¤Les Héritiers d'Alyrieth¤ -Chapitre 4- Le début de la fin

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naji2807

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Re: ¤Les Héritiers d'Alyrieth¤ -Chapitre 4- Le début de la fin

Message par naji2807 »

Loïc Hart
28 ans, 1m82, Français
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Je ne suis pas pessimiste, je suis réaliste. Je ne comprends pas comment font les gens constamment optimiste... ne se rend-t-il pas compte que tout n'est qu'une illusion? N'ont-ils pas conscience de ça? Et quand l'illusion s'effondre, ne le vivent-ils pas mal? Parce qu'elle finit toujours par s'effondrer. Peut être que ça n'a pas encore été le cas pour Mackayla, peut être que c'est pour ça qu'elle est si sereine... Mais un jour, elle se rendra compte que le monde n'est pas tout rose, et qu'il vaut mieux être cynique, plutôt que de se laisser embarquer par une fausse joie. Je ne suis donc pas pessimiste, mais réaliste, et si ça change quelque chose. Parce que contrairement à eux, je ne me laisse pas embarquer dans cette fantaisie, je reste droit dans mes bottes, et je ne laisserai personne me faire croire à toute cette mascarade... même si j'avoue que je commence un peu à flancer... Mais non, il ne faut pas!
- Ouais bah là tu le vois trop plein j'ai l'impression. Comment on peut être optimiste dans une situation pareille? je m'agace légèrement.
On arrive enfin devant les cuisines, mais, évidemment, pas de croissants à l'horizon. Je sais que ça me fait complètement rentrer dans le cliché, mais oui, je prends un croissant quasiment à chacun de mes petits déjeuner. Et ce n'est pas tellement parce que je suis français que parce que je travaille dans une boulangerie, et qu'il nous reste souvent des croissants de la veille, des invendus, qu'on mange avant d'ouvrir la boutique. Un croissant, un café, et une cigarette, voilà la recette pour un bon début de journée. Mais ici, il n'y a rien de tout ça... preuve que toutes les journées passées ici commenceront mal, et une journée qui commencent mal se termine forcément mal.
- C'est pas parce que je suis français que je mange des croissants tous les matins, je dis pour essayer de combattre le cliché, c'est parce que je suis boulanger. Et je suis pas fan du salé le matin, je grommelle un peu, pour moi le petit déjeuner, c'est sucré.
Certes on ne va pas mourir de faim... mais on peut mourir de bien d'autres choses, dans cet univers étrange, fantastique et beaucoup trop dangereux à mon goût. On se fait attaquer de partout, même nos alliés peuvent se transformer en d'horrible monstre... non en effet, la famine n'est pas la première cause de mortalité ici.
- Non, mais on pourrait bien mourir d'autre chose, je grommelle en la suivant dans la pièce.
Je fronce le nez en regardant la nourrir, et me serre un morceau de main et une tasse de ce qui ressemble à du café, j'espère qu'au moins il sera bon...
Shinato

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Re: ¤Les Héritiers d'Alyrieth¤ -Chapitre 4- Le début de la fin

Message par Shinato »

Liz'

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La réponse de Lilith est assez vague mais, au ton de sa voix, je sens qu'en demander plus ne m'amènerait à rien. Il est des choses que l'on préférerait enfouir à tout jamais et la raison de combattre de Lilith semble en faire parti.
Je garde le silence et observe la douce lumière bleutée s'éteindre petit à petit. Les premiers rayons du soleil viennent se refléter sur la surface du lac m'éblouissant légèrement. Le vent se lève également transportant avec lui une douce odeur printanière. L'intérieur du temple est vraiment paradisiaque. Je me demande vraiment s'il ne s'agit pas d'un rêve éveillé.
Je remonte ma couverture sur mes épaules et me relève.

-"Dis...tu penses que nous pourrons rentrer chez nous un jour?" je demande doucement.

Ce monde dans lequel nous avons été plongé m'émerveille autant qu'il m'effraie et, même si je serais triste de quitter mes nouveaux amis, ma maison me manque. Ma bibliothèque me manque...Mr Georges me manque.
Shinato

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Re: ¤Les Héritiers d'Alyrieth¤ -Chapitre 4- Le début de la fin

Message par Shinato »

Galahad

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L'émerveillement se lit sur le visage d'Emma et je me réjouis que ça lui fasse plaisir. Dans un monde empli de violence et de noirceur, un peu de réconfort ne fera jamais de mal et, si ma magie peut leur en apporter, alors je l'utiliserais sans retenue.
Je fais monter Emma devant moi et talonne le cheval pour le faire galoper. Emma semble à l'aise, comme si elle en avait fait toute sa vie. Toutefois, la surprise ne s'arrête pas là.
Sans la brusquer, je pose ma main sur son ventre pour l'empêcher de tomber et le cheval magique s'élève dans les airs. Une telle magie n'est pas compliquée à utiliser mais elle fait toujours son petit effet. D'ailleurs, en parlant de magie, je m'interroge sur les possibles révélations que je pourrais apporter aux Héritiers. Devrais-je leur faire part du secret derrière ma magie et ma longévité?

-"Alors, cela te plaît?" je demande d'une voix chaleureuse.
Octasecret

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Re: ¤Les Héritiers d'Alyrieth¤ -Chapitre 4- Le début de la fin

Message par Octasecret »

Lilith-Hel-Séléné Hécatia

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Lorsque j'explique à Liz que je ne souhaite pas oublié ma raison de me battre, elle ne demande rien de plus et cela me rassure d'une certaine façon. Je ne crois pas que j'aurais voulu en dire plus, cela exposerait trop mon passé, ce que je ne souhaite pas du tout.
Je garde ainsi le silence et fixe la surface du lac. Le soleil commence à se refléter sur l'eau et j'entends à mes côtés Liz se relevé avant de me demander avec douceur si nous rentrerons bientôt.

-Je n'en sais rien; dis-je en me levant à mon tour.

