☼ Percy Jackson ☼ I - Une arrivée plus que tardive

[LSGI]

Texte explicite


Viggo Skaebne
Rejeton de Moros | 17 ans | 1m79 | Bon vivant | Dans le bungalow Tyché avec Felix





Je suis apparemment prisonnier du bungalow Tyché, mais je ne suis pas certain d’être le captif ou le geôlier. Comment savoir avec Felix ? Et est-ce qu’on peut parler d’enfermement quand on est heureux d’être là, quand on n’a pas la moindre envie de se trouver ailleurs ? Ça fait trop longtemps que j’ai envie de lui aujourd’hui pour désirer partir. La porte pourrait être grande ouverte que ça ne changerait rien. J’ai cédé à mon désir, il est trop tard pour faire machine arrière, et je n’en ai aucune envie. Je veux Felix maintenant, je veux son corps, je veux ses gémissements de plaisir, je veux ses lèvres, je veux ses mains sur moi, je veux sa peau sous ma langue, je veux la vision de sa perfection sous mes yeux, je le veux lui tout entier et surtout je le veux lui en moi. Je ne suis pas difficile, parfois je prends et parfois je suis pris, dans les deux cas j’éprouve du plaisir, mais ce soir j’ai particulièrement envie d’être pris. J’ai envie de son long membre en moi, j’ai envie qu’il jouisse en moi.
Je me remémore notre conversation de l’après-midi et je lui dis que je dois le pervertir. Même s’il m’est très difficile d’imaginer Felix en être pur. D’autant plus quand j’entends sa question. Bien que ses yeux me servent un regard innocent et que sa voix soit parfaitement douce, son sourire me prouve qu’il n’a rien d’un être vertueux. De nous deux je ne sais lequel est le plus innocent. Peut-être sommes-nous à égalité… Mais ça n’a pas d’importance. Je me fiche bien de ces notions, tout ce qui importe c’est le plaisir qu’on éprouve à vivre, c’est savourer sa vie et la vivre comme on l’entend. Je peux comprendre ceux qui se restreignent réellement, qui éprouvent du désir mais ne le consomment pas, qui sont continuellement frustrés, ceux qui se font du mal, qui culpabilisent à longueur de journée, je peux sincèrement les comprendre. Mais je ne peux pas agir comme eux. Je connais la culpabilité et dans certains cas je n’ai d’autre choix que de la ressentir, mais d’un autre côté je ne peux pas gâcher ma vie à ne ressentir que ça. La vie est courte, si courte, et chacun de nous a une date de péremption, une fin qui a été programmée dès notre naissance, et en sachant cela, en connaissant ma fin, je ne peux pas me permettre de perdre mon temps avec de la culpabilité ou de la frustration continuelle. Je cède à mes plaisirs. Du moment qu’ils ne font pas de mal à autrui, évidemment… Et là mon désir pourrait blesser Felix… Et c’est ce qui me freine. Mais en même temps il semble si sûr de lui, il en a envie, et je peux faire attention. Si je ne lui fais aucun mal, si je garde bien à l’esprit les zones de son corps que je dois éviter, il y a moyen qu’on éprouve tous les deux du plaisir sans que la douleur ne s’invite dans notre soirée. Je l’espère… Je l’espère vraiment… Parce qu’un gémissement de douleur a tellement de pouvoir sur moi, un pouvoir affolant, parfois je me sermonne, je me dis que je ne devrais pas réagir ainsi, mais les images que ce genre de gémissements invoque dans mon esprit sont effrayantes et irrépressibles. Et plus je pense au fait que je ne dois pas y penser, plus j’y pense. Dans ces moments la mort me hante.
Pour le moment ce n’est pas le cas, pour le moment je ne vois pas de pâleur cadavérique, je ne vois pas d’absence de souffle, je ne vois pas de poitrine immobile ni de sang, je ne vois que le magnifique visage de Felix, que ses lèvres rosées et l’éclat dans son regard, je ne sens que sa respiration qui va prochainement accélérer et ses joues qui vont se colorer, je ne vois que lui et je ne ressens que l’excitation à l’idée d’assouvir mon désir.
— J’oserai, je rétorque simplement en conservant mon sourire carnassier.
Je tire sur sa nuque pour goûter ses lèvres mais sa langue chaude ne me laisse pas lui donner qu’un doux baiser et je me retrouve à dévorer sa bouche avec passion, enflammé par son corps et sa proximité, rechignant à l’idée de le laisser m’échapper. Je prône la liberté mais là tout de suite je n’ai aucune envie de le laisser s’écarter. C’est pourquoi je le tire davantage et l’entraîne avec moi, le faisant avancer tandis que je recule, sentant ses mains se frayer un chemin sous mon haut, embrasant ma peau à chaque endroit que ses doigts daignent toucher. Je le voudrais encore plus près, je voudrais le débarrasser de tous ses vêtements et l’avoir finalement en moi, qu’il me prenne et répandent sa chaleur dans mon propre corps, on pourrait presque parler de fusion… Mais je préfère d’abord l’amener à un pic d’excitation, pas tellement pour me venger de cet après-midi de frustration que pour le pervertir. J’ai accepté d’oser alors je dois le faire, je me dois de lui faire sentir ce qu’un être impur peut ressentir, tout le plaisir que la vertu physique ne permet pas d’éprouver… De plus, ça m’excite toujours beaucoup d’entendre ses gémissements à ce moment-là, ceux de plaisir mais de frustration, ceux qui me disent qu’il veut plus mais qu’en même temps il ne veut surtout pas que je m’arrête…
Je bute contre la table de jeu et m’y installe, retirant ensuite le tee-shirt de Felix pour pouvoir mieux le toucher et l’admirer. Il fait de même avec le mien et nous nous retrouvons tous les deux torse nu, à nous observer un instant, sans nous toucher mais à nous dévorer du regard. Je ne laisse pas le moment s’éterniser et bien vite j’entoure ses fesses de mes jambes pour l’attirer à nouveau contre moi. Son sexe arrive contre le mien et ma frustration grandit parce que je pense déjà à la sensation de son membre contre le mien, au frottement de nos érections, et je me doute qu’il doit ressentir la même chose. Mais avec mes jambes qui se sont refermées autour de lui il n’a pas la possibilité de nous déshabiller et moi non plus. De toute manière, je veux qu’il soit bien dur quand je le libérerai, et pour l’instant je le sens tout juste gonfler. J’ai une bonne idée de la manière de le faire durcir… Je lèche son cou et sa gorge, mordille sa peau et l’embrasse, traçant un chemin jusque son téton droit. Je commence doucement à le malmener et les gémissements de Felix parviennent à mes oreilles, me faisant durcir un peu plus. J’ondule lentement contre son bassin, pour mieux sentir son membre, et ai le plaisir de le sentir qui bande davantage, ce qui fait augmenter mon excitation. Mais il n’est pas suffisamment dur pour me pénétrer, il a besoin de plus de stimulation. Je m’acharne sur son bout de chair un moment et quand je le sens suffisamment sensible je le délaisse, ma main glissant sur la mâchoire de Felix et attrapant son menton pour qu’il se penche à nouveau vers moi. Mes doigts glissent dans ses cheveux et de nouveau mes lèvres percutent les siennes, en un baiser plus violent encore que précédemment, un baiser avide, que j’interromps bien trop vite, sciemment, avant de repartir vers son autre téton qui a durci mais n’a encore rien subi. Je m’applique autant sur lui que sur son jumeau en m’agrippant aux épaules de Felix pour le tenir collé à moi.

[LSGI]

Texte légèrement explicite


Zlayden Izbytok
Descendant de Dionysos | 17 ans | 1m92 | Excessif | Yeux turquoises | À l’Amphithéâtre avec Nemo





Qu’est-ce qu’il est beau… Parfois je pourrais damner mes émotions trop fortes… Mais parfois c’est un régal. Si la souffrance est bien pire, le bonheur est bien meilleur. Je ne sais pas exactement ce que ressentent les autres, je n’ai jamais été comme eux au niveau des émotions, je n’étais pas dans la moyenne pour ensuite me transformer en ce que je suis. Ce n’est pas comme les pouvoirs qui apparaissent avec l’âge, là c’est ma personnalité, c’est une particularité de Dionysos qui s’est inscrite dans mes gènes, tout comme ma maladie. Mais de ce que je vois parfois, certains ont des émotions très plates. Ou bien contenues. Comme Madeleine par exemple, ce n’est pas qu’elle retient ses émotions, c’est qu’elle en ressent moins que la majorité. De mon côté, j’en ressens trop. Je me dis parfois que j’ai de la chance d’être un hyperactif sinon je passerais mes journées à dormir avec ce trop-plein de sentiments. Bon, heureusement, je suis bien éveillé ! Et là je vois sous mes yeux un corps splendide qui réveille chez moi des envies. C’est brutal et instantané, j’ai juste envie de lui. Je désire son corps dès que je le vois. Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive, loin de là, mais j’aime toujours autant la sensation de tiraillement que ça éveille chez moi, la chaleur qui se répand dans mon corps, l’impression d’être attiré par quelqu’un comme un aimant. J’ai envie de l’approcher, de le toucher, de le goûter. Je sais que son corps peut me procurer du plaisir et je veux prendre ce plaisir. Sauf que je dois m’assurer de son ascendance avant… N’ayant jamais vu ce garçon je ne sais pas s’il n’est pas un nouveau frère ! Quelle plaie si c’en est un… Au pire, peu importe… Quoi ? Non ! Je ne vais pas coucher avec un demi-frère ! Pourquoi ? Les dieux couchent bien avec leurs frères et sœurs… Mais je ne suis pas un dieu et je trouve ça dégoûtant ! Et je suis presque totalement certain que ce serait très mal vu… Rah bon, demande-lui alors !
Ce que je fais tout en me présentant. Et ô joie qui explose dans tout mon être au point que mon corps frémit de bonheur. Il est un fils de Zéphyr ! Mon sourire doit être éblouissant tellement je me sens rayonner. Je sors ma flasque et bois une longue gorgée d’absinthe. La chaleur se répand dans mon gosier et tombe dans le creux de mon ventre qui ne fait que me brûler davantage. Nemo est un fils de Zéphyr ! J’ai envie de bondir de joie mais je ne peux pas oublier que mon but n’est pas de l’effrayer ! Si je saute partout il va se dire que je suis taré. Tu es taré. Oui, mais il n’a pas besoin de le découvrir dès maintenant ! Plus qu’à découvrir s’il est partant pour une activité physique en duo… Mais si j’en crois son expression et ses sentiments, il est dans une autre humeur. Quelque chose en rapport avec son géniteur si j’en crois son hésitation sur le mot « père ».
— On a tous du mal avec cette histoire de parent divin, lui dis-je avec un clin d’œil, certains sont plus présents que d’autres mais il est difficile de les qualifier de « parent ».
Et encore, je m’en sors plutôt bien. Certes, Dionysos n’était pas là dans mon enfance, mais il m’a empêché de mourir et m’a aidé comme il a pu. Contrairement à beaucoup de dieux il éprouve un réel intérêt pour ses progénitures, du moins c’est l’impression que j’ai. Si je le qualifie de « père » c’est aussi parce que je n’en ai jamais eu ; Farah ne s’est jamais mariée et n’a jamais ramené un homme à la maison. J’imagine que c’est en partie ma faute… Mais bref, je n’y pense pas maintenant avant que la mélancolie ne débarque. Pour en revenir à Dionysos : jamais je n’oserai l’appeler « père » à voix haute devant lui, il est un dieu, certes il est un dieu qui donne de l’attention, mais il n’est pas un père.
Je reviens ensuite à Nemo, et le vois qui descend son verre. Devrais-je le prévenir que c’est pas du 50 degrés là-dedans ? Oh non, c’est plus drôle ainsi ! Je ne sais pas s’il est habitué à l’alcool mais si non alors ce sera drôle. Enfin, je ne veux pas non plus le saouler, sinon je ne pourrai pas l’amener dans mon lit. S’il accepte… Apparemment on est sur la même longueur d’onde, puisqu’il me dit ne pas reprendre de verre. Et il répond à la question que je me posais : il ne boit pas souvent, donc il ne doit pas tenir très très bien, même si vu sa carrure je pense qu’il peut encaisser quelques verres avant de voir le monde tourner, pour une prochaine soirée c’est une information bonne à savoir. Je lui offre un large sourire, il va donc être plus ou moins sobre ! Donc je vais pouvoir me montrer plus entreprenant !
— Je ne t’en veux pas, mais tu sais, je peux t’aider à retrouver ton chemin si jamais…
Ou bien, je peux directement te mener à mon bungalow… Tu serais tellement mieux dans mon bungalow… Dans mon lit… Sous moi… Alors pourquoi partir ? Ton chemin est tout tracé et il ne mène qu’à moi. Mais je vais pas lui dire ça, pas maintenant. Si je ressens du désir au premier coup d’œil, ce n’est pas le cas de tout le monde ! Pourtant, je sens qu’il n’est pas fermé… Je lui propose alors de voir mon labo – qui se trouve évidemment dans mon bungalow – et puisqu’il n’est pas un potentiel frère, je vais pouvoir faire plus que juste lui montrer comment fabriquer de l’alcool… « Avec plaisir » … Oh oui, tu vas prendre tellement de plaisir si tu me laisses m’occuper de toi… Mes yeux passent sur son corps sans que je sois capable de les retenir et un fin sourire étire mes lèvres. J’ai tellement envie de le toucher… Mais pas encore, pas maintenant, je reste dans l’optique du : je ne dois pas l’effrayer.
— Alors c’est par ici ! Ça ne te dérange pas de manquer la veillée ? Tu voulais chanter peut-être ?
Mais tout en posant la question je me mets en route, lui faisant signe de me suivre, tout en me forçant à glisser ma main dans mon poche pour retenir mon bras qui rêve de se passer autour de ses épaules pour l’empêcher de m’échapper.

