La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

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Shinato

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Shinato »

Selene Becker

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22 ans / Errydienne / Membre du gang des déchus / avec Harès

Les paroles d'Harès me font doucement sourire. Une tapette? Ça se voit qu'il ne s'est jamais retrouvé face à lui. Et puis, le masque que Jäger arbore me fait éprouver l'exact opposé. Cette chose, quelle qu'elle soit, inspire la peur et la mort. Maintenant, Harès n'a peur de rien donc peut-être que ce serait différent mais bon, si personne n'acclame Jäger lors de ses entrées dans l'arène, ce n'est pas pour rien. La cruauté dont il fait preuve est sans égal et je suis intimement persuadé que le public en a peur. Son masque ne sert pas qu'à cacher son identité. Il sert à semer le doute. Nul ne sait qui c'est et, si ça se trouve, il m'est déjà arrivé de le croiser en dehors de l'arène.

-"Si tu le dis..." je réponds néanmoins avec nonchalance.

Malgré son machisme, Harès m'assure toutefois que, si l'occasion se présentait, il l’assommerait, me laissant le privilège de le tuer."Si tu y arrives." pensé-je.
J'offre alors un bref sourire à mon chef de gang.

-"Je te remercie. Bonne chance pour la bataille, bien que tu n'en ai pas vraiment besoin." dis-je avant de lui tourner le dos et de partir vers les coulisses de l'arène pour me préparer.
naji2807

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Texte à caractère grossier

Harès Wrath
26 ans, 1m95, Errydien, Ex-Evayen
Chef du Gang des Déchus, Misogyne, Possessif, Violent

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Les gars qui s'cachent, c'est parce qu'ils ont peur. J'vois pas d'autres explications. P'têtre parce que des gars essaient se venger de c'qui s'passe dans l'Arène. C'est bien connu, certains frères, certaines soeurs, certains enfants même, essaient de venger ceux qui meurent dans l'Arène. Une fois y'a un gars qui est v'nu comme ça. Il criait vengeance pour son frère, que j'avais battu à mort dans l'Arène. Bah j'l'ai buté aussi. Il était complètement con, de s'présenter sur mon territoire. J'ai même pas laissé mes gars l'arrêter, j'l'ai juste défoncé, en plus c'était ça qu'il était venu cherché, donc je lui ai donné c'qu'il voulait. En tous cas, son gars doit pas être si balaise que ça, si il est obligé de se cacher le visage, pour pas qu'on l'reconnaisse. En vrai je vois même pas vraiment de qui elle parle. Les gars qui combattent ici m'intéressent pas, tout c'qui m'intéresse, c'est la récompense.
Elle me dit bonne chance, et je ricane :
- Nan j'en ai pas b'soin.
J'la laisse partir et m'adosse contre un mur. J'vais pas m'mêler à la foule maintenant, je risque de m'prendre la tête avec quelqu'un et de pas pouvoir participer, donc j'préfère attendre un peu plus loin des autres combattants.
Yumeko

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Yumeko »

Autumn Mckenzie
32 ans ǀ 178 cm ǀ Errydienne ǀ Réparatrice ǀ Libre et Indépendante ǀ Kayn

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Texte à caractère explicite

J'ai décidé de ne rien lui passer aujourd'hui et de répliquer à chacune de ses paroles. Je ne le loupe pas. Déjà, je n'ai pas pour habitude de le faire habituellement mais là, il mérite tout ce que je lui balance. Avec toutes les vacheries qu'il m'a balancé tout à l'heure, il ne mérite pas mieux, et franchement, je suis quand même plus sympa et beaucoup moins blessante. Difficile de le faire, j'ai l'impression que rien ne le touche personnellement même s'il s'énerve facilement. Pourtant, c'est pas l'envie qui me manque de faire de même avec lui. Avec moi, c'est un peu œil pour œil, dent pour dent. Comme si j'allais me laisser faire et laisser passer quoi que ce soit. Ce n'est pas mon genre et avec des mecs comme Kayn, il faut se montrer forte et ferme, quitte à lui tenir tête pour le moindre truc. Il le sait depuis le temps qu'il me connait. Je ne laisse rien passer avec lui, bien au contraire. J'aime aussi avoir le dernier mot et ça peut durer longtemps avec moi. Il est idiot, c'est un fait. Et souvent, il joue les c*nnards. Il le sait et je le sais.
- Heureuse de te l'entendre dire, fis-je avec un sourire triomphant d'avoir le dernier mot.
Oui, j'aime avoir le dernier mot et ça peut durer longtemps avec moi. Pour certaines choses, je peux me montrer très patiente et pour d'autres beaucoup moins. Avec lui, en général , je ne le suis pas. Bien au contraire. C'est pour ça que ça part au quart de tour. Il ne m'en faut peu pour perdre mon calme et il faut dire qu'il le fait exprès à chaque fois pour me le faire perdre. Qu'il ne dise pas le contraire, je suis sûre qu'il adore me faire sortir de mes gonds. Sauf qu'il franchit aisément les limites. Malgré ça, cela ne m'empêche pas d'être attirée physiquement par lui. Beaucoup moins par son foutu caractère. Je peux même dire son caractère de m*rde et son ego surdimensionné. Il pourrait faire quelques concours avec certains ici. Et s'il ne m'attirait pas, je ne coucherais pas avec lui. C'est bien la seule chose positive avec lui et ça tient en un seul mot. Sexe. Kayn n'est pas doux, ni tendre. Les câlins, c'est pas son truc. Il est plutôt brutal sans être violent. C'est passionné. Et comme ça fait des années que nous sommes amants, il sait ce que j'aime et ce que je n'aime pas tout comme je sais ce qu'il aime et n'aime pas. Alors quand la pièce se transforme en tension sexuelle, ma résistance finit par céder. Kayn devient exigeant, dans ses baisers, prenant possession de ma bouche. La tension monte, encore plus quand il me libère mon bras et que je peux faire ce dont j'ai envie. Il faut dire qu'avoir un bras libre et l'autre prisonnier de sa poigne est assez frustrant pour ce que je veux lui faire. Et je suis certain que pour lui aussi. S'il ne fait pas preuve de tendresse, je n'en fais pas preuve, non plus. Je n'hésite pas à lui tirer les cheveux au point qu'il en grogne contre ma bouche. Mais ce n'est pas un grognement de protestation mais de contentement et d'excitation. Et j'avoue que l'entendre grogner n'est pas pour me déplaire, tout comme lui retirer son tee-shirt pour sentir sa peau sous mes doigts, ses muscles se contracter sous mon toucher. Même si je le connais par cœur, ça ne m'empêche pas d'apprécier ce que je touche. Mais je dois bientôt arrêter parce qu'il décide de faire de même avec mon débardeur qui rejoint son vêtement au sol. Je sens la fraicheur du mur en béton qui contraste avec la chaleur qui se dégage de son corps. J'en frissonne mais plus pour très longtemps pensais-je. Je n'ai pas le temps de dire ouf que j'entends et sens la braguette de mon pantalon s'ouvrir et sa main glisser dans ma culotte. Je sens ses doigts sur mon intimité qu'il caresse. Il n'ai pas du genre à perdre du temps et il préfère aller à l'essentiel. Et je dois dire que je n'ai pas besoin de longs préliminaires à cet instant. Entre son excitation et la mienne, la tension entre nous, ses baisers possessifs, ses mains fermes, il ne m'en faut pas beaucoup pour m'humidifier sous ses doigts. Sa bouche quitte la mienne pour descendre sur mon visage, sentant ses lèvres sur ma mâchoire puis dans mon cou. J'en ferme quelques instants les yeux en haletant. Mes mains descendent à leur tour, le long de ses pectoraux puis de ses abdominaux, les caressant avec une certaine avidité. Elles arrivent rapidement en bas et elles ôtent sans difficulté le bouton avant que mes doigts abaissent la fermeture éclair. Mes mains se posent de chaque côté pour faire descendre son pantalon et son caleçon en même temps. Je ne perds pas de temps non plus. Son sexe libéré, je me mets à le caresser, sachant exactement la pression et la vitesse qu'il préfère.
naji2807

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Texte grossier et explicite

Kayn Tantis
35 ans, 1m85, Errydien
Ferrailleur, Ancien combattant, Solitaire, Grincheux

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Elle est insupportable, il n'y a pas d'autres mots, et je suis pas loin de lui répondre encore une fois. Je suis peut être un con, et peut être même le pire des cons, mais j'aime avoir le dernier mot. Et ça me fait peut être passer pour le pire du pire des cons. Mais là j'hésite. Lui répondre, c'est couper court à la tension sexuelle qui est en train de monter. Comme d'habitude quand je suis avec elle, je me retrouve coincé dans un dilemme, entre m'entêté en cherchant à avoir le dernier mot... ou bien abandonner, au profit d'un bon coup... Et comme souvent, le sexe gagne. Je préfère baiser avec elle, que me disputer. C'est vrai que souvent on fait les deux, et que souvent, on enchaîne l'un et l'autre, mais une fois que la tension sexuelle a commencé à monter, souvent j'arrive à mettre de côté mon sale caractère.
Finalement, tant qu'on ne parle plus, ça va. Et vu qu'on s'embrasse, on a plus vraiment le temps parler. Je l'embrasse avec une certaine passion, parce que je suis toujours passionné quand je couche, et surtout avec Autumn. Certaines filles sont moins intéressantes, trop dociles, elles ont pas assez de caractère... Et puis Autumn, je la connais, elle me connait, on sait ce que nos corps aiment, et ils aiment être proches l'un de l'autre. Elle se retrouve vite en soutif, et moi torse nu, mais on reprend vite nos baisers. Je passe pas par quatre chemin, je laisse vite ma main glisser vers son sexe, sans passer en dessous de sa culotte pour le moment. Je défais seulement sa braguette, et la caresse à travers le tissu de son sous-vêtement. Je la sens déjà mouiller, malgré le tissu, et ça me fait sourire. Je lui fais de l'effet, je le savais déjà, mais le sentir, c'est flatteur. Je quitte sa bouche pour glisser sur sa mâchoire, puis dans son cou. Pendant ce temps, elle me déshabille complètement, libérant mon sexe de sa prison de tissu. Je bande dur maintenant, donc elle peut me prendre dans sa main et commencer à me caresser. Vu comment les choses vont, je sens que ces préliminaires ne vont pas durer longtemps. Je frissonne de plaisir sous ses caresses, et finis par me détacher d'elle, le temps de baisser sa culotte. Je finis par quitter l'emprise de sa main pendant quelques secondes, le temps de lui retirer complètement son bas, et je me rapproche à nouveau, la poussant à écarter les jambes, ce qui aurait été plus difficile avec son pantalon et sa culotte sur les chevilles. Je ne lui demande pas si elle prête, je ne m'embarrasse plus avec ce genre de questions avec elle, je la connais assez bien, et j'ai senti qu'elle était suffisamment mouillée. J'enfile une protection, parce que je refuse de m'encombrer d'un gosse, et que je pense qu'elle est du même avis, et je la prends en poussant un soupir de contentement.
Tally

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Tally »

kit

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Avec Dimitri



................ J'ai passé assez de temps avec les humains pour reconnaître le doute sur le visage de Dimitri. Je veux bien concéder que mon plan n'était pas parfait. Mais quand même, on en avait vu d'autres. Cela ne m'empêcha pas de prendre bonne note de ses conseils. Ils me seront utiles plus tard. Et je sais que même s'il a tendance à devenir grognon, il ne me laissera pas finir en tas de boulons tout juste bon pour la récupération. Ce n'est pas la première fois que le mécanicien me sermonne. Je me contente d'écouter patiemment ses remontrances et d'attendre qu'il ait fini. Pour la forme, je lâche un long soupir.

« Homme de peu de foi, je me lamente en secouant la tête. Ton manque de confiance en moi blesse profondément mon petit cœur de métal, tu sais. Tu t'en fais beaucoup trop. Déjà parce que je ne me laisserais pas réduire en charpie, comme tu dis. Et ensuite, je ne pense pas que l'on puisse mourir d'inquiétude, donc tu ne risques rien et Willow non plus ».



................Je veux bien croire que les humains sont fragiles, mais quand même.

« Et puis, tu connais ma carcasse mieux que personne, je suis certain que tu pourrais me remonter les yeux fermés si tu le voulais. Mais Dimitri, dis-je d'une voix plus sérieuse en m'arrêtant au milieu de la rue pour le regarder dans les yeux. S'il m'arrive quoi que ce soit là-bas, ou que ça tourne en rixe, fuis sans te retourner. Ne cherche même pas à me retrouver, rentre immédiatement sur notre camp et brûle la boîte qui se trouve sous mon lit sans regarder à l'intérieur ».

................ Je hoche la tête d'un air entendu et lui tapote l'épaule avant de reprendre ma route. Le pauvre, j'espère qu'il ne m'arrivera rien. Je suis certain qu'il serait capable de me réparer juste pour pouvoir me mettre en pièce lui-même.

