☼ Percy Jackson ☼ I - Une arrivée plus que tardive

[Amnesia-x]

Nadya est toujours avec Nathan mais mon attention est légèrement détournée quand Urielle rentre en scène. Elle ne fait jamais dans la demi-mesure cette nana ! Tout en écoutant son couplet mon regard retourne vers Nadya et je me demande de quoi ils peuvent bien parler avec Nathan. Ce dernier semble perturbé... Néanmoins les propros d'Urielle me font sourire. C'est peu de le dire que cette fille a du caractère mais je sais aussi qu'elle a un coeur noble. Mon nom glisse parmi mes voisins qui m'annoncent que Karen souhaiterait me parler. On me la pointe du doigt en retrait et je souris en la voyant. Sans attendre je me redresse et commence à la rejoindre mais plus j'approche plus j'ai l'impression qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Karen n'est déjà pas une jeune fille de forte constitution mais là elle semble si fragile et d'une paleur extrème. Mes sourcils se froncent au fur et à mesure que je me rapproche d'elle. Karen est une fille qui me plaît énormément et ne pas la savoir bien m'inquiète aussitôt. Mes grandes enjambées me rapprochent rapidement d'elle. Une fois à sa hauteur, je lui presse les épaules et lui demande inquiet.
- Quelque chose ne va pas Karen ? Il y a un souci ?
Mon regard est plongé dans le sien épiant la moindre de ses expressions.

[Shinato]

Karen Walker

Fille d'Harmonie / 15 ans / 1m65 / née le 1er Mai 2005
Mon message ne m'est pas longtemps à arriver aux oreilles de Valentin et, lorsqu'il se tourne vers moi, j'esquisse un léger sourire. Néanmoins, Valentin n'est pas dupe et, plus il s'approche, plus ses sourcils se froncent. Il n'est pas difficile de lire en moi comme dans un livre ouvert et Valentin semble s'apercevoir que quelque chose ne va pas. Toutefois, quand il me demande si tout va bien, je me résous à lui mentir. Je ne souhaite pas l'inquiéter, surtout que je lui ai promis plus tôt que je ne pleurerais plus. Je prends quelque secondes pour chercher mes mots quand une pluie de confettis est tirée depuis la scène de l'Amphithéâtre. Malgré la surprise, mes yeux ne quitte pas ceux de Valentin. Je lui adresse alors un sourire que j'espère être convaincant.

-"Non non, tout va bien. Je suis juste à la recherche de Nathan et je voulais savoir si tu l'avais vu?" je mens d'un ton se voulant assuré.

Le regard de Valentin est si sincère que je m'en veux un peu de lui mentir. Néanmoins, au plus profond de moi, j'espère qu'il ne s'en apercevra pas.

[Shinato]

Nathan Black

Fils de Zeus / 15 ans / 1m74 / avec Nadya
Mon père est Zeus, c'est un fait. Mais, si j'avais eu le choix, est-ce que j'aurais aimé être son fils? A l'époque où je ne le savais pas encore, le père de Karen m'avait dit que "tout comme les fleurs ne choisissent pas où elles poussent, les enfants ne choisissent pas leurs parents". Aujourd'hui, avec le temps et l'expérience, je réalise que ses paroles étaient bien plus profondes que je le pensais. Ne pas choisir ses parents ne signifie pas ne pas choisir qui l'on est. Les enfants ne sont pas le reflet de leur parent et, quand je vois les miens, je suis bien content que ce ne soit pas le cas. Je n'en veux pas vraiment à ma mère biologique mais, on aura beau me dire le contraire, je ne suis pas sûr qu'abandonner son enfant soit une bonne chose. Je ne connais pas non plus mon père mais quand je vois les pouvoirs qu'il m'a octroyé, je me dis qu'il ne doit pas être quelqu'un de tout blanc.
Les paroles de Nadya rejoignent un peu mon cheminement de pensée. Oui, je suis ce que je suis parce que je suis le fils de Zeus mais aurais-je vraiment été différent si ça n'avait pas été le cas? Je ne sais pas. Néanmoins, ce dont je suis sûr, c'est que ne pas l'être ne m'aurait pas donné la chance de rencontrer toutes les personnes que j'aime.

-"Oui, tu as sans doute raison."

Lorsque Nadya m'affirme que tout l'amour que je ressens à leur égard est réciproque, je ne peux m'empêcher d'avoir les larmes aux yeux. Sa main sur ma joue me fait frémir. Ma famille...
La petite tape qu'elle me donne en me disant que je dis des bêtises me fait sourire mais, lorsqu'elle m'interroge sur ma vision, je le perds aussitôt.
Je m'apprête à lui répondre quand l'une de ses soeurs l'interpelle. Apparemment, quelqu'un a désigné Nadya pour chanter. Toutefois, Nadya renvoie sa soeur en lui disant que ce n'est pas le moment.
Elle reporte son attention sur moi et j'inspire profondément.

-"Après avoir été mordu par le serpent de Hope, je suis tombé dans les vapes et, pendant ce laps de temps, j'ai vu quelque chose que j'aurais aimé ne jamais voir..."

Je marque un léger temps de pause avant de reprendre.

"Karen était morte dans mes bras...Sa peau était glacée et ses yeux vidés de toute trace de vie. Cette vision n'était pas un cauchemar, elle était bien trop réelle. Le fait est qu'en me réveillant, j'étais persuadée que cette scène allait se produire et j...j'ai fuit Karen...J'avais peur de lui faire du mal." lui dis-je avec une pointe d'émotion dans le creux de la gorge.

[naji2807]

Madeleine Dubois
14 ans, Née le 14 Février, 1m50, fille de Thanatos, Corbeau
Avec Serge, Un peu bizarre, Très gentille, Près des Bungalow avec Theo



Ce n'est pas simple. De comprendre Theo. Enfin de comprendre tout le monde. Mais lui surtout. Surtout maintenant. Il a perdu sa maman. Donc c'est triste. Mais ça longtemps. Donc ce n'est plus triste. Si ? Pourquoi il est encore triste ? Et pourquoi il bouge ? Il bouge beaucoup. Ses poings. Ses jambes. Il se tape. Ce n'est pas un comportement normal. Je crois. Peut-être que je ne comprends pas. Que je fais tout de travers. Que je devrais me taire. Mais alors comment savoir ? Si on ne pose pas de question. On ne peut pas savoir. Mais il a mis du temps à répondre. Et c'était une réponse courte. Comme mes questions. Comme mes réponses. Mais je n'ai pas l'habitude. Les gens développent plus que moi. Donc je ne sais pas quoi dire. Alors je hoche juste la tête.
Il s'inquiète de l'avenir. C'est bizarre. L'avenir c'est loin. Et il ne va pas mourir bientôt. Je le sais. Alors il ne devrait pas s'inquiéter. Je lui dis. Parce que je le pense. Il sourit. C'est bien. Non ? Moi aussi je souris. Quand les gens sourient, il faut sourire. J'ai bien fait. Cette fois. Non ? Il sourit plus. Et je souris plus. Il me bouscule. Mais ce n'est pas méchant. Je crois. Alors je souris toujours. Et Serge croasse. Mais joyeusement.
- De rien.
J'ai raison. Il l'a dit. C'est bien. ça me fait plaisir. Peut-être qu'il est moins triste. Maintenant. J'espère. Il veut même aller à l'Amphithéâtre. Donc il va mieux. Il l'a dit. J'ai réussi alors ? A réconforter quelqu'un ? Je ne sais pas. J'espère. ça me ferait plaisir. Parce que je ne suis pas douée. D'habitude. Pour réconforter les gens. Et comme Theo sourit, c'est qu'il va mieux. Je crois.
On retourne au Bungalow. Il veut prendre quelque chose. Je le suis. Il va plus vite que moi. Mais il m'attend. Il est plus grand. Donc il va plus vite. Et puis il bouge beaucoup. Il y en a plein. Qui bougent beaucoup. Ici. Pas moi. Je bouge moins. Je suis calme. Je crois.
Il cache des choses. Sous son tee-shirt. Je fronce les sourcils. Mais je ne dis rien. Je le suis. Encore. Je suis curieuse. Je veux savoir ce qu'il va faire. Alors je suis ses directives. Il me dit d'aller rejoindre les autres. Il y a du monde. Mais je les rejoins. Je me trouve une place. J'écoute la fin de la chanson. C'est Urielle. Elle chante bien. Elle désigne Lizzie. Je ne la connais pas. Mais elle ne vient pas. Pas tout de suite. Parce que Theo parle. Il a l'air content. C'est bien. Il parle de fête. De confettis. Et là il y en a plein. D'un coup. Et c'est drôle. Je ris. J'attrape quelques confettis. Ils sont tout colorés.
Theo revient. il me demande si ça m'a plu. Je souris. Je lui jette les confettis. Ceux que j'ai attrapé.
- Oui. Beaucoup. C'était drôle.
Serge croasse. Je crois que ça lui a moins plu. Il a des confettis dans ses plumes. Il les enlève une à une. Avec son bec. Il bat des ailes. Il regarde Theo et croasse. Encore. Je ris. Encore.
- Il n'a pas aimé. Je crois. Il est tout sale maintenant.

[naji2807]

Lizzie Brooks
12 ans, 17 Avril, 1m40, Fille d’Apollon non reconnue, Ourson Grognon
Musicienne hors pair, Capricieuse, Dans l'amphithéâtre, seule



Je suis contente d'être venue à la Veillée, parce que me retrouver dans un univers musical me soulage vraiment. Je suis venue avec ma guitare, celle-là même que m'a offerte mon père, et je continue de trouver cela étrange, d'être rassurée par un objet qu'il m'a offert, alors qu'il est la raison même de mon angoisse. C'est vraiment étrange, je me sens à la fois à ma place, et étrangère. Rassurée et angoissée. J'ai envie de partir, et de rester. Les gens ne sont pas méchants, seulement un peu bizarre pour certains, mais pas tous. Gloria était gentille, par exemple, quoi qu'un peu pipelette, mais je peux l'être aussi, quand je suis plus à l'aise. Mais justement, je ne suis pas à l'aise, pas du tout même. Même dans cet amphi, où j'apprécie cet univers musical, je me sens mal à l'aise, parce qu'ils ont tous l'air en adéquation avec cette histoire de Dieux et de Déesses... Et moi, j'ai encore l'impression qu'on nage en plein délire, malgré tout ce que j'ai pu voir depuis le peu de temps où je suis là. Mais comment... Comment est-ce qu'on pourrait être des enfants de Dieux et de Déesses ? C'est impossible. Les Dieux n'existent pas... Je crois...
Je n'aime pas ça du tout. Je n'aime pas que toutes mes connaissances, toutes mes certitudes, soient remises en question. A quoi je peux me raccrocher maintenant ? A part à cette guitare, que je serre comme si elle était la dernière chose solide dans ce monde. Et elle semble l'être... alors est-ce que ce serait vrai ? Est-ce qu'elle est... magique ?
Je soupire, me trouvant de plus en plus ridicule, mais je ne parviens toujours pas à me lever pour partir. Et surtout, j'entends mon nom. C'est Urielle qui le prononce. Elle vient de finir son couplet, et elle m'a désigné. Je me sens à la fois heureuse à l'idée de chanter, et terrifiée. Je n'ai jamais eu le trac pourtant, au contraire, j'aime me produire devant un public... mais comme je le disais, je perds tous mes repères, depuis que je suis arrivée ici. Je n'ai pas le temps de tergiverser, de toute façon, puisqu'un garçon rejoint Urielle sur scène, et commence à faire un scène, justement. Je fronce les sourcils, et m'étonne d'être contrariée. Ce n'est pas son tour, il est en train de me voler ma place ! Je serre les dents, agacer, avant de me rendre compte qu'il ne va pas chanter, mais lancer des confettis à tout le monde. Je me cache le visage comme je peux, surprise, et fronce les sourcils. Super... et maintenant je fais quoi moi ? Si ça se trouve, tout le monde a oublié que c'était mon tour, et une autre personne va aller chanter. Je ne sais pas si ça m'agace ou si ça me soulage... sans doute un peu des deux. Mais j'entends déjà quelques murmures, des gens qui se demandent qui est Lizzie, où elle est... Mon coeur bat plus vite, plus fort, et je finis par me décider, grommelant en me levant pour rejoindre la scène. Je m'oblige à prendre la parole, pour vérifier que ma voix ne déraille pas trop.
- C'est... euh... c'est moi Lizzie... Bonsoir...
Mon Dieu... Ou plutôt mes Dieux, apparemment... Ma voix est tremblante, et je sens qu'elle ne va pas être aussi belle que d'habitude. Mais j'ai ma guitare pour m'accompagner, donc ça devrait peut-être rattraper le truc. Je m'éclaircis la voix, et joue quelques accords, pour m'accompagner :
- On dit que mon père est Apollon,
Et que cette guitare est son présent,
Mais de ma vie tout du long,
Je n'ai connu qu'un père absent.
J'ai improvisé, mais ce couplet m'a rendu triste, alors je ne relève pas les yeux pour voir les réactions des autres, et me contente de désigner la dernière personne à qui j'ai parlé :
- A ton tour Gloria.

[Yumeko]

Elias Young
Américain ǀ 16 ans ǀ 190 cm ǀ Fils d'Eos ǀ Rayon de soleil ǀ Fidèle optimiste



J’ai le sommeil lourd car une fois endormi, il est difficile de me réveiller. Même si on fait du bruit et la lumière est allumée. Peut-être s’il y avait une tempête voire un ouragan, je me réveillerais et encore, je n’en suis pas sûr. Je dors comme une masse et je ne me réveille que le lendemain matin à l’aube, quand le soleil se lève. En réalité, je vis à son rythme hiver comme été, printemps comme automne. Si en été, je suis le premier à me lever, c’est rarement le cas en hiver puisque les journées sont bien plus courtes. Le soleil se lève tard et se couche tôt. Je suis donc plus fatigué alors qu’en été, je me sens bien plus en forme. Et cela a aussi une incidence sur mon humeur même si elle est très légère. En général, je suis de bonne humeur et je la garde toute la journée. Cela ne veut pas dire que je vais toujours bien, que mon humeur est toujours égale mais c’est assez rare. J’arrive à garder le sourire et à voir le verre à moitié plein, je suis un optimiste. Personne ne pourra dire le contraire. Comme je vis au rythme du soleil, je suis l’un des premiers à me coucher et à m’endormir le soir surtout en hiver où je ne fais jamais long feu. Il me serait impossible de veiller tard car je n’y arriverai pas. Je m’endormirai forcément. Je suis incapable de faire une nuit blanche. Et ce soir, après la veillée, j’irai directement me coucher et je ne devrais pas mettre trop longtemps avant de m’endormir sauf si c’est vraiment trop bruyant. Je ne me suis pas beaucoup posé non plus depuis ce matin, j’ai été très actif comme à mon habitude, et demain ne fera pas exception à la règle avec l’entrainement avec Achille.
Cela m’amuse de réfléchir à un cabinet où pourrait s’installer Lucian pour donner ses conseils aux demi-dieux qui en auraient besoin. On prend une mine sérieuse comme si ce projet l’était et allait se concrétiser bientôt. On sait tous les deux que le bungalow 11 est le pire endroit pour cela et la forêt, entourée par la nature parait le lieu idéal. Peu de passage, plutôt calme donc moins de chance d’être dérangé surtout s’il n’y a pas de dryades dans le coin. Et comme s’il était important de chercher le meilleur lieu, je propose de s’y mettre dès demain. Lucian en profite pour me rappeler mon compte rendu détaillé après l’entrainement d’Achille. Je ne risque pas d’oublier, j’ai limite la pression là même si on sait tous les deux qu’il s’agit d’une plaisanterie. Dans tous les cas, ça me ferait plaisir de passer du temps avec mon ami et de lui montrer ce que j’ai appris avec ce héros mythologique.
- ça marche et j’ai trop la pression pour oublier une chose pareille. J’espère réussir à m’endormir ce soir, plaisanté-je. Oui parce que tes futurs patients risquent de ne pas trouver leur chemin, et on le sait tous les deux, ça serait bien dommage. D’ailleurs, tu vas faire ça gratuitement ou tu vas demander un paiement en contrepartie ?
Je suis sérieux et j’en suis conscient, je chante mal. Personne ne pourrait dire le contraire donc j’évite de chanter même sous la douche, pensais-je amusé. Je ne pense pas être le seul. Je ne peux rien y faire, je n’ai pas prévu de prendre de cours de chant avec les enfants d’Apollon donc je resterai toute ma vie le garçon à la voix de casserole. Après, je me dis, il y a bien pire dans la vie. D’ailleurs, je me demande si Lucian chante bien ou s’il est comme moi. Je vais lui poser la question, étant assez curieux de connaitre la réponse. J’aurais peut-être une réponse en live s’il est choisi et se met à chanter à son tour. En attendant, il est prêt à m’aider en m’assommant pour éviter quelques oreilles qui saignent. Je suis faussement ému pour l’aide apporter et je joins le geste à la parole en posant une main sur mon cœur. Il rentre dans mon jeu et prend un air solennel qui me fait sourire. C’est difficile de garder son sérieux trop longtemps.
- Merci Lucian, tu es un ami en or. Il n’y en a pas deux comme toi. Et sache que tu peux aussi compter sur moi en cas de problème, je volerai à ton secours. D’ailleurs, tu chantes comment toi ?
Je plaisante mais pas tant que ça. Je considère Lucian comme un ami et s’il a besoin d’aide, il peut compter sur moi même s’il doit le savoir. C’est important de pouvoir compter sur ses amis en cas de difficulté. Les amis doivent être là dans les bons comme les mauvais moments. On doit se soutenir mutuellement. Pour moi, c’est important comme dans n’importe quelle relation. Mais j’aime aider les autres en règle générale même ceux que je ne connais pas. Si on me le demande, je suis toujours prêt à aider autrui. Je ne rechigne jamais à le faire, au contraire, j’aime aider. Je n’ai pas de mal à montrer ce que je pense et ressens, cela se voit facilement sur mon visage. Comme je peux me montrer tactile avec les autres, surtout si je me sens proche de cette personne. Comme je viens de le faire naturellement avec mon ami. Je lui ai pris la main en signe de réconfort et je l’ai serré, lui montrant que je suis là et le soutien comme il le fait avec moi. Je pense qu’il en a besoin et je ne retire pas ma main, je la laisse reposer dans la sienne.
Je crois avoir un peu de mal à définir les sentiments qui m’animent vis-à-vis de ma mère ou plutôt de son absence depuis ma naissance. Je ne l’ai jamais connu, je ne l’ai jamais vu donc je ne sais pas trop comment je me sens par rapport à ça. C’est vrai, être élevé par un seul parent n’est pas la norme et cela me rendait différent à l’école mais je ne crois pas en avoir beaucoup souffert. Mon père était là, il l’a toujours été et je me suis toujours senti aimé. C’est sans doute pour cela que je n’ai pas mal vécu le fait de n’avoir qu’un seul parent. Mon père fait de son mieux et c’est le plus important. J’écoute avec attention sa réponse, j’y réfléchis à mon tour. Je pense qu’il a mis le doigt dessus. Ce n’est pas toujours facile de savoir ce que l’on ressent ou la façon dont on doit l’exprimer avec des mots.
- Je ne sais pas comment l’expliquer mais j’ai rencontré ma mère. Pas dans le sens où je l’ai vu et pris dans mes bras mais j’ai senti sa présence, son odeur, j’ai entendu sa voix dans ma tête. Tu vois, je me souviens parfaitement de ce que j’ai ressenti à ce moment là. Alors, je chéris ce souvenir mais je me suis fait une raison. Je le sais, je ne la verrai jamais, je ne passerai jamais du temps avec elle, c’est comme ça et je l’accepte. Oui, tu as sans doute raison surtout quand j’étais plus petit. Il n’y en a jamais eu chez moi alors cela m’est totalement inconnu.
C’est au tour d’Urielle de chanter et à peine a-t-elle fini que la voix de Théo retentit dans l’arène. Il est suivi d’un pop sonore et quelques secondes plus tard, des confettis volètent dans l’arène et autour de nous. Je souris amusé, cela donne un côté encore plus festif à la soirée. Il a raison. Je les regarde tomber autour de nous et tournant la tête à nouveau sur Lucian, je remarque qu’il en a quelques-uns dans les cheveux.

Derya Aydin
Turque ǀ 17 ans ǀ 173 cm ǀ Fille de Thalassa ǀ Comme un poisson dans l'eau ǀ Sourire toujours



Je ne suis pas susceptible et je ne me vexe pas facilement même quand on oublie mon prénom. Je ne lui en veux pas, Mickaël a dû rencontrer beaucoup de demi-dieux aujourd’hui, c’est tout nouveau pour lui donc il ne doit pas être facile de se souvenir de tout le monde et de tous les noms. Il y a pas mal de demi-dieux, enfant d’Arès et je ne parle pas des autres. Difficile de se souvenir de tout ceux vivant dans le bungalow 11, nous sommes vraiment nombreux et souvent avec une ascendance différente. Par exemple, je suis la seule fille de Thalassa de la Colonie et comme ma mère n’a pas de bungalow attitré, je vis dans celui d’Hermès. Je suis loin d’être la seule dans cette situation et je pourrais citer beaucoup d’exemples à commencer par Lena, Elias et Viggo. Si nous sommes nombreux habituellement, c’est encore pire à l’arrivée des saisonniers. Jusqu’à l’année dernière, je faisais partie de ces résidents arrivant l’été et repartant à la rentrée. Le reste de l’année, je vivais avec mon père. Mais à cause des évènements vécus, je vis à la Colonie de manière permanente depuis quelques mois. Cela m’a marqué tant physiquement que psychiquement. Si mes cicatrices ne se remarquent pas ou peu dans la pénombre, on les remarque plus facilement en journée surtout lorsque ma peau prend une teinte mate. A force de passer du temps à l’extérieur, surtout dans l’eau, je suis bronzée presque continuellement ici.
Et comme je ne lui en veux pas, étant d’humeur taquine, je plaisante et lui fais un clin d’œil. J’espère qu’il le prendra comme tel. Même si je ne le connais que depuis aujourd’hui, je l’apprécie, il m’est très sympathique et j’espère que nous pourrons devenir amis. Nous avons des origines communes, parlant le turc et ça me fait très plaisir de pouvoir converser dans ma langue natale. Cela me manque un peu je dois dire. Personne d’autre ne parle le turc ici. Et Mickaël accepte avec plaisir de le faire, cela me fait d’autant plus plaisir. Je lui souris, heureuse et amusée par sa réponse. Je prends un air concentré en me tapotant l’index sur la bouche.
- Et tu viens d’arriver donc ça fait beaucoup de monde à te rappeler j’imagine. Hum… non, je dirais que les couleurs chaudes te vont beaucoup mieux comme le rouge, l’orange et le jaune.
Comme il s’agit de sa première journée ici, c’est une découverte totale pour lui et je pense à ma propre arrivée ici, il y a quelques années. J’étais plus jeune que lui et cela a été riche en découverte. C’était comme si un nouveau monde s’ouvrait à moi. Bien plus dangereux sur de nombreux points que l’endroit où je vivais jusqu’ici. Avant, je n’avais pas à m’inquiéter pour ma vie ou celle de mon père. Aujourd’hui plus qu’hier, j’en suis pleinement consciente. Ici, je suis plus ou moins en sécurité car une barrière magique entoure la Colonie. Je ne participe jamais aux Chasses aux monstres qui pourraient me blesser, je ne me rends pas l’arène, non plus pour m’entrainer. Cela pourrait m’être utile mais je n’aime pas me battre, évitant toute forme de violence. Je préfère apprendre à contrôler l’hydrokinésie qui m’a quand même été utile face à des oiseaux. Bon, je dois avouer que la rame aussi mais si je n’avais pas eu mon pouvoir, je ne suis pas sûre d’être encore ici pour en parler. J’ai même réussi à perdre le contrôle tellement j’étais paniquée. Mais je m’en suis sortie et mon père aussi. Cela nous a laissé des traces. Depuis, j’ai peur des oiseaux plus ou moins gros. Si je retirai rarement mon bracelet, je ne le quitte plus à présent, jour comme nuit, et même quand je nage. Peut-être, cela me rassure-t-il de l’avoir continuellement sur moi.
Mickaël qualifie sa journée d’intéressante et d’instructive. Il n’emploie pas de termes négatifs, il ne semble pas déçu non plus. Cela doit faire beaucoup d’informations à assimiler pour un premier jour et il y a tant à découvrir et à apprendre. Il faut un peu de temps pour s’habituer à tout cela parce que toutes ces histoires au sujet de la mythologie grecque sont vraies, tout existe en réalité. Et il faut l’accepter. J’ai mis un peu de temps à m’habituer à tout cela et au fait que ma mère soit une déesse. Je ne l’aurais jamais imaginé.
- Tant mieux et j’espère sincèrement que tu t’y plairas. Même si ça doit te paraitre étrange d’être ici et de découvrir un nouveau monde. Ça m’a fait cette impression quand je suis arrivée à la Colonie.
Le chant des demi-dieux emplie les lieux. Le jeu est de chanter sur son parent divin lorsque l’on est choisi. Tout le monde semble s’y plier, la plupart de manière positive. Chacun vit sa nature de demi-dieux de manière différente. Certains le vivent très bien, d’autres beaucoup moins. Ma mère ne m’inspire aucun sentiment négatif. Même si notre rencontre a été brève, je l’ai apprécié car j’ai pu la voir. J’ai cru l’apercevoir lors de mon réveil à l’hôpital mais j’ai tout aussi bien pu le rêver. Je préfère à penser qu’elle s’est inquiétée pour moi, qu’elle tient un peu à moi et m’a veillé. En tout cas, j’ai envie de le croire.
A la question de Mickaël, j’opine du chef en souriant doucement. Je ne sais pas encore quoi chanter mais j’aimerais le faire si un résident me sélectionne. Je trouverai bien l’inspiration, j’en suis persuadée.
- Oui, je le ferai si on me choisit, dis-je en souriant. Et toi, tu aimerais le faire ?
Je ne sais pas s’il aimerait et je l’interroge à mon tour surtout qu’il vient d’arriver et découvre à peine sans ascendance. Tout dépend, j’imagine de l’inspiration qu’il a de son parent. Que lui inspire-t-il d’ailleurs ? Je viens à peine de le rencontrer et je ne veux pas me montrer trop intrusive à ce sujet. La voix de Théo me fait sortir de mes réflexions. Il semble vouloir s’amuser et il lance des confettis dans toute l’arène. Je ris légèrement en les regardant tomber autour de nous. C’est joli tous ces confettis qui tombent. Cela me laisse un sentiment joyeux. Je tourne la tête pour observer la réaction de Mickaël et remarque qu’il a un confetti sur la joue ce qui me fait sourire.

[naji2807]

Daithe
Limnade, environs 200 ans, 1m63, PNJ
Soeur de Kymatisto, Toujours de bonne humeur, Avec Kym dans l'Amphithéâtre



On ne peut pas dire que je sois connu pour ma cruauté, ni même pour ma méchanceté. Mais si déjà je ne m'imagine pas faire le moindre mal à qui que ce soit - je ne participe même pas aux noyades des intrus qui viennent se baigner dans notre lac, c'est dire - je m'imagine encore moins heurter l'une de mes soeurs. De nous toutes, je fais partie des moins belliqueuses, même si, comme chacune d'entres elles, j'ai mon petit caractère. Le mien se manifeste davantage dans mon esprit buté, ou ma persévérance, si on veut le voir comme une qualité. Dans tous les cas, je ne me dispute pas avec mes soeurs, ou seulement très rarement, et jamais je ne leur ferais le moindre mal. Je sais que l'inverse est vrai, car nous sommes plus que des soeurs, et que blesser l'une de nous, c'est comme se blesser soi-même.
Si je suis d'un naturel "gentil" - bien que je trouve ce mot un peu bateau - c'est aussi le cas avec les demi-dieux. J'aime leur venir en aide, autant que possible, et je n'aime pas forcément laisser ceux qui ont du mal à s'intégrer dans leur coin. C'est le cas du jeune Oswald, qui passe son temps seul à l'ombre... C'est Coram qui l'a ramené, mais même le satyre n'arrive pas vraiment à tisser de lien avec lui - ce qui n'est pas vraiment habituel - donc j'aimerai bien essayer. Quand Kym m'interroge, j'acquiesce, toujours assez sérieuse, les sourcils froncés.
- Oui, et puis surtout, il a l'air triste... Il est entouré d'une aura assez triste, et si ça se trouve, c'est pour ça qu'il est tout seul, parce que les autres ne veulent pas l'approcher...
Cette idée m'attriste vraiment, d'autant que je trouve cela un peu injuste. Ce n'est pas sa faute si son don est un don de l'ombre, et puis sans ombre, il n'y a pas de lumière.
Comme je lui ai parlé de la Chasse, Kym me questionne là-dessus, et je secoue la tête, mais lui donne des précisions :
- Non, par exemple, l'équipe gagnante n'a pas tué son monstre. En même temps, c'était un serpent géant donc difficile de s'en débarrasser... Mais Coram et Xylia se sont chargés des monstres restants, donc il ne devrait plus en rester.
Je leur fais confiance là-dessus, même si je ne leur ai rien demandé quand ils sont revenus. Il faut dire que j'ai été assez occupé à l'infirmerie, avec les blessés dont il a fallu s'occuper. J'espère d'ailleurs que la plaie de Yu Ra guérit bien, car elle était assez moche à voir, même si, heureusement, pas mortelle.
Je me change les idées en interrogeant Kym, d'un air un peu taquin, sur ce qu'elle pourrait chanter si on la désigne. Je ne suis pas sûre qu'elle chante, surtout que nous allons peut-être laisser la vedette aux demi-dieux, mais ça me fait sourire, surtout quand elle me répond. Son sourire carnassier me fait secouer la tête, et je lui donne une petite tape sur le bras, la grondant du regard.
- Kym ! N'effraie pas les nouveaux dès le premier jour. Et puis, je suis sûre que les autres auront bien le temps de les mettre en garde contre ce terrible monstre, je dis en la regardant avec un air entendu.
J'espère néanmoins qu'aucun petit téméraire ne viendra tenter sa chance près de notre lac, car mes soeurs ne sont effectivement pas toujours tendres avec les intrus. Quand je suis la première arrivée, j'essaie de chasser gentiment les petits malins, mais quand je suis absente ou que les plus virulentes de mes soeurs sont présentes... on peut dire que ça fait une petite frayeur, et qu'ils n'y reviennent pas deux fois.
En parlant de petit malin, Theo se retrouve sur la scène; et invective tout le monde, avant de lancer des confettis dans tous les sens. J'en reçois plein dans les cheveux, et Kym aussi, mais ça me fait rire, et je secoue la tête :
- Eh bien ça va être sympa de ramasser tout ça, je dis avec légèreté.

[naji2807]

Oswald Gatling
15 ans, 10 Septembre, 1m77, Fils d’Erebe, Cocker
Solitaire, Pessimiste, Mélancolique, Dans la forge, avec Fay



Cette fille ressemble à l'image qu'on pourrait se faire d'une demi-déesse. Elle a une certaine carrure - sans être trop musclée non plus - et elle sait certainement manier les armes, vu qu'elle travaille dans la forge. Je ne sais pas de qui elle est la fille, sûrement d'Héphaïstos, à ce qu'on m'a dit, ce sont ses enfants qui s'occupent de la forge, mais dans tous les cas, elle remplit mieux les critères du bon demi-dieu que moi. Parfois, je me dis même qu'ils ont du se planter quelque part, que même Erèbe a du se planter, quand il m'a reconnu. Je sais qu'il n'a pas l'air d'avoir beaucoup d'enfant, mais qui sait, il m'a peut-être confondu avec un autre. Je ne suis peut-être qu'un garçon dépressif, perdu au milieu de tout un tas de gens bien plus fort que moi... Et l'aura que je dégage, ce n'est peut-être que ma dépression qui contamine tout le monde... je suis sûr que c'est possible.
Pourtant, je suis là, devant une vraie demi-déesse, lui demander une arme, comme si je comptais sérieusement l'utiliser. Je vais donc participer à cette mascarade, et faire croire à tout le monde que je suis bel et bien un demi-dieu, c'est le projet ? Il semblerait... Je ne sais pas si c'est la Chasse d'aujourd'hui qui m'a donné des ailes, je n'en ai pourtant pas l'impression. En fait, je pense que c'est plutôt que le fait d'avoir été confronté à une nouveau monstre me motive un peu plus à rester ici. Et si je reste, j'imagine que je ne vais pas pouvoir rester à lire contre les arbres pendant tout l'été... Quoi que, certains ont l'air de se prélasser sans que personne ne viennent jamais rien leur dire.
Enfin, j'essaie de me concentrer pour ne pas paraître trop ridicule - ce qui est un échec - et demande une épée à la fille, pour mon entraînement avec Achille demain - de plus en plus ridicule... Elle se déplace, tout en me parlant d'un glaive. Je crois savoir que c'est une épée, mais version raccourcie, et effectivement, c'est ce qu'elle me présente. Elle ne se moque pas de moi, elle me tend juste l'arme, et ma rougeur s'apaise un peu. En fait, peut-être qu'elle me méprise juste dans sa tête... et si l'idée n'est pas agréable, je crois que je peux quand même accepter ça, en tous cas davantage que si elle s'était moquée de moi ouvertement.
Je prends l'arme qu'elle me tend, et constate d'abord qu'elle est beaucoup plus légère que l'épée que je me suis traînée aujourd'hui. Je me fais la réflexion que, celle-là, je ne l'aurai peut-être pas lâcher, poussant Yu Ra à m'engueuler comme un enfant de 5 ans - oui je l'ai encore un peu en travers de la gorge. Quand la demi-déesse me demande des précisions, je fronce les sourcils, et demande :
- Comment ça pourrait être trop léger ? Je veux dire, elle est légère, mais justement, celle que j'avais cet après-midi pendant la chasse, elle était trop lourde, je ne pouvais que la traîner et j'ai fini par la lâcher parce qu'elle m'encombrait plus qu'autre chose.
Au moins j'ai retrouvé ma voix, comme quoi, je préfère vraiment l'idée qu'elle me méprise. Bon par contre, je n'arrive pas vraiment à savoir quel mouvement faire, et je bouge un peu le glaive, en espérant ne pas avoir l'air trop ridicule, rougissant de nouveau.

[naji2807]

Texte explicite
Felix Johanson
17 ans, 13 Décembre, 1m95, Fils de Tyché, Chaton blanc
The Lucky One, Arrogant, Insouciant, Dans son bungalow avec Viggo



Sexual Healing
Je dois admettre qu'il n'est rien de plus excitant que de céder enfin à la frustration longuement endurée. Ce n'est pour autant que j'apprécie cette frustration, ni que je chercherai à la sentir à nouveau, et bien sûr, je n'en dirai rien à Viggo, qui en serait trop heureux sinon, mais j'admets que c'est vraiment agréable, cette sensation de soulagement intense, qui accompagne le plaisir. Et même lorsque Viggo s'éloigne pour se déshabiller, même quand il cesse de me toucher, quand son corps s'écarte du mien - ou plutôt quand il écarte mon corps du sien - je sais que c'est seulement pour me retrouver plus intensément. Et c'est ce qui se passe, il se retrouve à nouveau contre moi, mais cette fois, son intimité m'est offerte, et la vue est vraiment agréable. Certes, je suis divinement beau et sexy, mais Viggo n'est pas en reste, et j'admets qu'il m'excite particulièrement à l'heure actuelle.
Malgré mon envie intense de le prendre, là tout de suite, je commence par le caresser, parce que même si nous avons l'habitude de coucher ensemble, je ne veux pas prendre le risque de lui faire mal. Et puis, je sens et je vois son impatience, alors j'admets que c'est presque une petite vengeance, pour toute l'impatience qu'il a entretenu chez moi ! Je l'embrasse néanmoins sans retenu, le caressant assez rapidement, pour qu'il se dilate au plus vite. Et c'est le cas, il est rapidement dilater, me permettant d'introduire un doigt en lui. Sa réaction me largement sourire, mordant sa lèvre à mon tour, comme pour me venger de sa morsure. Je me cale sur le rythme qu'il m'impose avec ses mouvements de bassin, et soupire, comme nos sexe se frottent l'un à l'autre. Mais c'est quand Viggo accentue ce frottement, que je pousse un gémissement de plaisir. Ce n'est pas suffisamment pour m'emmener jusqu'à l'orgasme, et heureusement, mais c'est vraiment très agréable...
Je continue sur ce rythme, jusqu'à ce que Viggo me morde une nouvelle fois, me témoignant son impatience. Je détache ma bouche de la sienne pour le regarder, les yeux probablement voilés par le désir, et souris, carnassier :
- Quel impatient tu fais... tu ne sais vraiment pas te tenir...
Mais tout en parlant, je retire mon doigt, et saisis mon sexe, que je viens frotter à l'entrée de son intimité. Sans lui laisser le temps de répondre, j'entre en lui lentement, mais en le pénétrant jusqu'au bout, me penchant davantage sur lui, au point d'être presque allongé sur son torse. Je pousse un gémissement de contentement, et ferme les yeux pour apprécier la sensation de son intimité autour de moi, avant de commencer à bouger lentement en lui, pour qu'il s'habitue à ma présence, plus conséquente que celle de mon doigt.

[naji2807]

Nadya Espinoza
17 ans, 6 Avril, 1m58, Fille d’Aphrodite, Panthère Noire
Cheffe de Bungalow, Très émotive, A la Veillée avec Nathan



Bien sûr que j'ai raison ! Il n'a pas à se reprocher une chose sur laquelle il n'a pas de prise, et il n'a aucune prise sur son ascendance. Il est le fils de Zeus, certains l'envient, d'autres sont soulagés de ne pas être à sa place, mais rien de ce qu'il ne peut faire n'y changera quoi que ce soit. C'est un fait, comme le fait que je sois une fille d'Aphrodite. Quand on ne peut pas changer quelque chose, il faut l'accepter, je l'ai appris avec le temps. Et bien que ça ne me fasse pas plaisir, sur de nombreux points, pester ou se lamenter n'y change rien. Mais culpabiliser, c'est encore pire. On ne devrait pas culpabiliser quand on n'est pas coupable, et Nathan ne l'est pas.
J'acquiesce donc et lui adresse un petit sourire, heureuse que mes paroles aient eu l'air de lui faire du bien, mais quand je l'interroge sur cette histoire de vision, son sourire disparaît de nouveau. Je fronce les sourcils, mais je me fais interrompre par une de mes soeurs, car on m'a apparemment appelé pour chanter. La belle affaire... ce n'est pas vraiment le moment, alors je l'envoie désigné Urielle, et reste concentré sur Nathan. Ce qu'il raconte alors me fait soupirer de plus belle, et je secoue la tête.
- Même si tu affirmes que ça ne pouvais pas être un cauchemars, c'était certainement juste un délire à cause du venin du serpent. Tes peurs ont du se cristalliser autour d'une vision créée de toute pièce par ton esprit, et voilà tout. Tu as eu peur de perdre Karen cet après-midi, puis tu t'es emporté contre Hope et est devenu un peu agressif, alors ton cerveau a fait un mélange des deux, et voilà ce qui en est ressorti. Il faut apprendre à écouter ses émotions, c'est vrai, mais il ne faut pas écouter trop attentivement la voix de la peur, parce qu'elle a tendance à exagérer les choses.