[naji2807]

Daithe
Limnade, environs 200 ans, 1m63, PNJ
Soeur de Kymatisto, Toujours de bonne humeur, Avec Kym dans l'Amphithéâtre



Je suis plutôt tactile, et surtout avec mes soeurs, mais je sais ne pas être trop invasive. Avec elles, c'est différent d'avec les autres, elles sont plus que mes soeurs, même si nous utilisons ce mot parce qu'il est plus simple et décrit à peu près notre lien. La vérité, c'est que nous faisons parti intégrante du lac, et que nous sommes donc toutes liées, connectées à lui, plus intimement que des soeurs qui ne sont liés que par le sang. De fait, je me permets d'être tactile avec elles, sans prendre trop de pincette, contrairement à ce que je pourrais faire avec d'autres. Kym grimace, quand j'enfonce mon doigt dans ses côtes, mais je sais bien qu'elle n'a pas mal, ma soeur est bien plus robuste que ça, malgré tout, je lui adresse un regard amusé, surtout quand je vois son propre regard. Qu'elle se venge donc, elle doit savoir que ça m'amusera plus qu'autre chose.
Je ne me suis jamais vraiment disputée avec mes soeurs, et je ne pense pas que ça arrivera un jour. J'ai un tempérament trop calme pour ça, et même si ce n'est pas le cas de toutes mes soeurs, je n'arrive pas à m'imaginer que nous pourrions nous diviser définitivement. Nous avons vécus presque deux siècles sans que cela n'arrive, malgré les épreuves, alors ça me paraît improbable. Et si ça arrivait, je sais que ça me rendrait immanquablement triste, et que je ferai tout pour réparer notre lien, même si je ne suis pas impliquée personnellement. Je fais souvent ça, essayer de réparer les choses, parfois de manière futile et inutile, et parfois ça fonctionne. Avec les demi-dieux, ce n'est pas toujours le cas, et chaque fois ça m'attriste un peu, et je me remets en question.
Je secoue la tête quand Kym répond à ma plaisanterie en poursuivant, comme si j'avais été sérieuse, mais ce qu'elle dit n'est pas faux. Ma bouche se tord un peu, comme je réfléchis, et j'acquiesce bien plus sérieuse.
- Oswald... oui, je devrais peut être allé lui parler, mais je n'ose pas aller le déranger dans ses lectures, on dirait que c'est la seule chose qu'il apprécie ici... D'ailleurs, j'ai été très surprise de le voir participer à la chasse, et encore plus surprise quand son équipe est revenue vainqueur. Comme quoi...
Oswald a été amené ici par Coram, mais il a aussi du mal à lui parler et à l'intéresser aux activités de la Colonie. Il espérait que l'arrivée de l'été, des nouveaux demi-dieux, des activités nouvelles également, pourrait l'intéresser, et il avait peut être raison finalement. En tous cas je l'espère pour ce garçon.
La suite me réconforte un peu, même si je me dis que Kym dit peut être ça pour me rassurer ou me faire plaisir, eh bien ça fonctionne. Je lui adresse un grand sourire et réponds sincèrement :
- Merci, j'essaie en tous cas.
Mon regard se porte à nouveau sur l'assemblée autour de nous, avant de revenir sur ma soeur, que je décide de taquiner un peu :
- Alors, que vas-tu chanter si ton tour vient ?
Je ne plaisante qu'à moitié, parce que je trouve que ma soeur a une jolie voix, et que ça pourrait me faire plaisir de l'entendre chanter.

[naji2807]

Oswald Gatling
15 ans, 10 Septembre, 1m77, Fils d’Erebe, Cocker
Solitaire, Pessimiste, Mélancolique, Dans la forge, avec Fay



Je ne sais même pas bien pourquoi je suis venu. Je ne pense pas quand même pas sincèrement à me battre, si ? Si ce n'est me battre, peut être au moins apprendre à manier une arme... ça devrait finir par être utile, non ? Je n'en sais rien en vérité, je me retrouve indécis, à rester dans l'ombre, sans savoir quelle décision prendre, à observer cette fille, cachée par ma cape. Peut-être que la solution se trouve là, peut-être que je devrais rester cacher éternellement dans l'ombre. Peut-être est-ce pour cela que mon père m'a fait ce cadeau, peut-être est-ce comme un message subliminal, qui signifierait en gros "laisse tomber mon fils, tu n'es pas assez fort pour te battre, contente toi de fuir et de te cacher". Et aurait-il tort ? Je ne pense pas, après tout, c'est ce que j'ai fait toute ma vie, rester en retrait, dans l'ombre. Peut-être que ça n'a pas suffit à me cacher des monstres, mais je n'avais pas encore la cape à l'époque, peut-être que ce serait différent maintenant. Peut-être que je ne suis venu à la Colonie que pour recevoir ce cadeau et rien d'autre. Peut-être que maintenant, je peux partir et retourner à ma vie solitaire...
Et si je me trompe ? Si la cape ne me protège pas des monstres, si dès que je mets un pied en dehors d'ici, ils me retrouvent ? Je ne suis pas de taille pour leur faire face, je finirai dévorer avant d'avoir pu faire le moindre geste. Et encore, un coup de patte d'un chien de l'Enfer, et ça en sera fini de moi. Mais d'un autre côté, je ne me sens sincèrement pas de taille à leur faire face, jamais. Je sais que la plupart des demi-dieux s'entraînent pour partir en quête, combattre des monstres, je les ai entendus... Je sais qu'avec l'été de nouvelles quêtes risquent d'arriver, et j'espère sincèrement ne pas y participer. Mais si c'est le cas ? Est-ce que je pourrais me contenter d'attendre en retrait sans rien faire, comme un lâche ? Est-ce que je pourrais faire mieux que ça de toutes façons ? Je me pose trop de questions, mais c'est l'inconvénient à être solitaire, on passe son temps seul avec son certain, seul avec des questions qui tournent en boucle et auxquelles aucune réponse ne nous vient.
Je suis venu jusqu'ici, alors il serait idiot de partir sans même poser une question. Mais quand je l'interroge, je ne parviens pas à être ferme, ma voix tremblote, et elle doit certainement se demander ce qu'un gamin comme moi vient faire ici. Pourtant, elle ne doit pas être beaucoup plus vieille que moi, et je suis plus grand, mais même comme ça, elle fait beaucoup plus mature, avec son visage fermé, et sa musculature beaucoup plus impressionnante que la mienne... De toute façon, je ressemble à une brindille... mais je rougis quand même un peu de honte, surtout quand je la vois me détailler du regard. Elle m'interroge et je me mords l'intérieur de la joue, me traitant d'idiot intérieurement. Bien sûr que non, je ne sais pas... je n'ai jamais tenu une arme de ma vie bon sang ! Enfin si, mais cet après-midi ne compte pas, j'ai lâché l'arme en plein combat...
- Je... je ne sais pas trop, j'avoue, toujours rouge. Je dois participer à l'entraînement avec Achille demain... je... je me suis dis qu'une épée ce serait bien... mais je ne sais pas combattre à l'épée...
Mon Dieu - ou Mes Dieux, peu importe ! - elle doit se demander qui est ce guignol qu'elle a en face d'elle. Je pousse un soupire, et termine :
- En fait je ne sais pas combattre du tout... je n'ai jamais eu d'armes... je grommelle, cramoisi.

[naji2807]

Texte explicite
Felix Johanson
17 ans, 13 Décembre, 1m95, Fils de Tyché, Chaton blanc
The Lucky One, Arrogant, Insouciant, Dans l'Amphithéâtre avec Viggo et Zlay



Sexual Healing
J'ai vraiment beaucoup, mais vraiment beaucoup, de mal à comprendre les gens qui passent leur vie à se torturer. Certes, j'ai bien conscience d'être chanceux - c'est le cas de le dire - mais toute même, se complaire dans son malheur, ou même s'y embourber en refusant de vivre de bonnes choses, je ne comprends pas. De la même façon, je suis bien content d'avoir appris que les Dieux existaient et que donc ce fameux Dieu dont parle les religions monothéistes n'existe certainement pas, car je trouvais vraiment son dictat difficile à suivre. Pas que j'ai été un jour croyant - à vrai dire, j'ai même du mal à considérer les Dieux comme vraiment des Dieux, mais chut, je ne voudrais pas les vexer - mais de fait, je n'ai jamais compris ceux qui vivaient dans l'abstinence et la contrainte permanente. Comment peuvent-ils se fier à l'idée qu'un jour, plus tard, quand ils mourront, ils iront dans un endroit parfait, un Paradis ? Il y a tant de religion, tant de doctrine, comment peuvent-ils être sûr d'avoir raison ? Et dans ce cas, si ils ne sont pas sûrs, comme peuvent-ils prendre ce pari, sacrifier leur plaisir pour, peut-être, un futur plaisir ? En plus de cela - et certainement parce qu'ils sont aigris de ne pas pouvoir assouvir leur propre désir, qu'ils réfrènent - ils diabolisent ceux qui prennent du plaisir, ceux qui profitent, par jalousie, par envie... Voilà une bien triste vie, que je ne vivrai jamais, car je ne connais pas le malheur, et que je suis bien trop chanceux pour le connaître un jour.
Je ne connais pas non plus vraiment la frustration, ou seulement pendant quelques heures, quelques jours, mais jamais plus. Quand quelqu'un risque de se refuser complètement à moi, je le sens, et je rebrousse chemin. Je n'insiste pas, si ce n'est pour taquiner, comme je le fais parfois avec Keith - même si il faut faire attention à l'orage - ou avec Valentin, bien que je sache qu'il n'est pas attiré par les hommes. Mais avec d'autres, même quand ils refusent, je sens que ce n'est pas un véritable refus, et avec Viggo, c'était même certain. Le jour où Viggo me dira sincèrement non, se refusera sincèrement et totalement à moi, je crois que le ciel nous tombera sur la tête. Je suis trop beau pour qu'il me résiste, et je savais qu'il finirait par céder, surtout que ces excuses étaient ridicules.
Qu'il ose donc me corrompre, même si je ne sais pas bien lequel de nous deux pourrait corrompre l'autre. J'en serai autant capable que lui, même j'aime l'idée qu'il prenne les devants, sachant que j'ai essayé de le faire changer d'avis tout l'après-midi. Enfin je goûte à nouveau ses lèvres, et je dois avouer qu'elles m'avaient manqué, car je ne l'ai pas vu depuis quelques temps maintenant. Je lui refuse un doux baiser, j'y mets plus de passion, car je veux retrouver sa langue, engager un balais avec elle, une danse agréable, tandis que Viggo recule, jusqu'à buter sur la table de jeu. Comme il se détache, je me lèche les lèvres, avide de le prendre ici... mais Viggo en a décidé autrement, il retire mon haut, et j'en fais de même avec le sien, puis je bloque, de sorte que je ne puisse pas retirer le bas. Il ne veut pas que je le prenne maintenant... il a d'autres projets... mais je crois qu'ils me plaisent bien.
Viggo sait ce que j'aime, il sait que mes tétons sont une zone sensible, raison pour laquelle il descend de ma mâchoire à l'un d'eux, et le prend en bouche, commençant à me faire gémir. Il l'agace, et je gémis et me mords la lèvre, renversant la tête en arrière, tandis que le plaisir monte en moi. En même temps, mon sexe commence à gonfler lentement, et je sens que celui de Viggo témoigne également de son excitation. Quand il bouge le bassin, je bouge en rythme avec lui, soupirant de plaisir, comme mon sexe gonfle encore. Il délaisse mon téton, et bien qu'il soit sensible au point d'en être presque douloureux, je gémis légèrement de frustration. Mon gémissement se perd dans un nouveau baiser, plus passionné encore, que je lui rends avec fougue, gémissant à nouveau de frustration quand il se détache trop brusquement à mon goût. Mais comme il revient sur autre téton, je renverse à nouveau la tête en arrière et gémis de plaisir, mon sexe de plus en plus gonflé, au point que ça en devienne insupportable. Je bouge contre lui, accélérant le rythme, lui montrant que ça suffit, que la torture a assez duré, que je veux qu'il me libère, pour que je puisse enfin le prendre.

[naji2807]

Nemo Milles
17 ans, Nés le 12 Février, 1m88, Fils de Zéphyr, Berger Allemand
Jumeau de Vaena, Protecteur, A l'Amphithéâtre avec Zlay



Levitating
Quand ce garçon me rejoint, j'admets être un peu surpris par mes propres ressentis. J'ai un tempérament calme - sauf quand on me met vraiment en colère - mais là, je me sens excité, sans que je comprenne vraiment pourquoi. Enfin non, je peux comprendre, ce garçon est beau, vraiment beau, et il m'attire, mais quand même, ça ne m'a jamais fait ça. Peut-être que c'est le contexte, l'ambiance d'ici, où les gens sont plutôt bruyants et enjoués pour la plupart. Ou bien c'est lui qui me fait cet effet... Franchement je ne sais pas, mais on ne peut pas dire que ce soit désagréable, bien au contraire. Le plus impressionnant, c'est quand il sourit soudainement, alors que je lui annonce mon ascendance. J'étais un peu de mauvaise humeur, en repensant à mon père, mais son sourire éclipse ma mauvaise humeur, il est contagieux, et je me retrouve à sourire aussi, à même me retrouver à nouveau excité, de bonne humeur. Je pense que c'est vraiment Zlay qui dégage quelque chose, ce n'est pas possible autrement, mais ça me plait, et ça me donne même envie de passer plus de temps avec lui.
Même quand il revient sur le sujet des "parents divins" je ne replonge dans ma mauvaise humeur, à la place, je lui adresse un petit sourire, moins marqué que celui que j'ai eu en voyant son sourire à lui, mais acquiesce légèrement pour répondre.
- C'est ça, j'ai aussi du mal parce que ça m'est tombé dessus récemment et que je ne suis pas vraiment sûr d'accepter ça pour le moment.
Et honnêtement, je ne pense pas que ça viendra, j'ai rejeté la figure du père depuis que nous sommes partis de chez mon oncle, et je ne la cherche plus aussi désespérément qu'avant. En fait non, je ne la cherche plus du tout, je me suffis à moi-même.
Mais je laisse de côté ces réflexions, pour me concentrer à nouveau sur Zlay, et sa bonne humeur contagieuse. J'accepte son verre, et l'alcool est fort, mais de toute façon, je ne comptais pas boire plus d'un verre. A la vérité, je ne savais même qu'on servait de l'alcool ici, comme il y a beaucoup de mineur, je pensais que c'était interdit... mais c'est vrai que vu l'ascendance de Zlay, il serait caduc de lui parler des lois sur la consommation d'alcool. Lui-même boit peut être beaucoup, et je me demande d'ailleurs si c'est ce qu'il a dans sa flasque, de l'alcool. En tous cas, il ne semble pas du tout bourré, même pas éméché. heureusement, il ne se vexe pas non plus quand je refuse de prendre plus d'un verre, et il me propose également de me raccompagner si je ne retrouve pas mon chemin. Bien malgré moi, mes sourcils se froncent, et un petit sourire se dessine sur mes lèvres. Est-ce qu'il me propose ça en toute bonne foi, simplement parce qu'il sait que je suis nouveau et peut-être un peu perdu, ou bien a-t-il une idée derrière la tête ? Enfin, peut être que je me fais des idées tout seul, et que lui ne pense à rien du tout, donc dans le doute, je me contente de lui sourire et de répondre :
- Eh bien merci.
Pourtant, je jurerai que je ne suis pas le seul à ressentir du désir... Enfin, je n'ai pas vraiment assez d'expérience dans ce domaine, mais je ne sais pas, il y a quelque chose, dans la façon avec laquelle il me regarde, qui me laisse penser que je ne le laisse pas indifférent... Il me propose alors d'aller voir son labo, et j'accepte, un peu pressé de passer plus de temps avec lui, et peut-être du temps seul avec lui... Voilà que l'excitation me gagne à nouveau. Il se lève déjà, et je le suis, mais quand il m'interroge, je ris légèrement en secouant la tête :
- Oula non... je suis venu par curiosité, mais il ne vaut mieux pas que je chante, je n'ai jamais chanté, et j'ai sûrement une voix de casserole.
Tout en parlant, je le suis avec enthousiasme, curieux de voir la suite.

