Le nouveau monde | Ouvert | Event : souffle nocturne

[z-laurine7]

Parfait ! D'ailleurs Laurine j'ai mon docteur de libre si tu veux rp ^^

Bien-sûr ! ^-^ Je te laisse commencer ?

[Daim2]

Il est en plein milieu des gens entrain de se réveiller voir si quelqu'un a besoin d'aide, je dis que tu te trouve devant lui ça te vas ? ^^

[z-laurine7]

Il est en plein milieu des gens entrain de se réveiller voir si quelqu'un a besoin d'aide, je dis que tu te trouve devant lui ça te vas ? ^^

Parfait !

[Zenlen]

Bonjour à tous

Je viens vous donner des nouvelles concernant le RPG. Animia est revenue sur sa décision de s'inscrire donc il ne nous manque qu'une seule fiche pour être au complet ! Yeaah Afin de faire vivre au maximum le RPG et pour permettre à tous de RP, notamment à Lau' qui vient d'arriver, j'annonce officiellement que le premier event se tiendra samedi prochain, dans l'après-midi, c'est à dire entre 14h et 18h selon mes envies xD Si Octasecret n'a toujours pas posté sa fiche d'ici-là l'event se déroulera quand même, le temps défile et il faut avancer dans la trame de l'histoire ! J'espère que vous serez au rendez-vous et que vous prendrez toujours du plaisir à rp. Gros bisous !

Hey
Il y a encore de la place pour un perso ?
Je crains que le sujet d'où je comptais recycler mon perso ait disparu à jamais (Outremonde, ça va faire 6ans quand même... ) mais j'aimerais bien le relancer sur la base de mes vagues souvenirs !

[Daim2]

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KimTae ; Médecin ; Survivant suicidaire

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Autour de moi les gens ouvraient les yeux les uns après les autres. De ce que je pouvais voir tous ont l'air en bonne santé, pas de blessé, en extérieur au moins.

- Elle.

Mon fantôme était apparu devant une jeune femme qui commencé tout juste à ouvrir les yeux. Suivant ses indications je me suis penché vers elle. J'observais son corps, d'une manière totalement professionnel, tachant de trouver pourquoi mon amant m'avait indiqué cette fille en particulier. Les cheveux bruns jusqu'au épaules, un visage calme, bien que endormi. Le mouvement de ses yeux et sa respiration m'indique qu'elle est entrain de revenir à elle. Est-ce qu'elle peut déjà m'entendre ?

- Bonjour.. Est-ce que tout va bien ?

Je lui fait un sourire pour tenter d'avoir l'air rassurant. S'occuper des autres m'as toujours mieux réussi que m'occuper de moi. Si j'arrive a suffisamment me focaliser sur elle, je pourrait peut être parvenir à m'oublier..

[MikoAsuna]

Bonjour à tous

Je viens vous donner des nouvelles concernant le RPG. Animia est revenue sur sa décision de s'inscrire donc il ne nous manque qu'une seule fiche pour être au complet ! Yeaah Afin de faire vivre au maximum le RPG et pour permettre à tous de RP, notamment à Lau' qui vient d'arriver, j'annonce officiellement que le premier event se tiendra samedi prochain, dans l'après-midi, c'est à dire entre 14h et 18h selon mes envies xD Si Octasecret n'a toujours pas posté sa fiche d'ici-là l'event se déroulera quand même, le temps défile et il faut avancer dans la trame de l'histoire ! J'espère que vous serez au rendez-vous et que vous prendrez toujours du plaisir à rp. Gros bisous !

Hey
Il y a encore de la place pour un perso ?
Je crains que le sujet d'où je comptais recycler mon perso ait disparu à jamais (Outremonde, ça va faire 6ans quand même... ) mais j'aimerais bien le relancer sur la base de mes vagues souvenirs !

saluuut
Ooooh tu étais sur la première version d'Outremonde ou la seconde ? Ça date tellement

[Zenlen]

Hey
Il y a encore de la place pour un perso ?
Je crains que le sujet d'où je comptais recycler mon perso ait disparu à jamais (Outremonde, ça va faire 6ans quand même... ) mais j'aimerais bien le relancer sur la base de mes vagues souvenirs !

saluuut
Ooooh tu étais sur la première version d'Outremonde ou la seconde ? Ça date tellement

La première je crois
J'en ai de bons souvenirs, malheureusement j'ai dû décrocher à un moment par manque de temps...

[z-laurine7]

