☼ Percy Jackson ☼ I - Une arrivée plus que tardive

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Yumeko

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par Yumeko »

Freya Attenborought
Anglaise ǀ 17 ans ǀ 168 cm ǀ Fille d'Eole ǀ Humeur changeante ǀ Artiste
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S.O.S d'un terrien en détresse

Cet après-midi comme ce soir, j’ai l’impression d’errer dans la forêt et je ne sais pas ce que je recherche. Ici, je ne me sens pas plus en paix qu’ailleurs, je ne me sens même pas plus en sécurité. Pour la troisième année, je me demande ce que je fais ici. Pourquoi je reviens chaque année ? Je ne cherche pas à voir Eole, notre seule rencontre ne m’a pas laissé un bon souvenir. Il m’a vu, il m’a parlé, il m’a donné deux éventails et il est reparti. On peut le résumer comme cela. Je n’ai même pas ouvert la bouche une seule fois, je n’ai pas prononcé un seul mot. Il n’a pas entendu le son de ma voix et comme il est fou, il ne doit même pas se rappeler notre rencontre. Cela ne change rien à ce que je ressens ou pense de lui. Je ne le considère pas comme un père. Je ne considère pas plus les enfants d’Eole comme des frères et des sœurs. Ils sont seulement des étrangers comme la plupart des demi-dieux. Il n’y a que de rares exceptions se comptant sur les doigts de la main, pourtant, je n’ai pas cherché à les approcher depuis mon arrivée, aujourd’hui. Je suis restée éloignée de tous, gardant mes distances comme toujours. Et je ne sais pas si je m’approcherai plus demain. Deux mois à passer ici m’apparait déjà bien long. Je lâche un soupir fatigué. Je le suis, je le sens. Je devrais me coucher mais je ne veux pas, mon corps se disputant à mon esprit. Et si je vais me coucher maintenant, quand les demi-dieux iront se coucher après la veillée, ils feront trop de bruits et me réveilleront. Je vais être d’une humeur massacrante, je le pressens. Je me sens irritée et ça deviendra pire. Je ne peux même pas mettre mon humeur sur le compte de la météo car pour une fois, elle n’a rien à voir avec cela. Et demain, le temps ne sera pas à l’orage, je le sais, je le ressens dans chaque fibre de mon corps. On peut appeler ça un don, un sixième sens, une aptitude génétique même si son utilité est relative. Ici, il fait chaud, plus chaud qu’à Birmingham même la nuit. J’ai échangé un pantalon contre un short à mon arrivée au bungalow. Et en cette fin de soirée, je n’ai pas froid les jambes et les bras dénudés. La température est plus agréable à cet instant. Je n’ai pas relevé mes cheveux, il fait moins chaud. Ils sont libres et colorés. J’en ai teint les pointes avant mon départ. Cette fois-ci, elles sont roses. La prochaine fois, je ne sais pas. Bleu ? Violet ? Rouge ? Vert ? Qui sait… Cela m’a pris comme ça et ce n’est pas la première fois, ni la dernière. Si je mets de la couleur dans mes cheveux, je dessine sur mon corps toujours en noir. J’ai un feutre noir dans l’une de mes poches. J’en ai toujours un, cela ne me quitte jamais. Et j’ai quelques réserves dans mon sac. Et à cet instant, ma peau est comme une toile vierge. Les derniers dessins se sont effacés avec l’eau chaude et le savon sous la douche. Je n’ai pas encore dessiné sur ma peau, pas encore… Cette envie ne s’est pas emparée de moi mais elle le fera comme toujours. C’est seulement une question de temps. Je dessine tout ce qui me passe par la tête. J’ai parfois des idées plein la tête et parfois la tête vide d’idées. Je recouvre les murs de ma chambre, bientôt ils seront entièrement tapissés par des dessins. Et peut-être qu’un jour, mon corps se remplira de dessins. Pas de tatouages, seulement des dessins éphémères. Je n’ai pas peur de me faire tatouer, je n’ai pas peur des aiguilles, je n’ai pas peur de la douleur, je n’ai pas peur d’avoir mal. La douleur physique n’est pas un problème, je la tolère bien. Mais un tatouage dure, il est ancré dans la peau, il ne disparait pas, il marque pour la vie. Mais dans la vie, rien ne dure, rien n’est immuable, rien n’est gravé dans le marbre. Tout peut s’arrêter d’un claquement de doigt, d’un battement de cœur, d’un souffle. Je ne vivrai pas éternellement, je mourrai comme n’importe quel être humain. Peut-être demain, dans un mois, dans un an, dans dix ans. Je ne sais pas. Peut-être la mort m’apportera la réponse à mes questions. Je me les pose depuis sept ans et je n’espère plus avoir de réponses à présent. L’espoir s’est éteint comme beaucoup de choses ce jour-là. J’inspire un grand coup, gonflant mes poumons d’air comme pour me donner du courage pour avancer, m’arrêtant quelques secondes au milieu de la forêt avant de reprendre mon chemin au gré de mes pas. Je n’en fais pas beaucoup quand le vent me souffle un simple mot, un ordre. Je me stoppe, je ne fais pas un pas de plus et mon regard se tourne en direction de la voix. Je ne l’aurais même pas remarqué s’il n’avait ouvert la bouche. J’aurais continué à marcher, je me serai éloignée de lui et j’aurais disparu de sa vue. Il vient de provoquer tout l’inverse qu’il souhaite. Parce qu’il me demande de dégager, je ne le fais pas. Je ne lui obéirai pas, je n’aime pas beaucoup les ordres et encore moins ceux venant de demi-dieux. Je ne lui ferai pas la satisfaction de lui obéir qu’importe qui il est. Je le toise à quelques mètres, ma voix est ferme et sans appel mais on sent qu’elle n’a pas servi depuis des heures. Elle est légèrement rauque.
- Non.
Dernière modification par Yumeko le jeu. 21 juil., 2022 9:12 am, modifié 1 fois.
naji2807

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par naji2807 »

Lucian Tesador
16 ans, 4 Mai, Fils d’Eunomie, Jardinier Satiné
Roumain, Hyper Ordonné, Atteint de TOC, Dans l'Amphithéâtre avec Elias

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Contrairement à certains, je suis plutôt doué pour travailler en équipe, sans vouloir me vanter. Je n'ai aucun mal à suivre des directives, et même si je prends rarement le rôle du leader, je sais aussi donner mes idées quand je les pense bonnes. L'intérêt d'être dans la même équipe que moi, c'est que je discute rarement les "ordres", ou plutôt les directives, de mes coéquipiers. Si une idée est bonne, et même si elle ne vient pas de moi, je l'applique à la lettre, parce que je ne pense pas qu'il soit nécessaire de toujours tout remettre en cause, sous prétexte d'ego ou je ne sais quoi. Combien de fois j'ai assisté à des disputes entre deux enfants d'Athéna, lors de Chasse ou de partie de Capture-Etendard, tout ça parce qu'ils voulaient tous les deux avoir le dernier mot sur la stratégie à mettre en place... Mais quel intérêt? Du moment que la stratégie paie, pourquoi toujours vouloir en être l'auteur?
L'esprit d'équipe est la meilleure des stratégies, et pour cela, il faut savoir s'écouter les uns les autres, et ne pas discuter sans cesse à propos de ce que l'on doit faire ou non. Et il semblerait que l'équipe dans laquelle Elias se trouvait l'ait compris, puisqu'ils sont arrivés deuxième à la Chasse de cet après-midi. En même temps, Elias est un bon coéquipier, il est à l'écoute des autres, pas du genre à placer son ego au premier plan. Je l'apprécie et sa gentillesse est une des raisons de notre amitié.
- Tu as raison, c'est une occasion à ne pas louper, puisque tu es prioritaire. J'espère pouvoir m'entraîner avec lui dans les prochains jours de mon côté.
Achille est un grand héro, et il doit avoir beaucoup de chose à nous apprendre. Autant ça ne m'a pas dérangé de laisser ma place au nouveau pour la Chasse de cet après-midi, autant j'avoue que j'ai envie de pouvoir m'entraîner avec Achille le plus tôt possible. En parlant des nouveaux, je me demande si ils seront nombreux cette année. Chaque année, le début de l'été est un peu une loterie, entre les saisonniers qui reviennent, et les nouveaux arrivants... Le bungalow 11 est déjà plein à craquer, et la période estivale est souvent difficile pour moi. Plus il y a de monde, plus il y a de bazar... Et j'arrive à peu près à me tenir, mais ce n'est vraiment pas évident pour moi. J'essaie de faire des exercices de focalisation, j'oblie mon "pouvoir" à se restreindre à une unique zone, ma place, mais je ne peux pas occulter totalement le reste de la pièce, et je sens bien tout le désordre qui règne dans le bungalow... Heureusement, Elias m'aide un peu en rangeant son côté, je peux alors étendre un peu ma zone de focalisation, sans devenir complètement fou.
- Oui c'est ça, je lui réponds concernant mon envie de m'inscrire. Et oui, je me suis entraîné avec un fils d'Athéna. Tu as l'air d'avoir fait pas mal de nouvelles rencontres de ton côté, je dis avec un sourire. Du coup ces deux-là vont se retrouver dans le bungalow 11? je demande, un peu curieux. Tu crois qu'ils sont du genre ordonnés... ou du genre Hadley? je demande en grimaçant.
Hadley est, de loin, mon pire cauchemar... j'espère sincèrement qu'aucun autre demi-dieu de son genre ne viendra jamais s'installer dans le bungalow 11, je ne crois pas que je serai capable de supporter deux Hadley.
ChapelierFou

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par ChapelierFou »

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Lemony Sugar
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Fils d’Héphaïstos | amnésie antérograde | piège | A l’amphithéâtre avec Sasha

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En prenant des photos de la veillé, je réveille un garçon près de moi. Je le connais? Est-ce que je le saurais si je le connaissais? Je ne crois pas. En tout cas, quand il ouvre les yeux, je ne vois aucun signe sur son visage qu'on s'est rencontré avant. Il me sourit gentiment, même s'il a l'air encore fatigué de sa sieste, et me dit qu'il n'est pas touché. Touché? Qu'est-ce que j'ai fait déjà? Je sais que je me sens coupable, mais un seulement un peu, comme si j'avais fait quelque chose de pas très bien, mais de pas vraiment mal non plus. Qu'est-ce que ça pourrait bien être? Je croyais que j'avais fait quelque chose avec mon appareil photo, mais comment est-ce que je pourrais l'avoir touché avec? A moins que je ne lui ai lancé dessus? Mais pourquoi je ferais ça? Je l'aime mon appareil photo! Et puis il est dans ma main, donc il ne le serai pas là si je l'avais lancé, si? Sauf si je l'ai récupéré après? Le garçon me demande ensuite pourquoi est-ce qu' "ils" sont muets. Qui est muets? Il y a des gens qui chantent autour de nous, mais je les entends, donc ils ne peuvent pas être muets, si je les entends, si? Ou alors c'est moi qui peut percevoir des sons qui ne sont pas là? Peut-être que les gens de la colonie ont été maudits pour ne plus parler, mais que j'ai fabriqué quelque chose pour les comprendre quand même, puisque je ne connais pas la langue des signes? Ce serait bien quelque chose que je ferais, ça. Je tâte mon oreille pour voir si je porte un bidule pour avoir du son, mais je ne trouve rien. Mince... C'est peut-être lui qui a des oreilles abimées alors? Mais pourquoi est-ce qu'il aurai les oreilles qui ne fonctionnerai pas? Je ne lui avait pas jeté mon appareil photo dessus? Est-ce que une blessure par appareil photo peut faire ce genre de dégâts? Ou bien j'ai trafiqué mon appareil photo et j'ai caché des pièges dedans? Mais si j'ai transformé mon polaroid en arme, pourquoi lui jeter à la figure? Ou alors c'est un monstre? Mais il a l'air normal... Mais la Brume, ça peut cacher des monstres, il me semble. Peut-être que c'est un monstre qui s'est introduit ici et que je m'en suis rendu compte. Je le regarde avec méfiance. Après, c'est un monstre blessé, donc il n'est plus aussi dangereux... Et puis c'est triste pour ses oreilles, je ne savais pas qu'on pouvait casser un monstre comme un automate ou un humain.
-Ils ne sont pas muets, je crois que ce sont tes oreilles qui sont cassées! Je dis en parlant fort pour qu'il m'entende quand même.
Est-ce que je devrais l'aider? Mais si c'est un monstre, il est méchant, non? Ou alors c'est un monstre gentil et je ne le savais pas quand... quand... Quand quoi déjà? Pourquoi est-ce que je pense que c'est un monstre? Peu importe, je dois avoir une bonne raison, je suis malin après tout.
-Dis, tu es un gentil monstre ou un monstre que je dois combattre?
Si on doit se combattre, pourquoi est-ce qu'on est juste assis comme ça sans rien faire?
Mimie99

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par Mimie99 »

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| 17 ans | Fils d’Hermès | Permanent | 1m78 | Défaut Fatal : Insouciance |
| 1er Avril 2003 | Bélier |« Mischief » | Bungalows |

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J'aurais dû savoir qu'elle ne se contenterait pas de ma réponse et qu'elle n'écouterait pas non plus ma mise en garde. Peut-être que je ne me suis pas montré suffisamment clair quand je disais que ce n'est pas judicieux de rester avec moi. Pourtant, je respecterai ma parole et je ne vais la forcer à s'en aller. Il va seulement falloir que je réussisse à me calmer. D'une manière ou d'une autre. La douleur physique m'aide légèrement à garder la tête clair, mais plus je m'agace et moins ça fonctionne. Les questions de Maddy ne m'aide pas vraiment à rester calme. Là, tout de suite, un rien m'agace. Que ce soit le vent dans mes cheveux, ou le bruit qui provient du Pavillon-Réfectoire.

Je tire encore un peu plus fort sur mes cheveux en essayant de déterminer ce que je dois dire à la jeune fille à mes côtés. Je ne peux pas lui avouer la vérité. Le moins de personne qui seront au courant, le mieux je me porterai. J'inspire doucement avant d'expirer avec la même lenteur. Je finis par ouvrir la bouche, réfléchissant en même temps que je parle:

- C'est... délicat. Ça ne fait pas énormément de sens, sans doute, mais... J'ai besoin... j'ai besoin de garder la tête claire. Me tirer les cheveux, ça m'aide. Parce que la douleur me permet de me concentrer sur... sur le ici et maintenant.

Elle se souvient peut-être de Scotty, ou peut-être pas. C'est toujours compliqué à dire, exactement, avec Maddy. Parfois, c'est simple de la saisir, parfois non. Comme ça peut être simple et pas du tout pour elle de nous comprendre. Mais la situation est réellement compliqué, même pour moi. Je ne sais pas si j'arriverais à mieux l'expliquer, et dire que c'est parce que je pense à Scotty ne serait pas l'entière vérité et un outrage à sa mémoire. C'est son absence qui m'a conduit sur la voie de cette mauvaise pente, mais normalement... normalement je serais seulement triste, peut-être un peu en colère.

Mais pas au point d'avoir envie de m'en prendre à toute personne qui aurait la malchance de m'agacer à ce moment-là!

Je n'ai pas envie que ma mauvaise humeur retombe sur Maddy. Elle n'a pas besoin de ça, d'autant plus qu'elle penserait sans doute qu'elle a mal agi, ou quelque chose comme ça. Qu'elle a mal compris ce que je disais. Le problème ne sera pas elle si j'explose, mais moi. Ma patience est grugée à chaque seconde qui s'écoule. Peut-être que je devrais vraiment m'isoler dans les bois. C'est la meilleure solution, dans le cas présent.
Shinato

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par Shinato »

Yu Ra

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Fille d'Athéna / 17 ans / 1m62 / née le 13 Janvier 2003 / avec Octavia

Deux tacticiens, aussi bons soient-ils, auront toujours tendance à privilégier leur stratégie sans écouter celle de l'autre. De ce fait, je trouve qu'une troisième place pour une équipe comprenant deux filles d'Athéna est très respectable. Surtout qu'apparemment, elles ont réussi à bien s'entendre. Heather et Octavia sont de très bonnes guerrières et il est évident que leurs capacités de combat ont bien aidées à obtenir un tel résultat.

-"On peut toujours s'attendre à mieux. Regarde mon équipe. Elle finit première mais deux de ses membres finissent à l'infirmerie. Je n'appelle pas ça une victoire."

Je ne suis pas fière de ma performance. En condition réelle, je serais probablement morte des suites de ma blessure. Il est clair que je dois encore m'améliorer, surtout vis-à-vis de mes sentiments envers autrui.

Octavia me parle alors d'une leçon en compagnie d'Achille. N'ayant pas participer au repas car entrain de me reposer, je me tourne légèrement et lève des sourcils interrogateurs.

-"Une leçon avec Achille?" je demande curieuse.

