☼ Percy Jackson ☼ I - Une arrivée plus que tardive

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LSGI

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

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Texte légèrement explicite


Viggo Skaebne
Rejeton de Moros | 17 ans | 1m79 | Bon vivant | Dans l’Amphithéâtre avec Felix et Zlayden



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La fin d’après-midi a été difficile mais amusante. Résister à Felix ne fait pas partie de mes capacités ni de mes envies, pourtant là je n’ai pas vraiment eu le choix. Il revient de la Chasse et j’ai découvert des hématomes dans son dos qui le font grimacer au moindre effleurement, dans ces conditions il était hors de question que je le touche de manière plus appuyée et ce malgré ses envies… Il a passé son temps à essayer de me tenter le fourbe ! Alors oui j’adore ça et oui il est magnifique et oui il est diaboliquement sexy et oui j’ai envie de céder… mais je ne peux pas. J’ai pas envie de lui faire de mal, mieux vaut attendre qu’il aille mieux. Enfin ça, c’est ce que je me disais au début. C’est ainsi que j’ai pu le convaincre d’aller chercher une crème à l’infirmerie et que je suis parvenu à le tirer au bungalow 11. Je l’avais vu venir avec son « Viggo, tu me mets de la crème ? » mais j’ai coupé court à ses machinations en l’emmenant délibérément dans un lieu où on ne pourrait rien faire qui nécessite moins de vêtements. Sauf que c’est Felix… Et qu’il était torse nu devant moi. Et que j’avais mes mains sur sa peau. Certes, j’ai fait attention pour ne pas lui faire mal, mais il n’empêche que je sentais sa douceur, sa chaleur et ses muscles bougeant à chacun de mes gestes… Et comme si ça ne suffisait pas il a fallu qu’il parle ! Cette voix… J’ai failli céder, il avait réussi à me convaincre de gagner son bungalow, quand alléluia Madeleine est arrivée ! Merci Madeleine, sauveuse ! Elle revenait de sa Chasse et avait des choses à raconter, mais ça reste Madeleine donc elle ne parle pas beaucoup. J’ai pu voir du coin de l’œil que Felix était de plus en plus pressé et tentait vainement de faire partir Madeleine mais je continuais à lui poser des questions. J’ai beau aimer Felix, j’adore Madeleine, donc il était hors de question que je la renvoie pour le bon vouloir de Monsieur, surtout que la demi-déesse avait l’air de bonne humeur, enfin autant qu’elle puisse le sembler en tout cas.
Quand finalement on s’est retrouvés tous les deux, Felix n’avait pas abandonné l’idée de m’amener à son bungalow, et là surprise : l’une de ses sœurs y prenait déjà du plaisir. Là j’avoue, j’ai pas pu me retenir, j’ai éclaté de rire. Le visage de Felix en découvrant que la place était déjà prise… J’adore. À la place je l’ai convaincu d’aller prendre une douche seul pendant que j’en prenais une de mon côté, ce qui ne lui a pas plu non plus. Je ne comprends pas pourquoi il pense si peu à son corps, sa douleur. Mais bon, j’y pense pour lui, du coup je l’ai traîné au Pavillon-Réfectoire pour manger. Chiron a annoncé les résultats de la Chasse, j’ai applaudi les vainqueurs, j’ai pu constater le retour de Rachel et l’arrivée du nouveau bretteur : Achille. C’est très étrange de le voir ici, ma mère me parlait beaucoup de lui quand j’étais petit, elle me racontait ce qu’elle savait de sa manière de se battre, elle l’admirait en quelque sorte, pour ses talents de guerrier. Si certains ont été surpris ou émerveillés, ce n’est pas mon cas, oui j’ai été surpris mais sans plus, Achille est là, il n’est qu’un mort de plus que je peux voir, la seule différence c’est que nous ne sommes pas qu’une poignée à avoir la capacité sensorielle de le regarder. Après c’est clair que c’est une légende, mais on baigne dedans depuis toujours pour certains, la mythologie a bercé notre enfance.
Après avoir mangé on se retrouve encore tous les deux avec Felix, dans l’Amphithéâtre cette fois, assis l’un à côté de l’autre, son horriblement délicieuse main sur ma cuisse. Je suis légèrement appuyé contre lui, mon épaule contre la sienne, là où je sais que je ne lui fais aucun mal, mais mes yeux restent résolument rivés sur les chanteurs. Je m’obstine à les regarder, les écouter, je ne peux pas me permettre de pleinement me concentrer sur Felix, ni même de le regarder. Son simple regard est une véritable tentation. Et même si l’après-midi était très agréable, je suis fatigué de lui résister, j’ai envie de céder, de le débarrasser de ses vêtements, de l’emmener dans son bungalow ou n’importe où ailleurs, de l’embrasser encore et encore, de le toucher… Mais non. Il est blessé et fatigué et si lui ne pense pas à son pauvre corps je dois bien le faire.
J’entends que Lemony est appelé à chanter et ça me soulage que ce ne soit pas moi, je ne serais pas capable de trouver des vers si rapidement. Je l’ai déjà fait à mon arrivée et s’il le faut je le refais sans problème, mais avec la main de Felix sur ma cuisse et mon envie de céder à son corps, je ne suis pas certain que mon cerveau fonctionne correctement. Sa douce voix vient d’ailleurs à mon oreille, avec des mots qui ne m’aident pas à me concentrer davantage sur ce qui se passe dans l’Amphithéâtre.
- Au moins ça te permettra de te tenir, je rétorque non sans un petit sourire.
Et ça me permettra surtout de ne pas lui accorder trop d’attention à ce fourbe qui essaie de me mettre dans son lit… Pourquoi je refuse déjà ? Ah oui, les hématomes, sa santé, tout ça tout ça.
- Salut vous deux ! Vous avez l’air tendus, attendez j’ai le remède parfait !
Zlay s’assoit à côté de moi avec un large sourire et je me dis que je n’ai pas de chance. J’adore Zlay, j’adore ce qu’il apporte, mais son pouvoir risque d’accentuer mon désir pour Felix et ça ce n’est pas une bonne chose. Je dois me tenir mais avec lui dans les parages ça complique les choses.
Il tient deux verres et m’en donne un avant de tendre l’autre à Felix.
- Préparé tout spécialement pour ce soir, à boire sans modération !
Je plisse les yeux sur le verre que je viens d’accepter et n’ai pas besoin de me pencher pour sentir l’alcool. L’absinthe de tout à l’heure, la voilà. Mais je suppose qu’il n’a pas fait que deux verres. Comme s’il lisait dans mes pensées, Zlay m’indique une nymphe qui circule entre les pensionnaires.
- Cette gentille jeune nymphe va se charger de faire passer un peu d’alcool aux pensionnaires beaucoup trop sages. Pas de panique, je lui ai précisé que les enfants ne devaient pas boire, je suis pas totalement fou ! Bref, aller Felix, fais-moi plaisir, goûte-ça ! Tu peux y aller cul-sec si tu préfères !
LSGI

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par LSGI »

Sacha Yeraz Jensen
Fils d’Hypnos | 15 ans | 1m80 | Rêveur | Avec Lemony dans l'Amphithéâtre



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Je ne sais plus exactement ce que je faisais. Je me souviens d’une fille avec une sauterelle superbe bondissant hors d’elle… Ophélia il me semble. Ophélia la sauterelle ? Ophélia la fille ? Grande question. Hm. Que s’est-il passé ensuite ? Je vois… je vois… une route… un buisson… et une mélodie. Oui, une mélodie verte comme une pomme. Elle était dans l’air, flottant au-dessus de la route, et en la regardant je me suis pris les pieds dans le buisson. Mais je me suis relevé, parce que cette lueur chantante m’attirait, et j’ai suivi le son. Je crois que ça m’a mené dans un endroit très spacieux avec des sièges et oh des sièges. La mélodie verte venait de l’un d’eux alors je me suis assis dessus, mais je n’étais pas parfaitement à mon aise, donc je me suis couché et là ! Quelque chose s’est produit. Quelque chose de grandiose. Quelque chose de spectaculaire. Quelque chose de jouissif. Quelque chose d’inattendu. Quelque chose… Non, non, mince, pas inattendu, c’était au contraire très attendu. Donc, je continue : mes paupières se sont lentement ouvertes, mes muscles ont disparu, la fatigue est partie comme par magie, et les couleurs sont arrivées. Elles étaient nombreuses et sublimes, indescriptibles, elles n’appartiennent évidemment pas au spectre du visible, elles sont bien plus que cela, et elles m’ont porté et amené avec elles, dans leur monde incroyable, où obscurité et lumière n’existent plus, où le son et le silence n’ont aucune signification, où les contacts et les creux ne sont plus des sensations, où seules l’intérieur prévaut. J’aime ce monde, ce monde intérieur qui pourtant existe partout, qui englobe tout, que tous peuvent appréhender mais que beaucoup oublient ou ne comprennent pas. Le monde de mon père, ce géniteur qui vit dans ce grand monde, je me demande s’il l’a totalement exploré… J’en doute, même en en étant le dieu, ce monde est si vaste, il n’a aucune limite, donc quel serait le but de tenter de réaliser son exploration complète ? Il n’y en aurait aucun. Ce monde n’est pas fait pour être exploré, il est fait pour accueillir tout ce qu’on désir et nous permettre de comprendre plus que ce que notre corps tangible ne permet de voir… Et si j’y rencontrais Hypnos un jour ? Il doit bien être quelque part, mais où ? Et si je l’avais déjà rencontré, mais trop pris dans mon rêve, je l’ai raté ? Probablement pas, sauf s’il ne faisait pas non plus attention à moi… La puissance physique d’un dieu est si simple à capter mais il est capable de la cacher si c’est là son désir, alors de la même manière Hypnos le peut lorsqu’il est dans son monde… Mais je pense que c’est l’inverse, là où un dieu physique fait naturellement part de sa puissance et doit se concentrer pour passer inaperçu, Hypnos passe inaperçu dans les rêves et doit se concentrer pour se montrer. Du moins, je pense, parce qu’il ne doit pas réellement faire attention à ceux qu’il croise et il se fiche d’être vu… J’aime bien cette vision de mon père, tiens, je vais la garder.
Un écran rouge me brûle de manière non naturelle… trop réelle. Mes paupières s’ouvrent brusquement. Où suis-je ? Je me redresse en position assise et baille à m’en décrocher la mâchoire tout en étirant mes bras derrière moi. Je remarque un garçon qui me parle. Il s’excuse. De quoi ? Son flash ? Je ne ressens pourtant aucune douleur… Est-ce que quelque chose m’a percuté ? Qu’est-ce qu’un flash déjà ? Un éclair ? Une lumière ? C’est douloureux ? Je me gratte la tête en haussant les épaules avant de lui adresser un sourire ensommeillé.
- Ce n’est rien ! Je ne suis pas touché !
Je regarde ensuite autour de moi et remarque qu’il y a du monde. Une mélodie me vient aux oreilles, des voix également, mais je ne vois plus le beau ruban vert. J’incline la tête en la cherchant mais n’en trouve trace nulle part.
- Pourquoi sont-ils muets ? je demande au garçon au flash indolore.
S’ils faisaient réellement du bruit je devrais voir des couleurs, non ?
naji2807

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par naji2807 »

Texte légèrement explicite

Felix Johanson
17 ans, 13 Décembre, 1m95, Fils de Tyché, Chaton blanc
The Lucky One, Arrogant, Insouciant, Dans l'Amphithéâtre avec Viggo et Zlay

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Sexual Healing

Il va craquer, je le sais, je le sens, et j'ai toujours raison. Déjà, en règle générale, je ne me trompe pas ou quasiment jamais, et quand je me "trompe" c'est juste que je n'ai pas suivi la petite voix dans ma tête quand elle me disait de ne pas faire telle ou telle chose. Bon, là j'admets que pour Viggo, il n'y a même pas de petites voix, c'est juste que je sais qu'il va craquer, parce que je le connais. Et je connais aussi mon potentiel séduction. Je sais qu'il ne peut rien contre mes beaux yeux bleus, ma voix sensuelle, ma bouche délicate... Je sens d'ici qu'il se contient, et ça me fait doucement sourire, comme un chat qui s'apprête à manger une petite souris. Bon Viggo n'est pas exactement une petite souris... mais je veux bien le manger quand même...
Il ne me regarde pas, le malin, mais ça ne fait rien, je n'ai pas besoin de ça pour continuer de le tenter. Et en plus, un élément perturbateur vient m'aider bien gentiment. Zlayden en personne, et armé en plus... Hmm petit Zlay, merci bien, grâce à toi, je suis sûr de parvenir à convaincre Viggo. Parce que je n'ai pas besoin de demander à Zlay pour savoir que Viggo me désire, et sachant que notre ami est dans le coin, Viggo va encore plus me désirer... et il va craquer! Mon sourire s'élargit et je mordille l'oreille de Viggo, juste avant que Zlay n'arrive à notre hauteur, lui soufflant :
- C'est ce que tu crois...
Je souris à Zlay quand il s'assoit à côté de Viggo, mais boude un peu ma chance. Si il s'était assis à côté de moi, Viggo aurait été forcé de regarder dans ma direction pour le regarder, alors que là, il peut continuer de s'échapper... mais pas pour longtemps bien sûr.
- Tu parles qu'on est tendu, c'est Viggo qui ne veut pas se détendre, il refuse de profiter des bonnes choses de la vie, je dis en prenant un air légèrement dramatique.
Je prends le verre qu'il me tend et renifle légèrement. Bien sûr, c'est de l'alcool, et pas du cidre. Je tiens plus ou moins bien l'alcool, mon plus gros soucis, c'est que j'ai du mal à m'arrêter, et c'est encore pire quand Zlay est là. Mais en même temps, il faut bien profiter des bonnes choses! Et puis je suis avec Viggo, et je sais que lui ne finira jamais torché, ça semble être une règle qu'il s'est fixé, donc si je ne marche plus droit, il pourra me ramener... et à vrai dire, je compte là-dessus! Bon, d'un autre côté, si je me torche trop, il ne voudra rien faire du tout... il faut que j'arrive à rester à peu près sobre, histoire de pouvoir passer une bonne fin de soirée. Mais un verre ne va pas me tuer, alors je lève légèrement mon verre et laisse le liquide couler sur mon palais, puis le long de ma trachée. Il brûle, mais c'est comme qu'il est bon. Je souris à Zlay :
- Excellent mélange! Tu me ressers?
Je glisse un coup d'oeil à Viggo pour voir ce qu'il compte faire de son verre. Même si il ne sera jamais bourré, si l'alcool pouvait le dérider un peu plus, ça ne serait qu'un plus pour moi.

