La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

[Yumeko]

Autumn Mckenzie
32 ans ǀ 178 cm ǀ Errydienne ǀ Réparatrice ǀ Libre et Indépendante ǀ Kayn



Texte à caractère grossier et légèrement explicite
Il continue d'afficher un petit sourire comme si tout ça l'amusait et ça me donne envie de lui tordre le cou pour lui faire perdre son sourire. Le traiter de grosse brute épaisse ne lui fait ni chaud, ni froid et il s'en amuse. Je dois être hilarante, il faut croire. Pourtant, j'ai pas envie de rire là. Il m'énerve, il ne me fait pas rire. Et l'abruti me sort que je fantasme sur l'incroyable beau gosse qu'il est. Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre, je vous jure. Déjà il se vente ce qui n'est pas la première fois et je suis sûre que ça ne sera pas la dernière. Et il me sort que je fantasme sur lui. Ça fait des années que je ne fantasme plus sur lui. Clairement, il est devenu réalité donc je n'ai aucun besoin de fantasmer sur lui. Je sais tout ce qu'il y a à savoir sous ses vêtements, j'ai vu son corps nu tellement de fois que je ne les compte plus depuis longtemps. Je sais quel amant il est alors je n'ai plus de surprise. Je sais comment il aime le sexe, je sais comment il aime me prendre, ce qu'il préfère. Donc pas de quoi me surprendre.
- Il en tout aussi incroyable que tu arrives encore à marcher avec des chevilles aussi enflées. Ouais mais ça c'était avant.
Quand je vais le voir, ce n'est pas pour me prendre la tête avec lui, j'ai toujours une bonne raison. J'en avais une en venant et ce n'était pas pour m'engueuler avec lui mais paf, c'est arrivé. C'est lui qui a commencé les hostilités encore une fois à croire qu'il ne peut s'en empêcher. Il dit que je m'emporte facilement mais il y a de quoi quand j'entends des trucs pareils sortir de sa bouche. Il me cherche, il n'arrête pas et il sait que je vais répliquer. Je ne vais pas me laisser faire, me laisser marcher sur les pieds par cet idiot. Je ne vais pas hocher la tête et lui dire oui tu as raison alors qu'il a tord et qu'il est blessant. Alors oui, il a tout d'un idiot pour ne pas changer. Je me dis encore plus maintenant que venir lui demander d'installer mon atelier était une très mauvaise idée et que je vais devoir me démerder autrement mais c'est une habitude. Je serai capable de l'ignorer toute une journée à condition qu'il ne vienne pas me parler. Et le connaissant, il va chercher à me provoquer d'une manière ou d'une autre.
Cette fois-ci, je lève les yeux au ciel quand j'entends sa réponse et ça m'énerve toujours. Quand je dis qu'il le fait exprès, j'ai raison. Mais je ne peux m'empêcher de le provoquer encore avec une nouvelle allusion sexuelle. En même temps, elle est vrai et il ne va pas me contredire sinon c'est un gros mytho. Déjà, il m'aurait lâché depuis belle lurette et il n'aurait pas commencé à me toucher. En plus, il aime ça.
- Le contraire serait étonnant.
Et comme il en a envie, j'en suis persuadée et je le connais bien à force de coucher avec, je suis sûre qu'il a quelques idées derrière la tête. C'est pour ça que sa main passe sous mon débardeur pour caresser ma peau. Il essaye de m'amadouer, de me donner aussi envie mais je ne compte pas lui donner satisfaction facilement. Il va devoir me convaincre et faire un peu plus d'effort pour avoir ce qu'il veut, autrement dit mon corps. Déjà parce que je suis toujours énervée contre lui et je veux qu'il galère. Il l'a bien cherché donc bon courage à lui. En plus de ses caresses sur ma peau, il dévie de mes lèvres pour embrasser ma mâchoire. C'est agréable mais je n'en montre rien. Quand je disais qu'il allait galérer, je ne plaisantais pas. J'en profite pour tirer un peu ses cheveux tout en lui répondant. Je suis ferme mais pas au point de lui faire mal. Il sent juste une pression là où je tire. Il affiche un sourire en coin tout en remontant sa main jusqu'à mon soutien-gorge qu'il commence à caresser. Monsieur se fait plus aventurier. J'aime ça mais je ne vais pas le laisser m'avoir encore. Je suis particulièrement exigeante aujourd'hui. Son regard s'ancre au mien et je réplique :
- Mes exigences sont très élevées aujourd'hui. Tu vas devoir te montrer à la hauteur de la tâche.
Ma tête s'incline non pas pour un baiser, mes lèvres frôlant les siennes avant que mes dents mordillent sa lèvre avec fermeté, assez pour le sentir mais sans le faire saigner avant de la relâcher.
- En es-tu capable ? le provoqué-je alors que la tension sexuelle entre nous monte d'un cran.

[naji2807]

Texte grossier et explicite
Kayn Tantis
35 ans, 1m85, Errydien
Ferrailleur, Ancien combattant, Solitaire, Grincheux



Ce genre de remarque, ça a tendance à me passer complètement au dessus de la tête. Du coup, j'éclate de rire quand elle parle de mes chevilles. Elle ne pense pas sincèrement que je crois à ce que je dis, n'est-ce pas? Rien que l'appellation "beau-goss" me fait rire. Que je sois beau ou pas n'a jamais eu aucune importance pour moi, même si je sais utiliser mes charmes quand je le souhaite, pour obtenir ce que je souhaite. Et elle ne me fera pas croire que je ne lui fais aucune effet. Tout comme je n'ai aucun mal à dire que je la trouve sexy, j'imagine qu'elle ne doit pas avoir beaucoup de mal à admettre que je l'attire. Du coup, sa dernière réflexion me fait lever un sourcil, interrogateur.
- C'était avant?
Donc elle n'a plus envie de coucher avec moi? J'avoue que c'est une information qui me contrarie un peu. Certes, il y a l'Extase, mais déjà c'est payant, et ensuite... je ne sais pas, il y a quelque chose d'agréable avec Autumn, peut être de plus agréable qu'avec d'autres. Elle est incroyablement casse-couille, mais quand on couche ensemble, c'est assez sauvage et passionnel... et ça me plait. Donc je vais pas nier que j'aime la prendre, même si j'aime aussi lui prendre la tête. Enfin j'aime... c'est pas ça, c'est juste que ça me vient naturellement. Mais je suis sûr que chez elle aussi, le casse-couillage, ça vient naturellement.
Le truc, c'est qu'à force de parler de cul, elle me donne envie. La voir comme ça, contre le mur... bah ça me rappelle d'autre scène, où on se disputait pas vraiment, mais où on faisait tout autre chose, de tout aussi énergique... Le truc, c'est que madame exigente, certainement parce que je l'ai "un peu" vexée. Ouais, je sais, j'ai été un peu salaud... mais c'est elle qui a commencé! Mais comme je suis un gentleman - n'est-ce pas - j'accepte de me plier un peu à ses exigences. Je me fais un peu plus doux, plus mielleux, pour qu'elle accède à ma demande implicite...
Je passe ma main sous la baleine de soutif, et caresse directement son sein, tout en gardant mes yeux dans les siens. Je commence à bien durcir, maintenant, et quand je la regarde, je lis que je vais avoir du mal, mais que je pourrais réussir à la convaincre. Honnêtement, je n'en doutais pas, parce que je la connais, et que de toute façon, je ne force jamais personne à rien. Mais je sens aussi qu'elle va me faire languir...
Elle penche la tête sur le côté, et, alors que je m'attends à ce qu'elle m'embrasse, elle préfère me mordre la lèvre. Je ne bronche pas, la laissant faire, et me contente de darder ma langue pour lécher sa lèvre inférieure, juste avant qu'elle ne me relâche. La tension est palpable, et je souris, en lui répondant :
- J'aime les défis...
Je me penche à nouveau sur elle, et écrase mes lèvres sur les siennes, dardant ma langue pour la pousser à ouvrir la bouche, tout en continuant de caresser son sein.

[Yumeko]

Autumn Mckenzie
32 ans ǀ 178 cm ǀ Errydienne ǀ Réparatrice ǀ Libre et Indépendante ǀ Kayn



Texte à caractère grossier et explicite
Mes répliques semblent beaucoup l'amuser car je l'entends éclater de rire. Finalement, je suis vraiment hilarante. Non mais autant le faire redescendre quand il ne se prend pas pour de la merde. Déjà qu'il n'a pas un petit ego, il ne faudrait pas que le sien grandisse davantage. Ok, il est beau à regarder et je ne parle pas que de son visage même s'il est souvent renfrogné. Sauf là, il rit. Cela le rend plus jeune, plus détendu mais je ne vais pas lui dire. Il est tout aussi agréable à regarder sans ses vêtements, c'est un fait. Ok j'ai aussi souvent envie de coucher avec lui quand je le vois. Ma libido est souvent au beau fixe quand ça concerne Kayn. En même temps, il est le partenaire parfait pour moi. J'aime la façon dont il m'embrasse, dont il me touche, dont il me caresse, dont il me prend. C'est un amant qui sait me combler, je prends mon pied avec lui clairement. Mais ça non plus, je ne lui dis pas sinon il ne va plus se sentir p*sser. Par contre, je le vois s'interroger sur mes propos et c'est tant mieux. Aurais-je touché un point sensible ? D'un côté, ça m'étonnerait car Kayn et sensiblerie sont deux choses opposées, contraires. Impossible de les mettre dans la même phrase. Il a été un fantasme devenu réalité, et encore, cela n'a jamais été un rêve mais plutôt une envie. Pour moi, ce n'est pas la même chose. J'ai souvent envie de lui mais je ne fantasme pas sur lui.
- Oui, le fantasme n'a pas duré cinq minutes. Dès que t'as ouvert la bouche, il s'est envolé. Pouf.
Mais vu comment je suis énervée, je pourrais très bien arrêter de coucher avec lui comme je l'ai menacé tout à l'heure. Je peux très bien me dégoter d'autres plans c*ls ou aller trouver ceux avec lesquels je couche parfois. Et là, il me mériterait pas mieux. De toute façon, avec toutes les filles qu'il se tape à l'Extase, il n'aura que l'embarras du choix pour en trouver d'autres donc l'idée ne doit pas trop le gêner même s'il aime coucher avec moi. Et là, il ne pourrait pas me dire le contraire car mes petites allusions et provocations le font réagir au quart de tour. Bien que son corps ne réagisse pas encore mais ce n'est qu'une question de temps. Kayn est très porté sur le sexe, je le connais assez pour le savoir. Comme on couche ensemble régulièrement, ce n'est plus un secret pour moi. Alors il ne va pas me dire le contraire sur le fait qu'il préfère me prendre que me prendre la tête.
Enfin, ce n'est qu'une question de temps avant de sentir son corps réagir contre le mien. Et ça, c'est une petite satisfaction personnelle. Il me désire et il a envie de moi surtout que ça doit bien lui plaire de m'avoir plaqué contre le mur, le nez dans mon décolleté à me reluquer et me retenant l'un de mes poignets. Mais je ne compte pas lui faciliter la tâche s'il veut coucher avec moi même si l'idée me plait de plus en plus. Il faut dire que le sentir durcir contre moi est aussi excitant. La tension entre nous devient bien plus sexuelle et je commence à le désirer. J'aime de plus en plus cette tension, elle me plait et je suis sûre qu'elle lui plait tout autant. Il a la main de plus en plus baladeuse, elle remonte et passe sous le tissu de mon soutien-gorge pour atteindre ma poitrine. Il caresse un sein, étant sensible à son toucher, l'une de mes pointes commence à s'ériger à son contact comme s'il n'attendait que ça. Je me retiens de gémir, le faisant exprès pour ne pas lui donner encore satisfaction. Quand je disais qu'il allait galérer. Je ne lui facilite pas la tâche. Au contraire, je me penche sans l'embrasser et décide de lui mordiller la lèvre à la place. Rien de mieux pour le frustrer davantage. Cela risque de le rendre plus fougueux par la suite pensais-je plutôt amusée. Mais il n'en reste pas là et caresse ma lèvre de sa langue. Ma dernière provocation a l'effet escompté quand il m'informe relevé les défis. Je n'ai pas le temps de répondre quoi que ce soit que ses lèvres fondent sur les miennes d'une manière possessive et affamée, m'obligeant à ouvrir les lèvres pour passer le barrage de mes lèvres. Elles s'ouvrent à son contact, gémissant en le sentant prendre possession de ma bouche, de mon sein tandis que ma main libre fourrage ses cheveux. Dans le même temps, j'essaye de lui faire comprendre de lâcher mon autre main en tirant vers le bas. J'ai besoin de mes deux mains pour faire ce dont j'ai envie avec lui.

