La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

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melemele14

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par melemele14 »

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Surnom : Leana - 28 ans – Errydienne - Gang des Phalènes


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J’ai été, au cours de ma vie, confrontée aux plus vils aspects de l’humanité… Est-ce dû au fait que je suis née à Errydor ? Peut-être. Je pense cependant que les Evayens ne sont pas mieux que nous, ils sont juste plus chanceux. La chance leur a permis de naître du bon côté du mur, et de ne jamais avoir à se soucier de leur survie. Ils n’ont jamais connu cette détresse qui vous pousse à exprimer les pires aspects de votre personnalité, dans le seul et unique but de survivre.

Néanmoins, il n’est pas question pour moi de les diaboliser tout en m’apitoyant sur mon sort. J’ai mis un long moment à le réaliser, mais bien que je ne sois pas née à Evaya, j’ai malgré tout eu beaucoup de chance dans la vie. Autant de chance que l’on peut avoir lorsqu’on naît à Errydor.

Je suis le fruit de l’amour entre mon père, Salomon, chef du gang des Phalènes, et sa concubine favorite. J’insiste sur le terme « concubine » car ma mère n’est pas la femme « officielle », ne l’a jamais été et ne le sera jamais. C’est d’ailleurs son plus grand regret. Ce regret s’est manifesté dès ma naissance, sous la forme d’une ambition excessive de sa part. Elle avait de grands projets pour moi et me les a toujours imposés, sans se demander une seule seconde si je voulais de cette vie.

Sachez une chose : je ne suis pas le premier enfant de mon père. Et certainement pas le dernier. Je suis le quatrième enfant d’une fratrie de neuf. Initialement. Nous ne sommes plus que deux aujourd’hui, mon grand-frère Teegan et moi. Les autres sont soit morts des conditions pitoyables de vie à Errydor, soit ils ont été supprimés dans la lutte de pouvoir ayant mené à la succession de mon père. Lutte à laquelle j’ai eu l’intelligence de ne pas participer. Nous y reviendrons plus tard.

Mon enfance n’a rien d’extraordinaire. J’ai grandi au sein du gang des Phalènes, dans cet environnement que l’on pourrait qualifier de luxueux, en comparaison avec le reste d’Errydor. Je n’ai jamais eu beaucoup de difficultés à survivre, on m’a appris très tôt à me battre et mon caractère bien trempé m’a aidé de nombreuses fois à affirmer mon autorité sur les autres enfants de mon entourage. Sauf sur Teegan, évidemment. C’est lui le boss, ça a toujours été le cas et il ne me viendrait jamais à l’esprit de vouloir que ça change. Le statu quo a ses avantages.

J’ai grandi dans l’ombre d’un grand-frère parfait, l’héritier digne de son père. En tant qu’aîné, Teegan a tout de suite été formé à la gestion du gang. Tout le monde s’attendait à ce qu’il en hérite à la mort de mon père. Bien évidemment, s’il avait manifesté la moindre faiblesse, personne n’aurait voulu de lui à la tête du gang mais Teegan est tout l’opposé d’un faible. L’héritier parfait vous dis-je.

Ma mère n’a cessé de vouloir nous mettre en compétition dès mon plus jeune âge. Elle a très vite remarqué que j’étais aussi douée que mon frère et elle voulait en tirer parti. Sa plus grande ambition était de me voir à la tête du gang un jour. Elle haïssait la mère de Teegan, la femme du chef, et cette dernière le lui rendait bien d’ailleurs. C’est pourquoi ma mère a toujours tout fait pour me pousser à m’affirmer, à donner le meilleur de moi-même afin d’attirer le regard de mon père. Père pour lequel j’éprouvais le plus grand désintérêt. Je ne convoitais en rien la place de Teegan, étant très satisfaite de ma position confortable dans l’ombre de mon grand-frère, protégée par ce dernier. C’est probablement ce désintérêt total pour la position de chef qui m’a permis de survivre jusqu’à aujourd’hui, contrairement à mes autres frères et sœurs.

J’ai passé toute mon enfance, et une bonne partie de mon adolescence, à aller à l’encontre de ma mère. Je faisais tout ce que le gang me demandait de faire mais jamais plus. Je n’avais aucune envie de me distinguer des autres. Me fondre parmi les autres membres était mon credo. Je ne sais si mon esprit d’adolescente avait déjà conscience de la fragilité de ma position ou si mon indifférence était réelle mais je ne convoitais rien de plus qu’une vie simple parmi les membres du plus puissant gang d’Errydor.

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Mon activité favorite, lorsque j’étais adolescente, était d’apprendre à danser avec les strip-teasers. Je savais que cela mettait ma mère dans une rage folle car elle refusait de me voir assimilée aux employés de l’Extase, et surtout pas aux strip-teasers. Je prenais donc d’autant plus de plaisirs à me glisser en douce dans les répétitions des numéros de danse de nos employés, sans qu’elle le sache. Je savais que cela parvenait toujours à ses oreilles et je ne manquais pas de me faire engueuler à chaque fois mais c’était ma façon de lui dire que je refusais qu’elle dicte ma vie. C’est aussi à cette époque que je me suis découvert une véritable passion pour la danse. Je ne l’ai jamais avoué à qui que ce soit au sein du gang, évidemment, je ne voulais pas être la risée des membres. Je n’ai cependant jamais arrêté d’en faire depuis cette époque.

Ma vie au sein des Phalènes n’a pas été un long fleuve tranquille. Je ne vous ai pour l’instant parlé que des conflits que j’avais avec ma mère et, croyez-moi, ce sont de vraies broutilles, comparé au reste de ma vie dans le gang. De par sa nature, l’ambiance au sein du gang est une ambiance pleine de conflits. Vous êtes toujours en concurrence avec les autres et vous devez continuellement faire vos preuves. C’est encore plus compliqué lorsque vous êtes une femme.

Vous avez, la plupart du temps, moins de forces que les membres masculins et ils aiment en profiter. Ils vous menacent, ils vous bousculent, certains vont même plus loin. Lorsque vous êtes une jeune recrue, vous devez vous battre deux fois plus qu’un homme et vous êtes beaucoup plus en danger que n’importe quel autre membre masculin. Bien évidemment, cela vaut toujours mieux que la vie ailleurs à Errydor mais ce n’est pas facile tous les jours. Etant la fille de Salomon, je n’ai pas eu à me protéger autant que les autres femmes du gang mais j’ai de nombreuses fois été témoin d’abus.

Lorsque vous grandissez au sein d’un gang, vous ne pouvez pas vous permettre d’être sensible. Les faibles se font exploiter par les plus forts, de diverses manières. Cela va du simple bizutage à l’exécution par une balle dans la tête, en passant par la torture et le viol. Cela ne vous laisse jamais intact. Soit vous devenez fou devant tant de cruauté, soit vous embrassez ce mode de vie à part entière. C’est ce que j’ai choisi de faire. J’ai appris à taire mes émotions, à les anesthésier en quelque sorte, dans l’unique but de survivre. J’ai toujours su que le gang des Phalènes était le lieu le plus sûr d’Errydor et je n’ai jamais eu aucunement l’intention de le quitter. Je n’ai jamais apprécié être l’autrice d’actes de cruauté envers les autres mais je n’ai jamais eu non plus de difficultés à détourner les yeux lorsque les strip-teaseurs de l’Extase se faisaient abuser par des clients ou lorsque d’autres membres du gang se déchaînaient sur un Errydien qui passait par là. Malgré ce qu’en pensent les Sentinelles, ce n’est pas possible d’être un bon samaritain à Errydor. Ici, c’est la loi du plus fort et j’ai toujours refusé d’être faible.

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Je vous l’ai dit, j’ai été le témoin silencieux de beaucoup d’atrocités dans ma vie. Atrocités ayant culminé à l’âge de mes seize ans. Cette année-là, Salomon est mort, laissant une lutte sans merci pour la position de chef de gang comme seul testament. Sur les neuf enfants de Salomon, nous n’étions plus que cinq. Nous n’avons jamais été très proches dans la famille mais rien n’aurait pu me préparer au déchaînement de sadisme dont ont fait preuve mes frères et sœurs. Comme je vous l’ai expliqué, je n’ai jamais manifesté d’intérêt pour la position de chef, c’est pourquoi j’ai donné mon soutien plein et entier à Teegan lorsque notre père est mort. Ne vous méprenez pas, notre père avait désigné Teegan comme son héritier, bien des années avant sa mort. Cependant, l’avidité de certains êtres humains n’a pas de limites et mes frères et sœurs ont toujours jalousé la place de Teegan au sein du gang. Bien que mon frère ait été désigné comme héritier, il leur suffisait de réunir suffisamment de partisans pour le tuer et prendre le pouvoir au sein du gang. Cela a été un vrai carnage.

Teegan et moi avons été les cibles de nombreuses tentatives d’assassinat, toutes plus cruelles les unes que les autres. Aucune n’a abouti. Le soutien des autres membres à mon frère aurait suffi à mater leurs petites révoltes mais Teegan n’a jamais été un enfant de chœur. Ce n’est pas pour rien que Salomon l’a désigné comme son successeur. Il a saisi l’opportunité en plein vol et a montré aux autres membres du gang quelles étaient les conséquences d’une rébellion. Il a fait de mes frères et sœurs un exemple.

Une de nos sœurs a réussi à s’enfuir avant l’exécution publique que Teegan leur avait réservé. Je n’ai jamais su ce qu’elle est devenue et, si elle est maligne, elle continuera à se cacher toute sa vie pour qu’on ne la retrouve pas. Le restant de ma fratrie s’est vu décapiter sur le porche de l’Extase. Aussi simplement que ça.

A partir de cette époque, ma vie a drastiquement changé. Cela faisait plusieurs années que je n’étais plus considérée comme une enfant et je devais travailler pour être nourrie par le gang. La mort de Salomon n’a fait qu’accélérer les choses. De tous mes frères et sœurs, Teegan était celui dont j’étais le plus proche. Il n’était pas affectueux avec moi et nous passions peu de temps ensemble. Cependant, nous étions toujours là quand l’autre avait besoin d’aide. Il me protégeait lorsque je me faisais harceler par les autres enfants ou, lorsque j’étais plus grande, par les autres membres et j’étais toujours là pour le soutenir lorsqu’il devait imposer son autorité. Je l’aidais dès que je pouvais avec ses responsabilités de successeur de Salomon, il était donc normal que je devienne son bras droit lorsqu'il prit la tête du gang.

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Ainsi, Teegan avait vingt ans lorsqu’il a hérité de la place de chef du gang et moi seize lorsque j’ai accepté de le seconder. En passant de plus en plus de temps avec lui, j’ai réalisé que je ne connaissais qu’une petite partie du vrai visage de mon frère. La cruauté dont il a fait preuve lors de l’exécution de ma fratrie m’avait déjà donné un avant-goût de ce dont il est capable mais je pensais, naïvement, qu’il avait fait cela uniquement dans un but de survie. Or Teegan est quelqu’un de cruel dans l’âme. Il ne l’a jamais été avec moi, probablement qu’il tient malgré tout à moi au point de ne pas vouloir me faire de mal. Il est cependant rarement aussi conciliant avec les autres.

Mon frère et moi nous ressemblons sur beaucoup de points. Nous avons tous les deux un caractère bien trempé et ne nous laissons pas marcher sur les pieds. Ni lui ni moi ne sommes des personnes honnêtes (comme si ça courrait les rues à Errydor…) et nous n’éprouvons pas de pitié pour les autres. Enfin, en ce qui me concerne, cette dernière partie n’est pas entièrement vraie.

Voyez-vous, je ne me suis jamais occupée des affaires des autres, considérant qu’ils devaient réussir à se débrouiller seuls ou mourir. C’était ainsi que cela fonctionnait à Errydor, seuls les Sentinelles versent dans la charité. Cependant, je n’ai jamais pu me retenir d’intervenir lorsque les victimes d’injustice étaient des enfants. Ils n’ont jamais demandé à vivre à Errydor et, contrairement aux adultes, ils sont incapables de se débrouiller seuls. Bien sûr, ils doivent apprendre à survivre, comme tout le monde, mais seuls ils n’y arriveront jamais. Ce côté du mur est bien trop cruel pour ça. Peut-être aussi me suis-je toujours sentie coupable d’être née dans l’endroit le plus privilégié d’Errydor alors qu’un tas d’enfants ne dépasse pas la barre des cinq ans ici. Allez savoir…

En tous les cas, devenir un membre important du gang m’a forcée à faire une croix sur certains de mes privilèges d’enfants. Il était hors de question de pratiquer ouvertement la danse, je ne pouvais décemment pas ridiculiser l’image des Phalènes en m’abaissant au niveau des strip-teaseurs du club. Teegan ne sait pas que je continue à en faire en secret et c’est très bien comme ça. J’avais de plus très peu de temps libre, mes journées étant soudainement remplies de responsabilités que je ne pouvais plus éviter. Il était évidemment hors de question que je délègue à qui que ce soit, Teegan ne me l’aurait jamais pardonné. Voyez-vous, bien que je sois sa sœur, son seuil de tolérance vis-à-vis de mes actions est à peine plus élevé que pour les autres membres du gang. Si je fais correctement mon boulot, tant mieux. Si je fais une erreur, une fois de temps en temps, cela peut arriver mais que cela ne se reproduise jamais. Teegan ne garde pas de faibles autour de soi, famille ou non.

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Ainsi mes journées passèrent-elles. Le peu de temps libre qui m’était accordé, je l’utilisais pour m’entraîner à la danse et me vider l’esprit. Je me rendais souvent sur le territoire des Sentinelles car je savais qu’il était peu probable d’y trouver quelqu’un que je connaissais. Je squattais alors des bâtiments abandonnés et passais mon temps à danser. Parfois, je choisissais un immeuble proche de l’orphelinat, pour observer les enfants qui y logent. Les Sentinelles ne sont pas nos alliés, loin de là, et je n’éprouve rien pour eux si ce n’est du mépris. On ne peut se permettre de faire la charité à Errydor et ils le comprendront, un jour où l’autre. Cependant, je leur suis reconnaissante de donner une chance à ces enfants. Jamais je ne l’avouerai, bien sûr.

C’est en observant l’orphelinat que je remarquai un jour cette enfant. Elle attendait souvent devant les portes du bâtiment un homme, un peu plus âgé que moi, et ils disparaissaient une bonne partie de la journée. Cette petite a attiré mon attention car, contrairement aux autres enfants d’Errydor, elle souriait tout le temps. Elle avait l’air de n’avoir peur de rien et d’avoir un caractère bien trempé. Je me plaisais parfois à observer ses interactions avec les autres enfants et, surtout, avec ce mystérieux jeune homme qui venait régulièrement la chercher. Je les observai tous deux quelques mois jusqu’au jour où je vis cette petite s’aventurer en dehors de l’orphelinat sans la surveillance de son grand ami. Je n’avais jusqu’alors jamais envisagé d’entrer en contact avec ces personnes, je n’ignorais pas être sur le territoire des Sentinelles et je n’avais aucun intérêt à me faire remarquer, que du contraire.

