● Les Chasseurs de Vie ● [Event 2: Le Commencement]

[naji2807]

Nathaniel Leafer, dit Nathan ou Nat
19 ans, 1m85, Rejeté, Proie



Pitié faites qu'ils ne se battent pas... Pitié faites qu'ils ne se battent pas... Pitié... Je ne veux pas. Je ne veux pas de violence, je ne veux pas de tuerie, je ne veux plus jamais voir de sang de toute ma vie... Et pourtant, une voix me souffle que j'en verrai sans doute encore beaucoup plus, que je n'ai pas fini d'en voir, au contraire, et ça me rends malade rien que d'y penser.
Je voudrais qu'on s'entende tous, qu'on décide tous, ensemble, de ne pas se battre, qu'on refuse d'écouter les règles et qu'on reste tous pacifiques... C'est vraiment trop demandé? Vraiment? Pourquoi? Pourquoi ça ne peut pas se passer comme ça? Pourquoi ils sont obligés de s'énerver? Pourquoi ils veulent se battre?
J'ai envie de pleurer quand j'interroge la fille à côté de moi, celle qui voulait courir et qui avait sûrement la meilleure des idées, même si je garde l'idée utopique qu'on pourrait tous discuter... Sa réponse me glace le sang... Moi je pensais juste au fait qu'ils pourraient se battre et se faire mal... voir pire... mais quand elle parle de l'équipe adverse, je lui jette un regard horrifié.
- Tu ne penses pas vraiment que dès que le compte à rebours sera terminé, ils se jetteront sur nous... si? Pourquoi ils feraient ça? Ils ne sont même pas obligés de nous tuer, et nous non plus d'ailleurs... On... On pourrait... on pourrait juste décider de ne pas le faire...
Ma voix tremble de plus en plus, mais je refuse de pleurer, j'ai assez donner... Je me suis figé, autant que la fille, et nous regardons tous deux en direction du duo... La fille a l'air... un peu... folle? Mais ce n'est pas bien de juger comme ça, c'est sans doute à cause de l'anxiété et de la peur qu'elle est comme ça... mais on pourrait sûrement la raisonner... Je me rends compte que je pense à la même chose que pour ce garçon qui a été tué... Je me mets à trembler et acquiesce aux paroles de la fille, mais n'arrive pas à bouger. Elle ne bouge pas non plus et je secoue la tête :
- Je ne veux pas que ça recommence... pas encore...

[Yumeko]

Daisy Aberline │20 ans │169 cm │Rejetée │ Proie



Il est difficile d'avoir notion du temps qui passe quand on se retrouve pour la première fois dans un avion sans le vouloir, qu'il y a un cadavre à l'intérieur, que l'odeur de vomie embaume d'une odeur acide la pièce et qu'on ne puisse s'en échapper. Je ne sais pas combien de temps je suis restée à l'intérieur mais ça m'a paru une éternité. Alors quand je sens la pièce se mettre à vrombir comme si elle vibrait de tous les côtés, je pense que l'on est en train d'atterrir, et au bout de quelques minutes, on se pose. On n'entend plus les moteurs, plus rien ne bouge, ni ne vibre. Puis, une trappe s'ouvre pour nous libérer de cette pièce qui fait penser à une prison où l'on ne pouvait pas s'échapper. Certains candidats descendent immédiatement comme s'ils n'attendaient que ça, d'autres ne bougent pas, et j'en vois certains hésitants. Je sais qu'on ne nous laissera pas le choix. Ils feront tout pour nous sortir de cet avion. Après quelques secondes, je suis le mouvement et sors pour me retrouver dehors. Au sol, il y a de l'herbe à perte de vue, et au delà, une forêt. J'observe les lieux avec attention. Je connais la rue mais je ne connais pas la nature, je n'y ai pas vécu. Tout est silencieux, personne ne parle jusqu'à ce que Peter brise ce silence, faisant de l'humour qui ne fait rire personne sauf lui. Il reprend ensuite la parole, et je l'écoute avec attention, essayant de me souvenir de toutes les informations qu'il donne même celles qui ne me plaisent pas ou peut-être est-ce la façon dont il les donne. Puis vient le temps de la répartition, savoir dans quelle équipe, je vais être. D'abord, les prédateurs. Mon nom ne tombe pas dans la liste, je suis donc dans l'autre équipe, celle des proies. Mon nom est alors prononcé et j'observe ceux qui se sont dans la même équipe que moi. Ellie avec laquelle j'ai parlé n'en fait pas partie. Une fois les noms donnés, il continue dans ses explications. Une prairie, un lac, deux rivières. Une rivière pour chaque camp. Cela veut dire qu'on aura de l'eau pour boire... si elle est potable. Nous ne partons pas à égalité, quand je l'écoute parler. Une des équipes semble plus avantagée que l'autre à moins que tout ceci ne soit qu'un mensonge. Je ne pense pas qu'on puisse lui faire confiance. Mon équipe à défaut d'un meilleur terme doit aller vers l'ouest pour trouver le camp. Je me rapproche de mon groupe, les autres étant à quelques mètres de distance. Peter nous annonce, enfin, qu'on a une avance de dix minutes sur l'autre groupe. Mais nous pouvons aussi aller dans l'autre camp à l'est si on en a envie prenant sans doute un grand risque. Le meurtrier est le premier à parler et à nous questionner. Plusieurs semblent d'accord avec le fait de partir pour rejoindre le camp à l'ouest sauf une. Elle se met à crier, devenant presque hystérique. Sauf que si on ne se met pas d'accord dès le début, je ne donne pas cher de notre vie. Et le temps est compté. Il est en train de passer et personne ne peut l'arrêter.
- Je vote aussi pour l'ouest peu importe ce qu'il y aura. Le temps nous file entre les doigts, on n'a pas de temps à perdre.
Je me tourne en direction de l'ouest et commence à me diriger dans cette direction.

[Hiyashinsu]

Equipe des proies

Je suis perdue. Je n'ai toujours pas bougé, il faut pourtant partir! J'en suis consciente. J'espère qu'ils vont arriver à raisonner cette fille. Je jette un regard vers l'équipe d'en face. Et quand celui avec les larmes aux yeux me pose la question j'ose espérer que j'ai exagéré en disant que l'un d'eux pourrait s'en prendre à nous. Mais pour dire vrai. Je ne suis pas vraiment sûre, après ce à quoi nous avons eu droit précédemment, que personne ne souhaite gagner ce jeu immonde. Même si c'est une personne isolée, nous avons eu la preuve que certains sont capables de tuer. Je ne peux pas en vouloir au couple. En toute logique, lui, n'a fait que se défendre et défendre sa copine. Mais l'autre avait l'intention de donner la mort à Zola. Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi? Je regarde une fois de plus autour de moi. Et voie une femme qui commence à partir.

- Je ne tiens pas à savoir si c'est vrai ou pas!

Concrètement j'aimerais pouvoir dire que je suis sure que personne ne veux tuer personne. Mais si je le dis sans le penser, c'est un mensonge.

Partons d'ici! Et laissons-les régler leurs problèmes. C'est ce que j'ai envie de dire et faire. Est-ce mon instinct de survie qui parle? Peu importe! Le temps file et nous devons partir si nous voulons avoir une chance de survivre. Je suis persuadé que cette fille ne se jettera pas toute seule dans le camp adverse. Si elle voit que personne ne la suit. Ou alors elle est complètement b**ge. Mais une personne saine d’esprit ne ferait pas ça si?

- Écoute, si tu n’as pas envie de revoir ça, on ferait mieux de reprendre notre course. Si nous partons tous vers l’ouest peut-être qu’elle finira par nous suivre. De toute façon nous n’avons pas vraiment le choix. Et discuter ici nous met plus en danger qu’autre chose.

Je me remets donc à courir en direction de l’ouest. Suivant la jeune femme. Avec l’espoir secret de revoir l’équipe au complet. Se diviser dès le début ce n’est pas bon. Mon expérience avec les gangs, me laisse dire qu’il faut souvent savoir se serrer les coudes. Néanmoins, Il ne peut y avoir qu’un seul leader. Et pour l’avoir vécu, si deux personnes veulent mener un groupe ça ne fonctionne pas. L’un va forcément finir par évincer l’autre. Et, pour peu que celui qui a été évincer soit jaloux, cela mènera à la trahison ou au complot. Me revoilà parti pour une vie de survie ou la loi du fort et du plus stratège règne.
Finalement, j’ai l’impression de ne pas avoir beaucoup évolué.