[Shinato]

Selene Becker

22 ans / Errydienne / Membre du gang des déchus / avec Harès
Il grogne de nouveau et mon sourire s'étire davantage. C'est fou ce que les mecs peuvent être susceptible. Une petite atteinte à leur virilité et c'est bon, ils partent au quart de tour. Je me demande sérieusement s'ils utilisent leurs cerveaux ou s'ils sont juste guidés par leurs sexes.
Mon absence de réponse directe lui décroche alors un rire mauvais et je hausse les épaules devant sa réponse.

-"Oh mais je compte rarement sur la chance tu sais." dis-je avec nonchalance.

Je reprends alors mon sérieux.

-"Par contre, n'imagines pas une seule seconde que je m'amuse. Il y a quelqu'un que je dois abattre et il est d'un tout autre niveau que toutes les raclures que tu t'apprêtes à éclater."

Et je sais de quoi je parle, pensé-je. Ce Jäger a tué Sonya avec une telle facilité que je me demande vraiment si j'en viendrais à bout. Mais il est trop tard pour renoncer. Je ne me suis jamais senti aussi prête et je compte bien mettre un terme au combat que je mène depuis des années.

[Shinato]

Jäger

╬ Âge: inconnu ╬ Habitant d'Errydor ╬ Sexe: inconnu ╬ Combattant de l'arène ╬
Une telle question donne matière à réflexion. Néanmoins, je me fiche un peu que Saphir se pose des questions à mon sujet parce qu'elle n'aura tout simplement jamais les réponses. Elle s'acquiesce sans problème et termine en me demandant si une telle demande ne serait pas liée à mon secret. A cet instant, je sens une forte oppression se créer dans ma poitrine et sans en comprendre la raison, le visage de Saphir s'estompe petit à petit jusqu'à disparaître complètement.

(Jäger a prit la place de Eddy)

Un sourire malsain s'étire sur mon visage et je me penche à son oreille.

-"On ne peut rien vous cacher." je chuchote doucement.

Je me redresse lentement et recule de quelques pas avant de lui tourner le dos. Je lève alors la main en guise de salutation.

-"Je vous souhaite bonne chance pour le tournoi. Tâchez de ne pas mourir, cela gâcherait mon plaisir." dis-je avant de la laisser seule.

Il est maintenant temps pour Lily de se mettre au travail. Je m'en vais jusqu'à la décharge et laisse la place à la benjamine de notre groupe.


PS: la voix de Jäger est plus grave que celle d'Eddy.

[LSGI]

Zaccaï
23 ans | 1m81 | Errydien | Sentinelle | Avec Ulrik





Je ne sais plus depuis combien de temps je suis réveillé, je sais que ça fait longtemps, je sais que j’ai eu le temps de faire beaucoup de choses, de passer du temps avec différents enfants à l’orphelinat et que je ne me suis pas pressé, j’aime prendre le temps qu’il faut avec eux, si je dois décaler mon emploi du temps ce n’est pas grave, si ça leur est nécessaire. Et puis j’avais besoin de m’occuper, d’être utile, de garder mes pensées concentrées sur un objectif. Quand j’ai ouvert les yeux le soleil n’était pas levé mais la douleur dans mon crâne s’était éveillée, une sorte de pression intense qui m’empêchait de refermer les yeux. Les pics de souffrance ne me permettaient pourtant pas de me redresser ni même de distinguer ce qui se trouvait autour de moi avec netteté, mais heureusement ça a fini par passer. J’ai pu me lever et j’ai pu bouger, même si la pression ne m’a pas quitté. Elle ne menace plus de faire exploser mon crâne, elle est plus ou moins supportable, me donnant simplement l’impression que ma tête est prise dans un étau, un étau certes serré mais qui ne rétrécit pas.
Après les enfants je vais voir les blessés. Je fais les tests habituels, je nettoie les plaies, je vérifie que tout se remet correctement, que les cicatrices sont belles, que rien n’est infecté. Mais évidemment… avec un environnement comme celui-là rien n’est jamais stérile, rien n’est jamais parfait pour favoriser la guérison. La plupart des Errydiens ont toutefois un excellent système immunitaire, depuis toujours ils cohabitent avec la crasse et les bactéries, donc forcément ça aide. Mais pas tous. Certains sont d’anciens Evayens qui n’ont pas un corps habitué à leur nouvel environnement, d’autres ont simplement une constitution fragile, et d’autres vivent ici depuis trop longtemps… C’est à double tranchant, naître à Errydor permet au corps de se défendre dès sa naissance, mais rester toute une vie à Errydor fatigue le corps jusqu’à ce qu’il abandonne. C’est ce qui arrive à l’un des hommes allongé sur un lit, il est plus âgé que la moyenne et je ne pense pas qu’il lui reste très longtemps à vivre, son corps est parsemé de plaies et cicatrices en tout genre ; récemment il a pris un coup de couteau dans la hanche, et contrairement aux fois précédentes la blessure refuse de cicatriser correctement. Je nettoie sa plaie aussi souvent que je le peux et je sais que je ne suis pas le seul à le faire, mais sa santé se détériore. Et il le sait. Je me sens désolé pour lui, j’aimerais pouvoir faire plus, j’aimerais l’aider, j’aimerais le remettre sur pied, mais la voix réaliste en moi me dit que c’est peine perdue… Je n’apprécie pas cette voix, je m’entête à toujours soigner cette plaie, je m’entête… Mais c’est certainement inutile. Amos me dirait que c’est inutile. J’esquisse un sourire sans même m’en rendre compte quand je prends conscience que la petite voix réaliste est celle d’Amos. C’est lui qui me dit « Encore des efforts gâchés ! Arrête mec, laisse-le crever. C’est normal, c’est la vie, c’est pas le premier à mourir ici et pas le dernier. » Mais je ne suis pas d’accord avec lui, je comprends ce qu’il essaie de me dire mais je ne peux l’accepter. Alors je termine le bandage de l’homme.
Je m’occupe ensuite d’une nouvelle arrivante, une jeune femme. Elle est ici depuis plusieurs jours, elle souffre d’une blessure par balle. Comme d’habitude j’effectue mes vérifications premières, le rythme cardiaque etc. Je défais ensuite son bandage avec des gestes précautionneux et c’est à ce moment que j’entends du bruit. Je tourne la tête d’un mouvement lent pour épargner mon crâne et reconnais l’homme qui a amené la jeune femme ici. Ulrik. Et il me semble qu’il a présenté la fille comme étant sa sœur, Eli. J’essaie parfois de lui parler, on ne sait jamais, ça peut aider, malheureusement on ne peut pas savoir ce qui se passe dans la tête d’un comateux. Je salue l’arrivant d’un hochement de tête et d’un sourire gentil même s’il n’est pas très large. Je sais que dans l’état où il est il ne doit pas être d’humeur à sourire, et je ne veux pas qu’il croit que je suis joyeux ou autre de ce qui arrive à sa sœur.
— Tu peux entrer. Je n’en ai pas pour longtemps, lui dis-je simplement en voyant son hésitation.
Puis, je me reconcentre sur la jeune femme pour nettoyer sa plaie. Elle n’est pas infectée, elle est plutôt nette, ce qui est bon signe. J’aimerais le dire à son frère, lui dire que c’est une bonne chose, mais je ne suis pas certain que ça le réconforte ou le rassure, il préférerait sans doute que je lui dise que le coma va prendre fin et que sa sœur va se réveiller, malheureusement je ne suis pas capable de lui dire ça, je n’en sais rien, j’aimerais mais je ne peux pas lui mentir, ce serait bien pire.

[LSGI]

Amos
27 ans | 1m83 | Errydien | Strip-teaseur | Avec Pandora





Ouvrir un œil. Ok. Ouvre le deuxième. Ok. Se redresser. Oula plus lentement ! Bon, ok. Tourner la tête de droite à gauche dans un lent mouvement. Ok. Sortir du lit. Je tangue, la pièce tangue, tout tangue, rassieds-toi ! C’est bon, je suis en sécurité sur le lit. Tout va bien. Je prends un instant pour respirer avant de me relever et cette fois c’est bon. Hier les clients n’y ont pas été de main morte et ont voulu que je les accompagne sur la boisson. Alors certes ça m’a un peu anesthésié lors de l’extra, mais j’ai dû boire des litres d’eau pour éviter une trop forte gueule de bois ce matin. Résultat : j’ai passé ma nuit à pisser. J’ai connu sommeil plus réparateur… Mais bon, c’est pas dramatique non plus ! Je vais direct me doucher et découvre un certain nombre d’hématomes sur mon corps – en plus de mon mal de cul – mais ça va, j’ai connu pire. Et quand je pense au paiement et à la jouissance, ça en valait la peine. J’enfile un bermuda, un débardeur large qui laisse voir une bonne partie de mon torse et mes tongs. Une tenue qui n’a rien de glamour en soi mais qui laisse mon corps suffisamment découvert pour permettre les fantasmes… Et surtout y a pas de clients et les tongs c’est confortable donc go. L’Extase est plus ou moins vide à cette heure-là… Quelle heure il est d’ailleurs ? Je regarde par une fenêtre et wow la course du soleil est bien avancée ! Hé mais il se passe un truc aujourd’hui, non ? Les clients en parlaient hier… Oh si ! Un Battle Royal ! Il faut que je vois ça, toute cette foule vivante qui crie à mort, de quoi enjailler ma journée ! C’est pas totalement vrai, je passe une super journée pour l’instant, bon réveil, bon lit, bonne douche, bonnes tongs, mais j’aime la foule ! J’aime l’énergie qui s’en dégage, et j’aime les combats, j’aime la danse brutale de ces corps en sueur… Même si ça finit mal. Bah, c’est comme ça de toute manière alors autant y prendre du plaisir !
Alors que je me dirige vers la sortie je vois Pandora apparaître dans mon champ de vision, assise au bar. Un grand sourire me vient, je l’aime bien.
— Qu’est-ce tu fous toute seule au bar ? Je te paie un verre ?
Je propose ça en rigolant mais pas totalement, j’ai bien vu qui tenait le bar aujourd’hui et je sais qu’il ne me demandera pas de régler la note. Je lui adresse mon sourire le plus charmeur en lui faisant un clin d’œil auquel il répond d’un soupire… Mais c’est trop tard ! J’ai vu ton petit sourire Grant !
— Un truc coloré ! Peu importe ce que tu mets dedans, tu connais nos goûts.
Oh ça oui, on est là depuis plusieurs années, aussi bien Pandora, Grant que moi, donc il a l’habitude. Combien de fois il m’a vu grimacer parce qu’il avait testé de nouvelles saveurs qui ne convenaient pas à mon palais au début ? Et chaque fois il s’était payé ma tronche ! Il avait bien raison, je devais pas être digne des strip-teaseurs de l’Extase dans ces moments. Pendant que Grant prépare je-ne-sais-quoi je me tourne vers Pandora.
— Qu’as-tu prévu aujourd’hui ? Parce que si t’as pas d’idée j’en ai une, elle tient en deux mots : Battle Royal. Des beaux corps qui se tapent sur la gueule et une foule en délire qui hurle sa vie, ça te dit ?
Ce serait agréable d’y aller avec elle, c’est toujours plus drôle à plusieurs ! Pas sûr que ce soit trop le genre de Pandora en revanche, bah, autant tenter ma chance.

[naji2807]

Texte grossier et explicite
Kayn Tantis
35 ans, 1m85, Errydien
Ferrailleur, Ancien combattant, Solitaire, Grincheux



Je ne ris pas beaucoup, et pas souvent, faut dire qu'il n'y a pas trop de sujets amusants, dans le coin, mais j'avoue que là, elle me fait rire. Si elle croit me vexer, elle se trompe lourdement. Je n'en ai rien à faire, d'être beau ou non, désirable ou non, c'est pas ça qui m'fait manger. Si j'étais stripper, je ne dis pas, ça s'rait peut être un peu plus relou, mais en l'occurrence, j'ai pas de problème avec mon physique. Et en plus, je sais bien qu'elle y est pas indifférente, je suis pas complètement aveugle non plus, je vois bien que je l'excite, peut être même plus souvent qu'elle ne voudrait l'admettre. Et ça me plait, j'dois dire, parce qu'elle m'excite aussi, la plupart du temps, mais surtout quand elle arrête de me prendre la tête.
Je ris une nouvelle fois, quand elle me renvoie une nouvelle pique, et baisse les yeux vers elle, le regard teinté d'amusement.
- On est deux à avoir été désillusionnés alors...
C'est clair qu'elle aussi, dès qu'elle l'ouvre elle perd de son charme... Enfin non, je dis ça, mais c'est pas tout à fait vrai. J'pense bien qu'aux yeux de certains elle perd de son charme quand elle l'ouvre pour répondre, mais moi je m'en fous. Je lui dirai pas, bien sûr, mais je préfère les femmes de caractère, à celles qui mouftent pas et font tout ce qu'on leur demande. A quoi ça sert de baiser avec une fille docile et qui dit rien ? Autant s'occuper avec sa main, si on veut aucune sensation. En vrai, même quand je vais à l'Extase, je couche pas avec le genre de poupées qui dit rien, j'aime pas ça, je préfère celles qui ont un peu de caractère. Mais évidemment, ça a rien à voir avec Autumn, rien que le fait que je la paie, ça change tout. Parce que je sais qu'elle est là parce qu'elle en a envie, au moins autant que moi.
Et même maintenant, alors qu'elle continue de faire sa râleuse, je sais qu'elle a envie. Je le vois, et surtout je le sens, encore plus quand elle me mord la lèvre. Si elle avait aucune envie de rester là, je sais qu'elle me le ferait savoir, et qu'elle n'aurait pas laissé la tension sexuelle s'installer. Oui, je l'ai retenue, mais je ne la forcerai pas à faire quoi que ce soit contre son gré, et elle a de toute façon bien trop de caractère pour ne pas se rebeller. Mais elle ne se rebelle pas vraiment, elle me met plutôt au défi... et ça ne me dérange pas de le relever.
Je l'embrasse, et elle me rend mon baiser, me prouvant qu'elle a envie, elle aussi. Elle gémit, tandis que ma langue passe la barrière de ses lèvres, puis de ses dents. Je prends son sein dans ma main, et le serre, le caresse avec fermeté, tandis que sa main libre caresse mes cheveux. Elle veut dégager son autre main, et je la laisse faire, parce que je sais qu'elle ne cherchera plus à se dégager. Comme ça, je libère aussi ma main, qui vient direct se poser sur sa fesse, pour la rapprocher un peu plus de moi, et coller son bassin au mien.