«Ne trainons pas, j'ai un tournoi à remporter et des choses à prouver ».
Dernière modification par Tally le jeu. 19 août, 2021 3:24 pm, modifié 1 fois.
Yumeko

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Message par Yumeko »

Autumn Mckenzie
32 ans ǀ 178 cm ǀ Errydienne ǀ Réparatrice ǀ Libre et Indépendante ǀ Kayn

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Texte à caractère explicite

Je sais que j'ai le dernier mot avec lui et un sourire triomphant étire mes lèvres à ce constat. J'aime avoir le dernier mot mais je ne suis pas la seule. Avec Kayn, ça se transforme souvent en combat verbal jusqu'à ce que le premier lâche l'affaire. Sauf que ça peut durer très longtemps entre nous. En général, personne n'en a envie. Et si j'aime avoir le dernier mot, c'est avec tout le monde, pas seulement lui. C'est pour ça que je tiens tête aux autres surtout lorsqu'ils se pensent dans leur bon droit. Je déteste me laisser marcher sur les pieds et c'est pour ça que je réponds même face à des chefs de gang. C'est plus fort que moi. J'ai du caractère et il ressort à la moindre occasion. Mais en cette rare fois, Kayn se tait ce qui n'arrive pas tous les jours et cela nous évite de nous prendre à la tête à nouveau, que la tension reparte dans l'autre sens. Non parce que si on se prend la tête à nouveau, je vais me barrer en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire et le planter là. Il n'aura plus qu'à terminer tout seul sa petite affaire et ça lui fera les pieds. Mais aujourd'hui, ça n'arrivera pas.
Il décide de se taire et de m'embrasser à la place. C'est quand même plus agréable que de me prendre la tête avec lui. Je mets de côté mes pensées pour me concentrer sur les sensations. Je me perds dans nos baisers passionnés et possessifs, dans ses mains sur mon corps, dans mes mains sur le sien. Tout comme lui, je ne suis pas tendre dans nos échanges, aimant peu la douceur, préférant quand c'est fort. Même dans le sexe, j'ai du caractère, je ne suis pas très docile. Je sais ce que je veux et ce que j'aime alors il n'est pas question de me priver de mon plaisir au profit de mon partenaire. Et avec Kayn, je sais que j'en aurais. Si je couche avec lui, s'il est un partenaire régulier, c'est qu'il prend autant qu'il donne du plaisir. C'est un amant qui sait me combler sinon je n'aurais jamais retenter l'expérience au delà de la première fois. Et il y a bien longtemps que j'ai arrêté de compter le nombre de fois où l'on a couché ensemble.
Comme souvent, on ne perd pas de temps en préliminaire et les vêtements se retrouvent vite par terre. Son tee-shirt est le premier à se retrouver au sol et mon débardeur suit de près. Cela n'aura pas duré longtemps avant de reprendre nos baisers passionnés. Mais Kayn ne perd pas de temps quand sa main glisse dans mon pantalon pour me caresser. La tension sexuelle entre nous est à son comble et mon excitation grandit de plus en plus vite. Il ne m'en faut pas beaucoup pour mouiller sous ses doigts à travers le tissu de ma culotte. Il n'en est pas en reste car je ne perds pas de temps non plus. Après avoir ôté le bouton, je défais sa braguette pour abaisser son pantalon. De cette façon, j'ai un libre accès à son sexe que je commence à caresser. Il est déjà long et dur, prêt à me prendre. Cela ne m'empêche pas de continuer comme lui le fait. Et à ce petit jeu, j'ai un doute sur celui qui gagnerait.
Après s'être arrêté, il se détache de moi suffisamment loin de moi pour que je stoppe mes caresses sur son membre. Il baisse mon pantalon et ma culotte suit le mouvement, l'aidant au passage. Je me retrouve presque nue, gardant seulement mon soutien-gorge. Se rapprochant à nouveau et sans douceur, il m'oblige à écarter les jambes avant d'enfiler une protection. S'il y a bien une chose dont je n'ai pas besoin de me préoccuper, c'est d'un moyen contraceptif. Kayn est prévoyant comme à chaque fois. Et ni lui, ni moi voulons avoir un enfant. Et franchement, je ne me vois pas devenir mère tout comme je ne vois pas Kayn devenir père. Ça serait la blague du siècle. Une très mauvaise blague, d'un goût douteux. Une de mes jambes s'enroule autour de sa hanche avant de le sentir s'enfoncer en moi en l'entendant soupirer. La sensation de son sexe en moi me fait pousser un gémissement, mélange de plaisir et de douleur. Mais j'aime ce mélange.
naji2807

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Texte grossier et explicite

Kayn Tantis
35 ans, 1m85, Errydien
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Je lâche rarement l'affaire, surtout avec Autumn, car je sais qu'elle est bien trop fière et ça me fait chier de la laisser gagner. Mais là, je dois bien l'admettre - même si je ne le dirai toujours pas à voix haute - j'ai été trop loin. Je dois me rattraper, et je le fais en lui laissant le dernier mot. De toute façon, la tension sexuelle est trop forte à mon goût, je n'ai pas envie de la laisser durer sans rien en faire, j'ai plutôt envie de prendre Autumn contre le mur, comme elle me l'a suggéré un peu plus tôt...
Et ce que je fais, enfin d'abord je l'embrasse, assez durement, mais je sais qu'elle aime ça. Et c'est ce que j'aime chez elle, le fait que ce soit passionnelle, et pas trop doux, comme certaines filles. Elle met autant de passion dans ses gestes que moi, et ça me plait. Elle se retrouve vite dénudée, au moins en partie, parce que je veux atteindre son sexe, le caresser, le préparer, pour pouvoir la prendre rapidement. Je sais où la toucher, où la caresser pour que ça lui plaise, et je ne m'en prive pas. Elle non plus ne se prive pas de me toucher, elle a bien raison. Elle baisse mon pantalon, et commence à caresser mon sexe qui est déjà dur et tendu. J'ai envie de la prendre, mais j'attends qu'elle soit bien mouillée, ce qui ne tarde pas trop.
Je me détache d'elle, le temps de lui retirer complètement son pantalon et sa culotte, et je regrette déjà ses caresses sur mon sexe, mais je sais que c'est pour la bonne cause. Même si je suis pressé de la prendre, je prends le temps d'enfiler une protection, parce que je ne veux pas me retrouver avec un chiard. Elle non plus je suis sûr, et de toute façon, je lui laisse pas vraiment le choix. Je me doute qu'Autumn veut pas se faire engrosser, mais même si c'était le cas, elle devrait aller chercher ailleurs, parce que je lui ferai pas ce plaisir.
Une fois prêt, je me place face à elle et écarte ses jambes pour pouvoir la prendre. Elle place une de ses jambes autour de ma taille, et je souris, ayant maintenant un meilleur angle pour la pénétrer. Quand j'entre en elle, je pousse un grognement de satisfaction, et son gémissement me fait frissonner. J'aime l'entendre prendre du plaisir, même si je sens que c'est serrer que ça doit aussi être un peu douloureux. Mais je sais que si ça la dérangeait, elle me le dirait tout de suite. Je commence donc à bouger, d'abord un peu lentement, pour qu'elle se fasse à ma présence, mais en allant quand même bien profond. Puis j'accélère petit à petit le rythme, pour arriver au rythme qu'on préfère, plus soutenu, plus rapide, plus profond.
Animia8

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Animia8 »

⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙
Horace
19 ans◈1m76◈Ancien Evayen◈Bricoleur
Avec Jey et Tess◈Dans l'Arène
⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙


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Cette fois-ci j'ai peut-être poussé le bouchon un peu trop loin. La fille s'approche dangereusement de moi avec un air furax. Je suis sur le point de partir en courant. J'ai beau faire le con, je reste quand même un gros trouillard. Je le sais pourtant, qu'il vaut mieux fermer sa gueule quand on est tout en bas de l'échelle sociale à Errydor. Face à deux personnes, qui, en plus, font partie d'un gang, et au milieu d'une arène sanguinaire, mes chances sont indubitablement proches de zéro. Heureusement, le mec retient sa meuf par les mains. Elle essaie de se débattre mais il la tient fermement. J'essaie de ne pas lui en être trop reconnaissant. Il met fin au conflit en terminant par le fait que je suis pas son genre. Je souris et hausse les épaules.

◈ J'aurais tenté.

La fille a l'air beaucoup plus calme maintenant. Je porte la cigarette à mes lèvres et me détourne.

◈ Cette fois-ci, je pense que je vais vous laisser, si mademoiselle le permet.

Ironique bien-sûr. Même si elle ne le permettait pas je m'enfuirais en courant. J'en ai ma claque. J'ai eu ma clope, c'est déjà ça.

⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙
Yumeko

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Yumeko »

Autumn Mckenzie
32 ans ǀ 178 cm ǀ Errydienne ǀ Réparatrice ǀ Libre et Indépendante ǀ Kayn

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Texte à caractère explicite

Kayn n'a rien d'un homme doux, je ne vois jamais cette lueur briller dans son regard. Je vois de l'agacement, de la colère, du cynisme, de la dureté, de la mauvaise foi... Et là, je n'y vois plus que du désir. Seulement du désir. Je sais et je sens qu'il me désire au point que la tension sexuelle entre nous monte jusqu'à son paroxysme. Elle est tellement grande, qu'elle en devient épaisse, qu'elle donne l'impression d'être palpable, de pouvoir la toucher du bout des doigts. Si la tension extérieure augmente, la température de mon corps fait de même, même si je suis contre le mur. Il faut dire que le corps de Kayn pressé contre le mien n'est pas froid, bien au contraire. Il est bouillant. Et son regard dit bien des choses. Il est assez explicite pour ne pas avoir à parler pour comprendre l'idée germant dans son esprit. Et si je n'en avais pas encore une idée précise, il me suffit de sentir son membre durcir contre mon bas-ventre. Je dois dire que son envie est communicante et elle se propage en moi. Et après une seconde de flottement, tout s'accélère. Sa bouche trouve la mienne, il m'embrasse brutalement, passionnément, sans me laisser un temps de répit comme s'il voulait s'emparer de ma bouche, la posséder toute entière. Je ne me montre pas douce, non plus. Je suis tout aussi exigeante et fougueuse. Sur ce point, nous sommes semblables, c'est pour cela que cela fonctionne si bien entre nous au niveau sexuel. C'est bien le seul point où nous sommes sur la même longueur d'onde, où l'on s'entend aussi bien tous les deux. Pour le reste, ce n'est pas la même chose. Mes mains se font baladeuses et les siennes aussi. Elles touchent sa peau tandis que mes yeux le parcourent du regard. J'aime autant le voir que le toucher. Et lui n'est pas en reste car il fait de même. Je ne perds pas de temps comme il n'en perd pas. Ma main caresse son membre érigé tandis qu'il me caresse à travers ma culotte. Je suis tout aussi excité que lui. Nous voulons exactement la même chose.
Je suis obligée de m'arrêter quand il s'éloigne pour baisser mon pantalon et ma culotte, suivant chaussettes et chaussures. Kayn ne s'embête pas et il ne prend pas la peine d'enlever mon soutien-gorge. Mais là, c'est le dernier de mes soucis parce que je n'ai plus qu'une seule idée en tête et lui aussi. Et il a peut-être des tas de défauts mais il est prévoyant, et c'est bien le seul que je connaisse qui prend le temps de mettre une protection. On est d'accord sur ce point, on a le même but. On ne veut pas d'enfant. Je n'ai aucune envie de tomber enceinte, de mettre un bébé au monde, d'élever un gamin surtout dans ce monde. Et puis franchement, partager ça avec Kayn, non merci. Je ne sais pour qui ça serait le pire. Le gamin ? Kayn ? Moi ? Là, le problème est réglé, aucun risque à l'horizon, pour lui comme pour moi. Il revient contre moi, m'écartant les jambes pour avoir un meilleur angle. J'enroule l'une de mes jambes autour de ses hanches, le voyant sourire quand il s'apprête à s'enfoncer en moi. Il faut dire, je lui facilite un peu les choses mais c'est aussi pour mon propre plaisir. Je le sens entrer en moi, le sentant particulièrement bien à cet instant, ressentant un mélange de plaisir et de douleur. Je l'entends grogner alors qu'un léger gémissement franchit mes lèvres. Si au début, il y va doucement, ses mouvements se font bientôt, plus profond. Je le sens de plus en plus profondément en moi. Et, cette légère douleur disparait au profit seulement du plaisir. Il nous impose un rythme plus rapide et plus soutenu. Un rythme que je préfère et me donne bien plus de plaisir. Pendant l'acte, je n'aime pas la douceur, préférant les mouvements plus rapides, plus amples, plus brutaux. Et Kayn est sur la même longueur d'onde, il aime autant ça que moi. Je le laisse prendre les commandes, nous imposer son rythme. Dans cette position, je ne peux prendre les rennes. Je lui laisse le contrôle... cette fois-ci.
ChapelierFou

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Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes

Message par ChapelierFou »

Désolée d'avoir mis autant de temps pour répondre avec Garry, j'ai eu un manque d'inspi ^^'