Jesaïa | 20 ans | Passionnément égoïste


Faut que tu saches un truc, c'est que j'étais pas prête à te perdre, pas du tout même. Tu vois, dans ma tête, on allait faire bien plus que les États-Unis, que l'Italie. On allait se barrer en Asie, en Afrique. On aurait fini par se poser quelque part, le fric plein les poches, parce que mon talent il aurait été forcément reconnu, et que toi fidèle à toi-même, t'aurai trouvé un moyen pour gagner plus que moi, quitte à braquer des banques et à risquer la taule, parce que tu disais que t'étais un homme, un vrai, pas du genre à se faire entretenir par une nana. T'sais moi, dans le fond, ça me dérangeait pas. Je t'aimais toi et ça tout entier. Y'a pas une parcelle que j'avais pas envie de caresser, de toucher et d'embrasser. Peut-être bien qu'après un an ou deux, encore je me serai lassé, et qu'on aurait encore bougé. Que tu m'aurais dit, là, au creux de l'oreille, t'en fais pas, on va où tu veux, quand tu veux, je t'achèterai le monde, je te décrocherais la lune s'il le faut. Ou peut-être bien que j'aurai fini par tomber enceinte, et qu'un gosse, c'est ça qui m'aurait comblé. Que ça m'aurait rempli d'une autre façon que toi tu le faisais, et que ça, ça aurait été encore plus fort que tout. Alors peut-être bien qu'un deuxième gosse aurait suivi le premier, et peut-être un troisième, même un quatrième et un cinquième parce que tu sais bien que je suis dans l'excès. Que le sentiment au fond de mon cœur il aurait été trop bon, surtout celui d'être importante et indispensable pour ces gosses. Être le centre de leur monde, toute leur vie, indispensable. On aurait formé une belle famille, tu crois pas ? Moi je suis certaine que si. Mais il a fallu que tu merdes, et que tu crèves. Je crois que j'avais jamais eu une douleur comme celle-là, qu'on aurait pu m'arracher les ongles un à un, le cœur à pleine main, ça aurait pas égalé ça. Pendant une heure j'ai dû me répéter que t'avais pas eu le choix de me laisser, et pendant quelques heures après j'y ai cru. Après, on m'a plus laissé croire à rien.
C'était un bordel monstre dans la chambre d'hôtel. Entre le tableau, l'alcool, les morceaux de verres brisés, le sang qui tâchait le tapis, les draps, ton corps surtout, ton corps inanimé, mort. J'aurai dû penser qu'avec la chaleur, tu tarderais pas à sentir, j'aurai dû penser que ton sang il sécherait, et que bientôt je pourrai plus rien en faire. J'ai essayé de le diluer, avec de l'eau, mais la couleur que ça faisait elle était dégueulasse, pas digne de ma toile. Et puis surtout, y'avait cette douleur dans mes yeux, et ce noir. Enfin, le reflet de mon âme il était véritable. Mais il m'empêchait de voir. C'est comme si on m'avait forcé à ouvrir grand les paupières, et qu'on m'avait collé une clope sur la rétine pour la faire cramer. Je voyais les extrémités, plus que ça : les extrémités, et j'ai paniqué. Mais la panique elle a atteint son sommet que quand y'a un poing qui a frappé à la porte. Une voix de femme. Elle parlait italien. Forcément. J'ai pas compris un mot. C'est toi qui gérait tout ces trucs, qui t'assurait qu'on se fasse comprendre, qui commandait à bouffer, qui payait, qui disait à l'hôtel encore combien de temps on allait rester. J'ai pas répondu. J'ai éteint la lumière, fermé les rideaux, j'ai prié pour qu'elle s'en aille. Elle est partie. Mais au creux de mon ventre y'avait cette envie de vomir, et mes mains elles tremblaient, elles voulaient pas s'arrêter. Parce que y'a qu'à ce moment, ce moment où il était déjà trop tard, que j'ai réalisé que je savais pas ce que j'allais faire de toi. Que moi même je savais pas ce qui allait en advenir de moi. T'avais d'abord pris mon vide, pour finalement me le remettre en plein dans la gueule, en me prenant au passage mes yeux, et là, là j'étais perdue, et on me laissait pas assez de temps pour me retrouver. Ca m'a prit quelques jours pour en avoir l'idée, et pour dormir je continuais à me coucher à tes côtés. Je t'avais promis une belle mort, mais avec ce poignet qui arrêtait pas de tressauter, et mes paupières qui clignaient sans arrêt pour essayer de se débarrasser des tâches sans succès, je t'avoue que j'ai douté, de pouvoir y arriver. Alors si on pouvait pas avoir ça, fallait au moins que je t'enterre avec les plus grands. J'ai pensé au Panthéon, mais y'avait les frontières, c'était trop loin. Et après dans ma tête ça a fait comme un tilt : les chapelles des Médicis. Tu méritais au moins ça, toi, frère de Côme, tu crois pas ?
Mais je pouvais pas te sortir de l'hôtel, pas comme ça. Y'avait les caméras, j'étais pas bête, je pouvais pas me promener dans les couloirs à traîner ton cadavre. Ton corps, pardon. Ton magnifique corps. Il a fallu que j'aille prendre une douche, l'eau qui a coulé sur mon crâne m'a fait lâcher un cri de douleur et j'ai cru que j'allais m'évanouir une nouvelle fois, là, nue, sur le carrelage. Ça s'est remit à saigner, et je me suis dit pas possible, c'est ouvert, et j'ai espéré que le noir il en profite pour s'échapper. Mais il est resté. Et je me suis mise à chialer, à pleurer comme pas possible, y'avait cette trop grande douleur dans ma poitrine. J'avais le cœur émietté, et t'arrêtais pas de marcher sur les morceaux qui restaient. Je pouvais pas voir la vie sans toi. Mais je me suis reprise, parce que j'avais pas encore le temps pour ça. Faire le deuil ça allait être long, douloureux, mais c'était pas encore l'heure. Je me suis habillée, un beau truc, un truc bien propre qui te ferait pas honte, cette fois. J'ai mit un chapeau, en espérant que ça suffirait pour cacher le sang poisseux dans mes cheveux.
Ça a pas été facile, de rejoindre la ville, de marcher droit, d'avoir les épaules droites, mais j'ai réussi à rentrer dans un magasin de bricolage. J'ai attrapé une scie, deux grands sacs, et un tas de trucs qui me serviraient pas, mais je voulais pas avoir l'air louche, juste avec une scie et des sacs, tu vois ? J'ai payé avec les billets qui restaient dans tes poches, et le vendeur m'a beaucoup regardé, parce que j'avais cette drôle de façon de pencher la tête. Les tâches dans mes yeux, elles étaient surtout au centre, alors j'essayais de regarder sur le côté, pour voir ce que je voulais. Et puis je suis rentrée. Et là encore, j'ai pleuré. Ça me détruisait, de devoir te détruire à toi, mais tu vois, j'avais pas trop le choix, là. Je savais pas par où commencer. Pas ton visage. Pas tes mains, tes magnifiques mains pleines de tatouages. Ni tes bras musclés, ni ton torse musclé. Le pied ? Le gauche, je me suis dit. Le pied qui met de mauvaise humeur, le côté des pêcheurs. Fallait enlever cette partie là en premier. J'ai voulu commencer à couper, mais j'ai dégueulé, l'estomac révulsé, là, juste à côté, à un tel point que je pouvais plus m'arrêter. Tousser, recommencer, vomir encore. J'aurai même pu m'étouffer.
Je sais pas, si c'est qui les a alertés. Si déjà ils avaient eu des doutes. Si c'est Margot qui avait dit que tu manquais à l'appel, peut-être que t'avais un rendez-vous avec elle. Ou si j'avais merdé, ailleurs. Mais rien qu'à l'idée que c'est elle qui ait encore tout fait foiré, y'a eu cette rage en moi, celle qui a pas de nom, celle qui m'a pas fait réagir quand on a pointé un canon froid sur l'arrière de mon crâne, qu'on m'a plaqué au sol, qu'une voix avec un drôle d'accent m'a dit de pas bouger : police, surtout pas de bouger, qu'on a vérifié ton pouls, qu'on a dit c'est trop tard, il est mort. J'ai hurlé mais c'est pas de ma faute. Parce que c'était vraiment pas de ma faute. Je suis désolée, pour ce qui a suivit, mais je pouvais pas prendre le risque que ma vie se termine aussi. Je te l'ai dit, moi je méritais les grands endroits, je pouvais pas croupir en prison, entre 4 murs, à ne plus parcourir le monde. Le vide il m'aurait tué, et je voulais pas mourir, vraiment pas, pas après tout ça. Finalement, alors qu'on me mettait les menottes, je me suis dit et pourquoi pas ? Mon nom il allait forcément faire les premières pages des journaux, on allait parler de moi, à travers le monde. Y'aurait peut-être même une photo. Mais je me suis vite souvenue combien y'en avait eu, des affaires de meurtres, que les gens si ça les touchaient pas directement, il prenait un petit air grave, le temps d'une seconde, et qu'une fois la page tournée, ils avaient oublié, parce qu'ils étaient loin, dans leur vie bien tranquille. Ils faisaient semblant, eux aussi. Alors j'ai dit vous comprenez pas, il avait bu, il adorait le bourbon, il me voulait du mal, je me suis défendue. Je vous jure que je me suis juste défendue. Valait mieux toi, que moi. Mais on m'écoutait pas. On m'a juste dit, tu diras tout ça à ton avocat. Et on m'a ramené aux frontières, ils allaient me rapatrier en France. Je voulais pas encore retourner en France. Mais d'abord on m'a foutu dans une ambulance, et je me suis dit avec horreur que je savais même pas où t'allais finir, que j'avais manqué à ma parole, que jamais je pourrais le voir, ton nom sur ta tombe, là où j'aurai pu marquer « Sept Malhon, un fils, un ami, un mari ». Parce que sans doute que c'est comme ça qu'on aurait terminé, nous deux, dans une église. Apparemment mon crâne il avait des points de sutures, j'aurai sans doute une cicatrice, je me suis dit tant mieux, une marque de ton passage sur moi, ça pouvait pas me rendre plus heureuse. Sans doute que le médecin il m'a donné un truc fort, beaucoup trop fort, une anesthésie et qu'avec la fatigue, je me suis endormie. C'était peut-être une piqûre, ou un gaz, dans ce masque, on me l'avait juste pas dit.