[naji2807]

Texte à caractère grossier et un peu explicite
Harès Wrath
26 ans, 1m95, Errydien, Ex-Evayen
Chef du Gang des Déchus, Misogyne, Possessif, Violent



Ouais, ok, elle est pas trop mauvaise, sinon elle serait pas dans mon gang, c'est clair, mais ça change rien au fait qu'elle pourrait jamais m'battre, même si elle le voulait. Je renifle quand elle dit qu'elle compte pas sur la chance, mais je réponds rien, y'a rien à dire. Par contre, j'avais pas vu v'nir la suite. En vrai je m'en fous, de sa vie et tout, c'est pas comme si j'avais besoin de connaître toute la vie de mes gars non plus, mais je savais pas qu'elle avait une vengeance à prendre. Et puis pourquoi elle s'emmerde à attendre de le battre dans l'Arène ? Elle a qu'à lui faire sa fête en dehors, elle peut même le prendre par surprise ou quoi. Si c'est un truc du genre qu'elle doit le battre dans certaines règles d'honneur ou je sais pas quoi, alors c'est qu'une victime. Y'a pas de règle qui tienne, si tu dois défoncer quelqu'un, tu l'fais, rien à foutre de le prendre en traitre ou je sais pas quoi.
- Et c'est qui c'gars ? j'lui demande en fronçant les sourcils.
Pas qu'j'en ai grand chose à foutre, mais après bon, autant que j'sache, si elle veut le défoncer elle-même, je lui laisserai c'plaisir.

[naji2807]

Ulrik
25 ans, 1m85, Errydien,
Sentinelle, Ancien Phalène



Je suis un homme d'action, je ne suis pas fait pour ce genre de situations... Je ne connais pas la patience, et l'incertitude est en train de me tuer à petit feu. Parfois, je me surprends à espérer qu'Eli finisse par mourir, que cette interminable souffrance, dans laquelle l'incertitude me plonge, se termine enfin. Mais ensuite, je me rends compte de l'horreur de ma réflexion, et je me déteste de penser comme ça. Je me déteste pour tout, en réalité, et si il n'y avait que cela, ça serait un moindre mal.
Je me déteste de ne pas avoir éloigné Eli plus tôt. Je me déteste d'avoir laissé Xander l'emmener. Je me déteste même de l'avoir ramenée avec nous, de l'avoir présenté à Xander. Si j'avais su... Ces pensées tournent en boucle dans ma tête, je ne cesse de me demander à quel moment les choses ont dérapé, à quel moment j'aurai pu - j'aurai dû - tout arrêter. Est-ce quand j'ai recueilli Eli, quand je l'ai adoptée comme ma petite soeur ? Ou seulement après, quand je n'ai pas su freiner les idées de grandeur de Xander, quand je n'ai pas vu que sa course pour l'argent devenait dangereuse ? J'aurai dû le voir... Je l'ai vu, en réalité, je l'ai devenir fou, à cause de l'argent, je n'avais simplement pas pris la mesure de cette folie. Je ne pensais pas que la drogue avait sa place là-dedans, je ne pensais pas que Xander en était arrivé là... Mais j'aurai dû. C'était mon devoir, de protéger Eli, de la protéger de tout ça, et j'ai failli... A cause de moi, il n'y a plus de Xander, et il n'y aura peut être même plus d'Eli. Je n'ai plus de famille, et si je retourne vers le territoire des Phalènes, on finira par me faire la peau...
Mais peut être que c'est mieux comme ça. Quand on m'annoncera la mort d'Eli, j'irai voir les Phalènes, je les laisserai me tuer, je l'aurai mérité, après ce que je fais à ma famille... Peut être que je pourrais juste prendre mon arme, me la placer sur la tempe, et tirer, mais je ne sais pas si j'y arriverai. Je n'en suis pas capable pour le moment, je n'arrive pas à le faire, et je ne sais pas si parce que j'ai encore un espoir, pour Eli, ou si c'est juste que je ne suis de toute façon capable de rien désormais.
Quand je reviens vers la chambre où ils ont installé Eli, je la trouve en compagnie d'un des soignants. Je n'arrive pas à me souvenir de son nom exact, je crois que ça commence par "Za" ou "Zac"... Je ne prête pas assez attention aux gens, ces derniers temps. Si j'avais été plus investi, peut être que j'aurai pu lui rendre son sourire - qui lui va bien - mais je me contente de hocher la tête et d'entrer dans la pièce. Je l'observe, sans chercher à me cacher, pour ne pas regarder la plaie qu'il est en train de nettoyer. Je n'ai jamais eu de problème avec le sang ou autre, mais là c'est différent. C'est Xander qui lui a fait ça... voir cette plaie, ça ravive ma colère, ma rage presque, et dans ces moments-là, je n'ai aucun regret. Pire, si je pouvais le tuer une seconde fois, je le ferai. Il a osé tirer sur ma petite soeur...
Je me concentre sur Zac quelque chose - je devrais peut être lui demander son nom - et le regarde faire, me demandant pourquoi mes mains ne peuvent pas soigner, pourquoi elles ne savent que tuer... Je l'envie un peu, et puis je me rends compte que mon envie est idiote, que je devrais plutôt lui être reconnaissant, sans lui, Eli serait belle et bien morte. Finalement, agacé de ne pas avoir réussi à le retenir - comme si ce détail était plus important que tout le reste - je lui demande son prénom :
- Comment tu t'appelles ?

[naji2807]

Pandora Cyn
23 ans,1m66, Errydienne
Strip-teaseuse, Captive, Mélancolique



Trapped
Les jours se suivent et se ressemblent. Je ne vois pas pourquoi ils seraient différents, de toute façon, mais me rendre compte de leurs ressemblances ne me mets pas vraiment en joie. Hier soir, j'étais dans les bras d'Harès, et ce sera certainement le cas ce soir, et puis le soir suivant, et celui encore après. Il y aura bien un soir de repos, où je ne verrai personne, où aucune main baladeuse ne viendra effleurer ma peau, mais ensuite, tout recommencera, et ainsi de suite. Un jour, bien sûr, Harès finira par se lasser. Son obsession pour moi se ternira, et il passera à une autre fille. Ou alors, il finira par se faire tuer par plus fort et plus violent que lui. Etonnement, et malgré la lassitude que je ressens à m'imaginer prisonnière de cet endroit, dans les bras d'Harès, chaque soir, l'idée qu'il meurt me déplait. Et pas seulement parce que je suis quelqu'un de pacifiste et non-violente - une vraie plaie quand on habite à Errydor - mais aussi parce que c'est lui. Harès a beaucoup de défauts, il est violent, macho, égoïste, mauvais, brutal... et j'en passe. Mais depuis qu'il a jeté son dévolu sur moi, j'ai rarement d'autres clients, et ce n'est pas si mal. Au moins je sais à quoi m'attendre, je ne me demande pas, chaque soir, à quelle sauce je vais être mangée. Je ne suis pas non plus forcée de coucher avec des hommes plus âgés - bien que peu nombreux - à l'hygiène plus que douteuse, et qui me dégoûte au plus haut point. J'évite également les purs sadiques qui prennent plus de plaisir à m'amocher un maximum, qu'à quoi que ce soit d'autres. Mieux que ça, il arrive parfois qu'Harès se contente de coucher une seule avec moi, mais qu'il me garde auprès de lui tout le reste de la soirée, seulement pour qu'aucun autre client ne puisse me réserver. Et j'avoue que c'est un certain soulagement, de savoir que je vais coucher qu'une seule fois. Pour un peu, je trouve parfois ces soirées agréables, lovée dans les bras d'Harès, j'en oublie le reste du club, et ça me procure un petit répit.
Bien sûr, aucun repos n'est plus agréable que le véritable repos, celui où je ne travaille pas, en journée par exemple. Je dors souvent jusqu'à 11h, parfois 12h, mais rarement plus, car j'aime profiter du temps que j'ai de libre, avant de devoir à nouveau travailler le soir. Aujourd'hui, c'est encore mieux, puisque la quasi-totalité des Phalènes sont à l'Arène, pour assister à la Battle Royal. Harès en parlait hier, je crois qu'il y est aussi. Une légère curiosité m'anime, et je me demande à quoi il ressemble, sous la lumière du soleil, plutôt que celle des néons, mais je ne compte pas y aller de toute façon. Je n'aime pas beaucoup ce genre de spectacle violent, et puis je n'ai pas très envie de risquer de croiser un client, et vu comme je suis habillée, je risque d'être rapidement reconnue. Je ne porte jamais de vêtements très couvrants, par habitude, et aussi parce que la saison ne s'y prête pas. Que j'en porte ou non, les regards sont presque les mêmes, alors à quoi bon... En plus, mes tatouages me protègent un peu, grâce à eux, même quand je porte rien, je n'ai jamais l'impression d'être complètement nue.
Assise au bar, je suis perdue dans mes pensées, surtout à propos d'un futur tatouage que je pourrais me faire, quand une voix masculine interrompt le cours de mes réflexions. Un très léger sourire étire mes lèvres, comme je me tourne vers Amos, haussant légèrement les épaules.
- Je suis venue tenir compagnie à Grant.
Ce n'est pas tout à fait faux, j'apprécie la compagnie du barman, mais la principale raison de ma présence ici, c'est l'absence quasi-totale de membre du gang, qui me permet de profiter d'un plus grand espace que celui, restreint, de ma chambre. J'acquiesce nonchalamment à la suite de sa question, en souriant un peu plus, amusée parce que je sais bien qu'il ne compte pas réellement payer sa consommation. Grant lève les yeux au ciel en entendant la demande d'Amos, mais commence à préparer les verres, tout en répondant, sans être sérieux :
- Je mets ça sur ton ardoise.
Amos enchaîne, et en entendant sa proposition, je grimace un peu. Non, ça ne me dit pas vraiment, j'avoue... Même si ma pointe de curiosité de tout à l'heure se réveille un peu. Ne sachant pas vraiment dire non - ce n'est pas comme si on valorisait mes réponses négatives - je grimace en répondant :
- Je n'ai rien de prévu non... mais... est-ce que la Battle Royale ne se définirait pas plutôt comme : du sang, de la mort, et des cris ?

[Shinato]

Selene Becker

22 ans / Errydienne / Membre du gang des déchus / avec Harès
Je ne parle pas de mes sentiments ou même de ma vie en générale mais lorsqu'Harès me demande de qui je parle, je ne vois d'inconvénients à lui répondre sincèrement.

-"Il se fait appeler Jäger et il n'a jamais été vu en dehors de l'arène. D'ailleurs, personne ne connaît sa véritable identité puisqu'il cache son visage sous un masque." dis-je doucement.

Je croise les bras sous ma poitrine et réfléchis un instant. J'ai rejoint le gang rival des Phalènes pour essayer de récolter des informations sur cet homme mais je n'ai toujours rien trouvé.

-"Il est peu probable que tu l'affrontes aujourd'hui puisqu'il ne choisit que les combats à mort mais, si jamais, j'aimerais que tu me le laisses."

Je doute qu'Harès soit de taille mais, on ne sait jamais, il peut réserver bien des surprises.

[melemele14]

33 ans – Errydien - Gang des Enfants d’Harvel






Je me cale sur le rythme de Kit tout en prenant de grandes inspirations pour fournir en oxygène mon corps épuisé. Je vois le regard étrange que me lance mon chef et sa question me laisse un instant pantois. J'ai beau le connaître depuis plusieurs années, la logique des androïdes m'échappera toujours. Les androïdes sont censés être très intelligent, il m'a vu courir pour le rejoindre, 2 et 2 font donc...

