Aoife│Irlando-britannique│15 ans│163 cm│ Fée│Couloir│Bryan
Comme la grande majorité des surnaturels, je suis née comme cela. Je n'ai pas été transformée en fée ce qui est impossible par nature. Je suis née dans une famille de fée, j'ai toujours connu ce monde. Le monde des surnaturels. Je le connais depuis ma naissance, je le connais mieux que celui des non surnaturels même s'il m'arrive parfois de me rendre dans des villages ou des villes humaines pour faire des courses, des achats. Ma famille est presque essentiellement composée de fée à l'exception de Siofra et de mon oncle. Tous les autres membres sont des fées. Cela fait de nombreuses générations que l'on vit en Irlande, on est attaché à notre terre tout comme nous sommes attachés à la nature et à la magie. Cela fait partie de notre culture, de nos traditions, de notre nature même de fée. Elles sont une part intrinsèque de ce que nous sommes. Même si je n'avais encore jamais vu de sorciers, de dhampirs, de vampires et de loup-garou, je connaissais leur existence depuis très longtemps. Et ma cousine était la seule elfe que je connaissais. Maintenant, je vois d'autres surnaturels tous les jours. Il y en a même dans ma classe. J'aime bien cette diversité où l'on découvre d'autres cultures, d'autres espèces. Je trouve cela intéressant. J'apprends tous les jours en les côtoyant même si je passe surtout du temps avec des fées et des elfes quand j'y réfléchis. Micah est une fée, Kimili aussi. Siofra est une elfe, tout comme Bastian et Jaime. C'est avec eux que je discute le plus souvent. Mais étant timide, je ne suis pas très à l'aise ou il me faut du temps pour l'être surtout avec les garçons. Avec mes cousins, c'est différent car je les connais depuis ma naissance. Avec Kimili, c'est plus facile car c'est une fée et une fille. Avec Bastian et Jaime, je le suis un peu moins. Ce sont des garçons, des elfes et en plus ils sont très beaux. Mais ils sont aussi gentils avec moi.
Je tombe sur un garçon que je n'ai jamais vu, je crois qu'il est nouveau. Il doit être un peu plus âgé que moi et tout excité je crois. Il me pose des questions sur mes ailes, et cela me fait rougir. Je sens mes joues s'échauffer. J'ai un peu chaud. C'est la première fois qu'une personne me pose ce genre de questions. Il me fait un peu peur, il a des réactions inattendues et il me demande de toucher mes ailes. Je prends un peu peur et commence à reculer d'un pas. Toute rouge, je secoue la tête négativement. Je ne veux pas qu'il touche mes ailes, je n'en ai pas envie. Mes ailes frémissent par réflexe. Ma voix est un peu chevrotante quand je prends la parole, pas très sûre de moi.
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Merci... Oui... je peux voler haut et loin.
Il sourit mais son sourire est un peu étrange, il n'est pas comme celui de Siofra, de Kimili ou de Micah. Il est différent. Il insiste toujours à vouloir toucher mes ailes alors que j'ai dit non, je ne veux pas. Mes ailes frémissent davantage, signe de nervosité chez moi. Je recule encore d'un pas pour m'éloigner de lui, mettre un peu de distance entre nous tout en secouant la tête.
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Non... non...
✿ Cassiopée ✿ Néo-zélandaise✿ 16 ans ✿ 165 cm ✿ Fée ✿ Couloir✿ Tadji
Je ne navigue plus depuis l'accident. Et si pour moi, cela ne fait que quelques semaines, en réalité, cela représente des mois. J'aimais naviguer, j'aimais passer des semaines sur le catamaran baptisé Orion avec papa et maman. On le faisait à chaque vacance d'été, à voyager autour de la Nouvelle-Zélande pendant plus d'un mois, presque deux. Ce sont des bons souvenirs chers à mon cœur même les jours où il pleuvait. Ce que je préférais était m'allonger la nuit à la belle étoile quand le ciel était totalement dégagé. On pouvait observer les milliers d'étoiles briller dans le ciel. C'était magnifique et je ne me lassais jamais de les observer. C'était si beau... C'était un spectacle à couper le souffle. Il n'y avait rien de plus beau au monde. Mais depuis l'accident, je ne les observe que de la terre. Je ne peux plus monter sur un bateau, m'approcher d'une grande étendue d'eau douce ou d'eau de mer. Même d'une piscine, je ne m'y approche pas. J'ai peur, je tremble, je panique... Et cela me rappelle trop de mauvais souvenirs. Alors, je les évite. A l'extérieur, à côté de la forêt, il y a un lac mais j'en reste éloigné. Il parait qu'il y a aussi une piscine mais je ne sais pas où elle se trouve ou je ne m'en souviens plus. Peut-être à côté des cours de sport... sans doute... cela serait logique.
Je suis restée dans le coma pendant des mois avant de me réveiller dans une chambre d'hôpital. J'ai remarché très rapidement, plus vite que tous les humains quand ils sortent du coma. Il parait que c'est dû à ma condition de surnaturels. Mais j'ai perdu du poids et des muscles, je suis plus fine, plus mince qu'avant. Cela aussi, c'est normal. J'ai repris du poids mais pas autant de muscles qu'avant. Maintenant, je ne pratique plus aucune activité physique à part la marche quand j'ai un moment de libre. J'aime me balader dans la forêt. En dehors de la marche, quand le ciel est dégagé la nuit, je prends mon télescope et j'observe les étoiles, les constellations...
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Oui, je naviguais... Oui, j'imagine... Je marche, j'aime bien me promener en forêt. Et toi ? Que fais-tu avec ton coach sportif ?
