La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

[naji2807]

Texte à caractère grossier et un peu explicite
Harès Wrath
26 ans, 1m95, Errydien, Ex-Evayen
Chef du Gang des Déchus, Misogyne, Possessif, Violent



Selene se bat plutôt bien, mais elle m'arrivera jamais à la cheville, aucune meuf le peut de toute façon. Je sais bien qu'il y a de bonne combattante à l'Arène, mais c'est juste qu'elles sont rapides, la force brute, c'est un truc de mec. Les meufs sont trop faibles pour ça. Moi, j'ai pas l'air comme ça, mais je frappe quand même fort, et surtout, je m'arrête pas. La plupart des meufs sont de vraies chochottes, y'a qu'à voir Pandora, à peine je la serre un peu fort, qu'elle grimace ou qu'elle râle... Heureusement, Selene est pas comme ça, sinon elle pourrait pas faire parti de mon gang. Et parce qu'elle en fait partie, elle me doit le respect... et là j'ai pas trop l'impression qu'elle me respecte. A l'entendre, elle se fout plutôt de ma gueule, et j'aime pas trop ça.
- Tu devrais, ta place est pas dans l'Arène, je grogne en la détaillant à nouveau.
Elle est plus forte que Pandora, mais c'est pas bien compliqué. Cette fille a du muscle que pour danser... Selene sait se battre, mais ça change pas grand chose, ça reste une meuf. C'est comme Tess, elle est là à faire la maligne, mais si y'avait pas Jey pour couvrir ses arrières, elle serait dans la merde et ça ferait longtemps que je lui aurais fait fermer sa grande gueule. Seulement si je fais ça, je sais que Jey va m'en vouloir... et c'est le seul en qui j'ai à peu près confiance, donc je peux pas me permettre de me le mettre à dos.
- Tu t'bats avec quelle arme?
Elle a forcément pris des armes, même moi j'en ai, alors je préfère frapper direct avec les poings. Mais s'battre à main nues quand les autres ont des lames, c'est du suicide, alors je prends toujours au moins une ou deux lames sur moi.

[naji2807]

Pâris Estrella
24 ans, 1m89, Evayen, Elite
Acteur, Fêtard, Diva, Coeur brisé



Elastic Heart
Parfois, souvent même, je m'en veux de traîner Garry partout... Le pauvre n'a rien demandé, il voudrait peut être juste rester à la maison, à se reposer pendant que je suis enfin absent. Mais plus le temps passe, et plus j'ai du mal à me passer de lui. J'ai l'impression qu'il est le seul à vraiment me comprendre... Bon sang... ça en dit long sur moi... Je suis attaché à un robot, je le considère comme mon seul véritable ami, le seul à me comprendre... alors que ce n'est qu'un robot bon sang... Parfois, mes "amis", ces gens censés être pareil que moi, de mon milieu social, me conseillent de nouveaux modèles d'Android, plus performants, plus innovants... Mais moi je veux garder Garry. Il est avec moi depuis que je vis seul, il m'a vu dans mes pires moments, comme dans mes meilleurs, et parfois, je me surprends à croire qu'il ressent quelque chose, qu'il n'est pas juste un assemblage de métaux et de circuits... Et puis je me rends compte de l'absurdité de ma réflexion... Si il ressentait quoi que ce soit, il serait parti depuis longtemps. Qui pourrait supporter une telle débâcle sans sourciller? Un robot qui ne ressent rien, voilà qui. Au moins, il ne m'en voudra pas de le traîner partout, il s'en fiche certainement...
Mais j'ai besoin de lui. J'ai besoin de lui, parce que je me sens vide. Je me suis toujours senti un peu vide, parce que tout n'a toujours été qu'apparence, même avec mes parents, mais depuis Clay, c'est encore pire. Il avait rempli ce vide, et en partant, il a comme agrandi le trou dans ma poitrine... Je lui en veux, terriblement, et pourtant, je n'arrive pas à me le sortir de la tête. Je me demande si il sera là aujourd'hui. Evidemment qu'il le sera, il sort avec une membre de l'Elite... Mais quand même... Peut être qu'il ne viendra pas... Je le cherche dans la foule, je retiens mon souffle chaque fois que je crois l'apercevoir. et je me sens ridicule. Si il est bien là, je veux qu'il voit comme je rayonne, comme je suis heureux sans lui... peu importe que ce soit vrai ou faux, Garry est le seul à connaître la vérité de toute façon, il n'en dira rien, il doit s'en moquer...
Il me suit, et je ne peux m'empêcher de me demander, cent fois au moins, si il serait si il avait le choix. Si je lui laissais la possibilité de partir, est-ce qu'il partirait? La réponse à cette question me terrifie... Je suis monstrueux, non? Je le garde contre peut être contre son gré, parce que, de ce que j'en sais, les robots ont peut être bien des émotions... Je le séquestre, tout ça parce que je suis terrifié à l'idée de me retrouver seul... c'est encore pire que tout ce qu'on pourrait imaginer...
Et pourtant, je suis là, à sourire, à serrer des mains, comme si le monde était un endroit merveilleux, rempli de joie et aussi parfait qu'on veut bien le faire croire au bon peuple d'Evaya. J'essaie d'intéresser Garry, et quand il me répond de sa voix monotone, je ris légèrement, comme si il avait fait une bonne blague, et fais un geste futile de la main :
- Tu as sûrement raison, vu l'état dans lequel ils le laissent! Et puis je ne veux pas te donner plus de travail.
Mes yeux rencontrent les siens sur ces derniers mots, et j'espère qu'il voit comme je suis sincère. Je m'en veux de tout lui faire ranger derrière... mais je suis beaucoup trop bourré pour faire quoi que ce soit la plupart du temps, et je sais pas rangé comme il le fait... C'est lui qui range tout, à tel point que je ne saurai sans doute rien trouver dans mon propre appartement... Et on me dit élite de la société... quel bel exemple.
Mes yeux reviennent sur la foule qui nous entoure et, soudain, je l'aperçois... Cette fois c'est lui, c'est certain... Mes yeux s'accrochent à sa chevelure châtain clair, et mon coeur saigne quand il se retourne en riant aux éclats. Il est au bras de cette fille... Instinctivement, je tends la main, et m'accroche au bras de Garry, un peu trop fort... J'espère ne pas lui faire mal, mais je ne sais même pas si il est capable de ressentir la douleur en réalité... Au moins, le serrer m'aide à reprendre un peu contenance, et j'efface ma grimace de douleur, au profit d'un sourire encore plus éclatant que le précédent.
- Oh Garry, je meurs de soif, et si nous allions me chercher une petite coupe! je m'exclame avec un air enjoué.
Mon coeur bat si fort, si vite... je parle à Garry, mais je peine à quitter Clay du regard... j'ai peur du moment où ses yeux croiseront les miens, j'ai peur qu'il remarque ma détresse... Je serre Garry un peu plus fort, je m'accroche à lui comme si il pouvait me sauver... si il ressent quoi que ce soit, il doit me trouver bien pitoyable.

[Yumeko]

Autumn Mckenzie
32 ans ǀ 178 cm ǀ Errydienne ǀ Réparatrice ǀ Libre et Indépendante ǀ Kayn



Tout est relatif mais je gagne assez bien ma vie pour ne dépendre de personne et surtout pas d'un homme. Je suis indépendante, je l'ai toujours été et je le serai toujours. Je n'arrive même pas à imaginer m'installer avec quelqu'un, être en couple et avoir des enfants. Je ne me vois pas mère, d'autant plus à Errydor. Ce n'est pas une vie à offrir à un enfant sinon quelle vie. Il n'est pas question de vie mais de survie ici. Tout le monde survit dans la pauvreté et dans la violence. La vie peut prendre fin à tout moment, dès qu'on fait un pas dans la rue. La mort peut frapper à tout instant. J'en ai été témoin, j'en ai fait l'expérience. J'ai perdu ma mère puis mon père. Avoir des enfants, c'est aussi avoir peur pour eux et je refuse de vivre constamment dans la peur. En dehors de ça, je vis seule depuis longtemps donc ça deviendrait compliqué d'habiter avec quelqu'un. J'ai mes habitudes et je ne suis pas prête à vouloir les lâcher. Je préfère vivre comme je l'entends sans avoir de compte à rendre à quelqu'un. Je ne couche pas avec beaucoup d'hommes différents, ma seule relation régulière est avec Kayn et elle n'est pas exclusive. Surtout de son côté parce qu'il est un client régulier de l'Extase même si ce n'est pas un sujet qu'on aborde souvent tous les deux. En même temps, je ne lui parle pas des autres hommes avec lesquels il m'arrive occasionnellement de coucher. Et puis, ça ne le regarde pas comme ça ne me regarde pas ce qu'il fait et avec qui. Chacun est libre de faire ce qu'il veut. Comme je suis libre de dépenser mon argent comme je l'entends. J'ai un peu d'argent de côté que je planque dans mon appartement mais je dépense pas mal de jetons dans certains aliments très difficiles à trouver ou coûtant cher comme le café, certains fruits et légumes et bien plus rarement du chocolat. C'est une vraie galère à trouver et ça coûte un bras.
Même si ce n'était pas prévu à la base, j'accepte de jeter un coup d'œil à son frigo et je suis bien partie pour le réparer. Kayn est un petit veinard car je le lui fais gratos. La seule contrepartie est d'écouter ma requête. Le grand gagnant de ce deal, c'est clairement lui surtout si j'arrive à le refaire marcher correctement. Je repère un fil dénudé et abimé quand je veux remettre la pièce et j'ai peut-être trouvé l'origine de la panne ou l'une des origines. Cela expliquerait pourquoi avec une pièce en bonne état, ça ne fonctionne toujours pas. Je lui explique ce que je fais et ce que je vois tout en me mettant au travail. J'utilise le multimètre que je mets sur le bon mode et je fais les bonnes manipulations pour découvrir que le fil est abimé mais non cassé. J'ai bien de l'électricité passant à l'intérieur. Il semble fonctionner correctement. Hum... je vais essayer de le protéger et de le remettre correctement pour que le contact se fasse bien. Parfois, il suffit juste de faire un peu de rafistolage.
- Bon, ton fil électrique fonctionne correctement, c'est déjà ça. Tu as du gros scotch épais par hasard ?
A peine, je lui explique la raison de ma venue à son atelier qu'il commence à s'énerver et limite à m'engueuler. Donc ça m'énerve rapidement et ça se sent dans ma réponse. Il ne m'en faut pas beaucoup pour le faire mais Kayn a l'art et la manière pour provoquer ce genre de réactions chez moi. Avec lui, je pars souvent au quart de tour comme s'il ne pouvait s'empêcher de me provoquer. Parfois, je me dis qu'il doit le faire exprès. Je le vois se tendre mais il s'attend à quoi bon sang ? A ce que je reste calme ? Il me connait, je ne peux pas l'être. Et puis, il croit quoi ? Je peux pas envoyer balader un chef de gang comme ça. Courageuse mais pas téméraire. Je tiens trop à la vie pour tenir tête de manière trop significative à Harès, Teegan ou tout autre chef de gang. Bien sûr, c'est le premier truc auquel j'ai pensé ! Trouver un plan B et l'emmener au hasard dans un autre endroit. S'il croit que c'est facile aussi. C'est pas lui qui s'est retrouvé devant lui. Désolée mais je ne peux pas penser à tout et en plus, je l'emmène où exactement ? Je tape la paume de ma main contre mon front très agacée et sans redescendre de mon état d'énervement, je rétorque ironique :
-Mais bien sûr ! Suis-je bête ? Pourquoi je n'y ai pas pensé avant ? J'aurais dû l'emmener directement chez toi ou chez Dimitri.
Je lève les yeux au ciel. Sa première question est rhétorique. En plus, il le savait déjà sinon il ne m'aurait pas trouvé aussi vite donc quelqu'un lui a donné mon adresse et mes doutes se portent sur l'un des membres de son gang dont je connais bien la copine. Franchement merci Jey, t'es un pote pensais-je avec sarcasme. Il me grogne dessus lâchant ses questions comme si c'était des balles perdues. En plus, j'ai l'impression qu'il cherche à avoir les réponses en m'observant attentivement. Pour un peu, je vais croire qu'il s'inquiète pour moi.
- Oui. Non. Non. Et non. Dis donc Kayn, je vais finir par croire que tu t'inquiètes pour moi avec toutes tes questions.

