Un titre, une histoire.

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Nalune22

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Nalune22 »

Là où coule la cascade...

Un jour, j'irai.
Ce jour viendra, ce jour que j'aurais attendu toute une vie. Le jour où je serais prête. Prête à accepter ma défaite. Ce jour-là, je marcherais pendant longtemps sans jamais m'arrêter. Lors de ce long voyage vers l'infini, je me remémorerais ma vie, ma longue vie. Je réaliserais le bonheur et le malheur de la vie. Je me souviendrais de ces jolis moments passés comme des moments plus douloureux. Je remercierais la vie pour toutes ses émotions qu'elle nous procure, les sensations qu'elle nous fait vivre. Pour l'amour. Cet amour que je garderais à jamais dans mon cœur. Je regarderais le monde et me réjouirais de cette aventure que j'ai vécu, ma vie. Je me rappellerais des instants inoubliables qu'on ne vit qu'une seule fois, je me rappellerais aussi des instants plus subtiles. Je sentirais les touchés passés, les caresses, les baisers, les massages mais aussi les claques, les coups de pied, de poings. Je me souviendrais des nombreux sourires magnifiques que j'ai pu voir, de mes beaux sourires aussi mais également des deux longs filets d'eau qui ont coulé plus d'une fois. Je ressentirais tout ça, réuni en moi. Et je continuerais à marcher vers mon seul but.

Je continuerais. Même si je sais que je blesserait plus d'une personne. Car personne ne peut échapper à ça, personne. Et mon tour viendra. Alors ce jour-là, mon mari, mes enfants, ma famille sera réunie à mon chevet. Ils s'inquiéteront, ils pleureront, ils feront tout pour me retenir. Moi, je souffrirait et les ferait souffrir. Mais c'est comme ça, c'est la vie. Alors je continuerais à marcher. Marcher. Marcher. Marcher.
Jusqu'à arriver là où je trouverais.
Car la vie est une énigme impossible à résoudre et là, où j'irais, je trouverais. Là, une magnifique cascade à l'eau la plus fraîche, la plus pure, la plus transparente. La vie. Cette cascade où coule la vie dans toute sa splendeur m''invitera et j'irai. Je grimperais sur les rochers, jusqu'en haut car elle s’élèvera comme un dieu.
Là, je boirais la vie pour m'en emplir. Puis je m'avancerais vers le bord. Un pied dans le vide puis le deuxième.
Ce jour-là, je serais prête.
Prête à découvrir la solution à l'énigme.
Je longerais la vie, m'entraînant vers la solution.
Je tomberais.
Car la solution à l'énigme de la vie est...La mort.

Ce jour-là, je serais fin prête. Ce jour-là, devant mon lit, blanc, de malade, mes proches me pleureront. Ils devront, à leur tour, trouver la solution. Celle-ci que j'aurais trouver.
Ce jour-là, je partirai avec le sourire.


Voilà, merci de m'avoir lu. Ce n'est peut-être pas génial mais bon je suis nouvelle dans le sujet. Désolée du retard. J'aime bien le principe donc on va continuer.

Prochain titre :arrow: Une âme de loup
Animia8

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Animia8 »

Une âme de loup

Dans la sombre salle, un trou rond dans le plafond en pierre laissait passer la lumière blanche de la pleine lune. Là, juste en dessous, une table ronde en pierre délimitait parfaitement l’ombre de la lumière lunaire. Et à l’ombre, juste autour de la table, se tenaient douze personnes. Le conseil de chaque pleine lune venait tout juste de commencer. Une personne prit la parole :
- Luna Junior a quatorze ans, maintenant. Il est temps pour elle d’entrer dans le cercle des Lupus.
- Je m’y oppose !
Une main apparut dans la lumière, frappant sur la table.
- Nous sommes tous d’accord ici, que depuis la nuit des temps, aucune, aucune fois, la lignée n’a été brisée.
Quelques personnes hochèrent la tête. Les autres, s’attendant à la suite, restèrent silencieux. Luckos continua :
- Ce n’est pas cette… cette… bâtarde ! qui va la déshonorer ! Sa simple existence souille déjà la lignée des Lupus.
Une autre personne prit la parole.
- Tu n’es pas vraiment bien placé pour dire cela, Luckos.
Luckos s’adressa à cette personne.
- Canis ! Tu sais très bien qu’entrer dans le cercle des Lupus est un prestige ! Je vénère la Lune de m’avoir laissé y accéder, malgré mes origines.
Une forte voix féminine tonna dans l’obscurité. Luckos sursauta en entendant la voix de la meneuse.
- La Lune a eu tort de t’avoir laissé y accéder ! Le cercle des Lupus ne devait accepter que des loups-garous d’Australie. Luna, elle, est Australienne à part entière, bien qu’elle ne soit pas complétement loup-garou ! Elle aussi bâtarde que toi, ici, Luckos Mas Henrick.
Luckos frissonna en entendant son nom. Dans la culture Lupus, lorsqu’on prononçait le nom entier d’un loup-garou, ce n’était pas pour l’accueillir gentiment. Luna Senior pensait fortement qu’il ne devait pas être très bien accepté dans le cercle.
- Je… Je sais bien, Luna Senior. Mais je pensais que…
Luckos chercha ses mots. Luna Senior ne se manifestait presque jamais lors des conseils, et quand elle le faisait, c’est que ce qu’elle avait à dire devait réellement être pris en compte. La parole de la meneuse était sacrée.
Luna Senior, voyant que Luckos n’avait plus rien à dire, conclu :
- Luna Junior passera l’épreuve à la prochaine pleine lune. Le conseil est clos.

