au péril de sa vie. Mon père ne vit pas d'un bon oeil que sa bien-aimée jure sur sa propre vie. Ce jour-là, il hésita entre vivre avec elle et lui effacer la mémoire. Il préférait la savoir vivante dans le monde des hommes que morte dans le monde magique. Mais, il était trop tard, la promesse était faite et cette même promesse scella le destin de ma mère à tout jamais.

Mes parents se marièrent après deux ans de vie commune et attendirent encore deux ans avant d'avoir leur premier enfant, Shū. C'était un garçon et, tout comme ma mère, il était humain. Aucune magie ne coulait dans ses veines et, d'une certaine manière, cela rassura mon père. Il désirait que sa femme reste la plus proche du monde des hommes et la naissance de ce bébé le contenta. Ma mère était encore jeune, elle n'avait pas encore 24 ans. Être maman aussi jeune la comblait de bonheur. Elle voulait pouvoir partager le plus possible avec ses enfants et, de ce fait, un an après la naissance de Shū, ce fut à mon tour de venir au monde. Contrairement à mon grand frère, j'étais prédisposée à la magie. L'inquiétude de mon père était encore présente mais, cette fois-ci, il fut content de voir que ses gênes s'étaient transmis. Il avait désormais ce dont il avait toujours rêvé, une famille. Malgré son travail à la brigade, il mettait un point d'honneur à être toujours là pour nous embrasser avant qu'on aille dormir. C'était un père aimant et un mari exceptionnel. Il était très complice avec ma mère et il n'arrêtait pas de faire le pitre. La maison était constamment empli de bonne humeur et de rire. D'ailleurs, en y repensant, je n'ai jamais vraiment vu mes parents se disputer. Comme tous les couples, ils leur arrivaient de se chamailler pour des broutilles mais ils n'avaient jamais eu de grosses disputes. La paix et l'harmonie régnait dans notre famille. Mais, un jour, elle s'effondra.

Noël approchait et mon père était exceptionnellement parti pour quelques jours. Il avait été promu commandant et sa nouvelle prise de fonction lui prenait une grande partie de son temps libre. Maman était en train de faire la cuisine et, avec Shū, nous jouions à cache-cache. C'était à mon tour de me cacher et j'avais eu l'intelligence de me glisser entre les manteaux de mon père, dans l'armoire de leur chambre. La pénombre m'empêchait de voir quoique ce soit mais j'entendis clairement la sonnette de l'entrer retentir. La porte s'ouvrit dans son grincement habituel et se claqua brusquement. Maman cria alors que la voiture de mon père était en panne. C'était un message codé. Maman nous avait dit que si, un jour, elle devait nous dire ça, nous devrions aller nous cacher jusqu'à ce qu'elle ou mon père vienne nous chercher. Étant déjà cachée, je m'enfonçai juste plus profondément dans l'armoire jusqu'à ce que mon dos se plaque contre son fond. J'entendis alors un bruit sourd, comme si la porte de l'entrée venait d'être enfoncer. Il s'accompagna des cris de Maman puis ceux de mon frère. J'étais paralysée. Je sanglotais en silence quand, tout à coup, j'entendis la porte de la chambre s'ouvrir. Je plaquai mes mains sur ma bouche pour ne laisser aucun son sortir. Les portes de l'armoire s'ouvrirent brutalement et mon regard croisa celui d'un monstre. Il avait la forme d'un humain mais ses yeux étaient rouges...comme le sang qu'il avait sur les mains et autour de la bouche. Il avança sa main et avant qu'elle ne m'atteigne, je fermai les yeux. J'entendis alors gratter. J'ouvris les yeux et vis les ongles de cet homme gratter juste devant moi...comme...comme si je me trouvais derrière le fond de l'armoire. Il hurla de rage et fit demi-tour, me laissant toute seule. J'entendais ses pas s'éloigner mais la peur m'empêchait de bouger.
Les minutes défilèrent et je n'avais pas bouger d'un millimètre. Finalement, au bout d'une demi-heure d'attente, j'entendis la voix de mon père. Elle était empreinte de désespoir et de tristesse. Je l'entendais crier et pleurer. Je ne bougeais toujours pas. Il n'avait toujours pas dit la phrase codée et, bien que ce soit sa voix, je n'étais pas sûre que ce soit lui. Il cria alors mon nom et le fait que la voiture était réparée. Étant maintenant sûre que c'était lui, je sortis de l'armoire en sanglotant et, devant mon affolement, mon père se précipita vers moi et me serra fort dans ses bras. Je sentais toute sa tristesse et toute la gratitude qu'il avait de m'avoir dans ses bras. Nous restâmes ainsi de longues minutes, en pleurant. Tout en me cachant les yeux, il me porta jusqu'à la voiture et m'installa à l'arrière. Il appela alors ses collègues de la brigade d'investigation qui arrivèrent au bout d'une dizaine de minutes.
Le bilan était fait. Maman et Shū avait été assassiné. De la scène de crime, le seul témoin qu'il restait, c'était moi. J'étais la seule à avoir vu l'assassin mais, tout ce dont je me souvenais, c'était de ses yeux.



Partie 1: Nightmare



Rin's Feeling

Depuis la mort de notre famille, mon père avait changé. Il ne souriait plus et ne me faisait plus rire. Me savoir en vie n'était plus suffisant. J'étais tout ce qu'il lui restait mais il préférait se renfermer sur lui-même. Mon jeune âge m'empêchait de tout comprendre. Tout ce que je savais, c'était que ma vie ne serait plus jamais comme avant. Tout comme mon père, petit à petit, je me suis renfermée sur moi-même. Chaque jours, je m'entraînais. Je devais être plus forte pour qu'une telle tragédie ne se reproduise plus jamais. Bien que j'en portais le nom, je n'étais plus vraiment la fille du commandant Ackerman. Je n'étais plus que Rin, l'unique survivante du massacre de sa famille. Désormais, plus que mon nom, c'était mon pouvoir magique qui faisait mon identité. Ne voulant pas intégrer les services du Haut Conseil, je me suis tournée vers une société militaire privée appelée Blackstone. Régit par les lois humaines, je me rapprochais davantage de mon côté maternel. Mes performances furent plus que remarquer, tant et si bien que, l'année de mes 18 ans, je fus nommée capitaine d'une escouade d'intervention. Mes missions allaient de la collecte d'information à l'assassinat. Nous travaillions principalement pour des gouvernements ou des entreprises privées. Mon père ne vit pas mon choix d'un bon oeil mais je n'en avais que faire.
Concernant le monde magique, l'assassin de ma famille n'avait toujours pas été retrouvé. Son oeuvre achevée, il s'était volatilisé et les recherches n'avaient menés à rien. Pourtant, lorsque je pris la tête de mon équipe, je fis le serment de le retrouver et de le faire payer.


Nord de Choybalsan, Mongolie, Printemps 2013

Cela va bientôt faire deux jours que l'incident a eu lieu. Un petit village au Nord-Est de la Mongolie a été la cible d'une attaque qualifiée de bestiale. La faute a été mise sur le dos d'un petit groupe terroriste mais je ne suis pas dupe. Après autopsie des restes de cadavres, les médecins ont affirmés que de telles blessures ne pouvaient être faite par des armes humaines mais par un animal dont la taille avoisine celle d'un ours. Le bilan était donc clair, c'était du ressort d'un loup-garou. Peu importe que cela concerne le monde magique ou non. Nous avons été payé pour que cela ne se reproduise pas et je compte bien mené cette mission à bien. L'équipe Alpha, mon équipe, est sur le coup et je me trouve actuellement sur les lieux du crime. Retrouver la trace du coupable peut paraître compliquer à première vue, mais pas pour moi. Plus que la mise à mort, c'est dans la reconnaissance que j'excelle et m'échapper relève plus du miracle que de l'exception. J'envoie mes ombres sur les traces du meurtrier et, en à peine cinq minutes, l'une d'entre elle m'indique sa position. Je prends alors sa direction quand mon oreillette se met à sonner.

-"Cheffe, tu veux vraiment y aller toute seule ou on vient te prêter main forte?" me demande Sam, mon second.

Je continue ma route et soupire doucement.

-"Abattre un pauvre loup devrait être dans mes cordes tu ne penses pas?" je rétorque nonchalante.

Son absence de réponse me signifie qu'il a comprit. En chemin, j'ai la surprise de tomber sur une petite fille. C'est une garou. Elle ne semble pas perdue mais je doute qu'elle soit l'auteur du meurtre. Je me permets néanmoins de l'interpeller.