C'est vrai que j'aimerais pouvoir rentré, pas que j'ai une quelconque attache dans notre monde, mais je n'ai aucune raison de rester ici aussi. Je ne me suis liée à personne, la seule personne avec qui j'ai à la limite parlé c'est Henry, parce que nos runes sont appartement lié. Va savoir pour qu'elle raison...
Yumeko

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Message par Yumeko »

Mackayla O’Leary
21 ans│173 cm│Irlandaise│Rune de la vie │ Optimisme à toute épreuve

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Je ne comprends pas pourquoi il s’agace de mon optimisme. Je ne vois pas en quoi cela le dérange de l’être, je suis comme cela, je ne vais pas changer et je ne le veux pas. Mon optimisme me permet de vivre mieux les choses que lui, de les appréhender différemment. J’accepte notre sort, sans doute bien mieux que lui. De toute façon, nous n’avons pas le choix et je ne vois pas de solutions pour le moment pour revenir dans notre monde. La seule solution qui m’apparait est de remplir notre mission, de sauver ce monde et cela nous permettra de rentrer. J’en ai envie, j’en ai réellement envie, je veux revoir ma famille, elle me manque. Mais je ne le peux pas comme aucun de nous. Alors, je ferai ce qu’il faut pour la revoir un jour et tenir la promesse faite à Liz. En attendant, je vais prendre un bon petit-déjeuner et je vais me rendre dans la pièce où se trouve ma Rune pour essayer d’en découvrir plus sur mon pouvoir. Et je ne sais pas, j’aurais peut-être besoin de James car nous sommes liés tous les deux. Pour le moment, nous n’avons pas créé de connexion et nous allons devoir trouver comment faire… Je ne l’ai pas croisé, je n’ai croisé que Loïc ce matin mais ce n’est que le début de la journée. En attendant, Loïc semble me reprocher mon optimisme.
- A nous deux, on crée un équilibre. Je suis comme ça et personne ne me changera, dis-je en haussant les épaules. Au moins, ça me permet de garder le sourire et l’espoir. Et puis, personne ne peut rien y faire alors nous n’avons pas le choix.
Je garde toujours le sourire quand on arrive devant les cuisines, étant très heureuse de les avoir trouvées. Je vais pouvoir manger et mon ventre va arrêter de grogner. J’ai tellement faim et il y a plein de choses à manger. Mais pas de croissants ce qui ne semble pas arranger l’humeur de Loïc. J’aimerais bien qu’il soit de meilleur humeur mais j’ai l’impression que c’est impossible. Je vais croire qu’il n’a jamais souri de sa vie. C’est sûr, ça compense mon perpétuel sourire. J’ai l’impression d’avoir sorti un gros cliché mais dans ma tête, les français mangent tout le temps des croissants et des pains au chocolat. J’en mange rarement parce que les boulangeries françaises ne courent pas les rues et pour mon petit-déjeuner, je mange autre chose. Si je vivais en France, j’en mangerai peut-être tous les jours… En tout cas, je goûterais à plein de spécialités, c’est sûr. La France est connue pour sa gastronomie et pas seulement ses boulangeries mais aussi sa cuisine. Il m’explique être boulanger et préférer manger sucré le matin. Moi, je mange l’un comme l’autre le matin, j’aime autant l’un que l’autre.
- Mais c’est génial ça ! dis-je enthousiaste. Et c’est quoi ta spécialité ?
Après avoir regardé tout ce qui se trouve sur la table, je m’installe et commence à remplir mon assiette d’un peu de tout pour goûter. Il y a des aliments qui ne me disent rien du tout donc autant tester pour savoir si j’aime ou pas. Je joue un peu les aventurières du goût mais comme ça je connaitrais les spécialités culinaires d’ici. Et comme nous serons peut-être amenés à manger les mêmes choses, je ne serai pas perdue dans toutes ces nouveautés. Loïc ne peut pas s’empêcher de grommeler à nouveau en faisant un commentaire sur notre possibilité de mourir de quelque chose. Je n’ai pas vraiment envie de penser à ça surtout en mangeant. A mon tour, je me verse dans un bol le liquide foncé, une teinte entre le café et le thé noir.
- Si on va par là, on pourrait mourir de n’importe quoi, ici comme dans notre monde. Mais je n’ai pas trop envie d’y penser.
Je prends une grosse tranche de pain et le nappe de miel, dont quelques gouttes tombent sur mon doigt. Je le porte à mes lèvres pour le manger avec gourmandise. Il est super bon. Il est doux sur la langue et ne gratte pas la gorge comme certains miels. J’ai rarement goûté un miel aussi savoureux.
- Tu devrais goûter le miel, il est très bon.
naji2807

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Message par naji2807 »

Loïc Hart
28 ans, 1m82, Français
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Je ne comprends pas comment elle fait, pour moi elle se résigne. Mais peut être qu'elle a raison, franchement j'en sais rien, je sais juste que j'ai envie de partir d'ici, et que je ne pourrais pas changer d'avis. Je ne peux pas juste me dire "ok on est coincé ici, mais au moins, soyons coincés avec le sourire". Déjà je ne souris pas beaucoup, dans ma vie en générale, alors je ne vais sûrement pas me mettre à sourire maintenant. Oui, je suis quelqu'un de grognon, et alors? Etre optimiste n'a jamais rendu le monde plus beau, ce n'est pas parce qu'on croit très fort que tout va bien que tout va effectivement bien, il faut arrêter de délirer.
Mais j'avoue que je ne sais pas trop pourquoi ça m'agace autant. Après tout, elle peut bien faire ce qu'elle veut, penser ce qu'elle veut, je m'en fous... Enfin j'essaie de m'en foutre. Mais je crois que c'est que ça m'agace, de la voir si souriante, alors que moi je suis au bout de ma vie. Super... je deviens aigri... Le manque de nicotine doit pas aider.
- Ouais, bah tant mieux pour toi, je ronchonne sans rien ajouter.
Elle a raison, elle fait ce qu'elle veut, et personne la changera. Et personne me changera non plus, de toute façon, y'a personne dans ma vie. J'aime pas faire entrer des gens dans ma vie, je sais qu'ils finiront toujours pas me décevoir, ou bien par aller voir ailleurs, par trouver mieux. Ma vie se résume à mon travail, et à mon appart, où je vis très bien en solitaire.
Et en parlant de mon travail, elle me demande ce que c'est que ma spécialité... mais j'en ai pas vraiment en réalité. Ce que j'aime dans le travail de boulanger, c'est que c'est manuel, et aussi qu'on travaille pas sur les mêmes horaires que tout le monde. Je suis pas vendeur, je suis derrière, en cuisine, donc je me lève super tôt, et je finis aussi assez tôt. Comme j'ai pas le même rythme que la plupart des gens, je croise pas grand monde, et ça me va très bien.
- J'en ai pas vraiment. Enfin ce que je préfère, c'est faire le pain, c'est facile, et puis surtout, c'est un peu relaxant, de pétrir la pate de et de la mettre en forme.
On le fait à la main, on s'amuse pas à le faire avec des machines ou je ne sais quoi, et les clients préfèrent, je crois. Bien sûr, on pourrait leur mentir, leur dire que c'est fait maison, mais en fait, ce serait fait par des robots... je suis sûr que plein d'entreprises se gênent pas pour le faire de toute façon. Mais pas nous, nous on le fait vraiment.
J'ai envie de retourner chez moi, dans ma boulangerie... Là-bas au moins, pas de risque de se faire déchiqueter par une panthère géante. Mackayla ne veut peut être pas y penser, mais moi j'y pense, je ne me voile pas la face.
- Non mais évidemment qu'on peut mourir de tout n'importe où. Mais au moins, dans le monde réel, je ne suis pas victime d'une chasse à l'homme comme ici.
Je ne sais pas comment elle fait pour manger si sereinement. D'un autre côté, j'ai faim moi aussi... Du coup, je finis par me servir une tasse de café, ou ce qui y ressemble, et une tranche de pain. Je jette un coup d'oeil au miel dont elle parle, toujours en fronçant le nez. Je finis par m'en servir un peu sur la tranche de pain, et la porte à mes lèvres, sans grande conviction. Après avoir mâché quelques secondes, j'avale, et admets :
- Ouais, ça va, il se mange.
Yumeko