Les douze personnes s’éloignèrent de la table. Commença alors une transformation de chacun. Leurs nez s’allongèrent en museaux, leurs mains de transformèrent en pattes, une queue poussa à l’extrémité de leurs colonnes vertébrales, et ils se transformèrent en ce qu’on appelle maintenant un loup-garou.
Puis tous partirent en courant vers un trou protégé de feuilles. Le dernier loup-garou –le plus jeune avec quatorze ans- attendit un peu avant de partir. Il ne savait pas quelle serait la réaction de Luna quand il lui apprendrait la nouvelle. Puis il partit lui aussi, par la même issue que les autres.

Il dépassa quelques dizaines de mètres avant de s’arrêter devant un gros buisson. Il siffla :
- Luna ?
Une voix émergea de l’intérieur du buisson.
- Oui. Ils sont tous partis ?
Le membre du cercle des Lupus regarda autour de lui avant de répondre. Il ne saurait expliquer à une personne environnante pourquoi il parle à un buisson.
- Oui, c’est bon, tu peux sortir.
Une jeune fille aux yeux bleus ciel sortit du buisson. Le cœur du jeune loup-garou fondit en voyant la jeune fille. Il sourit en lui demandant :
- Comment tu vas ?
- Ben, quelques égratignures par-ci ou par-là, mais sinon… Qu’est-ce qu’ils ont dit ?
- Hum… Luckos est toujours contre toi, mais… Il n’a pas pu résister face à Luna Senior…
Luna écarquilla grand les yeux.
- Luna Senior s’est manifestée ?
Le jeune homme qui s’était retransformé en humain hocha la tête. Un grand sourire étira les lèvres de la jeune fille et elle se jeta au cou du garçon.
- Oh Lycaon, c’est génial !
- Effectivement !
Luna sourit à Lycaon, et lui aussi lui sourit. Puis le sourire de Luna s’effaça jusqu’à disparaître complétement.
- Qu’est-ce qu’il y a ? demanda Lycaon.
- Je… ça me fait très plaisir d’avoir été acceptée par le conseil, mais si la Lune, elle ne m’accepte pas ? Si je devenais la honte de toute communauté des Lupus ? Déjà, qu’à cause de papa, qui est humain, je suis mal acceptée… Et puis, ça signifie que je vais devoir abandonner toute ma vie ici…
- Luna… (Lycaon prit le visage de Luna entre ses mains). Devenir un loup-garou à part entière, devenir comme moi, c’est pas ce que tu voulais ? On t’a déjà expliqué que si tu passais l’épreuve, tu deviendrais complétement loup-garou. Et puis même si tu la passes pas, moi je m’en fiche, je t’aime comme tu es. Je suis sûr que tu vas réussir.
- Peut-être, mais… Oh, Lycaon, je sais pas…
- Ne t’inquiète pas Luna. Et t’as jusqu’à la prochaine pleine lune pour te décider, je te rappelle. Pour l’instant, profite…
Lycaon la prit dans ses bras et l’embrassa. Luna sourit et lui rendit son baiser.

30 jours plus tard, Luna se présentait à la Lune, sur le rocher sacré de pierre blanche et commença le rituel, sous les yeux des membres du cercle des Lupus.