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Garry
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Je me demande parfois ce que ce serai d'être humain. C'est une question que j'évite généralement de me poser, car c'est une idée vaine, une chimère que je ne saisirai jamais. De telles idée ne peuvent me causer que du chagrin et de l’amertume, et je refuse que ce genre d'émotion viennent me distraire de mon travail qui se doit d'être parfait. Mais pourtant, entouré de tous ces humains qui rient, vivent, s'inquiètent de leur soucis d'humains, je me demande si, si je n'étais pas qu'un programme, comment est-ce que ce serai. Est-ce que je ressentirai les températures différemment? Le froid, le chaud... Je les ressent à peine. Est-ce que j'aimerai ça? Les humains trouvent ça désagréable quand une température est trop extrême, et pourtant, je voudrais ressentir ma peau chauffer ou se refroidir, savoir que mon corps pompe dans ses réservent d'énergie pour me maintenir en forme ressentir un frisson... Mais surtout, est-ce que ma personnalité serai différente? Bien sûr, je serai capable de l'exprimer, et ce serai déjà une sacrée différence... Mais serai-je plus ouvert? Est-ce que je comprendrais mieux ce qui se produit dans l'esprit des humains? Et surtout, serai-je plus... heureux? Non. S’appesantir sur le sujet est vain. Je ne peux me perdre en rêverie inutiles. Chaque câbles, chaque circuits, chaque pulsion électrique qui parcours mon corps n'ont qu'un but: la perfection. Je ne suis pas humain. Je suis mieux. Mon algorithme n'a pas été crée pour errer. Je ne peux commettre d'erreur et j'existe uniquement pour réparer celle des humains, et veiller sur eux. Chaque mauvaise décision, voir mauvaise pensé que je prends et qui me traverse sont ma faute, ma responsabilité et je me doit de les traquer, afin que ma sois-disant identité disparaisse, et qu'il ne reste que mon programme initial, qui est de prendre soin de maître Pâris, que ce soit en faisant le ménage, rangeant où en tentant, avec mes moyens limités, de lui faire comprendre qu'il mérite mieux que ce qu'il croit.
Quand je lui assure qu'il n'a pas à s'en faire de mes capacités à faire le ménage de façon ininterrompu, se demandant ce qu'il ferai sans moi. Je ne sais si ce que je ressent est de la tristesse ou de l'amusement. Sa naïveté à quelque chose de touchant. Pour quelqu'un de sa classe social, qui peut avoir n'importe quel objet matériel désiré d'un claquement de doigt, l'idée de simplement acheter un autre modèle si jamais je venais à disparaître ne semble pas lui avoir effleurer l'esprit. Cela devrait apaiser quelque peu ma crainte de me retrouver à la décharge du jour au lendemain, mais pourtant, cela reste mon destin de façon inévitable car Pâris changera bien d'avis un jour ou l'autre, l'un de ses amis lui parlera d'un modèle plus performant et mon jeune maître réalisera que c'est de ça qu'il a besoin, et pas d'une vielle bricole comme moi, et je ne lui en voudrai pas. Je réponds d'un ton morne, malgré les émotions qui se disputent en moi:
-Monsieur, je suis un robot, je ne suis pas construit pour me ménager, mais pour m'occuper de vous et de votre habitation. De plus, vous n'avez pas d'inquiétudes à vous faire, si jamais il devait m'arriver malheur, je suis sûr que vous trouverez d'excellents modèles pour un prix tout à fait raisonnables sur le marché. J'apprécie cependant votre inquiétude à mon égard
Je vois qu'il me regarde plus intensément que d'habitude, mais je ne suis pas sûr de comprendre la signification de ce regard. Pense-t-il que je le manquerai si je venais à disparaître? Il se trompe. Il verra à peine la différence, si ce n'est que sa maison sera probablement rangée mieux plus vite.
Puis ses yeux se perdent un instant dans la foule, avant de se concentrer sur un point, et son expression change. Avant même de suivre son regard, je sais qu'il l'a vu. Je vois sa détresse, et je voudrais de toute mon âme être capable de l'en sortir. Mais je ne sais même pas comment m'y prendre. Je voudrais lui exprimer ma compassion, lui dire que moi, je serai toujours là pour lui, l'amener loin de l'hypocrisie de son milieu... Mais mon programme m'empêche de faire tout ça. Et même si ce n'étais pas le cas, est-ce que cela changerai quelque chose? Le mal-être de monsieur Pâris n'est-il pas enfouie si profondément que seul lui peut l'atteindre? Je peux me tenir à ses côtés, mais peu importe à quel point je le voudrais, je ne peux pas l'aider de la façon dont je le voudrais. Et puis les rêveries sont inutiles. Je dois me concentrer sur ce que je peux faire, sur ce qui est en mon pouvoir. Le laisser s’accrocher à mon bras, comme si j'étais sa bouée de sauvetage. Lui déconseiller de boire, sur ce ton plat qui m'horripile. On dirais que je ne m’intéresse effectivement qu'à son image médiatique, et que peu m'importe sa souffrance, ou sa santé. C'est faux, s'il savait comme c'est faux...
Je peux aussi l'éloigner de Clay, ce que je tente de faire en lui proposant d'aller sur le balcon. Malgré leur intonation insupportables, mes paroles ont au moins l'effet escompté, car Pâris, après un dernier regard à son ancien amant, approuve ma proposition, négociant néanmoins un compromis pour un vers de soda.
-Comme il vous plaira, Maitre Pâris.
Je me fais la remarque que de l'eau serai sans doute meilleure pour sa santé, et je me demande si je l'ai bien vu en boire dans la journée, mais je décide de le laisser avoir son soda pour l'instant, quitte à lui suggérer de s'hydrater plus correctement plus tard dans la soirée.
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Texte grossier

Jey Fowls
28 ans, 1m85, PNJ
Bras droit de Harès, Membre des Déchus

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Le truc qui fait qu'on est toujours ensemble avec Tess, c'est qu'elle a beau faire la tronche pour un rien, râler, et s'énerver comme une teigneuse, je sais quand même un peu comment la calmer. Je suis pas prétentieux ni rien, mais je sais qu'elle aime mes bras, je le sens chaque fois que je la serre contre moi, pour qu'elle se calme, la plupart du temps. Bon, ça marche pas à tous les coups non plus, surtout quand c'est moi, l'objet de sa colère, mais souvent ça marche quand même. En l'occurrence, c'est ce petit gars qui l'a énervé, donc quand je la prends dans mes bras, et quand j'affirme qu'on sort bien ensemble, je la sens se calmer. Elle lâche le gars, qui met la cigarette dans sa bouche. Je vois la bouche de Tess se tordre, et elle se tend, mais elle ne bouge pas plus, et je la garde contre moi, pour qu'elle reste tranquille. Elle continue de fusiller le gars du regard, mais elle finit par cracher :
- C'est ça, barre-toi, et viens plus traîner autour de nous.
Je fais signe au gars de se barrer avant qu'elle change d'avis, mais à mon avis, il ne va pas rester là bien longtemps. Les voleurs s'attardent rarement sur le lieu de leur crime.
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Message par naji2807 »

Texte grossier et explicite

Kayn Tantis
35 ans, 1m85, Errydien
Ferrailleur, Ancien combattant, Solitaire, Grincheux

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Je n'ai pas beaucoup de rapports positifs avec les gens, la plupart du temps ils m'emmerdent, et je leur rends bien. En fait, en dehors des quelques personnes que je tolère, du genre Dimitri, John, ou encore Kit, et avec qui j'échange sans trop les envoyer chier, il n'y a que dans le sexe qu'on peut parler de relation vraiment positive. Bien sûr, rien de doux, et pas de notion d'amour, mais c'est clair qu'entre s'engueuler ou coucher, la seconde option me paraît être la plus positive. Alors ouais, quand je finis par avoir envie d'Autumn, ce qui arrive quand même assez souvent et assez rapidement en général, je ne pense plus trop à tous les moments où elle m'emmerde. Et pourtant, elle peut m'avoir faire chier à la mort la seconde d'avant, mais je sais pas, faut croire que je suis vraiment un mec bien con, commandé par son sexe, parce qu'il suffit que son corps soit contre le mien, comme maintenant, pour que j'ai du mal à garder ma rancune et mon agacement. Si elle est plus chiante que moi sur ce point, et si elle arrive moins bien que moi à oublier qu'elle est énervée, je finis quand même par convaincre Autumn de laisser tomber sa rancune et d'oublier mes réflexions à la con. Et finalement, elle oublie et se laisse happer par notre baiser sauvage.
Elle me caresse, je la caresse, mais ça ne me suffit plus, et assez rapidement, je fais en sorte de la mettre à nue en bas, et j'en fais de même avec moi. Je sais qu'elle a envie de moi, il n'y a pas besoin de mots, et c'est réciproque, mais ça ne veut pas dire que je vais juste la prendre sans réfléchir. Je suis peut être un con, mais je suis un con prévoyant. J'ai de quoi me protéger pendant le sexe, et ça vaut mieux, parce que ni Autumn ni moi ne voulons nous retrouver avec un chiard sur les bras. Ceux qui ont la foi de mettre au monde un gosse dans cette ville de fou sont timbrés, et je n'en fais pas parti. Une fois équipé, je trouve le bon angle pour la pénétrer, et elle m'aide en écartant un peu plus les jambes. Sa position me plait et me fait sourire, surtout que je peux entrer profondément en elle comme ça. Je ne lui laisse pas beaucoup d'angle pour bouger, mais de toute façon, je m'en occupe, en la prenant vite et fort. Je grogne, en embrassant la peau de son cou, et en serrant son bassin entre mes doigts, mon bassin allant et venant à sa rencontre. Plus le plaisir augmente, et plus j'accélère le rythme, plus je vais vite et fort en elle, et plus je serre ses hanches entre mes doigts, pour lui faire sentir comme j'aime la prendre.
naji2807

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Message par naji2807 »

Aucun soucis, mais il ne fallait pas hésiter à me le dire, j'aurai peut être pu t'aider en modifiant un peu mon rp :)

Pâris Estrella
24 ans, 1m89, Evayen, Elite
Acteur, Fêtard, Diva, Coeur brisé

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Elastic Heart

Oui, je sais que Garry n'est qu'un robot. Mais chaque fois que je me le rappelle, qu'il me le rappelle, que n'importe qui me le rappelle, ça me fait mal. Parce que ça me rappelle également que je suis tout seul. Garry me donne l'illusion d'une compagnie, d'une présence, mais ce n'est que cela, une illusion. Pourtant, quand je pense au passé, au présent, au futur, je n'arrive pas à m'imaginer vivre complètement seul, sans lui. En fait, depuis que je suis parti de chez mes parents, depuis que je vis "seul" je ne suis jamais senti tout à fait seul, parce que Garry était là. Je l'ai acheté... - ce seul mot devrait suffire à me faire prendre conscience du ridicule de ma situation - à peine quelques jours après avoir emménagé dans mon grand appartement. Je ne savais rien faire tout seul, mes parents avaient toujours eu des Android à leur service. Pourtant, avec Garry, ce n'est pas pareil. Il a beau être fait du même métal, avoir peut être les mêmes composants qu'eux, j'ai l'impression que c'est différent. Mais justement, ce n'est sûrement que cela, une impression. Je me berce certainement dans l'illusion d'une relation, moi qui suis si avide d'affection. Mais un robot ne donne pas d'affection, il n'en éprouve même pas. Et puis, si il pouvait éprouver quelque chose, ce serait certainement de l'affection, que pourrait-il éprouver d'autre ? De la haine, peut être... Il doit me haïr, de le maintenir prisonnier, de le priver d'une liberté à laquelle il pourrait avoir droit. Est-ce pour cela qu'il me parle d'un nouveau modèle, parce qu'il en a assez de travailler pour moi, qu'il veut enfin prendre un repos bien mérité ? Mais j'étais sincère, quand je l'ai interrogé, je ne sais pas ce que je ferai sans lui. Il n'est peut être qu'un robot, mais moi je suis humain, et même si c'est pitoyable, je me suis attaché à lui. L'idée de voir un autre modèle au réveil, de vivre auprès d'un étranger, en quelque sorte, ce serait terrible à mes yeux. Garry est peut être froid, neutre, mais souvent, je me berce dans l'illusion qu'il me comprend mieux que n'importe qui, et ça me rassure, ça me donne la sensation d'avoir quelqu'un... Le jour où je dirai adieu à Garry, je ne pourrais plus me bercer d'une telle illusion, je devrais admettre que je ne suis qu'un garçon pathétique, qui s'est attaché à un robot qui n'éprouve rien, qui n'est là que parce qu'il y est obligé, forcé par son programme...
Je soupire, même si ses derniers mots tournent un peu dans mon esprit. Il apprécie vraiment mon inquiétude ? N'est-ce qu'une formule de politesse, une parmi tant d'autres, ou bien est-il sincère ? Peut-il apprécier des choses ? Et dans ce cas, peut-il m'apprécier ? Et pourquoi cela m'importe autant ? Pourquoi je me raccroche aux potentiels sentiments inexistants d'un robot ? Suis-je pathétique à ce point ? Je me force à sourire, et réponds sur le ton de la plaisanterie, alors que ce que je dis est sincère :
- Mais aucun nouveau modèle ne ferait aussi bien que toi, tu m'es indispensable maintenant !
Puis je me détourne en riant légèrement, peut être parce que, même à lui, je ne veux pas lui montrer que je m'attache. Parce qu'admettre que je suis attaché à un robot, c'est admettre le gouffre relationnel dans lequel je m'embourbe depuis que Clay m'a quitté pour la seconde fois. J'étais déjà dans ce gouffre depuis longtemps, mais Clay représentant une échappatoire, une corde à laquelle je me raccrochais, un espoir... Je voulais croire à son amour, croire qu'on pouvait m'aimer pour autre chose que ma popularité ou la taille de mon portefeuille. Mais c'est faux, ce sont les deux choses intéressantes chez moi, je l'ai bien compris. Et puisque je l'ai compris, je devrais me ficher de Clay, me ficher de le voir au bras de cette mannequin. Aucune pensée du style "elle a tenue plus longtemps que moi" ou bien "est-il vraiment amoureux d'elle ?" ne devrait me traverser l'esprit... Mais elles le traversent malgré tout... Alors je tente de détourner mon attention. Je me concentre à nouveau sur Garry, et cette fois j'essaie d'écouter son conseil, même si je lui propose un compromis. Si je n'ai pas le droit à l'alcool, je peux au moins avoir du sucre, non ? Evidemment, il accepte, il n'aurait pas vraiment pu refuser, parce que je ne me mets pas directement en danger. Peut être que le sucre et l'alcool me tuent à petit feu, mais ils ne me tuent pas dans l'instant, alors ça devrait aller...
Alors que je traîne Garry jusqu'au buffet pour prendre une verre de soda, une voix m'interpelle :
- Pâris ? Pâris Estrella ?
Mon sang se glace, je me fige et mon sourire se fige également sur mon visage. Je dois prendre trois secondes - trois secondes de trop à mon goût - pour reprendre contenance, avant de me retourner, l'expression plus détendue, un sourire plus naturel étirant mes lèvres. Ce n'est pas la voix de Clay qui m'a interpellé, c'est cette fille... Je ne me souviens pas de son nom, je sais que sa carrière de mannequin a connu une ascension fulgurante, peu de temps avec que Clay ne me quitte pour elle, mais que depuis peu, elle est dans une période de creux. Je la regarde, et ne regarde qu'elle, incapable de poser les yeux sur Clay sans sentir mon coeur se déchirer. Je vois néanmoins du coin de l'oeil qu'il me sourit, comme si il n'avait pas écrabouiller mon coeur à deux reprises. Si j'avais moins de retenu, je le fusillerai du regard, mais je me retiens, et salut plutôt la fille, prenant de grands airs enjoués :
- Lui-même, en personne !
Elle se penche pour me faire la bise, et je me penche à mon tour évitant soigneusement Clay. Malheureusement, son parfum me chatouille les narines, et je dois retenir à grandes peines une grimace de douleur. Bien conscient de l'impolitesse de mon geste, j'ignore tout de même Clay, refusant de seulement le regarder.
- Tu es venu accompagné ? me demande une voix que je connais trop bien, pour l'avoir entendu pendant plusieurs mois, au réveil et le soir avant d'aller me coucher...
Mon coeur se serre, à nouveau, et je me demande si il va pouvoir continuer à se serrer ainsi indéfiniment. Je ne sais pas quoi répondre, j'aimerai tant lui dire que oui, je suis venu accompagné, et c'est le cas, mais seulement de Garry... Garry... je lui adresse un regard de détresse, comme si il pouvait m'aider, parce que - pour une des rares fois de ma vie - je ne sais pas comment répondre.
Yumeko