Je sais que vous ne ressentez pas la fatigue et l'épuisement, Kit, mais rappelle-toi que je suis humain et que même si je suis en forme, je viens de courir comme un dératé dans la ville pour te retrouver... Je suis épuisé, voilà pourquoi je respire comme ça, complété-je en voyant son regard perdu.

Bien évidemment, il passe vite à autre chose et m'explique avec un air si convaincu ses raisons que je me laisserais prendre moi aussi, si je n'avais jamais connu l'Arène.

Et tu crois sérieusement que c'est en participant au Tournoi que tu arriveras à découvrir quoi que ce soit ? Il va y avoir un monde fou à l'Arène, tant du côté combattant que du côté des spectateurs, et les androïdes retenus contre leur gré ne vont pas s'afficher avec une pancarte pour nous faciliter la tâche ! En plus de ça, les organisateurs seront sur le pied de guerre, avec autant de personnes rassemblées en un seul endroit, c'est vraiment le pire jour que tu pouvais choisir pour essayer de déjouer leur sécurité, ils seront encore plus aux aguets que d'habitude, j'en suis certain, fis-je avec un ton bourru.

Bon, au fond de moi je sais que ce qu'il dit a un certain sens. Certes, la sécurité sera renforcée mais, avec autant de participants, je doute qu'ils soient capables de surveiller tout le monde. Et puis les organisateurs seront probablement plus préoccupés par les éventuelles bagarres de gang qui exploseront dans le public que par un androïde un peu trop curieux dans les coulisses des combats. En vérité, je m'inquiète pour Kit. C'est un androïde, certes, et il ne ressent pas les émotions comme nous mais ça ne veut pas dire que retourner à l'Arène le laissera sans mal. Tous les anciens combattants ont des traumas liés à cet endroit, qu'ils soient humains ou non. Kit est mon ami en plus d'être mon chef, je ne veux pas qu'il lui arrive du mal, c'est compréhensible non ?

Si tu crois que je vais te le dire, tu te fourres le doigt dans l'oeil mon grand ! Je n'ai jamais été et ne serai jamais une balance, dis-je avec un rictus.

[DH180]

Et il ne se défend même pas… Et ça se prétend pouvoir provoquer des phalènes, bah ! Tu es un idiot John Moore, tu as privé nos oreilles d'un joli spectacle. Imagine ! Imagine quatre phalènes qui l’entraînent pour le faire brailler comme un pourceau qu’on égorge, ou alors plutôt… Une balle froidement envoyée, une petite et délicate rose de sang, frêle mais non point splendide, une douce floraison sur la tempe… Quel dommage, quel dommage !
Nous n’avons pas les mêmes goûts et ça tu le sais bien.
Moui. Mais tout de même…
Quand il est comme ça il faut l’ignorer. Cette propension à la cruauté m'écœure. Je n'aime pas la violence quand elle n’est pas nécessaire, et j'en ai peur… Mais je n’en ai pas honte, depuis la Chute la peur est une pièce maîtresse de mon être, celle qui m'a permis de survivre, quoi qu’en dise l'autre.
Lorsque le gamin lâche de faibles gémissements où l'on entend à peine un « lâchez-moi » je le sens ricaner. Il est clair que l'on pourrait trouver bien mieux comme défense.
Enfin à croire que le gosse a réussi à entendre mes pensées, car par un brusque mouvement de bras il se dégage de mon étreinte. Instinctivement je me recule pour avoir une meilleure vision d'ensemble mais ne peux empêcher le poing du garçon qui frappe au meilleur endroit. Le nez.
Malgré la douleur fulgurante je le réagrippe par le col et le plaque sans douceur contre le mur. Résistant aux insistantes invitations à la violence exhortés avec force par la voix, je m’efforce à le maintenir de façon à ce que de brusques mouvements de pied ou de bras ne viennent pas gêner ma prise.
Pressant ma main contre mon nez afin de stopper dans la mesure du possible le saignement, ayant par-là même sa chaleur et son goût cuivré, j’affermis ma poigne et grogne au gamin mes quatre vérités. Il est temps de mettre les choses au clair, car si je peux être patient et attentif envers les plus démunis, cette patience a évidemment ses limites. Et mon nez n’y arrangera rien.

L’on va mettre les choses au point gamin. Je vais cette fois-ci excuser ton geste stupide, mais sache que la prochaine fois je t’abandonnerai sans aucun remord ici, et te laisserai te dépêtrer tout seul dans cette fichue mouise dans laquelle tu t’es foutu comme un véritable crétin. Limpide pour toi ?
Si c’est le cas tu vas me suivre gentiment, sans histoires, l’on va quitter c’t’emmerde et enfin tu pourras revenir dans le trou à rat d’où tu viens.

[Tally]

kit



Avec Dimitri

...................Maintenant qu'il me le dit, cela me parait logique. Plusieurs images défilent dans me tête. Des personnes avec des difficultés respiratoires, des athlètes à bout de souffle après une course. Tout se mélange et disparait avec brutalité en laissant quelques artéfacts grésillant. Des fois, j'oublie des choses. Des choses importent, d'autre non.

À mon avis, il devrait peut-être s'arrêter. Si mon corps faisait un tel boucan, il serait le premier à t'inquiéter. Je modère mon allure, juste au cas où. Les humains sont des petites choses fragiles.

Si tu as raison, je vais devoir redoubler d'attention. Mais quelqu'un doit prendre le risque non ? Et j'ai un plan, je vais me faire passer pour un humain. Je me suis entraîné hier soir regarde.

Je m'avachis un peu sur moi même et traine mes pieds dans la poussière comme ce que je considère être la meilleure imitation de l'humain moyen. Je fais même attention à soulever ma poitrine toutes les quatre secondes pour imiter la respiration. Un clignement d'yeux de temps à autre et l'illusion et parfaite.

— "La température extérieure est très élevée aujourd'hui. Je dois aller aux toilettes. " Tu vois, j'ai pensé à tout. Il n'y a aucun souci à se faire. Il y a juste le problème de la couleur de mon sang qui risque de me trahir. Mais il doit bien y avoir une maladie humaine responsable d'un symptôme similaire.

Ou alors, je peux m'arranger pour ne pas prendre de coups lors du combat. Ce qui me semble quasiment impossible, mais qui mérite d'être tenté. Dans le meilleur des cas, je gagne le concours sans effusion de sang et je rentre avec de quoi faire vivre le clan pour une année entière. Dans le cas contraire, je risque de finir en pièce détachée et seul Kayn saura quoi faire de mes restes. Mmm. Pas sûr que cela plaise beaucoup à Willow et Dimitri. Ce dernier serait bien capable de me réassembler juste pour me tuer une deuxième fois.

S'il y a bien quelque chose que j'admire chez Dimitri, c'est sa loyauté et son indéfectible sens de l'honneur. Bien que dans ce cas, cela soit complètement inutile.

— C'est très noble de ta part. Mais si je me rappelle bien, je n'ai mis que deux personnes au courant. Je doute fortement qu'Agatha ait fait le déplacement jusque sur notre territoire pour me dénoncer. Ce qui ne laisse que mon bras droit. Et le connaissant, ça m'étonne qu'il ne l'ait pas fait plus tôt.

Willow, il est comme ça. Il veut protéger tout le monde et il n'aime pas que je prenne des risques. Mais tout bien considéré, si les autres adversaires de l'arène me mettent en pièces, ce n'est pas plus mal que Dimitri soit dans le coin.

— Ça signifie que tu m'accompagnes ? je lui lance avec une ombre de sourire.

[Animia8]

Désolée pour le retard, je suis de retour ! ^^

Texte grossier
Jey Fowls
28 ans, 1m85, PNJ
Bras droit de Harès, Membre des Déchus



Bon, ça sent l'embrouille de retour à l'appart... mais en même temps, ça fait quelques jours que j'suis sage comme une image, fallait pas trop m'en demander non plus. Généralement, j'évite de chercher Tess, même si elle dira qu'chaque fois que j'bois, j'la cherche, mais là, elle abuse un peu. Ok, le p'tit gars est pas correct, et il aurait mieux fait d'faire les poches de quelqu'un d'autre... Mais ça arrive de s'planter. Si Harès avait été à ma place, le p'tit gars s'en s'rait pas bien tiré, Harès l'aurait défoncé, juste pour lui apprendre à pas lui faire les poches. Une fois il a tué un gamin comme ça, et il a dit qu'c'était pour l'exemple. J'respecte Harès, mais j'irai pas tué un gamin pour une clope, surtout qu'c'est du poison ces conneries. Ouais, c'est moi qui dis ça, alors que je m'torche la gueule dès qu'je peux. J'ai jamais dit qu'j'étais tout blanc, et contrairement à Mademoiselle, moi j'essaie d'arrêter.
Mais bref, le débat c'est pas "est-ce qu'elle doit fumer ou non?" mais juste que le p'tit gars devait pas lui voler ses clopes. C'est ma nana, j'vais pas laisser quelqu'un lui faire les poches comme ça. Donc j'le lâche pas, mais j'accepte son deal, vu que j'le trouve honnête. Il est méfiant, et il a raison, mais j'ai des principes, et, généralement, quand j'donne ma parole, j'la tiens. Par contre, faut pas essayer d'me la faire à l'envers, parce que j'suis pas un gentil nounours.
Il m'tend l'paquet, et Tess lui arrache des mains avant que j'ai pu faire un geste. Elle le fusille du regard, et crache :
- Essaie encore une fois d'me piquer un truc, et j'te jure que tu vas l'regretter!
J'lève les yeux au ciel, mais reste concentré sur le p'tit gars, à qui j'donne la cigarette à peine entamée.
- Tiens.
Mais j'le lâche pas tout d'suite, et je l'rapproche de moi en tirant sur son bras. Je m'penche un peu, pour être un peu plus menaçant, et m'approche d'son visage tout abîmé.
- Par contre, que j'te r'prenne plus à toucher aux fesses de ma meuf.
Parce que j'sais où étaient planquées ses cigarettes, donc il a forcément mis la sur ses fesses le p'tit bâtard.

⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙
Horace
19 ans◈1m76◈Ancien Evayen◈Bricoleur
Avec Jey et Tess◈Dans l'Arène
⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙



⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙

Lorsque je tends finalement mon paquet à la fille pour qu'elle le récupère, elle me l'arrache des mains et me crache une ultime menace. Si celles-ci faisaient un peu d'effet au début, maintenant plus trop. On a l'impression que c'est son langage habituel. Son mec ne bronche pas ou semble lassé, comme le montre son roulement de l’œil. J'imagine qu'il a l'habitude. Certaines personnes ne savent pas s'exprimer autrement qu'en insultant, et je trouve ça plutôt triste, surtout que ça perd tout son effet. Il me tend la cigarette et je m'en empare en essayant de cacher le tremblement de mes mains. C'est facile de calmer son cerveau mais moins les réactions naturelles de son corps. Par exemple, j'ai encore le cœur battant, du fait de notre échange. J'étais surtout stressé au cas où il ne me donnerait par la cigarette au final, mais il s'avère que cet homme est un minimum honnête. Je m'apprête à me dégager -en essayant de cacher mon empressement- mais au contraire, il tire sur mon bras et s'approche de moi pour me menacer encore un fois. Je rate un battement en m'imaginant qu'il va vouloir me mettre un coup de tête et m'abattre définitivement, et je me maudis d'être aussi naïf. Bien-sûr, Horace, c'est un membre d'un gang, à quoi tu t'attendais ? Mais au lieu de ça, il me reproche d'avoir touché les fesses de sa meuf. Je suis tellement surpris que je me retiens d'éclater de rire. A la place, je lâche un demi-sourire, le temps de reprendre mes esprits.

◈ Ne t'inquiète pas, je ne suis pas de ce bord-là.

Je dégage enfin mon bras d'un coup d'épaule et ne peux m'empêcher d'ajouter un coup de poing final : un clin d’œil, en espérant que sa meuf le verra pas (sinon je suis sûr que je pourrais plus jamais en faire). Ça devrait faire l'affaire. Normalement avec ça, je suis débarrassé de ce satané couple .

⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙

[ChapelierFou]

Garry


Je suis étonné quand Monsieur Pâris rie à ma réponse. Est-ce qu'elle avait quelque chose de drôle? Il me semble pourtant n'avoir fait que souligner que ses invités n'avaient cure de son lieu de vie, ce qui me semble être une pensé plutôt déplaisante. Ou bien est-ce seulement le rire qu'il aborde aux fêtes, pour préserver son image public. Est-ce pour cela que je suis à ses côtés ce soir? Pour lui permettre d'afficher cette personnalité dont il se vêtit en public? Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose pour lui. Je sais ce que c'est de se cacher des autres et de faire semblant d'être quelqu'un qui n'est pas nous. C'est douloureux, et la solitude qui en résulte est pesante. C'est comme crier dans une pièce vide, espérant que quelqu'un entendra et viendra nous aider. Mais il n'en est rien. Seul le silence nous répond, déchirant. Je ne suis pas sûr de comprendre ce choix de la part de Monsieur Pâris. Ce silence m'est imposer par ma programmation, et je ne puis m'en défaire. Mais lui, n'est-il pas censé être libre? Créer des connections humaines avec des gens capables de lui exprimer l'affection que je me dois de taire ne pourrais-t-il pas l'aider à aller? Mais je ne le juge pas pour autant sur son mode de vie. Il expérimente le monde d'une façon qui m'est inconcevable, je le sais, et je sais qu'il survie comme il le peut à la dure réalité qu'est la sienne. De plus, il lui est sans doute difficile de s'ouvrir après que son cœur ai été mis à si rude épreuve par Clay. Et pourtant, je ne peux m'empêcher de me demander: si les invités de ce défilé avaient une chance de le voir comme je le vois, comment pourraient-ils ne pas l'aimer? S'ils avaient une chance de voir qu'il est en réalité un homme sensible, doux et gentil, attentif au bien être de ceux qui l'entour, ils seraient probablement plus ouverts à former un véritable lien avec lui, plutôt que des relations sans réel profondeur. Je tente de m'imaginer ce que serai sa vie s'il optait pour se chemin. Serait-il moins attiré par l'alcool, moins souvent malade, plus détendu et réellement souriant? Je crains de ne jamais le voir dans un tel état, et cela m'attriste au delà des mots. Je suis son majordome. Je devrais pouvoir l'aider, rendre sa vie meilleur. Mais je n'y parviens pas. Je ne sais pas quoi faire, ni comment, ou par où commencer. Mon maître se consume lentement sous mes yeux, et je me tiens impuissant à ses côtés, me demandant seulement où je pourrais bien trouver l'eau nécessaire pour l'éteindre, sans jamais réellement lui venir en aide. Je ne suis qu'un accessoire futile, bon seulement à ranger, et à le soutenir malgré moi dans sa mascarade.
Je pense lire quelque chose dans ses yeux, quand il me dit ne veut pas me donner plus de travail. Comme s'il voulait vraiment que je le crois. Je ne suis pas forcément le meilleur en matière de communication non verbal, car c'est un langage parfois quelque peu aléatoire, mais j'ai appris à lire le visage de Pâris, et avec lui, je me trompe rarement. Bien sûr que je le crois, je ne doute jamais de sa sincérité, pas quand il s'adresse directement à moi. A moi, il ne me ment pas, ou pas assez bien pour que je morde à son hameçon.
-Monsieur ne devrait pas s'inquiéter de la charge de travail qui m'est confié, je suis là pour ça, et je ne me fatigue pas. Contrairement aux humains, je n'ai pas besoin de prendre soin de moi-même.
J'espère qu'il comprendra mon allusion à son mode de vie sans pour autant la trouver déplacée, je ne prétends en aucun cas avoir le droit de contrôler sa vie et ses choix, mais il n'en est pas moins de ma responsabilité de veiller sur sa santé.
Ses yeux changent de direction tandis que mon propre regard ne le quitte pas. Mais soudain, je remarque un changement radical dans l'expression de son visage. Elle s'assombrit, et la douleur se lit dans ses yeux. Je cherche dans la foule ce qui a bien pu provoquer une telle réaction même si je connais déjà la réponse. Lui. Toujours lui. Au bras d'une femme sans doute connue. Je sens la main de Monsieur Pâris agripper mon bras et le serrer. Je ne peux imaginer la souffrance qu'il ressent à cet instant présent, déjà que je peine à concevoir celle qu'il expérience quand il n'est pas dans la même pièce, alors le voir ici, avec une autre... J'aimerai pouvoir aider. J'aimerai pouvoir marcher jusqu'à Clay et lui exprimer mon dégout vis-à-vis de sa personne et de la façon dont il a jeté Pâris quand il a vu que leur relations ne servaient plus ses intérêts. Mais cela reviendrait à exprimer des émotions, et cela m'est impossible. De plus, je ne pense pas que faire une scène soit la meilleure façon d'assister mon maître dans ce qu'il vit et si quelque chose doit être exprimer, ce serai à lui de le faire, pas à moi.
Si j'étais humain, je sursauterai sans doute quand Pâris prend la parole d'un ton enjoué, comme si rien ne s'était passé, m'invitant à aller chercher une coupe avec lui. Le voir reprendre son faux air jovial me fait de la peine. Il ne devrait pas avoir à le faire, il ne devrait pas avoir à porter un masque comme il le fait, surtout pas pour Clay, qui n'a cure de ses sentiments. Il devrait être libre de s'exprimer comme il le souhaite, plutôt que de noyer cette expression dans de l'alcool... Je voudrais tellement lui voir des sourires sincères, quitte à ce qu’ils doivent avant exprimer son chagrin pour y accéder.
Si Monsieur Pâris doit assister à un événement public et médiatisé comme celui-ci, je ne suis pas sûr qu'ingérer des boissons alcoolisées soit une bonne idée. Bien sûr, il faudra plus d'un verre pour que l'ont puisse remarquer son état, mais je crains qu'il ne s'arrête pas au premier, ni au second verre.
-Monsieur, je ne sais pas si consommer de l'alcool a un événement qui vous donne autant de visibilité est le meilleur choix que vous puissiez faire...
Je n'aime pas le contredire ou m'opposer à lui, mais je ne fais que lui donner des conseils, qu'il est libre de suivre ou non.
-Peut-être apprécierez-vous d'aller respirer un peu d'air frais sur le balcon à la place? Nous y serions sans doute plus au calme. Sur cette dernière phrase, je ne peux me retenir de jeter à nouveaux un coup d'œil en direction de Clay, avant de reposer les yeux sur Pâris, dans un regard qui serait désespéré si je pouvais exprimer quoi que ce soit.

[naji2807]

Texte à caractère grossier
Harès Wrath
26 ans, 1m95, Errydien, Ex-Evayen
Chef du Gang des Déchus, Misogyne, Possessif, Violent



Les histoires de vengeance, je comprends pas. Si tu veux défoncer la tête d'un mec, tu vas l'voir, et tu le défonces, point. Sinon, c'est que t'es un lâche, et que t'es fait pour te faire battre par les forts. Je comprends pourquoi elle arrive pas à le chopper, et en même temps je comprends pas. Elle a qu'à l'attendre à la sortie d'l'Arène, si elle sait pas à quoi il ressemble.
- Quelle tapette, je ricane, il doit pas être si fort si il se cache derrière un masque...
Jamais je cacherai mon visage pour quoi qu'ce soit. Si ce que j'fais doit m'apporter des ennuis, bah c'est ma merde et c'est tout. J'assume, et si je dois en crever, bah c'est comme ça, mais j'en ai rien à foutre.
J'hausse un sourcil quand elle dit que je l'affronterai sûrement pas vu qu'il préfère les combats à mort, et je croise les bras.
- Ouais mais la Battle Royal c'est que ça hein. 'Fin y'a des K.O. mais beaucoup d'mecs crèvent.
Moi je tombe dans les vapes, en général, mais je participe pas souvent toute façon. Mais j'ai gagné une fois, et c'était hyper satisfaisant...
- Donc si ça s'trouve, j'vais m'retrouver contre ton gars-là... mais ok, j'essaierai de juste l'assommer, je ricane.

[naji2807]

Texte grossier
Jey Fowls
28 ans, 1m85, PNJ
Bras droit de Harès, Membre des Déchus



Le p'tit gars avait le droit de garder la cigarette, surtout que ça en fera une de moins pour Tess. Elle aime pas que je boive, mais moi j'aime pas qu'elle fume. C'est pas bon ces trucs-là, et puis surtout, ça pue, et quand je l'embrasse, sa bouche a le goût des cigarettes qu'elle a fumé, et franchement c'est pas hyper sexy. Donc si ce p'tit gars veut fumer à sa place, moi ça me va. Et je sais bien qu'elle a payé cher son paquet, avec son propre argent et tout, parce que Tess aime pas l'idée de dépendre de moi, surtout pour cigarette, mais c'est bon, on est pas à la rue, loin de là; Faire parti d'un gang, c'est une sécurité ici, on est tout le temps dans la violence, mais toute façon, on est tout le temps dans la violence à Errydor. Au moins là, c'est nous qui faisons la loi. Mais ça veut pas dire que je dois défoncer ce p'tit gars pour un pauvre paquet de cigarette. En plus il tremble un peu quand je lui donne la cigarette, c'est bien une preuve qu'il est pas bien méchant.
Par contre, j'accepte pas trop qu'il ait touché les fesses de Tess comme ça, donc je me permets au moins de le menacer là-dessus. Sa réponse me laisse un peu perplexe, et je le relâche quand il se dégage, en haussant un sourcil. Il m'adresse un clin d'oeil, et je me demande si du goût c'est plus moi que Tess qui est à son goût. Evidement, Tess le loupe pas, et c'est elle qui attrape le pauvre p'tit gars.
- Non mais j'rêve où t'essaie de draguer mon gars ?! T'aimes bien prendre des trucs qui appartiennes aux autres ou c'est comment?

[naji2807]

