| Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Forum dédié à tous les jeux qui sont des RPG (Role Playing Games) en français : Jeux de rôle

Souhaitez-vous que le RPG se poursuive ou on arrête tout?

Le sondage est terminé depuis le jeu. 17 nov., 2022 7:44 pm

Oui, je veux qu'on le poursuive!
1
33%
Je préfère qu'on arrête.
0
Aucun vote
J'aurais aimé poursuivre, mais le RPG n'est pas assez actif.
2
67%
 
Nombre total de votes : 3
Florance

Profil sur Booknode

Messages : 1304
http://tworzymyatmosfere.pl/poszewki-jedwabne-na-poduszki/
Inscription : mar. 18 juin, 2013 5:58 pm
Localisation : Quelque part Entre les Mondes
Contact :

Re: Re : | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par Florance »

Vive le retour de Mimi ! :D
Les réactions de Wes sont extras. :lol:

Ca flirte en ce jour de fête. XD
Silver donne tellement envie de la caliner. <3

Image
Yushin Silenc
24 ans - Humaine - Boulangère

Image
Image


Arf. Pourquoi est-ce que j'ai posé cette question ? Dans l'espoir qu'on me dise qu'il n'y en a vraiment pas beaucoup et que les seuls présents se sont en fait dit que le coin n'est pas marrant, certes. Mais j'aurais dû savoir que ça ne serait pas si simple !
Et le gars, tranquille, se mets à avoir l'air de me répondre le plus sérieusement du monde. En plus il surenchérit de plus en plus. Dieux, je ne voulais pas vraiment savoir ! Je me sens blêmir, pâlir. Je me crispe comme si ça allait chasser les mots qui me tombent dans les oreilles. Je regarde Wesley les yeux écarquillés et incrédules. Je crois même que j'ai arrêté de respirer un moment avant que me rappeler que ça ne résoudra rien.
Il finit de me mettre à bout de nerfs quand il conclu hilare sur le nombre de Coyote en ville.
C'est pas marrant ! je piaille en m'étranglant à moitié alors que je voulais prendre un ton terriblement sévère.
Par les dieux d'en haut et d'en bas. Est-ce qu'il a un peu exagérer le nombre exprès pour se moquer ou est-ce qu'il dit la vérité ? Pour décider ce que j'en pense, encore faudrait-il que j'en ai les facultés. Dans tous les cas, vu les deux représentants que j'ai déjà rencontré, j'espère que les autres sont moins... euh original ? Aucune chance probablement. Si la moitié des choses que j'ai entendu sur eux sont vrais, je vais regretter les avoir trouvé marrant.
Je me suis déjà demandé plusieurs fois quelle était la proportion d'humains par rapport aux Autres, mais je m'étais toujours arrêtée avant d'être trop tétanisée. Je pense avoir une assez bonne idée des espèces qu'on trouve dans le coin et j'aurais dû m'arrêter là.
Quand il me dit que je ne risque pas grand chose, je prends ça pour un mot de réconfort. J'ai l'impression qu'un certain désespoir pèse sur mon cœur, mais il faut que je me reprenne. Sinon je vais vraiment avoir l'air ridicule. Je prends une grande inspiration, puis je lui rends un sourire mi-boudeuse, mi-reconnaissante. En voyant son sourire, j'ai une furieuse envie de lui rendre une répartie pleine d'esprit. Malheureusement, j'ai rien à l'esprit, donc je ne dis rien. Comment il fait d'ailleurs pour rester aussi zen ? Pire, joyeux !

Je dis ça, mais sa joie et sa confiance... me font envie. Je parie que c'est le genre de mec à attirer les potes comme les fleurs attirent les abeilles. Ça fait un bail que je n'ai plus trainé avec pleins de gens et je dois avouer que ça me manque tellement. C'est d'ailleurs une des raisons qui me pousse de plus en plus à oser aller dans la jungle pleine d'inconnu qu'est cette ville : rencontrer des gens. Ce gars là a l'air d'avoir peur de rien. Ou en tout cas pas des Autres. (Ce qui signifie d'ailleurs beaucoup et je n'ai aucune envie d'y penser.) Je devine aussi facilement ce qui l'intéresse. Ça pourrait devenir une rencontre sympathique...
La suite ne manque pas de finir de me détendre. Moins crisper, plus ouvert, il arrive même à m'amuser avec son air affamé et à la répugnance manifeste que lui inspire les sandwichs. Tant pis pour lui. Au moins mon jambon beurre tomate et encore plus de fromage ne risque rien. Par contre j'ai l'impression que je devrais me dépêcher si je veux pouvoir manger un peu du reste.
Je le regarde avec les yeux définitivement rieurs et un sourire légèrement moqueur aux lèvres. Je mets mon sac dans mon dos et claque des doigts pour attirer son attention.
Je précise que j'ai en tête un partage. J'ai la ferme intention de bien profiter du déjeuner. Mais si tu veux plus, tu peux toujours venir en acheter demain, je lui dit l'air de rien en désignant ma boutique derrière.
Il me prend au dépourvu quand il me tend le mal. J'hésite entre être mal à l'aise ou rire. J'ai surtout vu ce geste dans les films à l'eau de rose. Avec des mecs hypers craquant et bien habillé. En même temps la dégaine débraillé de Wesley me rappelle plus mon frère et ses potes. Et ces derniers étaient juste ridicules.
Comme mon garde du cœur et pique assiette a l'air sérieux, j'essaie de ne pas rire et me contente d'un sourire en coin quand je pose une main sur son bras. Je ne sais pas si c'est le bon geste, mais c'est déjà suffisamment malaisant comme ça. Je le laisse me guider en regardant une dernière fois autour de nous.
Mis à part garde du corps pour te faire offrir des repas, tu fais quoi dans la vie ? je demande sincèrement curieuse et tout aussi désireuse de me changer les idées.
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par naji2807 »

Felicia Lore
28 ans, 1m65, Humaine Intuit, Epicière

Image
Image
Image

Je ne suis pas d'un naturel patient, mais je sais quand même patienter, surtout quand il s'agit d'une surprise. J'ai hâte de découvrir l'endroit que Basilius a choisi, même si je suis sûre que ça me plaira dans tous les cas. J'apprécie vraiment sa petite attention, de venir me proposer un pique nique. D'autant que, de ce que je connais des Sanguinati, ils ne mangent pas, ou du moins n'ont pas besoin de manger la même nourriture que nous. Ils se nourrissent de sang, et pourtant je ne m'inquiète pas de la présence de Basilius derrière moi. Même si je sais qu'il pourrait aisément se nourrir en se contentant de toucher mes bras nus, j'ai l'intuition qu'il ne le fera pas, et je lui fais confiance là-dessus. Contrairement à ce que certains terra indigene pensent, nous ne sommes pas que des proies, et je crois que les terra indigene comme Basilius sont d'accord là-dessus. Sage aussi l'est, même si il ne le dira jamais à voix haute, et qu'il continuera, au contraire, d'affirmer que tous les Singes sont des proies - tout en continuant à me protéger...
Quand nous arrivons, je ne suis vraiment pas déçue d'avoir attendu. Basilius a choisi un endroit enchanteur, avec une magnifique cascade. L'endroit est très beau, avec toutes cette verdure, et effectivement idéal pour un pique-nique. Je suis Basilius et m'installe sur la couverture, observant avec un certain émerveillement, autour de moi.
- Tu as raison, c'est un endroit idéal, comment l'as-tu trouvé ? J'imagine que tu te ballades souvent avec... ton compagnon, je dis en pinçant les lèvres, agacé de ne pas réussir à lui trouver un nom.
Il faut vraiment que je lui en trouve un, ou ça risque de me travailler ces prochains jours, et je risque alors de débarquer soudainement chez Basilius, pour lui faire part de mon idée à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit... ce qui pourrait être un peu inconvenant, j'en conviens.
Je le regarde déballer tout ce qui se trouve dans son panier, et j'écarquille les yeux.
- Tu comptes me gaver ? je ris légèrement, avant d'ajouter, plus sérieuse. Tu vas manger avec moi ? Je suis désolée si je suis à côté de la plaque, mais je n'ai jamais vraiment côtoyé de Sanguinati avant toi, donc je ne sais pas ce que tu manges ou ne manges pas.
Yumeko

Profil sur Booknode

Messages : 10115
Inscription : mar. 19 nov., 2013 12:04 pm
Localisation : Là où je peux rêver

Re: | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par Yumeko »

Emerson Wolfgard ǀ Terra Indigene ǀ 32 ans ǀ 185 cm ǀ Antiquaire ǀ Madai

Image
Image
Image

Je n’exprime pas grand chose, le visage neutre presque inexpressif sauf en présence de mon fils. Je le suis un peu plus. Cela ne signifie pas que je ne ressens rien mais mes émotions ne ressortent pas comme Caleb ou comme Madai. Il est si facile de les décrypter quand on les regarde. Ils expriment ce qu’ils ressentent. Ce n’est ni un mal, ni un bien. Par contre, si je ressens de fortes émotions, je les exprime bien plus facilement comme la colère. Même si je le suis rarement. C’est surtout lorsque cela concerne mon fils où je peux le devenir, mes instincts protecteurs ressortant davantage dans ces moments là. Je le suis totalement avec lui. C’est mon fils après tout. Je ne veux pas qu’il lui arrive quoi que ce soit, il a déjà eu assez de peine comme ça avec l’abandon de sa mère. Il va beaucoup mieux, je le vois chaque jour et je ne veux pas que ça change. Là, il a envie de jouer et il est heureux de le faire avec son professeur. Il a accepté mais plus la discussion avance et plus je commence à douter. Caleb se moque bien de la taille de son professeur, cela n’a aucune importance pour lui-même s’il mentionne sa petite taille. C’est vrai, il n’est pas très grand et je me doute qu’il grandisse encore. Il doit bien être adulte puisqu’il est professeur et apprend des choses aux Petits. Quand on est adulte, on ne grandit plus. Et on peut se poser la question de son âge car il parait jeune, assez juvénile. Je ne sais pas quel âge il a mais bien moins que moi, c’est sûr. Sous sa forme primaire, il est aussi petit et mince. Qu’importe la forme qu’il prend sauf peut-être sous sa forme première. Elle devrait effrayer n’importe quel Singe. Pour n’importe quel Gard, il peut passer pour petit mais pour un Singe, il reste impressionnant. Plus grand qu’un loup.
C’est vrai, cela m’amuse un peu d’entendre la réponse spontanée de mon fils, il dit ça tout naturellement comme souvent. La réaction de Madai ne se fait pas attendre et je vois son visage devenir tout rouge. Le spectacle est saisissant. Mon ouïe entend parfaitement les battements de son cœur. Ils sont rapides et forts. Puis vient la réponse et ce n’est pas très clair même si je crois comprendre et mon fils aussi. Caleb se tourne, se plaçant face à Madai et semble un peu déçu par cette réponse comme s’il allait finalement refuser.
- Mais t’as dit que tu jouerais avec moi ?
Je passe une main dans les cheveux de mon fils et les ébouriffe comme pour le rassurer.
- Il le fera, il te l’a dit.
Je jette un coup d’œil à son professeur, attendant d’entendre sa réponse. S’il change d’avis, mon fils va être vraiment déçu, et moi, je ne vais pas apprécier ce changement soudain.

Billie Joy Clayton ǀ 28 ans ǀ Humaine ǀ Pro-Loup ǀ 163 cm ǀ Agent de liaison
Image
Image
Image

Je n’ai jamais vécu dans une grande ville comme Shikago où il y a beaucoup d’habitants. J’habitais une petite ville mais toujours plus grande que ces villages dont on m’a parlé. Certains ont disparu après la grande purge comme on l’appelle désormais. Bouseville a eu de la chance, toute la population n’a pas été décimée, seulement une partie. Mon père et moi pouvons nous sentir chanceux d’être encore en vie, ce n’est pas le cas de tous les habitants. Après ça, j’ai voulu prendre un nouveau départ en m’installant ici, mon père n’a pas souhaité faire de même. Je suis donc arrivée seule avec mes affaires, ma guitare et un peu d’économie de côté pour m’installer. J’ai trouvé un nouveau boulot même s’il n’a aucun point commun avec l’ancien. Et j’avoue, ça me manque un peu parfois. J’aimais sincèrement le métier d’avocat mais il faut croire que ce n’était pas suffisant pour rester. L’envie de tout quitter et de prendre un nouveau départ était plus forte.
Comme elle m’a interrogé, je l’interroge à mon tour sur le quartier des Vies Simples. Je connais un peu pour m’y être rendue pour y déposer du courrier mais j’ai peu échangé avec ses habitants. Seulement quelques mots, un bonjour, un bonne journée, un merci, un au revoir… Ce n’est pas grand-chose, juste faire preuve de de politesse. Il y a moins de population concentrée que dans le quartier où je vis, c’est moins animé même si cela ne l’est pas beaucoup. C’est surtout dans le centre-ville où il y a de l’animation car c’est là où se trouvent les commerces, les écoles, les services de la ville. Cela doit être très calme chez les Vies Simples. Ils ont aussi un mode de vie un peu différent des autres. Cela doit y contribuer aussi. Silver me le confirme d’ailleurs, c’est très calme. Peut-être plus que je ne l’imagine. Elle trouve l’endroit reposant et je l’imagine très bien. Mais la suite me surprend, la teneur des mots prononcés. Ce n’est pas le fait de rencontrer peu d’habitants qui me surprend mais lesdits habitants. La Cheffe de la ville et le shérif… peu de personnes et pas n’importe lesquelles. J’ai rencontré beaucoup d’habitants, j’ai même pris un petit-déjeuner en compagnie du maire de la ville. Cela est arrivé une fois mais il y a peu de chances que cela se reproduise. Nous semblons avoir quelques opinions divergentes. Je commence à me poser de sérieuses questions sur Silver. Je m’en posais déjà mais là, je me demande qui elle est vraiment. Et si elle était… ? Après tout, c’est plausible et possible. Cela n’aurait rien d’aberrant. Au contraire, cela expliquerait certaines choses, certains propos assez étranges pour moi. Silver est-elle une Cassandra sangue ? Elle est entourée par certaines personnes et pas n’importent lesquelles. Des personnes ayant toute autorité et autant dire tout pouvoir sur la ville de Blue Mountain. Et puis, il y a d’autres éléments qui iraient dans ce sens. Et si on les met bout à bout, cela expliquerait beaucoup de choses m’apparaissant sous un nouveau jour à présent.
- Oui, je peux l’imaginer, cela doit être deux ambiances bien différentes. Vous semblez vous y sentir bien, non ? Vous êtes une femme très spéciale pour avoir rencontré à la fois la Cheffe de la ville et le shérif.
Mais si j’ai juste, si cette femme n’est pas n’importe qui mais celle dont tout le monde semble parler depuis son arrivée, les rumeurs allant bon train, que vais-je faire de cette information ? Pas grand-chose en réalité. Je ne compte pas le crier sur tous les toits. Et j’imagine que si on ne connait pas son identité, c’est bien pour une raison précise. Sans doute, s’agit-il de mesures de protection. Après tout, cela serait logique au vu des évènements passés. Et il y a bien une chose dont je sais faire preuve, c’est de discrétion. Encore plus quand il ne s’agit que de déductions et non d’une affirmation ou d’une confirmation.
Elle semble perdue quelques secondes tournant la tête avant de reporter son attention sur moi, changeant de sujet par la même occasion. Je la vois retrouver le sourire même si elle reste silencieuse. J’imagine qu’elle pense à quelque chose qui la rend heureuse. Elle semble rêveuse. Comme nous évoquons les activités et les métiers possibles, je la questionne sur le jardinage puisque c’est une activité qu’elle pratique et semble apprécier. Elle pourrait en faire un métier, je pense. Pourquoi pas, c’est une idée comme une autre. Sa réponse me surprend toujours un peu mais moins qu’avant. Elle semble faire tout petit à petit, étape par étape, progressivement, avec lenteur. J’imagine qu’elle suit son propre rythme et il doit sûrement y avoir une raison à cela. Pour moi, cela me parait tellement surprenant de ne pas pouvoir faire pousser de gros légumes ou si cela demande trop d’efforts. Je me demande bien pourquoi. Est-ce une question de taille ? De poids ? Une autre raison ? Elle fait pousser de petites choses dans une petite serre. J’imagine qu’il est aussi question de place dans ladite serre. Ma mère faisait pousser quelques légumes dans un coin du jardin aménagé comme potager. On mangeait ceux qu’elle cueillait. Elle en était assez fière. Je ne jardine pas, je ne l’ai jamais fait. Je ne sais même pas si j’ai la main verte. Je préférais faire d’autres activités qui me paraissaient plus intéressantes. Et une fois que j’ai eu mon appartement, je n’avais pas de jardins pour faire pousser des légumes, des fruits ou des plantes aromatiques.
- Vous faites tout à un rythme lent ? demandé-je avec curiosité et sans jugement. Pourquoi cela vous demanderait trop d’effort ? Je m’excuse si je pose trop de questions mais je suis curieuse.
Je n’ai pas envie qu’elle se sente mal à l’aise par mes questions.
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par naji2807 »