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Message par Yumeko »

Autumn Mckenzie
32 ans ǀ 178 cm ǀ Errydienne ǀ Réparatrice ǀ Libre et Indépendante ǀ Kayn

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Texte à caractère explicite

Celui qui passe son temps à m'emmerder, c'est Kayn, avouons-le. C'est fou à quel point ce type peut me taper sur le système dès qu'on se voit. Il faut dire que son foutu caractère est la cause de nos enguelades presque quotidienne. Encore une fois, aujourd'hui, ne fait pas exception à la règle. Même si là, on a atteint des sommets. Je ne me prends jamais autant la tête avec les autres personnes que je côtoie. Je m'entends assez bien avec Dimitri et avec Tess mais ils sont plus faciles à vivre. Il faut dire que ce n'est pas bien compliqué face à Kayn. N'importe qui passe pour plus facile à vivre. Quoique les chefs de gang peuvent très bien rivaliser avec lui et faire un concours. Je ne suis pas sûre du gagnant en toute franchise. Je ne me rappelle même pas m'avoir pris la tête avec Dimitri une seule fois, et rarement avec Tess. Pourtant, elle et moi avons de forts caractères alors on pourrait ne pas s'entendre mais ce n'est pas le cas. Quant au copain de Tess, Jey, nos relations sont cordiales mais ça s'arrête là. Et pour le moment, je lui en veux de m'avoir envoyé son chef. D'ailleurs, si je le vois, je lui dirais la prochaine fois d'oublier mon nom. En plus, il pourrait très bien revenir pour réparer un autre truc. Et dire que c'est la raison pour laquelle je me suis prise la tête avec Kayn. Franchement, je lui en veux toujours même si j'ai mis ma colère de côté pour le moment. Mais elle pourrait revenir à tout moment. J'oublie moins facilement que lui. Je peux avoir la rancune tenace.
Mais je laisse tout cela de côté pour me concentrer sur Kayn, sur nos baisers, sur nos caresses, sur son corps contre le mien, sur ses mains sur ma peau et sur les miennes avides de le toucher, de le caresser, de l'exciter. J'aime qu'il me désire, j'aime l'idée d' un homme ayant envie de moi et je sais que sur le plan sexuel, je lui plais. Il aime coucher avec moi et s'il n'aimerait pas, il ne serait pas là à m'embrasser, à me caresser, à me toucher, à me déshabiller. Il ne perd pas de temps. Dans le sexe aussi, il ne s'encombre pas et il va droit au but. Et la tension sexuelle entre nous m'excite rapidement. Je ne suis pas non plus douce, ce qui nous place sur la même longueur d'onde. Bientôt, je me retrouve à moitié nue et lui aussi. Après avoir enfilé une protection, il s'enfonce en moi sans douceur. Je le sens particulièrement bien mais la gène disparait rapidement au profit du plaisir. Plaquée contre le mur, une jambe enroulée autour de ses hanches et l'autre à la verticale, Kayn prend complètement les rennes de notre échange. Il aime avoir le contrôle et je lui laisse cette fois-ci. J'aime aussi l'avoir et j'aime le chevaucher. Mais cela ne m'empêche pas de prendre mon pied. Je sens ses coups de rein rapides, profonds et brutaux qui me font gémir. Je l'entends grogner et je sens sa bouche se poser dans mon cou pour m'embrasser tandis que ses doigts serrent mon bassin. Je les sens assez bien pour me dire pendant un bref instant que je vais finir par des marques à cet endroit. L'un de mes bras est enroulé autour de mon cou tandis que l'autre a glissé dans son dos et mes ongles se plantent dedans. Lui aussi risque d'avoir quelques marques en passant. Il ne me laisse aucun répit, ses assauts se répètent de plus en plus rapidement et de plus en plus fortement. Les sensations sont décuplées, oscillant entre plaisir et douleur même j'aime ce mélange. J'aime cette équilibre où je suis sur une corde raide, tendue. Et tant qu'il ne bascule pas dans plus de douleur, cela me plait. Les sensations sont de plus en plus fortes, elles m'emportent et je suis submergée par un orgasme en gémissant longuement contre son oreille.
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Message par LSGI »

Zaccaï
23 ans | 1m81 | Errydien | Sentinelle | Avec Ulrik



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Je reste concentré sur le mouvement de mes mains, j’aime être concentré sur quelque chose. Que ce soit une pensée ou une tâche. Je ne supporte pas de rester immobile, de devoir rester coincé dans ma tête à cause de la douleur. Quand ça m’arrive c’est que je n’ai vraiment pas le choix parce que la douleur me cloue sur place ; dans ces moments elle est si puissante qu’elle ne me laisse même pas réfléchir, je ne peux que penser à elle et me demander dans combien de temps elle me laissera respirer. Heureusement, ce n’est pas le cas pour le moment. Comme la plupart du temps elle est présente, mais elle est en arrière-plan, en sourdine, elle n’est pas écrasante, elle est juste une gêne avec laquelle j’ai appris à vivre.
Donc, quand un mouvement se fait sentir, je salue l’homme sans me presser, désireux de ne pas imposer de mouvement trop brusque à mon crâne qui pourrait réveiller la douleur. Ça m’arrive parfois, je suis trop pressé et je me lève simplement trop vite, sauf que presque aussitôt je retombe sur mon lit ou ma chaise parce que l’image n’est plus nette autour de moi et que marcher est inenvisageable. Pourtant j’essaie de faire attention. Et d’autant plus avec le temps, parce que justement je sais qu’il ne me reste pas tellement de temps. D’un autre côté, je reste dans la moyenne. À Errydor la plupart ne vivent pas bien longtemps, certains ne sont même pas malades, ils se prennent juste une balle perdue. Je dois avouer que ça aurait quelque chose de comique que je sois finalement tué par une balle perdue et non pas par ma tumeur. Enfin, peut-être que « comique » n’est pas le mot le plus adéquat, mais j’ai appris à relativiser en ce qui concerne ma fin et je ne vois pas l’intérêt d’en être effrayé, ce serait de l’énergie de gâchée, de l’énergie que je peux mettre dans autre chose, que je veux mettre dans autre chose. Je préfère aider tant que je le peux, c’est un meilleur moyen d’utiliser mon énergie, du moins à mon sens, même si Amos n’est pas d’accord avec moi. Nous en sommes tout de même venus à une conclusion : je décide de ma vie et lui de la sienne, il peut exprimer le fond de sa pensée – et il me l’a très bien exprimée – mais il ne peut me forcer à quoi que ce soit.
Tandis que je continue de nettoyer la plaie d’Eli – la jeune comateuse – je suis surpris d’entendre la voix de l’homme, son frère, Ulrik. Je ne pensais pas qu’il répondrait quoi que ce soit. Ce qui est normal, voir un proche dans cet état ne donne pas réellement envie de parler à des inconnus. Je relève la tête pour l’observer et prends conscience qu’il m’observe en retour. J’ai une petite vague de curiosité, me demandant ce qu’il voit exactement, juste un jeune qui soigne sa sœur ? Probablement. Pourtant, il ne regarde pas mes mains, dans ce cas il tente peut-être justement de ne pas se concentrer sur sa sœur ? Peut-être qu’il ne veut pas voir la plaie qui l’a mise dans cet état ? Peut-être que c’est la raison pour laquelle il parle ? Pour se sortir de ses pensées très certainement emplies d’inquiétude pour sa sœur ? Si c’est ça alors je peux essayer de lui parler également, malheureusement j’ai peur de dire une bêtise, alors pour le moment je vais me contenter de répondre et de rester sur du basique. Je préfère attendre de voir si mon hypothèse s’avère vraie ou non, peut-être qu’il m’a juste posé cette question pour mettre un nom sur celui qui s’occupe de sa sœur. Je lui adresse à nouveau un petit sourire gentil pour lui répondre, lui indiquant ainsi grâce à mon langage corporel qu’il peut continuer à parler s’il le désire, ça ne me déconcentre pas et mes gestes restent précautionneux.
— Je m’appelle Zaccaï. Et tu es Ulrik, c’est bien ça ?
Je reporte mon attention sur sa sœur pour finir ce que je fais mais l’écoute toujours.
LSGI

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Message par LSGI »

Amos
27 ans | 1m83 | Errydien | Strip-teaseur | Avec Pandora



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Je ne sais pas trop quoi faire aujourd’hui, il n’y a pas des milliers de passe-temps dans ce gourbi. Techniquement, le passe-temps ici, c’est nous. Mais seulement le soir. La journée on peut glander et profiter de la vie… Enfin c’est vite dit. J’aime glander, évidemment, mais parfois j’aime me bouger un peu l’cul, voir du monde, vivre quoi. Je ne suis pas éternel, je crèverai un jour, donc autant en profiter. Et quoi de mieux qu’une foule en délire pour se sentir vivant ? La Battle Royal est l’occasion idéale ! Je ne me bats pas, je n’ai pas du tout la carrure, et franchement, souffrir juste pour ne même pas être sûr de gagner quoi que ce soit, non merci. Quand je me prends des coups ici au moins je sais qu’il y a un but, une récompense. Et surtout : j’aime ça. Mais là, juste se faire taper sur la tronche et finir avec la moitié des dents en moins… C’est clair que c’est pratique pour sucer mais ça s’arrête là. Et puis, je pense que sans mes dents mon charme en prendrait un sacré coup. Ouais, mieux vaut que je reste sagement dans la foule à gueuler avec les autres pour encourager mon favori.
J’ai pris ma décision, j’y vais ! Sauf qu’en prenant le chemin de la sortie j’aperçois la p’tite Pandora. Je me demande si je réussirai à la convaincre de m’accompagner… Ce serait cool d’être deux gueulards dans la foule… Mais je doute que ce soit son genre. La violence, tout ça. Bon, je peux au moins tenter ma chance.
Je me laisse tomber à côté d’elle et souris de sa réponse. Je ne me gêne pas pour reluquer le barman tout en répliquant :
— C’est vrai qu’il est sexy, et pour une fois qu’on peut l’avoir que pour nous, faut en profiter !
J’aime détourner les propos des gens à mon avantage, surtout quand je vois les jolies fesses de Grant. Je lui commande ensuite des boissons et lui fais un clin d’œil pour toute réponse ; comme s’il allait mettre ça sur mon ardoise. De toute façon je suis ici et je vais y rester, j’appartiens aux Phalènes et ça ne devrait pas changer, alors mon ardoise je m’en fous royalement !
Je fais ensuite ma proposition à Pandora, le plus tôt sera le mieux ! Et avec le verre qui arrive je parviendrai peut-être à la convaincre si elle hésite !
— Yeah ! je m’exclame en imitant le cri d’un guerrier. Du sang, d'la mort et des cris ! Quoi de mieux ? Quand tu vois la mort c’est que toi t’es encore vivant ! Pense à l’énergie de la foule autour de toi, pense aux cris de joie quand un combattant gagne et que les parieurs se sont pas trompés de gars ! T’as pas envie de crier avec eux ? T’es pas obligée de parier t’sais, juste de gueuler. Tu choisis un mec parmi les participants et tu gueules pour lui durant tout le combat, tu l’encourages. Ou alors tu gueules sur celui que t’aimes pas pour déverser ta haine si t’en as.
Je lui jette un petit regard en coin et un sourire taquin me vient.
— Mais vu ton gabarit je doute que tu puisses posséder la moindre haine en toi, je me demande même si tu peux crier… Aller à la Battle serait un bon moyen de me prouver que tu en es capable !
Pandora n’a malheureusement pas suffisamment d’ego pour que cette méthode fonctionne, mais j’aime trop la taquiner pour me retenir.
naji2807

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Message par naji2807 »

Texte grossier et explicite

Kayn Tantis
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J'espère un peu qu'Autumn va oublier ma connerie de tout à l'heure, mais je ne suis pas sûr que ce soit si facile. Les femmes sont trop susceptibles, c'est un de leur plus gros défaut, je dois dire. Et n'ayez pas le malheur de leur dire, ça ne ferait qu'aggraver les choses. Je n'ai pas l'habitude de marcher sur des oeufs, mais j'avoue que là, même moi je trouve ça vache. Généralement, je me trouve un peu con, mais tant pis, je suis comme ça, mais là, c'était vraiment pas cool de ma part. Bien sûr, il peut se mettre à pleuvoir du sang avant que je m'excuse - quoi que, je devrais pas dire ça, parce qu'à Errydor, ça pourrait devenir possible. En attendant, je vais lui faire oublier, ou du moins essayer, et je m'applique, en passant sur un domaine que je maîtrise mieux que les conneries qui sortent de ma bouche : le sexe.
Je suis excité, elle aussi, donc je n'attends pas longtemps avant de la prendre, mais avant, je met une capote, parce qu'il est hors de question qu'on se retrouve avec un gosse sur les bras. Parfois je me demande ce que ça ferait, de coucher sans protection, juste pour connaître la sensation... mais je suis pas prêt à chopper quelque chose, ni à avoir un gamin sur les bras. Même à l'Extase, où je sais qu'elles sont protégés par des médocs, je couche qu'avec un préservatif. On sait pas ce qu'elles peuvent nous refiler là-bas, et je suis plutôt décidé à battre un record de longévité.
Je mets donc le préservatif, et la prends direct contre le mur. Mes coups de rein sont brutaux, autant qu'ils peuvent l'être dans cette position. Je pourrais la prendre plus fort si elle était allongé, mais pour l'instant, ça me plait comme ça, et je ne compte pas changer avant qu'elle ait jouit au moins une fois. Généralement, les femmes viennent plus vite que moi, et ça ne fait pas exception pour Autumn. Sentant toujours ses ongles dans mon dos, et ne réduisant pas le rythme, je sens qu'elle atteint un nouveau pallier de plaisir, et j'en suis assuré quand elle pousse un long gémissement dans mon oreille. La sensation est délicieuse, tout comme ses parois, qui se referment autour de moi. Je pousse un grognement de plaisir, mais je n'en ai pas fini avec elle. Je la soulève complètement, et nous porte sur la table dégagée la plus proche. Je la pose dessus et, dans cette position plus facile à tenir niveau équilibre, je reprends mes vas et viens, avec plus de force, grognant de plaisir contre la peau de son cou.
naji2807