Marvin Gaye
naji2807

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Re: ☼ Percy Jackson ☼

Message par naji2807 »

Erreur, rp effacé par mégarde, sorry... (rp de la veillée de Lena)
Dernière modification par naji2807 le sam. 16 juil., 2022 10:21 pm, modifié 3 fois.
naji2807

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par naji2807 »

Irina Lockwood
18 ans, 30 Janvier, 1m65, Fille d’Eris, Vipère
Aime semer le trouble, Jalouse, Devant les Bungalows

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Regarde Moi

Voilà une journée bien ennuyeuse finalement. A part mon petit tour avec Kelan, en début d'après-midi, j'ai l'impression d'avoir été délaissée. Est-ce parce que j'ai la sensation que la Chasse m'a volé la vedette… pourtant, je ne regrette pas vraiment de ne pas y avoir participée. Si j'étais tombée sur le Serpent, je sais que j'aurai paniqué... Rien que d'y penser, j'en ai des frissons partout... Je ne sais pas si j'arriverai un jour à me débarrasser de cette peur panique et très handicapante. Ça n'est encore jamais arrivé, mais si je me retrouve, en quête, devant un serpent... je ne sais comment je réagirai, mais je sais que ce ne sera pas joli à voir. J'aime jouer les princesses en détresse, parce que j'aime qu'on fasse attention à moi, qu'on me sauve et qu'on me protège. D'ailleurs, certains fils d'Arès sont déjà tombés dans le panneau de mon jeu de princesse en détresse, et j'adore à chaque fois ! Mais je ne suis pas une faiblarde pour autant, et si je sais jouer la demoiselle qu’il faut sauver, je n'aime pas l'être réellement. Perdre le contrôle, perdre mes moyens... c'est insupportable. Je ne dirai pas que je suis dans l'hypercontrôle, mais je maîtrise ce que je fais, tout le temps, pour plaire, ou pour agacer, au besoin, sauf quand j'ai peur.
Peu de gens m'ont vu réellement terrorisée, et ce sont généralement ceux que j'estime. C'est d'ailleurs comme ça qu'Urielle est devenue mon amie, quand elle m'a réconfortée après l'un de mes cauchemars... Je l'estime, mais je ne pourrais pas dire que je l'aime... parce que je suis déjà trop agacée quand je la vois traîner avec d'autres, ça me fait mal... alors si en plus, je devais admettre que j'ai plus d'estime que cela pour elle, je me sentirai encore plus blessée... Je veux son attention, son attention tout entière. En fait, dans l'idéal, je voudrais l'attention de tous, dès que je la demande. Mais je ne peux pas l'obtenir, alors je me contente de l'attention totale d'une ou deux personnes à la fois, à défaut d'autre chose. Et ce soir, je compte bien chercher de la compagnie. L'idée de retrouver Kelan me traverse l'esprit. Il n'est vraiment pas mal, et puis surtout, il n'est pas du bungalow 11 ! Je n'ai aucune envie de me retrouver coincée là-dedans cette nuit. Avant aujourd'hui, c'était à peu près tenable, mais là, avec tous les petits nouveaux, merci bien. Je sais que je ne vais jamais réussir à dormir, surtout le premier soir. Alors que si j'arrive à m'incruster dans un autre bungalow... c'est ce que j'essaie de faire assez régulièrement, parce que je ne supporte vraiment pas l'ambiance du bungalow 11... Parfois ça marche, j'arrive à me glisser dans un autre lit, et j'y passe toute la nuit.
Comme c'est la veillée, je suis sûre de trouver du choix dans l'Amphithéâtre. Peut-être un bel Apollon... En tous cas je me suis un peu pomponnée, sans être allé trop long, donc je suis sûre de faire fureur.
naji2807

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par naji2807 »

Daithe
Limnade, environs 200 ans, 1m63, PNJ
Soeur de Kymatisto, Toujours de bonne humeur, Avec Kym dans l'Amphithéâtre

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J'ai passé le reste de l'après-midi à soigner les blessés, même les plus légers, qui sont passés à l'infirmerie. Certains avait juste besoin d'un petit bandage, d'autres de crèmes, et certains ne voulaient même pas me laisser l'appliquer... Le plus important, c'est que tout le monde finisse par guérir, et je n'ai pas beaucoup de doute là-dessus. Les demi-dieux ne sont pas immortels, mais ils s'entraînent régulièrement, ils sont forts, endurants, et ils savent qu'ils peuvent trouver de l'aide à l'infirmerie quand ils sont au plus mal.
Je suis ensuite retournée au lac, parce que même si j'aime passer du temps avec les demi-dieux, j'ai parfois besoin de me ressourcer, de retourner dans mon élément. Et puis je n'ai pas passé une très bonne journée, j'avais l'impression d'être un petit à côté de la plaque à certains moments. Je sais que ce n'est qu'une passade, que demain tout ira mieux, et que ce jour sera vite oublié. Les mauvais jours ne sont pas importants à mes yeux, ils sont comme de petits nuages qui passent devant le Soleil. Certes, ils le cachent un certain temps, puis ils s'en vont, poussé par le vent, et le beau temps revient. Alors oui, j'ai gaffé aujourd'hui, et je gafferai sans doute à nouveau, il doit falloir plus de 1000 ans pour comprendre tout ce qui se passe dans la tête de ces jeunes adolescents, mais ce n'est pas grave, je ferai mieux la prochaine fois.
J'ai fini par ressortir de mon lac pour la veillée. J'aime y assister, et ce soir, elle est organisée par les Apollons. Leur chant est toujours agréable à écouter, et je manque rarement leur veillée. De toute façon, il est rare que j'en manque une, qui que soient les organisateurs. Je rejoins l'Amphithéâtre et y trouve une de mes soeurs. Je suis proche de toutes mes soeurs, elles sont ma famille, et je ressens toujours une connexion avec elle, comme avec le lac, mais je ne leur parle pas tous les jours, et ça fait quelques temps que je n'ai pas tout simplement discuter avec Kymatisto. Nous nous ne ressemblons pas du tout, ni physiquement, ni dans notre façon d'être, mais ça ne m'empêche pas de l'aimer, et elle m'aime aussi, je le sais.
- Tu as passé une bonne journée? je lui demande en m'installant à côté d'elle, un sourire aux lèvres.
Mimie99

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par Mimie99 »

Si quelqu'un veut rp' avec l'un des deux, faites-moi signe par MP :D

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| Fille de Poséidon | Pas encore revendiqué | Nouvelle et Saisonnière |
| 12 ans | 1m55 | 18 mai 2008 | Taureau | Défaut fatal : ? |
| Amphithéâtre |

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Pour une première journée, c'est toute qu'une première journée! Malheureusement, elle n'est pas encore terminée, alors je n'ai pas eu l'occasion d'aller me réfugier à l'écurie pour la nuit. J'aimerais vraiment pouvoir rentrer à la maison et je dois dire que j'ai passé tout près de perdre connaissance en voyant le Chien des Enfers, il était exactement comme la créature qui nous a attaqué à la maison, Maman et moi! Mais en plus gros, beaucoup plus gros. Je ne sais pas exactement qu'est-ce qui s'est passé pendant le combat contre le monstre... c'est aussi comme ça qu'ils l'appellent et je trouve que ce mot correspond très bien. Mais bref, je ne me rappelle pas de ce qu'il s'est passé, avec précision en tout cas. Tout ce dont je me rappelle, c'est des images floues. Une chose est sûre, je suis presque certaine de ne pas avoir fait grand chose, parce qu'en plus de ma panique, je me sentais complètement dépassée par les évènements...

Peut-être que j'aurais dû garder mon clapet fermer et passer à côté de ce truc. Cette chasse.

Maintenant, le mieux que je peux faire puisque c'est arrivée, c'est d'oublier cette expérience. J'ai vraiment cru que je pourrais y arriver, que je ne serais pas seulement un poids mort, mais malheureusement, j'ai l'impression que ça été le cas. De ce que j'en sais, je peux aussi bien avoir été assommé vu le peu dont je me souviens! Et ça m'énerve. Le but de la manœuvre c'était d'expérimenter, oui, mais aussi de faire bonne impression... On ne peut pas dire que ça ait été le cas. En tout cas, je ne vois pas comment ça aurait pu arriver.

Sauf que ce n'est pas vraiment dans mes plus grandes préoccupations pour le moment. Ça l'a été pour la majorité de la journée après ce désastre, mais maintenant, il y en a un nouveau qui me tombe dessus! Je croyais que cette « veillée » serait une expérience intéressante et c'est pour ça que je suis venue plutôt que d'aller rejoindre les chevaux comme j'en ai eu envie... Malheureusement, en arrivant à l'Amphithéâtre... mes attentes ne correspondaient pas à la réalité. Déjà, il y a beaucoup, beaucoup de personne. Et ils chantent. Au début, j'ai cru que ce n'était que des volontaires qui faisaient un spectacle ou je ne sais trop, mais finalement non! Tout le monde semble devoir chanter! Un couplet du moins. Mais ce n'est pas tout, on est censé se présenter. En chantant. S'il y a bien une chose que je n'aime pas, c'est chanter! Surtout en public...

Alors me voilà, les épaules légèrement voûtées, le regard fuyant, espérant sincèrement que personne ne fera appel à moi. Déjà, ça devrait être facile puisqu'ils ne doivent pas être si nombreux à connaître mon nom, ou au moins à s'en rappeler. J'ai les doigts croisés tellement serrés que je me coupe presque la circulation. Je ne sais pas ce que je vais faire si on m'interpelle. Surement partir en courant et débarrasser le plancher de cet endroit! Mais retourner jusqu'à Banff à pieds risque d'être... compliqué. Avec un peu de chance, je n'aurai pas besoin de trouver une solution à ce problème, car on ne m'interpellera pas. D'autant plus que je suis quand même intriguée par cette histoire d'entraînement avec un certain Achille. Je connais l'expression qui utilise ce nom, mais quant à savoir qui est le personnage... pas vraiment. Normalement, comme je fais partie de la deuxième équipe à avoir réussi la Chasse, je devrais pouvoir y aller, sauf que je ne crois pas qu'on me laissera faire. Je suis nouvelle après tout... Je pousse un profond soupir et appuie mon menton dans mes mains, les doigts toujours croisés.


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| 17 ans | Fils d’Hermès | Permanent | 1m78 | Défaut Fatal : Insouciance |
| 1er Avril 2003 | Bélier |« Mischief » | Bungalows |

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La Veillée ne me donne plus la même énergie qu'avant... C'est l'impression que j'ai, en tout cas, alors que je me trouve assis avec tous les autres en attendant le début des activités. Un poids intolérable me pèse sur les épaules tandis que mon regard ne cesse de chercher quelqu'un qui ne viendra jamais. Je n'y arrive pas... je n'y arrive tout simplement pas. Tout ce que je veux, c'est que Scotty arrive, avec son fidèle sourire narquois et qu'on échange un regard de connivence avant de pimenter la soirée avec une farce. Mais non, ça n'arrivera pas. Je sais que je me suis promis de m'amuser cet été et j'ai bien l'intention de le faire... sauf que ce soir... mon humeur me semble instable.

Peut-être que j'aurais dû rester à l'écart...

Cette interrogation devient une certitude lorsque les Apollons commencent leur numéro en chantant un air pour la Colonie. Ce n'était sans doute pas leur intention, mais j'ai l'impression qu'à chaque nouvelle parole ils m'enfoncent un pieu dans la poitrine avec un marteau. Quand tu es vaincu, blessé... Je ferme les yeux, comme pour échapper aux paroles, mais c'est mes oreilles que je devrais bouchée. La Colonie, notre unique lieu de survie... Pourquoi on est parti? On aurait pu rester... Ce n'était pas une obligation de partir!

Réjouis-toi d'être en vie.

C'est les paroles de trop. Je me lève prestement et sans jeter un regard à qui que ce soit, je m'éloigne les poings serrés. C'est hors de question que je reste ici. J'ai vraiment cru que je pourrais y arriver... mais non. Ça ne fonctionnera pas. Pas ce soir. Dès que je suis suffisamment loin pour ne pas être vu, je m'arrête quelques instants pour me tirer les cheveux. Un cri enfle en moi, mais il ne veut pas sortir, alors je tire plus fort. La douleur m'apporte une certaine lucidité et je me remets à marcher rapidement. C'est à peine si je sens la douleur de mon cuir chevelu que je viens juste de relâcher, ou celle qui irradie sur ma cuisse alors que mon poing droit y donne des coups à intervalle régulier.

Quand j'arrive enfin dans le secteur des Bungalows, je trouve un coin à l'écart et peu éclairé. Je m'y affaisse sans tarder, le dos contre le mur de l'un des Bungalows. Je ne saurais dire lequel, tout ce que je sais, c'est que j'ai envie d'y retourner et de le dire de se taire. De se taire, et de se taire. Que ce n'est pas amusant. Si je m'étais laissé faire, je crois que j'aurais frappé Tyrone. Sauf qu'il ne le mérite pas. Pas vraiment. Ce n'est pas de sa faute. C'est la mienne, seulement la mienne.
Dernière modification par Mimie99 le lun. 19 juil., 2021 8:07 pm, modifié 1 fois.
glamour123

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ RP Victoire

Message par glamour123 »

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- AUX ABORDS DU LAC -


La chasse m'a épuisée. Je le sens dans tout mon corps, au moindre mouvement un peu trop brusque mes muscles crient leur mécontentement. Mon pas est lourd, mes vêtements sont trempés par ma chute dans le ruisseau. Tous mes sens sont endoloris, harassés. J'ai besoin de me reposer, de reprendre des forces, et ceci commence par prendre une douche. Les douches de la colonie n'ont pas changé, sans étonnement. L'eau y est tiède, pratiquement froide, mais son contact sur ma peau est agréable. Toute ma crasse et ma fatigue s'écoulent avec elle dans un tourbillon de clapotis. Au bout de cinq minutes je perçois déjà les effets positifs sur mon organisme, je me sens revigorée, plus légère. Lentement je m'extirpe de sa caresse onctueuse pour m'enrouler dans une serviette épaisse. Mon corps, séché par les frottements du tissu, je le détaille minutieusement à la lumière d'un miroir. J'observe la blancheur de ma peau, par endroit teintée d'une couleur rose, mais aussi, par-ci par-là, de quelques nuances bleues et violettes. Je grimace à la vue des hématomes infligés par mon combat avec le crabe géant. Ils ne me font pas mal mais ils sont surtout le symbole, la preuve que j'ai été touchée par ses pinces, qu'il a réussi à m'atteindre, à me blesser. Je manque d'entrainement. Tous ces mois loin de la colonie à à peine effleurer une épée m'ont desservi cet après-midi. Les quelques passes avec Nadia n'étaient pas suffisantes, j'ai perdu en rapidité et en précision, il va falloir que je retravaille ma technique de toute urgence. Je demanderai peut-être à Kyle ou à Anthea de croiser le bronze avec moi. J'enfile des vêtements propres, lasse mes chaussures et libère la cabine au prochain pensionnaire. Dans son ensemble, le bungalow de Niké est propre. Les feuilles d'or plaquées aux murs reflètent l'éclat du soleil, les lits sont faits, les valises rangées, seul le matériel sportif de l'aile gauche traine en vrac à la va-vite sur les étagères. Notre position au classement des bungalows prend tout son sens. Ayant encore du temps avant le dîner, je me décide à réaligner les casques et à réorganiser les balles. À force de vivre seule avec mon père dans un appartement modeste j'ai appris à entretenir un intérieur, faire le ménage, ranger les objets à leur place. Ce sont des initiatives simples mais qui lui facilitent la vie alors je le fais de bon cœur. Il pourra toujours compter sur moi, il le sait. Ne pas le voir pendant plusieurs semaines, ne plus lui parler et plaisanter avec lui, ça va me faire bizarre. Je devrais être habituée depuis le temps où je passe tous mes étés à la colonie mais non, je ressens toujours comme un pincement. En plus je sais qu'il ne va pas pouvoir s'empêcher de s'inquiéter pour moi, c'est vicieux. Nos retrouvailles n'en seront que plus chaleureuses. L'heure du repas finit par sonner et je me dirige vers le pavillon-réfectoire. Le brouhaha habituel est présent, les gens parlent fort, certains chahutent et plaisantent tant qu'ils le peuvent encore. Lorsque Chiron prendra la parole, le silence sera de rigueur ou monsieur D pourrait bien nous transformer en un animal de quelque espèce. À la table réservée aux enfants de Niké m'attend une surprise, une grande surprise, mate de beau, brune et souriante, Gareth. Mon demi-frère. Mon presque grand-frère. Je ne l'ai pas vu passer la barrière du camp, depuis quand est-il là ? Peu m'importe la réponse je me précipite vers lui et je le prends dans mes bras. Je le serre fort, il me serre fort. Il m'a manqué. Vic ! Comment vas-tu ? Les mots n'ont pas le temps de franchir mes lèvres car Chiron s'est levé pour faire son discours et tout le monde s'est tu. Je me suis assise à côté de Gareth, une main toujours sur son avant-bras. Au moment où le centaure rappelle les résultats de la chasse Gareth tourne sa tête vers moi. Son regard exprime à la fois de la fierté car notre équipe est parvenue à achever le monstre, de l'inquiétude car il n'aime pas me savoir blessée et un trait de raillerie sur mon état soi-disant rouillé. Il a complètement raison. Mais cela ne m'empêche pas de lui asséner un petit coup sur l'épaule, geste joueur et plein d'affection. Quand Xylia annonce la récompense aux vainqueurs, l'ambiance dans le pavillon-réfectoire s'électrise d'excitation. Les trois premiers du classement auront la chance, l'honneur, de participer à un entrainement avec Achille. Le grand héros. Le combattant hors pair. Achille. À la seconde où il émerge de derrière les colonnes, je n'en crois pas mes yeux. Il est bien là, devant nous tous. Il est revenu d'entre les morts pour nous transmettre et nous apprendre ses meilleures techniques. Or l'équipe Alpha a fini quatrième. Nous ne sommes pas prioritaires. Un sentiment amer m'étreint la gorge, j'aurais tant aimé être à leur place. Mais on ne récompense que les vainqueurs, les plus méritants, pas vrai Niké ? Je balaie très vite cette pointe de jalousie de mon esprit car il est simplement question de patience. Gareth est aussi enthousiaste que moi à l'idée de rencontrer le fils de Thétis, et ce dernier anime tellement notre conversation lors du dîner que je ne remarque pas tout de suite que nous faisons partie des derniers encore à table. La veillée de ce soir est organisée par les Apollons, sans doute vont-ils mettre en place de la musique et des chants. J'irai peut-être passer une tête dans la soirée mais j'espère avant tout croiser Sacha, lui aussi je ne l'ai pas vu depuis un moment, ailleurs qu'en rêve évidemment. Je me hasarde à le trouver au bord du lac. Les probabilités qu'il se soit endormi avant d'atteindre l'amphithéâtre sont grandes, j'ai toutes mes chances de le trouver pas loin. Néanmoins, mis à part une étendue d'eau calme et quelques arbres, il n'y a personne.
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DEMI-DÉESSE | 16 ANS | ALLEMANDE | ASCLÉPIOS | INFIRMIERE EN CHEF | GUERISON | OCHIA | COEUR SOLITAIRE
A l'infirmerie | Avec Nathan (Shinato)

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C'est à peine si je grimace au contact de l'eau froide sur ma peau. La journée a été trop éprouvante pour que je me plaigne de cette sensation glacée que le bungalow 11 n'a une fois de plus pas fini dans les premières places du tournoi de rangement. Froide ou chaude, peu importe, j'ai juste besoin de cette douche pour chasser la fatigue et me rafraîchir les idées. Les Activités de la Colonie sont essentielles pour renforcer la cohésion, la compétitivité et l'esprit guerrier des pensionnaires et, même sans y prendre part, j'en ressens tous les effets. Bon, mon esprit d'équipe n'est certes que très peu présent, mais pour ce qui est de la compétitivité et de l'esprit guerrier, je pense que passer une après-midi à l'infirmerie en compagnie d'infirmiers incompétents, de demi-dieux maladroits, blessés, geignant, têtus voire même stupides pour certains, est largement suffisant pour développer sa compétition et la meilleure vertu du guerrier : la patience. Comme tout être humain, elle a ses limites, et je peux remercier les sang-mêlé de m'avoir appris à sans cesse les surpasser. Je suis parvenue à passer outre les agissements de Stanislas et de l'étrange pensionnaire, j'ai nettoyé le sol, puis les plaies de pensionnaires. Avant de franchir le pas des douches, je n'ai pas poussé un seul soupir lourd de sens, et je m'en félicite. Patience, maîtrise de soi, concentration, ce sont les clés de l'efficacité. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, les différents blessés ont été désinfecté, pansé, bandé, soigné, puis renvoyé à leurs activités quotidiennes. La fatigue est tombée dès lors que le dernier combattant a quitté l'infirmerie, bien sûr. A l'exception de Karen qui dort toujours, je n'aurais plus personne à gérer après le dîner, et c'est tout ce qui compte.