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Re: ¤Les Héritiers d'Alyrieth¤ -Chapitre 4- Le début de la fin

Message par Yumeko »

Mackayla O’Leary
21 ans│173 cm│Irlandaise│Rune de la vie │ Optimisme à toute épreuve

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J'ai l'impression que cela l'embête que je sois aussi positive, aussi souriante et aussi enjouée. Je n'y peux rien, je suis comme cela malgré les évènements. Je pourrais être triste, en colère, fatiguée, avoir peur de notre situation actuelle mais à quoi ça me servirait d'être en colère et triste ? A rien au final. Oui, je suis un peu triste parce que je suis loin de ma famille, je ne sais pas quand je vais les revoir. Et oui, j'ai un peu peur parce que je me retrouve dans un monde totalement inconnu rempli de dangers et je partage une aventure avec d'autres personnes que je n'ai jamais vu auparavant. Mais je ne sais pas comment changer les choses et pour le moment, je suis en sécurité. Je peux dormir dans un lit, je peux me laver et je peux manger à ma faim. Je ne sais pas combien de temps durera notre répit alors autant en profiter un maximum avant de repartir pour sauver ce monde. Je suis persuadée que si on sauve ce monde, on pourra rentrer chez nous. Et c'est mon souhait le plus cher. Je veux rentrer chez moi comme chacun d'entre nous. Pour le moment, s'inquiéter ne sert à rien et ça ne changera pas notre situation. On ne peut qu'avancer pour réaliser notre but commun. Loïc continue à ronchonner et je comprends que c'est une habitude chez lui comme moi de sourire, c'est dans notre nature. Je n'ajoute rien à sa réponse et je me contente d'afficher toujours mon sourire. De toute façon, on ne voit pas la vie de la même façon et lui comme moi, nous n'arriverons pas à nous faire changer d'avis. Nous sommes comme cela.
Comme je découvre son métier, ça m'intéresse tout de suite et je lui pose quelques questions, curieuse dont sa spécialité. Je ne sais pas pourquoi mais j'imagine chaque boulanger avec une spécialité différente, un truc qu'il adore faire et où il est très bon. Et c'est vrai que le pain et les viennoiseries, ça donne envie d'en manger. Les français sont connus pour leur gastronomie. Cela fait rêver et ça met aussi l'eau à la bouche. Il m'explique n'avoir aucune spécialité mais il préfère façonner le pain, le pétrir à la main. Il trouve cela relaxant. Je n'ai jamais fait de pain de toute ma vie donc je ne sais pas ce que c'est de pétrir du pain même s'il m'arrive parfois de faire quelques gâteaux mais ça ne doit pas être pareil.
- Le principal, c'est que ça te plaise. C'est vrai, c'est relaxant ? Mais les boulangers n'utilisent pas des machines maintenant ? Cela doit prendre beaucoup de temps, non ?
Je préfère parler de son métier plutôt que des dangers qui nous guettent ici, et il y en a plusieurs. Nous en avons eu un grand aperçu depuis notre arrivée et il y en aura d'autres, c'est certain. Mais pour le moment, nous sommes tous sains et saufs, et c'est le principal. J'espère que ça le sera jusqu'à la fin de notre quête, je n'ai pas envie qu'il arrive malheur à l'un d'entre nous. Je commence à apprécier de plus en plus de personnes de notre groupe et à les connaitre de mieux en mieux. Je suis loin de souhaiter leur mort, au contraire. Loïc compare les dangers de notre monde à celui d'ici et évoque la chasse à l'homme. C'est vrai, on a été poursuivi plusieurs fois, et à chaque fois, on en a réchappé. Grâce notamment à James et à Alice. C'est vrai, je suis bien obligée de l'admettre, il a raison. Lui comme moi ne nous faisons pas chasser par des hommes fanatiques. Je ne me suis jamais sentie en insécurité, j'avais une vie simple, calme et plutôt banale avant d'arriver ici.
- C'est vrai, je te le concède. Je n'ai jamais été poursuivie par des soldats et des fanatiques religieux en Irlande.
J'ai tellement faim que je prends un peu de tout dans mon assiette pour goûter et ça fait vraiment du bien de manger autant qu'on veut et en toute tranquillité. J'apprécie ce moment même si Loïc semble être difficile. J'étale du miel sur une grosse tranche de pain et je le trouve vraiment délicieux. Je lui conseille donc mais il semble faire son difficile et je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel amusée. Après avoir avalé la moitié de ma tartine, je lui rétorque :
- Tu m'as l'air bien difficile. Ou bien tu as goûté des miels exquis ? demandé-je amusée.
naji2807

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Re: ¤Les Héritiers d'Alyrieth¤ -Chapitre 4- Le début de la fin

Message par naji2807 »