Madai Wolfgard
23 ans, 1m75, Loup Rejeté
Professeur pour les Terra Indigene

Image
Image
Image

Et voilà, je passe mon temps à faire des gaffes, et là, je suis en plein dedans... Je ne veux pas blesser Caleb en refusant de jouer avec lui, mais je ne veux pas non plus qu'Emerson me voit comme un petit, alors que c'est déjà la vision qu'il doit avoir de moi. Mais puisque c'est le cas, je devrais jouer de toute façon, sans m'en faire, et faire plaisir à Caleb, parce que c'est sincèrement ce que je veux. J'aime beaucoup ce petit, parce qu'il est curieux et que j'apprends beaucoup avec lui. Je pourrais passer des heures à lire avec lui, faire des découvertes dans les livres des Singes, ou me questionner sur telle ou telle chose. Mais quand je le croise avec son père, j'admets que Caleb passe un peu au second plan, malgré mes efforts pour rester concentrer sur lui. C'est plus fort que moi, Emerson m'attire, comme les papillons sont attirés par le feu, et comme eux, je me brûle les ailes chaque fois que m'approche d'un peu trop près. Parce qu'il est plus dominant que moi, plus impressionnant, et qu'il m'attire, que j'ai envie qu'il me regarde, mais pas comme un petit... Je sais qu'il ne me verra jamais comme un compagnon, et pourtant, l'idée de me ridiculiser devant lui est douloureuse...
Je bafouille, j'essaie de me rétracter, et en même temps je ne veux pas me rétracter... Surtout quand je vois la petite mine déçue de Caleb... Je suis touché, et je vais céder, tant pis pour le ridicule... Quand Emerson prend la parole à son tour. C'est étonnant, parce que je m'apprêtais à le faire de toute façon, mais le fait qu'il ait prononcé ces mots... Je ne sais pas, ça ne me plait pas. Il ne l'a pas dit comme une menace, mais c'est comme ça que je le prends, comme si il m'y obligeait. Quelque chose en moi a envie d'acquiescer, d'obéir, mais alors je le ferai par obligation, et ce n'est pas ce que je veux. Je veux le faire parce que j'en ai envie, parce que j'apprécie Caleb, et que jouer avec lui me ferait plaisir, peu importe que je me tourne en ridicule. Et je ne veux pas qu'Emerson pense que c'est parce qu'il me regarde, attendant ma réponse, et qu'il se montre protecteur avec son fils, que je vais soudainement le faire. Alors je soutiens son regard, même si ça me coûte un peu, et parle d'une voix plus ferme.
- Oui je vais le faire.
Mon courage ne tient pas longtemps, mais je le regarde encore fermement, pendant quelques secondes, avant de baisser les yeux vers Caleb, le coeur battant plus vite, à cause de la peur qui recommence à m'envahir petit à petit. Je l'ignore cependant, et je propose à Caleb :
- On fait la course jusqu'à ces jeux ?
Et j'ignore cette fois-ci Emerson, je fais comme si il n'était pas là, parce que sa présence m'embrouille et me déstabilise trop.
Mimie99

Profil sur Booknode

Messages : 1762
Inscription : sam. 06 déc., 2014 10:27 pm

Re: | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par Mimie99 »

Image
Image
Image
<=> Coyote <=> Mâle <=> 25 ans <=> 1m70 <=> Maître d’Écurie <=> Près du Parc de la zone mixte <=>
<=> Avec Yushin <=>

Image
Image


Le petit cri aigu qu'elle me sort lorsque je lui donne la réponse à sa question me rappelle une souris. J'aime bien les souris. Toutefois, dans la situation présente, je dois faire un effort gigantesque pour ne pas ricaner ou éclater de rire. À tel point que je dois le camoufler en une quête de toux. Je me frappe la poitrine à quelques reprises, comme si quelque chose avait passé par le mauvais trou dans ma gorge. C'est ce que plusieurs singes font quand quelque chose comme ça arrive, en tout cas. Je dois continuer le manège plusieurs longues secondes, parce que la tête qu'elle fait est hilarante! Mais je ne peux pas rire! Sinon ma couverture volera en éclat! Enfin, peut-être.

Elle n'a pas l'air d'être si allumée que ça, cette Singe.

C'est presque étonnant que sa population ait réussi à survivre aussi longtemps... Mais je m'égare. Je réussis finalement à reprendre le contrôle de mes émotions et mon propre corps pour répondre. Toutefois, je prends bien soin de prendre une grande inspiration, comme si j'avais été en manque d'air. Ce qui est, techniquement, un peu le cas. Je n'ai exactement eu le temps de respirer tant j'essayais de ne pas rire! J'inspire une deuxième fois avant de lâcher:

- Oh là, faites attention quand vous voulez crier aussi aigu! J'ai manqué m'étouffer avec ma salive!

Une seconde plus tard j'ajoute:

- Désolé de vous avoir fait peur!

J'étire les lèvres en un grand sourire, autant parce que j'ai toujours autant envie d'éclater de rire que parce que j'espère me faire pardonner en agissant ainsi. Enfin, plus ou moins. Mais c'est ce que ferait un Singe. Je crois. Ce n'est pas complètement certain, mais j'en suis presque sûr. Dans tous les cas, la supercherie semble toujours fonctionner et c'est ce qui importe. Ah, la zizanie, quelle douce mélodie à mes oreilles si sensible...

Ma suspicion est très présente dans tout mon être lorsqu'elle propose de faire connaissance. Mais à la perspective de pouvoir manger un morceau, je délaisse mes inquiétudes. De toute manière, ce n'est pas ça qui m'ait jamais arrêté! La preuve, tous les ennuis dans lesquels j'ai mis les pieds! J'accepte donc que nous allions faire connaissance, et j'accepte tout autant de prendre l'une de ses pâtisseries. Évidemment. Je n'allais pas refuser de la nourriture, quand même. Mes deux sourcils s'arquent d'incompréhension lorsqu'elle prétend que je prendrais tout pour moi. Je laisse l'indignation apparaître sur mon visage l'espace d'une seconde. Puis face à ses paroles suivantes, je capitule. Alors, tout en faisant une courbette, je lance:

- Comme madame le voudra, je me plie à vos désirs!

Après quoi, je lui tends mon bras comme j'ai vu plusieurs Singes le faire. De là à savoir pourquoi ils le font, dans quelles circonstances et si c'est pratique, je ne saurais pas quoi répondre. Tout ce que je sais, c'est que je veux continuer à m'amuser et qu'elle est une proie facile. D'un autre côté, elle m'a tendu la perche, non! Ce n'est pas de ma faute si elle ne reconnaît pas un Autre quand elle en voit un et si je profite de la situation! Je ne sais pas pourquoi elle affiche un sourire en coin quand elle se décide à glisser son bras dans le mien.

Peut-être a-t-elle deviner qui j'étais?

Il serait plus que temps! Sauf que lorsqu'elle reprend la parole, je me rends bien compte que ce n'est pas le cas. Sauf si elle essaie de me faire avouer quelque chose? Oh, et puis, qu'est-ce que j'en ai à faire. J'affiche un grand sourire et tout en commençant à marcher je réponds:

- Oh, mais je pourrais être garde du corps à temps plein si ça signifie avoir d'aussi délicates attentions!

Je lui adresse un clin d'oeil avant d'ajouter:

- Je m'occupe des écuries. Voilà ma grande occupation!

J'ai bien hâte de voir sa tête lorsqu'elle verra les Élémentaires! Elle risque de perdre connaissance!


Image
Image
Image
<=> Femme <=> 21 ans <=> 1m60 <=> Humaine Vie Simple & Cassandra sangue <=>
<=> Coin détente <=> Avec Billie <=>

Image
Image


Je n'ai pas le temps de changer de sujet. Je ne me suis pas prise suffisamment rapidement et maintenant Billie se questionne à mon sujet. Rien qu'à sa manière de le dire, c'est évident. Enfin, je crois. Si je suis une femme bien spéciale pour avoir rencontré la Cheffe de la Ville et le Shérif? Oui. C'est ce que Loan dit. Et je sais que c'est vrai. Parce qu'il n'y a pas si longtemps, j'étais enfermée dans un endroit avec pleins d'autres femmes comme moi. Sauf que je ne peux pas dire ça, déjà parce que c'est la chose que Loan m'a promis de ne jamais mentionner. J'essaie de faire travailler mon cerveau suffisamment rapidement pour trouver une réponse et sans que j'aie l'air d'avoir quelque chose à cacher.

Même si c'est le cas.

Une connexion finit par se créer et je laisse un sourire étirer mes lèvres alors que je secoue lentement la tête, comme pour la détromper. J'ai vu plusieurs personnes faire ça, il me semble. Dans les vidéos. J'inspire doucement avant de d'annoncer:

- Pas vraiment. Mais Loan est policier. À notre arrivée, il devait aller se présenter à son supérieur et... la Cheffe de la Ville était là, elle aussi. C'est un heureux hasard, rien d'autre.

J'hausse doucement des épaules comme pour rendre la situation aussi bénigme qu'elle l'aurait été si c'était effectivement pour ça que nous avions vu deux des figures importantes de Blue Mountain. Évidemment, Loan devait effectivement aller se présenter à son supérieur à notre arrivée, mais ce n'était que la raison secondaire de notre visite au bureau de police. La véritable raison était que nous devions organiser mon entrée dans la ville de manière discrète. J'espère vraiment que Billie croira à mon explication. Une tension semble s'installer en moi et je n'aime pas ça. L'envie de me couper pour savoir si tout va bien aller me foudroie, mais comme je n'ai rien pour le faire... je réussis à dominer mon sentiment.

Et on détourne la conversation, heureusement.

Sauf qu'elle ne se dirige pas dans le sens où j'aurais voulu qu'elle se dirige. Je crois. Billie semble se questionner sur la raison pour laquelle je prends les choses aussi lentement. Évidemment, il y a une raison précise pourquoi je mets aussi longtemps avant de faire quoi que ce soit. Il n'y a pas que l'épuisement physique qui peut s'expliquer par mon « qui demanderait trop d'effort ». Sauf que je ne peux pas l'expliquer sans devoir dire pourquoi je dis ça. Pendant plusieurs secondes je reste figée, à essayer de trouver une réponse adéquate. Peut-être que j'aurais vraiment dû écouter Loan et ne pas venir ici toute seule. Je ne suis pas encore prête à me mêler aux gens sans avoir l'air... différente. C'est ce que je suis, n'est-ce pas?

C'est un bon trente secondes plus tard que je donne ma réponse:

- C'est la première fois que j'emménage loin de ma famille et... ça me rend anxieuse. Beaucoup. Je... Et... Et c'est un peu tard en saison pour planter les légumes qui demandent un grand jardin...

Ça ne suffira probablement pas. Je ne suis pas prête pour des interactions sociales de longue durée, apparemment. Mais si je ne fréquente personne, je suis censée m'améliorer comment?
Florance

Profil sur Booknode

Messages : 1304
Inscription : mar. 18 juin, 2013 5:58 pm
Localisation : Quelque part Entre les Mondes
Contact :

Re: Re : | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par Florance »

Image
Yushin Silenc
24 ans - Humaine - Boulangère

Image
Image


Par les cieux, Wesley a beau m'avoir potentiellement sauvé la vie, je pressens venir un côté terriblement horripilant de sa part. Non contant d'avoir de moins en moins l'air de prendre aux sérieux mes paroles et mes craintes, il se paye le luxe de se moquer. Mes poings et me dents se serrent d'indignation. Mes yeux se plissent pour lui lancer des éclairs. Si j'étais un four je serais toute rouge et de la fumée sortirait probablement du haut de ma tête.
Le pire, c'est que mes réactions ne semblent que d'avantages le réjouir. Il a même le culot de me dire que je le faisais rire à s'étouffer.
Non mais fais pas comme si tu essayais vraiment d'être poli, te retiens pas de rire et dis moi carrément que je ferrais un bon clown !
Mon attitude crie cette pensée, mais je me retiens de le lui balancer cette pensée à la figure. Je me doute que ça ne le calmerai pas et que ça allait probablement empirer les choses. Son attitude me fume totalement. J'en oublierais presque d'où la conversation partait.
Il est pas net ce gars là. Vraiment pas net.


En constatant pour la énième fois son intérêt manifeste pour la nourriture que j'ai dans mon sac, je précise sur le ton de la plaisanterie que je ne l'engageai pas avec tous mon déjeuner. Je ris brièvement à sa réponse. C'est ça ouais... J'enlève ma main de son bras. Je pense lui avoir tenu le bras suffisamment longtemps pour être poli. Je me tourne aussi vers lui en accélérant légèrement sur quelques pas dansant.
La vraie question c'est, est-ce que vous vous y plierez plus efficacement que quand je vous ai demandé d'arrêter de vous moquer de moi tout à l'heure ? je lui demande en haussant un sourcil.
J'ai eu plus efficace comme service. Si je le connaissais un peu mieux, il se serait clairement prit des coups. Rien de méchant hein. Juste pour... marquer le coup.
Comme j'avais proposé de faire connaissance, je lui demande du coup ce qu'il fait dans la vie. Je souris, amusée par sa première réponse. La vraie réponse, elle, me donne un petit frisson derrière l'oreille gauche. Des écuries ? J'en ai vu quand j'ai fais mon repérage en ville ? Un endroit où on pouvait monter ça cheval, ça m'aurait marqué normalement. Je crois que j'ai dû avoir eu le droit de m'assoir un jour sur le dos d'un cheval petite, mais c'était tout. Ya bien eu Jordan mon grand frère aussi, mais ça ne compte pas... J'ai beau cherché, il me semble déjà avoir croisé des gens à cheval, mais pas de club d'équitation ou d'écurie. Ça pourrait être sympa d'avoir l'occasion de monter à cheval... n'est-ce pas ?
Je ne savais pas qu'il y avait des écuries dans la ville, je remarque tout simplement.
J'ai envie de demander des détails et des adresses, mais inconsciemment, je me retiens et me calme un peu.
Aveeno

Profil sur Booknode

Messages : 13509
Inscription : jeu. 22 janv., 2015 4:21 am

Re: | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par Aveeno »

"Ce texte est un peu explicite!"






вαѕιℓιυѕ ѕαngυιnαtι

• мâℓє - 31 αиѕ - 1м78 •
Image







Enfin, je sors une bouteille de sang Brasier Ardent fraîchement conservé et la place près de la nourriture humaine. Felicia me rejoint et s'assoit sur la couverture. Quelle est cette expression que les humains utilisent pour cette sensation ? Ah ! Oui… Avoir des abeilles dans le ventre. J'ai des abeilles dans le ventre en ce moment. C'est ce que je ressens si proche de cette femelle. Et ce sentiment n'est pas seulement dans l'estomac, car je la veux sous moi. Je la veux mienne. Je n'ai jamais autant désiré une femelle, ce qui est embarrassant, puisque je la connais depuis peu de temps... Mais ça m'est égal. C'est elle que je veux. Et je vais avoir cette femelle d'une manière ou d'une autre. Tu es à moi, Felicia… à moi.
Elle me demande comment j'ai trouvé cet endroit et est étonnée de voir toute cette nourriture, me proposant de manger avec elle. Je lui réponds :
— C'est en compagnie d'un Owlgard que j'ai trouvé cet endroit, lors d'une chasse nocturne. (Je n'ai pas l'intention de lui parler plus en détail de cette nuit-là, de peur de lui couper l'appétit.) C'est très gentil, ma douce, mais je ne peux pas. (Cette nourriture me semble aussi appétissante que de manger du sable ou de la terre.) J'ai ce dont j'ai besoin dans cette bouteille. C'est tout pour toi, je voulais que tu aies l'étendue du choix. Dis-moi ce que tu aimes dans cette nourriture. Comme ça, je te préparerai un vrai repas la prochaine fois.
Mimie99

Profil sur Booknode

Messages : 1762
Inscription : sam. 06 déc., 2014 10:27 pm

Re: | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par Mimie99 »

Image
Image
Image
<=> Coyote <=> Mâle <=> 25 ans <=> 1m70 <=> Maître d’Écurie <=> Près du Parc de la zone mixte <=>
<=> Avec Yushin <=>

Image
Image


Je crois qu'elle n'apprécie pas. Je ne sais pas exactement ce qu'elle n'apprécie pas, mais elle n'apprécie pas. Son visage est tout rouge et si je ne serais pas certain que c'est mes sens qui me jouent des tours, j'irais jusqu'à dire qu'elle est boursoufflée. Mais ce n'est pas comme si elle était un Loup ou un Coyote. Elle n'a pas de fourrure autour du col qui pourrait la rendre plus imposante. Toujours est-il que l'émotion général qu'elle dégage me donne envie de plaquer mes oreilles vers l'arrière et de retrousser les babines. Cela dit, essayer de plaquer des oreilles humaines vers l'arrière n'est pas vraiment possible et pour le moins... inutile. Les singes ne comprennent pas ce langage. Parfois, c'est aussi à se demander s'ils en comprennent un seul.