Si comme elle le dit, il s'agit bel et bien du légendaire Achille, commandant des myrmidons, alors cette leçon risque de promettre. Ma blessure m'empêchera de participer physiquement à l'entraînement mais je n'ai pas vraiment besoin de ça. Le simple fait de regarder me permettra d'élargir mon éventail de connaissance.
naji2807

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par naji2807 »

Madeleine Dubois
14 ans, Née le 14 Février, 1m50, fille de Thanatos, Corbeau
Avec Serge, Un peu bizarre, Très gentille, Près des Bungalow avec Theo

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Ce n'est pas clair. Vraiment pas. Ou alors c'est moi. Qui ne comprends pas. Souvent c'est le cas. Mais là tout de même. Se tirer les cheveux, ça fait mal. Pour tout le monde. Pas vrai? Moi je ne fais pas ça. Ni quand je suis triste. Ni quand je suis en colère. Ni quand j'ai peur. Alors pourquoi il fait ça? J'aimerai bien comprendre. De quelle émotion il s'agit? Peut être que j'arriverai à mieux comprendre. Comme ça. Je pourrais comprendre la prochaine fois. Si je vois quelqu'un le faire. Encore une fois.
Je n'ai pas écouté mon premier réflexe. Celui de l'arrêter. Parce que Serge ne voulait pas. Serge comprend mieux que moi. Souvent. Alors que moi je ne le comprends pas. C'est dommage. Il pourrait m'expliquer. Si il pouvait me parler. Il parle à Nathan. Au moins. Il a de la chance. Et puis il me traduit. Souvent. Quand il est là. Bien sûr.
Theo ne va pas bien. ça je le comprends. Il essaie de m'expliquer. Mais pas pourquoi il ne va pas bien. Pourquoi il se tire les cheveux. Pour rester concentrer. La douleur l'aide. A rester concentré. Peut être... Enfin je le crois. Juste je n'arrive pas à me le figurer. Je suis tout le temps concentré. Je crois. Et même sans la douleur. Comment il peut être ailleurs qu'ici et maintenant? Il voyage dans le temps? Dans sa tête? Non je ne crois pas. Ce n'est pas son pouvoir.
- Tu es où? Si tu n'es pas ici et maintenant?
Serge croasse. Il veut dire quelque chose? Il veut m'expliquer? Peut être... Je le regarde. Ses yeux noirs me traversent. Il essaie de me dire quelque chose. Mais je ne sais pas quoi. Il veut peut être répondre à ma question. Mais tant pis. Je ne le comprends pas. Je caresse sa tête. Il me pince le doigt. Et ça me fait sourire.

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Yumeko

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par Yumeko »

Elias Young
Américain ǀ 16 ans ǀ 190 cm ǀ Fils d'Eos ǀ Rayon de soleil ǀ Fidèle optimiste

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L’équipe dans laquelle j’étais cet après-midi était intéressante et il y avait un équilibre entre les membres. Nous nous sommes tous écoutés pour adopter la meilleure stratégie afin de récupérer l’objet en question. L’idée finale était bonne puisque nous nous sommes mis d’accord et elle a fini par payer car nous avons réussi et nous avons terminé à la seconde place. Chacun a apporté quelque chose, prenant en compte les avis des uns et des autres mais aussi en tenant compte des points faibles et des points forts de chacun. Je sais que ça ne se passe pas toujours comme ça. Parfois, certains n’écoutent pas les autres et veulent imposer leurs idées et leurs stratégies. Je ne trouve pas que ça soit la meilleure chose à faire, conduisant souvent à l’échec. Tout comme lorsque les membres d’une même équipe ne s’entendent pas. J’essaye toujours de temporiser, de calmer les humeurs des uns et des autres quand la tension monte mais je n’y parviens pas toujours. Cela me désole parce que je prends moins de plaisir à participer à la Chasse ou à une Capture-Etendard et je ne pense pas être le seul dans ce cas-là. C’est dommage car le but est aussi de s’amuser ou en tout cas de passer un bon moment. C’est vrai qu’être face à un monstre n’est pas ce que j’appelle de l’amusement. Cela se révèle dangereux et comme beaucoup, je dois avoir un côté inconscient se révélant dans ses moment-là. Il faut l’être quand même un peu pour faire ça. Quand j’y pense, mon amie Derya l’est beaucoup moins. Et Lucian me ressemble un peu sur ce point car il participe de temps en temps à ce genre d’activité à la Colonie. Et grâce à notre seconde place, mes coéquipiers et moi allons pouvoir nous entrainer dès demain avec Achille en personne. Cette récompense me plait et je ne vais pas manquer d’y aller. Je fais part de mes impressions à Lucian et il me donne les siennes au sujet de ce héros de la mythologie.
- Oui, je me rends compte de la chance qui m’est offerte. Cela serait dommage de ne pas en profiter même si je risque de mordre la poussière, dis-je en riant presque. Je suis sûr que l’occasion se présentera pour toi aussi.
Il n’y a aucune raison du contraire. C’est ce que j’ai cru comprendre en écoutant le discours de Chiron tout à l’heure. Après, je ne sais pas comment cela va fonctionner, comment ils vont organiser les entrainements car je suis persuadé que beaucoup voudront aussi s’entrainer avec lui, anciens comme nouveaux. Je me demande s’il n’y aura pas un système d’inscriptions s’il y a trop de monde… Je pense que Chiron nous tiendra informé rapidement pour les prochains entrainements.
Nous évoquons les activités proposées mais cela dérive rapidement sur le retour des saisonniers mais surtout les nouveaux arrivants. Il y en a plusieurs et j’en ai rencontré deux dans le même après-midi. Deux rencontres bien différentes et je ne peux m’empêcher de m’en souvenir surtout celle avec Rose. Une rencontre très particulière dont je me rappelle avec vivacité des sensations qui m’ont parcouru, du goût de ses lèvres, de la chaleur de son corps et de l’intensité de son regard. Ce n’est pas une bonne idée de me rappeler tout cela car je crois me mettre à rougir légèrement de l’intimité dans laquelle je me suis plongé avec lui. Ce n’est vraiment pas dans mes habitudes de me comporter ainsi avec un inconnu même si ça a été très agréable, de perdre toute retenue et en un cours laps de temps.
Lucian m’interroge un peu sur Nimue et Rose notamment sur leur côté ordonné ou non, mentionnant Hadley au passage en grimaçant. Je le remercie intérieurement d’éloigner ainsi mes pensées vers quelque chose de bien plus neutre et innocent avec le désordre de la demi-déesse. Elle est la reine du désordre, tout le contraire de Lucian qui est le roi de l'ordre. Ce n’est pas très vivable pour lui mais il n’a pas le choix car il vit dans le bungalow 11 comme elle et comme moi. Le désordre ne me dérange pas tant, j’ai appris à y faire abstraction depuis le temps. Elle est loin d’être la seule à ne pas ranger, il y en a bien d’autres.
- Il y a toujours un enfant d’Athéna, d’Arès ou de Niké pour s’entrainer, commenté-je en réfléchissant. On peut dire ça pour une après-midi, c’est beaucoup. Oui, ils sont tous les deux dans le bungalow 11. Rose restera mais Nimue, je ne sais pas comme elle n’a pas été encore reconnue si j’ai bien compris… Et je n’en ai aucune idée. Je crois que tu devras attendre pour le découvrir, dis-je en lui adressant un sourire contrit.
Malheureusement, je ne pouvais répondre à cette question…
naji2807

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par naji2807 »

Lucian Tesador
16 ans, 4 Mai, Fils d’Eunomie, Jardinier Satiné
Roumain, Hyper Ordonné, Atteint de TOC, Dans l'Amphithéâtre avec Elias

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J'ai été vraiment content quand j'ai découvert qu'Achille allait nous entraîner. C'est un grand héro, et le rencontrer, même sous sa forme fantomatique, est un honneur. Honneur que je ne pourrais pas avoir tout de suite cependant. Je n'ai pas participé à la Chasse, par manque d'envie, surtout, et je n'ai donc pas gagné le droit de m'entraîner dès demain avec Achille. Ce n'est pas grave, je pourrais le faire une prochaine fois, je ne m'inquiète pas pour ça. Mais au contraire, Elias est prioritaire pour l'entraînement de demain, et il a raison d'en profiter. Il se moque de lui-même, et ça me fait sourire, mais en vérité, il n'est pas si mauvais, de ce que je me souviens de nos quelques entraînements ensemble. Je lui souris et lui mets un léger coup de coude dans les côtes, sans lui faire mal, en proposant :
- Eh bien si tu mords la poussière, tu n'auras qu'à revenir t'entraîner avec moi. En plus comme ça tu pourras me montrer les super techniques qu'Achille vous aura appris.
J'aime bien la compagnie d'Elias, il a été l'un de mes premiers amis ici. Il comprend et respecte mon besoin de maintenir l'ordre, et je crois bien, même si nous n'en n'avons jamais réellement parlé, qu'il fait des efforts pour maintenir son côté rangé. Je lui en suis reconnaissant, parce que même si j'arrive à maintenir la partie que j'occupe en ordre, le fait d'avoir un champ un peu plus large, grâce à lui, m'aide à rester à peu près calme. Le mieux, ce serait bien sûr que je puisse tout ranger... Parfois, en rêve, je range le bungalow entier, et je suis si heureux, si apaisé... Un jour, Sacha m'a même donné l'opportunité de le faire avec tant de réalisme, tant de conscience. La satisfaction était immense. Tout était si propre, si ordonné... Et puis je me suis réveillé... Finalement, j'aurai préféré n'avoir rien rangé. J'étais tellement déçu, tellement agacé que rien ne soit rangé, après toutes ces heures d'efforts... Je n'en ai pas voulu à Sacha, c'est moi qui lui avait demandé, mais je n'ai pas recommencé. Il faut que j'apprenne à occulter, encore.
Surtout qu'il va y avoir, à nouveau, de nouveaux demi-dieux dans le bungalow. En l'occurrence, Elias en a rencontré deux, mais quand il les évoque, je crois voir un léger rougissement sur ses joues. Je fronce très légèrement les sourcils, en me demandant ce qui a pu le gêner. Je n'ose pas l'interroger, pour ne pas le gêner davantage, mais je crois que sa gêne passe quand il poursuit. J'acquiesce légèrement et finit par pousser un soupire.
- Bon, alors il faut que je prie... Tyché peut être? Espérons que la chance soit de mon côté, je ris légèrement. Ils sont gentils au moins?
Mimie99

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par Mimie99 »

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Où je suis? Ça, c'est une excellente question. Quelque part dans mon passé. Quelque part où je me sentais bien. Ou mal. Je ne contrôle pas les souvenirs qui me reviennent en tête à chaque instant. Qu'ils s'agissent de tous ceux que j'ai avec Scotty ou ceux avec ma mère. Chacun de ces souvenirs me laisse un goût de cendre dans la bouche, de l'amertume. Et ce goût ne me donne qu'envie de laisser la place à la colère. Sauf que ce n'est pas le moment de le faire. Pas alors que Maddy est juste à côté de moi, et Serge aussi. Ils n'ont pas besoin que je m'emporte contre eux. Après tout, elle ne le comprendrait pas. Je ne veux pas la pousser à m'éviter en agissant de manière stupide. Ni à remettre en question ce qu'elle apprend des échanges avec les autres.

Je tire une dernière fois sur mes cheveux, laissant cette dernière bouffée d'air frais rafraîchir mon cerveau et m'y accrochant autant que possible. J'inspire doucement avant de porter mon attention complète sur la jeune demi-déesse à côté de moi. Je peux certainement m'empêcher de me mettre en colère, pas vrai? Si je fais vraiment des efforts? Je ferme et ouvre mes mains dans une tentative de les déraidir, et de me calmer. Une fois que je me sens presque dans le bon état d'esprit, je réponds:

- Dans le passé. Proche et lointain. À une époque où je me sentais bien. À une époque où j'avais peur. Alternant entre les deux... Je pensais à Scotty, je pensais à ma mère... Je songeais à mon avenir aussi...

Avenir inexistant. Sauf que je n'ai pas à le dire. Maddy n'a pas besoin de ce savoir sur ses épaules. J'esquisse un léger sourire, espérant la rassurer et prend une position un peu plus droite. Je me prépare mentalement à paraître plus serein et plus comme je suis d'habitude avant de reprendre la parole. Avec un ton plus enjoué, je lui demande:

- Mais pourquoi est-ce que tu t'es arrêtée ici, hein, Maddy? Tu ne veux pas aller au feu de camp?

Je ne pense pas avoir particulièrement envie d'y retourner. Sauf que je n'ai certainement pas l'intention de lui gâcher sa soirée. Peut-être que je pourrais la reconduire là-bas et discrètement m'en aller ensuite pour rejoindre les bois. Dans les circonstances, ce serait la meilleure solution. Mais je sais ce qu'en penserait Scotty. Et je sais très bien la promesse que je me suis faite. Mon regard se pose sur le bungalow et je me souviens de ce que j'ai caché sous mon lit. La question maintenant : dois-je aller chercher ce charmant objet?
Qualia

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par Qualia »

Octavia Avery
ᚖ Fille D'Athéna ᚖ 15 Ans ᚖ Résidente Permanente ᚖ Au Bungalow Athéna Avec Yu Ra ᚖ

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Apparemment Yu Ra n'est pas la seule à avoir été blessé pendant la chasse, cela reste une victoire selon moi, mais c'est vrai que c'est loin d'être la victoire idéale. Lors d'un affrontement dans de vraies conditions ça pourrait avoir des répercussions bien plus graves, d'autant plus qu'il est possible de devoir faire face à plusieurs ennemis en même temps.
Sa question me fait réaliser qu'elle n'était pas là au discours de Chiron.

- Ah... oui c'est vrai j'avais oublié, je suis désolé.

Je suis vraiment nulle j'espère qu'elle n'est pas déçue de ne pas y avoir participé, après tout c'est l'ouverture de la nouvelle saison.

- Je vais te raconter ce que Chiron a dit alors. Il a commencé par souhaiter la bienvenue à tout le monde et puis il a annoncé les résultats et a félicité ton équipe. Ensuite il a annoncé que pour récompenser les trois premières équipes, donc les deux nôtres et l'équipe Zêta, nous aurions une leçon prioritaire avec le nouveau bretteur, Achille. Et euhmm... disons qu'on voit à son allure qu'il ressort des Enfers, je n'avais jamais vu personne revenir d'entre les morts et... c'est assez étrange.

J'espère ne pas trop lui avoir donné d'apriori, même si je pense que c'est un peu raté. J'ai vraiment hâte d'assister à cette lesson, je suis curieuse de voir quel genre de personne c'est.

- Oh ! il a aussi annoncé que c'était les Appolons qui s'occupaient de la veillée de ce soir. Tu penses y aller ?

Je sais qu'il y a de grandes chances qu'elle n'y aille pas, elle doit être exténuée et elle est loin d'être remise de sa blessure, mais si elle y va sa me motiverait peut-être à y participer. J'y suis allé les années précédentes, je ne restais jamais bien longtemps, les fêtes c'est pas trop mon truc, mais on dit qu'on peut y rencontrer beaucoup de gens. j'essaie de ne pas perdre de vue ma résolution.


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Nialii

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par Nialii »

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Salut Alex. Ça va et toi?


ça va super ! je crois. Tu as vu la nouvelle ? c’est fou qu’ils puissent s’entraîner avec Achille ! aaah si je l’avais su avant, ça m’aurait probablement motivée à participer à la chasse… ! enfin bon

Je ne sais pas pourquoi, je sens comme une sorte d’excitation en moi, mon énergie grimpe en flèche. Je vois autour de nous tous les gens qui vont vers l’Amphithéâtre. C’est peut-être ça, l’attente de la Veillée et la volonté de voir tout le monde (presque tout le monde), qui me fait tant frémir. J’en oublie presque mon livre, j’ai maintenant envie de me ruer vers l’Amphithéâtre, pour entendre les autres pensionnaires chanter (je ne sais pas si j’en serais moi-même capable par contre) et partager ce moment avec eux. Je me retourne vers Cassiopée :

Ça te dit qu’on aille à la Veillée ? ça sera tellement sympa de voir tout le monde ! J’ai hâte de voir ce que les enfants d’Apollon nous ont préparé cette fois ci ! tu penses que tu chanteras ?