Loïc Hart
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J'avoue que parler de mon métier... bah je préfère. Il n'est pas passionnant, je ne suis pas un grand aventurier ou je ne sais quoi, mais ça me va. Je ne voulais pas non plus faire un travail dans un bureau, à être enfermé toute la journée, avec des gens qui tirent autant la tronche que moi, et de toute façon, je n'étais pas assez qualifié pour faire un travail administratif. J'aime le travail manuel, on a l'impression de faire quelque chose de concret, et puis au moins ça m'occupe les mains. Peut être que je devrais trouver quelque chose pour m'occuper les mains, ici aussi, et quelque chose d'autre que mon briquet, surtout. Il va finir par perdre tout son gaz, et le jour où on aura besoin d'allumer un feu, on sera bien. D'un autre côté, j'ai vraiment besoin d'avoir un truc dans les mains, surtout maintenant que je ne peux plus fumer...
Elle a raison, la plupart des boulangeries ont des machines, et on en a une aussi, pour les baguettes et tous les pains qu'on vend en grandes quantités, mais il y a encore certains pains qu'on pétrit à la main. Ceux-là sont vendus un peu plus chers, aussi parce qu'on utilise une farine différente, avec des céréales complètes. Ce que j'aime dans mon métier, c'est que je ne croise pas grand monde, à part mon collègue boulanger. Mais il a bien compris que je n'étais pas un grand bavard, et que les interactions n'étaient pas trop ma tasse de thé. Quand je les choisis, ça passe encore, mais quand elles me sont imposées par la force des choses, ça ne plait pas.
- Ouais, un peu, je réponds, d'un ton moins bourru. Et ouais on a des machines, mais certains pains continuent d'être fait à la main. Et le temps c'est pas un problème, au contraire, je préfère faire ça que juste mettre les ingrédients dans la machine et la laisser tourner. Là on a vraiment l'impression de faire quelque, quand on pétrit soi-même le pain.
Ma petite vie tranquille me manque... Je croyais pas dire ça un jour. J'ai jamais été un fan inconditionnel de la vie. Je veux pas mettre fin à mes jours, je suis pas ma mère non plus, mais j'ai jamais été un bon vivant, à vouloir profiter de tous les plaisirs que la vie a à m'offrir, ou je ne sais quoi. Je me contentais de vivre ma petite vie tranquille, mais je me rends compte que c'était déjà très bien. Au moins là-bas, je n'étais pas poursuivi par des espèces de monstre, et les filles ne se transformaient pas en panthère dévoreuse d'homme... Non je ne m'en remettrai probablement jamais, excusez-moi d'être un tant soit peu choqué d'avoir vu des gens se faire déchiqueter.
- Eh bien voilà qui est rassurant, si un jour on sort d'ici, je sais que je pourrais aller en Irlande sans risquer de me faire poursuivre par qui que ce soit... Quoi qu'à la réflexion, je ne suis pas sûr de ressortir de chez moi un jour, une fois que je serai rentré.
Bien que je ne sois pas sûr que ça change grand chose, puisque je me suis fait "enlevé" alors que j'étais en train de fumer sur mon balcon, comme quoi on est vraiment à l'abri nulle part.
Je m'assois pour manger moi aussi, mais j'ai du mal à montrer autant d'enthousiasme qu'elle. Non, le miel n'est pas mauvais, il est même plutôt bon, je dois bien l'admettre... mais il ne résout aucun de mes problèmes actuels, alors je trouve qu'il lui manque quelque chose, honnêtement. Mais devant sa question, je ne peux m'empêcher d'avoir un très léger sourire. Son optimisme finirait-il par être contagieux ? Je n'espère pas, je n'ai pas envie de ressembler à quelqu'un d'extrêmement insouciant. Malgré tout, je lui demande, toujours avec un très léger sourire :
- Tu viens seulement de remarquer que je suis difficile ?
Yumeko

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Re: ¤Les Héritiers d'Alyrieth¤ -Chapitre 4- Le début de la fin

Message par Yumeko »

Mackayla O’Leary
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Mes études ne me conduiront pas à exercer un métier manuel comme celui de Loïc même si je ne sais pas encore ce que je veux faire exactement. J'aime étudier les mythes et les légendes de mon pays, cela me passionne mais cela limitera mes choix dans la vie active. Je resterai sans doute dans le milieu du livre ou de la recherche. Je crois que j'ai envie de continuer mes études après mon master et de me diriger vers un doctorat. Je sais, ça fait de longues études mais j'aime les études et je me vois bien continuer dans cette voie. Bien sûr, pour cela, il faudra que je puisse rentrer chez moi. En attendant de penser à mon futur, il me faut penser à l'instant présent. J'écoute mon interlocuteur me parler de son métier, du pétrissage du pain à la main. Il aime cette étape de son travail, plus que celui de laisser la machine faire les choses à sa place. J'imagine que cela doit avoir quelque chose de valorisant de créer un produit de ses propres mains, de le concevoir du début à la fin. C'est un peu comme lorsqu'on réussit une recette de cuisine ou un gâteau en pâtisserie. On est fier de l'avoir fait. Cela est la même chose quand on remporte un concours ou une compétition. Je me pose de nouvelles questions et je continue de l'interroger, curieuse. C'est la première fois que je discute avec un boulanger donc j'essaye d'en apprendre plus sur son métier. Et c'est aussi l'occasion d'apprendre à le connaitre, mine de rien.
- Je trouve ça intéressant et cela doit être valorisant de faire ses produits soi-même. Et tu aimes créer de nouveaux pains ? Tester de nouvelles recettes ?
C'est sûr que ce monde est plus dangereux... quoiqu'il y a aussi des endroits dangereux sur terre où il y a la guerre, les bombardements, le terrorisme... où la violence règne. Si je commence à penser à ça, je vais commencer à avoir une baisse de morale. Il ne faudrait pas que la négativité de Loïc me contamine, pensais-je avec un certain amusement. Mais c'est vrai qu'il n'y a aucune Chevalier des Enfers, personne avec des pouvoirs magiques, des soldats et autres nous poursuivants sur la route. J'étais plus en sécurité chez moi. Ma vie était calme et tranquille, assez insouciante. J'étais heureuse, ma petite vie simple me convenait. Je n'ai jamais été très exigeante parce que je me contente de pas grand chose au final. Etre entourée par ma famille, sortir avec mes amis, aller à l'université, profiter de la vie... je n'en demande pas plus. Mais à cet instant, je suis loin de mon ancienne vie et de la normalité. Je me retrouve dans un monde inconnu avec des nouveaux camarades de voyage et avec un pouvoir magique que j'apprends à utiliser.
- Ne serait-ce pas du sarcasme que j'entends sortir de ta bouche ? demandé-je avec un sourire en coin. Mais si un jour, tu veux venir visiter l'Irlande, tu seras le bienvenu chez moi, lui dis-je en souriant.
Je suis contente d'avoir trouvé de quoi manger, cela fait vraiment du bien. Je peux remplir mon ventre petit à petit avec un sourire de contentement. Je goûte à tout curieuse de découvrir de la nourriture différente de chez moi ou de la terre. Le miel est excellent ce dont je fais part à Loïc mais il joue les difficiles et je lui fais une petite moue. Le jour où il me dira qu'il aime vraiment quelque chose n'est pas prêt d'arriver je pense. En tout cas, moi, j'en profite pour engloutir ma tartine et me lécher les doigts avec gourmandise. Il est trop bon et je décide de m'en refaire une. Je le vois sourire un tout petit peu mais je vois bien la commissure de ses lèvres s'étirer légèrement. Et sa question agrandit le mien, amusée.
- J'avais un doute mais maintenant, j'en ai la confirmation, répondis-je en lui tirant la langue. Et j'ai réussi à te faire sourire.
Lumione