[naji2807]

Lucian Tesador
16 ans, 4 Mai, Fils d’Eunomie, Jardinier Satiné
Roumain, Hyper Ordonné, Atteint de TOC, Dans l'Amphithéâtre avec Elias



Je n'ai pas un bon sommeil, je le sais, surtout quand je compare avec le sommeil que j'avais chez mon père. Là-bas, dans ma belle chambre parfaitement ordonné, je dormais du sommeil du juste, si serein que je me sentais vraiment reposé au réveil. C'était parce que tout était à sa place, bien rangé, tout en ordre... Les crayons étaient dans leur boite, classés par couleur, les vêtements étaient tous bien pliés, rangés dans l'armoire, classés par couleur également, et par saison, et par type. Les chemises avec les chemises, les tee-shirt avec les tee-shirt, les pantalons avec les pantalons... Les cahiers étaient rangés par matières, posés sur le bureau en une pile bien droite. Mes jouets étaient dans leur coffre, empilés les uns sur les autres dans une parfaite harmonie, si bien qu'ils y tenaient tous parfaitement. Mes draps étaient bien bordés, et, n'ayant jamais eu un sommeil très agité, je me réveillais généralement le matin, toujours bien bordé, près à attaquer une nouvelle journée, les batteries rechargées. Ici, les choses sont différentes. Les premiers temps, dormir était un calvaire, et j'ai souvent été tenté de sortir, en dépit des harpies, parce que la tension était trop forte pour moi. C'est là que j'ai dormi quelques fois dans le bungalow de Nadya, bien plus ordonné que le bungalow 11 - bien qu'il pourrait être un peu bien rangé, mais je n'allais pas chipoter. Et puis j'ai appris à me calmer, et maintenant, j'arrive à m'endormir dans le bungalow 11, même si c'est toujours coûteux pour moi. Souvent, pour me calmer, et bien que ça me rende un peu nostalgique, je m'imagine dans ma chambre d'enfance, je la revois en détails... et ça m'aide un peu.
Mais Elias semble être tout mon contraire, alors quand il me dit qu'il espère réussir à s'endormir ce soir, je sais qu'il plaisante. Il est toujours endormi bien avant moi. C'est à croire que, dès que le soleil se couche, son énergie le quitte et lui aussi doit aller se coucher... et en réalité, connaissant son ascendance, il est possible que ce soit ainsi que les choses se passent.
- Je suis sûr que ça ira, je lui dis avec un clin d'oeil, et au pire, tu me tiendras compagnie dans ce début d'insomnie ! je plaisante avec lui.
Puis je fais mine de réfléchir sérieusement à sa question, et finis par répondre :
- Hmm, je pense que je le ferai gratuitement, mais que l'un des exercices seraient de faire du rangement dans le bungalow 11, parce qu'on sait tous que le rangement, c'est apaisant !
Et ainsi, même si je prodigue mes conseils gratuitement, je connaitrais enfin un début de sérénité ! Ah comme ce serait apaisant... Mais je sais bien que ça ne risque pas d'arriver de si tôt.
A la place, on continue de plaisanter, cette fois sur le chant, et j'avoue que j'espère que je n'aurai pas à chanter. Je n'ai pas une très belle voix, et je suis sûr qu'elle est même pire que celle d'Elias, quoi qu'il en dise. Je me prêterai au jeu si il le faut, mais si je peux passer au travers des mailles du filet, je veux bien.
- Ah merci mon ami ! je dis avec un air solennel, avant d'être un petit peu plus sérieux et de grimacer. Je crains que mes aptitudes en chant ne soit pas meilleures que les tiennes, c'est peut-être même le contraire.
Le sujet se fait vraiment plus sérieux quand nos mères sont évoqués. Elias n'a même pas vraiment vu la sienne, mais il parle tout de même d'une rencontre, et je crois que je vois ce qu'il veut dire. Ma mère me manque beaucoup, mais en réalité, mon père a toujours réussi à faire en sorte que ce manque ne soit pas trop difficile à supporter. Je suis d'accord avec Elias, et je suis heureux d'avoir un ami qui me comprenne, et me soutienne autant que je le soutiens. J'acquiesce à ses paroles, et souris, même si je reste un peu triste.
- Je suis d'accord, et c'est la même chose pour moi, mon père m'a élevé tout seul, mais il a très bien fait le job, si bien que je ne ressens aucun manque. Et puis, je sais que ma mère m'aime, et je crois que c'est ce qui compte le plus.
Alors qu'Urielle termine sa chanson, une nouvelle voix nous interpelle, et je tourne la tête pour regarder Theo. Je sens le coup venir, mais quand il balance des confettis partout, je pince les lèvres et grimace. Tous ces petits morceaux de papier qui volent dans les airs, et qu'il faudra ramasser à la fin de la soirée... Je sais que ça en amuse certains, j'en vois même qui rit, mais moi je ne peux m'empêcher de me demander qui va nettoyer tout ce bazar... Malgré tout, je tente de me concentrer à nouveau sur Elias, qui sourit et semble amusé par la situation, et je lui souris aussi, mais d'un sourire plus grimaçant.

[MorganeP79]

Bon j'ai cru ne jamais finir cette fiche et la fin n'est pas vraiment à mon goût, mais voilà tout de même ma petite Ash. Ça a été très complexe pour moi d'écrire sur le syndrome de Cotard, et j'ai essayé de faire un maximum de recherche là-dessus, donc je vous prierais d'être compréhensif (pareil pour les autres troubles, même si je les ai décrits de la façon dont je les ai vécus et les vis encore pour certains). Je m'excuse également pour les fautes et pour ceux qui trouveront des ressemblances avec leurs fiches, sachez que j'ai écrit ma fiche avant de lires les autres, donc j'ai essayé de modifier comme je l'ai pu, ne m'en voulez pas..
J'espère qu'Ash vous plaira quand même !!
Elle vient d'arriver à la colonie il y a quelques jours/ une semaine grand maximum, donc elle n'a pas eu le temps de faire de nombreuses rencontres, mais si vous voulez tout de même un lien, je ne suis pas contre (dans la limite du raisonnable pour une fille qui n'est pas très sociable et qui vient d'arriver), et même des liens futurs.

[MorganeP79]

✞ 𝖠𝗌𝗁 𝖢𝖺𝗋𝗎𝗌𝗈, 𝟣𝟩 𝖺𝗇𝗌. ✞

WHITE ON WHITE, TRANSLUCENT BLACK CAPES
BACK ON THE RACK
THE BATS HAVE LEFT THE BELL TOWER
BELA LUGOSI'S DEAD

✞ Зато уютно умирать ✞
✞ 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝖼'𝖾𝗌𝗍 𝖼𝗈𝗇𝖿𝗈𝗋𝗍𝖺𝖻𝗅𝖾 𝖽𝖾 𝗆𝗈𝗎𝗋𝗂𝗋 ✞