Quelques minutes avant le dîner au Pavillon-Réfectoire, la Colonie parait étrangement calme. Pas de bruits d'armes dans les Arènes, pas de chanson à l'Amphithéâtre, pas de bataille d'eau au lac. C'est inhabituel...mais pas si surprenant que ça à vrai dire. Les rumeurs vont vite quand les demi-dieux alités n'ont rien d'autre à faire que de discuter avec leurs voisins. Il semblerait que cette année les nouveaux pensionnaires sont plus nombreux qu'à l'habitude, ce qui explique le calme de la Colonie : en général, les demi-dieux juste arrivés sont moins à l'aise avec les lieux et préfèrent se réfugier dans un coin, perplexe voire perdu avec leur nouvelle nature. Pour l'avoir vécu moi-même, et pour avoir retrouvé plus d'une fois des gamins cachés dans l'infirmerie, je sais bien de quoi je parle. Découvrir que l'on descend d'un dieu, ça ne s'intègre pas immédiatement, je comprends complètement que l'on ait besoin de s'isoler pour respirer un peu et faire le tri dans ses idées. J'espère juste que je ne retrouverai personne à l'infirmerie après le dîner, de nombreux demi-dieux viennent vers moi pour parler de ce qu'ils ressentent, mais je n'ai pas le sentiment d'être la meilleure des psychologues.

- A Asclépios, déclaré-je en jetant une part de mon repas dans les flammes, avant de murmurer : Veille sur Maman, ne soit pas comme ton père. Ma prière muette est presque toujours la même. Ma place est ici, à la Colonie, et je m'en veux un peu de ne pas être aux côtés de ma mère dans ses moments difficiles. Après le repas, je l'appellerai.

Le Pavillon-Réfectoire est en effervescence. D'abord en raison de la Chasse qui s'est terminée en grandes pompes, sans grands blessés et avec de nombreux massacres de monstres, mais aussi pour le retour de Rachel et l'arrivée d'Achille. Si le second ne me fait ni chaud, ni froid, voir la chevelure rousse de la jeune étudiante en art réveille un certain espoir en moi. Je ne suis pas une guerrière, je le sais et je l'ai toujours su. Mes quelques pas dans l'Arène en témoignent largement : je n'ai pas la carrure pour ça, mon ascendance divine fait que je ne suis malheureusement que destiner à soigner. Avoir un quelconque demi-dieu ou Achille pour enseignant n'y changera rien. Ce n'est pas pour autant que je ne rêve pas d'un jour obtenir une quête, quitter la Colonie, voyager et faire mes preuves. Je n'ai pas envie de relever ce défi pour rendre mon père fier ou montrer aux Olympiens que les dieux mineurs peuvent également avoir des enfants puissants comme de nombreux autres sang-mêlé ont ambition. Leur avis ne m'intéresse pas, je sais ce que je vaux. Ce qui m'intéresse, c'est l'aventure, l'inconnu. A l'idée de partir affronter des monstres ou simplement tester mes capacités sur le terrain, mes yeux brillent, quelque chose d'inhabituel s'éveille. L'idée m'électrise, je ne saurais imaginer ce qu'il adviendrait le jour où elle se réalisera. Le seul problème que je rencontre, outre ma destinée, tracée par Apollon (ce qui est déjà un problème majeur en soi), c'est qu'il faut l'aval de Chiron et de Monsieur D. pour pouvoir consulter l'Oracle. Vis-à-vis de Monsieur D., je ne m'en fais pas, je sais pertinemment qu'il acceptera toujours que des demi-dieux aillent crever, d'autant plus qu'avec une infirmière en moins à la Colonie, ils pourront également décéder sur place. Pour ce qui est de Chiron...disons que j'ai plus de doute, il a bien trop tendance à se prendre pour mon père et je crains qu'il ne refuse pour la simple raison qu'à ses yeux je ne suis pas une guerrière.

Après le repas, les pensionnaires se dirigent en masse vers l'Amphithéâtre, bruyante et chaotique, bien trop joyeuse à mes yeux. Je n'assiste jamais aux veillées à l'Amphithéâtre, à moins qu'il ne s'agisse d'une des pièces des Dionysos, et encore, cela dépend de la quantité de travail que j'ai. La majorité du temps, ce sont les Apollons qui s'en chargent, alors je n'ai pas le sentiment de rater quoi que ce soit. Avec un soupir, je laisse mes pas m'emmener vers le sud, quittant le reste des pensionnaires. Il n'y a peut-être plus de blessés à la Colonie mais, avant d'appeler ma mère, je dois encore ranger l'Infirmerie. Mon travail ne se résume pas qu'à m'occuper des urgences, il faut que je prévois. Peut-être suis-je pessimiste, peut-être ne suis-je que réaliste, je considère que la Colonie n'est pas aussi sûre qu'on le prétend, et mieux vaut être prêt si jamais nous étions attaqués...ou que le fils de Zeus et Mallory décide de se mettre sur la gueule au nom de leurs rivalités parentales. Encore heureux que nous n'ayons pas d'enfant de Poséidon.

Je parcours les derniers mètres jusqu'à l'infirmerie en chantonnant. Dès lors que je me sais seule, je suis plus tranquille avec moi-même et je me laisse aller à faire danser ma voix. Elle manque toujours un peu d'entraînement étant donné que je ne suis que rarement en paix à l'infirmerie, mais j'aime quand même cette manière qu'elle a de parfois se briser sur certaines notes. J'ai l'impression d'être un peu plus libre.

...Malheureusement, ma liberté est de courte durée. A peine ai-je franchi le seuil du bâtiment que j'aperçois Nathan, au chevet de Karen. Presque automatiquement, mes mains se crispent, manquant de se transformer en poing. Sans même le saluer, je traverse la pièce pour m'occuper de l'apothicairerie, dans la salle adjacente. Avec un peu de chances, quand j'aurai fini de laver les bandages, de préparer les remèdes et ambroisies de secours, il sera parti pour la veillée.

C'était sans compter sur "l'amour" qu'il porte à Karen. Je ne peux croire qu'il s'agisse là d'un véritable amour, d'une manière ou d'une autre, ça se finira mal, et ce sera de sa faute. Zeus n'a jamais su aimer personne, son fils ne fera pas mieux. Je n'ai pas eu le temps de vraiment faire connaissance avec Karen, elle s'est évanouie bien trop vite, mais du peu de ce que j'ai vu, elle ne mérite pas de souffrir à cause d'un rejeton de la Foudre. Je le vois se redresser, et je sais que cela veut dire qu'il va s'adresser à moi. Il faut que je paraisse la plus neutre possible, que je continue de contrôler mes émotions. Ma mission première, c'est de veiller sur Karen, déclencher un combat à côté d'elle n'est sans doute pas la meilleure des idées.

- Je vais te chercher ça. lui répondis-je en essayant tant bien que mal d'être la moins sèche possible, sans réel succès. Tiens. Si tu as besoin de plus, la fontaine à eau est au fond de la pièce, lui expliqué-je, avec un lourd sous-entendu de ne pas venir me déranger une fois de plus pour quelque chose qu'il pouvait trouver lui-mêm en ouvrant un instant les yeux.

Je regagne l'apothicairerie, cette fois-ci plus pour me réfugier loin de lui plutôt que pour préparer quoi que ce soit. Je veille néanmoins sur lui, afin de m'assurer qu'il ne cause pas de nouveau un cataclysme et qu'il n'aggrave pas la situation de Karen. Avec une moue boudeuse, je réalise que les lits de l'infirmerie sont tous libres, et que je n'ai donc aucune excuse pour lui dire de rentrer dans son propre bungalow pour que je puisse dormir sereinement ici. Je n'ai aucune envie d'aller dormir au 11, d'autant plus que mon lit ne doit sans doute plus être disponible depuis le temps que je dors à l'infirmerie. Si seulement Sacha était là...


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LSGI

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par LSGI »

Texte légèrement explicite

Viggo Skaebne
Rejeton de Moros | 17 ans | 1m79 | Bon vivant | Dans l’Amphithéâtre avec Felix et
Zlayden



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Même si je m’obstine à regarder droit devant moi Felix en profite pour se rapprocher, d’abord il se contente de murmure près de mon oreille, mais je sens nettement son souffle qui glisse sur ma peau, chaud, doux, et qui me donne envie de bien plus. J’aime l’effet qu’il a sur moi, mais pour le moment j’aurais bien voulu qu’il soit un peu réduit. Comme si ça ne suffisait pas, Felix me mordille l’oreille pour me répondre. Je reste concentré sur Tyrone malgré les mots de Felix, ils sont tentants, ils sont excitants, et ils me donnent envie de l’emmener loin de cet amphi bondé. Je m’efforce de respirer, je suis en sécurité tant que je reste ici… En sécurité ? Parce que c’est un danger de me retrouver seul avec Felix ? Bien sûr ! Il pourrait me faire craquer trop aisément et ensuite c’est lui qui aura mal parce que je vais le toucher et qu’il est blessé. Mais tant qu’on reste ici il ne peut rien se passer.
Avant que je ne réponde quelqu’un se joint à nous. Un fils de Dionysos avec un pouvoir qui ne va pas du tout arranger mon cas. Mais évidemment, suis-je bête, Felix veut me mettre dans son lit, Felix a de la chance, et donc il a un petit coup de pouce du destin pour me faire craquer. Je pourrais me dire que c’est injuste, mais ça ne l’est pas, c’est la vie et elle est très agréable. J’ai envie de craquer. Mais je ne dois pas parce que je ne veux pas faire de mal à Felix et au final c’est la seule chose qui compte.
Au moins, grâce à l’arrivée de Zlay, je peux désormais me tourner vers lui et garder mon attention sur sa personne, évitant encore mieux le fourbe tentateur qui se trouve de l’autre côté. J’entends d’ailleurs sa réponse et esquisse un sourire amusé. Je refuse de profiter des bonnes choses de la vie… autrement dit lui. Et qui refuserait de profiter de lui ? Je souris davantage parce que c’est la voix de Felix qui vient de poser cette question dans ma tête.
- Je refuse ces « bonnes choses de la vie » parce qu’en profiter serait les blesser davantage. J’y peux rien si ces « bonnes choses de la vie » ont été imprudentes cet après-midi. Ces « bonnes choses de la vie » n’ont besoin que de repos, je conclus en m’empêchant de me retourner pour lui tirer la langue parce que si je le faisais je le regarderais et si je le regardais je me rapprocherais un peu plus des limites de mes résistances.
En face de moi Zlay ne fait qu’arborer un grand sourire, très amusé par la situation. Mais son expression change pour devenir malicieuse quand il nous donne les verres.
- Pour résoudre ce genre de problèmes je vous jure que ce sera efficace !
Je ne suis pas du tout convaincu, très loin de là même. Je me demande de quelle manière vont se « résoudre » ces problèmes. Si j’en crois la chance de Felix, il va gagner. Je le vois d’ailleurs qui avale le verre d’un coup et je ne peux me retenir de tourner la tête vers lui, fatale erreur. La courbe de sa mâchoire, sa pomme d’Adam qui descend, ses lèvres encore humides et brillantes qui s’étirent pour former ce qui doit être sa plus belle expression, ses yeux qui pétillent… Embrasse-moi… Non. Non, non, non, tourne la tête plutôt ! Mais comment me détacher d’un si beau spectacle ? Je me mords la lèvre inférieure et resserre légèrement ma prise sur ce que je tiens dans la main. Le verre. Oui le verre. Je me détourne de Felix pour en boire le contenu, brûlant, mais délicieux. L’alcool trace son chemin dans ma trachée et me permet de remettre mes idées en place. Je dois penser aux hématomes. Pas à sa peau pâle et parfaite, lisse et douce, à ses muscles durs, à sa chair tendre, à ses hanches que j’aime serrer, à ses fesses… Non, revient à son dos, son dos qui est actuellement violacé. Et douloureux.
Zlay ressert Felix et m’adresse un regard. Je secoue la tête.
- Oh aller ! Juste un deuxième, tu te sentiras tellement mieux après ça ! Plus de pensées négatives, plus de problèmes, juste de la joie et même : l’alcool anesthésie les douleurs physiques en quantité suffisante. (Ses yeux glissent à nouveau sur Felix quand il lui redonne un verre plein.) Avec ça, si j’ai bien décrypté votre charabia précédent, tes blessures ne seront plus si douloureuses.
Je fronce les sourcils, ce n’est pas parce que sur le moment elles seront moins douloureuses qu’elles vont disparaître ! Et demain matin je vais me retrouver avec un Felix qui aura encore plus mal qu’aujourd’hui. Et qui aura très probablement une gueule de bois d’ailleurs. Donc non, au pire s’il boit trop, je le ramène dans son bungalow et ensuite je file dans le mien… À force de me le dire je réussirai peut-être à me convaincre.
LSGI

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par LSGI »

Kymatisto
Limnade | ± 200 ans | 1m70 | Sœur de Daithe | Sauvage | À l’Amphithéâtre avec Daithe



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Le résumé de la journée est plutôt bon, j’ai pu passer un moment avec trois pensionnaires et tous étaient différents. Le premier était un inconnu avec des gémissements agréables, la deuxième une inconnue à la langue bien pendue mais à la discussion rafraîchissante et la troisième une jeune demi-déesse désireuse d’apprendre. Bien que l’entraînement avec Alex n’ait pas duré longtemps, il a été intéressant, j’aime bien inculquer des notions à un pensionnaire, même si elles sont moindres ou minimes. Ça me rappelle ce que je faisais avec mes enfants… Évidemment, je n’apprécie pas de le faire avec tous les pensionnaires, seulement certains, et Alex en fait partie. Elle a de la volonté et elle ne baisse pas facilement les bras. Je ne l’ai pas ménagée. Je n’ai pas cherché à réellement la blesser mais je n’ai pas non plus voulu trop la protéger. Elle est une demi-déesse, elle sera amenée à se battre pour sauver sa vie, même si pour le moment ce n’est pas le cas. Elle a besoin de davantage d’entraînement et ça ne me dérangerait pas de me battre à nouveau contre elle. Tout au plus j’ai dû lui infliger des hématomes ou égratignures, mais rien de bien méchant. Je retenais mes coups au dernier moment, l’épargnant quelque peu. Je suis toutefois satisfaite des efforts dont elle a fait preuve et avec plus d’exercices je pense qu’elle pourrait s’en sortir seule dehors. Enfin, c’est toujours ce qu’on pense… Jusqu’à ce que la nouvelle d’une mort arrive. C’est prévisible, la fin est toujours la même, tous les demi-dieux sont amenés à mourir, dans plus ou moins longtemps, c’est tout. Mais si certains peuvent au moins commencer à vivre ce serait bien, réaliser un rêve, tomber amoureux, avoir des enfants pourquoi pas… La vie d’un humain en soi. Or, humains ils ne le sont pas. Je me demande combien parviendront à avoir une vie qu’ils jugeront agréable. Certains y parviennent, même si la plupart meurt bien avant. Un léger sourire me revient quand je repense à un pensionnaire qui a vraiment obtenu ce qu’il voulait, et c’est ce moment que choisit l’une de mes sœurs pour m’aborder. J’adresse un sourire à Daithe qui s’installe à côté de moi et reprends pied dans la réalité qui m’entoure : l’Amphithéâtre, des pensionnaires partout et des chants. La veillée. Les voix des Apollons sont appréciables, teintées de la voix enchanteresse du dieu, certaines plus que d’autres.
- Plutôt bonne, j’ai fait la rencontre d’un pensionnaire intéressant, dis-je en lui adressant un sourire complice, Daithe me connaît. Et de ton côté ? On m’a dit que tu avais passé un moment à l’infirmerie, les demi-dieux étaient-ils coopératifs ?
Quand je dis « on m’a dit » je veux évidemment parler de nos sœurs. Je sais que Daithe y passe beaucoup de temps de manière générale, mais cette après-midi se déroulait une petite chasse aux monstres, je suppose donc que les blessés étaient en nombre plus élevé. Ils ne sont pas toujours faciles à soigner, beaucoup refusent ou bien rechignent avant de se laisser faire parce que non il n’est pas possible de soigner convenablement une plaie ouverte au niveau des reins quand il s’agit des siens. De véritables têtes de mule pour beaucoup.
naji2807

