☼ Percy Jackson ☼ I - Une arrivée plus que tardive

naji2807 · Message par **naji2807** » jeu. 10 juin, 2021 3:15 pm

J'ai rattrapé mon retard et lu la fiche d'Hameline ^^ juste je voulais savoir si elle était là depuis longtemps ou non ? (pour de potentiels liens ^^) et aussi ça m'amuse beaucoup son pouvoir d'argent, et ça m'intrigue surtout ! Parce que je me demande ce qu'il se passerait si elle jouait avec Felix, à un jeu basé sur la chance et qu'ils pariaient de l'agent (est-ce que ça crée une déchirure dans la réalité et ça fait un trou noir qui aspire tout le monde ?

), mais sinon j'aime beaucoup ta fiche et j'ai hâte de voir comment Hameline va évoluer

Chat-mallow · Message par **Chat-mallow** » jeu. 10 juin, 2021 3:24 pm

Alors Hameline est au camp depuis 2 ans et demi et moi aussi j'avais pensé à cette histoire de jeux avec Félix et je sais pas du tout xD

naji2807 · Message par **naji2807** » jeu. 10 juin, 2021 3:45 pm

Chat-mallow a écrit : ↑jeu. 10 juin, 2021 3:24 pm Alors Hameline est au camp depuis 2 ans et demi et moi aussi j'avais pensé à cette histoire de jeux avec Félix et je sais pas du tout xD

Dac bah on peut faire des liens alors ! (et notamment avec Felix x) j'avoue que je suis vraiment curieuse x) faudrait qu'on établisse des conditions pour voir qui gagne quand x) )

naji2807 · Message par **naji2807** » jeu. 10 juin, 2021 4:03 pm

Marcia Pears
16 ans, 15 Mars, 1m79, Fille de Mnémé, Taupe
Excellente mémoire, Prosopagnosie, Hypersensibilité olfactive et du toucher

Même si je n'étais pas ravie à l'idée de quitter ma soeur et mon père, je ne suis pas venue ici pour rester isolée. J'aime bien la compagnie des autres, et même si il m'arrive de les fuir un peu dans certaines situations précises, j'ai quand même plutôt tendance à aller vers les autres. Donc je ne sais pas exactement ce qu'elle appelle une "Veillée", mais je suppose qu'il s'agit d'une sorte de petite fête. Dans mon esprit, je visualise des souvenirs de feu de camps, avec quelques uns de mes amis... Enfin ce ne sont pas vraiment des amis, je ne reste pas assez longtemps à chaque fois pour créer des amitiés profondes, mais des gens avec qui je m'entendais bien, et avec qui j'ai bien sûr perdu contact une fois que je me suis éloignée d'eux... Peut être qu'ici, je pourrais me faire des amitiés plus pérennes, puisque je devrais pouvoir les revoir au moins chaque été, et qu'il n'y a pas de risque de se faire attaquer par des monstres ici.
L'explication de Yu Ra me fait légèrement froncer les sourcils, surtout quand elle parle des "Apollons"... Il me semblait qu'Apollon était un Dieu... donc qu'il était seul... C'est assez confusant.
- Les Apollons ? je ne peux donc m'empêcher de l'interroger.
Concernant mon appétit, j'admets que j'ai un peu faim. Mon père avait prévu de quoi grignoter sur la route, mais nous n'étions pas censés nous quitter si tard, même si je ne regrette pas d'avoir pris le temps de leur avoir dit au revoir.
Elle propose de m'emmener, et j'acquiesce :
- Merci, oui j'avoue que je mangerai bien quelque chose.
Tout en la suivant, je ne peux m'empêcher de l'interroger à nouveau. Je suis assez curieuse, mais surtout, sa blessure est bien visible.
- Qu'est-ce qui t'es arrivé ? je demande en désignant son bandage.

naji2807 · Message par **naji2807** » jeu. 10 juin, 2021 4:16 pm

Nadya Espinoza
17 ans, 6 Avril, 1m58, Fille d’Aphrodite, Panthère Noire
Cheffe de Bungalow, Très émotive, A la Veillée avec Nathan

L'après-midi s'est terminée assez tranquillement, Vincent est parti peu de temps après que j'ai fini de me changer, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il reste des heures durant. Sa compagnie m'est agréable, mais je ne sais pas si c'est réciproque. Je sais qu'il aime qu'on couche ensemble, mais que notre relation s'arrête là, au moins pour lui. Je mentirai si je disais que c'est aussi le cas pour moi, mais surtout parce que mes relations ne se réduisent jamais au sexe. Je ne tombe pas amoureuse de tous ceux avec qui je couche - du moins pas tout le temps - mais j'éprouve un certain attachement. J'ai un peu de mal à concevoir qu'on puisse être intime avec quelqu'un, proche au moins de le voir dans les moments de grande vulnérabilité que sont les orgasmes - du moins à mes yeux - mais qu'on n'éprouve rien du tout pour ces personnes. Il faut que je fasse un minimum confiance, avant de m'engager dans une relation intime avec quelqu'un, et cette confiance ne sort pas de nulle part. Bien sûr, ça ne veut pas dire qu'il faut me faire la cour pendant des heures, juste que j'ai besoin d'émotions, de sentiments. Je m'investie forcément émotionnellement dans mes relations, et soit j'aime les gens, soit je ne les aime pas, mais ils me laissent rarement indifférents. Alors j'aime Vincent, comme j'aime Lucian, comme j'aime Viggo, comme j'aime ceux avec qui je couche. Je ne suis pas amoureuse, mais ils ne me laissent pas indifférente... et parfois je me demande si la réciproque est vraie.
Il n'était évidemment pas question que je manque la Veillée, et je m'y suis rendu avec plusieurs de mes soeurs. Elles ont essayé de m'interroger sur mon altercation avec Valentin ce matin, mais je n'ai pas envie de revenir dessus. Je suis toujours agacée par mon demi-frère, et il est clair que lui non plus ne me laisse pas indifférente. Mais de ce côté, j'aimerai bien que mes émotions soient un peu plus simples... C'est mon frère... mon demi-frère, certes, mais mon frère quand même, et j'aimerai qu'il se comporte comme tel, ainsi je pourrais me comporter comme une soeur avec lui, et rien d'autre. Mais ça veut aussi dire qu'il doit éviter les crises de jalousie intempestive... et moi aussi bien sûr. La différence, c'est que moi je fais des efforts pour combattre ma jalousie, alors que lui n'a l'air d'en faire aucun.
Je participe assez peu à la conversation de mes soeurs, et j'écoute plutôt les différents intervenants, qui interprète un couplet chacun leur tour. Celui de Lemony me fait sourire, et je trouve que la fille qui se lève pour chanter devant tout le monde a une très belle voix. C'est certainement une nouvelle, car je ne l'ai jamais vu ici. Il y a de nombreux nouveaux cette année, comme souvent bien sûr, mais j'espère qu'ils s'intégreront bien à la Colonie.
J'entends mon nom et je sors de mes pensées pour me tourner vers ma soeur. Elle a une expression un peu inquiète qui m'alerte aussitôt, et je tourne la tête dans la direction qu'elle me désigne. Je découvre alors Nathan, qui a l'air particulièrement mal en point. Mon inquiétude ne fait qu'augmenter, et je me lève précipitamment pour le rejoindre, les sourcils froncés, inquisitrice.
- Nathan ? Qu'est-ce qui t'arrive ? je demande en le rejoignant avec empressement.

Chat-mallow · Message par **Chat-mallow** » jeu. 10 juin, 2021 4:23 pm

Avec Derya

17 ans - Fils d’Ares - Drogué - Asthmatique - 1m74

Il est déjà le soir lorsque je vois le monde s’agiter, et vu l’heure, j’en déduis qu’ils se dirigent vers la cafétéria pour le repas du soir, d’après se que Kyle m’a dit un peu plus tôt dans la journée, il n’y a aucune nourriture qui circule au camp enfin presque en dehors des repas donc je suppose que tout le monde mange en même temps. Je me décide donc de me diriger vers la cafétéria, non pas que je sois quelqu'un de studieux mais pendant la visite de Kyle je me suis forcé à rester attentif afin de pourvoir un peu mieux connaitre le camp et pouvoir être libre de mes mouvements sans avoir à demander mon chemin au premier venu. Et grâce à mon sens de l’orientation plutôt développer, c’est sans difficulté que je trouve la dite cafet'. Je m'assois au hasard à la première table, ce n’est pas comme si je connaissais vraiment des gens ici pour les rejoindre pour manger. Je m'aperçois de regard fixe et de quelques discussions furtives à mon égard, quand mon voisin m’explique que chaque bungalow à leur table attitrée et que par conséquent je ne suis pas assis au bon endroit. Je comprends mieux la situation mais je sens que ça va me saouler si tout le monde viens me dicter ce que je dois faire, or pour ce coup ci, j'écoute et je m'exécute, changeant de table pour rejoindre celle où j'aperçois Kyle.

Le repas se trouve rythmé par des annonces, j’écoute d’une oreille distraite, enfin content de pouvoir me remplir la pense, cela parle autour de moi des résultats d’une espèce de compétition de chasse au trésor dont je n’ai pas la moindre idée des règles mais l’annonce des gagnants créait débat, et ma table ne semble pas d’accord sur la légitimité des gagnants, mais bon, ils m’ont pas l’air très objectif sachant qu'il déclare tous à Kyle que celui-ci aurait dû gagner. En revanche la soirée s’annonce animé, une veillé va se dérouler en revanche vu l’ambiance de l’endroit dans lequel je me trouve on est plus sur la petite fête autour d’un feu de camp, sous les chants bon enfant et les marshmallows grillé que sur les fêtes auxquelles je participe habituellement, rempli d’alcool, de substance non-déterminé et de sexe en fin de soirée, ce qui me désole. Je me serai bien envoyé en l’air avec un inconnu, surtout s' il est de descendance divine, je ne crois pas avoir déjà couché avec un demi dieu enfin pas à ma connaissance.

Après le repas je suis donc la foule et vais en direction de l'amphithéâtre, les mains dans les poches et traînant des pieds. Je m’amuse à regarder les gens autour de moi, essayant de deviner leurs parents divins, cette nouveauté m’enchante même si j’ai encore un peu de mal à me mettre en tête que je suis fils d'Arès, le plus gros débile de tous les dieux. J’entends des gens à côté de moi discuter pendant qu’on se dirige vers la veillée, la commère que je suis s’en réjouit.
A peine arrivé, tout le monde s'assoit en groupe selon leur affinité je suppose, je ne regarde même pas les gens et choisi le premier siège libre que j'aperçois. Une fille vient s’installer à ma gauche, je crois que je l’ai croisée… Où ? Merde encore ce manque de concentration, je suis sur que c’était un peu plus tôt dans la journée. Ah oui je sais, la fille de l’entrée. En revanche son nom ne me revient pas, merci, génial, je hais mon cerveau, je vais passer pour un con. Aller réfléchis, elle avait un petit accent turc. Putain de trou de mémoire. Tant pis. Je me tourne vers elle.

- Tiens comme on se recroise, excuse moi en revanche j'ai oublié ton prénom, m'en veux pas je suis pas très doué, lui dis-je avec une petite moue désolée pour détendre l'atmosphère.

naji2807 · Message par **naji2807** » jeu. 10 juin, 2021 4:35 pm

Vaena Milles
17 ans, Née le 12 Février, 1m72, Fille de Zéphyr, Papillon
Jumelle de Nemo, Traumatisée, Aime et dépend de Nemo, Dehors avec Ophélia

Please Don't Leave Me
Il m'a laissée. Il a osé partir. Et maintenant je me retrouve toute seule, et entourée d'inconnus. Comment il peut me faire ça ? Il sait que j'ai besoin de lui, comment il peut juste s'en aller ? Je me fiche qu'il revienne plus tard, je me fiche qu'il pense que ça va aller. Parce que non, ça ne va pas aller ! Je ne veux pas que ça aille ! Je veux retourner dans la forêt, avec lui. Je ne veux pas être avec tous ces gens, je ne veux pas qu'ils me parlent, et surtout, je ne veux pas qu'ils lui parlent. Qu'est-ce qu'il se passera, si il les aime plus que moi ? Qu'est-ce qu'il se passera si il se rend compte que les autres sont plus intéressants que moi ? Quand on était encore que tous les deux, il n'avait pas d'autres choix, il était obligé de rester avec moi, parce qu'il n'avait que moi. Mais maintenant ? J'ai bien vu comme il sourit depuis qu'on est arrivé ici. On dirait qu'il est soulagé, qu'on lui a retiré un poids des épaules... Et si ça se trouve, ce poids c'est moi. Il pense pouvoir se défaire de moi ici, il va me laisser tomber petit à petit... Tout à l'heure, pendant toute la visite que nous a fait Valentin, Nemo souriait, il parlait avec Valentin, lui posait des questions... Il avait l'air si à l'aise, si heureux. Je ne veux pas qu'il soit heureux, pas si c'est avec d'autres que moi. Je préférais qu'il soit plus comme moi, qu'il ait peur des autres, ce serait tellement plus simple. Nous sommes jumeaux après tout, alors pourquoi ne me ressemble-t-il pas plus ? Il n'aurait pas besoin des autres, alors, il pourrait passer tout son temps avec moi, et ça lui conviendrait. Mais je vois bien qu'il lui faut plus... et ça me déchire le coeur. Pourquoi je ne lui suffis pas ? Après tout ce temps passé ensemble, pourquoi lui faut-il plus ? Je l'aime... pourquoi ne m'aime-t-il pas ?
Je rumine ma colère, ma douleur, et mon désespoir, pendant quelques temps... mais je n'arrive pas ignorer la peur. Ce n'est pas la première fois que Nemo s'échappe pour aller voir d'autres gens, mais c'est la première fois qu'il me laisse dans un endroit où il y a d'autres personnes... Je n'ai pas envie de rester là... Je n'oserai jamais partir sans Nemo, mais... je pourrais peut être aller le retrouver... Mais il y aura du monde... mais au moins je serai avec lui... mais les autres... Je reste là pendant encore plusieurs minutes, à tourner en rond dans mes pensées, indécise... Mais je sens un regard sur moi, celui d'un garçon beaucoup plus jeune... Et c'est ce qui me décide à me lever. Je sors précipitamment du bungalow et fait quelques pas au hasard... avant de me stopper, perdue. Je ne sais même pas où je dois aller... Comment Nemo a pu me laisser seule ? Il savait que je pourrais me perdre, il savait que j'aurai peur ! Je trouve un arbre sur le chemin et cours me réfugier dessous. Je me recroqueville au pied de l'arbre, et me remet à chouiner, en espérant que Nemo va changer d'avis, faire demi tour, et qu'il viendra vite me trouver.