Pour une raison que j’ignore, mon instinct me dit qu’il valait mieux ne pas laisser cette petite s’aventurer toute seule dans les rues d’Errydor. Ce fut une sage décision car, aux abords du marché, cette petite manqua de se faire agresser par une bande d’adolescents pré pubères, ces derniers souhaitant probablement décharger toute leur frustration sur une gamine passant par là. Je ne leur laissai pas l’opportunité de lever ne serait-ce qu’un doigt sur elle et ils déguerpirent bien vite en m’apercevant. La gamine, plutôt que de fondre en larmes, déversa un flot de paroles ininterrompu, dans le but de me remercier de lui avoir sauvé la vie et de se présenter à moi. J’appris donc qu’elle s’appelait Layla, qu’elle était une ancienne Evayenne, condamnée à mort par une maladie incurable. L’aisance avec laquelle elle vous annonçait cette information était d’ailleurs très perturbante. Comme si le fait d’être mourante n’était qu’un élément supplémentaire de sa personnalité.

Une fois remise de cette information, je compris que l’homme avec qui elle quittait tous les jours l’orphelinat, un certain Dimitri, avait pour mission de lui faire découvrir Errydor avant qu’elle ne meure. Elle le considérait comme son grand-frère et lui en voulait très fort, ce jour-là, d’avoir été en retard. Dans un élan de gentillesse qui me surprit grandement, je décidai de lui tenir compagnie jusqu’à ce que ce dernier la retrouve. Bien que je lui aie proposé de la ramener à l’orphelinat, elle disait vouloir le punir pour ne pas avoir été là à l’heure, qu’il passe son temps à la chercher dans l’angoisse. Cette petite avait un côté très sadique, si vous voulez mon avis.

Au final, ce Dimitri mit très peu de temps pour la retrouver. Cela ne faisait même pas une demi-heure que je lui tenais compagnie qu’il débarqua, complètement échevelé et transpirant, un air paniqué dans son regard. Voyant que Layla n’était pas décidée à le rassurer, j’entrepris de lui raconter brièvement ce qu’il s’était passé. Il me remercia chaleureusement d’avoir pris soin de la petite et je compris qu’il devait beaucoup tenir à elle. Je n’éprouvais que rarement de la compassion pour les gens mais leur relation m’émut plus que je n’oserais l’avouer. Un sermon suivit, bien sûr, et une petite dispute éclata entre les deux. Je décidai de discrètement m’éclipser mais cette petite devait avoir un sixième sens car, en plein milieu de leur dispute, elle se tourna vers moi, ignorant totalement Dimitri, et me fit promettre de revenir la voir. C’était la dernière chose que j’avais envie de promettre mais je ne réussis pas à lui dire non. Je regrette encore aujourd’hui cette décision, qui m’aurait épargné beaucoup de peine.

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Pendant plusieurs semaines, je repensai à cette rencontre incongrue, hésitant à tenir ma promesse vis-à-vis de Layla. Après tout, nous étions à Errydor, elle devait apprendre que l’honnêteté n’existait pas ici. Pourtant, alors que je me promenais pour la énième fois dans le quartier des Sentinelles, j’aperçus de loin cet étrange duo et mes pas se portèrent dans leur direction sans que je ne le réalise. Le ravissement qui apparut sur le visage de cette petite me brisa le cœur car je réalisai alors qu’elle n’était pas faite pour vivre ici. On ne pouvait être aussi pur et survivre dans cette région de Meynoras.

Petit à petit, je me surpris à vouloir leur rendre visite de plus en plus souvent, au point de négliger mes entraînements secrets de danse. Je me retrouvai happée dans leur monde, si différent du mien. Je me rendais bien compte de la méfiance, totalement légitime, de Dimitri à mon égard. Si je m’étais trouvée à sa place, jamais je n’aurais laissé une inconnue approcher de mes proches sans qu’elle ne détaille son curriculum vitae devant moi. Cependant, il semblait que Layla se soit vite attaché à moi et cela semblait suffire à Dimitri. Tant que je ne faisais pas un pas de travers, cela allait de soi. Il s’agissait d’un accord tacite que nous avions passé sans nous en rendre compte. Cela m’arrangeait, évidemment, étant donné que je n’avais aucune intention de révéler à qui que ce soit que je faisais partie du gang des Phalènes alors que je me trouvais sur le territoire des Sentinelles.

Les semaines passèrent ainsi, suivies des mois. Je me rapprochai de Layla et Dimitri et ils se frayèrent une place totalement inattendue dans mon cœur. Je n’avais pas prévu de m’attacher à eux comme je l’ai fait mais leur relation était tellement pure, tellement innocente et tellement vraie que je ne pus faire autrement. J’avais, pour la première fois de ma vie, l’impression de faire partie d’une vraie famille. Bien vite, ils devinrent ma faiblesse. Moi qui étais si fière de ne pas m’attacher aux gens, de toujours faire ce qui était nécessaire pour survivre et pas plus, je me retrouvais piégée dans une relation dont je n’avais pas voulu mais que je ne pouvais me permettre de briser. Ils étaient trop précieux à mes yeux.

Ainsi, au fil des mois, j’appris à m’ouvrir à Dimitri comme à un confident. Le jour où je décidai de lui avouer d’où je venais, j’eus très peur que notre amitié se fracture. Je savais quel était son point de vue sur les gangs qui n’étaient pas du côté des Sentinelles, et je connaissais surtout son opinion sur le gang des Phalènes. Il se montra cependant beaucoup plus compréhensif que ce que je pensais. Il m’avoua avoir déjà eu des doutes sur mon identité et avoir compris que je faisais partie d’un gang. Bien sûr, cela n’empêcha pas une discussion houleuse de débuter, dans laquelle il s’était mis en tête de me faire ouvrir les yeux sur les agissements de mon gang. Comme si je n’étais pas au courant de la politique des Phalènes. Je lui avouai beaucoup de choses sur moi ce jour-là, sur ce que j’avais fait et sur la personne que j’étais réellement. Je lus de la déception dans ses yeux, lui qui avait passé sa vie sur le territoire des Sentinelles et qui partageais leurs valeurs.

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Mon appartenance au gang qui m’avait vue naître fut d’ailleurs un sujet de disputes récurrent dans notre relation. Nous étions cependant trop attachés l’un à l’autre que pour laisser ce sujet briser notre relation, c’est pourquoi nous nous mîmes d’accord pour ne plus aborder ce sujet, tant que ce n’était pas nécessaire.

Malgré l’entrée dans ma vie de ces deux fabuleuses personnes, je n’en oubliais pas mes responsabilités au sein du gang. Le fait que je me sois attachée à deux personnes étrangères au gang ne voulait pas dire que j’allais tout d’un coup le renier, lui qui faisait partie intégrante de mon être. Bien que Layla et Dimitri étaient très importants pour moi, ils n’éclipsaient en rien cette autre partie de ma vie, c’est pourquoi, lorsque je les quittais, je reprenais ma vie aux côtés de Teegan comme si rien ne s’était passé. Premièrement, car j’avais ma place auprès des Phalènes et que j’aimais cette place et, deuxièmement, car je refusais que quiconque se doute de mes activités sur le territoire des Sentinelles. Je savais que, si qui que ce soit apprenait l’existence de Layla et Dimitri, j’aurais de très gros problèmes et eux aussi. Il fallait donc que je m’applique à oublier leur existence lorsque j’étais avec le reste du gang et surtout avec mon frère.

Cela s’avéra plutôt facile, jusqu’au jour où la maladie de Layla se manifesta. J’avais alors vingt ans et ma vie bascula du tout au tout en quelques mois. Je savais qu’elle était malade, elle me l’avait expliqué en long en large et en travers. C’est à cause de cette maladie qu’elle avait été jetée d’Evaya, les soins nécessaires à sa survie étaient beaucoup trop chers pour ses parents. Pourtant, à force de la voir crapahuter sans cesse, de la voir discuter et rire pendant des heures, ce détail m’avait échappé. Si elle était condamnée à Evaya, il était inimaginable qu’elle survive à Errydor. Mon cerveau avait cependant décidé d’occulter cette information, c’est pourquoi ce fut si dur de gérer les émotions qui me traversèrent lorsque son état s’aggrava.

Je m’étais tant attaché à cette petite que sa mort me bouleversa au plus profond de mon être. Je me sentais impuissante comme jamais auparavant et je ne supportais pas cette sensation. Je voulais faire quelque chose pour elle mais le fait d’appartenir au gang le plus puissant d’Errydor ne m’était d’aucune aide. Si Dimitri n’avait pas été là, je ne sais comment j’aurais réussi à gérer cette situation. J’aurais probablement explosé, donnant ainsi une raison plus que satisfaisante au gang pour, au mieux, m’expulser et, au pire, me tuer. Dimitri m’aida à canaliser toute cette tristesse, il était là lorsque j’avais besoin de craquer et, moi, j’étais là pour lui lorsqu’il voulait se laisser aller. Durant les mois qui suivirent la mort de Layla, nous fûmes la bouée de sauvetage qui empêchait l’autre de sombrer. Cela ne fit que consolider le lien qui nous unissait et j’en vins à le considérer comme un membre de ma propre famille.

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Nous fîmes ainsi notre deuil, qui dura de longs et douloureux mois. Une fois sortie de la torpeur qui m’entourait, je pris une décision qui changea ma vie : plus jamais je ne resterai sans rien faire alors que des enfants continuent de mourir à Errydor. J’avais beau faire partie du gang des Phalènes, ce n’est pas pour autant que je devais ignorer le sort des enfants d’Errydor alors que je pouvais agir. Il n’était bien sûr pas question de demander de l’aide à Teegan, il m’aurait prise pour une folle et se serait débarrassé de moi. Je savais que je ne pouvais pas compter sur l’influence des Phalènes, le gang ne se soucie que de lui-même et il ne leur viendrait jamais à l’idée de faire dans la charité. Cela ne m’avait d’ailleurs jamais traversé l’esprit jusqu’alors.

Sachant que, si je voulais venir en aide aux enfants d’Errydor, je ne pouvais compter sur l’influence de mon gang, je réfléchis en long, en large et en travers aux possibilités qui s’offraient à moi. Je ne pouvais décemment gérer une structure d’aide à moi toute seule sans que cela ne parvienne aux oreilles de Teegan et il était hors de question de m’associer aux Sentinelles pour les aider dans la gestion de l’orphelinat. Non seulement les Sentinelles refuseraient mon aide mais, surtout, je ne pouvais pas les supporter. Je ne fais pas partie du gang des Phalènes pour rien, nous sommes beaucoup trop différents et je refuse d’être associée aux Sentinelles d’une quelconque façon.

Je parvins donc à la conclusion que la seule façon pour moi de venir en aide aux jeunes vivant à Errydor était de sponsoriser l’orphelinat. Je ne pouvais le faire ouvertement, je devais donc trouver des fonds propres, indépendants du gang, à fournir à l’orphelinat de manière anonyme. J’étais complètement dépendante du gang au niveau de mes revenus, il me fallait donc trouver une activité complémentaire me permettant de générer des revenus. Je les reverserais alors de manière anonyme à l’orphelinat en leur spécifiant que ces fonds ne devaient servir qu’à faire tourner l’orphelinat. Hors de question de financer les autres activités des Sentinelles.

L’idée qui me vint à l’esprit était totalement folle et, pourtant, totalement réalisable. Je connaissais le passé de Dimitri, je savais qu’il avait longtemps combattu dans l’Arène. Or, à Errydor, l’Arène est le moyen le plus rapide de se faire un pactole, à partir du moment où on sait se battre. Faisant partie d’un gang, et de celui des Phalènes a fortiori, je n’étais pas étrangère aux combats et je savais très bien attaquer et me défendre. Je pensais donc avoir toutes mes chances et je demandai à Dimitri de m’introduire auprès du directeur de l’Arène et de se porter garant de moi. Il deviendrait alors mon sponsor et gérerais tout ce qui avait rapport aux paris relatifs à mes combats.

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Après de nombreuses négociations, il accepta de m’aider dans mon entreprise. Je savais que, malgré ses protestations, il s’était senti aussi inutile que moi lorsque la maladie avait frappé Layla et qu’il s’en voulait. C’était probablement une façon de se racheter. J’avais cependant une dernière condition : il fallait que tout se déroule de manière anonyme, je ne pouvais prendre le risque d’être découverte par un membre de mon gang ou quelqu’un qui fasse affaire avec les Phalènes. Je demandai donc à Dimitri de me forger un masque couvrant l’entièreté de mon visage. Il devait être assez solide pour encaisser les coups portés à mon visage sans se casser. Je me battrai alors dans l’Arène avec ce masque et en couvrant toute marque distinctive. Cela devrait être suffisant.

C’est ainsi que démarra ma carrière de combattante dans l’Arène. Je ne suis certes pas la personne la plus aguerrie et je suis loin de gagner tous mes combats. Cependant, la quasi-totalité des gains que je reçois lorsque je gagne effectivement un combat est reversée à l’orphelinat, une petite fraction de ces mêmes gains revenant tout de même à Dimitri pour son assistance si précieuse. Il m’arrive souvent d’être blessée lors d’un combat mais, heureusement pour moi, le fait de vivre à Errydor fait que Teegan ne se pose jamais de questions quant aux différentes blessures dont j’écope en revenant de mon temps libre. Il est tellement fréquent de se faire agresser dans les rues de la ville que cela ne le surprend même pas.

Cela fait maintenant huit ans que je me bats dans l’Arène lorsque je le peux, c’est-à-dire pas très souvent. Je me suis fait quelques admirateurs, qui s’amusent à me surnommer la « Joueuse Masquée ». Mon nom officiel lors des combats est Layla, en honneur à cette petite fille qui a changé ma vie. Il est cependant peu utilisé, la plupart des parieurs utilisant mon surnom. Jusqu’ici, personne n’a encore fait le lien entre ces combats et mes absences du gang et je ferai en sorte que cela reste ainsi.

Ma vie peut ainsi se résumer à cela : combats sanglants, mensonges, opportunisme. Une vie presque typique à Errydor. La présence de Dimitri à mes côtés est la seule chose positive dans ma vie et je m’assurerai qu’il ne lui arrive jamais rien. Je n’ai rien pu faire face à la perte de Layla, je ne resterai pas sans rien faire si on doit un jour tenter de m’enlever mon seul véritable ami.

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Je suis une personne très simple : soyez de mon côté et je vous traiterai correctement, opposez-vous à moi et vous en paierez les conséquences. Je peux me montrer très généreuse avec les personnes qui comptent pour moi, tout comme je peux vous faire regretter jusqu’à votre propre existence si vous me cherchez misère. Bien que je n’aime pas la cruauté et la torture, je n’aurai aucune hésitation à y recourir si j’en ressens le besoin.