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par naji2807 »

Texte légèrement explicite

Felix Johanson
17 ans, 13 Décembre, 1m95, Fils de Tyché, Chaton blanc
The Lucky One, Arrogant, Insouciant, Dans l'Amphithéâtre avec Viggo et Zlay

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Sexual Healing

Qu'est-ce qu'il exagère! Je ne suis pas aux portes de la mort non plus... Je suis sûr qu'il essaie de voir jusqu'où il pourra résister à mes avances, mais on sait tous les deux que ça ne durera pas trop longtemps. D'autant plus qu'il a déjà cédé en réalité... tout à l'heure, quand je lui ai proposé d'aller dans mon bungalow, il a cédé! C'est juste qu'à ce moment-là ma soeur nous avais piqué la place, mais ce n'est qu'un détail... Mais ce n'est que partie remise, j'ai envie de Viggo dans mon lit cette nuit, et je sais que je l'aurai. Je ne suis pas du genre insistant en général, et quand on me dit non, je sais que c'est non et je m'en vais, mais là c'est autre chose. Ce n'est pas un vrai non, ça aurait dû dégénérer depuis longtemps, c'est juste qu'il croit qu'il va me blesser... alors que non. Oui j'aurai peut être mal, un peu, mais ce n'est pas dramatique!
Heureusement, j'ai un allié de poids, un allié qui possède de quoi calmer la douleur et les élans prudes de Viggo! Je souris à Zlay mais je ne quitte pas Viggo des yeux. Le fourbe refuse de me regarder, il a peut être trop peur de céder si ses yeux se posent sur moi. Evidemment, je suis beaucoup trop beau pour qu'on me résiste quand on me regarde en face... mais il finira bien par le faire. Je fais la moue en entendant sa réponse et pousse un soupir :
- Tu ne me blesseras pas... Je sais comme tu peux être délicat, et tu sais, le plaisir peut guérir tous les maux...
A nouveau je me rapproche et ma voix se fait plus malicieuse vers la fin. Au moins Zlay est de mon côté! Mais ce n'est pas étonnant, Zlay ne serait pas du genre à refuser le plaisir! Viggo non plus, c'est juste qu'il est légèrement moins insouciant que moi. Il ne devrait pas, il devrait se détendre un peu plus, me laisser gérer, je n'ai pas si mal que ça! Oui quand je bouge, je grimace, non ça ne doit pas être magnifique à regarder, mais je ne lui demande pas de me prendre par derrière, il peut se contenter d'admirer mon beau visage toute la soirée!
- Merci Zlay, au moins quelqu'un de censé ici! je dis en prenant son verre.
Je le vide d'un trait et j'apprécie la boisson, son goût sur mon palais. Quand je reviens vers mes deux camarades, je ne manque pas le regard de Viggo et une petite note victorieuse surgit dans mon esprit. Oh Viggo... tu es pris au piège maintenant! Je lui adresse mon regard le plus charmeur, en profitant tant que ses yeux sont prisonniers des miens. Mais déjà il se détourne pour vider le contenu de son verre... je fais la moue, mais note qu'au moins, il a ingurgité un peu d'alcool... ça devrait m'aider! Je me tourne vers Zlay et récupère le verre qu'il me tend, tout en notant que je ne dois pas trop boire non plus. Sinon Viggo va juste me ramasser, me ramener dans mon bungalow, et profiter de ma faiblesse pour s'éclipser lâchement...
- Merci, je crois que je ne les sens déjà plus! En tous cas c'est délicieux, je sens que le réveil va être difficile demain matin, et pas que pour moi! Mais je vais être raisonnable, je ne veux rien louper de cette soirée...
Je termine en jetant un regard appuyé à Viggo, avant de vider à nouveau mon verre, cul-sec.

Marvin Gaye

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Yumeko

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par Yumeko »

Elias Young
Américain ǀ 16 ans ǀ 190 cm ǀ Fils d'Eos ǀ Rayon de soleil ǀ Fidèle optimiste

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Cet après-midi a pris une tournure pour le moins inattendu. Je ne sais pas ce qui m’a pris ou si je le sais mais ce n’est pas dans mes habitudes. Je ne couche pas sur un coup de tête avec un inconnu ou presque inconnu aussi attirant soit-il. C’est vrai, Rose est un mec canon mais ce n’était pas une raison pour le faire. Mais je le voulais. Ma tête et mon corps le voulaient et lui aussi le voulait. Je sentais son aura autour de nous et j’en ai le souvenir parfait à cet instant. Je me souviens aussi de ses mots Je… Je veux… Te… Sentir… En moi… Je les entends dans ma tête résonner. Et c’est ce que j’ai fait au beau milieu de la forêt, allongés l’un contre l’autre, emboités l’un en l’autre. Et c’était bon. J’ai apprécié chaque moment passé en sa compagnie. Le pendant et l’après. S’étreignant, sans rien faire d’autre qu’écouter nos respirations laborieuses, le silence environnant, les sons de la forêt, nos corps entrelacés, profitant simplement de l’instant. Le temps s’est étiré pour se perdre dans le moment présent. C’est étrange de me dire que je connais Rose intimement d’un point de vue physique mais je ne connais rien d’autre le concernant ou presque. Et je n’ai pas envie de me contenter simplement d’une brève relation physique. Je ne veux pas m’arrêter à cela, ça serait bien dommage de mon point de vue. Il mérite plus que cela et j’espère mériter plus que cela. Et même après nous être séparés et rhabillés, j’ai tenu l’engagement de l’emmener jusqu’à son bungalow et lui faire visiter la Colonie. Il se trouve être dans bungalow 11, le même où je vis. Cela signifie que l’on se croisera souvent et que l’on mangera à la même table. En découvrant qui était son père, j’ai découvert pourquoi Rose m’attirait tant. Son aura, son pouvoir sont très attractifs, attirants.
Mais je n'oublie pas avoir participé à la Chasse en début d'après-midi. Notre équipe est arrivée en seconde position après l'équipe d'Epsilon. Je les félicite pour leur victoire en tapant des mains lors du discours de Chiron. Je ne me sens pas déçu de cette seconde place, c'est une place très honorable à mes yeux. Cette position s'accompagne d'une récompense révélée un peu plus tard en la présence surprenante d'Achille en personne. Nous avons gagné le droit de nous entrainer demain matin avec lui à l'Arène à l'épée. Ce n'est pas mon arme de prédilection même si cela m'est déjà arrivé de le faire à de nombreuses reprises. Je préfère utiliser une lance avec laquelle j'ai plus d'affinité. Et cela sera un honneur de pouvoir recevoir entrainement et conseil de sa part. C'était un valeureux guerrier à son époque et je suis sûr qu'il peut nous en apprendre beaucoup sur la façon de combattre à l'épée. J'imagine que certains demi-dieux sont déçus de ne pouvoir participer mais chacun aura sans doute l'opportunité de le faire à un moment ou à un autre et c'est le plus important. Je sais que je me rendrais à l'Arène demain matin. De toute façon, je suis incapable de faire la grasse matinée. Je me lève toujours avec le soleil et me couche avec lui. Et j'ai eu une journée où l'effort physique a primé ce qui me fait davantage ressentir la fatigue. Et même si je vais participer à la veillée, je ne vais pas faire long feu ce soir. Je me coucherai pour le couvre-feu ou un peu avant et je pense dormir comme une masse.
Assis dans l'amphithéâtre, les enfants d'Apollon ont préparé un spectacle à notre intention. Je sens la présence de quelqu'un à côté de moi et je tourne la tête pour découvrir de Lucian. Il me sourit et je le lui rends avant d'écouter la chanson de Tyrone qui semble vouloir faire participer le public. Lucian s'adresse à moi et je porte mon attention sur mon ami, laissant le chant de côté. De toute façon, je suis très mauvais chanteur... Mais discuter avec mon ami ne me dérange pas. Il me félicite pour ma seconde place et j'acquiesce pour lui confirmer notre seconde position. Il évoque aussi le fait de mon futur entrainement avec Achille en personne.
- Merci beaucoup, on a bien travaillé ensemble et ça a payé. Oui, c'est une sacré surprise et une belle récompense selon moi. Ce n'est pas tous les jours qu'on peut rencontrer une figure historique aussi célèbre et avoir l'opportunité de s'entrainer avec elle. Tu n'as pas souhaité participer à la Chasse ?
naji2807

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Madeleine Dubois
14 ans, Née le 14 Février, 1m50, fille de Thanatos, Corbeau
Avec Serge, Un peu bizarre, Très gentille, Près des Bungalow avec Theo

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Nous n'avons pas gagné. Mais ce n'est pas grave. On ne gagne pas toujours. On a participé. C'est déjà bien. Je trouve. Mais pas Aaron. Il était triste, déçu, en colère, ennuyé... Je ne sais pas. Mais il n'était pas content. Je crois. C'est dommage. Moi j'étais contente. D'avoir participé. Avec lui. Et Nathan. Et Urielle. Et Mallory. Et Serge bien sûr. Il ne m'a pas beaucoup aidé. Mais un peu. Quand même. Il était déçu. Lui aussi. Je crois. Je comprends mieux Serge. Que les autres personnes. Serge est clair. Je trouve. Et il me comprend. Je crois. Plus que les autres. Je crois. Mais je les aimes bien. Quand même. Même quand ils ne comprennent pas. On ne peut pas toujours comprendre. C'est normal. De ne pas comprendre.
Viggo me comprend. Un peu. Je crois. Il voit la mort. Et moi je la sens. C'est pas pareil. Mais un peu. Sous un certain angle. Donc je l'aime bien. Viggo. Et je l'ai vu. Tout à l'heure. Il était avec Felix. Je l'aime moins. Il est gentil. Un peu. Mais moins que Viggo. Il n'était pas si content de me voir. Je crois. Je n'étais pas sûre. J'aurai dû partir. Peut être. Mais Viggo voulait que je reste. Je crois. Je ne suis pas sûre. Mais je crois. Je suis restée. De toutes façons. Je voulais parler à Viggo. Un peu. Et lui m'a posé des questions. Un peu. Aussi. Serge l'aime bien. Aussi. Il parlait. Aussi. Mais on ne le comprenait pas. C'est dommage. Nathan le comprend. Au moins. Mais il n'était pas là. C'est dommage.
Et puis Felix et Viggo sont partis. Et je suis allé manger. Il y avait Achille. Un fantôme. Un ancien guerrier. C'est bien. Il va nous entraîner. A l'épée. C'est bien. Je dois m'entraîner. A l'épée. Surtout. Je ne sais pas trop y faire. Je préfère l'arbalète. C'est plus facile. Moins dangereux. Sauf quand on vise très mal. Mais ça va. Je ne vise pas trop mal. Je ne m'entraînerai pas avec lui tout de suite. Parce que je n'ai pas gagné la Chasse. Mais ça ne fait rien. Plus tard.
Je suis retournée au Bungalow 11. Le temps de mettre une veste. Il fait un peu froid, le soir. Et puis je vais à l'Amphithéâtre. Pour écouter les Apollons. J'aime bien la musique. Un peu. De temps en temps. Mais pas tout le temps. Mais ce soir oui. Un peu. J'y vais avec Serge. Comme toujours. Mais sur la route, je vois quelqu'un. Theo? Il n'est pas à l'Amphithéâtre? Pourquoi? Il a l'air triste, déçu, en colère, nerveux? C'est trop compliqué. De deviner. Je préfère demander. Alors je m'approche.
- Salut. Tu vas mal?

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naji2807

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Message par naji2807 »

Daithe
Limnade, environs 200 ans, 1m63, PNJ
Soeur de Kymatisto, Toujours de bonne humeur, Avec Kym dans l'Amphithéâtre

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Je suis très investie dans la vie de la Colonie, plus que la plupart de mes soeurs, et parfois ça me coûte. Je m'attache à ces jeunes, je les apprécie, je les aime même parfois, mais ils finissent toujours par disparaître, à un moment ou à un autre. Alors j'essaie de rester raisonnable, de ne pas être trop proche d'eux, de garder de la distance. J'ai, pour cela, la chance d'avoir des émotions assez facile à gérer. Je suis moins impulsive que certaines de mes soeurs, mes émotions sont généralement plus tempérées que celle de la plupart des gens. Je n'explose pas de colère, je fonds rarement en larme. Mais je m'attache quand même avec force. J'essaie cependant de "choisir" pour qui m'attache réellement. Celles dont je suis la plus proche, ce sont mes soeurs. Je les aime de tout mon coeur, et pleurer la mort de certaines d'entres elles a été horriblement douloureux. C'était comme se faire arracher une partie de soi, j'aurai voulu ne jamais vivre ça...
Quand je perds un demi-dieu que j'ai aimé, c'est moins douloureux, mais surtout parce que c'est dans la nature des choses, de les voir disparaître plutôt que nous autres, nymphes. Je me suis faite à cette idée, et même si elle est douloureuse, je n'y peux rien. Je ne m'empêche pas d'avoir des relations avec eux, y compris des relations charnelles, et je sais ne pas être la seule. D'ailleurs, quand Kymatisto me parle d'un pensionnaire, son sourire me fait doucement rire. Je secoue légèrement la tête et mes yeux se remplissent de malice quand je lui réponds :
- Je vois, tu as été bien occupée alors... au moins certaines prennent du bon temps!
Ce n'était pas vraiment mon cas aujourd'hui, mais je ne vais pas me plaindre non plus. Sa question me fait sourire et je hausse légèrement les épaules. On ne peut pas dire que j'ai rencontré des demi-dieux très coopératifs aujourd'hui...
- Je n'ai pas fait d'aussi bonnes rencontres que toi, malheureusement, je lui réponds avec un petit sourire. Mais je crois que c'est surtout ma faute, j'ai fait quelques boulettes avec des pensionnaires qui n'étaient pas dans leurs meilleurs jours...
Je grimace un peu en repensant à Rose... Je ne sais pas pourquoi ce que je lui ai dit lui a autant déplu, mais j'espère sincèrement qu'il va bien et qu'il n'a pas finalement décidé de quitter la Colonie. Peut être qu'il va venir ce soir et que j'arrêterai de me poser des questions à son sujet.
Shinato

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Message par Shinato »

Nathan Black

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Fils de Zeus / 15 ans / 1m74 / à l'infirmerie

Ma rencontre avec Karen ne m'a pas simplement apporté le bonheur d'aimer et d'être aimer. Grâce à elle, j'ai pu m'ouvrir aux autres et avoir un esprit critique sur les choses qui m'entouraient. Avant, je me fichais de tout, pensant que cela n'était pas de mon ressors et que je devais accepter d'être ce que j'étais, c'est-à-dire rien. Peu m'importait d'être le souffre-douleur de mes camarades ou de vivre dans des conditions déplorables, j'étais résigné à vivre comme cela.
Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Je prends goût à m'intéresser aux autres et à ce qu'ils peuvent m'apporter, que ce soit en bien ou en mal. Je veux vivre comme je l'entends et je tends à croire que la Colonie des Sang-Mêlés peut s'apparenter à une vraie famille. Notre arrivée s'est mieux passé que je l'espérais. J'ai pu me faire mes premiers amis et j'ai pu en apprendre davantage sur moi-même.
Néanmoins, contrairement à celui que j'étais avant, je n'aime pas rester dans l'ignorance...quand ça me concerne tout du moins. Et je ne comprends pas pourquoi Hope est si froide envers moi. Je ne pense pas l'avoir offenser ou quoi que ce soit d'autre alors pourquoi?
Elle tente de le cacher mais sa réponse est sèche et dure, comme si je la dérangeais pour rien. C'est vrai que j'aurais pu aller me chercher un verre moi-même mais, dans le doute, j'ai préféré demander.
Je n'ai pas le temps de la remercier qu'elle s'en retourne déjà à ses affaires. J'avoue me sentir légèrement idiot, là, debout au milieu de la pièce. Je pose le verre qu'elle m'a donné et m'empresse de la rejoindre. Je lui attrape doucement l'avant-bras, signifiant clairement que la fuite ne sera plus une option.