Chat-mallow · Message par **Chat-mallow** » jeu. 10 juin, 2021 5:16 pm

- Dans la forêt avec Vaena -

Ophélia Latha Ray - 15 ans - Fille d’Héméra - 1m58 - Grande pipelette

Après avoir mangé, ce qui m’a fait plaisir, c’était très bon, je me promène tranquillement dans le camp. Je pense rejoindre la veillée un peu plus tard dans la soirée, j’avais envie d’une petite promenade au calme dans les bois, avec le bruit des oiseaux pour digérer. Perdu dans mes pensées, marchant à travers les arbres, j’entend des craquements, pensant qu’il s’agit d’un animal je regarde autour de moi, inspectant les buissons et les feuillages. J'aimerais bien voir une petit écureuil ou un petit lapin mais je ne vois rien. Les bruits reprennent et un léger sanglot les accompagne. Je m'arrête alors dans ma recherche, peut-être que si je vais voir la personne je vais déranger, si elle est venu dans les bois c’est surement pour être à l’écart, au calme, loin des autres, mais en même temps si elle est mal il vaudrait peut être mieux qu’elle ne reste pas seule et que j’aille voir pour réconforter ou au moins tenir compagnie. Et puis tant pis, si elle veut que je parte, je partirais, elle n’aura qu’à demander et je la laisserai tranquille.
Je m’approche alors doucement en direction des bruits. J’arrive face à un arbre que je contourne afin de voir la personne qui est cachée derrière. Une jeune fille que je n'ai pas encore rencontrée est recroquevillée au pied de l’arbre, la situation me paraît plus délicate que prévu, je vais vraiment réconforter une personne que je connais ni d’Adam ni d’Eve, ce n’est pas très judicieux. Je n’ai pas le temps de douter plus que mon pied se pose sur une petite branche qui se casse sous mon poids et je vois la demi-déesse bouger. Je suis sûr qu’elle m’a entendu, il est trop tard pour faire demi-tour. Je continue d’avancer et arrive à sa hauteur. Je m'accroupie et m’assoit à côté de la jeune fille mais à une distance respectable je ne veux pas non plus me coller à elle. Je reste un moment assise en silence ne sachant trop quoi dire. Finalement ma voisine ne semble pas avoir fait attention à moi car elle ne m’a pas regardée. Je lui sors alors la première chose qui me vient.

- Es ce que tu savais que l’Ecosse avait pour animal national une Licorne, peut-être que le gars qui a choisi cet animal était un demi-dieu, car sinon c’est bizarre sachant que ce n’est pas censé exister, lui dis-je lui tendant une perche pour ne pas parler de ses pleurs ne sachant trop si elle désire en discuter.

Shinato · Message par **Shinato** » ven. 11 juin, 2021 11:40 am

Nathan Black

Fils de Zeus / 15 ans / 1m74 / avec Nadya
Je suis perdu, que ce soit dans mon coeur ou dans ma tête. La plupart du temps, les rêves s'obscurcissent au réveil mais la vision que j'ai eu était si claire que je ne peux pas croire qu'il ne s'agisse que d'un rêve. J'avais l'impression de la vivre, de sentir ce que je touchais, ce que je respirais. Elle semblait si réelle.
A mon réveil, en voyant Karen à mes côtés, je n'ai pu me résoudre à l'approcher sachant que quelques secondes plus tôt, elle était morte dans mes bras. Ma seule alternative était donc de la fuir. J'avais peur...peur de lui faire du mal. La peur n'a pas quitté mon corps et mon âme mais, en passant aux abords de l'amphithéâtre, j'ai vu une lueur d'espoir...Nadya. Nadya est une fille d'Aphrodite et est comme une grande soeur pour moi. Elle seule peut me dire si mon coeur est vraiment empreint de noirceur et de colère.
Elle s'empresse de me rejoindre et je lis l'inquiétude sur son visage. En même temps, je ne sais pas à quoi ressemble le mien mais je suis persuadé qu'il ne doit pas être beau à voir.
Ma gorge se serre à sa question. N'ayant pas la force d'affronter son regard, je baisse les yeux regardant mes poings tremblants.

-"Je...Je suis un monstre n'est-ce pas?" dis-je en sanglotant à moitié.

Mes nerfs sur le point de lâcher, je lève des yeux humides sur Nadya.

-"C'est faux...Je t'en supplie...Dis-moi que c'est faux..." dis-je avant de fondre en larmes.

Je m'en fiche de pleurer. Je n'ai que 15 ans et me délester de cette charge bien trop lourde pour moi me semble être la solution adéquate. Certains obstacles sont trop durs à surpasser par soi-même et accepter réellement qui je suis en fait partie.

naji2807 · Message par **naji2807** » ven. 11 juin, 2021 4:10 pm

Vaena Milles
17 ans, Née le 12 Février, 1m72, Fille de Zéphyr, Papillon
Jumelle de Nemo, Traumatisée, Aime et dépend de Nemo, Dehors avec Ophélia

Please Don't Leave Me
Je le déteste... Enfin non je ne le déteste pas... Mais si je le déteste... Je le déteste de m'avoir laissée toute seule. Je le déteste de ne pas m'aimer autant que je l'aime, de ne pas avoir besoin de moi autant que moi j'ai besoin de lui. Ce devrait être nous contre le reste du monde, mais au lieu de ça, Nemo veut s'ouvrir au reste du monde, il veut les rencontrer, apprendre à les connaître. Pourquoi ? On ne peut pas faire confiance aux autres, soit ils nous abandonnent, soit ils font du mal, on ne peut avoir confiance qu'en nous deux. Je confierai aveuglément ma vie à Nemo, et d'ailleurs je le fais déjà, mais lui n'en frai pas de même. Il ne me fait pas confiance... j'en suis sûre... Sinon pourquoi il aurait besoin des autres ? Je n'ai pas besoin d'eux moi, je suis très bien comme ça, toute seule avec mon frère.
Recroquevillée sur moi-même, je continue de pleurer toute seule dans mon coin, quand une voix interrompt mes pensées et me fais sursauter. Aussitôt j'agrippe mes genoux avec un peu plus de force, et toise la nouvelle arrivante avec anxiété. C'est une fille, donc mon anxiété n'est pas à son paroxysme, mais sa présence me met quand même mal à l'aise. Et puis surtout, elle est assise, alors que je ne l'ai même pas entendue arriver... Je devrais être beaucoup plus attentive, je risque de me faire attaquer par n'importe qui, si je n'y prends pas garde. C'est pour ça que j'ai besoin de Nemo, lui il aurait su que quelqu'un arrivait, il aurait vu la personne, il l'aurait senti ou je ne sais pas trop quoi, mais en tous cas, il ne se serait jamais laissé surprendre.
J'essaie quand même de me concentrer sur ce que dit la fille, et quand j'entends le mot "Licorne", je fronce les sourcils. Je dois pédaler dans ma mémoire pour retrouver ce mot, et je visualise vaguement l'image d'un cheval avec une corne sur la tête. C'est associé à un souvenir de dessin animé, il y a longtemps, quand on avait encore une maison, une maman... Je chasse le sentiment de tristesse en même temps que mes larmes, et continue de froncer les sourcils en regardant la fille. De quoi elle me parle ? Et puis c'est quoi l'Ecosse ? Un pays non ?
- C'est un pays l'Ecosse ? je demande avec méfiance, en continuant de serrer mes jambes contre moi.

naji2807 · Message par **naji2807** » ven. 11 juin, 2021 4:22 pm

Nadya Espinoza
17 ans, 6 Avril, 1m58, Fille d’Aphrodite, Panthère Noire
Cheffe de Bungalow, Très émotive, A la Veillée avec Nathan

J'ai tendance à beaucoup me préoccuper des gens, et encore plus des gens plus jeunes que moi. Je me dis que si j'avais eu une petite soeur ou un petit frère, il ou elle aurait sans doute fini par râler parce que je suis un peu trop protectrice. Je le suis d'ailleurs avec mes soeurs, et de manière générale avec tous les gens qui font partis de ma famille. Parce que c'est comme ça qu'on fonctionne, comme ça que j'ai été élevé. On se protège et on se soutient les uns et les autres. Et oui, souvent on se crie aussi dessus, et on fait des grands gestes avec les mains, et on envoie valser des choses... mais c'est ça l'amour chez nous, c'est fort, bruyant... passionnel en somme.
Alors quand je trouve un Nathan effondré, mon inquiétude monte en flèche, et à peine arriver à sa hauteur, je pose une main sur son bras, les sourcils froncés, le regard inquisiteur. Il a beau être plus grand que moi - tout le monde l'est j'ai l'impression - je me sens le rôle d'une grande soeur avec lui, autant qu'avec Karen ou d'autres jeunes demi-dieu. Il ne me regarde pas dans les yeux, et ça m'inquiète encore plus, mais la suite me laisse carrément bouche-bée.
- Quoi ?! je crie presque, déroutée.
Mais qu'est-ce que c'est que cette idée ? Un monstre ? Ce grand garçon adorable ? Mais qui lui a fourré ça dans le crâne ? Oui il a ses piques de colère, mais qui n'en a pas ici ? Je suis la première à ressembler à une furie quand je m'énerve.
Je n'ai même pas le temps d'en dire plus, qu'il fond en larme. Je le prends aussitôt dans mes bras, et le serre très fort en caressant son dos. Mais ça ne va pas non ? Un monstre ? Mais qu'est-ce qui lui prend ?
- Mais qu'est-ce que tu racontes ? je le sermonne, presque en colère, mais sans cesser de lui caresser le dos. Qu'est-ce qui s'est passé pour qu'on te mette une idée pareille dans la tête ? Bien sûr que c'est faux ! Tu as fini de dire des bêtises !
Je suis à deux doigts de lui mettre une tape, mais je me retiens et continue de caresser son dos à la place, même si mon ton est presque agacé.

Chat-mallow · Message par **Chat-mallow** » ven. 11 juin, 2021 9:33 pm

- Dans la forêt avec Vaena -

Ophélia Latha Ray - 15 ans - Fille d’Héméra - 1m58 - Grande pipelette

Je semble la surprendre et la déstabiliser mais la jeune fille ne m’a pas l’air hostile ou en colère ce qui est déjà un bon point. Je ne crois pas non plus qu’elle me comprenne, pourtant je suis sur que tout le monde connais l’Ecosse, peut-être qu’elle ne parle pas la même langue, ou que c’est moi qui est un accent trop prononcé ou pire, j’ai parler dans une autre langue comme harry potter qui parle fourchelang sans la savoir. Quand elle me répond je constate alors que la demi-déesse semble avoir compris mes paroles mais sans en connaître le sens.
L’Ecosse ? Un pays, évidemment enfin oui et non plutôt une nation qui constitue un pays, même si l’Ecosse à une identité propre, très marquée et reconnaissable et indépendante.

- L'Écosse, bien sûr que c’est un pays, enfin non, enfin ça dépend. Si on doit appeler un chat un chat ca serait plutôt une nation indépendante qui, regroupé avec le Pays de galles, l'Irlande du nord et l'Angleterre forment le Royaume-Uni. Ça ne te dit rien ? C’est le pays des cornemuses, des kilts, du Whisky, des celtes … Sans avoir la grosse tête, c’est un peu le meilleur endroit au monde, enfin c’est aussi le seul que je connaisse en dehors du camp mais c’est quand même le meilleur, lui dis-je toute contente.

J’espère ne pas trop l’avoir perdu mais dès que je parle de ma terre natale je m’emballe. Et à peine le sujet est abordé, que je revois les paysages de chez moi défiler dans ma tête, ces grandes étendues d'herbe, ces montagnes rocheuses et mystérieuses, ces châteaux majestueux et hantés de toutes sortes de contes et légendes. J'aime tellement mon héritage familial. Toute manière je m'en fiche de l'avis des autres, si ma nation n'était pas la meilleure, J K Rowling n'aurait pas choisi l'Ecosse pour installer Poudlard. J'ai raison un point c'est tout.

Shinato · Message par **Shinato** » lun. 14 juin, 2021 10:34 am

Yu Ra

Fille d'Athéna / 17 ans / 1m62 / née le 13 Janvier 2003 / avec Marcia
Je ne sais pas depuis combien de temps elle est arrivée à la Colonie mais je sens que Marcia est légèrement perdue, surtout quand je la vois froncer les sourcils lorsque je mentionne les Apollons. Elle doit sûrement se demander pourquoi "les" sachant qu'il n'existe qu'un seul et unique Apollon.
Ayant anticiper sa question, je ne peux m'empêcher de sourire lorsqu'elle me la pose.

-"Les Apollons signifient les enfants d'Apollon. Je fais moi-même partie des Athénas et toi?" je lui réponds amicalement.

N'étant pas au courant de la Veillée, Marcia n'a pas participé au repas de ce soir. J'en ai donc déduis qu'elle devait sûrement avoir un petit creux, tout comme moi. Elle m'affirme que c'est bel et bien le cas et je m'en réjouis légèrement. Bien que je sois de nature solitaire, j'ai toujours fait en sorte de ne pas manger seul...comme mon père me l'a appris.

-"Je t'en prie."

Nous prenons la route du pavillon-réfectoire et Marcia m'interroge de nouveau. Voyant ce qu'elle me désigne, je réfléchis une seconde sur les mots à utiliser. Même si elle semble âgée, l'évocation des monstres peut effrayer certains pensionnaires et je n'aimerais pas la voir paniquée.

-"Oh, ça, je me suis simplement blessée au cours d'un entraînement. Mais ne t'inquiète pas, ce n'est rien de grave." je réponds positivement.

Nous continuons notre marche et je me permets de la questionner.

-"Dis-moi, tu es déjà passer par l'accueil de la Colonie?"

Shinato · Message par **Shinato** » lun. 14 juin, 2021 11:02 am

Nathan Black

Fils de Zeus / 15 ans / 1m74 / avec Nadya
Chaque mots qui sort de ma bouche me fait frémir tant j'ai l'impression qu'ils sont empreints de vérité. Au fond de moi, je prie pour que toutes ces pensées ne soient que mensonges et désillusion mais quand je vois ce que j'ai fait, à Hope, à l'infirmerie, au serpent, je doute. Je ne me rappelle même pas leur avoir fait du mal, comme si la colère avait mis ma conscience sur pause.
La première réponse de Nadya s'apparente à un sermon, comme si j'étais totalement en train de délirer. La pression s'accumulant, je finis par craquer et fondre en larmes. Nadya me prend alors dans ses bras et je m'accroche à elle comme à un filin de survie. Elle me sermonne de nouveau et ses paroles, bien qu'empreinte d'un léger agacement, me rassure grandement. Nadya ne me ment pas. J'ai confiance en elle et je sais que je peux la croire sur parole.
Le visage toujours dans le creux de son épaule, je finis de vider mon sac.