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Re: ¤Les Héritiers d'Alyrieth¤ -Chapitre 4- Le début de la fin

Message par Lumione »

Désolée Shinato pour ce long retard...
Emma Siroux - 13 ans - Rune du courage


Galahad me fait monter devant lui et le cheval s'élance au galop. Je ne peux retenir un rire de d'émerveillement.
Je retrouve enfin les sensations que j'avais quand j'étais petite et qui ont fait de ces magnifiques montures mes animaux préférés.
L'expérience aurait pu s'arrêter là que j'aurais quand même était ravie mais non. Je sens que le vieil homme pose doucement sa main su mon ventre quand tout à coup l'étalon s'élève dans les airs. Je suis surprise alors je m'accroche un peu plus fort à sa crinière et je sens de plus en plus l'air me fouetter le visage. Malgré cela j'aimerais que ce moment dure éternellement.
Petit à petit le temple rétrécit sous nos pieds. Lorsque je me sens un peu plus en sécurité j'écarte grand les bras pour profiter de l'expérience au maximum. J'ai l'impression d'être dans Harry Potter quand il monte sur hippogriffe pendant une scène qui m'a toujours fait rêvé. J'en oublie presque que je ne suis pas seule.
Plus le sol s'éloigne s'éloigne plus je sens un poids que j'ignorais porter sur les épaules s'alléger. Je me sens plus libre que jamais avant dans ma vie, j'en oublie ce nouveau monde, ce nouveau pouvoir, ces nouvelles personnes.
Merci Galahad
naji2807

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Re: ¤Les Héritiers d'Alyrieth¤ -Chapitre 4- Le début de la fin

Message par naji2807 »

Loïc Hart
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Elle me pose de nouvelles questions, et si d'habitude j'aurai soupiré, parce que j'aime pas particulièrement parler de moi, là ça me dérange moins. Déjà parce qu'il n'y a pas grand chose d'autre à faire ici - pas de télé devant laquelle végéter, pas de téléphone, pas de séries - et en plus parce qu'on parle de mon travail, et que c'est un sujet qui me plait assez, et que je maîtrise, contrairement à d'autres. Mais quand elle me demande si j'aime tester de nouvelles recettes, je secoue la tête. La nouveauté ne m'a jamais énormément intéressé. J'aime les choses habituelles, je n'ai pas besoin de tester de nouvelles choses, je n'en ressens ni l'envie ni le besoin. Je préfère la routine, quand les choses se répètent. Je n'ai jamais compris pourquoi les gens aimaient davantage les sensations fortes, la nouveauté, ce genre de chose. Quand on a la chance d'avoir un bon petit quotidien bien rangé, pourquoi vouloir en changer ? Quand j'étais plus petit, j'aurai donné n'importe quoi pour avoir une vie bien tranquille, plutôt que celle que j'avais avec ma mère... Alors maintenant que je suis adulte, je me contente de ce que j'ai, je préfère tout ce qui est classique, habituelle, et je ne cherche pas à innover.
- Non pas vraiment, j'aime plutôt quand les choses ne changent pas trop. Tu comprendras donc pourquoi je n'apprécie pas vraiment d'avoir changé d'univers tout un coup, je dis en jetant un regard appuyé autour de moi.
C'est vrai que je suis un peu sarcastique, c'est probablement l'un des humours que j'apprécie le plus. On ne va pas se mentir, je ne suis pas le rigolo du coin, loin de là, mais ça ne veut pas dire que je déteste rire, simplement que ma vie ne se prête pas beaucoup à la rigolade... et dans la situation actuelle, c'est encore pire. J'acquiesce vaguement à sa proposition, mais bon je ne suis pas un grand voyageur, et comme je le disais, l'expérience actuelle va certainement me faire perdre définitivement le goût de l'aventure... que je n'avais pas de base.
- Sûrement, je réponds en haussant les épaules. Et merci pour l'invitation, mais ne t'attends pas à me voir débarquer dès qu'on sera sorti d'ici. Je compte m'enterrer dans mon appartement pour quelques dizaines d'années avant ça, histoire de me remettre de ce traumatisme.
Est-ce qu'on se remet vraiment de ce genre d'expérience ? Je ne suis pas sûr. Je ne crois même pas que je me suis remis de la mort de ma mère, et pourtant je n'y ai pas assisté. Mais c'est tout comme, finalement, puisque je sais ce qui l'a tué. Non ce n'est pas moi, d'après les psys que je suis allé voir... mais c'est tout comme.
Mackayla a l'air d'apprécier son petit déjeuner, et je ne peux pas nier que le miel n'est pas mauvais... mais je ne suis pas d'humeur à apprécier un bon repas. Malgré tout, la bonne humeur de Mackayla et le sucre aidant sûrement, je me surprends à lui sourire. Evidemment que je suis difficile. Et grincheux. Mais je ne changerai pas, c'est certain. Je secoue la tête en levant un peu les yeux au ciel quand elle dit qu'elle est arrivée à me faire sourire, et raille :
- Quel exploit... quand je viendrai te voir en Irlande, je t'apporterai une médaille.
Autant dire que ça n'arrivera jamais.
Yumeko

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Mackayla O’Leary
21 ans│173 cm│Irlandaise│Rune de la vie │ Optimisme à toute épreuve