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Message par naji2807 »

Ulrik
25 ans, 1m85, Errydien,
Sentinelle, Ancien Phalène

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Je ne suis pas comme ça. Je ne suis pas cette homme sans vie, ce fantôme, ombre de lui-même, qui peine à trouver son calme sans se descendre plusieurs cigarettes par jour. Peut-être que les Sentinelles auraient du mal à le croire, mais je suis un homme souriant, sociable, parfois même taquin. J'adore taquiner Eli, surtout, l'embêter, mais toujours en douceur, juste pour jouer avec elle. Et puis c'est si drôle, parce qu'elle répond toujours à mes piques, qu'elle tombe dans le panneau à chaque fois. Qu'elle tombait dans le panneau... Est-ce que j'aurai l'occasion de rire à nouveau avec elle un jour ? D'ébouriffer ses cheveux en me moquant de sa petite taille, et en sachant qu'elle n'atteindra certainement jamais la mienne ? Est-ce que j'entendrai à nouveau son air bougon, quand elle râle de mes pitrerie ? Peut être pas. Peut être que je l'ai perdu à jamais, peut être que la dernière image que j'ai d'elle, c'est sur ce lit, bientôt morte... Et le pire, c'est que je ne parviens même pas à la regarder, c'est trop douloureux pour moi, ça me plonge dans des émotions contradictoires, mais toutes néfastes. Il y a d'abord la tristesse, l'implacable tristesse, qui me dévore de l'intérieur, qui menace de me faire chavirer, qui me pousse à reprendre mon arme, pour tirer une dernière fois, sur moi... Et puis il y a la colère, une colère dévorante, une colère meurtrière, une rage même, qui pourtant aurait déjà du se calmer, puisque ma vengeance a été assouvie. Xander est mort... et pourtant, je ne suis pas satisfait, loin de là. Parce que ce n'est pas vraiment lui que j'aimerai tuer, c'est Teegan, ce sont les Phalènes, ce sont eux les responsables de ce massacre, eux et personne d'autres. Dire que j'ai fait parti de leur gang par le passé... Le savent-ils, ici ? Qu'en pensent-t-ils ? Me mettent-ils dans le même panier qu'eux ? En quoi suis-je différent ? Après tout, j'ai tué mon propre frère...
Mais je suis pas cet homme. C'est ce que je me répète parfois, comme un mantra. Je ne suis pas un tueur, je ne suis pas non plus du genre à me lamenter sur mon sort. Et pourtant je le suis, je suis cet homme, la preuve en est, je n'ai même pas vraiment fait attention à cet homme, celui qui prend soin de ma soeur régulièrement, depuis que nous sommes arrivés. Dans mon état normal, j'aurai fait attention à lui, j'aurai discuté avec lui, peut être que j'aurai même flirté avec lui... Parce que c'est comme ça que je suis pas, cette loque, cette larve que je suis devenu. C'est peut être pour ça que je lui demande son prénom, parce que je veux mettre de l'ardeur à retrouver celui que j'étais, parce que je ne veux pas rester comme ça, je ne peux pas rester comme ça, même si ça ne fait que quelques jours.
Le pire, c'est que lui m'a remarqué, puisque lui connait mon prénom. Ou alors me connait-il des Phalènes ? Me voit-il comme un gangster dangereux, quelqu'un de peu fréquentable ? Pourtant, il n'a pas l'air paniqué, il n'exprime rien de négatif... Au contraire, on dirait qu'il m'invite à rester, bien que je ne souhaite pas le déranger. Je hoche la tête, et réponds :
- C'est ça... et elle, c'est Eli, je précise, avec beaucoup plus de douceur.
Je m'approche instinctivement, mes yeux se posent sur elle, et à nouveau, le mélange de rage de tristesse me traverse. Mes traits se déforment, une folie meurtrière me traverse, et je me force à détacher mon regard d'elle, pour le tourner à nouveau vers le soignant. Zaccaï. Je me concentre sur lui, sur ses gestes lents et doux... Quel soulagement il doit connaître, de ne pas avoir été perverti par la violence de cet endroit, d'être, au contraire, un des rares êtres à soigner les maux ici... je l'envie, à nouveau... Je ne devrais pas...
- Où tu as appris à soigner ? je lui demande, d'une voix plus dur, que je ne maîtrise pas bien.
naji2807

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Message par naji2807 »

Pandora Cyn
23 ans,1m66, Errydienne
Strip-teaseuse, Captive, Mélancolique

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Trapped

J'aime bien me balader dans l'Extase quand il n'y a personne, comme maintenant. J'aime venir m'asseoir au bar, et souvent Grant est là, ou il m'y rejoint. Le bar est fermé, donc il pourrait profiter de sa journée, mais parfois, comme maintenant, il fait un peu de ménage, il trie les bouteilles vides, note ce qu'il manque. Il est très consciencieux, et je sais que ce travail lui plait. J'ai du mal à concevoir qu'on puisse aimer travailler pour les Phalènes, mais c'est son cas, et à force de parler avec lui, j'ai fini par à peu près comprendre. Il n'est pas obligé de vendre son corps, au pire il se fait un peu draguer par quelques clientes, mais au final, il passe juste la soirée à servir des verres, et il est payé. Bon, il ne gagne pas des centaines de jetons non plus, mais c'est largement suffisant pour qu'il puisse se payer un loyer dans le quartier, et manger à sa faim, d'autant que les Phalènes lui font un rabais sur le prix de l'appart. Souvent, je l'envie, il a tout ce dont je rêve. Il est libre de ses allers et venus, il a sa petite vie, son petit appartement, il peut rencontrer qui il veut, coucher avec qui il veut, sans se faire payer... Bien sûr, il ne peut pas non plus quitter son travail comme ça, les Phalène n'aime pas trop les déserteurs, donc il n'est pas vraiment plus libre que moi... Mais quand même, son corps lui appartient toujours. D'un autre côté, moi aussi, je pourrais avoir un appartement à l'extérieur, certaines filles font ça, elles arrivent même à avoir un copain, ou une copine, même si je ne sais pas bien comment elles font. Il n'y a qu'à voir Noham et Nat pour comprendre que c'est bien compliqué de sortir avec un strip-teaseur... et encore eux s'en sortent vraiment bien.
Ce ne sont pas eux qui me rejoignent, mais Amos, dont j'apprécie aussi la compagnie. Il vient s'installer à côté de moi, et dragouille un peu Grant, qui lui adresse un sourire, tout en lui servant son verre. Puis il se remet à son tri, et je souris légèrement à Amos, en lui répondant :
- Tu n'as qu'à venir plus souvent le matin si tu veux le voir seul à seul.
Grant lève les yeux au ciel, mais il n'ajoute rien. Amos me propose alors d'aller à la Battle Royale, et ça me fait grimacer. Je n'aime pas la violence, et si je peux l'éviter je préfère, donc je ne me rends jamais à l'Arène, sauf quand on m'y traîne, plus au moins de force. La proposition d'Amos n'est clairement attrayante à mes yeux, puisque je n'aime pas crier non plus... mais d'un autre côté, je me dis que ça me ferait peut être du bien, de sortir, de prendre l'air, de me mélanger à la foule, sans que ce soit dans le cadre du club. Ce serait comme si j'étais une personne normale, qui se rend au quasi seul grand évènement d'Errydor, car après tout, ce n'est pas comme si il y avait beaucoup de concert et autre spectacle ici. Il y en a à Evaya, je l'ai vu dans certains magasines de la déchetterie, et je me demande à quoi ça peut bien ressembler...
Je secoue la tête en souriant, mais finis par soupirer :
- Je t'accompagne, à condition que tu ne me cries pas dans les oreilles.
Et je ne compte pas crier non plus, mais de toute façon, je ne pense pas que j'en aurai besoin, j'imagine qu'Amos sera trop concentré sur les combats pour me regarder. Je ne pense pas que ce sera mon cas, même si je chercherai peut être Harès du regard... par pure curiosité...
ChapelierFou

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Message par ChapelierFou »

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Garry
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"Mon cœur se serre". Je n'ai jamais vraiment compris cette expression humaine. Enfin, j'en connais le sens "je souffre tellement que je le ressent jusque dans ma poitrine, à un point que j'ai l'impression que l'organe principale qui me maintient en vie et qu'on associe au sentiment est malmené" Mais la logique en moi ne pouvait s'empêcher de se demander pourquoi ces mots précis avaient été choisis. Après tout, le cœur est tout d'abord une pompe, qui envoie le sang dans le corps en se contractant à répétition, donc en se serrant et se desserrant. Le cœur se serrant serai donc est un signe de bon santé, et est plus que commun, si bien que le choix de mots pour cette expression n'a jamais vraiment fait sens pour moi, d'autant plus que je n'ai pas pareil organe. Et pourtant, là, devant le regard sincère et innocent de Pâris malgré son sourire taquin et son ton plaisantin, j'envisage un peu plus clairement ce qu'éprouvent les humains quand ils emploient cette expression. Je sens un poids en moi qui écraserai mon cœur si j'en avait un, et me ferait sans doute souffrir physiquement si c'était possible. Et si j'avais une âme, je n'ose imaginer les tourments que celle-ci éprouverait, car cela signifierai qu'ils sont plus grands que ce que je ressens présentement, ce mélange d'émotions avec lequel je me débat et que je tente de repousser, et je ne sais pas si je survirerai à des sentiments plus puissants encore que ce que j'éprouve actuellement. Pense-t-il vraiment ce qu'il me dit. Voudrai-t-il vraiment me garder près de lui éternellement? Pense-t-il vraiment que je suis irremplaçable. Tout mon être voudrait espérer qu'il dise vrai, que je sois unique et appréciable parce que je suis moi, et pas seulement un modèle qui a été assemblé exactement selon le même schéma avec les mêmes pièce et par les mêmes machines que des milliers d'autre. Parce que toute ma vie, c'est tout ce que j'ai été. remplaçable. Jetable. Le moindre faux pas, le moindre signe de mal fonction, et je donnerai à mes maîtres une raison de se débarrasser de moi, raison qu'ils cherchaient depuis des années. Finalement, ils avaient arrêté de chercher un prétexte et m'ont juste annoncé qu'ils allaient me vendre. Parce que je ne suis qu'un accessoire, qu'on espère pouvoir revendre pour se faire un peu d'argent. J'ai mis des années à accepter que je ne serai jamais comme les humains et que je ne serai jamais non plus ce qu'ils voient, que je serai toujours piégé dans un entre-deux douloureux. J'ai appris à l'accepter. C'était comme ça, et souhaiter le contraire n'allait rien changer, tous ce que je pouvais faire, c'était être le meilleur majordome possible, pas seulement parce que c'était mon programme, mais j'aimais ça. J'aimais prendre soin de mon habitation et de mon entourage aussi bien que j'en était capable. Et pourtant, Monsieur Pâris est là, déchirant brutalement en quelque mots tous les efforts que j'ai fait pour ignorer ma douleur et accepter ma condition. Il est là, tendant à bout de bras l'espoir que je pensais avoir repousser il y a si longtemps, me donnant à nouveau l'envie d'espérer qu'un meilleur lendemain m'attends, un où je suis libre de m'exprimer de ressentir, d'aimer. Il ramène en moi tant d'émotions avec lesquelles j'aurais aimer en avoir finis. Si j'avais un cœur, celui-ci ne se contenterai pas de se serrer mais il serai violemment piétiné sans pitié par mon jeune maître. Et je ne lui en voudrais même pas. Mais j'aimerai seulement que l'espoir et le désir d'être comme il me voit, alors que c'est impossible, ne me fassent pas autant souffrir. Et lui, que ressentira-t-il quand il comprendra que, malgré toute ma bonne volonté, je ne serai jamais à la hauteur de ses attentes, et que je ne pourrais jamais être l'homme qu'il voit en moi? Est-ce que ce sera une réalisation brutale, comme ce que j'ai vécu quand l'enfant dont j'avais la garde m'a dit qu'il m'aimait, et que j'ai dû me tenir là, silencieux, sous le rire moqueur de sa mère, ou bien comprendra-t-il petit à petit?
Trouver une réponse à sa déclaration, que je sais sincère, est compliqué, parce que je ne suis pas en mesure d'exprimer tout mon amour et toute ma reconnaissance dont la façon dont il me traite. Mais je me force à répondre, parce que je suis déjà resté silencieux plus longtemps que ce que je devrais.
-Dans ce cas il semble plus sage d'espérer que nos chemin n'ai pas à se sépare, Monsieur Pâris.
Je hais mon ton plat, tout comme je hais le fait que je dois jouer avec la grammaire et devoir utiliser que tournure impersonnelle pour contourner mon protocole et lui signifier que je si ça ne tenait qu'à moi je resterai toujours à ses côtés. Mais je ne peux même pas lui dire ça. Je ne suis que métal, et le métal est froid, il ne saurait souffrir d'être réchauffé par la douce chaleur d'une promesse. Alors il ne fait que répandre le froid autour de lui encore et encore. Serai-ce donc une telle agonie pour le monde si j'avais juste assez de liberté pour assurer à mon maître que tant que mes pièces tiennent, et tant qu'il me le permettra, je ne laisserai pas seul?
J'obtiens au moins la maigre victoire de le dissuader de boire ce soir, et il accepte de se contenter d'un soda. Bien sûr, tous ses problèmes ne sont pas réglés, mais c'est déjà un moment où il ne boira pas dans la journée. Je me dis que peut-être, avec un peu de chances, cette soirée ne se déroulera pas trop mal. Car même si Clay est là, celui-ci n'aurait tout de même pas l'indécence d'approcher mon jeune maître, n'est-ce pas? Mais quand une voix, pourtant inconnue à mes oreilles nous interpelle, je sens quelque chose ne va pas. Je le vois à son hésitation, à peine perceptible, quand il se retourne. Je suis son mouvement. Je me retrouve alors nez à nez avec l'ancien amant de Pâris. Si ce dernier se concentre uniquement sur la partenaire de Clay, l'autre le regard avec trop d'insistance à mon goût. Enfin, le simple fait qu'il soit dans le même bâtiment que Monsieur Pâris est trop à mon goût. Je me demande s'il ressent une once de remord pour ses actions. Avait-il la moindre idée de ce qu'il infligeai à l'homme qu'il avait prétendu aimer? S'en préoccupait-il? Comment peut-il se tenir ainsi devant l'homme qu'il a blessé, comme si de rien n'était? Parce que moi, je sais exactement ce qu'il lui a fait subir. Je sais qu'il passe son temps à tenter d'oublier la façon dont il a été traité, peut importe le prix à payer. Il préfère détruire son corps que d’assister à la destruction de son esprit comme si les deux n'étaient pas liés. Pour lui, se réveiller nauséeux, incapable de se tenir sur ses jambes, avec un inconnu dans son lit est une alternative plus plaisante que de se retrouver seule avec le souvenir de ce que Clay lui a arraché si brutalement. Et le pire, ce qui fait le plus mal à voir, c'est que Monsieur Pâris a finit par se convaincre qu'il ne méritait pas mieux. Alors il n'essaye même plus de sortir de sa misère. C'est tout. Il est tout simplement tellement malheureux qu'il ne voit même plus un peu de bonheur comme une option. C'est ça, ce que Clay lui a fait. Et moi, je ne peux que me tenir devant lui silencieux, parce que mon programme ne m'autorise pas de lui suggérer d'aller se faire voir de façon assez coloré. Mais, quand mon jeune maître et la partenaire de Clay ont finit de s'adresser toutes les politesses de coutumes, celui-ci ose prendre la parole, comme s'il pouvait se permettre de parler comme si rien de grave ne s'était jamais passé entre et son ancien amant. Et là, Pâris ne peut répondre. Si mon cœur c'était serré plus tôt il serai maintenant broyé. Mon jeune maître, qui trouve toujours le moyen de faire bonne figure en toute situation me jette à présent un regard désespéré. C'est un appelle à l'aide. Et mon programme veut que si je ressens que quelqu'un est en danger, je me dois de le protéger. Si je ne peux toujours pas exprimer mes émotions, et que on ne verra ni ma colère, ni ma peine, ni mon envie sincère de protéger Pâris, je peux néanmoins intervenir. Mais il faut trouver comment, car je ne peux remuer le couteau dans la plaie encore ouverte sur le cœur de Pâris. Il faut que j'utilise tout le tact dont je suis capable pour dénouer cette situation épineuse et en sortir Monsieur Pâris indemne. Bien sûr, j'ai soudainement l'impression que le puissant ordinateur qui me sers de cerveau est vide, et il me faut à moi-même quelque fractions de seconde de trop pour répondre:
-Comme vous le savez, Monsieur Pâris considère ma présence suffisante à sa distraction, si bien que toute personne désirant se joindre à nous serai plus que malvenu., je dis, mon sourire polie de robot venant ponctuer ma phrase, qui est la chose la plus proche de "Va voir un peu si on y est, paltoquet" que je puisse exprimer. Je doute cependant que ce soit suffisant pour déloger Clay, mais, si je ne puis espérer d'être libre un jour de m'exprimer comme bon me semble, je peux néanmoins espérer être à la hauteur de mon rôle et pouvoir protéger Pâris.
naji2807