[Springbloom]

En espérant que ton déménagement s'est bien passé @Lumione ^^ Sinon, très contente de voir que les choses sérieuses commencent, simplement dommage que tant de Rpgistes soient absents, ça aurait amené plus de suspens






PRISONNIER ✴ 23 ANS ✴ ITALIEN ✴ IRLANDAIS ✴ PERDU DANS SES ERREURS ✴ CHERCHE UNE ISSUE
Dans la praire blanche ✴ Avec son équipe ✴ Proie

♫


Le sang ne semble pas vouloir partir. Il est inutile de nier ce qui est arrivé, ce qui est fait est fait : je ne peux en vouloir qu'à moi-même pour mes propres erreurs. Il ne tient qu'à moi de tout faire pour essayer de les racheter, du moins partiellement. Même au fond du trou, j'ai conscience que ce que j'ai fait est impardonnable et que je ne pourrais jamais pleinement revivre ma vie. Avec un soupir lourd de promesses personnelles, j'enfouis mes mains au fond de mes poches, espérant que du même fait le sang qui en recouvre les paumes disparaîtra de ma mémoire avec le temps.

Si Nathan répond pour s'excuser de m'avoir amené à me remémorer les événements, Emma reste, comme à son habitude, silencieuse. Les deux semblent néanmoins fortement touché par la nouvelle : Nathan a un air de chien battu, ses épaules et s'affaissent et son regard lorgne le sol métallique comme si celui-ci pouvait aspirer tout le désespoir qui l'a envahit et, pourtant, son corps est parfois encore agité de légers spasmes ; Emma ne semble pas en mener plus large, recroquevillée aussi bien physiquement que dans son silence.

J'aimerais aussi que le sol puisse m'aider. Vu le temps que j'ai passé à le fixer, lui comme le ciel, en quête d'une réponse, d'un indice, d'une quelconque rédemption, je suis certain qu'à cette heure-ci je serais libre, de corps et d'esprit, et, surtout, je serais bien loin d'ici.

- A quoi bon survivre pour quelques jours seulement, si c'est pour finir par mourir, un peu plus tard...

Ce constat plus que noir ne me rassure guère quant à l'état actuel de Nathan. Je ne le connais pas vraiment et je ne sais pas si j'ai envie de le connaître plus que ça, mais je n'ai pour autant pas envie de le retrouver un beau matin les veines ouvertes - ou une corde autour du cou. De toutes manières, il a ce mystérieux "Lui" dont ils parlaient avant mon arrivée dans la conversation : de ce que j'ai pu comprendre, il doit jouer un rôle important dans la vie de Nathan, et je vois mal comment il pourrait décider de mettre fin à ses jours alors qu'il n'est pas là. Il semble si fragile, si vulnérable que, l'espace d'un instant, il me rappelle Noora et un sentiment de protection émane de moi.

Est-ce que mon histoire serait condamnée à se répéter ? Vouloir faire le bien en protégeant quelqu'un qui a mes yeux le mérite, quitte à m'aveugler sur mes intentions d'origine ? Si c'est le cas, il faut que je reste lucide. Ni Emma, bien que je sois toujours méfiant vis-à-vis d'elle, ni Nathan ne méritent de mourir pour l'heure, encore moins dans cette arène. J'ignore si moi je le mérite (je ne suis pas en mesure de juger pour moi-même), mais il faut que je garde en tête que ce n'est pas pour autant que je dois redevenir la lie de l'humanité en essayant de protéger les quelques qui mérite de vivre ici.

Avant que je n'aie pu chercher à le rassurer sur ses pensées noires, l'avion se pose dans un fracas plus ou moins mesuré qui me fait chanceler. Nous sommes arrivés. Pendant une seconde, l'idée que le paysage que j'apercevrais une fois la porte ouverte sera probablement le dernier de ma vie me parvient, mais je la chasse très rapidement. Il faut que je reste réaliste, ni optimiste, ni pessimiste, que je ne cède pas à mes idées noires comme Nathan pour garder l'esprit lucide et survivre sans me fier uniquement à mon instinct de survie - fort utile, mais trop final pour être réfléchi.

La porte s'enclenche et une prairie verte, extrêmement lumineuse, m'apparaît alors. Après m'être enfin habitué à la lumière, je suis le mouvement et sors de l'avion. Notre groupe de discussion se sépare, et c'est peut-être pour le mieux : il faut que j'apprenne à connaître un peu les autres afin de dessiner une carte des participants. Tous se dévisagent sous la nouvelle lumière diurne, évaluant mieux de qui vient la menace ou la protection.

Peter se lance dans un discours des plus noirs, et mes sentiments envers lui se confirment : je ne l'apprécie clairement pas. D'un côté, j'apprécie qu'il ne soit pas dans l'arène, parce que je pense que mes pulsions violentes en seraient renforcées. IL finit par annoncer la répartition des équipes, donc les noms ne m'évoquent pour la plupart pas grand chose. Seul fait notable : les gosses de riches que je côtoyais durant mon enfance sont chez les prédateurs et Nathan et Emma sont avec moi. Si je ne sais quelle conclusion tirer du premier fait, le deuxième est à la fois rassurant pour nous trois et aussi annonciateur de mauvaises nouvelles : si nous sommes tous dans le même camp, la menace potentielle des prédateurs augmente nécessairement, puisque, quand on ignore, on ne cherche pas à comprendre.

Je note néanmoins la présence dans notre équipe des deux survivants de la rixe de l'avion. Il est au moins bon se savoir que notre sécurité est assurée par une médecin experte, mes compétences n'étant pas complètes. En cas de blessures graves, nous serons deux à pouvoir gérer le problème. Quant à l'autre garçon, tout en longueur et en muscle, il émane de lui une personnalité forte de leader, ce qui est confirmé par ses premiers mots.

- J'approuve entièrement la décision. Nous verrons comment on s'organise une fois qu'on sera au camp, qu'il y en est un ou pas.

La fille qui tambourinait à la porte quelques dizaines de minutes plus tôt se met soudainement à hurler de faire l'inverse, de courir vers l'Est. L'idée pourrait déstabiliser nos adversaires mais, en fait, pour le moment, personne n'a réellement envie de courir vers le danger, vers une potentielle rencontre mortelle pour l'heure - même pas du tout, en fait. En-dehors des défauts de l'idée, c'est surtout le comportement de la fille qui inquiète : elle semble très instable et hostile, opposée à toute forme de réflexion et clairement défavorable au bon fonctionnement de l'équipe. J'aimerais bien débattre de ses arguments, mais on court après le temps et je n'ai pas spécialement envie d'assister au débat des Prédateurs sur est-ce qu'ils nous attaquent ou non pendant que nous hésitons à partir ou pas.

Il est temps d'agir, et continuer de décréter qu'on y va sans pour autant rien faire, c'est simplement perdre des minutes précieuses qu'on l'on pourrait employer pour nous mettre au couvert des arbres.

- Quel que soit vos avis, notre priorité actuelle est à la survie. On décidera une fois à couvert de quelle est la meilleure décision à prendre vis-à-vis de nos ennemis. Quitte à se mettre à couvert, autant que ce soit dans notre camp. Si personne ne se décide à courir se planquer, je me lance en tant que guide.

Je ne me souvenais pas avoir parler aussi distinctement et sérieusement depuis des années, en-dehors des rares moments où j'ai dû faire part de mon autorité sur mes camarades de cellules, et je crois que ça se ressent dans mon timbre de voix. Une sorte de ton grave et presque sévère, tranchant totalement avec mon comportement habituel en privé.

Sur ces mots, je m'élance vers l'Ouest, sans me retourner pour savoir si l'on me suit. Tôt ou tard, ils prendront bien conscience que notre survie d'aujourd'hui en dépend. Chaque pas en avant est une seconde de plus mise entre nous et l'ennemi.

[Lumione]

Emma - Rejetée - 21 ans - Proie - Soeur aimante et aimée

Ça y est, on est arrivé, une fois que l'avion s'immobilise, je cours presque dehors pour échapper à l'ambiance plombée qu'a mis Antiono. La voie de Peter résonne partout mais on ne voit pas de haut-parleur, je suppose qu'ils sont cachés ce qui veut dire qu'il y a aussi probablement des caméras cachées un peu partout. Apparament je suis dans l'équipe des Proies avec Antonio et Nat, je suis rassurée de ne pas avoir à être contre eux. Je vois Nathan qui s'éloigne, je ne lui en veut pas, je sais que c'est dur pour lui comme pour nous tous.