𝖩𝖾 𝗇𝖾 𝗌𝗎𝗂𝗌 𝗇𝖾́𝖾 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗏𝗂𝗏𝗋𝖾. 𝖩𝖾 𝗌𝗎𝗂𝗌 𝗇𝖾́𝖾 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗆𝗈𝗎𝗋𝗂𝗋.
𝖣𝗎 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝗅𝗈𝗂𝗇 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗆𝖾 𝗌𝗈𝗎𝗏𝗂𝖾𝗇𝗇𝖾, 𝗃'𝖺𝗂 𝗍𝗈𝗎𝗃𝗈𝗎𝗋𝗌 𝖾𝗎 𝗎𝗇 𝗅𝗂𝖾𝗇 𝗍𝗋𝖾̀𝗌 𝖿𝗈𝗋𝗍 𝖺𝗏𝖾𝖼 𝗅𝖺 𝖬𝗈𝗋𝗍.
𝖩'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗌 𝖺𝗍𝗍𝗂𝗋𝖾́𝖾, 𝗂𝗇𝖾́𝗏𝗂𝗍𝖺𝖻𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍, 𝖿𝖺𝗍𝖺𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍, 𝗉𝖺𝗋 𝗅𝖾 𝗍𝗋𝖾́𝗉𝖺𝗌.
𝖫𝖺 𝗆𝗈𝗋𝗍 𝗆'𝖺 𝗍𝖾𝗇𝖽𝗎 𝗅𝖾𝗌 𝖻𝗋𝖺𝗌 𝗅𝗈𝗋𝗌𝗊𝗎𝖾 𝗍𝗈𝗎𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝖺𝗎𝗍𝗋𝖾𝗌 𝗆'𝖺𝖻𝖺𝗇𝖽𝗈𝗇𝗇𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍, 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖿𝗎𝗍 𝗎𝗇 𝗋𝖾́𝖼𝗈𝗇𝖿𝗈𝗋𝗍, 𝗆𝗈𝗇 𝗌𝖾𝗎𝗅 𝖺𝗆𝗂. 𝖴𝗇 𝗉𝖺𝗋𝖾𝗇𝗍, 𝗍𝗈𝗎𝗍 𝗉𝖺𝗋𝗍𝗂𝖼𝗎𝗅𝗂𝖾̀𝗋𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝗆𝗈𝗆𝖾𝗇𝗍𝗌 𝖽𝗂𝖿𝖿𝗂𝖼𝗂𝗅𝖾𝗌, 𝗈𝗎̀ 𝗅𝖾𝗌 𝗆𝗂𝖾𝗇𝗌 𝗇𝖾 𝗌𝗎𝗋𝖾𝗇𝗍 𝖼𝖺𝗅𝗆𝖾𝗋 𝗆𝖾𝗌 𝗉𝗎𝗅𝗌𝗂𝗈𝗇𝗌.
𝖬𝖺 𝗆𝖾̀𝗋𝖾 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝗎𝗇𝖾 𝖿𝖾𝗆𝗆𝖾 𝖽𝗈𝗎𝖼𝖾, 𝗉𝗅𝖾𝗂𝗇𝖾 𝖽𝖾 𝗏𝗂𝖾. 𝖲𝗈𝗇 𝖼𝗈𝗋𝗉𝗌 𝖾́𝗅𝖺𝗇𝖼𝖾́ 𝖺𝗎 𝗍𝖾𝗂𝗇𝗍 𝖽𝖾 𝗇𝖾𝗂𝗀𝖾, 𝗌𝖾𝗌 𝖼𝗁𝖾𝗏𝖾𝗎𝗑 𝖽𝖾 𝗃𝖺𝗂𝗌 𝖿𝖺𝗂𝗌𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗋𝖺𝗆𝗉𝖾𝗋 𝗍𝗈𝗎𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝗁𝗈𝗆𝗆𝖾𝗌 𝖺̀ 𝗌𝖾𝗌 𝗉𝗂𝖾𝖽𝗌. 𝖤𝗅𝗅𝖾 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝗃𝖾𝗎𝗇𝖾, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗇'𝖺 𝗃𝖺𝗆𝖺𝗂𝗌 𝖼𝖾́𝖽𝖾́ 𝖺̀ 𝗅𝖺 𝗍𝖾𝗇𝗍𝖺𝗍𝗂𝗈𝗇, 𝖺̀ 𝗅𝖺 𝗅𝗎𝗑𝗎𝗋𝖾, 𝖼𝖺𝗋 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖺𝗂𝗆𝖺𝗂𝗍 𝗆𝗈𝗇 𝗉𝖾̀𝗋𝖾 𝖽'𝗎𝗇 𝖺𝗆𝗈𝗎𝗋 𝗌𝗂 𝗉𝗎𝗂𝗌𝗌𝖺𝗇𝗍 𝗊𝗎'𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖺𝗎𝗋𝖺𝗂𝗍 𝖽𝗈𝗇𝗇𝖾́ 𝗌𝖺 𝗏𝗂𝖾 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗅𝗎𝗂, 𝗌𝖺𝗇𝗌 𝗁𝖾́𝗌𝗂𝗍𝖾𝗋 𝗎𝗇 𝗆𝗈𝗂𝗇𝖽𝗋𝖾 𝗂𝗇𝗌𝗍𝖺𝗇𝗍. 𝖢𝗁𝖺𝗊𝗎𝖾 𝗃𝗈𝗎𝗋, 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖽𝗈𝗇𝗇𝖺𝗂𝗍 𝗅'𝗂𝗆𝗉𝗋𝖾𝗌𝗌𝗂𝗈𝗇 𝖽'𝖾̂𝗍𝗋𝖾 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝗁𝖾𝗎𝗋𝖾𝗎𝗌𝖾, 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝖻𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖾𝗍 𝖾𝗇𝗃𝗈𝗎𝖾́𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗅𝖺 𝗏𝖾𝗂𝗅𝗅𝖾 𝖾𝗍 𝖼𝗁𝖺𝗊𝗎𝖾 𝗌𝗈𝗂𝗋, 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗌'𝖺𝗌𝗌𝖾𝗒𝖺𝗂𝗍 𝖺𝗎 𝗉𝗂𝖾𝖽 𝖽𝖾 𝗆𝗈𝗇 𝗅𝗂𝗍 𝖾𝗍 𝗇𝖺𝗋𝗋𝖺𝗂𝗍, 𝗃𝗎𝗌𝗊𝗎'𝖺̀ 𝖼𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝖬𝗈𝗋𝗉𝗁𝖾́𝖾 𝗇𝖾 𝗆𝖾 𝗍𝗈𝗎𝖼𝗁𝖾 𝖽𝖾 𝗌𝖾𝗌 𝗉𝖺𝗏𝗈𝗍𝗌.
𝖫𝗈𝗎𝗂𝗌, 𝖼'𝖾𝗌𝗍 𝗌𝗈𝗇 𝗇𝗈𝗆. 𝖬𝗈𝗇 𝗉𝖾̀𝗋𝖾 𝗇'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝗌𝗈𝗎𝗏𝖾𝗇𝗍 𝗉𝗋𝖾́𝗌𝖾𝗇𝗍. 𝖨𝗅 𝗉𝖺𝗋𝗍𝖺𝗂𝗍 𝗋𝖾́𝗀𝗎𝗅𝗂𝖾̀𝗋𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖾𝗇 𝗆𝗂𝗌𝗌𝗂𝗈𝗇, "𝗌𝖺𝗎𝗏𝖾𝗋 𝗅𝖾 𝗆𝗈𝗇𝖽𝖾 𝖽𝖾𝗌 𝗆𝖾́𝖼𝗁𝖺𝗇𝗍𝗌" 𝗆𝖾 𝖽𝗂𝗌𝖺𝗂𝗍-𝗂𝗅. 𝖨𝗅 𝗅𝗎𝗂 𝖺𝗋𝗋𝗂𝗏𝖺𝗂𝗍 𝖽𝖾 𝗉𝖺𝗋𝗍𝗂𝗋 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝖽𝖾𝗌 𝖽𝗎𝗋𝖾́𝖾𝗌 𝖽𝖾 𝗌𝗂𝗑 𝗆𝗈𝗂𝗌 𝖺̀ 𝗎𝗇 𝖺𝗇. 𝖰𝗎𝖺𝗇𝖽 𝗂𝗅 𝗋𝖾𝗏𝖾𝗇𝖺𝗂𝗍, 𝗆𝖺𝗆𝖺𝗇 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝗅𝖺 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝗁𝖾𝗎𝗋𝖾𝗎𝗌𝖾 𝖽𝗎 𝗆𝗈𝗇𝖽𝖾. 𝖤𝗅𝗅𝖾 𝗅𝗎𝗂 𝗌𝖺𝗎𝗍𝖺𝗂𝗍 𝖺𝗎 𝖼𝗈𝗎, 𝗅'𝖾𝗆𝖻𝗋𝖺𝗌𝗌𝖺𝗂𝗍, 𝗉𝖺𝗋𝖿𝗈𝗂𝗌 𝗆𝖾̂𝗆𝖾, 𝗂𝗅𝗌 𝗋𝗂𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗃𝗎𝗌𝗊𝗎'𝖺̀ 𝖼𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗅𝖺 𝗇𝗎𝗂𝗍 𝗍𝗈𝗆𝖻𝖾. 𝖰𝗎𝖺𝗇𝖽 𝗆𝗈𝗇 𝗉𝖾̀𝗋𝖾 𝗋𝖾𝗇𝗍𝗋𝖺𝗂𝗍, 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗉𝖺𝗋𝗅𝖺𝗂𝗍 𝗌𝖺𝗇𝗌 𝗌'𝖺𝗋𝗋𝖾̂𝗍𝖾𝗋, 𝖺̀ 𝖾𝗇 𝖺𝗏𝗈𝗂𝗋 𝗅𝖾 𝗌𝗈𝗎𝖿𝖿𝗅𝖾 𝖼𝗈𝗎𝗉𝖾́, 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗅𝗎𝗂 𝗋𝖺𝖼𝗈𝗇𝗍𝖺𝗂𝗍 𝗍𝗈𝗎𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝖾𝗑𝗉𝗅𝗈𝗂𝗍𝗌 𝗊𝗎𝖾 𝗃'𝖺𝗏𝖺𝗂𝗌 𝖺𝖼𝖼𝗈𝗆𝗉𝗅𝗂𝗌 𝖾𝗇 𝗌𝗈𝗇 𝖺𝖻𝗌𝖾𝗇𝖼𝖾, 𝗂𝗅 𝗅𝗎𝗂 𝗋𝖺𝖼𝗈𝗇𝗍𝖺𝗂𝗍 𝗅𝖾𝗌 𝗌𝗂𝖾𝗇𝗌. 𝖳𝗈𝗎𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝗍𝗋𝗈𝗂𝗌, 𝗇𝗈𝗎𝗌 𝖿𝖺𝗂𝗌𝗂𝗈𝗇𝗌 𝖽𝖾𝗌 𝗍𝖺𝗌 𝖽𝖾 𝖼𝗁𝗈𝗌𝖾𝗌 𝖾𝗇𝗌𝖾𝗆𝖻𝗅𝖾𝗌, 𝗋𝖾́𝗎𝗇𝗂𝗌. 𝖩'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗌 𝖾́𝗀𝖺𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗁𝖾𝗎𝗋𝖾𝗎𝗌𝖾 𝖽𝖾 𝗅𝖾 𝗋𝖾𝗍𝗋𝗈𝗎𝗏𝖾𝗋 𝗊𝗎𝖺𝗇𝖽 𝗂𝗅 𝗋𝖾𝗇𝗍𝗋𝖺𝗂𝗍 𝖺̀ 𝗅𝖺 𝗆𝖺𝗂𝗌𝗈𝗇, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝖼𝗈𝗆𝗆𝖾 𝗍𝗈𝗎𝗃𝗈𝗎𝗋𝗌, 𝖼𝖾 𝗇'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝖽𝖾 𝖼𝗈𝗎𝗋𝗍𝖾 𝖽𝗎𝗋𝖾́𝖾, 𝗉𝗎𝗂𝗌𝗊𝗎𝖾 𝗍𝗋𝖾̀𝗌 𝗏𝗂𝗍𝖾, 𝗂𝗅 𝗋𝖾𝗉𝖺𝗋𝗍𝖺𝗂𝗍. 𝖠̀ 𝗇𝗈𝗎𝗏𝖾𝖺𝗎.
𝖨𝗅 𝗇𝖾 𝗆'𝖺 𝗉𝖺𝗌 𝗏𝗋𝖺𝗂𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗏𝗎 𝗀𝗋𝖺𝗇𝖽𝗂𝗋. 𝖨𝗅 𝗇𝖾 𝗆'𝖺 𝗉𝖺𝗌 𝗏𝗎 𝖾́𝗋𝗂𝗀𝖾𝗋 𝖼𝖾 𝗆𝗎𝗋 𝖾𝗇𝗍𝗋𝖾 𝗆𝗈𝗂 𝖾𝗍 𝗅𝖾 𝗋𝖾𝗌𝗍𝖾 𝖽𝗎 𝗆𝗈𝗇𝖽𝖾, 𝗎𝗇 𝗆𝗎𝗋 𝗌𝗂 𝗀𝗋𝖺𝗇𝖽 𝖾𝗍 𝗌𝗂 𝗁𝖺𝗎𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗆𝖾̂𝗆𝖾 𝗌'𝗂𝗅𝗌 𝗌'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗆𝗂𝗌 𝖺̀ 𝗊𝗎𝗂𝗇𝗓𝖾, 𝗏𝗂𝗇𝗀𝗍 𝗈𝗎 𝗍𝗋𝖾𝗇𝗍𝖾 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗆𝖾 𝖼𝗋𝗂𝖾𝗋 𝖽𝖾 𝗋𝖾𝗏𝖾𝗇𝗂𝗋, 𝗃𝖾 𝗇𝖾 𝗅𝖾𝗌 𝖺𝗎𝗋𝖺𝗂𝗌 𝗉𝖺𝗌 𝖾𝗇𝗍𝖾𝗇𝖽𝗎𝗌. 𝖤𝗇𝖼𝗈𝗋𝖾 𝖺𝗎𝗃𝗈𝗎𝗋𝖽'𝗁𝗎𝗂, 𝗃𝖾 𝗇𝖾 𝗅𝖾𝗌 𝖾𝗇𝗍𝖾𝗇𝖽𝗌 𝗉𝖺𝗌. 𝖩𝖾 𝗌𝗎𝗉𝗉𝗈𝗌𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗇𝖾 𝗅𝖾𝗌 𝖾𝗇𝗍𝖾𝗇𝖽𝗋𝖺𝗂𝗌 𝗃𝖺𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗉𝗅𝗎𝗌, 𝗍𝗈𝗎𝗍 𝖺 𝖾́𝗍𝖾́ 𝗋𝖾𝗆𝗉𝗅𝖺𝖼𝖾́ 𝗉𝖺𝗋 𝖼𝖾𝗌 𝗏𝗈𝗂𝗑 𝖺𝗌𝗌𝗈𝗎𝗋𝖽𝗂𝗌𝗌𝖺𝗇𝗍𝖾𝗌.
𝟨 𝖺𝗇𝗌, 𝖼'𝖾𝗌𝗍 𝗅'𝖺̂𝗀𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗃'𝖺𝗏𝖺𝗂𝗌 𝗅𝖺 𝗉𝗋𝖾𝗆𝗂𝖾̀𝗋𝖾 𝖿𝗈𝗂𝗌 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗅𝖾𝗌 𝖺𝗂 𝖾𝗇𝗍𝖾𝗇𝖽𝗎𝖾𝗌. 𝖢'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝖼𝗈𝗆𝗆𝖾 𝖾𝗇𝗍𝖾𝗇𝖽𝗋𝖾 𝗎𝗇𝖾 𝗏𝗈𝗂𝗑 𝖿𝖺𝗆𝗂𝗅𝗂𝖾̀𝗋𝖾 𝗍'𝖺𝗉𝗉𝖾𝗅𝖾𝗋, 𝗌𝖾 𝗋𝖾𝗍𝗈𝗎𝗋𝗇𝖾𝗋, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗇𝖾 𝗏𝗈𝗂𝗋 𝗉𝖾𝗋𝗌𝗈𝗇𝗇𝖾. 𝖩'𝖺𝗂 𝖼𝗁𝖾𝗋𝖼𝗁𝖾́ 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗍𝗈𝗎𝗍𝖾 𝗆𝖺 𝖼𝗁𝖺𝗆𝖻𝗋𝖾 𝖽'𝗈𝗎̀ 𝗏𝖾𝗇𝖺𝗂𝗍 𝖼𝖾𝗍𝗍𝖾 𝗏𝗈𝗂𝗑. 𝖬𝖺𝗂𝗌 𝗂𝗅 𝗇'𝗒 𝖺𝗏𝖺𝗂𝗍 𝗉𝖾𝗋𝗌𝗈𝗇𝗇𝖾, 𝖽𝖾 𝗍𝗈𝗎𝗍𝖾 𝖾́𝗏𝗂𝖽𝖾𝗇𝖼𝖾. 𝖩'𝖺𝗂 𝖼𝗈𝗇𝗍𝗂𝗇𝗎𝖾́ 𝖽𝖾 𝗃𝗈𝗎𝖾𝗋 𝖺𝗏𝖾𝖼 𝖼𝖾𝗍𝗍𝖾 𝗉𝗈𝗎𝗉𝖾́𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗍𝖾𝗇𝖺𝗂𝗌, 𝗃𝗎𝗌𝗊𝗎'𝖺̀ 𝗅'𝖾𝗇𝗍𝖾𝗇𝖽𝗋𝖾 𝖺̀ 𝗇𝗈𝗎𝗏𝖾𝖺𝗎. 𝖤𝗅𝗅𝖾𝗌 𝗆𝗎𝗋𝗆𝗎𝗋𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝖾𝗇 𝖻𝗈𝗎𝖼𝗅𝖾 𝗎𝗇𝖾 𝗉𝗁𝗋𝖺𝗌𝖾 𝗂𝗇𝖼𝗈𝗆𝗉𝗋𝖾́𝗁𝖾𝗇𝗌𝗂𝖻𝗅𝖾, 𝗈𝗎 𝗉𝗅𝗎𝗍𝗈̂𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗇𝖾 𝗏𝗈𝗎𝗅𝖺𝗂𝗌 𝗉𝖺𝗌 𝖼𝗋𝗈𝗂𝗋𝖾.
- 𝖳𝗈𝗇 𝗉𝖾̀𝗋𝖾 𝗏𝖺 𝗆𝗈𝗎𝗋𝗂𝗋 𝖼𝖾𝗍𝗍𝖾 𝗇𝗎𝗂𝗍. 𝖳𝗈𝗇 𝗉𝖾̀𝗋𝖾 𝗏𝖺 𝗆𝗈𝗎𝗋𝗂𝗋 𝖼𝖾𝗍𝗍𝖾 𝗇𝗎𝗂𝗍...
𝖩𝖾 𝗉𝖾𝗇𝗌𝖺𝗂𝗌 𝗊𝗎'𝖾𝗇 𝖼𝗁𝖺𝗇𝗍𝗈𝗇𝗇𝖺𝗇𝗍 𝗎𝗇 𝗉𝖾𝗎 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝖿𝗈𝗋𝗍, 𝖾𝗅𝗅𝖾𝗌 𝗆𝖾 𝗅𝖺𝗂𝗌𝗌𝖾𝗋𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗍𝗋𝖺𝗇𝗊𝗎𝗂𝗅𝗅𝖾𝗌. 𝖤𝗅𝗅𝖾𝗌 𝗇'𝗈𝗇𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝖺𝗋𝗋𝖾̂𝗍𝖾́, 𝖼𝗈𝗇𝗌𝖾́𝗊𝗎𝖾𝗆𝗆𝖾𝗇𝗍, 𝗃𝖾 𝗆𝖾 𝗌𝗎𝗂𝗌 𝖺𝗀𝖺𝖼𝖾́𝖾 𝖾𝗍 𝗅𝖾𝗎𝗋 𝖺𝗂 𝗋𝖾́𝗉𝗈𝗇𝖽𝗎.
- 𝖭'𝗂𝗆𝗉𝗈𝗋𝗍𝖾 𝗊𝗎𝗈𝗂, 𝗆𝗈𝗇 𝗉𝖾̀𝗋𝖾 𝗏𝖺 𝗋𝖾𝗇𝗍𝗋𝖾𝗋 𝖺̀ 𝗅𝖺 𝗆𝖺𝗂𝗌𝗈𝗇 𝖺𝗉𝗋𝖾̀𝗌 𝖺𝗏𝗈𝗂𝗋 𝖻𝖺𝗍𝗍𝗎 𝗅𝖾𝗌 𝗆𝖾́𝖼𝗁𝖺𝗇𝗍𝗌, 𝖼𝗈𝗆𝗆𝖾 𝗍𝗈𝗎𝗃𝗈𝗎𝗋𝗌. 𝖣'𝖺𝖻𝗈𝗋𝖽, 𝗏𝗈𝗎𝗌 𝖾̂𝗍𝖾𝗌 𝗊𝗎𝗂 𝗏𝗈𝗎𝗌, 𝗅𝖾𝗌 𝗉𝖾𝗍𝗂𝗍𝖾𝗌 𝗏𝗈𝗂𝗑 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗆𝖺 𝗍𝖾̂𝗍𝖾, 𝖼'𝖾𝗌𝗍 𝖼̧𝖺?
𝖩𝖾 𝗇'𝖺𝗂 𝖾𝗎 𝖺𝗎𝖼𝗎𝗇𝖾 𝗋𝖾́𝗉𝗈𝗇𝗌𝖾, 𝖼𝗈𝗆𝗆𝖾 𝗌𝗂 𝖾𝗅𝗅𝖾𝗌 𝖺𝗏𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝖽𝗂𝗌𝗉𝖺𝗋𝗎, 𝗌'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝖾́𝗏𝖺𝗉𝗈𝗋𝖾́𝗌, 𝖽𝖾 𝖼𝖾𝗍𝗍𝖾 𝗆𝖾̂𝗆𝖾 𝗆𝖺𝗇𝗂𝖾̀𝗋𝖾 𝖽𝗈𝗇𝗍 𝖾𝗅𝗅𝖾𝗌 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝖺𝗋𝗋𝗂𝗏𝖾́𝖾𝗌.
𝖩𝖾 𝗆𝖾 𝗌𝗈𝗎𝗏𝗂𝖾𝗇𝗌 𝖽𝗎 𝗋𝖾𝗀𝖺𝗋𝖽 𝗊𝗎𝖾𝗌𝗍𝗂𝗈𝗇𝗇𝖺𝗇𝗍 𝖽𝖾 𝗆𝖺 𝗆𝖾̀𝗋𝖾, 𝖺𝗅𝗈𝗋𝗌 𝗊𝗎'𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗏𝖾𝗇𝖺𝗂𝗍 𝖽'𝖾𝗇𝗍𝗋𝖾𝗋 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗆𝖺 𝖼𝗁𝖺𝗆𝖻𝗋𝖾, 𝖾𝗍 𝗆𝖾 𝗋𝖾𝗀𝖺𝗋𝖽𝖺𝗂𝗍 𝗉𝖺𝗋𝗅𝖾𝗋 𝖺̀ 𝖼𝖾𝗌 𝗏𝗈𝗂𝗑, 𝗌𝖾𝗎𝗅𝖾 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗆𝖺 𝖼𝗁𝖺𝗆𝖻𝗋𝖾 𝖽'𝖾𝗇𝖿𝖺𝗇𝗍.
- 𝖫𝖾𝗌 𝗏𝗈𝗂𝗑, 𝗆𝖺𝗆𝖺𝗇. 𝖫𝖾𝗌 𝗏𝗈𝗂𝗑 𝖽𝗂𝗌𝖾𝗇𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗉𝖺𝗉𝖺 𝗏𝖺 𝗆𝗈𝗎𝗋𝗂𝗋 𝖼𝖾𝗍𝗍𝖾 𝗇𝗎𝗂𝗍.
𝖬𝖺 𝗆𝖾̀𝗋𝖾 𝖺 𝗉𝗈𝗎𝗌𝗌𝖾́ 𝗎𝗇 𝗅𝖾́𝗀𝖾𝗋 𝖼𝗋𝗂 𝖽'𝖾𝖿𝖿𝗋𝗈𝗂, 𝖺𝖼𝖼𝗈𝗆𝗉𝖺𝗀𝗇𝖾́ 𝖽'𝗎𝗇 𝗋𝗂𝗋𝖾 𝗇𝖾𝗋𝗏𝖾𝗎𝗑. 𝖨𝗅 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝖼𝗅𝖺𝗂𝗋 𝗊𝗎'𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗉𝖾𝗇𝗌𝖺𝗂𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗃'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗌 𝖿𝗈𝗅𝗅𝖾, 𝗊𝗎𝖾 𝗃'𝗂𝗇𝗏𝖾𝗇𝗍𝖺𝗂𝗌 𝖼𝖾𝗌 𝗏𝗈𝗂𝗑, 𝗈𝗎 𝗌𝖺𝗇𝗌 𝖽𝗈𝗎𝗍𝖾 𝗊𝗎'𝗂𝗅 𝗌'𝖺𝗀𝗂𝗌𝗌𝖺𝗂𝗍 𝗌𝗎̂𝗋𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖽'𝗎𝗇 𝗃𝖾𝗎 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗆𝗈𝗂. 𝖬𝖺𝗂𝗌 𝗂𝗅 𝗅𝗎𝗂 𝖺 𝗏𝗂𝗍𝖾 𝖿𝖺𝗅𝗅𝗎 𝗌𝖾 𝖿𝖺𝗂𝗋𝖾 𝗎𝗇𝖾 𝗋𝖺𝗂𝗌𝗈𝗇. 𝖩𝖾 𝗏𝖾𝗇𝖺𝗂𝗌 𝖽𝖾 𝗉𝗋𝖾́𝖽𝗂𝗋𝖾 𝗅𝖺 𝗆𝗈𝗋𝗍 𝖽𝖾 𝗆𝗈𝗇 𝗉𝖾̀𝗋𝖾. 𝖤𝗅𝗅𝖾 𝗇'𝖺 𝗌𝗎 𝗊𝗎𝖾 𝗊𝗎𝖾𝗅𝗊𝗎𝖾𝗌 𝗌𝖾𝗆𝖺𝗂𝗇𝖾𝗌 𝖺𝗉𝗋𝖾̀𝗌 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗇𝖾 𝗆𝖾𝗇𝗍𝖺𝗂𝗌 𝗉𝖺𝗌. 𝖬𝖺 𝗆𝖾̀𝗋𝖾 𝗌𝖾 𝗋𝖾́𝗏𝖾𝗂𝗅𝗅𝖺𝗂𝗍 𝗍𝗈𝗎𝗃𝗈𝗎𝗋𝗌 𝖺𝗏𝖺𝗇𝗍 𝗆𝗈𝗂, 𝗅𝖾 𝗆𝖺𝗍𝗂𝗇, 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖺𝗂𝗆𝖺𝗂𝗍 𝖺𝗏𝗈𝗂𝗋 𝗎𝗇 𝗉𝖾𝗎 𝖽𝖾 𝗍𝖾𝗆𝗉𝗌 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗉𝗋𝖾́𝗉𝖺𝗋𝖾𝗋 𝗅𝖾 𝖽𝖾́𝗃𝖾𝗎𝗇𝖾𝗋, 𝖽𝗎 𝗍𝖾𝗆𝗉𝗌 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝖾𝗅𝗅𝖾.
𝖢'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝗎𝗇 𝗃𝖾𝗎𝖽𝗂, 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗌’𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝗅𝖾𝗏𝖾́𝖾, 𝖺𝗏𝖺𝗇𝗍 𝗊𝗎'𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗇'𝖺𝗂𝗍 𝖾𝗎 𝗅𝖾 𝗍𝖾𝗆𝗉𝗌 𝖽𝖾 𝖿𝖺𝗂𝗋𝖾 𝖼𝗈𝗆𝗆𝖾 𝖺̀ 𝗌𝗈𝗇 𝗁𝖺𝖻𝗂𝗍𝗎𝖽𝖾, 𝗊𝗎𝖾𝗅𝗊𝗎'𝗎𝗇 𝖾𝗌𝗍 𝗏𝖾𝗇𝗎 𝗍𝗈𝗊𝗎𝖾𝗋 𝖺̀ 𝗅𝖺 𝗉𝗈𝗋𝗍𝖾 𝖽𝖾 𝗇𝗈𝗍𝗋𝖾 𝗆𝖺𝗂𝗌𝗈𝗇. 𝖩𝖾 𝗆𝖾 𝗋𝖾𝗏𝗈𝗂𝗌 𝖽𝖾𝗌𝖼𝖾𝗇𝖽𝗋𝖾 𝖼𝖾𝗍 𝖾𝗌𝖼𝖺𝗅𝗂𝖾𝗋 𝗊𝗎𝗂 𝗌𝖾 𝗍𝗋𝗈𝗎𝗏𝖺𝗂𝗍 𝖿𝖺𝖼𝖾 𝖺̀ 𝗅𝖺 𝗉𝗈𝗋𝗍𝖾 𝖽'𝖾𝗇𝗍𝗋𝖾́𝖾, 𝖾𝗍 𝗃𝖾 𝗅𝖺 𝗋𝖾𝗏𝗈𝗂𝗌 𝖾𝗅𝗅𝖾, 𝗃𝖾 𝗅𝖺 𝗋𝖾𝗏𝗈𝗂𝗌 𝗍𝗈𝗆𝖻𝖾𝗋. 𝖲𝖾𝗌 𝗃𝖺𝗆𝖻𝖾𝗌 𝗈𝗇𝗍 𝗅𝖺̂𝖼𝗁𝖾́, 𝖾𝗍 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗎𝗇 𝗏𝖾́𝗋𝗂𝗍𝖺𝖻𝗅𝖾 𝗁𝗎𝗋𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖽𝖾 𝖽𝗈𝗎𝗅𝖾𝗎𝗋, 𝗌𝗈𝗇 𝖼𝗈𝗋𝗉𝗌 𝗌'𝖾𝗌𝗍 𝖾𝖿𝖿𝗈𝗇𝖽𝗋𝖾́ 𝗌𝗎𝗋 𝗅𝖾 𝗉𝖺𝗅𝗂𝖾𝗋. 𝖠̀ 𝖼𝖾 𝗆𝗈𝗆𝖾𝗇𝗍-𝗅𝖺̀, 𝗃'𝖺𝗂 𝖼𝗈𝗆𝗉𝗋𝗂𝗌.
𝖩𝖾 𝗇'𝖺𝗂 𝗉𝖺𝗌 𝖾́𝗍𝖾́ 𝖺𝗍𝗍𝗋𝗂𝗌𝗍𝖾́𝖾 𝗌𝗎𝗂𝗍𝖾 𝖺̀ 𝗅'𝖺𝗇𝗇𝗈𝗇𝖼𝖾 𝖽𝖾 𝗌𝗈𝗇 𝖽𝖾́𝖼𝖾̀𝗌, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝗌𝗈𝗎𝗏𝖾𝗇𝗂𝗋𝗌 𝖽𝖾 𝗌𝗈𝗇 𝖾𝗇𝗍𝖾𝗋𝗋𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗋𝖾𝗌𝗍𝖾𝗇𝗍 𝖽𝗈𝗎𝗅𝗈𝗎𝗋𝖾𝗎𝗑. 𝖴𝗇 𝖾𝗇𝖿𝖺𝗇𝗍 𝗇𝖾 𝖽𝖾𝗏𝗋𝖺𝗂𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝗏𝗂𝗏𝗋𝖾 𝗅𝖾 𝖽𝖾́𝖼𝖾̀𝗌 𝖽'𝗎𝗇 𝗉𝖺𝗋𝖾𝗇𝗍, 𝗉𝖺𝗌 𝗌𝗂 𝗃𝖾𝗎𝗇𝖾. 𝖬𝖾𝗌 𝗍𝖺𝗇𝗍𝖾𝗌, 𝗆𝖾𝗌 𝗈𝗇𝖼𝗅𝖾𝗌 𝖾𝗍 𝗀𝗋𝖺𝗇𝖽𝗌-𝗉𝖺𝗋𝖾𝗇𝗍𝗌 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗉𝗋𝖾́𝗌𝖾𝗇𝗍𝗌, 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝖼𝖾𝗋𝗍𝖺𝗂𝗇𝗌, 𝗂𝗅 𝗌'𝖺𝗀𝗂𝗌𝗌𝖺𝗂𝗍 𝖽𝖾 𝗇𝗈𝗍𝗋𝖾 𝗉𝗋𝖾𝗆𝗂𝖾̀𝗋𝖾 𝗋𝖾𝗇𝖼𝗈𝗇𝗍𝗋𝖾, 𝗊𝗎𝖾𝗅𝗊𝗎𝖾𝗌-𝗎𝗇𝗌 𝖽𝖾 𝗌𝖾𝗌 𝖼𝗈𝗅𝗅𝖾̀𝗀𝗎𝖾𝗌 𝖽𝖾 𝗍𝗋𝖺𝗏𝖺𝗂𝗅 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗅𝖺̀ 𝖺𝗎𝗌𝗌𝗂. 𝖭𝗈𝗎𝗌 𝖺𝗏𝗈𝗇𝗌 𝖾𝗇𝗍𝖾𝗋𝗋𝖾́ 𝗎𝗇 𝖼𝖾𝗋𝖼𝗎𝖾𝗂𝗅 𝗏𝗂𝖽𝖾, 𝗅𝖾 𝖼𝗈𝗋𝗉𝗌 𝖽𝖾 𝖫𝗈𝗎𝗂𝗌 𝗇'𝖺 𝗃𝖺𝗆𝖺𝗂𝗌 𝖾́𝗍𝖾́ 𝗋𝖾𝗍𝗋𝗈𝗎𝗏𝖾́. 𝖩𝖾 𝗏𝗈𝗒𝖺𝗂𝗌 𝗍𝗈𝗎𝗌 𝗇𝗈𝗌 𝗉𝗋𝗈𝖼𝗁𝖾𝗌 𝗉𝗅𝖾𝗎𝗋𝖾𝗋, 𝖾𝗆𝖻𝗋𝖺𝗌𝗌𝖾𝗋 𝗎𝗇 𝖼𝖾𝗋𝖼𝗎𝖾𝗂𝗅 𝗏𝗂𝖽𝖾, 𝗁𝗂𝗌𝗍𝗈𝗂𝗋𝖾 𝖽𝖾 𝖽𝗂𝗋𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗅'𝗈𝗇 𝖾𝗇𝗍𝖾𝗋𝗋𝖺𝗂𝗍 𝗊𝗎𝖾𝗅𝗊𝗎𝖾 𝖼𝗁𝗈𝗌𝖾 𝖾𝗇 𝗌𝖺 𝗆𝖾́𝗆𝗈𝗂𝗋𝖾. 𝖤𝗍 𝗆𝖺𝗅𝗀𝗋𝖾́ 𝖼̧𝖺, 𝗃𝖾 𝗇'𝗒 𝖺𝗋𝗋𝗂𝗏𝖺𝗂𝗌 𝗉𝖺𝗌 𝗆𝗈𝗂-𝗆𝖾̂𝗆𝖾. 𝖩𝖾 𝗇'𝖺𝗂 𝗉𝖺𝗌 𝗉𝗅𝖾𝗎𝗋𝖾́ 𝗌𝖺 𝗆𝗈𝗋𝗍, 𝖼̧𝖺 𝗇'𝖾𝗌𝗍 𝗃𝖺𝗆𝖺𝗂𝗌 𝖺𝗋𝗋𝗂𝗏𝖾́. 𝖩𝖾 𝖿𝖺𝗂𝗌𝖺𝗂𝗌 𝗆𝗈𝗇 𝖽𝖾𝗎𝗂𝗅 𝖺̀ 𝗆𝖺 𝗆𝖺𝗇𝗂𝖾̀𝗋𝖾, 𝖾𝗇 𝖼𝗈𝗇𝗌𝗈𝗅𝖺𝗇𝗍 𝗆𝖺 𝗆𝖾̀𝗋𝖾, 𝗊𝗎𝗂 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝖽𝖾𝗏𝖾𝗇𝗎𝖾 𝖽𝗂𝗌𝗍𝖺𝗇𝗍𝖾 𝖺𝗏𝖾𝖼 𝗆𝗈𝗂. 𝖢𝗈𝗆𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖺𝗎𝗋𝖺𝗂𝗌-𝗃𝖾 𝗉𝗎 𝗅𝗎𝗂 𝖾𝗇 𝗏𝗈𝗎𝗅𝗈𝗂𝗋 ? 𝖩𝖾 𝗇'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗌 𝗉𝖺𝗌 𝗎𝗇𝖾 𝗉𝖾𝗍𝗂𝗍𝖾 𝖿𝗂𝗅𝗅𝖾 𝗇𝗈𝗋𝗆𝖺𝗅𝖾, 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗅𝖺 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝗌𝗂𝗆𝗉𝗅𝖾 𝖼𝗅𝖺𝗋𝗍𝖾́, 𝗃𝖾 𝗇'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗌 𝗉𝖺𝗌 𝗅𝖺 𝗉𝖾𝗍𝗂𝗍𝖾 𝖿𝗂𝗅𝗅𝖾 𝗊𝗎'𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗏𝗈𝗎𝗅𝖺𝗂𝗍 𝖺𝗏𝗈𝗂𝗋. 𝖩'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗌 𝖻𝗂𝖾𝗇 𝗍𝗋𝗈𝗉 𝗉𝗋𝗈𝖼𝗁𝖾 𝖽𝖾 𝗅𝖺 𝗆𝗈𝗋𝗍 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝖾̂𝗍𝗋𝖾 𝗎𝗇𝖾 𝖾𝗇𝖿𝖺𝗇𝗍 𝗇𝗈𝗋𝗆𝖺𝗅𝖾, 𝗃'𝖺𝗎𝗋𝖺𝗂𝗌 𝗉𝗋𝖾́𝖿𝖾́𝗋𝖾́ 𝗅'𝖾̂𝗍𝗋𝖾.
𝖩𝖾 𝗉𝖾𝗇𝗌𝖺𝗂𝗌 𝗊𝗎𝖾 𝗆𝗈𝗇 𝖽𝗈𝗇 𝗇'𝗂𝗋𝖺𝗂𝗍 𝗃𝖺𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝗅𝗈𝗂𝗇 𝗊𝗎𝖾 𝖽𝖾 𝗉𝖺𝗋𝗅𝖾𝗋 𝖺𝗎𝗑 𝗏𝗈𝗂𝗑, 𝗊𝗎𝗂 𝗉𝖺𝗋𝖿𝗈𝗂𝗌 𝗆'𝖺𝗇𝗇𝗈𝗇𝖼̧𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝖽𝖾𝗌 𝖽𝖾́𝖼𝖾̀𝗌 𝖺𝗎𝗍𝗈𝗎𝗋 𝖽𝖾 𝗆𝗈𝗂, 𝖼𝖾𝗅𝗎𝗂 𝖽𝖾 𝗆𝗈𝗇 "𝗉𝖾̀𝗋𝖾", 𝗉𝖺𝗋 𝖾𝗑𝖾𝗆𝗉𝗅𝖾. 𝖬𝖺𝗂𝗌 𝖼̧𝖺 𝗇'𝖺 𝗉𝖺𝗌 𝖾́𝗍𝖾́ 𝗅𝖾 𝖼𝖺𝗌, 𝗂𝗅 𝗌'𝖾𝗌𝗍 𝖽𝖾́𝗏𝖾𝗅𝗈𝗉𝗉𝖾́ 𝗉𝖾𝗍𝗂𝗍 𝖺̀ 𝗉𝖾𝗍𝗂𝗍 𝖺𝗎 𝖿𝗂𝗅 𝖽𝖾𝗌 𝗃𝗈𝗎𝗋𝗌. 𝖩'𝖾𝗇𝗍𝖾𝗇𝖽𝖺𝗂𝗌 𝖽𝖾 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝖾𝗇 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝗌𝗈𝗎𝗏𝖾𝗇𝗍 𝗅𝖾𝗌 𝗏𝗈𝗂𝗑 𝗆𝖾 𝖽𝗂𝗋𝖾 𝗊𝗎𝖺𝗇𝖽 𝗊𝗎𝖾𝗅𝗊𝗎'𝗎𝗇 𝗊𝗎𝗂 𝗆'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝗉𝗋𝗈𝖼𝗁𝖾 𝗌𝗈𝗆𝖻𝗋𝖺𝗂𝗍 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗅'𝖺𝗎𝗍𝗋𝖾 𝗆𝗈𝗇𝖽𝖾, 𝖺𝗎 𝖽𝖾́𝖻𝗎𝗍 𝗃𝖾 𝖿𝖺𝗂𝗌𝖺𝗂𝗌 𝗌𝖾𝗆𝖻𝗅𝖺𝗂𝗍 𝖽𝖾 𝗇𝖾 𝗉𝖺𝗌 𝖾𝗇𝗍𝖾𝗇𝖽𝗋𝖾, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗍𝗈𝗎𝗍 𝖼̧𝖺 𝗆𝖾 𝖽𝗈𝗇𝗇𝖺𝗂𝗍 𝗆𝖺𝗅 𝖺𝗎 𝖼𝗋𝖺̂𝗇𝖾, 𝖽𝖾 𝗇𝖾 𝗉𝖺𝗌 𝗉𝗈𝗎𝗏𝗈𝗂𝗋 𝗌𝗍𝗈𝗉𝗉𝖾𝗋 𝗅𝖾𝗌 𝗆𝗎𝗋𝗆𝗎𝗋𝖾𝗌 𝗆𝗈𝗋𝖻𝗂𝖽𝖾𝗌 𝖼𝗈𝗇𝗌𝗍𝖺𝗆𝗆𝖾𝗇𝗍. 𝖢'𝖾𝗇 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝗆𝖾̂𝗆𝖾 𝗂𝗇𝗊𝗎𝗂𝖾́𝗍𝖺𝗇𝗍, 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗆𝗈𝗂 𝖼𝗈𝗆𝗆𝖾 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗆𝖾𝗌 𝗉𝗋𝗈𝖼𝗁𝖾𝗌. 𝖩𝖾 𝗅𝖾 𝗏𝗈𝗒𝖺𝗂𝗌 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝗒𝖾𝗎𝗑 𝖽𝖾 𝗆𝖺 𝗆𝖾̀𝗋𝖾, 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖺𝗏𝖺𝗂𝗍 𝗉𝗋𝖾𝗌𝗊𝗎𝖾 𝗉𝖾𝗎𝗋 𝖽𝖾 𝗌𝖺 𝗉𝗋𝗈𝗉𝗋𝖾 𝖿𝗂𝗅𝗅𝖾. 𝖤𝗅𝗅𝖾 𝖼𝗁𝖾𝗋𝖼𝗁𝖺𝗂𝗍 𝖽𝖾𝗌 𝗋𝖾́𝗉𝗈𝗇𝗌𝖾𝗌 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗇'𝖺𝗏𝖺𝗂𝗌 𝗉𝖺𝗌 𝗆𝗈𝗂-𝗆𝖾̂𝗆𝖾. 𝖢'𝖾𝗌𝗍 𝖽'𝖺𝗂𝗅𝗅𝖾𝗎𝗋𝗌 𝖺̀ 𝖼𝖾 𝗆𝗈𝗆𝖾𝗇𝗍-𝗅𝖺̀ 𝗊𝗎'𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖺 𝖼𝗈𝗆𝗆𝖾𝗇𝖼𝖾́ 𝖺̀ 𝗌'𝖾́𝗅𝗈𝗂𝗀𝗇𝖾𝗋 𝖽𝖾 𝗆𝗈𝗂, 𝖾̂𝗍𝗋𝖾 𝖿𝗋𝗈𝗂𝖽𝖾, 𝖺𝗅𝗈𝗋𝗌 𝗊𝗎𝖾 𝗃'𝖺𝗏𝖺𝗂𝗌 𝖻𝖾𝗌𝗈𝗂𝗇 𝖽'𝖾𝗅𝗅𝖾, 𝗃'𝖺𝗏𝖺𝗂𝗌 𝖻𝖾𝗌𝗈𝗂𝗇 𝖽𝖾 𝗆𝖺 𝗆𝖾̀𝗋𝖾. 𝖩𝖾 𝗌𝖺𝗂𝗌 𝗊𝗎'𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖾𝗌𝗌𝖺𝗒𝖺𝗂𝗍 𝖽𝖾 𝗆𝖾 𝖿𝖺𝗂𝗋𝖾 𝖼𝗋𝗈𝗂𝗋𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗃'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗌 𝖼𝗈𝗆𝗆𝖾 𝗍𝗈𝗎𝗍𝖾𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝖿𝗂𝗅𝗅𝖾𝗌 𝖽𝖾 𝗆𝗈𝗇 𝖺̂𝗀𝖾, 𝖻𝗂𝖾𝗇 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗇’𝖾𝗎𝗌𝗌𝖾 𝗉𝖺𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝗆𝖾̂𝗆𝖾𝗌 𝖼𝖾𝗇𝗍𝗋𝖾𝗌 𝖽'𝗂𝗇𝗍𝖾́𝗋𝖾̂𝗍𝗌 𝗊𝗎'𝖾𝗅𝗅𝖾𝗌, 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗇𝖾 𝗉𝖺𝗌 𝗆𝖾 𝖿𝖺𝗂𝗋𝖾 𝗌𝖾𝗇𝗍𝗂𝗋 𝖽𝗂𝖿𝖿𝖾́𝗋𝖾𝗇𝗍𝖾. 𝖬𝖺𝗂𝗌 𝗈𝗇 𝗇𝖾 𝗉𝖾𝗎𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝖼𝗈𝗇𝗍𝖾𝗌𝗍𝖾𝗋 𝗅𝖾𝗌 𝖾́𝗏𝗂𝖽𝖾𝗇𝖼𝖾𝗌. 𝖳𝗋𝖾̀𝗌 𝗍𝗈̂𝗍, 𝗃'𝖺𝗂 𝖾𝗇𝖼𝗁𝖺𝗂̂𝗇𝖾́ 𝗅𝖾𝗌 𝗋𝖾𝗇𝖽𝖾𝗓-𝗏𝗈𝗎𝗌 𝗉𝗌𝗒𝖼𝗁𝗂𝖺𝗍𝗋𝖾𝗌/𝗉𝗌𝗒𝖼𝗁𝗈𝗅𝗈𝗀𝗎𝖾𝗌, 𝖺𝖿𝗂𝗇 𝖽𝖾 𝖼𝗈𝗆𝗉𝗋𝖾𝗇𝖽𝗋𝖾 𝗉𝗈𝗎𝗋𝗊𝗎𝗈𝗂 𝗃'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗌 𝖺𝗂𝗇𝗌𝗂. 𝖤́𝗀𝖺𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗍𝗋𝖾̀𝗌 𝗍𝗈̂𝗍, 𝗃'𝖺𝗂 𝗉𝖾𝗋𝖽𝗎 𝗅𝖾 𝗀𝗈𝗎̂𝗍 𝖺̀ 𝗅𝖺 𝗏𝗂𝖾, 𝗍𝗈𝗎𝗍 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝖽𝖾𝗏𝖾𝗇𝗎 𝖿𝖺𝖽𝖾 𝖾𝗍 𝗌𝖺𝗇𝗌 𝗌𝖺𝗏𝖾𝗎𝗋. 𝖵𝗈𝗎𝗌 𝗏𝗈𝗒𝖾𝗓, 𝖼𝗈𝗆𝗆𝖾 𝗌𝗂 𝗅𝖾 𝗆𝗈𝗇𝖽𝖾 𝖺𝗎𝗍𝗈𝗎𝗋 𝖽𝖾 𝗆𝗈𝗂 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝗀𝗋𝗂𝗌. 𝖩'𝖺𝗏𝖺𝗂𝗌 𝗍𝗈𝗎𝖼𝗁𝖾́ 𝗅𝖾 𝖿𝗈𝗇𝖽, 𝖾𝗍 𝗃𝖾 𝗇'𝖺𝗋𝗋𝗂𝗏𝖺𝗂𝗌 𝗉𝖺𝗌 𝖺̀ 𝗋𝖾𝗆𝗈𝗇𝗍𝖾𝗋. 𝖢𝗈𝗆𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖺𝗎𝗋𝖺𝗂𝗌-𝗃𝖾 𝗉𝗎 𝗒 𝖺𝗋𝗋𝗂𝗏𝖾𝗋, 𝖺𝗅𝗈𝗋𝗌 𝗊𝗎'𝖺𝗎𝗍𝗈𝗎𝗋 𝖽𝖾 𝗆𝗈𝗂, 𝗍𝗈𝗎𝗍 𝗌𝖾𝗆𝖻𝗅𝖺𝗂𝗍 𝗆𝗈𝗋𝗍, 𝗊𝗎𝖾 𝗉𝖾𝗎 𝖺̀ 𝗉𝖾𝗎, 𝗍𝗈𝗎𝗌 𝗆𝖾𝗌 𝗉𝗋𝗈𝖼𝗁𝖾𝗌 𝗌'𝖾́𝗅𝗈𝗂𝗀𝗇𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗉𝖺𝗋 𝗉𝖾𝗎𝗋 𝖽'𝗒 𝗉𝖺𝗌𝗌𝖾𝗋 ? 𝖬𝗈𝗇 𝖼𝗈𝗋𝗉𝗌 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝖼𝗈𝗆𝗆𝖾 𝗌𝗈𝗎𝗂𝗅𝗅𝖾́, 𝗆𝖺𝗎𝗏𝖺𝗂𝗌, 𝖼𝖺𝗉𝖺𝖻𝗅𝖾 𝖽𝖾 𝖼𝗈𝗇𝗍𝖺𝗆𝗂𝗇𝖾𝗋 𝖽'𝗎𝗇 𝗌𝗂𝗆𝗉𝗅𝖾 𝗋𝖾𝗀𝖺𝗋𝖽 𝗈𝗎 𝖽'𝗎𝗇𝖾 𝗌𝗂𝗆𝗉𝗅𝖾 𝗉𝖾𝗇𝗌𝖾́𝖾 𝗅𝖾𝗌 𝗉𝖾𝗋𝗌𝗈𝗇𝗇𝖾𝗌 𝗆'𝖾́𝗍𝖺𝗇𝗍 𝗉𝗋𝗈𝖼𝗁𝖾𝗌. 𝖮𝗇𝗍 𝖾́𝖻𝖺𝗎𝖼𝗁𝖾́𝗌 𝖾𝗇 𝗆𝗈𝗂 𝗅𝖾𝗌 𝗉𝖾𝗇𝗌𝖾́𝖾𝗌 𝗌𝗎𝗂𝖼𝗂𝖽𝖺𝗂𝗋𝖾𝗌, 𝗉𝗎𝗂𝗌 𝖾𝗌𝗍 𝗏𝖾𝗇𝗎 𝗅𝖾 𝗍𝗈𝗎𝗋 𝖽𝖾𝗌 𝗍𝖾𝗇𝗍𝖺𝗍𝗂𝗏𝖾𝗌 𝖽𝖾 𝗌𝗎𝗂𝖼𝗂𝖽𝖾𝗌. 𝖫𝖾𝗌 𝗌𝗉𝖾́𝖼𝗂𝖺𝗅𝗂𝗌𝗍𝖾𝗌 𝖽𝗂𝗌𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗃'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗌 𝖺𝗍𝗍𝖾𝗂𝗇𝗍𝖾 𝖽'𝗎𝗇𝖾 𝖽𝖾́𝗉𝗋𝖾𝗌𝗌𝗂𝗈𝗇 𝗆𝖾́𝗅𝖺𝗇𝖼𝗈𝗅𝗂𝗊𝗎𝖾 𝖺𝗏𝖾𝖼 𝗉𝗋𝗈𝗌𝗍𝗋𝖺𝗍𝗂𝗈𝗇 𝖺𝗇𝗑𝗂𝖾𝗎𝗌𝖾 𝖾𝗍 𝗍𝖾𝗇𝖽𝖺𝗇𝖼𝖾 𝗌𝗎𝗂𝖼𝗂𝖽𝖺𝗂𝗋𝖾.