[Shinato]

Nathan Black

Fils de Zeus / 15 ans / 1m74 / avec Nadya
J'ai beau retourner la situation dans tous les sens, je ne vois pas une issue où mon comportement a été le bon et, malheureusement, les choix que j'ai fait ont certainement été les pires. Je me suis laissé aller à mes émotions négatives et ce, malgré l'enseignement de Lucian. L'infirmerie est dévastée et Hope blessée. Même si j'ai épargné le serpent, je sais très bien que j'aurais pu lui briser le cou d'une simple pression et, si j'avais été en proie à la même colère que j'avais contre Hope, je l'aurais certainement tué. D'ailleurs, j'aurais très bien pu tué Hope...sans même en avoir conscience. Karen était là aussi et...j'aurais également pu la blesser. A moins qu'elle ne le soit déjà et que je ne l'ai pas remarqué.
Mes pensées sont confuses mais le contact de Nadya apaise la tension accumulée. Je sais que j'ai les nerfs à vif et qu'un rien pourrait me faire exploser mais...il s'agit de Nadya. Elle n'est pas n'importe qui. Elle est bien trop importante pour que je laisse mes émotions se déverser sur elle et...mon corps le sait.
Elle se détache de moi et m'oblige à la regarder dans les yeux. Son regard est empreint d'agacement et d'inquiétude. J'écoute attentivement ce qu'elle me dit sans l'interrompre. Elle a raison...je ne l'ai pas tué. Karen est bel et bien vivante. Son appel résonne encore dans mes tympans. Mais rien ne dit que ma colère ne la tuera pas.
Nadya me ramène à elle et, cette fois-ci, je la serre tendrement...comme un bébé apaisé par sa mère. Ce qu'elle me dit alors me laisse pensif. Ainsi donc ce serait l'inquiétude qui aurait provoqué tout cela? C'est vrai que je m'inquiétais pour Karen et que ma colère est partie de là. Néanmoins, je reste tout de même fautif, inquiétude ou pas. Nadya a sûrement raison. Je ne suis pas un monstre. Je suis juste un demi-dieu en proie à un pouvoir encore bien trop grand pour lui.

-"Tout aurait été beaucoup plus simple si je n'étais pas le fils de Zeus." dis-je avant de me détacher d'elle.

J'essuie le restant de larmes d'un revers de la manche et fais de nouveau face au regard de Nadya.

-"Je vous aime tu sais. Toi, Karen, mes amis de la Colonie. Et le simple fait de savoir que mon ascendance pourrait vous faire du mal me terrifie. La vision que j'ai eu était peut-être un avertissement. Pour me dire d'apprendre à mieux me connaître. A connaître davantage mon père. A travailler sur mes pouvoirs pour qu'ils ne fassent que le bien autour de moi..."

Un petit sanglot me coupe et je reprends, le regard humide.

-"Je ne veux pas vous perdre...*snif*...Vous êtes la seule famille que j'ai...La seule famille qu'il me reste..."

[Amnesia-x]

salut à tous ! ^^
J'espère que tout le monde va bien ? Pour ma part petit passage à vide, j'ai perdu mon job, mon restau a fermé ses portes...J'aimerai revenir rp avec vous tous mais j'ai peur de ne pas assurer assez coté réponses ^^' si je venais rp à nouveau, je le ferais qu'avec un seul de mes persos pour le moment, Valentin car c'est celui qui m'intéresse le plus sur ce rpg. Alors si quelqu'un veut bien de moi, me tenir compagnie dans ma solitude, ça me ferait plaisir ^^

[Shinato]

salut à tous ! ^^
J'espère que tout le monde va bien ? Pour ma part petit passage à vide, j'ai perdu mon job, mon restau a fermé ses portes...J'aimerai revenir rp avec vous tous mais j'ai peur de ne pas assurer assez coté réponses ^^' si je venais rp à nouveau, je le ferais qu'avec un seul de mes persos pour le moment, Valentin car c'est celui qui m'intéresse le plus sur ce rpg. Alors si quelqu'un veut bien de moi, me tenir compagnie dans ma solitude, ça me ferait plaisir ^^

Mes persos sont déjà pris pour le moment. Je pourrais te proposer Karen mais vu qu'elle dort il faut que je trouve une raison à son réveil.
En tout cas, je t'envoie beaucoup de force pour ce que tu vis en ce moment ^^

[Amnesia-x]

merci Shinato. si tu trouves une bonne raison pour réveiller Karen, je ss preneuse avec Valentin ^^ juste tu me dis où elle se trouve et en fait je ne sais pas si on a changé de jour et si il s'est passé des trucs importants depuis la chasse.

[naji2807]

merci Shinato. si tu trouves une bonne raison pour réveiller Karen, je ss preneuse avec Valentin ^^ juste tu me dis où elle se trouve et en fait je ne sais pas si on a changé de jour et si il s'est passé des trucs importants depuis la chasse.

Alors on est toujours le même jour que la Chasse, simplement c'est la veillée (tu peux retrouver le lien de l'évènement ici : viewtopic.php?p=21659074#p21659074 et le résumé de la Chasse ici : viewtopic.php?p=21659073#p21659073 ) et du coup comme Nemo et Vaena était avec Valentin dans son dernier rp, sache juste que j'ai dit dans le rp de Nemo que Valentin leur avait fait faire le tour de la Colonie et qu'ils s'étaient ensuite simplement quittés ^^

[Nialii]

Avant même que Cassiopée ait pu répondre à ma question, j’entends une voix « Alex, à toi ! ». Je regarde vers la scène. Anthea me regarde avec des yeux amusés et pétillants. Mon cerveau ne réalise pas tout de suite ce qui se passe. Ma première réaction : je lui souris. Elle ne dit plus rien, et les yeux commencent à se tourner vers moi. Je comprends. Anthea commence à quitter la scène pour aller se rassoir ; c’est à mon tour d’aller chanter. Je regarde autour de moi. Les gens me sourient. Leurs yeux me disent « vas-y, nous te soutenons », mais moi je lis « vas-y, nous te jugerons ». La peur me prend, je ne peux pas bouger. La hauteur de l’Amphithéâtre me donne le vertige. Comme si j’avais besoin de ça en plus ! je ferme les yeux pour ne plus voir le temps passer. Je prends de grandes inspirations. Ça va bien se passer, ça va bien se passer, ça va bien se passer, me dis-je. La musique venant de la scène sonne sourdement. Le murmure de la foule bourdonne à mes oreilles. Je dois vite me sortir de ce cauchemar. Je me concentre sur ce qui me rassure. Une ampoule. Je visualise cette simple source de lumière et porte toute mon attention dessus. D’abord faible, j’intensifie de plus en plus la lumière qui s’en dégage. Elle m’entoure, semble tourner tout autour de moi. Elle prend tout l’espace, fait disparaitre mes angoisses et l’obscurité qui m’entoure. Je reprends une respiration normale, ouvre les yeux et fais un pas en avant. Le temps reprend son cours ; je regarde Cassiopée et marmonne « je reviens » en sa direction. Je me sens lumineuse. Je descends tout l’Amphithéâtre en direction de la scène en réfléchissant à mon texte. Crap, je n’ai pas pensé à cela avant. J’aurais dû y réfléchir sur le chemin mais maintenant c’est trop tard. Je dois me concentrer et réfléchir vite. Comment je me sens ? qu’est-ce que je ressens envers mon père ? je suis censée savoir ça et improviser comme ça d’un coup… ? tout ça me paraît impossible. Je concentre mon attention sur la musique. Je me laisse emporter par son rythme lancinant. Les notes virevoltent tout autour de moi, et je n’ai qu’à me laisser porter par elles, les suivre, les attraper, les réarranger et leur parler. Je monte enfin sur la scène. Mon esprit est plus clair, les yeux rivés sur moi n’ont plus rien de menaçant. Je souris. Enfin je m’amuse ! cela fait si longtemps que je ne me suis pas sentie comme ça ! j’ai l’impression d’être dans une sorte de transe, dans un état second qui me rendrait euphorique. Je réfléchis à ce que je veux dire. A force de lectures, c’est comme si les décasyllabes me venaient tout seuls. Mes heures passées à lire des épopées font leur affaire, et, dans un élan lyrique je m’exclame :
♪♫♪
Je chante pour toi Hypnos, non, papa :
Des profondeurs de la Nuit, tu t’éveilles,
Pour protéger les gens dans leur sommeil.
Dieu mineur ou dieu majeur, on s’en fout,
Car sans toi il n’y aurait rien qu’un trou.

Oh, oh, oh

Je sais que ton travail est important,
Et que ça te prend un peu tout ton temps.
Mais tu as dû énerver les trois vieilles,
Car moi… moi je coule, je pleure et je veille.
♪♫♪

J’entends des rires amusés, je vois des sourires sur les visages de mon auditoire. Je sais que mon niveau de chant n’est pas comparable à celui des enfants d’Apollon, mais j’espère juste que le stress n’a pas trop altéré ma voix qui, à ce qu’on m’a dit, est assez douce. Je ris. Voilà ce que je voulais lui dire. A mon père. Je ne suis pas énervée contre lui – mon tempérament m’en garde bien – je sais même que ce n’est pas de sa faute. Juste, j’aimerais qu’il comprenne que je n’ai rien demandé. C’est bête à dire mais c’est le cas. J’y suis pour rien moi non plus. Et s’il faut trouver un « coupable » dans l’histoire ce n’est pas moi. Et ça faut bien qu’il s’en rende compte. J’ai besoin d’aide ; de son aide peut être. Parce que je ne peux pas tout faire toute seule, et parce que mes frères peuvent seulement m’aider jusqu’à une certaine limite, qui n’est pas loin d’être franchie. J’espère juste qu’il l’entendra et qu’il le comprendra. J’en ai marre de devoir faire tous les efforts et de devoir tout gérer toute seule. J’attends juste de lui qu’il me donne un petit coup de main ; qu’il m’aide à grandir, à me connaitre et à m’affirmer. Je suis certaine qu’il peut m’apporter tout ça ; j’ai encore foi en lui. Je parcours des yeux l’assemblée. C’est un mélange d’espoir, de désillusions et de souffrances. Tout ça tapi sous un grand sourire et un esprit jovial. J’aimerais pouvoir apostropher tous leurs parents, pour les forcer à les aider et les sauver. Ils leur doivent au moins ça. Mais, consciente de mon impuissance j’esquisse un sourire et essaie de profiter de la paix tant qu’elle dure. Qui vais-je choisir ? qui va aller prendre ma place sur la scène partager son ressenti ? dans la foule j’aperçois ceux qui se cachent, ceux qui détournent le regard et me défient de les appeler, et ceux qui pensent à leurs paroles. Je m’arrête sur ces derniers. Il y en a peu que je connais bien. J’aperçois au milieu du public une figure très familière ; je sais maintenant qui je vais désigner. Ma grande sœur de cœur. Je veux entendre tout ce qu’elle a à dire parce que je sais que ce sera divertissant quoi qu’elle raconte. Je regarde dans sa direction et l’interpelle haut et fort :

Nadya (naji207) à ton tour !

Profitant de l’attention qui se tourne vers elle, je m’éclipse de la scène et remonte tout l’Amphithéâtre pour retrouver Cassiopée – en espérant qu’elle n’ait pas bougé. Je la vois en haut des marches et le rejoins en de grandes enjambées.

Me voilà de retour ! dis-je en souriant. On va s’assoir quelque part pour écouter le reste des couplets ?