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J'aime la nouveauté, faire de nouvelles rencontres, découvrir de nouvelles choses, élargir mes horizons. La nouveauté ne me dérange pas. Par exemple, j'aime découvrir la personnalité de Loïc, apprendre à mieux le connaitre donc je lui pose des questions. Car je suis sincèrement intéressée. Et il a la gentillesse d'y répondre. Au moins, il ne m'a pas envoyé balader et j'en suis heureuse car il n'est pas très sociable à ce que j'ai compris. Lui et moi, c'est un peu le jour et la nuit. Il me parle de son métier, celui de boulanger. Et tout cela me donne envie de manger des viennoiseries et des gâteaux. Mais je me contenterai de ce qu'il y a pour le petit-déjeuner et c'est déjà très bien. Je peux manger à ma faim et je ne sais pas combien de temps cela durera alors autant en profiter. Au contraire, Loïc n'aime pas la nouveauté ce qui ne m'étonne pas vraiment. Encore un point qui nous différencie. Il ajoute ne pas aimer le fait d'avoir changé d'univers tout d'un coup. Là, je le comprends et j'acquiesce. Même si je ne peux rien faire pour le moment pour changer les choses, j'aurais préféré rester dans notre univers et continuer ma petite vie qui me plaisait comme elle était. A la différence, c'est que je prends les évènements comme ils viennent et je garde ma bonne humeur, je reste positive. Tout ce que je peux faire, c'est d'essayer de trouver une solution. Si on a pu arriver ici, on doit bien pouvoir revenir dans notre monde.
- D'accord, tu restes plutôt dans le classique. Oui, là, c'est un peu extrême comme changement, j'en conviens, fis-je avec un petit sourire.
Optimiste sur notre avenir, je ne doute pas qu'on reviendra chez nous. Et je propose même à Loïc ne venir me voir chez moi, lui offrant l'hospitalité des O'Leary. Cela ne me dérangerait pas de le revoir dans des conditions plus normales que celles-ci. Et puis, on va forcément passer encore beaucoup de temps ensemble et avec les autres, tisser des liens ensemble. Si je les apprécie, j'aimerais les revoir plus tard. Je pense déjà au retour, à l'après. Mais je suis peut-être la seule à penser à ce genre de choses et peut-être que je ne les reverrais plus jamais une fois revenue chez moi. Après tout, nous vivons tous dans des endroits, des pays différents. Loïc vient de France par exemple, et moi d'Irlande. Sa réponse me fait sourire, riant à la fin quand il parle de traumatisme et je ne perds pas mon humour.
- Je t'en prie, je suis sincère sur l'invitation. C'est bien noté mais si moi je viens te voir chez toi ? Je pourrais goûter à ton fameux pain...
J'apprécie ce que je mange, savourant chaque bouchée surtout le pain tartiné de miel. J'adore et je soupire de contentement mais je me retiens de gémir de plaisir car c'est vraiment trop bon. Mais Loïc est bien plus difficile que moi et c'est à peine s'il concède la qualité du miel. Je le taquine un peu avec ça et j'arrive même à le faire sourire, je le considère comme un exploit. C'est vrai, c'est la première fois que je le vois sourire et mon petit doigt me dit que cela ne doit pas arriver souvent. Loïc n'est pas dépourvu d'humour et renchérit sur le fait de m'apporter une médaille. Après James avec sa couronne, c'est au tout de mon compagnon de repas.
- C'est un exploit si grand donc je la mérite cette médaille, fis-je en lui tirant la langue.
naji2807

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Message par naji2807 »

Loïc Hart
28 ans, 1m82, Français
Rune de l’Amour, Mr Grognon

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D'habitude, je n'aime pas parler de moi, mais là, ça me dérange moins, notamment parce que ça me permets de m'accrocher à quelque chose d'à peu près normal. C'est normal de faire la conversation avec quelqu'un. Enfin non, pour moi ce n'est pas tout à fait normal, parce que je ne fais pas tant la conversation que ça, mais ça reste une activité normale, contrairement au fait de se transformer en panthère ou bien de devoir participer à une quête fantastique... Je n'ai jamais aimé ce qui sortait de l'ordinaire, peut être parce que ma vie n'est pas la vie parfaite de monsieur et madame tout le monde, ce que j'aurai certainement préféré. Pourquoi je n'avais le droit aux parents aimants avec leur chien et leurs deux enfants et demi ? Pourquoi j'ai du me coltiner une mère tarée et un père inexistant ? Quoi qu'à la réflexion, peut être que c'est ça la réalité, peut être que c'est comme ça pour tout le monde, et que cette histoire et de Monsieur et Madame tout le monde, c'est ça l'illusion... Bordel, me voilà en train de remettre plein de trucs en question, et je n'en ai pas vraiment envie !
- Bah ouais, je préfère les trucs classiques, pourquoi, ton truc à toi c'est l'aventure ?
Elle est complètement différente de moi, et même si on dit qu'il faut de tout pour faire un monde, là je trouve ça trop. Elle est tout le temps heureuse, à croire qu'elle vit dans le monde des bisounours... Peut-être qu'elle a la vie de Monsieur et Madame tout le monde, peut être que c'est ça le secret de son bonheur... D'un autre côté, je ne suis pas sûr d'avoir très envie de rencontrer sa famille parfaite, j'aime ma vie comme elle est maintenant, seul, chez moi, tranquille en somme... Donc même si elle m'invite chez elle, je n'ai pas vraiment envie de venir, et tant pis si ça l'attriste. Enfin ça n'a pas l'air de l'attrister, disons qu'elle s'incruste plutôt chez moi... J'ai un petit temps d'arrêt, parce que c'est rare que les gens veuillent venir chez moi. Je ne donne pas envie, je ne parle pas de mon appartement comme d'un endroit merveilleux, et, de toute façon, je n'invite jamais personne. Pourtant, je ne vois pas vraiment de raison de refuser non plus... alors je grommelle :
- Hmm... oui si tu veux, mais je te préviens, c'est pas extraordinaire.
Elle mérite peut être une médaille pour m'avoir fait sourire oui... Pourtant, je ne suis pas si grincheux que ça. Bon d'accord, depuis que je suis ici, je n'ai pas montré un très grand enthousiasme, mais déjà, ce n'est pas mon style, et en plus de ça, je n'ai aucune raison de sourire ou de me réjouir. Nous sommes perdu dans un monde qui n'existe peut être même pas, des gens nous poursuivent pour nous tuer, mes compagnons sont tarés... et en plus de ça, je n'ai plus de cigarette.
- Je t'en ferai une en chocolat tiens, je réponds à Mackayla.
Yumeko