Bien que je ne montre que rarement mes émotions, je ne suis pas pour autant un mur de glace. Il est tout à fait possible de discuter avec moi, c’est d’ailleurs pour cela que Teegan m’a confié le recrutement des strip-teaseurs de l’Extase. Je suis moins effrayante que lui et je peux plus facilement mettre les gens en confiance si c’est nécessaire.

Vous l’aurez compris, je suis également très opportuniste. Je me sers de tout ce qui peut m’être utile et n’ai aucun scrupule à utiliser les autres pour arriver à mes fins.

Malgré cela, j’ai une faiblesse : les enfants. Je n’ai jamais compris d’où me venait cette espèce d’affection (serait-ce de la pitié ?) que je ressens vis-à-vis des enfants qui naissent à Errydor. Une chose est certaine, je serais incapable de faire du mal à un enfant, à moins que ma vie ne soit menacée. Cependant, peu de personnes sont au courant de cet aspect de ma personnalité, il ne me viendrait pas à l’esprit de dévoiler ma seule faiblesse à n’importe qui.

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Dimitri Vetloyov : Dimitri est un de mes seuls amis et la personne dont je me sens le plus proche. Nous avons partagé beaucoup de choses ces dix dernières années et, bien qu’il fasse partie d’un gang adverse, les Enfants d’Harvel, ni lui ni moi ne laissons nos appartenances respectives se glisser dans notre amitié.

Nathaniel Leafer : Nat est un strip-teaseur de l'Extase depuis environ 3 ans. Je l'ai personnellement pris en charge après que Teegan ait décidé de l'embaucher. C'est un gamin transi d'amour, cela se voit, mais tant qu'il fait son travail correctement, il pourrait même s'amouracher de mon frère que cela ne me ferait ni chaud ni froid. Comme tous les strip-teaseurs, il sait qu'il peut venir me trouver s'il a le moindre problème. Même si je reste avant tout leur patronne, je ne peux pas nier que certains sont plus que des employés à mes yeux et Nat fait partie des strip-teaseurs avec lesquels je peux parfois baisser ma garde.

Pandora Cyn : J'avais 18 ans quand Pandora est entrée à l'Extase, alors qu'elle n'avait que 13 ans. Je n'étais pas encore en charge de tout ce qui concerne les strip-teaseurs à cette époque mais elle m'a un jour surprise dans les vestiaires, en train de danser alors que je pensais être seule. J'ai ressenti le besoin de la menacer ce jour-là, pour être sûre qu'elle ne dirait rien, mais je me suis rendu compte depuis qu'il ne lui viendrait jamais à l'idée de me dénoncer à Teegan. D'une part, parce que je suis sa supérieure et, d'autre part, parce que la danse nous a permis de nous rapprocher, en quelque sorte. Il nous arrive de nous retrouver pour danser, après certains entraînements réservés aux strip-teaseurs et, bien que je n'irais pas jusqu'à la qualifier d'amie, elle est une compagnie agréable qui me change les idées lorsque je veux oublier que je suis la soeur de Teegan Kejam, chef des Phalènes...


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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par melemele14 »

Voilà mes deux personnes d'Errydor ! :D (Sortis avec deux semaines de retard hum hum...) J'espère qu'ils vous plairont ^^
En ce qui concerne l'évènement, ils seront tous deux présents à l'Arène en tant que spectateur :D
Si quelqu'un veut RP' avec l'un d'eux, n'hésitez pas à me le dire !
naji2807

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Eh bien super fiche de Dimitri ! Moi je la valide complètement et on attendra juste la validation de Tally pour l'ajouter à la première page :) je te contacte par mp pour un lien avec Kayn !
Même chose pour la fiche d'Haleana, je valide ^^ par contre attention quand elle combat dans l'Arène, il est probable que Teegan soit présent dans le publique assez souvent, vu que l'Arène appartient également aux Phalènes ^^ donc il faut qu'elle fasse bien attention ^^ sinon je te contacte également, cette fois pour des liens avec Nath et Pandora! Et pareil on attend la validation de Tally :)
melemele14

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par melemele14 »

Super naji mercii !! ^^ Et effectivement pour Teegan je n'y avais pas pensé xD Disons qu'elle s'arrange pour l'éviter un maximum hein :P
naji2807

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Texte à caractère explicite

Kayn Tantis
35 ans, 1m85, Errydien
Ferrailleur, Ancien combattant, Solitaire, Grincheux

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Je n'ai pas beaucoup de partenaires régulières, et la plupart d'entres elles sont des danseuses de l'Extase. Payer pour coucher, ce n'est pas un truc qui me dérange, mais c'est sûr que c'est mieux quand c'est gratuit. En plus de ça, les filles de là-bas sont vachement dociles, pour la plupart, elles sont payés pour bien se tenir... et ça donne des partenaires qui parlent à peine, et qui simulent beaucoup. Et c'est assez vexant, sous un certain angle. Je n'ai pas envie qu'on simule avec moi, et je pense que je me débrouille assez bien pour ne pas avoir besoin de payer pour qu'on simule pour moi. Et d'ailleurs, Autumn pourrait le confirmer. Elle ne simule pas, j'en suis sûr, elle n'est pas le genre à simuler juste pour faire plaisir à son partenaire. Et contrairement aux filles de l'Extase, elle a du caractère... un peu trop même. Je ne lui dirai jamais, et d'ailleurs je ne le dirai jamais, à personne, mais j'avoue que je préfère. Je préfère avoir une fille qui me répond, qui me tient tête même, qu'une poupée de chiffon, un pantin sans émotion, qui est là juste pour me satisfaire. Ouais, avec Autumn ça crie, ça se prend la tête, et parfois j'ai vraiment envie de lui dire d'aller se faire voir et ne plus lui parler pendant plusieurs semaines... Mais en même temps, son côté sauvage apparaît aussi au lit, et j'avoue que ça compense son côté casse-couille.
Je ne réponds rien à sa remarque et je continue de simplement la reluquer. Je sais déjà ce qui se trouve sous ses vêtements, mais ça vaut quand même le coup d'oeil. Je garde quand même à l'esprit mon problème actuel, et je lui demande de jeter un coup d'oeil à mon frigo. Tant qu'à faire, elle est là, donc ça coûte rien... enfin si, ça coûte un peu à mon égo, j'aurai préféré le réparer tout seul, mais j'ai bien compris que j'y arrivais pas, et que je risquais d'y passer tout le reste de la journée et toute la nuit avec... et j'ai autre chose à foutre.
Quand elle me dit que j'ai la bonne pièce et qu'elle est pas endommagée, je soupire, à la fois soulagé et agacé :
- Alors c'est quoi le problème? ça fait 15 fois que j'essaie de le relancer en la remettant à sa place et ça veut pas fonctionner!
Et ça commence à vraiment me faire chier.
Elle a une requête à me faire, mais je me méfie. Je n'accepte rien avant de connaître tous les détails. Et mine de rien, ça sent un peu l'embrouille son histoire... d'autant plus quand j'apprends qu'elle veut en fait s'installer ici. Mon premier réflexe, c'est un non catégorique. J'aime mon indépendance, j'aime le fait d'être tranquille et qu'on vienne pas me faire chier. Mais je sais qu'elle aussi. Alors qu'est-ce qui a bien pu lui passer par la tête pour qu'elle me demande un truc pareil?
- Pourquoi tu veux venir ici? Il a quoi ton atelier?
Elle travaille chez elle, comme moi, alors je ne comprends pas. Est-ce qu'elle a perdu son appart? Pourtant elle peut régler le loyer, et puis elle m'a pas demandé de venir vivre ici - encore heureux - seulement de s'installer pour bosser... mais pourquoi?
Yumeko

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Yumeko »

@melemele : je n'ai pas encore lu tes fiches mais j'adore le vava que tu as pris pour Dimitri * - *

Autumn Mckenzie
32 ans ǀ 178 cm ǀ Errydienne ǀ Réparatrice ǀ Libre et Indépendante ǀ Kayn

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Texte légèrement explicite

J'ai très peu de partenaires en dehors de Kayn et il n'y a aucune chance de me voir à l'Extase pour voir des nanas et des mecs se trémousser et tourner autour d'une barre, voire même de coucher avec un stripteaseur. Déjà je n'ai pas envie de dépenser quelques jetons pour coucher avec l'un d'entre eux, avec un prostitué. Et je n'ai pas besoin de ça si j'en ai envie. J'avoue, je ne comprends pas toutes ces femmes qui vont voir des mecs sur scène et leur demandent quelques faveurs contre de l'argent. Ils sont sûrement beaux, je ne sais pas, je ne les ai jamais vus ou si je les ai croisés dans la rue, je ne savais pas qui ils étaient. Après tout, ce n'est pas écrit sur leur front. Et puis, à l'opposé, t'en as d'autres qui pensent que tu vends ton corps alors que tu répares des objets. Pas besoin de faire un dessin pour savoir à qui je pense. Donc si j'ai envie de coucher avec quelqu'un et s'il a la même envie, on le fait, c'est aussi simple que ça. Je sais que je suis une belle femme, c'est une réalité, pas de la vantardise. Donc je plais même si j'en intimide certain. Bon il faut dire que je suis grande, je fais un travail exercé principalement par des hommes et je n'ai pas ma langue dans ma poche. Donc ça peut faire peur ou ça agace. Voyez mon regard, il est dirigé vers Kayn. Enfin, pendant le sexe, il ne se plaint pas trop. Je ne l'entends pas le faire. En dehors, c'est une tout autre histoire et je le lui rends bien, il faut dire. Je n'ai pas peur de lui, il n'est pas chef de gang et il n'est pas violent même si c'est un ancien combattant. Enfin, en dehors des chefs de gang, je n'ai pas peur de grand monde. De toute façon, ici, c'est un peu marche ou crève alors il faut avoir du caractère pour se faire respecter un minimum. Et mon caractère m'aide à survivre. Je ne serai peut-être pas là où je suis si je n'avais pas un sale caractère.
J'ai beau avoir un sale caractère et me prendre la tête avec Kayn à chaque fois qu'on se voit, il me demande quand même mon aide. C'est rare. Assez pour le souligner. Il n'aime pas demander de l'aide et je penche que ça lui a écorché la bouche de le faire. C'est pas du tout son style. Il doit être vraiment désespéré pour le faire mais je me retiens de lui sortir une réflexion de mon cru. Je suis persuadé qu'il le prendrait mal. Comme il est susceptible, il prend tout mal. Après l'avoir maté, je me concentre sur la pièce en question pour voir si ça ne viendra pas d'elle mais je ne vois rien de particulier donc c'est autre chose. Je ne vois pas de défauts, elle n'est pas abimée, non plus. Il commence à s'énerver parce qu'il ne voit pas d'où est le problème.
- Attends, j'ai pas fini mon diagnostic. Laisse-moi quelques secondes ou quelques minutes pour trouver le problème.
Il ne doit pas suffire simplement de le remettre à sa place, il y a autre chose qui ne va pas. Je regarde l'endroit où doit se glisser la plaque et le fixe. Il y a un petit fil dénudé et abimé. C'est peut-être cela. Il faut que je vérifie si l'électricité passe bien à l'intérieur ou s'il n'y a pas un faux contact. Je relève les yeux pour le regarder et je demande :
- J'ai peut-être trouvé d'où vient le problème. Tu as un multimètre ? Je dois vérifier un fil électrique.
Comme Kayn est pressé de connaitre ma requête, il ne perd pas de temps pour m'interroger à ce sujet. Il n'attend même pas que je répare son frigo. Franchement, c'est la meilleure solution que j'ai trouvé sinon ça veut dire soit continuer à avoir mon atelier chez moi, soit trouver un autre endroit à louer. Mais ça risque de me coûter plus que ça me rapporte. Kayn a un atelier et il est vraiment grand. Il y a assez d'espace pour ne pas se coller et travailler chacun dans son coin. Et puis, je ne compte pas vivre ici mais venir quelques heures par jour, pas plus. Je ne serai pas dans ses pattes et je ne l'emm*rderai pas. Enfin pas plus que d'habitude.
Bon, je ne suis pas sûre que ma requête lui plaise mais il n'a pas encore dit non. Est-ce encourageant ? Aucune idée. Il me demande des précisions sur la raison du pourquoi et je ne vais pas lui mentir. Ce n'est pas mon genre sauf si je suis dans la m*rde. Cela m'arrive rarement mais bon j'ai quand même l'instinct de conservation. Je n'ai pas envie de mourir, je tiens à la vie.
- Le problème, ce n'est pas mon atelier, c'est qui vient à mon atelier. Il y a quelques jours, j'ai eu la mauvaise surprise de tomber sur Harès Wrath en personne pour réparer son micro-onde. Et je ne tiens pas à le revoir chez moi si jamais l'envie lui prend de venir réparer un autre truc, ni aucun autre chef de gang d'ailleurs.
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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par melemele14 »

Yumeko a écrit : sam. 06 févr., 2021 6:35 pm @melemele : je n'ai pas encore lu tes fiches mais j'adore le vava que tu as pris pour Dimitri * - *
Hehe merci, je l'aime beaucoup aussi *-*
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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Tally »

Melemele : J'adore Dimitri et son histoire est aussi tragique que bouleversante. De mon côté, la fiche est validée ^^
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Message par melemele14 »

Tally a écrit : sam. 06 févr., 2021 8:20 pm Melemele : J'adore Dimitri et son histoire est aussi tragique que bouleversante. De mon côté, la fiche est validée ^^
Oh merci, ça me touche :oops:
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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Tally »

Je lirais Haleana demain par contre, mais bravo :D
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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par melemele14 »

Tally a écrit : sam. 06 févr., 2021 8:58 pm Je lirais Haleana demain par contre, mais bravo :D
No problemo :D
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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Shinato »

Viktor Crane

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137 ans / Habitant d'Evaya / PDG de Empire / avec Sara

Il est évident que Mlle Veire contribue au bon développement de la cité. Son entreprise conçoit d'excellents produits rendant la vie plus agréable. Bien que nos rencontres se font rares de part nos emplois du temps respectifs, j'apprécie converser avec elle. Contrairement à d'autres femmes, elle n'est pas inintéressante. De plus, elle est digne de sa position de Dirigeante Technologique. J'aime les gens avec de la prestance et de l'autorité. C'est bien pour ça que je compte bien faire de Sara ma digne héritière.
Je réponds à son sourire et lui réponds légèrement amusé.

-"Pour mon âge, je dirais plutôt bien."

Sara serre légèrement sa prise sur mon bras et je tourne la tête vers elle. La mine qu'elle affiche me fait sourire. Elle n'aime pas que je parle de mon âge. Au fond d'elle même, elle sait très bien que j'ai encore de nombreuses années devant moi mais elle ne s'y fait pas.
Je lui tapote la main pour la rassurer.