[naji2807]

Wylla Gueller
33 ans, 1m65, Evayenne
Secrétaire au gouvernement, Rayon de Soleil



Déjà plus d'une semaine, et je n'ai toujours aucune réponse... Je sais que ça peut prendre des mois, mais je ne m'attendais pas à ce que l'attente soit aussi insupportable. Je me sens d'autant plus coupable d'avoir fait attendre de nombreuses familles... Je sais que ce n'était pas réellement ma faute, je sais que c'était la procédure, que ça l'est toujours d'ailleurs... Mais tout de même, ça doit être terrible, en fait non, c'est terrible. Le pire, c'est que je ne traiterai pas mon propre dossier, que ce seront mes collègues qui s'en occuperont, ce qui est bien normal évidemment, mais du coup, je ne sais même pas quand il va passer, quand il va être traité. Je sais qu'il doit être sur la liste d'attente, et je me dis qu'en travaillant plus vite, peut être que j'arriverai à le faire remonter rapidement... Du coup, ça fait plusieurs jours que je travaille comme une acharnée, sans bâclée mon travail bien sûr. Même ce week end, j'ai voulu faire quelques heures supplémentaires, mais mon supérieur m'a renvoyé chez moi dimanche midi. Aujourd'hui, je n'irai pas au défilé, je me suis portée volontaire pour rester, mais du coup, je suis toute seule dans le service. Les demandes d'enfants ne sont pas si urgente que ça... à première vue, donc mon supérieur a autorisé toutes mes collègues à prendre un congé.
Depuis ce matin, je ne me suis arrêtée qu'une fois, pour une pause toilettes, et je sens que mon ventre commence à crier famine. L'heure officielle de la pause déjeuner est passée depuis un moment, mais personne n'est là pour me contrôler de toute façon. Je sors du service et descends jusqu'à l'accueil. C'est là que j'aperçois Jody, et que je ralentis légèrement. Je me mords la lèvre en me demandant si je devrais lui parler ou non... Jody est... Jody. Elle est très... elle-même... Je ne suis pas du genre à discriminer ou autre, et je lui dis toujours bonjour quand je la croise, mais nos rapports ne vont pas beaucoup plus loin. D'un autre côté, je passe devant elle, et puis peut être qu'elle n'a pas encore mangé non plus... En me mordant légèrement l'intérieur de la joue, je m'approche d'elle et, quand je suis assez prêt, je la salue avec un petit sourire :
- Bonjour Jody, j'allais me chercher quelque chose à manger à l'extérieur, tu voudrais m'accompagner?
Je ne sais pas si elle peut laisser l'accueil sans surveillance à la réflexion... mais ce n'est que pour quelques minutes, et au pire, elle pourrait me dire ce qu'elle veut et je pourrais aller le lui chercher.

[naji2807]

Texte grossier
Kayn Tantis
35 ans, 1m85, Errydien
Ferrailleur, Ancien combattant, Solitaire, Grincheux



Je suis pas du genre à négocier, mais j'avoue que ça m'est déjà arrivé de filer des trucs à l'oeil à des gens, même si c'est rare. Celle pour qui je l'ai déjà fait, par exemple, c'est Autumn. Les lames que je lui ai donné, je les lui ai pas fait payer, déjà qu'elle voulait pas les prendre de base. C'est une casse-couille, dans tous les sens du terme... Elle sait pas juste accepter quelque chose sans rechigner, et quand je lui donner les dagues, ça a été un vrai cirque. Pourtant franchement, elle avait rien à redire. Je lui ai donné deux bonnes lames, légères et bonnes pour sa taille, et pour rien d'autre que sa propre sécurité! Mais c'est un tête de mule, qui pense qu'elle n'a besoin de personne... J'avoue qu'on se ressemble là-dessus, mais quand même, elle me fait bien chier.
Et puis moi, j'ai fini par admettre que j'avais besoin de son aide sur mon problème actuel. C'est déjà ça... Et si elle parvient à le réparer... à la fois ça m'arrangera, et à la fois ça me fera chier, parce que ça fait des heures que je planche là-dessus, sans aucun résultat. Je me retiens de grogner quand elle dit que mon fil fonctionne correctement, et quand elle demande un bout de scotch, j'ai envie de lui répondre que je n'en ai pas, juste parce que ça me fait chier. C'est ça la solution? Un putain de bout de scotch? Je serre la mâchoire et me tourne pour fouiller dans mes merdes et en sortir un rouleau de scotch que j'utilise pour rafistoler les trucs qui se disloquent. Je dis rien et lui tends le rouleau.
Déjà que ça me fait chier qu'elle réussisse à réparer mon truc comme ça, quand j'apprends la raison de sa requête, je m'énerve encore plus. Mais quelle inconsciente putain! Trainer avec un chef de gang, tu m'étonnes qu'elle flippe! Je comprends pas pourquoi elle l'a fait monter chez elle sérieux! C'est sûr que maintenant, vaut mieux qu'elle se barre. Elle s'énerve aussi, mais ça me fait pas décolérer, au contraire!
- Bah ouais exactement, t'aurais pu l'emmener ici ou chez Dimitri!
En plus Harès est un gros connard, comme beaucoup de gars ici, et qui sait si il l'a pas touchée. Elle me dit que non, mais je la regarde sous toutes les coutures. C'est pas que je la crois pas, c'est que je me demande pourquoi il a pas essayé de la toucher... Elle est belle, attirante, il était seul avec elle... On me fera pas croire que Harès est gentleman qui s'est dit qu'il allait pas la toucher... La remarque qu'elle me fait me pousse à lui lancer un regard mauvais. Je m'inquiète pas pour elle... C'est juste que j'ai pas envie de perdre mon plan cul régulier pour une connerie de ce genre! Et puis même, la question n'est pas là!
- Tu rêve ma grande, je me demande juste si t'es toujours en un seul morceau ou non... tu sais, je suis pas fan des infirmes, je réponds en prenant de la distance.
Ouais ma remarque est celle d'un connard, et je me sens con rien qu'en la prononçant, mais elle me fait chier à dire que je m'inquiète... je m'inquiète pas... je l'interroge c'est tout!

[Yumeko]

Autumn Mckenzie
32 ans ǀ 178 cm ǀ Errydienne ǀ Réparatrice ǀ Libre et Indépendante ǀ Kayn