J’espère que je ne l’effraie pas trop. Je n’ai jamais vraiment beaucoup parlé à Cassiopée, ni à sa sœur d’ailleurs, mais je sais qu’elle s’entend bien avec Dak-Ho. Ça me fait plaisir de lui parler, je sais qu’elle est fille de Nyx et je ne sais pas pourquoi mais je me retrouve un peu dans cette noirceur propre aux enfants de ce genre de divinités. J’ai toujours l’impression que l’on fait tâche à côté des Hermès malicieux, des Apollon lumineux ou des Aphrodite très sociables. Je pense que c’est que dans ma tête et que la réalité est autre, mais je ne peux m’empêcher de me reconnaitre dans les enfants des divinités plus effacées et, disons, moins solaires. Je pense que je pourrai bien m’entendre avec Cassiopée. Même si elle me fait un peu peur – non, pas peur, elle est intimidante. Voilà c’est le mot. Intimidante. Une sorte d’intimidation mêlée d’espoir ; comme s’il y avait une force enfouie en elle, une force solaire à laquelle elle n’aurait pas accès. J’aimerais bien savoir de quoi elle rêve. Ça peut paraitre un peu effrayant, mais j’arrive toujours mieux à cerner les gens au travers de leurs rêves. Je la regarde, son regard est silencieux. Elle m’intimide un peu… un regard si peu éloquent… je serre mon livre dans ma main et lui propose de nous diriger vers l’Amphithéâtre.
On se met en chemin. J’ai envie de la connaitre mieux mais je ne sais pas comment m’y prendre. Les rumeurs que j’ai entendues sur Cassiopée… je ne veux pas la blesser. Je cherche. Comment est-ce que je pourrais mieux la comprendre, mieux la connaitre ? j’ai beau réfléchir, je ne trouve pas, aucune question correcte ne me vient. Je ne peux pas lui poser des questions trop personnelles, cela la mettrait mal à l’aise. Je serre mon livre. L’idée est arrivée. La lumière m’a touchée et je sais, je sais très bien comment je pourrais tenter de la comprendre.

T’aimes bien lire ?

Une question si simple, si banale et pourtant qui me tient tellement à cœur ! j’oublie trop souvent à quel point on peut lire les gens par leurs goûts. J’écoute attentivement sa réponse. On arrive aux abords de l’Amphithéâtre et je vois que la veillée a déjà commencé. J’espère qu’on n’a pas raté trop de choses. Il y a déjà un peu de monde et quelqu’un chante sur la scène, je crois que c’est Kim, fille d’Apollon. Elle chante si bien, je suis impressionnée.
Je jette un regard vers Cassiopée. Je ne sais pas quoi mais, en la regardant, là, accompagnée du chant de Kim, quelque chose me pousse à lui demander :

Tu fais de la musique ?

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naji2807

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par naji2807 »

Madeleine Dubois
14 ans, Née le 14 Février, 1m50, fille de Thanatos, Corbeau
Avec Serge, Un peu bizarre, Très gentille, Près des Bungalow avec Theo

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Bon. Une chose est claire. Au moins une. Theo ne va pas bien. J'aime les affirmations. C'est plus clair. Et ça je peux l'affirmer. Il ne va pas bien. Tout le dit. Sa posture. Son expression. La façon dont il parle. Le fait qu'il se tire les cheveux... Je crois... Ce point là n'est pas clair... Ce serait à creuser. Mais il s'arrête. Alors une autre fois. Peut être. Si il recommence. Je n'espère pas. Surtout pour lui. Ça n'a pas l'air de faire du bien. Au contraire. Mais la douleur c'est peut être comme les émotions. Je soupire. Si ça aussi ça devient subjectif... C'est pour tout le monde pareil. Non ? Se brûler, ça fait mal. Se couper, ça fait mal. Se prendre un coup, ça fait mal. Se faire tirer les cheveux, ça fait mal. Non ? Je croyais. Voilà qui va rendre beaucoup de choses plus compliquées.
Mais déjà j'essaie de comprendre Theo. Où il se trouve. Il dit ne pas être ici. Il dit ne pas être maintenant. Mais ce n'est pas possible. Je le vois. Je lui parle. Si il n'est pas ici, où est-il ? Si il n'est pas maintenant, quand est-il ? Je ne savais pas qu'on pouvait être ailleurs temporellement parlant. Chaque jour il y a de nouvelles choses. C'était plus simple quand je vivais chez maman. Je ne voyais personne. Il n'y avait pas de nouvelles choses. Mais j'aime bien ici. Apprendre ces nouvelles choses. C'est juste compliqué. Parfois. Souvent.
Theo prend son temps. Mais il répond. Il était dans le passé. Bon. C'était un peu rassurant. Enfin non. Mais un peu. Si il avait été dans le futur... ça aurait été trop compliqué à comprendre. Là je crois qu'il ne parle pas d'y avoir été vraiment. Juste en pensée. Il était dans ses pensées. Ça m'arrive. Parfois. Dans les pensées du passé. Dans les souvenirs. Je comprends ça. Je pense au passé. Parfois. Je pense à maman. Je suis un peu triste. Mais je sais qu'elle est partie. C'est fini maintenant. Elle est avec papa. Je crois. Au moins avec mamie. Et puis avec tous les autres. Elle n'est pas toute seule. Et moi non plus. C'est important. De ne pas être tout seul.
- Ta maman est morte ?
Serge croasse. Il secoue la tête. Il me picore les cheveux. J'ai dit quelque chose que je ne devais pas dire ? Mais je ne sais pas si elle est morte. Il ne m'a jamais dit. Mais sûrement. Si il pense à elle au passé.
- Tu penses à quoi dans ton avenir ?
Moi je n'y pense pas. Le présent c'est déjà compliqué. Je ne veux pas trop en rajouter. Et puis on ne connait pas l'avenir. Enfin si, certains. Viggo connait les morts. Mais pas le reste. Et moi je sens les morts. Mais quand elles sont proches. Et c'est tout. Le reste c'est du hasard.
Je me suis arrêté parce qu'il ne doit pas être tout seul. C'est triste d'être tout seul. Moi je ne suis jamais toute seule. Serge est toujours là. Et puis, il allait mal. Je crois. Il avait l'air.
- Si. Mais tu es tout seul. Et tu n'es pas bien. Il ne faut pas rester tout seul. Quand on est pas bien. Tu ne vas pas au feu de camp ?

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Yumeko

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par Yumeko »

Elias Young
Américain ǀ 16 ans ǀ 190 cm ǀ Fils d'Eos ǀ Rayon de soleil ǀ Fidèle optimiste

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J’ai passé une bonne journée aujourd’hui et gagner la récompense de pouvoir m’entrainer avec Achille est aussi une bonne nouvelle. L’entrainement commencera dès demain matin et j’en suis très heureux et curieux. Je me demande comment cela va se passer, si tous les demi-dieux vont venir et si certains seront là en spectateur. Je me doute de la réponse, ça sera sûrement le cas. Beaucoup vont vouloir, à défaut de participer, vouloir regarder l’entrainement. Je vois déjà tous les enfants d’Arès présent, attendant leur tour. Ils ne seront pas les seuls mais ce sont les plus assidus aux entrainements. Ils n’en loupent aucun et je suis bien placé pour le savoir, je vis ici depuis un moment. Si je veux m’entrainer et si je suis à la recherche d’un partenaire, un enfant d’Arès me dira toujours oui. Jusqu’à présent, je n’ai jamais eu de refus de leur part et comme ils aiment se mesurer aux autres, ce sont de bonnes occasions pour eux. N’ayant pas un grand ego, je me moque facilement de moi-même et de mes talents en matière de combat. Je plaisante en disant que je risque de mordre la poussière. C’est possible, ça m’a déjà arrivé par le passé et avec Achille, tout est possible. C’est un grand et valeureux combattant, un héros pour les grecs et connus dans le monde entier. C’est donc un honneur de pouvoir m’entrainer avec lui, même si je dois finir par terre à la fin de l’entrainement. Lucian sourit à ma plaisanterie et me donne un coup de coude dans les côtes. Je le regarde amusé, souriant à sa proposition et lui tends la main pour sceller notre accord.
- J’accepte ta proposition, ça pourrait être amusant de te montrer ses supers techniques comme tu dis.
Je me suis déjà entrainer avec Lucian de nombreuses fois et c’est une des choses que j’apprécie de faire avec lui-même si on n’a pas les mêmes armes de prédilection. Lui, c’est l’épée et moi la lance mais il m’arrive parfois de m’entrainer aussi à l’épée. Je préfère la seconde, ayant plus de facilité dans son maniement. J’apprécie aussi de discuter avec lui comme on le fait à cet instant. Je le connais depuis un moment maintenant, il est l’un de mes voisins de lit et on a rapidement sympathisé. C’est quelqu’un que j’apprécie sincèrement et je suis heureux d’avoir fait sa rencontre. Il est de bonne compagnie et comme on ne s’est pas vu de la journée, c’est l’occasion de passer un peu de temps ensemble et de nous raconter chacun la sienne. De mon côté, je n’entre pas beaucoup dans les détails de ma rencontre avec Rose. Je me vois mal lui dire ce que j’ai fait parce que ça me gêne un peu et repenser à tout cela provoque un rougissement au niveau de mes joues. Et je dois dire que ça me travaille un peu aussi car ce n’est pas dans mes habitudes de faire une chose pareille. Et je ne sais pas trop quoi penser de tout ça. J’ai apprécié le moment, c’était très agréable mais bon coucher sur un coup de tête, c’est quand même quelque chose. Pour moi, ce n’est pas une chose anodine que je peux oublier comme ça. Je ne peux pas passer à autre chose, faire comme si rien ne s’était passé car il s’est bel et bien passé quelque chose entre nous. Je ne veux pas que ce début de relation s’arrête à cela, à n’être qu’une histoire sans lendemain et qu’on ne se reparle plus. Cela a compté pour moi, cela compte toujours mais pas au point d’en tomber amoureux. Heureusement pensais-je avec soulagement… Je ne veux pas que cela recommence encore une fois.
Je serai bien amené à le recroiser car Rose dort dans le même bungalow que Lucian et moi, Nimue aussi mais elle pourrait partir à tout moment si elle est reconnue par l’un des dieux ayant son propre bungalow. Il y en a d’autres qui sont arrivés et le bungalow est dorénavant plein à craquer. Cela va devenir compliqué pour mon ami qui va devoir gérer le désordre ambiant et encore plus conséquent pendant l’été. Cela redevient plus calme une fois les saisonniers repartis. Lucian suggère de prier Tychée pour obtenir un peu de chance et je souris amusé.
- Qui sait ? Cela pourrait fonctionner et qui ne tente rien n’a rien comme on dit. Je te le souhaite. Oui, je n’ai pas perçu de méchanceté de leur part, lui souris-je en réfléchissant.
Springbloom

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée - Colin

Message par Springbloom »

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DEMI-DIEU | 12 ANS | GALLOIS | DIONYSOS | MANIAKINÉSISTE | ASPERGER | THÉÂTRE | DANS SA BULLE
A la sortie du Pavillon-Réfectoire | Avec Urielle (Mimie99)

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J'ai l'impression de revivre mon premier jour d'école. Je me souviens de tout ce jour là. De mon cœur qui battait la chamade dans ma poitrine, du sourire de Maman, du mien qui lui répondait en écho. C'était la première fois que j'allais faire la connaissance d'autres enfants, la première fois que je quittais la maison sans Maman. Quand le bus est arrivé, je serrais fort sa main dans la mienne, peu importe à quel point j'avais hâte de faire la connaissance de ce monde nouveau, je n'étais pas à l'aise à l'idée d'être seule sans elle. Plus d'une fois, je lui avais demandé s'il était possible d'y aller avec un des automates, proposant tous les noms. Je lui avais demandé pour Plentyndod, mais elle avait dit non, qu'il fallait que je me fasse d'autres amis que lui. Je n'avais pas compris à l'époque pourquoi elle m'avait dit ça, elle qui était pourtant toujours seule. Il lui arrivait bien parfois d'appeler d'autres personnes par Message-Iris, sans que je ne comprenne vraiment comment cela marchait, mais je n'avais jamais vu personne d'autre dans la maison que nous deux et les automates : ça semblait lui aller parfaitement. Bien sûr que je voulais rencontrer d'autres personnes, d'autres gens qui pourraient jouer avec moi comme je jouais avec Plentyndod, mais j'aurais quand même préféré l'avoir à mes côtés, juste pour être un peu plus à l'aise. Je ne cessais de triturer ma petite souris mécanique dans mes mains, si petite par rapport aux merveilles que Maman faisait, mais qui restait néanmoins mon prodige estival : j'y avais mis tout mon coeur, toute mon énergie. Elle n'était pas bien grande, pas aussi sophistiquée que Gwynt ou Deor, mais elle courait déjà pendant des heures sans se fatiguer.

Quand le car jaune canari était arrivé, elle avait récupéré la souris pour la ranger dans mon sac, avant de me serrer les mains et de me baiser le front. Je peux me souvenir de la chaleur de ses lèvres sur ma peau, de la douceur de ses doigts contre les miens. Que m'avait-elle dit avant que je ne monte dans le bus ? J'aimerais dire que je m'en souviens, que je peux me remémorer parfaitement chacun de ses gestes, chacune de ses paroles, autant que celles que des dialogues des pièces de théâtre que je lis. La vérité, c'est que je crois bien avoir oublié sa voix. Son timbre parfois un peu rauque, son ton qui respirait tout autant le sérieux que la passion pour son travail. L'entendre, la voir sourire, ça illuminait ma vie. Si elle n'avait pas été là le soir pour me récupérer après le désastre causé par la souris mécanique, les choses auraient été bien différentes.

Aujourd'hui, j'aimerais plus que tout pouvoir la savoir auprès de moi, pouvoir compter sur elle pour assurer mes arrières. En arrivant ce matin à la Colonie, j'ai ressenti une certaine inquiétude, c'est vrai, mais également une forte curiosité pour tout ce que je pourrais y découvrir. Les demi-dieux et le monde mythologique certes, mais surtout Papa et l'Amphithéâtre...Et ça n'a pas manqué, à peine avais-je franchi la barrière que mon cœur s'était mis à battre la chamade à l'idée de faire partie de ce monde, d'avoir une place. Les craintes avaient laissé place à un indicible espoir, l'espoir que je pourrais non seulement avoir un endroit où me réfugier, me construire une nouvelle famille mais un endroit où je pourrais également retrouver un peu de Maman.

Mais ses espoirs là se sont vite dissipés, éteints aussi vite que Nimue a dégainé son épée en m'apercevant. Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez moi ? Pourquoi est-ce qu'on a peur de moi alors que j'essaie juste de me montrer amical ? Que ce soit ce matin ou avec la souris mécanique, je fais peur aux autres sans raison valable. Papa a essayé de m'expliquer, m'a proposé de me "guérir", mais je ne voulais pas l'entendre. Je n'ai pas de problème, rien qui ne puisse pas être résolu en tout cas. Accepter l'aide de Papa, ça aurait été reconnaître que, depuis tout ce temps, j'étais victime d'un truc incontrôlable dans ma tête, que j'étais programmé comme les automates de Maman, programmé à simplement échouer dans les relations sociales. Et quand bien même je les adore tous autant les uns que les autres, bijoux de technologie, je n'ai pas envie d'être un robot. Je veux être comme Maman, je veux être un créateur. Quand bien même Plentyndod jouait avec moi quand j'étais petit, c'était moi qui créait les univers, il ne faisait que s'adapter et suivre le cours. Si j'étais un robot moi-même, nous n'aurions jamais pu inventer une quelconque histoire. Croire Papa et choisir l'excuse de la "maladie", ce serait opter pour la facilité et me dédouaner : je sais que je peux résoudre moi-même ce "problème".

Du moins je m'en suis convaincu. Les quelques jours avant d'arriver à la Colonie, j'ai beaucoup discuté avec Cynthia, le peu de temps où les fuseaux horaires ne nous y empêchaient pas et où son emploi du temps s'accordait au mien (autant dire, en réalité, peu). Elle m'a aidé à gagner suffisamment de confiance en moi pour me réjouir à l'idée de marcher sur les traces de Maman et à faire connaissance avec les autres demi-dieux. De Boston à Long Island, je n'ai cessé de répéter ses mots inlassablement, à tel point que l'on était plus proche de la persuasion qu'autre chose. " Ce n'est qu'une pièce de théâtre Colin, joue ta meilleure performance et tu seras plus à l'aise par la suite pour retirer ton masque ". C'est le même trac que celui que l'on ressent avant de frôler les planches qui s'est emparé de moi quand j'ai aperçu Nimue. Comment agir ? Comment ne pas agir ? Qui suis-je ? Qui suis-je censé être ? J'ai bredouillé quelques mots, je ne sais plus lesquels. Le reste a semblé coulé de source dès lors que j'ai aperçu l'Amphithéâtre : après quelques pas sur la scène, ébloui par les projecteurs, on sait où est sa place, où nous mènent nos pas.