Le présentateur a aussi dit que nous avions dix minutes pour partir avant que les autres ne commencent à nous traquer. Celui qui a assassiné le garçon prend la parole, j'espère qu'il avait de solides raisons pour le tuer parce que sinon je suis dans l'équipe d'un fou furieux. Il dit qu'on devrait aller à l'Ouest, vers notre camp, je suis d'accord avec lui.

L'une des filles part dans un délire paranoïaque et ce dernier parle de démocratie ce qui me donne une idée, je lance à toute l'équipe mais surtout à lui(parce que c'est ce que l'on est maitenant, une équipe): Ceux qui sont pas encore partis ! Votons mais faisons vite. Ceux qui veulent partir à l'Ouest mettez vous de son coté (je le désigne) et ceux qui veulent partir autre part mettez vous de l'autre coté (je montre le coté opposé) ! Je me déplace pour me trouver à ses cotés et j'attend de voir ce que ça va donner.

[naji2807]

Maggie Mitchels
22 ans, Prisonnière, délire paranoïaque de persécution, PNJ, Proie


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Et voilà, comme toujours, tout le monde est contre moi! Je jette un regard suspicieux à tous ceux qui ne sont pas de mon avis, les jaugeant pour savoir si ils sont juste stupides ou si ils sont contre moi et si je dois les considérer comme des ennemis. Ce sont forcément des ennemis de toutes façons, mais il y a qui sont sans doute seulement stupide... De toutes façons, le plus gros ennemi, c'est ce meurtrier, celui qui se prend pour le chef à vouloir que tout le monde aille à l'Ouest. Il ne voit pas que tous les enfants de riches sont à l'Est? Ils vont avoir des armes, de la nourriture, et nous on va juste se faire tuer! Et lui là, ce meurtrier, il est là pour vérifier qu'on va bien sagement suivre les règles et qu'on va bien gentiment regagner notre camp...
Il fait semblant d'avoir des regrets, et les autres sont peut être dupe, mais pas moi. Il avait pour ordre de tuer, voilà tout.
- Bien sûr que c'était la seule solution pour toi, je siffle, mauvaise.
Il s'adresse alors à tout le monde, et recommence à jouer les gentils, mais moi je sais qui il est, et je suis sûre que cette Zola, la médecin, est de son côté, après tout elle est médecin, et on ne peut pas faire confiance à ces gens, ils nous abrutissent avec leur cachet, ils font croire à tout le monde que nous sommes folle... Mais je ne suis pas folle! Je suis la seule à être rationnelle ici!
- Je ne suis pas paranoïaque! je lui crie, bien plus qu'énervée par ce mot bien trop souvent entendu. Tu ne me connais pas! Personne ne me connais! Personne ne sait ce qui se passe dans ma tête! Les gens pensent qu'ils n'ont qu'une seule solution, voilà pourquoi ils partent, parce qu'ils sont stupides et suivent ce qu'on leur dit bêtement. Mais on peut aussi les tuer maintenant, au lieu de partir en courant et d'attendre qu'ils viennent nous chasser. Mais tu ne veux pas n'est-ce pas? Parce que tu dois les protéger, les gentils gosses de riches et leur équipe de privilégiés.
Les gens commencent à partir dans l'autre sens, et je peste intérieurement, je voudrais leur crier de revenir, mais ils ne m'écouteront pas, on ne m'écoute jamais!

[naji2807]

Nathaniel Leafer, dit Nathan ou Nat
19 ans, 1m85, Rejeté, Proie



Je sens la panique remontée... Elle est un peu redescendue, laissant place au désespoir, qui n'est pas vraiment mieux, c'est vrai... Mais elle est de retour, mon coeur recommence à battre plus vite, les larmes me remontent aux yeux, et je suis tétanisé, observant les deux protagonistes en priant pour qu'ils n'en arrivent pas aux mains, à nouveau... La fille a l'air folle, un peu comme le garçon de tout à l'heure... Et je ne veux pas que ça recommence, je ne veux pas qu'ils se battent. Mais surtout, je ne veux pas croire que les personnes de l'équipe adverse se jetteront sur nous dès la fin du compte à rebours... Ce sont aussi des humains, ils ont aussi des sentiments, des émotions, comme nous, ils ne vont pas juste nous tuer parce qu'ils le peuvent, personne ne fais ça, personne ne fait ça... n'est-ce pas?
- Non... Non ça ne peut pas... ça ne se peut pas... On peut les raisonner... discuter?
C'est plus une question qu'autre chose, et je la regarde avec désespoir, me rendant bien compte que j'en demande trop à une fille sans doute aussi paniquée que moi... C'est peut être elle qui a raison, peut être qu'on devrait juste fuir, juste s'en ficher de ce qui peut bien leur arriver, et partir aussi vite que possible... D'ailleurs certains le font... Antonio... Et Emma propose un vote... Mais on aura pas le temps... Le temps, il file et moi, je reste immobile, tétanisé par la peur... Je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie... Je ne suis pas comme ça. Je ne suis pas comme ça, parce que malgré tous les malheurs qui me sont arrivés, jamais je ne me suis retrouvé dans une telle situation. Et depuis que je suis avec Luka, depuis deux ans, je me rends compte à présent, que je vis dans un tel bonheur, que je continue de me maudire pour l'avoir quitté... Quel idiot! Quel idiot bon sang! Qu'est-ce qui m'a pris! C'était merveilleux! Tellement merveilleux! Et nous étions si heureux... Qu'est-ce que j'ai fait? Pourquoi j'ai fait ça? Maintenant je me retrouve ici, à des kilomètres, sans doute, de mon précieux cocon, de Luka et de ses bras, si rassurant... Les larmes reviennent, et je ne fais pour les arrêter... Je ne vois pas grand chose, si ce n'est la fille à qui je n'ai pas encore répondu... Elle a raison... Elle doit avoir raison... Mais si la fille ne nous suit pas... Si elle meurt alors que nous aurions pu l'éviter? Je ne veux pas que ça arrive... Je ne veux pas que quelqu'un d'autre meurt... Et je sais que c'est idéaliste, je sais que nous sommes justement ici pour nous entre-tuer, mais je n'arrive même pas à le concevoir. C'est impossible... Moi je ne tuerai personne... Comment font les autres pour penser à ça? Comment font-ils? Je ne peux pas le croire...
Certains sont déjà partis, d'autres restent encore, et moi... A cause de moi, parce que je l'ai arrêté, la fille est peut être en danger, alors je jette un dernier coup d'oeil en arrière et, vers les deux protagonistes et ceux qui sont encore présents, et j'acquiesce :
- On... On s'en... On s'en va.
Antonio est déjà parti, et Emma ne veut pas rester non plus. Alors eux seront en sécurité... Mais je ne suis pas si égoïste que ça... moi je voudrais qu'ils soient tous en sécurité, que tout le monde reste en vie... Pourquoi... pourquoi ça ne peut pas se passer comme ça?

[Springbloom]

POPULATION ❦ 20 ANS ❦ POLONAIS ❦ GALLOIS ❦ HÉMOPHILE ❦ CHERCHE A PROUVER SA VALEUR
Dans la praire blanche ❦ Avec Nala (mayossa) et le reste de son équipe ❦ Prédateur


La gosse Midas est froide, bien plus que je ne l'aurais cru, mais je ne peux lui en vouloir d'être méfiante. Qui d'autres ne le serait pas ? Je croyais avoir bien calculé mon coup en profitant de sa potentielle instabilité après son attaque, mais qui naît gosse de riche reste gosse de riche : on ne change pas de comportement d'un coup d'un seul. Quand on a été élevé pour régner dans la soie, on est habitué à ce les vers veuillent récupérer leurs biens. Alors, forcément, on n'est peu enclin à les lancer pénétrer notre territoire et potentiellement tout saccager sur leur passage. Il faut que je revois ma stratégie avant de pouvoir lui répondre clairement, mais le temps s'essouffle et je vais bientôt paraître encore plus suspect que je ne le suis déjà. Est-ce que je me suis intellectuellement surestimé ? Mon ego refuse d'acquiescer et préfère supposer que j'ai sous-estimé mon adversaire.

L'atterrissage me sauve d'une situation périlleuse, m'offrant une solution de secours aux regards inquisiteurs de Nala. Il faut que j'en profite pour revoir mes futures paroles si jamais elle venait à me questionner de nouveau, sans pour autant perdre de vue que tous ce qui va se passer dans les minutes qui vont suivre est essentiel à ma survie : je me dois de retenir tous les éléments si je veux parvenir à tirer la meilleure épingle du jeu, sans pour autant être pris pour cible.

