Callie│Américaine│17 ans│175 cm │Elfe │ Chambre ǀ Valente
Texte à caractère explicite
Je ne sais pas ce que cela fait de vivre avec une part animale, d'être connectée aussi intimement, d'être liée avec un autre être. Et je ne le saurais jamais, je n'en ferais jamais l'expérience. Ce n'est pas comme si je voulais l'expérimenter de toute façon. Je préfère ma condition d'elfe où je n'ai pas besoin de me transformer une fois par mois en loup pour crier à la lune et courir à travers bois dans la forêt de Ravenswood. Je préfère m'adonner à d'autres activités comme je l'ai fait quelques semaines auparavant en compagnie de Thor. C'était bien plus agréable et je l'expérimente à nouveau avec Valente à la place de suivre un cours de magie. C'est la première fois que je sèche. La première fois de ma vie même. Cela ne semble pas déranger, non plus, mon partenaire. Je ne sais pas s'il a l'habitude de sécher ou s'il est comme moi, sérieux et assidu en classe. Comme nous ne suivons pas les mêmes cours en dehors de celui de compréhension des espèces, je n'en ai aucune idée. Nous n'avons pas le même âge et nous ne sommes pas de la même espèce ou une espèce semblable. Il n'est donc pas un être magique.
Valente est le premier loup-garou avec lequel je couche puisque j'ai jeté mon dévolu sur lui lors de mon pari avec Tadji. Le fait qu'il le soit n'a aucune importance à mes yeux. On ne peut pas me reprocher de faire de la discrimination chez mes partenaires car j'ai couché avec deux elfes, un dhampir et un sorcier jusqu'ici. Je suis surtout attirée par leur physique avantageux même s'ils sont différents. Tadji a la peau noire, mon bel elfe a la peau mate, Thor a la peau blanche, Bastian a également la peau blanche mais plus halé tout comme Valente. Ils sont tous bruns sauf Thor qui a les cheveux bien plus clairs. Je dirais plutôt blond, blond foncé. Et Elias qui représente mon trio gagnant est un métis aux cheveux noirs. Encore un physique différent mais qui me plait tout autant. Raison pour laquelle j'ai aussi jeté mon dévolu sur lui mais clairement pas pour ses choix vestimentaires parfois douteux.
Si j'ai eu plusieurs partenaires, je peux affirmer que Valente est jusqu'ici le garçon dont la nature a été la plus généreuse. Si je l'ai d'abord vu, puis touché en le caressant, je l'ai ensuite senti quand il est entré en moi. Je peux donc affirmer que trop de générosité n'est pas toujours plaisant pour sa partenaire. Je le sens particulièrement bien, un peu trop au début et il me faut m'habituer à sa présence qui m'emplit complètement. J'ai besoin d'un peu de temps pour que cela devienne agréable pour moi. Je ne doute pas que pour mon partenaire, cela doit être bien différent. Je n'ai aucune réserve sur ce que je ressens physiquement et je lui en fais part. Cela me fait l'apprécier davantage car Valente est un partenaire à mon écoute. Il n'est pas égoïste et garde volontairement un rythme assez lent et doux. J'embrasse son cou et échange avec lui ce qui ne m'arrive pas souvent dans l'intimité. Tout dépend du partenaire mais avec Valente, je communique. Et il me propose même de choisir le rythme ce qui me fait sourire. J'aime l'idée, cela me plait. Il me laisse un peu aux commandes me permettant de prendre les rennes de la cadence si je puis dire. Je relève légèrement la tête pour l'embrasser au coin de la mâchoire cette fois-ci.
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Cela me va parfaitement, répondis-je en souriant.
Et pour joindre le geste à la parole, j'ondule du bassin sous lui le sentant aller-et-venir en moi à un rythme volontairement lent, presque paresseux. Peut-être que cela lui paraitra frustrant mais c'est le rythme qui me plait le plus pour le moment. Je sens son corps épouser le mien sans en sentir tout son poids, ma peau contre la sienne, mes seins dont les pointes érigées frotte contre son torse et envoie des salves de plaisir dans mon bas-ventre. Le désir se diffuse et je m'habitue de plus en plus à son membre imposant, pour ne sentir qu'à présent que du plaisir. J'halète doucement, les lèvres entrouvertes, et doucement, j'ondule plus vite sous lui. Je ne doute pas qu'il comprendra le message...