***

La peur pulse sous ma peau. La peur c'est sans doute mieux que le vide, tu me diras, mais j'ai pas du tout envie de croupir derrière des barreaux. Ça, jamais. Dans ma tête ça bourdonne, sur mon crâne ça tire, je touche, je grimace, ça fait mal. Ta marque. Je me détends. J'ai peur que si j'ouvre les yeux, je me verrais déjà en combinaison orange, enfermée. Mais je dois le faire, alors je le fais. Au début c'est juste du noir, et après, autour, je vois du bleu. Ça me fait froncer les sourcils, me redresser, assise, m'agripper au sol. Pas au sol, à l'herbe. Je promène mes doigts sur la terre. Et je respire, une grande bouffée d'air. Soulagée d'abord : c'est pas la taule, après je me dis c'est pas possible. Je lève la tête, pour voir un bâtiment au loin, sans doute je suis dans la cour de la prison. La lune est là, haute, pas encore pleine. Elle marque ton vide, elle aussi. Puis je penche la tête, mal à la nuque, et du coin de l’œil, j'en vois une deuxième. Je me dis pas possible, tu délires, tu vois mal. Tes yeux qui commencent à te jouer des tours, comme si plus voir c'était pas suffisant. Mais la vérité, c'est qu'autour, y'a pas de bâtiment. Même pas d'insectes. Juste de la verdure, et des gens. Pas possible. Ce que je vois, même toi t'y croiras pas. Tu me dirais Jesaïa, t'as encore forcé sur l’ecstasy, c'est ça ? Mais la drogue c'est toi qui l'a eu, pas moi. Un ange, un triton, un mec qui fait de l'eau. Je dois remuer la tête dans tous les sens, à me faire craquer le cou, la nuque. Mais tout ça, c'est ce que je vois, entre les tâches. Et je crois que je rêve pas. Puis c'est à mon tour, d'être comme Kristine : jalouse. Même ceux qui ont l'air normaux, ils ont les cheveux roses, les cheveux blancs. Et je touche mes cheveux juste marrons. Tu les entends grincer, mes dents ? Puis je comprends. Je suis pas en prison. Je suis sans doute morte. Coup à la tête mortel. Peut-être pire : morte de souffrance, de solitude, de deuil. Comme ces animaux qui crèvent après leur moitié. Peut-être que ça m'a fait pareil. Et là, je suis en enfer. Dans mon enfer personnel. Je voudrais montrer mon ticket de sortie, mais je l'ai pas. On a dû me faire les poches, et on m'a juste foutu dans un endroit où je suis là, ordinaire, bras ballants, yeux manquants. Ça fait hérisser les poils sur mes bras d'horreur. Je peux pas être banale. Juste banale, entourée de tous ces gens, qui font tous des trucs incroyables. Et ces visages, je les connais pas. Si j'étais dans mon enfer personnel, il devrait y avoir le tien, que le tien, avec ce regard que t'as eu en dernier, sans pouvoir le changer. Mais après y'a l'espoir, qui refait surface, je te l'ai déjà dit, qu'il est jamais très loin. Je me dis bien sûr que non, putain, t'es pas banale, pas toi. Jesaïa, je me secoue, y'a pas deux artistes comme toi. T'es pas en enfer. C'est ça, l'oeuvre de ta vie. Sept, t'es pas mort pour rien, tu vois, sans doute que tu m'as même envoyé ici. Sans doute que t'as supplié Dieu pour ça : vous verrez elle vous décevra pas. Tu m'as fait échappé aux flammes éternelles. Peut-être que dans un coin de la forêt, je vais trouver un atelier. Mon travail ça doit être de peindre ces deux lunes ; t'as fait bien plus que de m'en décrocher une. Peindre ces trucs incroyables, au diable le noir dans mes yeux. La reconnaissance de mon talent en sera que plus grande : à moitié-aveugle et quand même prodige. Deux lunes : un grand monde, des grandes personnes, sans doute. Et j'en fait partie. J'ai réussi.
Je le remarque qu'à cet instant, ce mec penché au dessus de moi. Sans doute à cause des tâches noires. Pour bien le voir, je dois mettre ma tête dans une drôle de position. Et là encore, tout ce que je vois, c'est une peau pâle, des yeux bridés, et mon cœur il pince de nostalgie en souvenir de tous ces pays qu'on aurait pu encore visiter. Il me sourit, il me dit bonjour et il me demande comment je vais. Lui, il a l'air plutôt normal. Faudrait que je sache comment il s'appelle, pour savoir. Faudrait que je sache leurs noms, à tous. Que j'aille faire un tour, que je décide qui est unique. Je sais même pas combien on est, ça aussi faudrait que je sache. Je sais déjà où on est, ou plutôt où on est pas, par contre. Adieu la Terre. J'aurai voulu en découvrir encore tous les recoins, mais sans toi, je sais pas si ça aurait eu le même goût. En enfer pas possible, je fais trop confiance à maman et papa, pour ça. Peut-être qu'on est là en attente du Paradis, un dernier test, dernières épreuves. Faut que je sois la meilleure. Encore, toujours.
-Salut.
On parle la même langue, c'est déjà ça, je sais pas comment j'aurai fait sans toi. Mais Florence me manque déjà. Peut-être qu'avec notre future famille, ça aurait été là le point ferme. La demeure familiale. T'sais, moi j'dis que si y'a deux lunes, rien est impossible. Peut-être que dans cette dimension, les morts ils sont encore en vie. Faut bien. Rien qui croire, il faut. Pour éviter le vide. Le contourner, au moins.
Si ça va ? Qu'est-ce que je pourrais bien répondre à ça ? Je me frotte les yeux, sous les ongles encore du rouge, ton sang, y'a pas de doute. Alors tout ce que je fais c'est hocher la tête, feinter, et puis je me lève. Je m'agrippe à son épaule, sans vraiment lui demander son aide, je la prends, c'est tout.

[Daim2]

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KimTae ; Médecin ; Survivant suicidaire

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Elle penche la tête dans une drôle de position.. Aurait-elle un problème de vision ? Un gars c'était brûler les yeux avec une projection d'alcool de mon alambic, de il avait temporairement perdu l'usage. Les soins vites apporter avaient suffit et un grand repos lui avait permit de sauver son œil. Elle se lève et s’agrippe à mon épaule. Je continue de l'observer.
Elle se frotte les yeux, ils sont peut-être douloureux. Ses ongles ont des traces de rouges ternes, probablement du sang. Ce pourrait il que nous ayons tous du sang sur les mains ?

- Tu n'as pas mon sang sur les mains.

Mais t'es mort, et je suis en vie. C'est pareil.
Je ne lui poserais pas de question la dessus, je suis un médecin de corps, pas d'esprit.

- Ça aurait une certaine ironie, que je trouve assez charmante, ceci dit.

T'avais qu'à suivre des cours de psychologie, même si je doute que j'aurais autant accroché.
Faut que j’arrête, je vais devenir fou. Concentre sur elle, pas sur toi, t'es un personnage secondaire, trouve un principal et fait toi oublier dans leurs ombres. Je secoue la tête pour faire effacer les brides de conversation avec mon fantôme. Oublie toi pour continuer à vivre. Tu peux faire idiot. Si seulement je pouvais me ré-effacer la mémoire.. Les rires et la direction de la survie du labyrinthe ne me semblent maintenant n'être plus qu'un très lointain souvenir..

- Je suis médecin, fait moi confiance. Est ce que tout va bien ? Ça va peut être te sembler bizarre, mais est que tu étais dans un grand labyrinthe avec des murs de plusieurs dizaine de haut récemment ?

Ouais définitivement, c'est une question bizarre.

[glamour123]

Zenlen : Coucou, bienvenue à toi ! Tu peux encore t'inscrire oui pas de soucis Ce serait une fille ou un garçon que je te note ? Et penses-tu pouvoir fournir ta fiche avant l'évènement de samedi prochain ou pas ? Si oui tant mieux sinon tu pourras toujours la publier pendant haha x)

[Zenlen]

Zenlen : Coucou, bienvenue à toi ! Tu peux encore t'inscrire oui pas de soucis Ce serait une fille ou un garçon que je te note ? Et penses-tu pouvoir fournir ta fiche avant l'évènement de samedi prochain ou pas ? Si oui tant mieux sinon tu pourras toujours la publier pendant haha x)

Cooool
C'est un garçon, Theji. D'ici samedi je posterais ma fiche et je t'enverrai le petit 6 par MP, comme un bon petit kiwi

[glamour123]

Zenlen : Coucou, bienvenue à toi ! Tu peux encore t'inscrire oui pas de soucis Ce serait une fille ou un garçon que je te note ? Et penses-tu pouvoir fournir ta fiche avant l'évènement de samedi prochain ou pas ? Si oui tant mieux sinon tu pourras toujours la publier pendant haha x)

Cooool
C'est un garçon, Theji. D'ici samedi je posterais ma fiche et je t'enverrai le petit 6 par MP, comme un bon petit kiwi

Ca marche je te note, j'attends ton MP

[z-laurine7]

Jesaïa | 20 ans | Passionnément égoïste

Ce type, il reste là, il se met à secouer la tête, alors moi je me mets à me demander si j'ai fait un truc de travers, va savoir. Mais je vois pas. Il dit qu'il est médecin, que je peux lui faire confiance, et ça me fait sourire ; ironique. Le dernier médecin que j'ai vu c'est celui qui était dans l'ambulance, à faire quelque chose à ma tête, à se retenir de dire wow, quelle merde, à être professionnel. Je pouvais franchement pas dire le contraire. Et en lui, je pouvais pas avoir confiance non plus. Si je lui avais demandé de me laisser filer, de me donner un coup de main, oui juste ça : m'aider, sans doute qu'il aurait appeler des renforts : qu'on m'enchaîne les pieds, elle veut s'évader.
Ça me fait réaliser que j'ai plus les poignets menottés, et je frotte ma peau, comme si encore ça me démangeait. Je pourrais avoir envie de sortir d'ici, rien que pour savoir ce qu'ils vont faire de toi, l'amour de ma vie. Mais je peux pas gâcher ma chance. Un truc comme ça, on le fuit pas. J'ai envie de voir jusqu'où ça s'étend, si y'a de l'eau, du sable, un abris, quelque part. Combien y'a de kilomètres, jusqu'où on peut courir, sur toute la planète ?
On me demande si je vais bien, c'est encore lui, et je chasse la question d'un geste de la main. Pas envie de choisir une réponse : oui ou non. Il demande aussi si j'étais dans un labyrinthe, et ça me fait tourner la tête vers lui. T'sais les tâches noires, ça va un moment. Ça me fait serrer les poings quand tout ce que j'arrive à voir, c'est des fragments de visage, sans réussir à tout rassembler. Moi j'ai besoin que ça soit clair, évident, comme de l'eau de roche. Je veux pas m'efforcer à essayer de rassembler les morceaux du puzzle. Je donne un coup de tête vers les arbres, autant aller voir ce qui s'y cache. S'il a envie de savoir aussi, qu'il me suive. T'sais, c'est pas évident de marcher quand tu sais pas trop où tu mets les pieds, mais je préfère de loin me casser la gueule, menton en avant quitte à me péter les dents que demander à quelqu'un de l'aide, ça, ça fait pitié, vraiment pitié. La tienne, d'aide, ça a toujours été la seule que j'ai accepté, et franchement, est-ce que c'est de l'aide, quand ça vient d'un être aimé ? C'est peut-être juste l'amour, dans toute sa beauté.
-C'est quoi ton nom ?
Je demande soudain, parce que ça me revient, que je le sais pas, et je dois savoir, c'est important.
-Et en ce qui concerne le labyrinthe, non. Moi tu vois, j'étais à Florence, t'y es déjà allé ?
Le seul labyrinthe que je connais c'est celui de ma tête, les seuls murs que je connais sont ceux érigés autour de mon cœur, mais jamais ils ont été aussi grands. Juste cinq mètres de haut. S'ils avaient fait le double, peut-être que t'aurai pas réussi à les escalader et à me trouver, Sept, t'imagines ? Ça me terrifie. Je me dis qu'il a pas de chance, ce mec là, s'il a été enfermé dans dix mètres de haut.
-Toi oui ? Genre, littéralement ? Dans tous les cas, maintenant t'es là, c'est le plus important, non ?
Faut jamais regarder trop longtemps en arrière. On peut rien y faire, façon, au passé, pas vrai ?