Je suis parmi les premiers à pénétrer dans la prairie blanche. J'y observe le moindre indice qui pourrait s'avérer capital par la suite : potentielles denrées, différentes espèces médicinales, planques, armes potentielles. Tout passe sous mon regard investigateur, chaque espèce est analysée dans le but d'en tirer le meilleur profit. Quelque part dans ma mémoire, je fais la liste de tout ce qui pourrait me servir, tout en faisant en sorte de ne pas oublier d'écouter les paroles de Finley, qui semble beaucoup trop s'amuser de la situation à mon goût.

Moi qui le croyait intègre et chaleureux avant Nihil, je crois que j'ai fait fausse route : il a un sacré grain. Mais après tout, n'en ai-je pas un moi aussi pour m'être embarqué dans cette aventure ? C'est ce que mes parents aimeraient que je crois et, en-dehors du fait qu'il est désormais trop tard pour faire marche arrière, je ne leur offrirais pas le privilège de croire qu'ils avaient raison sur moi. Ils ne me connaissent pas et n'ont jamais cherché à me connaître au-delà de mes faiblesses.

Aujourd'hui, je suis là pour montrer mes forces au monde, pour prouver que paraître vulnérable peut être pallier si on s'en donne les moyens. Je ne peux pas me battre au corps à corps sans risquer la mort, mais je peux ruser et faire preuve de rapidité. Je ne peux pas tomber sans manquer de saigner pour plusieurs heures, mais je peux travailler mon équilibre et mon agilité pour ne plus craindre de me prendre les pieds dans un quelconque obstacle. Je ne peux pas survivre à une coupure sans les soins médicaux nécessaires, mais je peux apprendre à me débrouiller avec les moyens du bord et à reconnaître les plantes médicinales. Je ne peux pas survivre dans le monde réel sans assistance, mais je peux apprendre à chasser, à construire un abri, à me servir de ma mémoire pour savoir quelle plante est comestible ou comment pister une proie. Et en parlant de proies...

Leur équipe se tient à une distance respectable de la nôtre, à l'abri d'une quelconque attaque l'espace de dix minutes. A ma grande surprise, ils ne se précipitent pas vers l'Ouest et leur camp pour se mettre à l'abri, se mettant à débattre plus ou moins bruyamment de s'il s'agit de la bonne solution ou non. Leur incapacité à se mettre d'accord dans les premières heures d'existence témoigne d'une cohésion qui sera difficile à mettre en place et qui pourra facilement être exploitable, mais il ne faut pas que j'oublie de penser à ma propre équipe. Il est évident que, devant les cris que pousse l'une des Proie, indiquant qu'elle veut se diriger vers notre camp, certains de nos membres vont vouloir profiter de l'instabilité du groupe adverse pour tenter de mettre fin à Nihil dès le premier jour - ou se passer les nerfs. Foncer tête baisser ne me semble pas être la bonne tactique, mais, avant que je n'aie pu m'adresser à notre groupe, Nala se glisse à mes côtés, observant également les Proies : elle fuit mon regard.

-Tu n'as pas répondu à ma question. On a tous des intentions ici, qu'elles soient louables ou non. Même-moi j'en ai.

Elle ne semble pas vraiment me porter dans son coeur, et, en même temps, le contraire m'aurait plutôt surpris. La plupart des gens sont rarement à l'aise les premières fois qu'ils me voient, pour de multiples raisons, à commencer par mon parler un peu trop franc et mon physique un peu trop proche de la mort pour paraître sympathique. Vu que je me suis comporté de manière "mielleuse" avec elle - pour la citer - tenter une excuse par le franc parler semblerait incongru, alors j'opte pour la seconde option. Ca ne le convaincra sans doute pas, néanmoins on peut difficilement nier que je parais apathique au premier coup d'oeil, avec mon regard bleu froid, mes grands cernes et ma peau cadavérique.

- Désolé pour ça, j'étais préoccupé par l'arène. Je me doute que tu penses que mes idées sont mauvaises, beaucoup pense souvent comme ça, et je n'y aide pas, vu que j'ai l'air d'une fouine, à vouloir toujours chercher quelque chose, mais c'est dans ma nature de vouloir comprendre. Je viens pas de la haute société de New Union, et ça doit être la première fois que je peux en rencontrer un membre, je voulais juste apprendre à te connaître.

Je marque une pause, de celui qui réfléchit à pourquoi on pourrait le craindre, alors que cela fait dix bonnes minutes que je sais très bien pourquoi. Elle a tourné ses yeux sombres vers moi, m'observant sous toutes les coutures, alors je ne peux m'empêcher de fixer le sol pour continuer, comme si j'étais honteux de mon comportement et que je voulais me dérober le plus vite possible de ses yeux lourds de sous-entendus.

- J'ai conscience que je ne suis pas la personne ayant le physique qui invite le plus à la confiance et je m'en excuse, mais je n'y peux rien si je donne l'impression d'être un fantôme prêt à vous poignarder dès que vous aurez fermer les yeux. Je ne dis pas ça parce que j'y pense, hein, mais parce que m'ont déjà dit ces paroles mots pour mots. Sache que mes intentions sont louables et puis, de toute manière, nous sommes désormais dans la même équipe, donc, quelles qu'elles fussent, elles ne peuvent plus être d'actualité. Et, si tu ne me crois pas, j'ai jusqu'à la prochaine répartition pour te prouver que je ne te veux aucun mal. J'ai pas vraiment la carrure de quelqu'un de violent, contrairement à d'autres des Prédateurs.

Mon monologue terminé, j'en profite pour jeter un coup à ceux-ci. Ironiquement, il semblerait que les enfants de l'élite s'y trouve, puisque j'y reconnais plusieurs visages que je parviens à identifier comme ceux de Balthazar Caves et Noah Laurel, en plus de Nala. Seul exception, le prisonnier Martines qui se trouve chez les Proies, mais je suppose que son statut d'ex-détenu ne permet pas vraiment de le classer dans l'élite de la nation que l'on veut mettre en valeur et protégée - à moins que tout cela ne soit que le fruit du hasard ? à méditer.

Quelle qu’en soit la composition, il est certain que certains parmi nous vont vouloir en découdre, et le moment n'est pas venu. Il semble bien plus sage de nous diriger vers notre propre camp à la fin des dix minutes plutôt que de foncer vers celui d'adverse désarmé. J'ignore si je suis le plus en mesure de prendre la parole et de me la jouer leader pour notre groupe, mais je tente tout de même d'élever la voix pour faire part de mon idée.

- A mon avis, il vaut mieux que nous partions au plus vite vers notre camp dès la fin du chronomètre. On s'organisera mieux avec un abri et quand on saura quelles sont nos ressources. Même s'ils n'ont que dix minutes d'avance sur nous, les Proies peuvent atteindre le camp Ouest avant nous et préparer un plan avant qu'on ne puisse les attaquer. Connaître le terrain et nos moyens me paraît être plus réfléchi que d'attaquer en ignorant ceux de nos adversaires.

J'ignore de quel côté nous avons hérité, mais je préfère penser que le camp Est est celui au coeur de la forêt. Il permettra une source des nourritures plus importantes, une meilleure cachette en cas d'attaque et de défense, et, plus personnellement, je pourrais plus facilement y trouver des remèdes en cas de blessure que dans les ruines.

[Mimie99]

*17 ans et demi*-*Prisonnière*-*1 mètre 67*-*Prédateur*


Tous mots qui auraient pu sortir de mes lèvres se retrouve à rester coincer dans ma bouche, provoquant presque un sentiment d'étouffement chez moi, lorsque je sens à nouveau l'habitacle remuer sous mes pieds. Je sens la pression dans mes oreilles alors que nous redescendons à des hauteurs plus acceptables. À nouveau, je sens les hauts le coeur me prendre, mais je me force à faire bonne figure. Pour Rosaleen, déjà qu'elle ne sent pas très... forte, en ce moment, je ne veux pas lui ajouter le poids de mon mal être momentané.

Au moins nous sommes au sol, à présent. Mais est-ce vraiment une bonne chose puisque ça signifie que nous devrons bientôt commencer ce jeu stupide pour de vrai? Et qui sait ce qui m'attend en bas? La mort, certainement. Mais quand viendra-t-elle? Dans quelle circonstance? En serais-je la victime... ou l'instigatrice? Aucune de ces deux options ne m'enchantent vraiment. Il n'y a que quelques personnes dont je souhaite la mort et, tristement, elles ne sont pas ici. Ceux qui sont là... qu'est-ce qu'ils sont pour moi? Rien du tout. Sauf peut-être Rosaleen... Mais les autres? Je m'en moque, je ne veux ni leur mort, ni qu'ils vivent. Leurs sorts m'indiffèrent.