Texte à caractère grossier
Je ne négocie jamais mes tarifs sauf quand j'en suis contrainte avec des chefs de gang comme Harès sinon je n'en ai pas besoin. Mes prix de réparation sont honnêtes. Je suis une bonne réparatrice et mon travail est bon. Et je ne fais payer que si je réussis à le faire. Je ne fais rien payer si je n'y arrive pas. Donc je ne suis pas malhonnête, non plus. Ce n'est pas dans mon tempérament d'être malhonnête ce qui explique aussi pourquoi je reste éloignée des gangs. Gang ne rime pas avec honnêteté. Par contre, il m'arrive de mentir pour sauver ma peau. C'est parfois nécessaire surtout ici. S'il faut survivre, je fais tout pour. Je ne répare rien gratuitement sauf en quelques exceptions. Je veux bien réparer pour certaines connaissances mais jamais sans contrepartie. Ce n'est pas forcément des jetons, ça peut être un conseil, un objet à troquer, de la nourriture. Je ne sais pas si Kayn fait la charité mais j'en doute. Il ne fait rien sans contrepartie même s'il m'a bien donné des lames. Enfin, je lui avais rien demandé et je n'en voulais pas mais il m'a forcé la main et pour être tranquille, j'ai fini par les garder. Sauf que je ne m'en serre pas. Et je ne sais pas si je m'en servirai un jour. Parce que c'est bien beau d'avoir des lames, si je ne sais pas m'en servir, ça ne sert pas à grand chose. Après, l'instinct de survie me pousserait peut-être à les utiliser pour me défendre. Mais il ne manquerait plus que je demande à Kayn de m'entrainer avec des lames. Cela me ferait presque rire et je le vois bien m'envoyer ch*er pour ne pas changer. C'est une seconde nature chez lui.
Je me mets sur la réparation de son frigo, faisant mon diagnostic puis commençant à travailler dessus. J'élimine petit à petit les problèmes pour trouver un fil dénudé et abimé. Après une nouvelle vérification, je veux bidouiller ce fil et lui redonner une seconde jeunesse. S'il n'est pas cassé, je devrais pouvoir y arriver. Quand je lui demande s'il a un gros bout de scotch, il ne me dit rien mais son regard est éloquent. Il a envie de me dire "va te faire mettre". Cela serait pas la première fois, je lui ai déjà sorti aussi quand j'étais énervée contre lui ce qui arrive souvent. Etre énervée pour lui sortir à chaque fois, "va te faire voir" si je reste polie. Mais sans un mot, même si je le sens tendu, il s'exécute, fouille et me ramène ce que je lui demande. En silence, il me le tend et sans rien dire, je lui prends. Je le pose à côté de moi. En attendant, je prends les fils entre mes doigts et je les remets correctement. Cela me prend un peu de temps, c'est un travail délicat. Une fois satisfaite, je prends le gros scotch dont je déroule un bout et le coupe avec un ciseau à disposition. Tout doucement, je l'enroule autour. Au moins, il est protégé. Reste plus à voir si ça fonctionne.
Si je suis calme quand je travaille, il n'en va pas de même quand je discute avec Kayn ou plutôt quand je me prends la tête avec lui. Il ne faut pas plus de quelques minutes pour que ça arrive. Il s'énerve contre moi donc je m'énerve contre lui. S'il croit que je vais répondre sans m'énerver, il se fourre le doigt dans l'œil. Non mais il est marrant aussi, il a cru que j'avais trente six solutions, que c'était facile de penser à tout. Eh bien non. Et puis j'étais en mode réparatrice et c'est ce que j'ai fait, j'ai réparé son micro-onde. Point positif, il a payé même s'il a négocié et je ne l'ai pas revu depuis. Point négatif, il pourrait avoir l'idée de revenir pour une autre réparation. Et quand je lui rétorque que j'aurais dû l'emmener directement ici ou chez Dimitri sur un ton ironique, il me répond par l'affirmative. Comme si j'allais faire ça. Dimitri fait partie d'un autre gang et je me vois mal emmener un chef de gang chez un ami. Et si je l'emmenais chez lui, je suis sûr que cet idiot m'aurait dit ce qu'on foutait chez lui. Et moi, j'aurais eu l'air fine après.
- Mais bien sûr ! Comme si j'allais l'emmener chez un ami ou ici !
Je vais finir par croire qu'il s'inquiète vraiment pour moi cet idiot parce qu'il me regarde avec insistance et il me manquerait plus qu'il me demande de me déshabiller pour vérifier. J'ai bien envie de lui sortir un truc pareil, je ne sais pas ce qui me retient exactement. Je crois pas que je vais me retenir d'ailleurs pour lui balancer ce que je pense vraiment de ses remarques. En plus, cet idiot ne me croit pas. Je lève les yeux au ciel, je commence à être excédée par ses réponses. Il m'énerve ! Je vous jure il m'énerve ! Et quand je lui balance qu'il s'inquiète pour moi, il me lance un regard mauvais. Oui bien sûr, je rêve. On aura tout entendu. Quel menteur celui-là ! Et là, j'ai envie de lui en foutre une ou de lui balancer n'importe quel objet à la figure. Mais quel enfoiré quand j'entends la suite ! Je le foudroie du regard.
- Tu veux vérifier par toi même peut-être ?! Tu sais quoi Kayn ? T'es un enfoiré alors va te faire f*utre !
Tant pis pour notre deal, je m'en moque, il n'a qu'à finir le boulot tout seul comme un grand. Et moi, je me débrouillerai sans lui, c'est encore ce que je fais de mieux. Je contourne l'établis et je commence à sortir de son atelier d'un pas pressé mais surtout énervé.

[Animia8]

Hello ! Du coup j'en avais déjà parlé avec Naji mais je le concrétise ici, j'aimerais inscrire un petit pnj : Archibald Hawkins, sentinelle et médecin (l'ami d'Horace) avec comme avatar Asa Butterfield ^^

[naji2807]

Texte grossier
Kayn Tantis
35 ans, 1m85, Errydien
Ferrailleur, Ancien combattant, Solitaire, Grincheux



Depuis plusieurs années, j'ai arrêté de combattre avec mes lames, mais je n'ai jamais perdu la main pour autant. Je m'entraîner encore, chaque fois que je dois tester une de mes créations, et ça me permets de vérifier que je sais toujours utiliser mes armes. Je n'aime pas beaucoup me rappeler mon passé à l'Arène, mais je sais que certains s'en souviennent pour moi, et que c'est aussi grâce à ça que je suis à peu près tranquille. On vient rarement me faire chier ici, et quand certains idiots pensent pouvoir me voler, ils le regrettent bien assez vite. Je vends des armes, mais je sais également les utiliser, et je pense que c'est une obligation ici, à Errydor. Si tu ne sais pas manier une arme, tu es mort. Pourtant, il y en a, comme Autumn, qui croit pouvoir s'en passer... j'ai été obligé de lui en donner une pour qu'elle soit finalement armée, et je suis sûr qu'elle ne l'utilise même pas... quel gâchis!
Cette fille a tendance à me taper sur le système, que ce soit quand elle me prend la tête parce qu'elle ne veut pas s'armer ou quand, comme maintenant, elle réussit à réparer un objet sur lequel je galérais depuis des heures... ça me gonfle parce qu'elle semble trouver la solution avec une facilité déconcertante, alors que je m'emmerde à retourner le problème dans tous les sens depuis ce matin. Mais je ferme ma gueule et la laisse travailler, pour une fois.
Par contre, quand elle me parle de sa demande, je peux pas garder ma bouche fermée. Quelle idée de faire monter un chef de gang chez elle! Mais franchement, elle pense à rien! Elle aurait dû l'emmener ailleurs, tu m'étonnes qu'elle flippe maintenant! Et au lieu d'admettre ses torts, elle monte dans les tours elle aussi. On va pas s'en sortir, mais ça finit toujours comme ça entre nous de toute façon.
- Bah ouais, c'est vrai que c'était mieux de l'emmener chez toi! je raille en croisant les bras.
Mais quelle emmerdeuse! Non je m'inquiète pas... j'ai pas le droit de lui poser des questions? C'est quoi son problème sérieux? Elle me met en rogne, à supposer que je m'inquiète pour elle. Je m'inquiète pour personne, et surtout pas pour une emmerdeuse! Elle m'agace tellement que je finis par lui répondre comme un connard, et je sais que je suis allé trop loin. Ma mâchoire se crispe, et j'ai pas envie de m'excuser, parce que je m'excuse jamais, mais en même temps, je sais que là, c'est moi qui ai joué au con... J'ai dit un truc blessant, exprès, et ça a eu pile l'effet voulu. Quel con putain! Mais quelle conne elle aussi! Elle commence à partir, furax, et je la rattrape, lui serrant le bras pour la forcer à ralentir.
- Tu fais chier putain Autumn! T'es une emmerdeuse! Tu viens ici m'emmerder avec ta demande et moi j'ai pas le droit d'te poser des questions?
C'est pas des excuses, je sais pas faire ça, m'excuser, et puis elle me fait chier quand même!

[Yumeko]

Autumn Mckenzie
32 ans ǀ 178 cm ǀ Errydienne ǀ Réparatrice ǀ Libre et Indépendante ǀ Kayn



Texte à caractère grossier
Je ne suis clairement pas une combattante ou du moins, je n’aime pas me servir d’armes blanche ou d’armes à feu. Je ne me défendrais pas plus avec des poings ou mes pieds sauf si j’en suis contrainte. Si on tente de m’agresser, je pense que je répondrais, je ne me laisserais pas faire, je me défendrais comme je me défends par les mots quand on s’en prend à moi de cette façon. On ne peut pas me qualifier de docile, ce n’est pas le cas, je ne le suis en aucun cas. J’ai même du mal à m’empêcher d’ouvrir la bouche pour répliquer. Si on pique, je pique. Si on mord, je mords. C’est aussi simple que cela. Cela ne me fait pas peur, cela ne m’arrête pas. Du moins, la plupart du temps. Je ne crois pas être très à l’aise à l’idée de me servir d’une arme ce qui peut paraitre paradoxal. On ne m’a jamais appris à en manier mais je n’ai jamais demandé, non plus. Pourtant, je côtoie deux hommes, anciens combattants à l’Arène dont je ne doute pas de leur compétence dans ce domaine. Je ne sais pas si Dimitri a perdu la main depuis, je ne sais pas s’il lui arrive de s’entrainer parfois, ce n’est pas un sujet que l’on aborde tous les deux. On évoque bien d’autres sujets. Avec lui, c’est facile et simple. Avec Kayn, c’est tout l’inverse. Rien ne l’est, on passe notre temps à nous prendre la tête et à nous engueuler pour la moindre chose. C’est vrai, je pars au quart de tour mais j’ai l’impression qu’il fait exprès de me provoquer. Sauf que je ne peux pas rester calme, c’est impossible, j’en suis incapable surtout en sa présence. C’est comme si on appuyait sur un interrupteur qui me fait sortir les griffes. Mais pour en revenir aux armes, je suis persuadée qu’il s’entraine toujours. Après tout, il vend des armes aux plus offrants donc il vaut mieux savoir s’en servir. Je n’aime pas lui demander des trucs alors j’évite autant que possible. Et quand ça arrive, il ne loupe pas une occasion pour me faire une réflexion ou deux. J’en suis en plein dedans en ce moment. Rien que pour ça, je ne lui demande pas de m’apprendre à manier des armes. Je ne me serre pas de la lame. Il me l’a donné, j’ai rechigné mais j’ai abandonné en la gardant. Il ne m’a même pas demandé si je savais m’en servir ou si je voulais apprendre. Donc son utilité est clairement relative pour le moment.
Mais je viens quand même lui demander de me prêter ou plutôt louer une partie de son atelier. Je ne demande pas grand-chose sauf écouter ma requête. C’est quand même pas compliqué mais si, ça l’est. Il ne peut pas s’empêcher de me faire une remarque et ça m’énerve. C’est pourtant pas difficile de s’en abstenir, non ? A priori oui. Je ne lui demande même pas son avis mais il veut me le donner quand même. Et franchement, ces réflexions, je pourrais m’en passer. Il n’a pas besoin d’en rajouter une couche bon sang ! Mais si, il le fait et ça m’énerve. S’il croit que je vais garder le silence, il se met le doigt dans l’œil.
- C’est fait alors qu’est-ce que tu veux que je te dise de plus ?!
Et puis sous ses airs de mec en rogne, j’ai bien l’impression qu’il s’inquiète pour moi sinon pourquoi poser toutes ses questions. Il veut vérifier que je vais bien, que je ne suis pas blessée ou autre. Mais je ne le suis pas sauf un peu dans mon amour-propre. Se faire traiter de prostituée quand on n’en est pas une, ce n’est pas agréable à entendre. Mais il n’a pas été violent, juste intimidant. Il ne m’a pas touché, frappé, ni violenté. J’ai réparé son micro-onde, il est repassé le chercher et j’ai obtenu 40 jetons. Voilà. Sauf qu’il y a plus blessant qu’Harès, il y a Kayn. Je me sens vexée et ça me met hors de moi. Je le foudroie du regard et je lui hurle presque dessus, l’insultant au passage. J’arrête ce que je fais parce que je n’en ai plus l’envie, ni la capacité dans cet état. Et ça lui apprendra à se comporter comme ça avec moi. De quel droit se permet-il de me sortir un truc pareil ? Telle une furie, je contourne l’établi pour sortir mais je suis stoppée quand il m’attrape le bras. Je me tourne vivement vers lui, la colère se lisant sur mon visage, continuant à le foudroyer du regard. Si mes yeux pouvaient être des armes, il serait mort. Je le fais ch*er ?! Bienvenue au club ! pensais-je rageusement. Ah ouais ? Une emm*rdeuse ? Pas plus qu’il ne l’est.
- Et toi un c*nnard ! Et l’emmerdeuse, tu veux bien la mettre dans ton lit tant qu’elle est jolie ! je continue à crier. J’ai compris, je ne vais plus t’emm*rder avec mes demandes, je vais me débrouiller seule ! C’est encore ce que je fais de mieux ! Le problème, c’est pas tes questions, c’est tes reproches.