C'était facile, naturel. Même avec une arme pointée sur moi, le doute et les questionnements se sont effacés, comme si je n'avais jamais craint une quelconque menace. Pour autant, ma prestation a-t-elle été convaincante ? Je n'ai cessé de me le demander après que nous nous soyons quitté. J'avais beau être moi-même, être à l'aise sur mes planches, Nimue n'a pas semblé être aussi enchantée que moi à l'idée de me rencontrer. Maman m'a toujours dit que l'on ne peut pas être amis avec tous le monde, mais cela ne m'empêche pas de me dire que le problème vient peut-être de moi. J'aimerais me convaincre que je peux être comme Maman, serein à l'idée de vivre avec mes futurs automates comme seul compagnie, mais je ne suis pas elle aussi à l'aise qu'elle à cette idée. Tout d'abord parce que j'ai bel et bien conscience que je n'aurais jamais le don qu'avait Maman de leur insuffler de la vie et une intelligence presque humaine et également parce que malgré toutes leurs richesses technologiques, ils restent des machines, des machines programmés : rien de ce qu'elles peuvent faire n'a pas déjà été prévue par leur créateur. Les automates de Maman stimule mon imaginaire, mais ils n'ont jamais valu les échanges que j'ai pu avoir avec mes camarades de théâtre. C'est de cela dont j'ai besoin, d'un groupe ici qui pourra jouer de nouveau ce rôle. Et si Tychè est avec moi, je les trouverais à l'Amphithéâtre.


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Les yeux brillant. Si je devais décrire mon passage à l'Amphithéâtre, je dirais sans doute ces trois mots.

Le regard illuminé dès lors que j'ai pu apercevoir la structure en pierre de plus près, illumination bientôt suivie d'un sourire passionné dès lors que j'ai pu effleurer le calcaire du bout des doigts. Un amphithéâtre, un véritable amphithéâtre antique à l'époque contemporaine...je veux en toucher chaque pierre, chaque taille, chaque marque qu'aurait pu y laisser la main des hommes et femmes qui ont participé à sa construction, les failles qui témoignent de la passion qu'ils ont mis à cet ouvrage. Bras tendus comme si je volais, je parcours chacune des estrades par deux fois, sautant entre les différents niveaux de tribunes, riant aux éclats, sans même faire attention au danger que peut représenter le vide à côté de moi. Si mes jambes n'avaient pas finies par me rappeler à l'ordre, j'aurais sans doute continué de sillonner les rangées, testant la résonnance du son dans le moindre recoin du bâtiment.

Passé cette extase, la fatigue me pousse à m'asseoir, face à la scène en bois, légèrement surélevée. Le souffle court, je ris encore, sourire aux lèvres. Mon coeur bat la chamade, tambourine dans ma poitrine, aussi bien par l'effort juste fourni que par l'adrénaline. Quand je regarde la scène devant moi, je ne peux m'empêcher d'imaginer les décors qui peuvent y trôner, les spectacles que les Dionysos doivent y orchestrer. Assister à une tragédie dans un tel lieu, ça donne une toute nouvelle perspective au théâtre, encore plus intenses et immersives. J'espère tellement que mes frères et soeurs me permettront de les rejoindre sur les planches, de moi aussi pouvoir resplendir sous les projecteurs et entendre ma voix vibrer entre les pierres...

Un rêve fou, magnifique, qui perd soudainement toute sa saveur dès lors que je me rends compte d'où est ma place. Assis au premier rang, juste devant l'estrade. La place où s'est toujours assise ma mère pour assister à mes pièces. Elle était le point que je savais toujours où trouver dans la foule, siégeant sur la seule rangée que les projecteurs ne baignaient pas de lumières. Dès lors que j'avais le moindre doute, le moindre trou dans mon texte, c'était vers elle que je tendais discrètement mon regard et la confiance revenait. Vers qui je tournerais mon regard désormais ? Je monterais sur scène avec le baume au coeur de frôler de nouveau les planches et, en cherchant dans l'assemblée ce visage comblé de bonheur et de fierté que j'aime tant en vain, que ressentirais-je ?

Le vide s'empare subitement de moi. D'un coup sec, violent, le bonheur s'enfuit, non pas pour laisser place à de la tristesse, mais au néant complet. Ma mère est morte, je le sais et en est pleinement conscience. Peu importe la douleur que cela représente chaque fois que j’y pense, j’ai fini par accepter que je ne pourrais plus la prendre dans mes bras, que je ne pourrais plus entendre sa voix, admirer le moindre de ses gestes et la sagesse de ses paroles. Mais, être ici, au cœur d’un amphithéâtre que nous aurions pu nous amuser à créer nous-mêmes (dans une échelle moindre sans doute), me révèle l’horrible vérité : ma mère est bien plus qu’une personne. Elle est celle qui m’a élevée, qui m’a tout fait découvrir, qui m’a chéri, aimé, appris.

Maman n’a jamais été une grande passionnée du jeu, mais elle a fini par apprécier l’art dramatique parce qu’elle savait à quel point cela comptait pour moi. Ce que maintenant, assis à cette place qui a toujours été la sienne, que je me rends compte que le sentiment était double. Maman assistait à chacune de mes représentations parce qu’elle se réjouissait de me savoir heureux et passionné, et je montais sur scène parce que je savais que, quelque part, je partageais un peu de ma passion avec elle et que je la rendais fière. Distinguer son sourire, ses yeux brillants, ses applaudissements dans la pénombre, c’était ma récompense ultime. Que ma mère soit touchée par ma prestation a toujours plus compté que l’avis des autres spectateurs qui m’étaient inconnus. Elle était ma motivation, ma flamme dans la nuit noire du doute et du trac incessant que connaissent tous les artistes.

Les larmes ont commencé à perler plus vite que ceux à quoi je m’attendais. Aurais-je le courage de monter de nouveau sur scène maintenant ? Sa voix s’est déjà effacée, mais c’est désormais ma volonté qui s’enfuit avec elle. J’ai cru que je pourrais faire de nouvelles rencontres à l’Amphithéâtre, je n’y ai au final que trouvé des souvenirs. Où que je regarde, je ne la vois plus qu’elle, partout. Plus j’y pense, et plus je crains qu’on ne me trouve ici, qu’on me demande qui est mon père et si j’ai envie de prendre part à la prochaine pièce. Soudainement, tout ce qui me paraissait évident ne l’est plus, je ne sais plus ce que je fais ici.

Papa m’en voudra-t-il de partir de la Colonie ?


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L’entièreté du dîner au Pavillon-Réfectoire se passe dans une nappe de brouillard. Déconnecté du reste, je fixe bêtement mon assiette jusqu’à ce que mon voisin de table me rappelle qu’il faut que j’aille en jeter une part dans le feu. Papa se tient devant moi, à quelques mètres, lorsque l’aile de poulet s’embrase sans une prière ou remarque de ma part. Le directeur de la Colonie a bien senti mon trouble, j’en suis sûr, mais il reste impassible, se contentant de me regarder comme si de rien était.
Les autres se réjouissent de la nouvelle année qui commencent, applaudissent les victorieux d’une Chasse dont j’ignorais l’existence. Mes félicitations se font plus discrètes que celles de mes camarades de tables. Une question ne cesse de me tarauder depuis que j’ai quitté l’Amphithéâtre, et, maintenant que je peux observer chacun des visages des demi-dieux qui vivent à la Colonie, elle redouble d’intensité. Ai-je bien ma place ici ? J’ai envie de me terrer dans un coin et que personne ne vienne me déranger pendant que creuse mon trou jusqu’aux Enfers. Plus que jamais, j’ai besoin de ma mère. Peu importe comment je l’aime et je l’admire, peu importe à quel point il peut prendre soin de moi, Dionysos ne pourra jamais se substituer à elle et aussi bien me comprendre qu’elle pouvait le faire…

Sans sourire ni joie, je suis le mouvement de la foule qui quitte le Pavillon-Réfectoire pour se rendre à la Veillée. Fixant le bout de mes pieds, je ne fais pas attention au lieu où nous mène nos pas. Je donnerai n’importe quoi pour pouvoir avoir ne serait-ce qu’un des automates de Maman avec moi, mais je sais bien qu’ils ont tous fondus dans les flammes de l’incendie. Au milieu de tous ces gens, je me sens terriblement seul.

- Salut Colin !

La jeune fille qui s’adresse à moi m’est totalement inconnue, et je me demande bien d’où elle peut connaitre mon prénom sachant que je ne me suis présenté à personne en-dehors de Nimue. Son salut me fait craindre un nouvel échec social, d’autant plus que je ne suis pas au meilleur de ma forme, contrairement à ce matin. Et, pourtant, son sourire est chaleureux, sa personnalité avenante : c’est la première fois en-dehors du théâtre que l’on vient m’aborder avant que je ne le fasse. Serait-ce un signe ? Une infime lueur d’espoir s’anime en moi, un petit cri qui veut y croire et se dire que tous ces gens pourraient bel et bien devenir et être ma famille.

- Salut, répondis-je avec moins d’enthousiasme qu’elle, le doute restant tout de même présent, Tu sais en quoi consiste la veillée ?

Je n’ai pas retenu qui l’organisait et où elle avait lieu, je nage en plein mystère. La jeune inconnue semble sûre d’elle et habituée des lieux, du moins c’est ce que j’en déduis par son âge et le nombre de perles en terre cuite à son cou. Peut-être que Maman avait raison finalement, tout le monde n’est pas fait pour être ami avec tout le monde. Peut-être que je n’étais pas destiné à être ami avec Nimue, mais que cette fille blonde sera ma chance, ma Cynthia outre-atlantique.


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Springbloom

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée - Hope

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DEMI-DÉESSE | 16 ANS | ALLEMANDE | ASCLÉPIOS | INFIRMIERE EN CHEF | GUERISON | OCHIA | COEUR SOLITAIRE
A l'infirmerie | Avec Nathan (Shinato)

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Mensonge et vérité. Les deux faces d’une même pièce, incapables d’exister l’une sans l’autre. Il y aura toujours un peu de vérité dans le mensonge, et toujours un peu de mensonge dans la vérité, même si ce n’est que par omission. L’être humain est ainsi fait que la franchise et l’honnêteté pure ne sont pas dans sa nature. Ce n’est pas une question de vertu, c’est une question de sauvegarde. Mentir, ou cache une part de la vérité, c’est maintenir sa bulle, empêcher que l’on ne pénètre dans son intimité. Dire à voix haute ce que personne ne voudrait entendre, ouvrir son cœur à autrui, faire tomber ses barrières…je m’y refuse. Faire confiance à quiconque, lui faire part de mes doutes, mes craintes, ce serait lui permettre de se munir de toutes les armes nécessaires pour me faire sombrer.

Je ne peux pas me permettre de chuter, de quelque manière que ce soit. Le monde entier s’est acharné sur ma mère, et je reste dans l’incertitude qu’elle puisse s’en remettre pleinement un jour. De nous deux, je suis la plus forte, je suis son rempart, celle sur laquelle elle peut compter en tout situation. Si je cède, qu’adviendra-t-il d’elle ? Je me refuse de penser à cette possibilité. J’ai les épaules solides, les compétences nécessaires et suffisamment de confiance en moi pour ne pas avoir à dépendre de quiconque d’autre que moi-même, et peu importe que je sois une solitaire quand on voit ce qu’il est advenu de ma mère pour avoir offert une part d’elle-même à autrui. Indépendante, voilà mon maître mot. Libre de mes choix, libre de ma vie, sans n’avoir aucun compte à rendre à rien ni personne.

Et, pourtant, mon bras est prisonnier de la poigne de Nathan à l’heure actuelle. Comme si je lui devais quelque chose. Comme s’il avait autorité sur moi. Comme s’il était en droit de me réclamer une vérité à laquelle il n’a pas droit. Les raisons qui expliquent pourquoi je ne l’apprécie pas me sont personnelles. Qu’elles soient cohérentes ou non, je n’ai à me justifier auprès de personne, et encore moins auprès de la personne à l’origine même de ma méfiance, qui ne fait actuellement rien pour arranger son cas. Si Asclépios n’avait pas expliqué lui-même la situation à Chiron qui avait accepté de m’aider et de tout garder sous silence, personne n’aurait été au courant. Chiron le sait parce que mon père le lui a dit. Alek le sait parce que nous avons tous les deux dû apprendre à gérer nos colères main dans la main. Nathan n’a rien besoin de savoir de plus que ce qu’il ne sait déjà : l’infirmière-en-chef de la Colonie ne peut pas le blairer. C’est largement suffisant, alors pourquoi me tient-il ainsi le bras ? Son emprise est telle que je sais pertinemment qu’il ne s’agit pas que de m’interpeller par curiosité, de me poser la question parce qu’il craint d’avoir été maladroit. Non, il est très clairement en train de me menacer pour savoir. Oh, certes, il ne sert pas bien fort, mais je sais comment fonctionne les demi-dieux, et encore plus les enfants de Zeus (quand bien même Nathan est le premier que je rencontre) : si je cherche à retirer mon bras, il serrera plus fort, quitte à laisser la marque rouge de ses doigts sur ma peau. Il ne me laissera pas partir tant que je ne lui aurai pas donné une explication convaincante.

Le hic, c’est que je n’ai aucune envie de me justifier auprès de lui, que ce soit en mentant ou en lui révélant la vérité. Ce n’est pas qu’il mérite ou qu’il ne mérite pas de savoir (et encore, si c’était le cas, je sais très bien dans quel camp je me placerais), mais simplement que cette information ne lui est d’aucune utilité. Si je lui expliquais par monts et vents ce que son père et son cousin ont fait subir à ma mère, changerait-il sont comportement ? Se transformerait-il soudainement en un Elias ou resterait-il le fils de son père, incapable de gérer sa colère et détruisant l’infirmerie ? Je n’ai aucun doute sur le fait qu’il ne changera pas d’un poil, qu’il restera le même demi-dieu incontrôlable et que ses pulsions empireront avec le temps. Les demi-dieux combattent des monstres au quotidien, à en oublier que, parfois, ce sont eux les monstres.

L’ennui, c’est que je ne peux pas me départir de sa prise. Il faut que je trouve une solution, une solution convaincante, ou la prochaine dose d’ambroisie de la réserve sera sans doute destinée à réparer mon radius droit. Ses yeux respirent une colère froide, maîtrisée : j’ai pleinement conscience que si ma voix ne tremble ne serait-ce qu’un peu, un nouveau désastre pourrait se produire dans l’infirmerie, désastre auquel je n’échapperais pas cette fois-ci. J’ai deux solutions : soit exprimer la même condescendance et le même sarcasme dont j’ai toujours fait preuve avec tout le monde, soit trouvé une fausse vérité plausible. Suis-je assez douée pour le mensonge pour qu’il me croit ? Je ne sais que trop bien que je ne suis pas une très bonne comédienne, à des années lumières des Dionysos.

- Le problème, c’est que je passe une journée de merde et que j’ai envie qu’on me fiche la paix, je soupire, acide, choisissant au final un mélange entre les deux solutions. L’infirmerie est censée être fermée, l’ensemble des pensionnaires est à la Veillée à part toi, et tu devrais t’estimer heureux que je tolère ta présence dans mon espace.

D’un coup sec, j’attrape son bras afin de retirer le mien. Un bref coup d’œil suffit à ce que j’aperçoive les quatre marques rouges sur ma peau, à l’emplacement où se trouvait sa main quelques secondes plus tôt. Je me retiens de serrer les poings, préférant un léger massage pour atténuer la douleur et laisser le sang circuler de nouveau librement. « Ne pas lui jeter un regard noir, ne pas lui jeter un regard noir peu importe à quel point tu le détestes » je ne cesse de me répéter : ça ne ferait qu’aggraver la situation.

D’un autre côté, maintenant que je suis parvenue à me libérer de son emprise, je retrouve ma position d’autorité, cette autorité qui m’est propre dans le cadre de l’infirmerie et qui a déjà été remise en question par trois fois aujourd’hui. J’ai toléré pour Stan parce que j’avais d’autres blessés à prendre en charge. J’ai accepté que je ne pouvais pas tout contrôler avec cet imbécile qui refusait de se faire soigner. La fatigue et la frustration accumulées font que ça a plus de mal à passer ici pour Nathan.

- Je dirige ici, c’est mon infirmerie, prends-en bien conscience. Si tu me « gonfles », je n’aurais aucun remord à l’idée de te chasser de l’infirmerie et de ta bien-aimée pour aller t’amuser avec ces joyeux lurons d’Apollons dans l’Amphithéâtre.

Mon ton est ferme, sûr de lui. Je contrôle mon corps, mes émotions, l’entièreté de ces lieux. Je ne suis pas devenue infirmière en cheffe que pour pouvoir m’assurer des remèdes et du bon rétablissement des pensionnaires, mais également parce que l’infirmerie a toujours été le lieu où je me sentais le plus à ma place à la Colonie. Je m’y sens en sécurité, libérée de toute hiérarchie extérieure, qu’il s’agisse de Chiron, Monsieur D., ou de celles que s’imposent les pensionnaires entre eux en raison de leur ascendance divine. Ici, j’ai le pouvoir, et il est hors de question que le fils du seigneur des dieux ne l’intègre pas et, pire, le remette en question.