Quant à retrousser les babines...

Ça me semble toujours aussi incongru de le faire sous forme humaine. C'est un peu... inconvenant. Mes dents sont à peine menaçantes et la majorité du temps... bah, ils ne comprennent pas ça non plus. Les singes prennent ça pour un sourire un peu forcé. Je sais parfaitement la différence entre un sourire et une menace. Enfin, presque toujours. Mieux qu'eux, ça c'est sûr. Donc, comme je ne peux pas répondre à son comportement horripilant d'une manière convenable, je m'abstiens et tente d'apaiser l'atmosphère, si on peut dire.

Et pendant un temps, ça fonctionne!

L'inconvénient, c'est qu'apparemment la mémoire de cette singe varie selon son humeur. Ou peut-être qu'elle possède une mémoire à court terme? De quelques heures, pas plus? C'est possible, mais comment savoir avec certitude? Ce n'est jamais possible avec les singes, ça je l'ai compris très tôt. Ils ont une manière bien à eux de se rappeler des évènements... ou de les oublier. Sauf qu'apparemment, elle m'en veut encore pour... avoir ri? Une minute! Mais je ne l'ai pas fait! Pas à haute voix! Est-ce qu'elle a accès à mes pensées? Non, non... impossible. Sinon elle saurait que tout ceci est une mascarade. Je plisse tout de même des yeux soupçonneux dans sa direction et ajoute un froncement de sourcils. J'ai à peine réagis quand elle a retiré son bras du mien. À vrai dire, je me sens plus libre de mes mouvements comme ça, des fois qu'elle déciderait qu'elle veut encore me frapper sans raison... Tout en prenant la parole, je prends la pose de bien des singes, soit les bras croisés:

- Une parole est une parole, Mademoiselle. Et je ne riais pas tout à l'heure. Tout comme vous n'avez pas dit d'arrêter de vous moquer de vous, seulement que ce n'était pas marrant.

Je prends un instant pour inspirer doucement et laisse retomber les bras le long de mon corps avant de lâcher avec un haussement d'épaules:

- Et si je vous ai froissé d'une manière ou d'une autre... ce n'était pas intentionnel. Veuillez accepter mes humbles excuses.

J'exécute une courte révérence pour appuyer mes dires et je fais mon possible pour conserver un air sérieux. De toute manière, ce n'est pas très compliqué de le faire, car son manque de mémoire est si flagrant que je ne sais pas comment je pourrais prendre ça autrement. Quand même! M'accuser de quelque chose que je n'ai pas fait et puis quoi encore! Bon, d'accord, on m'a souvent accusé à tort et à travers de bien des choses, mais quand même! Souvent c'est amusant, mais pas ici.

Au moins, on parvient à rendre les choses plus... calmes, disons. Elle m'interroge sur ce que je fais de ma vie et comme je suis moi, je ne peux faire autrement que de plaisanter avant de donner une réponse véridique. Elle semble intriguée, très intriguée, je le vois dans son regard. Ceci dit, sa question reste très minimaliste contrairement à ce que je m'imaginais, soit un bombardement de questions. Comme ça, elle ignorait qu'il y avait des écuries dans la ville? Pas étonnant puisqu'elle se trouve en territoire Autre et que les Élémentaires n'ont pas vraiment envie que les singes s'approchent sans permission. Je hausse à nouveau des épaules et répond:

- Il faut dire qu'elles ne sont pas accessibles pour tout le monde. J'ai une permission spéciale pour m'y rendre puisque c'est mon travail.

Là, il reste à voir si elle additionnera tous les indices qu'elle aurait déjà dû voir jusqu'ici. Je ne sais pas si je dois miser sur l'une ou l'autre des options, les singes sont assez étrange pour réagir de manière imprévisible. Ce serait tout de même dommage que je n'aie pas le temps de savourer une seule de ses pâtisseries... Très dommage, même. Enfin, je pourrai au moins me consoler en voyant l'air qu'elle fera en arrivant au parc. Les Élémentaires font toujours impression lorsqu'on les voit pour la première fois!
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par naji2807 »

Felicia Lore
28 ans, 1m65, Humaine Intuit, Epicière

Image
Image
Image

L'endroit choisit par Basilius est vraiment magnifique. J'aime beaucoup la nature, ayant vécu dans une village pendant une bonne partie de ma vie, j'admets préféré les espaces verts. Est-ce que ce n'est pas un peu accentué par ma mauvaise expérience à Toland... Je ne sais pas, je ne pourrais pas dire ça, je crois, parce que c'était quand une bonne expérience, parce que je me suis quand même fait des amies là-bas, des amis à qui j'écris toujours d'ailleurs.
Et je suis heureuse de me faire des amis ici aussi. C'est le cas de Basilius, je le vois comme un ami. De là à savoir si il pourrait y avoir plus entre nous... je pourrais peut-être me laisser tenter, après tout, je n'ai pas d'appréhension vis-à-vis de lui - même mon instinct ne me dit de me méfier - donc ça ne me dérangerait pas. Ce serait une première pour moi, de fréquenter un Sanguinati, mais je suis pour les relations mixtes.
Je trouve son attention à mon égard touchante, et le surnom qu'il me donne, encore une fois, ne me dérange pas. En fait, je dois même avouer que j'aime bien l'idée d'une prochaine fois. Je lui adresse donc un sourire, et acquiesce.
- Eh bien tu as bien choisi, c'est très joli, je commente d'abord.
Puis je reporte mon attention sur la nourriture, et pioche un chocolat, me fichant de commencer par le "dessert", avant de le fourrer dans ma bouche, j'explique à Basilius :
- Je suis un bec sucré, donc si tu apportes du chocolat ou des gâteaux, tu es sûre de m'avoir !
J'enfourne le chocolat, et ajoute, une fois ma bouchée avalée :
- Mais j'admets être un peu une morfale, donc tout devrait me plaire... Cependant, apportes-en moins la prochaine fois, je fais attention à ma ligne, je plaisante en touchant mon ventre.
Ce n'est pas vrai, je ne fais pas attention du tout, et je n'ai pas tendance à prendre du poids de toute façon. Non, mon corps préfère me jouer des tours en me créant des indigestions quand je mange trop, et ce n'est qu'ainsi que j'arrive à me restreindre.
Aveeno

Profil sur Booknode

Messages : 13509
Inscription : jeu. 22 janv., 2015 4:21 am

Re: | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par Aveeno »

"Ce texte est un peu explicite!"






вαѕιℓιυѕ ѕαngυιnαtι

• мâℓє - 31 αиѕ - 1м78 •
Image







Le regard ravi de Felicia me remplit d'une grande joie. Je souris à sa plaisanterie, étant le mâle le plus heureux qu'elle soit si confortable et détendue alors qu'elle se trouve au milieu de la forêt en présence d'un Sanguinati. Je ne lui fais pas peur. Et cela me réjoui, dans une certaine mesure. Cette femelle me donne l'impression d'être dans un rêve où tout est possible.
— Alors je t'apporterai autant de plats sucrés que tu veux, dis-je tendrement, niaisement, alors que je tendais la main et caressais sa joue doucement et prudemment. Mange jusqu'à ce que tu sois rassasié, ma douce. Je vais aller me rafraîchir un peu.
Ce membre entre mes jambes est devenu dur comme un arbre au simple contact de sa peau. J'espère que l'eau fraîche de la cascade le rendra à nouveau sans vie comme il l'a été depuis longtemps, mais j'en doute fortement, tant que Felicia est là.
Alors je me lève, m'éloigne un peu, et vais me déshabiller derrière des buissons car les humains peuvent se sentir mal à l'aise devant un corps nu.
J'enlève ma chemise et fais de même avec mon pantalon. J'entre ensuite dans l'eau et nage vers la cascade.
Yumeko

Profil sur Booknode

Messages : 10115
Inscription : mar. 19 nov., 2013 12:04 pm
Localisation : Là où je peux rêver

Re: | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par Yumeko »

Billie Joy Clayton ǀ 28 ans ǀ Humaine ǀ Pro-Loup ǀ 163 cm ǀ Agent de liaison
Image
Image
Image

Il y a quelque chose qui ne me parait pas ou peu naturel chez Silver, ce sont ses réactions. C’est comme si elle réfléchissait à la façon dont elle doit réagir et cela a quelque chose d’étrange. Ce n’est pas des absences de réactions qui peuvent aussi poser question ou s’expliquer parfois, mais elle réagit bien après. En général, nos réactions sont immédiates, instantanées ou presque. Il ne faut pas plus de quelques secondes voire quelques dixièmes de secondes pour réagir dans une conversation. Souvent, cela se fait de manière machinale, spontanée. L’information nous parvient, le cerveau l’assimile, le comprend et le corps réagit d’une façon ou d’une autre. Je me souviens de mes nombreux entretiens avec mes clients, nos discussions sur leur dossier plus ou moins complexe. Le plus souvent, il m’arrivait de les comprendre et quelque fois non. J’ai beau être observatrice, je ne suis pas une experte dans ce domaine. Il y a des réactions faciles à deviner et d’autres non. Et si je n’arrive pas à les deviner, ce n’est pas pour cela que je vais chercher à tout prix à les découvrir. Je n’étais pas policière, je ne suis pas quelqu’un qui cherche la vérité à tout prix et je ne vais pas interroger Silver pour lui tirer les vers du nez. Ce n’est pas mon rôle et si elle préfère omettre quelques vérités, cette décision lui appartient. Moi-même, dis-je toujours la vérité ? En général oui, mais il m’est déjà arrivé de mentir dans ma vie. Et si Silver est bien la femme que je pense, elle a sans doute de bonnes raisons de le faire. Dans tous les cas, je ne chercherai pas plus loin que les informations données.
- Le hasard fait bien les choses selon le dicton.
Il m’est déjà arrivé de croiser Loan quelques fois lorsque j’apporte le courrier au poste de police et tombe sur lui. Je me rappelle d’un homme agréable physiquement et dans les rares échanges que nous avons pu avoir. Difficile d’avoir une idée plus précise de lui puisqu’en dehors de quelques civilités, la discussion ne s’est pas développée davantage. Tous ces petits détails conduiraient dans l’idée que lui et Silver vivent ensemble et peut-être même, forme-t-il un couple. Parce qu’en règle générale, deux personnes de sexe opposés vivant sous le même toit sont en couple. Bien sûr, il y a des exceptions mais à Blue Mountain, les familles vivent ensemble. A moins que Silver et Loan soient de la même famille comme un frère ou une sœur. Il est vrai, ils ne se ressemblent pas du tout. Peut-être des cousins, c’est possible aussi ou des membres de la famille éloignés. En réalité, tout est possible. Et je vais arrêter de m’interroger davantage sur la situation personnelle de l’un comme de l’autre car cela ne me regarde pas.
Mon interlocutrice semble plonger dans ses pensées et ne plus vouloir en sortir, si bien que le temps s’étire. Je ne dirais pas que le silence me dérange mais ça laisse un grand blanc entre nous. La discussion est un peu décousue et ça me laisse un sentiment étrange. Je fronce même les sourcils quand elle évoque le fait d’emménager loin de sa famille. Loan n’est finalement pas un membre de sa famille, c’est bizarre. Bon, ils peuvent aussi être des amis et ça expliquerait son choix de mot.
- Ah c’est comme prendre son indépendance, la peur de l’inconnu. Je peux comprendre cela. Il ne faut pas s’inquiéter, tout le monde en passe par là. C’est une étape dans la vie. Et puis, tu n’es pas seule. Il y a Loan, non ? Tu as sans doute raison, je n’ai jamais vraiment jardiné donc j’avoue ne pas connaitre les saisons pour planter des légumes, ni même des fruits. Même si le printemps me parait le plus logique comme saison pour s’en occuper.

Emerson Wolfgard ǀ Terra Indigene ǀ 32 ans ǀ 185 cm ǀ Antiquaire ǀ Madai

Image
Image
Image

Mon fils espère beaucoup de Madai et je ne sais pas si celui-ci s’en rend vraiment compte. Il l’apprécie, il s’y attache un peu plus chaque jour. Je le vois et je le sens. Là, il espère jouer avec lui. Même si c’est son professeur, même s’il est adulte, il ne fait pas la différence. Il le connait donc il veut jouer avec lui. Au début, il dit oui mais il semble ensuite hésiter. Le problème, ce n’est pas qu’il dise non, c’est de le voir changer d’avis passant du oui au non. Car la déception de Caleb n’en sera que plus grande. Et mes instincts protecteur me poussent à réagir à mon tour. Je n’aime pas voir mon fils déçu et plus que tout blessé et triste. Je suis capable de supporter beaucoup de choses, presque tout en réalité. Mais quand cela concerne Caleb d’une façon ou d’une autre, je réagis différemment et je ressens les émotions différemment. Je sais, il vivra d’autres moments de déception et aussi de la tristesse mais je veux les lui éviter le plus possible surtout à un âge aussi jeune. Il est encore loin d’être un adulte, c’est toujours un Petit et il continuera de l’être un long moment.
Je fais sans doute preuve d’autorité et cela doit être le cas mais je ne peux m’en empêcher. Je ne dis pas grand-chose mais ma réponse comme mon regard sont éloquents. Il faut assumer ce que l’on dit ou ce que l’on pense. Madai tourne son regard vers moi et il m’observe. Je fais de même avec lui. Je n’ai aucun mal à soutenir son regard comme celui de n’importe quel Gard. Mais lui n’agit pas de même, il baisse souvent le regard comme si ça lui était inconfortable. Il est rare qu’il me regarde vraiment, baissant le regard en signe de soumission. Mais pas à cet instant et c’est plutôt surprenant. Je ne prends pas cela comme un signe de défi parce que je doute de le voir faire. Et à cette démonstration, il ne gagnerait pas. J’aurais l’ascendant sur lui très rapidement. La différence de gabarit entre nous est à son désavantage. Il doit le savoir. Et je le sens trop doux, trop soumis pour seulement oser le penser et le faire. De mon côté, je vois cela comme un jeu à me demander combien de temps, il va me fixer comme cela. Une partie de moi en est curieux et une autre amusée. Sa voix est même ferme quand il me confirme le faire, vouloir jouer avec Caleb, ne pas changer d’avis. J’acquiesce à sa réponse. Une bonne chose de répondu. Il continue de m’observer encore quelques secondes mais cela ne dure pas comme je m’y attendais. Il vient quand même de battre son précédent record. Je me demande s’il essaiera de recommencer. Dois-je le défier pour cela ? Je me pose la question. Serais-je en train de m’amuser malgré moi ? Peut-être bien. J’ai quand même obtenu ce que je cherchais et mon fils aussi.
- Génial ! s’exclame-t-il.
Il me suffit d’humer l’air dans la direction de Madai pour sentir des relents de peur venir de lui. Il se concentre sur Caleb et lui propose de faire la course jusqu’au jeu. Son sourire illumine son visage, je le sens tout heureux et excité de cette proposition.
- Oui, trop bien ! On y va à trois, d’accord ? T’es prêt ?
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par naji2807 »

Felicia Lore
28 ans, 1m65, Humaine Intuit, Epicière

Image
Image
Image

J'ai conscience d'être en présence d'un "Prédateur", d'un Autre, et peut-être qu'une autre humaine aurait été impressionnée ou effrayée à ma place. Mais je ne me sens pas en danger, et je ne crois pas que Basilius me fera le moindre mal. Et puis, je n'aime pas avoir des préjugés sur les gens ou les espèces. Nous ne sommes pas de la même espèce, et alors ? J'ai des amis parmi les Terra Indigene, des gens avec qui je m'entends très bien, parfois même mieux qu'avec des gens de ma propre espèce. Je ne cautionnerais jamais ce qu'ont fait les humains du mouvement HAT, et je serai la première à essayer de créer à nouveau du lien autre nos espèces.
La délicate attention de Basilius me touche, et je lui adresse un sourire de remerciement, avant de piocher à nouveau sur la nappe, piquant un nouveau chocolat. Si je continue comme ça, je ne vais manger que des chocolats... d'un autre côté, où est le mal ? Je peux bien manger ce que je veux, non ?
Il ne mange pas de son côté, et décide plutôt d'aller se rafraîchir, je hoche la tête et le regarde s'éloigner avec un fin sourire, un peu curieuse de le voir dans une autre tenue. Mais il se cache, et une petite moue boudeuse naît sur mes lèvres. Finalement, je décide que je mangerai après, moi aussi, et je me lève à mon tour, retirant mes vêtements sur place - puisqu'il est lui-même caché, je ne vais pas aller me cacher à mon tour - ne gardant que mes sous-vêtements. Je laisse le reste en tas - je ne suis pas des plus soigneuses - et sautille vers le point d'eau, y entrant sans tenir compte de la fraîcheur de l'eau, je m'y habituerai vite, il suffit de bouger. Comme je vois Basilius au loin, vers la cascade, je décide de le rejoindre, en lui criant :
- Finalement, moi aussi j'avais envie de me baigner un peu, et puis nager donne faim, je profiterai mieux de ton repas après.
Si personne n'est venu grignoter ce que j'ai laissé là-bas... je ne sais pas si il y a des animaux ici, ou si des Corbeaux pourraient venir piquer notre déjeuner... au pire tant pis, ce n'est pas si grave, nous irions chercher à manger en revenant à la ville.
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par naji2807 »