-"Dis-moi petite, tu es perdue?" je demande avec un semblant de sympathie.

Elle se tourne vers moi et m'offre un sourire enfantin.

-"Non, je vais rejoindre mon papa."

Un fin sourire s'étire alors sur mes lèvres.

-"Ça tombe bien, je suis justement à la recherche de ton papa, tu voudrais bien me conduire jusqu'à lui?"

Elle accepte sans aucune hésitation et je lui emboîte le pas. Nous arrivons au bord d'un petit court d'eau où j'aperçois un homme en train de se laver le visage. Je l'entends renifler et se tourner vers nous. Son visage se durcit en me voyant. Je pense avoir trouvé mon loup. Je m'accroupis à la hauteur de la petite fille et pose ma main sur sa nuque.

-"Vous savez ce qu'on dit monsieur? Une vie pour une vie." dis-je avec un fin sourire aux bords des lèvres.

Ma magie opère alors sur la petite fille. Sa peau, toute jeune et pleine de vie, commence à se flétrir, à se rider. Sans douleur et en quelques secondes, elle tombe dans mes bras jusqu'à n'être réduit qu'à un tas de poussière. Fou de rage, le père se jette sur moi et deux de mes ombres surgissent de la sienne et l'immobilise. Il a beau se débattre, sa force lycanthropique ne viendra pas à bout de mes ombres.

-"Pourquoi?!!! Ce n'était qu'une enfant!!!" me hurle-t-il.

Je m'approche doucement et lui adresse un faux sourire.

-"L'enfant d'un meurtrier." je rectifie.

Il se laisse alors submerger par la rage et entame une transformation complète. Je fais rentrer mes ombres, désormais inutile, mais garde mon sourire. Sans crier gare, il bondit sur moi et je m'enfonce dans mon ombre pour réapparaître derrière lui. Il ne le sait sans doute pas encore mais, au moment où j'ai croisé sa fille, leurs destins étaient scellés... Il réitère son attaque en vain. Ce petit jeu pourrait continuer jusqu'à ce qu'il meurt de fatigue mais je n'ai pas que ça à faire. Le loup se jette de nouveau sur moi mais cette fois-ci je décide d'en finir.

-"Dévore-le, Zafkiel." dis-je tout bas.

Mon ombre passe alors devant moi, s'élargit et une énorme masse noire en sort, avalant le loup garou. Il tente en vain de se dépêtrer mais il est trop tard. Il disparaît dans mon ombre qui retourne derrière moi.

J'appelle alors Sam.

-"Mission accomplie. Venez me chercher." Je me tourne alors vers un petit buisson derrière moi. "Tic, Tac, je ne vous avais pas dit de ne pas venir?" je demande exaspérée..

Les deux jumelles dhampirs sortent de leur cachette et commence à rire.

-"Non, tu l'as juste dit à Brain." disent-elles en choeur.

Je soupire doucement. J'entends alors le bruit de l'hélicoptère et le vois descendre vers nos positions. Sam nous y attend et nous invite à le rejoindre. L'hélico reprend de la hauteur et nous repartons vers notre base.

-"Cheffe, tuer la petite était vraiment nécessaire?" me demande Sam.

Je croise les jambes et soupire doucement.

-"J'ai juste évité qu'un cycle interminable de vengeance ne se crée." je réponds sérieusement.

Le chemin jusqu'à la base se poursuit alors dans un silence complet.



Équipe Alpha

Le destin a voulu que chaque membres de cette unité appartienne au monde magique. Elle use principalement de moyen humain mais il leur arrive de temps à autre d'user de leur faculté surnaturelle. Au sein de Blackstone, nul n'est au courant de leur condition.

Rin Ackerman, 28 ans, nom de code Nightmare, cheffe de l'équipe, aussi forte qu'intelligente, manque cruel de sensibilité

Sam Wilde, 30 ans, nom de code Brain, cerveau de l'équipe, loup-garou, petit génie de l'informatique, coeur d'artichaut malgré son gabarit (2m07 pour 145kg de graisse), en léger surpoids selon lui

Aura et Mare Gentiane, 26 ans, noms de code Tic et Tac, dhampirs, préfèrent l'action à la réflexion, expertes dans le maniement d'armes de poings (100% de précision à 50m), se chamaillent constamment

Kiara McGregor, 27 ans, nom de code Healer, médecin de l'équipe, elfe, très proche de Rin, aime particulièrement les gâteaux à la fraise, passe tout son temps libre à lire des revues médicales, exhibitionniste à temps partiel

Axel Boer, 28 ans, nom de code Strongman, sorcier, utilise une magie de renforcement musculaire, expert au corps à corps, a un gros crush sur Rin mais ne tente rien parce qu'elle lui fait peur




Partie 2: Une nouvelle famille?

texte à caractère explicite

Le travail de mon équipe a su se démarquer et nos supérieurs nous ont accordés deux semaines de vacances bien méritées. Faire une petite pause n'est pas de refus. Mon travail a beau me plaire, je dois bien avouer commencer à fatiguer. Utiliser ma magie me demande une quantité d'énergie colossale et, ces dernières missions, je me suis beaucoup reposé sur mes coéquipiers. Étant leur cheffe, je ne tiens pas à faire pâle figure.


Tokyo, Japon, Été 2016


Il est deux heures du matin. Il fait encore nuit noire dehors. Pourtant, l'éclairage constant des rues de Tokyo me permet d'y voir clair dans cette pénombre. Cela va bientôt faire une semaine que nous sommes en congés. Sam est parti rejoindre ses parents aux États-Unis, les jumelles vagabondent à droite à gauche en quête d'une quelconque source d'amusement, quant à Axel, il est parti voir sa grande soeur et ses nièces en France. Je croise les bras sous ma poitrine et me tourne de trois quart pour regarder Kiara en train de dormir. Elle a l'air si innocente. Elle me rend nostalgique...elle me fait penser à la petite fille que j'ai été par le passé. Je fais de nouveau face à la grande baie vitrée de ma chambre. Les minutes passent et je reste concentrée sur la ville encore éveillée. Je sens alors deux mains fraîches m'enrouler par la taille et sens la poitrine de Kiara se coller contre mon dos.

-"Rin...quelque chose te travaille?" me murmure-t-elle avant de m'embrasser sur la nuque.

Je pose mes mains sur les siennes et soupire doucement.

-"Je me demande comment va mon père..."

Je n'ai plus de nouvelles de lui depuis un bout de temps et ce silence m'inquiète un peu. Il n'est pas mort, j'en suis certaine mais j'aimerais qu'il m'appelle, qu'il me demande comment je vais, qu'il me prête attention...
Kiara m'invite à la regarder et je me retourne pour lui faire face. Kiara est d'une beauté sans pareille et sa présente nudité renforce davantage ma pensée.

-"Le meilleur moyen de le savoir c'est d'aller lui poser la question. J'ai entendu dire qu'il serait de passage à Tokyo pour régler quelque chose à la brigade. Profites-en pour aller lui parler. Qui plus est, je suis sûre que ça lui ferait plaisir de te voir."

Va savoir comment elle a eu cette information mais je lui fais confiance. Je souris légèrement et tire le rideau derrière moi.

-"Oui, tu as sans doute raison." dis-je avant de poser mes lèvres sur les siennes.

Elle s'allonge sur le lit et mon corps vient épouser le sien. Mes mains se baladent sur sa peau fraîche et délicate et elle ne se prive pas pour en faire de même. Sa bouche se détache de la mienne et Kiara enveloppe mon visage de ses mains.

-"Au fait, tu n'as jamais voulu coucher avec un garçon?" me demande-t-elle subitement.

Je me redresse légèrement et arque un sourcil intrigué.

-"Non. Pourquoi cette question?"

Elle dépose un rapide baiser sur mes lèvres avant de sourire.

-"Parce que je suis persuadée que Strongman apprécierait une nuit en ta compagnie." répond-elle amusée.

Je souffle du nez et quitte son corps pour m'allonger sur le lit. Kiara vient alors se blottir contre moi et je remonte la couverture sur ses épaules.

-"Je ne suis pas fermée à l'idée mais s'il le veut, il n'a qu'à venir me le demander."

Je caresse longuement les cheveux de mon amie et l'entends s'assoupir contre moi. Je ne mets pas longtemps à la rejoindre aux côtés de Morphée.