-"Tout...Tout à l'heure, j'ai perdu le contrôle. J'ai...j'ai blessé Hope et mis l'infirmerie sens dessus dessous." dis-je d'une voix empreinte de culpabilité.

Je lui raconte également le passage avec le serpent de Hope et vient alors la vision de Karen.

-"Je l'ai vue morte Nadya. Karen était morte...dans mes bras et je...je ne peux pas m'empêcher de croire que c'est de ma faute." poursuis-je coupé par un sanglot.

Yumeko · Message par **Yumeko** » ven. 18 juin, 2021 7:11 pm

Elias Young
Américain ǀ 16 ans ǀ 190 cm ǀ Fils d'Eos ǀ Rayon de soleil ǀ Fidèle optimiste

Avec Lucian, il m'est facile de plaisanter car on a un humour assez similaire. On pourrait croire qu'il est difficile de rire avec Lucian mais quand on le connait un peu, on le comprend. Je n'aimerais pas avoir son pouvoir qui doit tout rendre compliqué au quotidien, contrairement à mes capacités bien plus simples. Elle ne me provoque aucun désagrément au contraire. Avoir une assez bonne vision nocturne et faire apparaitre des boules de lumière sont des avantages à mon sens. Il n'y a rien de spectaculaires comme les capacités de certains demi-dieux mais elles sont utiles. Je ne dis pas que la capacité de Lucian n'est pas utile mais elle présente beaucoup de désagréments à mon sens. Heureusement, il semble s'y être habitué et il fait avec. A-t-il le choix d'ailleurs, je ne crois pas. On ne choisit ni ses attributs, ni sa parenté divine. C'est le fruit du hasard et on doit apprendre à vivre avec ce qu'on a. Certains sont plus chanceux que d'autres. Et à mon sens, je fais partie de ces chanceux. J'aurais pu tomber sur bien pire comme parent divin ou comme capacité. Je n'envie pas tous les demi-dieux. Certains ont plus de mal que d'autres à accepter qui ils sont et ce qu'ils ont. Certains ne sont pas heureux mais j'espère qu'ils le seront un jour. C'est sans doute naïf, voire utopique de le penser mais c'est ce que je souhaite pour chacun d'eux. Peut-être que j'ai une bonne capacité d'adaptation qui fait aussi que je peux vivre n'importe où ou presque. Je vis dans le bungalow 11 toute l'année et on sait tous que c'est le plus difficile où dormir. Il est plein à craquer et il faut vivre en colocation avec des personnalités très différentes qui ont chacune une personnalité différente. Le plus dur restant la saison estivale puis cela se calme dès le début de l'automne.
Après avoir plaisanté au sujet de ma mission dont j'ai une grande pression sur les épaules, nous nous amusons à propos de la sagesse. Et plus précisément sur le fait que Lucian est un spécialiste dans ce domaine, de quoi faire de l'ombre aux enfants d'Athéna selon moi et de donner de nombreux conseils. De mon côté, je ne me trouve pas spécialement sage, je ne suis pas très objectif, je pense donc, je ne pense pas être le meilleur pour donner des conseils. En tout cas, je sais être à l'écoute si quelqu'un le souhaite ou en ressent le besoin. Faisant marcher mon imagination, je poursuis sur une super idée qui m'amuse beaucoup.
- Je t'imagine déjà obtenir le titre de sage de la Colonie et installer un petit cabinet pour donner tes conseils.
Il faut avouer que ça serait drôle rien que d'imaginer, les demi-dieux faire la queue pour entendre les conseils de mon ami. Je ferai peut-être partie de ses demi-dieux... Sûrement même.
C'est vrai, je suis un peu préoccupé par Rose et ce que nous avons fait cet après-midi mais je ne peux rien y faire pour le moment. La seule chose que je puisse faire est de lui parler, de discuter avec lui. Et après, je verrais où tout cela me mène avec lui. En espérant qu'il soit dans un état d'esprit similaire au mien. Et m'inquiéter pour le moment ne serre à rien car je ne peux rien changer. Et même dans le futur, pourrais-je le faire ? Je n'en ai aucune idée. Seul l'avenir me le dira. En attendant, je profite de cette soirée en compagnie de mon ami et on plaisante. Je passe un bon moment avec lui et cela me rend heureux, me fait sourire et rire. Et je n'ai rien besoin de plus, cela me suffit.
J'avoue, je ne suis pas sûr d'avoir envie d'être désigné pour chanter sur ma mère. Ce n'est pas le sujet qui me dérange mais le fait de chanter. Je chante vraiment faux, une vraie casserole donc ça ne serait agréable ni pour les autres, ni pour moi. Mais je m'y plierai si on me nomme. Ayant beaucoup d'autodérision, je préfère en plaisanter.
- Aucune idée, je pense que j'improviserai le moment voulu. Mais je n'espère pas être désigné, je voudrais éviter d'imposer ma voix de casserole à toute l'assemblée, terminé-je en blaguant. Et toi, une idée ?

Derya Aydin
Turque ǀ 17 ans ǀ 173 cm ǀ Fille de Thalassa ǀ Comme un poisson dans l'eau ǀ Sourire toujours

J'ai passé une bonne partie de l'après-midi à nager après une petite discussion avec Lena. C'est étrange comme je sens la mer m'appeler à elle à chaque fois. J'ai toujours ce même sentiment, et plus je m'y rapproche, plus il s'accentue. L'eau est mon élément. C'est comme une vieille amie et j'aime la retrouver à chaque fois. C'est pour cela que je vais me baigner très souvent. En été, il n'y a pas un jour où je n'y vais pas. J'adore la mer. Je me sens bien quand je suis sous l'eau. Je me sens à ma place. J'ai deux foyers. L'un est une personne et l'autre est un lieu. Le premier est mon père et le second est la mer. Je ne pourrais pas vivre sans ses éléments, et vivre loin de la mer est difficile pour moi. Je le ressentais lorsque je vivais à Athènes. La piscine, ce n'est pas la même chose. Mon père le savait mais il n'a pas déménagé pour autant. Je comprends, il ne peut pas se plier à toutes mes volontés, et peut-être qu'il ne se doutait pas que cela provoquerait comme un manque en moi. Un manque supportable, un manque que je surmontais jour après jour. Cela n'a jamais été invivable pour moi. Mais quand je quitterai la Colonie car l'envie de vivre à nouveau avec mon père est très forte ; Il me manque aussi beaucoup, et c'est assez difficile au quotidien car j'aimerais pouvoir communiquer avec lui plus souvent ; Alors dès que je pourrais revenir à Athènes, je le ferai, et j'espère le faire à la fin de l'été. Tout dépendra si mon père peut sortir de l'hôpital. Et j'attends cette nouvelle avec impatience. Plus tard, je souhaite déménager et pouvoir vivre dans un endroit où il y a la mer ou l'océan. J'ai quelques souvenirs de la Turquie mais pas assez car j'étais petite quand je l'ai quitté. Par contre, j'aimais vivre en Australie où j'allais surfer plusieurs fois par semaine. J'aimais tellement ce sport et cela m'a beaucoup manqué de ne plus pouvoir en faire. Car pratiquer ce sport à Athènes est impossible. Ici, avec un petit coup de pouce de mon aptitude, je peux le faire mais ce n'est pas pareil. Et l'idée n'est même pas venue de moi mais de Kahau. En fin d'après-midi, quand je suis sortie de l'eau, j'ai retrouvé Lena au même endroit, qui avait simplement changé de position. Cela m'a fait sourire parce que je l'aurais pariée.
Pendant le repas, j'ai félicité les gagnants, heureux pour eux et écoutant le discours de Chiron. L'une des annonces m'a surprise mais je ne ressens pas l'enthousiaste de certains de mes camarades. Il faut dire que je n'ai rien d'une guerrière et j'évite les entrainements dès que je le peux. C'est pour cela que je ne m'inscris jamais à la Chasse aux monstres. Je n'aime pas la violence, ni me faire peur. Me faire attaquer par une nuée d'oiseaux venue tout droit de la mythologie grecque m'a vaccinée définitivement de tout cela. Donc même si j'en ai l'occasion, je ne compte pas m'entrainer avec Achille mais tant mieux si ceux qui le souhaitent peuvent le faire. Je pense que cela sera une bonne occasion pour eux d'apprendre de nouvelles techniques de combats. On discute beaucoup de cela pendant le repas mais j'écoute plus que je ne participe. Je comprends que l'on peut être mais cela ne m'empêche pas de passer un bon moment à la table des Hermès pleine à craquer. Et heureusement, différentes conversations s'orientent vers d'autres sujets dont je participe déjà plus. Mon enthousiasme revient vers la fin du repas car le diner fait place à la veillée. Cela fait partie des activités que j'apprécie et je compte profiter de cette soirée. Alors, après avoir fini de manger, je me dirige vers l'amphithéâtre le sourire aux lèvres. L'enthousiasme est communicatif, l'ambiance devient festive. Les demi-dieux s'installent petit à petit, certains seuls, d'autres en groupe plus ou moins grands. Je cherche du regard des copains, des amis, des personnes dont je me sens proche. Mes yeux trouvent, à la place, un demi-dieux. Je le reconnais pour lui avoir fait sa connaissance tout à l'heure. Mon sourire s'agrandit à cette nouvelle rencontre, elle a été très plaisante et j'ai même pu échanger en turc. En dehors de moi, Mickaël est le seul turc vivant à la Colonie. Et cela me permet de retrouver un peu de mes racines. Je ne réfléchis pas plus et je décide de m'assoir à ses côtés pour passer la soirée en sa compagnie. Il tourne la tête vers moi et je lui souris. Il me fixe pendant plusieurs secondes et je suis sur le point de lui demander si quelque chose cloche quand il prend la parole. Il ne m'a pas oublié mais mon prénom oui. Il me demande de ne pas lui en vouloir, il n'est pas doué, selon lui. Je vois bien qu'il est désolé et sa petite moue est assez craquante. Je ne suis pas du genre à me vexer, ni à en vouloir aux autres. Il n'y a rien de grave, après tout.
- Devrais-je t'appeler Dory ? demandé-je taquine, lui signifiant que je ne lui en veux pas. Je m'appelle Derya et j'espère que tu ne l'oublieras pas cette fois-ci, ajouté-je avec un clin d'œil. Comment s'est passé cette première journée ? m'intéressé-je cette fois en turc, en espérant qu'il accepte de parler dans cette langue.

naji2807 · Message par **naji2807** » jeu. 01 juil., 2021 12:38 pm

Vaena Milles
17 ans, Née le 12 Février, 1m72, Fille de Zéphyr, Papillon
Jumelle de Nemo, Traumatisée, Aime et dépend de Nemo, Dehors avec Ophélia

Please Don't Leave Me
On a arrêté l'école très tôt, avec Nemo, mais toute façon, je n'aimais pas ça, donc ça m'allait très bien. Il y avait toujours plein d'enfants, et Nemo passait son temps à aller voir les autres, au lieu de rester avec moi. Alors quand on a quitté la maison de l'oncle Hern et qu'on a arrêté d'aller à l'école, ça m'a beaucoup plu. C'est vrai que du coup, je ne sais pas trop ce qu'est l'Ecosse, et il y a plein d'autres choses que je ne connais pas, mais ça ne fait rien, et puis, parfois, on trouvait des livres avec Nemo, et il me les lisait, donc apprenait quand même quelques trucs. Au moins, la fille ne se moque pas de moi, quand je lui pose la question. J'ai des souvenirs de l'école, des enfants qui se moquent des autres... qui se moquent de moi... C'est pour ça que je ne supporte pas les gens, ils passent leur temps à être méchants, Nemo est le seul à être gentil avec moi.
Je garde les sourcils froncés, en l'écoutant me parler de l'Ecosse, et d'autres pays, qui me disent vaguement quelque chose. Si je comprends bien, elle vient d'Ecosse, ou du Royaume-Uni... Enfin si j'ai bien compris, c'est la même chose. Je secoue la tête, comme elle me demande si ça ne me dit rien.
- Non, enfin si... peut être que j'en ai déjà entendu parlé, mais je ne vois pas trop où c'est. Pourquoi tu n'es pas resté là-bas, si c'est le meilleur endroit du monde ? je lui demande.
Avec Nemo, on était pas du tout dans le meilleur endroit du monde, on traînait dans les forêts et on survivait tant bien que mal, et pourtant, je n'avais pas envie de venir ici. Alors si on avait eu un endroit aussi merveilleux, on ne serait sans doute jamais venu ici. De toute façon, je compte bien convaincre Nemo de repartir, je ne veux pas rester là, je préférai la forêt, là où il n'y avait personne d'autres que nous deux. Oui, il y avait aussi les monstres, mais Nemo est fort, il peut nous protéger.

naji2807 · Message par **naji2807** » jeu. 01 juil., 2021 12:38 pm

Marcia Pears
16 ans, 15 Mars, 1m79, Fille de Mnémé, Taupe
Excellente mémoire, Prosopagnosie, Hypersensibilité olfactive et du toucher