- Ne t’avise plus jamais de me toucher .

Ce n’est pas une menace en l’air. Ma sarbacane se trouve à quelques pas de moi, à une distance que je peux largement couvrir avant qu’il ne déclenche sa colère ou ne s’en prenne à moi d’une quelconque manière. Si mes souvenirs sont exacts, la dernière fois que je l’ai remplie de fléchettes, c’était celles pour lesquelles j’avais synthétisé le venin d’Ochia en sédatif. Au moindre mouvement, deux coups soufflés dans sans nuque et Nathan finirait étendu sur le sol en moins de deux. Et si jamais je ne parviens pas à atteindre la sarbacane à temps…Je cherche mon amie rampante du coin de l’œil dans la pièce, avant de distinguer sa masse endormie dans un coin. Elle ne manquera de me porter secours si je suis en danger, mais le temps qu’elle s’éveille, je vais devoir me débrouiller par moi-même. Espérons que ce soit bel et bien un somnifère dans les fléchettes…


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naji2807

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par naji2807 »

Lucian Tesador
16 ans, 4 Mai, Fils d’Eunomie, Jardinier Satiné
Roumain, Hyper Ordonné, Atteint de TOC, Dans l'Amphithéâtre avec Elias

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Je pense que les entraînements avec Achille vont sûrement être très enrichissants pour ceux qui auront la chance d'y participer. Ce n'est pas mon cas, pour le moment, même si j'essaierai peut être de voir si il reste une place ou deux dans l'entraînement qui aura lieu demain matin. Elias a la chance de pouvoir y aller, même si ce n'est pas réellement de la chance en réalité, c'est plutôt que son équipe est arrivée deuxième à la Chasse, et qu'ils l'ont donc mérité. Moi j'ai préféré ne pas participer ce matin, mais je participerai une prochaine fois. En attendant, si je ne peux pas participer à l'entraînement donné par Achille, peut être qu'Elias pourra me montrer ce qu'il a appris. Je sais qu'il se bat plutôt avec une lance qu'avec une épée, mais lorsque nous nous entraînons, il lui arrive d'utiliser la même arme que moi. De mon côté, j'ai un peu de mal à manier autre chose que l'épée dont ma mère m'a fait cadeau. Son poids est parfait, elle est très maniable, et semble faite pour moi. Même m'entraîner avec d'autres épées que celle-ci m'est difficile... Et puis, je dois avouer que je suis un peu du genre à ne pas aimer sortir de mes habitudes. J'aime quand les choses ne changent pas trop, quand elles restent telles qu'elles sont. Bien sûr, je fais quelques efforts, j'essaie d'apprendre à utiliser les armes à distance, mais ce n'est clairement pas mon truc.
Elias me tend la main pour seller notre accord, et je souris en la prenant.
- Marché conclus, je compte donc sur toi pour être très attentif, je lui dis avec un clin d'oeil.
Je ne doute pas qu'il le sera. Elias est quelqu'un de facile à vivre, de solaire, et ce n'est pas étonnant quand on connait son parent divin. Nous sommes devenus amis assez vite, surtout qu'Elias a très vite compris mon besoin de garder les choses en ordre. Je lui suis reconnaissant de faire en sorte que sa place reste ordonné, et c'est vrai que je ne pense pas souvent à le remercier, mais je crois que je devrais le faire, parce que ça me permet vraiment de rester un peu plus calme.
Pour cette raison, mais aussi bien d'autres, on peut facilement qualifier Elias de gentil. Bien sûr, c'est un mot assez générique, mais qui lui convient sincèrement. Elias est du genre à positiver, il ne broie pas du noir, et je ne le vois pas dire du mal de qui que ce soit. C'est pour ça que je ne suis pas vraiment surpris de sa réponse, quand il me dit qu'il n'a perçu aucune méchanceté de la part des nouveaux. Je lui fais confiance cependant, et j'acquiesce en répondant :
- Bon, je vais essayer alors, espérons que ça fonctionne! Et ça ne m'étonne pas de ta part, tu as le chic pour voir le positif chez les gens.
Shinato

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par Shinato »

Yu Ra

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Fille d'Athéna / 17 ans / 1m62 / née le 13 Janvier 2003 / avec Octavia

Je ne lui en veux pas d'avoir oublié. Parmi les enfants d'Athéna, je fais partie des plus discrètes et, pour être honnête, je me fiche un peu d'être ignorée. Je ne me soucis pas des autres alors pourquoi se soucieraient-ils de moi.
Elle m'explique rapidement le déroulé du repas et, l'entendre parler d'Achille me fait sourire.

-"C'est vrai qu'on n'en croise pas à chaque coins de rues. Je n'en ai jamais vu non plus mais je pense être du même avis que toi. Revenir des enfers est un exploit en soi et cela doit se ressentir."

Elle m'informe ensuite de la Veillée qui, comme souvent, est supervisée par les Apollons. Elle me demande si je compte y aller et, instinctivement, je pose ma main valide sur ma blessure. Il m'est arrivée d'assister à la Veillée. Je dois bien avouer que, malgré le monde, l'ambiance y est très agréable. Cependant, je dois me reposer. Malgré les soins de Daithe, je dois tout de même faire attention et aller à la Veillée ne serait pas très raisonnable.

-"Non pas ce soir. Je pense qu'une bonne nuit de repos s'impose vu mon état. Une prochaine fois peut-être." lui dis-je amicalement.

Je me relève et passe doucement la main dans mes cheveux. Ils ont été brossés avec soin. J'adresse un sourire sincère à Octavia.

-"Merci encore." dis-je en reprenant ma brosse. "Passe une bonne soirée et à demain." finis-je avant de la laisser pour aller me coucher.
Shinato

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par Shinato »

Nathan Black

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Fils de Zeus / 15 ans / 1m74 / à l'infirmerie

Toute mon enfance, j'ai été méprisé par les autres et, même si la raison n'était pas valable, il y en avait une. J'étais sale et je sentais mauvais mais je n'y pouvais rien. J'étais encore un enfant et je n'avais pas assez de pouvoir pour changer les choses. Aujourd'hui, c'est différent. Je ne suis plus un gamin et je ne comprends pas pourquoi Hope est ainsi avec moi. Je suis conscient qu'on ne peut pas s'entendre avec tout le monde, que des fois, il n'y a pas de raison mais, la concernant, je suis persuadé qu'il y a quelque chose...que de près ou de loin, j'ai fait une erreur. Pourtant, j'ai beau me creusé la tête, je n'arrive pas à savoir quoi. Me dire la vérité serait la meilleure des solutions mais la réponse qu'elle m'offre se montre peu convaincante. Je peux concevoir qu'il y a des jours où un rien nous énerve mais je doute que ce soit le cas à chaque fois que je la croise.

Elle m'attrape le bras pour me faire lâcher prise et je remarque immédiatement les marques rouges sur son bras. J'étais pourtant certain de n'avoir pas serré fort. Je regarde ma main comme si elle m'était étrangère. Ça ne peut pas être vrai. Je n'ai pas pu la serrer aussi fort.

Elle reprend la parole et je lève des yeux coupables. Lui ai-je vraiment fait mal? Sans en avoir conscience? Je l'écoute à peine, essayant de comprendre comment j'ai pu perdre le contrôle de ma force, mais je m'arrête lorsqu'elle parle de Karen...de ma bien-aimé. Mon coeur rate un battement sur ces mots. Me chasser? Que veut-elle dire par là?

Comme tout à l'heure, une vive chaleur s'installe dans ma cage thoracique. Le bruit du tonnerre résonne dans mes tympans, comme si une tempête naissait au fond de moi. Ma respiration est profonde et l'image de Lucian s'impose dans mon esprit. Garder le contrôle, ne pas se laisser submerger par la colère. Les conseils de Lucian se répètent en boucle dans ma tête et, petit à petit, ils sont remplacés par la menace de Hope. Me chasser, me chasser, me chasser...

Mes yeux se ferment, mes poings se serrent et une vive bourrasque émane de moi envoyant voler tout objet à proximité. Je rouvre mes yeux et réalise qu'un vent violent tourne autour de moi. Mon regard se pose alors sur Hope, à terre. Je lui lance un regard noir.

-"Une journée de merde ne justifie pas de telles paroles. Qui crois-tu être pour me dire de me tenir loin de Karen? Hein?!!!"

Le vent se fait plus fort sur ce dernier mot. L'eau est en perpétuelle débordement et je ne me sens pas de l'arrêter jusqu'à ce que le vase explose. Plus que la colère, c'est la puissance qui m'envahit, la puissance d'être le fils de Zeus, la puissance d'être le fils du Dieu des dieux.

Je foudroie Hope du regard quand j'entends une petite voix derrière moi.

-"Nathan? Qu'est-ce que tu fais?"

Je me tourne et croise le regard de Karen. Elle a l'air triste et inquiète. Le vent retombe aussitôt et je m'empresse de la rejoindre.

-"Karen, est-ce que ça va?" je lui demande en posant délicatement mes mains sur ses épaules.

L'inquiétude ne quitte pas son visage.

-"Ce n'est pas à moi que tu devrais dire ça." dit-elle alors doucement.

Je me tourne et réalise ce qu'il vient de se passer. L'infirmerie est sans dessus dessous et...Hope est à terre. Je m'approche lentement d'elle et m'arrête à un peu plus d'un mètre. Je lui ai donné une raison de me détester et j'aurais beau m'excuser, elle ne me pardonnera pas. Je ne sais même pas si j'arriverais à me pardonner. J'ai encore perdu le contrôle et tout ce qui vient d'arriver est de ma faute.

-"Hope, je...je suis désolé." dis-je la voix empreinte de culpabilité.
ChapelierFou

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Temps libre [1 place]

Message par ChapelierFou »

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Nour Zabat
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Fils de Sérapis ⌾ 16 ans ⌾ Gréco-Égyptien ⌾ Déicide ⌾ Près des Champs de Fraise ⌾ Avec Lys

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Je n'ai passé que quelques minutes en compagnie du garçon aux yeux verrons. Pourtant, mes pensés reviennent sans cesse vers lui. Vers ses yeux dépareillés et tristes. Vers sa mâchoire qui forme un angle si doux. Vers ses cheveux blanc. Vers le timbre de sa voix, qui me dit que je devrais me détacher du fardeau de la culpabilité qui me ronge. Cette conception de la punition est naïve, et il est sans doute trop innocent pour s'imaginer l'ampleur de mon crime. En même, qui le pourrait? Les dieux ne sont même pas censés pouvoir mourir... Je suis sans doute le seul sur cette terre qui ai vu la vie quitter les yeux de l'un d'eux. Et j’espère rester le seul. Je déteste les dieux grecs pour leur arrogance, et pour la façon dont ils ont abandonnés Sérapis, mais la partie rationnelle de moi ne souhaite pas leur mort. Que deviendrait l'univers si ceux-ci disparaissaient? On ne peut prendre ce risque. Ils doivent vire, peu importe la corruption de leur être, pour que les innocents qui ont le malheurs d'être sous leur tutelle n'aie pas à souffrir plus que ce qu'ils traversent déjà. Bien sûr, il y a la part irrationnel de moi qui veut voir les dieux souffrir. Les entendre hurler de douleur. Qui veut qu'ils se sentent seuls et impuissants comme mon père s'est senti seul et impuissant. Souvent mon esprit vagabonde, cherchant des moyens de les blesser. Je ne peux m'empêcher de me dire que même s'ils souffrent le martyr, techniquement, l’équilibre du monde n'est pas brisé tant qu'ils existent encore. Je sais pertinemment que si je me retrouvais face à un dieu, c'est cette partie violente et sauvage qui prendrai le dessus. La douleur exploserai dans ma poitrine encore plus incontrôlable que d'habitude et je tenterai quelque chose. Toute ma vie, j'ai été entraîné à agir et réagir, écarter le danger, à faire confiance à mes instincts et mes réflexes. Je sais que ceux-ci sont violents. Je ne sais si c'est en raison de mon éducation, de ma nature de demi-dieux, ou bien si je suis simplement quelqu'un de violent par essence. Quand je suis contre un monstre peu m'importe. Mais ici, je crains de blesser quelqu'un lors d'un entraînement, comme ce fut le cas avec le fils de Nike. Je ne ferais sans doute pas le poids devant un dieu. Mais je sais que je serais capable de tenter de lui faire du mal si l'occasion m'en était donnée, comme lorsque j'ai tenté de m'introduire dans l'Olympe après la mort de mon père. Je ne pourrais jamais faire souffrir un être divin comme Sérapis à souffert, mais cela ne m'empêchera pas d'essayer. Ce serai stupide. Mais honnêtement, je ne pense pas que je sois la progéniture de Sérapis qui brille le plus par son intellect...
Mes pensés reviennent ensuite vers la garçon de la colline. S'il savait les pensés sombres qui me traversent l'esprit sans doute n'aurait-il pas des paroles aussi douces à mon égard. Non seulement je suis un déicide mais je pense à infliger la douleur aux dieux. Ils le méritent, mais je sais que ce genre d'actions reste immoral. Et pourtant, je n'arrive pas à cesser d'avoir ce genre de pensés. Comment puis-je être la personne digne de pardon qu'il voit en moi quand mon esprit ne peut se détacher de telles idées? Et pourtant, je revois ses larmes quand il me remercie de ma gentillesse alors que je n'ai rien fait. Je ressent à nouveau les miennes couler sur mes joues quand pendant une seconde, il rend l'idée de pardon envisageable. Je ressent le bout de son doigt sur le miens quand nous sommes restées longtemps silencieux, à fixer le champs de fraise. Il est spécial. Doux et délicat comme je ne pourrais jamais l'être. Il est comme du bois tendre sculpté avec raffinement, formant des motifs complexes et envoutants. Je suis la pierre que l'on a affutée afin d'en faire un outil. Dur, grossier, utile pour certaine tâche seulement, mais qui perd son sens quand l'homme qui l'a fabriqué et manié le quitte. Mais il a été brûlé. Malmené. Cela ne le rend pas plus laid seulement différent. Une différence que je trouve belle, mais que je ne suis pas sûr de comprendre. Je ne comprend toujours la raison de ces larmes. Cependant, je devine qu'elle vient d'une grande souffrance intérieur dont je souhaiterai pouvoir le soulager, mais je ne le connais pas, si bien que je suis impuissant. Et pourtant... et si je faisait sa connaissance. Non, c'est stupide. Pourquoi lui voudrait-il me revoir? Il n'a aucune raison de vouloir me parler à nouveau. Et pourtant, dès le moment où nous quittons, c'est cette idée qui se mêle à celles plus sombres qui tournoient dans mon esprit. Cette envie qui semble illuminer la noirceur habituelle qui m'habite. Je ne suis concentré sur ce qu'il se passe autour de moi seulement quand Chiron évoque la récompense des gagnants de la Chasse aux Monstres. Je ne suis pas d'une nature très envieuse, mais j'avoue que l'idée de m'entraîner auprès d'un guerrier aussi légendaire qu'Achille ne me déplairait pas. Je suis bon avec mes armes. Très bon même, puisque je m'entraîne depuis ma plus tendre enfance auprès d'un dieu. Mais je n'ai jamais acquis une maîtrise totale de ma lame et encore moins de moi-même. Si je parvenais à mieux balancer instincts et mes pensés, je serai un meilleur combattant, mais sans doute également une personne. Je serais moins dangereux pour ceux qui ne le méritent pas, mais plus efficace dans les situations qui l'exigent. Cependant cette leçon ne me sera pas destinée, et je ne pourrais sans doute que la regarder de loin... Je ressent une pointe de déception, même si je ne mérite clairement pas cette récompense, puisque je n'ai même pas fait l'effort de participer à la chasse.
Après le discours de Chiron, je fais offrande de mon assiette à Sérapis, comme je le fais depuis toujours, même après sa disparition. J'imagine que cela ne sert à rien, et je ne sais pas où va la nourriture que je lui dédie. Mais je ne peux abandonner ces gestes familiers. Je sais qu'il est parti et qu'il ne reviendra pas. Je le sens, je sens le vide qu'il a laissé dans le monde. La nourriture de la Colonie ne le ramènera pas, j'en ai conscience. Et pourtant, je ne peux me détacher de ce rite. Je ne laissera pas sa mémoire tomber dans l'oublie. Je sais que ce que je fais, c'est trop peu pour honorer le dieu de la Vie et de la Mort, mais il faut bien commencer quelque part...
Après manger, je quitte le pavillon-réfectoire, sans me préoccuper de rater la veillée ou non. J'ai déjà assisté à quelque unes d'entre elles, et je sais que je ne rate pas grand chose. Il s'agit pour les demi-dieux de célébrer leur unité et les liens qu'ils ont formé. Mais je ne suis pas comme eux. Je suis le garçon qui a vécu avec un dieu qui n'appartient même pas au même panthéon que le leur puis qui l'a vu mourir dans ses bras et par sa faute. Personne ici n'a vécu ça. Me retrouver au milieu d'une foule de gens aussi différents, aussi aimables soient-ils, me fait seulement me sentir plus seul, et ce soir, je n'ai pas envie de ça. Je pense au garçon du champs de fraise. Je ne connais même pas son nom et il ne connaît pas le miens non plus. Peut-être ne voudra-t-il pas me le donner. Le nom est quelque chose de puissant et d'intime. C'est une part de son identité, mais aussi de celle de ses parents. Peut-être ne voudra-t-il pas me le révéler. Mais je ne peux m'empêcher de vouloir le connaître. De vouloir le prononcer et sentir ses syllabes dans ma bouche. Mais de ce garçon, je ne connais pas grand chose qui m'indiquerai où le chercher. Je ne peux que retourner là où je l'ai rencontré et espérer y trouver un indice qui me mènera à lui, d'autant plus que je ne l'ai pas vu au repas. C'est donc ce que je fais. Je marche dans l’obscurité naissante vers le dernier lieu où je l'ai vu. Et là, je l'aperçois à nouveau. Assis au même endroit. Les yeux fixés dans la même direction. A-t-il bougé depuis que je l'ai quitté? Est-ce qu'il a mangé? La seul différence est l'éclairage, le soleil déclinant à l'horizon teintant ses cheveux blancs de rose et de doré, lui donnant l'air presque divin. Je reste quelque secondes à l'observer ainsi. Je ne sais pas comment l'approcher. Va-t-il m'en vouloir de le déranger à nouveau? Va-t-il me trouver étrange de revenir vers lui ainsi? Peut-être que c'est une erreur de ma part de revenir vers lui, et de lui imposer à nouveau ma présence. Mais égoïstement, je ne peux m'en empêcher. Si je lis dans ses yeux qu'il préfère que je m'en aille, je partirai. Je m'approche de lui, concentré sur mes pas. Je ne veux pas lui faire peur à nouveau, si bien que je ne peux pas arriver brutalement, en faisant trop de bruit, mais je ne peux pas non plus arriver sans faire le moindre son. Je dois faire attention à n'arriver ni trop vite, ni trop lentement, ni trop bruyamment, ni trop discrètement, il faut qu'il entende le son de mes pas augmenter graduellement, afin qu'il puisse percevoir que quelqu'un arrive. Finalement, une fois à son côté, je m'assois au même endroit que j'occupais il y a quelque heures de cela. Ainsi, on dirait que ni lui ni moi n'avons bougé. Ma bouche est sèche, et je réalise que je ne sais pas ce que je vais dire.
-C'est moi, je finis par lui dire d'une voix douce faisant toujours attention à ne pas l'apeurer. Je sais que ce n'est pas quelque chose de très fin à dire, mais je n'ai pas vraiment d'autre idée.
Yumeko