𝖤𝗇𝗌𝗎𝗂𝗍𝖾, 𝗂𝗅 𝗒 𝖺 𝖾𝗎 𝗅'𝖺𝗉𝗉𝖺𝗋𝗂𝗍𝗂𝗈𝗇 𝖽𝖾𝗌 "𝗆𝗈𝗇𝗌𝗍𝗋𝖾𝗌" 𝗊𝗎𝗂 𝗌𝖾𝗅𝗈𝗇 𝖾𝗎𝗑 𝗇'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗅𝖾 𝖿𝗋𝗎𝗂𝗍 𝖽𝖾 𝗆𝗈𝗇 𝗂𝗆𝖺𝗀𝗂𝗇𝖺𝗍𝗂𝗈𝗇, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗆𝗈𝗂, 𝗃𝖾 𝗌𝖺𝗂𝗌 𝗊𝗎'𝗂𝗅𝗌 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝖻𝗂𝖾𝗇 𝗋𝖾́𝖾𝗅𝗌. 𝖨𝗅𝗌 𝗏𝖾𝗇𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗅𝖺 𝗇𝗎𝗂𝗍, 𝖺𝗅𝗈𝗋𝗌 𝗊𝗎𝖾 𝗍𝗈𝗎𝗍 𝗅𝖾 𝗆𝗈𝗇𝖽𝖾 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝖾𝗇𝖽𝗈𝗋𝗆𝗂. 𝖩'𝖺𝗏𝖺𝗂𝗌 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗁𝖺𝖻𝗂𝗍𝗎𝖽𝖾 𝖽𝖾 𝗌𝗈𝗋𝗍𝗂𝗋 𝖾𝗇 𝖽𝗈𝗎𝖼𝖾 𝖽𝖾 𝖼𝗁𝖾𝗓 𝗆𝗈𝗂, 𝖺𝖿𝗂𝗇 𝖽'𝖺𝗅𝗅𝖾𝗋 𝗆𝖾 𝗉𝗋𝗈𝗆𝖾𝗇𝖾𝗋 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝗋𝗎𝖾𝗅𝗅𝖾𝗌 𝗅𝖾 𝗌𝗈𝗂𝗋. 𝖢'𝖾𝗌𝗍 𝖺𝗂𝗇𝗌𝗂 𝗊𝗎'𝗂𝗅𝗌 𝗌𝗈𝗇𝗍 𝖺𝗉𝗉𝖺𝗋𝗎𝗌. 𝖫𝖺 𝗉𝗋𝖾𝗆𝗂𝖾̀𝗋𝖾 𝖿𝗈𝗂𝗌, 𝗃𝖾 𝗏𝖾𝗇𝖺𝗂𝗌 𝖽'𝖺𝗏𝗈𝗂𝗋 𝗍𝗋𝖾𝗂𝗓𝖾 𝖺𝗇𝗌. 𝖩'𝖺𝗂 𝖾𝗎 𝗎𝗇𝖾 𝗉𝖾𝗎𝗋 𝖻𝗅𝖾𝗎𝖾, 𝗏𝗈𝗒𝖺𝗇𝗍 𝖼𝖾𝗌 𝗀𝗋𝖺𝗇𝖽𝗌 𝗆𝗈𝗇𝗌𝗍𝗋𝖾𝗌 𝗊𝗎𝗂 𝗋𝖾𝗀𝖺𝗋𝖽𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗆𝖺 𝖽𝗂𝗋𝖾𝖼𝗍𝗂𝗈𝗇. 𝖨𝗅𝗌 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗌𝗂 𝗀𝗋𝖺𝗇𝖽𝗌 𝖾𝗍 𝗍𝖾𝗋𝗋𝗂𝖿𝗂𝖺𝗇𝗍𝗌, 𝗋𝖾𝗌𝗌𝖾𝗆𝖻𝗅𝖺𝗇𝗍 𝖺̀ 𝖽𝖾𝗌 𝗀𝖾́𝖺𝗇𝗍𝗌. 𝖣𝗂𝗀𝗇𝖾𝗌 𝖽𝖾𝗌 𝖽𝖾𝗌𝗌𝗂𝗇𝗌 𝖽'𝖾𝗇𝖿𝖺𝗇𝗍𝗌, 𝗏𝗈𝗎𝗌 𝗌𝖺𝗏𝖾𝗓, 𝖼𝖾𝗎𝗑 𝗊𝗎𝖾 𝗅'𝗈𝗇 𝖽𝖾𝗌𝗌𝗂𝗇𝖺𝗂𝗍 𝖺𝗉𝗋𝖾̀𝗌 𝗎𝗇 𝗅𝗈𝗇𝗀 𝖼𝖺𝗎𝖼𝗁𝖾𝗆𝖺𝗋. 𝖬𝖺𝗂𝗌 𝗅𝖺̀, 𝖼𝖾 𝗇'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝗎𝗇 𝖼𝖺𝗎𝖼𝗁𝖾𝗆𝖺𝗋, 𝖾𝗍 𝗃𝖾 𝗇'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗌 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝗎𝗇𝖾 𝖾𝗇𝖿𝖺𝗇𝗍. 𝖠𝗅𝗈𝗋𝗌 𝗃'𝖺𝗂 𝗉𝗋𝗂𝖾́, 𝗏𝗈𝗎𝗅𝖺𝗇𝗍 𝖽𝗂𝗌𝗉𝖺𝗋𝖺𝗂̂𝗍𝗋𝖾, 𝗍𝗈𝗎𝗍 𝖾𝗇 𝗋𝖾𝗆𝖺𝗋𝗊𝗎𝖺𝗇𝗍 𝗊𝗎'𝗂𝗅𝗌 𝗌'𝖾́𝗅𝖺𝗇𝖼̧𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗆𝖺 𝖽𝗂𝗋𝖾𝖼𝗍𝗂𝗈𝗇 𝖺̀ 𝗀𝗋𝖺𝗇𝖽𝖾𝗌 𝖾𝗇𝗃𝖺𝗆𝖻𝖾́𝖾𝗌. 𝖮𝗇 𝗆'𝖺𝗏𝖺𝗂𝗍 𝗋𝖾́𝗉𝖾́𝗍𝖾́ 𝗌𝗂 𝗌𝗈𝗎𝗏𝖾𝗇𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗃'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗌 𝖿𝗈𝗅𝗅𝖾, 𝗊𝗎𝖾 𝗃'𝖺𝗂 𝖿𝗂𝗇𝗂 𝗉𝖺𝗋 𝗅𝖾 𝖼𝗋𝗈𝗂𝗋𝖾, 𝖾𝗍 𝗃'𝖺𝗂 𝗆𝖾̂𝗆𝖾 𝗉𝖾𝗇𝗌𝖾́ 𝖺𝗎 𝖽𝖾́𝗉𝖺𝗋𝗍 𝗊𝗎'𝗂𝗅 𝗌'𝖺𝗀𝗂𝗌𝗌𝖺𝗂𝗍 𝗃𝗎𝗌𝗍𝖾 𝖽'𝗎𝗇𝖾 𝖼𝗋𝗂𝗌𝖾 𝗉𝗌𝗒𝖼𝗁𝗈𝗍𝗂𝗊𝗎𝖾. 𝖢'𝖾𝗌𝗍 𝖼𝗈𝗆𝗆𝖾 𝖼̧𝖺 𝗊𝗎𝖾 𝗅𝖾𝗌 𝗉𝗌𝗒𝖼𝗁𝗂𝖺𝗍𝗋𝖾𝗌 𝖺𝗉𝗉𝖾𝗅𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗅𝖾𝗌 𝖺𝗉𝗉𝖺𝗋𝗂𝗍𝗂𝗈𝗇𝗌 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗆𝖺 "𝗍𝖾̂𝗍𝖾". 𝖩𝖾 𝗇𝖾 𝗌𝖺𝗏𝖺𝗂𝗌 𝗉𝖺𝗌 𝖽𝗂𝗌𝗍𝗂𝗇𝗀𝗎𝖾𝗋 𝗅𝖾 𝗋𝖾́𝖾𝗅 𝖽𝗎 𝖿𝖺𝗎𝗑, 𝗊𝗎'𝖾𝗌𝗍 𝖼𝖾 𝗊𝗎𝗂 𝗆'𝗂𝗇𝖽𝗂𝗊𝗎𝖺𝗂𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝖼𝖾𝗌 𝗆𝗈𝗇𝗌𝗍𝗋𝖾𝗌 𝗇'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝖽𝖾𝗌 𝗁𝖺𝗅𝗅𝗎𝖼𝗂𝗇𝖺𝗍𝗂𝗈𝗇𝗌 ? 𝖩'𝖺𝗂 𝗏𝗂𝗍𝖾 𝖽𝗎̂ 𝗆𝖾 𝖿𝖺𝗂𝗋𝖾 𝖺̀ 𝗅'𝗂𝖽𝖾́𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝖼𝖾 𝗇'𝖾𝗇 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝗉𝖺𝗌, 𝗊𝗎𝖺𝗇𝖽 𝗂𝗅 𝖺 𝖿𝖺𝗅𝗅𝗎 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗆𝖾 𝗆𝖾𝗍𝗍𝖾 𝖺̀ 𝖼𝗈𝗎𝗋𝗂𝗋 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗅𝖾𝗎𝗋 𝖾́𝖼𝗁𝖺𝗉𝗉𝖾𝗋. 𝖠̀ 𝗇𝗈𝗎𝗏𝖾𝖺𝗎, 𝗃'𝖺𝗂 𝗉𝗋𝗂𝖾́, 𝗏𝗈𝗎𝗅𝖺𝗇𝗍 𝖺𝖻𝗌𝗈𝗅𝗎𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖽𝗂𝗌𝗉𝖺𝗋𝖺𝗂̂𝗍𝗋𝖾. 𝖩’𝖺𝗂 𝖼𝗈𝗇𝗍𝗂𝗇𝗎𝖾́ 𝗆𝗈𝗇 𝖼𝗁𝖾𝗆𝗂𝗇 𝗏𝖾𝗋𝗌 𝗆𝖺 𝗆𝖺𝗂𝗌𝗈𝗇 𝖺̀ 𝗍𝗈𝗎𝗍𝖾 𝖺𝗅𝗅𝗎𝗋𝖾, 𝖾𝗍 𝗃'𝗒 𝗌𝗎𝗂𝗌 𝖺𝗋𝗋𝗂𝗏𝖾́ 𝗍𝗈𝗎𝗍𝖾 𝖾𝗌𝗌𝗈𝗎𝖿𝖿𝗅𝖾́𝖾. 𝖤𝗇 𝗋𝖾𝗇𝗍𝗋𝖺𝗇𝗍, 𝗃𝖾 𝗆𝖾 𝗌𝗎𝗂𝗌 𝖼𝖺𝖼𝗁𝖾́𝖾 𝗌𝗈𝗎𝗌 𝗆𝗈𝗇 𝗅𝗂𝗍, 𝖾𝗍 𝗃'𝖺𝗂 𝗉𝗅𝖾𝗎𝗋𝖾́ 𝗍𝗈𝗎𝗍𝖾 𝗅𝖺 𝗇𝗎𝗂𝗍, 𝗇𝖾 𝗌𝖺𝖼𝗁𝖺𝗇𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝖾𝗑𝗉𝗅𝗂𝗊𝗎𝖾𝗋 𝖼𝖾 𝗊𝗎'𝗂𝗅 𝗏𝖾𝗇𝖺𝗂𝗍 𝖽𝖾 𝗆'𝖺𝗋𝗋𝗂𝗏𝖾𝗋. 𝖫𝗈𝗋𝗌𝗊𝗎𝖾 𝗃'𝖾𝗇 𝖺𝗂 𝗉𝖺𝗋𝗅𝖾́ 𝖺̀ 𝗆𝖺 𝗆𝖾̀𝗋𝖾, 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗇𝖾 𝗆'𝖺 𝗉𝖺𝗌 𝖼𝗋𝗎. 𝖯𝖾𝗋𝗌𝗈𝗇𝗇𝖾 𝗇𝖾 𝗆𝖾 𝖼𝗋𝗈𝗒𝖺𝗂𝗍 𝗃𝖺𝗆𝖺𝗂𝗌, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗊𝗎𝗂 𝗅'𝖺𝗎𝗋𝖺𝗂𝗍 𝖿𝖺𝗂𝗍, 𝖽𝖾 𝗍𝗈𝗎𝗍𝖾 𝗆𝖺𝗇𝗂𝖾̀𝗋𝖾 ? 𝖩'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗌 "𝗆𝖺𝗅𝖺𝖽𝖾" 𝗈𝗎 𝖾𝗇𝖼𝗈𝗋𝖾 "𝖼𝗂𝗇𝗀𝗅𝖾́𝖾", 𝖽𝗂𝗌𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍-𝗂𝗅𝗌. 𝖲𝗈𝗇 𝗉𝗋𝖾𝗆𝗂𝖾𝗋 𝗋𝖾́𝖿𝗅𝖾𝗑𝖾 𝖺 𝖾́𝗍𝖾́ 𝖽'𝖺𝗉𝗉𝖾𝗅𝖾𝗋 𝗅𝖾𝗌 𝖽𝗂𝖿𝖿𝖾́𝗋𝖾𝗇𝗍𝗌 𝗆𝖾́𝖽𝖾𝖼𝗂𝗇𝗌 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗏𝗈𝗒𝖺𝗂𝗌 𝗋𝖾́𝗀𝗎𝗅𝗂𝖾̀𝗋𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍, 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗎𝗇𝖾 𝖼𝗈𝗇𝗏𝗈𝖼𝖺𝗍𝗂𝗈𝗇 𝖽'𝗎𝗋𝗀𝖾𝗇𝖼𝖾. 𝖩'𝖺𝗂 𝖽𝗎̂ 𝖺̀ 𝗇𝗈𝗎𝗏𝖾𝖺𝗎 𝖾𝗑𝗉𝗅𝗂𝗊𝗎𝖾𝗋 𝖼𝖾 𝗊𝗎'𝗂𝗅 𝗌'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝗉𝗋𝗈𝖽𝗎𝗂𝗍, 𝗍𝗈𝗎𝗍 𝖾𝗇 𝗅𝖾𝗌 𝗋𝖾𝗀𝖺𝗋𝖽𝖺𝗇𝗍 𝖾́𝖼𝗋𝗂𝗋𝖾 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗅𝖾𝗎𝗋 𝖼𝖺𝗋𝗇𝖾𝗍. 𝖩'𝖺𝗂 𝖼𝗈𝗆𝗉𝗋𝗂𝗌 𝗊𝗎𝖾 𝗃'𝖺𝗎𝗋𝖺𝗂𝗌 𝖻𝖾𝖺𝗎 𝗅𝖾𝗎𝗋 𝖽𝗂𝗋𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗇'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗌 𝗉𝖺𝗌 𝖿𝗈𝗅𝗅𝖾, 𝖾𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗍𝗈𝗎𝗍 𝖼𝖾𝗅𝖺 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝖻𝗂𝖾𝗇 𝖺𝗋𝗋𝗂𝗏𝖾́, 𝗂𝗅𝗌 𝗇𝖾 𝗆'𝖾́𝖼𝗈𝗎𝗍𝖾𝗋𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝗏𝗋𝖺𝗂𝗆𝖾𝗇𝗍, 𝗂𝗅𝗌 𝖼𝗁𝖾𝗋𝖼𝗁𝖾𝗋𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗃𝗎𝗌𝗍𝖾 𝖽𝖾𝗌 𝗆𝗈𝗍𝗌, 𝗊𝗎𝗈𝗂 𝗆𝖾 𝖽𝗈𝗇𝗇𝖾𝗋 𝖼𝗈𝗆𝗆𝖾 𝗍𝗋𝖺𝗂𝗍𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍. 𝖩𝖾 𝗉𝖾𝗇𝗌𝖺𝗂𝗌 𝗊𝗎'𝖺̀ 𝗅𝖾𝗎𝗋𝗌 𝗁𝖺𝖻𝗂𝗍𝗎𝖽𝖾𝗌, 𝗂𝗅𝗌 𝗆𝖾 𝗉𝗋𝖾𝗌𝖼𝗋𝗂𝗋𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝖽𝖾 𝗇𝗈𝗎𝗏𝖾𝖺𝗎 𝖽𝖾𝗌 𝗍𝗋𝖺𝗂𝗍𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍𝗌 𝗅𝗈𝗎𝗋𝖽𝗌, 𝗆'𝖾𝗆𝗉𝖾̂𝖼𝗁𝖺𝗇𝗍 𝖽𝖾 𝗋𝖾́𝖿𝗅𝖾́𝖼𝗁𝗂𝗋, 𝗈𝗎 𝗆'𝖺𝖻𝗋𝗎𝗍𝗂𝗌𝗌𝖺𝗇𝗍, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗂𝗅𝗌 𝗈𝗇𝗍 𝖿𝖺𝗂𝗍 𝗍𝗈𝗎𝗍𝖾 𝗎𝗇𝖾 𝖺𝗎𝗍𝗋𝖾 𝖼𝗁𝗈𝗌𝖾. 𝖨𝗅𝗌 𝗆'𝗈𝗇𝗍 𝖾𝗇𝗏𝗈𝗒𝖾́ 𝖾𝗇 𝗁𝗈̂𝗉𝗂𝗍𝖺𝗅 𝗉𝗌𝗒𝖼𝗁𝗂𝖺𝗍𝗋𝗂𝗊𝗎𝖾. 𝖢𝗈𝗆𝗆𝖾 𝖠𝗅𝗂𝖼𝖾, 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝖠𝗅𝗂𝖼𝖾 𝗂𝗇 𝖶𝗈𝗇𝖽𝖾𝗋𝗅𝖺𝗇𝖽, 𝗃'𝖺𝗂 𝖼𝗋𝗎 𝖾̂𝗍𝗋𝖾 𝖿𝗈𝗅𝗅𝖾 𝖺̀ 𝗆𝗈𝗇 𝗍𝗈𝗎𝗋. 𝖯𝖾𝗎𝗍-𝖾̂𝗍𝗋𝖾 𝖺𝗏𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍-𝗂𝗅𝗌 𝗋𝖺𝗂𝗌𝗈𝗇 ? 𝖯𝖾𝗎𝗍-𝖾̂𝗍𝗋𝖾 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗌-𝗃𝖾 𝗏𝗋𝖺𝗂𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗎𝗇 𝖽𝖺𝗇𝗀𝖾𝗋 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗆𝗈𝗂-𝗆𝖾̂𝗆𝖾 𝖾𝗍 𝖺𝗎𝗍𝗋𝗎𝗂 ? 𝖤𝗍 𝗉𝖾𝗎𝗍-𝖾̂𝗍𝗋𝖾 𝗆𝖾̂𝗆𝖾 𝖺𝗏𝖺𝗂𝗌-𝗃𝖾 𝗋𝖾́𝖾𝗅𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗂𝗆𝖺𝗀𝗂𝗇𝖾́ 𝗍𝗈𝗎𝗍 𝖼𝖾 𝗊𝗎'𝗂𝗅 𝗌'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝗉𝖺𝗌𝗌𝖾́, 𝖽𝗎̂ 𝖺̀ 𝗆𝖺 𝖽𝖾́𝗉𝗋𝖾𝗌𝗌𝗂𝗈𝗇 𝖾𝗍 𝗆𝖾𝗌 𝗍𝗋𝗈𝗎𝖻𝗅𝖾𝗌 𝗉𝗌𝗒𝖼𝗁𝗈𝗍𝗂𝗊𝗎𝖾𝗌 ? 𝖣𝖾𝗌 𝗃𝗈𝗎𝗋𝗌 𝖾𝗍 𝖽𝖾𝗌 𝗇𝗎𝗂𝗍𝗌 𝗉𝖺𝗌𝗌𝖾́𝖾𝗌 𝖺̀ 𝗆𝖾 𝗆𝗈𝗋𝖿𝗈𝗇𝖽𝗋𝖾 𝗌𝗎𝗋 𝗊𝗎𝖾𝗅𝗊𝗎𝖾 𝖼𝗁𝗈𝗌𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗇'𝖺𝗏𝖺𝗂𝗌 𝗉𝖺𝗌 𝗏𝗈𝗎𝗅𝗎. 𝖩𝖺𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗃𝖾 𝗇'𝖺𝗎𝗋𝖺𝗂𝗌 𝗏𝗈𝗎𝗅𝗎 𝖽𝖾 𝖼𝖾 𝖽𝗈𝗇, 𝗅𝖾 𝖽𝗈𝗇 𝖽𝖾 𝗌𝖺𝗏𝗈𝗂𝗋 𝖾𝗇𝗍𝖾𝗇𝖽𝗋𝖾 𝗌𝖾𝗌 𝗏𝗈𝗂𝗑 𝗊𝗎𝗂 𝗆'𝖺𝗇𝗇𝗈𝗇𝖼𝖾𝗇𝗍 𝗅𝖺 𝗆𝗈𝗋𝗍, 𝗅𝖾 𝗉𝗈𝗎𝗏𝗈𝗂𝗋 𝖽𝖾 𝗅𝖺 𝖡𝖺𝗇𝗌𝗁𝖾𝖾, 𝗊𝗎𝗂 𝗁𝗎𝗋𝗅𝖾 𝗅𝖾𝗌 𝗆𝖾́𝗅𝗈𝗉𝖾́𝖾𝗌 𝖿𝗎𝗇𝖾̀𝖻𝗋𝖾𝗌 𝖽𝖾 𝗌𝖾𝗌 𝗉𝗋𝗈𝖼𝗁𝖾𝗌... 𝖯𝗈𝗎𝗋𝗊𝗎𝗈𝗂 𝖼𝖾 𝖽𝗈𝗇 𝖾𝗆𝗉𝗈𝗂𝗌𝗌𝗈𝗇𝗇𝖾́ 𝗆'𝖺𝗉𝗉𝖺𝗋𝗍𝖾𝗇𝖺𝗂𝗍-𝗂𝗅 𝖺̀ 𝗆𝗈𝗂, 𝗉𝖺𝗌 𝖺̀ 𝗊𝗎𝖾𝗅𝗊𝗎'𝗎𝗇 𝖽’𝖺𝗎𝗍𝗋𝖾 ?
𝖤𝗇 𝗋𝖾́𝖿𝗅𝖾́𝖼𝗁𝗂𝗌𝗌𝖺𝗇𝗍 𝖻𝗂𝖾𝗇 𝖺̀ 𝗆𝖺 𝗌𝗂𝗍𝗎𝖺𝗍𝗂𝗈𝗇, 𝗃'𝖺𝗂 𝗋𝖾́𝖺𝗅𝗂𝗌𝖾́. 𝖩𝖾 𝗇'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗌 𝖽𝖾́𝗃𝖺̀ 𝗉𝗅𝗎𝗌. 𝖬𝖾𝗌 𝗍𝖾𝗇𝗍𝖺𝗍𝗂𝗏𝖾𝗌 𝖺𝗏𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗋𝖾́𝗎𝗌𝗌𝗂, 𝖿𝗂𝗇𝖺𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍. 𝖢𝗈𝗆𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖺𝗎𝗋𝖺𝗂-𝗃𝖾 𝗉𝗎 𝖾̂𝗍𝗋𝖾 𝗌𝗂 𝗉𝗋𝗈𝖼𝗁𝖾 𝖽𝖾 𝗅𝖺 𝗆𝗈𝗋𝗍, 𝗌𝗂 𝗃'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗌 𝗍𝗈𝗎𝗃𝗈𝗎𝗋𝗌 𝗆𝗈𝗂-𝗆𝖾̂𝗆𝖾 𝖽𝗎 𝗆𝗈𝗇𝖽𝖾 𝗏𝗂𝗏𝖺𝗇𝗍 ? 𝖳𝗈𝗎𝗍 𝗌𝖾𝗆𝖻𝗅𝖺𝗂𝗍 𝖼𝗅𝖺𝗂𝗋 𝖺̀ 𝗉𝗋𝖾́𝗌𝖾𝗇𝗍. 𝖩'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗌 𝗆𝗈𝗋𝗍𝖾, 𝗃𝖾 𝗇'𝖾𝗑𝗂𝗌𝗍𝖺𝗂𝗌 𝗉𝗅𝗎𝗌. 𝖩'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗌 𝖻𝗅𝗈𝗊𝗎𝖾́𝖾 𝗌𝗎𝗋 𝖳𝖾𝗋𝗋𝖾, 𝗅𝖾𝗌 𝗀𝖾𝗇𝗌 𝗉𝗈𝗎𝗏𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝖽𝗈𝗇𝖼 𝗆𝖾 𝗏𝗈𝗂𝗋, 𝗆𝖾 𝗉𝖺𝗋𝗅𝖾𝗋 𝗈𝗎 𝗆'𝖾𝗇𝗍𝖾𝗇𝖽𝗋𝖾, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗃𝖾 𝗇'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗌 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝖽𝖾 𝖼𝖾 𝗆𝗈𝗇𝖽𝖾. 𝖩𝖾 𝗌𝖺𝗏𝖺𝗂𝗌 𝗊𝗎'𝗎𝗇 𝗃𝗈𝗎𝗋, 𝗃'𝗂𝗋𝖺𝗂 𝗅𝖺̀ 𝗈𝗎̀ 𝗃𝖾 𝖽𝖾𝗏𝖺𝗂𝗌 𝖾̂𝗍𝗋𝖾. 𝖩𝖾 𝗇𝖾 𝗉𝗈𝗎𝗏𝖺𝗂𝗌 𝗉𝖺𝗌 𝗋𝖾𝗌𝗍𝖾𝗋 𝗂𝖼𝗂 𝖾́𝗍𝖾𝗋𝗇𝖾𝗅𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗌𝖺𝗇𝗌 𝗆𝖾𝗌 𝗈𝗋𝗀𝖺𝗇𝖾𝗌, 𝗌𝖺𝗇𝗌 𝗆𝗈𝗇 𝖼𝗈𝗋𝗉𝗌.
𝖫𝖾𝗌 𝗆𝗈𝗂𝗌 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗅𝖺 𝖼𝗅𝗂𝗇𝗂𝗊𝗎𝖾 𝗌𝗈𝗇𝗍 𝗉𝖺𝗌𝗌𝖾́𝗌 𝗍𝗋𝖾̀𝗌 𝗅𝖾𝗇𝗍𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍, 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍-𝖼𝖾 𝗅𝖺 𝗆𝗈𝗋𝗍 𝗊𝗎𝗂 𝖽𝗈𝗇𝗇𝖺𝗂𝗍 𝖼𝖾𝗍 𝖾𝖿𝖿𝖾𝗍 ? 𝖬𝖺 𝗆𝖾̀𝗋𝖾 𝗇𝖾 𝗆𝖾 𝗋𝖾𝗇𝖽𝖺𝗂𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗍𝗋𝖾̀𝗌 𝗉𝖾𝗎 𝗏𝗂𝗌𝗂𝗍𝖾 𝖾𝗍 𝗅𝖾𝗌 𝗌𝖾𝗎𝗅𝖾𝗌 𝗂𝗇𝗍𝖾𝗋𝖺𝖼𝗍𝗂𝗈𝗇𝗌 𝗌𝗈𝖼𝗂𝖺𝗅𝖾𝗌 𝗊𝗎𝖾 𝗃'𝖾𝗇𝗍𝗋𝖾𝗍𝖾𝗇𝖺𝗂𝗌 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝖼𝖾𝗅𝗅𝖾𝗌 𝖺𝗏𝖾𝖼 𝗆𝖾𝗌 𝖼𝖺𝗆𝖺𝗋𝖺𝖽𝖾𝗌 𝖽𝖾 𝗍𝗁𝖾́𝗋𝖺𝗉𝗂𝖾, 𝖻𝗂𝖾𝗇 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝖺̂𝗀𝖾́𝗌 𝗊𝗎𝖾 𝗆𝗈𝗂, 𝗈𝗎 𝗅𝖾𝗌 𝗂𝗇𝖿𝗂𝗋𝗆𝗂𝖾𝗋𝗌 𝗊𝗎𝗂 𝖺𝗏𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗆𝗂𝗌𝗌𝗂𝗈𝗇 𝖽𝖾 𝗌'𝗈𝖼𝖼𝗎𝗉𝖾𝗋 𝖽𝖾 𝗇𝗈𝗎𝗌. 𝖩'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗌 𝗅𝖺 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝗃𝖾𝗎𝗇𝖾 𝖽𝖾 𝗍𝗈𝗎𝗍𝖾 𝗅𝖺 𝖼𝗅𝗂𝗇𝗂𝗊𝗎𝖾 𝗉𝗌𝗒𝖼𝗁𝗂𝖺𝗍𝗋𝗂𝗊𝗎𝖾, 𝗎𝗇 𝖽𝖾𝗌 𝖼𝖺𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝗋𝖺𝗋𝖾𝗌. 𝖩𝖾 𝗆𝖾 𝗋𝖺𝗉𝗉𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖺𝗏𝗈𝗂𝗋 𝖾𝗎 𝗆𝖾𝗌 𝗉𝗋𝖾𝗆𝗂𝖾̀𝗋𝖾𝗌 𝗋𝖾̀𝗀𝗅𝖾𝗌 𝗂𝖼𝗂, 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝖼𝖾𝗍𝗍𝖾 𝗂𝗇𝖼𝗈𝗆𝗉𝗋𝖾́𝗁𝖾𝗇𝗌𝗂𝗈𝗇 𝗍𝗈𝗍𝖺𝗅𝖾, 𝖾𝗇 𝗏𝗈𝗒𝖺𝗇𝗍 𝗍𝗈𝗎𝗍 𝖼𝖾 𝗌𝖺𝗇𝗀 𝖼𝗈𝗅𝗅𝖾𝗋 𝗅𝖾 𝗅𝗈𝗇𝗀 𝖽𝖾 𝗆𝖾𝗌 𝖼𝗎𝗂𝗌𝗌𝖾𝗌. 𝖬𝖾𝗌 𝗈𝗋𝗀𝖺𝗇𝖾𝗌 𝗌𝖾 𝗉𝗎𝗍𝗋𝖾́𝖿𝗂𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍, 𝗂𝗅 𝗇'𝗒 𝖺𝗏𝖺𝗂𝗍 𝖺𝗎𝖼𝗎𝗇𝖾 𝖺𝗎𝗍𝗋𝖾 𝖾𝗑𝗉𝗅𝗂𝖼𝖺𝗍𝗂𝗈𝗇. 𝖬𝗈𝗇 𝖼𝗈𝗋𝗉𝗌, 𝗆𝗈𝗋𝗍, 𝗆'𝖾𝗇𝗏𝗈𝗒𝖺𝗂𝗍 𝖽𝖾𝗌 𝗌𝗂𝗀𝗇𝖺𝗎𝗑, 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗆𝖾 𝖼𝗈𝗇𝖿𝗂𝗋𝗆𝖾𝗋 𝗆𝖺 𝗉𝖾𝗇𝗌𝖾́𝖾. 𝖨𝗅𝗌 𝗇𝖾 𝗉𝗈𝗎𝗏𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝗆𝖾 𝖼𝗈𝗆𝗉𝗋𝖾𝗇𝖽𝗋𝖾, 𝖺𝗅𝗈𝗋𝗌 𝗃𝖾 𝗅'𝖺𝗂 𝖼𝖺𝖼𝗁𝖾́ 𝖺̀ 𝗍𝗈𝗎𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝗂𝗇𝖿𝗂𝗋𝗆𝗂𝖾𝗋𝗌, 𝗆𝖾 𝖼𝗈𝗇𝗍𝖾𝗇𝗍𝖺𝗇𝗍 𝖽'𝖾𝗇 𝗉𝖺𝗋𝗅𝖾𝗋 𝖺𝗎𝗑 𝖺𝗎𝗍𝗋𝖾𝗌 𝖿𝗂𝗅𝗅𝖾𝗌 𝖽𝖾 𝗅'𝗁𝗈̂𝗉𝗂𝗍𝖺𝗅. 𝖤𝗅𝗅𝖾𝗌 𝗌𝖾 𝗌𝗈𝗇𝗍 𝗆𝗂𝗌𝖾𝗌 𝖺̀ 𝗋𝗂𝗋𝖾, 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝖿𝗂𝗇𝖺𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗆𝖾 𝖽𝗂𝗋𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝖼'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝗇𝗈𝗋𝗆𝖺𝗅, 𝖾𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝖽𝖾𝗏𝖾𝗇𝖺𝗂𝗌 𝗎𝗇𝖾 𝖿𝖾𝗆𝗆𝖾 𝖾𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗃'𝖺𝗏𝖺𝗂𝗌 𝗌𝗂𝗆𝗉𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗆𝖾𝗌 𝗋𝖾̀𝗀𝗅𝖾𝗌, 𝖾𝗇 𝖺𝗃𝗈𝗎𝗍𝖺𝗇𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗇'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗌 𝖺𝖻𝗌𝗈𝗅𝗎𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝖽𝖾́𝖼𝖾́𝖽𝖾́𝖾. 𝖤𝗅𝗅𝖾𝗌 𝗆'𝗈𝗇𝗍 𝗉𝖺𝗋𝗅𝖾́ 𝖽𝖾 𝗌𝖾𝗋𝗏𝗂𝖾𝗍𝗍𝖾𝗌 𝗁𝗒𝗀𝗂𝖾́𝗇𝗂𝗊𝗎𝖾𝗌, 𝖽𝖾 𝗍𝖺𝗆𝗉𝗈𝗇𝗌, 𝖾𝗍 𝖽𝖾 𝗌𝖾𝗑𝖾. 𝖩'𝖺𝗎𝗋𝖺𝗂𝗌 𝗉𝗋𝖾́𝖿𝖾́𝗋𝖾́ 𝗊𝗎𝖾 𝗆𝖺 𝗆𝖾̀𝗋𝖾 𝗅𝖾 𝖿𝖺𝗌𝗌𝖾, 𝗊𝗎'𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗆'𝖾𝗑𝗉𝗅𝗂𝗊𝗎𝖾 𝗍𝗈𝗎𝗍 𝖼𝖾𝗅𝖺, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗆'𝖺𝗏𝖺𝗂𝗍 𝖾𝗇𝗏𝗈𝗒𝖾́ 𝗂𝖼𝗂, 𝗆𝖾 𝗅𝖺𝗂𝗌𝗌𝖺𝗇𝗍 𝖼𝗋𝗈𝗂𝗋𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗃'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗌 𝖿𝗈𝗅𝗅𝖾. 𝖰𝗎𝖾 𝗃'𝖺𝗏𝖺𝗂𝗌 𝖽𝖾𝗌 𝗌𝗈𝗎𝖼𝗂𝗌. 𝖩'𝖺𝗎𝗋𝖺𝗂𝗌 𝖺𝗂𝗆𝖾́ 𝗊𝗎'𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗋𝖾𝗆𝗉𝗅𝗂𝗌𝗌𝖾 𝗌𝗈𝗇 𝗋𝗈̂𝗅𝖾 𝖽𝖾 𝗆𝖾̀𝗋𝖾 𝖼𝗈𝗋𝗋𝖾𝖼𝗍𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍, 𝗌𝖺𝗇𝗌 𝗆'𝖺𝖻𝖺𝗇𝖽𝗈𝗇𝗇𝖾𝗋 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗎𝗇 𝖺𝗌𝗂𝗅𝖾 𝖽𝖾 𝖿𝗈𝗎𝗌. 𝖩'𝖺𝗎𝗋𝖺𝗂𝗌 𝖺𝗂𝗆𝖾́ 𝗊𝗎'𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗆𝖾 𝗉𝖺𝗋𝗅𝖾 𝖽𝖾 𝗆𝗈𝗇 𝗏𝗋𝖺𝗂 𝗉𝖾̀𝗋𝖾, 𝗌𝗂 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗅'𝖺𝗏𝖺𝗂𝗍 𝖿𝖺𝗂𝗍, 𝗍𝗈𝗎𝗍 𝖺𝗎𝗋𝖺𝗂𝗍 𝖾́𝗍𝖾́ 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝗌𝗂𝗆𝗉𝗅𝖾. 𝖰𝗎𝖺𝗇𝖽 𝗃'𝗒 𝗉𝖾𝗇𝗌𝖾, 𝗅𝖺 𝖼𝗈𝗅𝖾̀𝗋𝖾 𝗆𝗈𝗇𝗍𝖾 𝖾𝗇𝖼𝗈𝗋𝖾 𝖾𝗇 𝗆𝗈𝗂.
𝖳𝗁𝖺𝗇𝖺𝗍𝗈𝗌, 𝗆𝗈𝗇 𝗉𝖾̀𝗋𝖾, 𝗌'𝖾𝗌𝗍 𝗉𝗋𝖾́𝗌𝖾𝗇𝗍𝖾́ 𝖺̀ 𝗆𝗈𝗂 𝗅𝗈𝗋𝗌𝗊𝗎𝖾 𝗃'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗌 𝗌𝗎𝗋 𝗅'𝖺𝗇𝗇𝖾́𝖾 𝖽𝖾 𝗆𝖾𝗌 𝗌𝖾𝗂𝗓𝖾 𝖺𝗇𝗌. 𝖩𝖾 𝖿𝖺𝗂𝗌𝖺𝗂𝗌 𝖽𝖾𝗌 𝖺𝗅𝗅𝖾𝗋𝗌-𝗋𝖾𝗍𝗈𝗎𝗋𝗌 𝖼𝗈𝗇𝗌𝗍𝖺𝗇𝗍𝗌 𝖾𝗇𝗍𝗋𝖾 𝗆𝖺 𝗆𝖺𝗂𝗌𝗈𝗇 𝖾𝗍 𝗅'𝗂𝗇𝗌𝗍𝗂𝗍𝗎𝗍, 𝗌𝗎𝗂𝗍𝖾 𝖺̀ 𝖽𝖾𝗌 𝗋𝖾𝖼𝗁𝗎𝗍𝖾𝗌. 𝖩'𝗒 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗌 𝖽𝖾 𝗇𝗈𝗎𝗏𝖾𝖺𝗎 𝖽𝖾𝗉𝗎𝗂𝗌 𝗊𝗎𝖾𝗅𝗊𝗎𝖾𝗌 𝗌𝖾𝗆𝖺𝗂𝗇𝖾𝗌, 𝖾𝗍 𝖺̀ 𝖼𝖾𝗍𝗍𝖾 𝗁𝖾𝗎𝗋𝖾-𝖼𝗂, 𝗃𝖾 𝗆𝖾 𝗍𝗋𝗈𝗎𝗏𝖺𝗂𝗌 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗅𝖾 𝗃𝖺𝗋𝖽𝗂𝗇 𝖼𝗈𝗆𝗆𝗎𝗇. 𝖢𝖾𝗅𝗎𝗂 𝗈𝗎 𝗅𝖾𝗌 𝖺𝖼𝗍𝗂𝗏𝗂𝗍𝖾́𝗌 𝖽𝖾 𝗀𝗋𝗈𝗎𝗉𝖾𝗌 𝗌𝗈𝗇𝗍 𝗉𝗋𝖺𝗍𝗂𝗊𝗎𝖾́𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝗆𝖾𝗋𝖼𝗋𝖾𝖽𝗂𝗌 𝖺𝗉𝗋𝖾̀𝗌-𝗆𝗂𝖽𝗂. 𝖣𝖺𝗇𝗌 𝗅'𝗂𝗇𝗌𝗍𝗂𝗍𝗎𝗍, 𝖼𝗁𝖺𝗊𝗎𝖾 𝗃𝗈𝗎𝗋, 𝗇𝗈𝗎𝗌 𝖺𝗏𝗂𝗈𝗇𝗌 𝗎𝗇𝖾 𝖺̀ 𝖽𝖾𝗎𝗑 𝗁𝖾𝗎𝗋𝖾𝗌 𝖽𝖾 𝗍𝖾𝗆𝗉𝗌 𝗅𝗂𝖻𝗋𝖾, 𝖾𝗍 𝗃𝖾 𝗉𝗋𝗈𝖿𝗂𝗍𝖺𝗂𝗌 𝗍𝗈𝗎𝗃𝗈𝗎𝗋𝗌 𝖽𝗎 𝗆𝗂𝖾𝗇 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝖺𝗅𝗅𝖾𝗋 𝖽𝗂𝗌𝖼𝗎𝗍𝖾𝗋 𝖺𝗏𝖾𝖼 𝗅𝖾𝗌 𝗀𝖺𝗋𝖼̧𝗈𝗇𝗌 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝖺̂𝗀𝖾́𝗌 𝗊𝗎𝖾 𝗆𝗈𝗂, 𝗊𝗎𝗂 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗆𝖾𝗌 𝖺𝗆𝗂𝗌, 𝖽𝖾𝗁𝗈𝗋𝗌. 𝖢'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝗎𝗇𝖾 𝗁𝖾𝗎𝗋𝖾 𝗅𝗂𝖻𝗋𝖾 𝖽𝗂𝖿𝖿𝖾́𝗋𝖾𝗇𝗍𝖾 𝖽𝖾𝗌 𝖺𝗎𝗍𝗋𝖾𝗌, 𝗃'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗌 𝗍𝗈𝗎𝗍𝖾 𝗌𝖾𝗎𝗅𝖾, 𝗉𝖺𝗋𝖼𝖾 𝗊𝗎'𝗂𝗅 𝗉𝗅𝖾𝗎𝗏𝖺𝗂𝗍, 𝖾𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗅𝖾𝗌 𝖺𝗎𝗍𝗋𝖾𝗌 𝗇𝖾 𝗏𝗈𝗎𝗅𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝗋𝖾𝗌𝗍𝖾𝗋 𝗌𝗈𝗎𝗌 𝗅𝖺 𝗉𝗅𝗎𝗂𝖾. 𝖬𝖺𝗅𝗀𝗋𝖾́ 𝗍𝗈𝗎𝗍, 𝗃'𝖺𝗏𝖺𝗂𝗌 𝖻𝖾𝗌𝗈𝗂𝗇 𝖽𝖾 𝖼𝖾 𝗆𝗈𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖽𝖾 𝗌𝗈𝗅𝗂𝗍𝗎𝖽𝖾 𝗊𝗎𝗂 𝗆'𝖺𝗉𝗉𝖺𝗋𝗍𝖾𝗇𝖺𝗂𝗍. 𝖳𝗈𝗎𝗍 𝗎𝗇 𝗆𝗈𝗆𝖾𝗇𝗍, 𝗃𝖾 𝗌𝗎𝗂𝗌 𝗋𝖾𝗌𝗍𝖾́𝖾 𝗅𝖺̀, 𝖺̀ 𝖺𝗍𝗍𝖾𝗇𝖽𝗋𝖾. 𝖩𝖾 𝗌𝖾𝗇𝗍𝖺𝗂𝗌 𝗊𝗎𝖾 𝗊𝗎𝖾𝗅𝗊𝗎𝖾 𝖼𝗁𝗈𝗌𝖾 𝖺𝗅𝗅𝖺𝗂𝗍 𝖺𝗋𝗋𝗂𝗏𝖾𝗋, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗃𝖾 𝗇𝖾 𝗌𝖺𝗏𝖺𝗂𝗌 𝗉𝖺𝗌 𝗊𝗎𝗈𝗂. 𝖠𝗅𝗈𝗋𝗌 𝗃𝖾 𝗌𝗎𝗂𝗌 𝗋𝖾𝗌𝗍𝖾́𝖾 𝗉𝗅𝖺𝗇𝗍𝖾́𝖾 𝗅𝖺̀, 𝗌𝗈𝗎𝗌 𝗅𝖺 𝗉𝗅𝗎𝗂𝖾, 𝗌𝖺𝗇𝗌 𝖺𝗎𝖼𝗎𝗇𝖾 𝗋𝖺𝗂𝗌𝗈𝗇. 𝖩'𝖺𝗂 𝖾𝗎 𝗋𝖺𝗂𝗌𝗈𝗇 𝖽𝖾 𝗅'𝖺𝗍𝗍𝖾𝗇𝖽𝗋𝖾, 𝗉𝗎𝗂𝗌𝗊𝗎𝖾 𝖽𝖾 𝗅'𝗈𝗆𝖻𝗋𝖾, 𝗂𝗅 𝖾𝗌𝗍 𝗌𝗈𝗋𝗍𝗂, 𝖺𝖼𝖼𝗈𝗆𝗉𝖺𝗀𝗇𝖾́ 𝖽'𝗎𝗇𝖾 𝖻𝗈𝗂𝗍𝖾 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗌𝖾𝗌 𝗆𝖺𝗂𝗇𝗌. 𝖨𝗅 𝗌'𝖾𝗌𝗍 𝖺𝗏𝖺𝗇𝖼𝖾́ 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗆𝖺 𝖽𝗂𝗋𝖾𝖼𝗍𝗂𝗈𝗇, 𝖾𝗍 𝗃'𝖺𝗂 𝗅𝖾𝗏𝖾́ 𝗅𝖾𝗌 𝗒𝖾𝗎𝗑 𝗏𝖾𝗋𝗌 𝗅𝗎𝗂, 𝗅𝖾 𝗏𝗂𝗌𝖺𝗀𝖾 𝖽𝖾́𝗀𝗈𝗎𝗅𝗂𝗇𝖺𝗇𝗍.
- 𝖰𝗎𝗂 𝖾̂𝗍𝖾𝗌-𝗏𝗈𝗎𝗌?
𝖩𝖾 𝗌𝗎𝗂𝗌 𝖳𝗁𝖺𝗇𝖺𝗍𝗈𝗌, 𝗍𝗈𝗇 𝗉𝖾̀𝗋𝖾.
- 𝖭𝗈𝗇, 𝗏𝗈𝗎𝗌 𝗏𝗈𝗎𝗌 𝗆𝗈𝗊𝗎𝖾𝗓 𝖽𝖾 𝗆𝗈𝗂, 𝗆𝗈𝗇 𝗉𝖾̀𝗋𝖾, 𝖼'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝖫𝗈𝗎𝗂𝗌, 𝖾𝗍 𝖫𝗈𝗎𝗂𝗌 𝗂𝗅 𝖾𝗌𝗍 𝗆𝗈𝗋𝗍. 𝖢'𝖾𝗌𝗍 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝖼̧𝖺 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗌𝗎𝗂𝗌 𝗂𝖼𝗂 𝖽'𝖺𝗂𝗅𝗅𝖾𝗎𝗋𝗌, 𝗉𝖺𝗋𝖼𝖾 𝗊𝗎'𝗂𝗅 𝖾𝗌𝗍 𝗆𝗈𝗋𝗍, 𝖾𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗅𝖾𝗌 𝗏𝗈𝗂𝗑 𝗆𝖾 𝗅'𝗈𝗇𝗍 𝖽𝗂𝗍. 𝖫𝖾𝗌 𝗏𝗈𝗂𝗑 𝗆𝖾 𝖽𝗂𝗌𝖾𝗇𝗍 𝗍𝗈𝗎𝗃𝗈𝗎𝗋𝗌 𝗊𝗎𝖺𝗇𝖽 𝗅𝖺 𝗆𝗈𝗋𝗍 𝖾𝗌𝗍 𝗉𝗋𝗈𝖼𝗁𝖾. 𝖬𝖺𝗂𝗌 𝗉𝖾𝗎𝗍-𝖾̂𝗍𝗋𝖾 𝗊𝗎'𝖾𝗇 𝗋𝖾́𝖺𝗅𝗂𝗍𝖾́, 𝗅𝖾𝗌 𝗀𝖾𝗇𝗌 𝗈𝗇𝗍 𝗋𝖺𝗂𝗌𝗈𝗇, 𝖾𝗍 𝗌𝗂 𝗃𝖾 𝗌𝗎𝗂𝗌 𝗂𝖼𝗂, 𝖼'𝖾𝗌𝗍 𝗉𝖺𝗋𝖼𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗌𝗎𝗂𝗌 𝖿𝗈𝗅𝗅𝖾.
𝖬𝖺𝗂𝗌 𝗃𝖾 𝗌𝗎𝗂𝗌 𝗅𝖺 𝗆𝗈𝗋𝗍, 𝖠𝗌𝗁. 𝖤𝗍 𝗍𝗈𝗂, 𝗍𝗎 𝖾𝗌 𝗆𝖺 𝖿𝗂𝗅𝗅𝖾. 𝖫𝖾𝗌 𝗏𝗈𝗂𝗑, 𝗍𝗎 𝖽𝗈𝗂𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝖾́𝖼𝗈𝗎𝗍𝖾𝗋. 𝖭𝖾 𝗅𝖾𝗌 𝗂𝗀𝗇𝗈𝗋𝖾 𝗉𝖺𝗌, 𝖼𝖾 𝖽𝗈𝗇 𝖽𝖾 𝗅𝖾𝗌 𝖾𝗇𝗍𝖾𝗇𝖽𝗋𝖾 𝖿𝖺𝗂𝗍 𝗉𝖺𝗋𝗍𝗂𝖾 𝖽𝖾 𝗍𝗈𝗂. 𝖢'𝖾𝗌𝗍 𝗀𝗋𝖺̂𝖼𝖾 𝖺̀ 𝖼𝖾𝗅𝗎𝗂-𝖼𝗂 𝗊𝗎𝖾 𝗍𝗎 𝖾𝗌 𝗌𝗉𝖾́𝖼𝗂𝖺𝗅𝖾, 𝗇'𝖾𝗆𝗉𝖾̂𝖼𝗁𝖾 𝗉𝖺𝗌 𝗍𝖺 𝖼𝗅𝖺𝗂𝗋𝖺𝗎𝖽𝗂𝖾𝗇𝖼𝖾 𝖽𝖾 𝗌𝖾 𝖽𝖾́𝗏𝖾𝗅𝗈𝗉𝗉𝖾𝗋, 𝗆𝖺 𝖿𝗂𝗅𝗅𝖾.
- 𝖵𝗈𝗎𝗌 𝗇𝖾 𝗉𝗈𝗎𝗏𝖾𝗓 𝗉𝖺𝗌 𝖾̂𝗍𝗋𝖾 𝗆𝗈𝗇 𝗉𝖾̀𝗋𝖾, 𝗆𝖺 𝗆𝖾̀𝗋𝖾 𝗆'𝖺𝗎𝗋𝖺𝗂𝗍 𝗉𝖺𝗋𝗅𝖾́ 𝖽𝖾 𝗏𝗈𝗎𝗌.
𝖫𝗈𝗎𝗂𝗌 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝗂𝗇𝖿𝖾𝗋𝗍𝗂𝗅𝖾. 𝖳𝖺 𝗆𝖾̀𝗋𝖾 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝖽𝖾́𝗏𝖺𝗌𝗍𝖾́𝖾 𝗉𝖺𝗋 𝗅𝖺 𝗇𝗈𝗎𝗏𝖾𝗅𝗅𝖾, 𝖺𝗅𝗈𝗋𝗌 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖺 𝖽𝖾́𝖼𝗂𝖽𝖾́ 𝖽𝖾 𝖿𝖺𝗂𝗋𝖾 𝖺𝗉𝗉𝖾𝗅 𝖺̀ 𝗎𝗇 𝖽𝗈𝗇𝗇𝖾𝗎𝗋 𝖺𝗇𝗈𝗇𝗒𝗆𝖾. 𝖢'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝗆𝗈𝗂. 𝖢'𝖾𝗌𝗍 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝖼𝖾𝗅𝖺 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝖽𝗈𝗂𝗌 𝗍𝖾 𝖽𝗈𝗇𝗇𝖾𝗋 𝖼𝖾𝖼𝗂.
𝖨𝗅 𝗆'𝖺𝗏𝖺𝗂𝗍 𝖺𝗅𝗈𝗋𝗌 𝗍𝖾𝗇𝖽𝗎 𝗎𝗇𝖾 𝖻𝗈𝗂𝗍𝖾, 𝗊𝗎𝖾, 𝗆𝖾́𝖿𝗂𝖺𝗇𝗍𝖾, 𝗃'𝖺𝗂 𝗈𝗎𝗏𝖾𝗋𝗍𝖾. 𝖣𝖺𝗇𝗌 𝗎𝗇 𝗍𝗂𝗌𝗌𝗎 𝖽𝖾 𝗏𝖾𝗅𝗈𝗎𝗋𝗌 𝗋𝗈𝗎𝗀𝖾, 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝖾𝗆𝖻𝖺𝗅𝗅𝖾́𝖾 𝗎𝗇𝖾 𝗅𝗈𝗇𝗀𝗎𝖾 𝖽𝖺𝗀𝗎𝖾 𝗇𝗈𝗂𝗋𝖾 𝗌𝗎𝗋 𝗅𝖺𝗊𝗎𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝗀𝗋𝖺𝗏𝖾́ 𝗎𝗇 𝖼𝗈𝗊𝗎𝖾𝗅𝗂𝖼𝗈𝗍. 𝖩𝖾 𝗅'𝖺𝗂 𝗋𝖾𝗆𝖾𝗋𝖼𝗂𝖾́, 𝗍𝗈𝗎𝗍 𝖾𝗇 𝗋𝖾𝗌𝗍𝖺𝗇𝗍 𝖽𝗂𝗌𝗍𝖺𝗇𝗍𝖾. 𝖯𝖾𝗎𝗍-𝖾̂𝗍𝗋𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝖼'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝗃𝗎𝗌𝗍𝖾 𝗎𝗇 𝗂𝗇𝖼𝗈𝗇𝗇𝗎 𝗊𝗎𝗂 𝗌𝖾 𝗉𝖺𝗒𝖺𝗂𝗍 𝗆𝖺 𝗍𝖾̂𝗍𝖾, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝖺𝗅𝗈𝗋𝗌 𝖼𝗈𝗆𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖺𝗏𝖺𝗂𝗍-𝗂𝗅 𝗉𝗎 𝗋𝖾𝗇𝗍𝗋𝖾𝗋 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗅𝖺 𝖼𝗅𝗂𝗇𝗂𝗊𝗎𝖾 𝗌𝖺𝗇𝗌 𝗊𝗎'𝖺𝗎𝖼𝗎𝗇 𝗂𝗇𝖿𝗂𝗋𝗆𝗂𝖾𝗋 𝗇𝖾 𝗅𝖾 𝗋𝖾𝗆𝖺𝗋𝗊𝗎𝖾 ? 𝖤𝗍 𝖼𝗈𝗆𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖺𝗎𝗋𝖺𝗂𝗍-𝗂𝗅 𝗉𝗎 𝖼𝗈𝗇𝗇𝖺𝗂̂𝗍𝗋𝖾 𝗆𝗈𝗇 𝗇𝗈𝗆 ? 𝖲𝗈𝗇 𝖽𝗂𝗌𝖼𝗈𝗎𝗋𝗌 𝖺𝗎𝗋𝖺𝗂𝗍 𝗉𝗎 𝗌𝖾𝗆𝖻𝗅𝖾𝗋 𝗍𝗈𝗍𝖺𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗂𝗇𝖼𝗈𝗁𝖾́𝗋𝖾𝗇𝗍, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝖺𝗎 𝖿𝗈𝗇𝖽 𝖽𝖾 𝗆𝗈𝗂, 𝗃'𝖺𝗂 𝖼𝗈𝗆𝗉𝗋𝗂𝗌 𝖾𝗇 𝗅𝖾 𝗋𝖾𝗀𝖺𝗋𝖽𝖺𝗇𝗍 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝗒𝖾𝗎𝗑 𝗊𝗎'𝗂𝗅 𝗇𝖾 𝗆𝖾𝗇𝗍𝖺𝗂𝗍 𝗉𝖺𝗌. 𝖲'𝗂𝗅 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝖻𝖾𝗅 𝖾𝗍 𝖻𝗂𝖾𝗇 𝗆𝗈𝗇 𝗉𝖾̀𝗋𝖾, 𝗌𝗂 𝗅𝖺 𝖬𝗈𝗋𝗍 𝖾𝗅𝗅𝖾-𝗆𝖾̂𝗆𝖾 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝗆𝗈𝗇 𝗉𝖾̀𝗋𝖾, 𝗂𝗅 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝗍𝗈𝗍𝖺𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗅𝗈𝗀𝗂𝗊𝗎𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗇𝖾 𝗌𝗈𝗂𝗌 𝗉𝖺𝗌 𝗋𝖾́𝖾𝗅𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗏𝗂𝗏𝖺𝗇𝗍𝖾, 𝗃𝖾 𝗇𝖾 𝗅'𝖺𝗂 𝗉𝗈𝗌𝗌𝗂𝖻𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗃𝖺𝗆𝖺𝗂𝗌 𝖾́𝗍𝖾́. 𝖩𝖾 𝗇'𝖺𝗂 𝗉𝖺𝗌 𝖾𝗎 𝗅𝖾 𝗍𝖾𝗆𝗉𝗌 𝖽𝖾 𝗉𝗈𝗌𝖾𝗋 𝖽𝖾 𝗊𝗎𝖾𝗌𝗍𝗂𝗈𝗇, 𝗊𝗎'𝖾𝗇 𝗅𝖾𝗏𝖺𝗇𝗍 𝗅𝖺 𝗍𝖾̂𝗍𝖾, 𝗂𝗅 𝖺𝗏𝖺𝗂𝗍 𝖽𝗂𝗌𝗉𝖺𝗋𝗎. 𝖬𝖺𝗂𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝗏𝗈𝗂𝗑, 𝖾𝗅𝗅𝖾𝗌, 𝗌𝗈𝗇𝗍 𝗋𝖾𝗌𝗍𝖾́𝖾𝗌.
- 𝖭𝗈𝗎𝗌 𝗇𝖾 𝗌𝗈𝗆𝗆𝖾𝗌 𝗉𝖺𝗌 𝗃𝗎𝗌𝗍𝖾 𝗅𝖾𝗌 𝗏𝗈𝗂𝗑 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗍𝖺 𝗍𝖾̂𝗍𝖾, 𝗇𝗈𝗎𝗌 𝖺𝗎𝗌𝗌𝗂 𝗇𝗈𝗎𝗌 𝖺𝗏𝗈𝗇𝗌 𝗎𝗇 𝗃𝗈𝗎𝗋 𝖾𝗎 𝗎𝗇𝖾 𝗏𝗂𝖾. 𝖳𝗎 𝗇𝖾 𝗉𝖾𝗎𝗑 𝗉𝖺𝗌 𝖾𝗇𝖼𝗈𝗋𝖾 𝗇𝗈𝗎𝗌 𝗏𝗈𝗂𝗋, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗎𝗇 𝗃𝗈𝗎𝗋, 𝗍𝗎 𝗒 𝖺𝗋𝗋𝗂𝗏𝖾𝗋𝖺𝗌… 𝖯𝗈𝗎𝗋 𝖼𝖾𝗅𝖺, 𝗂𝗅 𝖿𝖺𝗎𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗍𝗎 𝗍𝗋𝗈𝗎𝗏𝖾𝗌 𝗅𝖺 𝖼𝗈𝗅𝗈𝗇𝗂𝖾. 𝖳𝗎 𝖺𝗌 𝖽𝖾́𝗃𝖺̀ 𝗍𝗋𝗈𝗉 𝗍𝖺𝗋𝖽𝖾́.
𝖢'𝖾𝗌𝗍 𝖼𝖾𝗍𝗍𝖾 𝗇𝗎𝗂𝗍-𝗅𝖺̀ 𝗊𝗎𝖾 𝗃'𝖺𝗂 𝖿𝗎𝗀𝗎𝖾́ 𝖽𝖾 𝗅𝖺 𝖼𝗅𝗂𝗇𝗂𝗊𝗎𝖾, 𝗌𝖺𝗇𝗌 𝗃𝖺𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗃𝖾𝗍𝖾𝗋 𝗎𝗇 𝗋𝖾𝗀𝖺𝗋𝖽 𝖾𝗇 𝖺𝗋𝗋𝗂𝖾̀𝗋𝖾. 𝖩𝖾 𝗇'𝖺𝗂 𝗉𝖺𝗌 𝗇𝗈𝗇 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝗉𝗋𝗂𝗌 𝗅𝖺 𝗉𝖾𝗂𝗇𝖾 𝖽'𝖺𝗅𝗅𝖾𝗋 𝗏𝗈𝗂𝗋 𝗆𝖺 𝗉𝗋𝗈𝗉𝗋𝖾 𝗆𝖾̀𝗋𝖾 𝗎𝗇𝖾 𝖽𝖾𝗋𝗇𝗂𝖾̀𝗋𝖾 𝖿𝗈𝗂𝗌. 𝖩𝖾 𝗆𝖾 𝗌𝗎𝗂𝗌 𝗆𝗂𝗌𝖾 𝖾𝗇 𝖼𝗁𝖾𝗆𝗂𝗇 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗍𝗋𝗈𝗎𝗏𝖾𝗋 𝖼𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗅𝖾𝗌 𝗏𝗈𝗂𝗑, 𝗈𝗎 𝗉𝗅𝗎𝗍𝗈̂𝗍 𝗅𝖾𝗌 𝖾𝗇𝗍𝗂𝗍𝖾́𝗌, 𝖺𝗉𝗉𝖾𝗅𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗅𝖺 𝖼𝗈𝗅𝗈𝗇𝗂𝖾. 𝖩'𝖺𝗂 𝗆𝖺𝗋𝖼𝗁𝖾́ 𝗉𝖾𝗇𝖽𝖺𝗇𝗍 𝖽𝖾 𝗅𝗈𝗇𝗀𝗎𝖾𝗌 𝗇𝗎𝗂𝗍𝗌 𝖾𝗍 𝖽𝖾𝗌 𝗃𝗈𝗎𝗋𝗇𝖾́𝖾𝗌 𝖾𝗇𝗍𝗂𝖾̀𝗋𝖾 𝖾𝗇 𝖼𝗈𝗆𝗉𝖺𝗀𝗇𝗂𝖾𝗌 𝖽𝖾𝗌 𝗏𝗈𝗂𝗑, 𝗊𝗎𝗂 𝗈𝗇𝗍 𝖼𝗈𝗆𝗆𝖾𝗇𝖼𝖾́ 𝖺̀ 𝖽𝖾𝗏𝖾𝗇𝗂𝗋 𝖽𝖾𝗌 𝗉𝖾𝗋𝗌𝗈𝗇𝗇𝖾𝗌 𝖺̀ 𝗉𝖺𝗋𝗍 𝖾𝗇𝗍𝗂𝖾̀𝗋𝖾 𝗊𝗎𝖺𝗇𝖽 𝗃'𝖺𝗂 𝗌𝗎 𝗅𝖾𝗌 𝗏𝗈𝗂𝗋. 𝖢𝖾𝗋𝗍𝖺𝗂𝗇𝗌 𝗆𝗈𝗋𝗍𝗌 𝗋𝖾𝗌𝗍𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗅𝗈𝗇𝗀𝗍𝖾𝗆𝗉𝗌 𝖺̀ 𝖾𝗋𝗋𝖾𝗋 𝖺̀ 𝗆𝖾𝗌 𝖼𝗈̂𝗍𝖾́𝗌, 𝗆𝖾 𝗀𝗎𝗂𝖽𝖺𝗇𝗍 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗍𝗋𝗈𝗎𝗏𝖾𝗋 𝗅𝖺 𝖢𝗈𝗅𝗈𝗇𝗂𝖾, 𝗈𝗎̀ 𝗃'𝖺𝗉𝗉𝗋𝖾𝗇𝖽𝗋𝖺𝗂𝗌 𝖺𝗉𝗉𝖺𝗋𝖾𝗆𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖺̀ 𝗆𝖺𝗇𝗂𝖾𝗋 𝗆𝖾𝗌 𝖽𝗈𝗇𝗌 𝖽𝖾 𝖼𝗅𝖺𝗂𝗋𝗏𝗈𝗒𝖺𝗇𝖼𝖾 𝖾𝗍 𝖼𝗅𝖺𝗂𝗋𝖺𝗎𝖽𝗂𝖾𝗇𝖼𝖾. 𝖩𝖾 𝗇'𝖺𝗂 𝗃𝖺𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗏𝗋𝖺𝗂𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖼𝗈𝗆𝗉𝗋𝗂𝗌 𝗉𝗈𝗎𝗋𝗊𝗎𝗈𝗂 𝖺𝗎 𝖽𝖾́𝖻𝗎𝗍, 𝗂𝗅𝗌 𝗌𝖾 𝗆𝖺𝗇𝗂𝖿𝖾𝗌𝗍𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗎𝗇𝗂𝗊𝗎𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗆'𝖺𝗇𝗇𝗈𝗇𝖼𝖾𝗋 𝖽𝖾𝗌 𝖽𝖾́𝖼𝖾̀𝗌, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗃𝖾 𝗌𝗎𝗉𝗉𝗈𝗌𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗆𝗈𝗇 𝗉𝖾̀𝗋𝖾 𝗅𝖾𝗎𝗋 𝖺𝗏𝖺𝗂𝗍 𝖽𝖾𝗆𝖺𝗇𝖽𝖾́, 𝖺𝖿𝗂𝗇 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗇’𝖺𝗂𝖾 𝗃𝖺𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗉𝖾𝗎𝗋 𝖽𝖾 𝗅𝖺 𝗆𝗈𝗋𝗍, 𝖽𝖾 𝗆'𝗁𝖺𝖻𝗂𝗍𝗎𝖾𝗋 𝖺̀ 𝗌𝖺 𝗉𝗋𝖾́𝗌𝖾𝗇𝖼𝖾 𝖾𝗇 𝗆𝗈𝗂. 𝖩'𝖺𝗂 𝗉𝗋𝖾́𝖼𝗂𝖾𝗎𝗌𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗀𝖺𝗋𝖽𝖾́ 𝗅𝖾 𝗉𝗋𝖾́𝗌𝖾𝗇𝗍 𝖽𝖾 𝖳𝗁𝖺𝗇𝖺𝗍𝗈𝗌, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗂𝗅 𝗇𝖾 𝗆'𝖺 𝗌𝖾𝗋𝗏𝗂 𝖽𝖾 𝗍𝗈𝗎𝗍 𝗆𝗈𝗇 𝗉𝖾́𝗋𝗂𝗉𝗅𝖾. 𝖳𝗋𝗈𝗎𝗏𝖾𝗋 𝖼𝖾𝗍 𝖾𝗇𝖽𝗋𝗈𝗂𝗍, 𝗊𝗎𝗂 𝗌𝖾𝗆𝖻𝗅𝖺𝗂𝗍 𝗌𝗂 𝗂𝗆𝗉𝗈𝗋𝗍𝖺𝗇𝗍 𝖺̀ 𝗅𝖾𝗎𝗋𝗌 𝗒𝖾𝗎𝗑, 𝖺 𝖾́𝗍𝖾́ 𝗍𝗋𝖾̀𝗌 𝗅𝗈𝗇𝗀. 𝖬𝖺𝗂𝗌 𝗃'𝖺𝗂 𝖿𝗂𝗇𝗂 𝗉𝖺𝗋 𝗒 𝖺𝗋𝗋𝗂𝗏𝖾𝗋.