[Springbloom]

salut à tous ! ^^
J'espère que tout le monde va bien ? Pour ma part petit passage à vide, j'ai perdu mon job, mon restau a fermé ses portes...J'aimerai revenir rp avec vous tous mais j'ai peur de ne pas assurer assez coté réponses ^^' si je venais rp à nouveau, je le ferais qu'avec un seul de mes persos pour le moment, Valentin car c'est celui qui m'intéresse le plus sur ce rpg. Alors si quelqu'un veut bien de moi, me tenir compagnie dans ma solitude, ça me ferait plaisir ^^

Bon retour parmi nous ! (même si tout n'est à priori pas rose de ton côté :/ J'espère vraiment pour toi que ça va s'arranger)

Je remercie Marie de t'avoir répondu, et je confirme que nous sommes en pleine veillée, je sais que tu n'es pas présente sur Discord, donc au pire préviens ici de si tu es partante ou non pour que Valentin chante à l'Amphithéâtre ^^ Pour ce qui est des RP', j'ai Hope et Hash de libre, mais je ne peux pas garantir de réponses rapides de mon côté non plus ^^

[Shinato]

Yu Ra

Fille d'Athéna / 17 ans / 1m62 / née le 13 Janvier 2003 / avec Marcia
Je dois bien avouer être un peu surprise lorsque Marcia me demande ce que j'entends par les "Apollons". Cela me paraît évident que je parle des enfants du Dieu du soleil mais il faut croire que cette logique n'est pas à la portée de tout le monde. Après tout, réaliser que tous les Dieux Grecs existent bel et bien est un peu lourd à avaler. Moi-même, avant d'arriver à la Colonie, je n'arrivais pas vraiment à y croire.
Je l'informe que je suis moi-même une fille d'Athéna et elle me répond que sa mère n'est nulle autre que Mnémé, la Muse de la Mémoire. Si ma mémoire est principalement visuelle via mon Acquisition, je me demande par quel sens Marcia retient-elle les informations qui l'entourent.
Voyant l'imposant bandage recouvrant le haut de ma poitrine, Marcia me questionne sur l'origine de ce dernier. Ma première réponse ne satisfait pas sa curiosité et elle me demande si ce genre de blessure est courante. J'esquisse alors un léger sourire pour la rassurer.

-"A ton niveau d'entraînement, non, ce n'est pas pas courant. Je dirais même que c'est très rare. Les premiers temps, vous ne serez amener qu'à vous entraîner avec des armes en bois. Tu ne seras donc exposer qu'à quelques bleus ou hématomes. Néanmoins, quand il te faudra appliquer ce que tu as appris en condition réelle, là, oui tu pourrais recevoir ce genre de blessure. Après, ne t'inquiète pas, ce ne sera pas pour tout de suite. Et puis, on ne force jamais quelqu'un qui ne se sent pas prêt."

Je lui réponds en évitant le sujet de la Chasse aux monstres. Maintenant, j'avoue avoir un peu bonifier le fait que ce ne sera pas pour tout de suite parce qu'un demi-dieu, quel que soit son ascendance, sera très vite confronter aux dangers.
Nous continuons notre route jusqu'au Pavillon-Réfectoire et je lui demande si elle est déjà passer par l'accueil de la Colonie, à savoir Chiron et ce bon vieux Dionysos. Elle me répond qu'il n'en est rien et que je suis la première personne qu'elle rencontre. Eh bien, on peut dire qu'elle a fait fort en tombant sur l'une des plus solitaires de la Colonie.
Elle semble légèrement déroutée. Elle doit sûrement penser qu'elle a tout fait de travers et je m'empresse de la rassurer.

-"Oh ne t'inquiète pas, ce n'est pas à la minute près. Tu t'y présenteras demain."

Nous arrivons au Pavillon et je prends un morceau de pain ainsi qu'une pomme. Je jette une partie de mon repas dans le braséro, en offrande à ma mère. Je me tourne alors vers Marcia.

-"Prends ce qui te fait envie. Ensuite, fais offrande d'une partie de ton repas à ta mère en le jetant dans les flammes." dis-je avant d'aller m'asseoir à la table des Athénas.

[Amnesia-x]

Merci les filles, ça me touche vos messages ^^
Je vais relire quelques posts de Valentin histoire de me remettre dans le perso et Shinato m'a proposé Karen pour rp du coup je vais tenter avec puisque je connais bien ce perso, merci à toi Elo' pour tes propositions
Merci Marie pour ton aide, je vais du coup lire un peu tout ça et ensuite je me lance ^^ Shinato, du coup tu feras un post pour Karen ou c'est moi qui devra en faire un pour commencer, j'avoue que je ne sais pas trop ahah d'ailleurs je ne sais même plus où se trouve Valentin ^^" il faut que je le retrouve ;p
Encore merci à toutes, vous êtes des amours !

[Amnesia-x]

J'ai regagné l'amphithéatre pour écouter les couplets de ceux qui seront désignés pour prendre part au chant de la veillée. Alek n'est pas là, il m'a clairement fait comprendre qu'il ne comptait pas venir et qu'il souhaitait rester seul. J'apperçois mon petit fère assit plus loin avec quelques personnes de son bungalow. Je préfère ne pas le rejoindre et lui lâcher du mou. J'écoute d'une oreille distraite les mélodies que chacun rajoute. Il est difficile de rivaliser avec les enfants d'Apollon mais certains se débrouillent plutot bien. Leur timbre de voix est agréable. Mon regard se pose de temps en temps là où Nadya et nos soeurs sont assises. Depuis la chasse je ne lui plus adressé la parole, on s'ignore littéralement. C'est au tour d'Anthea de se joindre au chant, son couplet m'interpelle. Anthea semble profiter de l'occasion pour sortir ce qu'elle ressent au fond d'elle. Beaucoup d'entre nous pensent comme elle et souvent c'est lors de ce genre de rassemblement que certains expriment tout haut ce qu'ils ressentent intérieurement. Elle désigne ensuite Alex qui était en compagnie de Cassiopée non loin de là où je suis moi même assis. Cette dernière vient rejoindre la scène mais on ressent son trac. Elle sourit mais la peur est là. Beaucoup l'encourage et son trac semble s'amenuir peu à peu. Je ris en écoutant ses paroles dites de façon un peu enfantine mais le message est passé et Alex semble satisfaite. Les rires et propos amusés par sa candeur fusent dans l'amphitéatre puis Alex désigne à son tour un autre de nos camarades. Sauf que celui-ci n'est autre que ma demi-soeur... Nadya. A nouveau je regarde vers elle et remarque qu'elle n'est plus assise en compagnie de nos soeurs. Je scrute la foule me demandant où elle peut être passée quand je l'apperçois un peu plus loin avec Nathan. Elle le prend dans ses bras et je me demande ce qui se passe. Voir Nathan dans cette situation avec Nadya n'a rien d'habituel et cela m'intrigue. Alex passe devant moi pour rejoindre Cassiopée, je lui souris et lui souffle un "tu as été parfaite" avant de reporter mon attention non pas sur la scène mais sur l'étrange duo que forme Nadya et Nathan....

[naji2807]

Nadya Espinoza
17 ans, 6 Avril, 1m58, Fille d’Aphrodite, Panthère Noire
Cheffe de Bungalow, Très émotive, A la Veillée avec Nathan



La règle numéro que je respecte toujours dans ma vie, c'est de respecter mes émotions, et autant que possible celles des autres. Malheureusement, tout le monde ne réfléchit pas comme ça, et peu de gens sont à l'écoute de leurs propres émotions, alors ne parlons même pas de celles des autres... Je ne sais pas comment ils font, pour moi c'est une évidence, dès que je ressens quelque chose, je ne peux pas l'ignorer, et je sais généralement d'où ça vient, pourquoi je le ressens, etc... La seule étape que je ne maîtrise pas totalement, c'est le contrôle de mon émotion, ou plutôt, les autres trouvent que je ne me contrôle pas bien, mais je pense qu'ils se trompent. Mon contrôle passe par l'expression, alors oui, quand je suis hors de moi, je crie, je jette des objets, je casse des choses, parfois même je frappe, et à tous les coups je pleure, mais c'est justifier, et ça fait toujours retomber mon émotion ensuite. Je ne comprends, et ne comprendrai probablement jamais, les gens qui enfouissent leurs émotions au fond d'eux. Si je faisais une telle chose, j'en mourrais, j'en suis certaine, je finirai par exploser de l'intérieur, et quelqu'un y perdrai sa vie.
Peut-être que je suis aussi émotive parce que je suis une demi-déesse, et qu'on nous dit souvent impulsif, mais je ne le regrette pas. Le fait que ma mère soit Aphrodite, c'est ce qui fait de moi qui je suis aujourd'hui. Si on changeait cela, alors je serai quelqu'un d'autre, et si ça se trouve j'aurai d'autres "défauts". Alors quand Nathan critique son ascendance, je ne peux m'empêcher de secouer vivement la tête, me détachant une nouvelle fois de lui.
- Bien sûr que non ! Etre le fils de Zeus fait de toi ce que tu es aujourd'hui. Alors certes, il y a quelques mauvais côtés, mais il y aussi tous les bons côtés, tu es qui tu es, et tu l'es parce que ton père est Zeus.
La suite me met un peu les larmes aux yeux, parce que c'est toujours le cas quand il est question d'amour, et je souris, lui caressant la joue, radoucit.
- Mais nous aussi on t'aime, je dis le regardant, les yeux humides, et évidemment que l'on est ta famille, tu sais que tu pourras toujours compter sur nous, même pour te sermonner quand tu dis des bêtises ! je dis en lui donnant une petite tape sur la joue.
Puis je fronce les sourcils et l'interroge :
- Mais de quelle vision parle-tu ?
Est-ce que j'aurai loupé une étape ? Je ne me souviens pas de cette histoire de vision, mais il faut dire que je pense souvent à pas mal de chose en même temps, alors il se peut qu'il m'en ait parlé et que j'ai oublié.
Je scrute le visage de Nathan, mais je sens une de mes sœurs me taper sur l’épaule et me souffler à l’oreille qu’on m’a désigné pour chanter. Vraiment ? Mais ce n’est pas le moment… Je secoue la tête, contrariée, et regarde rapidement dans l’amphithéâtre, à la recherche d’une solution, sans lâcher Nathan pour autant.
- Va leur dire que je n’ai pas le temps et que je désigne Urielle, je réponds simplement.
Je rendrai hommage à ma mère une prochaine fois. J’ai beau l’adorer, là tout de suite ce sont les émotions de Nathan qui importent.

[naji2807]

Marcia Pears
16 ans, 15 Mars, 1m79, Fille de Mnémé, Taupe
Excellente mémoire, Prosopagnosie, Hypersensibilité olfactive et du toucher



Les paroles de Yu Ra sont assez rassurantes, visiblement je ne risque pas de me blesser pour le moment. C'est vrai que comme je n'ai jamais tenu une arme dans mes mains, je ne suis même pas sûre de savoir comment faire. Donc commencer par des armes en bois semble tout de même bien plus prudent, même si j'avoue être curieuse de la sensation de tenir une arme dans sa main. Pour autant, je ne me sens pas forcément prête à l'idée de blesser quelqu'un, ni même quelque chose. Bien sûr, ce monstre qui nous a attaqué était absolument terrifiant, et j'aimerai être en mesure de nous protéger, surtout si je veux pouvoir retrouver mon père et ma soeur, mais en même temps, faire du mal à quelqu'un ou quelque chose... ça implique des choses sur le plan moral, et je ne suis pas sûre de le vouloir pour le moment.
- Bon c'est rassurant, je réponds, je vais donc commencer par voir ce qu'on fait ici, et on verra ensuite pour le reste. Mais j'imagine qu'il y a des entraînements réguliers, non ?
Peut-être que je pourrais commencer par assister à l'un d'entres eux en tant que spectatrice, avant de peut-être participer.
J'espère ne pas être complètement à côté de la plaque, et qu'on ne va pas me reprocher un manquement à la procédure. Je n'ai pas vu le comité d'accueil, et je m'étais fait la réflexion qu'ils leur seraient peut-être difficile d'accueillir tous les nouveaux, et surtout ceux qui apparaissent assez tardivement, mais c'est peut-être moi qui n'ait pas suivi le bon chemin... Heureusement, Yu Ra me rassure à nouveau, et je hoche la tête en souriant :
- C'est vrai.
J'imagine que je verrai tout ça demain. En attendant, je suis contente que l'on se rende quelque part où je pourrais trouver quelque chose à manger. Je n'ai pas mangé grand chose depuis ce midi, et quand je me retrouve devant la nourriture, je commence déjà saliver. Je remplis un plateau et suis les consignes de Yu Ra, sacrifiant une partie de mon repas en pensant à ma mère. Cela me rend un peu triste, et j'interroge Yu Ra :
- Tu as déjà pu rencontré Athéna ?
Je n'ai moi-même qu'un vague souvenir de Mnémé, une odeur, qui persiste dans mon esprit, et que j'aimerai sentir à nouveau...

[Yumeko]

Bon retour parmi nous Amne.

