☼ Percy Jackson ☼ I - Une arrivée plus que tardive

[Qualia]

Octavia Avery
ᚖ Fille D'Athéna ᚖ 15 Ans ᚖ Résidente Permanente ᚖ À L'Arène Avec Flora ᚖ


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Flora retire son épée de sous mon menton et me tend la main. Je l'accepte et me relève.
Elle me remercie chaleureusement et je lui réponds par un grand sourire. Je pense pouvoir dire que je me suis autant amusée qu'elle est puis ce n'est pas tous les jours qu'on peut apprivoiser une arme magique.
Après cet affrontement je peux difficilement cacher la fatigue qui m'envahit. Flora part et revient avec deux bouteilles d'eau. Je la remercie. Flora à l'air en pleine forme je m'en veux un peu d'être fatigué. Il faudrait que je travaille mon endurance. Je reste assise sur le muret, mais Flora rejoins le centre de l'arène. La puissance qui s'échappe du sabre est vraiment impressionnante. C'est fou comme cette puissance est invisible, et en même temps perceptible.
Pour un premier jour de vacances c'était plutôt intense, j'espère que les deux prochains mois seront à l'image d'aujourd'hui. En tout cas, je dois profiter de ces deux mois avec les saisonniers.
Je vois Flora s'arrêter net dans ses enchainements, je sors de mes pensées et voit son sabre se rétracter pour retrouver sa forme d'origine, une broche. C'était plutôt court. Ça prouve que son arme est faite pour la défense et non l'attaque. Chloris n'est pas une déesse guerrière, c'est donc assez évident qu'elle n'encourage pas ses enfants à l'être.

- C'était avec plaisir ! Non, pas encore du moins.

J'aimerais en avoir une, je suis un peu déçu de voir d'autres demi-dieux avec des artéfacts et pas moi. Athéna ne doit pas voir assez de potentiel en moi. En même temps, je n'ai rien d'exceptionnel, je suis doué en combat, en stratégie et j'ai une bonne mémoire, mais je ne suis pas la plus douée. Je pense aussi qu'il me manque du caractère. Je ne me démarque pas des autres Athénas.

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[Nialii]

Kym tourne la tête vers moi. Je vois bien qu’elle ne s’attendait pas à me voir et que je la coupe dans ses pensées. C’est toujours difficile de savoir ce qu’elle pense, je n’arrive jamais trop à lire les émotions sur son visage. Bon. Sauf quand elle regarde les combattants dans l’Arène. Voilà. C’est pas bien compliqué. Maintenant je me sens mal d’avoir interrompu son aventure imaginée, enfin j’imagine qu’elle l’est. Mais elle n’a pas l’air trop énervée – Eh bien tu m’as trouvée. Que puis-je pour toi ? – euuuuh, pourquoi j’étais là déjà ? ah oui : -.
A peine ais-je le temps de lui répondre qu’elle me pose une autre question – Tu es ici pour regarder ou t’entraîner ? – c’est marrant qu’elle pense que je suis là pour regarder, c’est généralement pas trop mon truc. Parce que je veux bien regarder pour apprendre moi, mais en fait je ne comprends jamais rien (et mater pour mater c’est pas trop mon style. Enfin les combattant.e.s me font peur, disons que c’est pas trop ma tasse de thé, enfin bref), ils vont trop vite, ils font des trucs avec leur corps que je ne comprends pas, c’est pas humain. Ils bougent d’une manière trop fluide et… quel est le mot… contorsionniste? je préfère largement mes livres. Dans les deux cas, c’est difficile pendant, sauf qu’avec les combats, c’est aussi difficile après ; même quand je ne fais que regarder ! parce qu’après, bah j’essaie de refaire ce que j’ai observé, et c’est là que ça se gâte. Que ce soit avec Kym, Nadya ou Madeleine, je finis toujours soit à terre, peine de poussière, soit… non, vaut mieux pas me laisser avec une arbalète entre les mains. Mais j’aimerais bien trouver une arme à moi, quelque chose avec lequel je me sens bien et qui pourrait me donner un peu plus confiance, peut-être que ça aiderait. Dans tous les cas,
Je suis là pour m’entraîner ! il faut que je bouge, j’ai passé une trop grande partie de la journée dans ma tête, ou dans les nuages je ne sais pas trop

Kym arbore un sourire amusé.
Je crois que j’ai envie de me mettre à m’entraîner plus sérieusement, ça pourrait peut-être m’être bénéfique et qui sait, aider avec ma narcolepsie ?
T’es trop occupée ou tu pourrais m’aider ?
J’espère qu’elle acceptera !
Et aussi, j’aimerais bien trouver une arme qui me corresponde, je ne sais pas si tu peux m’aider là-dessus mais je pense que ça pourrait être bien. Ou au moins une catégorie d’armes, épées tout ça, lances, arcs… et ma connaissance des armes s’arrête là
Je ris faiblement.
Elle avait toujours cet air amusé, je sens que l’entraînement va être sympa, une nymphe hyper douée, et moi, qui fais à peine la différence entre une dague et un poignard. Les deux peuvent couper et tuer, et c’est tout ce que je sais. En y réfléchissant, je ne sais vraiment pas ce que je pourrais utiliser, j’ai définitivement besoin d’aide !
Pour une fois, je trépigne d’impatience à l’idée de pouvoir m’entraîner – ce qui est relativement rare – je ne sais pas pourquoi, je sens un vent nouveau en moi, peut-être est-ce le temps passé avec les autres qui fait ça mais je sens la motivation – probablement très éphémère – monter en moi.

[Shinato]

Nathan Black

Fils de Zeus / 15 ans / 1m74 / né le 14 Juin 2005 / aux abords de la forêt avec Lucian
Quel que soit le domaine, j'ai toujours été plus à l'aise avec la pratique plutôt que la théorie. Je ne sais pas d'où ça vient. Peut-être du fait que Karen pense l'inverse. Nous nous sommes toujours complété l'un l'autre donc ça ne me surprendrait pas que ça vienne de là.
Je regarde et écoute attentivement les gestes et directives de Lucian. Bon, première étape, penser à quelque chose d'apaisant. Ça, c'est assez simple. Je ferme les yeux et essaye de visualiser Karen dans un champ de fleur baigné par la douce lumière du soleil. Elle me sourit et me tend les mains pour que je la rejoigne. Instinctivement, je lui souris en retour. Je me concentre alors sur ma respiration. J'inspire longuement pendant cinq secondes, bloque mon souffle une seconde et expire lentement. Je réitère l'exercice et perçois alors une légère brise caressant doucement les fleurs et les cheveux de Karen. L'air est mon élément. Je me sens en communion avec lui, comme s'il faisait parti de moi...comme s'il en avait toujours fait parti.
Je ne compte plus les secondes qui passent. Ma respiration semble s'être automatisée sur ce tempo.
Je finis par rouvrir les yeux et croise le regard de Lucian. L'exercice semble avoir fonctionné. Je me sens apaisé à la fois physiquement et mentalement.

-"Merci pour tes précieux conseils." lui dis-je reconnaissant.

Je me lève et lui tends la main.

-"Je ne suis pas mécontent de m'être fait un nouvel ami. Je vais te laisser, je pense qu'une certaine personne sera contente de me voir à son réveil." lui dis-je amicalement.

[Shinato]

Yu Ra

Fille d'Athéna / 17 ans / 1m62 / née le 13 Janvier 2003 / avec Daithe à l'infirmerie
Mon visage enfoui dans ma seule main disponible, j'écoute les paroles de Daithe. Tout ce qu'elle voulait, c'était m'aider et, tout ce que je fais, c'est de l'envoyer paître. Le problème vient de moi mais je ne peux pas me résoudre à partager mes sentiments à quiconque.
Je reste silencieuse de longues secondes avant de relever les yeux sur la limnade.

-"Je ne suis pas encore prête à me confier mais, le jour où je le serais, pourrais-je t'en parler?" je lui demande doucement.

C'est un premier pas. Néanmoins, vu mon attitude, je comprendrais si elle refuse.

[Shinato]

Flora Desrose

Fille de Chloris / 12 ans / 1m30 / née le 4 Avril 2008 / avec Octavia

Vu le ton d'Octavia, ma question n'était pas appropriée à la situation. Je ne sais pas si elle se sent triste de ne pas en avoir une alors que certaines de ses soeurs en ont ou si elle pense ne pas la mériter. Le fait est que la mère d'Octavia tient une place bien plus importante au sein des dieux que la mienne. Je ne sais pas vraiment comment consoler Octavia. Je ne peux pas lui assurer qu'elle en aura une un jour.

-"Au fait je voulais te demander, mais c'est quelle équipe qui a gagné la Chasse?"

Changer de sujet lui rendra peut-être le sourire et puis, son équipe a obtenu une bonne place donc je pense qu'elle sera contente d'y repenser.

-"En tout cas, la prochaine fois, je participerais et je montrerais à tout le monde qui c'est la championne." dis-je amusée.

[Qualia]

Octavia Avery
ᚖ Fille D'Athéna ᚖ 15 Ans ᚖ Résidente Permanente ᚖ À L'Arène Avec Flora ᚖ


ᚖ

Flora a dû se rendre compte que le sujet était un peu sensible car elle change de sujet. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je n'aime pas le fait qu'elle ait remarqué mon changement d'humeur. C'est n'est pas contre elle, c'est que je ressens ça comme une faiblesse de ma part. J'aime que les gens pensent que ma vie est "parfaite", que je n'ai aucun problème. En réalité, j'ai tendance à être négative et très (trop) terre à terre.

- Je n'en suis pas certaine, mais je pense que c'est l'équipe Epsilon. En tout cas, ils avaient l'air plus heureux que les Zêta.

Je lui réponds en souriant. C'est vrai que la chasse s'est bien passée, je suis assez contente. Un peu déçu, mais contente.

- C'est vrai ! On aura qu'à faire équipe la prochaine fois. Si tu le veux bien sûr.

Ça pourrait être vraiment sympa une chasse avec elle ce n'est pas une grande guerrière, mais en revanche c'est une bonne coéquipière et c'est parfois mieux.

- Je suis curieuse de voir ce que tu peux faire sur le terrain, je suis sûr que tu ne m'as pas encore tout montré.

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ps : Je suis désolée pour le temps de réponse qui est de plus en plus long, j'espère que ça ne t'handicape pas trop . Et je ne suis pas encore convaincu du trait négatif d'Octavia (peut-être un peu to much), j'espère aussi que c'est pas gênant dans pour toi.

[naji2807]

Lucian Tesador
16 ans, 4 Mai, Fils d’Eunomie, Jardinier Satiné
Roumain, Hyper Ordonné, Atteint de TOC, Devant la forêt avec Nathan



Nathan est vraiment bon élève, il applique mes conseils aussitôt que je les lui donne et je souris légèrement en le voyant fermer les yeux pour trouver le calme. Je le laisse se caler sur son rythme, et j'ai l'impression que ça fonctionne, qu'il se détend. Moi aussi je suis plus détendu, même si je n'étais pas particulièrement tendu de base. Quand il rouvre les yeux, je lui adresse à nouveau un léger sourire et acquiesce doucement :
- Je t'en prie, si tu as besoin de quelque chose n'hésite pas.
Il se lève et j'en fais de même, puis je serre la main qu'il me tend et acquiesce en souriant à nouveau.
- ça me fait plaisir également, et oui j'imagine, ça ira pour elle j'en suis sûr.
J'essaie de lui adresser un sourire rassurant, avant de le quitter en le saluant.

[naji2807]

Daithe
Limnade, environs 200 ans, 1m63, PNJ
Soeur de Kymatisto, Toujours de bonne humeur, A l'infirmerie avec Yu Ra



Je n'avais vraiment aucune intention de la contrarier, mais je passe mon temps, et surtout la journée d'aujourd'hui, à contrarier les gens malgré moi... Pourtant ce n'est pas faute d'essayer de prendre des pincettes... Souvent j'essaie de me remettre en question, mais même quand j'y réfléchis intensément, je ne vois pas comment rendre les choses plus agréables à entendre... Peut être devrais-je arrêter d'essayer d'aider les gens... Mais c'est plus fort que moi.
Elle ne me répond pas tout de suite, et je me mords légèrement la lèvre en retenant un soupir déçu. Je suis déçue de moi-même, bien sûr, pas d'elle... Mais elle finit par relever les yeux, et ce qu'elle dit me surprend. Mes yeux s'écarquillent légèrement, et je réponds au bout de quelques secondes :
- Oui bien sûr... Je t'écouterai sans jugement, je te le promets.
Je crois pouvoir le faire, et je suis très honorée de sa demande, je pensais effectivement lui proposer de se confier à moi, mais peut être aurait-elle préféré en parler à quelqu'un de plus proche.