Je suis un peu déroutée quand Yu Ra me parle de plusieurs Apollon. J'ai quelques notions en mythologie, et il me semblait que les Dieux étaient uniques, un de chaque, pas plus. Mais j'admets que j'ai encore beaucoup à apprendre, et que la Colonie m'en laissera certainement l'occasion, donc je me permets d'interroger Yu Ra. Sa réponse me fait sourire, parce que je me dis que j'aurai pu me creuser un peu plus la tête, et que j'aurai peut être trouver toute seule. Elle m'apprend par la même occasion qu'elle est une fille d'Athéna, et je hoche la tête, maintenant pensive. Sommes-nous plusieurs enfants de Mnémé ? Et si c'est le cas, qu'est-ce que ça me fait ? L'idée que ma mère ait eu d'autres enfants me plongent dans plusieurs sentiments conflictuels. La tristesse, et une légère jalousie, à l'idée qu'elle ait pu les privilégier à moi. La curiosité, à l'idée de les rencontrer, d'apprendre auprès d'eux. La joie, à l'idée d'avoir d'autres frères et soeurs, puisque ma seule expérience de fratrie est très positive.
- Eh bien je dois faire partie des Mnémé alors, puisque c'est elle ma mère, je réponds à Yu Ra avec un petit sourire.
Elle me propose d'aller manger quelque chose, et comme je n'ai pas avalé grand chose de consistant, j'accepte avec plaisir, en la remerciant. Tout en marchant, je l'interroge sur sa blessure, car le bandage qu'elle porte est assez impressionnant. Sa réponse me déroute un peu, et je grimace légèrement, sans pouvoir m'empêcher de l'interroger encore :
- C'est courant ?
J'avoue ne pas avoir l'habitude de me blesser, je fais du sport, du basket - sport vers lequel on m'a poussé à cause de ma grande taille - mais je n'ai jamais eu de blessure qui nécessite un tel bandage. J'avoue que j'appréhende un peu, mais je ne devrais pas m'en étonner, vu le monstre que j'ai croisé à l'extérieur. A un moment ou à un autre, je devrais apprendre à combattre ces créatures, et je suppose que le plus tôt sera le mieux.
C'est à son tour de me poser une question, et, à nouveau, je secoue la tête :
- Pas du tout, non, en fait tu es la première personne que je rencontre ici.
Je suis en train de me dire que j'ai tout fait de travers, et que j'ai donc peut être louper des éléments importants.

naji2807 · Message par **naji2807** » jeu. 01 juil., 2021 12:39 pm

Nadya Espinoza
17 ans, 6 Avril, 1m58, Fille d’Aphrodite, Panthère Noire
Cheffe de Bungalow, Très émotive, A la Veillée avec Nathan

En entendant Nathan, j'ai envie de lever les yeux au ciel, et je ne m'en prive pas. Sans dire que ce garçon est un ange, on ne peut pas non plus dire que c'est un monstre. Oui, il lui arrive d'avoir du mal à gérer sa colère, mais je suis probablement la moins bien placée pour faire des sermons à ce sujet. Je sais que je devrais/pourrais apprendre à gérer ma colère, et mes émotions en général, Lucian m'a proposé plusieurs fois, de m'aider à me détendre, par des exercices de respiration, etc... Mais je n'en ai pas envie. Je préfère vivre mes émotions à fond, même si parfois elles sont douloureuses, et même si parfois elles dérangent les autres. C'est qui je suis, et ça ne changera pas. Bien sûr, j'essaie de ne pas être égoïste non plus, et je tente de ne pas trop m'énerver injustement, et je finis toujours par m'excuser quand c'est le cas.
L'explication de Nathan ne suffit pas à faire de lui un monstre à mes yeux, mais j'admets que je me serai certainement mise en colère à la place de Hope. Pourtant, je n'arrive pas vraiment à en vouloir à Nathan, même en me mettant à la place de Hope. Il avait peur pour Karen, et j'ai tendance à devenir un peu folle, moi aussi, quand les gens que j'aime sont en danger. Je grimace cependant légèrement, mais quand il termine son discours, je fronce les sourcils, et me détache de lui, luttant contre mon instinct de continuer à le serrer dans mes bras, comme il éclate en sanglot.
- Non mais ça ne va pas non ?! je continue de m'agacer, en le prenant par les épaules pour le regarder bien en face. Et puis quoi encore ? Pourquoi ce serait ta faute ? Tu ne l'as pas tué à ce que je sache ! Non mais franchement, on aura tout entendu.
C'est à mon tour d'être en colère, mais en même temps, je ne peux pas le laisser continuer à se dévaloriser comme ça, c'est du grand n'importe quoi. Pourtant, très vite, je le reprends dans mes bras, et le serre à nouveau, mon ton redevenant un peu plus doux :
- Tu étais inquiet, dans ces circonstances, c'est normal de ne pas parvenir à se contrôler.

naji2807 · Message par **naji2807** » jeu. 01 juil., 2021 12:47 pm

Lucian Tesador
16 ans, 4 Mai, Fils d’Eunomie, Jardinier Satiné
Roumain, Hyper Ordonné, Atteint de TOC, Dans l'Amphithéâtre avec Elias

Je ne me considère pas vraiment comme sage, mais c'est vrai que j'ai dû apprendre très tôt à gérer mes frustrations et ma colère. Déjà petit, j'aimais l'ordre, mais sans que ce soit aussi obsessionnel que ça ne l'est aujourd'hui. J'aimais simplement que les objets soient bien rangés, bien droit, à leur place. Et puis, quand mon pouvoir est apparu, les choses se sont compliqués. J'avais besoin que tout soit absolument en ordre, sinon je piquais des crises de colère phénoménales. En fait, j'étais surtout terriblement anxieux, rendu nerveux par l'injonction à remettre les choses en ordre, une injonction presque vitale. Mais comme on ne peut pas passer son temps à tout ranger, surtout quand ce n'est pas à soi, il a bien fallu que je prenne sur moi. Et ça n'a pas été facile, loin de là. J'ai passé des mois affreux, à avoir des envies de meurtre envers les personnes désordonnés... Et le pire, c'est quand je suis arrivé ici. Le bungalow 11... je jure que j'étais à deux doigts d'en tuer certains. Encore aujourd'hui, il y a des gens je ne peux pas voir en peinture, à qui j'ai envie d'arracher la tête... mais je me contiens, au moins en apparence. Pour certains, j'apparais peut être comme quelqu'un de très sérieux, de strict, ou de sage... mais au fond de moi, la colère et l'anxiété bouillonnent quasiment en permanence, et je dois faire de gros efforts pour les réprimer.
Mais Elias n'a pas besoin de le savoir, personne n'a besoin de le savoir, en réalité, c'est pour ça que j'ai appris à me contrôler, pour que je puisse agir normalement en société. Et l'idée de faire de l'ombre aux Athéna sur le plan de la sagesse me fait assez rire. En réalité, je ne les trouve pas tous si sages que ça, intelligents oui, mais pas forcément sage, mais ce n'est que mon avis. Je poursuis sur la blague d'Elias, et lui demande, faussement songeur :
- Tu crois que je devrais faire payer les consultations ?
Je lui souris ensuite pour lui montrer que je plaisante, même si il devait s'en douter. Puis je l'interroge, car il semble un peu ailleurs, mais pas dans le bon sens du terme. J'ai l'impression que quelque chose le tracasse, mais il ne veut pas m'en parler, et c'est son droit. Je lui rappelle qu'il peut me parler à tous moment, si il en ressent le besoin, mais je décide de changer de sujet, pour ne pas le mettre mal à l'aise. Le premier sujet qui me vienne, c'est celui du chant, et je lui demande si il a déjà une idée de ce qu'il pourrait chanter. Sa réponse me fait sourire, mais je secoue la tête et lui donne un petit coup de coude :
- Eh, ne sois pas si cruel avec toi-même ! Et puis, si ça peut te rassurer, n'importe qui a une voix de crécelle à côté des Apollons, donc tu ne devrais pas trop faire tâche, je lui dis avec un clin d'oeil et un petit sourire en coin.
Puis je réfléchis à sa question, mais secoue la tête :
- J'avoue que moi non plus, je ne sais pas bien ce que je pourrais raconter. Il faut parler de son parent divin, mais au fond, je n'ai rencontré ma mère qu'une seule fois, je dis avec un petit sourire triste.
Mais je ne lui en veux pas, loin de là, je lui suis reconnaissante d'être au moins venu une fois, certains ne rencontrent jamais leur parent divin.

ChapelierFou · Message par **ChapelierFou** » dim. 04 juil., 2021 7:26 pm

George Hatis
Fille d’Éris ❦ Bungalow 11 ❦ 15 ans,❦ Troublemaker
A la veillée - Avec Eliot et Ilona

Franchement je ne sais pas si je ferais la pièce avec Zlayden. Il avait l'air enthousiaste, mais honnêtement il avait déjà l'air enthousiaste avant que je leur demande ce qu'ils jouaient. Je ne connais pas hyper bien Le Soldat Fanfaron, je sais que c'est une comédie de Plaute sur un soldat qui est fanfaron. Je sais que je préfère les tragédies, mais j'imagine que je pourrais donner une chance à leur pièce... Je tenterai de la lire pour savoir si elle vaut la peine d'y participer. C'est quand même débile d'aimer le théâtre mais pas le gens. Pas que je fasse exprès, hein (enfin pas la plupart du temps), mais j'ai juste l'habitude qu'ils ne m'aime pas, depuis petite. Il y a un moment où on arrête d'essayer. Puis il y a celui où on se dit qu'on est mieux tout seul, et qu'on a trop de chose à gérer pour avoir des amis. Puis carrément que retourner les gens les uns contre les autres pour éviter qu'ils ne m'embête, pour se venger, pour se distraire. J'imagine que dans le théâtre, on est tous fictionnels, alors ça établis une distance de sécurité entre moi et les autres...
Je n'ai pas fait grand chose de très intéressant après avoir discuté avec le fils de Dionysos. J'ai repensé à Harry, en me demandant comment il allait. Je lui ai dit que j'étais la fille d'Eos... Je me demande s'il va découvrir que j'ai menti... Est-ce que c'était mal? Mentir à un gamin n'est pas exactement moral, mais je me voyais mal lui dire quelque chose comme: "Yo gamin, ma mère est la déesse de la discorde, mais tranquille tu peux me faire confiance!" Je pense que j'ai bien fait, j'ai réussis à l'amener jusqu'à Chiron, qui est plus capable que moi. J'imagine que je devrais demander à Harry comment s'est passé sa première journée... Juste pour être sûre. Je ressent tout de même une pointe de culpabilité d'avoir menti. De toute façon, c'est la faute de Coram aussi, c'était quoi cette idée pourrie de me refiler un gamin que je connais et de se barrer comme ça? Et si ça c'était mal passé hein? Ce serai sa faute, protecteur mon œil. Je ne peux m'empêcher de chercher un moyen de me venger. Ça me rappelle que Lena me doit une faveur depuis l'été dernier où je lui ai évité de devoir accomplir une tâche quelconque. Ce ne serai pas trop compliqué de demander à la fille d'Aegis de passer un peu de temps avec le satyre pile au mauvais moment.
Et puis i y a Yu Ra, dont les premières paroles à l'équipe était qu'elle n'en aurait rien à faire si on mourrait. Et puis son arrogance pendant toute la chasse... Ce n'est pas seulement qu'elle m'a tapé sur les nerfs, c'est qu'elle a pris la direction de la chasse en étant immature et égocentrique, et la preuve qu'elle n'était pas prête: la chasse aurait pu très mal tourner plus d'une fois, et elle comme Timothée ont finis à l'infirmerie, et sans sa cape magique (de laquelle Yu Ra n'était même pas au courant) Oswald serait mort. Yu Ra n'était définitivement pas apte à nous guider, et c'était dangereux de sa part de prétendre de le contraire. Et peut-être qu'elle n'est pas la seule à blâmer, peut-être que j'aurais dû réfléchir en voyant notre équipe et réaliser que c'était dangereux, et peut-être que mon envie de me venger de Yu Ru a un fond mesquin et immature... Mais ça ne m'empêche pas de réfléchir à une vengeance, ou un moyen peu agréable pour elle d'apprendre une petite leçon d'humilité.
-Patecatl, je marmonne en lançant la partie de mon assiette qui a l'air la moins appétissante dans le feu. Non, je ne vais pas me brosser pour faire des offrandes à ma mère, mais comme je me coltine le regard désapprobateur de Chiron quand je garde toute ma nourriture pour moi, j'ai décidé d'entretenir les dieux des autres mythologie, parce que pourquoi pas? Et puis je doute que ma mère soit jalouse et déclenche une guerre sur le dieu de la guérison Aztèque, à condition qu'il existe, déjà. Je me laisse ensuite tomber sur l'une des rares places encore libres à la table des Hermès. Stupide bungalow bondés, il y a tellement de gens que je ne peux même pas m'assoir avec Eliot et Ilona, qui sont de toutes façon en train de discuter avec leur amis. J'aime pas leur amis, ça me soûlent qu'ils aient encore pris les places près d'eux et je ne peux m'empêcher de les dévisager au cas où je doit les remettre à leur places parce qu'ils me cassent trop les pieds à me voler mon frère et ma sœur. Enfin, pas qu'ils soient à moi non plus, mais bon, j'ai à peine pu leur faire coucou de la main ce matin et au déjeuné alors qu'on ne s'est pas vu depuis l'été dernier, on s'est seulement écris, et c'est clairement pas pareil que de leur parler en vrai (et puis honnêtement être une dyslexique qui doit déchiffrer l'écriture de deux autres dyslexique c'est pas gagné d'avance). Bref, tout ça pour dire que j'ai pas encore eu l’occasion de dire bonjour à mes frangins et que ça me gonfle clairement. En plus Chiron fait tout un foin du fait qu'on ai eu un coup de chance avec le serpent. On l'a trouvé vite et on s'est pas fait tuer, c'est pas une raison pour attirer l'attention sur moi comme ça. Les gens que je connais nous regardent comme si on était les prochains Percy Jackson (j'ai pas tout à fait compris qui était le gars mais apparemment il était important), tandis que ceux qui me connaissent me jettent des coups d'oeil soit surpris, soit jaloux, voir me fusille carrément du regard pour ceux qui me connaissent vraiment. Le message est clair: je n'aurais pas dû faire partie des gagnant. Je suis parfaitement d'accord, cependant, l'idée que ça suffise à faire ch*er les gens m'arrache un sourire suffisant. Je remarque du coin de l’œil que Irina s'en fiche. Pourquoi je remarque ça moi? Je m'en fiche qu'elle s'en fiche, j'ai pas besoin de l'attention d'une fille comme ça, et c'est clairement pas parce qu'elle à la même mère que moi qu'on est sœur. Je me demande si j'irais à l'entraînement avec Achille. Est-ce que j'en ai envie? Je ne le mérite pas. Je n'ai rien fait pour gagner cette chasse. La seconde où les autres demi-dieux me verront avec une épée dans la main, il comprendront que ce n'était qu'une façade, que je ne suis pas au niveau, que je ne suis pas à leur niveau. Mais combien de fois j'aurais l'occasion de participer à un tel entraînement? Achille c'est Achille, tout de même, je connais les légendes. Et moi, je dois devenir la meilleure possible pour protéger ma famille, tant pis si je dois affronter le regard des autres demi-dieu j'ai connus bien pire.
Le repas finis, la foule m'emporte plus ou moins contre mon gré jusqu'à la veillé, où les Apollons chantent joyeusement sur notre morts prochaines. Je n'écoutent pas leur petits jeux musicaux, tandis que je joue des coudes pour finalement parvenir jusqu'à Eliot et Ilona dans la foule.
-Hey vous! Bah alors, je vous ai même pas manquée? Je prend un ton scandalisé, mais je ne peux me retenir de sourire, ma colère à l'égard de leur amis s'étant envolée. Je suis trop contente de les voir pour ne pas au mois essayer de profiter du moment.