Quelques jours plus tard


Mon retour à la brigade ne passe pas inaperçu. En même temps, ça fait un moment que je ne suis pas passée. Je suis venue voir mon père et une employée du service de nettoyage m'informe qu'il est bel et bien là et qu'il est actuellement en réunion. Je m'en vais l'attendre et ai la surprise de voir une petite fille dans le couloir. Je ne l'avais jamais vu auparavant. Tout comme moi, elle semble attendre quelqu'un. Je m'assieds à côté d'elle et remarque qu'elle trimballe une longue canne avec elle.

-"Salut, tu attends quelqu'un?" je demande gentiment.

Elle tourne la tête vers moi et, de suite, la couleur atypique de ses iris me laisse de marbre. Serait-elle aveugle? Mon interpellation ne semble pourtant pas l'avoir surprise. M'aurait-elle senti venir? Elle m'adresse alors un sourire...familier. Elle...elle a le même sourire que Shū. Je distingue également ses longues canines. J'ai donc affaire à une dhampir.

-"Oui, j'attends mon papa."

Son père travaillerait donc ici? A moins qu'il ne soit là qu'exceptionnellement. La porte de la salle de réunion s'ouvre et je reste assise. Je vois alors mon père sortir.

-"P..."

-"Papa!!" dit alors la petite fille en le rejoignant.

Il la prend dans ses bras et l'embrasse sur le front en l'appelant par son prénom...Hinata. Je reste bouche bée. Mon père croise enfin mon regard et ses yeux sont empreints de culpabilité.

-"Rin..." commence-t-il.

-"Qu'est-ce que ça veut dire?" je l'interromps sèchement.

Je n'en crois pas mes yeux. J'ai l'impression de rêver...ou plutôt d'être en plein cauchemar. Mon père s'approche, me tends la main et, instinctivement, je recule d'un pas.

-"Rin, écoute-moi. Je comptais te le dire. Je.."

-"La ferme!!!" j'hurle furieuse.

Ce doit être la première fois que je sors de mes gonds.

-"C'est pour ça que je n'avais aucune nouvelle?! Parce que tu refaisais tranquillement ta vie de ton côté?!!"

Il repose la gamine et la prend par la main.

-"Rin, je..."

-"Et je suis quoi moi?!! La petite merde que maman t'a laissé avant de mourir?!!" je l'interromps de nouveau.

Cette fois-ci, il voit rouge et, sans que je ne vois le coup venir, il m'assène une baffe à m'en décrocher la mâchoire. C'est la première fois que mon père lève la main sur moi.

-"Je ne t'ai jamais considéré comme telle et tu le sais très bien!!!" hurle-t-il énervé.

Il reprend sa fille dans ses bras, récupère sa canne et me tourne le dos.

-"Quand tu seras disposée à me parler calmement, tu pourras venir me voir. Autrement, ne te montre plus devant moi. Est-ce que c'est clair?" poursuit-il sévèrement.

Mes poings se serrent et je sens des larmes de rage couler sur mon visage.

-"J'aurais préféré mourir cette nuit-là plutôt que de vivre ainsi." dis-je les yeux rivés sur le sol.

Je reste de longues secondes immobiles avant de relever la tête. Mon père n'est plus là. Il est parti en laissant derrière lui un passé qu'il préférerait oublié.
Le soir même, en rentrant à l'appartement, je retrouve Kiara en train de faire la cuisine. Elle ne porte qu'un simple tablier et la voir ainsi me redonne le sourire. Voyant mon désarroi, elle préfère garder le silence.


Nos vacances se terminent et je retrouve mes coéquipiers, fin prêt à reprendre du service. L'enthousiasme général m'aide à penser à autre chose mais je sens que, tôt ou tard, je serais de nouveau amener à discuter avec mon père et, d'une certaine manière, j'ai peur des réponses qu'il pourrait m'apporter.




Partie 3: Sang



Texte à caractère violent

Washington, USA, hiver 2016

Les mois ont passés et, plongée dans mon travail, je n'ai ni eu le temps ni l'envie de reprendre contact avec mon père. Aujourd'hui, c'est différent. Les fêtes de Noël approchent et, malheureusement pour moi, Kiara va la passer avec sa famille. Je suis donc actuellement sur la route pour faire une "surprise" à mon père. Comme chaque année, j'étais allée me recueillir sur la tombe de maman et de Shū, et y aller m'a donné envie de le voir. Bien que je connaissais sa nouvelle adresse, je n'ai jamais pris le temps d'aller le voir et je me suis dit que fêter Noël ensemble serait une bonne idée. Au fond de moi, je lui en veux d'avoir reconstruit une famille sans m'en informer mais, en prenant du recul, je me dis qu'il a bien fait et que, moi aussi, j'aurais dû tourner la page.

Le quartier résidentielle où habite mon père est à une vingtaine de minute de l'aéroport et, mon avion ayant eu du retard, je pense arriver là-bas aux alentours de 21h. La nuit est tombée depuis un petit moment déjà et j'arrive finalement devant les grilles du quartier. Le gardien de nuit me demande le motif de ma venue et je lui réponds cordialement que je suis la fille de Mr Ackerman. Il m'explique alors que mon père est parti depuis un petit moment. Ses propos m'intriguent légèrement mais j'insiste pour entrer. Le gardien est réticent de prime abord mais accepte finalement de me laisser entrer. Je le remercie et prends la direction de la maison. Je roule une bonne minute avant de me garer devant la maison. Deux voitures y sont déjà garer et je repère rapidement celle de mon paternel. Serait-il parti sans sa voiture? pensé-je. Je sors de la mienne et constate que la maison est plongée dans le noir complet. Je trouve ça bizarre mais m'avance quand même vers la porte d'entrée. Je remarque avant de sonner qu'elle est entrouverte. Un mauvais pressentiment nait alors au creux de mon estomac. Je pousse doucement la porte et une forte odeur ferreuse vient envahir mes narines. Je tâtonne le mur à la recherche d'un interrupteur et allume la lumière. La scène qui s'offre alors à moi me glace le sang. Une femme est allongée dans le hall, la poitrine en sang. Si ce détail peut paraître horrible, il n'en est rien lorsque je constate que la tête est détachée du reste du corps. Cette vision morbide me pétrifie et je prends quelques secondes pour réguler ma respiration. Tout en essayant de faire abstraction du corps, je continue d'avancer jusqu'à arriver à ce qui semble être la cuisine. J'allume la lumière et, cette fois-ci, mon coeur s'arrête quelques instants. Mon père est là...allongé sur le sol...inerte. Mes lèvres tremblent et je sens des larmes incontrôlées couler le long de mon visage. Je m'avance doucement et m'agenouille devant son corps. Je le prends contre moi et sanglote silencieusement.

-"Papa..."

Mon esprit réalise la dure réalité que l'on vient de m'imposer mais mon coeur n'arrive pas à l'accepter. Mon père est mort et je n'ai rien pu faire pour empêcher cela. Je sens alors une aura malfaisante derrière moi et, tout en reposant mon père à terre, je retourne vers son origine.

-"Il me semblait bien avoir senti quelque chose dans cette armoire, cette nuit-là." dit l'homme devant moi.

Mon corps est tétanisé. Cet homme...ces yeux...c'est lui...l'assassin de ma famille. Il s'approche de moi à une vitesse prodigieuse et vient doucement me caresser la joue.

-"Oh, n'aie pas peur petite chose. Je te promets que tu ne sentiras rien." me chuchote-t-il.

Du bout de la langue, il vient lécher les larmes qui perlent à mes yeux avant de se pencher sur mon cou, canines dehors. Je n'arrive pas à faire le moindre geste. C'est comme si mon corps ne m'appartenait plus. Les dents du vampire transpercent ma peau, me laissant échapper un petit gémissement. Elles se retirent et il commence lentement à lécher le sang qui s'écoule de la plaie. Sa langue est chaude et, bizarrement, je me sens bien. Les secondes passent et, petit à petit, mon euphorie laisse place à la fatigue. Mes forces m'abandonnent.

Je vois alors un club de golf s'abattre sur le crâne du vampire, l'obligeant à me libérer de son emprise. Je titube légèrement et m'appuie sur la cuisinière pour éviter de tomber par terre. Mes yeux se posent alors sur une petite fille. Elle est en pleurs et me crie quelque chose. Mon esprit encore embrumé, je ne comprends pas ce qu'elle me dit. Elle m'assène alors une baffe monumentale et je prends réellement conscience de ce qu'il se passe. Le retour à la réalité est assez brutal mais je remercie l'initiative de la petite. J'aperçois alors le vampire se jeter sur nous et, avant que je ne puisse réagir, deux de mes ombres le plaquent contre le mur opposé. Le danger écarté, je reporte mon attention sur ma "petite soeur". Elle pleure à chaudes larmes et je la prends contre moi pour la rassurer.