[DH180]

Tient donc, le sieur Harry fait des efforts. Oui oui peut-être, mais bon quand on s’y prend à trois fois pour expliquer un concept assez simple, et que l’interlocuteur ne comprend toujours rien, eh bien je ne suis pas sûr que l’on puisse parler d’effort. M’enfin la question n’est pas là ; et si ce sale mioche se fait avoir, tant pis pour lui, de tout manière ce serait bien drôle à voir hé hé.

Oui bon voilà tu fais des efforts, très bien. De toute façon oublie ce que je t’ai dit, après tout je ne suis pas réputé pour ma grande amabilité, tant mieux pour ça, au revoir, et fin de l’histoire. Y'en a marre de ces petits idiots ayant toujours un sourire aux lèvres, et reconcentrons-nous plutôt sur ce qui fait de toi un petit être pas comme les autres.

Ben tiens, “la vérité c’est la vérité, point”. Ouh pauvre chou, on utilise des versions simplistes pour se représenter le monde en général, hein ? Eh ben le jour où l’on va ébranler ces visions, clac ça va faire mal et piquer atrocement !
En revanche faut y reconnaître qu’à propos du mensonge il a bien raison.

Version simpliste de ce qu’est le monde, Harry, même si je reconnais en effet que tout mensonge finira bien par éclater un de ces jours. Après tant mieux si tu n’es pas d’accord avec moi, de toute façon cela me rassure que tu possèdes un sens critique et une opinion propre à toi-même. Arr', les dieux seuls savent à quel point tu en auras besoin à la colonie.

Ben oui hein, si tu ne veux pas te faire emberlificoter par ces tr**ff*ons de fripouilles d’Hermès, ou encore manipulé par divers pensionnaires plus que redoutables à ce jeux-là, eh ben ouais, apprend à penser par toi-même. Autrement, couic, te voilà comme le dindon de la farce, un statut très peu souhaitable ni recommandable.
Lorsqu’Harry me demande de parler normalement en revanche, j’ouvre grand les yeux, surpris. Moi, parler normalement ? Mais crévindiou je parle normalement nom d’un chien ! Qu’est-ce qu’ça veut dire ?

Parler normalement ? M’enfin Harry je parle comme les autres nan ? Bon d’accord, j’utilise beaucoup d’images et nombre d’expressions ou de mots peu communs, mais quand même ! A ce que je sache je ne parle pas une langue inconnue ! Et l’on me comprend généralement ! Non vois-tu, là je ne comprends pas ce qui est incompréhensible dans mon langage. Mais si y’a des choses qui font que tu ne comprends pas, alors vas-y dis les moi.

D’accord, l’adoption c’est tabou. “menteuses” par contre ? Sont-ce les voix ? Ben quelle question Ergan, décidément la chaleur ambiante te ramollit l’esprit. Imbécile.

Okay okay, calme-toi Harry, c’était juste une hypothèse, ce n’est pas la vérité ; et très franchement j’en doute fort. Donc oublie ce que je t’ai dit, et surtout une chose : calme-toi.

Eh ben quelle affaire ! Ouh lou lou ça commence à aller un petit peu loin là hein. Oui mais patience, de toute manière c’est un nouveau, donc rien de plus normal que de l’aider. Mouais...
Epineux problème quand même ces fameuses voix. Jamais je n’ai entendu parler de cette particularité. Qui pourrait donc être son parent divin ?
Des voix. Vendraient-elles de l’extérieur ? De la nature donc. Un fils de Déméter ? Perséphone ? Un esprit mineur de la nature ? Hum seul le vieux Chiron pourrait avoir une bonne idée de qui cela pourrait-être. Ou plutôt il faudrait que j’en sache un peu plus à propos de ces mystérieuses voix. Et y’a plus qu’à espérer qu’on tombe sur un rejeton d’un dieu mineur peu connu, histoire de changer des classiques.
Je lâche un petit ricanement de mépris à l’évocation des médecins. Eux ? Des idiots aussi myopes qu’une taupe prétendant connaître la nature de ces voix ? Eh eh eh eh, s’ils avaient seulement une idée sur leurs origines.

Mon ami, il va falloir que tu prennes désormais une nouvelle chose en compte : plus jamais il ne va falloir te référencer au monde moderne humain. Désormais tu dois prendre en compte le fait que la mythologie grecque existe bel et bien. Et donc que ce que dise ces abrutis de médecins sont faux, faux, et archi faux. Tu n’es pas malade mon gars, tu n’as pas un problème mental ou psychique qui t’oblige à prendre des médicaments ! Et ici oui, avec un bon entraînement adéquat, et ça je le suppose, tu parviendras en effet à maîtriser ces voix. En revanche nous - et tous les jeunes qui sont ici - sommes des demi-dieux, un statut qui nous accorde des spécificités, comme tes voix, ou encore des pouvoirs, comme le mien par exemple, qui est de contrôler plus ou moins tout ce qui est en lien avec le “froid”.
De fait c’est toujours éclairant de savoir qui est ton parent divin. Mais bon en soi tu as treize ans... Depuis quand exactement ?
Et puis aussi, si tu veux que je t’aide à réguler tes fameuses voix, dis-moi tout sur elle, tout ce que tu sais, tout ce qu’elles font, etc... Dis-moi tout ce que tu juges utile à savoir, okay ?
Et honnêtement Harry je le saurai si j’entendais des voix dans ma tête, et crois-moi donc ce n’est pas le cas, heureusement pour ma santé mentale.

Bien, mon petit tour a fait ses effets. Arr', l’y devrait plus jouer à l’incrédule maintenant. Et croyez-moi par tous les dieux, il était temps.
Les X-men ah oui ? Oui, c’est une façon de modéliser la chose je suppose.

Arr', on pourrait en effet faire une comparaison avec les X-men en effet. En fait dis-toi que les pouvoirs et les capacités de chaque demi-dieu dépend de son parent divin. Ainsi tes “capacités” ne seront pas les mêmes que moi. Et quant à savoir leurs natures, il faudra attendre qu’elles se manifestent. Après, si tu connais ton parent divin, cela peut te donner une première idée sur leur nature. Voilà pourquoi j’ai besoin de tout savoir sur les voix.

[Shinato]

Flora Desrose

Fille de Chloris / 12 ans / 1m30 / née le 4 Avril 2008 / avec Octavia

L'équipe Epsilon? Ce n'est pas l'équipe de Kyle. J'ai entendu qu'il était dans l'équipe Alpha. Je ne sais pas qui composait cette équipe mais c'est vraiment impressionnant. J'étais persuadée que c'était celle de Kyle ou d'Heather qui allait l'emporter. Après, il y a bon nombre de pensionnaires à leur niveau, je pense notamment à Urielle ou Anthea. Il y a aussi Yu Ra mais vu son tempérament, je doute qu'elle y ait participé. Bon, on verra bien ce soir lors de la veillée.
Octavia émet alors l'idée que je puisse faire équipe avec elle lors de la prochaine chasse. Je rosis légèrement et lui rends son sourire.

-"Oui avec plaisir."

Sans compter les Capture Étendard, je n'ai jamais fait équipe avec une fille d'Athéna. Tout du moins, je n'ai jamais osé leur demander.

-"Je donnerai tout ce que j'ai, tu verras." lui dis-je enthousiaste.

Une main se pose alors sur ma tête et je vois Alex, un fils d'Arès, s'asseoir à côté de moi. Alex est légèrement plus âgé que moi et est, à l'image de son père, un excellent combattant. Je m'entends plutôt bien avec lui même s'il est un peu vantard.

-"C'est vrai que c'est bien une fille de Chloris qui va pouvoir changer la donne." dit-il ironiquement.

Sa petite pique me fait soupirer. Il ne peut pas s'en empêcher. Je laisse couler et ne rentre surtout pas dans son jeu.

-"Je suis aussi ravie de te revoir Alex, tu n'as pas autre chose à faire?" dis-je en retirant sa main de ma tête.

Des étoiles brillent alors dans ses yeux. Il bondit du petit muret et croise les bras sur sa poitrine.

-"Affronte-moi en duel." dit-il gaiement.

J'arque alors un sourcil.

-"Pardon?" je demande intrigué.

Je n'ai même pas besoin de réfléchir pour connaître l'issue du combat. Je me ferais étaler à plate couture. Il passe sa main dans ses cheveux et me répond.

-"J'ai assisté à votre combat et je dois bien avouer avoir été surpris quand tu as pris le dessus sur Octavia. J'aimerais donc t'affronter pour voir ce qu'il en est face à moi."

Certes, le pouvoir de mon sabre m'a fait gagné contre Octavia mais elle était déjà fatiguée de la chasse et de nos précédents échanges. Sans ce concours de circonstance, l'issue du combat aurait été tout autre. Alex est du même niveau d'Octavia, voire plus. Je ne pense donc pas être à sa hauteur...mais bon, qui ne tente rien n'a rien.
La véritable question est, est-ce que mon sabre se déploiera?

-"Entendu. Ce sera un duel en une touche, ça te va?"

Il acquiesce d'un bref hochement de tête et s'empresse d'aller chercher son équipement, à savoir un bouclier, une lance et un glaive...un vrai spartiate.
Je me lève à mon tour et me tourne vers Octavia.

-"Est-ce que tu pourrais arbitrer le combat s'il-te-plaît?" dis-je légèrement nerveuse.

J'ai confiance en Alex. C'est un ami mais, il reste un fils d'Arès et je préfère assurer mes arrières avec Octavia. Nul doute que s'il devait y avoir un problème, elle interviendrait.



PS: Pas de soucis, prends ton temps rien ne presse

[MikoAsuna]

Jack Hardy |17 ans | Fils d’Éros | Imprévisible et toujours dans l'excès | Exhibitionniste à temps partiel
Avec Rom