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par Yumeko »

Elias Young
Américain ǀ 16 ans ǀ 190 cm ǀ Fils d'Eos ǀ Rayon de soleil ǀ Fidèle optimiste

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J’ai déjà participé à de nombreux entrainements à l’Arène mais rien ne ressemblera à ce que j’ai vécu jusqu’ici. Je suis très curieux de découvrir ça demain et je suis enthousiaste même si je risque de mordre la poussière comme j’en plaisante avec Lucian. Cela ne serait pas la première fois et sans doute pas la dernière non plus. Je ne suis pas le pire combattant ici mais pas le meilleur non plus. Je n’aime pas me battre pour me battre mais pour protéger les autres ou me protéger au besoin. Je ne me sens pas l’âme d’un combattant contrairement à certains. En dehors de cela, j’aime m’entrainer pour l’effort physique et parfois mental que cela demande. Etant du genre hyperactif, je ne peux pas rester sans rien faire une journée, j’ai besoin de faire quelque chose, de préférence une activité physique, j’ai besoin de me dépenser, d’agir. Ici, ce n’est pas ce qui manque. C’est pour cela que je courre tous les matins, parfois je vais nager mais plutôt aux beaux jours quand les températures remontent. Je ne suis pas aussi à l’aise que Derya pour nager dans une eau trop froide. J’imagine qu’être la fille de Thalassa doit y être un peu pour quelque chose. Elle a une affinité avec la mer, avec l’eau, c’est son élément après tout. C'est la même chose pour Milan. J’aime nager mais j’ai été habitué à nager dans une piscine quand je vivais à New York même s’il m’est arrivé d’aller à la plage. Et c’était toujours en été quand il faisait chaud pour échapper à la chaleur de plomb de la ville en respirant un peu d’air marin et en se rafraichissant dans l’eau. Si je ne cours pas ou ne nage pas, je vais m’entrainer parfois à l’Arène ou je vais trouver une autre occupation. Si on me demande de l’aide ou rendre service, je suis toujours le premier à aider les autres. Par exemple, je suis toujours le premier à proposer mon aide à Hope à l’infirmerie au besoin même si je n’ai pas eu l’occasion de le faire aujourd’hui, ayant participé à la Chasse cet après-midi. Mais il y aura d’autres occasions de le faire comme d’autres occasion de m’entrainer avec Lucian. Il accepte notre accord et me mets la pression ce qui me fait légèrement rire et j’en plaisante.
- Oh j’ai la pression là ! J’ai intérêt à faire attention à tout ce qu’il nous montrera.
Je m’entends bien avec la plupart des demi-dieux ici, étant de bonne composition, facile à vivre, ayant le sourire. Je ne suis pas compliqué. Mon amitié avec Lucian a été naturelle, petit à petit de deux voisins de couchage, nous avons appris à nous connaitre, à nous apprécier et une amitié a fini par éclore. J’apprécie sincèrement mon ami et je compatis au fait que cela ne doit pas être facile de vivre au bungalow 11 tous les jours. Je fais abstraction au manque de rangement perpétuel, m’y étant habitué depuis un moment mais c’est différent pour Lucian. Cela doit être difficile pour lui à gérer au quotidien. J’essaye de faire attention autant pour lui que pour moi car un endroit bien rangé, c’est plus sympa pour soit autant que pour les autres. Enfin pas pour tout le monde. Mais comme on dit, il faut de tout pour faire un monde.
Bien sûr, je ne suis pas un détecteur de gentillesse mais je vois plutôt le bien chez autrui que le mal, peut-être à tort. Je ne sais pas. Je n’ai pas perçu chez Nimue comme chez Rose de la méchanceté ou un sentiment négatif à leur égard. Nimue est une jeune adolescente assez discrète mais elle vient d’arriver. En tout cas, elle était à l’écoute dans le groupe et avait l’envie de bien faire. Pour Rose, c’était totalement différent. J’ai perçu, ressenti même son aura où le désir était présent, tellement présent que j’ai couché avec lui. Alors même que je ne le connaissais pas avant aujourd’hui. Et cela me travaille à cet instant. Sur le coup, je ne pensais pas à l’après car j’y pense rarement. Je suis toujours dans l’instant présent, jamais dans le passé et peu dans le futur. Pour moi, ce n’était pas rien pas anodin mais pour lui, j’en ai aucune idée. Mais j’aurais tout le temps d’y repenser plus tard.
- Tu me diras, je suis curieux de savoir, répondis-je en essayant de retrouver mon sourire. Oui, j’ai du mal à voir le négatif chez les autres ou dans la vie en fait. Mais tu les percevras peut-être différemment si tu les rencontres.
Mimie99

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par Mimie99 »

Tout le monde: Il est possible que je prenne plus de temps pour rp's dans les prochains mois, d'ici juillet probablement. Il faut que je me trouve un emploi à temps plein si je veux pouvoir payer ma formation et comme j'ai beaucoup d'autres projets à côté, c'est les RPGs qui risquent d'en prendre un coup :cry:

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| 17 ans | Fils d’Hermès | Permanent | 1m78 | Défaut Fatal : Insouciance |
| 1er Avril 2003 | Bélier |« Mischief » | Bungalows |

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J'ai relâché mes cheveux, mais je le regrette amèrement en ce moment. Je croyais pouvoir répondre à Maddy sans me sentir complètement dépassé par ce qui bouillonne à l'intérieur de moi, mais apparemment j'avais tort. Tort de penser que je pouvais en parler sans me sentir affecter par les conséquences... parce que maintenant que Maddy me demande si ma mère est morte, j'ai envie d'être partout ailleurs sauf ici. À une époque, je croyais m'être remis de la mort de ma mère, mais c'était sans doute seulement parce que j'avais Scotty. Maintenant, je suis seul. Je n'ai plus personne, ou sinon les seules personnes qu'il me reste ne s'en préoccupe pas trop ou ne voit rien. Ou sinon, ils ne comprennent pas. Chiron comprend, je le sais. Et il le voit. Sauf qu'il sait aussi pour ma maladie, alors il n'a pas vraiment besoin de me pousser à me chercher une raison de vivre puisqu'au bout du compte ça ne servira à rien...

- Oui... oui, elle est morte, Maddy, je me contente de répondre.

Ça fait déjà quelques années, mais la douleur est aussi forte que si ça ne s'était produit qu'hier. Peut-être que je pourrais essayer de faire mon deuil correctement, autant pour elle que pour Scotty, ainsi les quelques mois ou années qu'il me reste ne seront pas trop... déprimantes. Pour moi et pour les autres. Sauf que je n'ai peut-être que quelques mois justement à être sains d'esprit. Après, je vais me transformer un peu plus chaque jour... comme ma mère. J'inspire brusquement et mes pensées sont détournées par la deuxième question de Maddy. Celle-ci n'est pas vraiment plus sympathique que la précédente, mais je me suis fait à l'idée de n'avoir aucun avenir. Sauf que je ne peux pas dire ça, elle ne le mérite pas. Je peux atténuer les choses, mais je préfère ne pas mentir. J'hausse donc des épaules, comme pour signifier qu'il n'y a rien de précis, puis je précise:

- Seulement aux difficultés qui m'attendent. Comme pour tous les demi-dieux, la vie n'est pas simple. Mais ce n'est pas important, ce à quoi je pensais.

Quand tu as une vie tout court, évidemment. Et je préfère amplement qu'on ne s'attarde pas sur le sujet. Plus on s'y attardera et plus je risque de dévoiler la vérité sans le vouloir et ça, c'est la dernière chose que je souhaite. Peut-être que ça passerait inaperçu pour Maddy, mais il suffit qu'elle en parle à une personne pour qu'ils comprennent. Et je n'ai aucune, mais vraiment aucune envie de devenir une bête de foire pour cette unique raison. Je préfère qu'ils me regardent tous avec un air mauvais parce que j'aurai décider de faire une bêtise de trop. Ça, au moins, c'est de l'attention intéressante.

Décidant qu'il est plus prudent de changer de sujet, je questionne Maddy sur ses intentions. Comptait-elle aller au feu de camp? À la base, je n'avais aucune envie d'y retourner, mais la promesse que je me suis faite se rappel à moi. Alors, lorsqu'elle me répond qu'elle s'est arrêtée parce que j'étais tout seul et je n'étais pas bien, mais qu'elle comptait bien y aller, je saute sur l'occasion. Je lui adresse un grand sourire et lui dis:

- Merci de t'inquiéter pour moi, Maddy. J'y suis allé, quelques secondes, mais je ne me sentais pas bien, alors je suis venu ici. Mais si tu veux, on peut y aller? Ça va mieux maintenant... Il va juste falloir que j'aille chercher un petit quelque chose dans le bungalow... tu m'accompagne?

Je ne sais pas si les plaisanteries amusent Maddy. Les farces, plus particulièrement. Mais je ne crois pas que personne lui tiendra rigueur si elle se trouve avec moi au moment où j'agirai. Après tout, ce que je prévois faire n'aura aucune incidence dramatique sur qui que ce soit ou quoi que ce soit, d'ailleurs. Ça fera peut-être augmenter l'humeur festive et qui sait, les nouveaux se sentiront peut-être plus à l'aise?


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| Fille de Chioné | 19 ans | 1m73 | Ancienne et Permanente |
| 21 décembre 2000 | Sagittaire | Défaut fatal : Détermination |
| Avec Colin | À la sortie du Pavillon-Réfectoire |

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Mon sourire ne se fane pas lorsqu'il me répond avec un enthousiasme légèrement moins présent que le mien, ça ne me surprend pas beaucoup, de toute manière. Je suis souvent beaucoup plus intéressée par rencontrer les nouveaux qu'ils le sont avec moi. Et cet été l'est d'autant plus puisque c'est probablement la dernière fois que je serai ici aussi longtemps. J'éloigne ces pensées de mon esprit pour me concentrer sur le jeune pensionnaire à mes côtés. Je crois qu'il est surtout méfiant, plus que réticent à ma présence, alors c'est encourageant! Sa question agrandit encore un peu mon sourire, les nouveaux savent rarement ce qu'est la Veillée, ce qu'elle représente, où elle se passe et ce qu'on y fait. Certains adorent l'idée, d'autres la détestent. La majorité se situe un peu entre les deux. Ça dépend toujours de l'ambiance, mais quelque chose me dit que ce soir, elle sera grandiose! Je réponds donc avec enthousiasme:

- La Veillée, c'est un immense feu de camp à l'Amphithéâtre et où on se réunie tous pour passer un bon moment, resserrer les liens, s'amuser... Normalement, c'est un Bungalow en particulier qui dirige la soirée, ce soir c'est les Apollons. Plus l'ambiance est bonne, plus les flammes sont hautes.

Je passe sous silence la partie de chanter, car comme j'ai pu le constater avec certains nouveaux, c'était un moyen garanti pour rompre l'ambiance. J'y reviendrai peut-être plus tard si je vois qu'il est intéressé à en apprendre plus, ou si je suis toujours en sa compagnie. Il m'arrive d'imposer ma présence, mais seulement je pense que c'est nécessaire. Parfois, je me montre trop amicale avec les autres. Comme en ce moment, j'aurais très envie de passer ma main dans la tignasse de Colin, mais je ne crois pas qu'il apprécierait. D'autant plus qu'il ne me connaît pas. D'ailleurs... Je lâche rapidement:

- Permets-moi de me présenter. Je suis Urielle Frost. Si tu as besoin de quoi que ce soit, d'informations, de compagnie ou n'importe quoi d'autres, n'hésites pas à venir me voir!

Sur ces mots, j'effectue une légère révérence. Je sais que certains diront que j'en fais trop, mais je me souviens de l'époque où la morale de tout le monde frôlait la catastrophe, où parfois on se questionnait sur l'allégeance de nos pairs. C'était un moment sombre de l'histoire de la Colonie et elle s'est produite parce que certains d'entre nous ne se sentait pas bien accueilli, ou respecter. Je ne veux plus jamais que ça se reproduise, alors si je peux changer la donne et faire en sorte que le plus de pensionnaires sachent que leur présence compte et qu'ils sont importants... Peut-être arriverons-nous à éviter le pire.
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Re: ☼ Percy Jackson ☼ RP Nil

Message par glamour123 »

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× Pas loin de Freya dans les bois ×