-"Oh ne t'en fais pas pour ton vieux père. Il ne partira pas tout de suite."

Je me tourne de nouveau vers Mlle Veire et lui demande.

-"Au fait, comment va le vôtre?"
Shinato

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Shinato »

Selene Becker

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22 ans / Errydienne / Membre du gang des déchus / avec Harès

Les ricanements et la réplique d'Harès me font sourire. Avec le temps, je dois bien dire avoir complètement fait abstraction de son machisme. Si les premiers temps il me tapait sur le système, aujourd'hui, j'en souris. Harès ne semble pas être un combattant hors pair à première vue. Mais c'est bien là ce qui fait sa force. Le sous-estimer est une grave erreur puisque derrière son corps relativement fin, presque maigre, se cache une endurance incomparable. Je ne l'ai jamais affronté parce que je ne voyais pas l'intérêt de contester son autorité mais je l'ai déjà vu écrasé certaines grosses brutes lui montrant trop de résistance. Les règles sont les règles et quiconque s'y opposera sera remis à sa place.
Je ne sais pas qui gagnerait si je devais le combattre un jour mais j'ai suffisamment confiance en moi pour le taquiner un peu.

-"Vu qu'on ne joue pas dans la même cour, c'est vrai que je n'aurais pas ce privilège." dis-je amusée.

Je m'apprête à combattre à mort et je sais que mon chef bien-aimé ne risquera pas de tout perdre en s'opposant à l'élite de l'arène. Pour ma part, je vise le haut du panier. Je vise un homme ne finissant jamais ses combats sans abattre son adversaire. Je vise un tueur...un assassin...un monstre.
naji2807

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La cité de Meynoras - Jey et Tess

Message par naji2807 »

Texte un peu grossier

Jey Fowls
28 ans, Bras droit de Harès
PNJ, Membre des Déchus

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Je suis orphelin depuis que j’ai 4 ans, quand mon père s’est fait expulser d’Errydor pour avoir essayé de voler un composant électrique à l’usine. Il n’était pas bien malin, il avait vu un de ses collègues faire ça, et se faire ensuite un bon pactole au marché… mais mon père était pas aussi doué pour voler, il s’est fait chopper, et virer. Du jour au lendemain, je me suis retrouvé tout seul, et j’ai appris à me démerder, j’étais bien obligé.

J’étais un petit caïd, et la première fois que j’ai rencontré Harès, il venait de défoncer deux gars plus vieux que lui. Il avait à peine 9 ans, et j’en avais 11. Il était couvert de sang, il arrivait même plus à ouvrir son œil droit, mais quand je me suis approché, il a repris une position agressive, et il a essayé de me frapper. Il tenait même plus debout cet idiot… J’ai levé les mains, en signe de paix, parce que je voyais pas l’intérêt de frapper sur un mec déjà bien amoché.

J’avoue que son courage, ou sa bêtise, m’a un peu impressionné, j’ai commencé à traîner avec lui, et puis, rapidement, on a été de plus en plus nombreux. On s’est armés, et on a réussi à récupérer le territoire d’un ancien gang, aujourd’hui rayé de la carte. Petit à petit Harès a monté son propre gang, les Déchus, et je suis resté à ses côtés. C’est un con, mais j’l’aime bien, et même si il est con, il est là pour moi de temps en temps.

J’ai découvert que j’avais une addiction à l’alcool assez vite. La première fois que j’ai bu, j’avais 13 ans, et depuis, j’ai du mal à m’arrêter quand je commence à boire. Harès m’a ramassé plusieurs fois, complètement déchiré, et il m’a sauvé la mise quand des gars essayaient de me dépouiller après m’avoir fait boire. Mais je voyais pas trop le problème, avant de commencer à m’embrouiller avec Tess à ce sujet.

Tess… Je l’ai rencontré y’a 11 ans, c’était une petite teigne de 14 ans, une vraie sauvage. Elle avait fui l’appartement de sa mère, et elle était en train de se battre avec Harès pour une sorte de couteau mal aiguisé. Elle s’est faite rétamée, mais elle l’a mordue et griffée, au point qu’il en a gardé des marques pendant des semaines… Je suis tombé sous son charme, et j’ai empêché Harès de lui faire trop mal. Elle m’a pas beaucoup aimé dès le départ, elle ne rêvait pas du prince charmant, elle n’avait pas besoin d’être sauvée. Mais je l’ai pas lâchée, je l’ai aidée à se venger de son beau-père, qu’elle fuyait, et elle a fini par tomber sous mon charme aussi.

On vit ensemble maintenant, on s’aime, on se dispute, on s’engueule, mais on se retrouve toujours. Elle supporte pas mon addiction à l’alcool, et j’essaie d’arrêter pour elle… mais c’est vraiment la galère. J’essaie de faire des efforts pour elle, même si Harès comprend pas. Il dit que c’est des conneries, que c’est qu’une nana, mais pas pour moi, c’est ma nana, il comprendra quand il trouvera la sienne.



Caractère

Je suis loyal, et je respecte les gens que j’estime. Mais je reste un Errydien, je fais partie d’un gang, et quand il faut tuer, je n’hésite jamais. J’ai déjà tué, j’ai déjà frappé un homme à mort, plusieurs mêmes. J’ai un peu plus de réticence que Harès, à frapper les femmes et les enfants, mais si on me cherche on me trouve, peu importe l’âge ou le sexe.


Liens

Autumn
C’est une amie de Tess, une femme indépendante, un peu comme ma Tess, même si Autumn est plus vieille. Cette différence d’âge ne semble pas les déranger, et perso je m’en fiche, je n’irai pas dire à Tess qui elle doit fréquenter ou non. Et puis cette fille est une réparatrice, donc c’est bien pratique quand on a des choses qui cassent, et vu les vieux machins qu’on se traîne, ça arrive plus souvent qu’on ne le voudrait.

Selene
Harès est du genre buté, et il lui fallu un moment avant d’accepter de prendre des filles dans le gang. Mais c’est con de se passer de membre potentiel, juste qu’il les croit pas capable de se battre… Maintenant on a quelques membres de sexe féminin, et parmi elles, il y a Selene. J’ai appuyé sa « candidature » auprès de Harès, parce que cette fille sait se battre, et qu’elle paraît assez loyal, sans être trop dépendante. Elle semble un peu sombre, mais qui ne l’est pas ici ? Et puis elle était volontaire pour entrer dans le gang, et elle ne semble pas du genre à fomenter une révolte, donc ça me va. On s’entend assez bien, et même Harès ne fait confiance à personne, moi je fais confiance à Selene pour couvrir mes arrières.

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Tess
25 ans, copine de Jey
PNJ, Membre des Déchus

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Moi c’est Tess, juste Tess. Ma mère avait un nom de famille, mais je l’ai quittée, alors je n’en veux pas. J’aurai pu prendre celui de Jey, mais je ne veux pas non plus. Je suis libre, même si je suis avec lui, même si je l’aime. Je vis avec lui depuis 9 ans, et c’est vrai que c’est lui qui paie l’appart, en grande partie, mais je ne reste pas sans rien faire.

Jusqu’à mes 14 ans, je vivais chez ma mère. Mon père est parti quand j’en avais 7, et ma mère s’est mise avec un abruti qui buvait comme un trou. Je le détestais, et il me le rendait bien. J’ai jamais été docile, mais ça a dégénéré quand il a essayé de me toucher. Quand j’ai commencé à avoir mes premières formes, cet obsédé a cru qu’il pouvait se permettre de poser ses mains sur moi… mais je me suis pas laissée faire. J’ai fugué, et puis j’ai cherché un moyen de me venger. C’est en cherchant une arme que je suis tombé sur Harès et Jey. Au début je les appréciais pas du tout, et ça a pas vraiment changé pour Harès. Mais Jey, c’est différent… Il m’a aidée avec mon beau-père, il ne m’a pas vengée, mais il m’a aidé à trouver une arme. Je suis retourné chez ma mère… je l’ai trouvé dans un sale état, et ça m’a pas aidé à changer d’avis sur ma vengeance…

Je l’ai pas tué, mais peut être qu’il est mort depuis. Je lui ai juste fait assez peur pour qu’il fasse plus de mal à personne. Comme il était tout le temps saoule, j’ai jamais apprécié l’alcool. Et évidemment, il fallait que je tombe sur un alcoolique. C’est notre sujet de dispute principal, avec Jey. Qu’il soit dans un gang, qu’il tue, qu’il vole, je m’en fous, mais qu’il rentre avec une haleine qui pue l’alcool, en tenant à peine debout… ça je supporte pas. Moi je bois pas, je fume, et ça lui plait pas, mais moi au moins je suis toujours consciente, et je sais m’arrêter, contrairement à lui. Chaque fois, je menace de le quitter, et je le fais jamais… mais il a intérêt à arrêter ou ça arrivera. Je suis pas dépendante de lui, je bosse pas, mais je suis une as pour ramasser des merveilles à la décharge, je les revends, et j’ai mon petit pactole, parce que je déteste être dépendante.



Caractère

J’ai un sale caractère, je peux vite monter dans les tours, et j’ai aucun problème pour me battre, même avec plus fort ou plus grand que moi. Le nombre de fois où je tiens tête à Harès… je sais qu’il a envie de m’arracher la tête, et je sais qu’il pourrait le faire, mais ce connard a besoin qu’on lui remette les idées en place de temps en temps ! Je le tolère parce que je suis avec Jey, et je fais partie du gang, en quelque sorte, mais seulement parce que je suis en couple avec un de ces membres. J’ai aucune raison d’obéir aux ordres de Harès et de toute façon, en général, il ne me demande rien.


Liens

Autumn
On dit souvent que je suis une femme de caractère, mais je ne suis pas d’accord avec cette appellation. Ce sont la plupart des femmes qui manquent de caractère, et Autumn confirme ça. Elle aussi c’est une « femme de caractère », dans le sens où elle n’a pas besoin d’un homme et elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Je l’ai rencontré à la décharge, elle m’a sorti d’une mauvaise passe. Un gars d’un autre gang a commencé à me faire des avances bien lourdes, et il voulait pas lâcher l’affaire. Quand j’ai commencé à devenir agressive, ça a pas plu au gars, qui a sorti une arme de son jean… Autumn est alors arrivée par derrière et lui a mis un bon gros coup à l’arrière du crâne. Il est tombé KO et on s’est éloignée avant de savoir si il comptait se relever ou non… C’est comme ça qu’a démarré notre amitié, même si je n’en ai rien dit à Jey. Il aurait sans doute fait une attaque de panique en sachant que je m’étais rendu à la décharge sans rien. Mais je lui ai parlé d’Autumn, parce qu’elle répare des tas de trucs et que c’est vachement utile. On se retrouve à la décharge plus ou moins régulièrement, mais maintenant je suis toujours armée.

Selene
Je connais pas tous les membres des Déchus personnellement, même si je vois tous plus ou moins à quoi ils ressemblent, sauf pour les très récents. Mais comme y’a pas beaucoup de filles, c’est plus facile de les connaître. Selene est membre des Déchus depuis quelques temps maintenant, on parle pas beaucoup, mais je l’apprécie. Bon par contre, je ne sais pas comment elle fait pour supporter Harès. Il est misogyne et c’est un gros con, ce que je me suis pas privée de lui dire. Mais apparemment, elle est pas trop mal dans ce gang, alors tant mieux pour elle.

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Kayn Tantis
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Je ne suis pas un grand réparateur, au contraire d'Autumn. Mon truc à moi, c'est de récupérer toute la ferraille que je trouve, de la faire fondre, et d'en faire des lames en tout genre. Les lames que je fabrique sont affutées, elles tiennent bien en main, elles ne sont jamais trop lourdes, et j'en ai pour tous les goûts. Je fais même parfois des armes sur commande, en m'adaptant à la morphologie de celui qui achète. J'utilise toutes sortes de métaux, mais je ne fais pas de mélanges absurdes, on sait que tous les alliages ne se valent pas, et que tous les métaux ne s'assemblent pas de la même façon. Je travaille le métal depuis que je suis tout petit, alors ce n'est pas très compliqué pour moi, Plus récemment, j'ai aussi commencé à réparer des armes à feu, mais bien sûr, je suis incapable de les fabriquer. Il n'y en a pas tant que ça qui finissent à la décharge, mais j'arrive à récupérer la plupart des armes que je trouve, et comme ce sont toujours des modèles abîmés, ils n'intéressent pas les petites frappes qui sont souvent les premières arrivées à la décharge.
En tous cas, la réparation de frigo, c'est pas mon domaine. Mais c'est celui d'Autumn, alors je la laisse faire, même si ça me coûte d'avoir du lui demander de l'aide. Et en plus je dois attendre... ouais, je sais qu'elle va pas deviner ce qui ne va pas en moins de 30 secondes, mais ça m'agace quand même un peu... Je ne dis rien et je me contente de grogner un peu quand elle me dit d'attendre. Mais quand elle se relève, et qu'elle me dit qu'elle sait peut être d'où vient le problème, je me déride un peu et me retourne pour lui trouver ce qu'elle demande.
- Ouais tiens, c'est quoi alors? je dis en lui tendant le multimètre.
Mais j'oublie pas qu'elle a une requête à me faire, et quelle requête... elle veut venir s'installer ici? C'est mon atelier, mais c'est surtout chez moi. Ok y'a une séparation, je dors pas exactement dans mon atelier et je fais pas fondre le métal là où je dors et où je mange, mais franchement, c'est pareil. Tout ça c'est chez moi, et je sais pas si je suis prêt à accepter qu'elle vienne squatter. Enfin j'ai bien compris qu'elle voulait me payer une sorte de loyer, mais ça résout pas le problème de ma tranquillité... et puis surtout, ça me surprend de sa part. Elle aime autant sa tranquillité que j'aime la mienne, alors pourquoi elle veut venir ici? Quand elle me donne sa réponse à ce sujet, je ressens un pic d'agacement, mais pas par rapport à Autumn, plutôt par rapport au chef de gang.
- T'as fait monter Harès chez toi? je grogne en secouant la tête. Mais quelle connerie aussi! T'aurais jamais dû faire ça! je râle.
C'est complètement con, pour une femme de son gabarit, de faire monter un chef de gang chez elle... quand je dis qu'elle fait n'importe quoi.
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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Erika Veire
68 ans (30/35 ans d'apparence), 1m55
Evayenne, Dirigeante technologique, PDG de VeireTech