Il se tient devant moi. Presque aussi grand que moi. Plus planté. Des épaules plus imposantes. Mais il a changé. Ce n'est plus exactement le même. Je ne revois pas en lui l'enfant nerveux qu'il était il y a deux ans. Devant moi, c'est un homme qui se tient. Un homme entier. Avec ses attributs. Cette pilosité naissante sur ses joues. Son regard devenu plus noir, moins brillant certes, mais plus intense. Bien plus intense. Une mâchoire plus saillante aussi, comme dessiné dans du ma granit.
Et sa façon qu'il a de me regarder. Ça n'a rien à voir avec avant. Il n'y a plus cette innocence, cette amusement niais, ni cette frayeur effarouchée. Son regard brûle de désir. Il brûle au point de se consumer tout entier devant moi. C'est brute, clair, nette. Ce n'est pas qu'une sensation. Ce n'est pas non plus que physique. C'est là, et ça hurle, ça se fait entendre. C'est quelque chose d’incontrôlable. Et par les dieux, si seulement, à cet instant précis, on pouvait me donner le pouvoir de ne pas succomber. De ne pas me laisser aller à mon envie de me fondre en lui. Tout de suite. Là. Maintenant.
Même son odeur, est devenu celle d'un homme. Une odeur forte, dont j'aimerais m'enivrer toute la nuit. Une odeur que je veux pénétrante, puis intacte dans mes draps. Si ce n'était pas Rom, mes lèvres auraient déjà touché sa nuque. Je serais déjà fou de son parfum.
Et je me sens pour une fois si vulnérable. Nu devant lui, alors que tout ces vêtements étouffe sa peau. Sa peau. Que j'en rêve de sa peau. Que j'aimerais la toucher. Poser mes lèvres dessus, à tout les endroits possibles. Frôler, lécher, mordiller.
Non. Jack. Ne pense pas à ça. Ne pense pas à son corps. Ne pense pas à son regard si sensuel. Ni à ses lèvres, qui ont prononcés mon prénom. Concentre toi sur ta colère. Cette rage en toi qui t'envahis. Repense à cette histoire. Celle de Jack et Rom. La notre. Et ce qui a suivi: la rupture. L'abandon. Oui, rappelle toi, comment tu étais après. Toutes ces nuits à oublier dans les bras d'autres. A pleurer entre les cuisses d'autres.
Parce que oui Jack, tu ne peu pas avoir oublier cette rage. Elle était tellement intense et tellement présente. Elle ne te laché jamais.Un bon petit chien fidèle, agrippé à ta patte, les crocs dans ton cœur. Elle t'aurait fait vriller, si tu n'avais pas tout donné pour oublier ces souvenirs délicieux. Elle t'aurait rendu agressif et sale, si tu ne t'étais pas accroché. Tu ne peu pas retomber, pas maintenant. Pas maintenant. Surtout pas maintenant.
Il m'attire à lui. Et corps contre corps, il m'appelle, encore et encore. Douce chanson amer. Doux hymne à l'amour ingrat. Ses vêtements sont désagréable. Ce tissu rêche. Qu'il l'enlève bons dieux. Qu'il l'enlève.
Je ferme les yeux. Ne pense pas à lui. Ne pense pas à ton excitation. Oubli la. Saleté d'Eros. Le désir n'a pas sa place dans cette foutu histoire. Avec Rom, ce n'était pas un histoire de cul. Il y avait plus que ça. Un raffinement discret. Un regard langoureux. Des sourires délicats et furtifs. Une douceur infini et une brutalité passionnée.
Et la disgrâce vint bien après, accompagné de la chute. Et le désespoir.
"-Je t'aime Jack".
Pas qu'une histoire du cul, effectivement. Des je t'aime par ci, par la. Des je t'aime à en perdre la raison.Des je t'aime tombé du ciel, tout droit en moi. J'ouvre les yeux, fixe ses lèvres. Que je sois damné si je l'embrasse. Mais quel dieu ne sais pas déjà que je suis damné. Ma respiration dans la sienne, je pleure encore. Mes larmes n'ont de cesse d'exprimer mon chagrin. Bouche contre bouche. Bientôt deux langues en une. J’obéis. On m'a appris à obéir. Alors je l'embrasse. Passionnément. Douloureusement. Et putain, que ça me fait mal. Je pleure encore, mais me larmes se remplissent de colère. Le goût du sang arrive dans ma bouche. Je l'ai mordu, sur la lèvre inférieur, aussi violemment que mon instinct m'a dit de le faire. Il suffit. Plus d'obeissance. Je le pousse avec autant de violence. Le rouge au menton, tout devient clair. Il ne m'aime pas. Ce type est aussi damné que moi, et il ne mérite pas mon âme. Certainement pas.
-Comment oses tu, espèce d'enc*lé ? Tu crois vraiment pouvoir revenir à la charge ? Te pointer devant moi avec ton regard de chienne, en pensant que tout bêtement que j'étais toujours ouvert à tes "je t'aime" et tes "mots doux" ? Mais tu rêves.
Je me rhabille, maladroit, hurlant presque sur sa personne.
-Oh miséricorde, comment as tu pu me croire aussi naïf ? Jack le petit chien de tous le monde. on est bien d'accord.
Un doigt sur sa poitrine, je l'accuse, droit dans les yeux.
-Mais je ne serais pas ton chien à toi. Trouve toi en un autre, Rom. Et ne me dis pas je t'aime, je ne saurais survivre au mensonge.
Et toi non plus Rom, tu ne vas pas y survivre.

[Yumeko]

Derya Aydin
17 ans ǀ 173 cm ǀ Turque ǀ Fille de Thalassa ǀ Permanente ǀ Plage ǀ Léna




Si Lena adore profiter de la vie en ne faisant rien, j’aime en profiter en la vivant pleinement. Je ne suis pas trop une adepte du « ne rien faire » même s’il m’arrive effectivement de ne rien faire parfois. A cet instant, je ne dirais pas que je ne fais rien mais presque. Je discute simplement avec elle, en fixant l’océan qui reste calme comme la plupart du temps ici. C’est aussi bien parfois de profiter du calme, de faire des choses simples, de se poser. Avec elle, c’est toujours le cas car elle n’est pas dans l’activité, elle n’aime pas faire du sport contrairement à moi qui suis une grande sportive. Et même si je sens un peu la flemme m’atteindre, j’ai aussi très envie de rejoindre cette grande étendue d’eau salé et nager, m’enfoncer dans les profondeurs pour retrouver mon élément, l’endroit où je me sens le plus à ma place. Je la sens m’appeler à elle. J’ai toujours cette sensation quand je suis proche d’elle, et quand je m’éloigne, je ressens comme un manque. Cette sensation est naturelle, je l’ai toujours senti d’aussi loin que je me souvienne. Je ne sais pas si d’autres demi-dieux ayant une affinité particulière avec un élément, ressentent la même sensation.
Mais Lena et moi pensons la même chose au sujet de la chasse aux monstres. Cela ne nous attire pas, préférant rester loin des monstres. C’est pour cela que nous ne nous inscrivons pas et je pense qu’elle comme moi ne sommes pas sollicités pour y participer. Et si on me le demande, je préfère sincèrement décliner la proposition. A la limite, je veux bien aider l’équipe pour une capture étendard mais cela s’arrête là, je préfère participer aux veillées, bien plus chaleureux et sympathique à mes yeux. Lena me propose de former un duo en plaisantant ce qui nous amuse toutes les deux.
- Oh j’en suis sûre ! On terminera première et sans une égratignure. Les monstres n’ont qu’à bien se tenir !
Il y a bien plus de chance qu’on termine bonne dernière et qu’on passe la nuit à l’infirmerie.
Nous évoquons l’arrivée des saisonniers et des nouveaux. Le bungalow 11 va se retrouver dès ce soir rempli de demi-dieux. Elle a raison, il y en a qui ne seront pas encore reconnus, et même s’ils sont reconnus, ils y resteraient peut-être. Cela va redevenir très animé. C’est la même chose chaque année et cela ne m’étonnerait pas qu’il n’y ait plus un seul lit de disponible. Mais cette année, c’est différent pour moi puisque je suis arrivée bien plus tôt que prévu.
- Tu as raison, il risque d’être plein à craquer dès ce soir.
La seule chose, c’est qu’il n’y a aucune intimité au bungalow et qu’on doive tous vivre ensemble. A force, je m’y suis habituée mais ce n’est pas facile tous les jours. Certains le vivent plus mal que d’autre. Je peux le comprendre quand on aime avoir son intimité ou s’isoler, mais il est impossible de le faire au bungalow 11. Et Lena me rappelle aussi un autre élément à ne pas oublier. Les douches froides. Et j’avoue que c’est bien une chose qui me manque beaucoup surtout en hiver.
- Oui, ça pourrait être bien pire, relativisé-je. Oui… Pas sûre que je m’y habitue un jour. Heureusement qu’on est en été. En parlant d’eau froide, je vais aller nager un peu.
Je me lève et demande à Lena même si je me doute déjà de la réponse :
- Tu m’accompagnes ?

[naji2807]

Harry Wendell
13 ans, Née le 1 janvier, 1m50, fils de Janus, Suricate
Atteint d'un trouble psychotique, Anxieux, Avec Ergan à l'ombre



Bon au moins il admet qu'il est pas sympa. Mais si je dois faire des efforts, il devrait en faire aussi. Moi on me demande tout le temps d'en faire, et j'en ai un peu marre de tout le temps devoir me concentrer pour comprendre les gens, parce qu'ils sont pas clairs ou parlent n'importe comment! Je sais que je suis pas bien gentil non plus, mais en même temps, je finis par perdre patience moi...
- Hmm... je me contente de répondre, renfrogné.
Il est chiant! La vérité c'est la vérité, y'a pas de débat ou de je sais pas quoi. Soit on dit la vérité, soit on est un menteur. Et la vérité, ça se base sur des faits réels, pas des inventions ou des expressions ou je sais pas quoi. Tout ce qui déforme la réalité, ou qui est juste un peu à côté, j'aime pas, parce que ce sont des mensonges et que je déteste les menteurs!
- Bah oui, ça finit toujours se savoir, d'abord!
Ils parlent encore de ses Dieux, et je lève les yeux au ciel. Qu'est-ce qu'ils me fatiguent tous avec ça... Je veux pas d'un père, j'ai ma mère et ça me suffit. Que mon père soit un Dieu ou le roi d'Angleterre, je m'en moque.
Il me dit qu'il parle normalement, mais c'est pas vrai, il a parlé de Raoul et l'autre je sais pas qui et il dit que ce sont des expressions et puis qu'il en utilise plein! Donc il parle pas normalement!
- Bah voilà, tu parles pas normalement si t'utilises plein d'expressions! Et je sais pas, là ça va j'ai compris, mais parle sans expression... s'il te plait, j'ajoute à la fin parce que c'est comme ça qu'il faut faire quand on demande un truc.
Et là il commence à parler d'adoption et ça me plait pas du tout. Les voix se déchaînent et je les traite de menteuses, parce que c'est ce qu'elles sont, de sales menteuses! Maman m'aime! Elle m'a toujours aimé, et elle m'aimera toujours, parce que moi aussi je l'aime!
Tu n'es pas son fils.
Elle t'a menti.
Elle t'a caché des choses.
Elle est partie.
Elle ne reviendra pas.
Je sens mon coeur se serrer et ça fait très mal... J'essaie de passer à travers les voix, d'écouter une voix qui est pas direct dans ma tête, celle du garçon pas sympa... Il dit que c'est juste une hypothèse et qu'il en doute, qu'il faut que je me calme.
- C'est ta faute! A cause de toi, les voix sont en train de mentir! Elles disent que maman est partie et qu'elle ne reviendra pas...
J'étouffe un sanglot sur ces derniers mots, mais je me retiens de pleurer. Je ne vais pas pleurer devant lui. Et puis de toute façon, les voix se trompent! Elles disent n'importe quoi! Comme toujours!
Je ne veux pas les croire, et je voudrais qu'elles disparaissent... mais elles sont toujours là, elles sont dans ma tête, elles bousillent tout... Peut être que les médecins ont raison, peut être que je suis malade... Non! Ce sont des gens qui les envoient, et peut être que ce sont même directement les médecins! Je ne leur fais pas confiance! Et apparemment j'ai raison, il dit pareil l'autre grand pas trop sympa. Et puis il parle, il parle, et il me pose des questions. J'aime pas trop les questions... mais bon c'est des questions faciles, alors je réponds :
- J'ai 13 ans et demi! Et j'en sais rien moi... elles sont dans ma tête quoi... Elles se contredisent tout le temps, c'est le fouillis... Elles sont plus là quand je suis pas bien, et quand je suis avec maman, elles sont moins souvent là... Mais sinon je sais pas qui les envoie, je sais pas pourquoi, et ça m'énerve!
Je pensais qu'il les entendait aussi, comme il porte un chapeau... mais en fait non... c'est nul... Il peut pas comprendre alors, et il peut pas m'aider. Par contre je suis vachement impressionné par son truc du froid, et ça me fait un peu penser au X-Mens... Je me demande si moi aussi je vais avoir des pouvoirs comme ça du coup. Il dit que ça dépend et ça m'intrigue encore plus.
- Ouais mais je sais pas grand chose dessus moi... je sais que je les entends tout le temps quoi... et puis qu'elles sont pas sympa des fois... souvent en fait.

[naji2807]

Lena Pazza
19 ans, 1er Février, 1m67, Fille d’Aergie, Lémurien
Glandeuse professionnelle, Ne pas déranger, Sur la plage avec Derya



La Flemme
Jamais de ma vie je ne me battrai contre un monstre. Ouais ouais je sais bien qu'un jour ils viendront me trouver si je sors d'ici... Mais déjà, rien ne dit qu'on arrivera à me déloger du bungalow 11, et ensuite, il suffit que je bouge un peu... Bon ok c'est clairement pas mon fort, donc pour l'instant, je reste sur le plan A : rester glander à la colo jusqu'à la paisible fin de mes jours. Mourir au combat, très peu pour moi, la gloire et toutes ces conneries, je les laisse aux autres sans problème. Je risque pas d'apprendre à me battre maintenant, et le jour où on me verra combattre des monstres, la terre se sera mise à tourner à l'envers. Mais ça me fait rire de l'imaginer, surtout avec Derya, qui est pas vraiment plus branchée monstres que moi. Je ris à sa surenchère, elle a vraiment un bon humour, parce que je suis sûre que le jour où je me retrouve face à un monstre, je vais me faire déchiqueter... à moins que ma flemme lui donne la flemme de m'attaquer... mais je suis pas sûr d'avoir envie de tester...
- Exactement, attendez on arrive, je dis d'une voix traînante qui suggère que je n'arrive pas du tout.
Au contraire, je compte bien rester là jusqu'à la veillée de ce soir. A ce moment-là, je bougerai sûrement mes fesses pour aller me poser là-bas. Et puis ensuite, je finirai au bungalow 11, dans mon petit lit. Parce que oui, j'ai droit à un lit, je suis là depuis un bon moment, alors j'ai ma place attitrée, et gare à celui qui essaiera de me la piquer. Je lui donnerai tellement la flemme, qu'il n'aura même plus envie de faire des crasses à qui que ce soit pendant plusieurs jours.
- Ouais... mais bon tant pis, c'est la vie, je réponds en haussant les épaules.
Qu'il y ait du monde ou pas, ça me change pas grand chose. J'y vais que la nuit, et la plupart des gens dorment ou font pas grand chose. Et puis moi je dors pas beaucoup, quelques heures à peine, je passe le reste de ma nuit à jouer, donc bon.
Derya me dit qu'elle va se baigner et j'acquiesce, sans ouvrir les yeux à aucun moment. Elle me pose alors une question qui me fait sourire, et je secoue la tête au ralentis.
- Non merci, éclate-toi bien!
Je nage presque jamais, au mieux je barbotte au bord de l'eau, mais nager... c'est trop fatigant.