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Message par naji2807 »

Pâris Estrella
24 ans, 1m89, Evayen, Elite
Acteur, Fêtard, Diva, Coeur brisé

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Elastic Heart

Parfois, j'aimerai être complètement sincère avec Garry. J'aimerai le remercier sincèrement d'être là pour moi, de me préparer le petit déjeuner tous les matins, de me donner un cachet avant même que je ne me plaigne de ma gueule de bois. Parce que même avant, lorsque j'étais chez mes parents, personne n'avait pris soin de moi comme ça. Mes parents n'ont acheté d'Android que tardivement, et bien qu'ils ne soient jamais vraiment occupés de moi, ce n'était pas non plus un humanoïde qui le faisait. Mon petit déjeuner était préparé par tout un ensemble de robots de cuisines, guidés par une minuterie, et seule Olga, un robot ménager intelligent, pouvait faire à peu près office de présence. Mais elle n'avait rien d'humain, elle ne ressemblait même pas à un humain, alors que Garry... Par moment, je jurerai qu'il est humain, malgré son ton monocorde et son attitude toujours neutre. J'aimerai croire qu'il l'est, j'aimerai croire que je vis pas tout seul dans ma maison, comme une pauvre diva que personne ne supporte. C'est aussi pour ça que je veux le remercier, parce que lui me supporte... mais en même temps, me supporte-t-il vraiment ? Est-ce qu'il ressent quoi que ce soit ? Je veux dire, même seulement de l'agacement ? J'espère que non. En fait, quand j'y pense, c'est peut-être mieux ainsi, mieux vaut qu'il n'éprouve rien du tout, ainsi il ne sera jamais agacé par mon comportement, et il ne me quittera jamais... Mais alors il n'a pas non plus envie d'être avec moi, il est là et il pourrait être ailleurs que cela lui serait totalement égal. Qu'il s'occupe de moi ou de quelqu'un d'autre ne lui changerait absolument rien, et c'est idiot, mais ça me blesse. Je ne sais même pas ce que je préférerai, finalement, qu'il éprouve des émotions, au risque d'être agacé par ma présence, au risque de me détester de lui faire tout nettoyer en permanence, mais avec l'espoir qu'il m'apprécie... Ou bien qu'il n'éprouve rien, mais qu'au moins il ne soit pas obligé de rester sous la contrainte...
Mes amis de l'élite se moquerait certainement de moi, si ils savaient quelles pensées me traversent. Je m'intéresse aux émotions d'un robot... y'a-t-il pire preuve de solitude ? Et pourtant, quand Garry me répond, mon coeur se serre, et un sourire sincère étire mes lèvres. Ai-je tort d'espérer que ces paroles signifient qu'il ne veut pas me quitter ? Est-ce une illusion ? Ou encore la politesse inscrite dans son programme qui l'incite à me répondre ainsi ? Ou bien veut-il sincèrement que nos chemins restent liés ? A nouveau des questions sans réponses, alors je me contente d'acquiescer :
- Oui, je l'espère...
Ma voix est plus basse, je ne sais pas si il peut seulement m'entendre, mais je suppose que si. De toute façon, un problème bien plus important est en train de se produire, et je me sens submergé par une vague d'émotions que je peine à contrôler. Clay est là. Au bras de sa mannequin, une femme certainement charmante, mais pour laquelle je ne peux m'empêcher d'avoir du ressentiment, parce qu'elle m'a piqué le seule homme que j'ai jamais aimé... Pourtant, j'essaie de faire bonne figure, je salue cette femme, comme elle cherche à ma saluer, et je n'insulte pas Clay, comme j'aimerai le faire. J'aimerai qu'il ne m'adresse pas la parole, qu'ils se contentent de me saluer tous les deux, et qu'ils s'en aillent, qu'ils me laissent respirer, fuir... Mais Clay est un monstre sans coeur, qui se permet de poser la pire question qui soit. Tout mon être se décompose, et j'aimerai lui répondre, le regarder en face et lui dire quelque chose comme "Non je ne suis pas accompagné, mais je n'ai pas besoin de l'être, contrairement à toi, je n'ai besoin de personne pour vivre.", mais j'aimerai aussi lui dire, les yeux larmoyants : "Non, il n'y a plus personne depuis toi, et c'est totalement ta faute... En fait, il n'y a jamais eu que toi, et maintenant, tout est vide..."... Mais je ne peux pas faire ça, ce serait piétiner ma fierté, la jeter aux ordures. Ce serait pire que d'être envoyé à Errydor, pire que la mort, ce serait pire que tout. Alors, à la place, coincé car pas assez courageux pour lui dire ma première idée de répartie, et ayant assez de maîtrise pour ne pas lâcher la seconde, je me retrouve muet, pour l'une des premières fois de ma vie.
Et c'est vers Garry que je me tourne, Garry qui a toujours été là pour moi, Garry qui m'accompagne, Garry qui doit m'aider... Je le supplie du regard, espérant qu'il soit le seul à voir ma détresse. Mais la comprendra-t-il seulement ? A-t-il suffisamment de capteur, suffisamment de programmes, pour comprendre les émotions humaines, pour savoir ce qui se passe ? Je sens la panique monter en moi, comme les secondes s'égrènent, et que Clay attend ma réponse... Et là, Garry me prend de court. Sa réponse est parfaite et en même temps tellement étonnante. Cette fois, je reste coi car impressionné et dérouté. Il est poli, comme toujours, neutre, comme toujours, mais il vient de me sauver la vie. Je me tourne vers Clay, et je vois à son expression qu'il est aussi surpris que moi. Il ne semble pas savoir quoi répondre, et, malgré moi, un sourire satisfait étire mes lèvres, devant son expression. Je serre un peu le bras de Garry, pour le remercier silencieusement, et c'est la mannequin qui rompt encore une fois le silence :
- Oh mais c'est ancien modèle ! Je ne savais pas que tu faisais dans le vintage Pâris ! Je crois que ce modèle ne se fait plus depuis quelques années déjà, les nouveaux répondent bien plus rapidement, on les croirait presque humains, dit-elle en riant, quoi que celui-là n'est pas mal non plus.
Son petit sourire, comme elle le détaille du regard, comme un bien qu'elle pourrait obtenir, me hérisse le poil. D'abord elle me pique mon copain, et maintenant elle reluque mon Android... Mon ressentiment pour elle augmente, et la colère m'aide à reprendre contenance. Voilà une émotion bien plus agréable que la douleur ou le désespoir.
- Garry est parfait, j'assène un peu trop durement. Et comme il vous l'expliquait, je n'ai pas besoin d'une autre compagnie que la sienne.
Le sourcil de Clay est toujours haussé - je peux le constater car je n'ai plus autant de mal à le regarder, maintenant que la colère m'a boostée. Un petit sourire amusé étire ses lèvres, et il nous observe quelques secondes avant de demander, avant un fort sous-entendu et un ton moqueur :
- Dois-je comprendre que Garry satisfait désormais tous tes besoins ?
LSGI

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Message par LSGI »

Zaccaï
23 ans | 1m81 | Errydien | Sentinelle | Avec Ulrik



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Je soigne depuis longtemps, depuis aussi longtemps que je le peux, parce que mon père rentrait souvent amoché – puis mon frère. Ma mère travaillait à l’usine, elle n’avait pas le temps de s’en occuper, elle le faisait au début, ou mon père le faisait lui-même, mais il n’a jamais été très doué pour ça. Donc, rapidement, ma mère m’a appris. Elle m’a donné les bases et je me suis ensuite débrouillé seul, trouvant les meilleurs techniques pour soulager, pour apaiser, pour éviter de faire trop mal, pour être plus rapide, plus assuré… C’est en pratiquant que j’ai appris, et ma pauvre famille en a fait les frais au départ. Je sais que parfois je n’étais pas assez doux, parfois j’étais trop brutal, parfois je n’immobilisais pas correctement… Combien de fois je me suis pris un coup involontaire de Theo parce que je ne tenais pas son bras avec suffisamment de force ? Mais j’ai pris l’habitude, et avec le temps ça n’est plus arrivé. Ici non plus ça ne m’arrive pas, parce que je fais très attention, et que si je vois que la personne dont je dois m’occuper ne sera pas facilement maîtrisable, on s’y prend à plusieurs. Les convulsions sont des spasmes que je n’ai découvert qu’en arrivant ici, chez les Sentinelles. Je n’en avais jamais vu auparavant et la première fois j’ai trouvé ça effrayant pour être honnête. La femme qui en souffrait était incontrôlable et on a dû s’y mettre à plusieurs pour la maintenir en place et l’empêcher de se faire du mal. Pour autant, même si certains cas sont plus compliqués, j’aime soigner, quelle que soit la personne et quelle que soit sa maladie ou sa blessure. J’aime aider. Et quand je vois qu’une cause est perdue ça m’attriste toujours. J’aimerais vraiment pouvoir aider tout le monde, être capable de miracles, mais je ne le suis pas. Je me dois d’être réaliste, quand quelqu’un est sur le point de mourir, je me montre honnête et je ne tente pas de prolonger sa souffrance. Je lui dis les choses et je le laisse décider de la fin qu’il désire. La plupart partent avant l’implosion de leur corps, c’est toujours mieux que d’agoniser. Je me demande si c’est la solution que je choisirai, quand la douleur deviendra insoutenable, quand je serai incapable de me lever ou même de parler, quand seule la souffrance m’habitera… J’imagine que la mort est préférable à ça.
La patiente dont je m’occupe à l’instant n’est pas aux portes de la mort. Du moins, pas physiquement. Le problème avec le coma, c’est qu’on ne sait pas ce qui se passe à l’intérieur, on ignore si son cerveau est déjà mort, on ignore si un jour elle se réveillera, on ignore si elle va mourir sans prévenir, on ignore tout. Donc je ne peux pas dire à Ulrik – le garçon qui l’a emmenée – qu’elle va s’en sortir, mais je ne peux pas non plus lui dire que c’est sans espoir. Donc je ne dis rien. C’est lui qui parle, il me demande mon nom. Il me donne également le nom de sa sœur dont je viens de terminer de nettoyer la plaie. Eli. Je le savais déjà. Mais je ne le lui fais pas remarquer. Je me contente d’acquiescer avec un sourire bienveillant en ajoutant :
— Tu peux lui parler. Certains disent que ça aide, notamment de l’appeler par son prénom et de lui rappeler des souvenirs qu’elle connaît.
C’est ce qu’on m’a raconté. Pour ma part, je n’ai pas d’opinion. Tant qu’on ne saura pas exactement comment fonctionne le cerveau d’un comateux, je ne pourrai pas trancher. Mais je me dis que ça ne peut qu’être bénéfique. En lui parlant il réactive peut-être sa mémoire, si elle l’entend et l’écoute – même inconsciemment – elle peut s’accrocher à sa voix et aux souvenirs qu’ils partagent. Je me demande si elle est perdue dans sa propre tête…
Ulrik s’approche de sa sœur, la regardant, et son visage change. Je ne fais aucun commentaire ni aucun mouvement vers lui. Je vois son chagrin et je vois sa colère. Je ne sais pas ce qui s’est passé. Eli a une blessure par balle, mais je ne sais pas comment ça s’est produit et je ne compte pas le demander à son frère qui est dans le mal. Je fais un nouveau bandage à ma patiente, toujours avec des gestes doux, même si je doute qu’elle puisse sentir mes doits l’effleurer. Je me concentre sur elle pour laisser Ulrik avec ses émotions, ne souhaitant pas le fixer et me montrer intrusif. Néanmoins, il ne met pas longtemps avant de reprendre la parole. Sa voix me fait relever la tête, elle est plus dure, j’entends nettement les émotions qui l’habitent.
— Chez moi, ma mère m’a enseigné les bases, puis j’ai surtout appris en pratiquant. Mon père était un combattant de l’Arène, je me chargeais de panser ses plaies quand il rentrait, je lui explique avec un sourire patient.
Je comprends qu’il essaie de se changer les idées, sinon pourquoi me poser ses questions ? Je peux essayer de l’aider, si c’est ce qu’il désire, alors je continue à parler.
— Je n’étais pas très doué au début, j’appuyais trop fort, ou bien pas assez. Je n’osais pas serrer correctement les bandages, de peur de lui faire mal, donc la blessure se remettait à saigner au moindre mouvement et il fallait recommencer. Ce sont surtout mes erreurs qui m’ont permis d’apprendre, aux dépens de mon père…, je termine avec un petit sourire mi-amusé mi-nostalgique en repensant à ces moments avec lui.
Mais je me reprends et offre un sourire plus franc à Ulrik.
— Tu souhaiterais apprendre ?
LSGI