Elias Young
Américain ǀ 16 ans ǀ 190 cm ǀ Fils d'Eos ǀ Rayon de soleil ǀ Fidèle optimiste



Même s’il m’arrivait de sortir après les cours avec les copains, le plus souvent, je rejoignais mon père à son magasin et je m’installais dans un coin en essayant de faire mes devoirs. De temps en temps, quand mon père était disponible, quand il avait dû temps à me consacrer, il m’aidait sur des exercices. En primaire, ça allait, ça restait plutôt simple pour lui. Au collège, ça commençait à devenir plus difficile mais il arrivait toujours à m’aider quand une chose me posait difficulté. A l’entrée au lycée, c’est devenu plus compliqué et il avait tout autant de mal que moi. Il a arrêté les études tôt. Pas parce qu’il était idiot, je ne le crois pas. Mais c’est un peu comme moi, je ne crois pas que ça soit fait pour lui. Lui, c’est un créatif, un artisan. Ces outils, ce sont ses mains. Et elles réalisent de très belles choses. J’espère un jour pouvoir avoir le même talent que mon père, j’espère suivre ses traces, créer de belles choses de mes propres mains. J’espère que mon père me transmettra tout cela. C’est vrai, nous n’avons pas eu l’occasion d’en discuter tous les deux mais c’est difficile de communiquer et ce n’est pas comme si je pouvais revenir le voir quand je le souhaite. Le problème, c’est toujours les risques pris et leurs conséquences. Plus que de ne pas me mettre en danger, c’est lui que je ne souhaite pas mettre en danger par ma faute.
Je plaisante avec Lucian sur son futur projet de cabinet où il va pouvoir donner de nombreux conseils en sagesse. Je l’imagine déjà, les demi-dieux faisant la queue devant son cabinet en attendant leur tour. Cela m’amuse beaucoup et je souris à cette pensée. Chacun fait mine de réfléchir très sérieusement à ce projet, prenant une mine soit pensive, soit sérieuse. J’opine du chef sur l’endroit où il pourrait exercer cette future activité très prometteuse. Il préfère la forêt plus tranquille et je le comprends, le bungalow 11, c’est impossible d’avoir la moindre intimité, ni de se concentrer surtout le matin quand tout le monde se réveille et le soir quand tout le monde part se coucher. Me levant plus tôt que tout le monde surtout en été, ça reste assez calme en dehors des respirations, des ronflements, des gens parlant dans leur sommeil, ceux qui bougent dans leur lit… En fait, le bungalow 11 n’est jamais silencieux sauf s’il est vide. Autant dire, cela n’arrive pas souvent.
- Je te propose de chercher dès demain. Il faut trouver le lieu idéal. Hum… ouais la forêt, ça sera bien surtout si c’est une clairière. Par contre, évitons les arbres où vivent les dryades, si tu veux être tranquille avec tes futurs patients.
Il faut être honnête, je chante mal, c’est un fait, une réalité. Et je l’avoue sans problème, je n’ai hérité d’aucun talent de ce genre. Je n’ai aucun talent artistique quel qu’il soit : chant, musique, danse, peinture, dessin, poème… Enfin, ce n’est pas totalement vrai si on considère que la sculpture sur bois est un art. Là, j’ai peut-être une once de talent. En tout cas, assez pour créer de petites sculptures d’animaux. Et à force d’entrainements, je me débrouille assez bien dans cette activité.
- Merci Lucian, ton aide me va droit au cœur. Je savais que je pouvais compter sur toi, tu es un ami en or, répondis-je en joignant la parole au geste et en posant ma main droite sur mon cœur.
Lucian comme moi pourrions être désignés pour chanter même si ce n’est pas le cas pour le moment et peut-être que ça ne le sera pas. Nous nous questionnons sur les paroles que nous pourrions chanter mais l’un comme l’autre, nous ne sommes pas très inspirés. De mon côté, je pense que ça se fera au feeling, selon l’inspiration sur le moment. Je vois aussi que ça rend triste Lucian de penser à sa mère alors je lui prends la main et la serre en signe de soutien. Je suis là, avec lui. Il me sourit face à mon geste et je lui rends son sourire, le mien se veut réconfortant. Si Lucian a pu voir la sienne, je ne l’ai pas vu mais j’ai senti sa présence autour de moi. Et encore aujourd’hui, je me souviens des sensations éprouvées. Je pense qu’elles m’ont marqué. Il me serre la main et je vois bien son regard triste. Il est même désolé pour moi mais il n’a pas à l’être, ce n’est pas de sa faute, et je ne le suis pas. Je ne l’ai jamais connu et je ne la connaitrais jamais, je me suis fait à cette idée depuis longtemps. Je ne peux pas changer les choses, c’est comme ça. Je comprends et j’accepte la situation. Mon père a toujours été présent pour moi, il m’aime et je n’ai aucun doute, il me manque beaucoup. Je ressens ce manque.
- Ne le sois pas, et tu n’y es pour rien. A ton avis, c’est bizarre de dire je ne sais pas ? Je ne l’ai jamais vécu alors est-ce qu’on peut manquer de quelque chose qu’on n’a jamais connu ? Et toi, elle te manque ?

[Shinato]

Karen Walker

Fille d'Harmonie / 15 ans / 1m65 / née le 1er Mai 2005
La fatigue a beau être présente, je n'arrive pas à trouver le sommeil. Trop de questions affluent dans ma tête. Je me redresse et jette un rapide regard à Hope. Elle se repose sur un lit. Je sais très bien que ce n'est pas raisonnable mais je n'arriverais pas à fermer l'oeil de la nuit si je ne discute pas avec Nathan. Je suis inquiète pour lui. Je quitte donc mon lit et enfile la veste qu'il m'a laissé. Je flotte un peu dedans mais elle a le mérite de cacher le bandage entourant la moitié de mon buste.
En veillant à ne pas faire de bruit, je sors de l'infirmerie. Le simple fait de marcher n'est pas facile mais, en croisant d'autres pensionnaires, je m'efforce de sourire et de faire comme si de rien n'était. En passant, je les interroge sur la direction qu'aurait pris Nathan et l'un d'entre eux m'informe qu'il serait parti en direction de l'Amphithéâtre. Il serait donc à la Veillée. Je me mets donc en route. Chacun de mes pas tire sur ma blessure mais je continue d'avancer. Le chemin est long et pénible mais je finis par arriver à destination. Je prie au fond de moi pour que Nathan soit là parce que je ne sais pas si j'aurais la force d'aller plus loin. Je le cherche du regard, écoutant par la même occasion quelques couplets chantés depuis la scène. Ils sont agréables et l'ambiance générale est plutôt apaisante. Ma recherche se poursuit et je finis par tomber, non pas sur Nathan, mais sur Valentin. Je lui adresse un signe de la main mais il ne semble pas me voir. Son attention semble ailleurs. Ne voulant pas déranger les autres demi-dieux en passant devant eux, je leur demande s'ils peuvent interpeller Valentin pour moi.
Le message circule et ne mets pas longtemps à arriver jusqu'à lui.

-"Valentin, je crois que Karen veux te voir." lui dit son voisin en me désignant du doigt.

[LSGI]

Texte explicite


Viggo Skaebne
Rejeton de Moros | 17 ans | 1m79 | Bon vivant | Dans le bungalow Tyché avec Felix





Un après-midi c’est long. Et très rapide. Je me souviens quand j’étais petit et que je devais faire la sieste, ça me semblait une éternité. Quelle perte de temps… Mais aujourd’hui, c’est presque trop rapide. Parce que je ne passe presque que des bons moments. Je ne vis pas comme l’un de ses ours de couleur qui trouvent que le monde n’est fait que de joie et de beauté. Je sais qu’il y a des moments de creux, et parfois il y a des combats. Qu’on soit clair, j’aime me battre contre un monstre, mais j’aime le faire en solo. J’aime le faire quand je sais que personne ne pourra me pétrifier de son hurlement. Mais parfois ça arrive, parfois j’entends l’un de ces cris qui me glacent et ma journée s’assombrie durant un instant. L’effet ne dure pas, toujours il repart, plus ou moins rapidement. Mais ça arrive. Car tout ne peut pas être toujours tout rose et lumineux. Ces instants sombres sont plus longs, ils semblent se produire sur une ligne temporelle différente, qui étire les secondes en minutes ; tandis que les moments de joie transforment les minutes en secondes. Pourtant, cet après-midi avec Felix n’a pas duré quelques secondes. Il était fantastique c’est indéniable, mais la frustration lui a permis de s’étirer quelque peu. La frustration de devoir garder mes distances, de le toucher mais sans réellement le faire, ne pas l’embrasser… C’est assez étrange d’ailleurs, son corps est comme un aimant qui m’attire. Il m’est très difficile d’y résister, quand bien même je le voudrais sincèrement. Beaucoup sont ceux qui m’attirent mais peu ont cet effet. Peu m’attirent au point que mes pensées se mettent à imaginer tout un tas de scénarios pour m’exciter davantage et me forcer à les toucher. Je ne vais pas m’en plaindre, c’est quelque chose que j’aime, mais ça reste un effet surprenant.
Ce qui fait que quand je cède finalement – grandement aidé par le pouvoir de Zlay – mon corps est soulagé. Une fois seuls dans le bungalow je l’attire sans attendre et me retrouve assis sur la table de jeu, Felix coincé entre mes jambes, ma langue sur son téton et nos deux sexes qui s’excitent mutuellement bien qu’ils soient toujours enfermés dans leur prison de vêtements. Je me délecte de ses gémissements, de son plaisir autant que de sa frustration qui grandit. Je sens son membre durcir contre le mien et je me sens progressivement trop serré dans mon caleçon. Ma langue continue son travail mais ma respiration accélère et j’ondule plus rapidement contre Felix pour tenter de me soulager, mais ça ne suffira pas. Et je le sens qui s’impatiente à son tour, qui bouge avec plus de hâte contre mon bassin, et la friction me donne envie. J’ai envie qu'il bouge ainsi mais en moi. Sauf que je ne suis pas encore prêt à le recevoir.
Pour lui faire savoir que nos désirs se rejoignent, je desserre la prise de mes jambes et les laisse retomber sur le côté, ce qui est presque douloureux tellement je suis tendu, j’aurais préféré serrer davantage que devoir le lâcher. Je caresse les hanches de Felix avant de laisser glisser mes doigts sur le devant de son pantalon. D’un mouvement rapide je fais glisser tout ce qui le cachait le long de ses jambes, libérant son érection. Je l’empoigne d’une main et la caresse sur sa longueur, ne retenant pas mon frisson d’excitation, mon corps sait déjà ce qui va se passer et devient de plus en plus impatient. Mon propre sexe est gorgé de sang et ne demande qu’à sortir. Je suce une dernière fois le bout de chair rougi avant de m’écarter. Je dépose une traînée de baisers sur la gorge de Felix avant de lâcher son sexe et le repousser légèrement en appuyant sur son torse. Je descends d’un mouvement de la table et retire tout ce qu’il me reste avec rapidité ; j’aime quand il me déshabille lui-même mais j’ai envie que ça aille vite et qu’il vienne là où je le désire. En un clin d’œil je suis de retour sur la table, mais cette fois j’attrape la nuque de Felix et l’embrasse langoureusement, l’entraînant avec moi lorsque je m’allonge sur la table, les cuisses écartées, qui cette fois lui laissent le loisir de bouger comme bon lui semble.

[LSGI]

Texte légèrement explicite


Zlayden Izbytok
Descendant de Dionysos | 17 ans | 1m92 | Excessif | Yeux turquoises | En chemin pour le bungalow 12 avec Nemo





On dit toujours que les sourires sont contagieux, avec moi c’est presque toujours vrai. Je ne crée pas une émotion chez quelqu’un, je me contente de la faire flamber, comme une étincelle se transformant en feu. Donc quand je souris et que la personne me rend mon sourire, je sais que ça ne vient pas que de moi, je sais qu’elle en avait envie de base, même si le sentiment était enfoui, même si en temps normal elle n’aurait pas osé sourire. Donc je sais que l’émotion appartient réellement à la personne, et c’est rassurant, j’aurais probablement du mal à vivre si je ne faisais que contaminer les autres avec mes émotions. Surtout le désir. Ce serait carrément vexant ! Mais heureusement, quand je le sens chez un autre, même si je l’exacerbe, je sais qu’il vient bien de cet individu. Si quelqu’un ressent de la colère ou de l’irritation en me voyant, alors je ne ferai qu’augmenter ce sentiment. C’est d’ailleurs pourquoi j’évite un maximum les gens de mauvaise humeur, les désespérés, les tristes, les colériques, les haineux, les peureux… Pour ma sécurité, la leur, et certainement celle de ceux qui nous entourent, il vaut mieux que je ne m’approche que des gens d’humeur plutôt positive ou neutre ou « normale » pour être plus général. Nadya par exemple, je peux aller la voir sans problème, mais elle n’est pas toujours de bonne humeur, elle connaît parfois des moments plus difficiles – comme lorsqu’elle se change en Furie. Mais ce n’est pas son humeur la plus courante, elle a des hauts et des bas, comme la plupart. Ceux que j’évite sont donc ceux qui sont constamment ou généralement dans une humeur de merde. Il faut dire ce qui est.
Pour en revenir à Nemo, il sourit et il est excité ! Le combo parfait ! J’adore ce genre de personnes. Peut-être que je fais grandir son sourire et peut-être qu’il est plus excité que si je n’étais pas si proche de lui, mais le fait est que je l’excite et c’est un régal pour mon ego. Qui serait malheureux de provoquer du désir chez autrui ? Surtout quand cet autrui en question me fait moi-même très envie. J’ai l’amusante impression de penser à un gâteau que je vais dévorer… Mais dans une certaine mesure, c’est la même idée. Un délicieux gâteau qui me met l’eau à la bouche, qui réveille une sorte de gargouillement quelque part dans mon ventre, qui me pousse à m’approcher et l’examiner, qui m’invite à le goûter, le lécher, le mordre… et avaler ? Ça va dépendre de la tournure que prendra la soirée…
La discussion sur les parents divins me ramène un peu sur terre mais pas vraiment. Tout ce à quoi je pense c’est que Nemo n’est pas un fils de Dionysos, donc coucher avec lui n’a rien de dégoûtant ni d’interdit, au contraire, c’est un devoir ! L’excès et la démesure ne peuvent être réprimés, il faut les assouvir, assouvir ses désirs de chair, donc si je me fie au ressenti que j’ai des émotions de Nemo, c’est un devoir de satisfaire nos désirs à tous les deux. Mais, encore une fois, je me dois de rester d’apparence calme. Si je l’effraie il va partir en courant. Et s’il part en courant je vais être bien frustré. Et je déteste la frustration. Vraiment. C’est trop puissant pour mon petit corps de mortel. Une frustration qui ne dure pas, oui, le plaisir qui suit n’en est que meilleur, mais une frustration véritable, un désir inassouvi, devoir croiser Nemo jour après jour ici et ne pas pouvoir goûter à ce fruit défendu… Non. Je préfère ne pas y penser. Donc on reste calme, on reste plus ou moins tranquille, on ne sautille pas, on ne le touche pas, on attend d’être sûrs et surtout, surtout, surtout, d’être sûrs qu’il est consentant. La plaie s’il l’est pas… Mais pourquoi il ne le serait pas ? J’en sais rien moi, la vie est faite de « si » ! Et d’espoirs ! L’espoir fait vivre ! Oh mais c’est vrai ! Bon, on espère que tout se déroulera selon le plan. Le plan ? Quel plan ? On l’amène chez nous et on le met dans notre lit. Très bon plan. J’approuve. Bon. Exécution !
J’acquiesce simplement à la réponse qu’il me fait, comprenant tout à fait ce qu’il dit mais ne voulant pas le lancer dans cette discussion. On pourra en reparler plus tard s’il le souhaite, mais si on continue là-dedans le désir va retomber. Et puis, vu son visage, le sujet n’est pas des plus agréables, donc autant ne pas s’attarder.
Il boit ensuite son verre mais déclare qu’il s’en tiendra là. Je lui souris en le rassurant sur le fait que si jamais il est perdu je pourrai le ramener où qu’il veuille. En espérant que la destination soit mon bungalow évidemment… Et je crois qu’il a compris mon sous-entendu. En même temps, vu comme je viens de le regarder et mes paroles, je suis assez explicite là, non ? Peut-être pas, mais si je me montre plus explicite j’ai peur de le faire fuir. Écoute Nemo, j’ai envie de toi, là, maintenant, on se connaît pas mais laisse-moi te baiser et tu ne le regretteras pas. Mouais, un peu trop direct quand même. Je vais m’en tenir à mes allusions plus ou moins visibles. Surtout que, au vu de son visage, je pense qu’il a compris quelque chose. Mais il hésite encore… Je le sens sans qu’il ait à le formuler. Qu’est-ce que ça signifie ? Il n’est pas très sûr de lui ? Il doute de ses charmes ? Ou il n’a pas l’habitude de ce petit jeu ?
— Mais de rien, rétorqué-je avec un sourire plus séduisant et une voix plus profonde.
Je brise le charme en rompant la connexion entre nos regards, me levant pour lui faire signe de me suivre. Il a dit oui pour venir à mon bungalow ! Si mon bungalow est vide… Oh faites qu’il soit vide ! Qui est-ce que je prie là ? Tyché ? S’il te plaît Tyché, accorde-moi un bungalow vide pour que mon potentiel futur amant devienne mon amant.
— Oh, vraiment ? Je la trouve pourtant agréable, je commente en tournant à nouveau la tête vers lui pour lui sourire.
Et je suis sûr que tes gémissements sont encore plus agréables à écouter… Je ne peux retenir le frémissement qui me traverse le corps à l’idée d’entendre ce beau mâle gémir pendant que je le prends. Cette idée me fait accélérer l’allure et nous quittons l’amphithéâtre en direction de mon bungalow, vide s’il vous plaît, vide, vide, vide.