[glamour123]

.
Texte légèrement violent.






× Trop proche de Jack au lac ×

Entre nous, c'était de l'amour. Jack n'a jamais été qu'un corps et il ne le sera jamais. Je l'aimais. J'aimais tout de lui. Sa peau, ses mains, ses lèvres, bien sûr. Mais ses sourires encore plus. Ce qu'il y avait dans son regard quand il posait ses yeux sur moi. Sa démarche passionnée, ailleurs, quand il lisait une pièce de théâtre. Sa voix. Ses rires. Ses suppliques. Nos moments à deux. Notre complicité, cette fusion. Nos désaccords aussi. Parce que de lui j'aimais son entièreté. Son tout. C'est plus que son aura qui m'a attiré, c'est ce qu'il y a derrière. Et ce qu'il y a derrière, c'est lui. Juste lui. Jack. Cet été là je n'ai cessé de le regarder. Et à chaque fois qu'il est apparu devant moi, à chaque fois qu'il s'est élancé pour être près de moi, je suis tombé amoureux de lui un peu plus. Toujours plus. C'était fort. Terriblement intense. Un amour qui te fait sentir en vie. Je le lui ai dit. Je le lui ai répété tous les jours. Je lui ai soufflé, chuchoté, gémi, hurlé combien je l'aimais. Et quand mes mots n'étaient plus suffisants, j'ai laissé mes yeux parler pour moi. Aujourd'hui je le regarde encore, je le regarde profondément. Mes mains le tiennent fermement, mon regard le caresse. Je l'ai aimé. Je l'aime toujours. Ça, ça n'a pas changé. Alors quand il pose ses lèvres sur les miennes, c'est ce que je cherche. L'amour. De lui c'est tout ce que je veux. Mais je n'en trouve pas la moindre trace. Son baiser est faux. Il est dégueulasse. Un réflexe mécanique. Ce que je l'ai supplié de faire, c'est de m'aimer. De m'embrasser. Pas de me baiser la bouche aussi salement. La seule chose qu'il y a de vrai, dans son acte, c'est sa morsure. Mon sang sur nos langues. Réalité violente. Il ne veut pas m'aimer, il veut me blesser. En m'entaillant la lèvre il m'a poignardé le cœur. Je vacille. Pas d'une douleur physique, non, bien pire, d'une douleur émotionnelle. Cette vague je la prends de plein fouet, un coup de poing dans ma gueule. Le sien. Il me repousse à nouveau, j'encaisse. Mal, mais j'encaisse. Je ne vais pas le lâcher si facilement, il doit le savoir. Je suis en suspend. Je veux lui arracher sa chaleur, sentir sa peau sous mes doigts. Ce qui m'arrête, c'est son timbre, ses paroles. Il me les crache à la figure, il écume de colère, il déborde de rage. Je fronce les sourcils, je serre les dents. Je vrille. Ce qu'il décrit ce n'est pas moi. Un enculé ? Je suis même un fils de pute. Un connard, un criminel, un fou, un monstre. Ça, il peut le dire, c'est la vérité. Mais le reste. Le reste. Ce n'est pas nous. Ça n'a jamais été nous. Un putain de clebard ? Et depuis quand ce que je cherche c'est le sauter vite fait au bord d'un lac ? Il vient de pisser sur moi, sur notre relation et avant tout sur lui en se traitant ainsi, et ça, tout ça, ça m'écœure, ça me révulse au point que j'explose. Je n'ai jamais eu le contrôle sur mes émotions, encore moins avec lui. Dans ma vie il percute tout, mes sentiments les premiers. Ma main droite empoigne sa mâchoire, plus que sèchement, et je le force à ouvrir les yeux, à me voir vraiment. Ce n'est pas de cette manière que je veux le toucher. Je veux effleurer son dos avec mes doigts, agripper ses cuisses, le soulever au dessus du sol et lui voler des baisers jusqu'à ce qu'il ne puisse plus respirer. De vrais baisers. Mais pour l'instant je gronde. Tu m'as bien regardé Jack ? Tu l'aimes, le goût de mon sang dans ta bouche ? Tu voulais me blesser ? C'est fait. C'est ça que tu veux ? Que je te présente des excuses pour mieux me cogner ensuite ? Vas-y, frappe-moi, mets-y toute ta force, toute ta rage, mais putain arrête de dire des conneries ! Ma chienne ? Tu te fous de la gueule de qui là ? J'ai pas envie de te baiser comme de la merde, bordel. T'es plus que ça. T'as toujours été plus que ça pour moi. J'inspire. Je ne suis pas en colère. Ce que j'éprouve c'est bien plus fort. Une fièvre, un mélange de fureur, d'amour, et de désespoir aussi. S'il ne me revient pas, qu'est-ce que je deviens ? Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire ? Je fixe ses lèvres, colorées de rouge, de mon sang. Je n'ai même pas pris la peine d'essuyer les quelques gouttes qui perlent sur mon menton. Je ne suis que trop habitué à la violence. Pour autant, elle n'a jamais fait aussi mal. Et moi, menteur ? Je ne t'ai jamais menti, j'ai toujours été honnête avec toi. Alors oui, même si tu ne veux pas l'entendre, même si tu me repousses, je t'aime. Et j'ai très certainement pas envie que tu sois ma chienne. Je veux t'aimer, tu comprends, ça ? Mais toi, qu'est-ce que tu veux ? Hein ? T'aurais voulu que je t'ignore ? Qu'en t'apercevant là, si proche de moi, que je détourne les yeux ? Que je passe mon chemin ? Que je m'en aille aimer un autre ? Que je sorte de ta vie ? Que je ne pense plus à toi ? Que je t'oublie ? Parce que ça, je peux pas le faire. Je ne peux pas et je ne veux pas le faire. Parce que je suis amoureux de toi, putain. Et que tu me crois ou non, je suis à toi. Entre nous, c'était de l'amour. J'étais à la fois tendre et brutal, délicat et agressif, son amour, son homme et son amant. Et je ne suis pas prêt à accepter moins que cela. Violemment amoureux, voilà qui je suis. Et avec Jack je peux me le permettre, je peux l'être, moi-même. Mes doigts se détachent de son visage, c'est un supplice de ne plus le toucher. Mais il est libre. De m'aimer,
ou de me tuer.

[Shinato]

Yu Ra

Fille d'Athéna / 17 ans / 1m62 / née le 13 Janvier 2003 / au bungalow d'Athéna
La réponse de Daithe me fait plaisir. Je sais dorénavant qu'il existe une personne vers qui je pourrais me tourner lorsque j'en sentirai le besoin.

-"Merci Daithe." lui dis-je simplement.

Je cale mes vêtements sales sous mon bras en écharpe et, de l'autre, récupère Benizakura. Je me lève et me tourne une dernière fois vers la limnade.

-"Je vais te laisser. Merci encore pour les soins. Je repasserais dans la soirée pour refaire mon bandage et prendre mes médicaments."

Je lui adresse un sourire sincère avant de quitter l'infirmerie. Je tombe alors sur Nathan. Il semble s'être calmé visiblement.

-"L'orage est passé." lui dis-je légèrement amusée.

Ses yeux se posent sur ma blessure. Il garde néanmoins son sourire. Il pose alors sa main sur mon autre épaule. Ce contact soudain me donne la chair de poule mais je ne laisse rien transparaître.

-"Oui, quelqu'un m'a aidé à le dissiper. Au fait, félicitations pour votre victoire." me répond-il avant de rentrer dans l'infirmerie.

Je reste immobile quelques secondes avant de reprendre mes esprits. Nathan a reçu de l'aide et est parvenu à apaiser ce qui le tourmentait. Je devrais peut-être prendre exemple sur lui.
Je soupire doucement devant cette idée et prends la direction de mon bungalow. J'y dépose mes affaires et m'allonge doucement sur mon lit. Très vite, mes paupières s'alourdissent et je trouve le sommeil.

[Shinato]

Nathan / Karen

A l'infirmerie
C'est de bonne humeur que je quitte Lucian. Sur le chemin de l'infirmerie, je repense à cette histoire d'arbre généalogique et je souris amusé. C'est quand même du grand n'importe quoi.
J'arrive sur le pas de l'infirmerie et y croise Yu Ra. Son équipe est sortie victorieuse de la chasse. Je connais ses talents et je ne suis pas étonné de la performance de son équipe. Même si elle est très mystérieuse et réservée, j'éprouve beaucoup de respect à son égard.
Ses quelques mots me font sourire. Elle est gravement blessée et arrive quand même à plaisanter. Je discuterais bien plus longtemps avec elle mais j'ai déjà autre chose à faire. Je lui réponds rapidement avant d'entrer dans l'infirmerie.
Je rejoins Karen et prends sa main dans la mienne. Ses doigts sont froids mais, ils dégagent une intense chaleur...celle de la vie. J'entrecroise mes doigts au sien et dépose un tendre baiser sur le dos de sa main. Une légère pression s'effectue sur ma paume et Karen ouvre doucement les yeux.

-"Nathan..." dit-elle doucement.

Le regard et le sourire qu'elle m'adresse me réchauffent le coeur. Je me rapproche d'elle et lui murmure doucement.

-"Je suis là."

Une petite larme coule le long de sa joue et elle pose délicatement sa main sur mon visage.

-"Je t'aime."

Ce n'est pas la première fois qu'elle me le dit. Pourtant, à cet instant, je me sens foudroyé sur place. Veillant à ne pas la brusquer, je passe délicatement une main dans son dos et l'enlace tendrement. Ses mains se posent sur mes omoplates et je frissonne légèrement. Je caresse longuement ses cheveux et respire son odeur. Je me détache d'elle et pose mon front contre le sien.

-"Moi aussi. Plus que tout au monde."

Je l'aide à se rallonger et m'assieds à côté du lit.

-"Rendors-toi. Tu as besoin de repos."

Elle me sourit et ses paupières se referment.