Madai Wolfgard
23 ans, 1m75, Loup Rejeté
Professeur pour les Terra Indigene

Image
Image
Image

Souvent dans ma vie, les autres Gard, et notamment ceux de ma meute, ont profité de mon petit gabarit, de mon attitude soumise, pour ainsi dire, me marcher sur les pattes - les Singes disent pieds, mais je suppose que je peux adapter leur expression à ma guise - sans que je ne réplique jamais. Quand je parties et que j'ai commencé à vivre avec d'autres Gard, plus respectueux, et même quelques Singes, j'ai aussi appris à prendre un peu confiance en moi, et à répondre aux autres, à dire quand quelque chose ne me convenait pas... Bien sûr, en face d'un dominant comme Emerson, je n'arrive pas à être vraiment serein, d'autant plus qu'Emerson ne fait pas que m'impressionner, il m'attire, et il le sait... Mais tout de même, quand il fait preuve d'autorité avec moi... ça me blesse. Déjà parce qu'on dirait qu'il me prend pour un petit, que ce soit parce que je joue avec son fils, ou parce que j'ai un petit gabarit, peu importe, mais je suis un adulte, même si je suis certainement plus jeune que lui. Ensuite, je n'aime pas sa façon de me parler durement, et puis ce sous-entendu, comme si j'allais revenir sur ma parole, exprès pour blesser Caleb... Je ne suis pas comme ça. Si je décidais de changer d'avis, ce serait tout d'abord mon avis, et ensuite, je ne le ferai pas pour blesser Caleb. J'aime ce petit, peu importe que son père m'intimide, Caleb n'est pas responsable de cela, et ce ne serait pas juste de le faire pâtir de ça.
Parce qu'Emerson m'a blessé en parlant ainsi, m'a mis un peu en colère, en fait, j'arrive à affronter son regard, au moins pendant un petit moment, et je lui réponds avec fermeté, de manière affirmée. Puis je me tourne vers Caleb, et je sens déjà mon courage fondre rapidement; mais heureusement, je me sens plus soulagé quand je parle au petit. Je décide d'ignorer Emerson, et me concentre uniquement sur son fils, à qui je propose une course. Sa joie me soulage un peu, et me conforte dans ma décision et ma certitude que ma gêne n'aurait en rien surpassée la culpabilité que j'aurai ressenti à le blesser.
Malgré sa présence toute proche, j'essaie d'ignorer Emerson, et y arrive plutôt bien, rougissant à peine, en acquiesçant.
- Oui je suis prêt, 1, 2, 3 !
Sur ce troisième chiffre, je me mets à courir, persuadé que Caleb suivra, et adapte ma course, pour ne pas trop distancer le petit. J'ai de plus grandes jambes que lui, et je gagnerai sûrement - d'autant plus que je suis du genre à fuir au moindre danger, donc j'admets que ma vitesse est probablement mon plus grand et seul atout - mais je veux lui laisser sa chance, alors je ne courre pas aussi vite que je le peux - d'autant que, sous cette forme, il n'est pas facile de courir vite - et je le laisse me rattraper.
Florance

Profil sur Booknode

Messages : 1304
Inscription : mar. 18 juin, 2013 5:58 pm
Localisation : Quelque part Entre les Mondes
Contact :

Re: Re : | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par Florance »

Image
Yushin Silenc
24 ans - Humaine - Boulangère

Image
Image


C'est quoi cette expression ? On dirait que je l'ai accusé à tort de s'être moqué de moi. Et d'où je ne le lui ai pas dit d'arrêter ! Sans être aussi énervée que plus tôt, je commence à me renfrogner... pour me calmer quand il poursuit par des excuses. J'ai pendant une fraction de seconde eu une vision de moi agissant comme une de ces citadines pourries gâtées qui s'énervent pour tout et pour rien. Ça me calme d'un coup et malgré la révérence de Wesley. À chaque fois, j'ai l'impression de voir un touriste de la ville de passage au village en s'inspirant des films qui ont au moins une vingtaine d'année de retard. Si nous avions été dans une ville totalement humaine, je lui aurais demandé pour rire s'il se prend pour un vampire.
Je prends quelques pas pour me calmer et essayer de réfléchir plus objectivement. Littéralement, je dois avouer qu'il n'a pas tort, mais...
Ok. Quand j'ai dit que ce n'était pas marrant, je sous-entendais le fait que je... souhaitais que vous cessiez de vous moquer. Vu que je ne trouve pas ça marrant, j'explique calmement. Mais ok. Je dois admettre que vous n'avez pas rigolé.
Même si c'était évidement qu'il se payait ma tête.
Je m'excuse pour ça. Je m'excuse aussi pour m'être autant énervée. C'était clairement exagéré. Et même si je commence à remettre en doute ma capacité à discuter tranquillement avec quelqu'un pour aujourd'hui, je vous ai proposé de déjeuner ensemble et je tiens toujours à la faire ne serait-ce que pour vous remercier, je poursuis d'une traite.
J'ai très envie de dire que je suis quand même relativement persuadée de ne pas être la seule fautive et j'ai fait de mon mieux pour ne pas le montrer, mais il s'est excusé. Même si j'ai envie de dire que ce n’est pas parfait s'il ne sait pas même pourquoi il le fait, il a fait le geste. Et en tant qu'adulte et je dois aussi me montrer mature et raisonnable.

Je relance la discussion en m'intéressant ce qu'il fait. Et par les dieux, il a un métier plutôt cool ! Par contre, ça soulève tout un tas de question et je ressens une curieuse réticence a trop poussé le sujet. Pourtant, il n'a pas l'air de particulièrement vouloir changer de sujet. Je me demande même si l'air de rien, il ne s’amuserait pas de ma curiosité. En tout cas de quoi. Surtout après sa dernière réponse.
Je laisse un temps de silence en espérant qu'il poursuit tout en réfléchissant. Pas accessible ? Permission spéciale ? Je le détaille du regard en tentant d'être discret. Je ne me souviens pas l'avoir vu auprès de la maire ou du shérif. Je ne me souviens pas non plus d'endroit qui soit particulièrement interdit d'accès. Ou en tout cas rien qui ne ressemble à des écuries. Du coup, elles seraient où. En terres sauvages ? Tout aussi chelou.
Après quelques secondes, je pars pour sous-entendre que bordel, soit il parle plus clairement soit il ne dit pas ce genre de chose qui pousse à poser mille et une questions. Puis je me souviens qu'il préfère apparemment les demandes plus claires.
Vous comptez développer, vous attendez que je vous pose des questions ou vous vous attendez à ce que je comprenne d'un coup ce que tout ça signifie alors que je viens d'apprendre qu'il y a des écuries dans le coin ? je demande sans cacher ma curiosité.
Yumeko

Profil sur Booknode

Messages : 10115
Inscription : mar. 19 nov., 2013 12:04 pm
Localisation : Là où je peux rêver

Re: | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par Yumeko »

Emerson Wolfgard ǀ Terra Indigene ǀ 32 ans ǀ 185 cm ǀ Antiquaire ǀ Madai

Image
Image
Image

Je suis protecteur, c’est un fait. Rien, ni personne ne pourra changer cela. C’est un trait de ma personnalité, il me caractérise. Je suis comme ça. Et je le suis beaucoup avec mon fils. Il passe avant tout, il passera toujours avant les autres et avant moi. Alors, je fais tout pour le protéger quoiqu’on en dise et qu’importe ce qu’on en dit. Je ne changerai pas. Je n’ai pas de raison de le faire, ni aucune envie. Je me comporte avec les autres de la même manière, je ne fais pas de différence. Ou peut-être avec les Singes mais je les côtoie peu. Je n’ai pas une très grande opinion d’eux. Mais je ne fais pas de différences entre les Gards, dominant ou non. J’agis de la même manière et je suis franc de la même manière. Je dis ce que je pense et je pense ce que je dis. Je ne mens pas. Et même si j’essaye de préserver Caleb autant que je peux, je ne lui mens pas. Je ne lui ai pas menti sur sa mère, sur le fait d’être partie car je n’aurais rien pu lui dire d’autre. Je ne pouvais pas lui dire qu’elle allait revenir car ce n’était pas vrai, cela n’est jamais arrivé. Il aurait pu l’attendre toute sa vie sans jamais la revoir. Et je n’ai aucune envie de le voir un jour essayer de la chercher. Je ne sais pas où elle est mais je m’en moque maintenant. Et je ne veux pas la revoir même pour Caleb. Il s’est reconstruit, il est heureux même si je peux comprendre le fait de lui manquer. Je ne peux pas enlever ça, ni ses sentiments. Mais elle n’a plus aucun droit maintenant. Elle a fait un choix, elle doit l’assumer toute sa vie. J’assume très bien les miens.
Je n’ai aucun mal à soutenir le regard de Madai, c’est même très facile. Il exprime très clairement ce qu’il ressent. Il semble en colère même si je ne sais pas pourquoi. Je ne cherche pas à en savoir plus. Peut-être ai-je dit quelque chose qui ne lui a pas plu. Qu’importe, je ne vais pas changer mes mots. Je les assume comme j’assume mon côté protecteur. Pour une fois, sa réponse est ferme et elle me convient. Je ne dis plus rien, me contentant d’écouter leur conversation sans intervenir. Je laisse mon fils jouer avec son professeur et j’observe leur interaction. J’ai appris à faire suffisamment confiance à Madai pour lui permettre de le laisser à l’école pendant plusieurs heures. Je peux aussi les laisser jouer ensemble sans crainte car le premier ne fera jamais de mal au second. Il n’est pas doué de cruauté. Et chacun apprécie l’autre. Celui-ci lui propose une course et Caleb accepte avec joie et spontanéité. Il lance le compte à rebours, Madai s’élançant suivi de près par mon fils. Ils se mettent à courir, les suivant derrière en marchant. Cette course ne m’est pas destinée, les laissant jouer tous les deux. Madai est juste devant mais il ne courre pas à pleine puissance sinon il serait loin devant Caleb. Sur deux ou quatre pattes, il est censé être plus rapide pour le moment. Mon fils est encore un Petit, loin de son potentiel adulte. Il le sera dans plusieurs années mais pas maintenant. Il finit par le rattraper même s’ils sont de plus en plus loin, je les vois encore grâce à ma vue. Ils finissent par pénétrer dans le parc, côte à côte sous les cris de joie de mon fils tout heureux d’arriver en même temps qu’un Gard adulte.
- On a gagné ! s’exclame mon fils. Faudra qu’on recommence.
Mimie99

Profil sur Booknode

Messages : 1762
Inscription : sam. 06 déc., 2014 10:27 pm

Re: | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par Mimie99 »

Image
Image
Image
<=> Femme <=> 21 ans <=> 1m60 <=> Humaine Vie Simple & Cassandra sangue <=>
<=> Coin détente <=> Avec Billie <=>

Image
Image


Je sens qu'elle m'observe et malgré que la température n'est pas si élevée, une légère pellicule de sueur me recouvre le front. J'ignore la raison pour laquelle ça m'arrive et ça m'angoisse. La seule chose qui me semble claire, c'est que Billie m'observe beaucoup, comme si elle m'analysait, enfin, je crois. Peut-être que je me trompe, je n'y connais rien après tout. Sauf que même à mes oreilles débutantes, je sais reconnaître que mon explication bien que possible et crédible est arrivée beaucoup trop tard. Je n'aurais pas dû avoir à réfléchir aussi longtemps. J'inspire doucement pour calmer le tremblement que je sens monter dans mes mains. Je ne veux pas retourner là-bas. Et Loan m'a bien dit qu'on ne pouvait pas accorder notre confiance à qui que ce soit ici. Pas tant que je n'aurai pas obtenu quelques éléments de réponses. Peut-être devrais-je rentrer à la maison et m'y mettre? Mais Loan a dit de l'attendre...

Lorsqu'elle me dit qu'il y a un dicton qui affirme que le hasard fait bien les choses, je m'efforce d'hocher la tête en souriant, comme si je ne venais pas d'éveiller des soupçons avec mes lacunes sociales. Si Loan avait été là, il aurait tout expliquer sans tarder et Billie n'aurait rien soupçonné. L'envie de me couper est encore très présente et je crispe légèrement des poings sur mes cuisses pour éviter de me mettre à me gratter furieusement les bras. Ce n'est pas le moment de se faire mal. Pas le moment de risquer une blessure au sang qui me conduiront là où mes visions le voudront. Je n'ai plus besoin de ça pour savoir ce qu'il va se passer...

Heureusement, on en vient à changer de sujet et même si on retourne sur un terrain plus glissant, je me sens moins incertaine quant à mes chances de m'en tirer sans trop attirer l'attention. Pas plus que je ne l'ai déjà fait, en tout cas. Et parler de jardinage me plaît bien. C'est un sujet que je maîtrise un peu, pas beaucoup, mais que chaque nouvelle découverte, à petite dose, me passionne. Et puis, ça me donne l'impression de contrôler quelque chose dans ma vie, ce qui n'a pas été le cas... jusqu'à présent. Au moins, j'ai réussi à convaincre Loan que je pouvais aller me promener toute seule et ça aussi c'est une victoire. J'acquiesce doucement à ce que me répond Billie et ajoute:

- Oui, c'est ça. Je peux encore leur parler par courriel, mais c'est différent. Très différent. Meg m'a promis que je m'habituerais vite, alors je la crois. Mais c'est vrai que ce serait très différent si Loan n'était pas là. Seule... je n'arrive pas à imaginer ce que ce serait. Exactement, normalement on plante au printemps ou en été, et selon les légumes/fruits on les récolte à la fin de l'été ou au milieu de l'automne.

Mon regard se fait un peu plus lointain et j'observe doucement les arbres derrière la plage. Certains ont commencé à avoir quelques pertes de couleurs. C'est un peu tôt, je crois. Je n'en suis pas sûre, je pourrais surement questionner Loan à ce sujet plus tard, lorsqu'il sera rentré à la maison. J'ai vraiment hâte que toutes les feuilles changent de couleurs pour laisser la place à celles vives et flamboyantes de l'automne. C'est un spectacle magnifique que je n'ai pas eu l'occasion d'observer très souvent moi-même. On n'avait pas beaucoup d'occasions pour sortir à l'institut... Sans trop réfléchir je lâche dans un souffle:

- J'aime bien l'automne...

Peut-être que je pourrai revenir ici avec Loan lorsque les feuilles auront toutes changées de couleur... J'aimerais bien. Et puis, ça fait toujours du bien de se dégourdir un peu. C'est lui qui le dit toujours! Même s'il préférerait sans doute que je me dégourdisse autour de la maison...

Image
Image
Image
<=> Coyote <=> Mâle <=> 25 ans <=> 1m70 <=> Maître d’Écurie <=> Près du Parc de la zone mixte <=>
<=> Avec Yushin <=>

Image
Image


Cette singe est vraiment bizarre. Ce qui, pour eux, n'est pas trop compliqué. Je crois qu'ils n'ont même pas besoin d'essayer pour l'être. Peut-être que la réciproque est vrai. Sans doute, ça expliquerait pourquoi ils ont autant de difficulté à comprendre des notions élémentaires. Ce que je ne comprendrai jamais, c'est comment ils peuvent nous traiter d'animaux sans cervelle alors même que des deux parties, c'est nous, les Autres, qui avons le plus essayer d'apprendre leur manière. Bon, évidemment, c'était seulement pour acquérir les connaissances utiles à nos yeux, le reste... la majorité s'en moquait. Et sans pouvoir dire que ça me passionne de comprendre les singes, je ne peux nier que je suis intrigué. Mais c'est l'apanage des Coyotes. Nous sommes tous curieux de nature. Plus que les Loups, en tout cas.

J'ai toujours une posture un peu lâché lorsqu'elle reprend la parole. Son ton est plus calme, c'est ce qui me pousse à me méfier. Elle change vraiment d'émotions d'un rien, cette singe. Ça ne m'aide pas vraiment à comprendre sa manière de fonctionner. Quoique d'un côté... aucun singe n'est compréhensible quand on analyse leur comportement et leur manière d'agir. C'est toujours incohérent. De mon point de vue, en tout cas. J'essaie d'écouter ses excuses avec attention, mais il faut dire que je commence à perdre l'intérêt premier que j'avais eu de venir la voir. Toutefois, mes oreilles se montrent de nouveau attentive lorsqu'elle mentionne qu'elle désire encore déjeuner en ma compagnie. Un grand sourire étire mes lèvres et j'incline la tête dans sa direction avant de dire:

- Vos excuses sont acceptées et je suis navré d'avoir mal interprété vos propos plus tôt. Il m'arrive parfois d'être... peu attentif aux sous-entendus. Il me passe par-dessus la tête.