[naji2807]

Lucian Tesador
16 ans, 4 Mai, Fils d’Eunomie, Jardinier Satiné
Roumain, Hyper Ordonné, Atteint de TOC, Dans l'Amphithéâtre avec Elias



C'est peut-être étrange, surtout venant de moi, mais le fait que le bungalow 11 soit rempli ne me dérange pas tant que ça. Non, car ce n'est pas la foule qui me dérange, ni même le bruit qu'ils font, c'est simplement le chaos qui y règne en terme de rangement. Honnêtement, le bungalow pourrait être rempli de pipelettes comme Gloria, mais qui serait au moins aussi soigneuse qu'Elias, que ça ne me dérangerait pas le moins du monde. Car si le bruit empêche la plupart des demi-dieux de dormir, moi ce sont les incessants besoin de me lever pour tout ranger qui me tiraille. J'y résiste vaillamment, mais je crois que l'une de mes grandes craintes, c'est d'être un jour somnambule, et de me mettre soudainement à ranger tout le bungalow dans mon sommeil. En vérité, je pourrais le faire, parce que vraiment, parfois, ça me démange... mais en même temps, d'un côté ça ne servirait strictement à rien - pour la bonne raison que tout sera à nouveau dérangé dans la seconde - et ensuite, ça heurte un de mes principes, qui est que je n'aime pas que l'on touche à mes affaires et que je ne me permettrais donc pas de toucher à celles des autres. Et pourtant, vraiment des fois, ça me démange avec une force... je crois qu'en comparaison, je préférerais à nouveau avoir la varicelle.
En tous cas, il est certain que le bungalow 11 n'est pas le lieu idéal pour s'installer sereinement, donc dans notre idée de m'installer un "cabinet de sagesse" la forêt me paraît déjà être une meilleure option. La proposition d'Elias me fait sourire davantage, mais je reste sérieux, faisant mine de prendre cette affaire très à coeur.
- Oui, nous chercherons demain, après que tu m'ais montré ce qu'Achille aura pu t'apprendre. Et tu as raison, mais dans ce cas il faudra sûrement éviter de s'enfoncer trop profondément dans la forêt.
Nous restons sur des sujets de plaisanterie, quand Elias me dit qu'il chante comme casserole. Je suis sûr qu'il exagère, mais je plaisante tout de même, en assurant que je l'assommerai si il chante trop faux. Entre nous, je pense que ma voix est bien pire que la sienne, mais j'acquiesce tout de même quand il me remercie, et je prends un air solennel moi aussi, pour répondre :
- Tu pourras toujours compter sur moi pour te sortir de la panade, on ne laisse pas un camarade sur le côté.
Et pour le coup, je ne plaisante qu'à moitié. J'aime à croire que je suis un bon ami, qui soutien ses amis, les écoute, les réconforte quand il le peut. Je le fais souvent avec Nadya, qui a connu quelques déboires amoureux, et a souvent besoin de réconfort, mais je suis aussi là pour Elias, et je pense qu'il le sait. Lui aussi est présent pour moi, et ce qui fait de lui l'un de mes meilleurs amis je pense, même si je ne suis jamais aussi sentimental. Je suis souvent un peu pudique, je ne dis pas toujours ce que je ressens, mais c'est surtout parce que mon père m'a élevé comme ça. Je sais qu'il m'aime, il sait que je l'aime, mais nous ne sommes pas du genre à faire dans les grandes effusions, nous nous contentons de petits coups d'oeil complices, ou d'une pression sur l'épaule ou la main, comme ce que je suis en train de faire avec Elias. Il me répond avec beaucoup de franchise et ça me touche, tout en me poussant à réfléchir à ce que je ressens moi aussi.
- Non ce n'est pas bizarre, je commence par le rassurer avec un petit sourire. Je vois ce que tu veux dire, même si nos situations sont différentes. Je l'ai rencontré, et donc elle me manque peut-être davantage, parce que je l'ai vu, que j'ai pu la serrer dans mes bras... Mais en même temps, avant de la rencontrer, elle me manquait déjà, parce que je savais que j'avais une mère, et que je savais qu'elle était absente. Donc je ne sais pas si on peut dire que c'est quelque chose qu'on a jamais connu, je veux dire qu'on a tous connu des exemples de mère, dans notre entourage, en regardant des fictions... peut être que c'est ça qui pourrait nous avoir manqué, une présence maternelle, tu ne crois pas ?

[naji2807]

Texte explicite
Felix Johanson
17 ans, 13 Décembre, 1m95, Fils de Tyché, Chaton blanc
The Lucky One, Arrogant, Insouciant, Dans son bungalow avec Viggo



Sexual Healing
Je remercie Zlay d'avoir croisé notre route, car je suis pratiquement sûr que c'est lui qui a grandement aidé à faire changer Viggo d'avis. Enfin bien sûr, le travail que j'ai fait toute l'après-midi a beaucoup aidé, mais je pense que la petite étincelle vient de Zlay. Ce pourrait être vexant, si je n'avais pas la certitude que si Zlay nous a rejoint, c'est surtout grâce à ma chance. Parce que j'ai de la la chance, absolument tout ce qui m'arrive ou presque est de bonne augure. Les choses se combinent, le hasard manipule les étapes de ma vie, pour que tout aille comme c'est censé allé, et c'est très régulièrement pour mon seul plaisir. Ainsi, sauf si je le fais exprès, je ne marche jamais dans les crottes de chien, je ne me cogne jamais le petit orteil contre les coins de meuble - et ça a l'air très douloureux, donc je n'ai jamais essayé de le faire sciemment - et je n'ai jamais la malchance de tomber sur une amande amère quand je décide d'en manger. Ma vie est ainsi, parfaite, chanceuse, et j'ai ainsi généralement peu de frustration, si bien que je les supporte assez mal. Bien sûr, si Viggo n'avait pas du tout voulu coucher avec moi, si il avait refusé catégoriquement, je n'aurai pas insisté. Mais Viggo ne s'est jamais refusé à moi, et j'aurai été plus qu'étonné de le voir commencer maintenant. Il aime mon corps, il aime coucher avec moi, et c'est réciproque. Je crois qu'il n'est jamais arrivé que l'un d'entres nous chauffe l'autre, et que l'autre n'y réagisse pas, ou refuse.
Le corps de Viggo m'attire, et maintenant qu'il est coincé dans mon bungalow, je ne compte plus le laisser filer. Lui non plus n'a pas l'air près à me laisser filer, d'ailleurs, puisqu'il me coince entre ses jambes, m'y emprisonnant. Mon érection commence à devenir douloureuse, mais ça me va quand même, surtout que ça me permet de me frotter contre lui, de me donner un peu de plaisir, même si j'aimerai en prendre davantage, en le prenant lui, par exemple. Honnêtement, Viggo pourrait tout aussi bien me prendre, que je prendrai autant de plaisir. Ni lui ni moi n'avons de véritable préférence, et nous alternons souvent les deux. J'aime ça, tout comme j'aime le fait qu'il connaisse si bien mon corps, qu'il sache comment me donner du plaisir, comment me faire gémir. Il taquine mes tétons, faisant basculer ma tête en arrière, comme j'ondule encore plus rapidement contre lui. Mais je ne pourrais jouir ainsi, il va falloir que je me déshabille, qu'il se déshabille, et qu'on aille plus loin. Pourtant, quand il desserre son emprise autour de mes jambes, je lâche un petit gémissement mécontent, agacé de ne plus le sentir contre moi. Mon agacement ne dure pas plus d'une seconde, puisqu'aussitôt, Viggo libère mon érection de sa prison de tissus, et se met à me caresser. Mes gémissements sont plus rauques, mon sexe doit pulser dans la main de Viggo, et je me contracte, prenant un plaisir plus grand qu'un peu plus tôt. Mais à nouveau je suis frustré par Viggo, qui relâche mon sexe et me repousse, cessant même de taquiner mes tétons. Je rouvre les yeux et lui adresse une moue boudeuse, mais je le laisse faire, comme je le vois retirer ses vêtements... voilà qui me plait davantage.
Quand il remonte, je lui rends son baiser avec passion, plongeant au dessus de lui, posant mes mains sur ses hanches. Très rapidement, l'une d'elles glisse vers ses cuisses écartées, et je caresse sa peau, tandis que mes doigts trouvent le chemin de son intimité. Je connais le corps de Viggo par coeur, je le caresse si souvent que c'en est devenu une habitude, une habitude très agréable, et que j'aime répéter. A peine arrivé sur son anneau de muscle, je commence à le caresser, avant de lécher un de mes doigts, que j'introduis ensuite à l'intérieur de Viggo. Dans le même temps, ma langue ne cesse de caresser la sienne, tandis que je fais des aller-retour, cherchant à le dilater.

[naji2807]

Texte légèrement explicite
Nemo Milles
17 ans, Nés le 12 Février, 1m88, Fils de Zéphyr, Berger Allemand
Jumeau de Vaena, Protecteur, Allant vers le Bungalow 12 avec Zlay



Levitating
Je me sentais un peu coupable en arrivant ici, mais ma culpabilité s'est peu à peu envolé, comme je profitais de l'ambiance agréable de l'endroit, et maintenant que je me retrouve face à ce garçon, ma culpabilité n'est qu'un vague souvenir désagréable. Bien sûr, je continue de m'inquiéter un peu pour Vaena, mais je suis sûr qu'elle va bien, qu'elle boude simplement dans son coin, et que je pourrais aller la retrouver pour la consoler un peu plus tard dans la soirée. En attendant, j'ai envie de profiter de cette soirée, faire de nouvelles rencontres... et notamment des rencontres agréables comme celle que je fais actuellement. Zlay est un garçon charmant, avec un sourire ravageur et contagieux. Il fait naître chez moi des sensations très agréables, qui me donnent envie de poursuivre cette conversation, et peut être un peu plus...
Je n'ai pas eu beaucoup d'occasion de découvrir l'intimité avec quelqu'un, mais je ne suis pas totalement novice non plus. Quelques fois, quand je sortais le soir, je me permettais de faire des rencontres, et j'ai pu découvrir que j'appréciais aussi bien la compagnie des garçons que des filles. J'ai embrassé un peu des deux, et j'ai même flirté avec les deux, allant un peu plus loin que les baisers. Mais sans que ça n'aille jamais jusqu'à l'acte en lui-même. Ce n'était pas l'envie qui manquait, mais plutôt l'inquiétude qui prenait le pas sur tout le reste. Je n'arrivais à profiter de l'instant, parce que j'avais toujours peur que Vaena se retrouve confronté à un monstre, et je sais que je n'aurai pas pu me pardonner de l'avoir perdu par égoïsme... Mais ici, je pourrais me laisser aller, car aucun monstre n'est censé pouvoir nous atteindre. Et même si je ne l'apprécie pas, je crois Zéphyr, et je sais que nous sommes en sécurité ici.
En parlant de Zéphyr, nous passons rapidement sur le sujet, et Zlay ne me relance pas. C'est tant mieux, car je n'avais pas envie de continuer à en parler. Ce n'est pas un sujet très positif, et je préfère me concentrer sur la bonne humeur contagieuse de Zlay. Zlay qui n'est pas seulement de bonne humeur, mais qui semble également charmeur, si j'en crois sa façon de me parler de me regarder. Bon, je ne suis pas très doué pour ce genre de choses, mais j'ai quand même l'impression qu'il me drague... j'espère ne pas me tromper, ou j'aurai peut être l'air ridicule, mais d'un autre côté, quand il me sourit et me répond, j'ai vraiment l'impression que quelque chose se passe. Je lui adresse un sourire à mon tour, et le regarde quelques instants, plus intensément, sentant mon désir augmenter. La suite me fait sourire, et là je me dis qu'il me fait clairement du charme, mais je ne me démonte pas et réponds :
- Merci, la tienne est très agréable aussi.
Puis je le suis, avec une curiosité nouvelle, me demandant si il veut vraiment seulement me montrer comment il fabrique son alcool, ou si les sous-entendus que j'ai l'impression de percevoir sont avérés.