[Yumeko]

Derya Aydin
17 ans ǀ 173 cm ǀ Turque ǀ Fille de Thalassa ǀ Permanente ǀ Plage ǀ Léna




Même quand Lena parle, elle le fait doucement, prenant son temps, utilisant un ton trainant à l'inverse du mien à cet instant ce qui me fait sourire. C'est drôle de voir que sa façon de parler est à l'image du reste de sa personnalité. Enfin, c'est même plutôt logique quand on y réfléchit deux minutes. A l'inverse, je ne dirais pas que je parle vite, mais par rapport à Lena, je pense que oui. Je suis plus exubérante qu'elle même si ce qualificatif est un peu fort me concernant.
Lena et moi ne formerions pas un bon duo pour une chasse aux monstres et ça nous amuse de l'imaginer. C'est pour cela que nous ne participons pas et qu'on nous demande pas de le faire ce qui nous convient très bien à toutes les deux. Elle préfère faire d'autres activités et moi aussi. Je préfère marcher jusqu'à la plage et aller nager comme je vais le faire. C'est pour cela que je suis venue jusqu'ici même si je me suis posée à côté d'elle. Cela me permet de discuter quelques minutes. J'apprécie sa compagnie comme j'apprécie la compagnie de beaucoup de monde ici. Je suis sociable et j'aime discuter avec d'autres demi-dieux venant d'horizons différents.
J'éclate de rire et réplique :
- Un peu de nerf Lena, tu n'es pas assez convaincante là !
Tout en sachant que je ne risque pas d'obtenir mieux de sa part. La motivation n'est pas son fort mais on ne la refera pas. Elle ne bouge pas d'un millimètre, continuant à faire la crêpe et je ne la vois pas s'arrêter en si bon chemin. Quant au bungalow 11, il sera plein à craquer dès ce soir entre les permanents, les saisonniers et les nouveaux. On entendra davantage de chuchotements, de souffles et de ronflements aussi. Certains ronflent , je les entends quand je me réveille ou ne dors pas encore. Même la nuit, je crois que notre bungalow n'est jamais totalement silencieux.
- C'est vrai, on n'a pas vraiment le choix.
Et je ne vais pas aller dormir dehors surtout avec ce qui traine la nuit dans la Colonie et je n'ai encore jamais demandé à dormir dans un autre bungalow. Cela ne m'est même jamais venu à l'esprit. Et le soir, en général, j'en profite pour discuter avec Viggo parfois des heures, lui dans le lit en dessous et moi dans celui au dessus. J'aime bien ces moments avec lui à pouvoir parler de n'importe quel sujet.
L'océan continue de m'appeler et je me lève, proposant à Lena de m'accompagner pour nager avec moi. Comme je m'y attendais, elle décline ma proposition. Je souris à sa réponse. Dans l'eau, je m'éclate toujours ou du moins, je prends toujours du plaisir à nager sous l'eau.
- C'est bien ce que je pensais. A plus tard, Lena et fais bien la crêpe, fis-je amusée.
Je marche sur le sable presque brûlant et atteins l'eau qui me lèche les pieds. L'eau est froide par rapport à la température extérieure mais c'est normal puisqu'il s'agit de l'océan Atlantique. L'eau y est froide surtout dans cette zone géographique. Mais j'ai l'habitude et je m'avance doucement à l'intérieur pour me recouvrir jusqu'au cou. Je ferme les yeux et je plonge sous l'eau, savourant de me retrouver dans mon élément.

[naji2807]

Daithe
Limnade, environs 200 ans, 1m63, PNJ
Soeur de Kymatisto, Toujours de bonne humeur, A l'infirmerie avec Yu Ra



Yu Ra me remercie et j'acquiesce doucement en lui faisant un signe pour signifier que ce n'est rien. Elle se lève et je commence à ranger les bandages non utilisés. J'acquiesce et me contente de répondre, comme elle s'éloigne :
- A ce soir alors.
Je range au mieux tout ce que je viens d'utiliser, et observe du coin de l'oeil Nathan qui revient à l'infirmerie. Il a l'air plus calme et ça me fait sourire. Il va vers Karen et je les observe quelques secondes, attendrie, avant de reprendre mon rangement.

[naji2807]

Lena Pazza
19 ans, 1er Février, 1m67, Fille d’Aergie, Lémurien
Glandeuse professionnelle, Ne pas déranger, Sur la plage avec Derya



La Flemme
Je peux être extrêmement convaincante et persuasive, contrairement à ce qu'on pourrait penser. Bon bien sûr, ça dépend du domaine, mais quand il s'agit de convaincre les gens de se reposer, de se détendre, et d'oublier ce qu'ils étaient entrain de faire pour glander, je suis la meilleure. Je sais que ça a surtout à voir avec mon ascendance, mais j'ai tendance à penser que j'ai un petit peu de tchatche aussi, et que ça aide à convaincre les moins motivés de tous. C'est toujours plus facile de convaincre les gens qui n'ont aucune motivation, mais parfois, je me lance des petits défis, j'essaie de convaincre les grands motivés, ceux qui s'apprêtent à faire une tâche éreintante et sont persuadés qu'ils vont tenir. Parfois j'arrive à les convaincre de tout laisser tomber... et puis parfois j'abandonne parce que j'ai la flemme de discuter avec les surexcités. Mais bon, Derya a raison, je ne suis pas très convaincante quand il s'agit de motiver... en fait je ne suis pas convaincante du tout, et ça tombe bien parce que je ne cherche absolument pas à l'être.
- Hmm... pourtant j'ai tout donné, je réponds dans un sourire, avant de m'étirer une nouvelle fois.
Bientôt je me retournerai pour bronzer un peu de l'autre côté. Sinon je serai trop cramée de ce côté et pas assez de l'autre. En plus, comme ça, j'évite d'ankyloser mes muscles. La glande, c'est tout un art.
C'est sur qu'on ne peut pas vraiment dormir ailleurs que dans le 11, à moins de squatter un autre bungalow, mais bon franchement, je n'y suis pas trop mal. Je dors très peu, et puis j'aime bien jouer à la console, parfois avec Vincent, ou écouter de la musique, donc le bruit qui y règne ne me dérange pas.
Derya finit par se lever, elle tient beaucoup moins bien en place que moi. Je n'ai aucune envie d'aller barbotter dans l'eau, je suis trop bien ici. Parfois les gens me demandent si je ne m'ennuie pas, mais déjà j'ai tout le temps de la musique dans les oreilles, et ensuite, ils n'ont rien compris au bonheur de ne rien faire... les pauvres... Elle semble s'amuser de ma réponse et tant mieux. Je me contente d'un "hmm hmm" et remet mon écouteur dans mon oreille une fois que je la sens s'éloigner.

[Qualia]

Octavia Avery
ᚖ Fille D'Athéna ᚖ 15 Ans ᚖ Résidente Permanente ᚖ À L'Arène Avec Flora ᚖ


ᚖ

Flora accepte ma proposition avec plaisir, je suis contente. Je suis certaine d'être avec une amie lors de la prochaine chasse.

- J'ai hâte de voir ça !

Je lui réponds avec le même enthousiasme.

Je vois arriver un garçon derrière elle, Alex je pense. Un fils d'Arès, ça j'en suis sûr, ça se voit tout de suite.
Il s'assoit à côté de Flora.
Je ne le connais pas beaucoup, mais je l'aperçois parfois dans l'arène. Il se débrouille plutôt bien, rien d'étonnant pour un Arès.
A peine arrivée, il lâche déjà un pique à Flora. Ils sont tous pareilles.
Je lève les yeux au ciel.

Qu'est-ce qu'il veut ? S'il est là c'est forcément pour quelque chose.

Lorsque Flora lui demande s'il n'a rien d'autre à faire, il bondit du muret avec un regard plein de malice.
Un duel ! Je suis aussi étonné que Flora.

Je le savais ! Il a quelque chose derrière la tête.
Ce qu'il dit ensuite n'est pas habituel venant d'un Arès.
Qu'est-ce qu'il veut prouver ? qu'il est plus fort qu'elle ? Il fait ça pour me narguer ? Je ne vois rien d'autre, il ne peut pas faire ça par simple curiosité, si ?
Flora accepte, ce qui ne m'étonne qu'a moitié vu sa détermination.
Alex part et revient avec une lance, un glaive et un bouclier.
Il en fait un peu trop, non ? Comment il veut tenir les trois en même temps ?

Flora me demande d'arbitrer le duel, je sens sa nervosité dans sa question.

- Oui, bien sûr !

Ca doit la rassurer que je reste à côté prête à intervenir.

ᚖ
­ ­ ­

[Shinato]

Flora Desrose

Fille de Chloris / 12 ans / 1m30 / née le 4 Avril 2008 / avec Octavia

Me retrouver face à Alex me rend légèrement nerveuse. Néanmoins, la présence d'Octavia me rassure. Nous nous mettons en place à une petite dizaine de mètre l'un de l'autre. Alex attache son glaive à sa ceinture et se positionne. Son bouclier protège entièrement son flanc gauche ainsi que sa poitrine. Sa lance, quant à elle, pointe vers moi, prête à me mettre en pièce. S'il est d'un naturel plaisantin et enjoué, en plein combat, Alex est d'un sérieux à toute épreuve...comme si sa vie était en jeu. Pour lui, comme pour ses frères et soeurs, la défaite n'est pas une option. Il donnera tout ce qu'il a, quitte à finir à l'infirmerie. Sa détermination m'impressionne, surtout pour un combat gagné d'avance.
Néanmoins, je ne compte pas me laisser faire. Même si les chances de gagner sont contre moi, je ferais tout mon possible pour inverser la tendance.
Je détache mes cheveux et les laisse flotter au gré du vent. La brise est douce et l'air est frais. L'atmosphère est agréable pour mon premier duel de l'été.
Toute mon attention est porté sur Alex. Je ne laisse rien me perturber. Ma broche se met alors à chauffer intensément et le sabre se déploie. La lame est luisante et fumante. Je ne peux cacher ma surprise. Je ne pensais pas qu'elle se transformerait aussi vite. J'ai encore tant de chose à apprendre sur son utilisation.
Je constate qu'Alex est également surpris par ce qui vient de se produire. Nous reprenons chacun notre sérieux. La tension est palpable. Je sens mon coeur tambouriné dans ma poitrine. Mon stress est compensé par mon excitation. Je me sens prête.

Le combat commence.

Alex ne perd pas de temps. Une aura menaçante émane de son armure. Ses muscles se contractent tellement qu'ils semblent sur le point d'exploser. Il fléchit les jambes et, tel un boulet de canon, se propulse sur moi. Esquiver sur le côté me mettrait à la merci de sa lance. J'opte rapidement pour engager le combat de front. Je m'élance droit sur lui et prends appuie sur son bouclier. Être au-dessus de lui me donne l'avantage de la hauteur. Néanmoins, je n'avais pas anticipé le fait qu'Alex puisse faire office de tremplin. Usant de toute sa force, il m'envoie voler dans les airs. Je retombe lourdement sur le sol de l'arène. Mon genou droit saigne un peu mais je n'ai rien de casser. Je me relève rapidement. Alex reste de marbre. Ses pieds semblent ancrés au sol. Il dépose sa lance au sol et dégaine son épée. Tel un lanceur de disque, il pivote sur lui-même et envoie son bouclier droit sur moi. Je me laisse tomber au sol pour esquiver et entends le projectile se fracasser contre le mur de l'arène. Nous voilà désormais en face à face.

-"Tu es impressionnante Flora." dit-il amusé.

J'esquisse un léger sourire narquois et lui réponds du même ton.

-"Je te retourne le compliment."

Il rit de ma réponse.

-"Bon, et si nous passions aux choses sérieuses."

-"Oh mais je pensais que tu étais déjà à fond."

Ses sourcils se plissent et sa mâchoire se crispe. Je n'aurais peut-être pas dû le provoquer.
Son aura s'intensifie et une étrange sensation me parcoure le corps. Comme prit d'une rage soudaine, nous nous jetons l'un sur l'autre. Nos armes s'entrechoquent violemment et je sens ma colère s'intensifier. Le concert de nos lames ne semble pas en finir. Pourtant, je sens mes forces commencer à m'abandonner. Je fatigue et je peine de plus en plus à parer les attaques d'Alex. D'un bond en arrière, je m'éloigne de lui. Mon souffle est court, comme si j'avais couru pendant des heures. Je dois en finir ou je perdrai. Plus le combat s'éternise, plus mes chances de gagner diminuent. Il faut que je tente le tout pour le tout. Je suis désolé Alex mais un passage à l'infirmerie te sera obligatoire.
Je me concentre et pose la paume de ma main sur la lame de mon sabre. La lame brille alors d'une intense lumière rose.

-"Fleurissez, fleurs de sakura!!" dis-je tout haut.

La lame se décompose alors en un millier de petits pétales roses. Je pointe le manche de mon arme en direction d'Alex et, guidés par ma volonté, les pétales fondent sur lui. De son épée, Alex fend l'air en vain.
Je sens alors quelque chose de chaud couler de mon nez. Je saigne. J'ai beau y passer la main, je saigne en continu. Les pétales se rassemblent pour reformer la lame et le sabre disparaît pour redevenir une broche.
Alex court dans ma direction et me rattrape avant que je ne m’effondre sur le sol. Mes jambes m'ont lâchées. Comment ça se fait?
Alex sort un mouchoir de sa poche et éponge le sang coulant sur mes lèvres.
Je remarque alors que ses bras sont recouverts de plaques rouges.

-"Eh ben, je ne te pensais pas aussi forte."

Mes doigts passent sur ses avant-bras.

-"Ça ne te fait pas mal?" je demande doucement.

Il me soulève de terre et rejoint le petit muret pour que je puisse m'asseoir.

-"Ça gratte mais c'est supportable. Je passerais à l'infirmerie pour y apposer de la crème." dit-il un grand sourire aux lèvres.

Il se tourne alors vers Octavia.

-"Alors? Impressionnée?" dit-il prétentieusement.