THE VIRGINAL BRIDES FILE PAST HIS TOMB
STREWN WITH TIME'S DEAD FLOWERS
BEREFT IN DEATHLY BLOOM
ALONE IN A DARKENED ROOM
THE COUNT
BELA LUGOSI'S DEAD


✞ 𝖢𝖺𝗋𝖺𝖼𝗍𝖾̀𝗋𝖾 ✞
✞ + 𝗉𝗈𝗂𝗇𝗍 𝖿𝖺𝗂𝖻𝗅𝖾/𝖿𝗈𝗋𝗍 ✞
𝖠𝗍𝗍𝖾𝗂𝗇𝗍𝖾 𝖽𝗎 𝗌𝗒𝗇𝖽𝗋𝗈𝗆𝖾 𝖽𝖾 𝖢𝗈𝗍𝖺𝗋𝖽, 𝖠𝗌𝗁 𝖢𝖺𝗋𝗎𝗌𝗈 𝖾𝗌𝗍 𝗎𝗇𝖾 𝗃𝖾𝗎𝗇𝖾 𝖿𝖾𝗆𝗆𝖾 𝗊𝗎𝗂 𝗉𝖾𝗇𝗌𝖾 𝖾̂𝗍𝗋𝖾 𝖽𝖾́𝖼𝖾́𝖽𝖾́𝖾. 𝖤𝗅𝗅𝖾 𝗉𝗈𝗌𝗌𝖾̀𝖽𝖾 𝗎𝗇 𝖽𝖾́𝗅𝗂𝗋𝖾 𝖽𝖾 𝗇𝖾́𝗀𝖺𝗍𝗂𝗈𝗇 𝗌𝗎𝗋 𝗍𝗈𝗎𝗍 𝖼𝖾 𝗊𝗎𝗂 𝗅'𝖾𝗇𝗍𝗈𝗎𝗋𝖾 𝖾𝗍 𝗌𝗎𝗋 𝗌𝖺 𝗉𝗋𝗈𝗉𝗋𝖾 𝗏𝗂𝖾. 𝖯𝗈𝗌𝗌𝖾́𝖽𝖺𝗇𝗍 𝗎𝗇 𝗆𝗈𝗇𝖽𝖾 𝗉𝗋𝗈𝗉𝗋𝖾 𝖺̀ 𝖾𝗅𝗅𝖾, 𝖠𝗌𝗁 𝖾𝗌𝗍 𝗎𝗇𝖾 𝗉𝖾𝗋𝗌𝗈𝗇𝗇𝖾 𝗊𝗎𝗂 𝖺 𝗍𝖾𝗇𝖽𝖺𝗇𝖼𝖾 𝖺̀ 𝗌𝖾 𝗆𝖾𝗍𝗍𝗋𝖾 𝖽𝖾 𝖼𝗈̂𝗍𝖾́, 𝗆𝖾̂𝗆𝖾 𝗌𝗂 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗉𝖾𝗎𝗍 𝖾́𝗀𝖺𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗍𝗋𝖾̀𝗌 𝖻𝗂𝖾𝗇 𝗌'𝖾𝗇𝗍𝖾𝗇𝖽𝗋𝖾 𝖺𝗏𝖾𝖼 𝗎𝗇 𝗀𝗋𝗈𝗎𝗉𝖾 𝖽𝖾 𝗉𝖾𝗋𝗌𝗈𝗇𝗇𝖾𝗌. 𝖤𝗅𝗅𝖾 𝗇'𝖾𝗌𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝗍𝗋𝖾̀𝗌 𝗌𝗈𝖼𝗂𝖺𝖻𝗅𝖾, 𝗉𝗋𝖾́𝖿𝖾́𝗋𝖺𝗇𝗍 𝗅𝖺 𝗊𝗎𝖺𝗅𝗂𝗍𝖾́ 𝖺̀ 𝗅𝖺 𝗊𝗎𝖺𝗇𝗍𝗂𝗍𝖾́, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗌𝖺𝗂𝗍 𝗂𝗇𝗍𝖾𝗋𝖺𝗀𝗂𝗋 𝖾𝗍 𝗌𝖾 𝖿𝖺𝗂𝗋𝖾 𝖽𝖾𝗌 𝖺𝗆𝗂𝗌 𝖾𝗇 𝗌𝗈𝖼𝗂𝖾́𝗍𝖾́ 𝗌𝗂 𝖼𝖾𝗅𝖺 𝖾𝗌𝗍 𝗇𝖾́𝖼𝖾𝗌𝗌𝖺𝗂𝗋𝖾. 𝖠𝗌𝗁 𝗋𝖾𝗌𝗍𝖾 𝖼𝖾𝗉𝖾𝗇𝖽𝖺𝗇𝗍 𝗍𝗋𝖾̀𝗌 𝗌𝖾𝖼𝗋𝖾̀𝗍𝖾 𝗌𝗎𝗋 𝖼𝖾 𝗊𝗎'𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗋𝖾𝗌𝗌𝖾𝗇𝗍 𝖾𝗍 𝗉𝖾𝗇𝗌𝖾, 𝗉𝗎𝗂𝗌𝗊𝗎'𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖺 𝗅𝖾 𝗌𝖾𝗇𝗍𝗂𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗉𝖾𝗋𝗌𝗈𝗇𝗇𝖾 𝗇𝖾 𝗉𝖾𝗎𝗍 𝗅𝖺 𝖼𝗈𝗆𝗉𝗋𝖾𝗇𝖽𝗋𝖾, 𝗉𝖾𝗋𝗌𝗈𝗇𝗇𝖾 𝗇𝖾 𝗅𝖺 𝗃𝖺𝗆𝖺𝗂𝗌 𝖼𝗋𝗎 𝖺𝗎𝗉𝖺𝗋𝖺𝗏𝖺𝗇𝗍. 𝖢𝗈𝗆𝗆𝖾 𝗌𝗈𝗇 𝗉𝖾̀𝗋𝖾, 𝗅'𝖺𝖽𝗈𝗅𝖾𝗌𝖼𝖾𝗇𝗍𝖾 𝗇'𝖺 𝗉𝖺𝗌 𝗍𝖾𝗇𝖽𝖺𝗇𝖼𝖾 𝖺̀ 𝗆𝖾𝗍𝗍𝗋𝖾 𝖻𝖾𝖺𝗎𝖼𝗈𝗎𝗉 𝖽𝖾 𝖼𝗈𝖾𝗎𝗋 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗌𝖾𝗌 𝗋𝖾𝗅𝖺𝗍𝗂𝗈𝗇𝗌, 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗇𝖾 𝗋𝖾𝗌𝗌𝖾𝗇𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝗀𝗋𝖺𝗇𝖽-𝖼𝗁𝗈𝗌𝖾 𝖺̀ 𝗅'𝖾́𝗀𝖺𝗋𝖽 𝖽𝖾𝗌 𝖺𝗎𝗍𝗋𝖾𝗌, 𝖼𝖾 𝗊𝗎𝗂 𝗉𝖾𝗎𝗍 𝗍𝗈𝗎𝗍 𝖽𝖾 𝗆𝖾̂𝗆𝖾 𝖺𝗋𝗋𝗂𝗏𝖾𝗋, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝖾𝗌𝗍 𝖺𝗌𝗌𝖾𝗓 𝗋𝖺𝗋𝖾 𝖺̀ 𝗆𝗈𝗂𝗇𝗌 𝖽𝖾 𝗏𝗋𝖺𝗂𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗉𝗋𝖾𝗇𝖽𝗋𝖾 𝗅𝖾 𝗍𝖾𝗆𝗉𝗌 𝖽𝖾 𝗅𝖺 𝖼𝗈𝗇𝗇𝖺𝗂̂𝗍𝗋𝖾 𝖾𝗍 𝖽𝖾 𝗅𝗎𝗂 𝗉𝖺𝗋𝗅𝖾𝗋. 𝖤𝗇 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝖽'𝖺𝗏𝗈𝗂𝗋 𝖽𝖾𝗌 𝗂𝗇𝗍𝖾𝗋𝖺𝖼𝗍𝗂𝗈𝗇𝗌 𝖺𝗏𝖾𝖼 𝗅𝖾𝗌 𝗏𝗂𝗏𝖺𝗇𝗍𝗌, 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖾𝗇 𝖺̀ 𝖾́𝗀𝖺𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖺𝗏𝖾𝖼 𝗅𝖾𝗌 𝗆𝗈𝗋𝗍𝗌, 𝖺̀ 𝖼𝖺𝗎𝗌𝖾 𝖽𝖾 𝖼𝖾𝗅𝖺, 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗌𝖾 𝗋𝖾𝗍𝗋𝗈𝗎𝗏𝖾 𝗍𝗋𝖾̀𝗌 𝗏𝗂𝗍𝖾 𝗌𝗎𝖻𝗆𝖾𝗋𝗀𝖾́𝖾 𝖾𝗍 𝖺̀ 𝖻𝖾𝗌𝗈𝗂𝗇 𝖽'𝖺𝗏𝗈𝗂𝗋 𝗌𝖾𝗌 𝗆𝗈𝗆𝖾𝗇𝗍𝗌 𝗉𝖾𝗋𝗌𝗈𝗇𝗇𝖾𝗅𝗌. 𝖳𝗈𝗎𝗍 𝖺𝗎 𝗅𝗈𝗇𝗀 𝖽𝖾 𝗌𝖺 𝗏𝗂𝖾, 𝖠𝗌𝗁 𝗇'𝖺 𝗃𝖺𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗋𝖾́𝖾𝗅𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗌𝖾𝗇𝗍𝗂 𝖺𝗎𝗍𝗋𝖾 𝖼𝗁𝗈𝗌𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝖽𝗎 𝗏𝗂𝖽𝖾 𝖾𝗍 𝖽𝖾 𝗅𝖺 𝗍𝗋𝗂𝗌𝗍𝖾𝗌𝗌𝖾, 𝖺̀ 𝖼𝖺𝗎𝗌𝖾 𝖽𝖾 𝗌𝖾𝗌 𝗇𝗈𝗆𝖻𝗋𝖾𝗎𝗑 𝗍𝗋𝗈𝗎𝖻𝗅𝖾𝗌 𝗆𝖾𝗇𝗍𝖺𝗎𝗑. 𝖨𝗅 𝗅𝗎𝗂 𝖺𝗋𝗋𝗂𝗏𝖾 𝖽'𝖾̂𝗍𝗋𝖾 𝗁𝖾𝗎𝗋𝖾𝗎𝗌𝖾, 𝗉𝖺𝗋𝖿𝗈𝗂𝗌, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖺 𝖻𝖾𝖺𝗎𝖼𝗈𝗎𝗉 𝖽𝖾 𝗆𝖺𝗅 𝖺̀ 𝗌'𝗂𝗆𝗉𝗅𝗂𝗊𝗎𝖾𝗋 𝖾́𝗆𝗈𝗍𝗂𝗈𝗇𝗇𝖾𝗅𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝖼𝖾 𝗊𝗎'𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖾𝗇𝗍𝗋𝖾𝗉𝗋𝖾𝗇𝖽. 𝖤𝗇𝖼𝗈𝗋𝖾 𝖺𝗎𝗃𝗈𝗎𝗋𝖽'𝗁𝗎𝗂 𝖾𝗍 𝖺𝗉𝗋𝖾̀𝗌 𝗍𝗈𝗎𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝗌𝗎𝗂𝗏𝗂𝗌 𝗉𝗌𝗒𝖼𝗁𝗂𝖺𝗍𝗋𝗂𝗊𝗎𝖾𝗌 𝗊𝗎'𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖺 𝗋𝖾𝖼̧𝗎, 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖺 𝖻𝖾𝖺𝗎𝖼𝗈𝗎𝗉 𝖽𝖾 𝗆𝖺𝗅 𝖺̀ 𝗀𝖾́𝗋𝖾𝗋 𝗌𝖾𝗌 𝖾́𝗆𝗈𝗍𝗂𝗈𝗇𝗌. 𝖢̧𝖺 𝗇𝖾 𝗅𝖺 𝗋𝖾𝗇𝖽 𝗉𝖺𝗌 𝖽𝖾́𝗌𝖺𝗀𝗋𝖾́𝖺𝖻𝗅𝖾 𝗇𝗂 𝗆𝖾́𝖼𝗁𝖺𝗇𝗍𝖾 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝖺𝗎𝗍𝖺𝗇𝗍, 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗌𝖺𝗂𝗍 𝗌𝗈𝗎𝗋𝗂𝗋𝖾, 𝗋𝗂𝗀𝗈𝗅𝖾𝗋, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗇𝖾 𝗌𝖾 𝗌𝖾𝗇𝗍𝗂𝗋𝖺 𝗃𝖺𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗍𝗈𝗍𝖺𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗁𝖾𝗎𝗋𝖾𝗎𝗌𝖾.
𝖲𝗈𝗇 𝖼𝖺𝗋𝖺𝖼𝗍𝖾̀𝗋𝖾 𝗉𝗅𝗎𝗍𝗈̂𝗍 𝗂𝗇𝗍𝗋𝗈𝗏𝖾𝗋𝗍𝗂 𝖿𝖺𝗂𝗍 𝖽'𝖠𝗌𝗁 𝗎𝗇𝖾 𝗉𝖾𝗋𝗌𝗈𝗇𝗇𝖾 𝗍𝗋𝖾̀𝗌 𝖽𝗂𝗌𝗍𝗋𝖺𝗂𝗍𝖾, 𝗊𝗎𝗂 𝗋𝖾́𝖿𝗅𝖾́𝖼𝗁𝗂𝗍 𝖾𝗍 𝖺𝗇𝖺𝗅𝗒𝗌𝖾 𝖻𝖾𝖺𝗎𝖼𝗈𝗎𝗉. 𝖤𝗅𝗅𝖾 𝗇'𝖺𝗎𝗋𝖺 𝗉𝖺𝗌 𝗍𝖾𝗇𝖽𝖺𝗇𝖼𝖾 𝖺̀ 𝖺𝗅𝗅𝖾𝗋 𝗏𝖾𝗋𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝗀𝖾𝗇𝗌, 𝖺̀ 𝗉𝖺𝗋𝗅𝖾𝗋 𝖽'𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗌𝖺𝗎𝖿 𝗌𝗂 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗌𝖾𝗇𝗍 𝗊𝗎'𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗉𝖾𝗎𝗍 𝖺𝗏𝗈𝗂𝗋 𝗏𝗋𝖺𝗂𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖼𝗈𝗇𝖿𝗂𝖺𝗇𝖼𝖾 𝖾𝗇 𝖼𝖾𝗍𝗍𝖾 𝗉𝖾𝗋𝗌𝗈𝗇𝗇𝖾. 𝖮𝗋, 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗉𝗈𝗌𝗌𝖾̀𝖽𝖾 𝗎𝗇𝖾 𝗀𝗋𝖺𝗇𝖽𝖾 𝖼𝖺𝗉𝖺𝖼𝗂𝗍𝖾́ 𝖽'𝖾́𝖼𝗈𝗎𝗍𝖾 𝖾𝗍 𝖽'𝖾𝗆𝗉𝖺𝗍𝗁𝗂𝖾. 𝖯𝗈𝗎𝗋𝗍𝖺𝗇𝗍, 𝖼'𝖾𝗌𝗍 𝗅𝗈𝗂𝗇 𝖽'𝖾̂𝗍𝗋𝖾 𝖽𝖾 𝗅𝖺 𝗍𝗂𝗆𝗂𝖽𝗂𝗍𝖾́. 𝖤𝗅𝗅𝖾 𝖾𝗌𝗍 𝗋𝖾́𝗌𝖾𝗋𝗏𝖾́𝖾, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗇𝖾 𝗏𝖺 𝗉𝖺𝗌 𝗏𝗋𝖺𝗂𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗉𝗋𝖾̂𝗍𝖾𝗋 𝖺𝗍𝗍𝖾𝗇𝗍𝗂𝗈𝗇 𝖺̀ 𝖼𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗅𝖾𝗌 𝗀𝖾𝗇𝗌 𝗉𝖾𝗇𝗌𝖾𝗇𝗍, 𝖼𝗈𝗇𝗍𝗋𝖺𝗂𝗋𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖺̀ 𝗎𝗇𝖾 𝗉𝖾𝗋𝗌𝗈𝗇𝗇𝖾 𝗍𝗂𝗆𝗂𝖽𝖾.
𝖲𝗈𝗇 𝗁𝗎𝗆𝗈𝗎𝗋 𝖾𝗌𝗍 𝗀𝗋𝖺𝗇𝖽𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖻𝖺𝗌𝖾́ 𝗌𝗎𝗋 𝖽𝗎 𝗌𝖺𝗋𝖼𝖺𝗌𝗆𝖾, 𝖼𝖾 𝗊𝗎𝗂 𝗇'𝖺𝗋𝗋𝖺𝗇𝗀𝖾 𝗉𝖺𝗌 𝗅𝖾 𝖿𝖺𝗂𝗍 𝗊𝗎'𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗇𝖾 𝗌𝗈𝗂𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝗏𝗋𝖺𝗂𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖼𝗈𝗆𝗉𝗋𝗂𝗌𝖾 𝖾𝗍 𝖺𝗉𝗉𝗋𝖾́𝖼𝗂𝖾́𝖾. 𝖣𝖺𝗇𝗌 𝗅𝖾 𝖼𝖺𝗌 𝗈𝗎̀ 𝗅𝖾 𝖿𝖾𝖾𝗅𝗂𝗇𝗀 𝖺𝗏𝖾𝖼 𝗊𝗎𝖾𝗅𝗊𝗎'𝗎𝗇 𝗇𝖾 𝗉𝖺𝗌𝗌𝖾𝗋𝖺𝗂𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝖽𝗎 𝗍𝗈𝗎𝗍, 𝖼𝖾𝗍𝗍𝖾 𝗉𝖾𝗋𝗌𝗈𝗇𝗇𝖾 𝗅𝖾 𝖼𝗈𝗆𝗉𝗋𝖾𝗇𝖽𝗋𝖺 𝗍𝗋𝖾̀𝗌 𝗋𝖺𝗉𝗂𝖽𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖺̀ 𝖼𝖺𝗎𝗌𝖾 𝖽𝗎 𝗍𝗈𝗇 𝖿𝗋𝗈𝗂𝖽, 𝖼𝗒𝗇𝗂𝗊𝗎𝖾 𝖾𝗍 𝖽𝖾 𝗌𝗈𝗇 𝗂𝗇𝗌𝗈𝗅𝖾𝗇𝖼𝖾 𝖽𝖾 𝗅𝖺 𝖽𝖾𝗆𝗂-𝖽𝖾́𝖾𝗌𝗌𝖾 𝖿𝖺𝖼𝖾 𝖺̀ 𝖼𝖾𝗍𝗍𝖾 𝖽𝖾𝗋𝗇𝗂𝖾̀𝗋𝖾.
𝖤𝗅𝗅𝖾 𝖺𝗉𝗉𝗋𝖾́𝖼𝗂𝖾 𝗅𝖺 𝖼𝗈𝗆𝗉𝖺𝗀𝗇𝗂𝖾 𝖽𝖾 𝖼𝖾𝗋𝗍𝖺𝗂𝗇𝖾𝗌 𝗉𝖾𝗋𝗌𝗈𝗇𝗇𝖾𝗌, 𝖾𝗍 𝖾𝗌𝗍 𝗉𝖺𝗋𝖿𝗈𝗂𝗌 𝗌𝖾́𝖽𝗎𝖼𝗍𝗋𝗂𝖼𝖾/𝗉𝗋𝗈𝗏𝗈𝗊𝗎𝖺𝗇𝗍𝖾 𝗊𝗎𝖺𝗇𝖽 𝗅𝖾𝗎𝗋 𝗉𝗁𝗒𝗌𝗂𝗊𝗎𝖾 𝖾𝗍 𝗅𝖾𝗎𝗋 𝖿𝖺𝖼̧𝗈𝗇 𝖽'𝖾̂𝗍𝗋𝖾 𝗅𝗎𝗂 𝗉𝗅𝖺𝗂̂𝗍. 𝖤𝗅𝗅𝖾 𝗇'𝖾𝗌𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝗏𝗋𝖺𝗂𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖿𝗅𝖾𝗎𝗋 𝖻𝗅𝖾𝗎𝖾, 𝗇𝖾 𝖼𝗋𝗈𝗂𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝗊𝗎𝖾 𝖼̧𝖺 𝖾𝗇 𝗅'𝖺𝗆𝗈𝗎𝗋, 𝖼𝖾 𝗊𝗎𝗂 𝗅𝖺 𝗉𝗈𝗎𝗌𝗌𝖾 𝖺̀ 𝖾𝗇𝖼𝗁𝖺𝗂̂𝗇𝖾𝗋 𝗅𝖾𝗌 𝗋𝖾𝗅𝖺𝗍𝗂𝗈𝗇𝗌 𝖼𝗈𝗎𝗋𝗍𝖾𝗌 𝗈𝗎 𝗌𝖺𝗇𝗌 𝗅𝖾𝗇𝖽𝖾𝗆𝖺𝗂𝗇. 𝖤𝗅𝗅𝖾 𝗇𝖾 𝗉𝖾𝗇𝗌𝖾 𝗉𝖺𝗌 𝗍𝗋𝗈𝗎𝗏𝖾𝗋 𝗎𝗇 𝗃𝗈𝗎𝗋 𝗅𝖾 𝗏𝖾́𝗋𝗂𝗍𝖺𝖻𝗅𝖾 𝖺𝗆𝗈𝗎𝗋 𝖾𝗍 𝗇'𝖺 𝗃𝖺𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗏𝗈𝗎𝗅𝗎 𝖽'𝖾𝗇𝖿𝖺𝗇𝗍𝗌 (𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗉𝖾𝗇𝗌𝖾 𝗇𝖾 𝗉𝖺𝗌 𝗉𝗈𝗎𝗏𝗈𝗂𝗋 𝗍𝗈𝗆𝖻𝖾𝗋 𝖾𝗇𝖼𝖾𝗂𝗇𝗍𝖾 𝖽𝖾 𝗍𝗈𝗎𝗍𝖾 𝖿𝖺𝖼̧𝗈𝗇). 𝖣𝖺𝗇𝗌 𝗍𝗈𝗎𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝖼𝖺𝗌, 𝗌𝗂 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖽𝗂𝗍 𝖺𝗎𝗑 𝗀𝖾𝗇𝗌 𝗊𝗎'𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖼𝗋𝗈𝗂𝗍 𝖾̂𝗍𝗋𝖾 𝖽𝖾́𝖼𝖾́𝖽𝖾́𝖾, 𝗂𝗅𝗌 𝖺𝗎𝗋𝗈𝗇𝗍 𝗍𝖾𝗇𝖽𝖺𝗇𝖼𝖾 𝖺̀ 𝗅𝖺 𝗉𝗋𝖾𝗇𝖽𝗋𝖾 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗎𝗇𝖾 𝖿𝗈𝗅𝗅𝖾 𝖾𝗍 𝗇𝖾 𝗏𝗈𝗎𝖽𝗋𝗈𝗇𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝖼𝗈𝗇𝗍𝗂𝗇𝗎𝖾𝗋 𝖺̀ 𝗉𝖺𝗌𝗌𝖾𝗋 𝖽𝗎 𝗍𝖾𝗆𝗉𝗌 𝖺𝗏𝖾𝖼 𝖾𝗅𝗅𝖾, 𝗅𝖺 𝖿𝗎𝗒𝖺𝗇𝗍 𝖼𝗈𝗆𝗆𝖾 𝗅𝖺 𝖯𝖾𝗌𝗍𝖾. 𝖢'𝖾𝗌𝗍 𝗉𝗈𝗎𝗋𝗊𝗎𝗈𝗂 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗇'𝖾𝗇 𝗉𝖺𝗋𝗅𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗋𝖺𝗋𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍, 𝗀𝖺𝗋𝖽𝖺𝗇𝗍 "𝖼𝖾 𝗌𝖾𝖼𝗋𝖾𝗍" 𝗎𝗇𝗂𝗊𝗎𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝖾𝗅𝗅𝖾.

𝖠𝗌𝗁 𝗇'𝖺 𝗉𝖺𝗌 𝗏𝗋𝖺𝗂𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖽𝖾 𝗉𝗈𝗂𝗇𝗍𝗌 𝖿𝗈𝗋𝗍𝗌, 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗌𝖺𝗂𝗍 𝖼𝗈𝗎𝗋𝗂𝗋 𝗏𝗂𝗍𝖾, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝖼𝖾 𝗇'𝖾𝗌𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝗊𝗎𝖾𝗅𝗊𝗎𝖾 𝖼𝗁𝗈𝗌𝖾 𝖽'𝖾𝗑𝗍𝗋𝖺𝗈𝗋𝖽𝗂𝗇𝖺𝗂𝗋𝖾. 𝖤𝗅𝗅𝖾 𝖾𝗌𝗍 𝖺𝗀𝗂𝗅𝖾, 𝖽𝗂𝗌𝖼𝗋𝖾̀𝗍𝖾 𝖼𝖾 𝗊𝗎𝗂 𝗉𝖾𝗎𝗍 𝗅'𝖺𝗂𝖽𝖾𝗋 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝖽𝖾𝗌 𝗌𝗂𝗍𝗎𝖺𝗍𝗂𝗈𝗇𝗌 𝖼𝗈𝗆𝗉𝗅𝗂𝗊𝗎𝖾́𝖾𝗌, 𝖾𝗇 𝗀𝗋𝗂𝗆𝗉𝖺𝗇𝗍 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝖽𝖾𝗌 𝖺𝗋𝖻𝗋𝖾𝗌 𝗈𝗎 𝗌𝖾 𝖼𝖺𝖼𝗁𝖺𝗇𝗍 𝗌𝖺𝗇𝗌 𝖿𝖺𝗂𝗋𝖾 𝗅𝖾 𝗆𝗈𝗂𝗇𝖽𝗋𝖾 𝖻𝗋𝗎𝗂𝗍. 𝖤𝗅𝗅𝖾 𝗇'𝖺𝗀𝗂𝗍 𝗃𝖺𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗌𝖺𝗇𝗌 𝗋𝖾́𝖿𝗅𝖾́𝖼𝗁𝗂𝗋, 𝗉𝗋𝖾𝗇𝖽 𝗅𝖾 𝗍𝖾𝗆𝗉𝗌 𝖽𝖾 𝗉𝗈𝗌𝖾𝗋 𝗅𝖾 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝖾𝗍 𝗅𝖾 𝖼𝗈𝗇𝗍𝗋𝖾 𝗊𝗎𝖺𝗇𝖽 𝗅'𝖾𝗇𝗃𝖾𝗎 𝖾𝗌𝗍 𝗍𝗋𝗈𝗉 𝗂𝗆𝗉𝗈𝗋𝗍𝖺𝗇𝗍. 𝖳𝗋𝖾̀𝗌 𝗋𝖾́𝗌𝗂𝗌𝗍𝖺𝗇𝗍𝖾 𝖺̀ 𝗅𝖺 𝖽𝗈𝗎𝗅𝖾𝗎𝗋 𝗉𝗁𝗒𝗌𝗂𝗊𝗎𝖾, 𝖼'𝖾𝗌𝗍 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗎𝗇𝖾 𝖿𝗈𝗋𝖼𝖾 𝗊𝗎𝗂 𝖾𝗌𝗍 𝖺𝗎𝗌𝗌𝗂 𝗎𝗇𝖾 𝖿𝖺𝗂𝖻𝗅𝖾𝗌𝗌𝖾. 𝖤𝗅𝗅𝖾 𝖺 𝗍𝗈𝗎𝗃𝗈𝗎𝗋𝗌 𝖾𝗎 𝖾𝗍 𝖺 𝗍𝗈𝗎𝗃𝗈𝗎𝗋𝗌 𝖽𝖾𝗌 𝗍𝖾𝗇𝖽𝖺𝗇𝖼𝖾𝗌 𝖺𝗎𝗍𝗈𝖽𝖾𝗌𝗍𝗋𝗎𝖼𝗍𝗋𝗂𝖼𝖾𝗌, 𝖼𝖾 𝗊𝗎𝗂 𝗅'𝖺 𝖿𝗈𝗋𝖼𝖾́ 𝖺̀ 𝖽𝖾́𝗏𝖾𝗅𝗈𝗉𝗉𝖾𝗋 𝗎𝗇𝖾 𝗀𝗋𝖺𝗇𝖽𝖾 𝗋𝖾́𝗌𝗂𝗌𝗍𝖺𝗇𝖼𝖾 𝖺̀ 𝗅𝖺 𝖽𝗈𝗎𝗅𝖾𝗎𝗋. 𝖤𝗅𝗅𝖾 𝗇𝖾 𝗌'𝖺𝗋𝗋𝖾̂𝗍𝖾𝗋𝖺 𝗉𝖺𝗌 𝖺̀ 𝗆𝗈𝗂𝗇𝗌 𝖽'𝖾̂𝗍𝗋𝖾 𝗈𝖻𝗅𝗂𝗀𝖾́ 𝖺̀ 𝗅𝖾 𝖿𝖺𝗂𝗋𝖾, 𝖽'𝖾̂𝗍𝗋𝖾 𝖾́𝗉𝗎𝗂𝗌𝖾́𝖾 𝖼𝗈𝗆𝗆𝖾 𝗅𝗈𝗋𝗌𝗊𝗎'𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖺 𝗆𝖺𝗋𝖼𝗁𝖾́ 𝖽𝖾𝗌 𝗇𝗎𝗂𝗍𝗌 𝖾𝗍 𝖽𝖾𝗌 𝗃𝗈𝗎𝗋𝗌 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗋𝖾𝗃𝗈𝗂𝗇𝖽𝗋𝖾 𝗅𝖺 𝖼𝗈𝗅𝗈𝗇𝗂𝖾. 𝖬𝖺𝗅𝗁𝖾𝗎𝗋𝖾𝗎𝗌𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍, 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗉𝗈𝗎𝗌𝗌𝖾𝗋𝖺 𝗉𝖺𝗋𝖿𝗈𝗂𝗌 𝗍𝗋𝗈𝗉 𝗌𝗎𝗋 𝗌𝖾𝗌 𝗅𝗂𝗆𝗂𝗍𝖾𝗌 𝖾𝗍 𝗋𝗂𝗌𝗊𝗎𝖾 𝖽𝖾 𝖿𝗂𝗇𝗂𝗋 𝗀𝗋𝖺𝗏𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖻𝗅𝖾𝗌𝗌𝖾́𝖾. 𝖠𝗌𝗁 𝗉𝖾𝗇𝗌𝖾 𝖾̂𝗍𝗋𝖾 𝖽𝖾́𝖼𝖾́𝖽𝖾́𝖾, 𝖽𝗈𝗇𝖼 𝗇𝖾 𝗉𝖺𝗌 𝗉𝗈𝗎𝗏𝗈𝗂𝗋 𝗆𝗈𝗎𝗋𝗂𝗋 𝗎𝗇𝖾 𝗌𝖾𝖼𝗈𝗇𝖽𝖾 𝖿𝗈𝗂𝗌. 𝖯𝗈𝗎𝗋 𝖿𝗂𝗇𝗂𝗋 𝖺𝗏𝖾𝖼 𝗌𝖾𝗌 𝖿𝖺𝗂𝖻𝗅𝖾𝗌𝗌𝖾𝗌, 𝗅𝖺 𝗃𝖾𝗎𝗇𝖾 𝖿𝗂𝗅𝗅𝖾 𝗇'𝖾𝗌𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝗏𝗋𝖺𝗂𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖽𝗈𝗎𝖾́𝖾 𝖺𝗏𝖾𝖼 𝖽𝖾𝗌 𝖺𝗋𝗆𝖾𝗌, 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗇'𝖺 𝗆𝖾̂𝗆𝖾 𝗉𝖺𝗌 𝗎𝗍𝗂𝗅𝗂𝗌𝖾́ 𝗅𝖺 𝖽𝖺𝗀𝗎𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝖳𝗁𝖺𝗇𝖺𝗍𝗁𝗈𝗌 𝗅𝗎𝗂 𝖺 𝗈𝖿𝖿𝖾𝗋𝗍 𝖾𝗍 𝗇'𝖺 𝗃𝖺𝗆𝖺𝗂𝗌 𝖺𝗉𝗉𝗋𝗂𝗌 𝖺̀ 𝗌𝖾 𝖻𝖺𝗍𝗍𝗋𝖾 𝖺𝗎 𝖼𝗈𝗋𝗉𝗌-𝖺̀-𝖼𝗈𝗋𝗉𝗌. 𝖠𝗏𝖾𝖼 𝗎𝗇 𝗉𝖾𝗎 𝖽'𝖾𝗇𝗍𝗋𝖺𝗂̂𝗇𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖾𝗍 𝖽'𝖺𝗉𝗉𝗋𝖾𝗇𝗍𝗂𝗌𝗌𝖺𝗀𝖾, 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗉𝗈𝗎𝗋𝗋𝖺𝗂𝗍 𝗌𝖾 𝖽𝖾́𝖻𝗋𝗈𝗎𝗂𝗅𝗅𝖾𝗋.