Je garde sa main dans la mienne et je le laisse m'entrainer à travers les couloirs de l'école. J'essaye de me souvenir de tout ce qu'il me dit. J'aurais peut-être dû prendre des notes. Je ne sais pas si je vais réussir à tout retenir. Il me donne beaucoup d'informations. Nous arrivons jusqu'à l'amphithéâtre, un endroit où je suis déjà venue plusieurs fois au cours des deux semaines. Il me fait remarquer très justement que la pièce étant ronde, on le voit de l'extérieur. La pièce est très grande puisque tous les élèves peuvent se réunir ici. Et encore une fois, il m'invite à suivre les élèves quand on a cours dans l'amphithéâtre car on se réunit tous au même endroit.
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D'accord, je crois que j'ai compris. Le mieux est toujours de suivre les élèves pour aller en cours et la salle est facilement reconnaissable, même de l'extérieur, résumé-je comme pour mieux m'imprégner de toutes ces informations et ces conseils.
Tadji me sourit gentiment et je lui rends son sourire. Il touche mes cheveux et remet une mèche de cheveux délicatement derrière mon oreille. Je sens sa main glisser et caresser mon cou. Elle est douce. Je ferme les yeux une seconde en la sentant comme pour mieux m'imprégner de son toucher.
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Merci... dis-je dans un souffle.
Callie│Américaine│17 ans│175 cm │Elfe │ Couloir ǀ Valente
J'aime flirter parce que c'est si facile pour moi de le faire. Je me sais douée dans l'art de charmer les garçons. En premier lieu parce que j'attire facilement le regard, et d'aussi loin que je me souvienne, cela a toujours été le cas. Je suis belle, ma nature d'elfe y est pour beaucoup mais pas seulement. Et je ne suis pas seulement belle, je suis aussi intelligente. Voilà pourquoi il m'est facile de charmer, utilisant les bons mots au bon moment, flattant les garçons. Il n'y a pas que les filles qui aiment recevoir des compliments. Il suffit juste de trouver ceux qui plairont le plus à mon futur partenaire. Cela a toujours marché sur eux. A New York, je flirtais plus que je ne couchais avec des garçons. J'ai eu peu de partenaires là-bas, parmi les humains. Ici, j'en ai beaucoup plus. Bien sûr, cela ne veut pas dire que je couche avec tous les garçons. Je ne suis pas une fille de petite vertu. Je ne couche pas avec n'importe qui mais cela ne m'empêche pas de m'amuser avec différents partenaires. J'aime les beaux garçons, il y en a beaucoup ici. Et j'ai aussi un pari à gagner contre Tadji ce que je compte bien faire. Hors de question que je perde contre lui.
Si je suis attiré par les garçons, je ne le suis pas par les filles. Cela n'a jamais été le cas. Il n'y a que les garçons qui m'intéressent. Voilà pourquoi je ne flirte qu'avec eux. J'aime voir un visage masculin, un regard pénétrant, une lueur de désir, des pectoraux et des abdominaux bien dessinés, un fessier musclé, une peau chaude, de grandes mains fortes, une bouche aventureuse. J'aime les garçons sûrent d'eux qui savent ce qu'ils veulent. Je les aime aussi quand ils me dévorent des yeux et qu'ils me déshabillent du regard ayant une imagination débridée. J'aime quand ils n'ont pas seulement des idées sages. Valente semble être un garçon sage mais je suis sûre qu'il ne l'est pas tout le temps. Cela serait même bien dommage. J'ai envie de m'amuser avec lui aujourd'hui. Et le fait d'être tombé sur lui dans le couloir est une excellente chose. Je vais donc joindre l'utile et l'agréable en l'emmenant dans ma chambre et s'il succombe à mes charmes, je me rapprocherai de la victoire.
Suis-je une vilaine fille ? Hum... je préfère laisser le mystère. Je ne le suis pas vraiment même si je pourrais le devenir en jouant un rôle. Après tout, pourquoi pas. Je lui retourne la question . Cela pourrait lui plaire comme tout pourrait lui plaire. Valente ne semble pas très difficile, se contentant de tout j'ai l'impression. Par contre, j'aime la fin de sa phrase. Prendre du plaisir dans la vie... cela serait si triste si ce n'était pas le cas. Vivre sans plaisir... Qui aime vivre comme ça ?
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Tu ne sembles pas très difficile... Hum... je suis d'accord, il faut prendre du plaisir dans la vie, c'est essentiel.
Et qu'importe d'où il vient.
Dès que nous arrivons dans ma chambre, je referme la porte derrière nous et j'utilise la magie pour poser mes livres en une pile bien ordonnée sur mon bureau. Il hausse un sourcil à ma manœuvre à laquelle je lui rends un sourire. Je me rapproche de lui, sans le toucher, mais le frôlant presque. Mon sourire ne me quitte pas et mon regard s'ancre au sien. Je lui demande si je suis jolie et sa réponse est affirmative. Mon sourire s'agrandit davantage alors que ses mains se posent sur mes hanches. Elles sont grandes et fermes, je sens leur chaleur se diffuser à travers le tissu de ma robe. Ses mains me caressent.
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Merci pour le compliment, dis-je en entourant mes bras autour de son cou et en me collant à lui avant d'approcher mes lèvres des siennes pour l'embrasser.
Un baiser doux pour le moment, où mes lèvres caressent les siennes, les goûtent, s'imprègnent de ce baiser lentement, longuement. Mes doigts touchent, glissent sur sa nuque, à la naissance de ses cheveux avant de s'y enfouir, sentant leur texture agréable. Mes lèvres s'entrouvrent, ma langue vient caresser ses lèvres, glisser dans sa bouche pour approfondir ce baiser, venir jouer avec sa langue, attiser son désir.