-"Merci de m'avoir sauvée. Ne t'inquiète plus, je prends le relais." lui dis-je tendrement en caressant ses cheveux.

Je place Hinata derrière moi et fais face à notre assaillant. Il n'essaye même pas de se débattre. Il sait sûrement déjà que c'est inutile.

-"Pourquoi...Pourquoi deviez-vous commettre un tel massacre?" je demande gravement.

Il esquisse un fin sourire mesquin et lève les yeux sur moi.

-"Oh mais je n'ai fait que vous rendre la pareille." répond-il amusé.

-"Comment ça?"

Son regard se fait alors plus sombre et son sourire quitte son visage.

-"Il y a 33 ans, ton père a assassiné mon fils."

Attend...Ce vampire serait donc le père de celui ayant attaqué ma mère lorsqu'elle était jeune.

-"Votre fils s'apprêtait à tuer quelqu'un. Mon père n'a fait que l'arrêter."

Les yeux du vampire s'injecte de sang et je sens alors toute la haine qu'il éprouve à l'encontre de ma famille.

-"Il n'était pas obligé de le tuer!!!" hurle-t-il.

Je reste de marbre. Il aura beau tourner son histoire dans tout les sens. Cela ne justifie pas ses crimes. La rage consume le vampire et il parvient à se libérer de mes ombres. N'ayant pas anticipée une telle prouesse, je n'ai pas le temps de réagir mais, avant même qu'il ne m'atteigne, je vois Aura et Mare se jeter sur lui et le maintenir au sol. Elles sont suivies du reste de l'équipe. Le spectacle qui s'offre à eux ne les fait pas sourire mais j'arrive à sentir un certain soulagement à me savoir saine et sauve. Les jumelles emmènent ce criminel et Sam s'avance vers moi.

-"Je sais que tu réclames vengeance mais cette affaire est de l'ordre du Haut Conseil donc...vaut mieux les laisser s'en charger."

J'acquiesce d'un simple hochement de tête. Sam me tapote gentiment l'épaule avant de sortir, suivi de Axel. Seule Kiara est encore là devant moi. Elle me prend dans ses bras et mes nerfs lâchent. Je fonds en larmes et sanglote contre elle. Le combat que je mène depuis des années est maintenant fini mais, quand je vois ce que cela m'a coûté, je me dis qu'il n'en valait pas le coup.






Dernière Partie: Une nouvelle vie

Tokyo, Japon, été 2017

Les mois ont passé et, encore aujourd'hui, j'ai du mal à accepter ce qu'il s'est passé. Mon père est mort et je n'ai rien pu faire. Je ressens une certaine culpabilité...surtout envers Hinata. Elle aussi a tout perdu. Néanmoins, je n'ai pas fait la même erreur que mon père. J'ai décidé de m'en occuper pleinement comme une véritable grande soeur. Pour cela, j'ai du démissionner de Blackstone et, du coup, abandonner mon équipe. Ils ne m'en ont pas tenu rigueur, comprenant la situation dans laquelle je me trouvais. Cela ne leur empêche cependant pas de me rendre régulièrement visite. Ils le font même si souvent que je me demande bien ce qu'il fiche.
Mon quotidien a changé et je dois bien avouer ne pas être faite pour vivre à la maison. J'ai beau ne pas le montrer à Hinata, je m'ennuie beaucoup. Travailler me manque beaucoup et, en cherchant un peu comment allier activité professionnelle et familiale, j'ai pu trouver un travail adéquat. En effet, j'ai offert l'opportunité à Hinata d'aller étudier dans la célèbre école pour surnaturelle de Ravenswood et ai également été embauché là-bas comme surveillante. C'est un changement de vie assez conséquent mais, selon moi, il était nécessaire. J'ai besoin de me rattacher davantage à mes racines paternelles et je sens que ce travail me permettra d'y arriver.
Aujourd'hui annonce le départ pour une nouvelle vie. Kiara se gare dans le parking de l'aéroport et je me tourne vers ma petite soeur.

-"Alors, prête à partir." je lui demande gentiment.

Elle hoche timidement de la tête avant de sortir de la voiture. Je lui prends doucement la main et nous prenons la direction de notre terminal. Comme attendu, toute mon équipe est présente pour les au revoir. Sam me serre si fort dans ses bras que j'hésite un instant à d'abord passer aux urgences. Les jumelles me saluent rapidement et vient alors le tour de Axel.

-"Il y aura toujours une place de libre dans l'équipe alors..." dit-il les joues rouges comme une tomate.

Je lui souris affectueusement et viens déposer mes lèvres sur les siennes.

-"J'en prends note." je lui réponds en voyant Kiara approuvée mon geste.

Je prends la main d'Hinata dans la mienne et nous partons vers la porte d'embarquement. J'entends les au revoir de mes amis derrière moi et mon coeur se serre. Une page de mon histoire se tourne mais je suis convaincue que la prochaine ne sera que plus belle.




Pouvoirs

Umbrakinésie

Rin est capable de manipuler les ombres à sa guise. Les clones d'ombre (qu'elle appelle ses ombres) sont très fort physiquement. Néanmoins, leur force décroît avec leur nombre. En règle générale, Rin n'en utilise que deux.
Rin peut également se cacher dans son ombre, la rendant intouchable de l'extérieur. Attention, il est possible de la rejoindre mais seul la mort vous attend au tournant. Une fois cachée, l'ombre de Rin se déplace très vite, rendant une évasion envisageable. Néanmoins, cette technique n'est pas infaillible. En effet, Rin ne peut pas rester plus de cinq minutes dans son ombre, auquel cas, elle se fera dévorer.
L'umbrakinésie est moins efficace en zone éclairée.

Zafkiel

Il s'agit de son pouvoir le plus terrifiant. Cette magie n'opère qu'au contact de Rin ou de son ombre. Il lui permet de voler la force vitale de ses victimes ou, pour être plus parlant, de leur voler leur temps de vie. Seul quelques secondes à son contact suffisent à passer de vie à trépas. En son ombre, Zafkiel prend la forme d'une énorme masse noire avalant ses victimes, la plongeant dans l'ombre de Rin et la tuant par la même occasion.




Caractère

Hormis avec ses amis ou Hinata, Rin est assez froide. Elle peut se montrer extrêmement nonchalante et ne prend pas en considération les sentiments d'autrui. Cependant, elle reste très professionnelle et fera toujours preuve de respect envers ses supérieurs hiérarchiques. Elle applique les règles au mot près.
Que ce soit envers Kiara ou autres, Rin n'est pas une grande sentimentale. Elle ne tombe pas amoureuse. Elle ne vit que d'aventure et d'expérience.




Physique







Autres

Hinata Ackerman, 10 ans, dhampir

Hinata est la demi-soeur de Rin. Née dhampir, sa cécité ne lui pose aucun problème. Ses autres sens sont extrêmement développés et elle n'a aucune difficulté à se repérer dans l'espace. Hinata est l'image de Rin lorsqu'elle était petite. C'est une jeune fille pleine de vie et souriante. La mort de sa famille l'a beaucoup affecté mais la présence de Rin à ses côtés lui a permis de surpasser cela.