✿ Cassiopée ✿ Néo-zélandaise✿ 16 ans ✿ 165 cm ✿ Fée ✿ Chambre✿ Tadji
Texte à caractère explicite
Je ne savais pas qu'une école pour surnaturel existait avant de venir ici. Je ne côtoyais aucun surnaturel en dehors de mes parents. Je n'ai pas d'autres familles, et à présent, je suis orpheline. Je vivais dans une ville humaine, entourée par des humains. J'allais dans une école publique humaine, je portais un uniforme, j'avais quelques amies et même un petit-ami. Aucun ne connaissait ma véritable nature, je ne l'ai jamais avoué à personne. Mes parents préféraient que l'on garde le secret et j'ai toujours respecté leur souhait. Je ne sais pas si le regard de mes amies et de mon petit copain aurait changé s'ils l'avaient appris. Est-ce que ça se serait mal ou bien passé ? Je n'en ai aucune idée et je ne le saurais jamais. Je ne les ai jamais revu après m'être réveillée dans une chambre d'hôpital et peut-être qu'il me pense aussi morte. Cette pensée m'attriste un peu mais je ne peux rien y faire. Je me rappelle de leur prénom. Il y avait Eleanor, Iris et Juliet mais pas de leur adresse pour leur écrire et je n'ai plus mon téléphone avec leur numéro. Je n'en ai pas d'autres, et avant de partir, je n'ai pas pensé à demander si je pouvais en avoir un même si cela ne m'aurait pas été utile car je n'avais personne à qui écrire ou téléphoner. Aujourd'hui, c'est un peu différent mais je n'en aurais pas beaucoup plus l'utilité je crois. Ici, je peux dire que j'ai deux amies, Mia et Diana. Elles ont un point commun, ce sont deux elfes. Je les apprécie toutes les deux, en plus de les trouver très belles. Je vois Mia beaucoup plus souvent que Diana car c'est ma colocataire. Et maintenant que j'y réfléchis, elles ont un autre point commun. Elles ont un ami très proche avec lequel elles sont intimement liées. C'est une étrange coïncidence. Mais je n'ai pas l'impression qu'elles ont d'autres points communs. Je ne les connais pas encore assez pour le savoir. Cela arrivera peut-être... je l'espère.
Prince Tadji est un beau garçon à la voix grave. Il m'embrasse avec un peu moins de douceur et plus d'intensité. Cela est agréable d'une manière différente. Cela me laisse à bout de souffle, cela augmente la température de mon corps, cela me donne chaud aussi. Je savoure son baiser, me laissant aller aux sensations que je ressens dans mon corps. Je touche ses cheveux, je les caresse, j'apprends à les connaitre, à savourer leur texture sous mes doigts, à les enfouir. Comme s'il savait que j'avais chaud, je sens ma robe, glisser le long de ma peau, dévoilant mon ventre et ma poitrine cachée par le tissu d'un soutien-gorge. Il rompt notre baiser et j'ouvre les yeux pour le voir au dessus de moi, ôter ma robe et je me retrouve un peu plus dévêtue. Je me soulève un peu pour l'y aider. Je sens ses lèvres posées sur mon ventre et ma peau frissonne à ce contact tandis qu'un léger soupir glisse entre mes lèvres. Sentir sa bouche à cet endroit plus sensible est agréable et je savoure cette sensation que je ressens. Mais le baiser s'arrête, puis je sens l'un de mes seins être libéré de sa barrière de tissu, sentant l'air sur ma peau. Ses lèvres se posent à cet endroit, sentant sa langue passer dessus et l'embrasser. Un nouveau soupir s'échappe de ma bouche à cette nouvelle sensation. Je sens mon téton durcir sous la bouche de Prince Tadji dont le désir m'enveloppe de plus en plus. Mon corps se tend un peu et mes doigts reprennent leur place dans ses cheveux qu'elles agrippent un peu. C'est vraiment agréable ce qu'il me fait pensais-je.
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Oh... soupiré-je les yeux fermés.