✞ 𝖯𝗈𝗎𝗏𝗈𝗂𝗋 ✞
✞ + 𝖺𝗎𝗍𝗋𝖾 ✞
𝖲𝖺𝗇𝗌 𝗀𝗋𝖺𝗇𝖽𝖾 𝗌𝗎𝗋𝗉𝗋𝗂𝗌𝖾, 𝗌𝗈𝗇 𝗉𝗈𝗎𝗏𝗈𝗂𝗋 𝖾𝗌𝗍 𝖼𝖾𝗅𝗎𝗂 𝖽𝖾 𝗅𝖺 𝗇𝖾́𝖼𝗋𝗈𝗆𝖺𝗇𝖼𝗂𝖾. 𝖤𝗅𝗅𝖾 𝗉𝖺𝗋𝗏𝗂𝖾𝗇𝗍 𝖺̀ 𝗏𝗈𝗂𝗋 𝖾𝗍 𝖺̀ 𝖼𝗈𝗆𝗆𝗎𝗇𝗂𝗊𝗎𝖾𝗋 𝖺𝗏𝖾𝖼 𝗅𝖾𝗌 𝖾𝗇𝗍𝗂𝗍𝖾́𝗌, 𝗅𝖾𝗌 𝗆𝗈𝗋𝗍𝗌. 𝖠𝗎 𝖽𝖾́𝖻𝗎𝗍, 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗉𝖾𝗇𝗌𝖺𝗂𝗍 𝗊𝗎'𝗂𝗅 𝗌'𝖺𝗀𝗂𝗌𝗌𝖺𝗂𝗍 𝖽'𝗁𝖺𝗅𝗅𝗎𝖼𝗂𝗇𝖺𝗍𝗂𝗈𝗇𝗌 𝖺𝗎𝖽𝗂𝗍𝗂𝗏𝖾𝗌, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖺 𝗍𝗋𝖾̀𝗌 𝗏𝗂𝗍𝖾 𝗌𝗎 𝖼𝗈𝗆𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗂𝗇𝗍𝖾𝗋𝖺𝗀𝗂𝗋 𝖺𝗏𝖾𝖼 𝖾𝗎𝗑, 𝗉𝗎𝗂𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝗏𝗈𝗂𝗋. 𝖨𝗅𝗌 𝗇𝖾 𝗅𝗎𝗂 𝗌𝗈𝗇𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝖽'𝗎𝗇𝖾 𝗀𝗋𝖺𝗇𝖽𝖾 𝖺𝗂𝖽𝖾 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝖼𝗈𝗆𝖻𝖺𝗍𝗌, 𝖾𝗇𝖿𝗂𝗇 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗅𝖾 𝗆𝗈𝗆𝖾𝗇𝗍, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗂𝗅𝗌 𝗉𝖾𝗎𝗏𝖾𝗇𝗍 𝗅𝖺 𝗉𝗋𝖾́𝗏𝖾𝗇𝗂𝗋 𝖽𝖾 𝖼𝖾𝗋𝗍𝖺𝗂𝗇𝗌 𝖽𝖺𝗇𝗀𝖾𝗋𝗌 𝗅𝗈𝗋𝗌𝗊𝗎'𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗒 𝖿𝖺𝗂𝗍 𝖿𝖺𝖼𝖾. 𝖤𝗅𝗅𝖾 𝗇'𝖺 𝗉𝖺𝗌 𝖾𝗇𝖼𝗈𝗋𝖾 𝖿𝖺𝗂𝗍 𝖿𝖺𝖼𝖾 𝖺̀ 𝗌𝖾𝗌 𝖺𝗎𝗍𝗋𝖾𝗌 𝖽𝗈𝗇𝗌, 𝗊𝗎'𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖺𝗎𝗋𝖺 𝗅𝖾 𝗍𝖾𝗆𝗉𝗌 𝖽𝖾 𝖽𝖾́𝗏𝖾𝗅𝗈𝗉𝗉𝖾𝗋 𝖺̀ 𝗅𝖺 𝖢𝗈𝗅𝗈𝗇𝗂𝖾.

✞ 𝖫𝖺 𝗃𝖾𝗎𝗇𝖾 𝖿𝗂𝗅𝗅𝖾 𝗌𝖺𝗂𝗍 𝖺𝗉𝗉𝗋𝖾́𝖼𝗂𝖾𝗋 𝖼𝖾𝗋𝗍𝖺𝗂𝗇𝖾𝗌 𝗋𝖺𝗋𝖾𝗌 𝖼𝗁𝗈𝗌𝖾𝗌 𝖽𝖾 𝗌𝗈𝗇 𝗊𝗎𝗈𝗍𝗂𝖽𝗂𝖾𝗇, 𝖼𝗈𝗆𝗆𝖾 𝗅𝖺 𝖼𝗎𝗅𝗍𝗎𝗋𝖾/𝗆𝗈𝗎𝗏𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗀𝗈𝗍𝗁𝗂𝗊𝗎𝖾. 𝖤𝗅𝗅𝖾 𝖾𝗇 𝗅𝗂𝗍 𝖾𝗍 𝖾𝗇 𝖾́𝖼𝗈𝗎𝗍𝖾 𝖾́𝗇𝗈𝗋𝗆𝖾́𝗆𝖾𝗇𝗍, 𝗌𝖾 𝖼𝗈𝗇𝗌𝗂𝖽𝖾́𝗋𝖺𝗇𝗍 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗆𝖾̂𝗆𝖾 𝗀𝗈𝗍𝗁𝗂𝗊𝗎𝖾, 𝗆𝖾̂𝗆𝖾 𝗌𝗂 𝗌𝗈𝗇 𝗌𝗍𝗒𝗅𝖾 𝖾𝗌𝗍 𝗎𝗇 𝗉𝖾𝗎 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝗌𝗈𝖿𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗅𝖾 𝗍𝗋𝖺𝖽 𝗀𝗈𝗍𝗁.
✞ 𝖠𝗌𝗁 𝖾𝗌𝗍 𝗈𝗎𝗏𝖾𝗋𝗍𝖾 𝗌𝖾𝗑𝗎𝖾𝗅𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖾𝗍 𝗌𝖾𝗇𝗍𝗂𝗆𝖾𝗇𝗍𝖺𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗉𝖺𝗋𝗅𝖺𝗇𝗍, 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗌𝖾 𝗌𝖾𝗇𝗍 𝖺𝗍𝗍𝗂𝗋𝖾́𝖾 𝖺𝗎𝗍𝖺𝗇𝗍 𝗉𝖺𝗋 𝗅𝖾𝗌 𝖿𝖾𝗆𝗆𝖾𝗌 𝗊𝗎𝖾 𝗅𝖾𝗌 𝗁𝗈𝗆𝗆𝖾𝗌.
✞ 𝖤𝗅𝗅𝖾 𝖽𝖾́𝗍𝖾𝗌𝗍𝖾 𝗍𝗈𝗎𝗍𝖾𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝗉𝖾𝗋𝗌𝗈𝗇𝗇𝖾𝗌 𝗊𝗎𝗂 𝗅𝖺 𝖼𝗈𝗇𝗍𝗋𝖾𝖽𝗂𝗌𝖾𝗇𝗍 𝗈𝗎 𝗅𝗎𝗂 𝗋𝖺𝗉𝗉𝖾𝗅𝗅𝖾𝗇𝗍 𝗊𝗎'𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖾𝗌𝗍 𝖺𝗍𝗍𝖾𝗂𝗇𝗍𝖾 𝖽𝗎 𝖲𝗒𝗇𝖽𝗋𝗈𝗆𝖾 𝖽𝖾 𝖢𝗈𝗍𝖺𝗋𝖽, 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗍𝗋𝗈𝗎𝗏𝖾 𝖼𝖾𝗌 𝗁𝗂𝗌𝗍𝗈𝗂𝗋𝖾𝗌 𝖽𝖾 𝗌𝗒𝗇𝖽𝗋𝗈𝗆𝖾 𝗌𝗍𝗎𝗉𝗂𝖽𝖾𝗌 𝖾𝗍 𝗉𝖾𝗇𝗌𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗅𝖾𝗌 𝗀𝖾𝗇𝗌 𝗇𝖾 𝗏𝖾𝗎𝗅𝖾𝗇𝗍 𝗃𝗎𝗌𝗍𝖾 𝗉𝖺𝗌 𝖺𝖼𝖼𝖾𝗉𝗍𝖾𝗋 𝗊𝗎'𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖾𝗌𝗍 𝖽𝖾́𝖼𝖾́𝖽𝖾́𝖾.
✞ 𝖲𝗎𝗂𝗍𝖾 𝖺̀ 𝗌𝖺 𝖿𝗎𝗀𝗎𝖾, 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖺 𝖺𝗋𝗋𝖾̂𝗍𝖾 𝗌𝖾𝗌 𝗍𝗋𝖺𝗂𝗍𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍𝗌 𝖽'𝖺𝗇𝗍𝗂𝖽𝖾́𝗉𝗋𝖾𝗌𝗌𝖾𝗎𝗋𝗌, 𝖼𝖾 𝗊𝗎𝗂 𝖿𝖺𝗂𝗍 𝗊𝗎'𝗂𝗅 𝗉𝖾𝗎𝗍 𝗅𝗎𝗂 𝖺𝗋𝗋𝗂𝗏𝖾𝗋 𝖽'𝖺𝗏𝗈𝗂𝗋 𝖽𝖾𝗌 𝗉𝗁𝖺𝗌𝖾𝗌 𝗆𝖺𝗇𝗂𝖺𝗊𝗎𝖾𝗌 𝖾𝗍 𝖽𝖾́𝗉𝗋𝖾𝗌𝗌𝗂𝗏𝖾𝗌 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝗈𝗎 𝗆𝗈𝗂𝗇𝗌 𝖿𝗈𝗋𝗍𝖾𝗌.
✞ 𝖢'𝖾𝗌𝗍 𝗎𝗇𝖾 𝖿𝗎𝗆𝖾𝗎𝗌𝖾 𝖼𝗈𝗆𝗉𝗎𝗅𝗌𝗂𝗏𝖾, 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖼𝖺𝖼𝗁𝖺𝗂𝗍 𝗌𝖾𝗌 𝖼𝗂𝗀𝖺𝗋𝖾𝗍𝗍𝖾𝗌 𝗊𝗎𝖺𝗇𝖽 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗅𝖾 𝖼𝖾𝗇𝗍𝗋𝖾, 𝖾𝗍 𝗉𝖺𝗋 𝗋𝖾́𝖿𝗅𝖾𝗑𝖾 𝗅𝖾 𝖿𝖺𝗂𝗍 𝖾𝗇𝖼𝗈𝗋𝖾 𝖺𝗎𝗃𝗈𝗎𝗋𝖽'𝗁𝗎𝗂 𝖺̀ 𝗅𝖺 𝖢𝗈𝗅𝗈𝗇𝗂𝖾.
✞ 𝖢'𝖾𝗌𝗍 𝗎𝗇𝖾 𝗃𝖾𝗎𝗇𝖾 𝖿𝖾𝗆𝗆𝖾 𝗍𝗋𝖾̀𝗌 𝗌𝖾́𝖽𝗎𝗂𝗌𝖺𝗇𝗍𝖾, 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗅𝖾 𝗌𝖺𝗂𝗍 𝖾𝗍 𝗇'𝖾𝗌𝗌𝖺𝗂𝖾 𝗉𝖺𝗌 𝖽𝖾 𝗅𝖾 𝖼𝖺𝖼𝗁𝖾𝗋. 𝖤𝗅𝗅𝖾 𝗉𝗈𝗌𝗌𝖾̀𝖽𝖾 𝖽𝖾 𝗇𝗈𝗆𝖻𝗋𝖾𝗎𝗑 𝗍𝖺𝗍𝗈𝗎𝖺𝗀𝖾𝗌 𝖾𝗍 𝗉𝗂𝖾𝗋𝖼𝗂𝗇𝗀𝗌. 𝖲𝖺 𝗍𝖺𝗂𝗅𝗅𝖾 𝖾𝗌𝗍 𝖽𝖾 𝟣𝟨𝟥𝖼𝗆, 𝖾𝗍 𝗌𝗈𝗇 𝗉𝗈𝗂𝖽𝗌 𝖽𝖾 𝟧𝟥𝗄𝗀.
✞ 𝖲𝗈𝗇 𝖼𝗈𝗋𝗉𝗌 𝖾𝗌𝗍 𝖽'𝗎𝗇𝖾 𝖿𝗋𝗈𝗂𝖽𝖾𝗎𝗋 𝗂𝗇𝖼𝗋𝗈𝗒𝖺𝖻𝗅𝖾, 𝖼𝖾 𝗊𝗎𝗂 𝗌𝗎𝗋𝗉𝗋𝖾𝗇𝖽𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝗀𝖾𝗇𝗌. 𝖤𝗇 𝗆𝖾̂𝗆𝖾 𝗍𝖾𝗆𝗉𝗌, 𝖼𝖾𝗅𝖺̀ 𝖺𝗎𝗋𝖺𝗂𝗍 𝖾́𝗍𝖾́ 𝖾́𝗍𝗈𝗇𝗇𝖺𝗇𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗅𝖺 𝖿𝗂𝗅𝗅𝖾 𝖽𝖾 𝗅𝖺 𝖬𝗈𝗋𝗍 𝗌𝗈𝗂𝗍 𝗍𝗋𝖾̀𝗌 𝖼𝗁𝖺𝗎𝖽𝖾.

✞ Лучше убей сама себя ✞
✞ 𝗍𝗎 𝖿𝖾𝗋𝖺𝗂𝗌 𝗆𝗂𝖾𝗎𝗑 𝖽𝖾 𝗍𝖾 𝗍𝗎𝖾𝗋 ✞

[Shinato]

Très jolie fiche Morgane, j'ignorais totalement qu'un tel syndrome existait mais tu l'as très bien abordé et décrit dans ta fiche (qui par la même occasion est très bien écrite). Hâte de voir les futurs RP de Ash

[MorganeP79]

Très jolie fiche Morgane, j'ignorais totalement qu'un tel syndrome existait mais tu l'as très bien abordé et décrit dans ta fiche (qui par la même occasion est très bien écrite). Hâte de voir les futurs RP de Ash

Merci beaucoup @Shinato !! (:
Pour tout te dire, je connais le syndrome uniquement grâce à un personnage de Chap (mon acolyte <3) sur Izombie, et en lui parlant d'Ash elle m'a proposé de faire un personnage atteins justement de ce syndrome ^^ J'ai vraiment fait de mon mieux, et je suis contente que ça te donne cette impression !

[naji2807]

Pareil j'aime beaucoup ta fiche Morgane et il faudra faire une rencontre entre Madeleine et Ash ^^ (bon elle va forcément la contredire sur le fait qu'elle soit morte par contre x))

[Springbloom]

Bienvenue parmi nous Morgane ^^ Ash est acceptée, de toute manière elle était déjà avec la version de fiche que tu m'avais envoyé donc rien de surprenant là-dedans. L'idée que Thanatos se la joue donneur de sperme m'amuse néanmoins toujours autant x)

Ash n'est effectivement pas présente depuis longtemps, je pense néanmoins qu'elle aura rencontré Xylia qui lui aura sans doute fait faire un tour de la Colonie. Pour ce qui est de mes autres personnages permanents (Hope, Hash et mes PNJ Cassie et Aurora), ) toi de voir si quelque chose te tente

J'ajoute Ash à la liste des inscrits (ça commence à faire un moment que je l'ai pas mise un jour, faudrait vraiment que je finisse mes fiches un jour huhu). Tu peux d'ores et déjà commencer à RP' ! ^^

[ChapelierFou]

Chat-Mollow: Désolée, je réagis tard à la fiche d'Hameline, mais je l'aime beaucoup, elle a une personnalité très intéressante et j'adore ses pouvoirs! Aussi l’esthétique de ta fiche est très belle! Je ne sais pas si tu serai interessée par des liens (même si je n'ai rien de super précis en tête?)

Moggy: Ah, yes, la fiche d'Ash! Je te l'avais déjà dit mais j'aime beaucoup son histoire et la présentation, aussi je trouve la contradiction syndrome de Cotard séduction très intéressante



Lemony Sugar

Fils d’Héphaïstos | amnésie antérograde | piège | A l’amphithéâtre avec Sasha



Notre conversation est embrouillée. Je crois? Je n'ai pas vraiment de moyen d'être sûr vu que j'ai déjà oublié comment elle a commencé, mais je me sens confus, je pense que ce n'est pas nouveau, mais généralement, comme j'accepte que je ne peux pas tout comprendre et avoir le contrôle sur tout c'est plus une toile de fond dans mon esprit et je fais avec... Mais là je le sens plus, c'est plus intense donc je pense que ce n'est pas que moi qui suis embrouillée, la conversation aussi. Après ce n'est pas un problème pour moi. Je crois que ça peux facilement gêner les gens? En tout cas je sais d'expérience qu'un peu de confusion n'a jamais fait de mal à personne, la preuve, je vais très bien. Mais c'est comme un fil emmêlé, il faut tout défaire patiemment, s'attarder sur les nœuds le temps qu'il faut et remonter le fil jusqu'à son bout. De quoi est-ce que je me souviens encore... Une histoire son et de couleur je crois? Il me semble que c'était ça, mais déjà là, j'avais du mal à suivre, si bien que je pose lui demande un éclaircissement en précisant que si j'ai déjà posé la question c'est parce que c'est un peu dur pour moi de me souvenir des choses. Mais lui me répond par une autre question en tenant d'éclaircir la mienne qui apparement n'était pas clair. Tiens c'est bizarre il me parle de ce qui est réel ou pas. C'est donc de ça qu'on parlait? Je suis un peu surpris parce que ça ne me dit rien du tout de chez rien du tout ce sujet de conversation, alors que quand même, si je viens seulement de lui demander un éclaircissement c'est que le sujet de conversation est tout récent, j'ai l'impression que je ne devrais pas être aussi perdu... Surtout que je n'ai pas vraiment l'impression d'avoir besoin de poser ce genre de questions, vu que le réel, je crois que c'est quelque chose auquel je pense souvent vu mon amnésie, non? Je sais que mon réel à moi c'est ce qui existe là tout de suite autour de moi, je le sens de façon tangible, comme il le dit, mais aussi dans ma tête, comme il le dit aussi. Je veux dire, si le réel c'est pas aussi ce qui se passe dans notre tête, c'est un peu bête, non? Vu que à chaque secondes, on pense, on ressent, et on découvre, et on ne peut pas se séparer de ça. Enfin surtout moi je découvre, parce que tout semble nouveau et excitant, vu que je n'ai pas vraiment de souvenir récent, même les situations qui seraient familières à d'autre ont une saveur d'aventure dans laquelle je plonge joyeusement, prêt à découvrir et à être surpris, à aiguiser ma curiosité et à mettre mon inventivité et ma débrouillardise à l'épreuve, et ça tombe bien, parce que c'est ma chose préférée sur Terre. Donc si le réel ne se sentait pas aussi avec l'esprit, ce serai vraiment fade, comme croquer un fruit sans en sentir le goût, ou regarder un arc-en-ciel dont on ne vois pas les couleurs. Ce serai faire les chose à moitié, sachant que la moitié qu'on manque, c'est quand même la meilleure.
-C'est pas logique de vouloir séparer la réalité et ce qui se passe dans la tête, vu que ton cerveau n'est pas un automate que tu peux allumer et éteindre comme tu veux. Par exemple si tu vois un engrenage qui traîne sur une table tu vas penser "Oh qu'est-ce qu'il est beau et qu'est-ce qu'il fonctionnerai bien avec mon nouveau projet!" tu vas pas juste avoir la tête vide, sinon c'est toi, l'automate. Tout le monde fais des commentaires dans sa tête et a des idées et des opinions, et comme ils sont dans leur propre têtes ils en ont conscience Je dis, sans être sûr de répondre vraiment à sa question, dont je ne me souviens déjà plus des termes exactes.
-Et si le moment que je vis ne compte pas, je serai bien embêté, vu que le passé ne fais pas partie de ma réalité à moi, j'ajoute en riant un peu. Enfin, mon enfance en fait partie, puisque je m'en souviens mais je ne me souvient pas vraiment de ma vie entre mes 12 ans et maintenant, enfin, seulement dans les très très grandes lignes, je sais que je suis dans un endroit spécial avec des enfants de fées... non, de quelque chose d'autre... Ah oui, de dieu! avec des enfants de dieu comme ça. Et je crois que la plupart des gens ici sont gentils. Et si on sors les monstres nous mangent. Voilà. Mais j'ai mes photos aussi, pour m'aider. Je ne trouve pas le passé très très important, mais ça ne veut pas dire que je m'en fiche, le passé à été le présent à un moment, donc il a été marquant pour moi, comme les gens à qui j'ai parlés et ce que j'ai fait. C'est mieux s'il y a une trace des choses importantes quelque part. Mais j'accepte que je ne peux pas toujours être celui qui y retourne, vu que sans mon carnet et mes photos, je ne peux tout simplement pas. Mais je sais que si quelque de vraiment marquant doit revenir, il reviendra, que ce soit une information qu'on me redonne ou quelqu'un avec qui j'ai formé un lien qui nous plaît à tout les deux qui revient me parler.
Puis quand je rebondis sur sa définition de monstre en disant que, si ça ne tenait qu'à la différence, soit je serai le monstre, soit tous le monde sauf moi le serai, parce que je suis atteins d'amnésie antérograde, il me répond que même les autres gens qui vient la même chose sont différents de moi, en citant comme exemples des gens chastes dont les noms devraient sans doute m'être familier, mais je ne suis pas sûr de les connaître. J'aime bien sa remarque, parce que ça me fait me demander comment c'est pour les gens qui ne sont pas moi d'avoir mon amnésie. Mon TDAH me rendais déjà différent de la plupart des autres enfants avant, et les professeurs étaient mécontent parce que ils me trouvaient paresseux de ne pas travailler, alors que c'est juste que je me concentrais sur des choses plus intéressante, comme faire des minis fusées avec un vielle élastique et un bic 4 couleurs. Mais apparemment ce n'est pas ça qu'on est censé apprendre en grande section de maternel (mais visiblement il n'y a pas de temps pour apprendre à faire ça, puisque la grande majorité des adultes que je connais sont incapable de le faire). Mais ma mère m'a toujours dit que la différence n'est pas une honte, et que ça veut juste dire que ma manière de faire les choses va être différentes des autres, j'aurais peut-être un peu plus de mal à la trouver puisque elle n'a pas forcément déjà été inventé, mais ce n'était pas un problème pour moi, parce que si je n'ai rien à inventer, je m'ennuie à tel point que c'est presque douloureux. Mais comment c'est pour les gens qui n'ont pas été éduqué comme moi? Est-ce qu'ils ont l'impression que parce qu'ils ne font pas les choses comme tous le monde, ils font moins bien et ils sont moins bien? Est-ce que avoir des limitations les rend triste, en colère, leur fait peur? Je crois que j'ai ressenti ça, au début. Tout était nouveau, tout le temps, et je ne devais pas comprendre pourquoi ma mère n'était pas là. Et puis passer d'une mémoire normal à du rien du tout, ça a dû me faire bizarre, quand même, je ne devais pas comprendre pourquoi j'avais l'impression d'essayer de remplir une passoire, mais les informations ne restaient jamais. Mais si j'ai ressenti ça, je suis content que ça se soit arrêté et j’espère que les autres gens qui vivent comme moi vont bien aussi, et aussi qu'ils sont avec des gens qui prennent soin d'eux sans les traiter comme des bébés, tout comme je sais que je pourrais toujours trouver quelqu'un pour répondre à mes questions ici, sans pour autant que je me fasse baby-sitter par quelqu'un tous le temps (enfin je crois que c'est comme ça, parce que je ne vois pas de baby-sitter autour de moi, et puis je pense que les demis-dieux ont mieux à faire).
-Euh... Je sais pas qui c'est les gens dont tu viens de parler. Mais en tout cas non, je ne pense que que tout le monde qui soit amnésique antérograde soit pareil, je n'en ai jamais rencontré, mais je pense qu'ils n'aiment pas tous les pièges et n'ont pas tous un chat automate qui s'appelle Bob, parce que ce serai bizarre, quand même. Je me suis exprimé maladroitement, mais je pense que c'est parce que je ne me distingue pas vraiment de mon amnésie. Je sais que on est pas son handicape et tout, mais c'est débile de m'imaginer sans, vu que je mènerai ma vie de façon totalement différente. Pas en mieux ou en pire, juste différemment.
Est-ce que je dirais que l'amnésie a fait de moi une personne différente? Non, je ne crois pas. J'aime toujours les mêmes choses, je parle toujours beaucoup, je suis toujours optimiste et astucieux. Mais maintenant, je dois juste consacrer plus d'astuce à reconstituer ce qui se passe autour de moi, et peut-être que ça fait que je me fatigue peut-être un peu plus vite qu'avant. Aussi j'ai plus de mal à avoir des relations "normales" avec les gens, vu que je les rencontre pour la première fois en permanence. Mais je ne suis pas sûr que ça me gêne. J'aime bien les rencontre, j'aime bien découvrir des nouvelles personnalités, et est-ce que c'est vraiment un drame de devenir ami ou de tomber amoureux de la même personne des millions de fois d'affilés? Il y a pire comme sentiment. Et puis je pense que je vois la différence quand je suis avec quelqu'un qui me connaît déjà et quand je parle pour la première fois avec quelqu'un. Enfin, pas toujours. Par exemple, c'est facile de parler avec ce garçon, il pose des questions intéressantes et semble assez ouvert d'esprit: on pourrais déjà se connaître, et en même temps, je ne sens pas forcément le genre de complicité que j'aurais avec quelqu'un qui est déjà mon ami, mais ça ne me gênerai pas de l'avoir un jour avec lui.
Puis nous continuons à parler des monstres, et il me dit qu'il n'en a jamais rencontré de gentil, avant de me demander pourquoi on en parlait déjà. Je ne peux me retenir de rire. C'est drôle que quelqu'un d'autre que moi oublie les choses. D'ailleurs je n'ai pas la moindre idée de la réponse à sa question et jeter un rapide coup d'oeil à mon carnet que je tiens pourtant ouvert ne m'apporte pas de réponse, vu que je n'ai visiblement rien écrit. Mais bon s'il a oublié aussi, ça ne devait pas être important.
-Je sais plus non plus, je lui dit sans cesser de sourire. Mais du coup c'est sûrement pas grave vu que toi non plus tu ne sais plus.
Tant pis pour notre conversation sur les monstres, j'imagine elle a disparu dans notre mémoire. C'est sûrement dommage, mais ce serai bête de regretter quelque chose dont on ne se souviens pas. A la place, j'ajoute:
-Hé, je peux prendre une photo de toi? Comme ça je saurais qu'on s'est parlé et que je te trouve intéressant et ouvert d'esprit! C'est pas contre toi mais sinon je vais pas m'en souvenir, et ce serai bête que tu finisse comme notre histoire de monstre, je dis, en ramassant mes doigts avant de les écarter en les redirigeant vers le haut, mimant quelque chose qui disparait. J'oublie beaucoup de chose, mais ça me fait plaisir quand quelque chose ou quelqu'un que j'apprécie peut faire son chemin dans mon carnet et sur le mur de ma chambre.

[Mimie99]

| 17 ans | Fils d’Hermès | Permanent | 1m78 | Défaut Fatal : Insouciance |
| 1er Avril 2003 | Bélier |« Mischief » | Amphithéâtre | Avec Madeleine |



Le fait que mon intervention dans la Veillée semble avoir amusé la majorité de mes compatriotes ne semble pas suffire à chasser les mauvais sentiments qui m'habitent. Ça ne me procure pas la même joie que ça l'aurait fait habituellement. Si Scotty avait été là, on aurait sans doute rigoler et causer un peu plus de remue-ménage. Sauf qu'il n'est plus là et ne le serait plus jamais. Je m'efforce de chasser toutes ces pensées de mon esprit et retourne trouver Maddy à l'endroit qu'elle a choisit. Je peux très bien voir qu'elle a des confettis dans les cheveux tout comme il y en a dans les plumes de Serge. Cette vision me fait sourire et je la questionne sur si elle a apprécié mon intervention.

Comme elle me dit que oui, ça lui a beaucoup plu et que c'était drôle, mon sourire s'élargit. J'éclate toutefois de rire en entendant le croassement de Serge. Lui, il ne semble pas du tout apprécier, apparemment. Il tente de se débarrasser des confettis... avec un succès limité. Il croasse une nouvelle fois en me regardant et je ne peux pas m'empêcher d'esquisser un sourire en coin. Qui se renforce légèrement avec ce qu'ajoute Maddy. À son intention je lâche:

- Tant mieux si tu l'as apprécié. C'était l'intention.

Après quoi je me tourne vers Serge et ajoute:

- Désolé, Serge. Mais tu as une apparence de fête maintenant! Et tu es sans aucun doute le corbeau qui a le plus fier allure dans toute la région!

Mon regard se porte à nouveau sur les autres pensionnaires de la Colonie et il y a un moment de flottement. J'arrive presque à revoir toutes les autres Veillées auxquelles j'ai participé... jamais seul. Toujours avec mon frère. Et là... Plus rien. Peu importe où je regarde, il n'est pas là et rien n'est pareille. Mon expression s'affaisse l'espace d'un instant, mais je force un sourire à revenir rapidement. Je n'ai pas envie que Madeleine s'inquiète à nouveau, alors je relance la conversation.

- Tu crois que tu vas participer au chant?

Avec un peu de chance, personne n'aura l'idée de m'impliquer là-dedans. Je me souviens encore de l'année où avec Scott on avait fait un duo. Nous étions tellement connecté qu'on avait même pas besoin de s'être concerté pour que ça fonctionne. Un simple regard avait suffit pour qu'on sache ce qu'on voulait faire et qu'on se mette à improviser tous les deux selon ce que l'autre venait de prononcer. Aucune pratique. Aucune préméditation. Que le moment présent... Il faudrait que je m'en souvienne. Seulement penser au ici et maintenant.

Pas au passé ni à ce qui s'en vient.