Yumeko · Message par **Yumeko** » mer. 07 juil., 2021 9:11 pm

Elias Young
Américain ǀ 16 ans ǀ 190 cm ǀ Fils d'Eos ǀ Rayon de soleil ǀ Fidèle optimiste

Je crois que j’ai toujours été un garçon plutôt sage et facile à vivre. Quand je dis sage, je pense dans le sens obéissant, écoutant son père. Je ne crois pas lui avoir posé beaucoup de problèmes. Je ne séchais pas les cours, je ne faisais pas le mur. Je prévenais mon père si je sortais après les cours et où j’allais. Finalement, le plus gros souci est d’avoir une ascendance divine parce que ça ne protège pas des monstres, bien au contraire. Là, je peux dire que je lui cause du souci mais c’est bien involontaire, n’ayant pas le choix et je ne peux rien faire contre cela. Quoique mes notes n’ayant jamais été très hautes, me situant dans la moyenne et encore, en travaillant beaucoup, ça a toujours un peu inquiété mon père, je crois. Et honnêtement, je ne sais pas de quoi sera fait mon avenir. Même si j’étais plutôt bon au basket, j’ai quasi quitté le système scolaire en vivant ici donc je n’espère aucune bourse en sport comme certains peuvent en obtenir. De toute façon, je ne sais même pas ce que je pourrais étudier à l’université. Honnêtement, je ne me sens pas faire de grandes études ou des études tout court. Mais je me verrai bien faire comme mon père, travailler le bois, vendre des objets et des meubles, réaliser des commandes. C’est une chose pour laquelle j’arrive à me canaliser face à mon hyperactivité. Je suis concentré sur ma tâche et je ne ressens pas le besoin de bouger, de courir, de nager, de me dépenser… C’est même la seule chose. Le fait de me concentrer sur mes gestes, sur une tâche unique me permet de rester calme. C’est le seul métier qui me plairait et qui me conviendrait si je réfléchis bien. En plus, mon père pourrait m’apprendre surtout à faire de grosses pièces comme un meuble. J’ai toujours créé de petits objets comme des petites figurines, souvent des animaux. Donc j’ai au moins les techniques de base. Quant à être facile à vivre, je ne suis pas compliqué, je m’adapte facilement aux situations. J’essaye même de facilité la vie des autres, je ne m’impose pas, je n’insiste pas. A défaut, étant le contraire de têtu, je n’insiste jamais et peut-être parfois à tort. Je ne me mets pas à la place de Lucian car c’est impossible, je ne sais pas ce qu’il ressent au quotidien mais cela doit être difficile. Je peux l’imaginer. Et j’essaye de lui faciliter les choses en tant qu’ami et voisin de lit, en rangeant un minimum ma place. Ce n’est pas grand-chose et ce n’est pas aussi bien rangé que chez lui où tout est parfaitement à sa place. Jamais rien ne dépasse.
La question de mon ami m’amuse et me fait sourire. Il est question de faire payer ses consultations et je fais mine de réfléchir, rentrant dans son jeu. Je prends une mine sérieuse pendant quelques secondes.
- A mon avis, c’est même une nécessité. Pense à ton avenir, en mettant un peu d’argent de côté, on ne sait jamais de quoi sera fait demain. Donc si j’étais toi, je le ferais. D’ailleurs, tu installerais où ton cabinet ?
Mon sérieux ne dure pas longtemps et un grand sourire barre mon visage. Imaginer Lucian faire payer ses consultations comme un médecin ou un psy me fait rire. En tout cas, cette discussion me fait oublier mon petit tracas et penser à autre chose. Je pourrais très bien le faire mais je préfère discuter avec lui en dehors de l’amphithéâtre. Et puis, il n’y a rien de grave en soi, juste moi qui me tracasse au sujet de ma relation ou absence de relation avec Rose. Et puis, pour le moment, ça ne sert à rien de se miner par rapport à ça.
Lucian change totalement de sujet et m’interroge à la place sur la chanson que je pourrais chanter si je suis choisi. Je plaisante sur le fait qu’il ne vaut mieux pas chanter pour moi et puis, je n’en ai aucune idée en réalité. Ma réponse l’amuse, il m’adresse un sourire complice en me donnant un petit coup de coude. Je réponds spontanément à son sourire. J’aime bien quand mon ami sourit. Notre humeur commune est légère. Son sourire change un peu, il se fait plus amuser et il plaisante. Il n’est pas le seul, le mien est identique, mon regard pétille.
- Oh mais c’est parce que tu ne m’as pas entendu chanter sinon tu ne dirais pas ça, fis-je hilare. C’est sûr que tout le monde part avec un handicap à côté d’eux mais y’en a certains plus que d’autres.
Je lui renvoie sa question, curieux de connaitre sa réponse. Sa réponse est bien plus sérieuse et elle reflète la mienne. L’idée de ne pas savoir quoi dire de son parent divin. Je n’ai jamais vu ma mère mais je l’ai senti le jour où elle m’a reconnu. Je me rappelle d’une lueur, d’une odeur et d’une voix dans ma tête. La sienne. C’est le souvenir que j’en garde. Il semble soudainement un peu triste au sujet de sa seule rencontre et j’ai envie de le réconforter. Je prends sa main et je la serre doucement dans la mienne en lui adressant un sourire réconfortant.
- C’est difficile de parler de quelqu’un qu’on ne connait pas. Et pour tout avouer, je n’ai pas rencontré la mienne. Mais j’ai senti sa présence. Je me souviens d’un sentiment de douceur, lumineux, une légère odeur et sa voix.
Alors peut-être parlerais-je de ce que j’ai ressenti et du sentiment qui perdure encore aujourd’hui.

LSGI · Message par **LSGI** » jeu. 08 juil., 2021 1:12 am

Texte explicite

Viggo Skaebne
Rejeton de Moros | 17 ans | 1m79 | Bon vivant | Dans le bungalow Tyché avec Felix

Je ne fais pas vraiment attention au départ de Zlay, tout mon esprit et tout mon corps sont concentrés sur Felix. Lui et ce qu’il me fait ressentir, notamment le désir qui n’a de cesse d’augmenter. Je cède au moment où j’aperçois la sœur de Felix dans l’amphithéâtre, ce qui signifie très probablement que le bungalow de Tyché est libre… Et c’est suffisant pour que mon imagination s’emballe, inventant déjà des scénarios, voyant déjà le corps nu et séduisant de Felix, son érection…
Je me lève sans attendre en prenant Felix par la main. Sa remarque me fait sourire mais je constate surtout qu’il a sciemment évité de rebondir sur la suite de mes paroles. Pourtant c’est un fait : au moindre gémissement on arrête tout. Je ne veux pas lui faire de mal, j’exècre même cette idée et la possibilité que ça n’arrive. Même si mon désir pour lui me pousse à prendre le risque de le blesser, s’il s’avère que ça arrive réellement mon désir partira, et on arrêtera. Je vais faire attention, évidemment, mais je sais que ça reste une suite possible des événements. Une suite tout sauf appréciable mais une suite à tout de même prendre en compte.
Rapidement, Felix prend les devants et se met à courir pour m’entraîner à son bungalow ; je me laisse faire en oubliant en partie mes inquiétudes. Je pense surtout à ce qui va se passer et au fait qu’il en ait envie… Et c’est le plus important pour moi. Savoir qu’il le désire autant que moi, alors certes il se fiche des risques, mais ça a quelque chose de plaisant, savoir qu’il ne pense pas tant à sa douleur. Même s’il est vrai qu’il n’a rien de cassé non plus, mais ça reste un risque de souffrance qu’il pourrait aisément s’épargner… Donc il est plaisant de savoir qu’il prend ce risque avec moi, qu’il me désire suffisamment pour prendre ce risque.
À peine entrés, Felix referme la porte et s’y adosse en arborant une expression qui en dit long sur ce qu’il ressent. En plus du désir je voir facilement sa satisfaction, même si elle sera bien meilleure dans quelques temps… Un sourire naît sur mes lèvres quand je lui réponds :
— Ça fait de toi mon bourreau ?
Je sais qu’il n’est pas sadique et je ne suis pas masochiste, mais l’idée a toutefois quelque chose d’excitant. Prisonnier d’un bungalow que je connais presque mieux que le mien, avec un homme dont je connais le corps au moins aussi bien que le mien… Et cet homme en question est mon tortionnaire… À moins que ce ne soit le contraire… Si je ne m’abuse, il me tente depuis plusieurs heures, faisant fi de mes résistances, résistances que j’émets par égard pour lui, donc il me torture depuis tout ce temps, donc dans un souci d’équité il faudrait que je lui rende la pareille… Bien que techniquement je le torture aussi en résistant à ses avances… Mais est-ce vraiment le cas ? Je ne suis pas dans sa tête, je ne sais pas jusqu’à quel point il me désire… Bien que j’ai tout de même une petite idée… Mais j’ai envie d’ignorer ce paramètre, même si ce n’est pas équitable, parce qu’après tout : rien n’est jamais équitable avec Felix. Il a de la chance et je suis voué à perdre, donc je peux au moins tenter de rétablir la balance… Surtout si c’est d’une manière qui au final nous plaira à tous les deux… Puisqu’entre nous c’est toujours ça : le plaisir avant tout. Je ne veux pas le faire souffrir et c’est réciproque il me semble, on veut juste passer un bon moment, mais parfois la frustration est un ajout agréable, du moment qu’elle ne dure pas.
— Non impossible, je réponds à ma propre question, tu es bien trop vertueux pour ça, dis-je en me souvenant de notre conversation de l’après-midi.
Sans attendre, je me rapproche de lui jusqu’à ce que nos corps se touchent presque et attrape sa nuque pour le forcer à se pencher vers moi. Mon regard et mon sourire changent pour devenir plus prédateur quand j’ajoute :
— Ce qui signifie qu’en tant qu’être impur c’est à moi de te pervertir…
Mes lèvres trouvent alors les siennes et c’est comme une explosion de sensations. Tout le désir de l’après-midi rejaillit d’un coup, toute la retenue s’efface soudain, c’est comme une allumette qui s’embrase brusquement alors qu’elle se tient à côté d’un feu depuis tant de temps et qu’une flamme décide de finalement la lécher pour lui permettre de se consumer. J’attire le corps de Felix vers le mien, gardant tout de même à l’esprit que son dos ne doit pas être plaqué contre la porte, mais cédant à mon désir de le plaquer contre moi, de sentir sa chaleur contre moi. Enfin il est là, mais ce n’est pas suffisant, mon corps a besoin de plus et vite. Mais pas trop quand même, si je dois le frustrer – même un tout petit peu – je vais devoir me contenir. Je recule et l’entraîne avec moi, malheureusement je ne suis pas aussi chanceux que lui donc mes jambes butent contre un meuble. Je souris contre les lèvres de Felix en comprenant de quel meuble il s’agit et mord sa langue avant de la sucer et de m’écarter. Je le lâche pour prendre appui sur mes paumes et m’asseoir sur la table de jeu. Je ne prends pas le temps de regarder si des cartes, ou autre, sont encore dessus, mon attention reste sur Felix et mes mains s’activent pour le débarrasser de son haut qui m’empêche de réellement le toucher. Je l’observe un court instant avant d’entourer ses fesses de mes jambes pour le coincer contre moi, j’attrape ses hanches en évitant soigneusement son dos et les bords de son hématome, et je plante mon regard dans le sien, penchant mon visage en arrière. Je le regarde sans rien dire, juste pour lui faire savoir qu’il ne me prendra pas maintenant même si j’en ai envie, parce que j’ai une autre envie. À charge de revanche pour cet après-midi de frustration. Un après-midi délicieux évidemment, mais qui m’a tenu tendu et m’a procuré de régulières gênes à un endroit précis de mon anatomie.
C’est donc avec un sourire que je détourne enfin les yeux et resserre mes jambes pour attirer Felix plus près. Je sens son sexe contre le mien mais ne le libère pas, pas encore. Je connais son corps et je sais quels endroits sont plus sensibles. Ma langue glisse dans son cou, au creux de sa gorge, goûtant sa peau, et je me force à ne pas aller trop vite pour trancher le rythme de tout à l’heure. Je mordille sa peau par moment et l’embrasse en effectuant un chemin qu’il doit comprendre. Lentement j’arrive à l’un de ses tétons et en lèche le contour, je l’embrasse d’abord doucement avant d’y déposer des baisers plus appuyés et de finalement laisser mes dents l’approcher et le torturer.

