Bonsoir tout le monde!

Je viens valider la case
Jalousie du Bingo Romance, la case
Dessin du Bingo Loisirs et la case
Japon du Bingo Pays, avec deux extraits de
Love play d'Alfreda Enwy.
Extrait chapitre 17:
Johanna me sourit et va vers le bar. Comme on est samedi, il y a du monde et, bien sûr, elle ne laisse pas indifférents les autres mecs qui la reluquent. J’ai envie de les éclater et de montrer qu’elle est à moi. Putain, je ne me reconnais pas. Être possessif comme ça, c’est nouveau, bizarre. Lorsqu’elle revient et balance brutalement mon portefeuille sur mes genoux, avant de poser son verre sur la table, je ne comprends rien. Elle cache son visage derrière ses cheveux, mais je sais que quelque chose ne va pas.
– Merci ! marmonne-t-elle.
Puis elle s’excuse pour aller aux toilettes. Ce n’est que lorsque je vois le ticket de caisse que ça fait tilt. D’un côté, je suis dégoûté qu’elle pense que je puisse faire ça, d’un autre, je me sens de nouveau à l’étroit dans mon corps et je souris. Elle est jalouse, je crois que j’aime ça. Je me redresse.
– Veuillez m’excuser, demoiselles.
– Tu es beaucoup trop mignon pour qu’on ne le fasse pas, dit Erin en me faisant un clin d’œil.
– Merci, je dois évacuer quelques bières.
Elles éclatent de rire et en profitent pour s’embrasser. Je me dirige vers les toilettes et attends qu’elle sorte. Elle lève les yeux au ciel quand elle me voit et grogne. Je souris.
– Laisse-moi passer.
Je lui bloque la route.
– Certainement pas. Qu’est-ce que tu as ?
– Rien.
Elle tente de se faufiler et de me pousser, mais je suis assez costaud pour ne pas bouger d’un pouce.
– C’est le numéro, c’est ça ? je demande.
Elle ouvre la bouche et ne dit rien.
– Fous-moi la paix ! grommelle-t-elle.
Tout en secouant la tête, je la plaque contre le mur. Elle grogne son mécontentement, mais je ne compte pas partir tant que cette histoire n’est pas réglée. Je crois que ça m’excite qu’elle soit jalouse.
– Non, je ne te fous pas la paix.
– Mec, arrête. On…
– Tant pis ! Qu’est-ce que tu crois que j’ai fait au juste ? je lui demande à nouveau.
Elle ne répond rien, sa poitrine se soulève rapidement, elle est essoufflée.
– Je n’ai rien fait, Hana. Absolument rien fait. La serveuse au roller m’a dragué, j’ai dit non, c’est Eren qui m’a montré qu’elle avait mis son numéro de téléphone sur le ticket, tu peux lui demander, je ne l’avais pas vu. Je lui ai dit que ça ne m’intéressait pas. Je l’ai rangé en même temps que la monnaie, j’en ai rien à foutre. Tellement que je l’avais oublié quand je t’ai donné mon portefeuille.
– T’as pas besoin de…
– De me justifier ? Si, puisque tu es jalouse, j’estime que je dois te le dire. C’est cash entre nous, Johanna.
– Je ne suis pas…
Oh si, elle est jalouse.
– C’est pas grave, si la situation avait été inversée, ça m’aurait aussi rendu fou de jalousie.
J’attrape son menton, relève son visage et penche le mien. Ses yeux brillent de sentiments contradictoires.
– Je m’en branle de cette fille, de son numéro aussi, je murmure pour nous. C’est toi que je veux, toi que j’ai dans la tête, toi à qui je pense, toi avec qui j’ai envie de faire l’amour. Fais-moi confiance : quand je dis qu’il n’y a que toi, il n’y a que toi.
Extrait chapitre 5:
De retour dans la chambre, je prends une briquette de lait chocolaté dans le frigo et me pose sur mon lit. J’attrape la planche de manga que j’ai commencée hier et que je finirai probablement ce week-end. J’adore dessiner, j’ai toujours aimé ça. Cette passion est comme le roller derby, elle me permet de me sentir libre. Quand je me perds dans le dessin, je suis moi, je ne doute pas, je suis bien. Pourtant je n’ai jamais montré mes dessins à personne. Je les garde pour moi, secrets. J’aurais trop peur de la réaction des gens, et mon niveau de confiance est trop bas pour le supporter.
J’ai commencé à dessiner mon propre manga en arrivant à Duke, j’avais toujours eu envie de le faire. C’est une histoire mêlant quête et magie. Le premier tome est quasiment fini, il ne sortira probablement jamais de mes cahiers à dessin, mais j’adore me plonger dedans. Les mangas, animés ou papier, me passionnent. Contrairement à Poppy, qui préférerait travailler dans le domaine de la romance à la fin de ses études, je voudrais trouver un poste chez un éditeur spécialisé en manga. Yaoi, shojo, seinen, shonen et j’en passe, tous les genres de mangas me plaisent. J’aimerais en traduire, pourquoi pas les mettre en page. Par amour pour le Japon et sa culture, j’ai appris la langue, et travailler dans ce domaine serait un rêve.