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Re: ¤Les Héritiers d'Alyrieth¤ -Chapitre 4- Le début de la fin

Message par Yumeko »

Mackayla O’Leary
21 ans│173 cm│Irlandaise│Rune de la vie │ Optimisme à toute épreuve

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Je suis curieuse, et comme je suis en compagnie de Loïc, je trouve normal de discuter avec lui et d’apprendre à le connaitre. C’est vrai, on risque de passer beaucoup de temps ensemble donc autant tisser des liens avec chaque personne ou chaque héritier comme on nous appelle. J’ai surtout discuté avec Liz, James et Malo même si je les connais très peu. Liz, c’est un peu comme une petite sœur. James plaisante beaucoup et me drague aussi. J’avoue que ça m’amuse et c’est agréable même si je ne le pense pas sérieux. Et Malo, je l’apprécie, il est sympa et j’ai bien aimé les quelques discussions qu’on a eu tous les deux. On s’est souvent retrouvé sur les routes tous les quatre. Mais nous sommes dix alors il me reste encore à discuter avec d’autres personnes comme Loïc. Même si nous semblons opposés, j’apprécie aussi sa compagnie. Quant à lui, je ne sais pas mais il discute donc je vais dire que oui. Au moins, un petit peu, et c’est toujours mieux que pas du tout.
Grâce à notre discussion, je sais qu’il est français et boulanger. Et il préfère les trucs classiques, me demandant par la même occasion si j’aime l’aventure. Sa question me fait sourire. L’aventure me fait rêver mais celle-ci, je ne suis pas sûre. Elle est trop soudaine, trop imprévisible et trop brutale. Je n’imaginais pas vivre une aventure de cette façon. Pour moi, partir à l’aventure, c’était plutôt voyager. Et jusqu’ici, je le faisais dans les livres. J’aimais bien entendre ou lire des contes irlandais peuplés de banshees, de kelpies, de leprechauns, de faës… Mais là, j’ai vu autre chose et ce n’était pas rassurant. Je me demande si nous verrons des créatures sorties tout droit de notre imagination. Après tout, tout semble possible. Nous sommes bien arrivés dans un autre monde où la magie existe. J’en suis la preuve vivante, je me suis découvert le pouvoir de guérison. Et j’aimerais en apprendre plus à ce sujet, savoir si je peux le développer davantage, s’il y a des limites à ce dont je suis capable de faire. Je pense me rendre après ce petit-déjeuner dans la pièce dédiée à ma rune. En attendant, je reviens à ma conversation avec Loïc.
- Pour tout avouer oui mais plutôt dans les livres et les films. Mon truc à moi, c’est surtout l’étude des langues celtes et chanter.
Je lui propose spontanément de l’inviter chez moi s’il vient un jour en Irlande mais il ne semble pas très partant ou pas avant très longtemps. Mon petit doigt me dit qu’il y a peu de chance que cela arrive un jour même si on ne sait jamais de quoi l’avenir sera fait. Et pour plaisanter un peu, je m’invite chez lui comme ça, je pourrais goûter à son pain. Je suis à moitié sérieuse, un sourire amusé aux lèvres et Loïc me fixe quelques secondes. Je crois qu’il ne s’attendait pas à ça et il garde le silence. Finalement il me répond en grommelant et je finis par rire. J’avoue que sa réponse à de quoi surprendre parce que je ne pensais pas qu’il dirait oui. Mais bon, il n’est pas enthousiaste non plus. Enfin, ce n’est pas étonnant. Il ne l’est jamais. Entre lui et moi, on vient de créer un équilibre.
- Je plaisantais même si ça me fait plaisir que tu acceptes. Je ne m’attends pas à quelque chose d’extraordinaire mais chez moi, non plus, ça ne l’est pas. On vit à six dans une petite maison. Enfin avant on était sept mais ma sœur est partie pour vivre dans la banlieue de Dublin.
Je crois que c’est un petit miracle d’arriver à le faire sourire et je le taquine avec ça, méritant une médaille pour ça. Peut-être qu’il sourit plus habituellement mais depuis notre rencontre, c’est la première fois que je le vois sourire donc je suis contente d’avoir réussi cet exploit. Il me la fera en chocolat et mon sourire ne me quitte pas.
- Ah j’adore le chocolat ! Et comme ça, je pourrais la manger.
naji2807

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Loïc Hart
28 ans, 1m82, Français
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Je ne suis pas comme eux, je ne suis pas assez jeune pour croire à toutes ces bêtises de quêtes ou de héros, ni pour avoir envie de vivre une aventure. D'ailleurs, je n'ai jamais vraiment aimé ça, jouer les héros, partir à l'aventure. Petit, j'étais plutôt celui qui reste tout seul dans son coin, dans la cour, celui qui n'embête personne, mais que personne ne vient embêter non plus, et ça m'allait très bien. Je ne pourrais même pas dire à quoi je jouais, si tant est que je jouais à quelque chose. Je suppose que je devais jouer, ne serait-ce que pour m'évader un peu... A la maison, j'avais beaucoup de figurine et je me souviens que je leur inventais des histoires, mais je ne saurai plus dire lesquelles. C'était des histoires d'enfants, insouciantes et irréelles, qui n'ont plus d'importance aujourd'hui. Désormais, je suis très terre à terre, bien trop pour l'aventure dans laquelle on m'a plongé de force. Je n'ai pas envie de croire à la magie ou je ne sais quoi, la magie n'existe pas, n'a jamais existé, et ne va pas commencer à exister aujourd'hui... C'est du moins ce dont j'essaie de me convaincre, et j'ai plus en plus de mal à m'accrocher à mes principes et mes connaissances.
Mackayla prend les choses avec plus de facilité, on dirait, ce qui me fait l'interroger sur son envie de vivre une aventure. Si ça se trouve, elle a toujours été aventurière, donc ça ne la choque pas beaucoup. J'écoute sa réponse, et elle ne m'étonne pas, sauf la fin, qui me fait hausser un sourcil.
- Tu chantes ? je lui demande. Mais pour le plaisir, ou bien tu veux faire carrière ?
ça non plus, ça n'a jamais été un rêve pour moi. Etre une star, sur le devant de la scène, dans quelque domaine que ce soit, ça ne me plait pas. C'est d'ailleurs pour ça que je suis très heureux dans mon métier. Je suis dans l'arrière boutique, je ne croise pas beaucoup de monde, et surtout, ce n'est pas moi qui m'occupe de la vente, donc je ne vois même pas les clients. Je ne suis pas sociable, tout le contraire de Mackayla on dirait. Mackayla qui veut d'ailleurs s'incruster chez moi, alors je la préviens que ce n'est pas magique, pour éviter qu'elle ne se fasse de fausses idées. Je ne sais même pas pourquoi je m'inquiète, parce que si ma pensée selon laquelle tout ça n'est qu'une fumisterie est vraie, je n'aurai jamais à l'inviter chez moi.
- Ah oui, vous devez être entassé les uns sur les autres, je réponds en grimaçant.
Pour le coup, à part quand j'ai vécu en foyer, j'ai toujours vécu à peu près seul, si on ne compte pas ma mère, et elle ne comptait pas vraiment. Depuis que je suis parti du foyer, je suis bien mieux, j'aime ma tranquillité, et je n'ai jamais aimé voir des gens dès le matin au réveil... Raison pour laquelle je ramène rarement des filles chez moi, en général, c'est moi qui vais chez elle, et je pars le matin très tôt, prétextant que je dois aller bosser, même quand ce n'est pas vrai. L'avantage d'être boulanger, c'est que cette excuse marche tous les jours, même le dimanche.
Je ne suis pas étonné quand elle m'apprend aimer le chocolat, mais je réponds :
- Tu n'es vraiment pas difficile pour le coup, un rien à l'air de te rendre super heureuse.
Je ne suis pas jaloux... je crois... pas même agacé, en tous cas moins qu'au début, je constate simplement.
Yumeko