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J'ai décidé de prendre la cure très tôt dans ma vie, parce que je refusais de me voir vieillir. Plus elle prise tôt, mieux elle fonctionne, et chaque année, de nouvelles recherches sont entreprises pour l'améliorer. Très bientôt, elle sera capable de figer le vieillissement avec encore plus de précision, et peut être qu'un jour, elle nous rendra immortels... Ce jour-là, d'autres décisions devrons être prise, les possibilités de donner la vie seront d'autant plus limiter, et la politique devra s'adapter. Imaginer un dirigeant immortel... Certains diraient qu'il faudra alors faire des sortes de mandats, mais si j'étais dirigeante, je sais que je le refuserai. Je vise ce poste depuis longtemps, même si je sais que j'ai peu de chance d'y avoir accès... Il ne faut jamais dire jamais, cependant, puisque je suis arrivée à siéger au Conseil. Et grâce à la cure, il me reste encore des dizaines d'années, peut être même une centaine...
Tout comme moi, Viktor Crane suit la cure, il vieillit plus lentement, et malgré son âge avancé, il est encore en forme. C'est là tout le pouvoir de la science, un pouvoir qui me plait beaucoup. Je lui souris, d'un sourire légèrement plus sincère que celui que j'adresse à la plupart des gens.
- Vous avez en effet très bonne mine.
Sa fille semble inquiète, et pendant une seconde, je la regarde avec une empathie sincère, avant de ressentir un pic de jalousie, que je dissimule facilement, derrière mon masque d'amabilité. Non, son père ne partira pas tout de suite, contrairement au mien. Il se fait de plus en plus vieux, il a atteint les 100 ans, et son corps ne tient plus... Je vais le voir chaque jour, il a une armée d'Android à son service, et je fais tout ce que je peux pour qu'il conserve la forme... mais je ne me fais pas d'illusion, je sais qu'il ne lui reste que quelques années. Si seulement il avait accepter de prendre la cure lui aussi.... Il est trop tard désormais, mais j'essaie de repousser autant que possible l'échéance de sa mort. Parfois, j'ai l'impression d'y mettre une énergie trop grande, et ça me met en colère, j'en viendrai presque à lui en vouloir... et puis je me souviens qu'il a fait son choix, que c'est sa vie, et je prends sur moi. Mais je sais que quand il partira, je deviendrai encore plus froide que je ne le suis déjà.
- Il se porte au mieux pour un homme de son âge, je réponds à Viktor Crane avec un faux sourire, il se repose principalement.
Je ne veux pas continuer à parler de mon père, c'est un sujet trop douloureux pour moi, alors je reprends les mots de son père, pour parler à Mlle Crane :
- Votre père a raison, la cure fait des miracles, votre père a encore de belles années devant lui.
naji2807

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Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 0

Message par naji2807 »

Texte à caractère grossier et un peu explicite

Harès Wrath
26 ans, 1m95, Errydien, Ex-Evayen
Chef du Gang des Déchus, Misogyne, Possessif, Violent

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Quand on dirige un gang, on peut pas être une mauviette, et je suis loin d'en être une. J'ai déjà tué des gars à mains nues, un paquet même, je les compte. Y'en a qui se rappelle de leur premier meurtre, mais pas moi, franchement j'en ai rien à foutre. Les gars que j'ai tué, ils le méritaient. Soit ils m'avaient cherché la merde, soit ils avaient eux-mêmes essayé de me buter, dans tous les cas, je regrette rien. La plupart des gars que j'ai buté, ils venaient de mon propre gang d'ailleurs. C'est important de faire des exemples, de temps en temps, pour continuer à être respecté. Y'a toujours des gars qui essaient de prendre les devants, de venir chef à la place du chef, et c'est ceux-là qu'il faut mater. A quelques reprises, je me suis pris des espèces de révoltes, deux-trois gars qui voulaient me faire la peau et récupérer le gang... à chaque fois, je les ai défié, et à chaque fois j'ai gagné. Peut être qu'un jour, y'en aura un qui me bouffera, et tant pis, je m'en fous. Je sais que je vais pas mourir vieux dans mon lit, je sais que je vais finir par me faire buter par un autre connard, et ce sera très bien comme ça.
Y'a pas que des gars dans mon gang, y'a aussi quelques meufs, mais elles sont pas nombreuses. Bon bien sûr, y'a les meufs qui sortent avec mes gars, mais elles, elles comptent pas, c'est juste des nanas interchangeables. Mais y'en a aussi qui sont des vraies membres, genre Selene. C'est elle qui a voulu intégré le gang, et j'étais pas trop chaud, mais Jey m'a convaincu de lui laisser une chance, et c'est vrai qu'elle se démerde en baston. Même si c'est une meuf, je la traite comme un gars, comme elle a voulu devenir membre, c'est comme ça. Si elle me cherche la merde, si elle est trop faible ou quoi, elle dégage, et j'aurai pas de pitié parce qu'elle a une paire de seins.
Mais en vrai ça va, elle cherche pas trop la merde en général. Elle est moins casse-couille que certaines meufs, genre Tess... Je sais pas comment Jey la supporte putain...
- Tu participes à la Battle Royal? je lui demande en la jaugeant.
Moi j'y participe, j'ai envie de crever quelques mecs... et je m'arrêterai pas avant d'être KO ou crevé moi aussi, mais je compte pas mourir aujourd'hui. J'en ai pas gagné beaucoup, mais j'abandonne jamais. Celles que j'ai perdu, c'est parce que je me suis retrouvé incapable de bouger... Parfois, à force d'ignorer la douleur, mon corps me lâche, il se déconnecte et je peux plus rien faire. Mais ça arrive qu'au bout d'un certains nombre de coup, donc ça devrait le faire.
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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Shinato »

Jäger (Eddy Cook)

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╬ Âge: 40 ans ╬ Habitant d'Errydor ╬ Sexe: Masculin ╬ Parieur compulsif ╬

Ce n'est pas la première fois que les personnalités de Jim changent sans prévenir mais, les rares fois où c'est arrivé, cela ne présentait aucun risque. Or, là, il en comporte un conséquent. Bien que je sois admiratif de sa personne, Saphir reste un danger potentiel et, parmi nous, seul Jäger serait capable de lui tenir tête. Et encore, il lui faudrait son armure.
Elle répond à ma question sur ses combats de la journée mais je dois bien avoué faire abstraction de cette dernière. Ce qui s'est passé me préoccupe. Il est possible qu'elle n'est rien remarquée mais j'en doute. Elle fait partie de l'élite de l'arène et, à ce niveau, déceler les moindres faiblesses de l'ennemi est primordiale. La véritable question à laquelle je dois répondre maintenant, c'est comment me sortir de ce pétrin? La planque est bien trop loin pour aller chercher l'armure de Lily et combattre n'est pas non plus une option. La seule solution est de choisir mes mots avec soin pour essayer de lui faire oublier ce qu'elle a vu ou entendu.
La question qu'elle me pose me fais déglutir. Niveau comportemental je n'assure pas vraiment mais je n'y peux rien, je ne suis pas adapté à ce genre de situation.

-"Non pas vraiment. Ça arrive principalement quand je suis stressé et, sans vous offenser, j'avoue être légèrement intimidé."

N'importe qui pourrait l'être. Saphir n'est pas inconnue des spectateurs de l'arène et elle fait partie des plus appréciées. Elle est en quelque sorte une star et je tends à croire que ce genre de personne puisse être intimidante. Donc, si mon raisonnement est bon, ma réponse devrait être correcte et ne pas éveiller ses soupçons. Maintenant, je ne suis pas dans sa tête et, vu qu'elle ne laisse rien transparaître, je ne sais pas vraiment ce qu'elle ressent ou pense.
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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par LSGI »

Zaccaï
23 ans, Errydien, Sentinelle



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J’ai toujours vécu à Errydor, j’y suis né et j’y ai grandi. J’ai pu voir que la vie n’avait rien de simple et qu’elle n’a parfois simplement rien d’agréable… Mais je m’efforce de la rendre plus vivable, surtout parce que maintenant je sais que je n’ai plus beaucoup de temps. Je ne sais pas si ce que je fais est utile, je sais que certains diront que non, mais au fond de moi je sens que je dois quand même le faire. Peut-être parce que j’espère qu’un jour ils auront un avenir meilleur, un jour peut-être qu’Evaya et Errydor seront réunies… Je sais : c’est beau de rêver.

Nous étions une famille de trois enfants avec deux parents qui rapportaient chacun de quoi vivre. Mon père était un combattant de l’Arène, ma mère travaillait dans une usine. Nous vivions dans un appartement sur le territoire des Phalènes. Mon frère Theo avait cinq ans de plus que moi et ma sœur Oriane en avait deux de moins que lui. Elle n’était pas notre sœur biologique, elle avait été trouvée par ma mère dans la décharge. Elle l’avait prise en pitié et l’avait ramenée à la maison. Oriane a toujours été très maigre, presque rachitique, mais elle avait tout de même quelque chose de beau, quelque chose d’étrange je dirais, de fascinant. Elle était différente, mais je ne saurais dire en quoi. Tous les trois nous passions nos journées à la décharge pour trouver des objets à réparer et vendre. Oriane était intelligente, elle voyait le potentiel des objets brisés ; ce qu’elle préférait c’était les carcasses d’androïdes. Elle adorait les réparer et ça nous rapportait plus qu’un grille-pain. Mais un jour nous avons trouvé autre chose à la décharge. Ce n’était pas un objet, c’était un enfant. J’avais 7 ans à ce moment-là et j’ai vu ce garçon au long corps replié sur lui-même. On aurait dit qu’il n’avait pas mangé depuis plusieurs jours et il était couvert de sang séché. D’autres avaient dû le tabasser… J’ai tout de suite couru vers lui. Theo a tenté de me retenir mais je ne l’ai pas écouté. J’ai relevé le garçon qui était plus grand que moi et j’ai examiné ses plaies. J’avais l’habitude d’en voir, mon père ne sortait que très rarement d’un combat sans avoir essuyé le moindre coup.

J’ai longtemps supplié Theo et il a fini par céder, alors j’ai ramené le garçon avec nous : Amos. Il venait d’Evaya, il ne parlait pas de sa vie passée, jamais, mais je ne lui demandais rien. Je l’ai soigné et j’ai convaincu mes parents de le garder. Je savais que ce serait difficile et ça l’a été. Un enfant de plus, une bouche de plus à nourrir, ce n’est pas rien, mais mes parents avaient un grand cœur et l’idée de laisser Amos retourner dans la rue… C’était inconcevable. La plupart des Errydiens ne sont pas comme ça, et ils ont peut-être raison, mais, comme mes parents, je ne pouvais pas le laisser dehors. Surtout dans son état. Il ne connaissait rien d’Errydor, ou si peu, il avait été attaqué dès son arrivée et je ne sais pas ce qu’il avait vécu mais certainement pas des choses joyeuses…

On a vécu comme ça durant plusieurs années, jusqu’à ce que j’ai 12 ans et que mon père soit finalement tué durant un combat. C’est cette même année que ma mère a également péri… Une simple balle perdue. Un coup de malchance. Pour autant, nous n’avons pas eu à changer d’appartement. Theo se battait à l’Arène depuis un petit moment et Amos et moi continuions à aller à la décharge. Oriane a rapidement trouvé un travail à l’Arène également, elle s’occupait des androïdes envoyés au combat. Ce n’était pas une vie de rêve mais c’était déjà bien, beaucoup mieux que la vie de beaucoup d’Errydiens. Si on voyait de moins en moins Oriane, Theo m’apprenait toujours à me battre – prenant la relève de notre père – mais j’ai toujours eu une préférence pour la défense. Je n’aime pas attaquer. Je n’aime pas faire du mal à quelqu’un. Je connais surtout des clés articulaires – le but étant de forcer l’adversaire à abandonner sous la pression. Ce n’est pas difficile quand on sait s’y prendre, c’est une technique, ça ne demande pas d’avoir des muscles incroyables, ça demande juste de connaître le corps humain, de savoir où plier, où attraper, où appuyer. Quant à Amos il m’apprenait des choses très différentes, des choses sur Evaya, comment lire, et un peu de danse. J’adorais ces moments avec lui, quand il me montrait comment bouger mon corps tandis qu’il sifflait une mélodie. Nous étions détendus, nous ne pensions plus à Theo qui devait rentrer et que nous allions devoir soigner. Nous nous inquiétions toujours de son état. C’est pour ça que dès que nous rentrions de la décharge Amos me changeait les idées, et les siennes par la même occasion. Parfois nous riions… Et ensuite Theo rentrait et l’inquiétude prenait le dessus. À peine avait-il franchi la porte que je l’analysais du regard pour identifier ses plaies et savoir ce dont j’allais avoir besoin pour le panser.

Les vrais problèmes sont revenus durant ma treizième année. Un jour où des membres des Phalènes ont débarqué chez nous. Oriane n’était pas là, comme souvent. Nous n’étions que tous les trois. J’ai facilement reconnu l’un des gars pour l’avoir déjà croisé à de nombreuses reprises, il vivait à l’étage au-dessus. Il était plutôt sympa avec moi, je ne sais pas trop pourquoi, mais Theo le détestait. Ce jour-là pourtant, il ne venait pas avec le sourire. Ils ne nous dirent pas ce qui s’était passé, seulement qu’Oriane était à eux désormais, et qu’ils désiraient savoir où elle était. Apparemment elle avait fui, et eux pensaient qu’elle était revenue chez nous. Sauf que ce n’était pas le cas. Ils ne nous ont pas vraiment cru, et les Phalènes en colère ça donne des Phalènes exigeants, qui ont menacé de nous mettre dehors si on ne leur donnait pas Oriane. Je me souviens avoir demandé ce qu’ils avaient l’intention de faire d’elle, et notre voisin m’a répondu qu’ils allaient la mettre à l’Extase parce qu’elle avait « un très joli cul ». On a discuté – ce n’est pas vraiment le bon terme, disons que Theo a crié et que les Phalènes ont répliqué de manière plutôt houleuse – et au final ils ont compris qu’Oriane n’était pas là, mais ils ont refusé de partir sans candidat pour l’Extase. Puisque notre sœur était absente l’un de nous devait payer à sa place. Naturellement je me suis proposé, ce qui a semblé plaire à notre voisin, mais Theo y était catégoriquement opposé. Il s’est remis à crier. Pour autant, il ne proposait pas d’y aller, donc on n’avait pas le choix, et puis je pouvais bien faire ça pour eux. Pendant que je tentais de convaincre Theo, c’est Amos qui s’est avancé et qui finalement est parti avec les Phalènes. Il a dit que c’était sa manière de me remercier de l’avoir amené dans ma famille… mais ce n’était qu’un acte normal pour moi, il n’avait pas à me remercier, encore moins de cette manière.