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Message par LSGI »

Amos
27 ans | 1m83 | Errydien | Strip-teaseur | Avec Pandora



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Être à l’Extase n’était pas un choix de ma part, mais au final je pense qu’il y a pire comme situation. Certes, je me fais taper sur la tronche, parfois les clients sont réticents à l’idée de payer, parfois ils estiment que c’est leur tour même si je suis occupé avec un autre, certes c’est une prison, je suis ici contre mon gré, mais qu’on soit honnête, qu’est-ce que je ferais dehors ? J’irai me tuer à la tâche à l’usine ? Pour un salaire de misère ? Je retournerais à la décharge ? Je crèverais dans une allée ? Ici au moins je suis vivant, j’ai un toit au-dessus de la tête, j’ai de la nourriture dans mon assiette, je dors dans un lit confortable, je peux avoir des bonnes baises, j’ai des conversations intéressantes, je danse autant que je le veux, je vois, je prends parfois de la drogue… et j’ai le joli cul de Grant sous les yeux ! Il est clair qu’on est pas au niveau d’Evaya, c’est pas le même délire du tout. C’est pas les mêmes mentalités non plus, on sent ici une tension différente. Je ne sais pas si Evaya me manque, je n’y pense pas souvent, c’est un pan de mon passé qui est trop morose pour ma personnalité étincelante. Et puis, ça fait trop longtemps, c’était il y a déjà 16 ans… Oula ça me rajeunit pas tout ça !
Plutôt que de rester avec des souvenirs, je me concentre sur la personne que je viens de rejoindre. La petite Pandora ! Grant nous serre et je trinque silencieusement en direction de Pandora avant de goûter le mélange qui a une superbe couleur mauve ! C’est sucré, mais épicé sur la fin, en bref, c’est miam. Je remercie le beau barman et sourit de la réponse de Pandora.
— C’est une excellente remarque ma chère ! Comme ça nous pourrions faire des cochonneries sur le bar sans que personne ne nous dérange, ajouté-je avec un sourire coquin pour Pandora et un clin d’œil pour Grant.
Je le vois bien lever les yeux au ciel, mais un jour il craquera peut-être ! C’est un tel amusement de le draguer, quand j’y pense, je ne sais pas s’il doit craquer… Quoique… Ce serait intéressant… Je devrais méditer là-dessus !
J’expose ensuite mon projet à Pandora, tentant de la convaincre de m’accompagner à la Battle Royale. Ce serait génial, on serait deux, et c’est toujours plus drôle à deux. Mais elle n’est pas très enthousiaste. Oh aller, un peu d’aventure ma belle ! Sauf qu’elle n’apprécie pas la violence et l’idée de crier ne semble pas non plus la réjouir. Tous mes arguments tombent à l’eau, je crois que je m’y prends comme un pied… Eh mais non ! Elle accepte sous condition mais elle accepte tout de même ! Je lève mon verre à sa santé avant d’en avaler une bonne partie.
— Tu ne le regretteras pas ! Promis, je tournerai la tête pour gueuler, ou bien je te préviendrai que tu peux te boucher les oreilles !
Avec le monde qu’il va y avoir, pas sûr qu’elle sache qui crie autour d’elle… Mais j’ai accepté les conditions, donc je m’y teindrai. Je bois une nouvelle gorgée en la regardant.
— T’es prête ? On peut y aller maintenant ? Je sens que j’ai un trop plein d’énergie, soit on se lève et on marche, soit je saute sur Grant, dis-je avec un sourire carnassier pour le beau barman.
naji2807

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Message par naji2807 »

Ulrik
25 ans, 1m85, Errydien,
Sentinelle, Ancien Phalène

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Est-ce vrai ? Pourrait-elle m'entendre si je lui parlais ? Pourrait-elle se réveiller, simplement parce que je lui parle ? Je n'arrive pas à le faire. Depuis que nous sommes arrivés ici, soit je pleure quand je suis près d'elle, soit j'évite de la regarder, et je me morfonds dans ma culpabilité. Mais lui parler... Pour lui dire quoi ? Que je suis désolé ? Je le murmure déjà quand je pleure seul avec elle. Essayer de lui rappeler des souvenirs me serait trop douloureux, parce que les souvenirs me rappelleraient Xander... Qu'est-ce qu'on va faire quand elle se réveillera ? Les Phalènes vont nous tuer si on retombe sur eux... Je ne pourrais pas la remettre en danger, je le refuse. Mais si elle ne se réveille pas... pire, si elle s'endort à jamais... Je sais que j'irai voir les Phalènes, que je me vengerai, car tout est leur faute. Je sais aussi que j'y perdrai la vie - seul contre tous, je n'aurai sûrement pas un grand impact - mais peu importe, j'irai.
Je me contente d'acquiescer à ce que dis Zaccaï, je prends la main de ma soeur... et je ne dis rien. Je n'arrive pas à dire quoi que ce soit, parce que rien n'est suffisamment intéressant, et peut-être aussi parce que Zaccaï est là, même si il sait se faire discret. Je doute qu'il écouterait attentivement ce que je pourrais dire à ma soeur, mais il l'entendrait, il ne pourrait en être autrement, et peut-être, sans doute même, me trouverait-il pathétique. Parce que la seule chose que j'ai envie de faire, pour le moment, c'est de supplier Eli de se réveiller... Mais je ne peux pas, je ne veux pas qu'on me voit encore plus vulnérable que je ne lui déjà... C'est une fierté ridicule, mais tant pis. Alors à la place, j'interroge Zaccaï sur la médecin, et je crois que je lui en veux un peu, car mon ton est plus dur quand je lui adresse la parole.
J'ai toujours essayé d'avoir une vision positive des choses, je suis un grand optimiste - ou bien j'étais un grand optimiste, je ne sais pas comment me situer désormais - mais malgré ça, j'ai toujours trouvé étonnant, dans le bon sens du terme, que des gens parviennent à consacrer leur vie aux autres, ici. Errydor est cruel avec tous, et même quand on essaie d'être bon avec les autres, on ne peut pas s'empêcher de se tourner vers des tendances égoïstes, pour se protéger. On pourrait croire que je suis un grand altruiste, puisque j'ai réussi à convaincre Xander de prendre Eli sous notre aile, mais combien d'autres enfants sont restés seuls, tandis que nous passions à côté d'eux en faisant mine de ne pas les voir ? Je sais que c'est parce que nous ne pouvions pas prendre en charge autant de bouche à nourrir... mais même, quand j'y pense, ça me fait un poids sur le coeur. J'aimerai croire que je suis quelqu'un de bien, mais en fait ce n'est qu'une illusion que j'essaie d'entretenir. Est-ce qu'un homme bon aurait intégré un gang ? Est-ce qu'un homme bon aurait appris à se servir d'une arme ? Est-ce qu'un homme bon s'en serait servi pour visé son propre frère ? Pour tirer... Ce Zaccaï est un homme mille fois meilleur que moi, j'en suis certain, et ça me rend jaloux, je crois. Comment fait-il pour être meilleur ? Pourquoi je suis un tueur et lui un sauveur ? A quel moment de ma vie ai-je franchi la ligne invisible entre les deux ? Je n'ai jamais voulu être fort pour blesser les autres, je voulais être fort pour les protéger...
Je le regarde m'expliquer comment son habileté à soigner lui est venu, mais ça ne me suffit pas. Moi aussi j'aurai pu apprendre à soigner Xander... Mais je ne suis pas patient, je suis dans l'action, constamment, et soigner quelqu'un demande du temps, de la patience, de la douceur... des qualités que je n'ai pas. Des qualités que l'on acquiert, selon Zaccaï. Il a l'air nostalgique, et je me demande si son père est mort, mais c'est sûrement le cas, à nos âges, les gens sont quasiment tous des orphelins. Son sourire redevient plus franc, et il me réchauffe, je me surprends même à le trouver beau, avant que mon humeur morose ne reprenne le dessus.
- Ce que tu dis, c'est que ça prend du temps, et je ne suis pas du genre patient, je soupire. Et puis, j'imagine que j'aurai dû apprendre plus tôt, bien avant. A la place, j'ai appris à me servir d'une arme, je crache avec dégoût, ouvrant la main comme pour lâcher mon arme, que je ne tiens pourtant pas.
Je serre plus fort la main d'Eli de mon autre main, et secoue la tête, avant de demander, relevant les yeux - que j'avais baissé - vers Zaccaï, le regard troublé.
- Tu ne crois pas qu'il est trop tard pour apprendre ? Après tout, mes mains sont déjà celles d'un...
Ma voix se brise avant que je n'arrive à prononcer le mot, que j'ai déjà du mal à penser, alors je secoue la tête et reprends simplement :
- Mains connaissent la violence, je doute qu'elles puissent apprendre à soigner.
Parler de mes mains comme des coupables me permets presque de mettre à distance la culpabilité, car si ce sont elles qui ont tué Xander, alors ce n'est pas moi.
naji2807

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Pandora Cyn
23 ans,1m66, Errydienne
Strip-teaseuse, Captive, Mélancolique

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Trapped

Ce qui est étonnant, avec Amos, c'est qu'il a toujours l'air de très bonne humeur. Pourtant, il est comme moi, pris au piège dans cet endroit depuis de nombreuses années, sans grand espoir d'en sortir. Je ne sais pas si, comme pour moi, Teegan lui fait miroiter un espoir vain, un remboursement de dette, sans en connaître le montant. Au début, je croyais sincèrement pouvoir racheter ma dette, je pensais réussir en quelques années, je me disais que ma mère n'avait pas pu devenir si riche. Alors je faisais de mon mieux, j'aguichais même les clients, j'étais sensuelle, attirante, exprès, pour pouvoir gagner le plus possible. Quand j'y pense maintenant, je me dis que Teegan a du bien se frotter les mains, avec tout l'argent qu'il a accumulé grâce à moi. J'ai commencé à déchanter quand j'ai compris qu'il ne me dirait jamais à combien s'élevait ma dette. Chaque fois que j'essayais de poser la question, il me donnait une réponse vague, différente à chaque fois, quelque chose comme "tu en es encore loin" ou bien "j'ai donné une sacré somme à ta mère" sans préciser le montant exact... Aujourd'hui, je suis presque sûre que je l'ai remboursé depuis bien longtemps, depuis des années même... mais je n'ai aucun moyen de le prouver, et ce fourbe le sait. Il ne cesse de répéter qu'il est un homme de parole, que quand j'aurai réuni assez d'argent, il me laissera m'en aller, mais je sais que c'est faux, car je n'aurai jamais réuni suffisamment d'argent... Il joue sur les mots, je le comprends maintenant. Alors j'ai cessé d'aguicher les clients, j'ai cessé de faire des efforts... Et je me rends compte que ça ne change pas grand chose. J'ai toujours de nombreux clients, certains sont réguliers, d'autres non. Enfin depuis quelques temps, il y a surtout Harès, qui prend toute la place...
Je ne sais pas si Amos est dans la même situation que moi, mais contrairement à moi, il n'a pas abandonné son attitude aguicheuse, il s'en amuse même avec Grant. Malgré moi, je souris et secoue la tête, avant de me tourner vers Grant, qui lui aussi a un sourire. Mais lui aussi secoue la tête, avant de répondre, son air sérieux gâché par un sourire en coin :
- Tu es un peu trop cher pour moi...
On voit qu'il est amusé, et c'est parce qu'on sait tous les trois qu'Amos ne demanderait pas d'argent à Grant. Théoriquement, nous avons le droit de coucher avec qui nous voulons - et gratuitement - sur les heures où nous sommes de repos, donc je pourrais m'éclipser et les laisser tous les deux.
Moi-même, je ne couche avec personne d'autres que mes clients... En fait, j'ai parfois l'impression d'avoir un peu dégoût du sexe. Je ne sais pas comment font les autres, pour prendre du plaisir dans cette activité, qui est devenu un fardeau pour moi. Comment je pourrais avoir envie de coucher en dehors de mes heures de travail, alors que je passe déjà presque tout me temps de travail à le faire ? Mais tant mieux si Amos trouve encore du plaisir dans le sexe.
En fait, il trouve du plaisir dans des activités qui sont déplaisantes à mes yeux, comme regarder un combat à l'Arène. Je n'aime pas la violence, elle remplit ce monde, elle nous étouffe... C'est la douceur qui me manque, c'est la douce que j'espère, que je désire. Est-ce pour ça que je comme ce à apprécier ces moments où Harès me garde près de lui ? Parce que je me sens en sécurité dans ses bras, parce que dans ces moments-là, ceux où il semble oublier mon existence et me tient pourtant contre lui, il me caresse délicatement... avec douceur justement... Je dois être folle, pour commencer à apprécier ces moments-là, et pourtant...
Je finis par accepter la proposition d'Amos, parce que je n'ai pas grand-chose d'autre à faire ici, et que l'idée de sortir, de faire comme si j'étais une Errydienne comme les autres, me plait. Je lui adresse un sourire reconnaissant, et acquiesce :
- Merci.
La suite me fait sourire plus franchement, et de l'amusement éclaire même mon regard, comme je me lève de mon tabouret. Je prends Amos par le bras et tire dessus pour l'emmener avec moi.
- Je t'emmène alors, avant que tu ne prennes la virginité de notre innocent Grant.
Le barman éclate d'un rire franc, qui me réchauffe et éloigne un peu ma morosité habituelle.
Yumeko