[Chat-mallow]

Avec Derya
17 ans - Fils d’Ares - Drogué - Asthmatique - 1m74

La jeune demoiselle à mes côtés ne semble pas vexée et je m’en réjouis, ce serait embêtant de me froisser avec la première personne que j’ai rencontré le premier jour. Mais elle me répond en blaguant, et en turc sur ma mémoire défectueuse. J’esquisse un sourire à l'appellation de Dory, réfléchissant et admettant que ca me correspondait plutôt bien. En revanche son clin d'œil me laisse perplexe, je ne sais jamais vraiment réagir à cette action.. Est- ce un moyen de drague ? De moquerie ? Ou simplement un signe amical qui invite à la complicité ? Je fais comme de rien est lui répond avec plaisir dans ma langue natale.

- C’est vrai que ça me correspond plutôt bien, je suis très nul avec les noms, mais je ne suis pas sûr que le bleu soit ma couleur, tu en penses quoi toi ? lui demandais-je blagueur.

Le dénommé Derya, prénom que j'essaierais de ne pas oublier une deuxième fois, me questionne sur ma journée. Je peux affirmer qu’il s’en ai passé des choses aujourd’hui depuis sa rencontre se matin, entre la découverte d’un centaure, de ma légère crise de panique qui m'a causé une crise d’asthme, la rencontre de Kyle, mon… frère ? Plus le repas, qui était une scène plutôt irréaliste pour moi avec ses références mythologiques à tout va. C'est pas le schéma classique de mes journées, j'ai même pas bu, j'ai couché avec personne, j'ai pas fais de soirée délirante et décadente, j'ai même pas tant fumé que ca. Et vu comme ca, ma journée me parait bien triste. Le pire, je ne connais pas les règles de se lieu et j'ignore si je pourrais reprendre mes habitudes de dépravés ici. La moyenne d'âge des gens me parait basse et ca m'étonnerais que baiser soit une des activités proposé dans l'emploi du temps de la semaine.

- Je dirai plutôt … intéressante et instructive pour une première journée. lui dis-je sincèrement.

J’entend les chants des différents résidents, passer dans mes oreilles, non pas que je sois professionnelle, mais je trouve que la plupart des participant se débrouille très bien pour de l'improvisation autant en termes de texte et de chant. C’en est plaisant. Je me questionne sur le parent divin de chacun d'eux, sont-ils douées car c'est un talent ou c'est un pouvoir lié à leur descendance ou encore un héritage génétique ? Mais si c'est dû à leur descendance divine, es ce que pour autant ca enlève de leur talent ? En tout cas c'est un pouvoir agréable est plutôt utile.
Je détourne le regard de la demi-déesse et le pose sur la scène, appréciant le spectacle, et sans regarder ma voisine je la questionne.

- Tu comptes participer ? lui faisant un signe de tête en direction de la musique.

[Mimie99]

| Fille de Chioné | 19 ans | 1m73 | Ancienne et Permanente |
| 21 décembre 2000 | Sagittaire | Défaut fatal : Détermination |
| Avec Colin | À la sortie du Pavillon-Réfectoire + Amphithéâtre |



Je ne peux pas m'empêcher de sourire en constatant qu'une fois encore, c'est moi qui parle le plus. Mais je préfère parler et parler plutôt que de laisser penser à un seul nouveau qu'il n'est pas la bienvenue. Peut-être que ça énerve plusieurs de mes compatriotes, mais ce n'est pas important. C'est ça, la famille. On s'aime et on s'énerve. On s'adore et on se déteste. J'ai connu la perte et la solitude, la joie et le sentiment d'appartenance. Je préfère que personne ne se sente laisser pour compte. Et ça, ça restera toujours ma mission numéro un. D'où mon départ prochain pour la quête de demi-dieux livrés à eux-mêmes dans un monde qui est loin d'être simple.

Mais ça fait longtemps que je suis prête à l'affronter.

Je continue donc à parler à Colin, l'informant de l'activité de la soirée et en prenant le temps de me présenter du même coup. Enfin... un peu après. Il m'arrive souvent d'oublier de commencer avec les présentations, c'est souvent ce qui arrive quand tu connais tout le monde et que tu es là depuis tellement longtemps que tu t'es presque fossilisé dans le paysage. Mon sourire devient rapidement plus tendre lorsque mon jeune accompagnateur se présente et me partage deux de ses intérêts. J'affiche immédiatement un air intéressé face à ses propos et en le voyant faire la révérence à son tour je ne peux faire autrement que de sourire encore un peu plus. Un petit quelque chose me dit qu'il n'a pas énormément l'habitude de socialiser, mais dans tous les cas, il se débrouille très bien! Je lui lance alors rapidement:

- Ravie de te rencontrer, Colin Hatter. Je suis sûre que la Colonie te plaira si tu lui laisses le temps. Déjà, je crois que tu te plairas avec certains, ils raffolent de mécanique, de rouages et de constructions en tout genre.

À peine est-ce que je termine de prononcer ces mots, que je me penche légèrement vers lui pour souffler sur le ton de la confidence:

- Si tu veux, je te les présenterai, un de ces jours.

Après quoi je me redresse complètement et entreprends de reprendre la route vers l'Amphithéâtre. Je ne fais qu'à peine dix mètres qu'on me tape sur l'épaule pour attirer mon attention. Je n'ai pas le temps d'analyser le visage, qu'on me glisse que Nadya a été appelé pour chanter, mais que comme elle est occupée, elle m'a désigné. Je ne suis pas vraiment surprise qu'elle m'ait choisie. Je ne manque jamais une Veillée, alors si elle n'était pas présente au moment où on l'a appelé, elle aura donné comme remplaçante une source sûre. Bref, moi. Je me tourne rapidement vers Colin et avec un haussement d'épaules je dis:

- Bon, on dirait qu'il va falloir accélérer le rythme!

Sur ces mots, je commence à marcher plus rapidement, presque en courant. Le seul problème, c'est que courir donne chaud. Et que l'été à la Colonie est déjà chaude. Et moi et la chaleur, ça fait deux. La sueur ne tarde donc pas à me couvrir le front, les bras et à peu près chaque parcelle de peau. Une grimace étire ma bouche, remplaçant mon sourire. Ça va être magnifique comme première entrée de l'année. Et sans doute ma dernière première Veillée...

N'y pensons plus, je me conjure.

À la seconde où je mets les pieds dans l'Amphithéâtre je m'arrête en une courte glissade et profitant des derniers sursauts d'adrénaline, j'exécute encore une fois une fois une révérence. Autant assumer d'attirer l'attention, non? Un grand sourire étire mes lèvres lorsque je m'exclame:

- Hey! Nadya m'a désignée pour la remplacer, alors me voilà!

Avant de me lancer, je prends une grande inspiration, puis je m'exécute, me laissant entraînée par la musique qui règne tout autour de moi:

- Aussi calme qu'un flocon qui tombe du ciel
Ou aussi impétueuse que la tempête,
Comme moi, ma mère est caractérielle.
Mais mon coeur reste honnête.
Et en lui, la famille sera toujours essentielle.

Au moment où le dernier mot quitte mes lèvres je fais encore une fois la révérence avant de lancer:

- Lizzie (naji), c'est à toi!

Tout en prononçant son nom, je pointe la jeune fille du doigt. Je sais très bien qu'elle vient juste d'arriver, mais si je me fie à la guitare que j'ai cru voir dans ses bagages, elle est familière avec la musique. Après quoi je m'apprête tout juste à faire demi-tour lorsque je sens quelqu'un se placer à ma gauche. D'un coup d'oeil je reconnais Theo. L'espace d'une seconde je perds mon sourire, sachant les tourments qui l'ont accablé ces derniers temps. Toutefois je le retrouve assez rapidement, lorsqu'il remet en question l'ambiance de la Veillée et qu'il lance des milliers de confettis dans les airs.





| 17 ans | Fils d’Hermès | Permanent | 1m78 | Défaut Fatal : Insouciance |
| 1er Avril 2003 | Bélier |« Mischief » | Bungalows + Amphithéâtre |



Je dois faire un effort particulièrement démesuré pour ne pas remettre les mains dans mes cheveux et tirer jusqu'à les arracher. Pour contrer cet élan, je me retrouve à tambouriner des doigts contre mes cuisses et mon pieds se mets à tressauter. Si ma mère est morte depuis longtemps? Oui, depuis une éternité. Mais ça n'enlève en rien à la douleur. La boule que je sentais poindre il y a quelques secondes s'amplifie et commence à remonter le long de ma gorge. Au même moment une chaleur détestable commence à me monter à la tête et je dois faire un effort surhumain pour détourner la tête, et ainsi éviter de montrer à Maddy l'état de mon regard. En ce moment, j'ai vraiment envie qu'elle s'en aille. Je n'ai pas demandé à ce qu'on vienne me voir!

Mais ce n'est pas de sa faute.

Et je ne devrais pas lui en vouloir, même si c'est le cas. J'inspire doucement, la mâchoire crispée. Il faut que je me contrôle. Je me suis promis que personne ne saurait. Que personne ne verrait. Que j'agirais comme j'ai toujours agit, ou peut-être un peu plus taciturne... mais ça ne changera pas grand-chose des derniers mois, pas vrai? J'inspire à nouveau et continue à le faire jusqu'à ce que je sente la fureur s'éloigner. Je ne sais pas combien de temps ça m'a pris à me calmer, mais je finis par répondre simplement:

- Oui.

Avec un peu de chance, ça l'incitera à changer de sujet. Elle n'aura pas manqué le fait que ça m'ait pris du temps à répondre. Maintenant que j'ai répondu et que la chaleur qui m'habitait a commencé à s'éteindre, je réussis à cesser de taper du pieds, par contre, je n'arrive pas à interrompre le mouvement incessant de mes doigts sur mes cuisses. Si je me concentre suffisamment sur le fait de contrôler mes faits et gestes, peut-être que j'arriverai à ne pas m'énerver. À ne pas créer de scène... à ne pas blesser Maddy par inadvertance. Je ne pense pas devenir violent physiquement... mais des mots peuvent faire tout aussi mal.

Je le sais d'expérience.

Heureusement, on change de sujet. Malheureusement, ce n'en est pas un particulièrement plus joyeux et l'idée même de songer à mon avenir inexistant, d'en parler, me redonne une humeur plus sombre. Plus qu'elle ne l'était déjà. Au moins, je ne ressens pas tellement de colère vis à vis de ma situation. Plus... de l'amertume. De l'acceptation. Une certaine délivrance, peut-être? J'ai perdu tout ceux à qui je tenais, alors à quoi bon? Mais j'ai fait une promesse et je la tiendrai. Je ne deviendrai pas quelqu'un d'autre, j'y ai goûté et ça ne m'a pas plu. Alors je resterai moi-même jusqu'à la fin, celle que j'aurai choisie.

Le commentaire de Madeleine face à l'avenir me donne le sourire. Un sourire dénué de joie sincère, mais illuminée d'un amusement ironique. Peut-être que pour elle et tous les autres l'avenir n'est pas encore là, mais le mien, je le connais. Toutes les fins possibles et imaginables me traversent l'esprit à chaque seconde. Je sais à quel moment j'en aurai fini avec mes faux semblants et à quel moment j'abandonnerai tout. Absolument tout, la colonie comprise. Toutefois, Maddy n'a pas besoin de le savoir. Je force donc mon sourire à devenir plus sincère, plus chaleureux et rassurant... puis je lâche en la bousculant doucement:

- Tu as raison. Merci.

Ce n'est pas un mensonge, car après tout, elle a raison de penser comme ça. Ce n'est pas de sa faute si elle ignore que pour moi, ça ne fonctionne pas. Et je n'ai pas envie qu'elle pense qu'elle a raté un truc. Parce que jusqu'ici, elle s'est comportée de manière exemplaire. C'est mon problème à moi si je ne supporte pas les différents sujets qu'a traversé notre conversation. C'est mon problème si je voulais rester seul. Pas le sien.

Alors je lui affirme que je vais mieux. Et je lui propose qu'on aille à la Veillée ensemble, puisqu'elle voulait y aller. Je n'ai pas envie qu'elle s'empêche de faire quoi que ce soit, seulement parce que je ne suis pas dans un état mental suffisamment stable pour aller à l'Amphithéâtre. Je n'aurai qu'à m'éclipser à nouveau si je n'y arrive toujours pas et prétexter que je suis fatigué. Ça devrait le faire... après tout, je suis fatigué. Énormément à vrai dire, et de tout. Pourtant, lorsqu'elle accepte de faire un arrêt à mon bungalow pour que j'aille chercher quelques petits accessoires pour pimenter les évènements, un véritable sourire retrousse mes lèvres.

Peut-être que je vais vraiment m'amuser.

- Allons-y! je lance avec un nouveau sourire, plus sournois, cette fois.

Je me lève alors d'un bond et tout en m'assurant qu'elle me suit, je prends la direction de mon bungalow. Ça ne prend que quelques secondes avant que je trouve ce que je cherchais là-bas et tout naturellement, je cache mes deux canons à confettis sous mon t-shirt de la colonie. Je préfère éviter que quelqu'un remarque tout de suite que je trame quelque chose. Dans le genre de Mr D. Ça serait dommage d'être interrompu avant que le plaisir commence.

Une fois fin prêt, je fais signe à Madeleine qu'on peut y aller et je me retrouve à presque sautiller pour me rendre à l'endroit même qui m'a fait plonger dans mes plus terribles souvenirs. Mais tout va bien aller, cette fois. J'ai une promesse à tenir. Je ne peux pas revenir en arrière, c'est hors de question. Donc je continue mon chemin, tout en veillant que je ne perds pas Maddy en cours de route. Pourtant, dès qu'on y arrive, je lui chuchote:

- Va trouver les autres, je te rejoins dans une minute.

Je peux voir Urielle juste devant moi. Je crois que c'était à elle de chanter. Elle semble accompagné d'un jeune garçon qui ne me dit rien. Faut dire que je n'ai pas prêté grande attention aux nouveaux cette année... Je déglutis en sentant mon trop plein d'émotions me remonter la gorge, mais j'arrive d'une pichenette mentale à les ignorer et les renvoyer au fin fond de moi-même. Je laisse donc un grand sourire éclairer mon visage et bondit à côté d'Urielle pour m'écrier:

- C'est juste moi ou c'est trop calme ici? C'est pas censé être une fête?