[Daim2]

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KimTae ; Médecin ; Survivant suicidaire

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J'observe ses faits et gestes. Elle fronce beaucoup ses sourcils, je suis quasiment certain que ses yeux ont un problème. Mais entre mal y voir et voir des fantômes, lequel à un vrai problème.

- Le tien de problème peut l'aider. Regarde, le centre de ses œils sont brumeux, comme si on lui avait brûler. Sois elle est téméraire et idiote pour les garder ouvrent malgré la douleur, sois elle ne les ressens plus. Dans le premier cas tu pourras probablement l'aider, le second il faudrait une greffe de corné et tu n'as n'y l’expérience n'y le matériel pour ça, mon ange.

Je souffle, c'est beau ça, un docteur incapable d'aider. Enfin une chance sur deux. Personne ne c'était jamais brûler les yeux dans mon labyrinthe.. Oh il y avait bien Dan qui c'était pris une branche dans l’œil, mais il mort de l'infection, jamais rien de suffisamment puissant pour lui sauver la vie. Dan.. Encore un que je n'ai pas sauvé. J'espère que les autres ont put sortir.. J'espère ne pas les avoir tous tué en décidant de me tuer moi même. Même si techniquement, je suis toujours en vie. En vérité j'ai eu plus de mort que de vivant, mais c'était pas tant ma faute que celle des griffeurs et du manque de matériel. Après un certain niveau de blessure je ne peux rien faire pour eux, entorses, bleu, os cassés, hémorragie, et quelques infections quand j'avais mon alambic pour faire de la pénicilline.. Dès qu'il y avait besoin d'un trop gros actes de chirurgie, ça devenait hors de mes moyens. Je revois les murs sur lequel ont avait marqué les noms de ceux morts.. Un trop grands nombres sont morts dans mes bras. Je ferme les yeux un instant et je visualise ton visage, mon amant sans nom. Le temps d'un souffle du temps, je te sens a mes côtés et pour un peu, je sentirais ta main sur ma joue en réconfort.

- C'est quoi ton nom ?

Sa question me sort de ma rêverie. Elle a commencé a avancé vers le bord de la clairière, je presses le pas pour la suivre et continuer a lui servir de guide. Je m'en voudrais si elle se cogne.

- Kim Tae, enfin, je crois.. C'est celui dont je me souviens. Et toi ?

Je lui fait un sourire que j'espère un minimum rassurant, même si je ne suis toujours pas sûr qu'elle puisse le voir. Et puis avoir des prénoms à mettre sur des visages c'est toujours mieux. Elle me parle de Florence, si elle y était ça doit être un lieu, pour moi ça ressemblait plutôt à un prénom.
Quand elle me demande si j'étais littéralement dans un labyrinthe, je hoche la tête en approbation.

- Ouais, littéralement. Et je n'ai jamais entendu parler d'une quelconque Florence. C'est la première fois que je suis sûr d'être hors du labyrinthe à vrai dire.. Mes souvenirs d'avant ressemble plus à des rêves au réveils..

Une moue un peu triste se dessine sur mon visage. Je n'ai aucun souvenir de toi, seulement des brides de rêves. Et qu'es-que j'aimerais mettre un prénom sur ceux visage... Est ce que c'est vraiment si important que ça que je sois là ? J'ai toujours pas totalement exclu la possibilité d'être mort, même si je me souviens avoir été arrête avant de sauter.

- Je suppose.. Une idée d'ailleurs ou nous sommes ?

En la voyant avancer je me souviens de la remarque qu'à fait mon fantôme de médecin sur ses yeux. Ils faut que je lui demande s'ils sont douloureux. J'espère qu'elle ne le prendra pas mal, je sais pas depuis combien de temps elle est comme ça, et certaines personnes réagissent mal quand on pointe du doigts leurs faiblesses.

- Dit moi, est ce que tes yeux te font mal ? Ils sont comme ça depuis longtemps ?

En même temps, on a continué a avancer vers les arbres. Au sol, sur les arbres et dans les buissons, il n'y a pas un insecte. Même dans le labyrinthe ont en avait. Comment les plantes ont put autant se développer sans insectes ?

[Zenlen]

*
I surrender my worries
To the universe



WAVE

Theji Lavelie – Surnom Wave - 23 ans – Nouvelle-Calédonie – Humain, avec une maîtrise partielle de la lévitation[/size][/mid]

Jo me sourit en enfilant son t-shirt, qui laisse entrevoir son petit ventre plat et son nombril. Le soleil entre par les jalousies de ma petite cabane, et leur ombre danse sur le caramel de sa peau. Fasciné, je souris, et je tends la main pour l'effleurer du bout des doigts. Quelle perfection...
Elle rit en s'éloignant de moi,et d'un mouvement divin, rejette derrière elle ses longues tresses prises dans son col.
„Tu es fou de mon corps, Wave, c'est tellement dommage que tu ne portes pas la meme attention à mon ame!“ elle rayonne, faussement boudeuse, un peu theatrale.
Affalé entre les draps, rassasié, l'ame en extase, je la contemple. Je remercie l'univers de m'avoir donné des yeux, pour voir sa beauté, des mains, pour parcourir ses formes, une bouche...
Elle me tire de ma rêverie-gratitude en me lancant un coussin.
Je lui offre mon sourire le plus malicieux „Tu sais que je t'adore Jo... mais l'amour, l'amouuuuur“ je déclame en posant une main tragique sur mon coeur „l'amour c'est trop compliqué pour moi, doudou. J'aime pas les trucs compliqués“.
Elle me sourit en enfilant son short. „Un jour ca te frappera en plein coeur!“ Une ombre passe sur son visage, une ombre triste.
Je sais qu'elle a connu l'amour, et qu'il est parti sans crier gare. Les hommes sont c*ns. Quand je l'ai rencontrée du coup, Jo, elle pleurait beaucoup. Je lui ait offert mon épaule, ma tendresse, mon admiration infinie. Elle est pas comme moi Jo, elle est intelligente et déterminée, elle part bientôt pour continuer ses études. Un programme d'échange international super sérieux blablabla :baille:.
C'est bien pour elle, et puis c'est bien pour moi. J'aime les idylles courtes, courtes comme des rêves matinaux agréables, qui vous laissent souriants et flous.