C'est pas agréable. Y a des écorces d'arbre qui me rentrent dans le dos, des mauvaises herbes qui me griffent les chevilles, et je crois que je suis assis sur un caillou, il me rentre dans le cul. C'est pas la position la plus confortable mais je m'en fous. J'y pense pas. J'y réfléchis pas. L'image s'efface aussi tôt. Ce sont les tremblements qui ne cessent pas. Là, dans ma main, dans tout mon bras, le long de ma jambe droite, et, le pire, les tremblements dans ma tête. Ceux là ils sont violents. Ils pulsent, ils cognent, ils saccagent tout. Tout était déjà mort mais là il reste vraiment plus rien, plus rien sauf les secousses. Et le mal de crâne qu'elles provoquent. Il est assourdissant, il atteint mes tympans. Je suis sourd et aveugle au monde qui m'entoure. Mes yeux voient flou, mes oreilles n'entendent plus, je suis défaillant. Prêt à retourner à la casse, dans la crasse, que je ne quitte jamais vraiment. Au moins je ne perçois plus le brouillard de mes idées. Il a été envahi par une force tonitruante, il s'est tapi dans l'ombre, apeuré. Il reviendra. Il revient toujours. Et comme je n'ai plus une cigarette pour m'enfuir, je suis sa proie. La victime de mon propre esprit. À quel point est-ce pathétique ? Je voulais être au calme. Les bois, le soir, y a pratiquement personne. Les pensionnaires n'osent pas y mettre un pied. Ils redoutent les monstres dissimulés dans l'obscurité. Ils ne devraient pas. Le seul monstre qu'il y a ici, c'est moi. Nous, diraient les autres, en pensant à Rom. Mais lui, il n'est pas comme ça. Ce n'est pas une bête. C'est quelqu'un de bien, vraiment. Derrière ses pulsions de violence, sa carrure de bonhomme et ses sourcils noirs froncés, on trouve un cœur. Buriné mais tendre. Ébranlé mais délicat. Le voir comme un monstre, c'est ne pas le regarder dans les yeux. Dans les siens on voit son âme, dans les miens un voile fragile. J'aimerais être aussi fort que lui mais ça ne sera jamais le cas. Lui il est né avec, moi je suis né dans la désillusion, la tromperie et le mensonge. Je la déteste. Notre mère. Até. Et pourtant je n'ai que trop conscience de notre ressemblance. C'est la vérité. Elle est mon reflet dans le miroir. C'est terrifiant. Alors il ne me reste plus rien. Je suis seul, par terre, affamé, et seul. Rom n'est pas là, il est ailleurs. Éloigné de mon regard, loin, trop loin d'où je suis. Le petit garçon au fond de moi crie son nom. Il l'appelle, encore et encore, jusqu'à s'en égosiller les cordes vocales. Ce gamin sans son frère il n'est rien. Il lui manque. Rom me manque. À deux le noir est moins noir, les environs plus nets. Je pense à respirer quand il est à mes côtés, sinon j'oublie. Mon cœur il oublie de battre. J'ai besoin de lui. J'ai volé un livre dans le bungalow des Hermès. J'ai pris le premier qui m'est tombé sous la main avec un titre en grec, un récit historique, sans doute dérobé aux Athéna avant le début de l'été. Et puis j'ai fui dans les bois, là où le silence allait m'accueillir. J'ai ouvert l'ouvrage, page de garde, page blanche, page de titre, page blanche, préface. Mon esprit s'est concentré, j'ai arrêté de penser. Si je lis autant, c'est par égo. Avant, j'ai jamais été capable de lire tout seul. C'était Blanche qui me faisait la lecture. Elle me prenait sur ses genoux, passait un bras réconfortant derrière mes épaules et tout en tournant les feuilles encrées du conte, elle transformait par sa voix douce le salon en un lieu unique. Nous n'étions plus dans la vieille maison délabrée de notre père mais dans une bulle magique, une illusion presque parfaite de sécurité. Mais elle nous a abandonnés, Rom, moi, et la bulle a éclaté. À neuf ans j'avais encore du mal à enchaîner les mots alors Rom, qui se débrouillait mieux que moi, a pris l'habitude de tout lire à voix haute pour me partager ses lectures. Il m'a maintenu à flot de bien des manières. Grâce à lui je n'ai pas coulé. Pas tout à fait. En arrivant à la colonie des sang-mêlé, l'univers des lettres grecques s'est ouvert à moi. Enfin j'étais capable de lire par moi-même. Alors c'est ce que j'ai fait, lire, j'ai enchaîné les bouquins, écumé les bibliothèques pour mieux me vider la tête. Quand je lis, je pense à rien d'autre. Je pense plus, je suis en mode automatique. C'est une pratique bien loin de la passion poétique mais ça m'est égal. C'est moins efficace qu'une bouteille de vodka mais tout est bon à prendre pour enfin me faire taire. C'est ce que je faisais, lire au pied d'un arbre, quand on est venu me déranger. J'ai grogné. Je voulais de personne autour de moi. Mais au lieu de partir, cette fille, elle est restée. Même après une minute elle est toujours là. J'ai envie de mourir. Elle est plantée là, à me jeter un regard dénudé de gentillesse. Je préfère mille fois qu'elle me dévisage qu'elle me fasse les yeux doux. Non, ce que je veux vraiment, c'est qu'elle dégage. Mais fallait que je tombe sur une de ses filles têtues, putain ce qu'elles sont chiantes. Quelle journée de merde. Tu me pètes les couilles, là. Moi aussi je la toise, droit dans les yeux, mais pas de colère. Je suis irrité. C'est tout ce que je ressens. De l'irritation.
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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par naji2807 »

Lucian Tesador
16 ans, 4 Mai, Fils d’Eunomie, Jardinier Satiné
Roumain, Hyper Ordonné, Atteint de TOC, Dans l'Amphithéâtre avec Elias

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Je comprends que certains demi-dieux ressentent le besoin de dépenser beaucoup d'énergie, parce que moi aussi, j'ai du mal à rester inactif. Je ne suis pourtant pas aussi actif qu'Elias, qui l'est beaucoup en journée, mais je m'ennuie assez vite, et je n'aime pas rester sans activité. En revanche, j'arrive à rester concentrer pendant plusieurs heures sur une tâche sans m'en détourner. Quand j'étais petit, par exemple, j'adorais faire des puzzles, et j'étais d'ailleurs excellent à ce jeu. Il faut dire que je voyais très vite quelles pièces allaient ensemble, donc ça m'aidait beaucoup. Ici aussi, je fais parfois des puzzles, mais c'est plus compliqué, je ne peux pas faire ça n'importe où. Parfois, je me pose avec Lena, sur la plage ou autre, mais je dois toujours ramener une planche pour faire mon puzzle dessus, car c'est bien sûr impossible sur le sable. Lena qui est d'ailleurs le contraire total de l'hyperactivité, elle ne bouge quasiment pas, ou très peu, et je ne l'ai d'ailleurs jamais vu s'entraîner à l'Arène... je crois que si je la voyais un jour, je ferai très certainement une syncope. Mais en attendant de pouvoir un jour m'entraîner avec Lena la guerrière, je m'entraîne au moins avec Elias, qui rit aussi de la pression que je fais peser sur lui.
- Ah oui, je te préviens, je veux que tu me récites la leçon dans les moindres détails, je renchérie, et attention si tu te trompes!
Nous sommes assez complices, tous les deux, surtout parce qu'Elias est assez sociable. Je le suis aussi un peu, mais moi que lui je pense, je m'entends surtout avec les personnes faciles à vivre, comme Nadya, ou Hash par exemple, mais je ne suis pas aussi facile à vivre qu'Elias, donc il m'arrive d'avoir quelques... divergences d'opinion. C'est le cas avec Hadley, que je ne supporte tout simplement pas... Mais bon, tout le monde n'est pas comme elle, donc j'ai espoir que ces deux demi-dieux dont m'a parlé Elias, mais également les autres nouveaux venus, ne seront pas des Hadley bis, parce que je n'ai vraiment pas besoin de ça...
En parlant d'eux, j'ai l'impression qu'Elias se perd un peu dans ses pensées, et je me demande quelles émotions le traverse. Elles n'ont pas l'air d'être très positives... mais je n'ose pas trop l'interroger. Son sourire à l'air faiblard, cependant... mais je souris à mon tour, en lui répondant :
- Oui ne t'en fais pas, je te donnerai ma technique! je dis avec un clin d'oeil. Oui, on verra bien, je vais essayer de partir sans a priori.
Finalement, je me décide à lui demander:
- Est-ce que tout va bien?
naji2807

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par naji2807 »

Madeleine Dubois
14 ans, Née le 14 Février, 1m50, fille de Thanatos, Corbeau
Avec Serge, Un peu bizarre, Très gentille, Près des Bungalow avec Theo

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Je souris. J'ai bien deviné. Sa maman est morte. J'aime bien quand je devine bien. Ce n'est pas facile. Je me trompe souvent. Mais pas cette fois. Donc je suis contente. Mais pas lui. Je crois. C'est normal. Je crois. Quand les gens parlent de la mort, ils ne sont pas contents. Je ne comprends pas trop. Enfin si. Un peu. Des gens ont essayé de m'expliquer. Que la mort c'est triste. Parce que les gens partent... Mais pourquoi on est triste? Moi aussi j'étais triste. Quand maman est partie. Mais seulement sur le coup. J'avais peur. D'être toute seule. Mais en fait non. Je ne suis pas toute seule. Il y a plein de gens. Dans le monde entier. Donc ce n'est pas parce que maman est morte, que je suis toute seule. Je l'ai bien compris. C'est triste. Parce que je ne lui parlerai plus jamais. Mais ce n'est pas très grave. Un jour je la reverrai. Dans un moment. Et puis voilà.
Peut être que la mère de Theo est morte il n'y a pas longtemps. C'est pour ça qu'il est triste. Peut être. Parce que c'est récent.
- Depuis longtemps?
Serge s'agite un peu. Il secoue ses plumes. Il n'a pas l'air très content. Pourquoi? Lui aussi est triste? Triste pour Theo? Est-ce que je dois être triste pour Theo? Moi aussi? Je ne connaissais pas sa maman. Alors je ne crois pas. Mais je ne sais pas. C'est compliqué. C'est pour ça que je pose des questions. Pour comprendre. Comme quand je demande à quoi il pense. Dans son avenir.
Il pense aux difficultés à venir. Pourquoi? Il les connait déjà? Il ne voit pas l'avenir. Comment il sait quelles difficultés il y aura? Il dit que ce n'est pas important. Ce à quoi il pensait.
- D'accord. Mais ne t'inquiète pas. De l'avenir. Il n'est pas encore là.
Il faut s'occuper du présent. D'abord. C'est bien bien compliqué. Il ne faut pas trop s'en rajouter.
Il sourit maintenant. C'est bien. Je suis contente. Je souris aussi. Il veut aller au feu de camp. Lui aussi. C'est une bonne idée. Comme ça il ne sera plus du tout tout seul. Je veux bien l'accompagner. Même si ça me fait faire demi-tour. Ce n'est pas grave.
- Oui. D'accord. Je suis contente si ça va mieux.

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Yumeko

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par Yumeko »

Freya Attenborought
Anglaise ǀ 17 ans ǀ 168 cm ǀ Fille d'Eole ǀ Humeur changeante ǀ Artiste
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S.O.S d'un terrien en détresse

Rien ne m’apporte l’apaisement, la paix, la joie, le bonheur. Il y a bien des instants volés, des instants fugaces mais ils ne durent pas. Rien ne dure, tout est éphémère comme ces papillons portant le même nom. Ils ne vivent qu’un jour. Un seul jour avant de mourir. Et à l’échelle du temps des dieux, nous sommes identiques, ne vivant qu’une seule journée avant de nous éteindre dans un dernier souffle et de redevenir poussière. Pourtant, le dessin m’apaise assez pour en oublier tout jusqu’au temps. Il n’y a plus ni espace, ni temps. Je pourrais noircir une feuille, perdre toute notion de temps, oublier où je suis, absorbée totalement. Je ne percevrais aucune chose autour de moi. Cela m’arrive souvent quand je dessine. Je pourrais même oublier de boire et de manger. Il n’y a plus rien d’autres dans ces moments là. Plus rien ne compte. Tout est oublié jusqu’à mon propre corps, mes propres besoins. Seul compte la main tenant le crayon noircissant le papier. Il créé quelque chose, une chose qui n’existait pas auparavant. Je pourrais passer mes journées à noircir des cahiers entiers. Je le fais souvent. Et si ce n’est pas le papier, c’est ma peau. Je dessine sur ma peau au feutre noir ce qui me passe par la tête. Cela peut être tout, n’importe quoi et n’importe où, où j’ai accès. La main, le poignet, le bras, l’épaule, le torse, la poitrine, le ventre, les cuisses, les jambes, les pieds. Tous ces endroits ont vu naitre un dessin. Ce soir, il n’y en a plus comme si ma peau était redevenue une toile blanche. Elle ne restera pas vierge. De nouveaux dessins apparaitront bientôt. Je ne sais pas encore quoi mais peu importe.
Pourquoi devrais-je lui obéir ? S’il ne m’avait pas adressé la parole, je l’aurais ignoré, j’aurais continué mon chemin silencieusement, sans un mot. Mais il n’a que des mots grossiers à mon égard alors qui sème le vent récolte la tempête. Je ne lui donnerais aucune satisfaction, il n’en mérite aucune. Je ne veux pas lui obéir, je ne pars pas. Je ne bouge pas non plus, je ne m’approche pas de lui. Je reste à plusieurs mètres de distance. Il y a toujours cette distance entre moi et les autres comme une distance de sécurité, une barrière érigée autour de moi. Elle est là depuis des années, elle est haute et épaisse. Elle ne diminue pas, encore moins face à des personnes comme ce garçon. Je ne lui ai rien fait, je ne lui ai pas adressé la parole, je ne l’ai jamais vu ou je ne m’en souviens pas. Je lui aurais mis une paix royale mais il me parle, il y a de l’agressivité dans ces mots, de la tension. Je ne suis pas agressive mais ferme. Je peux être en colère, je le suis parfois mais l’agressivité ne fait pas partie de ma nature. J’ai bien assez de défauts pour en rajouter un supplémentaire. Tu me pètes les couilles, là. Les mots transpercent l’air, atteignent mes oreilles mais elles ne me transpercent pas. Plus grand-chose m’atteint personnellement. Je fais en sorte de les garder à distance. Tout est question de distance. Ce n’est pas la première fois que l’on me provoque, cela ne sera pas la dernière. Je ne suis jamais la première, je ne suis jamais l’investigatrice de provocation et de violence. Mais je me défends. D’aussi loin que je me souvienne, je me suis toujours défendue. A l’école, je le faisais déjà. J’ai déjà été convoquée dans le bureau du directeur. Mon oncle ou ma tante aussi. Je me souviens, cela arrivait quand j’étais en primaire. Pas souvent mais quelques fois. Pourquoi devrais-je laisser faire ? Je ne peux pas laisser les choses, je dois me défendre. Je rends les coups d’une façon ou d’une autre. La vie en donne bien assez alors pour ne pas rester à terre, je le dois. Pourtant, se battre demande des efforts, demande de lutter et je ne sais pas toujours comment j’y parviens. Pourtant, je suis encore debout… mais pour combien de temps encore ? Un jour peut-être lâcherais-je prise définitivement… Mais pas aujourd’hui, ni à cet instant. Je ne lâche pas l’affaire, je le toise comme il me toise. Je ne me dérobe pas à ce contact visuel comme un duel lancé entre lui et moi. Je ne perdrai pas, je répondrai et je le fais. Je prends au vol les mots lancés au pied de la lettre. Il s’agit d’une image puisque je ne l’ai pas touché, gardant mes distances, n’ayant pas convoqué mon pouvoir même s’il pourrait se réveiller à tout moment sciemment ou inconsciemment.
- Ça doit être douloureux, répliqué-je pince-sans-rire.
Dernière modification par Yumeko le jeu. 21 juil., 2022 9:13 am, modifié 1 fois.
Qualia

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par Qualia »

Octavia Avery
ᚖ Fille D'Athéna ᚖ 15 Ans ᚖ Résidente Permanente ᚖ Au Bungalow Athéna Avec Yu Ra ᚖ

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Elle semble penser la même chose que moi à propos d'Achille, je suis de plus en plus curieuse et impatiente de le rencontrer.
Elle ne semble pas surprise quand je lui dis que les Apollons se chargent de la soirée, en même temps c'est souvent le cas, je dois avouer qu'ils savent mettre l'ambiance dès le début de la soirée. Je la vois poser sa main valide sur sa blessure et je me doute qu'elle va répondre par la négative. Je ne veux pas la pousser à venir alors je n'insiste, elle fait un choix raisonnable et à sa place j'aurais fait pareil.

- Je comprends, je ne pense pas non plus y rester très tard. Lui répondis-je.

Elle se lève et m'adresse un sourire et je le lui rends. C'était la première fois que je brossais les cheveux de quelqu'un d'autre, elle semble satisfaite, apparemment je ne m'en suis pas trop mal sortie.

- De rien, si tu as besoin de quoi que ce soit tu pourras toujours me demander. Je suis sincère je serais toujours prête à l'aider et que je pense qu'elle en ferait de même pour moi.

- Bonne nuit, à demain.
Je lui lance un dernier sourire avant de quitter le bungalow en direction de l'amphithéâtre, je lui ai dit que j'y allais je ne peux pas faire demi-tour... pas tout de suite.