Mon sourire devient très narquois et je crie à nouveau:

- Qu'est-ce qu'une fête sans confettis?

Sans donner la chance à qui que ce soit de m'en empêcher, je sors mes deux canons à confettis. Je les actionne alors dans deux directions différentes et l'espace tout autour se remplit de confettis de toutes les couleurs qui virevoltent avec le vent, se coinçant dans les cheveux de certains, sur les vêtements des autres ou disparaissent en tison fumant en rencontrant le feu de joie. La main d'Urielle vient me claquer dans le dos et en rencontrant son regard je vois très bien qu'elle n'est pas dupe. Sauf qu'elle ne dit rien, alors je ne dis rien non plus et me contente de retourner trouver Madeleine. Une fois à son niveau, je lui demande:

- Alors, ça t'a plu?

Peut-être pas, mais au fond, ce n'est pas important. Je ne me suis jamais arrêté dans mes coups seulement pour plaire. Je mets de l'ambiance, qu'on l'apprécie ou pas.

[LSGI]

Kymatisto
Limnade | ± 200 ans | 1m70 | Sœur de Daithe | Sauvage | À l’Amphithéâtre avec Daithe





Je ne permettrais pas à quelqu’un que je ne n’apprécie pas de me toucher comme vient de le faire Datihe. Je n’ai pas eu mal, mais la question n’est pas là. Je traite mes sœurs très différemment de la plupart des gens, tout comme je traite ceux qui comptent pour moi de manière très différente. Donc je souris à ma sœur et lui lance un regard qui signifie que je vais me venger. Je vois que ça l’amuse et ça me suffit à sourire davantage. J’aime bien ces petits jeux, je ne sais pas encore quelle sera ma vengeance mais je suis certaines que Daithe rira en la découvrant. Je sais être cruelle, mais je sais également m’amuser. Et avec mes sœurs, jamais je ne serai cruelle. Je les aime trop pour ça.
La conversation dévie ensuite, et si je plaisante, je vois bien que Daithe gagne en sérieux. Ce garçon s’appelle donc Oswald… Je doute de m’en souvenir. Si je lui avais parlé, peut-être, mais dans ces conditions, il y a peu de chances. Déjà que je ne connais pas le nom du demi-dieu avec lequel j’ai couché tout à l’heure… Mais la différence c’est qu’il ne me l’a pas révélé. J’imagine que si quelqu’un me l’apprenait je m’en souviendrai, parce que j’aurai une image plutôt nette de lui. Je ne dis pas que je me souviens de chaque individu avec qui j’ai eu un moment de plaisir charnel, mais je me souviens des plus marquants. Il faut dire, certains souvenirs remontent à plus d’un siècle et demi. Donc si je n’ai couché qu’une fois avec la personne et que ce n’était pas incroyable, mes chances de m’en souvenir sont réduites. Pas que j’ai une mauvaise mémoire, je vire juste les informations qui sont moins utiles. C’est terrible à dire, mais une personne qui est morte depuis plus d’un siècle et avec qui je n’ai couché qu’une fois, avec qui je n’ai probablement échangé que quelques mots, ce n’est pas le genre d’information que je conserve. Je garde ce qui a de l’importance pour moi.
— Pourquoi « devrais-tu » aller lui parler ? Tu as peur qu’il se sente seul ?
Daithe est décidemment trop bienveillante pour ce monde. J’ai bien peur que ce garçon ne se montre pas si sympathique avec elle, le pire, c’est qu’elle fait de sincères efforts, parce qu’elle est ainsi, parce qu’elle essaie toujours de rendre le monde qui l’entoure meilleur, mais en face elle n’a pas toujours de réponse positive. La preuve en est cette journée.
En revanche, je suis intriguée par cette histoire de Chasse. Je me fiche bien des résultats – même si j’avoue être surprise que ce garçon chétif fasse partie de l’équipe gagnante – mais je me demande surtout si tous les monstres sont redevenus poussière ou s’ils se baladent dans les bois ; puisque Daithe semble au courant de l’histoire, j’en profite pour le lui demander.
— Toutes les équipes ont-elles achevé leur monstre ?
Je rassure ensuite Daithe comme je le peux, je comprends son dévouement et son attachement pour ces jeunes, mais j’ai du mal avec le fait d’à tout prix vouloir les aider alors que certains sont totalement fermés. Ils vont juste lui faire du mal à force, certains se fichent de la gentillesse, ils veulent juste rester avec eux-mêmes, à ruminer dans leur coin, alors soit, qu’on les laisse faire. S’ils veulent voir du monde et se changer les idées, ils n’ont qu’à se bouger. Je suis néanmoins soulagée lorsque Daithe me sourit et me remercie, je me contente d’acquiescer avec un nouveau sourire. Je préfère la voir ainsi que triste ou perplexe.
Je ris légèrement à sa question en regardant à mon tour la scène. Les enfants d’Apollons sont sur scène, parfois rejoints par d’autres. Certains ont de belles voix, d’autres moins, mais ce sont surtout les paroles qui importent ce soir. Chacun a son opinion sur son parent divin.
— Oh je ne sais pas, je pourrais parler du dieu-fleuve notre père, si je reste dans le thème… Ou bien je pourrais en profiter pour mettre en garde les nouveaux arrivants sur le monstre terrible qui vit dans le lac et qui leur dévorera les pieds s’ils osent les y plonger, déclaré-je avec un sourire prédateur en regardant à nouveau ma sœur.
Je ne plaisante qu’à moitié, ce serait une excellente occasion, mais le but n’est normalement pas d’effrayer les nouveaux. Je garde ensuite un air énigmatique, laissant à Daithe le soin de choisir si je lui sérieuse ou non.

[LSGI]

Fay Jones
Enfant d’Héphaïstos | 16 ans | 1m75 | Asociale | Forge avec Oswald





Je sens quelque chose chez ce garçon qui me rappelle certains demi-dieux. Il est doté d’une aura. Et si j’en crois mon instinct ce n’est pas une aura qui sera positive pour moi, donc je garde mes distances, restant à portée de voix mais s’en m’approcher. De toute manière, s’il veut des conseils, je vais devoir garder l’esprit clair. Je ne sais pas ce que sa proximité pourrait me faire, mais je n’ai pas très envie de le découvrir. Je m’entraîne avec Vincent, je connais bien son aura et ses pouvoirs, je connais la peur et j’ai appris à me contrôler même lorsqu’elle devient étouffante, mais je ne sais pas si ce garçon a la même aura que Vincent. Je peux juste dire que j’ai l’impression qu’il dégage quelque chose de sombre, et au vu de sa cape je dirais que son parent divin ne doit vraiment pas être du genre lumineux. Les objets divins sont assez faciles à identifier, surtout quand on a l’habitude d’en voir.
Je vois le garçon rougir à ma question. J’aurais été tentée de dire que ce n’est que la chaleur qui provoque cet afflux de sang, mais puisque ça ne s’est produit qu’après que j’ai ouvert la bouche, je suppose que c’est moi. Pour autant, je ne sais pas quelle en est la raison. Il hésite une nouvelle fois, butant sur les mots, mais je reste immobile, attendant qu’il termine. Il dit qu’apparemment il doit s’entraîner avec Achille demain matin, je comprends donc la nécessité de posséder une arme. Il évoque la possibilité d’utiliser une épée, au moins il a une idée de ce qu’il veut. Sauf qu’il ne sait pas combattre à l’épée. S’il a entraînement demain avec le meilleur épéiste mythologique, il devrait apprendre les bases à ce moment-là. Tandis que je pensais qu’il avait terminé, il ajoute qu’il ne sait pas se battre et n’a jamais détenu d’arme. Ce n’est pas si surprenant. Mon analyse première de sa carrure était donc correcte. Peut-être qu’il est un nouvel arrivant, peut-être qu’il a grandi sans savoir pour les mythes, les dieux et les monstres. C’est assez courant, que des nouveaux débarquent ici pour demander une arme mais sans savoir l’utiliser. De toute façon, ce camp est justement fait pour ça. Il nous entraîne, il nous forme au combat, pour que nous puissions vivre un minimum dans le monde de l’extérieur.
— Si tu veux absolument une épée, tu peux essayer un glaive, lui dis-je tout en me déplaçant.
Je trouve l’arme que je désire dans un coffre plus loin, il ne me faut pas longtemps pour la trouver, puisqu’ici tout est rangé, je sais toujours où chercher. Je la fais tourner dans ma main et m’approche du garçon pour lui présenter le pommeau. Le glaive est une épée assez courte, celui-ci mesure 62 centimètres de long, c’est l’un de nos plus petits modèles. Par conséquent, elle ne pèse pas plus de 500 grammes, allégée par rapport à celles qu’on fabriquait autrefois. Pour l’avoir déjà maniée je trouve cette arme assez pratique, surtout pour quelqu’un d’inexpérimenté. Toutefois, elle n’a pas servi depuis longtemps, s’il décide de repartir avec, je devrais la lui aiguiser. Nous n’en sommes toutefois pas encore là, peut-être que ce genre d’armes ne lui conviendra pas du tout.
Après la lui avoir laissée un petit moment, je déclare :
— Dis-moi ce que tu en penses, si c’est trop lourd, trop léger, pas assez maniable, trop facile...
Vu comme il hésite, je préfère qu’il sache ce que j’ai besoin de savoir s’il veut réellement des conseils. J’ai beau ne pas être une professionnelle en communication, elle est nécessaire pour choisir une arme. Je sais que personnellement j’apprécie davantage les armes lourdes, dont je sens le poids dans ma main, j’ai besoin d’habituer les armes à ma main, j’ai besoin de les connaître, une arme trop facile à manier me donne un sentiment d’irréalité que je n’aime guère. Certes, mon marteau est parfait, mais il est parfait pour ma main. Ni trop lourd ni trop léger, au départ il a fallu que je m’habitue à lui, m’en servir était simple, mais pas trop non plus. Héphaïstos savait ce qu’il faisait en me l’offrant, évidemment.

[LSGI]

Texte explicite


Viggo Skaebne
Rejeton de Moros | 17 ans | 1m79 | Bon vivant | Dans le bungalow Tyché avec Felix





Mes lèvres contre sa peau, son sexe enfin dénudé, ma main sur lui, c’est l’un des scénarios que ma tête s’est imaginé cet après-midi. Sa peau légèrement salée à cause de la sueur, son sexe chaud et dure entre ms doigts qui le caressent de la garde au gland. Dressé et long, je frissonne à le toucher, parce que je le désire en moi, je le désire qui me pénètre enfin, je le désire qui me prenne, le sentir m’emplir et me sentir me resserrer autour de lui quand j’atteindrai l’orgasme. Mais pour que ça puisse arriver je dois retirer mes propres vêtements. Sauf que je suis partagé. Entre mon envie de sentir Felix aussi proche que possible et mon envie d’écouter la douce mélodie de ses gémissements. Sa voix a changé lorsque j’ai pris sont membre en main, la tension dans son corps également. Je caresse de ma main libre ses fesses musclées et sens ses muscles délicieusement tendus. J’ai une petite envie passagère de mordre ses fesses mais il y a plus urgent. Alors j’aspire une dernière fois le téton bien durci de Felix, lui donnant un dernier coup de langue, avant de déposer des baisers sur sa gorge, ne voulant me retenir de l’embrasser à nouveau. Mon corps est en manque du sien, un après-midi de frustration c’est trop. J’ai du mal à le repousser mais il le faut. Si on veut avancer et surtout, si je veux que la douleur dans mon pantalon se calme.
Je repousse doucement mon amant et le regarde avec un petit sourire en coin en apercevant sa moue boudeuse. Il est craquant, il n’y a pas d’autre mot. Mais il est également bandant et sexy. Et j’ai déjà une érection pour lui, qui n’attend que d’être libérée. Alors je m’empresse de me débarrasser de mes derniers vêtements et c’est un soulagement. Mon sexe est enfin libre de se dresser, toujours tiraillé par le désir, et d’autant plus depuis qu’il ne reçoit plus de stimulation, mais c’est déjà mieux.
Je remonte d’un mouvement rapide sur la table, j’ai vraiment envie qu’il me prenne ici. Pas que ce soit la première fois, mais je n’aurai pas la patience d’aller jusqu’au lit, même s’il n’est qu’à quelques mètres. Mes muscles sont trop tendus, mes jambes ne désirent que pouvoir à nouveau se serrer autour de Felix, lorsqu’il sera bien en moi. J’ai besoin de bouger, j’ai besoin de lui contre moi, alors je l’attire, attrapant sa nuque et faisant disparaître son air bougon sous mes lèvres. J’écarte les cuisses pour le laisser bouger entre elles et ai le plaisir de sentir l’une de ses mains y venir. Je frissonne sous ses caresses et ondule contre sa main. Mes doigts se contractent davantage dans ses cheveux tandis que je l’embrasse plus brutalement, j’ai envie de lui, et ses caresses ne suffisent pas. Je ne mets pas longtemps à me dilater et je sens un courant électrique me traverser lorsqu’il introduit l’un de ses doigts en moi. Ma respiration a un raté et je mords légèrement sa langue entre mes dents. Je bouge un peu plus rapidement, augmentant la vitesse de son doigt en moi et frottant mon sexe à celui de Felix, provoquant ainsi des frissons de plaisir qui remontent le long de mon échine. L’impatience me gagne pour de bon quand je glisse une main entre nous. J’attrape nos deux sexes et les caresse, ne mettant pas trop de pression mais c’est déjà suffisant pour me contracter davantage. Je mords la lèvre de Felix, sciemment cette fois, lui faisant comprendre qu’il va devoir accélérer. Je sens que son sexe en a envie et j’en ai envie. Je couche suffisamment souvent pour me dilater rapidement et je suis techniquement excité depuis que le soleil est haut dans le ciel, mon corps ne veut plus attendre. Je relâche alors nos sexes pour qu'il puisse insérer le sien en moi.