[Springbloom]

Hellow Hellow ^^

Ici votre MJ, enfin de retour après un looooooong mois d'absence. La plupart d'entre vous ont déjà eu des nouvelles de ma part via Discord, mais je me suis dit que ce serait tout de même bien de passer ici Comme déjà annoncé, j'ai encore pas mal de devoir (3 à rendre dans les 10 jours qui viennent) et deux partiels à réviser, donc je ne RPerais pas jusqu'au prochain event'. A minima, je suis là pour répondre à vos questions (pour ceux qui étaient trop timides pour me les poser avant) et pour travailler un peu en parallèle de mes devoirs sur Percy Jackson. Bonne nouvelle : je ne ne vous abandonne pas !

D'après le sondage Discord, la majorité semble très clairement partante pour que la veillée soit postée le week-end du 9 et 10 janvier. Je fais mon possible pour respecter ce délai, mais comme ce week-end est entre mes deux semaines de partiel, ne soyez pas surpris si je vous annonce que c'est malheureusement décalé d'une semaine

Peu importe, je tiens avant tout à souhaiter la bienvenue à Labookeuse300 parmi nous, dernière Booknaute inscrite mais probablement pas dernière personne à nous rejoindre car figurez vous qu'il nous reste toujours des places de libres ! Le message d'inscriptions sera mis à jour dans quelques minutes, mais je peux d'ores et déjà vous spoiler que nous avons désormais trois places disponibles et non plus une suite aux désinscriptions de Nithael ! Ne vous sentez pas obligé de les combler, on peut très bien jouer sans 100 joueurs x) (Mais je pense tout de même que je prendrais une des places avec un de mes persos prévu pour la saison 2 si jamais il en reste encore une à la fin de la veillée )

@Naji2807 : Après près d'un mois d'attente, je viens enfin de lire Marcia, elle est acceptée à la Colonie ^^ Elle semble effectivement assez difficile à gérer avec son hypersensibilité olfactive et au toucher, je me dis qu'elle n'appréciera sans doute pas Vaast vu qu'il sent toujours dix mille odeurs d'épices, ni Colin parce qu'il a tendance à devenir trop tactile quand il apprécie les gens et encore moins Kahau qui lui, pour le coup, est vraiment beaucoup trop tactile x) Pour ce qui est des autres, on verra bien ce que nos interactions donnent, il y a sans doute moyen qu'elle et Hope s'entendent bien si elle parvient à percer la carapace x)

[naji2807]

Ah super ! Mais bon je ne pense pas jouer Marcia avant la veillée et non mais les gens tactile ça peut passer, faut juste qu'ils évitent de l'effleurer x)

[ChapelierFou]

Désolée d'avoir mis aussi longtemps à répondre, je pensais pas que le travail de prépa prendrait autant de temps...


Nour Zabat

Fils de Sérapis ⌾ 16 ans ⌾ Gréco-Égyptien ⌾ Déicide ⌾ Près des Champs de Fraise ⌾ Avec Lys




Après avoir trouvé le champ de fraise de la Colonie, j'effraie l'un de ses résidents malgré moi. Il lèvre la tête, et nos regards se croisent. Pendant quelque secondes, je suis happé par son regard, et je me perds dans ses yeux vairons, l'un lumineux, d'un vert qui me rappelle les forêts et les rivières que j'ai pu arpentées autrefois, et dont je pensais qu'il était ma missions sacrées de les protéger, ou du moins de participer à leur protection, et l'autre plus sombre, d'un teinte plus chaude, celle que prenait parfois le sable du désert quand la nuit tombait. Je n'en ai jamais vu de pareil, de part la rareté de cette couleur, mais aussi par leur beauté, surnaturelle et envoutante. Je me demande si au cours de sa vie d'immortel, Sérapis a eu l'occasion de plonger ses yeux dans des iris aussi uniques, et si oui, s'il a ressenti ce que je ressens devant le regard de cet étranger. Non, je suis bête. Je ne ressentirai jamais les choses aussi intensément qu'un dieu, et je ne puis me comparer à lui. Mais, immergé de ces pupilles, je ne me sens plus si loin des dieux. J'en oublie pendant une fraction de seconde que je soumis au temps et mortel, et j'oublie même pendant un très court instant le crime impardonnable dont je suis coupable. Mais je finis par voir au de-là de la couleur hypnotisante de son regard, et j'y lis finalement la peur. Il a peur de moi. Je le terrorise. Et moi, je ne le remarque même pas immédiatement. Trop occupé à contempler son visage. Quel genre de guerrier suis-je si je ne remarque même pas les choses évidentes qui se déroulent sous mon nez? Quel genre d'être suis-je si je ne remarque même pas immédiatement que ma présence met les gens mal à l'aise et qu'ils ne veulent pas de moi, trop occupé à satisfaire mes besoins égoïstes? Il se recroqueville, effrayé et méfiant. Il me rappelle les petits animaux du désert que je chassais et sacrifiait à mon père. Il a le même regard qu'eux, quand ils comprenaient qu'ils étaient acculés et qu'ils nul part où fuir. Mais je n'ai aucunement l'intention de blesser ce garçon, ça ne m'a même pas effleuré l'esprit. Je ne lui ferais aucun mal, pas volontairement en tout cas. Mais je ne suis pas doué avec les gens. Je suis violent. C'est tout ce que je sais faire, car je ne suis qu'une arme créée par Sérapis, et manié par lui afin de défendre le Cycle. Mais il n'est plus là. Je n'ai plus de but, et il n'y a plus personne pour me manier. Il ne reste que le danger que je représente, incontrôlé, que personne ne sait canaliser, surtout pas moi. Je me battais sauvagement au nom de la Vie, car tout était un ennemi, et je n'avais pas de raison de me retenir. Mais maintenant que Sérapis est mort? Tout ce savoir devient un fardeau, un danger pour les autres. Parce qu'il ne reste plus qu'un seul ennemi: moi. Ce garçon a raison d'avoir peur de moi. Ils devraient tous être effrayés. Moi, je le suis en tout cas. Mais contrairement aux demi-dieux, je n'ai nul part où me cacher du monstre qui a assassiné son père. Pas de répit pour les coupables. Tant mieux. Je n'en mérite pas.
Soudain, une pensé me frappe. Et s'il savait? Et si la raison pour laquelle il était si effrayé, c'est parce qu'il savait ce que j'ai fait? Bien sûr. Comment ne le saurait-il pas? Comment un crime tel que le mien pourrait rester inconnu des pensionnaires de la Colonie? Pourquoi me laissent-ils rester parmi eux, en essayant de prétendre que rien ne s'est passé? Est-ce par compassion? Ce n'a jamais été la préoccupation principale des dieux grecs, pourquoi serai-ce tellement plus important pour leur descendance? Et même si c'était le cas, je ne mérite pas ce genre de traitement. Je ne mérite aucune pitié. L'importance et la puissance de Sérapis a peut-être déclinée au fur et à mesure des années, mais il a été l'un d'eux, à un certain niveau. Cela ne vaut-il donc rien à leurs yeux? Est-il si peu important que sa mort peut rester impunie? C'est injuste. Mon univers s'est écroulé à sa mort, mais le reste du monde ne semble pas broncher. La Terre tourne toujours, les gens continuent de naître, vivre, et mourir... Le Cycle est inchangé. Comme si la disparition de l'être qui a protégé plusieurs civilisation et a été adoré par elles pendant des siècles n'avait jamais eu la moindre importance. Je ne veux pas que la réalité s'effondre, loin de là. Je voudrais juste un signe... quelque chose pour me dire que l'univers n'en avait pas rien à faire de lui. Que... tout ça, ce n'était pas pour rien. Que son existence n'était pas une vaste blague que le Destin à oublié de finir proprement. Que mon père était important pour le reste du monde, comme il était important pour moi. Je ne puis passer une seconde sans souffrir le martyr, consumé par le vide qu'il a laissé derrière lui. Pourquoi le reste du monde le peut-ils? Comment est-ce possible?
Quand je mesure l'ampleur de ce que le jeune homme semble savoir sur moi, je ne peux m'empêcher de faire un pas en arrière, assaillit par la culpabilité. Je suis un monstre. Comment puis-je lui imposer la présence de quelqu'un comme moi sans réaliser à quel point je pourrai le blesser, et à quel point je suis indigne de plonger mon regard dans ses magnifiques yeux? Il semble voir quelque chose sur mon visage qui attire son attention, car il finit par ouvrir la bouche. Sans doute va-t-il me chasser. Me dire que personne ne veut de moi ici. Il aura raison bien sûr. Il s'arrête avant d'émettre un son. A-t-il trop peur de moi pour s'exprimer? Est-ce que ma seule présence suffit à le réduire au silence? Je pris que non. Enfant, j'ai appris à garder le silence en présence de Sérapis, ne pas faire de bruit quand il ne voulait pas être dérangé. C'était dur, et j'ai mis du temps à être capable d'être parfaitement silencieux.. Mais c'était juste, il était un dieu, bien sûr que je ne devais pas le déranger. Mais moi, je ne suis qu'un mortel. Un mortel qui a commis un crime impardonnable. Nul ne devrait être réduit au silence pour moi. Personne ne devrait avoir à retenir ses opinions ou ses émotions en mon nom, même par peur.
Il finit par me répondre dans un murmure, sur lequel je dois focaliser toute mon attention afin d'être sûr de saisir totalement ce qu'il me répond. Tu n'a rien fait de mal . Je reste sans voix. Choqué. Il ne sait pas. Il ne sait pas ce que j'ai fait ou qui je suis. Il me fixe, l'air si sincère, et compatissant. Comme si j'étais important ou spécial. Comme si j'étais innocent, et qu'il y avait un espoir pour moi. Il ignore tant de moi... Une nuée de sentiments m'envahit. La tristesse, parce qu'il ignore à quel point il se trompe et l'ampleur du mal que j'ai fait, et à quel point je ne peux échapper à mes crime, le soulagement, parce que cela signifie que pour lui, peut-être que je ne suis qu'un garçon comme les autres, et même si cela et complètement faux, je peux rester quelque minutes sous la couverture de ce mensonge. C'est mal, et je m'en veux d'être aussi hypocrite, mais peut-être que pendant un instant, je peux cesser d'être le monstre qui a tué son père. Je peux être le garçon que personne ne connaît et qui s'en contente. Bien sûr, cela ne fait pas disparaître la culpabilité que je ressens, rien ne la fera vraiment jamais partir, et je ne devrais même pas chercher à m'en défaire. Je mérite de la porter. Mais une part de moi ne peut s'empêcher de souhaiter en être délivrée. Je n'en suis pas digne, et je le sais. Mais... être libre de ce fardeau, ne serai-ce qu'une seconde... c'est parfois tellement tentant. Mais finalement, c'est la reconnaissance qui me submerge, tellement intense que c'est presque douloureux. Il ne me connaît pas, et pourtant, il tente de m’offrir quelque chose que je n'aurai jamais, mais que je désire tellement fort. L'Absolution. Pendant un millième de seconde, il m'offre un monde où je suis pardonné. Un monde où je suis libre d'aller en avant. Un monde où je peux pleurer proprement mon père, et honorer fièrement sa mémoire. Où je peux me laisser aller au chagrin, où je ne peux ressentir que de la tristesse et du chagrin, où sa mort n'est pas de ma main, et où je puis être seulement un enfant triste, qui n'a pas à le venger du monstre qui lui a pris son père, s’engageant dans une quête impossible, car ce monstre, c'est lui. Un monde où la culpabilité et la peine ne se disputent pas mon âme, l'écartelant, la consumant un peu plus tout les jours. Un monde où je suis libre de tomber à genoux et de pleurer la mort de mon père, tout simplement. Mais je ne vis pas dans un tel monde. Je ne suis même pas digne de le pleurer librement. Ce n'est pas encore assez de punition. Un meurtrier ne peut faire paisiblement le deuil de sa victime. Parce qu’à la fin, il y a l'acceptation. On accepte de laisser partir le mort, et qu'il ne reviendra pas. On se détache du passé. Mais le coupable, le passé le consume, jusqu'à ce qu'il ne reste rien de lui. Mais je me fais sans doute des illusions. Même si Sérapis n'était pas mort de ma main, un fils peut-il accepter de laisser son père partir? Un prêtre peut-il accepter la disparition de son dieu?
Je ne sais que répondre à sa remarque, et je ne peux que me taire, tentant de lui faire comprendre d'un regard tout ce que ces six simples mots dit de façon entièrement désintéressés veulent dire pour moi, même s'il ne le mesurera sans doute pas l'ampleur de l'effet qu'ils m'ont fait.
Les yeux du garçon finissent par se détacher des miens, et je ressens un léger pincement au cœur. J'ai l'impression de perdre la mince connexion que j'avais commencé former avec lui. Et puis c'est stupide, mais je pense que j'aimais simplement bien les regarder. Ils sont tellement magnétiques... Mais ce sont les siens, et je ne peux lui en vouloir de regarder là où il le souhaite...
Je l'ai effrayé plus tôt, et je ne peux laisser cela impunie. Je ne peux donc que m'excuser. Sincèrement, et du plus profond de mon cœur. Ce ne sera jamais suffisant pour réparer le mal que j'ai fait dans le monde, mais il semble que c'est tout ce que je peux faire.
Mes excuses n'ont aucune valeur, aucune importance, mais je ne peux faire mieux. Je m'agenouille alors à ses côtés, et il tourne à nouveau la tête vers moi, ses yeux retrouvant les miens, comme si nos regards n'auraient jamais dû être séparés, et je me perd à nouveaux en eux et dans leur douces chaleurs, emprunte de peine et de nostalgie, que j'y discerne sans que je sois capable de dire s'il s'agit de ses sentiments ou simplement du reflet des miens. Son regard perçant rend encore plus compliqué pour moi d'exprimer ce que je veux lui dire. Je sens la tristesse envahir ma poitrine quand il se recroqueville à nouveau. De quoi a-t-il si peur, s'il ignore qui je suis? Est-ce que je fais mal les choses malgré moi? Où sa peur a-t-elle une origine plus complexe? Je n'ai jamais vu ce genre de comportement avant. Une peur sans source explicite, une terreur semblant aussi irrationnel. Qu'a-t-il traversé pour être ainsi? Ce n'est pas de la lâcheté, je sens bien que c'est quelque chose d'infiniment plus tortueux et douloureux. Je voudrais l'en protéger. Je voudrais le protéger de la chose si horrible qu'elle a fait croire ce jeune homme si doux et compréhensif que le monde allait lui faire du mal. Je voudrais rester à ses côtés incessamment pour m'assurer que cette chose ne revienne pas, et que plus personne jamais ne le blesse. Mais je ne peux pas. Pas après ce que j'ai fait au fils de Nike. Et si je le blessais, lui aussi? Il doit y avoir nombre de demi-dieux plus qualifiés que moi pour le protéger. Je ne peux que lui présenter mes excuses et disparaître de sa vie à jamais.
Après avoir buté sur les mots, j'arrive à lui exprimer ce que je veux lui dire, et à exprimer mon regret de l'avoir effrayé.
Je m'attends à ce qu'il accepte rapidement mes excuses pour se débarrasser de moi, ou bien à ce qu'il les refuse complètement, car après tout, rien ne l'oblige à me pardonner. Je ne suis absolument pas préparé à sa véritable réaction.
Ses yeux se mouillent, et une larme commence à couler doucement le long de sa joue. Mais son regard n'est pas triste. Je ne comprends pas... Les gens ne pleurent-ils pas typiquement quand ils sont tristes? Mais mon nouveau compagnon ne semple pourtant pas en proie au chagrin. Je me retrouve complètement démunie devant ses larmes, si différentes de celles de rage et d'impuissance que j'ai vu sur les joues de Sérapis il n'y a pas si longtemps. Déjà, quand je comprenais leurs origines, j'étais incapable d'y faire quoi que ce soit, mais là, je n'ai aucune idée de ce qui peut provoquer une telle réaction. Dois-je tenter de le consoler? Mais s'il n'est pas triste? Et même si je voulais le consoler, comment m'y prendrai-je? Personne n'a jamais exprimé ainsi une telle vulnérabilité devant moi, et je ne sais comment y répondre. Une preuve de plus que je suis profondément mauvais, je n'ai aucune idée de comment gérer les émotions, les miennes où celles d’autrui. Je ne peux même pas nommer ce que le garçon ressent, et encore moins y répondre de manière appropriée.
Il finit par me répondre, les yeux toujours plongés dans les miens, d'une voix basse, où il me semble discerner de la... gratitude? Peut-on pleurer à cause de ce genre d'émotion? Il me remercie. De ma gentillesse. De mon attention. Il me dit que je n'avais pas d'obligation envers lui, et que la culpabilité est déjà un lourd fardeau. Je reste sans voix. Personne ne m'a jamais remercié de la sorte. Personne ne m'a jamais considéré digne de leur reconnaissance. Je servais Sérapis, c'était chose acquise, et c'était moi qui le remerciais de me laisser suivre ses pas. Je n'ai jamais rien fait qui mérite ce genre de remerciement, ou en tout cas, personne ne m'en a jamais jugé digne auparavant. Jusqu'à ce garçon, qui me fixe avec ses grands yeux sincères et débordants de reconnaissance, ses émotions transparaissant comme un livre ouvert sur son visage, comme une fleur totalement ouverte, exposant toute l'ampleur de sa beauté au monde. Il me laisse si facilement lire en lui, sans que je n'ai à lutter, à me soumettre, à tenter de deviner. Bien sûr, il est mortel, il n'est pas comme Sérapis, mais les autres demi-dieux sont-ils comme lui? Ils ne semblent pas l'être, je n'en ai vu aucun autre dégager une telle douceur et une telle bienveillance. Quand il me dit que la culpabilité est un fardeau suffisant, mon cœur se serre. Si seulement je pouvais me voir à travers ses yeux. Un inconnu qui ne peut pas avoir commis un crime impardonnable. Mais il a tord. Il a tellement tord. Pendant un bref instant, je revis la mort de mon père. Lui dans mes bras, si frêle, si léger, et son regard brûlant dans le miens. Un regard qui me hante chaque nuit. Celui du dieu qu'un pauvre fou de mortel a condamné à mort. Celui d'un père trahis par son fils. La culpabilité est loin d'être un fardeau suffisant. Rien ne l'est. Je devrais être jeté au fin fond du Tartare pour ce que j'ai fait, et mon âme devrait être dévorée Âmmout, peut-être que là, la justice sera enfin faîte, et je pourrais me dire que Sérapis repose en paix. Je m'assoie lentement sur l'herbe au côté du garçon. Je réalise que j'ai les yeux embrumé, et une larme finie par couler sur ma joue sans que je ne puisse la retenir. J'ai temps perdu. Ma vie d'avant, mon père, mon but. Je ne suis qu'une coquille vide qui ne mérite pas le pardon, qui mérite à peine un regard. Et pourtant, ce garçon me donne l'impression que je suis tellement plus... Je reste un moment silencieux, tentant de réunir mes pensées, d'en faire sens, de trouver un moyen de lui communiquer tout ce que je veux lui dire.
-Tu as bon cœur. Et je vois que tu es sincère... Et je te suis reconnaissant pour... la façon dont tu me vois, et ce que tu pense que je suis. Mais tu te trompe. La culpabilité n'est pas suffisante. Rien ne le sera jamais pour ce que j'ai fait...
Ma voix se brise légèrement, et une nouvelle larme coule sur ma joue, que je tente de retenir, en vain. Ma main est posée sur l'herbe, pas si loin de la sienne, et je ne sais si je devrais la lui toucher en signe de reconnaissance, mais je ne fait rien, craignant de l'effrayer à nouveau. Je devrais partir, le laisser en paix, loin du déicide qu'il ne peut voir en moi. Pourtant, je ne peux me détacher de lui, et de ses yeux envoutants et rassurants.