­ ­ ­
LSGI

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par LSGI »

Texte légèrement explicite



Viggo Skaebne
Rejeton de Moros | 17 ans | 1m79 | Bon vivant | Dans l’Amphithéâtre avec Felix et
Zlayden



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Ses mots, sa voix, sa chaleur. Je les sens mieux que d’habitude, comme si sa voix était plus profonde dans sa légèreté, plus envoûtante ; comme si son corps était brûlant de désir, dégageant ses hormones jusqu’à moi, comme si je pouvais en sentir l’odeur et les effets, comme si je sentais mon propre corps être entraîné, mon propre corps sécrétant ces hormones, le désir infiltrant mes membres. C’est plus rapide, je le sens davantage, et je sais que la cause en est le fils de Dionysos assis à côté de moi. Techniquement la cause c’est Felix, mais je ne devrais pas ressentir tout ça si rapidement, ça c’est Zlay. Et s’il reste là il ne va pas m’aider à bien me tenir… Il faut dire que je n’en ai pas réellement envie, pourquoi voudrais-je résister à Felix ? Pour son bleu ? Oui. Pour les blessures dont il a écopé durant la Chasse. Parce que je ne veux pas lui faire de mal, parce que je crains ses gémissements, parce que je ne peux pas les entendre, parce que je ne peux pas revoir sans cesse sa mort, parce que je ne veux pas observer son visage sans vie… Mais d’un autre côté je pourrais faire très attention et ne lui faire aucun mal… Est-ce que je suis prêt à prendre ce risque ?
En entendant ses mots qui reflètent la fin de mes réflexion un léger sourire en coin naît sur mes lèvres. Pour autant, je ne le regarde toujours pas. Il se rapproche – encore – et je sens nettement la brûlure de sa cuisse contre la mienne, un pic de désir, je sens la gêne occasionnée par les vêtements, l’envie de toucher sa peau, l’envie de l’emmener ailleurs, l’envie de me tourner vers lui pour l’embrasser… Je jette un regard à Zlay qui me sert un sourire faussement innocent. Il est bon acteur, il fait exprès d’arborer cette expression pour que je sache qu’il a conscience de l’effet qu’il produit et qu’il a conscience de ne pas m’aider.
— Totalement, le plaisir peut guérir tous les maux, s’exclame Zlay en levant sa flasque comme s’il trinquait avec Felix tandis que ses yeux restent fixés dans les miens, des yeux qui m’incitent à céder à mon désir.
Je ne réponds rien, je préfère réfléchir. Je sais bien que l’un comme l’autre me diraient que je pense trop pour rien, mais pour moi ce n’est pas rien. Normalement je cède généralement à mes désirs, la vie est bien trop courte pour que je n’y cède pas, mais d’un autre côté il est blessé et j’ai du mal avec ça. Je ne peux pas céder à mon plaisir si c’est aux dépens de quelqu’un d’autre. Surtout si cette personne est quelqu’un que j’aime. Mais il en a envie aussi… Et il se fiche de la douleur apparemment… Et je peux faire attention… je pourrais faire très attention…
Zlay sourit à nouveau à la réponse de Felix affirmant qu’il est sensé mais ne dit rien et boit en même temps que Felix. Felix vers qui je ne peux m’empêcher de me tourner lorsqu’il avale son verre d’une traite. Et son regard me capture… Presque plus charmeur que ses mots, il me retient, m’empêche de le quitter, me pousse à légèrement me rapprocher de lui pour l’observer de plus près… Mais mon verre me ramène sur terre et je le bois d’une traite également en regardant ailleurs. La chaleur de l’alcool se répand dans mon corps et vient accentuer la chaleur du désir. Mais non… Quelqu’un entre dans mon champ de vision, plus bas dans l’amphi, une fille… La sœur de Felix qui était dans le bungalow tout à l’heure… Donc le bungalow est libre… Il n’en faut pas plus à mon esprit pour commencer à se faire des scènes, à voir le corps nu de Felix dans ce bungalow, à voir à quels endroits je l’ai pris, à quels endroits il m’a pris, et mon cœur manque un battement avant de repartir à un rythme plus puissant, et je craque. Je me souviens pourtant de ses blessures et des risques mais les images qui surgissent dans mon esprit sont bien plus fortes, elles m’empêchent d’être raisonnable ; mais quand on est vaincu il faut bien l’accepter…
Je me tourne une nouvelle fois vers Felix, intentionnellement cette fois, et le regarde avaler le contenu de son verre nouvellement rempli. Je hausse légèrement un sourcil en demandant :
— Raisonnable ?
Raisonnable et Felix sont deux mots que j’associe difficilement. Déjà que ce mot je ne peux pas toujours l’associer à moi, alors à lui ! Ses yeux sont toujours sur moi mais cette fois je ne me détourne pas, je n’en ai pas envie. Et mon corps se détend. C’est tellement plus simple d’abandonner, et puis bon en soi il n’est pas mourant, et s’il pousse le moindre gémissement de douleur j’arrête tout. Je ne serais pas capable de continuer de toute manière. Le désir partira juste pour laisser place à autre chose de beaucoup moins agréable. Mais je préfère ne pas trop penser à cette possibilité. Si Felix est sûr de ce qu’il veut et que ses yeux ne me mentent pas, alors je vais le laisser gagner une fois de plus. Je ne suis pas conçu pour lui résister, au contraire, son corps est une tentation que le mien désir, son odeur me monte aux narines et suffit à elle-seule à permettre à mon cerveau de sécréter certaines hormones très agréables, la manière qu’il a de battre des cils, le sourire qui étire ses lèvres humides… Que puis-je contre tout ça ?
La main de Zlay se pose sur mon épaule et je ressens une décharge plus grande encore d’excitation, une envie de toucher Felix – et Zlay maintenant aussi un peu.
— Bonne soirée !
Je n’ai pas besoin de me tourner pour voir son large sourire. Je le sens se lever et s’éloigner mais je n’y prête plus trop attention, mon corps restant résolument tourné vers Felix, ma main ayant déjà glissé sur son corps, me procurant un frisson de plaisir plus puissant qu’il ne devrait.
— Tu as gagné, je lui murmure avec un petit sourire, mais à la moindre douleur on arrête, le prévins-je tout de même.
Pourtant je suis déjà debout, j’attrape sa main et l’entraîne à ma suite, maintenant que mon désir est réveillé je vais me montrer moins patient.
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Texte trèèès légèrement explicite



Zlayden Izbytok
Descendant de Dionysos | 17 ans | 1m92 | Excessif | Yeux mauves | À l’Amphithéâtre avec Nemo



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Ils m’amusent. Et ils m’excitent… Sauf que je ne peux pas toujours m’inviter avec eux, surtout quand je vois la manière dont ils se regardent. Encore ça va, ce n’est pas une réelle excitation, je sais qu’elle est due à mon empathie, elle n’est pas mienne, donc je la gère sans difficulté. Ce n’est pas réellement mon émotion. Je délaisse Felix et Viggo au moment où je comprends qu’ils vont très bientôt se sauter dessus. Il est temps pour moi d’aller voir ailleurs. Je bois une nouvelle gorgée d’alcool en regardant autour de moi ; mes yeux passent sur la scène et je me souviens qu’il y a un risque qu’on me demande de chanter. J’espère vraiment pas parce que je suis tout sauf attentif à ce qui se passe ! Il y a trop d’émotions qui bourdonnent autour de moi pour que je me concentre sur les paroles. Même si ça fait un très agréable bruit de fond. Je repère sans mal la jeune nymphe à qui j’ai confié l’alcool et constate avec plaisir qu’elle le distribue correctement. Bon, ce que je remarque surtout c’est que les autres enfants de Dionysos sont contents, certains trinquent dans ma direction et je leur adresse un large sourire. J’adore partager cette passion de l’alcool avec eux ! Certes je suis russe, là-bas il y a de bons buveurs, et certes j’ai bossé dans pas mal de bars, mais c’est différent, les gens sont bourrés tellement plus vite ! Il est clair que ça m’éclate, j’adore les gens sous l'effet de l’alcool, ceux qui ont l’alcool heureux du moins, parce que c’est beau cette joie intense sans la moindre honte, mais avec les autres enfants de mon bungalow ce qu’il y a de drôle ce sont les jeux. On peut jouer longtemps et avaler une bonne quantité de verres avant de commencer à sentir le monde tourner.
Je remarque quelqu’un qui semble seul, un gars presque aussi grand que moi avec un visage qui me plaît bien. Qui me plaît même plus que bien… Mes yeux tombent sur son corps dont je devine la musculature et quelque chose se réveille en moi. J’ai envie de voir ce garçon nu. J’ai envie de promener ma langue sur ses muscles et de découvrir si tout est grand chez lui… Une voix dans ma tête me demande si ce n’est pas le reste du désir de Felix et Viggo que je ressens mais la vérité c’est que je m’en contrefiche. Je vois une personne qui plaît à mon regard, j’ai envie de cette personne, donc je vais voir cette personne. Quand bien même il me resterait du désir des deux zigotos, ou du moins un certain manque à l’avoir effleuré de si près sans m’y être perdu, il se trouve que j’ai envie de ce garçon-là. Mon désir est dirigé vers lui et pas vers un autre. Il m’a tapé dans l’œil. Je ne crois pas l’avoir déjà vu d’ailleurs… Attends. Tu ne l’as jamais vu ? Donc il est nouveau ? S’il est nouveau… Oh non non non ! Un nouveau mais pas forcément un descendant de Dionysos, ça ne peut pas être un descendant de Dionysos, ça ne doit pas être un descendant de Dionysos. Impossible. Mon corps ne serait pas attiré par un presque frère… Tu crois ? On l’espère ! Un seul moyen de le découvrir : le lui demander. Et s’il ne sait pas ? Et s’il n’a pas été reconnu ? Rah stop taisez-vous et laissez-moi lui demander !
Je récupère un verre auprès de la gentille nymphe – très belle également mais pour le moment elle n’est pas l’objet de mon désir – et m’approche du garçon avec un sourire avenant.
— Salut ! T’es nouveau, non ? J’ai pas l’impression qu’on se soit déjà rencontrés, je m’appelle Zlayden, enfin Zlay, c’est plus simple. Je suis au bungalow 12, les fêtards amateurs d’alcool, je précise avec un clin d’œil, et j’ai d’ailleurs fait ça cet après-midi ! Promis c’est comestible ! Ça te tente ?
Tout en lui faisant ma proposition je lui tends le verre. J’ai été subtile sans trop l’être je crois. Je lui ai donné toutes les premières informations et généralement les gens en font de même, juste histoire de répondre par une réciproque. Évidement il y a des exceptions, les renfermés, les mystérieux, juste ceux qui ne sont pas d’humeur… Mais je tente le coup !
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Kymatisto
Limnade | ± 200 ans | 1m70 | Sœur de Daithe | Sauvage | À l’Amphithéâtre avec Daithe



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La Colonie n’est pour moi qu’un divertissement, je ne saurais le qualifier autrement même si le mot n’est pas le bon. Je ne prends pas vraiment part aux activités, je n’en éprouve aucune envie, l’infirmerie tout ça… Les dieux ont décidé de fonder la Colonie ici, soit, mais avant eux nous étions déjà là. Nous en sommes donc venu à une entente, une cohabitation. Certaines de mes sœurs aiment les activités proposées, elles participent pour les spectacles, ou bien à l’infirmerie ou n’importe, elles font ce qu’elles désirent. D’autres préfèrent rester dans les profondeurs de notre lac et encore une fois c’est leur choix. J’estime que je me situe plus ou moins entre les deux, je sais me montrer hostile comme amicale, je suis actuellement à la veillée mais cet après-midi je n’ai pas été voir à l’infirmerie s’ils avaient besoin d’aide. Je n’y vais que lorsque c’est réellement nécessaire, dans le sens : lors d’une véritable attaque. Je ne vais pas aller soigner des enfants se mettant sciemment en danger. C’est leur choix. Ils choisissent de combattre un monstre pour s’entraîner, alors certes d’un certain point de vue ils n’ont pas le choix car en quittant la Colonie ils devront se battre, mais d’un autre côté : tous ne participent pas. À partir du moment où tous ne sont pas concernés c’est qu’ils ont le choix. Bref, aujourd’hui j’ai décidé de m’amuser, de me détendre, comme la plupart du temps. Mais ce n’est pas le cas de Daithe qui vient de me rejoindre. Elle rit légèrement de ma réponse et je souris de la sienne.
— On n'a qu’à dire que je m’amuse pour nous deux !
À voir sa mine je sais déjà que sa journée n’a pas été qu’une partie de plaisir, mais il s’agit de Daithe, donc elle ne compte pas se plaindre. Je hausse toutefois un sourcil sceptique quand elle me dit qu’elle a effectué des « boulettes ». Daithe est l’une des personnes les plus douces que je connaisse, alors certes elle n’est pas humaine et parfois sa manière de penser diffère de celle des demi-dieux, pour autant elle passe beaucoup de temps avec eux et à force de la côtoyer la plupart l’apprécie.
— Je ne pense pas que ce soit ta faute. S’ils étaient dans un mauvais jour ce n’était qu’un mauvais heur. Tyché ne devait pas être avec toi aujourd’hui, je réponds avec un sourire gentil. Avec tous les nouveaux qui sont arrivés tu finiras bien par en trouver au moins un qui t’appréciera, j’ajoute avec un petit sourire taquin, comme si un seul allait l’apprécier et pas toute une ribambelle.
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Sacha Yeraz Jensen
Fils d’Hypnos | 15 ans | 1m80 | Rêveur | Avec Lemony dans l’Amphithéâtre



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Le son a perdu ses couleurs, c’est triste, il est donc muet, le pauvre, enfin les pauvres, les pauvres chanteurs qui se démènent sur scène pour ne plus produire la moindre couleur… Dommage. C’était joli. Maintenant c’est triste. Triste ? Non pas triste, pas vraiment, je ne suis pas triste, je dis triste parce que c’est habituellement ce qu’on dit quand quelque chose disparaît, mais en réalité ce n’est pas triste, c’est juste comme ça, c’est juste… un coup c’est là et un coup ça ne l’est plus, comme la vie, comme le soleil, comme la nuit, comme les étoiles, comme les nuages, comme le sable, comme le vent, comme les vagues, comme les sourires, comme le sommeil… Et oui, même lui parfois me quitte. C’est d’ailleurs ce qu’il vient de faire, il vient de m’abandonner, de me laisser me réveiller et regarder le monde tangible autour de moi. Monde qui a tout de même un intérêt : un étrange personnage juste devant moi. Je ne sais pas ce qu’il fait, qui il est, l’ai-je déjà vu ? En rêve ? Non, son visage ne me dit rien, mais en même temps il me rappelle quelque chose… L’aurais-je déjà vu dans l’esprit d’un autre ? Ou simplement croisé ? M’a-t-il déjà réveillé ? Je penche la tête sur le côté tout en me concentrant sur son visage mais je n’arrive pas à lui associer de sentiment particulier. Je manque de tomber en arrière quand il se met à crier. Trop de volume. Toujours pas de couleur. Pourquoi ? Et pourquoi parler si fort si ce n’est pas pour produire une couleur ? Oh. Peut-être qu’il essaie justement ! Peut-être qu’il pense qu’en parlant plus fort il parviendra à nouveau à faire des couleurs… Il dit que quelque chose est cassée, en effet, sa voix est cassée, le son est cassé.
— Je sais, je sais… pas la peine de crier, lui dis-je de ma voix traînante, c’est trop tard, le son est cassé, tu peux parler normalement, les couleurs ne reviendront pas.
Je préfère le prévenir, je vois bien que ses efforts sont vains et je n’ai pas envie qu’il m’envoie tout ce son dans le visage à nouveau. Mes oreilles ne sont pas habituées à un tel volume, généralement je suis dans une sorte de brume – ou plutôt de coton – et les sons sont étouffés. Alors que là, déjà je suis éveillé – j’en suis presque totalement sûr – et ensuite il crie, donc forcément mes tympans n’apprécient pas énormément. Je pourrais m’y habituer, évidemment, mais il faudrait me prévenir, pas crier de manière impromptue comme il vient de le faire. Je souris en me disant que peut-être qu’il m’a prévenu qu’il allait crier et j’ai juste manqué l’information… Je manque toujours des informations dans ce monde-là. Bah. C’est pas très grave.
Lorsqu’il se remet à parler je pose mon coude sur mon genou et ma joue dans ma paume. Je fixe mon regard sur lui pour l’écouter, il faut que je comprenne ce qu’il va dire. Je suis concentré. Je suis concentré. Un monstre ? De quoi on parle ? Il a dit quelque chose plus tôt qui m’a échappé ? Combattre ? Ce serait dépenser une énergie dont je ne dispose pas. Je serais tenté de sortir ma flûte de Pan pour endormir les gens plutôt que combattre mais… Pourquoi devrais-je combattre ? Il a dit quoi déjà ? Un monstre. Il a parlé d’un monstre. Un monstre à combattre ? Ou un monstre gentil ! Je penche davantage ma tête en réfléchissant et prends soudain conscience que je penche dangereusement vers l’avant et que je ne vais pas tarder à tomber le nez par terre. Je baille à m’en décrocher la mâchoire en me remettant plus ou moins droit sur mon siège.
— Je ne savais pas que certains monstres étaient gentils… Enfin si. Tout dépend de ce que tu entends par « monstre ». Si pour toi un monstre est quelqu’un souffrant de difformité ou qui est simplement différent de toi et t’effraie, alors il n’est pas obligatoirement méchant, ce ne serait que ta perception, dis-je tout en m’efforçant de rester éveillé malgré les nombreux bâillements qui se glissent entre mes mots. Donc, qu’est-ce que tu entends par « monstre » ?
Cette fois je vais devoir me concentrer sur la réponse. Cette conversation semble intéressante. Aller Sacha, on ne dort pas tout de suite et on essaie de comprendre les mots de la personne en face.
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