LSGI · Message par **LSGI** » jeu. 08 juil., 2021 1:12 am

Quand je ressens quelque chose c’est assez soudain, que l’émotion se traduise par une sensation physique ou non. Je me suis déjà demandé si ce n’était que de la magie ou si mon cerveau sécrétait réellement une plus grande quantité d’hormones ou bien si ces hormones étaient plus puissantes… Mais je ne sais pas du tout comment obtenir cette réponse, alors je vais me contenter de supposer que la magie de mon ascendance fait que mes émotions sont plus fortes, sans chercher plus loin. Même si je suis quand même curieux… Sauf que je ne vois pas où je pourrais trouver la réponse, j’ai bien tenté de demander à un enfant d’Athéna qui s’intéressait à l’origine de l’aura de certains demi-dieux et comment elle fonctionne, mais il n’a pas pu m’aider, lui aussi restant dans une impasse. Demander à un dieu nous aiderait peut-être mais je me vois mal aller voir mon daron pour lui demander plus de renseignements là-dessus, je suppose qu’il a d’autres chats à fouetter.
Mais donc là, quand je vois ce beau corps qui me fait face, j’ai une envie soudaine. Un léger tiraillement dans mon caleçon qui ne suffit toutefois pas à me faire bander. Une contraction dans mon bas-ventre qui me pousse à avancer et sourire, à aborder ce nouveau visage qui m’est pour le moment inconnu. Je le domine de seulement quelques centimètres mais ça reste une taille parfaite pour ce que j’ai en tête… Pendant que son regard est tourné ailleurs je me lèche la lèvre inférieure en imaginant ce que je pourrais bien lécher sur son corps… Mais bon, je ne dois pas l’effrayer d’entrée de jeu ! Quand il me connaîtra je pourrai le laisser voir à quel point mes émotions flambent rapidement, mais d’abord je dois tâter le terrain, savoir si mon intérêt pour lui est réciproque et… Son ascendance ! C’est important mec ! Imagine c’est un frère t’es dans la merde ! Rah, j’avais oublié ce problème… Mais il ne l’est peut-être pas ! Je n’ai encore jamais éprouvé de désir pour un frère ou une sœur, même avant de connaître leur ascendance, alors j’espère que ça n’arrivera pas aujourd’hui… Oh non, pas ce soir, pas lui, il est trop bandant pour être mon frère… Bon, stop, on se concentre et on va lui parler.
Je l’aborde avec un sourire et un verre, qu’il accepte. Nemo. Personne. Ulysse. Non, je refuse de partir dans ces pensées-là. Même si ce mythe est très intéressant je refuse de me laisser embarquer dans cette histoire, même si j’ai soudain très envie de savoir s’il la connaît et si non alors je vais vouloir la lui raconter… Une histoire fascinante avec de l’aventure et des rebondissements, quelques morts parce qu’il en faut toujours, un monstre et une ruse… Oh je pourrais y mettre le ton, oh je sens que j’ai envie de raconter, oh je sens que j’ai envie de parler, oh… Non, non, non. Le membre qui se trouve entre mes jambes n’est pas du tout d’accord avec la possibilité de raconter une histoire qui n’a absolument rien de séduisant. Je sais que ce n’est pas bien de penser avec son sexe mais le fait est que ça m’arrive plus souvent que ce que je ne peux admettre, en même temps, je ne fais de mal à personne là. Donc je remets le mythe à plus tard mais le garde dans un coin de mon cerveau et écoute plutôt les informations données par Nemo. C’est bien un nouveau mais rah… Bungalow 11. Est-ce qu’il a été reconnu ? Je souris davantage quand il me demande si son bungalow est bien en face du mien. Oh oui il est en face… Juste quelques mètres à parcourir… Quelques mètres et tu trouveras un bungalow parfois bien vide dans lequel on ne risque pas d’être dérangés… Mais je réponds en faisant fi de mes pensées qui n’émanent pas du haut de mon corps :
— C’est exact ! Mais tu vas y rester ou ce n’est que ton bungalow provisoire ?
Je t’en supplie dis-moi que tu vas y rester, pitié pitié dis-moi que tu es un Hermès ou un enfant de n’importe quel dieu sans bungalow, ce serait tellement plus simple… Après, même s’il n’est pas reconnu, ce serait étrange qu’il soit un fils de Dionysos, le dieu se trouvant ici il reconnaît ses enfants assez rapidement quand il les voit débarquer. Mais bon, je préfère être sûr quand même.
Je lui tends le verre d’absinthe et j’appréhende je dois dire. Si je fais mauvaise impression avec de l’alcool ce sera foutu pour moi. Mais par chance, il sourit ! Et je fais de même, submergé par une vague de soulagement et de joie. Quel beau sourire… Ah j’aime j’aime j’aime. Si seulement ma langue pouvait se frayer un chemin entre ces lèvres…
— Très souvent même ! On n’a pas trop le choix d’ailleurs, même si notre fût donne tout le vin qu’on désire, on n’a pas accès à tout et n’importe quoi ici. Parfois il faut refaire nos réserves et c’est plus simple de les faire nous-même que d’aller en acheter.
Même si personnellement si je veux quelque chose il me suffit d’utiliser ma flasque. Mais je ne le dis pas et à la place j’adresse un énième sourire à Nemo – décidemment je ne fais vraiment que ça.
— Je peux te montrer mon labo si tu veux ?
Et je parviens à le dire sans concupiscence aucune ! Déjà parce que je ne sais pas si j’ai le droit d’avoir envie de lui, et ensuite parce que j’ai quand même envie de lui montrer le super labo des Dionysos ! Sans rire, notre bungalow est génial ! Sans parler de la scène pour les représentations et des fauteuils confortables ! Et puis même, Nemo a l’air d’un gars cool donc même s’il ne se passe rien je pense qu’il y a possibilité de sympathiser.

LSGI · Message par **LSGI** » jeu. 08 juil., 2021 1:12 am

En sentant le doigt de Daithe entre mes côtés je grimace légèrement tout en souriant. Ce n’est pas un geste que n’importe qui peut se permettre d’avoir envers moi, si ça avait été un demi-dieu ou même un satyre ou une nymphe ne faisant pas partie de mon entourage je lui aurais fait regretter son geste. Mais là il s’agit de ma sœur et je ne me mets que très rarement en colère contre mes sœurs. Nous sommes plus ou moins proches, parfois nous ne nous voyons pas pendant un moment, mais ce n’est pas grave, ce moment n’est pas si long pour nous qu’il l’est pour un mortel ; qui plus est : nous sommes toujours liées les unes aux autres. Nous ne sommes pas réellement des sœurs comme l’entendent les mortels, nous sommes plus que ça, nous partageons le lac, un élément, une vie qui dépend de nous et dont nous dépendons. Il est assez difficile de décrire ce lien à des personnes qui ne peuvent l’expérimenter. Quoi qu’il en soit, le lien ne fait pas tout, je suis plus complice avec certaines de mes sœurs et moins avec d’autres, pourtant je les aime toutes de tout mon cœur. Je tuerais sans hésiter pour elles et je mourrais s’il le fallait. Bien que Daithe et moi soyons bien différentes, nous avons une bonne entente et une bonne complicité. Peut-être justement parce que nous sommes si différentes ?
Je souris à ma sœur en plissant légèrement les yeux mais sans faire le moindre geste, une expression qui signifie clairement que je me vengerai plus tard, quand elle ne s’y attendra pas. Bien sûr ce sera gentillet, ce n’est qu’un jeu entre nous, je ne veux pas réellement me venger et jamais je ne lui ferai de mal.
— De toute évidence. Tu devrais aller les voir plus souvent ! Pourquoi pas celui qui lit souvent à l’ombre d’un arbre la prochaine fois ? lui dis-je avec un sourire mi-taquin mi-amusé.
Je ne sais plus son nom, ni même si je l’ai su un jour. Je sais juste qu’il a une aura relativement sombre, des cheveux foncés et la peau pâle. Les fois où je l’aperçois il est seul et souvent il tient un livre. Je ne lui ai jamais parlé mais je suis certaine qu’avec lui Daithe pourrait vraiment marcher sur des œufs.
Daithe est à nouveau pensive, ce qui montre bien qu’elle est concernée par ce qui arrive à ces jeunes. Je peux le comprendre mais je ne pourrais faire la même chose. Je m’intéresse à certains et je tiens même à d'autres, mais le nombre de personnes pour qui je m’inquiète est bien inférieur à celui de Daithe ; et heureusement, je ne pense pas avoir suffisamment d’énergie pour m’inquiéter pour tout ce petit monde même si j’en avais l’envie.
Je souris à ses derniers mots mais j’emploie un ton rassurant pour lui répondre :
— Tu peux, mais ça ne durera pas bien longtemps. Tu apportes plus de joie que tu ne fais de gaffes, sois tranquille. Si les demi-dieux ne se rendent pas compte que tu tentais simplement de les aider c’est qu’ils refusent de voir une vérité pourtant sous leurs yeux et dans ce cas tu ne peux pas les aider.
Je connais ma sœur, je sais avec certitude qu’elle n’a pas fait de réelle « gaffe », ou du moins pas très grosse. Les demi-dieux ont pu comprendre sans peine qu’elle ne leur voulait aucun mal et que son but n’était pas de les contrarier. Soit ils s’en rendront compte, soit ils oublieront, soit ils se draperont dans leur mauvaise foi, mais je ne vois aucune raison pour. Ils peuvent être de mauvaise humeur, c’est leur droit, mais dans ce cas Daithe n’a pas à s’en faire pour eux ni à persévérer… Même si je sais qu’elle le fera quand même, elle est tellement bienveillante.

LSGI · Message par **LSGI** » jeu. 08 juil., 2021 1:13 am

Fay Jones
Enfant d’Héphaïstos | 16 ans | 1m75 | Asociale | Forge avec Oswald

Mes muscles sont bandés mais ma force est contrôlée, il est important de toujours se contrôler ici, on ne peut pas donner la bonne forme à une lame en frappant de toutes ses forces, il faut savoir doser pour que le métal fasse ce que l’on désire, ça ne se maîtrise pas si facilement mais ça s’apprend. Bien que ce soit inné pour des enfants d’Héphaïstos, ce n’est pas non plus une évidence, surtout quand on n’a jamais fait ça auparavant, donc quand je suis arrivée ici pour la première fois les autres enfants du dieu m’ont aidée. Je n’avais pas ma force actuelle, bien que j’étais plus forte déjà que la moyenne des filles de mon âge, je restais une gamine. Apprendre était grisant, et j’étais plutôt fière de moi quand j’ai compris le mécanisme. Maintenant ça se fait tout seul, je contrôle mon corps mais il connaît le mouvement, il sait s’adapter, il sait ce qu’il fait.
Ma main se fige quand j’entends une voix inconnue. Je relève les yeux de mon travail pour découvrir un garçon qui doit avoir dans mes âges et qui est à peine plus grand que moi. Je ne l’avais pas remarqué avant, peut-être parce que mon marteau contre le métal fait du bruit, peut-être parce que j’étais concentrée, ou peut-être parce qu’il a quelque chose d’étrange. Je remarque une cape sombre sur ses épaules qui semble absorber le peu de lumière qu’il y a autour de lui ; seules les flammes me permettent de le distinguer. Sa carrure est assez révélatrice, il n’a pas l’air d’un combattant et je me demande si ce n’est pas la première fois qu’il met les pieds ici. Un curieux ? Ou bien a-t-il une demande ? Il hésite, il n’est pas clair, il ne semble pas réellement savoir ce qu’il veut. Ou bien il n’est pas à l’aise ici ? C’est le cas de beaucoup. Je suis d’ailleurs étonnée de voir quelqu’un ici alors qu’il y a la veillée à l’Amphithéâtre. Moi qui pensais être tranquille. C’est raté. Tant pis. S’il a une demande je peux peut-être l’aider. Et puis au moins ce n’est pas un arrogant qui croit tout savoir mieux que moi quand il vient ici, qui me demande une arme identique à celle d’un autre demi-dieu qu’il a vu mais qui ne possède pas du tout la même carrure donc est incapable de la soulever et donc me fait perdre mon temps, et pour qui au final je fabrique l’arme que j’avais en tête depuis le début. Je ne prétends pas tout savoir, très loin de là, j’ai d’énormes lacunes dans de nombreux domaines – notamment le domaine social – mais à la forge je sais quand même ce que je fais.
J’observe mon ouvrage et suis soulagée de constater que je peux m’arrêter ici pour le moment. Je remets le marteau à ma ceinture et retire mes gants avant de m’approcher du garçon pour mieux le voir mais en restant tout de même à bonne distance. Les flammes sont calmes autour de nous mais suffisent à éclairer le visage pâle du garçon. Mon visage reste neutre quand je l’observe plus en détail, mes yeux s’attardent sur ses mains qui n’ont pas l’air d’avoir souvent tenu une arme, sur ses muscles qui ne sont pas très développés, mais il est peut-être un nerveux. Une arme trop lourde l’handicapera sans doute donc il pourrait apprécier une dague ou une arme dans le style d’une rapière s’il veut toucher plus loin sans avoir à effectuer de lancer. Mes yeux reviennent à son visage quand je parle, ma voix est neutre, tout comme l’intégralité de mon être.
— Tu as une idée de ce que tu cherches ? Une arme pour un combat rapproché ou tu préfères te battre en restant à distance ?
Je vais droit au but mais je reste dans le général. Ce garçon n’a pas l’air très sûr de lui, ou bien j’ai très mal interprété son hésitation. De plus, il a dit avoir besoin de conseils mais avant cela je dois savoir s’il préfère être armé d’un arc ou d’une arbalète ou même un pistolet qui lui permettrait de rester en retrait, ou bien d’une épée ou une lance ou quelque chose lui permettant un combat plus rapproché. Les armes sont nombreuses, j’espère qu’il a tout de même une idée de ce qu’il désire ou nous allons y passer des heures.

LSGI · Message par **LSGI** » jeu. 08 juil., 2021 1:13 am

Gloria Muñoz
Fille de Pheme | 13 ans | 1m49 | Pipelette bavarde hyperactive | À l’Amphithéâtre avec Anthea