J'esquisse un air un peu honteux, puis on continue notre trajet jusqu'au parc. Compte tenu des antécédents de cette singe, je préfère me montrer un peu plus... prudent, à partir de maintenant. Déjà, je tiens à mes os et à ma peau. Je n'ai pas envie qu'elle recommence à me frapper. Ça fait mal, recevoir des coups! Tout en marchant, j'enfonce les mains dans les poches de mes pantalons comme j'ai vu bien des singes le faire. Ça m'évitera peut-être de faire des gestes qu'elle interprétera avec sa logique étrange.

Au fil de la discussion, elle se décide à me questionner sur ce que je fais. Comme je lui réponds que je travaille dans l'écurie de la ville, elle semble d'un coup très intéressée et moi, j'ai une mortelle envie de rire. Si elle savait ce dont il est question, elle serait beaucoup moins emballée. J'esquisse un léger sourire face à son enthousiasme, elle affirme ne les avoir jamais vu, ce qui est tout à fait normal. Mon explication face à ce questionnement reste très concis. Vu ses réactions préalables... je ne crois pas qu'elle veut connaître leur position. Elle n'aimera pas ça. D'un autre côté, si je lui dis et qu'elle ne fait toujours pas de lien entre moi et le Coyote qu'elle a vu... je ne pourrai pas me contenir et j'éclaterai de rire, c'est sûr. Après tout. plus crédule, tu meurs! C'est presque étonnant que les singes aient survécu aussi longtemps... Et qu'il soit encore en vie, après tous les évènements récents.

Lorsqu'elle reprend la parole après un petit moment, son ton, quoique relativement calme, m'agresse les oreilles. Je ne comprends pas très bien les sous-entendus vocaux, mais les sonorités, toutefois... Elle me reproche d'avoir été vague? Pourtant, j'ai répondu à la question. Si elle voulait plus de détails... Je pousse un léger soupir et en regardant de gauche à droite comme pour m'assurer qu'il n'y a personne, je me penche vers elle et lui souffle à l'oreille:

- C'est que... mes employeurs... C'est des Autres. Et l'écurie... elle est sur leur territoire. C'est... C'est le genre d'informations que je ne suis pas censé divulgué comme ça, à n'importe qui. Mais comme je t'ai vexé tout à l'heure par inadvertance, prends ces informations en guise d'excuse. Mais ne le répétez à personne.

Je m'éloigne alors en me redressant et me mets à siffloter, comme si de rien était. Sans trop le laisser paraître, j'analyse chacun de ses gestes pour repérer le moment précis où elle se mettra à paniquer. En vérité, les Élémentaires se moquent pas mal que je dise où se trouve les écuries. Elles savent très bien que quiconque osera s'approcher me verra dans ses pattes. Et puis, les poneys eux-mêmes n'aiment pas être dérangés. Un nouveau sourire éclaire mon visage lorsque je vois l'entrée du parc à quelques mètres devant. Je m'exclame avec bonne humeur:

- Voilà le parc!

Et les Élémentaires. Je peux déjà sentir leur odeur d'ici. Mes avis que dès que nous serons entrés dans l'enceinte du parc, nous les apercevrons.
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par naji2807 »

Madai Wolfgard
23 ans, 1m75, Loup Rejeté
Professeur pour les Terra Indigene

Image
Image
Image

Je ne devrais pas me soucier du regard d'Emerson, parce que je sais que de toute façon, son avis sur moi ne changera pas. Enfin, il pourrait changer en mal, Emerson pourrait soudain décider de me prendre en grippe... mais du peu que je le connais jusqu'à présent, je n'ai pas l'impression qu'il serait du genre à agir comme ça. J'ai plutôt l'impression que ses sentiments à mon égard son neutre... ce qui devrait me réjouir, ou au moins me soulager. Mais finalement, ça ne fait ni l'un ni l'autre. En sa présence, je continue d'être très stressé, de ne pas savoir comment me comporter, et j'ai toujours l'impression que son regard sur moi me juge, même si il doit en fait s'en moquer.
Mais dans tous les cas, ce qui me décide définitivement à jouer avec Caleb, c'est que le petit n'a pas à pâtir de la situation. Finalement, même si Emerson me trouve ridicule, ou même si il finit par me prendre en grippe pour je ne sais quelle raison... eh bien tant pis, au moins j'aurai fait plaisir à Caleb. Je me rends compte que je me suis un peu attaché à ce petit, peut-être même un peu plus qu'à mes autres élèves. Je les apprécie tous énormément, mais Caleb fait vraiment parti des plus curieux, et puis il a l'air de vraiment apprécié la classe. Il fait parti de ceux qui me donnent un peu confiance en moi, qui me font penser que j'ai bien fait de choisir cette activité, que je ne suis pas totalement à côté de la plaque pour une fois. Alors l'idée de le décevoir, juste parce que je suis effrayé par son père... eh bien c'est encore plus désagréable que l'idée que son père me trouve ridicule. Alors tant pis, il me trouvera ridicule, mais au moins j'aurai fait plaisir à Caleb.
J'ignore Emerson - avec quelques difficultés tout de même - et me concentre sur Caleb, lui proposant une course. A la fin du décompte, je me mets à courir, mais je n'y mets clairement par toute ma puissance. C'est un peu étrange, je dois dire, de courir pour le plaisir, car ça ne fait clairement pas parti de mes habitudes. Généralement, je coure pour la chasse - et ce n'est pas vraiment un plaisir, c'est plus une obligation - et parfois, je cours pour m'enfuir... ce n'est qui clairement pas agréable. A cause de - ou grâce à - ça, je coure assez vite, en tous cas plus vite que beaucoup de Gard adulte. C'est sûrement aussi aidé par mon petit gabarit, qui me permet de me faufiler et d'aller plus vite, surtout sous ma forme primaire. A l'inverse, je n'ai pas une grande endurance, mais dans cette course, ce n'est pas requis. Je laisse Caleb me rattraper, sans pour autant trop ralentir - car l'idée n'est pas de le laisser gagner sans rien faire - et nous arrivons tous les deux en même au parc. La joie sur son visage et dans sa voix me fait sourire et j'acquiesce, pas vraiment essoufflé.
- Bien sûr, on refera ça ! Alors, qu'est-ce que tu veux faire ?
Emerson est encore un peu plus loin, et ça m'arrange, quand il n'est pas tout près, je me sens plus à l'aise.
Yumeko

Profil sur Booknode

Messages : 10115
Inscription : mar. 19 nov., 2013 12:04 pm
Localisation : Là où je peux rêver

Re: | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par Yumeko »

Billie Joy Clayton ǀ 28 ans ǀ Humaine ǀ Pro-Loup ǀ 163 cm ǀ Agent de liaison
Image
Image
Image

Certains éléments chez Silver me paraissent curieux, émettant quelques doutes sur elle, quelques interrogations comme si tout cela la rendait spéciale. Je ne sais pas mais je ne vais pas poser plus de questions que cela. Si par le plus grand des hasards, j'ai deviné juste, eh bien, je ne compte rien révéler du tout. D'autant plus si tout ceci est sans fondement ou faux. Et puis, pour moi, cela ne ferait même aucune différence. Alors, je décide de ne plus m'en préoccuper et de me concentrer sur nos échanges. Peut-être que ma façon de l'observer la met mal à l'aise car je la sens se tendre devant moi et ce n'était pas mon but en réalité. J'essaye de lui adresser un sourire rassurant et sincère. Je ne veux pas lui faire peur ou qu'elle s'en aille car j'apprécie sa compagnie, j'aime bien discuter avec elle. Il y a quelque chose de doux chez elle et que je ne rencontre pas souvent chez les autres. Moi y compris. Je ne me qualifierais pas comme tel. Je ne suis pas douce ou du moins, je n'ai pas l'impression de l'être. J'ai perdu ma candeur, il y a bien longtemps déjà. J'ai vécu et connu bien trop de choses dans ma vie pour me faire encore des illusions. Chaque expérience vécut m'a appris quelque chose, chacune m'a donné une leçon, pas toujours facile à digérer. Certaines sont de longs processus à murir. La déception et le deuil en sont deux grands exemples. Et je n'attends plus grand chose des autres. Sans doute par peur d'être déçue encore une fois. Pour autant, j'espère encore certaines choses. Je n'ai pas encore perdue tout espoir. Mais je suis réaliste sur de nombreux points sans être blasée. Le jour où je deviendrai comme cela, alors je serai foutue je crois.
La discussion dévie sur le jardinage, un domaine où je ne suis pas très douée et je ne m'y suis jamais vraiment intéressée. C'était celui de ma mère. Elle aimait s'occuper du jardin pendant son temps libre. Et cela semble être le domaine de Silver, elle aime faire pousser des plantes. Elle nle travaille pas pour le moment mais j'évoque le fait de trouver un travail en lien avec le jardinage. Si elle aime, autant joindre l'utile à l'agréable. Contrairement à elle, je ne peux pas dire qu'être agent de liaison me passionne mais cela me plait tout de même. C'est différent de mon ancien travail mais c'est celui pour lequel j'ai postulé et j'ai été retenue. Ce n'est pas difficile mais ça me fait connaitre les habitants de Blue Mountain, des humains comme des terra indigene. Si bien que je vais bientôt connaitre chaque habitant de cette ville, mettre un nom sur un visage. Cela a l'avantage de faire travailler ma mémoire visuelle et c'est plutôt une bonne chose. Elle évoque une certaine Meg, un prénom qui me dit vaguement quelque chose sans savoir pourquoi. Elle n'est pas venue seule ici, contrairement à moi, et cela la rassure. J'imagine que c'est plus facile de refaire sa vie à deux que seule. Mon père ne voulait pas partir et je n'ai personne d'autre dans ma vie alors le choix a été rapidement fait.
- C'est pratique pour garder le contact les courriels mais je préfère le téléphone... Enfin quand il fonctionne. Tu finiras par prendre tes marques, j'en suis aussi persuadée. Chacun s'adapte à son rythme et tu n'es pas seule. C'est plus facile à deux et tu peux t'appuyer sur lui si tu en as besoin. Oui, ça me parait logique donc tu as le temps de réfléchir à tout cela pour l'année prochaine, je conclue.
Elle semble se perdre dans la vue derrière moi et au delà, mon regard se tourne vers le lac là où le ciel et les arbres se reflètent dans l'eau. Il n'y a personne hormis nous deux et le silence qui nous entoure. Je ne viens pas souvent ici mais j'aime bien. C'est un endroit agréable pour s'y poser ou s'y balader, seule ou accompagnée. Il est vrai, aujourd'hui, le temps s'y prête aussi. Il ne pleut pas, il y a seulement un léger vent. L'air est frais sans être froid. J'apprécie la météo. Doucement, Silver m'avoue aimer l'automne. Je souris et tourne la tête vers elle.
- Moi aussi surtout quand les feuilles des arbres changent de couleurs. J'imagine qu'ici, on pourra admirer ce spectacle.

Emerson Wolfgard ǀ Terra Indigene ǀ 32 ans ǀ 185 cm ǀ Antiquaire ǀ Madai

Image
Image
Image

Je laisse Caleb et Madai courir tous les deux, me mettant exprès en retrait par rapport à eux. C'est un peu comme si je n'étais pas là mais je ne sais quoi penser de cette pensée. Caleb courre, il y met toute son énergie dans cette course contrairement à Madai. Dans un sens, c'est rassurant parce que cela voudrait dire qu'il n'est pas très rapide. Information qu'il m'a déjà démontré à deux reprises. La première fois chez moi, la seconde fois chez lui. Pour s'enfuir, il est rapide, j'ai pu le constater. Mais là, je suis curieux de voir comment il va réagir dans cette course face à mon fils. Va-t-il le laisser gagner ? Ou au contraire, le laisser perdre ? Dans une course classique, Madai finirait loin devant j'en suis sûr. Mais là, il s'agit d'un jeu entre les deux où je ne suis qu'observateur. Ce rôle me convient très bien à cet instant. Même si mon pas est plus rapide, je ne me mets pas à courir pour les rejoindre. Je les laisse partager ce moment. Si cela avait été quelqu'un d'autre, aurais-je réagi de la même manière ? Aurais-je eu un rôle seulement d'observateur ? Je n'en suis pas sûr. Parce que je fais assez confiance à son professeur pour le lui confier même si je suis là. Quand Caleb va en classe, je ne suis pas là, et il m'a prouvé que tout se passait bien. Il est ravi d'aller à l'école, il est réellement content et j'en suis soulagé. Je veux que les choses continuent comme cela. Et au point de me dire que si un jour, j'ai besoin que l'on garde Caleb sans avoir un autre choix, je pourrais demander à Madai de le faire. Je sens qu'il l'apprécie aussi.
La réponse a l'une de mes questions finit par arriver car les deux arrivent en même temps, à la plus grande joie de mon fils qui est prêt à recommencer pour les départager. Mon fils est tellement excité et heureux qu'il perd un peu en concentration et je peux apercevoir deux oreilles poilues apparaitre entre ses cheveux bouclés. Je ne suis pas sûr qu'il ait remarqué quoi que ce soit. Je ne lui ferai aucune remarque négative sur ce début de transformation. Ce n'est rien. Et pour son âge, sa maitrise est importante. Il est doué surtout pour un Petit. Bien plus doué que moi à son âge puisque je n'avais même pas commencé à m'entrainer à prendre une forme de Singe. Mais grandir dans une ville mixte fait partie de cet apprentissage. Je vivais dans les terres sauvages quand j'étais Petit, l'ayant quitté bien plus tardivement. Nous n'avons pas vécu de la même manière, ni vécu les mêmes évènements au même âge. Son expérience et la mienne sont différentes sur de nombreux points. Je peux entendre la réponse de Madai, acceptant de recommencer une prochaine fois au plus grand plaisir de Caleb. Celui-ci lui demande ce qu'il veut faire et je vois tourner la tête pour regarder les jeux pour Petits. Il y a une zone dédiée à cela. Son temps de réflexion me laisse celui de me rapprocher d'eux et les entendre plus clairement.
- J'veux escalader le mur pour faire du toboggan. T'es bon en escalade ?
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par naji2807 »

Madai Wolfgard
23 ans, 1m75, Loup Rejeté
Professeur pour les Terra Indigene

Image
Image
Image

Je ne peux pas le nier, j'apprécie ce moment de complicité avec Caleb, et je l'apprécie d'autant plus que je fais tout pour ignorer la présence d'Emerson dans mon dos. J'y parviens un peu, au fur et à mesure que je m'éloigne de lui en courant, sans le fuir pour autant. Je ne me souviens pas avoir partagé de jeux avec des petits, quand j'avais moi-même l'âge de Caleb, je me souviens plutôt du rejet, de la peur, de l'agressivité que les autres me témoignaient... Alors ce moment de liberté, ce moment où je peux courir, laisser un peu du petit en moi profiter de ce moment... C'est très agréable. Je ne me donne pas à fond, bien sûr, je joue plutôt le jeu, m'adaptant pour ne pas arriver trop en avance sur Caleb, mais sans lui donner l'impression que je fais exprès de le laisser gagner pour autant. Et j'ai l'impression qu'il apprécie, et j'apprécie moi aussi. Mon sourire est sincère, et je suis vraiment heureux d'avoir choisi de devenir professeur, de côtoyer des petits, avec qui je me sens beaucoup plus à l'aise.
Evidemment, Emerson finit par nous rejoindre, et si mon stress augmente à nouveau, je tente de l'ignorer, en restant concentré sur Caleb. Je ne peux m'empêcher de me demander à quoi il pense, s'il me juge, s'il se moque intérieurement de moi... Mais je n'ose pas relever les yeux pour vérifier cette information. Je regarde plutôt Caleb, et quand il reprend la parole, je souris à nouveau, tentant d'ignorer la boule qui se forme dans mon ventre, à l'idée de me ridiculiser sur des jeux pour petits.
- Non, je n'en ai jamais fait, je réponds sincèrement. Mais oui, je suis assez fort en escalade, seulement, j'escalade plutôt des arbres, en général.
J'ai découvert que mon petit gabarit me donnait cet avantage, comparé à mes frères, et j'avoue avoir déjà utilisé cette technique pour me cacher, notamment quand j'ai commencé à apprendre à prendre cette forme de Singe. Les mains des Singes sont plus bien pratique que les pattes de ma forme primaire, pour grimper aux arbres.
Je regarde le toboggan, et espère sincèrement ne pas me ridiculiser en le descendant... Je jette un coup d'oeil à Emerson, espérant presque qu'il ne nous observe pas, mais évidemment, mes espoirs sont vains.
Mimie99

Profil sur Booknode

Messages : 1762
Inscription : sam. 06 déc., 2014 10:27 pm

Re: | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par Mimie99 »

Image
Image
Image
<=> Femme <=> 21 ans <=> 1m60 <=> Humaine Vie Simple & Cassandra sangue <=>
<=> Coin détente <=> Avec Billie <=>

Image
Image


Le fait de venir ici a été une épreuve en elle-même. Le déplacement jusqu'à Blue Mountain, guidé par des gens que je ne connaissais pas, sur des lieux inconnus et pour se rendre vers encore plus de nouvelles choses... À un moment, je me souviens que Loan m'a dit que je pouvais m'endormir, qu'il veillerait et que ça risquerait de moins me submerger si je ne voyais pas toutes ces choses les unes après les autres. Je n'ai pas vraiment voulu l'écouter, car si je veux pouvoir m'adapter, il me faut bien assimiler toutes ces choses, non? C'est ce que je lui ai dit... et il m'a écouté attentivement. Au final, on en est venu à un compromis. Si je me reposais sur la première partie du trajet, il me réveillerait pour la dernière et comme ça je pourrais assimiler ce que je devais avant mon arrivée. Lorsque nous sommes finalement parvenus à la maison, je ne lui ai pas avoué que c'était une chance que je n'aie pas assisté à l'intégralité du voyage, parce que ça aurait été trop. J'étais tellement pâle en arrivant qu'il devait s'en douter, pourtant. Mais je ne veux pas qu'il me considère comme fragile, même si... même si c'est ce que je suis, au fond. Et sur bien des niveaux.