[melemele14]

33 ans – Errydien - Gang des Enfants d’Harvel






Je n'arrive pas à croire qu'il soit assez stupide pour faire ça. Bien évidemment, je sais que Kit ne ressent pas les émotions exactement comme nous mais je pensais que son expérience à l'Arène l'aurait complètement dissuadé de participer à ce genre d'évènements. Je ne sais pas vraiment ce qui le motive à y prendre part d'ailleurs... L'attrait du gain ? Il ne m'a jamais semblé être quelqu'un de vénal. Bien évidemment, personne à Errydor ne cracherait sur une telle somme mais, pour les anciens combattants de l'Arène, ce n'est pas toujours suffisant pour nous convaincre à y remettre les pieds. L'envie de castagne ? Ca m'étonnerait que ce soit son style, bien qu'il ne soit pas un ange...

Heureusement pour moi, Willow a eu l'amabilité de me renseigner sur la direction qu'il a empruntée en quittant le QG un peu plus tôt. Si je me dépêche un peu, je devrais pouvoir lui tomber dessus avant qu'il n'atteigne l'Arène. Je me mets à trottiner dans les rues d'Errydor en observant les alentours. L'atmosphère est toujours étrange à cette période de l'année. Outre le fait que les rues soient particulièrement vides, une excitation palpable flotte dans l'air. Pourtant, des combats ont lieu toute l'année à l'Arène, il y a plein d'autres moments pour venir observer des personnes se taper dessus. Je pense que ce qui plaît le plus aux gens, c'est pouvoir se promener dans Errydor sans avoir trop peur que les gangs déclenchent des fusillades à chaque coin de rue. Ils sont bien trop concentrés sur le grand Tournoi pour ça.

En tournant à un coin de rue, j'aperçois au loin la silhouette élancée de mon chef. Je me mets alors à courir plus rapidement pour me retrouver à sa hauteur. C'est qu'il trace le bougre ! En arrivant à ses côtés, je me laisse quelques secondes pour retrouver un souffle plus ou moins stable et me tourne ensuite vers lui, les sourcils froncés.

Je peux savoir ce qui te prends ? Depuis quand est-ce que tu nourris l'idée saugrenue de participer au grand Tournoi ? Asséné-je avec un brin d'accusation dans la voix.

Je ne sais pas ce qui m'énerve le plus : l'idée même qu'il participe à ce tournoi ou le fait qu'il ne m'ait pas mis au courant. Je suis le réparateur du gang, mince, s'il se retrouve en miettes c'est à moi que reviens la tâche de le réparer ! Je pourrais au moins être prévenu de ce genre de choses.

[naji2807]

Texte grossier
Kayn Tantis
35 ans, 1m85, Errydien
Ferrailleur, Ancien combattant, Solitaire, Grincheux



Je suis pas du genre sympa, au contraire même, on me trouve souvent aigri, grincheux, de mauvaise humeur... mais en même temps, je n'ai jamais essayé de faire croire le contraire à qui que ce soit. Je suis un connard, aigri, grincheux, et de mauvaise humeur. Les gens qui me côtoient le savent, et ceux qui ne me connaissent pas le découvre vite. Autumn me connait, elle sait que je suis un con, on se prend assez la tête tous les deux pour qu'elle soit au courant. Et elle est pas mieux que moi, toujours à répondre, à répliquer, à me faire chier! On passe notre temps, soit à s'engueuler, soit à baiser, et souvent, on baise après s'être engueulés... Mais faut dire qu'elle est vraiment insupportable. Là par exemple, après m'avoir gonflé en trouvant la solution à mon problème si rapidement, et maintenant, elle cherche à avoir le dernier mot sur une discussion à la con.
Elle peut pas juste admettre qu'elle a merdé et qu'elle aurait effectivement du faire autrement? Elle est trop fière pour ça? Non mais franchement, elle fait chier. Elle se rend compte qu'elle aurait pu y passer? Harès a un petit pois à la place du cerveau, mais ça le rend pas moins dangereux, au contraire. Vu comment Autumn aime l'ouvrir, je me demande comment elle a réussi à pas le mettre en rogne... et mettre en rogne un gars armé avec un petit pois à la place du cerveau, c'est clairement pas l'idée du siècle. C'est clair que maintenant que c'est fait, on peut plus rien y faire, mais ça me gave quand même, alors je réplique :
- Que tu recommenceras pas une connerie pareille!
Elle me gave... Et elle ose penser que je m'inquiète pour elle. Je m'inquiète pour personne, même pas pour moi, donc je vais pas commencer à m'inquiéter pour les autres. J'ai le droit de poser des questions, c'est elle qui est venu me faire chier, donc je fais bien ce que je veux, merde! Elle me fait tellement chier que je balance une connerie monumentale. Je regrette pas... je sais juste que je suis allé trop loin, alors je la rattrape avant qu'elle se barre. C'est pas tant que je veux qu'elle reste, c'est juste qu'à partir comme une furie comme ça, qui sait si elle va pas se mettre encore plus en danger. Et non je m'inquiète pas, j'en ai rien à foutre, je veux juste pas avoir sa mort sur la conscience, j'en ai assez comme ça.
Elle est hors d'elle, mais je suis énervé aussi, alors je la lâche pas, je continue de la serrer fort, peut être un peu trop, mais je m'en fous. Ma mâchoire se crispe et je lève les yeux au ciel en l'entendant. Putain mais elle a vraiment cru à ma connerie en plus... mais quelle idiote!
- Mais arrête ton cirque merde! Je te fais des reproches parce que tu fais n'importe quoi! Et oui tu m'emmerdes, mais tu vas faire quoi là? Retourner dans ton atelier connu des chefs de gang? C'est une idée à la con, mais vas-y, vas donc te mettre en danger, pour ce que j'en ai à foutre.
Je dis ça, mais je la lâche pas, elle serait bien capable de le faire, énervée comme elle.

[Animia8]

⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙
Archibald Hawkins
PNJ
⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙
23 ans◈1m83◈Sentinelle◈Médecin
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Je suis à né à Evaya, avec une mère coiffeuse et un père professeur universitaire. Nous vivions bien, ça c’était sûr, nous avions un appartement spacieux, avec des lumières tamisées, un équipement technologique moderne, un balcon, des plantes partout. Notre famille aimait la musique, surtout ma mère, qui collectionnait des centaines de CD. A l’âge de 6 ans, dès que j’ai été en mesure de tenir un archer entre mes doigts, elle m’a inscrite à des cours de violon. Notre appartement était sans cesse baignée de musique. Un bout de paradis. A cette époque-là, je n’étais pas conscient du monde dans lequel je vivais : un monde fait de faux-semblants, de tromperies, d’hypocrisie.

Ma mère avait secret, elle était bipolaire. Mon père ne l’a jamais su avant de l’épouser et de fonder une famille avec elle. Mon enfance est remplie de plein de souvenirs comme celui-ci : ma mère qui crie, qui pleure, qui nettoie la maison de fond en comble pendant des jours sans dormir, ou qui ne peut s’empêcher d’agir sous l’effet d’impulsions insensées. La plupart du temps, elle était sous médicaments qui lui permettaient d’être « normale », mais on avait parfois l’impression que son cerveau fonctionnait au ralenti. Malgré ces épisodes bipolaires, nous supportions bien sa maladie, puisqu’ils n’étaient pas très récurrents.

Un jour, j’ai découvert Helena, chez mon ami Elliot. C’était une petite fille avec des cheveux très foncés et des yeux en amande, qui cherchait sans cesse des nouveautés à découvrir. Je savais que son existence était un secret, pourtant, j’avais envie de crier au monde entier à quel point elle était jolie, à quel point je voulais être tout le temps avec elle. J’aimais la manière dont elle me regardait -avec des yeux émerveillés- quand je leur jouais de mon violon ou leur chantais une chanson.





A mesure que les crises bipolaires de ma mère s’accentuaient avec l’âge, je passais de plus en plus de temps chez les Park, pour éviter la tension qui régnait chez nous. Mon père était celui qui en souffrait le plus, car il subissait seul ces troubles affectifs. Ma mère perdit rapidement son travail de coiffeuse, mais les revenus de mon père étaient suffisants pour nous garder chez nous.

J’avais 16 ans, quand c’est arrivé. En revenant des cours, après l’école, j’ai retrouvé notre appartement totalement retourné, comme si on avait été cambriolés. Mon père était au travail, mais ma mère était chez nous, alors je soupçonnais qu’il s’agissait encore une crise maniaque. Quand j'ai traversé les pièces principales, j’ai retrouvé ma chambre sens dessus dessous. Ma mère était agenouillée au milieu du désordre de ma chambre et tenait entre ses mains une série de dessins que j’avais faits étant petit, représentant Elliot, Helena et moi. J’avais caché ces dessins dans une boîte que j’avais rangé en haut d’une étagère, pour ne pas qu’on les retrouve. En la voyant les tenir ainsi, je savais que j’avais fait l’erreur de ne pas les bruler. Ma mère, sans me regarder, prit la parole d’une voix dangereusement calme :

◈ Qui est cette personne, ici ? me demanda-t-elle, en pointant du doigt Helena.
◈ Je ne me souviens plus, j’avais bredouillé.

Ma mère s’empara d’un carnet qui traînait sur le sol. C’était mon journal intime, caché également dans la boîte, où je racontais mes journées passées avec Elliot et Helena. Je tremblais, en me maudissant de n’avoir pas brulé cette maudite boîte et son contenu.

◈ Ici, tu parles d’une certaine Helena, reprit-elle. La sœur de… Elliot ?