[MorganeP79]

✞ 𝖠𝗌𝗁 𝖢𝖺𝗋𝗎𝗌𝗈, 𝟣𝟩 𝖺𝗇𝗌 ✞
✞ 𝖣𝖾𝗆𝗂-d́𝖾𝗌𝗌𝖾, 𝖿𝗂𝗅𝗅𝖾 𝖽𝖾 𝖳𝗁𝖺𝗇𝖺𝗍𝗁𝗈𝗌. ✞
✞ 𝖠𝗍𝗍𝖾𝗂𝗇𝗍𝖾 𝖽𝗎 𝗌𝗒𝗇𝖽𝗋𝗈𝗆𝖾 𝖽𝖾 𝖢𝗈𝗍𝖺𝗋𝖽. ✞

𝖩𝖾 𝗌𝗎𝗂𝗌 𝖺𝗋𝗋𝗂𝗏𝖾́𝖾 𝖺̀ 𝗅𝖺 𝖢𝗈𝗅𝗈𝗇𝗂𝖾 𝖽𝖾𝗌 𝖲𝖺𝗇𝗀-𝖬𝖾̂𝗅𝖾́ 𝗂𝗅 𝗒 𝖺 𝗊𝗎𝖾𝗅𝗊𝗎𝖾𝗌 𝗃𝗈𝗎𝗋𝗌 𝖽𝖾 𝖼𝖾𝗅𝖺, 𝗃𝖾 𝗇𝖾 𝗌𝖺𝗎𝗋𝖺𝗂𝗌 𝗉𝖺𝗌 𝗅𝖺 𝖽𝖺𝗍𝖾 𝗉𝗋𝖾́𝖼𝗂𝗌𝖾, 𝗂𝗅 𝗒 𝖺 𝗎𝗇 𝗉𝖾𝗎 𝗆𝗈𝗂𝗇𝗌 𝖽'𝗎𝗇𝖾 𝗌𝖾𝗆𝖺𝗂𝗇𝖾 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗌𝗎𝗋. 𝖳𝗈𝗎𝗍 𝖼𝖾𝗅𝖺 𝗆𝖾 𝖼𝗁𝖺𝗇𝗀𝖾 𝗏𝗋𝖺𝗂𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖽𝖾 𝗅𝖺 𝖼𝗅𝗂𝗇𝗂𝗊𝗎𝖾, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝖼𝖾 𝗇'𝖾𝗌𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝗆𝖺𝗅 𝗊𝗎𝖾 𝗃'𝖺𝗂 𝗊𝗎𝗂𝗍𝗍𝖾́ 𝖼𝖾𝗍 𝖾𝗇𝖿𝖾𝗋 𝗈𝗎 𝗅𝖾𝗌 𝗀𝖾𝗇𝗌 𝖼𝗈𝗆𝗆𝖾 𝗆𝗈𝗂 𝗌𝗈𝗇𝗍 𝗉𝗋𝗂𝗌 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝖽𝖾𝗌 𝖿𝗈𝗎𝗌. 𝖨𝖼𝗂, 𝖽𝖾 𝖼𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗃'𝖾𝗇 𝖺𝗂 𝗏𝗎, 𝗍𝗈𝗎𝗍 𝗅𝖾 𝗆𝗈𝗇𝖽𝖾 𝖾𝗌𝗍 𝖽𝗂𝖿𝖿𝖾̀𝗋𝖾𝗇𝗍, 𝗃'𝖺𝗂 𝗏𝗎 𝖽𝖾𝗌 𝖼𝗋𝖾́𝖺𝗍𝗎𝗋𝖾𝗌 𝗆𝗂-𝗁𝗈𝗆𝗆𝖾 𝗆𝗂-𝖼𝗁𝖾̀𝗏𝗋𝖾 𝖾𝗍 𝖽𝖾𝗌 𝗇𝗒𝗆𝗉𝗁𝖾𝗌, 𝖾𝗍 𝗃'𝖺𝗂 𝗅𝖺 𝖼𝖾𝗋𝗍𝗂𝗍𝗎𝖽𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗇𝖾 𝗅𝖾𝗌 𝖺𝗂 𝗉𝖺𝗌 𝗂𝗆𝖺𝗀𝗂𝗇𝖾́𝖾𝗌 𝗉𝗎𝗂𝗌𝗊𝗎𝖾 𝗅'𝗎𝗇𝖾 𝖽'𝖾𝗇𝗍𝗋𝖾 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖾𝗌𝗍 𝗏𝖾𝗇𝗎 𝖿𝖺𝗂𝗋𝖾 𝗆𝖺 𝖼𝗈𝗇𝗇𝖺𝗂𝗌𝗌𝖺𝗇𝖼𝖾. 𝖲'𝗂𝗅𝗌 𝖾𝗑𝗂𝗌𝗍𝖾𝗇𝗍 𝗏𝗋𝖺𝗂𝗆𝖾𝗇𝗍, 𝖺𝗅𝗈𝗋𝗌 𝗂𝗅 𝖾𝗌𝗍 𝖼𝖾𝗋𝗍𝖺𝗂𝗇 𝗊𝗎𝖾 𝖼'𝖾𝗌𝗍 𝗉𝗈𝗌𝗌𝗂𝖻𝗅𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗇𝖾 𝗌𝗈𝗂𝗌 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝖾𝗇 𝗏𝗂𝖾, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝖼̧𝖺 𝗅𝖾𝗌 𝗆𝖾́𝖽𝖾𝖼𝗂𝗇𝗌 𝗇𝖾 𝗏𝗈𝗎𝗅𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝗅'𝖺𝖼𝖼𝖾𝗉𝗍𝖾𝗋. 𝖨𝗅𝗌 𝗈𝗇𝗍 𝗏𝗈𝗎𝗅𝗎𝗌 𝗍𝗈𝗎𝗍 𝗃𝗎𝗌𝗍𝗂𝖿𝗂𝖾𝗋 𝗉𝖺𝗋 𝖽𝖾𝗌 𝗆𝖺𝗅𝖺𝖽𝗂𝖾𝗌, 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗌𝖾 𝗋𝖺𝗌𝗌𝗎𝗋𝖾𝗋 𝖾𝗍 𝗋𝖺𝗌𝗌𝗎𝗋𝖾𝗋 𝗆𝖺 𝗆𝖾̀𝗋𝖾.
𝖯𝗈𝗎𝗋 𝗋𝖾𝗏𝖾𝗇𝗂𝗋 𝖺̀ 𝗅𝖺 𝖢𝗈𝗅𝗈𝗇𝗂𝖾, 𝗃'𝖺𝗂 𝗋𝖺𝗉𝗂𝖽𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗉𝗋𝗂𝗌 𝗆𝖾𝗌 𝗆𝖺𝗋𝗊𝗎𝖾𝗌, 𝗍𝗋𝗈𝗎𝗏𝖾𝗋 𝖽𝖾𝗌 𝖾𝗇𝖽𝗋𝗈𝗂𝗍𝗌 𝖼𝖺𝗅𝗆𝖾𝗌 𝗈𝗎 𝗆𝖾 𝗉𝗈𝗌𝖾𝗋 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗌𝗈𝗎𝖿𝖿𝗅𝖾𝗋 𝗎𝗇 𝗉𝖾𝗎 𝗊𝗎𝖺𝗇𝖽 𝗃'𝖾𝗇 𝖺𝗂 𝗏𝗋𝖺𝗂𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖻𝖾𝗌𝗈𝗂𝗇. 𝖢'𝖾𝗌𝗍 𝗀𝗋𝖺̂𝖼𝖾 𝖺̀ 𝗅𝖺 𝖿𝖺𝗆𝖾𝗎𝗌𝖾 𝗇𝗒𝗆𝗉𝗁𝖾 𝖽𝗈𝗇𝗍 𝗃𝖾 𝗉𝖺𝗋𝗅𝖺𝗂𝗌 𝗍𝗈𝗎𝗍 𝖺̀ 𝗅'𝗁𝖾𝗎𝗋𝖾, 𝖼𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗊𝗎𝗂 𝖾𝗌𝗍 𝗏𝖾𝗇𝗎𝖾 𝗆'𝖺𝖻𝗈𝗋𝖽𝖾𝗋. 𝖭𝗈𝗍𝗋𝖾 𝗋𝖾𝗇𝖼𝗈𝗇𝗍𝗋𝖾 𝗇'𝖺 𝗉𝖺𝗌 𝖾́𝗍𝖾́ 𝖽𝖾́𝗌𝖺𝗀𝗋𝖾́𝖺𝖻𝗅𝖾, 𝗉𝖺𝗌 𝖽𝖾 𝗅𝖺̀ 𝖺̀ 𝖽𝗂𝗋𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗅'𝖺𝗉𝗉𝗋𝖾́𝖼𝗂𝖾, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗆'𝖺 𝗉𝖺𝗌 𝗆𝖺𝗅 𝖺𝗂𝖽𝖾́ 𝖺̀ 𝗆𝖾 𝗋𝖾𝗉𝖾́𝗋𝖾𝗋. 𝖷𝗒𝗅𝗂𝖺 𝗆'𝖺 𝗆𝗈𝗇𝗍𝗋𝖾́ 𝗊𝗎𝖾𝗅𝗊𝗎𝖾𝗌 𝖾𝗇𝖽𝗋𝗈𝗂𝗍𝗌 𝗂𝗇𝗍𝖾́𝗋𝖾𝗌𝗌𝖺𝗇𝗍𝗌 𝖺̀ 𝗅𝖺 𝖢𝗈𝗅𝗈𝗇𝗂𝖾. 𝖮𝗇 𝖺 𝗉𝖺𝗋𝗅𝖾́ 𝗎𝗇 𝗉𝖾𝗎 𝖽'𝖾𝗅𝗅𝖾, 𝖾𝗍 𝗍𝗋𝖾̀𝗌 𝗉𝖾𝗎 𝖽𝖾 𝗆𝗈𝗂, 𝗃𝖾 𝗇'𝖺𝗂𝗆𝖾 𝗉𝖺𝗌 𝗏𝗋𝖺𝗂𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗉𝖺𝗋𝗅𝖾𝗋 𝖽𝖾 𝗆𝗈𝗂 𝖺𝗏𝖾𝖼 𝖽𝖾𝗌 𝗀𝖾𝗇𝗌 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗏𝗂𝖾𝗇𝗌 𝖽𝖾 𝗋𝖾𝗇𝖼𝗈𝗇𝗍𝗋𝖾𝗋. 𝖬𝗂𝗌 𝖺̀ 𝗉𝖺𝗋𝗍 𝖾𝗅𝗅𝖾, 𝗃𝖾 𝗇'𝖺𝗂 𝗉𝖺𝗌 𝖿𝖺𝗂𝗍 𝖽'𝖺𝗎𝗍𝗋𝖾𝗌 𝗋𝖾𝗇𝖼𝗈𝗇𝗍𝗋𝖾𝗌, 𝗃'𝖺𝗂 𝗋𝖾𝗉𝖾́𝗋𝖾́ 𝗊𝗎𝖾𝗅𝗊𝗎𝖾𝗌 𝗏𝗂𝗌𝖺𝗀𝖾𝗌 𝗊𝗎𝗂 𝗆'𝗂𝗇𝗍𝗋𝗂𝗀𝗎𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗈𝗎 𝗊𝗎𝗂 𝗇𝖾 𝗆𝖾 𝗉𝖺𝗋𝖺𝗂𝗌𝗌𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝗍𝗋𝖾̀𝗌 𝖺𝗂𝗆𝖺𝖻𝗅𝖾𝗌.
𝖩'𝖺𝗂 𝖾𝗇𝗍𝖾𝗇𝖽𝗎 𝗉𝖺𝗋𝗅𝖾𝗋, 𝖼𝗈𝗆𝗆𝖾 𝗍𝗈𝗎𝗍 𝗅𝖾 𝗆𝗈𝗇𝖽𝖾, 𝗃𝖾 𝗉𝖾𝗇𝗌𝖾, 𝖽𝖾 𝗅𝖺 𝖢𝗁𝖺𝗌𝗌𝖾 𝖺𝗎𝗑 𝗆𝗈𝗇𝗌𝗍𝗋𝖾𝗌, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗃'𝖺𝗂 𝗉𝗋𝖾́𝖿𝖾́𝗋𝖾́ 𝗆𝖾 𝗋𝖾𝗍𝗂𝗋𝖾𝗋 𝖾𝗍 𝗅𝖺𝗂𝗌𝗌𝖾𝗋 𝗅𝖺 𝗉𝗅𝖺𝖼𝖾 𝖺̀ 𝗊𝗎𝖾𝗅𝗊𝗎'𝗎𝗇 𝖽'𝖺𝗎𝗍𝗋𝖾, 𝗅𝖾 𝗍𝗋𝖺𝗏𝖺𝗂𝗅 𝖽'𝖾́𝗊𝗎𝗂𝗉𝖾 𝗇'𝖾𝗌𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝖿𝗋𝖺𝗇𝖼𝗁𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗆𝗈𝗇 𝖿𝗈𝗋𝗍. 𝖠𝗎 𝗅𝗂𝖾𝗎 𝖽𝖾 𝖼𝖾𝗅𝖺, 𝗃𝖾 𝗌𝗎𝗂𝗌 𝗋𝖾𝗌𝗍𝖾́ 𝗌𝖾𝗎𝗅𝖾 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗎𝗇 𝖼𝗈𝗂𝗇 𝗍𝗋𝖺𝗇𝗊𝗎𝗂𝗅𝗅𝖾 𝖽𝖾 𝗅𝖺 𝖢𝗈𝗅𝗈𝗇𝗂𝖾, 𝗆𝖾̂𝗆𝖾 𝗌𝗂 𝗃𝖾 𝗇𝖾 𝗌𝗎𝗂𝗌 𝗃𝖺𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗋𝖾́𝖾𝗅𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗌𝖾𝗎𝗅𝖾, 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗏𝗈𝗂𝗌 𝖽𝖾𝗌 𝖼𝗁𝗈𝗌𝖾𝗌 𝗊𝗎𝖾 𝗍𝗋𝖾̀𝗌 𝗉𝖾𝗎 𝖽𝖾 𝗀𝖾𝗇𝗌 𝗇𝖾 𝗏𝗈𝗂𝖾𝗇𝗍. 𝖢'𝖾𝗌𝗍 𝗍𝗋𝖾̀𝗌 𝗉𝖾𝗌𝖺𝗇𝗍, 𝖽𝖾 𝗅𝖾𝗌 𝗏𝗈𝗂𝗋 𝖼𝗈𝗇𝗌𝗍𝖺𝗆𝗆𝖾𝗇𝗍, 𝖽𝖾 𝗇'𝖺𝗏𝗈𝗂𝗋 𝗃𝖺𝗆𝖺𝗂𝗌 𝖽𝖾 𝗏𝗋𝖺𝗂𝗌 𝗆𝗈𝗆𝖾𝗇𝗍𝗌 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗌𝗈𝗂, 𝗆𝖾̂𝗆𝖾 𝗌𝗂 𝗃𝖾 𝗌𝗎𝗂𝗌 𝖺𝗆𝗎𝗌𝖾́𝖾 𝖽𝗎 𝖿𝖺𝗂𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗏𝗈𝗂𝗌 𝖼𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗅𝖾𝗌 𝖺𝗎𝗍𝗋𝖾𝗌 𝖽𝖾𝗆𝗂-𝖽𝗂𝖾𝗎𝗑 𝗇'𝗈𝗇𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝗅𝖺 𝖼𝖺𝗉𝖺𝖼𝗂𝗍𝖾́ 𝖽𝖾 𝗏𝗈𝗂𝗋.
𝖩'𝖺𝗂 𝖼𝗋𝗎 𝖼𝗈𝗆𝗉𝗋𝖾𝗇𝖽𝗋𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝖼𝖾 𝗌𝗈𝗂𝗋 𝗊𝗎𝖾𝗅𝗊𝗎𝖾 𝖼𝗁𝗈𝗌𝖾 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗍 𝗈𝗋𝗀𝖺𝗇𝗂𝗌𝖾́, 𝗎𝗇𝖾 𝗏𝖾𝗂𝗅𝗅𝖾́𝖾 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝖾̂𝗍𝗋𝖾 𝖾𝗑𝖺𝖼𝗍𝖾. 𝖩'𝖺𝗂𝗆𝖾𝗋𝖺𝗂𝗌 𝖻𝗂𝖾𝗇 𝗏𝗈𝗂𝗋 𝖼𝖾 𝗊𝗎𝗂 𝗌'𝗒 𝗉𝖺𝗌𝗌𝖾, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝖼𝗈𝗆𝗆𝖾 𝗃𝖾 𝗅'𝖺𝗂 𝖽𝗂𝗍 𝗃𝗎𝗌𝗍𝖾 𝖺𝗏𝖺𝗇𝗍, 𝗃𝖾 𝗇'𝖺𝗂𝗆𝖾 𝗉𝖺𝗌 𝗏𝗋𝖺𝗂𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗆𝖾 𝗆𝖾̂𝗅𝖾𝗋 𝖺𝗎𝗑 𝗀𝖾𝗇𝗌. 𝖩'𝖺𝗂𝗆𝖾 𝗈𝖻𝗌𝖾𝗋𝗏𝖾𝗋, 𝗆𝖾 𝖿𝖺𝗂𝗋𝖾 𝗎𝗇𝖾 𝗈𝗉𝗂𝗇𝗂𝗈𝗇 𝗌𝗎𝗋 𝗆𝖾𝗌 "𝖼𝖺𝗆𝖺𝗋𝖺𝖽𝖾𝗌, 𝖿𝗋𝖾̀𝗋𝖾𝗌/𝗌𝗈𝖾𝗎𝗋𝗌" 𝗈𝗎 𝗉𝖾𝗎 𝗆'𝗂𝗆𝗉𝗈𝗋𝗍𝖾, 𝖺𝗏𝖺𝗇𝗍 𝖽𝖾 𝖿𝖺𝗂𝗋𝖾 𝗅𝖾𝗎𝗋 𝗋𝖾𝗇𝖼𝗈𝗇𝗍𝗋𝖾. 𝖲𝗂 𝗃'𝗒 𝖺𝗏𝖺𝗂𝗌 𝖾́𝗍𝖾́, 𝗃𝖾 𝗌𝗎𝗉𝗉𝗈𝗌𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗃'𝗒 𝖺𝗎𝗋𝖺𝗂𝗌 𝖾́𝗍𝖾́ 𝖼𝗈𝗇𝖿𝗋𝗈𝗇𝗍𝖾́ 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝗍𝗈̂𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗉𝗋𝖾́𝗏𝗎. 𝖣'𝖺𝗂𝗅𝗅𝖾𝗎𝗋𝗌, 𝗃𝖾 𝗇𝖾 𝗌𝗎𝗂𝗌 𝗉𝖺𝗌 𝗏𝗋𝖺𝗂𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖾𝗇 𝖾́𝗍𝖺𝗍 𝖽𝖾 𝖿𝖺𝗂𝗋𝖾 𝗅𝖺 𝗋𝖾𝗇𝖼𝗈𝗇𝗍𝗋𝖾 𝖽𝖾 𝗉𝗅𝗎𝗌𝗂𝖾𝗎𝗋𝗌 𝗉𝖾𝗋𝗌𝗈𝗇𝗇𝖾𝗌 𝖼𝖾 𝗌𝗈𝗂𝗋, 𝗉𝗎𝗂𝗌𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗆𝖾 𝗌𝖾𝗇𝗌 𝖼𝗈𝗆𝗆𝖾 𝗏𝗂𝖽𝖾́𝖾 𝖽𝖾 𝗆𝗈𝗇 𝖾́𝗇𝖾𝗋𝗀𝗂𝖾 𝖾𝗍 𝗅𝖾́𝗀𝖾̀𝗋𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗌𝗎𝗋 𝗅𝖾𝗌 𝗇𝖾𝗋𝖿𝗌, 𝖺𝗅𝗈𝗋𝗌 𝗃𝖾 𝖽𝖾́𝖼𝗂𝖽𝖾 𝖽'𝖺𝗅𝗅𝖾𝗋 𝗆𝖺𝗋𝖼𝗁𝖾𝗋 𝖾𝗇 𝖽𝖾𝗁𝗈𝗋𝗌 𝖽𝗎 𝖡𝗎𝗇𝗀𝖺𝗅𝗈𝗐 𝟣𝟣, 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗅𝖾𝗊𝗎𝖾𝗅 𝗃𝖾 𝗉𝖺𝗋𝗍𝖺𝗀𝖾 𝗆𝗈𝗇 𝗂𝗇𝗍𝗂𝗆𝗂𝗍𝖾́ 𝖺𝗏𝖾𝖼 𝖽𝖾𝗌 𝗍𝖺𝗌 𝖽'𝖺𝗎𝗍𝗋𝖾𝗌 𝖽𝖾𝗆𝗂-𝖽𝗂𝖾𝗎𝗑.
𝖨𝗅 𝖾𝗌𝗍 𝟤𝟢𝗁 𝖾𝗍 𝖽𝖾𝗌 𝗉𝗈𝗎𝗌𝗌𝗂𝖾̀𝗋𝖾𝗌, 𝖾𝗍 𝗇𝗈𝗎𝗌 𝗌𝗈𝗆𝗆𝖾𝗌 𝖾𝗇 𝖾́𝗍𝖾́, 𝖽𝗈𝗇𝖼 𝗂𝗅 𝖿𝖺𝗂𝗍 𝗉𝗅𝗎𝗍𝗈̂𝗍 𝖼𝗁𝖺𝗎𝖽, 𝖾𝗍 𝗅𝖾 𝗌𝗈𝗅𝖾𝗂𝗅 𝗇𝖾 𝗌'𝖾𝗌𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝖾𝗇𝖼𝗈𝗋𝖾 𝖼𝗈𝗎𝖼𝗁𝖾́ 𝗍𝗈𝗍𝖺𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍. 𝖯𝖾𝗇𝖽𝖺𝗇𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗆𝖺𝗋𝖼𝗁𝖾 𝗌𝗎𝗋 𝗅𝖾𝗌 𝗌𝖾𝗇𝗍𝗂𝖾𝗋𝗌, 𝗃𝖾 𝗌𝗈𝗋𝗌 𝖽𝖾 𝗆𝖺 𝗉𝗈𝖼𝗁𝖾 𝗎𝗇𝖾 𝖼𝗂𝗀𝖺𝗋𝖾𝗍𝗍𝖾, 𝖾𝗍 𝗃𝖾 𝗆𝖾 𝗋𝖾𝗆𝖾𝗋𝖼𝗂𝖾 𝖽'𝖺𝗏𝗈𝗂𝗋 𝗉𝖾𝗇𝗌𝖾́ 𝖺̀ 𝖿𝖺𝗂𝗋𝖾 𝗎𝗇 𝗌𝗍𝗈𝖼𝗄 𝖺𝗏𝖺𝗇𝗍 𝖽𝖾 𝗇𝖾 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝗉𝗈𝗎𝗏𝗈𝗂𝗋 𝗌𝗈𝗋𝗍𝗂𝗋 𝖽'𝗂𝖼𝗂. 𝖩𝖾 𝖽𝖾́𝗉𝗈𝗌𝖾 𝗅𝖺 𝖼𝗂𝗀𝖺𝗋𝖾𝗍𝗍𝖾 𝗌𝗎𝗋 𝗆𝖾𝗌 𝗅𝖾̀𝗏𝗋𝖾𝗌, 𝖾𝗍 𝗆𝖾 𝗌𝗍𝗈𝗉 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗅'𝖺𝗅𝗅𝗎𝗆𝖾𝗋 𝖺𝗏𝖾𝖼 𝗆𝗈𝗇 𝖻𝗋𝗂𝗊𝗎𝖾𝗍. 𝖩𝖾 𝗍𝗂𝗋𝖾 𝗌𝗎𝗋 𝗅𝖺 𝖻𝗅𝗈𝗇𝖽𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗍𝗂𝖾𝗇𝗌 𝖾𝗇𝗍𝗋𝖾 𝗅𝖾𝗌 𝗅𝖾̀𝗏𝗋𝖾𝗌, 𝖾𝗍 𝖺𝗌𝗉𝗂𝗋𝖾 𝗅𝖺 𝖿𝗎𝗆𝖾́𝖾 𝖺𝗏𝖺𝗇𝗍 𝖽𝖾 𝖼𝗋𝖺𝖼𝗁𝖾𝗋 𝗅𝖺 𝖿𝗎𝗆𝖾́𝖾. 𝖰𝗎𝖺𝗇𝖽 𝗃𝖾 𝗋𝖾𝗅𝖾̀𝗏𝖾 𝗅𝖺 𝗍𝖾̂𝗍𝖾, 𝗃𝖾 𝗏𝗈𝗂𝗌 𝗎𝗇 𝗀𝖺𝗋𝖼̧𝗈𝗇 𝗊𝗎𝗂 𝗆𝖺𝗋𝖼𝗁𝖾 𝗏𝖾𝗋𝗌 𝗆𝗈𝗂, 𝗅𝗎𝗂 𝖺𝗎𝗌𝗌𝗂 𝗌𝗎𝗋 𝗅𝖾 𝖼𝗁𝖾𝗆𝗂𝗇.

[naji2807]

Madeleine Dubois
14 ans, Née le 14 Février, 1m50, fille de Thanatos, Corbeau
Avec Serge, Un peu bizarre, Très gentille, Dans l'Amphithéâtre avec Theo



J'aime les couleurs. Un peu. Je préfère les sombres. Quand même. Le violet. Par exemple. Mais pas le pâle. Plutôt le foncé. J'aime le noir. Aussi. Mais ce n'est pas une couleur. Je l'ai appris. En cours d'art plastique. Au collège. En 6ème. C'est amusant. De se dire que ce n'est pas une couleur. Parce que si on mélange toutes les couleurs, on obtient le noir. Donc couleur + couleur n'est pas toujours égale à couleur. C'est amusant.
Theo aussi. Il est amusant. Il a mis plein de confettis. Partout. Et puis il sourit. C'est bien. Non ? Il ne souriait pas. Tout à l'heure. Il allait mal. Mais plus maintenant, n'est-ce pas ? Moi je souris. Aussi. Et je vais bien. Je crois. Je suis... joyeuse, heureuse, contente ? C'est la même chose. Je crois. Donc c'est bien. Je crois.
Serge n'est pas content. Mais c'est drôle. Serge est un rabat-joie. C'est ce qu'on m'a dit. Une fois. Je ne sais plus qui. Mais on me l'a dit. Je ne sais pas si c'est vrai. Mais c'est vrai qu'il ne rigole pas beaucoup. Il bat des plumes. Et je l'aide à enlever les confettis. Mais il lui en reste un peu. Encore. Et ça me fait rire. Il croasse. Encore. A l'intention de Theo. Et puis il gonfle ses plumes. Il fait le fier. Je crois.
- Mais oui Serge. Tu es beau comme ça.
Je souris. Il fait claquer son bec. Mais il n'est pas fâché. Je crois. Il me picore l'oreille. Et ça me chatouille. Je ris.
- Mais oui. Tu es beau, je répète.
Il s'ébroue. Encore. Regarde Theo en coin. Encore. Et je souris.
Theo me pose une question. Je ne sais pas. Je ne chante pas bien. Je crois. Mais je veux bien chanter. Si on me propose.
- Oui. Si on me demande. Et toi ?

[naji2807]

Coram
Satyre, Fils d’Hélia, 28 ans, 1m67, PNJ
Courageux, Enjoué, Imprudent, Avec Mateo au Réfectoire



Quelle journée... Entre la Chasse, et ce jeune demi-dieu qui ne voulait pas entendre raison, ça n'a pas été de tout repos. Mais c'est enfin la veillée, et comme j'aime ce genre de soirée, je me suis dépêché d'y aller. Et puis, arrivé là-bas, j'ai été pris d'un élan de culpabilité, parce que je n'ai pas réussi à trouver Oswald de toute la journée, et que ça aurait été bien qu'il vienne aussi à la veillée. Je sais que ce n'est pas son truc, d'être avec du monde, mais il n'est pas obligé de parler aux gens, il peut juste être là, rester dans son coin, non ? Et puis, il faut que je le félicite, j'avoue avoir été très impressionné de la victoire de son équipe à la chasse. Surtout quand on sait qu'il affirme ne pas savoir se battre. Bien sûr, les autres ont pu se battre davantage que lui, mais pour que l'équipe gagne, il faut que tout le monde participe, donc il a forcément été pour quelque chose dans cette victoire.
Je suis donc reparti, bon gré mal gré, pour aller à la recherche d'Oswald, que j'espère convaincre de venir à la veillée. Je doute le trouver dans son bungalow, mais il pourrait être à l'orée des bois, puisqu'il aime être à l'ombre des arbres. Quoi qu'à cette heure-ci, le soleil ne tape plus du tout, donc il pourrait bien être n'importe où... Je commence néanmoins par arpenter les sentiers, observant la base des arbres, où il s'adosse généralement pour lire.
Je suis si concentré, que je ne vois qu'à la dernière minute la jeune demi-déesse qui se trouve sur mon chemin. Je parviens néanmoins à m'arrêter avant de lui rentrer dedans, et je la détaille, n'étant pas sûr de lui avoir déjà parlé. Pourtant, je ne crois pas qu'il s'agisse d'une nouvelle, en tous cas pas d'aujourd'hui, parce que je suis presque certain de l'avoir au moins déjà croisée. Je lui adresse un grand sourire chaleureux, et lui demande :
- Tu t'es perdue ? Tu veux que je te montre le chemin pour aller à la veillée ?

[MorganeP79]

✞ 𝖠𝗌𝗁 𝖢𝖺𝗋𝗎𝗌𝗈, 𝟣𝟩 𝖺𝗇𝗌 ✞
✞ 𝖣𝖾𝗆𝗂-d́𝖾𝗌𝗌𝖾, 𝖿𝗂𝗅𝗅𝖾 𝖽𝖾 𝖳𝗁𝖺𝗇𝖺𝗍𝗁𝗈𝗌. ✞
✞ 𝖠𝗍𝗍𝖾𝗂𝗇𝗍𝖾 𝖽𝗎 𝗌𝗒𝗇𝖽𝗋𝗈𝗆𝖾 𝖽𝖾 𝖢𝗈𝗍𝖺𝗋𝖽. ✞

𝖩'𝖺𝗂𝗆𝖾 𝗆𝖾 𝖻𝖺𝗅𝖺𝖽𝖾𝗋 𝗌𝗎𝗋 𝗅𝖾𝗌 𝖼𝗁𝖾𝗆𝗂𝗇𝗌 𝖽𝖾 𝗅𝖺 𝖢𝗈𝗅𝗈𝗇𝗂𝖾, 𝖼'𝖾𝗌𝗍 𝗉𝗅𝗎𝗍𝗈̂𝗍 𝖼𝖺𝗅𝗆𝖾 𝗉𝖺𝗋 𝗂𝖼𝗂, 𝖾𝗇𝖼𝗈𝗋𝖾 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝖼𝖾 𝗌𝗈𝗂𝗋 𝗉𝖾𝗇𝖽𝖺𝗇𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗅𝖺 𝗉𝗅𝗎𝗉𝖺𝗋𝗍 𝖽𝖾𝗌 𝖽𝖾𝗆𝗂-𝖽𝗂𝖾𝗎𝗑 𝗌𝗈𝗇𝗍 𝖺̀ 𝗅𝖺 𝗏𝖾𝗂𝗅𝗅𝖾́𝖾. 𝖣𝖾 𝗆𝖺𝗇𝗂𝖾̀𝗋𝖾 𝗀𝖾́𝗇𝖾́𝗋𝖺𝗅𝖾, 𝗅𝖾𝗌 𝗌𝗈𝗂𝗋𝖾́𝖾𝗌 𝗌𝗈𝗇𝗍 𝗍𝗈𝗎𝗃𝗈𝗎𝗋𝗌 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝗍𝗋𝖺𝗇𝗊𝗎𝗂𝗅𝗅𝖾𝗌, 𝗌𝖺𝗎𝖿 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝖼𝖺𝗌 𝗈𝗎, 𝖼𝗈𝗆𝗆𝖾 𝖺𝗎𝗃𝗈𝗎𝗋𝖽'𝗁𝗎𝗂, 𝗂𝗅 𝗒 𝖺 𝖽𝖾𝗌 𝖿𝖾𝗌𝗍𝗂𝗏𝗂𝗍𝖾́𝗌. 𝖩'𝗒 𝗉𝗋𝖾𝗇𝖽𝗋𝖺𝗂𝗌 𝗉𝗋𝗈𝖻𝖺𝖻𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗉𝖺𝗋𝗍 𝗎𝗇 𝗉𝖾𝗎 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝗍𝖺𝗋𝖽 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗅'𝖺𝗇𝗇𝖾́𝖾, 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗍𝗈𝗎𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝖼𝖺𝗌, 𝗃𝖾 𝗇𝖾 𝗋𝖾𝗇𝗍𝗋𝖾𝗋𝖺𝗂𝗌 𝗉𝖺𝗌 𝖼𝗁𝖾𝗓 𝗆𝗈𝗂. 𝖩𝖾 𝗇'𝖺𝗂 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝖽𝖾 𝖼𝗁𝖾𝗓 𝗆𝗈𝗂 𝖽𝖾𝗉𝗎𝗂𝗌 𝗎𝗇 𝗅𝗈𝗇𝗀 𝗆𝗈𝗆𝖾𝗇𝗍, 𝗆𝖺 𝗉𝗋𝗈𝗉𝗋𝖾 𝖿𝖺𝗆𝗂𝗅𝗅𝖾 𝗆'𝖺𝗒𝖺𝗇𝗍 𝖺𝖻𝖺𝗇𝖽𝗈𝗇𝗇𝖾́.
𝖬𝖺𝗂𝗌 𝖼𝖾 𝗇'𝖾𝗌𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝗌𝗂 𝗀𝗋𝖺𝗏𝖾, 𝗉𝗎𝗂𝗌𝗊𝗎𝖾 𝗆𝖺𝗂𝗇𝗍𝖾𝗇𝖺𝗇𝗍, 𝖼'𝖾𝗌𝗍 𝗆𝖺 𝗇𝗈𝗎𝗏𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗆𝖺𝗂𝗌𝗈𝗇, 𝖾𝗍 𝗃𝖾 𝗆'𝖺𝖽𝖺𝗉𝗍𝖾 𝗉𝗅𝗎𝗍𝗈̂𝗍 𝖻𝗂𝖾𝗇, 𝗌𝗂 𝗈𝗇 𝖼𝗈𝗇𝗍𝗈𝗎𝗋𝗇𝖾 𝗅𝖾 𝖿𝖺𝗂𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗇'𝖺𝗉𝗉𝗋𝖾́𝖼𝗂𝖾 𝗉𝖺𝗌 𝗍𝗈𝗎𝗃𝗈𝗎𝗋𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝗂𝗇𝗍𝖾𝗋𝖺𝖼𝗍𝗂𝗈𝗇𝗌 𝗌𝗈𝖼𝗂𝖺𝗅𝖾𝗌, 𝖾𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗅𝖾𝗌 𝖿𝗎𝗂𝗌 𝖼𝗈𝗆𝗆𝖾 𝗅𝖺 𝗉𝖾𝗌𝗍𝖾.
𝖢𝗈𝗆𝗆𝖾 𝖺̀ 𝗆𝗈𝗇 𝗁𝖺𝖻𝗂𝗍𝗎𝖽𝖾, 𝗃𝖾 𝗅𝗈𝗇𝗀𝖾 𝗎𝗇 𝗌𝖾𝗇𝗍𝗂𝖾𝗋 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗆𝖾 𝗉𝗈𝗌𝖾𝗋 𝖾𝗍 𝖿𝗎𝗆𝖾𝗋 𝗆𝖺 𝖼𝗂𝗀𝖺𝗋𝖾𝗍𝗍𝖾, 𝖼'𝖾𝗌𝗍 𝗎𝗇 𝗉𝖾𝗎 𝗆𝗈𝗇 𝗆𝗈𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖺̀ 𝗆𝗈𝗂, 𝖾𝗍 𝗃'𝖾𝗌𝗉𝖾̀𝗋𝖾 𝗇𝖾 𝗉𝖺𝗌 𝖾̂𝗍𝗋𝖾 𝖽𝖾́𝗋𝖺𝗇𝗀𝖾́𝖾.
𝖮𝗋, 𝗍𝗈𝗎𝗍 𝗇𝖾 𝗌𝖾 𝗉𝖺𝗌𝗌𝖾 𝗉𝖺𝗌 𝖼𝗈𝗆𝗆𝖾 𝗉𝗋𝖾́𝗏𝗎, 𝗊𝗎𝖺𝗇𝖽 𝗎𝗇 𝗀𝖺𝗋𝖼̧𝗈𝗇 𝗆𝖺𝗇𝗊𝗎𝖾 𝖽𝖾 𝗆𝖾 𝗋𝖾𝗇𝗍𝗋𝖾𝗋 𝖽𝖾𝖽𝖺𝗇𝗌, 𝖼'𝖾𝗌𝗍 𝗎𝗇 𝗌𝖺𝗍𝗒𝗋𝖾, 𝖽𝗎 𝗆𝗈𝗂𝗇𝗌 𝗃𝖾 𝖼𝗋𝗈𝗂𝗌. 𝖨𝗅 𝗌'𝖺𝗋𝗋𝖾̂𝗍𝖾 𝖾𝗇 𝖿𝖺𝖼𝖾 𝖽𝖾 𝗆𝗈𝗂, 𝖾𝗍 𝗃𝖾 𝗆'𝖺𝗋𝗋𝖾̂𝗍𝖾 𝖽𝖾 𝗆𝖺𝗋𝖼𝗁𝖾𝗋 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝖾́𝖼𝗈𝗎𝗍𝖾𝗋 𝖼𝖾 𝗊𝗎'𝗂𝗅 𝖾𝗌𝗍 𝖾𝗇 𝗍𝗋𝖺𝗂𝗇 𝖽𝖾 𝗆𝖾 𝖽𝖾𝗆𝖺𝗇𝖽𝖾𝗋.
- 𝖮𝗁, 𝗉𝖺𝗋𝖽𝗈𝗇, 𝗃𝖾 𝗇𝖾 𝗍'𝖺𝗏𝖺𝗂𝗌 𝗉𝖺𝗌 𝗏𝗎. 𝖭𝗈𝗇-𝗇𝗈𝗇, 𝗃𝖾 𝗇𝖾 𝗌𝗎𝗂𝗌 𝗉𝖺𝗌 𝗉𝖾𝗋𝖽𝗎𝖾, 𝗃𝖾 𝖼𝗁𝖾𝗋𝖼𝗁𝖺𝗂𝗌 𝗌𝗂𝗆𝗉𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗎𝗇 𝖾𝗇𝖽𝗋𝗈𝗂𝗍 𝗍𝗋𝖺𝗇𝗊𝗎𝗂𝗅𝗅𝖾 𝗈𝗎̀ 𝗃𝖾 𝗉𝗈𝗎𝗋𝗋𝖺𝗂𝗌 𝗆𝖾 𝗋𝖾𝗌𝗌𝗈𝗎𝗋𝖼𝖾𝗋. 𝖩'𝖺𝗂 𝗎𝗇 𝗉𝖾𝗎 𝗆𝖺𝗅 𝖺𝗎 𝖼𝗋𝖺̂𝗇𝖾, 𝖾𝗍 𝗉𝗎𝗂𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝖾𝗇𝖽𝗋𝗈𝗂𝗍𝗌 𝗉𝗅𝖾𝗂𝗇 𝖽𝖾 𝗀𝖾𝗇𝗌 𝖼𝖾 𝗇'𝖾𝗌𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝗏𝗋𝖺𝗂𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗆𝗈𝗇 𝗍𝗋𝗎𝖼.

[Yumeko]

Elias Young
Américain ǀ 16 ans ǀ 190 cm ǀ Fils d'Eos ǀ Rayon de soleil ǀ Fidèle optimiste



J’ai la chance de m’endormir facilement dès que le soleil se couche et je dois même lutter pour ne pas dormir parfois surtout en hiver où cela devient plus dur car les jours raccourcissent. Le jour de l’hiver, le 21 décembre est celui où je lutte le plus. Je me demande comment je vivrais si j’étais né proche du Pôle Nord ou du Pôle Sud où les hivers sont longs tout comme les étés. Quelques heures à peine de sommeil en hiver, jusqu’à cinq heures il me semble. En été, au contraire, la nuit ne tombe jamais. On parle de soleil de minuit car il se couche puis se lève l’instant d’après. Le ciel ne fait que s’assombrir mais c’est tout. En hiver, j’aurais envie de dormir presque toute la journée et l’été, mon corps finirait par s’épuiser du manque de sommeil. Je ne peux que l’imaginer. Quand je m’endors, il est plutôt difficile de me réveiller avant que le jour ne se lève. Je dors profondément et c’est un avantage au bungalow 11 car je pourrais être réveillé par le moindre bruit. Pour ceux qui ont le sommeil léger, cela doit être difficile au quotidien surtout pour les résidents permanents. Le plus compliqué reste cette période où les saisonniers sont aussi présents. Pendant deux mois, cela va être particulier. Et ce soir, c’est un peu particulier, il y a une certaine effervescence en ce premier jour de l’été. Tout ce monde qui se retrouve et ceux découvrant les lieux, l’arrivée des nouveaux rencontrant les anciens. C’est un soir de fête où nous sommes réunis pour la plupart. Il y en a toujours qui ne souhaitent pas participer à ce genre d’activités. Je vois la plupart ici mais si je ne connais pas tous les visages, pas encore. Cela arrivera petit à petit, au fil des jours et des rencontres. Il y a de nombreuses activités de groupes comme la Chasse de cet après-midi. Il y a aussi des entrainements, des Captures Etendards et d’autres activités proposées selon les envies de chacun. Demain, je connais une partie de mon emploi du temps puisque je vais avoir l’honneur de m’entrainer avec Achille.
Je ris légèrement à la réponse de Lucian car lui comme moi savons ce qui risque d’arriver dès qu’on ira se coucher.
- Effectivement, je ne devrais pas avoir de problèmes pour fermer l’œil cette nuit. Là, ne compte pas trop sur moi. Me connaissant, je vais m’endormir bien avant toi. Bon physiquement, je serai à côté, hein. Bref, je te tiendrai compagnie dans mon sommeil.
Cette réponse m’amuse quand il évoque le rangement comme passe-temps apaisant. Je n’avais jamais réfléchi à cela car je le fais assez machinalement, sans y penser. Enfin, soit je suis concentré sur ma tâche, soit je laisse mes pensées vagabonder. Est-ce que ça m’apaise ? Je ne saurais vraiment le dire mais comme je ne suis pas d’un naturel stressé en général, je ne vois pas trop la différence. Mais je peux comprendre pour Lucian le connaissant de mieux en mieux.
- Quelle générosité, je n’en attendais pas moins de toi. Et, on voit que tu penses à tout, bravo. Je suis sûr que ça va être un grand succès ton cabinet. J’imagine déjà une future carrière.
Bon, le chant semble être un point commun entre nous car lui aussi avoue chanter mal, même plus que moi. J’avoue, je ne sais pas si c’est possible mais après tout, cela peut l’être. Et pour le savoir, il faudrait faire un concours de chant pour savoir qui chante le plus mal. Franchement, ça serait drôle de faire un truc pareil.
- Je ne connais qu’un moyen de le savoir, il faut faire un concours pour déterminer qui est le pire chanteur de nous deux.
Le sujet de la rencontre de nos mères est moins léger surtout pour Lucian qui semble attristé par l’absence de lien entre eux et cette unique rencontre. Je ressens les choses un peu différemment par rapport à cela. Mais je n’aime pas voir mon ami perdre son sourire et je lui serre la main en signe de réconfort. J’ai la chance d’avoir eu un père présent qui m’aime et m’a élevé comme il le pouvait, avec ses propres moyens. Et je lui en suis reconnaissant pour tout cela. Il me manque et j’aimerais le voir plus souvent, retourner à New York mais j’attends encore avant de le faire. Il y a toujours cette petite appréhension d’attirer un monstre. Et si j’ai peur, c’est plus pour mon père, pour sa sécurité. Je continue à serrer sa main, la gardant dans la mienne et lui souris, tout en hochant la tête.
- Oui, je ressens la même chose que toi. On a la chance d’avoir des pères courageux et aimants. Tu sais, je n’échangerai pas ma place avec un autre. Je suis heureux d’avoir été élevé par lui. Oui, je le crois aussi.
Theo a l’idée de faire son apparition en lançant des confettis dans tout l’amphithéâtre. Des petites pastilles colorées volètent dans les airs et se posent un peu partout. J’en ai quelques-uns sur moi tout comme Lucian qui en a même dans les cheveux. J’aime le moment, c’est festif et joyeux mais celui de Lucian semble diminué.
- Ça ne va pas ?