Avec un frisson, je resserre les bras autour de moi pour me protéger comme ce froid soudain qui m'enveloppe, mais aussi pour contrer toutes les pensées qui m'assaillent à chaque instant. Il y a quelque chose ici... Quelque chose qui me donne vraiment envie de me couper et voir ce qui veut m'être dévoilé. C'est forcément important pour que ce soit aussi présent, non? Mais je ne dois pas y penser. Je dois me concentrer sur ce que je suis en train de faire, là, maintenant. Et c'est de discuter avec Billie. Elle est gentille, d'ailleurs. Et bien qu'elle doit s'être rendue compte que je n'étais pas tout à fait honnête, elle n'a pas fait de remarque. Et je lui en suis reconnaissante.

Je me retrouve à acquiescer lorsqu'elle me dit que c'est bien plus facile de s'adapter à une nouvelle vie lorsque l'on est deux. Je ne nierai pas que la présence de Loan me rassure et pour plusieurs raisons, d'ailleurs. Il sait reconnaître les signes lorsque je me sens mal dû à mon environnement, ou encore lorsque la tension devient trop forte et que je serais prête à me couper avec le premier objet tranchant à disposition. Comme elle s'interrompt, je prends la parole:

- J'ai utilisé le téléphone qu'une seule fois... mais je crois que je préfère les courriels. (Je prends une petite pause avant d'ajouter) Loan me dit aussi que je vais m'habituer et c'est vrai qu'avec lui c'est plus facile. Entre lui et Meg, je suis entre de bonnes mains. (Je souris de toutes mes dents avant de poursuivre sur le jardinage) Je crois qu'au printemps je vais m'y atteler, j'ai tout l'hiver pour m'exercer sur de petits plants et apprendre le nécessaire à l'entretient d'un vrai jardin.

Si j'y vais lentement, ça devrait être possible. Tout en continuant à réfléchir à tout ça, mon regard dérive vers l'horizon et je peux constater que déjà certaines feuilles des arbres sont en train de changer de couleur et perdre leur vert vibrant. C'est une saison que j'aimais bien via les capsules vidéos qu'ils nous montraient là où j'étais avant. Voir le tout en vrai, toutefois, est bien plus intéressant. L'odeur n'existait pas avec ces capsules et ils nous sortaient jamais. C'était bien trop dangereux... Combien de fois nous rabattaient-ils aux oreilles que le monde extérieur nous écraserait si on s'y risquait? La majorité d'entre nous les croyaient et n'auraient jamais osé mettre le nez dehors. Puis il y avait eu l'évasion de Meg...

Lorsque j'admets, dans un moment d'égarement, aimer l'automne un nouveau sourire étire mes lèvres en entendant Billie dire qu'elle aussi. Et que le changement de couleur des feuilles est son moment préféré de cette saison. J'acquiesce, toujours tout sourire. Elle mentionne qu'ici on pourra sans doute admirer ce spectacle et je lâche:

- Je l'espère! Peut-être que j'arriverai à convaincre Loan de venir avec moi tous les jours pour ne rater aucun moment...

J'inspire longuement pour m'immerger dans cette odeur automnale. L'espace d'un instant mes pensées s'égarent et retournent à la veille. Étrangement, nous avons reçu une visite de la Cheffe de la ville. Sheila semblait vouloir que nous, surtout moi, n'allions pas trop dans le parc de la zone mixte. Quelque chose, apparemment, y était prévu et il risquait d'y avoir beaucoup de monde. Des gens peut-être fréquentables, ou non. Peut-être Felicia y serait-elle? Je ne détesterais pas la revoir. Mais Loan a stipulé que nous n'irions pas. Mais j'ai vraiment envie d'aller voir ce qui se trame là-bas. Peut-être Billie a-t-elle vue quelque chose? Les mots quittent mes lèvres avant d'avoir pu réellement réfléchir à leurs implications:

- Dis-moi, vas-tu souvent au parc de la zone mixte? Es-tu passée par là aujourd'hui?

Je me mords presque aussitôt les lèvres, par réflexe. Le contexte actuel de notre conversation ne possède pas réellement de liens avec ce parc et mon intérêt soudain n'est donc pas très cohérent. Avec un peu de chance, ça passera ni vue ni connue... Le doute s'installe pourtant en moi.
Yumeko

Profil sur Booknode

Messages : 10115
Inscription : mar. 19 nov., 2013 12:04 pm
Localisation : Là où je peux rêver

Re: | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par Yumeko »

Emerson Wolfgard ǀ Terra Indigene ǀ 32 ans ǀ 185 cm ǀ Antiquaire ǀ Madai

Image
Image
Image

A l’âge de Caleb, je jouais avec mes frères sous la supervision de mon père ou de ma mère voire des deux parfois. On jouait à se courir après, à se mordiller, à être le premier à attraper une proie, à jouer à être la proie même si personne ne voulait vraiment de ce rôle. On a toujours été des dominants tous les trois mais un équilibre s’est rapidement formé entre nous trois où chacun a su trouver son rôle au sein de notre petite meute familiale. C’est sans doute pour cela que cela fonctionnait très bien entre nous. Chacun avait sa place attitrée. Même si Caleb et moi n’y sommes plus, je suis persuadé que cela fonctionne tout autant. Je n’ai pas eu de contacts avec eux depuis notre départ mais ils savent où nous nous trouvons si jamais ils ont besoin de prendre contact avec nous. Je ne crois pas qu’ils soient retournés en ville depuis la grande purge, restant dans les terres sauvages loin des Singes. Et j’aurais fait la même chose s’il n’y avait pas eu mon fils. Si je suis ici, c’est exclusivement pour lui. Et comme il s’y plait, nous resterons. Il aime Blue Mountain comme il aime aller à l’école et apprendre avec son professeur. Encore une fois, j’en ai l’exemple en les regardant tous les deux courir jusqu’au parc. Ils s’amusent tous les deux, l’un autant que l’autre. Je les vois au loin s’arrêter après cette course, entendant mon fils un peu essoufflé mais tout aussi excité discuté. Il est très heureux. J’ai le temps de les rejoindre lorsqu’ils parlent de faire de l’escalade et la réponse de Madai ne m’échappe pas. Pas la première partie car cela n’a rien d’étonnant, je ne montais pas sur des plateformes pour Petits pour jouer car je n’avais jamais mis les pattes dans une ville avant mon adolescence. Je m’amusais dans les terres sauvages avec ce que la nature m’offrait comme terrain de jeux. Par contre, il est doué pour escalader les arbres. Je suis curieux de voir ça… De mon côté, je n’ai pas pour habitude de grimper aux arbres donc je ne peux garantir le résultat sans avoir essayé. L’idée d’apprendre à le faire semble plaire à Caleb comme il lui en fait part.
- C’est vrai ? Tu sais grimper aux arbres ? C’est trop bien ! Tu m’apprendras ?
Madai regarde la structure pour Petits pendant quelques secondes et il me donne l’impression qu’elle va essayer de l’attaquer même si cette idée est absurde. Loin de ces préoccupations, mon fils trottine jusqu’au toboggan tout sourire et s’apprête à grimper. M’apprêtant à le suivre, j’interroge Madai :
- Un problème ?

Billie Joy Clayton ǀ 28 ans ǀ Humaine ǀ Pro-Loup ǀ 163 cm ǀ Agent de liaison
Image
Image
Image

J’ai voyagé léger comme on dit, je n’ai pas emporté grand-chose avec moi lorsque j’ai pris le train me conduisant à Blue Mountain. La plupart étant des vêtements, quelques produits d’hygiènes, histoire d’avoir le strict minimum lors de mon emménagement et ma guitare. J’ai laissé tous mes meubles là-bas, les vendant pour ceux qui m’appartenaient tous comme les objets dont je n’aurais plus aucune utilité. J’en ai laissé quelques-uns à mon père pour son usage personnel. Tout ceux à quoi je tenais se trouve maintenant ici à l’exception de mon père qui a refusé de venir préférant rester à Bouseville. Et je respecte son choix, ses opinions, sa vie. J’ai simplement choisi un autre. Cela ne m’empêche pas de l’appeler chaque semaine, parfois plusieurs fois par semaine pour prendre de ses nouvelles. On ne reste pas forcément longtemps au téléphone mais je tiens à garder contact avec lui. Il n’y a plus que nous deux maintenant. Et je suis loin, pour la première fois. Avant, j’habitais dans la même ville, je passais tous les jours lui rendre visite. Et maintenant, à la place, je l’appelle ou il me téléphone.
Le trajet en train s’est bien passé. Ce n’était pas la première fois que je prenais ce moyen de transport. Je l’avais déjà pris auparavant pour effectuer quelques déplacements professionnels et personnels. Je n’ai pas fait grand-chose hormis regarder le paysage défilé devant mes yeux. De grandes étendues de plaines et de forêts à traverser pour se rendre d’un point à un autre. Le train s’est arrêté à quelques gares laissant monter et descendre les passagers. Je n’en ai pas rencontré beaucoup. Dans mon compartiment, un homme puis une femme se sont assis mais ni l’un, ni l’autre n’a été bavard durant le voyage. Nous n’avons échangé que quelques politesses, rien de plus.
Contrairement à moi, Silver préfère utiliser le courriel comme moyen de communication. Mon père n’utilise pas d’ordinateur donc nous privilégions le téléphone pour nous appeler. Cela me convient même si ça ne fonctionne pas toujours. Il est déjà arrivé que la communication coupe brusquement et impossible de rappeler car cela ne marche plus pendant plusieurs heures. Avec mon père, nous commençons à être habitué à cette problématique donc on fait avec. Nous n’avons pas le choix de toute manière.
- C’est très pratique le courriel et ça n’a pas la fâcheuse manie de couper en pleine conversation, dis-je mi-sérieuse, mi-amusée. Mais avec mon père, je suis obligée d’utiliser le téléphone, il n’utilise pas d’ordinateur, expliqué-je. Tant mieux, et tu verras avec le temps, cela le sera de plus en plus. Oui, c’est vrai et tu peux acheter des livres sur le jardinage pour t’aider.
On trouve beaucoup de choses dans les livres et on en apprend tout autant sauf si on connait une personne qui s’y connait tout aussi bien dans un domaine, on peut apprendre grâce à elle. Si ma mère était présente, j’aurais pu lui demander des conseils. Après tout, c’était elle qui s’occupait de notre jardin et elle aimait y faire pousser des plantes surtout des fleurs mais aussi quelques fruits et légumes dans son potager. Elle avait la main verte comme on dit.
Silver m’avoue aimer l’automne et je lui avoue la même chose, aimant voir la couleur des feuilles sur les arbres changer et se parer de jaune, d’orange, de rouge, de marron, de doré parfois. C’est joli à observer et c’est pour cela que j’aime cette saison en particulier. La nature offre un beau tableau à admirer. Cela dure quelques semaines avant de voir les feuilles tomber sur la plupart des arbres. Elle semble motiver à voir les changements de la nature s’opérer tous les jours et je souris légèrement amusée. Tout cela lui plait beaucoup à l’entendre.
- Si jamais il refuse, appelle-moi ou viens me voir et on ira ensemble, lui proposé-je spontanément.
Mes doigts glissent machinalement sur les cordes de la guitare pour jouer quelques notes d’une chanson parlant de l’automne et dont je me souviens petit à petit. Je ne me rappelle plus de ce morceau par cœur, seulement du premier couplet et du refrain. C’est une chanson douce et un peu mélancolique. Cela faisait longtemps que je ne l’avais pas joué, ni entendu.
Silver semble avoir d’autres questionnements et la conversation s’oriente vers le parc de la zone mixte. J’y suis passée devant ce matin mais je ne m’y suis pas arrêtée, ni n’ai traversé l’endroit. Il m’arrive d’y aller, surtout cet été lorsque j’avais du temps libre. Je m’y suis même posée soit avec un livre, soit avec ma guitare pour y jouer quelques morceaux comme je le fais sur cette plage.
- Cela m’arrive de temps en temps surtout quand il fait beau, je m’y pose parfois. Je suis passée devant, il semblait y avoir de l’animation. Pourquoi cette question ?
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par naji2807 »

Madai Wolfgard
23 ans, 1m75, Loup Rejeté
Professeur pour les Terra Indigene

Image
Image
Image

Oui, je sais grimper et aux arbres, et je ne sais pas si c'est vraiment "trop bien". Je grimpais surtout pour échapper aux autres, et je pense que ça me rendait encore plus pitoyable à leurs yeux. Parce que je ne grimpais pas pour attraper des proies ou seulement pour jouer, je grimpais comme les proies justement, qui se mettent en hauteur pour échapper aux prédateurs. Je n'aime pas ces souvenirs, je n'aime pas me rappeler que je considérais ma propre famille comme des prédateurs. Je n'ai jamais eu l'impression d'être de leur famille d'ailleurs... Enfin, j'aimais ma mère, et elle était là pour moi, elle me protégeait de mes frères, elle m'aimait et me considérait comme son fils, alors qu'eux me rejetait sans cesse, affirmait que je n'étais pas de la même portée qu'eux... Tous ces souvenirs me déplaisent... mais je n'en laisse rien paraître et souris à Caleb, peut-être d'un sourire légèrement moins enthousiaste, mais je souris quand même.
- Bien sûr.
Puis je me reprends et me tourne légèrement vers Emerson en ajoutant, plus fébrile :
- Enfin... si ton père est d'accord...
Je baisse à nouveau les yeux, avant de les relever pour regarder Caleb grimper sur les jeux pour petits. Mon coeur bat plus vite et plus fort, et j'hésite un instant à le suivre. Je vais me ridiculiser... Ce tobogan notamment, je suis sûr que dessus, je ne ressemblerai à rien. En même temps, qu'est-ce que ça va changer ? Ce n'est pas comme si j'avais une chance de passer pour autre chose que quelqu'un de ridicule aux yeux d'Emerson... Mais je vais quand même m'enfoncer dans le ridicule...
La voix d'Emerson me fait sursauter et je m'écarte de quelques centimètres avant de relever un instant les yeux vers lui. Un problème ? Je... pourquoi il me demande ça ? Qu'est-ce que j'ai fait ? Je me mets à trembler et secoue la tête.
- Euh... non ?
Yumeko

Profil sur Booknode

Messages : 10115
Inscription : mar. 19 nov., 2013 12:04 pm
Localisation : Là où je peux rêver

Re: | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par Yumeko »

Emerson Wolfgard ǀ Terra Indigene ǀ 32 ans ǀ 185 cm ǀ Antiquaire ǀ Madai

Image
Image
Image

L’idée de grimper plait à Caleb et il a envie d’apprendre à le faire avec son professeur avec tout l’enthousiasme qui le caractérise. Il est curieux et il aime découvrir, faire de nouvelles expériences comme celle-ci. Le voir comme ça me rassure. Je veux qu’il continue à se comporter ainsi. Cela veut dire qu’il va bien, qu’il est heureux et épanoui. Je n’ai aucune raison de refuser la demande de mon fils d’autant plus si Madai accepte de lui apprendre à grimper dans les arbres. Je dois avouer me sentir curieux de les voir tous les deux en action. Mais je ne sais pas si je suis plus curieux de voir l’un ou l’autre. Grimper aux arbres n’est pas naturel pour un Wolgard, raison pour laquelle je ne le fais pas et je n’ai pas appris à Caleb à le faire. Je ne vois pas l’utilité mais comme l’idée d’apprendre plait à mon fils, je ne vais pas refuser. Madai me le demande ou en tout cas, il souhaite mon approbation. Mon fils me regarde, guettant ma réponse et je peux voir l’espoir dans ses yeux. Sans avoir besoin de réfléchir, j’acquiesce et je confirme :
- Oui, d’accord.
Mon fils est tout content et il sautille sur place, laissant apparaitre quelques touffes de poils sur le visage signe que sa maitrise sous cette forme n’est pas parfaite. Mais je n’en attends pas tant de sa part. Il est déjà doué et en avance pour un Louveteau. Il arrive à bien la garder. Une fois la réponse obtenue, il s’élance en direction de la structure pour monter dessus et faire du toboggan. Pressé, il n’attend personne et s’apprête à grimper dessus. Je vais pour le rejoindre mais Madai n’a pas bougé et je lui demande s’il a un problème. Il se met à sursauter et à me regarder paniquer. Je sens sa peur, l’odeur se détachant des autres, elle devient plus forte et imprègne l’air autour de lui. Je le vois même trembler. Il ne va pas prendre la fuite quand même ? Je me le demande. Et avant que l’idée ne lui prenne, je communique avec lui de la manière des terra indigene sans que Caleb puisse entendre quelque chose. Moyen de communication qui m’est plus naturel et je préfère l’utiliser pour parler.
Faut vraiment arrêter cette mauvaise habitude d’avoir peur de moi, je ne vais pas vous attaquer. Votre réponse ressemble plus à une question qu’à une affirmation.
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par naji2807 »