Elle avait enfin posé son regard sur moi. Un éclair me traversa. Je savais que ma mère n’était pas folle, mais quand elle subissait une phase de manie, j’avais parfois l’impression que cela s’en rapprochait. Elle se leva, et fit quelques pas vers moi. Les larmes coulaient sur mes joues sans même que je m’en rende compte.

◈ Je t’en prie, maman, garde le secret…

Le regard de ma mère n’exprimait rien, à part une grande fatigue. Elle avait le regard perdu, posé derrière moi. Sa crise maniaque était déjà redescendue.

◈ Je vais me reposer, annonça-t-elle seulement d’une voix lâche.

Elle ne sortit pas de sa chambre le soir, ni le lendemain. J’ai cru qu’elle l’avait oublié. Mais deux jours après, en pleine nuit, je fus réveillé par des cris et des hurlements provenant de dehors. Au matin, on apprit que Helena et son père avaient été expulsés à Errydor.





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J’ai mis plusieurs mois à se remettre de cet évènement. Elliot et moi continuions de nous voir souvent, malgré que notre amitié se soit un peu fissurée. Elliot avait des soupçons car j’étais le seul à connaître l’existence d’Helena en dehors de sa famille. Cependant, il y avait bien d’autres raisons qui auraient pu révéler l’existence de sa petite sœur, et j’étais aussi affecté que lui par sa disparition. Il était la seule personne sur qui je pouvais me reposer, mais il ne me faisait pas confiance. Nous étions comme deux cartes qui essayaient de nous tenir debout l’une contre l’autres, mais nous tremblions tellement que notre figure s’écroulait. Nous avons gardé contact, mais nous n’étions plus aussi proches. J’étais entré dans une sorte de dépression, et cela faisait mauvais ménage avec la bipolarité de ma mère. Mon père en souffrait d’autant plus.

Un soir, la milice vint nous voir pour nous dire que ma mère avait été arrêtée en plein centre commercial, car elle menaçait des gens avec un couteau. Représentant une menace pour les citoyens d’Evaya, il avait été décidé qu’elle serait expulsée de la ville. Malgré nos actions pour prouver la maladie de ma mère, nous n’avons rien pu faire. En seulement quelques mois, j’avais perdu une amie chère, mon meilleur ami, et ma mère. Mon père s’absentait de plus en plus longtemps et rentrait de plus en plus tard du travail. Parfois complètement saoul. Mais il gardait la barre, il le faisait pour moi. Pour ma part, je n’allais plus en cours, je passais mes journées à m’enfermer dans ma chambre, en écoutant tous les CDs de ma mère, un par un. Après plusieurs mois, il m’est paru évident que ce n’était pas ainsi que j’allais respecter la mémoire de mes proches. Une colère grondait en moi, et augmentait chaque jour plus en plus. Je n’en pouvais plus de cette ville, sa politique, ses injustices, cette ségrégation. Et il y avait aussi ce sentiment : une énorme de culpabilité vis-à-vis d’Helena, même si directement, je n’y étais pour rien, je ne pouvais que me sentir coupable pour son expulsion.

Je savais ce qu’on faisait des rebelles et des militants, ils étaient expulsés de l’autre côté de la ville sans plus de manières. Si je voulais changer quelque chose, je devais préparer quelque chose de plus grand. Je suis entré à l’université, en fac de médecine, un peu grâce à mon père. Dès mon entrée, j’avais créé une organisation clandestine avec d’autres personnes, visant à renverser le système politique d’Evaya. Je savais que c’était un projet fou. Mais la colère qui grondait en moi suite à la disparation de mes proches était bien plus folle. J’ai proposé à Elliot d’y venir, mais il a refusé. On ne se parlait plus vraiment.

Nous ne faisions pas grand-chose, à vrai dire, pour le moment, nous essayions juste de gagner le plus de membres possibles. A ma cinquième année de médecine, malgré toutes les précautions que nous avions prises, notre groupe a été découvert et toutes les personnes qui se trouvaient à notre base à ce moment-là ont été expulsés. J’en faisais partie. Notre groupe était plutôt grand, donc il était impossible de vérifier la fiabilité de chaque membre. Cela aurait pu être n’importe qui d’entre nous. Mais j’en étais sûr et certain : il s’agissait d’Elliot. Malgré toutes les fois où je lui avais affirmé que n’y étais pour rien (même si je savais au fond de moi que c’était faux), il ne m’avait jamais cru, et dans un élan de vengeance, avait dénoncé notre organisation à la milice.


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Arrivé à Errydor, ayant perdu tous mes repères, je ne savais plus vraiment quoi faire, mais j’avais deux objectifs très clairs : retrouver ma mère et Helena. J’ai vite compris que les Phalènes contrôlaient quasiment toute la ville, et devaient donc détenir des informations intéressantes. En passant quelques marchés avec eux, j’ai vite appris que ma mère n’avait pas survécu très longtemps après son arrivée ici. Sans ses médicaments, elle s’était vite retrouvée proie à des crises de dépression et de manie de plus en plus violentes. Les Phalènes parlaient d’elle en mentionnant « la folle ». Du jour au lendemain, elle avait disparu. Quant à Helena… Les Phalènes avaient l’air de bien la connaître. Il me suffisait simplement de lever les yeux.





Helena avait totalement changé. Ce n’était plus la petite fille avec un sourire tendre et des yeux pétillants. Elle était là, sur la scène, son corps se mouvait et se balançait comme un serpent silencieux et habile, mettant en valeur ses formes nouvelles et un visage bien plus mince. Son regard n’exprimait rien. Je n’osais pas imaginer ce qu’elle avait dû subir jusque-là. Pour autant, je n’avais jamais osé l’aborder. Parfois, des mecs s’approchaient d’elle, lui glissaient quelque chose à l’oreille et ils partaient ensemble vers une salle privée. J’en serrais les poings à chaque fois. Je revenais souvent à l’Extase, parfois accompagnés des Phalènes pour passer des accords. Je leur rendais des services ou leur servais de main d’œuvre quand ils en avaient besoin, en échange de quelques jetons. J’avais trouvé un logement dans leur quartier et arrivais à survivre aisément. Parfois je venais juste tout seul, pour regarder danser Helena toute la nuit, et je maudissais les Phalènes de toute mon âme pour lui faire subir ça. Mon anonymat ne dura pas longtemps avant que Helena me remarque. J’étais accompagné des Phalènes à ce moment-là. Quand elle est venue à notre table, mon cœur battait si fort que je n’osais pas bouger d’un cil. Mais j’étais tellement heureux de la retrouver. Helena m’a demandé pourquoi j’étais ici, et je n’avais pas le cœur à lui expliquer la raison. A vrai dire, maintenant que j’étais ici, cela me paraissait totalement stupide et insensé. Alors, pour trouver une excuse, j’ai sorti un truc bidon. Je ne sais pas si elle m’a cru, mais en tout cas elle a rigolé, beaucoup, et moi aussi, beaucoup, alors j’étais heureux.

Helena avait réussi à survivre, même si elle faisait un métier qu’elle détestait. Je m’en voulais tellement, d’avoir été la cause de son expulsion, et de ne pas être venu l’aider plus tôt. Je me suis rendu compte de mon égoïsme. La voir ici me brisait le cœur, alors je me suis promis de faire mon possible pour la libérer de cet endroit. Il fallait renverser les Phalènes. Malgré ce que j’avais affirmé à Helena, je n’avais aucune idée de comment m’y prendre, ni si c’était vraiment possible. Cependant, Helena ne me donna pas l’occasion de faire mes preuves. La dernière fois que je l’ai vue, une horrible balafre parcourait son visage, et elle avait déjà quitté son travail. Je ne l’avais pas revue depuis, et je n’avais aucune idée d’où elle se trouvait. Alors je me suis promis de la venger des Phalènes. Je ne savais pas ce qu’il s’était passé, mais je savais que ce maudit gang était la cause de nombreux problèmes.

J’ai décidé de changer de stratégie. Je ne pouvais rien faire contre eux si j’étais à leur merci et dépendais du salaire qu’ils daignaient me donner. Je me suis allié aux Sentinelles. Il faut croire qu’un sang de révolutionnaire parcourt mes veines. Evidemment, je ne pense pas que les Sentinelles puissent un jour renverser le système politique de Meynoras, et ainsi ramener l’égalité dans notre ville. Cependant, leurs actions visent à freiner les gangs, et cela me suffit amplement, pour le moment. Je me mets à leur en service en mettant à dispositions mes compétences de médecin. Je n’ai que les bases, n’ayant pas pu poursuivre mes études au-delà de cinq ans, et je manque de pratique, mais je suis ce qui se rapproche le plus d’un médecin ici, alors je fais de mon mieux. De plus, cela me permet de m’occuper pendant que je cherche où se cache Helena.





Maintenant, je n’ai plus qu’un objectif : rembourser ma dette auprès d’Helena et la venger. Je n’aurai la conscience tranquille qu’une fois que cela sera fait.




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Caractère

Je ne suis pas très sûr de moi, ce qui a tendance à être un problème lorsque je dois jouer le médecin. J'essaie de combler ce manque, surtout à Errydor parce qu'ici chaque signe de faiblesse peut causer ma mort. Ce qui ne m'empêche pas de faire preuve d'autodérision. Je suis quelqu'un de très altruiste qui essaie toujours d'éviter les conflits. Décider de faire partie des Sentinelles était une plutôt bonne décision puisque je me sens enfin utile pour quelque chose. Etre médecin quand on manque de pratique (et même de théorie) est un peu hasardeux, mais je m'en sors, et je suis sûr que si je continue mes efforts je pourrai faire un médecin respectable pour le peuple errydien. Parmi mes peu nombreuses qualités, on peut citer le fait que je suis persévérant et obstiné (certains diront têtu), je n'épargne pas mes efforts lorsque j'ai un objectif.




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Relations


Helena Park (Horace) :
Parfois je me demande si le destin n'a pas décidé que je sois puni et éjecté de la ville d'Evaya pour retrouver Helena. Il ne m'a jamais traversé l'esprit de vouloir quitter Evaya de par moi-même, évidemment, mais lorsque je l'ai retrouvée ici, plus précisément à l'Extase, c'était comme une évidence : ma place était à ses côtés. Si j'étais convaincu d'être amoureux d'elle depuis qu'on était tout petits, j'ai dû réapprendre à la connaître en la retrouvant ici. Elle n'était plus du tout la même personne, même si parfois, je pouvais remarquer dans ses yeux une lueur encore intacte de sa joie de vivre d'avant.
J'avoue que je ne comprends pas pourquoi elle a disparu d'un coup, sans laisser de traces. Je me dis que je n'étais pas suffisant pour elle, que je n'étais pas quelqu'un qui comptait assez. Mais cela ne m'empêchera pas de continuer d'essayer de la retrouver. Par dessus-tout, je dois réparer mes erreurs, me repentir pour mes fautes. J'ai envie d'être la béquille sur laquelle elle s'appuie, pour retrouver le chemin de sa vie.