Deux ans plus tard Theo est mort. De la même manière que notre père : en combattant à l’arène. Notre voisin, le Phalène, m’a proposé de vivre avec lui maintenant qu’il était clair que je n’allais pas rester dans cet appartement. Quelque chose dans son regard m’a effrayé. Il est devenu plus insistant, il a posé ses mains à des endroits qu’il n’aurait pas dû toucher… J’ai pris la fuite. Je ne voulais pas me battre, certainement pas contre un homme sur son propre territoire avec un pistolet sous la veste. J’ai demandé asile aux Sentinelles et depuis ce jour-là je suis l’un d’eux. Je m’occupe principalement des blessés mais également des enfants de l’orphelinat, je leur montre quelques techniques défensives, des prises de ju-jitsu, parce que même si je ne suis pas violent et n’aime pas la violence, je sais également que ce monde l’est et qu’ils en auront besoin quand ils quitteront l’orphelinat.

Finalement, il y a environ trois ans, j’ai commencé à avoir des douleurs au crâne, des migraines, des nausées, des vertiges, à me sentir faible... Le diagnostic n’a pas été compliqué : tumeur au cerveau. Est-ce que j’en ai plusieurs ? Où est-elle située ? On n’a pas le matériel pour le savoir. Tout ce que les médecins – enfin ce qu’on considère ici comme tels – ont dit c’est que j’avais environ 10 ans devant moi…. Mais il y a une semaine on m’a annoncé que je n’avais plus que 5 ans. Apparemment je dois freiner, je dois me reposer, mais je n’ai pas le temps. Je ne peux pas ne rien faire, personne n’est inactif ici. Alors je continue et tant pis si mon temps de vie diminue davantage.


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Caractère

Je suis plutôt très calme, je ne m’énerve pas ou presque, je suis assez doux et généralement on me qualifie de gentil. J’ai le sourire facile, je pense toujours aux autres, à leurs réactions, leurs sentiments. Je suis assez susceptible, si on me fait une remarque je la prends au mot et je vais tout faire pour m’améliorer si c’est dans mes capacité. Je suis têtu et je n’abandonne pas facilement. Je m’attache assez rapidement, je ne suis pas le genre froid, je suis expressif, je ne cache pas mes émotions. J’ai parfois des troubles de l’humeur ou de la personnalité à cause de la tumeur, j’ai aussi parfois des pertes de mémoire ou des instants de confusion, mais pour le moment ça va encore. C’est très occasionnel. Je fume beaucoup d’herbe et je prends parfois de la drogue si je le peux, pas que j’aime me droguer mais ça me soulage, mes douleurs se calment enfin et j’ai l’impression que la pression de ma tête se relâche. Pourtant ça ne me fait pas vraiment planer, la qualité n’est pas suffisante généralement, ça m’apaise juste comme un médicament le ferait.


Physique

Je mesure 1,81m, je suis sec, brun, la peau claire, les yeux marrons.


Lien

Archibald
Il est l’un de ceux qu’on peut réellement qualifier de médecin, il a fait des études à Evaya, il sait ce qu’il fait, la seule chose qui lui fasse défaut c’est la pratique. Mais ça lui viendra avec le temps. Je l’apprécie, autant pour son sourire amical que pour les connaissances qu’il m’apporte. Nous nous complétons dans notre travail parce que chacun possède des connaissances que l’autre n’a pas, mais ça va plus loin, ce n’est pas qu’une entente froide entre collègues, Archibald est devenu mon ami, j’aime travailler avec lui, j’aime me lever et savoir que je vais passer une partie de la journée à ses côtés, je sais que malgré la difficulté de notre monde on peut encore sourire, il n’est pas défaitiste ni dépressif, et si jamais un jour il n’a pas le sourire il sait qu’il peut compter sur moi. De la même manière, je sais que je peux compter sur lui, il sait pour ma tumeur – ou maladie, ou quel que soit ce truc qui me ronge – et quand la douleur est trop grande je sais qu’il est là, qu’il peut aider les malades, que je n’ai pas besoin de tout faire. C’est un véritable travail d’équipe que nous avons, nous partageons cette envie d’aider les autres mais pas seulement. Tout est très simple avec Archibald, je ne me pose aucune question, je ne marche pas sur des œufs, je ne pèse pas mes mots, l’ambiance est généralement légère et sympathique, nous parvenons à rire malgré tout ce qui nous entoure. Et c’est toujours génial de pouvoir rire malgré ce monde et ses lois. Certains ne le comprennent pas, ou bien ne veulent pas sourire, parce qu’ils estiment que sourire serait une forme de déni face aux malheurs qui arrivent tous les jours, et je respecte leur opinion, mais je ne la partage pas, et je suis heureux de pouvoir retrouver cette joie de vivre avec Archibald.


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Message par LSGI »

Amos
27 ans, Errydien, Strip-teaseur slash prostitué slash psy à deux balles



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Non je ne suis pas un vrai psy, c’est juste comme ça que certains clients aiment me voir. Le sexe les fait parfois parler, ils aiment bien se décharger de leurs sentiments, de leur vie… Comme si ça m’importait. Mais je suis quelqu’un qui fait bien son travail, donc je retiens tout ce que me disent les clients et je les écoute et je leur réponds. Après faut pas trop m’en demander, je suis un danseur et un prostitué, pas un professionnel du cerveau humain. Je n’ai pas forcément de tact, je dis les choses telles que je les pense, si un client me raconte sa vie et que je trouve que c’est de la merde bah je lui dis clairement « ta vie est merdique ». Certains apprécient que je ne cherche pas à leur faire croire des conneries, certains apprécient moins… Mais bon, généralement mes clients bavards sont des habitués, ils aiment que je me souvienne d’eux, de leur histoire, de leurs petits problèmes, ils aiment être le centre de l’intérêt avec moi, ils aiment être le roi et que je m’occupe d’eux. Tant que ça me rapporte je ne vais pas dire non.


Bref, au départ tout était différent, au départ je n’étais pas une pute, au départ je n’étais pas un Errydien. Je vivais à Evaya. Mes parents ne faisaient pas partie de l’élite mais ils n’étaient pas en bas du classement, ils étaient dans la moyenne, comme la plupart. Ils voulaient que mon avenir soit au moins aussi bon que le leur si ce n’est meilleur, donc je me devais de faire mon maximum à l’école et j’étais inscrit à des activités extra-scolaires. Je n’étais pas doué en sport sauf dans un : la danse. Elle me passionnait. J’ai toujours aimé la musique et j’ai toujours bougé en l’entendant, mon corps se mouvant en rythme. Peu importe le rythme d’ailleurs, peu importe le style de musique, peu importe le style de danse, tout me plaisait. Tout le monde disait que j’avais une grâce naturelle, alors mes parents ont supprimé mes autres activités pour me laisser dans la danse. Beaucoup disaient que j’en faisais trop mais pour moi les heures semblaient des minutes. Déjà petit je me fichais qu’on me regarde, je me fichais qu’on apprécie comment je bougeais, je me fichais des remarques, je me fichais des appréciations, tout ce qui comptait c’était le plaisir que moi je prenais. Le plaisir avant tout.

En parallèle, à l’école, tout était beau, joyeux, comme dans un rêve. Non non mais je suis sérieux. J’avais des amis, je riais souvent, j’avais d’excellents résultats sans bosser plus que ça, mes parents étaient fiers… Tout aurait pu continuer ainsi, dans ce bonheur. Sauf que mes parents n’étaient pas des citoyens modèles. Ils voyaient ce qui m’échappait. Pour moi tout était facile, je ne m’intéressais pas à la politique, ni à l’économie, en clair je n’étais qu’un enfant insouciant. Mais mes parents voyaient eux, ils savaient que de l’autre côté du mur, à Errydor, la vie était de la merde – parce qu’il faut bien dire les choses telles qu’elles sont. Ils étaient empathiques, ils faisaient partie d’un mouvement désirant aider les Errydiens… C’est honorable, franchement je trouve ça honorable, mais complètement stupide. Le gouvernement evayen ne peut pas tolérer que ses citoyens veulent aider des êtres qui leurs sont inférieurs… enfin quelle idée ? Aider des pauvres gens dans le besoin qui crèvent par poignées chaque jour ? Mais d’où ça sort ça ? L’empathie ? La compassion ? Que sont ces concepts ? Alors évidemment le gouvernement a trouvé le petit groupe et il a envoyé tout le monde de l’autre côté du mur, puisqu’ils voulaient tant les aider pourquoi ne pas aller y vivre ? C’est comme ça qu’on m’a arraché à mon lit un soir et qu’on m’a transporté ici, à Errydor, là où les coups se donnent contre rien. Il a suffi de quelques heures pour que mes parents se fassent tuer. Je ne sais même pas pourquoi, sans raison j’imagine. Je n’ai pas vu les balles venir, je n’ai pas vu le visage des tireurs, j’ai juste vu leur corps s’effondrer et le sang couler. J’avais 11 ans, j’étais déjà grand mais fin, je ne m’étais jamais battu de ma vie. Alors quand trois gamins me sont tombés dessus, ils m’ont juste défoncé la tronche. Je pleurais déjà mes parents mais là je pleurais de douleur. Enfin je crois. Je ne me souviens pas bien pour être honnête, je me rappelle surtout de la douleur de la perte, de l’impression d’être totalement paumé, de l’envie de fermer les yeux et de les rouvrir pour me rendre compte que tout ça n’était qu’un cauchemar… Mais il n’en était rien, ou alors c’était un cauchemar éveillé. Quand les gamins sont partis, me laissant vivant - ils se sentaient l'âme trop jeune pour tuer ? - deux gars et une fille m’ont aidé, enfin surtout le plus petit. C'est lui qui m'a ramassé. J’étais salement amoché et j’avais du mal à marcher, mais il m’a soutenu.

Et ainsi j’ai trouvé une nouvelle famille. Bon au début c’était pas trop le cas. Je ne les ai jamais appelés maman et papa mais Zaccaï et Oriane étaient bien mes frère et sœur. Oriane, elle avait du caractère, elle était douce d’apparence mais dure à l’intérieur. Quand elle avait une idée en tête ça ne servait à rien de tenter de la lui enlever. Elle était aussi particulièrement douée en mécanique et en électronique, elle m’apprenait des petits trucs simples et de mon côté je lui apprenais à danser. Elle était différente des autres déjà au début, mais elle avait tout de même le désir d’aider… du moins au début. Ça c’était une caractéristique de famille. Ils étaient tous prêts à aider, à mettre la main à la pâte, à rapporter de l’argent quoi qu’il arrive, à se serrer la ceinture pour nourrir celui qui avait besoin de toute son énergie – généralement les combattants –, … Tout le temps. De mon côté je faisais pareil, mais pas parce que j’en avais envie, parce que j’étais redevable. Sans eux je serais mort, j’en ai conscience, alors je me devais de les aider comme je le pouvais. Ensuite il y avait Zaccaï, une autre tête de mule, obstiné au possible, qui lâche rarement l’affaire, mais qui ne se bat pas pour rien. Avec lui je lisais et j’écrivais, j’ai toujours aimer un bon livre et j’ai toujours aimé faire courir un stylo sur du papier. À Errydor ça n’a pas vraiment d’utilité mais c’est un plaisir donc je continue. Zaccaï aussi apprécie. Il est le genre calme, ne parlant pas énormément, il était celui qui prenait soin des autres, qui pansait les plaies, qui se privait de nourriture parfois pour en donner plus à l’un de nous en pensant qu’on ne remarquait rien – ou du moins que je ne remarquais rien –, qui observait en silence, qui ne jugeait jamais, toujours une oreille pour tout le monde, très ouvert et compatissant. Trop. Honnêtement je ne sais pas comment il fait pour toujours être vivant avec sa foutue gentillesse, un jour ça va le tuer, je le sais et il le sait, mais il continue, il est toujours là pour des gens qui n’en ont rien à foutre de lui, à aider des gens qui mourront peut-être demain… Mais c’est son choix et je le respecte, même si je ne me retiens pas pour lui dire le fond de ma pensée. Et le dernier… ah le dernier… Theo. Au départ il m’effrayait un peu, toujours à vouloir se battre, à vouloir bouger, il était plus sombre et en même temps plus lumineux que les autres. Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas comment, je sais juste que c’était mon impression. Il n’était pas quelqu’un de compliqué, il voulait quelque chose et il se battait pour l’obtenir. Son obstination presque naïve me fascinait. J’adorais le voir se battre, j’adorais voir bouger son corps, c’était comme s’il dansait. Il avait un tempérament volcanique, il était colérique et parfois violent. Mais il savait être tendre, il savait être passionné. C’était pas dur à deviner ? Oui, je l’aimais. Et pas comme un frère. Quand il a commencé à se battre à l’Arène j’allais le voir avec Zaccaï, lui passait son temps à angoisser et moi à hurler. J’adore l’ambiance des combats, j’adore l’énergie qui circule dans la foule, je trouve ça… vivant. C’est exactement ça, à Errydor tout est mort, mais dans une foule, quand des gens crient pour encourager la tête sur laquelle ils ont mis leur argent, là il y a de la vie, là on sent le rythme cardiaque qui augmente. Theo ne gagnait pas toujours mais ses combats n’étaient pas à mort, toutefois il gagnait plutôt souvent. On le récupérait plus ou moins amoché. Zaccaï s’occupait de le soigner et une fois qu’il était parti je prenais le relais, je m’occupais de lui d’une autre manière.

Mais un jour ça a changé. Oriane était de moins en moins présente, elle avait trouvé un job à l’Arène, elle bossait sur les androïdes. Elle ne revenait plus chez nous et s’était éloignée, elle n’en avait plus rien à battre quoi. Je sais pas ce qu’elle a foutu, tout ce que je sais c’est qu’elle a merdé. Elle a merdé grave. Elle a dû prendre les Phalènes pour des cons, sauf qu’au lieu de payer elle s’est barrée. Maligne. Elle avait bien changé depuis son enfance. Un jour des Phalènes ont débarqué et ont exigé un paiement pour les conneries d’Oriane. Puisqu’elle n’était pas là c’était à nous de nous y coller. Zaccaï a bien essayé de se porter volontaire mais c’était un putain de gosse de 13 ans, j’allais pas le laisser devenir strip-teaseur – ou peu importe ce que les Phalènes font des gosses. Et je le lui devais, à lui, pas à Oriane ni même à Theo. Je le devais à Zaccaï, pour avoir convaincu sa famille de m’accueillir, pour être devenu ma nouvelle famille alors que je voulais crever. Et puis, devenir strip-teaseur n’était pas la mer à boire pour moi, c’est surtout de la danse et la danse c’est ma vie. Les Phalènes m’ont emmené avec eux et j’ai dû passer une sorte d’ « entretien » dirons-nous. J’ai dansé devant eux et même les paupières closes je savais que leurs yeux ne pouvaient pas se détacher de moi. Et voilà, nouveau statut acquis : strip-teaseur. Le second statut n’a pas mis longtemps à suivre, j’ai rapidement compris que les danses ne suffisaient pas à tout le monde et que certains pouvaient devenir violents s’ils n’obtenaient pas mon cul. Au lieu de me faire violer ou tabasser, j’ai préféré coopérer. Donc statut numéro deux : pute. Qui s’accoupla au troisième : psy ou oreille attentive. J’apprécie les extras des clients bavards. Étant nourri et logé à l’Extase j’envoyais quand même un peu de fric à Zaccaï – pas à Theo, jamais il n’aurait accepté. Zaccaï n’a pas aimé non plus, je sais qu’il aurait préféré que je reste avec eux, je sais qu’il ne voulait pas de mon argent, mais il ne me l’a dit qu’une fois et ensuite il m’a laissé faire ce que je voulais, il avait conscience que le combat était perdu d’avance. Mais si lui le savait, ce n’était pas le cas de son frère. Theo n’a pas du tout aimé quand il a appris que je vendais mon corps plus que pour des yeux. Ce que je n’ai pas vraiment compris, parce qu’en soi il vendait bien le sien, pas de la même manière, mais son corps lui permettait bien de ramener du fric. Ce que je lui ai dit. Et on ne peut pas dire qu’il ait bien réagit. Je n’ai jamais su s’il m’aimait vraiment, on n’en a jamais parlé, on prenait du bon temps ensemble et on aimait juste être tous les deux, mais on n’a jamais parlé d’amour. À quoi bon dans ce monde ? Je savais ce que moi j’éprouvais mais lui… Je sais qu’il tenait à moi, je ne sais pas s’il y avait plus. Theo a essayé de me ramener, il a tenté de me faire revenir de force, mais j’appartenais aux Phalènes – et encore aujourd’hui d’ailleurs. Je paie pour une lâche qui a décampé ou une intelligente qui a su quand se cacher.