J'habite dans une petite cabane, une maisonette si tu veux, près de la mer, en Nouvelle-Calédonie. J'adore mon pays, la chaleur écrasante du soleil, les averses soudaines, qui vous prennent par surprise, qui vous coupent le souffle, des torrents d'eau sans fin...
Ce que j'aime le plus, c'est la mer. La mer, c'est juste bon. J'ai grandi avec elle, elle est ma joie, ma liberté, et je ne saurais décrire le sentiment qui m'empare quand je rentre dans l'eau, mon coeur éclate, à chaque fois. Je me sens plein d'amour, aussi infini que l'horizon, aussi incontrolable que les vagues. La mer, je lui voue un respect sans fin. Elle est dangereuse, parfois, et j'ai appris par coeur les courants de ma plage, de mon spot. Je surfe tout les jours, je ne peux pas m'en passer, c'est comme une drogue. C'est pour ca que tout le monde m'appelle Wave.
Ma mère le dit souvent d'ailleurs „Theji n'a pas eu le temps de devenir un voyou, il traine plus à la plage que dans les rues. Je me demande comment j'ai mis au monde une méduse. Une grosse méduse qui ne fait que manger et se laisser flotter!“ ca me fait rire, et elle rit avec moi, bien que je voie dans son regard parfois, un fond d'inquiétude. J'ai arreté les études, parce que je n'aime pas les trucs compliqués. Mais au moins, je suis habile de mes mains, du coup je jobbe à un surf shop, je répare et crée des planches. Et puis, j'ai appris le bois, et maintenant je sculpte de petites figurines. Je peux en vendre aux touristes, et du coup je me débrouille pas mal pour vivre en autonomie, en toute simplicité, tu vois? En mode tranquille.
„Wave tu ne me comprendras jamais, toi tu n'as besoin que de la mer, une planche, de jolies filles et un ventre plein. Tu as zéro ambition frangin! Pourtant t'es pas c*n, tu pourrais voir plus grand!“
Ma soeur est très différente de moi, mais je ne l'en aime pas moins. Leyla conquérira le monde un jour, j'en suis presque certain. Je la regarderais depuis mon hamac. No stress.
Notre père à quitté maman avant la naissance de Leyla, et je n'ai de lui que de vagues souvenirs. Je ne me suis jamais trop préoccupé de ca, ma mère est mon tout, elle est superbe, grandiose. Elle est prof d'anglais, mais dans son temps libre, entre les murs de la maison familiale, elle est chamane. Elle nous à appris l'usage des plantes médicinales, et des cristaux précieux, qui guérissent les maux et renforcent l'esprit. Elle nous à appris le respect de la nature. Et elle nous a doté tout les deux d'une confiance spirituelle inébranlable. „Il faut que vous ouvriez votre esprit à tout ce qui est vivant. Il faut vivre en étant conscient que chaque instant est précieux, et ne jamais agir contre son coeur“. Ma soeur roule des yeux, elle se distancie de tout ce qu'elle appelle ce „charabias-bienveillance“. Moi, j'ai ancré ca dans mon âme, et ma vie est rythmée par ses mots.


OUTREMONDE

Un jour, je me suis endormi paisiblement dans mon hamac, un jour j'ai changé de monde. Comme ca, sans prévenir. Je me suis réveillé ailleurs que je m'étais endormi. Un sacré choc. Ils l'appellent „Outremonde“, et il a fallu apprendre a y vivre...
Il y a eu des clans.
Il y a eu des pouvoirs – j'ai appris à léviter, un peu maladroitement, en me concentrant.
Il y a eu elle...... Ava.
Ses cheveux roux et sa peau pâle, sa fougue, son énergie, son rire, son corps...
Je suis tombé amoureux, fort. Genre, j'ai sauté de haut, je pensais pas que je mordrais le bitume si méchamment. On est pas ensemble depuis longtemps pourtant, et l'outremonde est loin d'être découvert. Cette nuit la, quand je m'endors, je la revoie, rouge de colère, au milieu des meubles qui s'écrasent (elle maîtrise les objets) et que j'évite-lévite tant bien que mal. Je souris. Ce n'est qu'une dispute, une bagatelle, demain tout s'arrangera. Je lui dirais que je l'aime, que je ferais tout pour elle... je sombre dans un sommeil, trop profond pour être réel...

Caractère

On me dit insouciant, optimiste, paresseux,immature. J'aime les femmes, la féminité. Un regard, un mouvement, un mot murmuré, cela suffit à me conquérir, à éveiller le désir en moi. Vu que je sais à quel point je suis vulnérable aux femmes, j'essaye de m'empêcher d'ouvrir mon coeur à l'amour. Je déteste avoir mal, et être triste. J'ai appris la nonchalance et la malice, pour jouer avec le feu des émotions, sans me brûler. Ca a marché jusqu'á Ava...
J'évite les conflits, bien que je sache un peu me battre, j'ai appris à me défendre, les nuits ne sont pas sûres, ici. J'essaye de créer des liens amicaux avec tout le monde, de comprendre les autres, de me mettre à leur place. Je suis intuitif et attentif, et je peux rester m'émerveiller sur un détail très – trèèès longtemps. Je suis doué de mes mains, mais je ne suis pas preneur d'initiatives, je fais en général, juste le minimum nécessaire.


Physique

[z-laurine7]

Jesaïa | 20 ans | Passionnément égoïste


Le soleil sur ma peau il est agréable, tellement que pendant une seconde, ça me donne l'envie de m'étendre, et de savourer le silence. Mais le silence pour quelqu'un comme moi il est bon qu'un moment, un moment qui se compte même pas en minute, parce que vite il fait écho au vide, et que le vide on le veut pas, le vide on se bat contre lui depuis tout petit, mais que le vide il semble revenir à grand pas depuis que t'es parti.
Alors je continue à marcher et Kim Tae me suit, et je le laisse derrière, moi devant. Y'a forcément quelque chose, quelque part, ça peut pas être que du vert et du bleu. Faut bien d'autres couleurs. Et je veux trouver ce truc en premier, que je choisisse ou non si je veux bien le partager, avec qui, surtout, le qui il est important.
Alors oui, c'est comme ça qu'il s'appelle. Kim Tae. Jamais entendu non plus, mais faut dire qu'on s'était pas encore aventuré assez loin, et que peut-être, dans sa partie à lui du monde, c'est beaucoup plus commun. J'aurai aimé avoir un ordinateur, n'importe quoi pour vérifier, juste une petite recherche, qui me donnerait un pourcentage de ce prénom donné, et là j'aurai pu déterminer dans quel camp je voulais le mettre. Il dit que c'est celui dont il se souvient, et ça me fait tiquer, sa façon de parler, comme s'il était même pas sûr de ce qu'il avançait. Ça fait drôle. Du coin de l'oeil je le regarde, en me demandant comment on fait pour savoir qui on est quand on peut même pas affirmer son identité. Poser cartes sur table, dire moi je suis tel, et moi parce que je suis tel, je suis comme ça. Le prénom il définit en grande partie. Nous deux on a prouvé la théorie.
-Comment ça, celui dont tu te souviens ? Tu t'appelles Kim Tae oui ou non ?
Un prénom c'est tout ce que je lui demande, et il est pas tellement capable de répondre. Finalement, ça rassure, je me dis que je suis sans doute pas la plus banale ici, et qu'alors peut-être qu'en moi y'a cette petite touche de magie plus qu'en lui. Mais il continue de parler et je suis obligée de m'arrêter, en plein chemin, les mollets chatouillés par des buissons, et je pose ma main à plat sur un tronc d'arbre, pas tant pour m'appuyer, mais plus pour m'installer et dire attend, on fait une pause, là.
-Comment ça, jamais entendu parler de Florence ?
J'en ai connu des incultes, dans mon petit village paumé de là où tu m'as sauvé. Kristine c'était la première à pas être un génie. Elle elle avait le corps, mais à l'intérieur, si tu tapais un peu contre sa tête, vite ça sonnait creux, un vrai creux, même pas pour rire. Mais Kristine même si elle était stupide, elle connaissait l'Italie, Rome aussi, la capitale, c'était le minimum. Mais Florence c'était le berceau de l'art, elle capitale de la Toscane. Impossible de pas le savoir.
-Tu me fais marcher ?
Y'a un petit truc en moi qui s'est senti révolté, comme y'a trois ans en arrière encore, à me dire mais c'est pas vrai qu'est-ce que je fous là, comment tu peux ignorer ça ? Comment tu peux te lever le matin, respirer, juste vivre, sans savoir ça ?
-Pas possible. Berceau de la Renaissance, la cathédrale par Brunelleschi, le règne des Médicis.
Je remarque à moi toute seule que mon accent il est même pas terrible, et que sans doute le nom je l'ai mal dit, mais je me rassure en me disant que s'il connaît pas Florence, qu'est-ce qu'il en sait des accents.
Je reprends la marche, avec la paume de la main me frotte les yeux, encore, et je traîne des pieds, comme si ça pouvait m'aider à m'assurer où je les mets.
-Tu veux dire que t'as vécu enfermé dans un labyrinthe toute ta vie ?
J'en ferai presque une crise de claustrophobie, moi, là. Le gars a vécu toute sa vie enfermé, sans rien connaître du monde, de ses merveilles, surtout les sept premières, et même pas il en a des souvenirs. D'un côté, tant mieux pour lui. Moi j'aurai bien aimé oublier tous les regards inquiets de papa en biais, toutes ces années à me geler la tête en attendant un miracle. Le miracle il est arrivé, c'est vrai, et heureusement que j'ai gardé la tête levée.
-T'as pas de bol. Non, je sais pas trop. Peut-être pas loin du Paradis. Après tout, c'est pas mal ici.
Je lève un doigt vers le ciel, je sais pas trop si je montre vraiment les deux lunes, mais le principe est là et j'espère qu'il comprendra.
Et puis tout à coup il parle de mes yeux, et y'a un truc qui se fissure un peu en moi. Je crois pas tant que ça soit mon cœur, ni ma tête, peut-être l'ego, la douleur ou les souvenirs. Ou toi, juste toi.
-Depuis quelques jours.
Je serai pas dire combien exactement. Le temps il a arrêté d'être si important à partir du moment où t'as lâché ton dernier souffle dans un bruit bizarre avec tout ce sang qui s'échappait de ta gorge. Assez longtemps pour qu'avec la chaleur, tu te mettes vite à sentir, sans doute déjà te décomposer.
-Un peu.
Au début ouais, ça faisait si mal que si t'étais pas sur le point de te barrer, j'en aurai hurlé et chialé. Maintenant ça l'est moins, douloureux, ou peut-être que c'est juste une habitude que j'ai prise, d'avoir mal, et que dans un sens j'espère que ça partira pas, parce que la douleur, ça me fait ressentir, l'impression d'être en vie. La douleur, c'est quelque chose. Et quelque chose, peu importe ce que c'est, c'est toujours mieux que rien.