Voilà ! Merci d'avoir ça, je vous laisse imaginer si Luna passe l'épreuve ou pas ! Pour le prochain titre, je laisse pour laisser votre imagination divaguer sur : Cache-cache, cache-moi le temps...
Alexia_Dan

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Alexia_Dan »

Cache-cache, cache-moi le temps...


Je fus interrompu dans mon travail par la voix excité de Léa, ma fille. Elle débarqua dans mon bureau avec son habituelle expression de petite fille: un grand sourire aux lèvres et les yeux pétillants. J'aimais beaucoup ma fille mais ce n'était pas le meilleur moment pour une visite. J'étais très occupé en ce moment. Léa courut vers moi et une fois qu'elle fut arrivé près de moi, elle me dit:
-Cache-moi le temps, papa.
Je sourit en voyant son enthousiasme. Cela m'aurait bien fait plaisir de la satisfaire mais je ne pouvais pas.
-Je suis occupé, Léa. il faut d'abord que je termine mon travail, répondis-je
-S'il te plaît, papa. J'aime tes pouvoirs, me supplia t-elle
Je levais les yeux au ciel. Certe, j'étais le descendant de la lignée des Temporels mais cela ne voulait pas dire que je pouvais utiliser mes pouvoirs comme si c'était un jeu. Je travaillais d'ailleurs sur l'ancienne machine de canalisation du temps de mon arrière-grand-père et c'était un vrai défi de la faire marcher de nouveau. Conclusion: j'avais besoin de calme pour travailler. Mais Léa était trop jeune pour comprendre cela et je savais qu'elle n'allait pas abandonner facilement. Donc je me levai de mon siège et fermai mes yeux. Je me concentrai alors sur le temps qui passe, doucement. Tout doucement. Puis je commençai à réciter la formule que j'avais créé. En effet chaque membre de la lignée peut inventer sa propre manière d'invoquer ses pouvoirs. Par exemple, mon père utilisait des citations. Moi, j'ai inventé ma formule:
-Le temps est une frontière que nous devons atteindre. Le temps est une limite que nous devons dépasser. Mais le temps n'est pas invincible. Temps! Obéit-moi! J'invoque ton pouvoir! Vie et mort. Passé, présent et futur. Que tout se cache pour laisser place au savoir. Temps! Entre en moi, dans ma chair et dans mon âme. Dans ma tête et mon esprit. Et laisse-moi accéder à ta puissance!
J'ouvris les yeux. Je me sentais transporté loin de mon bureau et de ma maison. Ma fille criait de joie pendant que le temps ce cachait. Puis tout disparu autour de nous et nous nous retrouvâmes dans un grand vide en dehors du temps et de l'espace. Cet endroit me servait pour plusieurs raison. C'était là que je voyais toute la puissance de mon pouvoir et aidait les autres comme je pouvais. C'était aussi ici que je me retrouvai dans un état second où toute la sagesse de ma lignée faisait surface. Je me tournais vers Léa:
-Satisfaite?
-Oui!
En entendant sa réponse, je me concentrai à nouveau et nous nous retrouvâmes à nouveau dans mon bureau. Léa quitta la pièce, heureuse. Je reportai mon attention sur la machine. Peut-être que si j'arrivais à unir les files d'invocation et d'emprise, puis que je débarrassais l'engin de toute cette rouille, il fonctionnera de nouveau. C'est alors que la porte s'ouvrit précipitamment. Décidément, je ne pouvais pas travailler aujourd'hui. Conor, mon frère, pénétra dans la pièce. Il était détendu comme toujours et s'assit sur la chaise en face de moi.
-Alors, ça avance ton travail, Tempou? demanda t-il
Tempou. Je détestai mon prénom. C'était plutôt un surnom à mon goût mais mes parents l'aimaient et je n'ai jamais osé le changer.
-Oui. Si j'arrive à faire marcher la machine d'arrière-grand-père, mon projet pourra commencer, répondis-je
-Je te signale qu'il n'y est pas arrivé, lui, déclara Conor
-J'y suis presque, Conor, je le sens, affirmai-je
-C'est toi qui le dit. Bon, viens, nous devons nous rendre au Conseil des Anciens, annonça t-il
Ah, le Conseil. Le seul moment où nous pouvons voir les autres Temporels. C'était une chose à ne pas manquer. Pourtant je n'avait jamais compris comment mon frère faisait pour s'y rendre étant donné qu'il n'avait pas de pouvoirs. Je suppose que notre père voulait nous voir tous les deux.