Madai Wolfgard
23 ans, 1m75, Loup Rejeté
Professeur pour les Terra Indigene

Image
Image
Image

Il n'est pas instinctif pour les Wolgard de grimper aux arbres, et pas même pour les simples loups. En fait, notre corps n'est pas vraiment fait pour ça, et pourtant, j'ai appris à le faire, et je dois dire que je suis plutôt doué pour me cacher en hauteur. C'est bien le problème d'ailleurs, parce que je fais ça pour me cacher... J'ai un peu honte, mais ça a l'air de plaire à Caleb, et avec lui, je ne me sens pas honteux ou gêné. En fait, c'est plutôt l'inverse, grâce à lui et à son enthousiasme, j'ai moins honte de cette capacité, je la considère presque comme une qualité, plutôt que comme un défaut. Mais très vite, je me rappelle de la présence d'Emerson à nos côtés, et comme toujours, je me demande s'il me juge... Je lui demande évidemment son autorisation pour apprendre à Caleb à grimper aux arbres, et puisqu'il dit être d'accord avec l'idée, je me dis qu'il ne doit pas trouver ça si ridicule que ça... Ou alors, encore une fois, il me voit comme un petit, et comme Caleb en est un aussi, il accepte l'idée que je lui apprenne cette activité enfantine...
Je me contente alors de hocher la tête, mais je ne suis pas tout de suite Caleb sur les jeux. Je ne me défilerai pas, bien sûr, mais je me sens quand même mal à l'aise, et l'idée qu'Emerson me prenne pour un petit continue de me trotter en tête... Je sais que je suis plus jeune que lui... et surtout que je n'ai aucune chance, comme il me l'a très bien signifié... Mais c'est pire de savoir qu'il ne me considère même pas comme un adulte... Je sais qu'en tant que mâle, je ne suis même pas l'un de ses partenaires potentiels, mais...
Je sursaute quand il m'interroge, et la peur m'envahit davantage quand je prends la mesure de sa question... S'il y a un problème ? Est-ce que j'ai pensé trop fort ? Est-ce qu'il m'a entendu alors que je ne cherchais pas à communiquer ? Non, impossible... Est-ce que je suis pire qu'un livre ouvert ? Je me sens nerveux, et ma réponse ressemble plus à une question qu'à autre chose, j'en ai bien conscience. Emerson utilise alors le mode de communication propre au Terra Indigene, pour me faire une sorte de sermon. Je baisse les yeux, penaud, et pince les lèvres. Je sens que mes oreilles sont réapparues, et elles se baissent, se plaquant dans mes cheveux, guidées par ma gêne.
Pardon... je réponds par le même biais que lui. Mais... je croyais... je pensais... je me suis dit que si vous demandiez... vous pensiez peut-être qu'il y avait effectivement un problème...
Je rosis et maudis cette forme qui en dit trop et trop vite sur ma gêne, m'empêchant de cacher quoi que ce soit... même si de toute façon, mon odeur gâche déjà toute ma retenue.
Mimie99

Profil sur Booknode

Messages : 1762
Inscription : sam. 06 déc., 2014 10:27 pm

Re: | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par Mimie99 »

Image
Image
Image
<=> Femme <=> 21 ans <=> 1m60 <=> Humaine Vie Simple & Cassandra sangue <=>
<=> Coin détente <=> Avec Billie <=>

Image
Image


J'ai déjà essayé le téléphone... une fois. L'expérience ne m'a pas laissé une très bonne impression. Je me souviens qu'on essayait d'appeler Meg, je crois. Mais ce n'était pas elle qui avait répondu. Peut-être que c'était Simon, mais comme je ne l'avais pas rencontré à l'époque, je ne saurais dire si c'était la même voix. Et puis, les voix ne se ressemblent pas beaucoup par téléphone, ce qui implique des nouveautés chaque fois qu'on essaie d'appeler quelqu'un que l'on a connu en face à face. Si on ajoute à ça que la ligne peut couper à tout moment...

Je préfère amplement les courriels. Au moins, il te suffit d'écrire ce que tu veux, d'envoyer et puis d'attendre une réponse. Elle peut certes arriver des jours plus tard ou seulement quelques heures après, mais je préfère cette incertitude plutôt que celle que laisse planer le téléphone. Ça... ça je n'en suis pas capable. Pas maintenant, en tout cas. Peut-être dans quelques années, qui sait. Mais pas maintenant. D'ailleurs, Billie me confirme que ça arrive souvent que la ligne coupe lorsqu'elle discute avec son père, et qu'apparemment ce dernier n'utilise pas d'ordinateur, alors ils ne peuvent pas s'écrire par courriel. J'acquiesce donc à ses propos et lorsqu'elle revient au jardinage en ajoutant que je pourrais m'acheter des livres sur le sujet, je ne peux cacher mon enthousiasme et je m'exclame:

- C'est ça, oui! Les livres devraient pouvoir beaucoup m'aider pour apprendre la théorie, il me restera plus qu'à m'exercer.

À m'exercer à l'abri des regards pour éviter qu'on constate mes mains qui tremblent ou encore qu'on me voit m'en aller en plein milieu d'une tâche parce que c'est trop pour moi. Mais je sais que je peux y arriver, après tout, Meg y arrive bien! Il suffit que je prenne mon temps, que j'assimile une chose à la fois. Je n'ai pas besoin de me presser, comme dirait Loan. D'autant plus que pendant l'hiver, il ne se passera pas grand-chose niveau plantation, alors j'ai tout le temps d'apprendre.

La conversation diverge légèrement et entièrement par ma faute. Je ne crois pas que ça ennuie Billie, du moins je l'espère. Tout au moins, elle semble partager mon opinion concernant l'automne. Peut-être pas au même niveau, je crois que mon enthousiasme dépasse le sien, si je me fie à son sourire. Il semble amusé. J'ignore si c'est ce que je dis, mes réactions ou autre chose qui lui donne cette expression faciale, mais ça m'importe peu. Mon sourire s'étire lorsqu'elle se propose pour m'accompagner si Loan ne veut pas me suivre. Toutefois, la seconde suivante je m'empourpre en comprenant ce qu'elle a dit dans son ensemble. L'appeler? Mes joues s'échauffent encore plus et j'espère que ça ne paraît pas. Rien que l'idée d'essayer m'angoisse. Je ne crois pas que je serais capable de le faire. Pas tout de suite... Ma dernière expérience de téléphone m'a suffit. Ah, mais je n'ai pas son numéro! Je lâche d'une toute petite voix:

- Mais... mais je n'ai pas ton numéro...

J'ajoute rapidement:

- Ni ton adresse.

Et je ne crois pas que Loan me laisserait me promener à la recherche de l'endroit où habite Billie. Pas si je risque de croiser beaucoup de personne. Le fait d'être ici, seule, signifie seulement qu'il a réussi à se faire à l'idée que je ne risquais pas de croiser beaucoup de personnes et que je ne risquais rien des Autres.

Comme il semblerait que je n'aie pas encore maîtriser les subtilités ayant trait à tenir une conversation, je n'arrive pas à empêcher une interrogation de sortir de ma bouche concernant le parc de la zone mixte. Les paroles de Sheila se rejoue dans ma tête depuis sa visite et la curiosité ne fait que monter. Pourtant, ce n'est pas une raison, je crois, pour poser une question aussi hors sujet d'avec tout ce que l'on a dit précédemment. L'espoir qu'elle ne remarque pas l'incongruité de ma question s'envole à la seconde où elle me répond et qu'elle termine avec une interrogation concernant mon sujet. À nouveau, je sens que mes joues deviennent brûlantes et je souffle:

- Oh... Euh... C'est seulement... Je n'y suis jamais allée... Et Loan a laissé entendre qu'il s'y passerait peut-être quelque chose aujourd'hui et qu'il vaudrait mieux que je n'y aille pas. Trop de gens...

Une grimace s'installe sur ma bouche à la fin. Ma curiosité me donne envie d'y aller, mais d'un autre côté... je sais que ce n'est pas une bonne idée. Déjà, c'est un nouvel endroit. Ensuite, il risque de s'y trouver pleins d'inconnus. Ce qui fait beaucoup trop de nouvelles choses. D'autant plus que la manière dont Sheila a insisté pour que je n'y aille pas laisse sous-entendre que beaucoup d'action risque de s'y trouver. Le genre d'action qui ne m'est pas familière...
Yumeko

Profil sur Booknode

Messages : 10115
Inscription : mar. 19 nov., 2013 12:04 pm
Localisation : Là où je peux rêver

Re: | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par Yumeko »

Billie Joy Clayton ǀ 28 ans ǀ Humaine ǀ Pro-Loup ǀ 163 cm ǀ Agent de liaison
Image
Image
Image

Depuis la grande Purge, les moyens de communication sont moins performants. La ligne téléphonique coupe fréquemment et il n’est pas rare de rester plusieurs heures sans pouvoir téléphoner. Beaucoup semblent privilégier comme Silver les mails afin de pouvoir échanger avec un interlocuteur. Il doit y avoir moins de risque de coupures et le mail finit par s’envoyer à un moment donné. Sans doute est-ce plus simple mais avec mon père, ce n’est pas envisageable. Enfin ça le pourrait s’il le voulait mais il n’a jamais été attiré par la technologie et un téléphone lui convient parfaitement. Alors on discute au téléphone et puis, contrairement aux mails, je peux entendre la voix de mon père. Cela a quelque chose de plus personnel à mon sens.
Quant au jardinage, je lui conseille de lire quelques livres à ce sujet afin d’apprendre. Il doit sans doute y avoir des personnes douées pour le jardinage à Blue Mountain mais je n’en connais aucune personnellement. Je pense quelques instants aux habitants de Vie Simple qui cultivent la terre mais je ne les côtoie pas non plus. J’échange seulement quelques mots avec eux lorsque je leur distribue le courrier. Donc les livres sont le meilleur moyen pour elle d’apprendre et cette idée lui plait. Elle semble enthousiaste et je souris légèrement à ce constat.
- Il n’y a pas mieux pour apprendre, lui confirmé-je d’un hochement de tête. J’y pense et je me dis que les habitants de Vie Simple pourrait aussi te donner des conseils comme ils cultivent la terre.
Nous sommes au début de l’automne et on sent encore un peu l’été présent mais cela ne va pas durer. Les températures vont se mettre à baisser, les journées raccourcirent, la pluie tomber plus souvent et la nature se transformer. Pourtant, c’est une période de l’année qui me plait. Je passerai moins de temps dehors lors de mon temps libre s’il se met à pleuvoir et je n’irai plus jouer de la guitare à l’extérieur. J’aime la pluie mais pas quand je suis dessous sauf en été s’il fait très chaud. Cela arrive parfois. J’aime la sensation des gouttes qui s’écrasent sur la peau pour la rafraichir. Lorsqu’il fait froid, je préfère la regarder tomber à travers ma fenêtre. Et je me dis que distribuer le courrier par tous les temps ne sera pas toujours aisé s’il pleut à verse, si le vent souffle très fort ou s’il se met à neiger abondamment.
Comme Silver aime l’automne au moins autant que moi et si elle n’a personne avec qui admirer les arbres en cette saison, je lui propose spontanément de l’accompagner. Si elle le souhaite, elle peut m’appeler ou venir jusqu’à chez moi pour me le demander. Toutefois ma proposition provoque la coloration de ses joues et elle semble soudainement gênée. Je la regarde légèrement surprise quand elle m’avoue n’avoir ni mon numéro de téléphone, ni mon adresse. Effectivement, ça va être compliqué de me contacter sans ces informations. A moins de me chercher partout dans la ville en demandant où j’habite… Et je ne pense pas que cela soit le genre de personne à faire une telle chose. Je pose ma guitare sur sa housse et je me mets à fouiller l’intérieur de mon sac en cherchant un bout de papier et un stylo. Mon sac ne contient pas grand-chose pourtant il me faut bien de longues secondes avant de trouver ce que je cherche.
- Eh bien, tu as raison donc je vais te les noter.
Sur le bout de papier, j’inscris mon prénom, en dessous mon adresse située dans la zone mixte, puis mon numéro de téléphone chez moi ainsi que celui du bureau de liaison. Après une petite hésitation, je mets aussi mon adresse mail. Une fois ma tâche accomplie, je lui tends le papier.
- Maintenant, tu auras mon adresse, mon numéro de téléphone chez moi, celui du bureau de liaison et même mon adresse mail. Par contre, je ne la regarde pas souvent donc je ne garantis pas de te répondre rapidement.
A vrai dire, je reçois peu de mails donc je ne regarde quasiment pas ma boite de réception. Mais si Silver m’écrit par courriel, je prendrai l’habitude de la consulter plus souvent.
Puis elle change totalement de sujet et elle me pose des questions sur le parc de la zone mixte où il semble que de nombreux habitants s’y rendent aujourd’hui. En passant devant tout à l’heure, j’ai bien compris qu’il s’y passait quelque chose mais je n’ai pas poussé la curiosité plus loin. A l’inverse, cette curiosité semble présente chez elle et elle me questionne. Je ne peux pas lui donner une réponse précise n’ayant pas l’information, lui disant simplement ce que je sais. Elle m’avoue n’y avoir jamais été mais j’ai l’impression qu’elle a envie d’y aller tout en semblant hésitante. Je ne sais pas pourquoi même si j’ai envie de lui poser la question. Et je me vois mal la brusquer.
- Et toi, qu’as-tu envie ? Souhaites-tu y aller ?
Si elle a envie d’y aller comme je l’imagine, nous pourrions trouver un compromis. Par exemple, nous pourrions nous y rendre, rester à distance pour observer ce qu’il s’y passe et s’il y a trop de monde y rester éloigné. Dans le cas contraire, nous pourrions nous approcher.