[Springbloom]

Duh, je me mets enfin en tête de la lire la fiche de retard que j'ai et une autre vient pointer le bout de son nez, vous êtes trop rapides x)

@z-laurine7 : Si Audrey semble te connaître, ce n'est pas mon cas, donc je me présente, Elodie, Elo' pour la plupart, mais j'essaierai de ne pas mordre si tu m'appelles Morgane J'aime beaucoup Jésaïa (déjà pour son prénom). Elle a une histoire très particulière, ou alors c'est simplement ta manière décrire qui fait ça. Je devrais m'en douter vu qu'on fait tous virer nos histoires au noir, mais je ne pensais pas que Sept mourrait, ou du moins pas du tout de cette manière. C'est aussi tragique pour les deux, vu qu'elle n'est pas blessée que mentalement, mais qu'elle perd aussi la vue. D'ailleurs je suis en train de me dire qu'entre trois amnésiques dont un suicidaire, une sourde, une aveugle, un hémophile, un traumatisé de la vie, un carnivore incontrôlable, nos scientifiques ont vraiment des goûts étranges

@Zenlen : Hellow ^^ J'étais aussi sur Outremonde (j'étais même à l'origine du RPG en fait) mais mes souvenirs sont lointains, donc ne m'en veux pas de ne pas me souvenir de toi, ça va être l'occasion de refaire connaissance ^^ Wave m'a l'air d'être un bon vivant très cool et plutôt détendu, ça permettra de calmer un peu les tensions potentielles du groupe, et je suis certaine qu'il sera du genre à relativiser sur ce qu'il leur arrive, ce sera amusant. Par contre ce n'est clairement pas le cas de Kasper ni de Raven. Je ne peux rien assure pour Raven, mais c'est certain que Kasper le détestera.

@LSGI : Je termine une fiche sur PJ et je te réponds ^^

@Glamour123 : Oh yes, un event' *-* Je vais pouvoir secouer un peu mes deux zigotos

[z-laurine7]

@Morgane_Chase : Hey ! Effectivement, je crois qu'à l'époque on était pas trop sur les mêmes rpg's et on a pas vraiment eu l'occasion de parler ^-^ Enchantée en tout cas, et tu peux m'appeler Lau' xD
Déjà merci pour Jesaïa hihi, ça me fait ultra plaisir :3 (c'est la fin tragique qui m'est venu en tête la première mdrr, étonnant ) Et j'en profite pour te dire que j'ai lu Kasper et Raven, et que j'ai tout simplement a-do-ré ! Je crois avoir une petite préférence pour Kasper huhu (fait gaffe que Jesaïa apprenne pas qu'il est hémophile, elle risque de le confondre avec une source de peinture inépuisable xD)
Ptdrr complètement, ça risque de devenir intéressant moi j'dis

[Springbloom]

@Morgane_Chase : Hey ! Effectivement, je crois qu'à l'époque on était pas trop sur les mêmes rpg's et on a pas vraiment eu l'occasion de parler ^-^ Enchantée en tout cas, et tu peux m'appeler Lau' xD
Déjà merci pour Jesaïa hihi, ça me fait ultra plaisir :3 (c'est la fin tragique qui m'est venu en tête la première mdrr, étonnant ) Et j'en profite pour te dire que j'ai lu Kasper et Raven, et que j'ai tout simplement a-do-ré ! Je crois avoir une petite préférence pour Kasper huhu (fait gaffe que Jesaïa apprenne pas qu'il est hémophile, elle risque de le confondre avec une source de peinture inépuisable xD)
Ptdrr complètement, ça risque de devenir intéressant moi j'dis

Well, enchantée Lau' ^^
J'aime autant les deux, mais je dois t'avouer que je préfère quand même Kasper et OH MON DIEU TOI ET AUDREY VOUS ALLEZ ARRETER TOUT DE SUITE DE VOULOIR LUI TAILLER LES VEINES Touchez pas à mon petit fantôme, je vus surveille
Ca risque de virer à quelque chose de très étrange, je pense x) Je dis bonne chance à Audrey pour maintenir tout ça au calme

[z-laurine7]

@Morgane_Chase : Hey ! Effectivement, je crois qu'à l'époque on était pas trop sur les mêmes rpg's et on a pas vraiment eu l'occasion de parler ^-^ Enchantée en tout cas, et tu peux m'appeler Lau' xD
Déjà merci pour Jesaïa hihi, ça me fait ultra plaisir :3 (c'est la fin tragique qui m'est venu en tête la première mdrr, étonnant ) Et j'en profite pour te dire que j'ai lu Kasper et Raven, et que j'ai tout simplement a-do-ré ! Je crois avoir une petite préférence pour Kasper huhu (fait gaffe que Jesaïa apprenne pas qu'il est hémophile, elle risque de le confondre avec une source de peinture inépuisable xD)
Ptdrr complètement, ça risque de devenir intéressant moi j'dis

Well, enchantée Lau' ^^
J'aime autant les deux, mais je dois t'avouer que je préfère quand même Kasper et OH MON DIEU TOI ET AUDREY VOUS ALLEZ ARRETER TOUT DE SUITE DE VOULOIR LUI TAILLER LES VEINES Touchez pas à mon petit fantôme, je vus surveille
Ca risque de virer à quelque chose de très étrange, je pense x) Je dis bonne chance à Audrey pour maintenir tout ça au calme

Du coup j'opte pour Elo, si ça te va
Mdrrr au pire si tu préfères Jesaïa a une petite préférence pour la gorge, elle peut laisser les veines à Cuicui La question maintenant c'est qui va s'attaquer à Kasper en premier ? C'est beaucoup trop tentant :3 Puis bon, au piiire, y'a un médecin hein
Carrément, je sens que ça va être marrant xD

[Zenlen]

@Zenlen : Hellow ^^ J'étais aussi sur Outremonde (j'étais même à l'origine du RPG en fait) mais mes souvenirs sont lointains, donc ne m'en veux pas de ne pas me souvenir de toi, ça va être l'occasion de refaire connaissance ^^ Wave m'a l'air d'être un bon vivant très cool et plutôt détendu, ça permettra de calmer un peu les tensions potentielles du groupe, et je suis certaine qu'il sera du genre à relativiser sur ce qu'il leur arrive, ce sera amusant. Par contre ce n'est clairement pas le cas de Kasper ni de Raven. Je ne peux rien assure pour Raven, mais c'est certain que Kasper le détestera.
/size]

@Morgane_Chase:
Heyy aah c'est pour ça que je me souvenais vaguement de ton pseudonyme
C'était bien Outremonde, ça m'a beaucoup plu!