[naji2807]

Ta fiche est validée Shinato du coup si tu veux faire arriver Rin, elle peut venir se présenter à Winstood

[Shinato]

Ta fiche est validée Shinato du coup si tu veux faire arriver Rin, elle peut venir se présenter à Winstood

Ok je ferais son rp demain en même temps que les autres

[Yumeko]

✿ Cassiopée ✿ Néo-zélandaise✿ 16 ans ✿ 165 cm ✿ Fée ✿ Chambre✿ Tadji



Texte à caractère explicite
A Christchurch, j'avais quelques amies. Elles n'étaient pas nombreuses mais j'en avais quelques-unes. En dehors des cours, on se voyait. On sortait ensemble pour aller au cinéma, faire les magasins, se poser dans un parc ou se balader. Parfois, on allait même à la plage l'été. On se posait sur des serviettes, on bronzait et on allait se baigner. Je le faisais encore peu de temps auparavant... il y a quelques mois. Je suis nostalgique de ces moments passés car il n'existe plus. A cette époque, j'étais heureuse. La vie était douce et simple. Aujourd'hui, je me sens différente mais je ne me sens pas heureuse. Pas vraiment. Le sentiment qui m'anime le plus est la mélancolie. Je la ressens moins quand je suis avec quelqu'un, parfois, je ne la ressens plus mais elle finit par revenir. C'est inévitable. Ce passé me manque, il me manque chaque jour qui passe. Ici, ma vie est différente. Certaines habitudes restent les mêmes. Je me lève le matin, je m'habille, je vais manger, je vais en cours, je regarde les étoiles parfois, je discute, je lis de la poésie, je fais mes devoirs, je révise, je me lave, je vais me coucher. Parfois, je fais d'autres activités. Mais je ne me réveille plus dans mon lit, je ne suis plus dans ma chambre, je vais dans une autre école, je ne mange plus avec mes parents, je ne regarde plus les étoiles avec papa, je ne discute plus avec mes amies de Christchurch, je n'écoute plus maman lire de la poésie, je ne fais plus mes devoirs à mon bureau, je ne dors plus dans mon lit. Tout est différent ici et je perds souvent mes repères. Je me perds facilement dans ce grand bâtiment. Moins qu'avant mais je me perds encore comme aujourd'hui. Et si prince Tadji ne m'avait pas trouvé, peut-être errais-je encore dans les couloirs à retrouver mon chemin. Mais les choses se sont passées différemment, puisque j'ai fait sa rencontre. Mais je ne suis pas en cours mais dans sa chambre. Elle n'est pas différente de la mienne.
Je suis le rythme de Prince Tadji où il me conduit sur le lit pour m'y allonger. Je sens son corps épouser le mien, je sens la chaleur émaner de son corps et se diffuser au mien. Mais je sens à peine le poids du sien sur le mien. Sa bouche se pose d'abord sur mes lèvres qu'il embrasse. Il n'est pas aussi tendre, ni aussi doux que dans le couloir. Son baiser est plus passionné, plus rapide. Je sens sa langue glisser dans ma bouche, je la sens caresser la mienne. Je ferme les yeux, les battements de mon cœur sont plus rapides et la température de mon corps plus élevée. Mes doigts parcourent sa chevelure, s'y perdent, s'y enfouissent, goûtent la texture de ses cheveux. C'est différent des cheveux lisses ou bouclés tout en étant agréable. Il se dégage légèrement pour enlever ma robe et je l'y aide avec mon corps me soulevant légèrement pour me retrouver en sous-vêtement. Même si je suis moins vêtue, je n'ai pas froid car prince Tadji s'occupe de moi. Je sens l'air frais sur différentes partie de mon corps, et un peu plus quand il libère l'un de mes seins de sa prison de tissu. Mais sa bouche se pose dessus et me réchauffe davantage. Je sens sa langue dessus et mes doigts s'accrochent davantage à ses cheveux. J'ai de plus en plus chaud, j'ai l'impression. C'est si agréable ce qu'il me fait, sentant mon bas-ventre se contracter et un gémissement sort de mes lèvres. Il continue à me lécher et me mordiller, la pointe s'érigeant sous les assauts de sa bouche. Ma respiration s'accélère, mon souffle est légèrement plus rapide, et je le désire de plus en plus. Je sens ses doigts sur ma peau jusqu'au bord du tissu de ma culotte qu'il fait glisser vers le bas de mon corps. Je le sens et je lève légèrement le bassin pour l'y aider, me retrouvant totalement nue sous lui. Mes cuisses s'écartent, mes yeux se rouvrent, l'une de mes mains toujours dans ses cheveux tandis que l'autre descend sur sa nuque puis son dos, mais je ne peux pas toucher sa peau car il est encore entièrement habillé.
- Je... je peux te retirer ta chemise ? demandé-je haletante et avec un peu d'audace.

Lawrence│Anglais│29 ans│180 cm│Sorcier│Professeur│John



Cela doit être de famille, de faire de grandes études dans le sens long du terme. Mes parents ont été à l'université faire des études, ma mère dans le domaine littéraire et mon père dans celui de l'histoire. Ma petite sœur Leanne a choisi celui de l'anthropologie et elle voyage beaucoup à la découverte des cultures. Elle passe beaucoup de temps sur le terrain mais elle revient de temps en temps en Angleterre pour rédiger des articles dans de grandes revues scientifiques, et parfois, elle donne une conférence. Malgré son jeune âge, elle est reconnue par ses pairs dans sa profession. C'est pour cela qu'elle intervient parfois dans des universités. Mais elle préfère être sur le terrain à observer et à échanger avec les populations qu'elle étudie. Elle a beau être une surnaturelle, elle ne travaille presque qu'avec des humains. Elle est plus intéressée par les cultures humaines que surnaturelles. Elle ne renie pas ce qu'elle est mais elle trouve son domaine d'expertise plus vaste à tord ou à raison. En même temps, dans la famille, on vit parmi les humains, et non, au milieu des surnaturels. Bien sûr, beaucoup de surnaturels vivent parmi eux aussi mais ce n'est pas le cas de tous. Pour certaines espèces, ça doit être plus facile que d'autres. Et certains ne veulent pas côtoyer les humains, je pense aussi. Je suis comme mon père, j'ai suivi son modèle jusqu'ici si je puis dire. Je ne pense pas que ça soit volontaire à moins que ça soit inconscient. Mais j'aurais tendance à dire que c'est le hasard. Je ne crois pas que j'ai envie de devenir directeur d'un département en sciences à l'université d'Oxford, plus tard, ni d'être maitre conférencier. Je préfère gérer des classes du collège, voire du lycée ou comme je le fais ici les deux. Cela change car j'ai tous les niveaux de dix ans et jusqu'à dix-huit voire dix-neuf ans. Du coup, l'apprentissage est plus vaste ce qui demande du travail supplémentaire pour le moment. Enfin, pour toute l'année, car je n'apprends pas la même chose à des élèves de onze ans et de seize ans. En attendant, je plaisante avec John au sujet des circuits touristique dont je fais un jeu de mots. Cela fait d'ailleurs rire mon ami et collègue.
- Oui, j'imagine qu'on doit voir qu'une petite partie d'un pays si on choisit un circuit touristique. Cela doit être bien quand on veut se laisser porter par un voyage sans rien avoir à penser. Mais quand on veut visiter vraiment, il vaut mieux organiser son voyage soit même, fis-je pensif.
Après tout dépend de ce qu'on recherche quand on veut découvrir un pays et où on se rend. Je n'ai jamais beaucoup voyagé donc difficile à dire. J'ai déjà rendu visite à Leanne quand elle travaillait à l'étranger et c'est vrai que je me laissais porter par nos sorties. Je ne gérais pas grand chose. Et c'était agréable. Mais si je dois partir dans mon coin, seul, je pense que je choisirai la facilité surtout si c'est la première fois que je pars dans un endroit. A l'inverse, je suis persuadé que Finn organiserait tout de A à Z. En même temps, le mec est un baroudeur qui ne prend que son sac à dos et sa guitare pour se rendre au fin fond de pays pas toujours très sécurisés. Et ça ne lui fait même pas peur. J'ai beau être un sorcier, je suis nettement plus peureux que lui. Après j'admire la démarche de partir dans des contrées étrangères et lointaines pour découvrir et apprendre de nouvelles techniques de médecine traditionnelles et de magie.
Je ne peux m'empêcher d'imaginer quelques élèves voulant se faire la malle ou visiter des coins interdits du Colisée même si ça ne sera pas la majorité des élèves. Encore heureux et peut-être que je m'inquiète pour rien. Ils seront tous sages comme des images. On ne sait jamais et comme on dit l'espoir fait vivre. En tout cas, une chose est sûre, John ne s'inquiète pas une seconde de ça. Et ça me fait rire, je dois dire.
- Promis, j'arrête de m'en faire.
Mais si je m'inquiète un peu pour ça, je ne m'inquiète pas d'élèves se blessant au cours de la visite. Ce qui n'est pas le cas de mon ami. Comme quoi, nos inquiétudes divergent.
John n'a pas envie de quitter son poste ici pour en prendre un nouveau ailleurs. Il s'y plait réellement et peut-être qu'il fera toute sa carrière à Ravenswood. C'est possible vu comment c'est parti. Honnêtement, je ne sais pas s'il en sera de même pour moi. Cela dépendra des opportunités qui s'ouvriront à moi. Ici, c'est le second poste que je prends, je viens d'arriver et je resterai un moment. Et peut-être quand j'en aurais marre, j'irai voir ailleurs. Mais ça ne sera pas maintenant. Et puis, ce qui est bien ici, c'est qu'il y a John et Finn. Deux amis dans la même école, que demander de plus ? Cela me permet de les côtoyer au quotidien comme lorsque j'étais étudiant ici comme au bon vieux temps.
- En même temps, tu n'as pas de raison de changer, si tu te plais ici.
Lorsque je l'interroge sur son programme du jour, je vois qu'il a une journée plutôt chargée même s'il n'a pas cours. En même temps, ce n'est pas comme si on a le temps de se tourner les pouces à longueur de journée. Préparer ses cours, lister les accompagnants à la sortie et me demander de convaincre Finn.
- Sacré programme pour la journée, commenté-je. Et il y aura qui comme accompagnateur de confirmé ? Tu sais que tu peux déjà me rajouter, je suis partant. Je vais essayer de mener ma quête à bien mais je ne te promets rien. J'ai prévu de passer la soirée avec lui alors je lui en toucherai un mot. Sinon je dois aussi de terminer de préparer mes prochains cours, et pour décompresser, je pense aller tirer quelques paniers sur le terrain de basket.