Achiiiille ! J’ai envie de le sentir ! Pas de manière déplacée, enfin peut-être, mais d’abord de manière chaste et innocente ! Je veux savoir si on peut le toucher et surtout si je peux me retrouver dans ses bras ! Je me fiche bien de sa renommée – même si ça m’atteint forcément, ce n’est pas tous les jours qu’on rencontre quelqu’un de si connu et je veux être l’une de celles qui parlent de lui pour transmettre sa légende –, le plus important c’est que olalalala mais qu’il est beau ! Pourquoi un mort est-il si bien portant ? Je sais qu’objectivement toute histoire romantique avec lui est impossible, surtout si on en croit les légendes et son histoire avec Patrocle mais… je peux quand même y croire ! Achille vient d’une époque où l’âge ne signifiait pas du tout la même chose qu’aujourd’hui, donc peut-être que je ne suis pas si jeune à ses yeux, peut-être que peu importe nos millénaires de décalage… Ça fait quand même beaucoup. Bon bon bon je vais devoir laisser tomber la belle histoire d’amour qui est en train de se former dans ma tête, mais je n’abandonne quand même pas l’étreinte de ses bras forts ! Enfin, si c’est possible… Et je dois le découvrir ! Je questionne Anthea quand elle me rejoint et l’entends rire, ce qui me fait rire à mon tour. Je me rends bien compte de l’absurdité de mes propos pour quelqu’un ne se trouvant pas dans ma tête ou ne partageant pas mes désirs ni mon romantisme, mais je trouve ça amusant et quand quelqu’un rit je ris généralement avec cette personne. Je serre son bras plus fort quand elle me répond, dans l’espoir que son contact m’aide à garder les pieds sur terre, mais ça ne me retient pas du tout et je sautille à côté d’elle.
— Tu as totalement raison ! Il me faut tenter le coup ! Hm, il me faut un plan, une stratégie… Je suis sûre que si j’en parle à un enfant d’Athéna il me méprisera, « Gloria, nous sommes des guerriers, nous utilisons la ruse pour gagner des batailles, pas pour flirter » dis-je en imitant la voix d’une fille d’Athéna exaspérée par mon comportement à qui je ne demanderai plus d’aide pour mes histoires de cœur sinon j’ai peur qu’elle me jette un shuriken à la figure. Mais ! Je vais y arriver sans leur aide, tu verras ! Ou bien, avec seulement ton aide si tu veux ! Oh oui attends j’ai une idée ! Jamais je ne réussirai à avoir un entraînement avec lui, je ne me bats pas suffisamment et même si j’y parvenais je ne parviendrai jamais à le toucher, mais ! Toi tu peux ! Tu es une vaillante guerrière et tu pourras au moins le toucher, je lui crie aux oreilles en mimant un coup de rapière pour embrocher un ennemi invisible. Et si tu parviens à le toucher ça signifiera qu’il est tangible ! Donc je pourrai tenter ma chance ! Et BIM je lui tombe dans les bras ! Là il suffit d’un prétexte, tu sais, par exemple, je fais semblant de m’évanouir, ou bien je passe à côté et oh mince je trébuche ou une banalité comme ça comme on en voit dans les films, d’ailleurs ça me fait penser mais j’ai vu un film super où il se passait exactement ça, enfin non, en vrai j'ai vu plein de films où ça se passait exactement comme ça, mais je ne pense pas que ça te plairait mais pourtant celui-ci était vraiment super et devine quoi : ils étaient heureux ensemble au final ! Et c’est ce que je veux, tu imagines, après être tombée sur quelqu’un je fais ma vie avec lui et on est heureux et on a plein d’enfants mais oh c’est trop beau !
Mes pensées dévient sur le film en question et je me rends soudain compte que plusieurs têtes se sont tournées vers nous et nous regardent – enfin, me regardent – bizarrement. Je leur retourne un regard perplexe avant d’éclater de rire en me rendant compte que je parle espagnol, comme c’est toujours le cas avec Anthea, mais qu’en plus de ça je parle très vite et surtout très fort. Je leur offre un regard contrit avant de reporter mon attention sur Anthea quand nous nous asseyons dans l’Amphithéâtre.
— Oups, je lui murmure, je vais essayer de parler moins fort avant que les chanteurs ne me jettent leurs instruments dessus pour me faire taire… Au pire, fais-moi signe quand le volume devient trop puissant, je lui demande avec un sourire.
Je sais que je peux lui faire confiance là-dessus, elle a l’habitude avec moi. D’ailleurs, en parlant des chanteurs… Mais c’est Tyrone ! Je secoue le bras d’Anthea.
— Il est tellement waouh ! Oh… On dirait un rayon de soleil descendu du ciel… Il pourrait être une rockstar… Enfin non, pas une rockstar, je le vois mal là-dedans, plus dans la pop ou ooooh Anthea et s’il écrivait des chansons d’amour ? Avec du rythme, rapide ou non, peu importe ! Mais oh…
Je me prends un « CHUT » de la personne à côté et étouffe un petit rire.
— Rabat-joie, je murmure au demi-dieu.
Tandis que je me retourne vers Anthea j’entends Sunshine – une nouvelle enfant du dieu soleil – qui désigne ma voisine pour le prochain couplet. Évidemment ses mots n’ont rien de réjouissant. Là où certains adulent leur parent divin, Anthea ne l’apprécie guère. Je préfère ne pas trop aborder le sujet, la question du rapport au parent divin peut être délicate. Qui plus est, je me fiche bien de ces rapports. Ça n’a pas d’importance. Ce qui compte c’est ce qui se passe ici, à la Colonie, et bien que je m’intéresse à la vie de chacun je n’aime pas me baser sur l’ascendance pour connaître une personne. Il est vrai que c’est parfois révélateur, comme les enfants d’Héphaïstos qui sont pour certains asociaux ou renfermés, mais ça ne veut pas tout dire. Certains sont également asociaux et n’ont rien à voir avec le dieu mécano. Pour ma part je n’ai pas de ressentiment envers ma mère, mais je n’éprouve pas non plus d’amour pour elle, disons que je me situe dans un entre-deux assez neutre.
Anthea repasse le flambeau à Alex et je suis curieuse d’entendre son couplet. J’aime le chant, j’aime la poésie, j’aime les belles rimes et la mélodie. Je souris à Anthea quand elle me pose sa question et cette fois je prends garde à ne pas parler trop fort quand je réponds :
— Catastrophe, non, tu as été plutôt bien en fait ! Des rimes, un rythme, une bonne respiration, que demander de plus ! Si on est objectives, on sent que tu n’as pas l’habitude de chanter et ta voix n’a pas un ton parfait mais ! Je suis certaine qu’avec de l’entraînement ce serait génial ! Tu as la voix rauque, ça fait un peu comme si tu fumais le cigare, c’est super cool ! Un peu blues, j’ajoute, après réflexion. Bon, je ne dis pas non plus que tu pourrais devenir chanteuse pro, désolée d’avoir à te l’apprendre, mais rassure-toi : tu es loin d’être la pire ici !
Je ne vais pas mentir non plus parce que c’est mon amie, et Anthea a conscience de ne pas être une chanteuse, mais il y a bien pire qu’elle et en réalité avec un peu d’entraînement sa voix pourrait gagner en harmonie, alors certes ce ne sera jamais la voix d’une chanteuse mais ça sera tout de même plus agréable lors des veillées !

LSGI · Message par **LSGI** » jeu. 08 juil., 2021 1:13 am

Sacha Yeraz Jensen
Fils d’Hypnos | 15 ans | 1m80 | Rêveur | Avec Lemony dans l’Amphithéâtre

Ce n’est pas toujours facile de se concentrer sur quelqu’un, surtout dans le monde « réel » je dois dire. Je mets des guillemets parce qu’après tout : qu’est-ce que le réel ? Quel est ta définition du réel ? Si tu veux parler de ce que tu peux toucher, de ce que tu peux goûter, de ce que tu peux voir et sentir, alors le réel n’est seulement qu’un signal électrique interprété par ton cerveau. Hm. Il me semble que c’est un grand homme qui a dit ça. Je crois que c’était Morpheus. Donc le fils d’Hypnos ? Donc un demi-frère lointain ? Un dieu ? Ce qu’il dit a énormément de sens, je l’aime beaucoup. Nombreuses sont ses citations qui me reviennent en tête et je crois que ce n’est pas la première fois que je m’arrête sur ses mots, ce doit vraiment être un grand dieu… Attends mon petit Sacha. Ce n’est pas plutôt un film ? Je revois une image, un homme avec des petites lunettes rondes ultra réfléchissantes. Oh, peut-être que c’était un film, mais et alors ? Peut-être que le dieu Morphée jouait dans ce film ? Peut-être qu’il a inspiré le personnage ? Peut-être qu’il lui a soufflé sa réplique durant un songe ? Ça n’a pas d’importance, tout ce qui compte c’est que je trouve qu’il a bien raison. Tout ce qui se passe dans mon esprit est réel, même si les sensations n’existent pas vraiment, puisque ce que je vois, je le vois dans ma tête mais pas avec mes yeux. Ce ne sont pas mes globes oculaires qui distinguent une image mais bien mon cerveau qui la fabrique de toute pièce. Enfin, pas de toute pièce, techniquement j’utilise des souvenirs et des distorsions, des mélanges pour forger mes images, donc j’utilise des choses déjà vues avec mes yeux du monde tangible. Mais pas toujours… Je n’ai jamais été nager dans l’océan, je ne pense pas avoir déjà vu de film ou de photographie sur ses profondeurs, pourtant il est très clair dans mon esprit, je me suis fait ma propre représentation, donc je n’ai pas nécessairement besoin d’avoir vu quelque chose de mes yeux pour le représenter, il me suffit de l’imaginer, de l’inventer, ou encore de le piocher dans la tête d’une autre personne. Mais dans ce cas, son image, à cette personne, est déformée, puisqu’elle n’est qu’une image intérieure, qu’un reflet de ce que ses yeux ont vu ou bien une image inventée également, donc je ne fais que voir une invention. Mais dans ce cas, mon invention reste réelle. Et je la vois. Elle existe dans mon esprit. Et je n’ai pas eu besoin de mes yeux tangibles pour cela. Donc tout est réel. Et donc ce mot est bien compliqué. Tout comme la personne en face de moi. De quoi on parlait déjà ? Je l’observe qui sort un carnet et prend une position que je qualifierai d’attentive. Et là c’est le drame, il parle et il parle et il parle et oh il a une jolie voix. Il ne parle pas très fort, je suis de retour dans le coton, je tente de rester concentré sur ses lèvres qui bougent mais le mouvement est hypnotique, tellement que j’en viens à fermer les yeux un instant. Non, non, je l’écoute ! Je repose juste mes paupières tout en l’écoutant. Les mots se mélangent, il me parle de couleurs, de sons, d’amnésie, d’informations, de minutes, de photos et d’écrits… Je ne comprends pas tout. Quel est le rapport entre tous ces éléments ? Le son et les couleurs produits par l’appareil photo ? L’information véhiculée par la photo ? Le son ? Les couleurs ? L’écriture ? Les minutes ? Les minutes qui passent et emportent les couleurs, les étalant sur la toile du temps ? Le son que l’on entend lorsqu’on écrit ? Celui qui change selon l’intonation que les mots prennent ? L’amnésie liée à l’information manquée ? Au contraire, l’information trop importante qui fait qu’on oublie tout ? L’amnésie du temps qui passe ? Les lettres amnésiques ? Les couleurs qui oublient leur son ? Non ! Je sais ! La photo qui oublie le réel ? Parce que du coup la photo n’est qu’une représentation, et si ce jeune homme croit que le réel n’est qu’un signal électrique interprété par son cerveau – pour citer le dieu mais peut-être pas – alors il pense que la photo ne donne pas les « réelles » couleurs et donc les véritables informations sur le monde ? Puisqu’elle n’est pas le monde, elle n’est qu’une image, mais une image visible avec des yeux et tangible puisque touchable avec des doigts. Donc selon sa conception du réel c’est toutefois un objet de la réalité, mais est-ce que le demi-dieu croit qu’une représentation n’est pas le réel ? Si je dois répondre à une question – je crois vraiment qu’il m’a posé une question – je dois d’abord la saisir. Bon, je vais lui demander un éclaircissement.
Je rouvre les yeux et baille à m’en décrocher la mâchoire.
— J’ai compris que tu voulais me poser une question mais je ne l’ai pas bien comprise. Tu veux savoir si le réel n’englobe que ce que tu peux sentir avec tes sens habituels et ce que tu pourrais qualifier de « tangible » – on va le dire comme ça parce que je n’arrive pas bien à me dépatouiller avec cette question, les mots manquent de précision – ou s’il est partout du moment que tu le vis ? Donc également dans ta tête ou une photo ?
Mais il s’agit là d’une question très ouverte. Je ne pourrai lui donner que ma propre conception des choses, pas la vraie vérité vraie. Après tout, la vraie vérité vraie n’est qu’une autre question de perception. On ne peut donner que son propre point de vue et non ce que tout le monde pense. Mais alors pourquoi me demander ? Ne veut-il pas se fier à sa propre vision ? Peut-être qu’il est indécis. Mais dans ce cas je ne sais pas si je parviendrai à l’aider, au pire je lui donnerai mon avis si je parviens à l’exprimer avec des mots. Les mots sont bien une restriction du monde éveillé. Si nous étions dans un rêve nous pourrions utiliser bien d’autres choses pour nous exprimer. Mais bon, je vais essayer de faire avec ce monde.
Pour continuer dans la même veine nous parlons monstre. Encore une fois : c’est une question de perception. Je ne sais pas de quel monstre il fait référence. Et selon son utilisation du mot « monstre » ma réponse va différer. Les mots sont décidemment des choses très restrictives, on ne peut pas correctement s’exprimer avec juste des mots. Pour un peu ça m’agacerait ! Sauf que je ne sais pas m’agacer, je ne connais pas bien ce sentiment, ou plutôt si, mais je ne le ressens pas. Je sais l’identifier chez les autres, je le comprends, je peux l’apaiser ou l’augmenter quand je visite un rêve, je peux en comprendre l’origine et comprendre ce qu’il pousse à faire, ses conséquences, mais moi-même je ne le ressens pas. C’est un sentiment qui se trouve sur une route à côté de la mienne, parfois je tends la main vers lui et l’effleure, parfois je le touche ou le serre dans mes bras, parfois il me passe au travers, mais jamais il ne me pénètre. Je ne dois pas avoir un caractère prompt à l’énervement. Bref, on se reconcentre sur la personne en face de moi qui me parle de monstres. Je capte totalement ses premiers mots et ils me poussent à demander plus de précisions :
— Pourquoi dis-tu « tout le monde qui n'a pas d'amnésie antérograde », chacun est différent de toi, chacun est unique. Tous les bruns ne sont pas identiques, tous les enfants d’un dieu non plus et pourtant ils ne sont pas nombreux. Chacun partage obligatoirement des caractéristiques avec une autre personne mais chacun reste unique. Plusieurs dieux peuvent bien avoir des caractéristiques communes, comme Athéna, Artémis et Hestia qui sont chastes, et pourtant tu ne peux nier que chacune est unique, non ?
Attends. Je crois que j’ai loupé une information importante. C’est quoi l’amnésie antérograde ? Ça me dit vaguement quelque chose mais je n’arrive pas à me souvenir où j’ai déjà pu entendre ça. Bon, autant demander. Ce que je fais, et il me répond que c’est une amnésie qui fait qu’il oublie tout au fur et à mesure. Mais alors pourquoi il me parle s’il ne va pas s’en souvenir ? Je pourrais aller dans sa tête et faire remonter des choses s’il le désire, rien n’est jamais totalement perdu. Je lui fais la proposition et il accepte avec un grand sourire que je lui rends. C’est génial ! Je pourrai aller le voir dans un rêve prochain ! J’aime aller voir des gens ! Est-ce qu’on peut donc dire que je suis quelqu’un de sociable ? Je suppose que oui !
Il se met à reparler ! J’observe ses lèvres mais le son me vient en décalé. Quand je parviens à comprendre ce qu’il baragouine je lui adresse un large sourire en acquiesçant. C’est exactement ça ! Chacun est unique, donc chacun est différent, donc tout le monde est un monstre pour les autres ! Mais pourquoi on parlait de monstre déjà ? Pas pour décrire les gens, si ? La réponse vient quand il continue à parler et que je me montre vraiment attentif. Oui, oui, je me souviens, cette conversation m’intéresse, je dois donc rester concentré. Mais c’est difficile… Tellement de mots… Mythologie… Monstre… Grec… Romain… Oh ! Cette utilisation du mot monstre. Je capte, je capte. Peu importe la mythologie, c’est la même idée pour eux.
— En effet, je ne pense pas en avoir déjà rencontré un comme ça qui était gentil. Même si encore une fois l’adjectif « gentil » est discutable puisqu’il dépend du point de vue… Mais je crois voir où tu veux en venir alors essayons de ne pas trop nous égarer. Pourquoi on parlait de ces « monstres mythologiques pas gentils » déjà ?
Il est vrai qu’ils ne sont pas très sympathiques ceux-là, du moins, pour être plus précis, il faudrait dire : ils ne sont pas très sympathiques avec les demi-dieux que nous sommes. Et ce n’est pas une généralité puisqu’un chien des Enfers dont j’ai oublié le nom s’est lié d’amitié – ou a été pris d’affection – avec un demi-dieu de la Colonie. Décidemment, on ne fait que parler de subjectivité ce soir ! Ce qui est fort intéressant, même si je ne comprends pas pourquoi. Comment en sommes-nous arrivés là ? Je suis quelque peu perdu dans cet océan de mots.