C'est sûr que Wave est très relax par rapport à la plupart des autres, et ça peut être difficile à comprendre pour ceux qui se posent beaucoup de questions et sont désemparés.
Genre ton monde s'écroule, et il y a un gars totalement blasé qui sourit et qui veux juste dormir et manger

[Daim2]

ELodie : je me disais la même chose sur les goûts de nos scientifiques xD et évitez de tailler les veines de Kasper, Nami va prendre ça pour un goûter, sérieux

__________________________________________


KimTae ; Médecin ; Survivant suicidaire

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Elle pose beaucoup de réponse pour bien peu de réponse. Et elle semble limité, choqué quand je lui dit mon nom. Enfin, surtout pour les doutes que j'ai sur ce dernier. J'en sais rien, il y a jamais bien.. Collé ? Comme une étiquette forcé. Alors qu'elle se pose contre un arbre je regarde derrière son épaule l'ombre de mon amant. Et toi, c'est quoi ton prénom ?
Je suis sûr que c'est le plus beau prénom du monde. J'essai de rappeler des souvenirs, n'importe lequel, je suis sûr que j'étais tout le temps ton prénom en mémoire. J'aurais dut me le tatouer. Ou même me le graver dans la peau. Sur la rétine. Comme ça je verrais ton prénom partout ou mes yeux se posent. Elle est encore plus choqué quand je lui parle de Florence ou plutôt de ma non connaissance. Et tout ces noms qu'elles rajoutes comme si ça aurait dut faire écho en moi. La Renaissance ? Parce qu'on peut renaître ? Ah. Je suis peut-être mort du coup. C’était pas vraiment productif.
Elle me parle de paradis. Paradis ? C'est comme ça qu'on appeler le centre du labyrinthe. Un endroit où on est en sécurité. Et il a finit en cendre, je revois la course, les cris, les .. Je secoue la tête, tentatives désespérés pour enlever ses souvenirs. Je ferrais bien un échange de souvenir tiens. Tous mes souvenirs du Labyrinthe contre un avec toi, même celui de ta mort, qu'importe, que j'ai quelque chose auquel m'accrocher. Quelque chose qui me prouve que je suis pas juste taré et que je t'ai pas inventé de A à Z. Tu me regardes silencieux. Je détourne mon attention en venant m'accouder contre l'arbre qui te fait face. Quelques jours ? Je suis pas sur de pouvoir faire quoi que ce sois.. Elle m'aurait dit que ça avait daté de quelle heure, il aurait fallut nettoyer, trouver un cataplasme pour calmer et réhydrater, peut-être que ça aurait marché. Mais là.. Quoi que ce sois qui lui ai fait ça, ça a fait son oeuvre et ça a quitté ses yeux il y a déjà un moment.

- Il faut juste espère que le canal lacrymal ne sois pas endigué sinon la sécheresse va se propager et elle risque de devenir complètement aveugle sous peu..

- C'est vrai.

Merde. Je lui ai répondu à voix haute. Je sacré et me maudit mentalement de tous les noms que je connais en même temps que mon visage prends une teinte cramoisie.

- Je.. Je.. Je pensais. Juste. A.. A haute voix. Evidemment.

Idiot, idiot, idiot, idiot.. Changer de sujet, détourner l'attention. Elle adore parler d'elle. Non, à la réflexion, pas tellement, elle répond brièvement et sans rentrer dans les détails importants à mes questions. Ça reviens a parler de sois sans n'avoir jamais rien dit. Mais bon, je ne la connais pas et c'est réciproque puis je vraiment lui en vouloir ?

- Alors, j'en sais rien, je me suis réveillé sans souvenir il y a quatre ans et c'est, KimTae, la seule chose que j'avais en mémoire. Je suppose que c'est mon prénom, mais ça pourrait aussi bien être fourchette ou torsion. Je n'ai jamais senti que c'était mon prénom, plus une étiquette. Mais c'est le seul que j'ai. Et oui du coup, je me suis réveillé dans ce labyrinthe et je n'ai aucun souvenir sûr de l’extérieur, juste je sais que certainement, j'était médecin vu que mes connaissances dans ce domaine me reviennent, sans que j'y fasse attention. Genre mémoire profonde. Et je savais faire de l'alcool aussi et un peu d'alchimie. C'est utile pour faire des médicaments et ben.. de l'alcool. Et du coup pour tes yeux, je.. je .. Je ben je.. Je crois que je peux rien y faire. Sur le moment, il aurait fallut nettoyer le produit, quel qu’il sois, le contrer, genre acide-soude et autre, mettre des cataplasmes et peut-être que il aurait pas était abîmé. Là pour récupère ta vision il faudrait une greffe de cornée je pense.. Mais euh, est ce que tu as put pleurer depuis ?... Genre n'importe quand pour n'importe quelle raison, juste pour être sûr que ton canal lacrymal va bien.

Et on respire. Respirer c'est important. Respirer c'est essentiel. Et je vois l'autre idiot qui se fout de ma gueule pendant que je m'autorise enfin à déglutir et que entre ma gène et ma rapidité de débit je suis plus que cramoisie à ce niveau. Bordel c'est bon c'est officiel elle va te catalogue comme gars flippant.

[glamour123]

Zenlen : Wave est validé J'adore son flegme, il apporte une vraie diversité à notre petit groupe
Etant donné que l'event de samedi est trop proche pour que tu puisses réellement rp, je te demanderai de bien détailler son arrivée sur la nouvelle planète dans ton premier rp, histoire que je puisse avoir son point de vue sur ce grand changement xD

Lau' : Jesaïa n'a pas intérêt à toucher aux veines de cuicui je te préviens °-° Tu pourrais le regretter. Oui, c'est une menace.

[glamour123]

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ONA
19 ans | 1m55 | Rockeuse sourde | Petite fille rose | Survivante inopinée




Le silence. Il n'a pas répondu à ma première question. Ses lèvres n'ont pas bougé, elles n'ont formulé aucun son. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'il ne veut rien me dire ? Peut-être qu'il ne le peut pas. Peut-être qu'il a encore peur de moi, de mes réactions, de mon potentiel contact. Pense-t-il que s'il me dit la vérité sur lui je vais m'enfuir ? Ou pire, que je vais le toucher, le secouer, le frapper en un geste purement défensif ? Il a raison de prendre autant de précautions. Parce que s'il n'est pas humain, j'ignore moi-même comment je vais réagir. Je vais probablement vriller, je vais me jeter à corps perdu dans le gouffre. J'ai besoin d'un fil, d'une main tendue, d'une bouée sur laquelle me raccrocher, je suis en train de dériver. Pour la troisième fois de ma vie je me sens réellement dépassée. Dépassée et impuissante, terriblement impuissante. Faible. La première fois c'était mon amour pour Guillaume. Je l'avais pas vu venir, ça m'est tombé dessus du jour au lendemain. Mais c'était plutôt positif ça. La deuxième le jour de l'apocalypse. Le début de la fin du monde. De la fin de mes parents, de Nina, de Barthélémy, de Léo, de ma vie. Après tant de désespoir le destin aurait pu me prévenir, qu'il allait de nouveau me frapper en pleine gueule. Qu'est-ce que ça aurait coûté à Dieu de me donner un signe ? J'aurais pu me préparer, m'endurcir. A la place je suis pas plus forte qu'une fourmi. Si quelqu'un doit se faire écraser parmi nous tous, ça sera sûrement moi. Je pourrais même pas l'entendre venir c'est pour dire. Voilà pourquoi je le comprends, je peux pas lui en vouloir. J'ai beau lui avoir donné mon prénom, on ne se connait pas. Il n'a pas confiance en moi, je n'ai pas confiance en lui. Nous sommes et restons des étrangers l'un pour l'autre. Son silence stimule directement mon imagination, c'est sans doute le pire. Si ce n'est pas un humain, le garçon que j'ai devant moi peut être tout et n'importe quoi. Je me retrouve plongée dans les livres imagés de mon enfance. Il y avait les gentils, les humains, les innocents, les misérables. De l'autre côté les ennemis. Et les méchants pouvaient prendre diverses formes selon les contes. Les sorcières, les vampires, les métamorphes, les lycanthropes mes préférés, et les démons parmi les plus courant. Je le regarde droit dans les yeux. Je suis presque sûre que c'est un vampire. La peau pâle, les yeux teintés, la silhouette fuyante… Et bien sûr le filet de sang. Ce sont des indices non-négligeables. Je dois accepter la réalité, les mythes ne sont pas fictifs, les anges existent, l'eau peut voler et je suis assise à côté d'un vampire. Mais il n'a pas de canines. Et il ne se transforme pas en cendres au contact du soleil. Rien de tout ça n'est normal. Je m'impressionne de ne pas m'être évanouie de panique. Où est-ce que ça me laisse ? Je suis seule, sans défense, dans un monde inconnu et entourée de créatures. Maléfiques ? Je ne sais pas. S'il avait voulu me tuer, il aurait pu le faire depuis longtemps. Il ne l'a pas fait. Il ne m'a pas vidé de mon sang. Il doit bien y avoir une raison, laquelle ? Et si je me trompais sur toute la ligne ? Et s'il était aussi faible que moi mais que lui a eu l'intelligence de ne pas le crier à voix haute ? Je ne sais plus quoi penser, je suis perdue.
Raphaël. Il s'appelle Raphaël. Raphaël le vampire. Il vient de me donner la certitude que je réclamais. Cela ne me réconforte en rien. Je n'arrive même pas à le croire, il pourrait me mentir. Je ne vois pas de raison de le faire, je suis inoffensive, mais je ne suis pas dans sa tête. Chacun son passé, sa méfiance. Je pensais qu'il allait s'arrêter là, que sa bouche n'allait plus s'ouvrir. Etonnement, il a continué à parler. Il a répondu à ma question. Ca m'a glacé le sang. Il ne s'est pas inclus parmi les humains. J'avais donc raison, c'est un vampire. Il ne l'a certes pas avoué explicitement mais son discours était suffisamment clair. C'est à mon tour de reculer. Je visse mon regard sur mon carnet, je ne sais pas quoi ajouter, je ne m'entends plus penser. Je suis dorénavant aussi effrayée que lui. On ne va pas aller loin. Je ne suis pas sûre de vouloir partir avec lui.
T'es un vampire c'est ça ?
Je dévisage la ligne que je viens d'écrire avant de la rayer furieusement. Je ne peux pas juste lui demander ça de but en blanc, cela relève de l'hystérie. L'avantage de ne pas user de la parole pour communiquer, c'est qu'on peut mesurer ce que l'on va exprimer. Quand on parle spontanément, il est impossible de retirer les mots prononcés. Moi j'ai juste à raturer mon écriture pour me faire taire. J'oublie mon carnet sur l'herbe, juste à côté, et me concentre sur Raphaël. Je dois faire quelque chose, mon temps de réaction devient extrêmement long. Très peu naturel. Alors je grimace un sourire. C'est nul.