Deux ans plus tard les disputes avec Theo ont cessé. Il est mort. Le combat de trop. Évidemment j’ai eu mal, évidemment j’ai souffert, évidemment je me suis promis de ne plus jamais aimer, évidemment je me suis dit que j’allais mourir de chagrin… Et évidemment ça n’est pas arrivé. C’était douloureux mais j’ai survécu, après tout, nous n’étions même pas ensemble, je ne savais même pas ce qu’il éprouvait… J’ai juste eu mal. Et aujourd’hui quand je pense à lui je ressens une douleur, mais je ressens aussi de la joie. Je suis nostalgique quoi. Je l’aimais mais je ne l’aime plus, il sera toujours dans mon cœur mais sa perte ne m’a pas détruit. Peut-être qu’il n’était pas mon grand amour avec un grand A… mais peut-être que ça n’existe simplement pas. Ou peut-être que je suis froid. Je ne sais pas. Je m’en fiche. Tout ça ne me sert à rien. Je suis vivant et je prends du plaisir à vivre, c’est tout ce qui compte. Je prône le bonheur, pas l’apitoiement et encore moins le désespoir. Oui la vie c’est de la merde mais ça ne sert à rien de le répéter sans cesse, à un moment il faut agir, et moi j’agis en étant le plus heureux possible, parce que j’aime être heureux, j’aime sourire, j’aime rire.

Ding ding ding la famille rétrécie : nous ne sommes plus que deux. Techniquement on peut se dire qu’Oriane est toujours quelque part vivante, mais ce n’est qu’une hypothèse. Zaccaï est chez les Sentinelles, je suis toujours à l’Extase. Il vient parfois me donner des nouvelles et quand je peux sortir je vais le voir. Il reste mon frère, ma famille… Mais bientôt le nombre baissera à nouveau, bientôt je serai tout seul si je fais pas de connerie. Je vois pas trop pourquoi je mourrais pour le moment. En revanche, ça fait environ trois ans Zaccaï m’a dit qu’il était malade, une merde dans la tête, il lui restait 10 belles années avant de crever, mais il y a quelques jours on s’est vus et il m’a dit que finalement il ne lui restait que 5 ans… Il m’exaspère. Franchement je n’ai pas d’autre mot. Il se tue pour des gens qui ne lui apportent rien, alors oui je sais il aime aider, il aime être utile, il veut donner tout ce qu’il a… Il a toujours été comme ça ! Mais où ça l’a mené ? Ils lui bouffent ses dernières années putain ! Je sais, et lui aussi d’ailleurs, qu’il ne lui reste pas 5 ans en réalité, parce qu’il lui resterait 5 ans s’il calmait le jeu, s’il se reposait, mais non, alors le temps va encore baisser. Et franchement ça m’énerve. Je vais perdre mon frère parce qu’il est trop bête pour prendre soin de lui ! Oui, oui, je sais, que veut dire « prendre soin de soi » à Errydor ? Mais merde prends un peu de bon temps !

Bon, au lieu de m’agacer je vais vous parler un peu de mon quotidien pour finir : je danse, je baise, je mange, je dors, je recommence. Et je bois aussi, et parfois je me drogue. Ça ne peut pas me faire de mal. Et puis maintenant que Zaccaï est chez les Sentinelles je garde le fric que je gagne pour moi. Donc je peux bien m’offrir quelques extras. Sinon en vrai j’aime ce que je fais, j’aime danser et j’aime baiser. Parfois j’aime même un peu de violence. Mais parfois les clients y vont trop fort et je me retrouve à me prendre des coups sans aucun plaisir, ça j’aime moins, ces clients-là ne sont pas mes favoris. Qu’on me fasse quelques bleus soit, au contraire parfois c’est délicieux, mais généralement quand je me mets à saigner ça perd de son attrait. Comme je l’ai dit, je ne suis pas seulement un baiseur et un danseur, je suis aussi un peu psy sur les bords. J’ai plutôt une bonne mémoire donc je me souviens des noms et de tout ce qu’un client me dit, quand il est là je lui prête mon oreille, lui donnant l’impression que rien d’autre ne m’importe que l’écouter parler, il est le plus important, il est le roi, il est le centre du monde, au-dessus de Teegan et au-dessus d’Evaya, avec moi le client est toujours au-dessus. C’est dans mon attitude, pas dans mes mots. Parce que je ne me permettrais pas de mentir et je n’en vois pas l’intérêt, je suis cash, je suis réaliste, et parfois je me prends des beignes, mais généralement les clients reviennent quand même. Et tant mieux, c’est le but, qu’ils reviennent. C’est mon job, j’aime mon job et je le fais bien. À Errydor, et même à Evaya, vous trouverez bien plus malheureux que moi.


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Caractère

Je suis donc bien dans ma peau. Le passé ne me tourmente pas, je ne pense pas à demain, je suis dans l’instant. Je suis cool, je ne me prends pas la tête et je n’accorde pas d’importance à beaucoup de choses. Je ne m’attache pas facilement mais quand je le suis c’est sincèrement, si je fais croire à certains clients que leur vie m’intéresse, je ne le fais pas à ceux qui comptent pour moi, parce que leur vie m’intéresse réellement. Je prône le bonheur et le bienêtre donc je fais en sorte que les gens auxquels je tiens le soient au moins en ma présence. Je suis une oreille attentive et je suis honnête. Je ne suis pas optimiste mais je relativise énormément. Je pense être plutôt réaliste et cash, je ne cache pas mes sentiments. Je parle facilement et parfois j’aime bien dire des phrases sans queue ni tête pour laisser croire à la personne que je suis défoncé, je peux être taquin, je peux être joueur, je suis sociable et n’ai aucun mal à parler.


Physique

Je suis assez grand et fin, 1m83, la peau claire accueillant un certain nombre de tatouages. Brun aux yeux noisettes, souple, souriant.


Lien

Horace
Je l’ai connu quand il s’appelait autrement, à l’Extase, et le courant est bien passé. Personne ne choisit cette voie – sauf quelques exceptions, mais ce n’est ni mon cas ni le sien, même si mon cas est encore autre –, on rencontre des mecs qui veulent nous tringler pour la plupart, ils veulent extérioriser, nous faire mal, parfois ils nous convoitent mais simplement pour l’illusion de posséder un corps durant une heure – en échange de fric, donc piètre illusion, mais tant qu’ça remplit mes poches j’vais pas dire non ! Helena s’est barrée d’là, mais pas par choix non plus. Ce monde s’en est pris à elle, perso j’la trouve toujours aussi jolie, mais c’est une question de point de vue. Le boss a pas aimé sa nouvelle balafre. J’trouve que ça lui apporte un côté guerrier qui fait ressortir sa force. J’sais même pas si je lui ai dit. Je ne sais franchement pas ce que je dis… Des conneries, souvent, mais ça m’éclate et le monde est plus beau ainsi ! En tout cas Horace, Helena, cette personne qui était mon amie, n’a pas cessé de l’être. Elle aurait pu s’barrer totalement, tout laisser derrière, mais j’suis content que ça se soit pas passé comme ça. Je sais où elle vit, et je la vois toujours, ce qui me fait chaque fois très plaisir. Généralement, quand j’ai mon jour de r’pos c’est elle que je vois, parfois c’est mon frère, parfois j’suis trop amoché pour bouger, mais le plus souvent j’bouge quand même mon cul si mes jambes sont pas en trop mauvais état. Avec l’ cul en feu j’dois avouer que parfois j’ai pas la foi, mais quand c’est mon torse qu’est couvert de bleus ça l’fait. J’suis assez discret, je sais qu’la p’tite veut pas être retrouvée, alors je fais en sorte de pas être suivi quand je vais la rejoindre. On a notre coin, entre la décharge et le quartier des Phalènes, et même si l’trajet est pas toujours agréable, la destination me fait toujours plaisir. Je suis sincère en amitié, je suis sincère avec Helena.


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LSGI

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par LSGI »

Bon, enfin, mes fiches sortent, elles sont petites désolée mais j'espère que ça ira !
naji2807

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

J'aime beaucoup et je valide les deux fiches ^^ on attendra la validation de Tally pour les ajouter à la première page!
Yumeko

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Yumeko »

Autumn Mckenzie
32 ans ǀ 178 cm ǀ Errydienne ǀ Réparatrice ǀ Libre et Indépendante ǀ Kayn

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Je connais Kayn depuis des années et j’ai fait sa rencontre à la décharge. Tous les deux étions à la recherche de pièces ou d’objets mais pas pour les mêmes raisons. On s’est même déjà disputé pour des pièces. C’est comme cela qu’on s’est rencontré. Et on n’a jamais arrêté de le faire. Si je répare des objets plus ou moins complexes, Kayn fabrique des armes dans des styles différents mais presque toujours des armes blanches. Du coup, il fournit un grand nombre de personnes surtout des combattants à l’Arène et des membres de gangs. Peu importe le client, je ne pense pas qu’il soit trop regardant. Je ne le suis pas non plus. Tant que le client me paye contre la réparation, qu’importe qui il est ou ce qu’il fait pour gagner sa vie. De toute façon, je ne peux pas être trop regardante, non plus, j’ai besoin de gagner des jetons pour payer mon loyer, pour acheter de la nourriture, pour vivre tout simplement. Et même si je suis indépendante, je ne peux pas me permettre de faire la fine bouche. Personne ne le peut à Errydor. Même si je suis une bonne réparatrice, il m’arrive qu’un objet me donne du fil à retordre ou que je n’arrive pas à le réparer. Parfois, ça ne veut vraiment pas fonctionner même si je mets tout en œuvre pour y arriver. Des fois, ce n’est pas réparable.
A la base, je ne suis pas venue chez Kayn pour réparer son frigo mais pour lui demander quelque chose. Jusqu’à présent, avoir un atelier dans mon appartement ne me posait pas problème. Avant, je n’avais pas de chef de gang comme client. Y’en a un qui a eu la bonne idée de donner mon nom et mon adresse au chef de gang des Déchus et mon petit doigt me dit que je connais le nom de cet idiot. J’aurais deux mots à lui dire la prochaine fois que je le vois. Résultat, je n’ai pas envie qu’un chef de gang débarque à nouveau dans mon appartement même pour une réparation. Mais je ne pense pas avoir les moyens de louer un autre endroit, cela me coûtera plus que ça me rapportera. Et le but n’est pas de me saigner pour vivre. Mon appartement, c’est l’endroit où je me sens le plus en sécurité et je n’ai pas envie que ça devienne autre chose que mon chez moi. Alors, le choix le plus simple et le plus pratique est celui de pouvoir partager l’atelier de Kayn contre rétribution. Comme il est situé dans le même quartier, cela me parait le choix le plus judicieux. Mais encore faut-il qu’il accepte.
En attendant, je me concentre sur la réparation de son frigo pour lequel je ne sais pas encore s’il va me donner du fil à retordre. Je découvre un fil abimé et dénudé et j’ai besoin de vérifier si l’électricité passe bien à l’intérieur sinon ça veut dire qu’il est mort et là, la réparation risque d’être bien plus compliquée. Je lui demande donc un multimètre pour vérifier ça. Bon, ça va il est bien équipé ou au moins, il possède bien un multimètre sinon je n’aurais pas pu aller plus loin pour lui. Il me tend l’objet en question.
- Tu as un fil dénudé qui est peut-être la cause de ta panne de frigo. Je veux vérifier si le courant passe bien à l’intérieur.
Je repère le mode ampèremètre et je le positionne de cette façon tout en répondant à la question de Kayn. Et il ne lui en faut pas plus pour monter sur ses grands chevaux et s’énerver contre moi en me traitant d’idiote ou d’inconsciente, je ne suis pas sûre. Enfin le connaissant, ça doit être les deux à la fois. Je commence à bien le connaitre celui-là. Il commence à m’agacer là. C’est bon, je n’ai pas besoin qu’il en rajoute une couche. Je suis majeure et c’est mon problème pas le sien en l’occurrence. Même si ça amène à lui demander de me prêter un bout de son atelier. Je commence aussi à m’énerver, il ne m’en faut pas beaucoup pour partir au quart de tour.
- T’as très bien entendu la première fois, je vais pas me répéter. Et j’aurais dû faire quoi exactement ? Il savait où j’habitais et venait me voir pour une réparation. Tu crois que je peux envoyer balader un chef de gang comme ça ?
Bouffeurdelivres

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Bouffeurdelivres »

Bonjour !
Je ne sais pas si je peux encore m’inscrire à ce RPG qui a l’air vraiment super !
En fait c’est la première fois que je fais un RPG, j’espère que ce ne vous dérange pas...
bon bah je me lance alors...