Ash :
Ash me rappelle parfois un peu moi, quand j'étais petit : incapable d'exprimer mes émotions. Le violon était mon seul moyen d'expression. Cependant, j'étais tout-de-même moins renfermé que lui, et surtout j'avais des amis, Helena et Eliot. Je me suis pris d'affection pour Ash, alors même que je suis chez les Sentinelles depuis très peu de temps. Parmi tous les enfants pleurnichards de l'orphelinat, j'aurais pu me prendre d'affection pour n'importe quelle bouille, mais c'est Ash, qui bizarrement provoque chez moi une envie inexplicable de vouloir le protéger. Peut-être que c'est parce qu'il vient souvent me voir avec des blessures partout : il ne peut pas tenir 10 minutes sans s'agiter alors il se blesse souvent. Quand je m'occupe de lui, j'ai l'impression d'avoir le petit-frère que j'ai toujours rêvé avoir, ce qui était évidemment impossible à Evaya.

Zaccaï :
Je suis vraiment content d'avoir rencontré Zaccaï. Au delà du fait que nous nous entendons très bien, il m'est d'une grande aide lorsqu'il s'agit de médecine. Lui n'a pas fait d'études comme moi, mais il a de l'expérience pratique dans ce domaine, ça se voit qu'il le fait depuis longtemps. De mon côté, j'apporte de nombreuses connaissances théoriques -je n'ai pas fait 5 ans d'études de médecine pour rien quand même- et notre complémentarité nous permet d'être plus efficaces. Il m'apprend pas mal de choses (son assurance m'impressionne à chaque fois) et réciproquement. Par dessus-tout, c'est quelqu'un de très agréable, nous rigolons souvent ensemble. Quand je suis avec lui, notre amitié semble simple et naturelle. Eliot était un bon ami, mais tout était toujours très compliqué avec lui, alors qu'avec Zaccaï, ça coule de source. J'essaie d'ignorer la maladie qu'il porte depuis quelques années, mais parfois je vois que ça lui pèse sur les épaules. Je me dis que peut-être si je deviens un assez bon médecin, je pourrais essayer de le garder en vie plus longtemps, mais au vu de mes compétences, cela paraît mal parti. Je le trouve toutefois très courageux, il ne faiblit jamais, contrairement à moi.

Samuel :
L’une des personnes les plus énigmatiques que j’aie eu à rencontrer à Errydor est probablement Samuel. Il fait partie de ces nombreuses personnes dont le cœur a été fracassé par la brutalité de notre monde, faisant de lui une âme errante. Dans son regard, je ne vois qu’un vide énorme et une tristesse infinie, si ce n’est quand j’évoque son passé. Alors, il me semble que dans ses yeux brillent, l’espace d’un court instant, une fureur assoiffée. Ce pourquoi j’ai vite arrêté de faire allusion à sa vie passée.
Mais j’ai questionné quelques-uns des anciens Sentinelles. Ceux-ci m’ont ramené que Samuel et son frère Enki faisaient partie des Sentinelles jusqu’à ce que son frère meurt et que Samuel parte sans plus d’explications. Depuis, il revient seulement lorsqu’il a besoin de soins médicaux.
Le mystère qu’il l’entoure est d’autant plus épais que lorsque, au beau milieu de la nuit, il toque à ma porte, totalement ensanglanté et au bord de l’évanouissement, en demandant de l’aide. Mais ni lui, ni les sentinelles ne sont capables de me répondre quand je demande en quoi consiste ses activités nocturnes. Samuel se contente de marmonner quelques questions, auxquelles je réponds des remontrances vis-à-vis de son style de vie périlleux. Alors, malgré une relation agréable et cordiale, le secret reste intact.



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Voici ma petite fiche pour Archibald ^^
C'est un PNJ donc je ne compte pas vraiment le jouer souvent, mais si vous avez besoin d'un médecin pendant vos rp's je me ferai un plaisir de le faire jouer !
D'ailleurs si vous voulez des liens avec lui, en particulier les Sentinelles, je suis ouverte à tout !

[Yumeko]

Autumn Mckenzie
32 ans ǀ 178 cm ǀ Errydienne ǀ Réparatrice ǀ Libre et Indépendante ǀ Kayn



Texte à caractère grossier
Je suis d’accord, j’ai du caractère, je m’énerve vite, je peux rapidement être en colère et ça se voit. Cela se voit dans mes paroles, dans ma posture, dans mon regard, sur mon visage, dans le son de ma voix. On le remarque tout de suite, ce n’est pas difficile à deviner même si on est idiot. On peut me traiter d’emm*rdeuse ou de chieuse comme le fait si bien remarquer Kayn, mais je ne suis pas une c*nnasse. J’insulte parfois comme je l’insulte mais je ne crois pas être souvent blessante. Si je le suis, c’est parce qu’on l’a été envers moi. Je rends ce qu’on me donne. Me laisser faire, je ne sais pas faire. C’est plus fort que moi, je réponds. Cela ne loupe jamais surtout avec cet imbécile. J’ai l’impression qu’il me cherche tout le temps avec son f*utu caractère. Je ne m’énerve jamais autant avec Tess ou avec Dimitri. Déjà parce qu’ils n’essayent pas de me provoquer à tout bout de champ. Je vais finir par croire que Kayn le fait exprès et toujours à lancer les hostilités. Il suffit de se rappeler des premiers mots de notre conversation. Je n’ai rien dit et il a commencé avec ses réflexions. Et encore, c’était gentillet et ça n’a pas duré longtemps. Je pensais presque naïvement qu’il n’y en aurait pas d’autre mais je me f*utais le doigt dans l’œil et dans les grandes largeurs. Je lui fais part de ma requête, il pose deux questions, et là il commence à me prendre la tête, à monter sur ses grands chevaux, à m’engu*uler comme si tout était de ma faute comme si j’étais la femme la plus c*nne de l’univers. Et en plus de me faire la leçon, il se permet de me dire ce que je dois faire. Mais il n’a pas compris une chose, il n’est personne pour me dire ce que je dois faire. Je suis majeure, je suis indépendante et je me débrouille toute seule. Bref, je suis une grande fille. Et s’il pense qu’il peut me donner des ordres, il ne va pas être déçue.
- Et t’es qui pour me demander ça au juste ?! T’es ni mon père, ni mon frère, ni mon mec ! Alors, je fais ce que j’veux jusqu’à preuve du contraire ! explosé-je.
Je suis plus qu’en colère, je suis furieuse, je suis même folle de rage et j’ai envie de tout casser dans son atelier ou lui balancer tous les objets qui me passent sous la main mais je me retiens de le faire même si je me demande bien pourquoi. Je contourne l’établi et je prends la direction de la sortie d’un pas rageur et rapide. Je ne veux pas rester une minute de plus en sa compagnie sinon je vais commettre un meurtre. Le sien. J’ai aussi envie de lui faire ravaler ses paroles et qu’il s’étouffe avec. Mais cet idiot en décide autrement quand il me prend par le bras pour m’arrêter. Il commence à serrer fort et je grimace tout en le foudroyant du regard. Je le vois lever les yeux au ciel ce qui m’énerve encore plus. Pourtant, je suis dans une rage folle. J’ai vraiment envie de lui en mettre une. Mais vraiment. Mon cirque ?! Mais comment ça mon cirque ?! Et lui alors ?! Il ne fait pas son cirque là?! Rah il m’énerve ! Mais b*rdel qu’est-ce qu’il m’énerve ! Et voilà encore des reproches ! Je l’emm*rde ? Pas autant que lui. Mais il croit quoi exactement ? Je ne vais pas rester une minute de plus ici et il faut que je trouve une p*tain de solution qui ne s’appelle Kayn ! Parce que définitivement venir ici était une erreur monumentale.
- Lâche-moi, tu commences à me faire mal ! Je. Ne. Fais. Pas. N’importe. Quoi. Sauf être venue ici pour t’en parler. Et qu’est-ce que ça peut te f*utre d’ailleurs ?! Tu ne t’inquiètes pas pour moi, c’est bien ce que tu m’as dit ?! Aux dernières nouvelles, j’habite dans mon atelier Kayn ! Et puisque t’es si malin, c’est quoi ta solution ?! Hein, vas-y, dis-moi, je t’écoute !

[naji2807]

Animia pour moi Archibald aussi peut être validé (pareil il faudrait peut être attendre la validation de Tally quand même, mais je vais voir avec elle si ma validation seule suffit, je reviens vers toi en début de semaine prochaine). Par contre petite chose, pour moi Archibald ne peut pas faire partie de l'élite avec une mère coiffeuse et un père prof à l'université, ils font plutôt parti de la classe moyenne ^^ l'élite est réservée aux PDGs, star de cinéma, mannequin, chanteur, etc... Et pareil pour la maison, il y en a excessivement peu à Evaya, c'est majoritairement des appartements (et même ceux de l'élite ne vivent que dans des appartements, même si ce sont généralement des lofts).

[Animia8]

Animia pour moi Archibald aussi peut être validé (pareil il faudrait peut être attendre la validation de Tally quand même, mais je vais voir avec elle si ma validation seule suffit, je reviens vers toi en début de semaine prochaine). Par contre petite chose, pour moi Archibald ne peut pas faire partie de l'élite avec une mère coiffeuse et un père prof à l'université, ils font plutôt parti de la classe moyenne ^^ l'élite est réservée aux PDGs, star de cinéma, mannequin, chanteur, etc... Et pareil pour la maison, il y en a excessivement peu à Evaya, c'est majoritairement des appartements (et même ceux de l'élite ne vivent que dans des appartements, même si ce sont généralement des lofts).

Très bien pas de souci, je vais modifier ça ! Du coup je vais le modifier aussi pour la fiche d'Horace ^^

[naji2807]

Super merci ^^

[Mimie99]

| 25 ANS | ERRYDIENNE | 1M73 | VOLEUSE | CHASSEUSE SOLITAIRE |
| TUEUSE DE L’OMBRE – À GAGE | COULISSE DE L'ARÈNE | AVEC JÄGER (EDDY) |


Ainsi, c'est mon physique avantageux qui l'intimide. Je m'attendais à quelque chose d'un plus plus originale, quelque chose qui pourrait se révéler être une vérité particulièrement intéressante. Je sais très bien que mon physique comporte son lot d'avantages, je l'ai utilisé pour parvenir à mes fins plus d'une fois et presque toujours avec un succès total. Toutefois, quelque chose me dit que dans le cas présent il s'agit d'un demi-mensonge. Il s'agit sans doute d'une partie de la réponse, mais très certainement pas toute la vérité. J'élève toutefois mes lèvres en un sourire amusé et ce n'est pratiquement pas de la comédie pour une fois. Cette réponse m'amuse et je me demande où elle pourrait mener si je poussais le bouchon un peu plus loin.