-"Bon, c'est quoi le problème à la fin?" je demande mi-calme, mi-agacé.

Ma prise est suffisamment ferme pour la retenir sans lui faire mal. Je m'en voudrais de blesser l'infirmière en cheffe. En tout cas, sans une bonne explication de sa part, je ne la lâcherais pas, qu'elle le veuille ou non.

-"Si j'ai fait quelque chose de mal, explique-toi clairement parce que ça commence à me gonfler."
Mimie99

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Message par Mimie99 »

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| 17 ans | Fils d’Hermès | Permanent | 1m78 | Défaut Fatal : Insouciance |
| 1er Avril 2003 | Bélier |« Mischief » | Bungalows |

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J'aurais dû le savoir. Peu importe où on peut aller, on finit toujours par se faire trouver, tout spécialement à la Colonie. Peut-être que j'aurais dû aller autre part que près des bungalows. Peut-être qu'il ne fait pas aussi sombre que je le pensais à la base quand je suis venu m'effondrer ici. J'aurais dû opter pour la forêt... Au moins, là-bas, personne ne me serait tombé dessus! Je sais que quelqu'un approche, j'entends le bruit de ses pas se diriger dans ma direction. Peut-être que je me trompe, j'espère que je me trompe. Je n'ai aucune envie de parler avec qui que ce soit!

Mais les pas continuent de s'approcher et une voix finit par s'élever. Si je vais mal? Si je vais mal? Ça fait des mois que je vais mal! Presqu'un an maintenant... Un an... Ça va faire un an que j'ai perdu mon frère, un an que je passe chaque jour seul sans sa présence à mes côtés. Rien que penser à cette idée, j'ai envie de crier. Il n'aurait pas dû mourir! Ça aurait dû être moi! D'autant plus qu'il n'y a aucune chance que je m'en sorte de toute façon! Un grondement m'échappe. Je lève les yeux vers la personne qui se tient proche de moi et en croisant le regard de Madeleine, une boule se forme dans ma gorge. Je me souviens qu'on lui avait joué un tour, Scotty et moi. Je ne me souviens plus ce que c'était, mais je sais qu'elle n'avait pas compris et ça nous avait d'autant plus amusé. Après ça, nous étions souvent aller la voir pour apprendre à la connaître un peu et la mettre à l'aise. À notre manière.

C'est une gentille fille, Madeleine.

Elle ne mérite pas que je lui tombe dessus. Et je sais que ça finira par arriver si elle reste. Après tout, les médecins me l'ont dit, j'allais avoir des bonnes et des mauvaises journées. Aujourd'hui, il a fallu que ça tombe sur une mauvaise. Pile poil au moment où j'ai besoin d'être calme... J'inspire doucement en essayant de calmer la colère qui gronde en moi, mais ça n'y change rien. Je rabaisse mon regard sur mes genoux et recommence à me tirer les cheveux, essayant tant bien que mal de me contrôler pour éviter de faire ou dire des choses que je vais regretter plus tard. Lorsque je suis presque certain que les mots qui vont sortir ne seront pas trop brutaux, je lâche:

- Ça ne va pas, non. Et tu devrais t'en aller.

J'inspire à nouveau doucement et tire plus fort sur mes cheveux avant d'ajouter:

- Je suis désolé. Je ne suis pas la meilleure des compagnies à avoir ce soir...

Elle mérite d'aller passer sa soirée avec quelqu'un de meilleure compagnie que moi. Je ne suis pas dans l'humeur pour être agréable et ça ne risque pas de s'améliorer
naji2807

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Message par naji2807 »

Lucian Tesador
16 ans, 4 Mai, Fils d’Eunomie, Jardinier Satiné
Roumain, Hyper Ordonné, Atteint de TOC, Dans l'Amphithéâtre avec Elias

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Je ne suis pas un très grand amateur de sensations fortes, et c'est sans doute pour cela que je n'ai pas participer à la Chasse ce matin. Je n'avais pas particulièrement envie, et ça me prends parfois, mais pas si souvent. Contrairement à ce que peuvent penser certaines personnes, je sais m'amuser, je ne suis pas aussi coincé que je pourrais en avoir l'air. Oui j'aime rangé, j'aime quand les choses sont propres et carrés, mais depuis quand est-ce incompatible avec la détente et le plaisir? Au contraire, c'est important pour moi, de profiter, d'évacuer mes frustrations ailleurs. Parce que oui, je suis tout de même frustré ici, surtout à cause du bungalow 11... Certains se permettent d'aller dormir ailleurs, et je les comprends, mais je ne déroge pas au règlement, ou seulement excessivement rarement, alors je me force à rester dormir dans le bungalow 11 tous les soirs, et pourtant les Dieux savent que c'est le pire endroit sur terre pour moi... Je n'ai du dormir dans un autre bungalow que quelques nuits, deux ou trois tout au plus. Et c'était chaque fois parce que Nadya m'avait convaincue de rester avec elle... Son bungalow est tellement plus calme... si bien rangé... au pire, il y a quelques petites affaires qui trainent, ici et là, mais c'est mille fois plus gérable que le bordel permanent du bungalow 11. Et pourtant j'y reste... donc il faut bien que je compense en évacuant mes frustrations ailleurs, en faisant des activités plaisantes, sinon je finirai par devenir fou.
Bien sûr, le bungalow 11 a aussi quelques petites choses positives. Par exemple, c'est là-bas que j'ai rencontré Elias, mon ami et voisin de couchage. Il m'aide beaucoup à rester calme, parfois même sans s'en rendre compte je pense. Le simple fait de discuter avec lui, d'être concentré sur nos conversations, m'aide à ignorer le désordre, au moins pour un temps. Je sais aussi qu'il prend en compte mon côté obsessionnel, et qu'il veille à ne pas trop dérangé sa place, et surtout, à ne jamais déranger la mienne, ce dont je lui suis reconnaissant. Pour toutes ces raisons, et aussi tout simple parce qu'il m'est très sympathique, c'est quelqu'un que j'apprécie. C'est pourquoi je m'installe à ses côtés dans l'Amphithéâtre, ayant trouvé une place à côté de lui. Quand Tyrone termine sa chanson, et bien que d'autres prennent à leur tour la parole, j'entame la conversation avec Elias, le félicitant pour la place de son équipe à la Chasse. Il va pouvoir s'entraîner avec Achille, c'est un grand honneur, et j'espère pouvoir m'entraîner à ses côtés également, très prochainement.
- L'esprit d'équipe paie toujours, j'acquiesce avec un sourire. Et oui exactement, c'est une chance, tu me diras comment tu l'as trouvé? je lui demande concernant Achille.
Il me questionne sur ma non-participation et je hausse légèrement les épaules :
- Non, je n'en avais pas très envie j'avoue. J'ai passé la mâtinée à m'entraîner, mais je participerai à la prochaine, j'affirme avec entrain. Et puis je pense que certains nouveaux ont pu en profiter pour s'intégrer un peu, c'est bien. Je me demande si ils vont être nombreux cette année...
De nouveaux demi-dieux, ça veut dire de nouvelles personnes dans le bungalow 11, et ça peut être une bonne, comme une mauvaise nouvelle... Mais c'est plus souvent mauvais, plus il y a de monde, plus il y a de bazar.
naji2807

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Message par naji2807 »

Madeleine Dubois
14 ans, Née le 14 Février, 1m50, fille de Thanatos, Corbeau
Avec Serge, Un peu bizarre, Très gentille, Près des Bungalow avec Theo

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Je ne suis pas très douée. Avec les émotions. Les miennes. Celles des autres. C'est complexe. C'est différent d'une personne à l'autre. ça ne s'exprime pas pareil. ça ne se ressent pas pareil. Comment on est censé savoir? Ce que ressentent les autres? Juste en les regardant? Mais c'est toujours différent. Même les choses simples. Les pleurs. Par exemple. On pleure de tristesse. On pleure de colère. On pleure de rage. On pleure de joie. On pleure même de froid. Et quand on coupe un oignon. Comment je suis censée deviner? Lequel est lequel? C'est très compliqué. Pareil pour le sourire. Il y a les vrais. Il y a les faux. Il y a le sourire heureux. Il y a le sourire malheureux. Il y a le sourire mauvais. Je ne comprends pas. Et même chez moi. Je commence à y arriver. Un peu. Quand je pleure, je suis triste. Quand je ris, je suis contente. Quand je crie, je suis en colère. J'ai compris. Un peu. Mais ce n'est pas pareil chez les autres. C'est embêtant.
Mais là j'ai bien deviné. Theo ne va pas bien. Je suis contente. D'avoir bien deviné. Alors je souris. Un peu. Mais pas trop. Je suis contente. Mais pas que. Je suis aussi... inquiète, triste, étonnée? Je n'aime pas qu'il fasse ça. Avec ses cheveux. Ce n'est pas agréable. Pour lui. Je crois. Il doit avoir mal. Il ne devrait pas. Se faire mal. J'approche ma main. Serge croasse. Il me pique la main.
- Aïe, je lui dis.
Pourquoi il a fait ça? Je ne dois pas toucher Theo? Mais il se fait mal. Je dois l'arrêter. Non? Je regarde Serge. Il me regarde. J'aimerai qu'il me parle. Qu'il m'explique. Pourquoi je ne dois pas toucher Theo. Mais il ne dit rien. Et je range ma main. Je me tourne vers Theo. Je ne veux pas partir. Il va rester tout seul. Il va continuer d'être triste, en colère, nerveux... ou peu importe. Et il va continuer avec ses cheveux. Ce n'est pas bien. Je crois.
- Je ne veux pas partir. Pourquoi tu tires tes cheveux?
Pourquoi il se fait mal? Quelle émotion il y a derrière? J'ai déjà vu ça. Des gens qui se font du mal. Mais je ne comprends pas. Ce n'est pas agréable. Il ne faut pas faire ça. Ou peut être qu'il ne le sent pas. Peut être que ça ne lui fait pas mal. Je ne sais pas.

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Eparm12

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par Eparm12 »

Ω Milàn Košar Ω
16 ans Ω Demi-dieu fils d’Abysses Ω Croate Ω Prince des Abysses Ω Espadon abattu
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Ω Avec Andréa Dei Cas, dans la mer près de la Colonie Ω


Ma réponse fait légèrement rire Nil, qui me réplique que par caprice, ça lui plaît, et je le regarde et entraperçois un sourire étirer furtivement ses lèvres sur un côté, qui entraîne le retour du mien, d’autant plus amusé. Je sais désormais ce qu’il en pense, il vient de me le dire, il le prend bien, mais je me demande quel est le raisonnement qui l’a fait arriver à cette conclusion, comme quoi ça lui plaît que je fume par caprice, cependant, je ne lui poserai pas la question et ne compte pas le faire. Ce qui importe est que Nil et moi sommes en train d’échanger tranquillement, avec une cigarette dans la bouche et les pieds dans l’eau, sans attache ni contrainte, sauf si on considère que l’échange et la cigarette sont des attaches temporaires, ce qui est valable. Là, tout de suite, maintenant, je suis calme à l’extérieur et à l’intérieur, presque serein, profitant de cette quiétude que m’offre ce moment comme hors du temps, cette sensation de paix et cette impression de temps figé venant de l’effet apaisant que la cigarette a sur moi. Pour ne rien troubler, je garde le silence et continue simplement de fumer, quand Nil, l’eau atteignant ses cuisses, s’éloigne, marchant vers le large, avant de se laisser tomber en arrière et d’être rattrapé par l’eau, qui oppose une résistance et affaiblit la force de la gravité. Son corps se positionne instinctivement de manière à ce qu’il fasse la planche sur l’eau et il fume aussi à son rythme, bercé par les vagues, tandis que je veille sans effort à ce qu’il ne soit pas emporté par le mouvement de retrait de la mer, tout de même attentif à lui. Je suis détendu, les yeux fixés sur l’horizon, parce que je n’ai pas besoin à proprement parler de regarder Nil afin de sentir où il est et s’il va bien, la mer étant mon sixième sens.
Quelques minutes plus tard, Plav s’active et se déplace jusqu’à Nil, puis s’étend à côté de lui dans l’eau, dans la même position, le ventre tourné vers le ciel, sans rien dire ni rien faire de plus. J’en souris un peu, toujours amusé et attendri, et le temps passe, Nil finissant sa cigarette allongé sur la mer, avec mon frère qui l’imite et moi tirant régulièrement sur la mienne, debout, plongé dans mes pensées, mais en maintenant une partie de mon attention sur les deux autres. Lorsque Nil épuise sa cigarette, il se remet sur ses appuis, tapote une de ses poches, sûrement celle contenant son paquet de cigarettes, et lâche un : « … Merde », car il se rend compte que son paquet est foutu, et part sans plus de cérémonie. Intrigué, Plav a rebasculé sur le ventre dès que Nil s’est redressé et le suit des yeux jusqu’à ce qu’il disparaisse de son champ de vision, je suppose, vu la manière dont mon frère était concentré, alors que, quand Nil m’a croisé et dépassé dans mon dos, je ne me suis pas retourné, le laissant lui, son être, son image quitter le lieu, mon esprit, ma mémoire. Après un temps indéterminé, je regarde le mégot fumant dans ma main et ferme les yeux : j’ai oublié la personne qui est venue à la plage et, on ne sait comment, m’a donné une cigarette, que j’ai visiblement terminée. Je ne sais plus de qui il s’agit, elle est tombée dans l’oubli, dans les limbes de la mer, je ne vois plus que de l’eau sombre et entends Plav dans ma tête :
Nil.
Nil… La mer noire de ma mémoire ondule, mais ce nom ne m’évoque rien, aucune émotion ni aucune sensation. La seule chose à laquelle il me fait penser est le fleuve, mais c’est tout, et je réponds à mon frère par télépathie :
« Tu t’en souviens pour nous deux. »
Plav hoche la tête et je lui propose après avoir éteint le mégot avec de l’eau :
« On va à la Maison ? »
Mon frère acquiesce, content, et je sors de la mer pour jeter le mégot dans la poubelle la plus proche et y retourne, avant d’avancer dedans et de m’y enfoncer en marchant sur le sable jusqu’à ce que ma tête soit complètement sous l’eau. Progressivement, à mes côtés, Plav grandit, et je le chevauche et nous nous rendons dans les Abysses. Là-bas, nous passons du temps avec Pérasma et Katófli et les créatures abyssales, mais je dois revenir à la Colonie afin de respecter le souhait de Papa, et mon frère et moi repartons au bout d’un long moment. Je chevauche de nouveau Plav, qui nage vite parce qu’il adore la vitesse, lorsque soudain, il change subtilement de direction, allant toujours à la Colonie, mais davantage en oblique, pour gagner plus rapidement la surface, ce qui m’étonne. Je fronce les sourcils, car, quand mon frère fait ça, c’est qu’il a perçu la présence de monstre, mais il est, non pas méfiant, aux aguets, prêt à attaquer, mais excité, pressé, enjoué.
« Qu’est-ce qu’il y a ? »
Ribe ! S’écrie Plav, et mon cœur rate un battement tandis que j’ouvre de grands yeux sous la surprise, désarçonné, parce que je ne m’y étais absolument pas attendu.
Le bateau de Maman ?! Maman… Non, Ribe ne peut pas être en train de naviguer, c’est donc qu’il s’agit d’un autre bateau non loin, car mon frère a pris l’habitude d’appeler « Ribe » n’importe quel bateau qu’il rencontre. La curiosité piquée, je me demande à quoi ressemble celui-ci et son équipage et me laisse porter par Plav, qui grandit de plus en plus et nage en conséquence de plus en plus vite en donnant de puissants coups de queue à mesure que ses sentiments positifs décuplent. En symbiose, je m’adapte à ses mouvements et me repositionne sur lui, le tenant fermement à deux mains de part et d’autre de sa tête, serrant fortement les jambes et plissant les yeux. Je finis par remarquer le dessous du bateau, qui est à l’arrêt, et comprends qu’il est proche de la Colonie, et Plav augmente encore de volume et accélère.
Ribe !
Mon frère est intenable, son impressionnant changement de taille et de vitesse en témoigne, et je m’accroche à lui, mais je n’anticipe pas ce qu’il va faire, croyant naïvement qu’il voulait rejoindre rapidement le bateau et nager autour, parce que Plav saute à pleine vitesse hors de l’eau à hauteur de ce dernier.
Ribe ! Tu nages encore !
L’action de mon frère, la scène entière se déroule si vite, que je n’ai pas le temps de réagir, simple spectateur, mais, paradoxalement, elle ralentit lors du saut et, les yeux écarquillés, j’aperçois à travers les éclaboussures et les éclats irisés formant une multitude d’arc-en-ciel résultant du contact des rayons orangés du soleil et des gouttes d’eau salées les membres constituant l’équipage du bateau et, devant lui, un petit bateau à moteur, dans lequel est assis un jeune homme blond. Mon regard semble s’ancrer dans le sien, car je note que ses yeux sont bleus, et le charme se rompt brusquement et mon frère retombe dans l’eau, déchaînant de hautes vagues, un tourbillon et des courants marins, qu’il alimente en remuant frénétiquement la queue dans tous les sens, ce qui me fait reprendre mes esprits. Aussitôt, je donne un gros coup de talons à Plav, indolore en raison de ses dimensions actuelles, mais qu’il a dû sentir, et lui crie :
-Arrête ça tout de suite !
Alerté par ma colère, mon frère s’immobilise peu à peu et m’interroge par la pensée, mais je ne lui réponds pas, focalisé sur autre chose, et me détache promptement de lui, prêt à agir. Malgré le fait que c’est assourdi à cause de l’eau, j’entends des hurlements et le bruit d’un bateau qui chavire, et lève vivement la tête, pour voir les deux bateaux se retourner. Tout le monde est à l’eau, sous la surface, en train de se débattre parce qu’aspiré vers le fond par le tourbillon et les courants marins, et mon cœur tambourine alors que l’inquiétude monte, mais je garde mon sang-froid, repère toutes les personnes en danger et crée à mon tour des courants marins qui les ramènent à la surface et les y maintiennent. Pendant ce temps, je fais se dissiper le tourbillon et les courants marins désordonnés et fais lentement se retourner les deux bateaux à l’endroit à l’aide de l’eau, consciencieux. Enfin, à une dizaine de mètres de distance, je gagne la surface de manière à ce que seule la moitié de mon visage dépasse à l’air libre et contrôle les courants qui, pareils à des serpents d’eau, s’enroulent délicatement autour de chacun et le redépose sur son bateau. Une fois tout le monde hors de danger, je les observe durant plusieurs secondes, comprenant que le gars blond dans son bateau à moteur se rend à la Colonie et qu’il ne peut qu’être un demi-dieu, avant de revenir vers Plav, qui est resté dans son coin, et de lui lancer rudement :
-Mais ça va pas ?! Qu’est-ce qui t’as pris ?! T’aurais pu les blesser, et gravement !
La taille de mon frère diminue sensiblement, il est plus petit que d’habitude, et il se recroqueville sur lui-même sans me regarder, penaud, et murmure :
Pardon… Je ne voulais pas… Je croyais que c’était Ribe et Nada…
En entendant le prénom de Maman, je serre les dents et ma mâchoire palpite. Maman… Je m’assombris quelques secondes, avant de soupirer, de m’approcher de Plav et de l’entourer de mes bras.
-… Plus de peur que de mal.
Et c’est la vérité, je m’en suis assuré, tout le monde est sain et sauf, et j’ignore le pincement au cœur que j’ai et regarde mon frère :
-Je sais que Maman te manque, elle me manque à moi aussi, mais tous les bateaux ne sont pas Ribe et il n’y a pas Maman dessus…
Ces mots me coûtent, mais ils sont terriblement vrais et Plav hoche la tête, les yeux brillants, triste. Je le caresse avec tendresse :
-Tu devrais aller t’excuser.
Il acquiesce, recouvre sa taille habituelle, rejoint la surface et le bateau et bat des nageoires en signe d’excuses. Il se rapproche ensuite du bateau à moteur.