Je suis rapidement Rosaleen lorsqu'elle sort de l'avion et l'étonnement m'envahit alors que je découvre cette arène étrange. Une immense prairie bordée d'arbre. Nous sommes en pleine nature, apparemment. Étrangement, quelque chose dans ce décor peu connu me détend. Peut-être est-ce le fait de la légère brise sur mon visage ou encore l'odeur de la forêt et de la prairie que je n'ai jamais eu l'occasion de sentir jusqu'ici. J'inspire doucement et un léger sourire étire mes lèvres. Un sourire bien déplacé en cet endroit, un sourire de bien-être. Ce bien-être disparaît à l'instant même que la voix de Peter se fait entendre, laissant place à un rictus irrité. Très bien, écoutons-le.

Je me pétrifie un peu plus à chacun des mots qu'il prononce. À chaque dernier jour du mois? Du mois?! La panique m'envahit de l'intérieur, mais je la cloître rapidement pour ne pas qu'on la voit. Je songe à Rosaleen et mon coeur se glace. D'accord... apparemment, j'avais tort. Ils ont l'intention de nous garder ici longtemps. Ma mâchoire se contracte et mon regard se fait plus dur. Il suffit de redoubler de prudence... peut-être que nous serons ensemble, peut-être que...

Mon espoir fond comme neige au soleil lorsque j'apprends que non seulement je fais partie des prédateurs, mais qu'aussi... Rosaleen n'est pas avec moi. Mon regard croise le sien et j'y lis une peur qui fait échos à la mienne, mais je lui renvoie toute l'assurance que je peux, suivit d'un hochement de tête. Ce que je lui ai dit tiens toujours et je l'aiderai autant que je peux. La protégerai. Je ne peux pas la protéger de son équipe, mais le mienne, si. Je tiendrai parole, après tout, mes deux désirs sont à ma portée, ici. À cette idée, un nouveau sourire s'étend sur mes lèvres. Un sourire déterminé, froid et innocent à la fois.

J'écoute attentivement toutes les directives que Peter nous donne tout en réfléchissant déjà à ce qu'il serait mieux de faire. Je ne crois pas que poursuivre les proies soit à notre avantage, nous ne connaissons rien du terrain, ni de nos partenaires d'équipes. Mieux vaut découvrir l'endroit. Et puis, à quoi ça rime de se tuer dès la première journée? Et pourquoi tuer, point? Nous n'avons aucune raison de nous massacrer, sauf celle que ce jeu débile nous donne. Dès que Peter annonce « bonne chasse » je me détends. Bien, maintenant nous sommes entre nous. Je jette un coup d'oeil à mes « partenaires » et me rend vite à l'évidence que chacun d'entre eux pourrait sans doute me maîtriser rapidement. À condition qu'ils le veuillent, bien sûr. Et qu'ils m'attrapent.

Je suis tirée de mes pensées par un mec qui s'adresse... je ne sais pas trop à qui. Tout le monde, sans doute. Et ce qu'il dit est plutôt logique et rejoint mon ordre de pensée. Dois-je approuver oralement ou me taire et laisser les autres dire ce qu'ils pensent? Autant ne pas la jouer discrète, déjà que je suis maigre... J'hausse rapidement des épaules et réponds d'une voix suffisamment claire pour être entendue de mon équipe:

- On est tous susceptible de se tuer entre nous... mais ce ne serait pas judicieux, non? L'union fait la force à ce qu'on dit... Et pour ma part, je crois que tu as raison. Mieux vaut trouver notre base. Ça va nous permettre d'analyser le terrain nous aussi.

Dès que j'ai fini avec cet élan oratoire, je me tais et regarde à nouveau chacun des membres de mon équipe avant de jeter un coup d'oeil du côté de celle de Rosaleen. Ils n'ont toujours pas bougé. Je ne veux pas avoir à foncer vers eux. Alors autant que mon équipe décide d'aller tranquillement à notre campement.

[Yshisa]

Nom et prénom :
Ayla Scender
Age :
13 ans
Caractère :
Au premier abord, elle parait froide. Mais, c'est parce que sa mère est sous ses yeux après que quelqu'un l'ait agressée, la blessant gravement. Sinon, elle a calme a tout épreuve, et aime réfléchir de manière logique. Elle redoute les situations qu'elle ne maitrise pas.
Statut social :
Population
Raison de la participation :
L'argent, sa famille a beaucoup de difficulté financière et sont en passe de devenir SDF.
Description :
Mince, cheveux noir corbeaux, yeux bleu-gris très pâle, visage avec de haute pommettes, peau pâle.

[Springbloom]

@Meige, je ne suis pas la MJ', mais je me permets de te dire qu'il est probablement trop tard pour s'inscrire au RPG qui a déjà commencé depuis plusieurs semaines (voire mois, en fait). Qui plus est, je pense que tu devrais prévenir un minimum si tu veux t'inscrire avant de poster une fiche, histoire que les MJ puissent confirmer ou pas et te réserver une place. Là, c'est un manquement de respect.

Qui plus est, ton personnage est trop jeune pour pouvoir participer (inscription à Nihil entre 15 et 25 ans) ce qui laisse entendre que tu n'as même pas pris le temps de lire la présentation c'est moyen

[naji2807]

Nom et prénom :
Ayla Scender
Age :
13 ans
Caractère :
Au premier abord, elle parait froide. Mais, c'est parce que sa mère est sous ses yeux après que quelqu'un l'ait agressée, la blessant gravement. Sinon, elle a calme a tout épreuve, et aime réfléchir de manière logique. Elle redoute les situations qu'elle ne maitrise pas.
Statut social :
Population
Raison de la participation :
L'argent, sa famille a beaucoup de difficulté financière et sont en passe de devenir SDF.
Description :
Mince, cheveux noir corbeaux, yeux bleu-gris très pâle, visage avec de haute pommettes, peau pâle.

Je suis d'accord avec tout ce qu'a dit Morgane-Chase, le RPG est fermé, et il faut demander avant de s'inscrire et de poster sa fiche. Tu peux trouver d'autres RPG dont les inscriptions sont encore ouvertes, tu peux le voir à côté des titres des RPG

[Hiyashinsu]

Equipe des proies

Nous voici en train de courir. Liam derrière moi, suivi de celui qui m’a accosté. J’espère que tous les autres vont nous suivre, et qu’aucun d’eux ne va perdre la vie. Il va falloir s’adapter à la vie sauvage. On va devoir trouver le coin d’eau. Fabriquer un abri. Construire des armes. avec des pierres et du bois. Encore une fois ça risque d’être assez difficile. Mais si nous le faisons ensemble, certains pourraient avoir des bases pour montrer aux autres comment faire. Je sais déjà que tout peut devenir une arme quand on se sent menacé. Je jette un oeil sur le type avec qui j’ai échangé deux mots précédemment. Sans arrêter de courir, je réfléchis à la question que je vais lui poser. Puis, je lui demande :
« As-tu des notions de bases pour la survie en pleine nature toi? »

[naji2807]

Nathaniel Leafer, dit Nathan ou Nat
19 ans, 1m85, Rejeté, Proie



Je suis un lâche... voilà la seule chose que j'arrive à penser. Je suis un lâche puisque je fuis au lieu de rester et d'assumer mes idées. J'aurai du m'affirmer, leur faire part de mon idée de ne pas se battre, de s'entraider... ils m'auraient peut être écouter, puisqu'ils fuient avec moi, c'est qu'ils ne veulent pas se battre n'est-ce pas? Et peut être qu'il en va de même pour les autres, pour l'équipe des Prédateurs, ils sont comme nous, c'est certains, il n'y a pas de réelles différences entre nous... Alors pourquoi je cours, pourquoi je ne suis pas resté... Parce que j'ai peur. Parce que j'ai peur d'avoir tort, peur qu'ils m'attaquent, qu'ils me tuent... Je me rends compte qu'au fond de moi, je crois encore à l'idée de revoir Luka, que je crois encore que je pourrais me retrouver à nouveau dans ses bras...
Mes pensées sont interrompus par une voix féminine et je me concentre sur elle. Est-ce que j'ai des notions de base pour la survie en pleine nature? Pas vraiment... Je secoue très légèrement la tête avant de répondre en grimaçant :
- Pas trop non... enfin j'ai survécu dans la rue pendant un temps mais c'est tout. Et toi?

[Hiyashinsu]

Equipe des proies

Zut! J’aurais aimé qu’il me réponde que oui.
M’enfin, tant pis, nous ferons avec.