Après le Conseil, je me dirigeai vers mon bureau pour continuer à travailler. Quand j'ouvris la porte, la scène me choqua au plus haut point. Je voyais le canalisateur de temps parfaitement réparé qui reposait tranquillement sur le bureau. Mais le plus surprenant était Léa. Ma fille était debout devant l'engin, les yeux fermés et les bras tendus vers la machine.
-Léa... C'est... Comment as-tu fait ça?
La petite fille me regarda avec un sourire innocent.
-Je ne sais pas. Je voulais t'aider alors j'ai fait comme toi. J'ai fermé les yeux et j'ai pensé à une horloge qui va à l'envers puis très rapidement en sens normal et en même temps je chantais, expliqua Léa
-Qu'est-ce que tu chantais? demandai-je
-Cache-cache, cache-moi le temps. Mon papa peut cacher le temps, fredonna t-elle
J'étais encore sous le choc. Normalement seul les hommes de la lignée ont des pouvoirs. C'est pour cela que je ne pensais pas que Léa allait développer un quelconque pouvoir. Ma fille était donc une exception. Peut-être même plus. Il va falloir que j'attende le prochain Conseil pour questionner les Anciens. Pour le moment, je ne pouvais que me demander ce que cela signifiait.

Prochain titre: Nouveaux Mondes
Dernière modification par Alexia_Dan le dim. 09 déc., 2018 5:03 pm, modifié 1 fois.
Allis

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Allis »

Alors c'est assez fun, j'étais très active sur BN entre 2011 et 2013 et à l'époque c'est mon meilleur ami quenternier qui a lancé ce topic :lol: des années après sans être très active avec les études, je repasse par là et j'ai envie d'écrire un peu :p

C'est parti!


Nouveaux Mondes


Elle est debout devant l’immense baie interstellaire, elle répertorie tous ces univers, toutes ces planètes et espèces dans sa carte interne, toutes ces mémoires dans ses données. Elle a toujours été là, à regarder naître, vivre et mourir ces mondes, stoïque. Elle n’a pas à intervenir, ce n’est pas son rôle. Elle est la gardienne de la mémoire universelle.

Cependant, elle entend depuis peu cette voix chantante, suppliante, qui cherche à l’amadouer.
« Ô Eïnora, gardienne des mémoires, Impassible-qui-voit-tout, qui-sait-tout, donnes-nous une chance ! Agis en notre faveur, je t’en conjure, donnes-nous la conscience de ce qui est, la mémoire de nos passés, avant que nous ne détruisions tout ! »

Elle l’entend mais elle l’ignore, elle regarde tous ces vieux mondes, ces grosses boules de terre, de gaz, de feu et de glace tomber par la force de l’âge ou la pourriture de leur propre décadence, elle regarde cette race qui ne respecte rien, ni sa chair ni sa Terre, cette race si jeune et si destructrice. Elle tourne le regard vers eux, voit ces êtres qui s’enrichissent virtuellement sur les cadavres de leurs sœurs et frères fragiles, qui épuisent les ressources de leur propre sol et cherchent d’autres planètes à piller, à vider de leur substance jusqu’à destruction plutôt que d’apprendre de leurs erreurs et changer.

Ils sont là depuis récemment, elle les a vus naître par hasard et elle n’est pas intervenue. Elle a vu leur nature et les cycles répétitifs qu’ils s’infligent et entretiennent en oubliant en permanence les leçons de leurs passés.

« Ô divine créature, merveilleuse reine de nos vies, je t’en supplie, ne nous laisse ni continuer ni mourir… »

Elle les méprise eux, et leurs flatteries dégoulinantes, eux qui croient la complimenter par leurs mots vides de sens. Elle sait cependant qu’elle ne fera rien, s’en fut-elle mêlée elle les aurait étouffés dans le berceau, mais ce n’est pas son rôle. Elle restera là, statique, à tout voir et répertorier, même quand ils auront tout détruit. Et quand il ne restera rien face à elle, rien sur sa carte, quand tout sera mort et silencieux, elle plantera les graines des nouveaux mondes et les regardera naître, grandir et mourir …



Nouveau sujet: Elle était si fragile...
Lumione

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Lumione »

Elle était si fragile...