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Eparm12

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par Eparm12 »

∞ Adèle Leigh ∞
17 ans ∞ Demi-dieu fils de Némésis ∞ Anglo-américain ∞ Quatrième Érinye
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∞ Avec Irina Lockwood, près des Bungalows ∞


∞ Low Life ∞


À l’infirmerie, la fille qui m’a adressé la parole m’a clairement fait comprendre que je n’avais aucun droit ni aucune autorisation d’emprunter du matériel médical, et je lui ai rendu tout ce que j’avais pris sans rien dire, sans me poser de question, sans ciller, neutre. J’ai quitté le lieu avec mon bras qui saignait de plus en plus, mais mon but, celui de me soigner, était toujours le même, surtout que la situation empirait. Alors, je me suis tourné vers la seule option qu’il me restait : trouver de l’alcool entre 70° et 90° et du feu. Puisque je ne pouvais pas utiliser un désinfectant ordinaire et panser correctement ma plaie, j’ai fait avec les moyens du bord : je suis allé au bungalow de Dionysos, où j’étais certain qu’il y aurait ce que je cherchais et que j’y aurais probablement accès. Là, j’ai demandé au premier enfant du dieu du vin que j’ai croisé s’il possédait de l’alcool entre 70° et 90°, ce à quoi il m’a répondu par l’affirmative après que la surprise, non, le choc de me voir ensanglanté soit passé, et il m’a tendu un petit récipient contenant le liquide. Il était bavard et m’a interrogé à maintes reprises, non sans me donner des conseils, mais j’ai gardé le silence jusqu’à le remercier sobrement, avant de partir. Une fois dans le bungalow de Némésis, assis sur mon lit, j’ai fait le vide dans mon esprit, pris une longue inspiration et bloqué ma respiration, puis versé d’un coup l’alcool sur ma blessure en un geste sec.
J’ai ouvert de grands yeux et les ai fortement fermés, grimacé, serré les dents au point où ma mâchoire en a grincé, extrêmement crispée, et lâché un gémissement de douleur tant ça m’a brûlé la peau. On aurait dit de l’acide : j’ai nettement senti le liquide glisser profondément à l’intérieur de la plaie, dans ses coins et plis, jusqu’à pénétrer mon corps et comme le faire fondre de toutes parts, et, la douleur était si intense, que j’ai vu des étoiles devant mes yeux. Aussitôt, j’ai bu une gorgée d’alcool, qui m’a incendié la bouche, la gorge et l’œsophage jusqu’à l’estomac, mais a eu le mérite de repousser la douleur et paradoxalement me remettre les idées en place. J’ai attendu plusieurs minutes, le souffle saccadé et le bras entier pulsant, et me suis levé. Je n’avais pas terminé, il fallait que je cautérise la plaie et, pour ça, j’avais besoin d’une flamme, quelle qu’elle soit. La première qui m’est venue à l’esprit a été celle du foyer d’Hestia, mais, ce feu étant sacré, je préférais ne pas m’en approcher, et j’ai ensuite songé aux enfants d’Héphaïstos. Même si j’ignore en quoi elle consiste, il y a une forge dans la Colonie et ce sont apparemment les enfants d’Héphaïstos qui s’y rendent le plus souvent, et, comme son nom l’indique, au moins un feu la fait fonctionner. C’est pourquoi j’y suis allé et, encore une fois, ai demandé à la première personne que j’y ai rencontrée si elle pouvait faire chauffer à blanc un de mes couteaux. Cette fois, le demi-dieu a pris ma lame sans un mot, est entré dans la forge durant quelques minutes et en est ressorti en tenant un couteau à la lame fumante et rougeoyante.
Je l’ai également remercié et, sans plus réfléchir ni hésiter, ou j’aurais été piégé, j’ai brusquement appliqué la lame incandescente sur ma blessure. J’ai de nouveau fortement fermé les yeux, grimacé, serré les dents et gémis de douleur, bien plus que la fois précédente, et la douleur m’est directement montée à la tête et j’ai dangereusement vacillé sur mes jambes. J’ai eu un étourdissement, mais je me suis rattrapé et ai frénétiquement cligné des yeux. J’ai obstinément tenu bon et ai laissé la lame appuyée sur ma plaie pendant ce qui m’a paru un temps interminable, en continuant de serrer les dents et de gémir, jusqu’à ce qu’elle ne soit plus rougeoyante, et ça a été un total soulagement lorsque je l’ai retirée de ma peau. Sur la fin, je n’ai plus ressenti la douleur, sûrement parce que mon corps s’était mis en veille tant elle était forte, mais ça ne m’a pas empêché d’être soulagé, délesté d’un gros poids. J’ai lâché mon couteau toujours fumant, qui est tombé à mes pieds, et renversé la tête en arrière en fermant les yeux, ce soulagement infini m’inondant complètement, avant de jeter un coup d’œil à ma blessure. Elle était désinfectée et cautérisée, je n’avais plus qu’à la bander, donc j’ai ramassé mon arme et suis retourné dans le bungalow de Némésis, où j’ai déchiré un de mes T-Shirts propres, que j’ai imbibé d’alcool et noué autour de ma plaie, à défaut d’avoir du vrai bandage sous la main, ce qui aurait assuré la propreté de cette même plaie.
Je l’avais soignée, mais j’avais très mal, avec mon bras blessé endolori et mon corps engourdi, mais pas assez anesthésié pour que je n’éprouve rien, alors j’ai rangé mes affaires, suis parti rendre son récipient à l’enfant de Dionysos en lui précisant que j’avais bu dedans, et me suis éloigné à l’orée des bois. Je me suis assis au pied d’un arbre, ma tête et mon dos reposant contre son tronc, isolé, tranquille, à peu près remis, et ai fumé, légèrement apaisé par le fait que j’en avais fini avec cette plaie, au sens littéral comme au figuré, et la nicotine qui m’envahissait. Mon bras était sain, mais le plus important était que j’avais tué une créature et que ma vengeance était en marche. Enfin. Enfin… Plus tôt après la Chasse, j’avais été sur le fil, à deux doigts de céder, excessivement tendu, nerveux, fébrile, et à la fois dans le contrôle. Ma haine était si intense, qu’elle n’a pas dû passer inaperçue pour ceux qui se sont retrouvés non loin de moi pour une raison ou une autre, mais elle n’a pas explosé comme quand j’ai achevé le Chien des Enfers. Je l’ai contenue du mieux que je pouvais, mais elle était là, tout autour de moi, m’enveloppant, ondoyant. J’ai failli lui laisser libre cours, mais je ne l’ai pas fait et suis revenu à la raison. Je me suis rendu compte que je n’étais pas en état de m’entraîner par la suite, donc j’ai passé la fin d’après-midi au même endroit, sans bouger, une main sur une jambe et l’autre refermée autour de mes pendentifs.
Comment ai-je pu ne serait-ce que croire durant une fraction de seconde que je me serais entraîné après tout ça ? C’est à cause de ma colère, car il n’y a qu’elle pour me dominer, me rendre fou, m’aveugler. Elle aurait pu et peut me conduire à ma perte. Je le sais, j’en ai terriblement conscience, mais ça ne l’empêche pas de me posséder parfois. Heureusement que j’étais focalisé sur la manière dont je devais opérer afin de me procurer des soins, ou j’ignore ce qui serait arrivé, mais je l’aurais regretté. Néanmoins, rien ne s’est passé et j’étais désormais calme comme à mon habitude. Le regard dans le vague, je fumais et faisais délicatement rouler mes pendentifs entre mes doigts, lorsque le sommeil m’a gagné et la fatigue l’a emporté. Je me suis endormi, avant de me réveiller brutalement à cause d’un cauchemar, encore un, et c’est en levant les yeux que j’ai remarqué que le ciel s’était assombri, que l’heure était avancée et que le dîner n’était plus très loin. Je me suis frotté les yeux, ai rapidement inspecté mon bras, me suis remis debout et suis rentré dans le bungalow de Némésis pour me décrasser. Il restait un peu de temps avant le repas du soir, alors je me suis douché, en prenant garde à ce que l’eau chaude n’atteigne pas mon bras sensible, et me suis rendu au pavillon-réfectoire, comme tout le monde. Lors du dîner, j’ai entendu qu’il y aura une veillée ce soir, mais je ne comptais pas y prendre part, je me coucherai et reprendrai l’entraînement dès demain.
Je sors du pavillon-réfectoire, me mets à l’écart, fume encore et suis à présent sur le chemin du retour au bungalow de Némésis, les mains dans les poches de mon sweat. Ma neutralité et ma haine sont toujours là, elles m’accompagnent où que j’aille, mais la froideur, la distance et le recul les surpassent, et c’est tranquillement que je progresse jusqu’au U formé par les différents bungalows, quand je la vois. Avance vers moi une fille de taille moyenne, métisse, aux formes avantageuses mises en valeur par ses vêtements simples, mais qui lui vont parfaitement, et ma frustration s’éveille. Sa tête est haute, sa démarche assurée et son attitude confiante. Elle est définitivement sûre d’elle et de l’effet qu’elle fait à en juger par le balancement de ses hanches, et pique mon intérêt. Je ne la connais pas, je ne connais personne ici, je ne l’ai jamais vue et ne sais rien d’elle, en revanche, je sais qu’elle me plaît, elle attire mon attention. Elle attise ma frustration, qui commence à enfler dans mon ventre, et je songe qu’elle me tente. J’ai baisé avec la naïade ce matin, mais ce n’est déjà plus qu’un lointain souvenir, trop lointain pour ma frustration, mon corps, moi-même, et je change de direction de manière à ce que mes pas me rapprochent de la fille. À deux mètres d’elle, je m’arrête et la regarde dans les yeux.
Elle est magnifique : ses yeux de biche ornés de longs cils, sa bouche pulpeuse et sa peau satinée font naître mon envie, et mon regard descend le long de son cou, ses épaules, ses seins, son ventre, ses courbes jusque ses mollets, avant de lentement refaire le chemin inverse, perçant. C’est une jeune femme sublime et caractérielle, que j’imagine aisément plaquée contre un mur, la tête en arrière, la bouche ouverte en des gémissements et des cris, le bassin ondulant et le corps offert, tendu, submergé de plaisir. Je la désire, je la veux, je veux la sentir, sentir plus que son parfum capiteux qui me monte au nez et alourdit mon cerveau. Mes yeux reviennent dans les siens et, de marbre, je la questionne franchement :
-… Est-ce que tu veux baiser avec moi ?
Autrement, j’ai ma main droite, mais c’est inintéressant au possible.


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Mimie99

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par Mimie99 »

naji: Est-ce que ça t'ennuie si Theo appelle Madeleine « Maddy ». Je trouvais que ça venait naturellement et que c'était le genre de chose qu'il aurait fait, sans doute à partir de leur première rencontre :roll: Mais si ça te dérange, je peux toujours mettre Madeleine à la place ;)

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| 17 ans | Fils d’Hermès | Permanent | 1m78 | Défaut Fatal : Insouciance |
| 1er Avril 2003 | Bélier |« Mischief » | Bungalows |

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Je relève la tête lorsque j'entends le « Aïe » sonore de Madeleine. Si je ne me trompe pas, j'ai aussi entendu croasser Serge. Apparemment, ce dernier l'a pincé avec son bec... Je détourne mon attention d'eux assez rapidement, dès que j'ai la confirmation qu'elle va bien et que ce n'est rien de grave. Je n'arriverais pas à les regarder longtemps de toute manière. Ils sont toujours ensembles. Inséparables. Comme Scotty et moi à une époque. Bon, évidemment, ce n'est pas pareille. Pas exactement. La plus grande différence étant que Serge est un Corbeau. Pourtant, je sais bien que ça ne change absolument rien pour Madeleine. Et c'est tout aussi bien comme ça. On a tous besoin, et on mérite tous, d'avoir quelqu'un prêt à rester avec nous peu importe ce qui peut se passer.

Moi je ne l'ai plus.

À un moment, j'ai vraiment cru que j'avais passé à autre chose... Que la mort de Scotty était derrière moi et qu'il ne me restait plus qu'à continuer à avancer. Sauf que je me suis rendu compte assez rapidement que non, je ne suis pas passé à autre chose. Je le vois bien à chaque fois que mon regard se pose sur des personnes avec qui je passais du temps à l'époque, ou quand je croise certaines personnes qui sont aussi proches entre elles que Scotty et moi l'étions. Je veux respecter ma promesse, mais si je me fie à ce qu'il s'est passé il y a seulement quelques minutes... ça ne risque pas d'être facile.

Je préfère que Madeleine s'en aille. Je ne suis pas de bonne compagnie en ce moment, et j'essaie de lui faire comprendre. Je me sens sur le fil du rasoir et je n'arrive pas à déterminer si c'est dû à ma tristesse ou à ma maladie. Tout ce que je sais, c'est que je suis tout prêt d'exploser. Je devrais peut-être me rendre dans les bois... me promener un peu, tranquillement et dans le calme. Dans la solitude. Le temps de tout replacer dans ma tête. De me rappeler que les gens d'ici sont mes amis, pour la majorité, et pas seulement... des rappels douloureux que je suis seul. Je sais très bien que certains d'entre eux m'accueilleraient à bras ouvert si j'allais vers eux. Mais je ne veux pas me faire consoler. Rien de ce qu'ils pourraient dire me ferait sentir bien de toute façon.