En tout cas il a eu un passé sans doute similaire au mien. Pour le côté rue, tout du moins. De mon coté mes connaissances en survie dans une forêt sont très minces. Il n’y a pas vraiment de livre qui indique comment survivre à New Union. Plutôt pas en libre-service. En tout cas pas à ma connaissance. Les seules notions que j’ai ce sont des notions de vol. Et qui sait? ça pourrait peut-être, être utile à notre campement. Une fois celui-ci établit bien sûr. Je laisse un léger sourire apparaître sur mon visage suite à ma réflexion. Quand je pense que j’avais décidé de me ranger une fois l’autre im**cile derrière les barreaux. Il faut croire que c’est peine perdue.
Non mais sincèrement! À quoi est ce que je vais servir ici? Il faut vraiment que je me creuse la tête pour trouver des idées qui nous serons utiles. Je me tourne de nouveau vers mon interlocuteur qui attend toujours ma réponse à sa question.

- Je ne pense pas être d’une grande utilité non plus dans ce domaine-ci. Mais je constate que nous avons en revanche un point en commun. je souris avant d'ajouter. Nous connaissons tous les deux la survie dans les rues. Et comme New Union n’est pas de tout repos, je pense que ces connaissances vont tout de même nous permettre de nous débrouiller. Après tout, c’est le même principe. Il faut se débrouiller pour rester en vie.

Après cette phrase je retourne dans mes pensées, et je constate que je ne sais même pas à qui je m’adresse. C’est agaçant de ne pas avoir de nom. Alors autant le lui demander.

- Au fait? C’est quoi ton nom? Moi, je m’appelle Aelys.

[Lumione]

Emma, rejetée, Proie, 21 ans, soeur aimante et aimée

Pas grand monde ne réagit à ce que je dis, c'est pas grave, j'ais pas trop l'intention de diriger la bande de toutes façons. Comme je me rends compte que les minutes défilent, je les plante là. Ils ne savent pas se décider mais moi je vais pas perdre mon teps à attendre que quelqu'un d'autre prenne les décisions à ma place. En plus je vois que Nat s'est trouvée une nouvelle amie auprès de qui répandre ses idées pacifistes et que Antonio est aussi parti. Je m'éloigne en courant de cet endroit de malheur et je suis ceux qui se sont déjà éloignés. Personne ne sait précisément où est le camp mais je préfère être perdue avec quelqu'un que seule. Je repère donc la personne la plus proche qui est seule, je n'ai pas l'intention d'interrompre une conversation donc je me dirige vers une fille qui court aussi. Je n'y vais pas par quatre chemins pour l'aborder, je n'ai aucune idée de comment elle va réagir mais j'ai pas vraiment le choix donc je lance assez fort pour me faire entendre:
- T'y connais quelque chose en survie, toi ? Parce que moi je sais que survivre dans la rue.

J'espère qu'elle ne va pas m'envoyer bouler et qu'elle sait quelques trucs en matière de nature. Au pire sinon, j'irai voir Antonio, i nous avait proposer de nous apprendre, à Nat et à moi.

[Yumeko]

Daisy Aberline │20 ans │169 cm │Rejetée │ Proie



Je m'étonne moi-même d'avoir donné mon avis car je ne pensais pas le faire, je me contente plutôt d'observer que de parler depuis longtemps maintenant. Et puis qu'importe mon avis, ça ne change absolument rien à ce qui est en train de se passer ici. Je n'ai confiance en personne, et je suis persuadée que l'autre équipe fera tout pour gagner. Si ma vie avait été différente, je penserais sans doute différemment mais, c'est impossible pour moi maintenant. Si je dois me méfier de quelqu'un en particulier, ça serait cette fille métisse dont je n'ai pas retenu le nom, qui hurle sur nous tous, mais surtout sur une personne en particulier. Elle devient le centre de l'attention mais je ne suis pas sûre que ça soit une bonne idée pour nous tous. Et elle ne semble pas très équilibrée, non plus. Si je dois faire attention à quelqu'un en particulier, ça serait elle, et l'autre garçon, qui a tué cet autre garçon. Les choses pourraient dégénérer à nouveau, et à tout moment. Mais je ne fais pas plus confiance aux autres car ils peuvent être capables du pire pour survivre. Je l'ai vu, j'en ai été témoin dans la rue. C'est pour cela que je me tenais éloignée de tout le monde pour survivre parce qu'une fille seule comme moi n'aurait jamais fait long feu là-bas. J'aurais pu perdre beaucoup de choses même si j'ai déjà tellement perdu. J'aurais pu perdre jusqu'à ma dignité, le peu d'espoir qu'il me reste encore, ce qui me fait encore tenir alors que je n'ai plus rien, et que j'ai perdu toutes mes illusions. Je ne suis pas la seule à vouloir partir mais la plupart semble hésiter. Je ne le fais pas, je préfère trouver l'endroit où l'on doit s'établir plutôt que d'écouter les autres parlementer jusqu'à ce que les dix minutes soient écoulées. Dix minutes, ça passe vite. Trop vite. Je préfère me mettre à couvert, m'enfoncer dans cette forêt au loin pour me cacher de l'autre équipe où je me sentirais plus en sécurité... même si la sécurité sera plus que relative. Nous ne sommes en sécurité nulle part dans cet endroit. Je me mets à courir, je ne suis plus la seule à prendre le chemin qui devrait conduire à notre camp. Mais je ne sais pas ce qu'on va y trouver exactement. Peut-être qu'il n'y aura rien, pas même de la nourriture. Chercher de la nourriture dans des poubelles, je sais faire... dans la nature, non. Je mets quelques secondes à me rendre compte qu'on s'adresse à moi. Je ne m'arrête pas de courir et je jette un coup d'œil à la personne qui me pose une question avant de me révéler qu'elle vivait dans la rue. Le présentateur a donné son nom lors de la présentation des candidats mais je ne m'en rappelle pas.
- Je survie dans la rue, et apparemment toi aussi. C'est toujours mieux que ceux qui ne savent pas ce que sait.

[Tiine]

○○○○○○○○○○○○○○○
Ellie Robbins
24 ans
○○○○○○○○○○○○○○○
Daisy a le temps de faire quelques pas pour s’écarter de moi. Réflexe très utile dans le cas où quelqu’un s’apprête à vous vomir dessus. Pourtant, elle paraît toujours calme. Elle répond même stoïquement à ma dernière phrase. Je m’essuie la bouche et m’éloigne de cette flaque à l’odeur répugnante que je viens d’expulser. Un violent choc se fait de nouveau ressentir et en quelques secondes, les vibrations du moteur cessent. Apparemment nous sommes arrivés à destination…mais je ne veux pas quitter cette pièce, même si c’était mon souhait le plus cher il y a quelques secondes, maintenant je dès que je vais mettre le pied dehors, ma vie ne tient plus qu’à un fil. Une trappe s’ouvre à l’arrière de l’avion et nous sommes tous inviter à descendre. Alors que je me remets debout et que je marche bien sagement vers la sortie, je sens que mes jambes sont engourdies.
En me dirigeant vers la sortie, je remarque du coin de l’œil que je passe à plusieurs mètres du cadavre du jeune homme de tout à l’heure. Un autre frisson parcoure le long de mon corps rien qu’à la remémoration de cette scène.
Nous arrivons au milieu d’une grande prairie. L’endroit pourrait sembler beau au premier abord, si on met de côté de fait que c’est ici qu’aura lieu un jeu aussi cruel que macabre. Peter nous présente l’endroit et nous informe que c’est ici qu’aura lieu tous les mois « le jour de paix ». Quelle horreur…donc si on arrive à survivre jusque-là, il faudra encore encaisser le fait de changer d’équipe ?
La voix joviale du présentateur ne tarde pas à énoncer les différents membres des deux équipes. Je fais donc partie des Prédateurs…
Dans un enthousiasme morbide, Peter nous explique que notre camp se situe à l’Est et que nous n’avons pas le droit de bouger pendant 10 minutes, histoire de laisser du temps aux Proies de s’enfuir. Je laisse échapper un petit gémissement d’effroi lorsqu’il annonce qu’à partir de maintenant, nous avons le droit de tuer les autres s’ils sont assez proches de nous.
Je remarque les membres de l’équipe des Proies commencent à se concerter pour savoir quoi faire. Certains d’entre eux ont l’air de se prendre déjà le chou.
Je me demande si je serais capable de courir à mon tour d’ici ces quelques minutes qui nous restent à attendre…

[Lumione]

Emma, Rejetée, 21 ans, équipe Proies, soeur aimante et aimée

Je commence à courir à coté d'elle. Elle me répond qu'elle survit dans la rue, comme moi. Pour l'instant, deux plans me viennent à l'esprit, soit on peut se cacher à l'exterieur du camp soit on peut aller là-bas mais c'est l'endroit où l'autre équipe ira nous chercher en premier. Je faire part de mes interrogations à la fille à coté:
Je pense qu'on a deux options, soit on se cache dans la forêt soit on va au camp. Sachant que dans le camp il y aura peut-être de la nourriture et un abris mais c'est là que les chasseurs iront nous chercher en premier. Dans la forêt par contre on a moins de chances de se faire trouver mais on aura que la rivière et ce qu'on trouve pour manger et boire et les arbres pour s'abriter s'il pleut.