[Shinato]

Rin Ackerman



28 ans / 1m72 / Sorcière / Surveillante

C'est le grand jour. Ma nouvelle vie s'apprête à commencer mais le confort de mon lit m'invite à y rester quelques minutes de plus. J'entends la porte de ma chambre s'ouvrir tout doucement et aperçois Hinata du coin de l'oeil. Je feins alors d'être encore endormie et l'entends s'approcher. Elle s'assied sur mon ventre à califourchon, s'empare de mon autre oreiller et me le jette gentiment au visage.

-"Rin, arrête de jouer à la marmotte et viens petit déjeuner." me dit-elle en soupirant.

Je me redresse et la prends contre moi. Une main dans son dos et l'autre dans ses cheveux, je la câline tendrement.

-"Tu es déjà prête à partir?" je lui demande doucement.

Je la sens hocher de la tête et me détache d'elle.

-"Bien. Va donc petit déjeuner, je te rejoins dans une minute."

Elle quitte mon lit avant de sortir de ma chambre. Je m'en vais alors à la salle de bain et me passe de l'eau sur le visage. J'éponge l'eau avec ma serviette avant de me regarder dans la glace.

-"Une nouvelle vie hein..." dis-je, un sourire au coin des lèvres.

Je passe un rapide coup de brosse dans mes cheveux, m'habille puis m'empresse de rejoindre Hinata à la cuisine. Je me fais couler un cappuccino et la laisse finir tranquillement son bol de riz et ses tomagoyakis. Le petit déjeuner finit, elle file se brosser les dents et se préparer pendant que je m'occupe de faire nos valises.
Fins prêtes à partir, nous quittons l'appartement et prenons l'ascenseur jusqu'au parking souterrain. Comme à son habitude, Hinata s'installe sur le siège passager avant et attache sa ceinture. Je la rejoins dans l'habitacle et décapote la voiture.

-"C'est parti." dis-je avec entrain en démarrant le moteur.

Nous prenons alors la route de Ravenswood. Une petite heure passe avant qu'on n'atteigne l'entrée de la forêt. C'est en la traversant que je me rends compte de la puissance magique de la barrière protégeant l'école. Nous arrivons finalement devant l'établissement et je me gare dans un coin de la grande cour intérieur. Trois élèves sont présents et je remarque que la jeune sorcière dégage une magie plutôt atypique. D'ailleurs, en dehors de sa magie, elle a un look assez original. Je ne m'attarde pas plus sur ce petit groupe et sors de la voiture. Hinata me rejoint et nous entrons dans le bâtiment. Nous prenons la direction du secrétariat. Je toque doucement à la porte avant d'entrer.
Je reconnais alors la CPE, Mme Winstood.

-"Bonjour Mme Winstood. Je suis Rin Ackerman. Je vous ai eu au téléphone hier pour vous prévenir de mon arrivée." dis-je cordialement.

Je me tourne alors vers Hinata et l'invite à me rejoindre. Elle s'avance timidement.

-"Et je vous présente ma petite soeur, Hinata." poursuis-je du même ton.

[Yumeko]

Micah│Britannique│16 ans│ 179 cm │ Fée│Cours de magie│Lorrella


Je suis aussi proche de ma mère que de mon père, je sais que je peux me confier autant à l'un qu'à l'autre. Il n'y a ni tabou, ni non-dit à la maison. On peut tout se dire, tout ce qu'on a envie ou besoin d'exprimer. C'est une chance de pouvoir le faire car ce n'est pas le cas dans toutes les familles. Peut-être aussi parce que mes parents sont des fées, qu'ils sont tolérants comme je le suis avec chacun. Mais cela ne veut pas dire que j'accepte tout mais beaucoup en tout cas. Pour les personnes que j'aime, je suis capable d'accepter bien plus de choses que pour les autres. Et jusqu'ici, je n'ai jamais été confronté à des sentiments douloureux, je n'ai pas eu de mauvaises expériences. Bien sûr, je ne vis pas dans un monde idyllique parce qu'il n'existe pas. Le monde n'est pas parfait et il ne le sera jamais. Personne ne l'est. Etre tolérant, c'est accepter cela mais aussi les défauts et les qualités en chacun. Le monde n'est ni tout noir, ni tout blanc. Il est un dégradé de gris mais pas seulement. Il est aussi une multitude de couleurs. C'est comme une immense toile de peinture. Et la peinture est la seule chose que je partage en plus avec mon père. Il est artiste peintre, il vit de son art. Alors il comprend mon besoin de dessiner continuellement, parfois cette envie qui ne me quitte pas, qui m'obsède jusqu'à être assouvi. Ma mère aussi est une artiste mais elle ne ressent pas cette obsession dans son art. Elle le comprend mais elle ne le ressent pas. Je crois que c'est lié au travail de création, cette envie de créer quelque chose à tout prix, de partir de zéro jusqu'à à nous amener au bout de cette quête artistique. C'est comme cela que je ressens les choses.
Lorrella a la gentillesse de me faire une proposition que j'apprécie car cela m'intéresse réellement de pouvoirs lire les carnets de son père. Mais je ne veux pas l'embêter non plus en emprunter ceux dont il a besoin pour son travail. Je ne veux pas gêner, je n'aime pas cela. Et même temps, je suis curieux de lire ses découvertes car j'aime la nature et les plantes comme mon espèce. Je pourrais sans doute apprendre beaucoup de choses et faire part de nombreuses informations à mes parents. Je pense qu'ils seront aussi intéressés. Par contre, je me demande s'il y a beaucoup de termes scientifiques car même si je connais les noms latins de beaucoup de plantes, il y a peut-être des termes plus techniques. Lorrella pourra peut-être m'aider à ce moment là à en décrypter certains ou je pourrais faire des recherches à la bibliothèque. Il y a tout un rayon sur la botanique. Mon amie me rassure sur le fait de ne pas déranger son père et je souris en hochant la tête. Elle me confirme qu'il y en a plein, il note tout mais il est organisé. J'imagine qu'il doit s'y retrouver dans ses écrits ce qui est bien plus facile pour travailler. Elle m'explique le tri et les choix que je vais devoir faire.
- Tant mieux, fis-je en souriant soulagé. J'imagine que c'est plus facile de travailler quand les notes sont organisées. Et je t'avoue que je ne sais pas du tout ce que je veux. Je vais y réfléchir et je te redirai ça, d'accord ?
Discuter de la prochaine sortie scolaire au Colisée angoisse un peu Lorrella et j'essaye de la rassurer, émettant même l'idée de demander à M. Williams si c'est bien éclairé. Je veux bien l'accompagner si elle a peur de lui demander, cela ne me gène pas de le faire si elle n'ose le faire seule. On n'a encore un peu de temps pour cela. Au son de la voix de notre professeur de magie, j'adresse à mon amie un dernier sourire avant de porter mon attention sur le cours qui commence.