[Zenlen]

Zenlen : Wave est validé J'adore son flegme, il apporte une vraie diversité à notre petit groupe
Etant donné que l'event de samedi est trop proche pour que tu puisses réellement rp, je te demanderai de bien détailler son arrivée sur la nouvelle planète dans ton premier rp, histoire que je puisse avoir son point de vue sur ce grand changement xD

Okay je vais poster son arrivée en détail demain je pense, comme ça il aura eu le temps de s'orienter un minimum avant l'event

[Daim2]

Glam : C'est totalement voir la notif "est entrain d'écrire" mais ne jamais recevoir le message xD

[Zenlen]

WAVE
23 ans - incorrigible nonchalant et optimiste

Je me réveille à cause de la lumière. Il fait jour et le soleil me tape en plein la face. Bien sûr j'ouvre les yeux et suis immédiatement aveuglé, du coup je les referme. Quel imbécile. J'ai l'impression d'avoir dormi deux à trois jours.
Je me redresse avant d'ouvrir les yeux à nouveau.
Une clairière, le soleil, l'herbe sous mes mains. C'est beau ici. Waouw. C'est tellement pur...
Mon cerveau ne percute qu'en voyant les deux lunes.

Whaaaat? Deux lunes?
Une sensation de déjà vu s'empare de moi. S'endormir dans un monde et se réveiller dans un autre. La terre-outremonde-et maintenant quoi ? Encore ??
Mon cœur se serre un instant en pensant à Ava, à ma mère, à ma soeur...

Et puis le soleil m'offre un rayon plus intense (ou alors c'est dans ma tête-optimiste...) et je me met à rire. Je ris parce que quoi que l'univers ai préparé pour moi, ça n'a aucun sens. Je ris parce qu'il y a des personnes et des créatures totalement différentes et irréalistes autour de moi. Je ris et je laisse mon coeur se remplir d'espoir. Je relèverais le défi de l'univers. Je retrouverais sans doute celles que j'aime, si je parviens à passer ce level. Comme dans un jeu vidéo bidon. Ça me fait rire encore plus.

Je me pose en tailleur et lévite à quelques centimètres du sol. Eyy ça fonctionne toujours ça ! Quelle chance !
Je souris en regardant autour de moi. Je dois avoir l'air maboule, un vrai gamin, mais je m'en fou pour le moment. Je rassemble ma positivité avant d'essayer d'approcher quelqu'un.

[glamour123]

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ÉVÉNEMENT N°1





27 Juillet 2165, soir
Les participants se sont tous réveillés en parfaite santé. Sans surprise, ils se sont rapprochés les uns des autres en quête de réponses ou de réconfort. Les langues se sont déliées, peut-être un peu trop ? Certains ont décidé de garder le silence sur leur identité mais beaucoup ont révélé leur vraie nature. Eh oui, l'univers n'est pas uniquement composé d'êtres humains. Les mythes sont réels, quoique très exagérés. Un premier conflit de race est déjà apparu, le reste de l'expérience s'annonce mouvementée ! Je crois que Monsieur Castillo espère secrètement voir une guerre éclater. Je ne donne pas cher de leur peau. Concernant Gliese, l'exploration a commencé. Ils ont découvert le lac, c'est une bonne chose, mais ils s'interrogent surtout sur les deux lunes et l’absence de bruit. Ils ne sont pas au bout de leur peine. Tiens, le soleil vient de se coucher, nous allons pouvoir observer leurs réactions.

Si vous espériez découvrir de nouveaux indices qui justifierez votre présence sur cette planète inconnue, c'est raté. Le temps écoulé n'a pas révélé la moindre trace d'organismes vivants. Si vous êtes partis dans la forêt avec l'espoir fou de dénicher un trésor, vous n'avez fait que vous perdre vous, et votre énergie avec. La soif peut être soulagée par l'eau du lac mais la faim... Elle se fait sentir. Au final, la famine aura sûrement raison de vous plutôt que le voyage interdimensionnel. La clairière est votre point de rendez-vous à tous, votre repère. Vous êtes tous dans la même galère, est-ce pour autant une raison de se faire mutuellement confiance ? À vous de voir. L'objectif c'est de survivre, pas de lier des amitiés. Néanmoins, l'être humain est un être social, il n'est pas fait pour vivre seul. Ah oui, j'oubliais, vous n'êtes pas tous humains. Ainsi la journée passe et vous avez fait connaissance. Le soleil se couche, la nuit règne en maître sur Gliese, les deux lunes brillent de mille feux. Soudain, du bruit se fait entendre. Non vous ne rêvez pas, c'était bien le chant d'un oiseau. Puis d'un autre, encore d'un autre. Un moustique vient vous embêter, une abeille se pose sur une fleur. Cette dernière illumine votre œil malgré la pénombre. Comment est-ce possible ? La phosphorescence. Plus l'obscurité ambiante s'installe, plus vous voyez clair. Les feuilles des arbres, l'herbe, la mousse, tous les végétaux réagissent à ce phénomène. Les animaux aussi. Finalement vous n'allez peut-être pas mourir de faim mais de froid. Il serait temps de faire un feu, non ? L'heure de la chasse et de la cueillette a sonné. Vous pouvez y partir seul, à deux, par groupe, peu importe. C'est un peu comme à la préhistoire, l'Homme s'élève sur ses pattes arrières et part tuer le sanglier avec ce qu'il a sous la main. Heureusement que vous avez les dons de créatures surnaturelles pour vous aider. Après tout, tout le monde ne sait pas abattre un volatile.


INFOS COMPLÉMENTAIRES
-La, les lunes ne sont pas encore pleines, pas de transformation lycanthrope à l'approche.
-Vous pouvez imaginer toute la faune et la flore qui vous plait, soyez un minimum réalistes. Pas de rhinocéros en forêt et encore moins des dinosaures.
-Vous l'avez probablement oublié mais pour la plupart vous portez encore une tenue de nuit. Heureusement nous avons un médecin pour enlever les échardes et soigner les bobos, les coulées involontaires de sang... RIP Kasper

[Zenlen]

Wave - 23 ans - incorrigible nonchalant optimiste



Quand je sors de ma torpeur méditative, le soleil s'est couché, et le spectacle de la "nuit" me laisse sans voix.

D'abord, ce sont les bruits, qui brillaient par leur absence, qui me percutent. Des bruissements, des ronronnements silencieux, des... des oiseaux? La nuit? Et puis je me frotte les yeux. La nuit est bien noire, mais même la vague brillance de la... ah non, des deux lunes, ne pourraient illuminer les environs ainsi.
Je ne percute qu'après un moment d'ahurissement. Tout brille! Toute les parties de ces environs scintillent doucement. Même l'herbe sous moi est phosphorescente ! J'en reste abasourdi, ébloui par tant de beauté.

Toujours en lévitation à quelques centimètres du sol, je me met à frissonner. Je ne porte qu'un jogging et un t-shirt ample. Et je suis pied nus. F*ck, je déteste le froid! Je me lève d'un bond. Et j'essaye, malgré mes qualités de leader inexistante, d'attirer l'attention en élevant la voix.

"Je peux faire un feu si vous m'aider, il faut juste récolter assez de bois sec !"

Les longues fêtes au bord de mer (l'expression "playa party" ressurgit en moi comme une ombre amère d'un passé plus insouciant...) m'auront au moins appris ça, à faire un petit feu de bois sans beaucoup de moyens.

[Springbloom]

-Vous l'avez probablement oublié mais pour la plupart vous portez encore une tenue de nuit. Heureusement nous avons un médecin pour enlever les échardes et soigner les bobos, les coulées involontaires de sang... RIP Kasper

Je te hais.

Je me ramène bientôt, je viens à peine de redébarquer là, je rattrape le fil à gauche/droite