Mais pas aujourd'hui.

Je ne peux pas me permettre de distraction alors que la majorité de ceux qui sont ici désirent me tuer ou me mettre hors d'état de nuire. Il faut que je reste entièrement concentrer et ça signifie que m'amuser à taquiner cet homme n'est pas une option. D'autant plus que, à ce qu'il m'en a dit, il fait partie de mes admirateurs. Toutefois, quelques taquineries ne peuvent pas faire de mal, d'autant plus que Saphir est plutôt du genre à en profiter pour s'amuser dès qu'on lui en donne l'occasion. Je me mords donc légèrement la lèvre inférieure, pensive. Laissant entrevoir que je réfléchis à ses propos. Après quelques instants, je me penche vers lui et lâche sur un ton de conspiratrice:

- Je dois admettre que je me plais à m'imaginer en veuve noire, parfois.

Je ne nierai pas qu'il s'agit d'une mise en garde. Je sais utiliser mon apparence pour mon propre bénéfice et je sais très bien me débarrasser de personnes indésirables. Je n'ai jamais hésité à le faire et n'hésiterai jamais. Je reste tout de même surprise lorsqu'il reprend la parole et que ce qu'il dit, malgré qu'il ne me révèle rien, laisse entendre qu'il y a effectivement quelque chose derrière ses absences étranges. Je l'analyse donc longuement d'un air songeur alors qu'il se relève. Dès que j'en ai fini avec mon inspection de sa personne, je me relève à mon tour. Il s'est montré amical, mais je ne peux pas m'empêcher d'ajouter une nouvelle mise en garde dans mes paroles, malgré que mon ton se montre tout aussi aimable:

- En effet, tout le monde a ses secrets. Mais certains peuvent nous conduire à devenir un simple repas pour asticots si on ne fait pas attention.

Je ne crois pas que son secret soit connecté au mien, ce qui signifie qu'il n'a probablement pas de mauvaises intentions à mon propos. Je hausse donc des épaules rapidement après mes paroles, démontrant de ne pas considérer ce que j'ai dit comme une menace à son propos, mais seulement comme un appel à faire attention à ce qu'il dit, et plus particulièrement à qui. Je joue à ce jeu depuis très longtemps, sans doute beaucoup plus longtemps que lui. Ou sinon, je le joue mieux. Avec les enseignements que j'ai eu dès ma plus tendre enfance, c'était sans doute à prévoir. Pour être tout de même certaine qu'il a bien compris que je ne lui voulais aucun mal, j'ajoute:

- Vous n'avez rien à craindre de moi, Eddy, vous avez ma parole. Sauf si vous deviez avoir l'idée désolante de m'attaquer.

J'esquisse un léger sourire à mes dernières paroles. Il n'a rien d'un gladiateur ou d'un combattant, ou si c'est le cas, il cache bien son jeu. Toujours est-il que je tiendrai parole. Je n'attaque pas sans raison en dehors de l'Arène, j'ai toujours une bonne raison lorsque je mets fin à la vie de quelqu'un. Et cela va toujours au-delà de la simple contrariété, contrairement à d'autres. Mais je ne me piège pas moi-même dans des serments encombrants. S'il devient une menace, je l'éliminerai, comme les autres.


LOSING MY SOUL WAS THE PRICE TO SURVIVE…
I NEVER REGRETTED IT.
BEWARE OF THE SHADOWS
I MIGHT BE COMING FOR YOU

[naji2807]

Animia, Tally valide tes fiches également, tu peux commencer à rp et si tu veux des liens avec mes persos, n'hésite pas ^^

[Animia8]

OMG TROP COOL ravie de faire officiellement partie de la bande (づ￣ ³￣)づ

@naji : du coup oui je serais bien intéressée par des liens, on en parle en MP ?

@everyone : s'il y a quelqu'un qui est libre pour un petit rp' je veux bien

[naji2807]

Ça marche, ça te va si on parle sur discord ? Je suis plus réactive ^^
Et si tu veux j'ai Tess et Jey de dispo en PNJ mais peut être qu'il y a encore des PJs de dispo ^^

[Bouffeurdelivres]

Ash
14 ans, 1m67, Errydien, Sentinelle, solitaire, orphelin, a envie d’être utile



C'est un Phalène.
Il m'a tiré en arrière, loin de la foule. Il a beau ne plus être en grande forme physiquement, il a une bonne poigne.
Il me fait mal. Mais je serre les dents et essaie de ne rien montrer.
L'homme me hurle dessus. Je ne sais pas quoi répondre.
Je me rends compte à quel point j'ai été si stupide et naïf, de croire que j'allais réussir.
Là, j'ai juste envie de retourner à l'orphelinat. De retrouver les Sentinelles, les vraies, et de les aider à faire à manger, à débarrasser la table, même à faire la vaisselle s'il le faut.
Non.
Juste non.
Il faut que je leur montre qui je suis vraiment, et je peux tenir tête à un Phalène.
Surtout que celui-là n'a pas l'air en grande forme. Mais...
Il a quelque chose dans le regard. Quelque chose... De fou... De dément...
Merde.
Je crois que je suis mal tombé.
Il faut que je parle, que je dise quelque chose, il commence à s'impatienter.
J'essaie de paraître hargneux quand je lance :
- Lâchez... lâchez moi...
Je suis pitoyable. J'ai laissé transparaître bien plus de terreur que je ne le voulais.
Mais.... Qu'est-ce que je dois faire maintenant ?
Alors dans un élan de courage, ou de stupidité, je fais un mouvement brusque de mon bras droit. Il lâche prise.
Et là, je ne sais pas ce qui me prends, mais je lui fous un coup de poing en plein de le visage.
Je pense que c'était un élan de stupidité....

[Animia8]

@Naji et Tally : je me rends compte seulement maintenant que j"ai oublié de remplir la rubrique "caractère" dans mes deux fiches T.T (c'est important quand même !)
Est-ce que je peux les modifier maintenant ?

[naji2807]

@Naji et Tally : je me rends compte seulement maintenant que j"ai oublié de remplir la rubrique "caractère" dans mes deux fiches T.T (c'est important quand même !)
Est-ce que je peux les modifier maintenant ?

Oui ne t'en fais pas tu peux

[Animia8]

@Naji et Tally : je me rends compte seulement maintenant que j"ai oublié de remplir la rubrique "caractère" dans mes deux fiches T.T (c'est important quand même !)
Est-ce que je peux les modifier maintenant ?

Oui ne t'en fais pas tu peux

Cool ! C'est bon

[Shinato]

Viktor Crane

137 ans / Habitant d'Evaya / PDG de Empire / avec Erika Veire
L'attitude de Sara ne me plaît pas. Depuis son plus jeune âge, elle a toujours dit ce qu'elle pensait sans en apposer de filtre mais, aujourd'hui, elle est une jeune femme dont le moindre faits et gestes est capté par la société et j'ai peur que cela puisse lui attirer des ennuis et compromettre son avenir. Elle ne côtoie pas beaucoup de monde mais sa meilleure amie reste une cheffe d'entreprise et je suis déçue que cette dernière n'est pas un peu plus déteint sur elle.
Fort heureusement, Mlle Veire ne se vexe pas. Sara semble écouter attentivement mais reste muette devant sa question. J'attends quelques secondes sa réponse et lève de haut sourcils lorsqu'elle nous tourne le dos et rentre dans le casino. Sa tendance a fuir les discussions m'exaspère mais, cette fois-ci, je m'abstiens de la retenir. Elle sait très bien ce que son silence implique et saura en assumer les conséquences.

-"Être père est certainement la plus dure tâche que la vie m'ait donnée." dis-je toujours concentré sur la porte du casino.

Je reporte mon attention sur Mlle Veire.

-"Excusez son tempérament." dis-je courtoisement.

Je n'aime pas m'excuser à la place de quelqu'un d'autre mais, quand il s'agit de ma fille, je suis prêt à faire une exception.

[Shinato]

Selene Becker

22 ans / Errydienne / Membre du gang des déchus / avec Harès
Il est clair que mes petites piques ne plaisent pas à Harès. Il n'y a qu'à voir son visage. Le provoquer ne m'apporte rien en particulier mais j'avoue bien aimer le voir grogner. Bien qu'il ne se retient pas de fracasser ceux qui lui tienne trop tête, je ne l'ai jamais vu exploser de rage. Je préférerais ne pas être la cause de sa fureur mais le voir sortir de ses gonds me plairait beaucoup.
Je reprends mon sérieux devant sa réponse.

-"Ma place est là où je le décide et nul part ailleurs."

J'en ai déjà parlé avec lui et Jey. J'ai intégrer son gang parce que je le voulais mais je n'y porte aucune attache. Je le quitterais quand j'en aurais envie. Je vis ma vie et cette liberté commence par où je me trouve. Je mets un point d'honneur à tout décider par moi-même et ne laisserais jamais personne me dicter ma conduite.
Sa question me fait alors levé un sourcil. Il est sérieux là?

-"Le savoir ne t'apportera rien. Et puis, révéler ses atouts à un potentiel adversaire n'est pas très malin, tu ne penses pas?"

Je pense qu'il m'a posé la question par simple curiosité mais, dans le doute, je préfère garder cela secret. Je ne tiens pas à ce que cela se sache. Mes armes sont réservées à une seule personne.