naji2807 · Message par **naji2807** » jeu. 08 juil., 2021 10:07 pm

Lucian Tesador
16 ans, 4 Mai, Fils d’Eunomie, Jardinier Satiné
Roumain, Hyper Ordonné, Atteint de TOC, Dans l'Amphithéâtre avec Elias

Même si je n'ai pas donné beaucoup de mal à mon père à la maison, l'école a été un peu plus difficile pour moi, surtout le contact avec les autres. Les enfants sont cruels, c'est un fait avéré, et ça n'a pas loupé avec moi. Combien se sont moqués de moi parce que j'avais l'air "bizarre", parce que je rangeais tous les crayons de couleur comme il fallait dans la classe, et que je hurlais à la mort si l'un d'eux étaient au mauvais endroit... Et puis, ma dyslexie n'a pas aidé, on se moquait de moi quand il fallait lire à voix haute, mes notes étaient impactés par mes difficultés en lecture et en écriture. Pourtant, je n'étais pas un mauvais élève, je faisais beaucoup d'effort, et sans être aussi intelligent que les enfants d'Athéna, j'arrivais à me maintenir à peu près dans la moyenne, quand ma dyslexie ne m'handicapait pas trop. J'étais d'ailleurs bien meilleur dans les matières scientifiques, en math, en physique, là où les lettres comptaient un peu moins que les chiffres. Mais tout cela ne m'a pas aidé à me faire beaucoup d'amis, que ce soit en maternel ou en primaire. Pourtant, je suis sociable, et j'aime bien la compagnie des autres, pourvu qu'ils ne cherchent pas sciemment à m'énerver, comme c'est le cas pour certains. En primaire notamment, quand certains de mes camarades ont compris que je hurlais dès que les choses étaient dérangés, ils sont amusés à tout changer de place... J'ai cru que j'allais les tuer... sincèrement... C'était pareil en arrivant dans le bungalow 11, mon propre enfer sur terre, comme on pourrait dire... Mais j'ai appris à me maîtriser, à prendre sur moi, et on pourrait presque dire que je suis devenu un grand sage. En tous cas, nous en plaisantons avec Elias, qui me conseille même d'ouvrir mon cabinet. J'enchaîne sur sa plaisanterie, si bien qu'il en vient à me demander où je pourrais m'installer. Je fais mine d'y réfléchir très sérieusement, et réponds, pensif :
- Voilà une bonne question... il faudrait trouver un endroit facile d'accès, pas trop rempli, donc pas le Bungalow 11, déjà. Peut être pas loin de la forêt, pour avoir une petite connexion avec la nature ? je demande en faisant mine d'être sérieux.
Je suis quand même à moitié sérieux, parce que je me suis toujours senti plus au calme dans un environnement naturel. Il n'y a pas d'histoire d'ordre ou non, les choses sont forcément à leur place, ou alors elles n'ont pas de place, je ne sais pas bien, mais dans tous les cas, mon pouvoir ne s'est jamais manifesté au milieu d'une forêt, et j'espère que ça continuera ainsi.
Elias se dévalorise sur la question du chant, et je secoue très légèrement la tête, pour le rassurer, avant de décider de plaisanter un peu :
- Ne t'en fais pas, si tu es vraiment trop mauvais, je t'assommerai avant que tu ne puisses rendre tout le monde sourd.
Mais je redeviens plus sérieux quand il est question de la chanson en elle-même, et notamment des paroles. Je n'ai rencontré ma mère qu'une fois, et je sais que j'ai très peu de chance de la revoir, et même si je le comprends, ça me rend un peu triste. Elias doit le voir, puisqu'il me prend la main, et son contact me réchauffe et me réconforte. Je lui adresse un sourire, mais suis à nouveau attristé, cette fois par sa réponse. Lui n'a même pas eu la chance de rencontrer sa mère en personne... je devrais me sentir chanceux, au lieu d'être attristé. Je serre doucement sa main à mon tour, et réponds :
- Je suis désolé que tu n'ais pas pu la rencontrer en personne... elle te manque, parfois ?

naji2807 · Message par **naji2807** » jeu. 08 juil., 2021 10:42 pm

Texte explicite
Felix Johanson
17 ans, 13 Décembre, 1m95, Fils de Tyché, Chaton blanc
The Lucky One, Arrogant, Insouciant, Dans l'Amphithéâtre avec Viggo et Zlay

Sexual Healing
Enfin il cède ! Il était temps ! Un peu plus et j'aurai pu douter de mes charmes. Enfin non, évidemment, je n'aurai pas pu douter de mes charmes, mais j'aurai pu commencer à douter de la vue de Viggo. Ne voit-il pas comme je suis beau et désirable ? N'a-t-il pas envie que je retire tous mes vêtements pour que nous ne fassions plus qu'un ? A-t-il oublié le délice de nos nuits passées ensemble ? Si c'est le cas, je vais me vexer, et bien en plus de ça. Viggo est un de mes amants préférés, peut être bien mon amant préféré, même si je ne suis pas sûr de lui avoir déjà dit, alors je serai bien vexé de ne pas être au moins dans le top 3, peut être même suis-je le premier...
En tous cas, maintenant qu'il est entré dans mon bungalow, je ne risque pas de le laisser en sortir. Hématome ou pas, je ne veux pas qu'il m'échappe, raison pour laquelle je le fais prisonnier, fermant les portes et lui déclarant qu'il est effectivement mon prisonnier. Sa question me fait alors sourire, et je commence à réfléchir à la réponse que je vais donner, un sourire malicieux aux lèvres, toujours adossé à la porte, mais veillant à ne pas trop m'appuyer sur ma blessure. Suis-je son bourreau ? Je ne crois pas que je vais lui faire beaucoup de mal, à moins que je ne m'amuse à lui faire regretter de s'être fait désirer si longtemps. Je pourrais, le torturer en me faisant désirer à mon tour, même si je ne sais pas si j'arriverai à attendre suffisamment longtemps. Je le désire un peu trop pour le faire tourner en bourrique je crois... J'ai plutôt envie de me jeter sur lui et de lui retirer enfin tous ces vêtements qui me gâchent la vue.
Je n'ai pas le temps de répondre, cependant, que Viggo répond à sa propre question, me faisant hausser un sourcil. Ah oui, c'est vrai, c'est ce que j'ai dit un peu plus tôt dans la journée. Mais je crois que j'ai bien perdu de ma vertu... Pourtant, je ne lui dis pas, parce que j'ai envie de voir comment il va réagir, parce que j'ai envie qu'il me pervertisse, comme il dit. J'aime son nouveau sourire, et je joue les innocents, lui adressant mon regard le plus pur, fier de mon jeu d'acteur.
- Tu oserais donc me pervertir ? je demande de ma plus petite voix.
Mais malgré moi, je gâche tout mon effet en souriant avec malice, penché au dessus de lui. Oh oui qu'il me pervertisse, qu'il vienne me toucher, lui qui s'est refusé à moi toute la journée ! Lui qui a même refusé de m'embrasser ! Non mais franchement, refuser un baiser de ma part, c'est presque un sacrilège ! Enfin, il répare le dit sacrilège en trouvant mes lèvres, et j'ai la sensation que je ne suis pas le seul à avoir attendu. En sentant sa fougue, j'ai presque envie de me détacher de lui pour lui faire une remarque, pour l'engueuler presque, lui dire qu'il n'aurait pas dû se retenir, bien au contraire, qu'il aurait dû se laisser aller plus tôt, puisqu'il en avait tant envie !
Mais à la place, je lui rends son baiser, jouant avec sa langue, que je connais désormais par coeur. Mes mains trouvent rapidement ses hanches, caressent sa peau en passant sous son tee-shirt, et c'est seulement parce que je ne veux pas détacher ma bouche de la sienne que je ne le lui retire par carrément. Je suis le mouvement et avance tandis qu'il recule, souriant en le sentant plus maladroit que je ne l'aurai été. Il percute même un objet, mais au lieu de se décaler, il mord ma langue, me faisant gémir, avant de soudainement me relâcher, pour grimper sur ce qui se trouve être la table de jeu. Je le regarde faire, et me lèche les lèvres, ayant bien envie de le prendre ici... Mais la suite m'indique que ce ne sera pas pour tout de suite. Il fait tomber le haut, mais comme il m'approche de lui, j'en fais de même avec son tee-shirt. Il se retrouve torse nu comme moi, nos bas ventre collés, et le mien commence doucement à gonfler. Et il va gonfler davantage, parce que je comprends bien vite ce qu'il a en tête... Sa bouche commence par mon cou, mais ensuite il descend, vers cette zone si sensible chez moi... Mes mains glissent sur ses cheveux, mes doigts s'y emmêlent, et je ferme les yeux pour profiter des sensations. Je soupire quand sa langue me titille, et gémis quand ses dents mordillent mon téton. Je tire sur ses cheveux par intermittence, et rejette ma tête en arrière, mon sexe commençant à se gonfler de plaisir.
Marvin Gaye

naji2807 · Message par **naji2807** » jeu. 08 juil., 2021 11:07 pm

Nemo Milles
17 ans, Nés le 12 Février, 1m88, Fils de Zéphyr, Berger Allemand
Jumeau de Vaena, Protecteur, A l'Amphithéâtre avec Zlay

You'll Be In My Heart
Je suis vraiment désolé pour ma soeur, mais en même temps, je ne regrette pas d'être venu. L'ambiance est sympa, chaleureuse, et ça me donne envie d'apprendre à connaître les gens d'ici. Je sais que Vaena espère que l'on va s'en aller rapidement, mais je dois admettre que ça ne fait pas parti de mes projets... Ce n'est pas que je n'aime pas vivre seul avec elle, ou que je ne l'aime plus, contrairement à ce qu'elle ne cesse de rabâcher, mais c'est juste que j'ai aussi besoin de rencontrer de nouvelles personnes, de me faire des amis. Je suis quelqu'un de sociable, et je n'ai jamais eu l'occasion de tisser de vrais relations avec les gens, quelles qu'elles soient. Amitié ou plus, je n'ai jamais eu le temps de rien construire, parce qu'on bougeait tout le temps. J'ai eu des débuts de petites choses, notamment au niveau sexuel, mais rien de plus... et j'admets que c'est un peu frustrant. Je suis curieux, j'ai envie de découvrir cette partie là, et je ne sais pas si ce sera possible ici, mais après tout, il y a plein de gens de mon âge, alors pourquoi pas ?
En parlant de relation avec les autres, voilà que quelqu'un vient me parler. Quelqu'un qui dégage quelque chose d'assez attirant... Je ne sais pas si c'est parce que j'étais en train d'y penser ou bien si c'est lui, mais pour le coup il fait partie du genre de personne avec qui je pourrais avoir envie de tester de nouvelles choses... ou plutôt avec qui j'ai envie de tester de nouvelles choses... Je ne sais pas bien pourquoi ça me prend d'un coup, mais c'est vraiment comme si il dégageait quelque chose... de contagieux peut être.
Il se présente, m'interroge, et la conversation s'engage sur les bungalows. Il n'est pas dans le même bungalow que moi, il dans le 12, celui en face du mien il me semble, ce qu'il me confirme, avant de me demander si je vais rester dans le bungalow 11. D'après ce que m'a dit Valentin, je crois bien que oui, même si ça ne m'enchante pas vraiment, surtout par rapport à Vaena. Elle n'aime pas beaucoup le monde, et c'est le bungalow le plus peuplé... mais bon, nous n'avons pas vraiment le choix, Zéphyr n'est pas un Dieu assez important, semble-t-il.
- Je crois bien que je vais y rester, mon... père, je dis en butant sur le mot, car l'appellation ne me convient toujours pas, mais que je n'en vois pas d'autre, est Zéphyr.
Pour moi ce n'est pas mon père, il ne le sera jamais. Un père c'est quelqu'un qui vous élève, qui prend soin de vous, ce n'est pas quelqu'un qui vous laisse vous débrouiller tout seul pendant des années, puis qui apparait soudainement et vous annonce sa paternité. Nous avons peut être suivi sa brise, mais ça s'arrête là, et ça ne signifie pas que nous ayons besoin de lui.
Je chasse mes sombres pensées pour me concentrer à nouveau sur Zlayden, ou plutôt Zlay, qui me tend un verre d'alcool. Je ne bois pas souvent, mais je peux me permettre de prendre un verre, ça ne va pas me tuer. Je lui adresse un sourire et l'interroge, goûtant le breuvage tandis qu'il me répond. Avec tout ce qu'il me dit, je commence à fouiller dans ma mémoire pour retrouver le Dieu du bungalow 12. Zlay m'a donné quelques indices mais j'avoue avoir du mal à m'en souvenir... Ah si, Dionysos ! Je comprends mieux pour l'alcool maintenant, et ce qu'il dit me fait encore sourire. Je termine le petit verre, grimace un peu parce que l'alcool est fort, mais le complimente quand même.
- C'était bon, mais je ne suis pas sûr de t'en reprendre un deuxième, tu ne m'en voudras pas ? Je ne bois pas souvent et je veux pouvoir retrouver mon chemin, je dis en riant légèrement.
Sa question me fait à nouveau sourire, et j'acquiesce légèrement :
- Oh oui avec plaisir.
Après tout, je suis venu ici pour faire des rencontres, et puis ce garçon là dégage vraiment quelque chose d'attirant, donc passer du temps avec lui ne me dérange pas, bien au contraire.

☼ Percy Jackson ☼ I - Une arrivée plus que tardive

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