Le seul ennui, c'est que Madeleine ne semble pas vouloir partir. C'est ce qu'elle me dit, en tout cas. Et cette réponse me donne envie de me tirer les cheveux plus fort, ce que je fais et qui semble attirer son attention. Ça semble l'intriguer et je sens bien son incompréhension, face à ce que je fais, dans le timbre de sa voix. Mais comment m'expliquer? Elle ne comprendra sans doute pas, de toute façon. Après tout, c'est complètement irrationnel. Ça ne m'apporte rien, sinon peut-être un peu de lucidité... ce dont j'ai vraiment besoin en ce moment si je ne veux pas perdre les plombs. Je ne veux pas que ça arrive avec elle. Elle ne comprendrait pas, sans doute. Et je ne veux pas la mettre dans une position délicate. Je pousse un long soupir et même si je sais que je devrais le faire, je ne relâche pas ma prise sur mes cheveux quand je dis:

- C'est compliqué, Maddy. Je... Je ne sais pas si c'est judicieux de rester, mais je ne te forcerai pas à t'en aller.

Peut-être que je le devrais. Peut-être que c'est moi qui devrais m'en aller. Me mettre à marcher vers les bois pour m'aérer la tête et les poumons, retrouver la quiétude que l'on obtient avec une promenade en forêt. Même si la forêt en question est sans doute encore remplie de monstres. De toute manière... ce n'est pas comme si ça importait beaucoup.
Shinato

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par Shinato »

Kim Sunshine (Sunny)

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Fille d'Apollon / 17 ans / 1m73 / née le 21 Juin 2003 / à l’Amphithéâtre

La gentillesse de Tyrone est indéniable. Pourtant, malgré le réconfort qu'il m'apporte, je me sens toujours creuse de l'intérieur. Notre visite se poursuit et, plus le temps passe, plus je sens mes forces me quitter. Dans quelques heures, les rayons du soleil disparaîtront et je redeviendrais la jeune fille fragile que je suis chaque nuit et, ce, depuis ma naissance. La Colonie reste un endroit sûr mais je ne suis tout de même pas à l'abri de tomber malade.

Après avoir échanger quelques volées au champ de tir, Tyrone me ramène à notre bungalow pour que je puisse m'y installer. Il y fait relativement bon et l'atmosphère semble propice à ma faiblesse nocturne. Je dépose mes affaires sur ce qui sera dorénavant mon lit avant d'aller prendre une douche.

La journée a été longue et riche en émotion alors, sentir l'eau tiède couler sur chaque parcelles de mon corps me fait le plus grand bien. Bien qu'elle m'abandonne petit à petit, ma force et ma résistance semble encore bien présente. Maintenant propre et détendue, je retourne au bungalow d'Apollon pour me préparer pour la Veillée. Tyrone m'a invité à y participer ou, tout du moins, à y assister et, devant son enthousiasme, je n'ai pas pu refuser. J'enfile des vêtements chauds et prends la direction de l'Amphithéâtre. La plupart des pensionnaires sont encore en t-shirt et leurs regards semblent surpris en me voyant. En même temps, qui mettrait un sweat en plein été. Néanmoins, ils ne semblent pas méchants. Ils ont l'air d'être compréhensif, comme s'ils savaient qu'un mal me rongeait. Il y a beaucoup de monde et je me faufile comme je peux à travers la foule avant de m'asseoir à quelques pas de la scène. De cette manière, si Tyrone devait me chercher, il n'aurait pas de mal à me trouver.

Tyrone entre en scène et me souris lorsqu'il m'aperçoit. Je lui renvoie sa joie de vivre d'un sourire sincère. La musique commence et, tout de suite, je me sens happée par cette dernière. La musique a toujours fait parti de mon quotidien et j'entretiens un réelle affinité avec elle...comme si elle vivait en moi. Toutefois, aussi douce soit la mélodie, je trouve les paroles assez tristes. Elles racontent la triste réalité dans laquelle chaque demi-dieu est plongé le jour de sa naissance.

Tyrone invite ensuite aux membres du public à venir sur scène pour chanter un couplet et désigne un certain Lemony. Son couplet sur Héphaïstos me fait sourire. Je peux maintenant voir que nos relations avec nos parents divins varient vraiment. Lemony désigne ensuite une fille au hasard qui adresse un message à Mr D, le directeur de la Colonie. Son couplet semble tout droit sorti du coeur et je m'étonne à rire doucement de ses paroles. Elle ne propose alors à personne en particulier et, instinctivement, je me lève. Les regards se tournent vers moi et je cherche du soutien dans celui de Tyrone. Je monte timidement sur la scène et fais face au public. Chanter en public est vraiment différent que de combattre dans l'octogone. Je prends une grande inspiration et ferme les yeux avant de me lancer.

♪♫♪
Ce jour-là, au pays du soleil levant,
Tu es venue pour répondre à ma question
Suis-je née sous l'étoile d'une malédiction?
Tu m'as dit qu'il s'agissait d'une bénédiction
J'ai donc décidé de traverser l'océan
Pour constater ce soir, que tu avais raison
♪♫♪


Mon couplet fini, je rouvre les yeux et regarde le public d'une toute autre manière. Je me sens plus confiante et, lorsque je me retourne vers Tyrone, je ne peux m'empêcher de verser une larme de joie. Ce monde est le mien et il est le seul à pouvoir m'accepter telle que je suis.
Je fais de nouveau face au public et mon regard s'arrête sur ma première rencontre au sein de la Colonie, Anthéa. Elle aussi a su m'apporter un certain réconfort. Je lui tends la main et lui adresse un sourire amical.

-"A toi...Anthéa (Morgane_Chase)." dis-je avant de retourner m'asseoir.
glamour123

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ RP Nil

Message par glamour123 »

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× Pas loin de Freya dans les bois ×


Je les ai flinguées. J'ai envie de me buter. Je sais pas ce qui m'a pris. J'ai arrêté de réfléchir, je me suis laissé emporter, porté par les vagues. Y avait un putain d'espadon à côté. Maintenant, à cause de moi, comme toujours, j'ai plus rien. On n'a plus rien. Plus de clopes. Le paquet a pris l'eau. Elles sont toutes foutues. Rom va m'étriper. Je sais pas comment je vais faire. Si je fume pas, je suis mort. Je vais me paumer. J'en ai pas envie. Il ne me reste plus que la vodka. Dans mon sac il y en a trois bouteilles, je n'ai pris que ça. Ça me démange déjà. Ma main me démange. Je suis flippé. Sans cigarette je vais me faire dessus. Il ne reste plus que l'alcool. C'est la seule solution. Mais pas la bonne. Pas seul. Je l'ai promis à Rom. Plus jamais sans lui. T'es où Rom ? Tu fous quoi ? Pourquoi t'es pas là ? T'étais tout le temps là quand on était que tous les deux. J'ai besoin de toi. J'ai toujours besoin de toi. T'as pas vu la gueule que j'ai. Je ressemble à rien. Une chiffe molle, humide. Je suis trempé. De la tête au pied. Côté pile. Face, par endroit, c'est sec. C'est désagréable. J'aime pas ça. Mes vêtements collent à la peau. Et puis ça sent l'océan. Ça, c'est pas mal. Ça me rappelle les plages californiennes. Je veux y retourner. On y retournera ? À pied, en voiture, tu conduis, au bout du monde, avec toi. Rom. Avec mes chaussettes à la main, je suis un pouilleux. Notre père aurait gueulé de me voir rentrer à la maison dans cet état. Je l'emmerde. J'espère qu'il s'est pas relevé. Je voulais aller au bungalow onze, je me suis retrouvé au mur d'escalade. T'as vu, je me suis perdu. J'avais pas tort. J'ai pris mon temps mais les lits d'Hermès je les ai finalement trouvés. J'ai salopé le sol avec mes chaussures pleines de sable mouillé. Tu te serais pris une raclée rien que pour ça. Je me suis changé. Un pantalon noir, un de nos tee-shirts. Parfait pour toi, trop grand pour moi. Sur les flancs ça gondole. Ça devrait pas gondoler. Sur toi ça ne gondole pas. Je suis trop fin. Toi t'es beau. T'es où, merde ? Je pars en plein délire là. Je suis trop lucide. Overdose de conscience. C'est ça ma drogue. Bien plus dangereuse que tous les cachets du monde. Je dois me reconcentrer sur quelque chose. Quoi ? Te chercher. Il n'y a plus que ça qui importe. Toi. Mon frère. Dans toute la colonie je suis un fantôme. Je traine. Un peu ici, un peu là-bas. J'ai le pas lent, nonchalant. Je me fais oublier des autres. Ça m'évite d'avoir à l'ouvrir. Je saurais pas quoi dire. Je sais même plus ce que je fais. Je suis en mode automatique. Je regarde pas ce qui m'entoure, j'ai les yeux dans le vague. Tout est flou. Tout est flou, sauf toi. Mais t'es pas là. T'es jamais là. Ni à la plage, ni aux champs, ni à l'armurerie. T'as rien à foutre dans un lieu pareil mais j'ai vérifié quand même. J'ai pas été déçu que t'y sois pas, car ça je le savais. Mais bon. Ça continue d'être flou. À un moment donné, je sais plus quand, je sais plus où, je me suis posé. J'ai fermé les yeux et j'ai dormi. J'ai pas rêvé, mais ça c'est pas grave. J'ai pas fait non plus de cauchemar. Eux, ils seront pour ce soir. J'ai juste tout arrêté. Trou noir. À mon réveil j'ai grimacé. Mal de crâne. J'ai eu envie de me tirer une balle. À la place je me suis levé. J'ai recommencé à marcher, vers toi. Mais non, toujours pas. Le soleil est plus bas dans le ciel aussi. Plusieurs heures se sont écoulées. Un grondement. C'est mon ventre. Il fait la gueule, comme moi. Au pavillon-réfectoire y a presque plus personne. Quelques bavards à une table, c'est tout. J'ai trop dormi, j'ai raté le service. Tant pis. Ce sera pas la première fois que je le loupe un repas. Avoir le ventre vide la nuit, c'est un peu une routine. Je fais avec, c'est tout. Y a pas d'autre choix de toute manière. Je retourne au bungalow et prends un livre. Je croise aucun pensionnaire sur mon chemin, je m'en fous de savoir pourquoi. Je me dirige vers la forêt, y a pas un chat non plus, c'est bien. Mon cul dans l'herbe le dos contre un tronc, j'ouvre la première page de mon bouquin et commence à la lire. Petit à petit, tout redescend. Mais ce n'est que suspend. Et ça éclate quand le silence est brisé. Des bruits de pas, des froissements de tissus, le son d'une respiration. Une fille débarque. Et elle se plante non loin de moi. À quatre ou cinq mètres. Je ne la reconnais pas. Et si je l'ai connu par le passé alors je l'ai oublié. Détail futile. Elle ne peut pas rester ici. Elle gêne. Pourquoi n'est-elle pas avec tous les autres ? Qu'elle s'en aille c'est tout ce que je demande. Dégage, soufflé-je.
Qualia

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par Qualia »

Octavia Avery
ᚖ Fille D'Athéna ᚖ 15 Ans ᚖ Résidente Permanente ᚖ Au Bungalow Athéna Avec Yu Ra ᚖ

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Je lui brosse les cheveux aussi délicatement que possible, je ne tiens pas à lui faire mal. J'ai beaucoup d'estime pour elle, j'ai beau ne pas beaucoup la connaître, on voit très vite la ressemblance avec Athéna. C'est une très bonne guerrière et je lui envie un peu la façon qu'elle a de forcé le respect des autres.

Elle ne m'a pas dit comment elle s'était blessée et elle n'a pas trop l'air de vouloir le dire. J'ai l'impression que je l'ai un peu embarrassée, je ne suis vraiment pas doué pour faire la conversation.

- Étonnement, ça ne sait pas passer aussi mal que ce que je pensais. Ça aurait pu être bien pire, mais avec deux filles d'Athéna on aurait pu s'attendre à mieux.

Je n'arrive pas à me réjouir de cette troisième place, d'autant plus que notre chasse n'était pas des plus glorieuses. Et c'est bizarre, mais avec Felix dans l'équipe j'ai eu l'impression de tricher.

- J'ai hâte de participer à la leçon avec Achille, j'ai un peu de mal à croire que c'est vraiment lui. Je trouve ça un peu étrange, mais il doit avoir tellement de choses à nous apprendre.

Je suis assez excité à l'idée de cette leçon, mais je reste aussi sur mes gardes. J'avoue que je n'apprécie pas trop l'aura qui se dégage d'Achille, il est tout de même mort. C'est vraiment étrange.


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naji2807

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par naji2807 »

Irina Lockwood
18 ans, 30 Janvier, 1m65, Fille d’Eris, Vipère
Aime semer le trouble, Jalouse, Devant les Bungalows avec Adèle

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Dire que j'aime être remarqué, c'est encore bien loin de la vérité. Je crois que j'aurai plus qu'adoré être une fille d'Aphrodite, et c'est sans doute pour cela que je ne les apprécie pas. Bien sûr, je n'ai pas besoin de leur aura pour me faire désirer, mais j'admets que ça m'agace de les voir se pavaner et faire baver tout le monde, alors qu'on sait que c'est plus génétique qu'autre chose. Moi je suis une fille d'Eris, une déesse certainement très belle, mais surtout assez peu appréciée... et pourtant, je sais faire naître le désir chez les personnes du sexe opposé, preuve que je n'ai rien à envier aux Aphrodites... même si je les envie malgré tout. Mais contrairement à elles, et malgré le fait que la nature m'ait généreusement pourvue sur le plan génétique, je ne triche pas, tout est dans mon attitude, dans ma façon de parler, et c'est une habileté que je travaille depuis que je suis toute petite.
Quand j'étais petite, je me disputais l'attention de mes frères, puis j'ai grandi, j'ai eu d'autres centres d'intérêts, et j'ai commencé à me disputer l'attention des garçons. J'ai toujours aimé être l'objet du désir des garçons, surtout des beaux garçons évidemment. Et ce soir, je compte bien attiré les regards, raison pour laquelle je m'avance avec autant d'assurance! Mais je suis stoppée dans ma démarche pas un garçon, que je n'ai encore jamais vu... Je le vois me reluquer, et un sourire satisfait étire mes lèvres. Voilà qui me plait... Je suis sûr qu'il apprécie ce qu'il voit, je peux le lire dans ses yeux... Je laisse une certaine sensualité filtrer dans ma posture, et quand il remonte jusqu'à mes yeux, je bats légèrement des cils, avec un air charmeur. Il n'est vraiment pas mal... J'espère simplement qu'il n'est pas du bungalow 11, mais je crois que je l'aurai remarqué si il y était entré, même seulement pour poser ses affaires. Donc je peux peut être tenter ma chance...
Il ouvre la bouche, et me prends totalement de court. Mes yeux s'écarquillent légèrement, et ma bouche s'entrouvre dans une expression de surprise. C'est ce qu'on appelle aller droit au but... C'est assez déstabilisant, parce qu'on m'aborde très très rarement comme ça. En général, on y met les formes, on me tourne autour, ou plutôt, je tourne autour de ma cible... Je reprends contenance assez rapidement, et relève le menton en refermant la bouche, une moue légèrement boudeuse plissant mes lèvres. Je ne sais pas si je suis flattée ou outrée... La flatterie l'emporte un peu, parce que je lis son désir et que je dois admettre que le voir l'exprimer avec une telle brutalité a quelque chose d'excitant. Comme si il était si pressé de me prendre qu'il ne pouvait même pas faire l'effort d'être poli... Donc il a vraiment envie de moi, maintenant tout de suite... Un sourire satisfait étire à nouveau mes lèvres, et la flatterie l'emporte définitivement sur l'outrage. Qui a besoin de forme? Cette démonstration d'attention est brute... c'est agréable, on ne pourra pas l'accuser d'avoir de fausses intentions au moins!
Mais puisqu'il me désire... je peux bien le faire patienter quelques secondes... Les yeux brillants d'un léger désir, je m'approche de lui et commence à lui tourner autour. J'en profite pour le détailler, tout en répondant :
- Hmm... pourquoi pas... mais il faudrait trouver un endroit tranquille... et mon bungalow est loin de l'être...
Une façon comme une autre de lui faire dire de quel bungalow il vient, parce qu'il va forcément me proposer d'y aller, tout du moins j'imagine. Si il vient bien d'un autre bungalow que le 11, ce sera parfait.
naji2807

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par naji2807 »

Madeleine Dubois
14 ans, Née le 14 Février, 1m50, fille de Thanatos, Corbeau
Avec Serge, Un peu bizarre, Très gentille, Près des Bungalow avec Theo

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Je ne dois pas toucher Theo. Je crois. Serge m'a arrêtée. Quand j'ai voulu le toucher. Pourquoi? Il ne doit pas tirer ses cheveux. Je crois. C'est douloureux. Je crois. Moi ça me ferait mal. Et même ça me fait mal. Quand Serge tire mes cheveux. Il le fait. Des fois. Pour attirer mon attention. Ce n'est pas très agréable. Mais ce n'est pas grave. Parce que ce n'est qu'une fois. Alors que là non. C'est long. Quand Theo se tire les cheveux. Et il le fait lui-même. Il veut attirer sa propre attention? C'est bizarre. Non? Je ne comprends pas; Comme toujours. C'est un peu fatigant. Surtout pour les autres. Je crois.
Mais je ne veux pas partir. Il a l'air triste, embêté, malheureux, nerveux? Il ne faut pas rester seul. Je crois. Il doit en parler. Non? Je ne sais pas... Je vois les gens faire. Quand quelqu'un est triste. Il faut le pendre dans ses bras. Non? Mais Serge m'a croassé dessus. Quand j'ai essayé de toucher Theo. Donc je ne dois pas le toucher. Je crois. Mais je peux rester. Non?
Il soupire. Il est fatigué? Triste? Déçu? Agacé? Pourquoi il a tant de significations pour un seul signe? C'est fatigant. Je trouve. Il faudrait que ce soit plus clair. Un signe : une signification. Il dit que c'est compliqué. Il a raison. C'est compliqué. Mais il peut m'expliquer. Je crois. Les gens m'expliquent. Souvent. Parce que je pose des questions. Il ne va pas me forcer à partir. Tant mieux. Alors je m'assois à côté de lui. Serge est toujours sur mon épaule. Pas loin de Theo. Il le regarde. En penchant la tête. Il comprend mieux comme ça? Je penche aussi la tête. Mais c'est toujours compliqué.
- Pourquoi c'est compliqué?
Il n'a pas lâché ses cheveux. Je me demande si il a mal. Du coup. Peut être pas. Peut être qu'il ne sent rien. Les gens sont tous différents. Il paraît. Alors peut être qu'il ne sent rien.
Octasecret

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par Octasecret »

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17 ans|fille de Nyx|bipolaire|petite sœur d'Ethel|avec Alex près du pavillon réfectoire

Je suis restée un moment avec Timothée avant que quelqu'un ne vienne contrôler mon état. Ça n'était pas grand chose mais valait mieux venir vérifier mon état. Lorsque j'ai pu terminée, je ne suis pas retourné voir Timothée, vu son état il valait mieux que je le laisse.
En sortant, il n'était pas encore 19h alors je suis rapidement parti vers l'atelier d'art pour y être tranquille. Là bas, j'y est récupéré tout ce qu'il me fallait et j'ai commencé à peindre jusqu'à ce qu'il soit 18h30. J'ai rangé toute mes affaires avant de partir en direction de la forêt. J'y suis restée quelques temps et lorsqu'il fut 20h je partis en direction du pavillon réfectoire.