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Mackayla O’Leary
21 ans│173 cm│Irlandaise│Rune de la vie │ Optimisme à toute épreuve

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J’ai toujours eu des amis, des copains depuis l’école maternelle et jusqu’à maintenant, à l’université. Cela n’a jamais été difficile de m’en faire car je suis quelqu’un de très sociable. Je vais naturellement vers les autres, avenante, je discute facilement avec les gens. Plus petite dans la cour de récréation, je jouais à la marelle, à la corde à sauter, à chat… A la maison, aussi je jouais à quelques jeux de sociétés, de cartes, mais aussi à la poupée et aux petites voitures. J’aimais autant l’un que l’autre. Je jouais avec mes frères et mes sœurs. Et puis, j’ai grandi, je jouais moins mais toujours surtout avec les plus jeunes qu’il fallait occuper. Il m’arrive encore de jouer avec eux parfois surtout la plus jeune. Et parfois, le dimanche après-midi, on joue à des jeux de société en famille. C’est amusant et on passe un bon moment tous ensemble. Plus on grandit et moins, on joue. Je me suis découverte d’autres activités à l’adolescence puis à l’âge adulte. Ma culture tient une part importante dans ma vie. J’aime mes racines, j’aime mes origines. Je suis irlandaise et j’ai été bercée plus petite par les légendes et les contes celtes. C’est l’une des raisons pour lesquelles, j’étudie l’irlandais dont je parle couramment la langue. De moins en moins de jeunes de mon âge parle la langue au profit de l’anglais. Mais je trouve que c’est important de la connaitre, de l’utiliser. En famille, on parle irlandais entre nous, et plus tard, quand j’aurais des enfants, je voudrais leur apprendre ma langue natale. En dehors de la langue, j’aime la musique. J’aime en écouter mais aussi en jouer et j’aime chanter. C’est un loisir sans être une passion. J’apprécie de le faire mais je ne veux pas en faire un métier. J’ai pris quelques cours de guitare avec un professeur un peu plus âgé que moi et très mignon. J’ai poursuivi seule. Et pour gagner un peu d’argent pendant mes études, je joue dans un bar le weekend. J’aime bien, c’est sympa et ça occupe quelques soirées.
- Oui et je joue même de la guitare, fis-je tout sourire. Oh non, c’est pour le plaisir même si je joue dans un bar pour gagner un peu d’argent.
Je plaisante sur le fait de m’incruster chez lui, même si ça pourrait être drôle. Enfin surtout pour moi parce que rien ne semble amuser Loïc. Je suis même prête à l’inviter chez moi ou plutôt devrais-je dire chez mes parents car j’habite chez eux. Je suis sûre que mes parents ne seraient pas contre, il pourrait utiliser le canapé ou au pire la chambre de ma sœur si elle n’est pas là. Enfin, je ne suis pas sûre de le voir en Irlande, une fois que tout sera fini. Moi, cela ne me dérangerait pas de le revoir. Je veux bien même venir en France pour goûter son pain et toutes les bonnes choses qu’on mange là-bas.
Je n’ai pas l’impression d’être entassée avec ma famille même si on est nombreux. C’est vrai, j’ai peu d’intimité, je partage ma chambre avec ma sœur contrairement à beaucoup de mes amis qui avaient ou ont leur propre chambre. J’ai toujours vécu comme ça et ça ne m’a jamais vraiment dérangé. C’est vrai, je ne peux pas ramener de petit ami à la maison… Et quand j’ai entamé une relation avec James, il ne venait jamais chez moi. Il avait une chambre universitaire mais il avait un colocataire. C’était aussi compliqué même si on arrivait à avoir des moments d’intimité tous les deux. Au final, je n’en garde que des bons souvenirs et ça fait des anecdotes à nous raconter. Il me manque un peu depuis qu’il est retourné dans son pays mais continuer notre relation à distance, ça n’aurait pas fonctionné et on en était conscient. On en a profité du temps passé ensemble, et c’est le plus important à mes yeux.
- Ce n’est pas l’impression que j’ai. On n’a pas une maison immense mais on s’y sent bien. Pour moi, c’est le principal.
Et je crois que vivre seule me fait un peu peur. Je sais, je devrais prendre mon indépendance à un moment donné quand j’aurais fini mes études et trouver un boulot. Mais je n’ai jamais vécu seule donc ça sera un cap à franchir. Je ne pense pas m’éloigner beaucoup de ma famille car il me manquerait trop. Peut-être vivrais-je à Dublin ou une ville proche de Bray. Mais j’imagine que ça dépendra de plusieurs éléments dont le boulot. Mais on verra, j’aurais le temps d’y réfléchir plus tard.
Je ne suis pas une fille difficile, je suis très souvent heureuse et je vois la vie du bon côté. J’ai tendance à être optimiste, à voir le verre à moitié plein. Ce n’est pas compliqué de me rendre heureuse.
- Surtout quand il est question de nourriture, fis-je amusée. Mais oui, on peut dire que je me contente de peu. Je suis une fille très simple.
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