J'espère qu'elles saura se décider un peu mieux que moi parce que je suis incapable de savoir ce qui vaut mieux. Si on va survivre ensemble, il me semble important de connaitre au moins nos noms à défaut d'apprendre à se connaitre un peu mieux, je lance donc:
Au fait, moi c'est Emma, et toi ?

[naji2807]

Baltazar Caves
20 ans, Fils du Maire de Liverpool, PNJ, Prédateur



Aussi étonnant que cela puisse paraître vu la situation, je me sens beaucoup plus calme maintenant qu'on a été dispatché dans les équipes. J'ai Nala et Noah dans mon équipe, donc plus ça va et plus je me dis que finalement, on ne va pas perdre, c'est peut être juste qu'on doit tuer les autres et puis voilà. C'est terrible, je dis pas, mais ça me va tant que je reste en vie, en plus Jude est dans mon équipe et j'ai pas sympathisé avec ceux de l'équipe adverse donc j'aurai aucun scrupule à les tuer pour survivre... enfin je crois... et puis rien ne dit que j'y serai obligé, il y a plein de gens dans mon équipe.
Pour le moment, nous devons encore resté immobile, mais les autres commencent à s'agiter, et si la plupart veulent partir en direction de leur camp, une fille à la peau mate n'a pas l'air de cet avis. Je ne vais certainement pas la traiter de folle parce que je crois pareille qu'elle, et surtout parce que j'espère que ce qu'elle dit est bien vrai et que le fait qu'on soit tous les enfants du gouvernement dans la même équipe est un signe que nous allons être avantagé. J'espère qu'elle ne va pas tout gâcher et aller à notre camp en premier, mais ça n'a pas trop l'air d'être le cas vu que les autres ne la croient pas et que la plupart s'en vont dans la direction opposée à celle qu'elle désigne.
De notre côté, une fille aux cheveux blonds, que je ne connais absolument pas, prend la parole à son tour et je me rapproche d'elle pour lui répondre :
- Je crois qu'il parlait surtout à ceux de son groupe. Mais tu as sans doute raison, j'espère juste que l'autre tarée ne va pas les convaincre d'atteindre notre camp avant qu'on puisse bouger. A mon avis c'est elle qu'on devrait éliminer en premier, elle a l'air dangereuse, un peu comme l'autre dans l'avion.

[naji2807]

Nathaniel Leafer, dit Nathan ou Nat
19 ans, 1m85, Rejeté, Proie



Oui j'ai vécu dans la rue, pendant un temps du moins, d'abord avec ma mère, puis un peu seul, mais ça n'a pas tellement duré, parce qu'ensuite, j'ai trouvé le club, Jo, et Luka... Mon coeur se serre, encore, comme si il pouvait se serrer davantage alors que j'ai déjà l'impression qu'il est comprimé par la peine et la culpabilité. J'ai du mal à respirer, mais je cours quand même, mu par une force invisible et qui vient de je ne sais où parce que j'ai juste l'impression que je vais m'effondrer, que je dois m'effondrer... Ce que je veux réellement, c'est m'écrouler par terre, me rouler en boule et rester là, prostré, jusqu'à ce que Luka vienne me chercher et qu'il me ramène chez lui, chez nous... Mais bien sûr, une petite voix pernicieuse me murmure que Luka ne serait pas venu même si il le pouvait, parce que je l'ai blessé, et que c'est bien fait pour moi.
Je tourne la tête vers la fille quand elle me répond, tentant de chasser mes pensées inutiles, car rien de ce que je ressens n'est utile pour survivre... mais c'est juste trop fort, et on ne choisit pas ce qu'on ressent de toute façon. Elle est aussi est sans doute une ratée, comme j'en suis un, sinon elle ne vivrait pas dans la rue ou n'y aurait pas vécu tout du moins. J'acquiesce sans grande conviction à ce qu'elle me dit et hausse légèrement les épaules :
- Je ne suis pas doué pour me débrouiller tout seul, je murmure dans un souffle, je n'aime pas être seul. Et puis ça fait un petit moment maintenant que je ne vis plus dans la rue, je danse pour gagner ma vie... et je fais d'autres choses aussi, je dis tandis que la culpabilité m'écrase de tout son poids en repensant à toutes mes coucheries et au fait que Luka déteste ça. En quoi le fait de savoir danser pour m'aider?
Je me rends bien compte que je pose des questions auxquelles personnes n'a de réponse, j'ai fait pareil tout à l'heure avec Emma et Antonio... mais le désespoir m'étreint, et c'est plus fort que moi.
Elle se présente et je réponds laconiquement :
- Nathaniel, mais tu peux m'appeler Nathan...
Je voudrais qu'elle m'appelle Nat, juste parce que Luka m'appelle Nat et que je veux entendre quelqu'un prononcer ce surnom, fermer les yeux et imaginer qu'il s'agit de lui... mais en même temps, je ne veux que personne d'autre ne se l'approprie...

[Yumeko]

Daisy Aberline │20 ans │169 cm │Rejetée │ Proie │ Emma



La fille continue de courir à mes côtés, gardant le même rythme que le mien. Elle ne doit pas être beaucoup plus vieille que moi. Elle me parait jeune et elle semble faire la même taille, sans doute légèrement moins. Sa minceur me rappelle la mienne. Je suis très mince mais le manque de nourriture n'y est pas étranger. Quand on vit dans la rue, on cherche de la nourriture là où l'on peut. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai fouillé dans des poubelles pour trouver de la nourriture. Les restaurants et les magasins en jettent chaque jour mais certains y mettent de l'eau de javel ou des produits ménagers pour ne pas que les gens comme moi fouillent leur poubelle ou benne à ordure. Parfois, quand je fais la manche, quand j'ai assez d'argent, j'arrive à manger à ma faim. Là, ce sont des bons jours. Les bons jours n'arrivent pas si souvent.
La fille semble avoir des idées plein la tête et elle m'en fait part, me proposant deux choix possibles entre se cacher dans la forêt ou se rendre au camp comme les autres du groupe le font. Enfin, ceux qui ont décidé de courir. Quelques-uns, pas tous semblent hésiter, ne pas se décider. Mais je ne vais pas rester près de l'autre groupe s'ils ont l'idée de nous attaquer après les dix minutes imparties. Certains pourraient le faire et je ne vais pas prendre ce risque de mourir. Je ne veux pas alors je cours pour ma survie. Je n'ai jamais vécu dans la nature mais en ville, et même si je connais le nom de la plupart des fleurs qui existent grâce à ma mère. Ou plutôt connaissais car j'en ai oublié le nom de certaines depuis le temps que ma mère est morte. J'ai vécu dans une ville toute ma vie, et je peux me débrouiller dans les rues, mais dans la nature, je ne sais pas. Trouver de la nourriture en pleine nature, je ne sais pas si ça sera facile. Je ne crois pas... et encore moins, en trouver des aliments comestibles.
- Nous avons plusieurs minutes d'avance sur l'autre groupe et peut-être qu'ils ne nous suivront pas. Peut-être qu'aucun ne le fera ou inversement, je ne sais pas. Moi, je vais au camp pour découvrir comment il est. Fais comme tu veux.
Elle peut faire ce qu'elle veut, choisir le camp ou la forêt, je ne vais pas le faire pour elle. Se cacher dans la forêt est une option, mais je ne la choisirai pas dans l'immédiat. Quelques secondes plus tard, elle se présente, me donnant son nom. Elle se prénomme Emma et me demande le mien.
- Daisy, fis-je simplement.

[Mimie99]

Désolée pour l'attente, naji






*17 ans et demi*-*Prisonnière*-*1 mètre 67*-*Prédateur*


J'ai toujours le regard rivé du côté des Proies. L'autre équipe. L'équipe d'une amie. Pourquoi le sort s'acharne-t-il sur elle? Je devrais être là-bas, non? Je devrais être avec elle pour pouvoir l'aider. La protéger que diable! Mais non, le destin a décidé de nous séparer. Une nouvelle fois. J'inspire brusquement pour me calmer. J'ai envie de hurler de prendre une décision. De le hurler à mon équipe et à l'autre. Les Proies devraient se décider, rapidement, car le temps s'écoule inéluctablement et je ne sais toujours pas si nous les poursuivrons ou pas. Tergiverser ne sert à rien, ils devraient s'en aller tant qu'il en est encore temps! Ce que les gens peuvent être bêtes parfois!