Lawrence│Anglais│29 ans│180 cm│Sorcier│Professeur│John
John m'avoue aimer les sciences mais à très petite dose et pour les choses les plus élémentaires. Quand ça se complique, c'est une autre histoire. Je peux le comprendre, il en faut pour tout les goûts, tout le monde ne peut pas aimer les sciences comme l'histoire. J'apprécie l'histoire mais pas autant que mon père et John peuvent l'aimer. Je peux parfois trouver ça ennuyant selon l'interlocuteur qui la raconte. Je pense que pour faire aimer l'histoire, il faut d'abord des personnes passionnées et des bons orateurs. Et tous les professeurs ne le sont pas. Il faut aussi être pédagogue, et ce n'est pas une qualité qu'on retrouve chez tous les professeurs. On peut dire ce qu'on voudra, être professeur, cela doit être une vocation. Et dès l'instant où l'on n'aime plus son métier, il faut en changer et se réorienter dans un autre domaine ou une autre fonction. Je l'ai vu, j'ai été témoin de professeurs désabusés, faisant leur cours sans passion, sans motivation. Comment réussir à faire aimer une matière, à rendre un cours intéressant dans cette situation ? C'est impossible. Mais mon ami semble bien loin de ce genre de préoccupation. Il est un peu dans son monde et je ne pense pas que ça soit forcément une mauvaise chose. S'il arrive à faire aimer l'histoire à ses élèves, tant mieux, c'est le principal.
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Je suis déçu mais je pense que je m'en remettrai, fis-je faussement triste.
Tu sembles bien plus apprécier les circuits touristiques qu'électrique, plaisanté-je.
John et moi sommes assez différents mais complémentaires dans notre amitié. Elle aurait pu se terminer il y a longtemps et peut-être que cela aurait été le cas si nous ne nous étions pas retrouvés dans la même université. Bien sûr, ne pas suivre les mêmes cours sur un campus universitaire aurait pu nous éloigner mais cela n'a jamais été le cas. Nous avons fait l'effort d'entretenir notre amitié durant toutes ces années, de prendre de nos nouvelles régulièrement même si on ne s'était pas vu depuis longtemps. Cela a été un peu la même chose avec Finn même si notre éloignement géographique a été bien plus long. Je ne l'avais pas vu depuis des années mais quand on s'est retrouvé, c'était comme si on s'était quitté la veille. Je pense qu'il y a des personnes qu'on peut ne pas voir souvent et pendant très longtemps, et pourtant, ce lien est toujours là et important.
Je trouve mon ami un peu trop optimiste à propos des élèves et cela m'amuse je dois dire. Nous avons deux visions différentes au sujet de la sortie et j'espère me tromper mais j'en doute un peu. Bien sûr, il s'agirait sans doute d'une minorité, de quelques cas parmi les centaines d'élèves qu'il faudra surveiller pendant les quelques heures passées au Colisée. La curiosité de certains les pousseront peut-être à visiter quelques endroits interdits du monument par exemple. L'interdit est parfois très tentant et on a envie de le braver.
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On est d'accord, il va falloir les surveiller de près !
Donc je risque de jouer les surveillants plutôt qu'un professeur mais j'espère pouvoir profiter de la visite et du monument sinon ça serait un peu dommage. C'est peut-être pour ça que Finn ne veut pas y aller, il ne veut pas surveiller les élèves pendant des heures. Je le comprends, il n'est même pas professeur mais infirmier. Enfin, j'aurais tout le temps de lui en toucher un mot ou deux ce soir puisque nous nous voyons.
Je taquine un peu John alors qu'un sourire amusé étire mes lèvres. Il reste optimiste comme à son habitude et il a même quelques projets si on ne veut plus de lui ici. Cela me fait rire je dois dire. Il irait visiter d'autres sites historiques ou enseigner dans une école humaine comme je l'ai fait même s'il trouverait ça dommage de ne pas faire de cours sur l'histoire des surnaturels. Il y a aussi de quoi raconter, parfois l'histoire des humains et celle des surnaturels sont liées donc c'est intéressant j'imagine de faire le parallèle entre les deux. En sciences, je n'en fais pas.
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Je vois que tu as déjà quelques idées de plan B, je ris.
T'as raison, il vaut mieux prévoir, on ne sait jamais.
Je pense être bien différent de Mlle Fallow dans mon comportement vis à vis des élèves et ma manière d'enseigner de ce que j'ai pu en conclure ce qui n'est pas forcément un mal. Peut-être que certains la regretteront et d'autres préféreront ma manière de faire. De toute façon, ils n'ont pas le choix et ils devront faire avec. Je suis là pour leur enseigner les sciences à ma façon, tout en espérant qu'ils aiment ou apprennent à aimer ces matières.
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Tu as raison, fis-je avant de finir mon thé.