Emerson Wolfgard ǀ Terra Indigene ǀ 32 ans ǀ 185 cm ǀ Antiquaire ǀ Madai

Image
Image
Image

En tant que Wolfgard, je peux courir, trottiner, marcher, sauter, tourner mais je ne peux pas grimper dans les arbres. Je ne possède pas les attributs nécessaires pour le faire. Et cette idée de grimper ne me viendrait pas à l’idée. Je ne me mets pas en hauteur et je ne vois pas l’intérêt de le faire. J’utilise mes autres sens pour me repérer dans l’espace. Je peux voir loin, sentir beaucoup d’odeurs, entendre des sons même infimes. J’utilise moins le toucher même si je peux sentir le sol sous mes coussinets sous forme de Wolfgard. Sous forme de Singe, je porte des chaussures quand je me rends à l’extérieur et cela atténue la sensation du sol sous mes pattes. Dans notre foyer, je n’en porte jamais. Je trouve cela moins confortable, je me sens plus serré avec. La sensation est semblable quand je porte des vêtements. Cela ne me dérangerait pas d’être nu tout le temps mais je respecte les règles au sein de Blue Mountain. Quand je suis en ville, je n’oublie pas d’en mettre, ni à Caleb. Il existe un autre élément important, les Singes sont une espèce fragile au moindre changement de température. Ils ne possèdent pas une fourrure pour se protéger du froid. C’est la même chose quand un Gard prend cette forme.
Si l’idée de grimper aux arbres plait à Caleb, je n’ai pas de raison de lui refuser d’apprendre à le faire. Il aime apprendre, il aime s’amuser et il aime bien Madai. Les conditions sont réunies. Je souhaite le voir heureux et à cet instant, il l’est. Il se sent bien à Blue Mountain et je ne veux pas que cela change. L’envie de rester ici et de s’établir définitivement s’est vite imposée à moi. Nous ne repartirons pas sans une raison importante.
Même en posant une simple question, j’arrive à faire sursauter Madai. Pourtant, je ne suis pas menaçant et je n’ai pas essayé de le surprendre. Difficile de le faire en étant à côté de lui. Mais j’ai rapidement compris que je l’impressionnais sans parler du reste. Je me suis rendu compte qu’il ressentait de l’attirance envers moi, même si je suis un mâle. C’est bien la première fois que j’en rencontre un. Je dois avouer ne pas comprendre comment il peut l’être car il semble toujours avoir peur de moi. Enfin moins maintenant mais cette idée est bien présente. Vu l’expression sur son visage, j’ai l’idée qu’il va encore s’enfuir. Après tout, ça ne serait pas la première fois. Je sens l’odeur de la peur flotter autour de lui parmi d’autres. Je commence à bien les connaitre. Il reste contrairement à l’idée m’ayant traversé l’esprit. La peur est remplacée par un autre sentiment. Je la sens et je la vois. Je change de moyen de communication pour parler avec Madai et comprendre ce qui ne va pas. Comme d’habitude, il s’excuse et cela me fait lever les yeux en l’air. Il s’excuse beaucoup trop à mon goût et ça m’agacerait presque.
Je ne comprends pas votre manie de vous excuser tout le temps, fis-je en le regardant à nouveau. Il n’y en a pas. Quand vous avez regardé la structure, vous donniez l’impression qu’elle allait vous attaquer. Que vous arrive-t-il ?
Mon regard se diriger vers Caleb qui avait presque atteint le haut de la structure.
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par naji2807 »

Madai Wolfgard
23 ans, 1m75, Loup Rejeté
Professeur pour les Terra Indigene

Image
Image
Image

Je suis assez pathétique... Je me comporte souvent comme une proie alors que je devrais être un prédateur. J'en suis un bien sûr, puisque je chasse de petites proies pour me nourrir, et que mon corps est bien pourvu de griffes et de crocs pouvant faire beaucoup de mal aux proies... Mais c'est comparé aux autres prédateurs que les choses deviennent plus compliqués. Je ne suis pas un gros prédateurs, enfin si, je suis plus gros qu'un loup classique bien sûr, mais bien plus petit que la plupart des Loups. A cause de cela et de ce que les anciens membres de ma meute m'ont fait connaître, j'ai peur de la plupart de mes semblables, et surtout des loups dominants. J'ai bien compris ça, et je saurai l'expliquer calmement à quelqu'un qui voudrait bien m'écouter, mais je ne me vois pas l'expliquer à Emerson. Il est plus calme et moins violent que beaucoup de dominant que j'ai connu, mais j'ai quand même peur de son jugement. J'ai peur qu'il me trouve ridicule, parce que je me sens ridicule, et encore plus quand je suis devant lui. C'est totalement idiot, parce que je sais que de toute façon, il ne se passera jamais rien - il me l'a bien précisé - mais mon esprit continue de me le présenter comme un partenaire potentiel, devant lequel il ne faut surtout pas se ridiculiser...
Résultat, je me ridiculise encore davantage, en sursautant alors qu'il me pose une simple question. Il décide de communiquer avec moi à la manière des Terra Indigene plutôt qu'en utilisant le langage des Singes, et j'imagine que c'est à cause de Caleb. Le pauvre est déjà en train de grimper et finalement, je ne suis pas en train de jouer avec lui... A la possible colère d'Emerson, s'ajoutera bientôt la déception de Caleb, qui me blesse presque plus...
Les oreilles de ma forme primitive sont réapparues et se plaquent sur ma tête, me donnant sûrement l'air encore plus penaud et ridicule. Emerson m'interroge, comme toujours il est clair, mais je n'arrive pas à savoir s'il est en colère ou non... Mon coeur bat vite et fort et j'ai vraiment envie de fuir, parce que la conversation me met mal à l'aise et que je n'aime pas me sentir mal à l'aise... Mais j'ai trop souvent pris l'habitude de fuir justement... Et Emerson n'aime pas ça, je l'ai bien compris... Et puis je devrais pouvoir m'expliquer... Pourquoi est-ce si difficile... Je prends quelques secondes pour contrôler les battements de mon coeur - et j'y arrive plus ou moins - et remettre de l'ordre dans mes idées. Puis je redresse un peu la tête et ne le regarde pas en face, mais je regarde juste à côté, ce qui est mon plus gros effort. Mon coeur bat si fort dans ma poitrine que je n'entends que ça...
- Je... pardon... Enfin non... Je... Je ne suis jamais grimpé sur ces structures... Et je... J'ai peur que... J'ai peur que vous me preniez pour un enfant en me voyant faire...
Cette fois c'est trop, je tourne la tête pour cacher mes joues cramoisies et me mords la lèvre inférieure. Ma queue réapparait elle aussi, et je dois ajuster rapidement mon pantalon pour qu'elle ne me gêne pas et puisse sortir. Ce n'est pas l'idée du siècle, puisqu'elle se met à battre nerveusement l'air, basse.
Yumeko

Profil sur Booknode

Messages : 10115
Inscription : mar. 19 nov., 2013 12:04 pm
Localisation : Là où je peux rêver

Re: | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par Yumeko »

Emerson Wolfgard ǀ Terra Indigene ǀ 32 ans ǀ 185 cm ǀ Antiquaire ǀ Madai

Image
Image
Image

Parfois, j'ai du mal à comprendre Madai ou plutôt j'ai du mal à comprendre la façon dont il réfléchit. Il m'attribue des pensées qui n'existent pas. Comme si je me l'imagine d'une façon alors qu'en réalité, ce n'est pas ça. Il doit avoir une imagination trop développée et ça lui donne des idées fausses me concernant. Il a déjà pensé que je voulais lui faire mal, l'attaquer, le mordre. Je n'aurais jamais fait une chose pareille sauf s'il s'en était pris à Caleb, s'il lui avait fait du mal, s'il avait essayé de l'attaquer. Je sais que ça n'arrivera pas. Il n'est pas comme ça. Ce n'est pas une réaction que j'ai pu voir chez beaucoup de Gards. Ce sont plutôt les Singes qui essayent de s'en prendre à nous parce qu'ils se pensent supérieurs. Grave erreur. Ils ne sont pas en haut de la chaine alimentaire. Nous le sommes. Ils semblent l'oublier mais nous, nous n'oublions pas et nous répondons. Par les crocs et les griffes de Namid, nous répondons toujours. Le dernier avertissement a eu lieu quelques mois auparavant. Il n'y en aura plus d'autres. La prochaine fois, il n'y aura plus un seul Singe pour fouler ce territoire. Nous le savons et les Singes sont prévenus. Mais seront-ils assez intelligents pour le comprendre ? Rien n'est moins sûr avec eux.
Madai sursaute souvent quand je suis là mais peut-être qu'il sursaute aussi beaucoup quand je ne suis pas là. Pourtant, je suis à ses côtés de lui donc il voit et il sent ma présence. Je ne me cache pas pour surgir devant lui. Ça serait le meilleur moyen de le faire mais je n'en ai pas besoin. Il me suffit de parler et il prend peur. Je ne suis pas menaçant, ni agressif. Pendant que Caleb s'éloigne sur l'aire de jeu, je prends quelques instants avec Madai pour communiquer avec lui. Je n'aimerais pas qu'il change d'avis surtout que mon fils est heureux de pouvoir jouer avec son professeur. Je sens sa nervosité avant même qu'elle ne se manifeste sur lui. Ses oreilles sont réapparues et se plaquent contre sa tête. J'entends son cœur battre avec rapidité dans sa cage thoracique. Même mes questions ne semblent pas rassurantes pourtant je veux comprendre pourquoi il regarde la structure comme ça et pourquoi il a peur. Je sais bien que je l'impressionne mais il sait aussi que je ne lui ferai aucun mal. Je n'ai aucune intention de ce genre. Et je n'attaque pas sans raison. Si j'attaque c'est pour protéger, pour me défendre. Je ne suis pas colérique, ni agressif.
Je ne suis pas sûr de ce que je dois comprendre. Il a peur de grimper sur la structure ? Ça n'a pas l'air difficile et Caleb grimpe facilement dessus. Il a presque atteint le haut de la structure. Et le connaissant, son attention va être diriger vers nous ou plutôt vers Madai dans peu de temps. Je ne suis pas souvent surpris mais là, je le suis quand j'entends la suite. Il a peur de quoi ? Mon regard doit exprimer ma question parce que je m'attendais à tout mais vraiment pas à ça. J'ai peur que vous me preniez pour un enfant en me voyant faire... Comment il peut avoir des pensées pareilles ? L'idée même ne m'a pas traversé l'esprit. Je sais bien qu'il est un adulte alors comment pourrais-je le prendre pour un Petit.
Moi non plus mais ça ne doit pas être bien difficile. Regardez Caleb, il y arrive très bien. Et il a envie de vous voir faire comme lui. Quelle idée. Vous n'avez ni le physique, ni l'âge alors je ne vois pas comment je pourrais vous confondre avec un Petit. Vous n'avez pas à avoir peur de ça.
Sa nervosité se poursuit, je le vois être tout rouge et je jurerai apercevoir sa queue dans son pantalon ce qui crée une forme étrange à l'arrière ce qui n’est pas confortable non plus.
Je vais m'éloigner, je semble être la raison de votre nervosité. Vous allez à voir du mal à grimper si vous redevenez Loup.
Après un dernier coup d'œil, je fais le tour de la structure en restant à quelques distances de là. Caleb a eu le temps de grimper et il se rend compte que Madai se tient toujours éloigné.
Choisissant toujours de communiquer comme les terra indigene, je m'adresse à mon fils cette fois-ci.
Ton professeur a besoin de tes encouragements.
Suivant mon conseil, je l’entends dire :
- Tu peux le faire, tu vas voir c'est facile. Fais comme j'ai fait. J'peux te montrer si tu m'as pas bien vu.
Je laisse échapper un sourire en entendant mon fils.
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par naji2807 »

Madai Wolfgard
23 ans, 1m75, Loup Rejeté
Professeur pour les Terra Indigene

Image
Image
Image

Je pense trop, c'est une évidence. Je devrais peut-être moins penser, mais ce n'est pas quelque chose que je peux contrôler, seulement quelque chose que je subis. C'est que je suis nerveux, et que ma nervosité m'apprend à essayer d'appréhender toutes les situations possibles. C'est ainsi qu'on peut se protéger contre les situations... ou du moins c'est ce que mon cerveau essaie de me faire croire. Mais avec Emerson, j'ai l'impression de ne rien comprendre. Il n'est pas comme la plupart des dominants que j'ai connu dans ma meute, il est plutôt comme les dominants de l'autre meute dans laquelle je suis allé ensuite, à la différence près que je le désire... et c'est ce qui enraille toute la machine. J'ai du mal à penser correctement en sa présence, j'ai perpétuellement peur qu'il me juge, peur d'être maladroit, peur qu'il n'arrive jamais à penser à moi comme à un partenaire potentiel... c'est bien le problème en fait, c'est que mon cerveau continue de me persuader d'agir comme si Emerson était toujours un potentiel partenaire, alors que ce n'est pas le cas, il me l'a clairement fait comprendre, et je le savais avant même qu'il ne me le dise... Je devrais donc cesser de me soucier de ce qu'il pense de moi. Mais je n'y parviens pas.
Ce que je parviens à faire en revanche - et ce avec une immense nervosité - c'est à admettre ce qui me fait peur. Grimper ne me fait pas peur, je sais grimper, je n'ai pas le vertige comme dise les Singes, et je sais que je suis agile. Mais j'ai peur qu'en me voyant jouer avec son fils, Emerson me catégorise totalement comme un petit et ne pense donc jamais à moi en tant que partenaire... et oui, j'ai bien conscience que c'est une réflexion qui n'a pas de sens, puisqu'il a déjà été clair sur la question.
Pourtant, sa réponse me rassure, et je me calme un peu. Il sait que je n'ai pas le physique d'un petit. Evidemment. Il décide de s'éloigner et je suis mi-soulagé mi déçu. Mi déçu... Je secoue la tête et me concentre pour faire disparaître mes oreilles et ma queue, ce que je parviens à faire au moment où Caleb m'encourage. Je relève la tête vers lui et je me sens coupable d'avoir fait attendre ce petit que j'apprécie et qui n'y est pour rien. J'essaie donc d'ignorer totalement Emerson dans mon dos, et j'empoigne la structure pour commencer à grimper. Je me concentre sur mes muscles, sur la fluidité et la rapidité de mes mouvements, et ça me permet d'être moins nerveux. En fait, rapidement, je prends plaisir à grimper, à sentir la force de mes muscles qui s'activent alors que je monte de plus en plus vite. Je suis certainement monté bien plus rapidement que Caleb, et très vite je me retrouve à ses côtés, un sourire aux lèvres.
- Me voilà. Que veux-tu faire maintenant ? je lui demande.
Je ne regarde pas en bas, pas à cause d'un possible vertige, mais parce que je sais que je ne pourrais pas m'empêcher de rougir si je le fais.
Aveeno

Profil sur Booknode

Messages : 13509
Inscription : jeu. 22 janv., 2015 4:21 am

Re: | Meg Corbyn | Les Élémentaires | Inscriptions ouvertes |

Message par Aveeno »

naji2807 a écrit : dim. 29 août, 2021 2:29 pm
Felicia Lore
28 ans, 1m65, Humaine Intuit, Epicière

Image
Image
Image

J'ai conscience d'être en présence d'un "Prédateur", d'un Autre, et peut-être qu'une autre humaine aurait été impressionnée ou effrayée à ma place. Mais je ne me sens pas en danger, et je ne crois pas que Basilius me fera le moindre mal. Et puis, je n'aime pas avoir des préjugés sur les gens ou les espèces. Nous ne sommes pas de la même espèce, et alors ? J'ai des amis parmi les Terra Indigene, des gens avec qui je m'entends très bien, parfois même mieux qu'avec des gens de ma propre espèce. Je ne cautionnerais jamais ce qu'ont fait les humains du mouvement HAT, et je serai la première à essayer de créer à nouveau du lien autre nos espèces.
La délicate attention de Basilius me touche, et je lui adresse un sourire de remerciement, avant de piocher à nouveau sur la nappe, piquant un nouveau chocolat. Si je continue comme ça, je ne vais manger que des chocolats... d'un autre côté, où est le mal ? Je peux bien manger ce que je veux, non ?
Il ne mange pas de son côté, et décide plutôt d'aller se rafraîchir, je hoche la tête et le regarde s'éloigner avec un fin sourire, un peu curieuse de le voir dans une autre tenue. Mais il se cache, et une petite moue boudeuse naît sur mes lèvres. Finalement, je décide que je mangerai après, moi aussi, et je me lève à mon tour, retirant mes vêtements sur place - puisqu'il est lui-même caché, je ne vais pas aller me cacher à mon tour - ne gardant que mes sous-vêtements. Je laisse le reste en tas - je ne suis pas des plus soigneuses - et sautille vers le point d'eau, y entrant sans tenir compte de la fraîcheur de l'eau, je m'y habituerai vite, il suffit de bouger. Comme je vois Basilius au loin, vers la cascade, je décide de le rejoindre, en lui criant :
- Finalement, moi aussi j'avais envie de me baigner un peu, et puis nager donne faim, je profiterai mieux de ton repas après.
Si personne n'est venu grignoter ce que j'ai laissé là-bas... je ne sais pas si il y a des animaux ici, ou si des Corbeaux pourraient venir piquer notre déjeuner... au pire tant pis, ce n'est pas si grave, nous irions chercher à manger en revenant à la ville.




Désolé pour la longue attente!

"Ce texte est un peu explicite!"






вαѕιℓιυѕ ѕαngυιnαtι

• мâℓє - 31 αиѕ - 1м78 •
Image






Cet endroit est splendide, mais ce qui le rend encore plus merveilleux en ce moment, c'est que je suis avec une femelle d'une grande beauté, et qui me fascine, je dois l'avouer, mais je me tiens un peu à l'écart d'elle car mon désir et mes pensées pour elle devient incontrôlable.
Alors je nage en espérant que cela calmera mes ardeurs. Je m'approche d'un rocher où des filaments verts caressent mes jambes nues et je grimpe dessus pour me laisser baigner par l'eau qui se déverse de la chute et ruisselle sur les rochers. L'hampe entre mes jambes n'a pas perdu sa vigueur et est presque impossible à cacher. Bordel! Je pensais que la situation ne pouvait pas être plus ridicule et embarrassante qu'elle ne l'est en ce moment. Urgh, hélas, ça le deviendra encore plus. Bon sang!
Je ne la vois pas, mais je sens la présence de Felicia dans l'eau. Elle nage vers moi et me dit que nager donne faim et qu'elle appréciera mieux mon repas par la suite. Moi, ce ne sera pas pour manger… D'ailleurs j'ai faim et ce n'est pas le sang qui va apaiser cette faim. Je plonge et la rejoins en moins de deux. Je l'attrape fermement. Une main sur le bas de son dos et l'autre sur son visage, caressant doucement sa joue. Je ne veux pas lui faire peur, mais elle doit réaliser à quel point je la veux, et que ce n'est pas seulement le désir qu'un singe peut ressentir pour une femelle, mais le désir d'une créature supérieure qui se nourrit de son espèce, le désir encore plus puissant qu'un mâle ordinaire.
— Je dois être honnête avec toi, ma douce. Je te veux... Je te veux tellement que j'ai l'impression que mon cœur va exploser.
Je veux embrasser sa bouche pour goûter ses lèvres, mais je me retiens de toutes mes forces. Je veux lire dans ses yeux le même désir que je ressens pour elle.
Répondre

Revenir à « RPG »