[naji2807]

Texte grossier
Kayn Tantis
35 ans, 1m85, Errydien
Ferrailleur, Ancien combattant, Solitaire, Grincheux



Cette fille est vraiment insupportable. Dire que je suis macho serait pas trop éloigné de la vérité, mais j'essaie quand même de respecter les filles, et je sais bien qu'elles ont aussi le droit d'ouvrir leurs grandes gueules quand elles veulent... Mais franchement, c'est quand même insupportable. Elle est là, à faire des conneries, et quand je lui dis qu'elle devrait juste écouter mes conseils, elle vient m'emmerder en me disant qu'elle fait ce qu'elle veut. Mais évidemment que je suis pas son père, je voudrais pas d'une gosse pareille! Déjà que je veux pas de gosse tout court, si en plus j'en avais une aussi insupportable qu'Autumn... Quelle emmerdeuse sérieux! Heureusement qu'on se protège quand on couche ensemble, parce que si je devais me retrouver avec une mini-Autumn... ou pire encore une espèce de mélange de nos deux caractères de merde... mais plutôt mourir.
- Mais tu fais c'que tu veux ouais! Si tu veux te mettre en danger bêtement, je suis personne pour venir t'emmerder, je dis en levant les yeux au ciel.
Elle est insupportable, mais je sais que je suis pas mieux. Je suis un gros con, et ce que je lui dis là, c'est une connerie encore plus grosse que toutes celles que j'aurai pu lui sortir. Mais en même temps, c'est une putain d'emmerdeuse! Non c'est pas que je m'inquiète, c'est juste... c'est juste qu'elle me fait chier putain! Mais bien sûr que je coucherai avec elle, même si elle était blessée... Elle est vraiment idiote si elle pense le contraire! J'en ai pas rien à foutre de son physique, mais maintenant, entre nous, ça va au delà. Elle est super canon, mais c'est surtout un super bon coup, et si elle croit vraiment que je l'enverrai chier juste parce qu'elle est blessée, elle est trop bête!
Mais oui, je sais que c'est moi le con de l'histoire, je sais que là, j'ai abusé... Je serre la mâchoire et j'essaie de desserrer un peu la prise sur son bras, mais je la lâche pas, je sais qu'elle pourrait se barrer. Je me demande vraiment pourquoi je la garde ici, alors qu'elle me gueule dessus... Sûrement parce que je sais que c'est moi le con de l'histoire... Mais quand même, elle est vraiment chiante.
- J'en ai rien à foutre, je grogne, avant de prendre une grande inspiration, pour essayer d'arrêter d'envenimer la situation. C'est toi qui est venu me demander de t'installer ici, non? Et j'ai pas répondu à ce que je sache, donc au lieu de partir en mode vexée, tu pourrais attendre que je te donne ma réponse!
Réponse que je connais pas encore... J'ai pas envie de m'engueuler avec elle à longueur de journée... mais d'un autre côté, j'ai pas envie de la laisser se faire emmerder par des chefs de gang, et si elle est dans mon atelier, personne viendra l'emmerder ou la menacer de quoi que ce soit... Putain elle fait chier sérieux...

[naji2807]

Erika Veire
68 ans (30/35 ans d'apparence), 1m55
Evayenne, Dirigeante technologique, PDG de VeireTech



J'avoue ne pas bien comprendre la relation entre Viktor Crane et sa fille, parce que je n'ai visiblement pas la même avec mon père. Mais d'un autre côté, quand je le vois réagir, je comprends la froideur de son père... Jamais, ô grand jamais, je n'aurai agi de la sorte. Comment se permet-elle de simplement me tourner le dos et de s'en aller. Cette fois, je ne cache pas mon agacement, je le laisse s'afficher sur mon visage, dans mon regard surtout, en regardant Sara Crane disparaître dans la foule. Je n'ai jamais été aussi impertinente, même dans ma jeunesse, et bien que je connaisse Viktor Crane, je commence à me questionner sur son éducation. Comment une jeune femme de la bonne société peut-elle être aussi mal élevée?
Je reprend une expression un peu plus neutre quand Viktor Crane se tourne vers moi, mais je pince légèrement les lèvres devant sa remarque. Je ne réponds pas à ses excuses, parce que je n'ai pas bien envie de les accepter, mais comme je ne souhaite pas me froisser avec lui, je rebondis sur sa première remarque, lui adressant un sourire amusé, assez faux, mais certainement convaincant.
- Voilà qui me conforte dans mon idée de ne pas avoir d'enfant.
Je n'en ai jamais voulu, et je sais que je n'en voudrais jamais. C'est une perte de temps, une perte d'argent, et mon objectif premier est ma carrière, le reste passe au second plan. Bien sûr, je suis reconnaissante à mon père de m'avoir eu avec ma mère, et je ne dénigrerai jamais sa volonté d'avoir un enfant, mais je ne comprends pas bien malgré tout. Surtout désormais, à Evaya, avoir un enfant est une contrainte, un fardeau qu'il faut porter et qui peut risquer de nous faire couler. De fait, je comprends encore moins bien ceux qui enfantent dans l'illégalité... surtout avec les moyens de contraception qui existe de nos jours... c'est tout simplement incompréhensible.

[naji2807]

Texte à caractère grossier et un peu explicite
Harès Wrath
26 ans, 1m95, Errydien, Ex-Evayen
Chef du Gang des Déchus, Misogyne, Possessif, Violent



J'aime pas bien qu'on me réponde... surtout les meufs en vrai. Que mes gars me répondent, déjà ça m'emmerde, ils me doivent le respect, ils sont sur mon territoire. Je sais que Jey me dit que je joue au con parfois, mais j'en ai rien à foutre, c'est mon territoire, mes règles. Si ils voulaient pas faire parti du gang, fallait dégager. Ils viennent tous de leur plein gré, je force personne, toute façon, si t'es sur mon territoire, soit tu raques, soit tu bosses pour moi, pas le choix, et sinon, faut se barrer, aller vivre chez les Sentinelles et leur gentil monde tout rose. Je fais pas de quartier aux gars qui vivent sur mon territoire, mais je suis pas si cher que ça, je sais que les loyers des Phalènes sont plus élevés.
Selene fait parti du gang, ça veut dire qu'elle paie pas de loyer sur mon territoire, et qu'elle touche même une partie de ce que je ramasse. Mais ça veut aussi dire qu'elle obéit quand j'ordonne des trucs, genre aller récupérer les loyers justement, ou défendre le territoire contre les autres gangs. Et surtout, elle me doit le respect. Et j'ai pas trop l'impression qu'elle me respecte là... et ça me gave un peu. Heureusement, je vais aller taper sur des mecs dans quelques minutes, donc ça va, je vais pas lui taper dessus à elle.
- Dans ce cas, tu peux aussi te barrer, je lui grogne.
Elle est sérieuse là? Comme si j'avais besoin de connaître ses armes pour la battre! Je me mets à rire, d'un rire un peu mauvais, et secoue la tête en répondant :
- Mais meuf, t'as aucune chance, que tu me le dises ou pas, ça revient au même. Mais ok, fais ta mystérieuse si ça t'amuse.

[Yumeko]

Autumn Mckenzie
32 ans ǀ 178 cm ǀ Errydienne ǀ Réparatrice ǀ Libre et Indépendante ǀ Kayn



Texte à caractère grossier
Franchement, j'ai l'impression que cette conversation commence à tourner en rond. En plus, il veut avoir le dernier mot et moi aussi. Il est agacé. Eh bien moi aussi et je suis énervée aussi. Ce n'est pas difficile, il a l'art et la manière pour me mettre dans tous mes états et en moins de dix minutes chrono. A croire, qu'il me cherche. Je suis persuadée qu'au fond, il le fait exprès pour me faire sortir de mes gonds. Et ça marche ! Je vous jure, ça marche très bien avec moi. Je ne marche pas, je courre en mode énervé. Il me prend la tête, il se permet de me faire la morale comme s'il était mon père, mon frère ou mon mec. Il n'est aucun des trois et même s'il était mon mec, je n'accepterai pas ses leçons de morale. Heureusement qu'il ne l'est pas. De toute façon, on passerait notre temps à se prendre la tête tous les deux. Impossible de se supporter si on vivait ensemble. Ça ne marcherait pas. On romprait au bout de deux jours et encore, je suis gentille. On ne tiendrait sans doute pas une journée. En plus, vivre en sous-sol, dans des tunnels désaffectés où passait le métro, je ne pourrais pas. Déjà, je trouve ça limite flippant. En plus, y'a des gros rats et autres joyeusetés qui vivent ici, on peut se perdre dans ce labyrinthe de tunnels et sans lumière aucune chance de pouvoir s'orienter ici. Il ne faut avoir ni peur du noir, ni être claustrophobe. Je ne sais pas comment il fait pour vivre et passer sa journée ici. Enfin, il sort peut-être tous les jours pour ce que j'en sais. Au moins, dans mon appartement, je vois la lumière du jour même s'il fait chaud en été et que ça peut devenir vite étouffant. Je ne peux m'empêcher de répliquer surtout qu'il est vraiment de mauvaise foi, c'est pas possible de l'être autant.
- A parce que tu m'emm*rdes pas là avec tes leçons de morale ? En quoi, ça t'importe ? T'as peur pour moi ?
Je me sens à la fois en colère et blessée par ses mots si bien que j'en deviens folle de rage. Le mélange me fait exploser et filer comme une furie mais c'était sans compter sur l'intervention de Kayn qui en décide autrement. Il ne veut pas me laisser tranquille, évacuer ma rage loin de lui. Il me retient et il me serre le bras, trop fort car je commence à sentir sa poigne autour. J'en grimace. Il est en train de m'enchainer mais il se fourre le doigt dans l'oeil si je vais retrouver mon calme. C'est très mal me connaitre. Si je ne peux pas exploser loin de lui, c'est lui qui va se prendre toute ma hargne. Et dieu sait que j'en ai à cet instant. Je l'enchaine à mon tour, lui sommant de me lâcher et lui criant ses quatre vérités en face. Il n'aura pas le dernier mot. Je jure qu'il ne l'aura pas. Je suis tellement folle de rage que je suis incapable de redescendre, de me calmer. Mais il ne m'écoute pas, il n'en a rien à faire et ne fait que desserrer sa prise autour de mon bras, il continue à me retenir. Pourquoi il ne veut pas me lâcher bon sang ?! S'il continue, je vais lui attraper quelque chose, il va vite comprendre sa douleur. Voilà, il n'en a rien à f*utre alors pourquoi il continue à me prendre la tête ! Il faut qu'il m'explique là ? Oui, c'est vrai, je suis venue lui demander, je ne peux pas dire le contraire mais je me demande quelle idée m'a prise de le faire ? Franchement, j'aurais dû m'abstenir, c'était une très mauvaise idée. Quand on voit où on en est à cet instant. Non, il n'a pas répondu mais sa réponse est toute vue, il va jamais dire oui surtout quand il me prend autant la tête. J'arrête de crier mais dans ma voix perce la colère, continuant à le foudroyer du regard.
- Vraiment Kayn, lâche-moi sinon je vais t'attraper quelque chose et tu vas pas aimer, le menacé-je ouvertement. Oui mais j'ai pas demandé l'option donneur de leçon, tu vois, ne puis-je m'empêcher d'ajouter. Désolée de me vexer pour un rien alors c'est quoi ta réponse ? terminé-je piquée au vif.