Pâris Estrella
24 ans, 1m89, Evayen, Elite
Acteur, Fêtard, Diva, Coeur brisé



Elastic Heart
J'ai parfaitement conscience du fait que ce sont mes parents qui m'ont façonné tel que je suis aujourd'hui. C'est leur volonté d'avoir un fils parfait, ou tout du moins un fils qui leur rapporterait quelque chose, qui serait une sorte de retour sur investissement, qui m'a rendu comme je suis aujourd'hui. Peut être que d'autres ont eu une enfance différente, et peut être bien que je les envie. Ceux qui sont proches de leurs parents, ceux qui aiment et sont aimés. Oui, je l'avoue, j'ai le coeur un peu aigri, parfois, à l'idée que les autres aiment et sont aimés, tandis que je reste seul, irrémédiablement seul. Mes parents ne m'aiment pas, ils aiment ce que je leur rapporte. Ils aiment la somme mensuelle que je leur verse, ils aiment savoir que leurs efforts ont porté leurs fruits. Oui papa, oui maman, je suis effectivement devenu un grand acteur grâce à vous, je vous remercie d'avoir fait de moi cette homme riche, qui dépense sans compter... Bien sûr, ils ne sont pas fiers du reste, ils ne sont pas fiers de mon addiction à l'alcool, des moments où je suis un être lamentable, une loque humaine... Mais ils ne voient pas ces moments-là. Ils se les cachent. Quand ils parlent de moi à leurs "amis", c'est toujours pour louer mon jeu d'acteur, pour rappeler qu'ils sont les parents du beau Pâris Estrella, celui qui fait l'affiche du dernier film pour ado, vous savez, celui qui passe en salle en ce moment, oh oui mon fils a un grand talent artistique, c'est grâce au cours de théâtre que nous lui avons fait prendre étant petit, c'est important de cueillir ce talent dès le plus jeune âge... Oui c'est vrai, mais c'est aussi important d'aimer son fils. C'est important de l'embrasser le soir, avant d'aller dormir. C'est important de le consoler quand il tombe et se fait une bosse. C'est important de seulement prendre le temps de lui faire un câlin... Mais non. Ils étaient trop occupés. Je comprends. J'imagine que je devrais au moins. C'est passé de toute façon, ça ne m'intéresse plus, ils ne m'intéressent plus. Mais grâce à eux, j'ai compris. Si l'amour existe, et je crois bien qu'il existe, ce n'est pas pour moi. Moi on m'aime pour mon argent, pour ma popularité, pour tout ce que je peux apporter...
Même Garry n'est pas vraiment là pour moi. Pourtant j'aimerai croire que si... Parfois, quand je délire à cause de la boisson, je sais bien que je lui demande de ne pas me laisser, de ne pas me quitter, et je sais qu'il me répond qu'il ne le fera pas... Mais il le fait sans aucune émotion, seulement parce qu'il est programmé pour ça. Si demain je lui laissais le choix, qu'est-ce qu'il ferait ? J'imagine qu'il partirait, lui aussi, qu'il me remercierait même peut être, de le laisser enfin tranquille... Chaque fois que j'y pense, cette idée élargit un peu plus le trou dans ma poitrine, et je n'arrive pas à lui demander de partir, parce que ce serait pire si j'étais totalement seul. Honnêtement, j'aimerai au moins pouvoir le soulager un peu, mais je ne crois pas que j'arriverai à arrêter les soirées, même si je le voulais, et je ne le veux pas. Parce que ça rempli un peu le vide, au moins en surface. Au moins ça le cache, ça me permet de faire comme si tout allait bien, et parfois au plus fort de la soirée, quand je suis sous l'emprise de l'alcool, j'y crois un peu.
La réponse de Garry me fait sourire, un peu tristement, parce que, si il était humain, j'aurai presque pu croire qu'il faisait une référence à mon propre comportement vis à vis de moi-même et de ma santé. Mais comme ce n'est sûrement pas le cas, je me contente de lui sourire, assez sincèrement, et de répondre :
- Mais non mais non, il faut que tu te ménages ! Comment je ferai sans toi ?
C'est une vraie question, mais je connais déjà la réponse. Je ne ferai pas. Je trouverai sûrement un nouvel Android... je séquestrerait donc un nouveau robot... Mon regarde reste quelques secondes dans celui de Garry, et j'ai envie qu'il y lise que je ne veux pas faire sans lui, que ça me ferait trop mal... je suis vraiment ridicule.
Je finis par me détourner, fouillant à nouveau la foule, malgré moi. Je sais que je ne devrais pas, parce que je sais que si je le vois... Et je le vois... Evidemment... à force de le cherche, j'ai finis par le trouver. La douleur est si intense. Je n'ai pas envie qu'elle le soit. J'aimerai me ficher de lui, comme il se fiche de moi. J'aimerai que mon coeur soit fait de pierre, qu'il soit gelé, comme le sien, pour ne rien ressentir. Au lieu de ça, la douleur me serre le coeur, et je serre en retour le bras de Garry, si fort que je dois lui faire mal, si tant est qu'il sente quelque chose. Je m'accroche à lui, comme à une bouée de sauvetage, comme si je me noyais, et c'est le cas, je me noie dans mon chagrin... Mais je ne peux pas. Pas ici au milieu de tout le monde. Pas alors que Clay pourrait me voir, voir combien il m'a fait mal, combien il me fait encore mal. Alors je me plonge dans mon merveilleux jeu d'acteur, celui que mes parents louent, et je me tourne vers Garry, l'air particulièrement enjoué.
J'aimerai croire que Garry me connait, qu'il sait que je vais mal au fond de moi, que si je ne lâche pas son bras, c'est parce que j'ai peur de me perdre si je ne le tiens plus. Mais il n'est qu'un robot... il a sûrement tout un tas de mécanisme pour l'aider à comprendre le fonctionnement humain, et tous ses signaux lui disent certainement que je vais bien puisque je souris, puisque je parle avec engouement. Pourtant, quand je lui dis que je veux prendre un verre, il essaie de me retenir. Mes sourcils se froncent légèrement, et je me demande, encore une fois, si il s'inquiète vraiment pour moi. Souvent, cette pensée me traverse l'esprit, car Garry est toujours de bon conseil, parce qu'il veille sur moi... Mais toujours, je me sermonne, en me disant que c'est certainement écrit dans ses fonctions, que, sans doute, un programme doit lui avoir appris que l'alcool n'était pas bon pour l'être humain... Il faut que j'arrête de me bercer d'illusion à son sujet, comme au sujet de tout le monde. Je suis pathétique, à me raccrocher à la potentielle inquiétude d'un robot. Pourtant, il regarde Clay, lui aussi... il a remarqué, n'est-ce pas ? Il sait, pas vrai ? Il sait que je suis mal à cause de lui. Il sait que je mens en souriant. N'est-ce pas ?
J'ai vraiment envie d'une coupe, mais en même temps, je suis toujours tellement énervant avec Garry, je ne l'écoute jamais ou presque, et il passe son temps à me ramasser à la petite cuillère... Peut être que, pour une fois, je peux l'écouter. Je me tourne une dernière fois vers Clay, son visage si angélique... comment un tel démon peut se cacher derrière un visage aussi beau ? Puis je me tourne à nouveau vers Garry, et opte pour un compromis :
- D'accord, mais je veux un verre de soda avant.
Le sucre, ce n'est pas de l'alcool, mais ça me donnera au moins une certaine consistance... j'espère seulement que Clay ne va pas m'approcher.

[Yumeko]

Autumn Mckenzie
32 ans ǀ 178 cm ǀ Errydienne ǀ Réparatrice ǀ Libre et Indépendante ǀ Kayn



Texte à caractère grossier et légèrement explicite
Je vais finir par croire que je suis réellement hilarante car chaque pique que je lui rends le fait rire. Si je voulais être drôle, ça se saurait. Et là, ce n'est pas le cas. Honnêtement, tant qu'il n'ouvre pas la bouche, on peut se dire qu'il est agréable. En fait, non car il tire toujours une tête de trois mètres de long, il passe son temps à être renfrogné et s'il devait y avoir un message écrit sur son front, ça serait "dégage de là". Mais il faut croire que je l'amuse car il rit. Et là, il faut le voir pour le croire parce que Kayn ne rit jamais ou presque. Parfois, il ricane mais c'est pour se foutre des autres, se moquer d'eux méchamment. Ça c'est le Kayn que je côtoie au quotidien ou plutôt habituellement. Je ne le vois pas tous les jours. Heureusement parce que ça se terminerait en meurtre. Il faut que ça soit à petite dose et uniquement pour le sexe. C'est bien le seul truc sur lequel on s'entend toujours. Le reste, ce n'est même pas la peine d'y penser, vu qu'on passe notre temps à nous prendre la tête sur tout et n'importe quoi. Je crois que n'importe quel sujet serait un prétexte à nous prendre la tête même le truc le plus anodin du monde comme je ne sais pas moi... la météo par exemple. Là, je lui avoue que mon fantasme à son sujet a duré le temps qu'il ouvre la bouche. Autant dire pas longtemps. Et lui s'en amuse. Son regard est différent et son visage est totalement détendu. Cela le rend différent et pas moins beau. Cela lui donne un côté plus jeune que j'apprécie tout autant de regarder. Je dirais que ça lui donne un certain charme et ce n'est pas pour me déplaire mais je ne suis pas prête de lui avouer. Plutôt mourir. En plus, il a la grosse tête alors je ne vais pas contribuer à augmenter son ego déjà bien grand. Décidément, il emploie des mots savants aujourd'hui. Record battu. Je ne compte pas arrêter mes piques en si bon chemin.
- Désillusionnés, rien que ça ? Cinq syllabes, je suis sans voix, me moqué-je. Enfin, ça ne t'empêche pas de me trouver à ton goût.
Il peut dire ce qu'il veut, il me trouve assez attirante pour vouloir coucher avec moi dès que l'occasion se présente et ça arrive souvent. Et même si j'ai une grande bouche comme la sienne, je ne suis pas une docile mais il ne se plaint pas non plus. Peut-être qu'il adore que je ne le sois pas. Même dans le sexe, je ne me laisse pas faire, j'aime aussi quand on s'affronte par nos regards ou pour arriver à nos fins. En général, ce n'est pas doux, c'est plutôt brutal mais je n'aime que rarement la douceur. Ce n'est pas ce qui me plait, ça ne me fait pas vibrer. Il en faut pour tous les goûts et Kayn connait bien les miens. Il est pareil, on fonctionne de la même manière. C'est pour ça qu'il est un bon amant. On aime les mêmes choses. Et vu comment c'est parti, ça ne sera pas différent cette fois-ci. Tant mieux, je ne veux pas de douceur. Et je décide de le provoquer comme j'aime le faire et puis il l'a aussi cherché. Donc on me trouve. Je ne lui ai pas facilité les choses, il ne le mérite pas vu comment il s'est comporté avec moi. J'aime aussi être provocante, je trouve cela plus amusant. C'est facile avec lui car il entre dans mon jeu et il fait l'effort de s'appliquer pour que je cède du terrain, petit à petit. J'instaure de la tension sexuelle entre nous, elle est de plus en plus forte, et elle finit par me donner envie autant que lui. J'en ai une grande idée en le sentant contre moi. Je lui fais de l'effet, il a envie de moi et il ne peut pas dire le contraire. Je vais jusqu'à le mettre au défi en lui mordant la lèvre. Et là, tout bascule. Il n'y a plus de retenu. Il m'embrasse sauvagement, ses lèvres s'écrasent sur les miennes. Il me force à ouvrir la bouche, sa langue s'insinuant à travers mes lèvres et mes dents pour venir trouver la mienne. Nos dents s'entrechoquent presque. Ce baiser attise mon désir, j'ai envie d'avoir les deux mains libres et je tire dessus pour me libérer. Je perds complètement haleine, gémissant quand sa main caresse mon sein, le maltraitant presque mais j'aime chaque geste. C'est ça qui m'excite. Mes doigts tirent un peu plus ses cheveux, je ne suis pas tendre non plus mais je n'ai aucune envie de l'être. Mon autre main finit par se libérer. Lui ne perd pas de temps et la sienne vient direct se plaquer contre mes fesses, me pressant encore plus contre son bassin. Si je ne le sentais déjà pas si dur, ça serait chose faite. Mais son haut ne va pas rester très longtemps vu ce que je m'apprête à faire. Mes deux mains descendent jusqu'au bas de son teeshirt et je le remonte, l'obligeant à arrêter ses caresses et son baiser pour le passer par dessus sa tête. Mais pas sûre qu'il se plaigne longtemps car il peut reprendre quelques secondes plus tard à ma plus grande excitation. Je peux donc en profiter pour caresser son torse et ses abdominaux à loisir. Et je peux confirmer qu'il est musclé.

[Bouffeurdelivres]

Ash
14 ans, 1m67, Errydien, Sentinelle, solitaire, orphelin, a envie d’être utile



Mais qu'est-ce qu'il m'a pris ? De croire que j'arriverais à m'enfuir en lui donnant un stupide petit coup de poing dans le nez. Bon, j'ai au moins réussi à bien viser... Pour une fois que j'arrive à faire quelque chose !
Le sang dégouline le long de sa bouche et passe même entre ses lèvres.
Mais j'ai à peine le temps de réagir qu'il me prend violemment par le col et me plaque brusquement sur le mur. J'en ai le souffle coupé. Il resserre son emprise sur moi, m'empêchant de respirer.
Je vais mourir.
C'est sur que je vais mourir.
Là, comme ça, écrasé sur un mur par un Phalène.
Moi le grand héro ! Le superbe Ash qui veut sauver Errydor ! Débarrasser la vermine du monde !
Et dire que j'y ai vraiment cru. Non mais sérieusement, un gamin comme moi, sans famille, sans ami... sans personne.
Je ravale mes larmes. Je n'ai pas envie qu'il voit à quel point je suis désespéré.
Le Phalène devant moi à l'air de se débattre avec lui même.
Mais ça ne dure que quelques secondes, avant qu'il me dise qu'il veuille bien excuser ma stupidité, et me laisser partir...
Je ravale ma dignité, comme si j'en avais encore et acquiesce comme si c'était la seule chose qui m'importait au monde. Je veux être loin d'ici, le plus loin possible. Mais je dois avouer que ma fierté en a pris un coup...
Non mais sans blague... Même les Phalènes ont pitié de moi... .

[Tiine]

Jody Kampe
36 ans
Secrétaire d’accueil au siège du gouvernement
Habitante d’Evaya

Quelle magnifique journée qui commence au sein de notre merveilleuse cité !
Jody, assise droite comme un piquet sur sa chaise se permet de rêvasser un peu en ce début d’après-midi. Il n’y a pas un chat à l’accueil depuis deux heures.
Le gala de Haute Couture…de si beaux habits de grands créateurs dévoilés, des collections de pièces sublimes et uniques…quelle chance ! Et puis, cela signifie qu’il y aura des personnalités très importantes.
Jody a mis pour l’occasion une robe rose à pois noirs et porte un rouge à lèvre assez marqué.

Si seulement elle pouvait y aller. Mais elle n’ose pas bouger de son poste. Et si quelqu’un arrivait et qu’elle n’est pas présente pour l’accueillir dignement et l’orienter, comme sa fonction le lui demande ? Jody ne veut surtout pas risquer de faire une erreur, aussi infime qu’elle soit. Que deviendrait-elle si ses supérieurs la jugeaient incompétente ? Ce serait la fin de tout.
Elle a bien pensé demander à la petite stagiaire d’une bonne collègue de la remplacer, mais elle ne lui fait que très moyennement confiance. Cette jeune femme est aussi molle et bête qu’une huitre. En plus, cela faisait une heure qu’elle ne l’avait pas aperçu dans les parages.

Une voix féminine tire Jody de ses ruminations. Elle lève la tête et voit Wylla qui se tient devant le bureau du comptoir. Son expression neutre et froide passe tout à coup à un grand sourire figé.
- Oh Wylla ! Quelle bonne surprise. Bonjour !
Jody se permet de regarder attentivement quelques secondes Wylla de haut en bas. Elle repense à ce dossier qui est passé à la réception il y a peu de temps, avant d’aller au service courrier. Un dossier très intéressant qui concernait Wylla elle-même. Et Jody avait bien vu de quoi il s’agissait.

Décidant d’arrêter de fixer sa collègue, Jody répond, avec toujours le même sourire :
- Mais je ne peux pas quitter mon poste. Qui va accueillir les gens s’il n’y a personne à l’accueil ? Tu peux me le dire ?

