32 ans ǀ 178 cm ǀ Errydienne ǀ Réparatrice ǀ Libre et Indépendante ǀ Kayn
Il continue d'afficher un petit sourire comme si tout ça l'amusait et ça me donne envie de lui tordre le cou pour lui faire perdre son sourire. Le traiter de grosse brute épaisse ne lui fait ni chaud, ni froid et il s'en amuse. Je dois être hilarante, il faut croire. Pourtant, j'ai pas envie de rire là. Il m'énerve, il ne me fait pas rire. Et l'abruti me sort que je fantasme sur l'incroyable beau gosse qu'il est. Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre, je vous jure. Déjà il se vente ce qui n'est pas la première fois et je suis sûre que ça ne sera pas la dernière. Et il me sort que je fantasme sur lui. Ça fait des années que je ne fantasme plus sur lui. Clairement, il est devenu réalité donc je n'ai aucun besoin de fantasmer sur lui. Je sais tout ce qu'il y a à savoir sous ses vêtements, j'ai vu son corps nu tellement de fois que je ne les compte plus depuis longtemps. Je sais quel amant il est alors je n'ai plus de surprise. Je sais comment il aime le sexe, je sais comment il aime me prendre, ce qu'il préfère. Donc pas de quoi me surprendre.
- Il en tout aussi incroyable que tu arrives encore à marcher avec des chevilles aussi enflées. Ouais mais ça c'était avant.
Quand je vais le voir, ce n'est pas pour me prendre la tête avec lui, j'ai toujours une bonne raison. J'en avais une en venant et ce n'était pas pour m'engueuler avec lui mais paf, c'est arrivé. C'est lui qui a commencé les hostilités encore une fois à croire qu'il ne peut s'en empêcher. Il dit que je m'emporte facilement mais il y a de quoi quand j'entends des trucs pareils sortir de sa bouche. Il me cherche, il n'arrête pas et il sait que je vais répliquer. Je ne vais pas me laisser faire, me laisser marcher sur les pieds par cet idiot. Je ne vais pas hocher la tête et lui dire oui tu as raison alors qu'il a tord et qu'il est blessant. Alors oui, il a tout d'un idiot pour ne pas changer. Je me dis encore plus maintenant que venir lui demander d'installer mon atelier était une très mauvaise idée et que je vais devoir me démerder autrement mais c'est une habitude. Je serai capable de l'ignorer toute une journée à condition qu'il ne vienne pas me parler. Et le connaissant, il va chercher à me provoquer d'une manière ou d'une autre.
Cette fois-ci, je lève les yeux au ciel quand j'entends sa réponse et ça m'énerve toujours. Quand je dis qu'il le fait exprès, j'ai raison. Mais je ne peux m'empêcher de le provoquer encore avec une nouvelle allusion sexuelle. En même temps, elle est vrai et il ne va pas me contredire sinon c'est un gros mytho. Déjà, il m'aurait lâché depuis belle lurette et il n'aurait pas commencé à me toucher. En plus, il aime ça.
- Le contraire serait étonnant.
Et comme il en a envie, j'en suis persuadée et je le connais bien à force de coucher avec, je suis sûre qu'il a quelques idées derrière la tête. C'est pour ça que sa main passe sous mon débardeur pour caresser ma peau. Il essaye de m'amadouer, de me donner aussi envie mais je ne compte pas lui donner satisfaction facilement. Il va devoir me convaincre et faire un peu plus d'effort pour avoir ce qu'il veut, autrement dit mon corps. Déjà parce que je suis toujours énervée contre lui et je veux qu'il galère. Il l'a bien cherché donc bon courage à lui. En plus de ses caresses sur ma peau, il dévie de mes lèvres pour embrasser ma mâchoire. C'est agréable mais je n'en montre rien. Quand je disais qu'il allait galérer, je ne plaisantais pas. J'en profite pour tirer un peu ses cheveux tout en lui répondant. Je suis ferme mais pas au point de lui faire mal. Il sent juste une pression là où je tire. Il affiche un sourire en coin tout en remontant sa main jusqu'à mon soutien-gorge qu'il commence à caresser. Monsieur se fait plus aventurier. J'aime ça mais je ne vais pas le laisser m'avoir encore. Je suis particulièrement exigeante aujourd'hui. Son regard s'ancre au mien et je réplique :
- Mes exigences sont très élevées aujourd'hui. Tu vas devoir te montrer à la hauteur de la tâche.
Ma tête s'incline non pas pour un baiser, mes lèvres frôlant les siennes avant que mes dents mordillent sa lèvre avec fermeté, assez pour le sentir mais sans le faire saigner avant de la relâcher.
- En es-tu capable ? le provoqué-je alors que la tension sexuelle entre nous monte d'un cran.