[DH180]

Ah milles dieux, un véritable ourson ce gosse. Et ça grogne, et ça râle, et ce n’est pas aimable, c’est impatient, ça se méfie... Eh, je devrais être heureux, la moitié de ces traits-là me caractérisent ! M’enfin quand même c’est un bon moucheron agaçant, et s’il n’y avait pas ces histoires de voix, voilà longtemps que je l’aurai quitté. Mais oui mon cher Ergan, des excuses ! Des excuses, encore des excuses, toujours des excuses, on en a marre des excuses ! En fait c’est juste parce que quand t'es arrivé à la colonie, t’avais presque les mêmes réactions, si ce n’est beaucoup moins agaçantes. Espèce de banane, tu te ramollis mon vieux. Foutue chaleur ambiante.
Vraiment infernal le Harry, l’a vraiment de l’agressivité à revendre. Rien que sa réponse le fait sentir alors que pour une fois nous semblons être d’accord.

Bon eh bien voilà, nous sommes d’accord sur ce point. Et maintenant arrêtons de nous prendre inutilement la tête là-dessus, de toute manière nous ne sommes pas totalement d’accord, et c’est très bien ! Un peu de diversité n’a jamais tué le monde.

Trop d’expressions, moi ? Parbleu, s’il avait pu écouter un jour une des nombreuses diatribes de Gueule de Bois, il n’aurait strictement rien compris. M’enfin c’est vrai qu’en y repensant... De mes deux compagnons j'ai hérité leur langage particulier, que Trogne Pourrie qualifiait lui-même d’unique en son genre. “Et oui mon p’tit Ergan, pas d’scoumoune pour toi à propos du langage, grâce à nous deux tu pourras à ton bon vouloir mixer à volonté l’argot, le courant, et le soutenu dans le brouet de sorcier qu’est ton joli clapet, ah ! C’la va détonner sec mon garçon, arr arr arr arr arr !” m’avait-il dit un jour. Moins fleuri de jolies petites trouvailles mon langage ? Mouais, un traquenard tout cela.

Ben... Ouais bon okay, d’accord si ça te chante canaille, je vais faire de mon mieux pour parler plus simplement. Mais cela mon cher Harry, je ne te le garantis pas toute suite car ma langue va sûrement se fourcher d’un moment à un autre.

Diable, pour ce gamin je m’astreins à quelque chose... Parole d’Ergan, plus aucune concession par la suite.
Le visage d’Harry se met soudain à pâlir, puis commence à trembler violemment et enfin il se met à crier qu’à cause de moi, les fameuses voix lui disent que sa mère, partie, ne reviendra jamais. Houla triples yeux... Après elles n’ont pas tort, et ce serait lui mentir que de lui assurer le contraire. Ou à la limite s’il n’est pas permanent..
L’est vraiment de temps de calmer le jeu, et croyez-moi, ce qui me saoule le plus ce sont ces sacrés maudits bougres de voix qui ne font qu’interrompre. Je reprends d’une voix grave et ferme, avec quelques accents de colère pour marquer le fait.

Ecoute Harry, je suis désolé d’être à l’origine des dires de ces voix, mais ce qui est sûr c’est qu’à présent tu vas me faire l’extrême plaisir d’arrêter de les croire. Elles t’embrouillent, elles ne font que te tromper, et crois-moi dans un lieu que tu ne connais pas, ce ne sont pas elles qui vont t’aider. Alors ignore les, ce doit être difficile, mais fait le au moins pour toi.
Quant à ta mère... Elle ne t’a pas abandonné, tu es ici pour de bonnes raisons qui quoique folles, sont véridiques. Dans tous les cas, ici tu trouveras un moyen de la contacter, et peut-être que pour les vacances tu pourras la revoir. D’ici là je préfère être franc avec toi, elle ne va pas venir te rechercher tout de suite. C’est difficile, mais tu dois t’y faire, après tout tu en as les tripes je présume au vu de ta hargne féroce.

Ouh, un cas pas comme les autres. Mais intéressant, au moins ce n’est pas un tout gentil mioche apeuré et timide. Une bonne force de caractère, il ne se laisse pas marcher sur les pieds... De bons éléments tout ça.
Puis enfin vient le temps des réponses. Ah, voyons voir. 13 ans et demi ? Ah, l’y devrait être reconnu par son père. Hum très sûrement durant la grande veillée ce soir, nous verrons bien. Pour les voix en revanche, jamais je n’ai entendu ça. Après tout qui sait, peut-être que ce n’est qu’un trouble psychologique développé durant son enfance, et non pas une conséquence de son ascendance. Ce ne serait pas la première fois qu’un sang-mêlé troublé psychologiquement débarque à la Colonie. Mais... Cela semble tellement... Réel. Ouais c’est ça, réel. Enfin cela ne veut pas dire non plus que c’est d’origine divine.
Milles sifflantes médusiaques, quel casse-tête.

J'ai horreur de dire ça, mais là je ne sais pas quoi en penser. Tu es le premier cas ayant ce problème que je rencontre, et de ce fait je ne peux pas vraiment t’aider. L’unique chose que je pourrai te dire en tout cas, c’est que personne ne t’envoie les voix. Comme tu l’as dit, elles sont en toi. Elles viennent de toi.
Et si tu t’énerves, alors énerve toi sur elles. Tu possèdes une colère, utilise là, déchaîne la pour t’imposer et leur ordonner d’intervenir uniquement si tu en as envie. Pour l’instant, c’est la seule solution que j’entrevoie pour t’aider. Alors à toi de jouer petit gars. Lâche-toi, et cris sur les voix au lieu de crier sur moi !