[naji2807]

Coram
Satyre, Fils d’Hélia, 28 ans, 1m67, PNJ
Courageux, Enjoué, Imprudent, Avec Mateo au Réfectoire



Etant quelqu'un de très sociable, j'ai parfois du mal à comprendre pourquoi certains demi-dieux n'aiment pas du tout la compagnie des autres. Je n'ai jamais trouvé d'intérêt à être tout seul, car je considère qu'on peut à peu près tout faire à plusieurs personnes. Même se reposer, ou lire, on peut le faire à deux, il suffit que l'autre reste silencieux, et je vous ferai remarquer que la bouche peut s'ouvrir, mais aussi se refermer, et que la maintenir fermer un certain temps ne gêne en rien la respiration, pour quiconque se trouve pourvu d'un nez - et c'est le cas de toutes les créatures humanoïdes que j'ai rencontré jusqu'à présent. Mais donc on peut tout faire à plusieurs, et j'avoue avoir du mal à me passer de compagnie. Heureusement, la Colonie est un endroit très vivant, et on trouve facilement des gens avec qui discuter, ou simplement passer du temps. Quand vraiment je ne veux rien faire, mais que j'ai quand même besoin d'un peu de compagnie, je vais retrouver Lena, et je me contente d'aller m'étendre à côté d'elle, sans rien dire, ni rien faire. Ce soir, j'aimerai bien aller à la veillée, mais ma conscience ne veut pas me laisser tranquille, et je me suis mise en quête d'Oswald.
Je ne l'ai pas trouvé, mais à la place, je suis tombé sur une fille toute seule, qui ne semble pas trop vouloir se rendre à la soirée non plus. Je suis tenté de la convaincre, peut-être pour me donner bonne conscience, parce que j'aimerai y traîner quelqu'un qui n'a pas l'habitude de voir du monde, mais en même temps, si elle a mal au crâne, c'est certainement une mauvaise idée... Alors j'en cherche une autre, pour apaiser ma mauvaise conscience à l'idée de la laisser toute seule.
- Oh je vois... tu veux que je t'aide à trouver cet endroit ? je lui demande avec un sourire amical.

[naji2807]

Lucian Tesador
16 ans, 4 Mai, Fils d’Eunomie, Jardinier Satiné
Roumain, Hyper Ordonné, Atteint de TOC, Dans l'Amphithéâtre avec Elias



J'ai bien conscience, en effet, qu'Elias ne me tiendra sûrement pas compagnie de manière très active si j'ai un début d'insomnie, ce qui est très probable. D'un autre côté, ce ne serait peut-être pas plus mal qu'il ne le fasse pas, car, pour l'avoir déjà fait, discuter avec quelqu'un n'aide pas à faire passer mes insomnies, au contraire, ça les prolonge. Plus je parle, et moins je dors, c'est mathématique. Heureusement, ça ne m'arrive pas si souvent que ça, mais je sais que je dois essayer de résister à la tentation si je ne veux pas être trop fatigué le lendemain. Je n'ai pas non plus énormément de choses à faire, mais j'admets que, si il reste de la place et que personne ne la veut - ce dont je doute - j'essaierai de me joindre à l'entraînement d'Achille. Ainsi Elias n'aura pas besoin de retenir tout par coeur pour me le ressortir.
- Je ne veux pas t'offenser, mais ta compagnie est plus agréable quand tu es réveillé, je réponds en riant légèrement.
Je plaisante à nouveau quand je parle de ne pas faire payer mon cabinet de conseil, mais de l'utiliser pour faire en sorte que les gens rangent le bungalow 11. Je pense que je peux rêver longtemps que ça arrive un jour, mais après tout, l'espoir fait vivre. Je hoche la tête à la réponse d'Elias et fait preuve d'une fausse arrogance.
- Evidemment, je suis un grand sage je te dis, je dis en gonflant le torse, avant qu'un petit sourire ne vienne étirer mes lèvres, pour prouver que je me moque de moi-même.
Et je fais à nouveau de l'auto-dérision quand je parle de ma capacité à chanter, qui n'est certainement pas plus glorieuse que celle d'Elias. Je ne suis pas un très grand fan de musique, j'aime en écouter comme ça, mais je ne suis pas le genre à chanter sous la douche par exemple. Pour autant, je connais ma voix quand je chante, et je peux dire qu'elle est loin d'être belle et claire. Je ris légèrement, de nouveau, à la proposition d'Elias, et acquiesce.
- Il faudra le faire alors... mais loin du bungalow des Apollons, car je sens que sinon, certains vont nous faire une crise cardiaque.
Elias est vraiment un bon ami, qui sait aussi bien plaisanter avec moi, que se montrer plus soutenant dans les moments comme celui-ci, où je lui fais part d'une certaine tristesse par rapport à ma mère et à son absence. J'apprécie son contact, sa main dans la mienne, qu'il serre, et je souris légèrement, quand il dit qu'on a de la chance. J'acquiesce à mon tour, et relève la tête, un peu réconforté, refusant de me laisser aller à de la tristesse lors d'une soirée si légère.
- Tu as raison, moi aussi je n'échangerai pas ma place. J'aime mon père, et peut-être n'aurai-je pas une si belle relation avec lui si nous n'avions pas été seuls tous les deux, alors je me dis que c'est mieux comme ça.
La soirée est peut-être un peu trop légère... Theo envoie des confettis dans tous les sens, et si ça a l'air d'amuser plusieurs personnes, ça me crispe un peu... Je les vois aller dans toutes les directions, et je les sens presque me crier de les ranger... Mais je ne vais pas le faire... je vais rester tranquillement assis ici... à discuter avec mon ami... qui m'interroge d'ailleurs sur mon malaise. Toujours un peu crispé, j'essaie cependant de ne pas trop l'alarmer.
- Ce n'est rien, ne t'en fais pas... c'est juste... J'avoue que j'aimerai bien prendre un balais et tout ramasser. Là tout de suite.
Je prends une inspiration lente, et ajoute :
- Mais je ne vais pas le faire...
Parce que je me contrôle, donc tout va bien.

[MorganeP79]

✞ 𝖠𝗌𝗁 𝖢𝖺𝗋𝗎𝗌𝗈, 𝟣𝟩 𝖺𝗇𝗌 ✞
✞ 𝖣𝖾𝗆𝗂-d́𝖾𝗌𝗌𝖾, 𝖿𝗂𝗅𝗅𝖾 𝖽𝖾 𝖳𝗁𝖺𝗇𝖺𝗍𝗁𝗈𝗌. ✞
✞ 𝖠𝗍𝗍𝖾𝗂𝗇𝗍𝖾 𝖽𝗎 𝗌𝗒𝗇𝖽𝗋𝗈𝗆𝖾 𝖽𝖾 𝖢𝗈𝗍𝖺𝗋𝖽. ✞

𝖫𝖺 𝖢𝗈𝗅𝗈𝗇𝗂𝖾 𝗇𝖾 𝗀𝗋𝗈𝗎𝗂𝗅𝗅𝖾 𝗉𝖺𝗌 𝗍𝖺𝗇𝗍 𝖽'𝖾𝗇𝗍𝗂𝗍𝖾́𝗌 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗅𝖾 𝗉𝖾𝗇𝗌𝖺𝗂𝗌, 𝗂𝗅 𝗒 𝖾𝗇 𝖺 𝗊𝗎𝖾𝗅𝗊𝗎𝖾𝗌-𝗎𝗇𝖾𝗌 𝖾𝗋𝗋𝖺𝗇𝗍𝖾𝗌, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗅𝖺 𝗉𝗅𝗎𝗉𝖺𝗋𝗍 𝖽𝖾𝗌 𝗉𝖾𝗋𝗌𝗈𝗇𝗇𝖾𝗌 𝗂𝖼𝗂 𝗌𝗈𝗇𝗍 𝖽𝖾𝗌 𝖼𝗋𝖾́𝖺𝗍𝗎𝗋𝖾𝗌 𝗌𝗎𝗋𝗇𝖺𝗍𝗎𝗋𝖾𝗅𝗅𝖾𝗌, 𝗈𝗎 𝖽𝖾𝗌 𝖽𝖾𝗆𝗂-𝖽𝗂𝖾𝗎𝗑. 𝖢'𝖾𝗌𝗍 𝗉𝗈𝗎𝗋𝗊𝗎𝗈𝗂 𝗂𝖼𝗂, 𝗃'𝖺𝗂 𝗅𝖺 𝖼𝗁𝖺𝗇𝖼𝖾 𝖽'𝖺𝗏𝗈𝗂𝗋 𝗊𝗎𝖾𝗅𝗊𝗎𝖾 𝗍𝖾𝗆𝗉𝗌 𝖽𝖾 𝗋𝖾𝗉𝗈𝗌 𝖺𝗎 𝖼𝖺𝗅𝗆𝖾 𝗅𝖺̀. 𝖩𝖾 𝖽𝖾́𝖼𝗂𝖽𝖾 𝖽𝖾 𝗌𝗈𝗂𝗋 𝖺𝗎𝗌𝗌𝗂 𝖽'𝖺𝗅𝗅𝖾𝗋 𝗆𝖾 𝖻𝖺𝗅𝖺𝖽𝖾𝗋, 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗅𝖺 𝖿𝗈𝗋𝖾̂𝗍 𝗈𝗎 𝗌𝗎𝗋 𝗅𝖺 𝗉𝗅𝖺𝗀𝖾, 𝗃𝖾 𝗇𝖾 𝗌𝖺𝗂𝗌 𝗉𝖺𝗌 𝖾𝗇𝖼𝗈𝗋𝖾.
𝖩𝖾 𝗌𝖾𝗇𝗌 𝗆𝗈𝗇 𝖼𝗋𝖺̂𝗇𝖾 𝗊𝗎𝗂 𝗆𝖾 𝗅𝖺𝗇𝖼𝖾, 𝗉𝗈𝗎𝗋𝗍𝖺𝗇𝗍, 𝗃𝖾 𝗇'𝖺𝗂 𝗋𝗂𝖾𝗇 𝖿𝖺𝗂𝗍 𝖽𝖾 𝗉𝖺𝗋𝗍𝗂𝖼𝗎𝗅𝗂𝖾𝗋 𝗊𝗎𝗂 𝖺𝗎𝗋𝖺𝗂𝗍 𝗉𝗎 𝗆𝖾 𝖽𝗈𝗇𝗇𝖾𝗋 𝖽𝖾𝗌 𝗆𝖺𝗎𝗑 𝖽𝖾 𝗍𝖾̂𝗍𝖾𝗌, 𝖼'𝖾𝗌𝗍 𝖼𝖾𝗋𝗍𝖺𝗂𝗇𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗅𝖾 𝖿𝖺𝗂𝗍 𝖽'𝖺𝗏𝗈𝗂𝗋 𝖺𝗋𝗋𝖾̂𝗍𝖾́ 𝗆𝖾𝗌 𝗍𝗋𝖺𝗂𝗍𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍𝗌 - 𝗊𝗎𝗂 𝗇𝖾 𝗆𝖺𝗋𝖼𝗁𝖺𝗂𝗍 𝗉𝖺𝗌, 𝖾𝗇 𝗉𝗋𝗂𝗆𝖾-. 𝖩'𝖾𝗇 𝗌𝖺𝗂𝗌 𝗋𝗂𝖾𝗇, 𝗃𝖾 𝗇𝖾 𝗌𝗎𝗂𝗌 𝗉𝖺𝗌 𝗆𝖾́𝖽𝖾𝖼𝗂𝗇 𝖺𝗉𝗋𝖾̀𝗌 𝗍𝗈𝗎𝗍.
𝖯𝖾𝗇𝖽𝖺𝗇𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝖿𝗎𝗆𝖾 𝗎𝗇𝖾 𝖼𝗂𝗀𝖺𝗋𝖾𝗍𝗍𝖾 𝖾𝗇 𝗆𝖺𝗋𝖼𝗁𝖺𝗇𝗍, 𝗎𝗇 𝗌𝖺𝗍𝗒𝗋𝖾 𝗆'𝖺𝖻𝗈𝗋𝖽𝖾, 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗆𝖾 𝖽𝖾𝗆𝖺𝗇𝖽𝖾𝗋 𝗌𝗂 𝗃𝖾 𝗌𝗎𝗂𝗌 𝗉𝖾𝗋𝖽𝗎𝖾 𝗈𝗎 𝗌𝗂 𝗃𝖾 𝗏𝖾𝗎𝗑 𝗍𝗋𝗈𝗎𝗏𝖾𝗋 𝗅'𝖾𝗇𝖽𝗋𝗈𝗂𝗍 𝖽𝖾 𝗅𝖺 𝖵𝖾𝗂𝗅𝗅𝖾́𝖾. 𝖢𝖾 𝖺̀ 𝗊𝗎𝗈𝗂 𝗃𝖾 𝗅𝗎𝗂 𝗋𝖾́𝗉𝗈𝗇𝖽𝗌 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗇'𝖺𝗂𝗆𝖾 𝗉𝖺𝗌 𝗏𝗋𝖺𝗂𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗅𝖾𝗌 𝖾𝗇𝖽𝗋𝗈𝗂𝗍𝗌 𝖻𝗈𝗇𝖽𝖾́𝗌 𝖽𝖾 𝗆𝗈𝗇𝖽𝖾, 𝗉𝖺𝗋𝖼𝖾 𝗊𝗎'𝗂𝗅𝗌 𝗈𝗇𝗍 𝗍𝖾𝗇𝖽𝖺𝗇𝖼𝖾 𝖺̀ 𝗉𝗎𝗂𝗌𝖾𝗋 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗆𝗈𝗇 𝖾́𝗇𝖾𝗋𝗀𝗂𝖾, 𝖾𝗍 𝖾́𝗀𝖺𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗉𝖺𝗋𝖼𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗃'𝖺𝗂 𝗆𝖺𝗅 𝖺𝗎 𝖼𝗋𝖺̂𝗇𝖾, 𝖽𝗈𝗇𝖼 𝗃'𝖺𝗂𝗆𝖾𝗋𝖺𝗂𝗌 𝗍𝗋𝗈𝗎𝗏𝖾𝗋 𝗎𝗇 𝖾𝗇𝖽𝗋𝗈𝗂𝗍 𝗈𝗎̀ 𝗂𝗅 𝗇'𝗒 𝗉𝖾𝗋𝗌𝗈𝗇𝗇𝖾. 𝖦𝖾𝗇𝗍𝗂𝗆𝖾𝗇𝗍, 𝗂𝗅 𝗌𝖾 𝗉𝗋𝗈𝗉𝗈𝗌𝖾 𝖽𝖾 𝗍𝗋𝗈𝗎𝗏𝖾𝗋 𝖼𝖾𝗍 𝖾𝗇𝖽𝗋𝗈𝗂𝗍 𝖺𝗏𝖾𝖼 𝗆𝗈𝗂, 𝖺𝗏𝖾𝖼 𝗎𝗇 𝗌𝗈𝗎𝗋𝗂𝗋𝖾. 𝖨𝗅 𝗇'𝖺 𝗉𝖺𝗌 𝗅'𝖺𝗂𝗋 𝖽'𝖾̂𝗍𝗋𝖾 𝗊𝗎𝖾𝗅𝗊𝗎'𝗎𝗇 𝖽𝖾 𝗍𝗋𝖾̀𝗌 𝖽𝖾́𝗌𝖺𝗀𝗋𝖾́𝖺𝖻𝗅𝖾, 𝖺̀ 𝗉𝗋𝖾𝗆𝗂𝖾̀𝗋𝖾 𝗏𝗎𝖾 𝖾𝗇 𝗍𝗈𝗎𝗍 𝖼𝖺𝗌, 𝖾𝗍 𝖼̧𝖺 𝗇𝖾 𝗌𝖾𝗋𝖺𝗂𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝖼𝗈𝗈𝗅 𝖽𝖾 𝗆𝖺 𝗉𝖺𝗋𝗍 𝖽𝖾 𝗋𝖾𝖿𝗎𝗌𝖾𝗋 𝗌𝗈𝗇 𝗈𝖿𝖿𝗋𝖾, 𝗌𝗎𝗋𝗍𝗈𝗎𝗍 𝗊𝗎'𝗂𝗅 𝖺̀ 𝖿𝖺𝗂𝗍 𝗅'𝖾𝖿𝖿𝗈𝗋𝗍 𝖽𝖾 𝗏𝖾𝗇𝗂𝗋 𝗆'𝖺𝖻𝗈𝗋𝖽𝖾𝗋.
- 𝖮𝗎𝗂, 𝖻𝗂𝖾𝗇 𝗌𝗎̂𝗋. 𝖴𝗇𝖾 𝖿𝗂𝗅𝗅𝖾 𝗆'𝖺 𝖽𝖾́𝗃𝖺̀ 𝗆𝗈𝗇𝗍𝗋𝖾́ 𝗎𝗇 𝗉𝖾𝗎 𝗅𝖺 𝖢𝗈𝗅𝗈𝗇𝗂𝖾, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗃𝖾 𝗇𝖾 𝗌𝗎𝗂𝗌 𝗉𝖺𝗌 𝗌𝗎̂𝗋𝖾 𝖽'𝖺𝗏𝗈𝗂𝗋 𝖻𝗂𝖾𝗇 𝗋𝖾𝗍𝖾𝗇𝗎 𝗍𝗈𝗎𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝖾𝗇𝖽𝗋𝗈𝗂𝗍𝗌 𝗂𝗇𝗍𝖾́𝗋𝖾𝗌𝗌𝖺𝗇𝗍𝗌. 𝖯𝗅𝗎𝗌 𝗅𝗈𝗂𝗇 𝗇𝗈𝗎𝗌 𝗌𝖾𝗋𝗈𝗇𝗌 𝖽𝗎 𝖻𝗋𝗎𝗂𝗍, 𝗆𝗂𝖾𝗎𝗑 𝗃𝖾 𝗆𝖾 𝗉𝗈𝗋𝗍𝖾𝗋𝖺𝗂𝗌. 𝖣𝗂𝗌-𝗃𝖾 𝖺𝗏𝖾𝖼 𝗎𝗇 𝗌𝗈𝗎𝗋𝗂𝗋𝖾 𝗊𝗎𝗂 𝗌𝖾 𝗏𝖾𝗎𝗍 𝖺𝗆𝗂𝖼𝖺𝗅.
𝖩𝖾 𝗆𝖾 𝗋𝖾𝗇𝖽𝗌 𝖼𝗈𝗆𝗉𝗍𝖾 𝗊𝗎'𝗂𝗅 𝗇𝖾 𝗌𝖺𝗂𝗍 𝗆𝖾̂𝗆𝖾 𝗉𝖺𝗌 𝗆𝗈𝗇 𝗇𝗈𝗆, 𝖾𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗇𝖾 𝖼𝗈𝗇𝗇𝖺𝗂𝗌 𝗉𝖺𝗌 𝗅𝖾 𝗌𝗂𝖾𝗇 𝗇𝗈𝗇 𝗉𝗅𝗎𝗌. 𝖬𝖾̂𝗆𝖾 𝗌𝗂 𝗉𝖺𝗋𝗅𝖾𝗋 𝖽𝖾 𝗆𝗈𝗂 𝗇'𝖾𝗌𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝗆𝗈𝗇 𝖿𝗈𝗋𝗍 𝖾𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗃'𝖺𝗂𝗆𝖾 𝗅𝖾 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝗌𝗈𝗎𝗏𝖾𝗇𝗍 𝖾̂𝗍𝗋𝖾 𝗌𝖾𝗎𝗅𝖾, 𝗃𝖾 𝗌𝖺𝗂𝗌 𝖺𝗎 𝗆𝗈𝗂𝗇𝗌 𝖾̂𝗍𝗋𝖾 𝗉𝗈𝗅𝗂𝖾 𝖾𝗍 𝗅𝗎𝗂 𝖽𝖾𝗆𝖺𝗇𝖽𝖾 :
- 𝖣'𝖺𝗂𝗅𝗅𝖾𝗎𝗋𝗌, 𝗃𝖾 𝗌𝗎𝗂𝗌 𝖠𝗌𝗁. 𝖤𝗍 𝗍𝗈𝗂?
𝖩𝖾 𝗇𝖾 𝗌𝗎𝗂𝗌 𝗉𝖺𝗌 𝗇𝗈𝗇 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝖼𝗈𝗇𝗍𝗋𝖾 𝗍𝗈𝗎𝗍𝖾𝗌 𝗂𝗇𝗍𝖾𝗋𝖺𝖼𝗍𝗂𝗈𝗇𝗌, 𝗆𝖾̂𝗆𝖾 𝗌𝗂 𝗃'𝖺𝗂 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝖽𝖾 𝗆𝖺𝗅 𝖿𝖺𝖼𝖾 𝖺̀ 𝖽𝖾𝗌 𝗉𝖾𝗋𝗌𝗈𝗇𝗇𝖾𝗌 𝗍𝗋𝖾̀𝗌 𝖾𝗑𝗍𝗋𝖺𝗏𝖾𝗋𝗍𝗂𝗌, 𝗈𝗎 𝖽𝖾𝗌 𝗀𝗋𝗈𝗎𝗉𝖾𝗌 𝖽𝖾 𝗉𝖾𝗋𝗌𝗈𝗇𝗇𝖾𝗌. 𝖩𝖾 𝗌𝖺𝗂𝗌 𝗆'𝖺𝖽𝖺𝗉𝗍𝖾𝗋, 𝗆𝖾 𝖿𝖺𝗂𝗋𝖾 𝖽𝖾𝗌 𝖺𝗆𝗂𝗌, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝖼𝖾𝗎𝗑-𝖼𝗂 𝗋𝖾𝗌𝗍𝖾𝗇𝗍 𝗍𝗋𝖾̀𝗌 𝗋𝖺𝗋𝖾𝗌, 𝖽𝖾𝗌 𝗏𝗋𝖺𝗂𝗌 𝖺𝗆𝗂𝗌 𝖾𝗇 𝗍𝗈𝗎𝗍 𝖼𝖺𝗌.

[Yumeko]

Elias Young
Américain ǀ 16 ans ǀ 190 cm ǀ Fils d'Eos ǀ Rayon de soleil ǀ Fidèle optimiste



Sans doute, Lucian a la capacité de veiller tard surtout s’il n’arrive pas à dormir. Je ne sais pas si cela lui arrivera ce soir mais j’espère qu’il trouvera le sommeil. Manquer de sommeil n’est pas très drôle, ni très agréable. Ce n’est pas vraiment mon cas mais je peux très bien l’imaginer. Je suis plutôt content d’avoir peu de problèmes pour trouver le sommeil car je ne connais pas cette sensation de se retourner dans son lit encore et encore car on n’arrive pas à s’endormir. Je mets peu de temps pour le faire et je ne me réveille pas la nuit sauf en de rares exceptions. Cela serait plutôt si on cherche à me réveiller mais on ne me le fait pas. Et j’en suis très heureux. J’aime bien dormir sans être réveillé mais s’il y a une urgence, je peux le comprendre. Par contre, on risque de galérer pour le faire car j’ai le sommeil lourd tant que le soleil ne se lève pas. Je vis vraiment au rythme du soleil et du jour. Cela a toujours été comme ça et je ne pense pas que cela change un jour.
Je ris à la plaisanterie de Lucian préférant ma compagnie quand je suis réveillé plutôt qu’endormi. C’est sûr qu’au niveau des interactions, cela limite beaucoup, pensais-je avec un certain amusement. On ne peut pas avoir beaucoup de conversations ou alors à sens unique. Difficile de répondre quand on dort ou on parle en dormant. Mais, la discussion risque d’être cocasse. On ne peut pratiquer aucune autre activité non plus.
- Heureusement, sinon, je ne sais pas comment j’aurais dû le prendre. A moins que tu aimes me regarder dormir, dis-je hilare. Mais peut-être que me voir dormir te donnera envie de dormir à ton tour, non ?
Je compliment Lucian en plaisantant et il répond faussement arrogant. Cela me fait sourire, la discussion est légère et drôle avec son futur projet de cabinet de sagesse. On va même jusqu’à imaginer l’endroit où il l’installerait. J’avoue, cela m’amuse de m’imaginer son futur projet.
- Je n’en doutais pas mon cher Lucian.
Lucian et moi semblons avoir au moins un point commun, nous chantons mal même si on ne sait pas encore qui chante le plus mal. Il faudrait nous départager comme je le lui propose pour déterminer le vainqueur. Je ne chante pas souvent mais j’aime bien écouter de la musique quand j’en ai l’occasion. J’écoute un peu de tout, j’ai des goûts hétéroclites et j’aime bien découvrir de nouveaux morceaux. Surtout qu’en vivant ici, c’est compliqué. Je ne peux pas me tenir au courant des dernières sorties, des chanteurs ou des groupes à la mode. Donc cet été, je ne sais pas quels sont les morceaux de l’été, ceux à écouter absolument. Il me faudrait demander aux saisonniers pour être à la page.
- Et on s’en voudrait tous les deux d’en arriver à cette extrémité, plaisanté-je. On trouvera un coin loin de tout le monde pour notre concours, la forêt est grande ou à la plage.
Même si j’en plaisante, je n’ai pas envie de blesser un enfant d’Apollon ou n’importe qui à vrai dire sciemment ou non. S’il y a bien une chose que je n’aime pas est de blesser mon prochain. Même si on chante faux, je ne pense pas qu’on arrive à provoquer une crise cardiaque chez un enfant d’Apollon. Je les vois plutôt grimacer en nous écoutant. Il faut dire, ça ne serait pas agréable et encore moins pour eux. On va donc éviter de les torturer de cette manière ou d’une autre.
Je suis présent pour mon ami s’il en ressent le besoin et je pense qu’il le sait même si parfois, je lui rappelle. Je ne pense pas être le meilleur pour donner des conseils mais je peux être à l’écoute par contre comme je le fais à l’instant en lui prenant la main pour la serrer. Je trouve cela normal et j’espère que cela l’aide tout comme notre échange à ce sujet. Ce n’est pas facile et on vit tous nos relations avec nos parents divins ou non de manière différente. Enfin, nos relations avec nos parents divins sont plutôt inexistantes. Et cette absence peut être difficile à vivre. Je le dis et je le pense sincèrement, on a de la chance d’avoir une bonne relation avec nos pères qui ont fait du mieux qu’ils pouvaient et ils s’en sont bien sortis. Je préfère voir le verre à moitié plein. Je souris à sa réponse, aimant la façon dont il voit les choses. Je ne voudrais pas, non plus, une autre relation que celle qui existe entre mon père et moi.
- C’est vrai, sans doute aurions-nous eu une relation différente si nous avions eu une mère présente à la maison. Peut-être aurions-nous été moins proches de nos pères.
Theo s’amuse en envoyant des confettis dans tout l’amphithéâtre et cela m’amuse. L’idée me fait sourire et voir tous ces petits bouts de papier, cela donne un côté encore plus festif à la soirée. Je sens la main de Lucian se crisper dans la mienne et je tourne la tête vers lui. Il a perdu de son sourire et je ne comprends pas ce qu’il lui arrive avant qu’il ne me le dise. Pourtant, j’aurais pu le deviner mais cela n’est pas le cas. Lucian a envie de tout balayer car il a dû mal à supporter toutes ces confettis sur le sol. Cela semble difficile même s’il dit se contrôler. Cela doit le démanger de le faire.
- Oh je vois… Si je te fais penser à autre chose, tu penses que l’envie te passera ? Ou tu veux qu’on s’en aille ?
J’essaye de trouver une idée pour lui faire changer les idées…

[Springbloom]

.





DEMI-DIEU | 12 ANS | GALLOIS | DIONYSOS | MANIAKINÉSISTE | ASPERGER | THÉÂTRE | DANS SA BULLE
Dans l'Amphithéâtre | Seconde rang | Avec Urielle (Mimie99)



J’ai apparemment fait le bon choix en choisissant d’imiter mon interlocutrice et de faire une petite révérence après ma présentation. Urielle me sourit chaleureusement, avenante et accueillante. J’avais raison, c’est bel et bien parce que je n’ai pas respecté la coutume que Nimue s’est montré aussi offensée tout à l’heure, sur la défensive et prête à me bondir dessus au moindre faux pas. Rien n’est plus important que de faire preuve de notre respect envers les autres, ou ils risqueraient de croire qu’il y a anguille sous roche et que l’on cherche à les tromper. Il ne faut pas seulement que je sois moi-même si je veux parvenir à intégrer le groupe des demi-dieux qui résident à la Colonie, il faut aussi que je comprenne leurs codes. Telles les lignes du théâtre, observer, apprendre, s’entraîner, réciter. Ma première représentation a été un échec, la seconde semble bien mieux se dérouler. L’avantage non négligeable, c’est qu’il n’y aura pas de générale, juste des entraînements et des entraînements jusqu’à ce que je maîtrise chacune des phrases, chacun de mes gestes, chacune de mes expressions faciales à la perfection. D’être humain à l’automate à la structure bien huilée. Je comprends mieux pourquoi Papa aimait Maman.

Complice, Urielle me murmure qu’elle me présentera aux autres adeptes de rouages et de mécanique. Aucun doute possible, il doit s’agir des enfants d’Héphaïstos. Les frères et sœurs de Maman. Se pourrait-il que certains d’entre eux l’ait connue lorsqu’elle était à la Colonie ? De ce que j’ai pu voir, la plupart des pensionnaires n’ont pas l’air d’être très âgés. Urielle doit même faire partie des plus anciens, et elle n’a pas encore trente ans, alors probablement que non. Où sont donc les frères et sœurs de Maman dont il lui arrivait parfois de me parler alors ? Sont-ils ici, cachés dans ce bâtiment que Papa m’a désigné comme étant la forge ? Je n’en sais rien, mais Urielle m’a l’air d’être digne de confiance quand elle me dit que je m’entendrais bien avec les Héphaïstos qui vivent à la Colonie, que ma mère les ait connus ou non. Même si j’étais méfiant au départ, je suis content qu’elle soit venue m’aborder : mes pensées noires se sont presque tues.

-Je serai ravi de pouvoir les rencontrer, je souffle, en croisant les doigts pour que ce soit aussi leur cas.

Un autre pensionnaire, inconnu, évidemment, vient alors s’adresser à Urielle, lui chuchotant quelque chose que je n’entends pas à l’oreille. Ca y est, elle va me laisser ? A l’instant même où je me disais que j’avais trouvé un visage amical, quelqu’un avec qui parler à la Colonie, elle s’en va ? L’inquiétude passe dans mon regard durant leur échange, mais elle finit par me sourire de nouveau, avec la même chaleur douce que tout à l’heure, ce même visage que portait Cynthia la première fois où elle m’a vue au club théâtre. Elle ne me laisse pas seul et, même s’il faut courir pour suivre sa cadence et que je déteste ça, je lui emboîte le pas. Elle est parvenue à effacer ma crainte de retourner à l’Amphithéâtre et à la remplacer de nouveau par une excitation sans faille à l’idée d’en frôler les planches, hors de question que je la laisse s’enfuir. Est-ce qu’elle aime le théâtre elle aussi ?

Je la suis tant et si bien que je me rends soudainement compte que nous sommes en plein milieu de la scène. Comme si j’y montais pour la première fois, le trac s’empare de tout mon être : je ne sais pas ce que je suis censé dire ou faire, je ne connais pas mes lignes. Je ne me débrouille pas si mal que ça en improvisation, mais je n’ai pas le thème de la soirée, et, à voir le regard surpris que me lance un des enfants assis à l’arrière de la scène avec son immense trompette, je ne suis pas vraiment censé être là. Urielle, elle, rayonne, salue de nouveau et se met à chanter l’air de rien, alors que l’orchestre poursuit sa mélodie. Est-ce que je suis supposé chanter moi aussi ? Je n’apprécie pas vraiment, le chant ne renvoie pas la même émotion que la simple voix au théâtre, alors je ne m’y suis jamais essayé. J’espère qu’Urielle ne se tournera pas vers moi à la fin de son couplet…

Fort heureusement non, elle désigne quelqu’un d’autre dans la foule, une fille qui doit avoir mon âge. Quand nous nous croisons dans l’escalier, elle semble aussi peu à l’aise que moi à l’idée de chanter, quand bien même elle possède une guitare. Une explosion de confettis plus tard, Urielle et moi nous asseyons parmi les rangées de spectateurs, mais, même d’ici, le trac ne me quitte pas. Les pensionnaires se désignent parmi la foule, de là où je suis, au second rang, ils me pointeront peut-être aussi du doigt. Il faut que j’en sache plus sur ce que nous sommes censés faire.

-Il y a des paroles à apprendre et chacun les récite à son tour ? Comment ça fonctionne ? questionné-je ma voisine.

Ca ne m’intéresse pas spécialement, mais je ne veux pas paraître ridicule sur des planches, alors que c’est le seul endroit où je suis le plus à l’aise.

[Springbloom]

.







DRYADE | 97 ANS | FRAISES DES BOIS | GARDIENNE DES NYMPHES | PETITE-FILLE D'HERMES | SOURIRE CURIEUX
Amphithéâtre | Dernière rangée | Avec Ergan (DH180)



Ergan. Quel étrange demi-dieu. Depuis le temps que je suis sortie des Bois de la Colonie, j’ai eu l’occasion d’en connaître de nombreuses sortes, tous différentes les uns des autres à leur manière, mais je dois avouer qu’Ergan sort tout de même du lot. Je n’ai jamais vraiment eu le temps ni l’occasion de faire connaissance avec lui, mais il passe le plus clair de son temps dans son coin, ce qui n’aide sans doute pas. J’ai toujours eu sur le cœur de venir à la rencontre des demi-dieux un peu solitaires, comme Oswald ce matin-même, car, quelque part, la majorité d’entre eux ont besoin d’une oreille attentive pour écouter leurs problèmes, de quelqu’un qui soit là pour les épauler et leur redonner confiance en eux. Mais qui dit majorité, dit également minorité : Ergan est de ceux-là. Il n’a besoin de personne, sait qu’il est et sa place dans le monde. Mon aide et mon soutien ne lui sont d’aucune utilité, et il me la clairement faire comprendre à sa manière de m’envoyer balader, toujours très originale, les quelques fois où nous nous sommes parlé.

Sauf qu’aujourd’hui, c’est moi qui nage en plein questionnement et qui aurait besoin d’une oreille pour mes soucis. J’ai toujours eu à cœur de ne jamais faire part de mes inquiétudes et doutes aux demi-dieux, qui souffrent déjà bien assez de leur nature pour avoir à se préoccuper des problèmes que pouvaient rencontrer une dryade. Qu’elles les concernent ou non, j’ai ainsi toujours fait en sorte de garder pour moi mes craintes, j’avais assez confiance en moi pour pouvoir trouver des solutions par moi-même. Quelque fois, il m’arrive de me confier à Daithe, qui est toujours prête à m’aider. J’ignore où elle est à l’heure actuelle, probablement encore à l’infirmerie en train d’aider Hope avec les derniers blessés de la Chasse : elle a le cœur sur la main. Et je me retrouve donc avec Ergan, le demi-dieu qui me semble le moins propice à me rassurer sur la situation. Et quand bien même il y parviendrait, lui faire part de mes cauchemars qui m’ont hanté cette nuit ne risquerait-il pas de répandre un vent de panique sur la Colonie ? Je ne sais pas si je peux lui faire confiance pour garder le secret. D’un autre côté, il est assez malin pour avoir complètement déchiffré mes pensées actuelles, il le sera sans doute assez aussi pour ne pas ébruiter des rumeurs aussi dangereuses.

-J’ai de quoi « briser la monotonie de ton été », en effet, mais seulement si tu m’assures que cela restera entre nous, lui demandé-je en baissant d’un ton, bien qu’avec les chants en bas, il était difficile de nous entendre sur la dernière rangée.

Il prend place à ma droite après s’être débarbouillé de sa chute, et je ne peux m’empêcher d’une fois de plus veiller à ce qu’il ne se soit rien cassé. Sa réponse ne m’étonne guère, j’aurais trouvé cela surprenant qu’il se mette soudainement en tête de se donner en spectacle, lui, le Grincheux de service. L’idée ne m’aurait pas déplu, en soi. J’avais fait partie de la concertation des enfants d’Apollon lorsque ceux-ci avaient eu l’idée de créer ces soirées de présentation et l’idée m’avait paru plutôt bonne : pour une fois, grâce aux symphonies des Apollons, les demi-dieux les moins confiants parviendraient à s’exprimer un peu devant les autres. Tout ceux qui s’isolaient et se mutaient par crainte des autres et d’eux-mêmes pourraient briller l’espace d’un instant, en faisant part et de leur voix, et de ce qu’ils ressentaient à l’intérieur. Sur le papier, l’idée était bonne. Dans les faits, la plupart des demi-dieux se comportaient comme Ergan et ne s’intéressaient pas aux autres. Je ne pouvais pas leur en vouloir, mais c’était tout de même un regret que de les voir rester isolés.

-Difficile de faire un croche-pattes à qui est déjà assis, mon cher Ergan, lui souris-je avec malice, que tu sois fatigué ou non. La Chasse t’aurait-elle tant épuisé que ça ? Je n’ai pourtant pas le souvenir que ton équipe y ait brillée…

La plaisanterie est gratuite, mais il saura que je ne le pense pas. De ce que je sais d’Ergan, il ne manque pas non plus de piquants, alors autant adapter le niveau et préparer le terrain pour ses prochaines remarques sarcastiques.

Les demi-dieux continuent de passer en bas, et je les écoute d’une oreille distraite. Si Ergan ne semble pas plus que ça apprécier les chants honorifiques, le couplet d’Anthea semble déjà plus l’amuser. En voyant la petite lumière s’allumer dans ses yeux, je me rends soudainement compte que j’ignore complètement quelle relation il entretient avec sa mère, Chioné. L’a-t-il seulement déjà vu ? Sans surprise, la déesse de la neige n’est pas spécialement connue pour faire preuve de chaleur envers ses enfants, cela ne m’étonnerait pas qu’il n’ait découvert son existence qu’après son arrivée à la Colonie.

-Tu sais, dans le fond, les demi-dieux peuvent chanter ce qu’ils veulent, lui expliqué-je alors que les confettis de Theo retombent sur les spectateurs en-dessous de nous. La plupart du temps, la première question que l’on se pose sur les autres sang-mêlé concernent leur parent divin, parce qu’ils sont votre principal point commun, qu’ils définissent votre identité et qu’ils sont indirectement à la source des dangers dans votre vie – et puis, sans mentir, les dieux apprécient toujours d’entendre des vers à leur gloire. Rien ne t’empêche de parler d’autre chose, par exemple, je réfléchis tout en parlant, mais d’à quel point tu exècres l’été et ses chaleurs, non ?

Je sais que nous avons déjà parlé avec Urielle d’à quel point l’été était une souffrance pour elle, que, dès lors que les températures approchaient la vingtaine de degré Celsius, son métabolisme ne supportait plus. J’ignore s’il en est de même pour Ergan, je tente le coup.