Ash, de la classe pauvre d’Errydor, Sentinelle
14 ans


Je suis originaire d’Evaya, où mes parents habitent encore, ces lâches m’ont juste abandonné en apprenant qu’ils attendaient des jumeaux. Ne voulant pas être dans l’illégalité, ils m’ont placé dans la décharge d’Errydor...
Enfin je suppose que ça s’est passé comme ça...
Je ne sais rien de mes parents, rien de mes origines... je sais seulement que je viens d’Evaya, et que j’ai été abandonné dans cette foutue décharge !
La seule chose que je sais, c’est qu’on m’a sauvé, on m’a enlevé de cette décharge pour s’occuper de moi.
Ce sont les Sentinelles qui m’ont sauvé, et qui m’ont placé dans l’orphelinat où je vis dorénavant...
Sans eux, je serai mort, à même pas un an, entouré de déchets et de détritus puants.
Je n’aime pas Errydor, mais je déteste encore plus Evaya, tous ces gens qui vivent dans leur petit monde parfait, en fait, je déteste notre monde.
La seule chose qui me rendrait vraiment heureux serait de devenir moi aussi un héros, et de pouvoir sauver toutes les personnes dans le besoin
Je veux devenir une Sentinelle, une vraie, pas juste une Sentinelle qui sert les repas à l’orphelinat !
D’ailleurs, à
l’orphelinat, je ne suis pas ami avec grand monde, je suis plutôt un loup solitaire.
Je ne montre pas mes sentiments, à personne, il faut que leur fasse croire que je suis un dur à cuire, il ne faut pas que je leur montre mes faiblesses.

Caractère

Comme je l’ai dit plus haut, personne ne doit voir mes faiblesses, il faut que je fasse croire à tous les autres que je suis un dur, même si au fond de moi j’ai peur, peur de ne plus avoir de réserves, peur de notre monde, mais j’ai encore plus peur des gang...
Ils font régner la terreur et pensent que tout leur appartient, je les déteste autant que j’ai peur d’eux. Mais il ne faut pas que je montre ma peur si je veux devenir une sentinelle, car les sentinelles sont des héros, mes héros, et les héros n’ont jamais peur... si ? J’ai perdu tout espoir concernant notre monde, je sais qu’il ne pourra pas changer pour devenir meilleur, car on ne peut pas sauver ce qui est déjà mort...
Mais si je peux au moins aider des gens à aller mieux, les sortir d’une trop grande misère, alors ce sera déjà la plus belle chose que je pourrai accomplir, voir le sourire sur le visage de quelqu’un... je crois que je n’en ai jamais vu...
Malgré le fait que je ne sois pas sociable avec les autres enfants à l’orphelinat, j’aimerai beaucoup me faire des amis, avoir des compagnons avec qui raconter nos rêves, nos galères, nos espoirs...
Un peu de gaieté dans mon cœur, je crois que ça me ferait du bien. Je crois que ça ferait du bien à tout le monde.
Le problème, c’est que je ne sais pas comment faire, je ne sais pas comment être amical, chaleureux ou même gentil... je n’ai jamais appris... même avec les sentinelles, mes héros, je suis froid et distant...


Physique


1m67, maigre, sale, cheveux bruns, yeux verts clairs, toujours un air sombre sur le visage


Image

Voilà l’avatar, seulement le physique, pas les vêtements ou la montre


Liens

Archibald
Archibald a beau être chez les Sentinelles depuis pas longtemps, je l'aime bien... Enfin je crois... Il est tellement sympa et compréhensif avec moi, je sais pas si je mérite toute cette attention. Et puis, il est toujours là si j'ai un problème. Bon, après, il est médecin, mais quand même ! Toujours des attentions, des paroles sympas... Mais je sais pas ce qu'il me trouve. Sérieusement ! Je sais pas être amical, comme lui, ni chaleureux ou gentil... Pourquoi il s'obstine à toujours vouloir me protéger ? J'ai rien de spécial...


Voilà je ne sais pas si c’est comme cela qu’il faut faire, j’ai essayé de me renseigner avant de me lancer dedans, si il y a des choses à changer car elles ne correspondent pas à l’histoire ou autre, n’hésitez pas, étant nouveau je ne connais pas tout très bien.
Pour l’événement 1, est-il déjà passé ?
Si non je veux bien y participer en temps que spectateur. Mais faut-il payer pour y aller ? Si oui je pense que mon personnage essaiera de se faufiler... et on verra si il y arrive :roll:
Dernière modification par Bouffeurdelivres le mar. 16 mars, 2021 6:44 am, modifié 6 fois.
naji2807

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Salut salut ^^ alors généralement on s'inscrit d'abord en postant un message sur le sujet et ensuite, une fois l'inscription validée, on peut poster la fiche ^^' mais bon je peux quand même prendre en compte ton inscription ^^ j' ai lu ta fiche et bien qu'elle soit courte, je pense qu'elle peut être validée ^^ on attendra juste que Tally, l'autre MJ, validé également et tu pourras commencer à rp :)
L'événement 1 est en cours, pour le moment c'est la première partie, mais ton perso peut bien sur aller à l'arène en tant que spectateur, ce n'est pas payant ni rien, et ton perso pourra y trouver quelqu'un avec qui rp une fois ta fiche validée :)
En attendant, pour comprendre comment fonctionne le rpg, je te conseille de lire un peu les pages précédente, ça te permettra certainement de comprendre comment fonctionne les tours de rp :) et si tu as des questions tu peux les poser ici, ou par mp, ou bien sur le discord (tu trouveras le lien pour y accéder dans la présentation sur la première page).
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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Bouffeurdelivres »

naji2807 a écrit : jeu. 11 févr., 2021 1:38 pm Salut salut ^^ alors généralement on s'inscrit d'abord en postant un message sur le sujet et ensuite, une fois l'inscription validée, on peut poster la fiche ^^' mais bon je peux quand même prendre en compte ton inscription ^^ j' ai lu ta fiche et bien qu'elle soit courte, je pense qu'elle peut être validée ^^ on attendra juste que Tally, l'autre MJ, validé également et tu pourras commencer à rp :)
L'événement 1 est en cours, pour le moment c'est la première partie, mais ton perso peut bien sur aller à l'arène en tant que spectateur, ce n'est pas payant ni rien, et ton perso pourra y trouver quelqu'un avec qui rp une fois ta fiche validée :)
En attendant, pour comprendre comment fonctionne le rpg, je te conseille de lire un peu les pages précédente, ça te permettra certainement de comprendre comment fonctionne les tours de rp :) et si tu as des questions tu peux les poser ici, ou par mp, ou bien sur le discord (tu trouveras le lien pour y accéder dans la présentation sur la première page).
Salut ! Merci d’avoir répondu aussi vite !
Ah vraiment désolé je ne savais pas... merci d’accepter quand même !
Oui j’ai commencé à lire ! Je comprends comment il faut faire !
Merci encore d’avoir accepté, et en attendant d’avoir la validation, je vais lire tout cela !!!
naji2807

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Ne t'en fais pas aucun soucis ^^
La validation finale n'arrivera peut être pas tout de suite par contre :)
Je te remets le lien discord ici si besoin, on est plus réactive sur discord : https://discord.gg/5eGwgE4ysP
Bouffeurdelivres

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Bouffeurdelivres »

naji2807 a écrit : jeu. 11 févr., 2021 2:17 pm Ne t'en fais pas aucun soucis ^^
La validation finale n'arrivera peut être pas tout de suite par contre :)
Je te remets le lien discord ici si besoin, on est plus réactive sur discord : https://discord.gg/5eGwgE4ysP
^^’
Ce n’est pas grave j’attendrai et ça m’as permis de lire les discussions du dessus, et ça m’a beaucoup aidé !
Merci pour le lien je viens de le rejoindre !
Mimie99

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Mimie99 »

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| 25 ANS | ERRYDIENNE | 1M73 | VOLEUSE | CHASSEUSE SOLITAIRE |
| TUEUSE DE L’OMBRE – À GAGE | COULISSE DE L'ARÈNE | AVEC JÄGER (EDDY) |

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Le comportement de cet homme est particulièrement instable. Du moins, c'est ce que je comprends de ce qu'il dit et surtout de ce qu'il ne dit pas. Il n'émet aucune remarque sur le fait que je répète après lui « une absence », essayant de comprendre ce qu'il veut dire par là. Mais c'est le silence total de sa part, jusqu'à ce que son attitude change à nouveau et qu'il se présente. Je ne sais pas à quel jeu il joue, mais j'espère pour lui que ça ne m'implique pas, car je ne crois pas que je serai sympathique si ça doit s'avérer. Toujours qu'apparemment, cet Eddy, semble apprécier me voir éliminer mes adversaires. Ce n'est pas le premier qui me le dit et sans doute que ce ne sera pas le dernier non plus.

Sauf si je dois mourir dans l'Arène aujourd'hui...

Mais ce jour n'est pas arrivé.

Lorsque ça arrivera, ce sera le jour où la Confrérie se verra anéantie. Lorsque tous mes espoirs se seront fracassés en mille morceaux et que la possibilité d'un lendemain s'envolera avec la brise. Je ne peux pas mourir, pas tant que ma famille ne sera pas vengée, tout comme Anton. Si c'est la dernière chose que je dois faire, alors soi. Je ramène mon attention au présent et ce n'est que pour mieux constater qu'Eddy ne semble pas intéressé par la réponse que je viens de lui offrir concernant mon plan pour aujourd'hui. Certes, pour un regard extérieur c'en est pas un et même pour moi, je ne considère pas ce que j'ai dit comme un plan. Toutefois, je sais en grande partie comment je vais me lancer dans le combat tout à l'heure, mais je n'ai aucune intention de le dire à des spectateurs. Déjà, le spectacle en serait moins intéressant et ensuite... je ne peux pas garantir qu'on n'utilisera pas ces informations contre moi.

D'autant plus que son comportement me laisse suspicieuse. Je décide donc de le questionner plus avant sur ces absences qu'il dit avoir. Est-ce que ça lui arrive souvent? Quelques doutes s'envolent lorsqu'il prend la parole, déjà, ça veut dire qu'il accepte d'en parler. Reste à savoir si ce qu'il dit est la vérité ou s'il ment. Et dans le dernier cas... est-ce que c'est un mensonge odieux qui cache des intentions malsaines ou simplement un moyen de se protéger? En ce monde, on cherche tous à survivre et l'honnêteté passe souvent en second plan. Je réfléchis quelques instants à la réponse qu'il m'a donné... Apparemment, ce n'est pas fréquent, mais ça lui arrive lorsqu'il est stressé. Quant à son aveu d'être intimidé par ma présence, je dirais que c'est plutôt normal. Je suis toutefois curieuse quant à la raison de son sentiment. Après tout, il y a plusieurs raisons qui pourraient expliqué qu'il se sente intimidé.

- Je vois, je lâche d'un ton plutôt neutre. Je suis curieuse, toutefois. En quoi me trouvez-vous intimidante? je demande en souriant légèrement pour lui démontrer que je ne représente pas une menace.

C'est quand même une réaction saine à avoir devant quelqu'un qui n'hésite pas à tuer ses semblables ou les blesser sérieusement seulement pour divertir les autres et se mettre un peu d'argent en poche. Évidemment, il n'a aucun moyen de savoir à quel point son sentiment est légitime et je ne vais sans doute pas l'aider à le comprendre. Malgré tout, ça peut-être pour complètement autre chose et il n'est jamais trop tard pour acquérir de nouvelles connaissances.
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LOSING MY SOUL WAS THE PRICE TO SURVIVE…
I NEVER REGRETTED IT.
BEWARE OF THE SHADOWS
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naji2807

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Ulrik
25 ans, 1m85, Errydien,
Sentinelle, Ancien Phalène

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Elle ne se réveillera pas. Tu as fait tout ça pour rien. Tu as tué Xander... et tout ça pour quoi? Elle est morte. Elle ne reviendra pas. Tu as perdu ta soeur et ton frère, et tout ça par ta faute...
Ces pensées tournent en boucle dans ma tête, depuis que nous sommes arrivés ici avec Eli. J'ai l'impression que ça fait des siècles, même si ça ne fait que quelques jours. Je ne dors presque pas, je reste à son chevet en permanence, et je ne sors que pour fumer, comme maintenant. Je suis sûr que c'est une mauvaise idée, mais il n'y a que ça qui me calme... Et encore... Je sais que je suis crevé, je le vois, je le sens, mais même si j'arrivais à dormir, je pense que je ne voudrais pas. Si mes pensées arrivent à me hanter en journée, qu'est-ce qu'il se passera pendant la nuit? Est-ce je reverrai Xander, encore et encore, mon arme pointée sur lui, moi qui appuie sur la détente... Oui, c'est sûr que je le reverrai, je le vois déjà quand mes yeux sont ouverts, quand je suis tout à fait lucide, ou presque.
Je l'ai tué. Pas de sang froid, pas de façon prémédité, et pas parce que je le voulais... mais je l'ai tué quand même. Je peux essayer de me convaincre que c'était pour protéger Eli, ça ne change rien. Il avait déjà tiré, elle était déjà blessée, j'aurai pu simplement fuir avec elle. Il ne vous aurait pas laissé partir. Il t'aurait tiré dessus à toi aussi. C'était de la légitime défense. Des mots, encore. Vrais ou faux, je n'en sais rien. J'aimerai le croire, j'aimerai être certain que j'ai bien agi, mais je ne le suis pas... j'ai jeté mon arme dès mon arrivée chez les Sentinelles, et je les ai suppliés de s'occuper de ma soeur. Ils l'ont fait, ils ont soigné sa plaie, ils lui ont mis un bandage, ils ont vérifié qu'elle était encore en vie... Et elle l'est... mais elle ne se réveille pas... Et ils ne sont pas capable de me dire quand elle se réveillera, ni même si elle se réveillera.
J'aurai pu tout détruire, j'aurai pu récupérer mon arme et me tirer une balle... mais depuis le meurtre de Xander, je suis amorphe. Mes pensées tournent dans ma tête, et je me sens fébrile, mais c'est une fébrilité étrange. J'ai l'impression que je pourrais craquer à tout moment, mais je ne craque pas. Mon coeur s'emballe par moment, sans aucune raison, puis se calme, et je me mets à pleurer... Je suis au bord de la crise de nerfs... mais pourquoi au bord bordel? Pourquoi je ne hurle pas, pourquoi je ne frappe pas dans les murs, pourquoi je n'explose pas? J'ai envie de le faire... mais il me manque quelque chose... un déclic... Peut être que c'est parce que j'ai encore espoir qu'Eli se réveille. Peut être que si elle ne se réveille pas... Non. Je sais que si elle ne se réveille pas, je ne pourrais pas le supporter. Ce ne sera pas juste une crise de nerf, ce sera la fin...
Je retourne dans la chambre où elle est alitée, et j'y trouve un garçon, Zac... ou Zaccaï... je ne suis pas assez concentré pour retenir les noms... Je devrais peut être, il a l'air de faire parti de ceux qui s'occupent des blessés et des malades. Je reste dans l'encadrement de la porte, hésitant à entrer, et me contentant de l'observer. Je commence à désespérer de cette situation, de cet entre-deux où le coma d'Eli me plonge. J'aimerai qu'il se tourne vers moi et m'annonce une bonne nouvelle, comme son réveil. Ou alors qu'il m'annonce qu'elle est morte... et je pourrais en finir moi aussi.
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