Je suis détournée de mon observation de l'autre équipe par une voix masculine près de moi et qui semble particulièrement s'adresser à moi. Je me tourne vers lui et reconnaît rapidement le fils du Maire de Liverpool. Ma mâchoire se contracte et ce n'est qu'en ce moment même que je prends vraiment conscience que beaucoup d'entre eux sont des privilégiés de la société. Je lui cracherais bien au visage, mais il ne s'est pas montré insultant ni même arrogant en me parlant. Et puis... Will était bien nourri et logé, et il s'est quand même montré aimable envers moi. Un soupire s'échappe de mes lèvres et je lâche en regardant Baltazar Craves droit dans les yeux:

- Je ne répondais pas à celui de l'autre équipe. Je répondais à l'autre, là. Le blondinet. (Je pointe rapidement la direction du doigt qui est relativement opposée à celle de l'homme de l'autre équipe qui a pris la parole) Il est de notre équipe et j'ai donné mon point de vue face à ses propos. Enfin, pour peu qu'on m'ait écouté. J'espère aussi que « l'autre tarée » comme tu dis ne les convaincras pas d'aller à notre camp... elle semble effectivement dangereuse... un peu trop imprévisible.

Comme moi. Sauf que j'ai plus de retenu que l'autre folle de l'équipe des Proies. Je plains vraiment Rosaleen. Bon sang, pourquoi je ne suis pas avec elle? Déjà, je pourrais frapper le non sens hors de la tête de l'imbécile qui veut aller à notre camp, celui de mon équipe. Mais je suis ici. Et je ne dois pas l'oublier. Trahir mon équipe dès le début n'est pas un bon plan. D'autant plus que ceux de l'autre équipe risque de me tuer dès l'instant où j'essaierai de les rejoindre. La confiance... La confiance n'existe plus ici. C'est du chacun pour soi, malgré les équipes. Les équipes ne sont qu'un leurre.

[Tally]

- -

Proie


Avec Rosaleen, Naji

Je souffle. Lentement. L'avion se pose, mais j'ai l'impression que c'est mon cœur qui est tombé dans mon estomac. De nouveau, la voix insupportable du présentateur vient nous narguer en nous expliquant ce qui nous attend. Tout le monde sort et je perd rapidement Teddy de vue. Cela n'a pas beaucoup d'importance puisque Peter annonce la composition des équipes et que je me trouve dans la sienne. Je me range du côté de l'avis général pour ce qui est du choix du chemin à prendre. C'est ce qu'il a de plus prudent à faire. J'espère que si mon équipe ne se montre pas belliqueuse, l'équipe adverse ne le sera pas non plus pour le moment.
Rapidement, certains se mettent en mouvement pendant que d'autres pinaillent encore. J'hésite à attendre les derniers lorsque je vois une femme, Rosaleen si je me souviens bien, se prendre les pieds dans les hautes herbes et chuter lourdement. Sans attendre, je m'élance dans sa direction en faisant moi-même attention à mes pas.

- Vous allez bien ?, je lance en arrivant à son niveau.

Je prie de tout cœur pour qu'elle n'est rien de cassé. Ce serait la pire chose que de débuter cette épreuve pas une blessure grave.

- Relevez-vous doucement d'accord ?

[naji2807]

Rosaleen Kemer
23 ans, 1m72
Rejetée, Proie, Enceinte de presque 3 mois



Je me fiche de savoir comment la situation va évoluer, le mieux ça reste de partir le plus vite possible, sans attendre. Et vu que j'ai quand même un peu plus de mal à courir à cause de mon état, il vaut mieux que je parte maintenant au lieu d'attendre que tout le monde se mette d'accord. De toutes façons, d'autres sont déjà en train de courir, et je suis sûre que la plupart prendront la même décision, parce que rester c'est du suicide, même si l'équipe adverse ne va pas forcément se jeter sur nous, pourquoi prendre le risque? C'est ridicule et je ne me ferai pas tuer bêtement comme ça, je veux vivre.
Je n'ai pas couru depuis un petit moment déjà, parce que je n'ai pas eu à le faire, et c'est une bonne chose en soi, mais mon corps n'y est plus vraiment habitué, et en plus, le bébé lui puise une certaine énergie... Avant que je n'ai pu comprendre comment, je me retrouve par terre, et ma cheville est douloureuse. Elle a du se dérobée sous moi, et je jure en essayant de me remettre debout. Super, bravo Rosaleen... premières minutes et déjà tu tombes bêtement! Tout le monde va voir que tu es faible et profiter de cette faiblesse!
Une voix se fait entendre près de moi et je tourne vivement la tête avec méfiance. C'est la médecin, celle que l'autre fou furieux a attaqué tout à l'heure. Je ne sais pas quoi penser d'elle. Et quand je ne sais pas quoi penser des gens, la meilleure parade, c'est la méfiance. Elle a beau avoir l'air pleine de sollicitude, et elle a beau être dans mon équipe, je la regarde avec neutralité en hochant la tête, ne parlant pas de ma cheville, espérant qu'elle tiendra quand je me relèverai :
- Oui ça va.
Elle me conseille de me relever doucement, mais moi j'ai envie de me remettre le plus vite possible sur mes deux jambes, pour pouvoir repartir aussitôt... Mais je sais qu'il vaut mieux aller doucement, et puis elle est médecin, alors je vais au moins lui faire confiance là-dessus. Je commence par prendre appuie sur mon pied droit, celui qui ne me fait pas mal, puis je pose lentement mon pied gauche. Je tente de répartir le plus de poids possible sur la droite, mais quand je dois m'appuyer ne serait qu'un peu sur la gauche, je grimace... Je serre les dents et pose les deux pieds au sol en espérant que l'autre fille n'aura pas vu ma grimace. Je suis presque sûre que ce n'est pas cassé, sinon je n'aurai même pas pu le poser... mais courir... ça va être bien compliqué.

[naji2807]

Baltazar Caves
20 ans, 1m81, PNJ
Fils du Maire de Liverpool, Prédateur



Je suis bien content de pas être dans l'autre équipe, déjà parce que la notre va probablement gagné, avec tous les avantages qu'on va sûrement avoir, et ensuite parce qu'ils ont une p*tain de tarée dans la leur, et qu'ils peuvent se la garder. L'avantage c'est que quand on devra choisir qui tuer en premier dans leur équipe, on pourra juste désigner celle-là, je suis presque sûr que même eux seront soulagés. Pour un peu que ce soit la Proie originelle, ça arrangerait bien tout le monde. Oh ouais ce serait vraiment cool si c'était ça, comme ça on pourrait tous rentrer chez nous bien tranquillement et basta.
J'avais même pas tilté qu'un mec de notre équipe avait parlé, je crois que j'étais trop concentré sur les autres, et j'ai juste entendu la réponse de la fille, et du coup je croyais qu'elle s'était plantée, mais en fait non. Elle aussi semble de mon avis concernant l'autre tarée, tant mieux, et je pense que les autres personnes de mon équipe penseront comme moi, en tous cas je l'espère. J'en connais pas la moitié, mais déjà je connais Nala, et Noah, même si j'apprécie pas beaucoup ce dernier, en tous cas on a pas grand chose en commun. J'avoue ne pas vraiment comprendre pourquoi des gens comme la fille devant moi, ou d'autres qui ont des têtes de déterrés, se retrouvent dans mon équipe, mais j'imagine que c'était pour donner l'illusion qu'on est pas vraiment une équipe de gosses de riche et faire croire que ce sera fair-play.
- Bah moi je t'ai écouté, je lui dis avec un sourire, je ne sais pas pourquoi mais je suis de meilleur humeur depuis que j'ai appris la composition des équipes. C'est ce que je dis, j'enchaîne, il vaudrait mieux l'éliminer en premier, je suis sûr que même les Proies seraient heureux de s'en débarrasser. D'ailleurs si ça se trouve l'autre gars là, il va la tuer comme il a tué l'autre mec tout à l'heure, je dis sans pouvoir retenir une légère grimace cette fois-ci.
En vrai je préférerai qu'il s'abstienne, ou bien qu'il le fasse une fois qu'on se sera barré, je crois que j'ai assez vu de truc gores pour aujourd'hui.