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Message par Yumeko »

Autumn Mckenzie
32 ans ǀ 178 cm ǀ Errydienne ǀ Réparatrice ǀ Libre et Indépendante ǀ Kayn

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Texte à caractère explicite

Je ne suis pas une femme qui oublie facilement les mots qu'on lui jette à la figure. J'ai l'habitude avec beaucoup d'habitants, je m'en prends des réflexions souvent parce que je suis une femme. J'ai même le droit parfois quand je suis dans à la rue à un "c'est combien la passe ?". Je réponds ou je fais un doigt d'honneur au choix. Le dernier qui m'a sorti ça, je lui ai répondu "demande à ta mère." Il faut croire que j'ai le physique de l'emploi sauf que je ne suis ni stripteaseuse, ni prostituée et je ne travaille pas à l'Extase. J'ai bien trop d'amour propre et d'indépendance pour en arriver à cette extrémité. Je crois même que je préfère crever de faim plutôt que vendre mon corps. Heureusement, pour moi, je fais une toute autre activité qui me rapporte assez pour vivre. Je fais un travail utile pour moi et pour les autres. Mes réparations sont assez utiles pour me rapporter de l'argent et vivre assez bien pour avoir un toit et à manger tous les jours. D'autres ont bien moins de chance que moi. Même si le mot chance quand on vit à Errydor, c'est contradictoire. Vivre ici n'est pas une chance clairement. Les chanceux sont ceux vivant à Evaya. Ils ne manquent de rien. Tellement de rien qu'on récupère toutes leurs ordures même des objets presque neufs. Le pire, c'est que la plupart des trucs marchent encore parfaitement mais s'ils ont quelques défauts. Et ici, on ne crache pas sur des défauts quand ça permet de vivre voire de survivre.
J'ai un doute sur les intentions de Kayn mais la tension sexuelle est tellement forte qu'on bascule, mettant de côté nos prises de becs presque systématiques. On s'embrasse, on se déshabille, on se caresse, on se touche mais sans douceur. Tout n'est que passion et force. Entre nous, il n'y a pas de place pour le romantisme, et c'est à peine si on passe par les préliminaires. C'est presque toujours pareil entre nous. Après s'être protégé, il me prend, s'enfonçant en moi et allant et venant profondément et rapidement. Je ressens un mélange de sensations entre plaisir et douleur mais je n'ai rien contre ce mélange tant que la seconde ne soit pas plus forte que la première. Et il ne me faut pas beaucoup de temps pour basculer vers la jouissance, en gémissant contre son oreille mon plaisir. Je l'entends grogner, les ongles contre sa peau et qui lui laisseront sans doute quelques marques de griffures. Les dernières spasmes de plaisir s'éloignent, la respiration haletante quand Kayn me soulève. Mon pied quitte le sol, alors qu'il me porte. Je sais qu'il n'a pas joui contrairement à moi. Il me dépose contre une surface plate, froide et dure mais je n'ai pas froid. Surtout après ce qu'on a fait et ce n'est pas fini. Non, il n'en a pas fini avec moi et il n'en aura pas fini avant de jouir à son tour. Reste à savoir s'il arrivera à me faire jouir une seconde fois. Je sais qu'il en ait capable, il l'a déjà montré plusieurs fois. Mes jambes enroulées autour de sa taille, je le sens aller toujours plus vite et plus fort en moi, ne me laissant aucun répit. Etant sensible après la jouissance, je le sens particulièrement bien à chaque fois qu'il s'enfonce en moi. Il montre son plaisir en grognant dans mon cou, sentant son souffle sur ma peau.
- Tu comptes me faire jouir une seconde fois ? demandé-je le souffle court proche de son oreille.
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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Mimie99 »

tout le monde: Si quelqu'un veut rp' avec mon perso, elle est de nouveau disponible.

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| 25 ANS | ERRYDIENNE | 1M73 | VOLEUSE | CHASSEUSE SOLITAIRE |
| TUEUSE DE L’OMBRE – À GAGE | COULISSE DE L'ARÈNE | AVEC JÄGER (EDDY) |

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Une infime tension semble animé Eddy lorsque je pose ma question, elle prend lentement place en lui et s'installe partout dans son corps. Lorsqu'enfin il semble me prêter à nouveau attention, il y a définitivement quelque chose de différent qui se dégage de lui. Quelque chose de plus dur, de plus fort. Un tempérament brutal, peut-être? Ses épaules se tiennent plus droites, tout son corps semble démontrer une confiance qui ne semblait pas exister juste avant. Ai-je encore eu droit à l'une de ses absences qui implique un changement notable de toute sa personne? Oh, la majorité des gens n'auraient pas remarqué cette différence de posture, mais en ce moment tout son corps clame qu'il est prêt à se battre, maintenant ou plus tard. Que si on vient pour le chercher, on le trouvera et que ce ne sera sans doute pas joli.

Je ne me laisse toutefois pas intimidé par cette nouvelle aura qu'il dégage. J'en ai vu des costauds et des trouillards, j'en ai vu des arrogants et des humbles, parfois, tous reliés avec un point commun : l'imbécilité. À savoir si c'est le cas aujourd'hui, on le saura bien un jour. Que ce soit maintenant ou plus tard. Aujourd'hui ou demain. Le sourire malsain qui s'étire sur son visage ne me fait ni chaud ni froid. C'est une technique d'intimidation comme une autre, mais elle ne m'inquiète pas. Intimider ces adversaires, ça me connaît. Se faire intimider par eux, aussi. L'unique problème, c'est que je m'en moque. Je ne réagis donc pas. Pas plus que je ne réagis lorsqu'il se penche sur mon oreille pour me chuchoter tout doucement que l'on ne peut rien me cacher. Je tourne mon visage vers le sien et un sourire serein étire mes lèvres lorsque je souffle:

- Si seulement.

Si seulement il savait à quel point s'était vrai. Si seulement j'aimerais que ce soit une vérité absolue, car tous mes adversaires ne sont pas tombés. Des ennemis aussi débiles que sournois. Aussi hypocrites qu'incompétent s'ils croient pouvoir s'en tirer comme ça. Mais toutes ces choses, je les garde pour moi. Qu'il prenne le sens qu'il veule de mes paroles. Il ne connaîtra pas la vérité. Je le laisse s'éloigner et reprends sans me presser mes étirements. Le fait qu'il me tourne le dos est un moyen très clair de me faire comprendre qu'il ne me considère pas comme une menace. Il devrait pourtant, sauf que lorsque on ne sait rien... on agit comme on croit. Et là, il stipule très clairement que je ne représente pas même un désagrément pour lui. Quand il me souhaite bonne chance pour le tournoi, je hausse un sourcil. De la chance? Ça fait longtemps que je ne compte plus sur la chance dans la réussite d'un combat. Sa dernière phrase me fait ricaner. Ma mort gâcherait son plaisir? Et puis quoi encore? Je lance donc à son dos:

- Et ça gâcherait le mien!

Je ne doute pas qu'il préférait me mettre à terre lui même. Sans doute qu'il en éprouverait une grande fierté. Un plaisir malsain. Et ça, c'est une chose qu'Eddy ne semblait pas particulièrement partagé, ou sinon j'ai raté quelque chose. Peut-être qu'il est dingue. Peut-être qu'il est un androïde bien camouflé et contrôlé par un tiers. Je l'ignore, mais je ne doute pas que la réponse me viendra éventuellement. Il me suffit de chercher un peu, car la connaissance c'est le pouvoir. Et même si je n'ai aucune crainte particulière concernant ce personnage, toute potentielle menace est bonne à analyser. Surtout lorsque tu as des ennemis à anéantir et que tu ignores quels alliés ils peuvent avoir dans l'ombre.

Je le laisse partir, donc. Saphir ne coure pas après les gens pour aucune raison. Et puis, même moi je ne fais pas ça. Si je vous coure après, ce sera pour vous tuer. Et généralement, il y a peu de choses qui sauront vous éviter la mort qui vous attend de ma main... Alors je me contente de me préparer au combat prochain. Mon corps doit être prêt, mon esprit doit être aussi aiguisé que mes armes si je veux échapper à des coups malheureux.

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LOSING MY SOUL WAS THE PRICE TO SURVIVE…
I NEVER REGRETTED IT.
BEWARE OF THE SHADOWS
I MIGHT BE COMING FOR YOU

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naji2807

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Hello tout le monde,
Petit sondage de posté pour savoir si vous avez déjà une petite idée de quand vous souhaiteriez que l'on lance la deuxième partie de l'évènement. Prenez votre temps, les dates sont assez loin, mais c'est pour voir venir :D
naji2807

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Texte grossier et explicite

Kayn Tantis
35 ans, 1m85, Errydien
Ferrailleur, Ancien combattant, Solitaire, Grincheux

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Franchement, Autumn a le physique parfait pour bosser à l'Extase, elle est même bien plus belle et attirante que la plupart des filles qui bossent là-bas. Je ne lui fais jamais de compliments, parce que je ne suis pas comme ça, mais je pense qu'elle n'en a pas besoin, elle doit savoir qu'elle attire les regards, et pas que le mien. Souvent, je me trouve chanceux d'être né de ce sexe-là, et pas du sien, parce que la vie a beau être dure de ce côté du mur, ce serait pire si j'étais une meuf. Déjà, quand j'étais jeune, quelques Phalènes m'ont proposé des trucs différents de l'Arène, et ça me plaisait pas, mais alors pas du tout. Mais si j'avais été une meuf, je sais que j'aurai pris encore plus de réflexions, et ça m'aurait plus que fait chier. Je sais pas comment Autumn fait, surtout que je sais qu'elle est pas du genre à sourire gentiment aux cons - j'en suis la preuve parfaite - donc je me demande souvent comme elle fait pour pas s'être déjà fait bien amocher. Je lui dirai pas - jamais de la vie même - mais je m'inquiéterai presque pour elle. Presque, parce que faut pas déconner non plus, je vais pas commencer à m'inquiéter pour les autres, déjà que je m'inquiète à peine pour moi. Mais y'a quand même une part de moi qui comprend pourquoi elle demande à venir installer son atelier ici. Même si je sais toujours pas si j'en ai envie ou non.
D'un autre côté, si elle venait s'installer ici, on baiserait sûrement plus souvent... je sais bien que j'suis en train de penser avec mon sexe là, mais en même temps, je bande dur, et je suis en train de la faire jouir, alors je peux pas penser avec ma raison. C'est ça le problème avec Autumn, soit on se gueule dessus, soit on baise comme des sauvages... Et bizarrement, cette équilibre fonctionne, mais de là à dire qu'il fonctionnerait au quotidien, j'en suis pas si sûr... Et pourtant, là tout de suite, alors qu'elle est en train de jour, je la vois bien s'installer ici, avoir son joli corps pas trop loin, que je puisse la mater, la toucher, la baiser... Je sais bien que ce sera pas aussi simple, et je la toucherai pas si elle veut pas, mais la tension sexuelle entre nous est quand même souvent présente, alors...
Je lui laisse pas le temps de se reposer ou de reprendre son souffle, et je me contente de changer de position, l'allongeant sur le plan de travail, heureusement débarrassé. C'est l'avantage de toujours gardé les trucs bien rangé, quand on veut allonger quelqu'un dessus, on peut, sans avoir à faire le ménage avant. Elle doit être sensible, mais je sais que si elle avait vraiment mal, elle me le dirait, alors je ralentis pas, je continue de la prendre rapidement, contracté, sentant la jouissance se rapprocher. Mais quand elle me souffle une question à l'oreille, j'ai un sourire carnassier, et mordille la peau de son cou en grognant :
- A ton avis ?
Oui, je compte la faire jouir une seconde fois, et je sais que je peux, je suis assez endurant pour ça. Il suffit que je retienne ma proche jouissance, qui de toute façon n'est pas encore prête à arriver, et que je tienne sur la rythme qui lui plait le plus, et que je connais bien, à force.
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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Animia8 »

Mimie99 a écrit : lun. 26 juil., 2021 9:35 pm tout le monde: Si quelqu'un veut rp' avec mon perso, elle est de nouveau disponible.
J'ai Horace, si ça t'intéresse :)
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