***

Malgré que je participais à la Chasse aux Monstres seulement pour m'entrainer et non pour gagner, j'ai été un peu déçu de constater que les 3 premières équipes allait pouvoir s'entrainer avec Achille et non la nôtre. Bon c'était déjà pas mal de pouvoir finir cinquième. Mais c'est sûr que pour cette récompense, j'y serait surement aller plus fort.
Mon repas fini, j'ai essayé de retrouver Ethel, mais aucune trace d'elle. Cela devait être la première fois depuis longtemps que je n'avais passé aucun moment de la journée avec elle...
J'étais seule près de la sortie du pavillon réfectoire, lorsque j'entendis une voix m'interpelait, me demandant si j'allais bien. Je me retournais, et constatait qu'il s'agissait d'Alex. Si je me souvenais bien, c'était une des enfants d'Hypnos; elle est donc l'une des sœurs de Dak-Ho.

-Salut Alex. Ça va et toi?
Yumeko

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par Yumeko »

Elias Young
Américain ǀ 16 ans ǀ 190 cm ǀ Fils d'Eos ǀ Rayon de soleil ǀ Fidèle optimiste

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S’il ne m’est pas rare de participer à la Chasse, je suis plutôt du genre à suivre le mouvement. Je m’inscris surtout si on a besoin d’un membre supplémentaire dans une équipe. J’aime participer mais je ne me sens pas frustré de ne pas m’inscrire. Certains adorent la Chasse ou les Capture-Etendards et participent à toutes. C’est surtout le cas pour ceux qui aiment les combats et la compétition. Je ne suis pas un grand compétiteur, aimant ça à petite dose. J’ai pratiqué la natation et le basket en club, et il faut en avoir un peu quand on fait du sport. Entre les matchs de basket et les compétitions de natation, il y en a forcément puisqu’il s’agit en partie de se mesurer à des adversaires plus ou moins forts. Je vois donc souvent des enfants de Niké et d’Arès participer à la première. Cette fois-ci encore n’a pas fait exception à la règle. Mais le résultat n’est pas obligatoire couronné de réussite. Comme tout le monde, j’aime gagner mais je ne suis pas mauvais perdant et je me contente de la place où je suis. Et si c’est la dernière, ce n’est pas grave. Les défaites, cela arrive. La vie n’est pas faite que de victoires ou de défaites. Et chaque défaite nous apprend quelque chose. Cela ne veut pas dire que la prochaine fois, ça sera encore une défaite. Et les trois premières places nous permettent de recevoir une récompense, s’agissant d’un entrainement à l’épée avec Achille en personne. C’est un beau cadeau et je compte bien en profiter puisqu’on me l’offre ainsi qu’aux autres membres de l’équipe. Demain matin, je me rendrais à l’Arène pour participer. Je suis très curieux de le découvrir comme professeur et je me demande comment cela se passera. Je pense apprendre de nouvelles choses et je prendrai tous les conseils qu’il pourra me donner. L’épée n’est pas mon point fort, ayant plutôt l’habitude de me battre et de m’entrainer à la lance.
Lucian s’installe à côté de moi pour profiter de la Veillée. Je n’ai pas eu l’occasion de parler avec lui au cours de cette journée. J’ai été assez occupé et j’imagine que lui aussi. Mais ce soir, assis côte à côté, nous allons pouvoir discuter tous les deux. Je le connais depuis un moment, et en plus de partager le même bungalow, nous sommes voisins de lit. Le sien est parfaitement fait et rangé, c’est bien l’un des seuls. Beaucoup ne font pas d’effort, c’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle on termine dans le bas du classement et avec de l’eau tiède voire froide chaque jour. A force, je me suis habitué même si je préférerais prendre plus souvent une douche chaude. Avec Lucian, j’essaye de faire des efforts ou plutôt de ne pas me laisser contaminer par le manque de rangements des autres. J’avais l’habitude de ranger ma chambre quand je vivais avec mon père à New York donc j’essaye de ne pas perdre cette habitude. Et c’est vrai que c’est plus agréable quand c’est rangé. J’acquiesce à ses mots, étant d’accord avec lui. L’esprit d’équipe est primordial pour la Chasse comme pour la Capture-Etendard.
- Oui, je suis d’accord avec toi, c’est essentiel et c’est en grande partie pour ça qu’on a réussi à se classer second. Oui, je m’en rends compte et bien sûr, je te donnerai mon avis. Peut-être même demain, je ne compte pas rater cette occasion.
Je l’interroge sur les raisons de sa non-participation à la Chasse de cet après-midi. Je sais qu’il lui arrive parfois de participer mais pas aujourd’hui. La raison est son manque d’envie ce que je comprends parfaitement. Le but, c’est d’en avoir envie sinon cela n’a aucun intérêt. Il s’est entrainé à l’Arène mais il avoue vouloir participer à la prochaine. Cela étant, c’était aussi l’occasion pour les nouveaux de participer. C’est vrai, il y en a eu quelques-uns dans les différentes équipes dont la mienne avec Nimue. Je pense à elle mais mes pensées dérivent en direction de Rose, rencontré au cours de l’après-midi. Lui aussi vient d’arriver et je me demande encore comment j’ai pu faire ça avec un inconnu simplement parce que je le désirais. Ce n’est pas dans mes habitudes. Je me retiens de lâcher un soupir ou de repenser à ce que nous avons fait pour me concentrer sur ma discussion avec Lucian. C’est bien plus innocent.
- Je comprends, il faut s’inscrire seulement si on en a envie et j’imagine que tu as pu trouver un partenaire d’entrainement ce matin. Oui, c’est une bonne occasion de le faire. Il y avait Nimue dans mon équipe, une jeune demi-déesse non encore reconnue. J’ai aussi rencontré un autre demi-dieux au cours de l’après-midi et il me semble avoir vu de nouveaux visages. On se pose la question tous les ans, fis-je avec un léger sourire au sujet du nombre de nouveaux demi-dieux.
glamour123

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☼ Percy Jackson ☼ RP Andréa

Message par glamour123 »

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Sur l'océan avec Plav et Milàn


Mon grand père, papy, il est tout ce que j'ai, il est mon héros, le grand explorateur de mes rêves d'enfant, mon protecteur, il est ma famille, ma maison, mon foyer, avec lui je n'ai jamais manqué de rien, il a su se montrer patient et attentionné envers moi, mais aussi sévère et implacable quand la situation le nécessitait, il m'a aimé de tout son cœur, autant qu'il lui était possible d'aimer quelqu'un, d'un amour grand, tendre et inconditionnel. Je ne le remercierai jamais assez pour tout ce qu'il a fait pour moi, pour tous ses sacrifices, pour tous les livres qu'il m'a lu le soir avant de dormir, pour tous les repas, pour tous les goûters qu'il m'a préparés, pour nos randonnées dans les montagnes, nos soirées sous une toile de tente, les feux de camp, pour tout ce qu'il m'a appris sur la terre, sur les plantes, sur la survie en milieu inconnu, il m'a aimé et il m'a éduqué, je lui dois beaucoup, je lui dois tout, si je suis devenu l'homme que je suis aujourd'hui c'est entièrement grâce à lui, sans lui je ne serais pas le même, c'est certain. À ses côtés je n'ai jamais été en proie au sentiment de solitude, petit, quand j'allais jouer seul dans la vallée du hameau, je savais qu'à mon retour il serait encore là, qu'il guettait l'apparition de mes cheveux blonds en bataille depuis son fauteuil rembourré, et ceci n'a pas changé malgré les années, même si je pars à l'autre bout du globe terrestre, même si je m'en vais explorer un continent étranger pendant des semaines, des mois, je le sais, c'est une profonde certitude, je pourrai toujours compter sur lui, il sera toujours là pour moi en cas de besoin, quoiqu'il arrive. Je ne suis pas seul. Je l'ai lui, et je l'aime. Très souvent, à de nombreuses reprises, dès que j'avais une question ou une interrogation en tête à son sujet, il y répondait et me parlait de maman, il lui arrivait parfois d'avoir les yeux dans le vague mais c'était principalement un sourire doux qui ornait ses lèvres, il pouvait me parler d'elle durant des heures à me détailler à quel point elle rayonnait, à quel point elle était belle avec ses yeux bleus et sa peau claire, à quel point elle aimait les fleurs, comment elle prenait soin d'elles, comment elle leur parlait pour les faire grandir plus vite, comment elle adorait son métier, et moi j'adorais l'écouter car chacun de ses mots la rendait un peu plus réelle encore, chaque information supplémentaire me permettait de sculpter avec plus de précision l'image d'elle que j'avais dans mon esprit. Je ne l'ai jamais connu et pourtant elle n'a jamais cessé de me manquer. Malgré tout le bonheur que m'offrait papy, il y avait ce trou dans ma poitrine que rien ni personne ne pouvait combler. Ce trou, ce vide, ce manque, je l'ai toujours, il m'accompagne partout où je vais, tout le temps, et se joint à lui le regret, l'immense culpabilité que sans moi elle serait encore en vie, aussi resplendissante que dans les descriptions de papy. Jamais elle ne me prendra dans ses bras, jamais elle ne m'embrassera le front, jamais elle ne replacera une de mes mèches sauvages derrière mon oreille, jamais elle ne me chuchotera des mots d'amour, jamais elle ne réajustera mon écharpe par peur que je prenne froid, jamais je ne la verrai cueillir et composer un bouquet de fleurs, jamais je ne dégusterai un de ses plats minutieusement cuisiné, jamais je ne respirerai son parfum, jamais je ne la verrai me sourire, jamais, et qu'est-ce que ça fait mal. Mon père, l'homme dont maman est tombée amoureuse, a suscité pendant des années mon intérêt, j'étais curieux de le connaître, de savoir qui il était, quel était son nom, quelles étaient ses origines, ce qu'il faisait dans la vie, à quoi il ressemblait, malheureusement papy ne détenait aucune de ces réponses, leur histoire, leur coup de foudre, tout s'est passé si vite qu'en un battement de paupière elle était déjà partie avec lui, sur le moment il ne s'est pas posé plus de questions que ça, il a vu sa fille heureuse et c'était tout ce qui importait, et, après ma naissance, c'était trop tard, tout était trop tard, le mal avait été fait, le désespoir était trop grand, mes cris perçants, papy n'a pas eu d'autre choix que de sécher ses larmes endeuillées en calmant les miennes de nouveau né. J'ai attendu dix-sept ans, parcouru une infinité de kilomètres avant de percer le secret de mes véritables origines, de découvrir l'héritage mythologique qui me lie inévitablement à mon père, Notos, Anemoi, vent du Sud, et par parenté à mes oncles, Borée, Zephyr et Euros, dix-sept ans où j'ai vécu dans l'ignorance la plus complète concernant ma nature de demi-dieu, expression qui à mes yeux est encore empreinte d'une voile brumeux; voilà les raisons qui me poussent à m'élancer sur un bateau à moteur vers la plage de la colonie des sang-mêlé, la sécurité dans un premier temps mais c'est avant tout une quête d'identité qui me tend les bras. Lors de notre échange sur l'île d'Iris, Borée m'a garanti un lieu de sureté pour tous les enfants de divinités tels que moi et c'est ce que j'ai cru moi aussi jusqu'à ce que je perçoive une agitation anormale de l'océan, l'air en surface ne laisse rien paraitre mais le mouvement subtile des vagues ne trompe pas mon oeil, il est en train de se passer quelque chose sous mes pieds et si c'est un monstre, à nouveau, je ne détiens que ma machette pour me défendre, inefficace contre les créatures des enfers selon Euros, en d'autres termes je pourrais bien mourir avant de mettre le pied à terre. Néanmoins, ce que je n'avais pas anticipé, c'est de voir surgir à plusieurs mètres de ma position un espadon fendant l'eau, extraordinairement grand, incroyablement majestueux, accroché à lui un homme, il ne fait qu'un avec l'animal et son regard semble s'ancrer dans le mien, je n'ai pas le temps de penser à quoique ce soit, d'esquisser le moindre geste qu'ils replongent dans les fonds marins aussi vite qu'ils me sont apparus. Tout se déroule alors en un éclair, du point de contact entre l'espadon et l'eau émergent d'énormes vagues, elles se dirigent droit sur moi, droit sur le voilier, et leur force nous terrasse, mon bateau, une frêle embarcation, se retourne sèchement et m'entraine dans son sillage, je me retrouve tout à coup sous l'eau, aspiré toujours plus profondément par des tourbillons, je ne lutte pas, cela ne servirait à rien, je ne suis pas suffisamment fort pour aller à l'encontre des courants marins, je ne ferais que me fatiguer, en vain, malgré mon cœur tambourinant de peur je ferme les yeux et essaye de me concentrer sur l'oxygène dans mon organisme, pour l'économiser, le préserver; c'est alors qu'une nouvelle force entoure mon corps et me tire vers le haut, vers la surface, à peine ai-je la tête sortie de l'eau que mes poumons se rengorgent d'air, tremblants, à vif, et je réalise peu à peu que cette chose a remis à l'endroit mon bateau et que je suis bel et bien toujours en vie. Pris d'un soudain élan de panique pour les membres de l'équipage je me redresse, prêt à replonger pour les sauver s'il le faut mais c'est inutile, le voilier flotte tranquillement, comme s'il ne s'était rien passé, Lorenzo se tient debout sur le pont, il regarde dans ma direction et me lance un signe que tout va bien pour eux, plus de peur que de mal, encore une fois. Quelques secondes de silence s'écoulent paisiblement avant que l'espadon ne réapparaisse dans mon champ de vision, sa taille a nettement diminué, il est devenu petit, bien plus petit, il bat des nageoires vers le voilier puis, lentement traverse l'océan jusqu'à mon bateau, c'est plus fort que moi, je suis hypnotisé par l'articulation de son aileron, fasciné par la longueur de son nez, de plus près je perçois nettement les nuances de ses écailles, bleues, vertes, violettes, indigo, blanches, argentées, noires, il est vraiment superbe; sans que je ne m'en rende compte j'ai la main tendue vers lui, une invitation à le toucher s'il le souhaite, n'importe qui aurait eu peur de lui en raison des précédents événements mais pas moi, je suis tout simplement, juste, émerveillé par lui. Quand il arrive à ma hauteur les mots sortent tout seul.

« Qu'est-ce que tu es beau...
Un coup tu es grand, un coup tu es petit c'est ça ?
Ça doit être pratique pour se faufiler où tu veux.
Tu es venu t'excuser je ne me trompe pas ?
En tout cas je suis impressionné par ta puissance.
Tu es magnifique. »
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