Tu as prévu quoi pour occuper ta journée ? lui demandé-je en changeant de sujet.
Micah│Britannique│16 ans│ 179 cm │ Fée│Cours de magie│Lorrella
D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été très entouré par mes parents, et par extension par ma famille. La famille tient une place essentielle dans ma vie. Je le ressens et je m'en rends compte d'autant plus quand j'en discute avec des amis et des camarades. La mienne est particulièrement soudée, la famille passe avant tout le reste. Elle est très importante pour nous. J'ai donc toujours été très proche de mes parents. Nous nous faisons confiance les uns, les autres, nous sommes tous à l'écoute les uns des autres. Quand ça ne va pas on le dit comme lorsque ça va. Nous discutons beaucoup et à cœur ouvert. On se confie beaucoup même si nous nous ne disons pas tout mais les choses les plus importantes. Je repense à nos repas à table, où l'on parle de tout et de rien, où l'on se raconte nos journées quand j'étais plus petit ou quand je suis en vacances. Ici, c'est plus difficile alors je les appelle même si ce n'est que cinq minutes pour prendre de leur nouvelle et inversement. Depuis deux semaines, j'évoque non pas une cousine mais deux. Je parle très souvent de Siofra, et maintenant d'Aoife. C'était une surprise pour nous mais ça me fait plaisir qu'elle soit ici. On peut la voir tous les jours et passer du temps en sa compagnie. Je suis heureux qu'elle soit là et elle semble l'être tout autant. C'est le principal. Elle sait qu'on est là si ça ne va pas, si elle a une interrogation ou besoin d'aide pour un exercice ou un devoir. Comme nous sommes un peu plus âgés, c'est plus facile pour Siofra ou moi de l'aider. Mais je ne doute pas qu'elle réussira, elle est sérieuse et travailleuse. Je la vois d'ailleurs du coin de l'oeil qui arrive et s'installe juste derrière moi. Elle est toute rouge mais elle semble aller bien. Je ne ressens pas de vive émotion émaner d'elle mais je lui demanderais si tout va bien à la sortie du cours. Si Aoife vient d'arriver, ce n'est pas le cas de Siofra mais le cours n'a pas encore débuté. Je me concentre à nouveau sur Lorrella et sur notre discussion au sujet de son père. Sa proposition m'intéresse et je lui souris. Etant une fée, j'ai un attrait pour la nature et les plantes même si ma passion est le dessin. Cela ne m'empêche pas de me sentir connecté à elle. Sans elle et sans magie, nous ne pourrions pas vivre. Je pense que nous sommes liées à elle à un niveau important. Cela ne semble pas poser de problèmes de voir les carnets, que mon amie puisse les emprunter à son père car il en a plein et il n'en a pas besoin de tous. Tant mieux, cela me rassure car je n'ai pas envie d'embêter son père.
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Tant mieux, je ne voudrais pas déranger ton père au sujet de ses carnets. S'il aime prendre des notes, j'imagine qu'il doit avoir beaucoup de carnets, non ? Il note tout pour ne rien oublier ?
Peut-être qu'il se dit que ça pourrait toujours servir à ses recherches s'il note la moindre chose. Cela me fait penser au fait de prendre beaucoup de notes en cours. Je sais que certains en note plus que d'autres et on ne prend pas toujours les mêmes choses. C'est un peu comme les touristes qui prennent plein de photos comme s'ils allaient oublier tous les endroits qu'ils ont vu. Je n'ai jamais fait de tourisme mais j'ai déjà vu des images à la télévision quand un journaliste par exemple montre un site touristique. Les humains aiment beaucoup prendre des photos j'ai remarqué. Les surnaturels semblent moins portés sur la photographie ou je n'en ai pas rencontré beaucoup... Cela ne veut pas dire qu'il n'y en a pas, je ne pense pas. Peut-être que je ferai pareil si je partais en vacances, je ne sais pas. Enfin, je crois que je préférerai m'assoir et faire quelques dessins ou esquisses de ces lieux comme j'aime le faire. La photographie est considérée comme un art mais personne dans la famille ne l'utilise. Mais peut-être que cela viendra plus tard... peut-être même avec le futur bébé qui arrive dans la famille. Qui sait ?