Mais soudainement, Jody aperçoit cette stagiaire qui traverse le hall. Comment s’appelle-t-elle déjà ? Ah oui.
- Fanny ! Interpella-t-elle froidement.

La jeune femme s’arrête brusquement, comme on l’avait tiré dans le dos.
- Excuse-moi une seconde Wylla, dit Jody avec condescendance, je vais juste…

Puis elle contourne le comptoir et avance vite mais à petits pas vers Fanny. On entend l’écho des claquements de talons rapides de Jody.
- Fanny, je vais prendre ma pause déjeuner avec ma collègue. Tu vas me remplacer à l’accueil le temps que je m’absente.
Voyant qu’elle allait rétorquer qu’il ne s’agit pas de son poste, Jody s’empresse de répondre, l’air plus hostile :
- Si tu ne fais pas ce que je te demande, je dirais à ta tutrice que tu as emportée avec toi un dossier qui ne doit pas sortir du siège, sous peine de sanctions judiciaires. Je ne suis pas sûre qu’elle va apprécier.

Fanny devient livide. Elle baisse la tête et se dirige derrière le comptoir de l’accueil. Jody, quant à elle, prend son petit sac à main et se penche vers Wylla.
- Excuse-moi de ce petit contre-temps. Nous nous sommes arrangées avec Fanny. Elle va me remplacer.

[naji2807]

Du côté d’Evaya :

Pâris Estrella/Garry

Pâris a fait la fête toute la soirée de la veille et se réveille avec la gueule de bois, il va jusqu’à la salle de bain où il vomit et appelle Garry. L’Android a pris le temps de faire le ménage et rejoint Pâris dans la salle de bain. Il témoigne son inquiétude vis-à-vis du compagnon de Pâris (l’amant d’une nuit du jeune homme) qui n’est toujours pas réveillé. Pâris lui dit de ne pas s’en faire et lui demande de l’aide pour entrer dans la baignoire. Garry signale à Pâris qu’il serait préférable de prendre un petit déjeuner, mais le jeune homme insiste et Garry l’aide à se déshabiller et à entrer dans la baignoire, ce dont Pâris lui est reconnaissant.



Veronica Park/Wylla Gueller

Veronica a passé la soirée de la veille à la fête de Pâris et se réveille avec la gueule de bois, elle aussi. Mr Han prend soin d’elle, malgré la mauvaise humeur de Veronica. Il lui conseille également de prendre du temps pour elle, puisque Veronica croule sous le travail ces derniers jours. Pour qu’elle soit obligée de prendre une pause, Mr Han a appelé Wylla, une amie de Veronica et a donné rendez-vous à la jeune femme au centre commercial. Les deux jeunes femmes se rejoignent et vont faire les boutiques. Veronica repère un très beau manteau qui va très bien à Wylla, mais celle-ci n’avait pas prévu de dépenser autant. Après moult débats, Veronica parvient à convaincre Wylla de la laisser le lui offrir, ce que Wylla accepte en échange d’un déjeuner. Après leur achat, elles rencontrent deux amies de Veronica, et Wylla se sent quelque peu mal à l’aise en présence de tant de membres de l’élite. Veronica propose alors à Wylla de se rendre chez elle, pour lui montrer quelque chose. Arrivé au domicile de la jeune PDG, Veronica fait découvrir sa passion pour l’automobile à Wylla. Elle se livre à son ami, concernant ses doutes et ses envies, et Wylla essaie de la conseiller au mieux, en lui parlant d’un compromis entre sa passion et son travail. L’idée semble plaire à Veronica, qui assure qu’elle va réfléchir à ce projet. Les deux jeunes femmes sont alors rejointes par Sara Crane, mais Wylla est à nouveau mal à l’aise en présence de l’élite et Sara finit par s’éclipser pour laisser les deux amies aller déjeuner. Veronica essaie de rassurer Wylla, en lui assurant que son statut social ne compte pas pour elle.



Han Tae Woong/Harper Hill

Après avoir envoyé Veronica Park vers son amie, Mr Han contact Harper pour lui proposer une rencontre autour d’un café pour parler affaires. Harper a passé une soirée mouvementée et n’a pas encore pris son petit déjeuner, alors elle accepte la proposition de Mr Han et le rejoint dans un café non loin de chez elle. Une fois arrivés, les deux s’installent dans une zone privée et commandent un brunch pour Harper et un expresso pour Mr Han. L’assistance de Mlle Park informe Harper de la volonté de la marque de Veronica de travailler à nouveau avec la mannequin, en vue du gala annuel. Harper accepte cette proposition et les deux conviennent d’une future rencontre avec Veronica, qui devrait recontacter Harper. Mr Han interroge également la jeune femme sur ses démarches pour devenir actrice, et celle-ci lui répond qu’elle persévère dans cette voie.



Alexander Fame/Zekaria Damarys

Alexander se rend sur le campus de l’université et, après avoir été interpellé par de jeunes étudiantes, il fait la rencontre du professeur, qui a eu quelques difficultés à trouver sa salle. Zekaria est intrigué par Alexander, et la conversation s’ensuit sur une tonalité intrigante, puisqu’Alexander semble se jouer un peu de Zekaria. Ce dernier comprend quelque chose cloche, d’autant plus que ses lunettes l’informent qu’Alexander n’est pas de composition normale. Après une conversation légèrement étrange, Alexander propose à Zekaria d’aller boire quelque chose et finit par en venir au but de cette rencontre, il interroge Zekaria à propos des Android.


Jeremiah Jansen/Psyché Sigma

Jeremiah assiste au même cours de programmation que Psyché et demande à ce dernier s’il peut s’installer à côté de lui. Psyché accepte et engage la conversation, désireux de sociabiliser. Après s’être tous les deux présentés, les deux jeunes gens en viennent à parler de leur métier/formation réciproque. Psyché se montre curieux sur le projet de Jeremiah de devenir programmeur, et bien que peu sociable, Jeremiah interroge également Psyché sur son métier d’ingénieur.



Du côté d’Errydor :

Kit/Kayn Tantis :

Kit se rend à la décharge pour essayer de récupérer les Androids qui pourraient être potentiellement jetés par Evaya. Il y rencontre Kayn, venu chercher du matériel pour ses armes, et le salue, avant de l’informer qu’il aurait besoin de nouvelles armes. Son salut, un peu étrange, interpelle Kayn, qui se moque légèrement de lui, d’autant plus quand l’Android lui apprend que c’est pour avoir l’air plus cool, car Kayn trouve que ce n’est pas une franche réussite. Mais le ferrailleur redevient sérieux en interrogeant Kit sur le type d’armes dont il pense avoir besoin. Kit détaille sa demande, et ils en arrivent à la conclusion qu’une épée légère serait plus adaptée. Kit en profite également pour rappeler à Kayn qu’Agatha, la cheffe des Sentinelles, lui propose toujours de les rejoindre. Kayn continue de refuser catégoriquement, trouvant les Sentinelles trop optimistes et refusant leur utopie. S’ensuit un débat sur l’utilité d’avoir de l’espoir à Errydor, Kit ayant une vision différente de celle des Sentinelles, mais étant tout de même convaincu qu’on peut faire quelque chose pour aider les Errydiens, et notamment les Android. Kayn est plus pessimiste et, comme souvent, le débat ne mène nulle part.


Nathaniel Leafer/Noham :

Nathaniel se réveille, comme toujours, avant Noham, et décide de le réveiller en douceur, après l’avoir longuement regardé dormir. Évidemment, Noham se réveille en ronchonnant un peu, car il aime dormir le matin. Nathaniel essaie de se rattraper en lui disant qu’il voulait seulement profiter davantage de lui, ce qui est la vérité, et en le flattant. Bien que légèrement ronchon, Noham n’en veut pas réellement à Nathaniel. Après avoir plaisanté à propos d’une tâche que Noham a laissée sur le tee-shirt de Nathaniel, parce que Noham bave dans son sommeil, les deux amoureux échangent un baiser et se laissent aller à des activités plus sensuelles.


Pandora Cyn/Tenley :

Tenley arrive pour son premier jour à l’Extase et c’est Pandora qui est chargée de lui faire la visite des lieux. Bien qu’elle soit fatiguée par sa soirée de service, la strip-teaseuse prend sa tâche à cœur et montre les différents lieux à Tenley, tout en l’interrogeant sur son séjour à l’Extase. La jeune femme pose également des questions à Pandora, et s’excuse de la maintenir réveillée alors qu’elle pourrait aller se reposer, mais Pandora lui dit, avec une certaine lassitude, que ce n’est rien.


Harès Wrath/Autumn Mckenzie :

Le micro-onde de Harès ne fonctionne plus et, alors qu’il comptait simplement le jeter, Jey Fowl lui propose d’aller voir Autumn pour voir si elle peut le réparer. Harès n’est pas convaincu quand il voit Autumn, parce qu’il trouve qu’elle a plus le profil d’une strip-teaseuse que d’une réparatrice. Il exige quand même qu’elle le répare, et quand elle en demande 50 jetons, Harès refuse et lui en propose 30. Bien qu’Autumn ne soit pas tout à fait d’accord, elle admet que négocier avec un chef de gang est une mauvaise idée et elle prend sur elle et accepte. Harès la suit dans son atelier, qui est aussi son appartement, et ne se gêne pas pour faire des commentaires sur son physique et pour remettre en doute sa capacité à réparer le micro-onde. Autumn prend sur elle à nouveau, mais quand Harès essaie de prendre ses aises dans son appartement, elle refuse de lui servir à manger, et le chef de gang s’en va, non sans la menacer si elle essaie de la lui faire à l’envers.

[DH180]

Bon s’il se met à obtempérer, tout du moins on devrait y arriver. Après tout qui se soucierait du misérable alcoolique que je suis ? Par contre le gosse... Je n’aime pas sa tête, trop impétueuse, stupide, irréfléchie... Errydor hait ce genre de visage, et il fera tout pour l’effacer, le marquer de sa trace. Sale, pourrie, vicieuse et insidieuse, une marque qui ronge jusqu’à tout détruire ce qui est “bon” en l’errydien... Un immonde cloaque où s’ébattent les pires maux, c’est la logique même lorsqu’à Evaya on prononce ce mot tabou, effrayant, qui laisse un goût amer dans la bouche. Ce mot qui toujours nage paisiblement dans l’esprit des simples citoyens. Au boulot, avec la famille, les amis, dans les mille petits plaisirs de la vie... Petit obèse jovial douillettement assis dans son confortable sofa, les deux pieds sur la table, il fume son houka tranquillement, la fumée bleue en volutes décrivant de vastes arabesques cabalistiques... Menace tranquille, il guette son heure patiemment tout en se délectant de l’angoisse perpétuelle qu’hommes et femmes traînent en tout lieu. Depuis leur prime jeunesse, les évayens en sont gorgés, en sont gavés comme des oies, sans cesse pressurisés : actes imprudemment menés, billet simple d’aller pour l’autre côté. La vie évayenne se résumait à ça. On ne vit que pour éviter ça. J’ai vécu pour éviter cela.
Et plus de cadeaux une fois là-bas.
Toute ma vie, mes décisions, mes actes aussi controversés soient-ils, tous n’ont eu qu’une seule fin : la sécurité d’être définitivement consacré à Evaya. Quitte à perdre son humanité, autant le faire dans ce qui se rapproche le plus d’un paradis.
J’ai joué.
J’ai perdu.
Fin de la partie. Début d’une autre. Ne nous reste plus qu’une dernière chance John. La moindre déviation et c’est la chute dans l’abîme. Le néant. Sauver le gamin fait partie de ces mouvements fatals. Médite, cher ami.
Le gamin. Où est-il ?
Il est toujours là. Essayant de garder une espèce de masque. De la dignité.
Peuh un masque aux multiples fractures, il a encore du chemin à faire ce jeune sot. Mais à présent vite Jonh, presse le pas et tire-nous d’ici.
Le sang dégouline en proportions moindres. L’hémorragie a diminuée, quelques vaisseaux sanguins explosés sûrement. Je sors un mouchoir et tamponne. Autant ne pas se faire trop remarquer. Dans le même instant j’attrape le bras du gamin, et commence à le traîner.

Allez on dégage de là, gamin. Pas un mot à quiconque sauf à moi. Fais mine d’être effrayé, c’est le meilleur moyen de passer inaperçu à Errydor. L’air d’un chien battu et la souffrance de porter le monde gravé sur tes traits. Le meilleur camouflage qui puisse exister.

Sous les gradins l'arène dévoile son cœur, de nombreux couloirs circulaires humides où graffitis, dessins obscènes et autres messages divers forment d'impressionnantes mosaïques qui serpentent le long d'un immense ovale. Le tout sur une bonne cinquantaine d’étages. Une personne non habituée pourrait s'y perdre. Pour un phalène – peu importe sa nature - c'est un terrain connu. Un terrain de chasse.