Elwing │17 ans│172 cm│Elfe de sang pur│Salle de classe│Erlina



Sans jalouser les autres, j'envie la liberté que les autres peuvent avoir. Je ne me suis jamais sentie totalement libre, j'ai toujours été contrainte à faire telle ou telle chose. Même maintenant, à cet instant, je suis contrainte par mon futur. Mon avenir ne m'appartient pas vraiment. J'ai appris à vivre avec toutes ces contraintes quotidiennes mais parfois, je les trouve trop pesantes. Là, je n'en ai plus, plus vraiment mais parce que pendant un laps de temps, elles ont disparu. Elles reviendront plus tard, quand je retournerai dans mon village pour embrasser mes obligations. D'aussi loin que je me souvienne, j'en ai toujours eu. Cela a commencé très tôt dans mon éducation. J'ai eu des responsabilités tôt aussi. Pendant que les enfants de mon âge s'amusaient dans la rue, j'étudiais encore. J'avais rarement du temps libre car pour mes parents, c'est une perte de temps. Il faut s'occuper d'une façon ou d'une autre. Mais il m'arrivait parfois de m'échapper, de voler quelques moments de liberté pour me rendre dans la forêt, dans une jolie clairière où je m'asseyais ou m'allongeais sur la mousse, bercée par le chant des oiseaux, caressée par les rayons du soleil. Quelques animaux s'approchaient comme si je ne leur faisais pas peur. C'est le cas, cela a toujours été ainsi. Je ne sais pas si c'est un pouvoir, une capacité, un don mais je dégage une aura qui les attire. Je ne les comprends pas et ils ne me comprennent pas, mais ils s'approchent de moi sans crainte. Je n'en ai jamais fait étalage, je n'en parle pas, je ne l'évoque pas mais je n' ai jamais ressenti l'envie d'en parler à mes parents. J'ai envie de garder certaines choses secrètes. De toute façon, je ne me vois pas me confier à mes parents sur des sujets personnels ou intimes. Ce n'est pas comme si je pouvais le faire avec eux. Cela n'amènerait rien de bon pour moi. Et avec eux, on ne parle jamais sentiment. La preuve en est que je ne peux choisir mon promis. Je suis fiancée à un elfe que je n'aime même pas et je déteste la perspective de devoir me marier avec lui, de partager sa couche. C'est la chose que je désire le moins au monde. Je ne veux rien partager avec lui, et encore moins cette intimité.
- Des obligations familiales et envers mon village. Mes parents font partie du conseil du village, ils décident de tout, expliqué-je, et plus tard, je dois leur succéder.
Sans entrer dans les détails, je lui explique le rôle de mes parents et mes futurs obligations afin qu'elle comprenne mieux. Je ne souhaite pas m'étendre sur mon passé, ma vie au village de manière trop personnelle. Il y a des choses que je dois taire aussi car je dois aussi protéger nos secrets. Je ne peux pas tout dire, je n'en ai pas le droit. Et je connais à peine Erlina même si c'est une fée et que je commence à l'apprécier. Elle me semble insouciante, à sourire comme elle le fait mais par certains côtés, elle semble mature. Après avoir parlé de son frère Adan, elle me demande à mon tour, si j'ai des frères et sœurs. J'aurais aimé en avoir mais ce n'est pas arrivé et cela n'arrivera jamais. Mes parents ont eu beaucoup de difficultés à m'avoir, cela leur a pris très longtemps. Je le sais, ils me l'ont assez répété au cours de mon existence. Mais j'aurai aimé savoir ce que cela fait d'avoir un frère ou une sœur plus ou moins âgé(e). Je me serais peut-être senti moins seule, j'aurais pu partagé beaucoup de choses avec lui ou avec elle. Mais encore une fois, je ne le saurai jamais.
- Non, aucun. Je suis fille unique.

Callie│Américaine│17 ans│175 cm │Elfe │ Chambre ǀ Valente



Texte à caractère explicite
Jusqu'à présent, j'ai peu voyagé pendant mes vacances scolaires pour visiter des pays étrangers. Lorsque j'étais enfant, ma mère m'emmenait passer quelques jours dans sa famille, tous les ans où je voyais mes oncles et mes tantes, mes cousins et mes cousines. Ils vivent dans de grands chalets au milieu de la nature, entourés par la forêt et proches d'un lac. Si j'ai arrêté d'y aller vers l'âge de neuf ou dix ans, ce n'est pas son cas. J'ai le souvenir de lui avoir dit que je ne voulais plus y aller, que ça ne m'intéressait plus de les voir. Elle ne m'a jamais obligé à y retourner depuis. Je ne les ai pas revus, cela fait huit ans maintenant. Ma mère ne m'a jamais obligé à rien, encore aujourd'hui même si je la soupçonne d'être en partie responsable directement ou indirectement concernant mon inscription à Ravenswood. Si j'y réfléchis, mon père n'avait aucune connaissance de cet endroit puisqu'il est humain. Seule ma mère pouvait connaitre l'existence de cette école puisqu'elle est une fée. Mais je n'ai pas envie de penser plus à cela encore maintenant. En grandissant, en liant quelques amitiés plus ou moins sincères, dans les cercles fermés de la jeunesse dorée de l'Upper East Side, j'ai commencé à partir en vacances avec mes "amies" et leur parent. Je faisais du ski à Aspen l'hiver et j'allais dans les Hamptons l'été. De toute façon, la richesse newyorkaise a des résidences secondaires là-bas. Cela permet de fuir la chaleur suffocante de la ville et de profiter des grandes plages sans aller très loin. Mon père n'a pas fait exception à la règle en achetant, il y a de nombreuses années, une villa au bord de la mer. Tous les ans, depuis mes onze ans, je m'y rends et je retrouve beaucoup d'élèves de mon ancienne école privée. Mais cette année, je ne passerais pas mes vacances d'hiver à Aspen, et je ne sais pas ce que je ferai l'été prochain. Tout ce que je veux, c'est éviter mon père. Quant à ma mère, c'est une autre histoire dont je ne veux toujours pas penser, ni réfléchir.
Ici, je n'ai pas plus d'amis qu'à New York et je ne veux pas commencer à m'en faire. Je suis très bien comme je suis. Je veux bien faire de nouvelles connaissances, c'est ce que je fais avec Tadji, Deborah ma colocataire ou encore mon bel elfe mais je ne cherche pas plus. Je ne veux pas approfondir mes relations avec eux. Et je préfère m'amuser avec les garçons. Enfin, avec certains garçons mais pas avec tous. Ils ne m'attirent pas tous physiquement. Déjà, les fées de m'attirent pas du tout. Peut-être parce qu'elles sont trop bienveillantes, trop gentilles... je ne sais pas. Il y en a beaucoup ici mais physiquement aucun n'est à mon goût. Par contre, chez les autres espèces, c'est différent. Beaucoup chez les elfes, je dois dire. C'est facile, ils partent avec un avantage physique certain. Je suis bien placée pour le savoir en tant qu'elfe. C'est d'ailleurs bien utile pour les attirer et ça marche très bien pour le moment. Thor, Bastian et Valente à présent même si je n'oublie pas les deux autres. Mais d'autres m'attirent comme Elias, raison pour laquelle il fait partie de mon défi. Il sera donc le dernier à être séduit. J'ai pu en observer quelques-uns dont je ferai bien plus amples connaissances avec eux aussi. Mais pour le moment, toute mon attention est dirigée vers Valente, un loup-garou un peu plus âgé, au physique fort avantageux et dont la nature l'a très bien pourvu. Il me faut donc un peu de temps pour m'accoutumer à sa présence en moi et il me laisse le choix du rythme. J'ondule sous lui à un rythme lent et doux, m'habituant à chaque mouvement un peu plus à son membre qui m'emplit totalement. Le frottement devient à chaque passage, plus agréable, et je finis par ne prendre que du plaisir dans notre union charnelle. J'halète doucement, la bouche entrouverte, mon souffle s'échappant de mes lèvres. J'accélère mes mouvements de bassin, ondulant plus vite sous lui et mon partenaire le sent immédiatement. Je crois que l'idée d'aller plus vite lui plait davantage à en croire le sourire et le regard qu'il me lance. Je sens ses coups de rein plus vifs et plus profonds. Je lâche un gémissement à cette sensation. Nos regards se rencontrent, je vois son loup dans ses yeux, la couleur de ses iris ayant changé. Cela lui donne un côté plus sauvage, plus bestial. Mes ongles s'enfoncent un peu plus dans son dos, laissant sûrement des traces de leur passage dans sa chair tandis que ses mains m'agrippent plus fermement les hanches. Ses coups deviennent plus puissants, plus passionnés. Les sensations sont décuplées. Je sens le plaisir grimper, me perdant aux portes de l'extase.