Je suis littéralement en train de conseiller à un gamin de laisser libre à court à ses émotions négatives. Ah, quelle pédagogie.
En tout cas mon petit tour a bien fonctionné bien qu’hélas je ne saurai me prononcer quant aux capacités d’Harry.

Eh ben comme je te l’ai dit, je ne peux pas dire grand-chose sur tes capacités. Je peux juste supposer qu’à long terme peut-être seras tu capable de contrôler les voix, voire même d'en créer chez les autres. M’enfin encore une fois, ce ne sont que des suppositions.
Bon, je te propose de continuer notre conversation en marchant vers un lieu qui sûrement prouvera une partie de mes allégations que tu considères comme délirantes. Suis-moi.

[naji2807]

Harry Wendell
13 ans, Née le 1 janvier, 1m50, fils de Janus, Suricate
Atteint d'un trouble psychotique, Anxieux, Avec Ergan à l'ombre d'un arbre



C'est vrai qu'on est d'accord sur les menteurs, et je préfère ça. Je déteste les menteurs. Déjà je pars du principe que tout le monde ment, ou qu'au moins tout le monde peut mentir, alors il me faut du temps pour faire confiance aux gens. Mais ceux qui me mentent, même juste une fois, je les croirai plus, c'est fini.
- Hmm... moui d'accord, je lui répond, renfrogné.
Bon, il va essayer de parler normalement. Et même si je tique sur le mot canaille, parce que pour moi ça veut dire quelqu'un qui fait des bêtises, et que je n'en fais pas, je dis rien et j'acquiesce. Au moins il essaie, comme moi. Bon en fait ça va, il est pas trop méchant et je commence à me dire que je pourrais lui faire confiance, surtout vu qu'il pense comme moi sur le mensonge.
- Merci, je dis parce que maman dit que c'est important.
Enfin il est pas tout à fait sympa. A cause de lui, les voix reviennent, et elles recommencent à dire n'importe quoi! Maman ne m'a pas abandonné! Elle ne ferait jamais ça! Elle m'aime! Je lui crie dessus, parce que c'est sa faute! Et en plus, il me dit des trucs évidents... Ignorer les voix? Il croit pas que j'ai déjà essayé? Mais elles parlent fort, trop fort pour que je les ignore!
- Mais moi je veux pas rester là longtemps! Je veux rentrer chez moi! et je veux pas dormir là bas, dans ce bungalow ou je sais pas quoi, avec tout le monde... chez moi j'ai ma chambre rien qu'à moi! Et puis, je peux pas les ignorer! Elles parlent trop fort... et puis je sais même pas quoi en penser... elles se contredisent tout le temps... Y'en a qui disent des trucs, et les autres disent tout l'inverse...
Et voilà, il sait pas non plus... Mais ils savent rien ici, je vois pas pourquoi maman m'a laissé là. Je croyais qu'ils devaient m'aider à faire disparaître les voix, mais en fait, ils comprennent rien, et en plus, ils sont complètement fous, avec leurs histoires de Dieux et tout. Bon ok, lui c'est peut être un peu un X-Men, mais ça veut pas dire que c'est un Dieu ou un fils de Dieu.
Je plisse les yeux quand il dit que personne ne m'envoie les voix, et je secoue la tête.
- Qu'est-ce que tu en sais que personne me les envoie? Pourquoi elles seraient là alors? Et je leur crie déjà dessus, mais ça marche pas! On dirait qu'elles m'entendent pas... ou alors en ont rien à fiche...
La fin me rassure un peu. Il pense que je vais finir par contrôler les voix... peut être qu'il dit juste ça pour me faire plaisir, mais j'espère vraiment que c'est vrai.
- Bah j'espère... et d'accord, mais tu veux aller où? je demande, de nouveau suspicieux.
Mais je vais quand même le suivre, de toute façon, je n'ai rien à faire, et il est quand même moins bizarre que les autres, même si il parle pas normalement.

[DH180]

Ben tiens, l’a pas l’air très convaincu celui-là. Bah de toute manière ce n’est pas un gars très communicatif, et franchement tant mieux. Au moins ça n’y est pas un p’tit optimiste. Fort bien.

Bon tu ne m’as pas l’air d’être convaincu mais c’est toujours ça. Allez viens on y va, crois-moi tu ne vas pas être déçu ah !

Et oui, nous allons faire un petit coucou à mon bon vieux pote Peleus, eh ! Ah, en voilà un qui comprend les choses comme il le faut, et qui ne parle pas à tort et à travers. Sympathique gars, l’y va être content de me voir puisque je suis l’un des seuls à m’approcher de lui. Ce n’est pas une vilaine bête, au contraire il est magnifique ! Et le soleil couchant dont les derniers rayons viennent illuminer ses écailles... Splendide.
Intelligent communicatif à sa manière, le compagnon idéal pour passer du bon temps.

Y’a pas de quoi l’ami, je bougonne. En vrai ça coule bien, je ne réfléchis pas vraiment à ce que je dis, et à ce que je peux voir ça semble marcher. N’empêche... Mouais bon c’est uniquement pour lui, tant dis que pour les autres, clac, ça reprendra les bonnes vieilles habitudes.
Oh le caprice. On y est. Diantre, comment je vais m’y prendre pour lui dire sans anicroche que sa mère ne viendra pas le chercher et qu’il est obligé de rester à la colonie ? Nan mais oh Ergan, depuis quand la subtilité c’est ton fort ? Laisse-la pour les crânes d’œufs enfin, la subtilité ça s’utilise uniquement quand c’est nécessaire. Et depuis quand tu crains un sale gosse ? Balance lui l’info tout de suite, de toute manière ce sera franc. Et rajoute en un grain avec sa mère. Ouais.
Je tique lorsqu’il me dit qu’il possède sa chambre pour lui tout seul, et qu’il ne veut pas dormir dans un bungalow. Ah, le voilà foutu pour le bungalow d’Hermès... Mais le fait d’être au courant de leur existence signifie donc que déjà il a été un contact avec un membre de la colonie. Mais qui ?

Bon je vais être franc avec toi, pas de mensonges : tu ne pourras pas partir d’ici, et même si t’essaies, on t’en empêchera. Mais ne vas pas surtout croire que tu es en prison, au contraire la Colonie des sang-mêlé est censée être ton nouveau foyer.

Je me retiens de lui lâcher un “En théorie” pour ne pas le troubler davantage parce qu’honnêtement la Colonie n’est pas non plus un paradis sur terre. Et ce n’est pas leur vieux discours “bla bla bla et bla, une maison, un nouveau foyer trop cool et tip top funny pour tous les demi-dieux en détresse, bla bla bla bla...” qui vont me toucher. Autant mettre les points sur les i, à la Colonie ils sont nuls en marketing. Peut-être qu’un jour je devrais m’exiler au fin fond de l’Arctique, ça m’irait bien. Oui mais le réchauffement climatique... Saleté de planète.

Et même si tu n’es pas d’accord sur ce point, avec le temps tu changeras d’avis. Ici tu es en sécurité, et si ta mère t’as amené ici c’est parce qu’elle t’aime !

Misère le sentimentalisme... Enfin ça devrait marcher sur lui.

Ici tu es tranquille, personne ne viendra t’embêter avec les voix. Et accessoirement, tu vas te faire des amis, même si j’ai l’impression que tu n’as pas envie d’en avoir, ce que je comprends totalement. Donc tranquillise, et dis-toi que tu es en sécurité. Et ce que je vais te montrer te le prouveras en tout cas Harry, crois-donc le vieux Ergan sur parole.

Hum c’est un joli bazar ces voix, ouh je n’aimerai pas être à sa place. Probable que j’aurai eu une crise de nerfs, bien que j’essaie de les éviter. Bah oui hein, j’ai déjà une réputation de vieux ronchon perpétuellement grincheux - je l’aime beaucoup ça m’évite nombre de catastrophes humaines - mais je préfère éviter celle d’un taureau sanguin. Qu'on ne dise surtout pas qu’Ergan Wright n’est pas capable de se contrôler.
Pour revenir aux voix, je disais en effet que c’est un vrai foutoir. Elles se contredisent, parlent fort et sûrement toutes en même temps... Les Enfers quoi.

Bah là encore une fois ce sont des conseils, mais manifestement... Ecoute sinon, après t’avoir montré ce que j’ai à te montrer, nous allons faire un test à propos de tes voix. Tu vas fermer les yeux, t’imaginer un face à face avec ces maudites voix, songer à quelque chose qui t’énerve particulièrement, puis finalement leur ordonner de se stopper ne serait-ce qu’un seul instant. Tu penses que ce serait possible ? Ou as-tu autre chose à proposer ? Et d’ailleurs as-tu vu d’autres personnes de la Colonie avant de me rencontrer ?

Hem, s’il prenait le temps de réfléchir, il saurait pourquoi personne lui envoie les voix. Enfin non en fait puisqu’il ne connaît pas les particularités de la Colonie. Me voilà guide touristique.
Pas de commentaire.

Ben d'un, tout simplement parce que je n’ai jamais entendu parler d’un demi-dieu ou d’une créature mythologique ayant la capacité de créer des voix dans la tête ou alors qu’il existe un gadget capable de le faire. De deux parce que ce ne peut pas être un habitant de la Colonie puisque tu possèdes ce problème bien avant d’être arrivé. Et de trois parce que aucun mortel à part un demi-dieu ou une créature mythologique ne peut être ici. Donc oui, personne ne t’envoie des voix. Eh, en toute logique tu devrais être content non ?
Pour le reste... Peut-être que tu ne t’es pas assez concentré, auquel cas mon exercice y remédiera. Tu as raison d’espérer que tu parviendras un jour à les contrôler. Même si c’est peut-être faux, moi je le pense vraiment.
Et pour ta gouverne, sache qu’on y arrive très bientôt.... Tu ne vas pas être déçu.

Nous n’étions pas si loin du Grand Pin, et enfin nous arrivons au sommet de la colline. De là, une belle vue sur l’ensemble de la Colonie... M’enfin nous ne sommes pas là pour faire du tourisme.
Je hais le tourisme.

Peleus, mon vieux pote ! Devine qui est là par tous les dieux !

L’impressionnant dragon, enroulé autour du pin, releva sa tête pour ensuite cracher un peu de fumé. Ah sacrebleu, quel plaisir de revoir cette bonne vieille tête. Je m’approche rapidement de lui et commence à le grattouiller un peu partout sur son museau.

Ah ah ah ah, j’t’ai manqué hein espèce de gros sac d’écaille. Ouais moi aussi tu m’as manqué, c’est toujours un plaisir d’être avec toi. Et tu sais quoi vieux frère ? Je t’ai apporté un nouveau camarade, ah ! Il s’appelle Harry je ne sais quoi, et ce n’est pas un gars très aimable. Mais au moins il est de meilleure compagnie que la moitié des crétins qui croupissent ici, alors fais-lui bon accueil.
Harry, viens donc t’approcher de lui, il ne mord pas, il est très gentil quand on sait s’y prendre avec lui. Alors ramène-toi vite !

[MorganeP79]

Hello! Chap m'a envoyé ici et tout le monde sait que je ne peux pas lui resister. De plus, moi et les mythologie on ne fait qu'un, donc j'aimerais reserver une place si c'est toujours possible !
Je voudrais si possible réservé une fille, je ne sais pas encore trop sur qui je vais prendre, je vais y réflechir et je redirais ça. ^^'
Il y a énormément de personnages déjà pris du coup je sais pas trop me décider, il reste des enfants de dieux libres ou quelqu'un serait d'accord pour integrer mon personnage dans une de ses familles? ^^'

[Springbloom]

Hey ^^ Bienvenue parmi nous, je vois que, contrairement à ce que certains prétendaient, ces trois dernières places ne seront pas inutiles ^^
Pour ce qui est de ton inscription, tu peux piocher n'importe où pour les dieux, hormis Arès, Aphrodite, Athéna, Eris, Eros, Héphaïstos, Hermès, Hypnos ou Nyx.
Sinon de préférence je peux te proposer Déméter, Hébé, Iris, Niké ou Tyché si tu veux un bungalow particulier, vu que ces 5 là n'ont que 1 ou 2 pensionnaires ^^