Le sujet de la visite du Colisée la nuit la met un peu mal à l'aise et j'essaye de la rassurer, lui proposant même mon aide. Elle semble soulagée par cette idée et je suis sûre que M. Williams la rassurera à son tour. Je suis persuadé qu'il a à cœur le bien-être de ses élèves. Même s'il est un peu fantasque, il est aussi gentil et à l'écoute.
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Je t'en prie, c'est normal, répondis-je en lui souriant.
Elwing │17 ans│172 cm│Elfe de sang pur│Salle de classe│Erlina
Je ne connais pas le sentiment de liberté, je ne sais pas ce que cela fait de se sentir véritablement libre. Je ne sais pas quelles émotions cela produit. Je ne le saurais jamais. J'expérimente la liberté mais elle ne me sera jamais totale. Je suis pieds et poings liés à mon village, à mes parents, à mon futur. Je sais déjà de quoi il sera fait. Je n'ai pas besoin de voir l'avenir pour le savoir. Tout est déjà acté, et ce depuis bien longtemps déjà. Je n'ai pas eu mon mot à dire. Mon avenir est imposé et il est lié à un elfe. Je ne l'apprécie pas du tout. Il m'est même insupportable. Je n'aime pas la façon dont il se comporte comme si tout lui était dû. Et j'ai l'impression d'être la seule à le voir vraiment, à voir au delà des apparences. Je me retrouve fiancée à un homme que je n'aime pas et je n'aimerais sûrement jamais. Même cela, on me l'a imposé. On ne m'a même pas permis de choisir mon futur époux. A mon retour, à mes vingt ans, je devrais me lier à lui. Je trouve certaines choses injustes mais celle-ci plus que toute autre. Mais pendant trois ans, je suis libre et j'ai décidé d'expérimenter une vie différente où je suis loin de mes parents. J'ai décidé de m'inscrire à Ravenswood et de découvrir cette école pour surnaturel, de me mélanger à des personnes de mon âge et de goûter un peu de liberté. On pourrait se demander pourquoi j'ai choisi de m'inscrire dans une école mais cela me paraissait le meilleur choix à faire. Je peux étudier, entourée par des élèves d'espèces différentes et venant d'horizons différents. Et c'est le meilleur moyen d'apprendre sur le monde extérieur. Après, il me restera une année pour parcourir le monde entier et voir tant de nouvelles choses. Je n'ai pas encore réfléchi à cette dernière année, appréciant pour le moment l'instant présent. Le moment de penser à cela n'est pas encore venu. Erlina me confirme avoir assez de liberté et sa curiosité la pousse à me demander si dans mon village nous sommes libres. La plupart le sont mais à des degrés différents. Ils peuvent choisir comment mener leur vie, faire leur propre choix. Pour une minorité comme moi, ce n'est pas le cas. Les habitants semblent s'en contenter et peut-être qu'ils ne sentent pas prisonnier de leur vie. J'aimerais que cela soit aussi mon cas même si je suis plus ou moins résignée à la mener comme mes parents le souhaitent. J'ai accepté leur condition et je me plierai à leur volonté. Je ne peux pas rompre une promesse faite, je n'en ai pas le droit, ni le courage.
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Oui, bien sûr, les habitants sont libres de quitter ou non le village, de faire leur propre choix, de vivre la vie qu'ils souhaitent. Mais certains d'entre nous ont des obligations dont ils ne peuvent se décharger, expliqué-je.
Tous les habitants peuvent sortir du village mais toute personne ne peut pas y entrer. Il y a des règles, certaines sont strictes et le village fonctionne comme cela. Tout le monde doit s'y conformer. Elles n'évoluent pas beaucoup, certaines n'ont pas changé depuis leur création mais personne ne les remet en question. Si je prends part à la vie du village, peut-être aurais-je envie d'en changer certaines, je ne sais pas. Mais toute seule, je n'arriverais à rien. Pour le moment, je n'ai pas besoin de penser à tout cela. J'aurais tout le temps plus tard, quand je retournerai au village et ferai partie du conseil.
Erlina m'avoue être, effectivement têtue mais c'est utile face à des personnes qui le sont tout autant. Elle doit sans doute avoir raison mais est-ce que cela est le plus efficace ? Je n'en ai aucune idée. Je ne me crois pas têtue ou assez pour tenir tête à mes parents, à mes obligations familiales et envers le village puisque je l'ai accepté même si je ne le voulais pas. Je remplis mes devoirs envers eux.
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Cela vous fait un point commun et à force de persévérance, je te souhaite qu'il le soit avec ton frère.