[Shinato]

Matthieu Christophe

15 ans / 1m64 / Sorcier / Nouvel élève / avec Mimi et Karla
Je sais très bien que ma taille n'est pas favorable pour ce qui est de m'imposer mais je sais pertinemment qu'il ne faut pas se fier aux apparences. J'ai beau être un grand calme, je sais qu'elles sont les limites à ne pas franchir. Maintenant, quand je vois Karla sourire et lever les mains en l'air, je comprends que ses paroles ne visaient pas être méchante. Elle se corrige donc en disant simplement que Mimi est différente et, ça, je ne peux pas le nier.
Je lui souris également, signifiant que je ne lui en tiendrais pas rigueur.

-"C'est vrai...elle est différente." dis-je en regardant mon amie jouer dans la cour. Je me tourne alors vers Karla. "Mais c'est cette différence qui la rend si chère à mes yeux."

Karla remarque alors ma surprise lorsqu'elle me révèle qu'elle est une louve-garou et les différents exemples qu'elle me cite me mettent mal à l'aise.

-"Non, bien sûr que non. Je..." dis-je en sentant le rouge me monter aux oreilles.

Je cherche mes mots. J'ai peur de lui manquer de respect en lui disant ce que j'avais imaginé. Elle n'apprécierait sûrement pas que je remette sa posture en question. Je me gratte l'arrière du crâne et respire calmement.

-"Je ne vous imaginais juste pas aussi...féminine." avoué-je. "Cela doit sûrement être une idée reçue mais j'imaginais les loup-garous bien plus imposant physiquement." poursuis-je en évitant tout contact visuelle avec elle.

Quelque fois, j'aimerais me faire plus petit que je ne le suis déjà. Je n'ai tellement pas envie d'être incorrect envers elle, surtout qu'elle semble plutôt gentille.

Le grondement d'une voiture se fait alors entendre et une superbe décapotable pénètre dans l'enceinte de l'école pour aller se garer dans un coin de la cour. Une jeune femme en sort et, en posant les yeux sur elle, je comprends mieux les paroles de Karla. Comprendre les différences...Cette femme...Il se dégage d'elle une puissance ahurissante. J'ai l'impression d'être un nouveau né face à elle. Elle nous prête un bref regard avant d'entrer dans le bâtiment, suivie d'une petite fille.
Je me tourne alors vers Karla.

-"Cette femme...Est-elle une sorcière tout comme nous?" je demande en ayant déjà un semblant de réponse en tête.

[Shinato]

Wang Soo

17 ans / fille / Dhampir / Nouvelle élève / au gymnase
Je n'ai rien contre le fait de jouer au basket mais une tenue appropriée est de mise. Je refuse de transpirer dans mes vêtements de tous les jours. Sinon ils empesteront comme ceux de mon frère et je n'y tiens pas vraiment. Je renvoie le ballon à Bryan et m'en vais me changer. Une fois prête, je sors des vestiaires et entends Bryan siffler en me voyant. J'accepte son compliment d'un bref sourire avant de me poster au centre du terrain.
Mon duel avec So est plutôt expéditif puisque , confiant comme il est, il ne réagit même pas quand je lui saute dessus. Sa trop grande estime de soi finira par le perdre cet idiot.
Mais bon, passons. C'est maintenant au tour de Bryan. J'entends les conseils que lui donne So et j'esquisse un fin sourire amusé. Il me rejoint au centre du terrain. Sa question me fait sourire davantage. Je recule jusqu'à ma ligne des trois mètres.

-"Vu que c'est ta première partie, je te laisse l'initiative." je lui réponds un brin provocatrice.

J'adresse alors un regard à So qui semble ravi de ce qu'il voit. Il s'avance vers ma partie de terrain et s'assied dans les tribunes.

-"Aller Bryan, tu vas en faire qu'une bouchée!!" encourage-t-il.

[melemele14]

29 ans - Homme - Fée - Surveillant



Texte explicite

Je sens des gouttes de sueur s'écouler dans mon dos et je resserre mes bras autour des hanches de Zinna. J'ai rarement connu partie de sexe aussi intense, aussi éprouvante pour moi mentalement. Tout chez Zinna m'attire, de son corps à sa bouche en passant par ses petites piques lancées si nonchalamment. D'un côté, j'ai envie de me perdre en elle jusqu'à n'en plus pouvoir mais, de l'autre côté, je veux prolonger le plaisir, tirer sur la corde pour rendre la jouissance plus intense. J'ai déjà connu des ébats très plaisants sur le plan physique mais rarement quelqu'un n'a tant joué avec mon cerveau. Le fait que Zinna me provoque et me frustre ne fait qu'accentuer mon plaisir et j'adore ça, évidemment.

Je souris quand elle pousse un grognement frustré et accroche son regard, pour percevoir chacune des expressions traversant ses yeux. Ses gémissements ne font que me pousser au bord de la falaise et je me retiens énormément de ne pas la pénétrer à cet instant. Son regard s'éclaire d'une lueur excitée lorsque je la mords et je laisse un sourire en coin se frayer un chemin sur mes lèvres à sa remarque.

Mes crocs et bien plus encore. Je suis content que tu ne puisses pas lire dans mes pensées, tu rougirais aux pensées indécentes que j'ai en ce moment.

Alors que je la sens bouger et que ma respiration se bloque inconsciemment, nos regards ne se lâchent plus et un gémissement intense franchit la barrière de mes lèvres quand elle s'empale sur mon membre. La sensation de son sexe avalant le mien m'apporte un soulagement sans nom et une première pointe de plaisir vient chatouiller mon entrejambe. Je reprends doucement ma respiration tout en appréciant les sensations que je ressens. Je la rapproche ensuite de moi et dépose mes lèvres dans son cou, alors que mon bassin commence à bouger sans que je ne fasse quoi que ce soit pour me retenir.

[naji2807]

Texte explicite
Tadji Saeed, aussi appelé Prince Tadji
18 ans, Né le 18 Mars, 1m83
Dhampir, Prince imbu de sa personne



Starboy
Si je préfère les petites fées, c'est parce qu'elles sont souvent plus dociles, et plus mignonnes, et c'est effectivement le cas de celle-ci. Si elle m'a paru un peu timide, je vois bien qu'elle n'est pas contre l'idée de mettre plus d'intimité entre nous, comme en a témoigné sa réaction dans le couloir. Elle voulait que je continue à l'embrasser, ça lui a plu, alors c'est ce que je fais, mais sur mon lit maintenant, et d'une façon bien plus intime. Elle aussi me touche, mais pour le moment c'est surtout moi qui la déshabille, pour découvrir son corps. Elle est très mignonne, mais de toute façon, je ne dis jamais qu'une fille n'est pas belle, c'est ma mère qui me l'a appris. Les femmes sont toutes belles, certaines peuvent ne pas être à mon goût, ou bien être disgracieuses, mais c'est tout. On pourrait penser qu'à force de coucher à droite à gauche, je fais preuve d'un manque de respect envers les femmes, mais pas du tout, et je n'oserai d'ailleurs jamais, ce serait très indélicat de ma part. Or je suis un homme délicat, et je touche cette jolie fée avec délicatesse.
Je sens qu'elle aime, mais c'était évident, je suis très doué avec mes mains, ma bouche, et en fait avec toutes les parties de mon corps. J'ai beaucoup d'expérience, donc ce n'est pas étonnant. J'embrasse sa poitrine, et je sens à ses mains dans mes cheveux, à sa respiration qui accélère, et à son gémissement, que ça lui plait beaucoup. Je veux que ça lui plaise davantage, mais surtout, je veux pouvoir la prendre, et pour ça il faut que je la prépare. Alors je glisse mes doigts plus bas, et fais descendre sa culotte, la déshabillant presque entièrement. Alors que je m'apprête à la caresser à cet endroit, elle m'interroge, me faisant sourire. Bien sûr qu'elle peut me retirer ma chemise... elle a tout à fait le droit de voir ma magnifique personne dénudée. Je me détache doucement d'elle, me redressant juste assez pour qu'elle puisse déboutonner ma chemise, contractant mes muscles pour rester dans cette position. Je suis en appuie sur un bras, mais ça me suffit, et ma main libre est toujours en train de caresser son sexe, doucement, apprenant à le connaître, à découvrir ce qui lui plait.
- Je t'en prie, retire-la moi, je lui souffle en souriant, charmeur.