Je t'ai dit de baisser la tête gamin, qui que tu sois ton foutu regard pourrait t'apporter de grands ennuis en ces lieux. Comment qu’tu t'appelles d'ailleurs ? Et d'où viens-tu ? Tu n’es pas un miséreux, ni un phalène. Peut-être le laquais d'un gang. Mais au vu de ce que tu allais faire cette hypothèse ne me semble pas plus probable qu'un miracle à Errydor. Une sentinelle ? Bien trop jeune pourtant... Alors ?

[melemele14]

33 ans – Errydien - Gang des Enfants d’Harvel






Je cligne des yeux, absolument ébahi par ce que Kit pense être une imitation d'être humain. Est-ce vraiment de ça que nous avons l'air à ses yeux ? Je ne sais si je dois rire ou pleurer... Je vois bien qu'il s'est donné du mal et on pourrait presque croire qu'il est réellement vivant, si ses gestes ne paraissaient pas aussi travaillés, aussi... robotiques. Je me pince l'arête du nez et secoue la tête.

Je ne sais pas si tu arriveras réellement à te débarrasser de cette démarche typique des androïdes, tout paraît trop calculé. Mais si tu veux ressembler à un humain, il faut qu'on travaille tes phrases d'accroche. Personne ne dit "la température extérieure est très élevée", Kit ! Un simple "il fait chaud ici" fait amplement l'affaire, mais comme tu ne connais pas la sensation de chaleur, je doute qu'on puisse vraiment y faire quelque chose... Soupiré-je, déjà certain qu'il serait grillé après dix minutes passées avec les autres combattants.

Je vois déjà la catastrophe arriver. La plupart des gens seront trop absorbés par le Tournoi pour prêter attention à Kit mais il ne pourra pas duper tout le monde et je prie tous les saints que je connaisse pour que personne ne le trouve suspect. Nous avons déjà suffisamment de problèmes comme ça, je n'ai pas envie que notre chef finisse dans une baston parce que des humains ont cru qu'il se moquait d'eux.

Mes yeux roulent d'eux-mêmes lorsque Kit devine que Willow est la personne m'ayant mise au courant. Evidemment, j'aurais dû me douter que cette tête de mule n'aurait parlé à personne de son escapade, c'est déjà surprenant qu'Agatha ait été mise dans la confidence. J'esquisse un rictus face à sa remarque et secoue la tête.

Que veux-tu, Chef, on doit trop tenir à toi que pour que vouloir te voir réduit en charpie sans lever le petit doigt. Tu sais, c'est dans ces moments-là que je suis content de ne pas être à la place de Willow. Tes idées suicidaires finiraient par me causer une crise cardiaque.

Je sais qu'il ne saisira pas l'ironie dans ma voix, c'est un art trop subtil pour la plupart des androïdes et Kit fait partie de ceux pour qui le second degré n'est qu'un type d'équation. Cependant, depuis toutes ces années, il a quand même compris quelques principes de base de l'humour et quand je vois ce sourire se dessiner sur ses lèvres, je réprime une énorme envie de l'étriper.

Ai-je vraiment le choix ? Ce n'est pas comme si je pouvais te faire changer d'avis et je préférerais éviter de devoir partir à la recherche de tes restes dans la décharge si tu te fais mettre KO, dis-je en le fusillant du regard.

[Animia8]

@naji : Je profite d'un temps de libre pour enfin te répondre, mais je vais être très peu dispo jusqu'à la fin du mois donc désolée si mes réponses sont tardives :S


⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙
Horace
19 ans◈1m76◈Ancien Evayen◈Bricoleur
Avec Jey et Tess◈Dans l'Arène
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Je suis le point de partir mais l'autre nana n'a pas l'air d'être d'accord sur ce point. Moi qui pensais être enfin débarrassé d'eux, je ne peux m'empêcher de soupirer en entendant la fille recommencer à crier. Bon, le clin d’œil était peut-être un peu de trop mais je pensais que ça allait les éloigner. Bien-sûr c'était sans compter sur le courroux de cette cruche. De son côté, l'autre mec arbore un air délicieusement dubitatif, qui m'aurait sûrement arraché un rire si l'autre folle n'était pas sur le point de m'arracher les cheveux.
Je me demande quelle position je devrais adopter : me faire tout-petit et m'excuser (un coup pour mon ego) ou utiliser le sarcasme (un coup pour mes parties intimes, sûrement). Je suis toujours à deux contre un donc si ça part en baston je suis mal tiré, mais d'un autre côté je ne suis plus retenu par lui, ni par elle donc je peux très bien me barrer en courant s'il faut. Je finis par opter pour la carte de l'ignorance feinte.

◈ Ton gars, lui ?

Je lui jette un coup d’œil, puis reviens sur elle.

◈ Et t'es sûre que lui, il est en couple avec toi ? De nos jours, le consentement dans une relation c'est très important, tu sais.

Je prends une posture désinvolte et un peu raillante, tout en restant tendu pour filer au cas où elle me sauterait dessus en criant comme une furie. Je suis peut-être parti un peu trop loin avec ma dernière phrase, surtout que le gars a l'air tout-à-fait consentant et investi dans sa relation -quoique-, mais dans cette situation, l'humour est la meilleure arme.

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[naji2807]

Texte grossier et explicite
Kayn Tantis
35 ans, 1m85, Errydien
Ferrailleur, Ancien combattant, Solitaire, Grincheux



Je ne suis pas un savant, mais je ne suis pas complètement débile non plus. On ne vit pas très longtemps si on est pas un minimum intelligent. Les seuls idiots qui s'en sortent, ce sont ceux qui obéissent aux ordres de plus intelligents qu'eux, mais moi j'ai décidé d'obéir aux ordres de personne, alors il a bien fallu que je muscle un peu mon cerveau en même temps que le reste. Autumn doit savoir que je ne suis pas si stupide, mais évidemment, elle me fait passer pour un abruti quand même. Je m'en moque un peu, et puis surtout, je suis de meilleure humeur, sans doute parce que je suis excité, alors je réponds simplement
- C'est vrai, il faut croire que je suis vraiment con...
C'est clair qu'être attiré par elle, c'est pas de tout repos, et c'est loin d'être le truc le plus intelligent que j'ai fait dans ma vie. Autumn est chiante, super chiante même, mais je crois que c'est aussi ce qui me plait chez elle. Je lui dirai pas, évidemment, elle en serait trop heureuse, mais j'ai son côté sauvage, et je trouve que le sexe entre nous fonctionne plus que bien. Elle aime quand c'est brutal, et moi aussi. Je ne sais pas vraiment faire dans la dentelle, et je suis rarement doux, même si je suppose que ça pourrait m'arriver. Mais je ne pourrais pas me contenter de baisers doux et de caresses superficielles, il me faut de la force, et c'est ce que j'ai avec Autumn. Quand je l'embrasse, c'est sans douceur, c'est avec une certaine passion, et je sais qu'elle aime ça. Elle a beau me faire tourner en bourrique, elle a beau chercher à me résister, je sais qu'elle aime ce que je lui fais. Je le sais parce que sinon, je la laisserai tranquille dans l'instant. Je n'aime pas l'idée d'avoir un rapport non consenti, et même à l'extase, j'évite les filles qui ont l'air d'être là contre leur gré. Il y en a quelques unes, mais ce n'est pas vers celles-là que je vais, je préfère aller voir celle qui ont envie, et chez qui ça se voit. Avec Autumn, c'est encore mieux, parce que je ne la paie pas, je suis donc certain que ce qu'elle désire c'est coucher avec moi, et rien d'autre.
Elle n'est pas plus tendre que moi, elle tire sur mes cheveux, et je grogne légèrement contre sa bouche, mais j'aime ça. Quand je libère sa main, elle décide de me retirer mon haut, et je la laisse faire, l'aidant même à me le retirer complètement, avant de plonger à nouveau sur elle. Elle me touche, et j'en fais de même, remontant également son tee-shirt, avant de le lui enlever comme elle l'a fait avec moi. Mais je ne m'arrête pas là, j'ouvre la braguette de son pantalon, et, m'écartant légèrement d'elle pour avoir plus de marge de manœuvre, je passe mes doigts directement sous son sous-vêtement, pour avoir accès à son sexe, que je commence à caresser, sans cesser de l'embrasser, dérivant sur sa mâchoire, puis dans son cou.

[naji2807]

Wylla Gueller
33 ans, 1m65, Evayenne
Secrétaire au gouvernement, Rayon de Soleil



Pour être tout à fait honnête, Jody ne m'a jamais fait un très bon effet. Je me suis toujours sermonnée, parce que mes parents m'ont appris à ne pas juger quelqu'un sur ma première impression, et que je ne connais pas Jordy si bien que ça... Mais justement, j'ai l'impression qu'il est très difficile de bien apprendre à la connaître. C'est vrai qu'étant un peu effacée, je ne vais pas souvent vers les gens, surtout ceux que je ne vois pas très souvent, comme ceux qui ne sont pas de mon service... Mais du peu que j'ai pu parler avec Jody, je n'ai jamais eu l'impression d'apprendre à la connaître. Elle paraît... fausse... Mais chaque fois que je pense ça, je me sermonne encore, parce que ce n'est pas gentille. Elle est comme elle est, je n'ai pas à la juger, ce n'est pas parce qu'elle me paraît fausse qu'elle l'est. Donc j'essaie de me comporter avec elle comme avec n'importe qui d'autre, malgré le léger malaise que je ressens en sa présence.
Quand elle me sourit, j'écarte ma pensée qui me fait remarquer que ça n'a pas l'air très naturel, et je lui souris à mon tour. Je ne peux pas m'empêcher de me dandiner un peu comme elle me regarde de haut en bas. J'ai un peu l'impression de ne ressembler à rien à côté d'elle qui est tirée à quatre épingle... Elle me demande alors qui va accueillir les gens si elle n'est pas là, et je me retrouve un peu confuse :
- Euh... eh bien...
Mais c'est alors que son ton devient plus froid, comme elle appelle Fanny, me faisant sursauter. Il s'agit d'une jeune étudiante qui fait son stage ici. La pauvre aurait sûrement préféré être au gala, mais je ne crois pas qu'on lui ait laissé son mot à dire. J'acquiesce quand Jody me dit qu'elle doit aller s'entretenir avec la stagiaire, et reste à l'attendre près de l'accueil. Quand elle revient, j'espère presque qu'elle va se contenter de me passer une commande, mais elle accepte finalement mon invitation, et je me sermonne une nouvelle fois. Voilà une bonne occasion d'apprendre à la connaître et de cesser d'avoir de mauvais préjugés sur elle.
- Aucun problème, et super, tu sais déjà où tu veux aller manger? Je pensais aller me prendre un sandwich à la boulangerie en face, mais on peut aller s'asseoir quelque part si tu veux, ce sera plus sympathique.

[naji2807]

Ne t'en fais pas, j'ai été pas mal occupée ces derniers temps donc il n'y a pas de soucis ^^

Texte grossier
Tess
25 ans, 1m62, PNJ
Petite amie de Jey, Membre des Déchus



Jey me saoule franchement ! Il est trop calme, trop tout le temps à vouloir m'apaiser, alors que moi j'ai qu'une envie, c'est d'en coller une aux emmerdeurs. Il fait parti d'un gang pourtant, il devrait être plus brutal, plus colérique ! Je dis pas non plus qu'il devrait être comme Harès, je supporte pas ce connard, mais il pourrait au moins être un peu plus nerveux ! Parce que là, évidemment, c'est moi qui passe pour la folle de service. Alors que je suis dans mon bon droit ! C'est mes putains de cigarettes, pas celles de ce p'tit voleur de merde !
Mais le pire, c'est qu'il ose draguer mon mec devant moi ! Il lui a fait un clin d'oeil, je l'ai vu ! Je suis pas jalouse, mais Jey c'est mon mec, pas celui de quelqu'un d'autre. Et filles comme gars, je supporte pas l'idée qu'on le drague, surtout pas devant moi. Enfin évidemment, ce pauvre gars n'est pas le genre de Jey, même si il a un air presque féminin, Jey préfère les meufs, et même si il en était une, il voudrait sûrement pas d'une meuf comme ça.
Mais c'est qu'il veut vraiment que je lui en colle une ? Je serre son bras plus fort, et me rapproche avec l'intention de lui mettre ma main dans la figure pour lui faire regretter de se foutre de ma gueule... Mais Jey me retient en me prenant dans ses bras par derrière. Je suis furax, et je cherche à me dégager, mais il me tient fermement.
- Bon ça suffit les conneries, gronde-t-il de sa voix grave. Bien sûr que c'est ma meuf, et désolé gars, mais t'es pas mon genre.
Désolé ? Je t'en ficherai moi du "désolé"... Je bougonne dans mon coin, mais je dois bien admettre que les paroles de Jey m'apaisent un peu. Assez pour que je me contente de fusiller le voleur du regard, avant de lui faire un doigt d'honneur. Je finis par le relâcher, et me laisse aller dans les bras de Jey, toujours mécontente, mais moins agressive. Je n'y peux rien si ses bras m'apaise.