Je me souviens qu'avant qu'elle ne parte, elle était si fragile. Si fragile qu'un souffle de vent pouvait la renverser comme un roseau. Un roseau qui a une base, un marécage, pour le soutenir mais certaines fois ne suffit pas. Ce marécage c'était moi, mais comme pour les roseaux, je n'étais pas suffisant. Pas suffisant pour l'empêcher de partir. Partir d'ici pour aller là d'où on ne peut pas revenir. Revenir, j'en suis venu à détester ce mot. Ce mot qui pour moi représente l'impossible car elle ne pourra pas le faire. Faire ce que décrit le mot, accomplir cet acte. Des actes elle en avait déjà accompli des centaines, des petits actes du quotidien comme de grands actes héroïques. Héroïques c'est le mot car elle etait devenue un héros. Une héros qui avait certes, une faiblesse. Mais une faiblesse qui pouvait se transformer en force.

Nouveau titre: Ma photo de classe
Noumie

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Noumie »

Ma photo de classe

Ce matin-là, Léa s’était levée tôt. Pas le temps de déjeuner pourtant, pas de temps à perdre. Tout devait être parfait aujourd’hui. A peine sortie de la douche, elle s’enroba dans une serviette blanche et commencer à se brosser les cheveux. Une heure après, elle était habillée, coiffée, maquillée, parfaite. Aujourd’hui, c’était un jour spécial. Le jour de la photo de classe. Le seul jour où elle mettait autant de temps et de zèle pour se préparer.
Léa savait que ce qu’il restait, une fois le temps passé, c’était les photos. Qui se souviendrait du jour où elle avait eu un A+, 10 ans après ? Personne. Même pas elle, probablement.
Mais c’est grâce aux photos qu’on se souvient d’une personne ; de la forme d’un visage, la courbe d’un sourire. C’est les petits détails qui font d’une personne ce qu’elle est. Mais ces petits détails sont les premières choses qu’on oublie, si on n’y fait pas attention. Ou si on ne les immortalise pas.
Cette photo de classe devait être parfaite. Ça serait sa dernière, elle ne pouvait pas la rater. Après cette année, Léa sera diplômée et sa « grande vie » commencera. La « vraie vie », avec boulot, responsabilités, mari et enfants, peut-être. Léa était aussi effrayée qu’excitée par l’avenir, mais elle savait que dans quelques années, elle regarderait cette photo avec nostalgie.
Léa était une de ses personnes qui savaient poser, elle ne paraissait jamais gênée sur les photos, n’avait jamais de sourire forcé. Elle n’était pas inquiète, cette photo serait parfaite.


Et elle était parfaite. 15 ans plus tard, la photo était encadrée et affichée dans l’entrée de la maison. Le temps avait fait son œuvre, la photo était un peu jaunie, et de la poussière s’était déposée dessus.
En robe blanche, Chloé se tenait bien droite, la photo de sa sœur à la main.
« Tu es sublime. »
Chloé sourit en entendant la voix de son père. « Elle aurait détestée ma robe. »
« Oui, sans aucun doute ! Allez, il est temps d’y aller ma fille. Il ne faudrait pas être en retard pour ton grand jour. »

Chloé et son père quittèrent la maison familiale et partirent en direction de l’église, à quelques kilomètres de l’église. Tous deux silencieux pendant le trajet, songeant à Léa, à sa photo de classe, et à son avenir qu’elle n’avait pas eu le temps de vivre.

Nouveau titre : Le pot aux roses.
J0305

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Re: Un titre, une histoire.

Message par J0305 »

Le pot aux roses

Un jour, alors que je rentrais chez moi, j’aperçu un pot avec des roses surgi de nulle part qui trônait sur mon balcon. Je m’en approchai, intrigué. Les fleurs étaient magnifiques, d’un rose orangé. Une petite enveloppe surmontait le tout, ce qui piqua davantage ma curiosité. J’apportai mon étrange cadeau dans ma maison et j’ouvris la lettre. Quelle ne fut pas ma surprise! Alors que les mots défilaient sous mes yeux, une larme solitaire glissa sur ma joue, alors qu’un rire étranglé jaillissait de ma gorge. Cela faisait tant d’années que j’étais dans l’ignorance, imaginant les pires scénarios. Maintenant que je savais la vérité, j’étais en proie à une dizaine d’émotions contradictoires. Je me ruai dans ma voiture en direction de l’hôpital. Sur la route, l’attente me sembla interminable et lorsque je la vis enfin, mon corps demeura figé. Puis, sans pouvoir me retenir, j’éclatai en sanglots. Une infirmière m’apporta une chaise et me dit de prendre mon temps. Mes pleurs étaient emplis de toute ma colère, mon incompréhension, ma peur, ma tristesse, mais aussi de mon soulagement. Rien ne reviendra jamais comme avant, je le sais. Cependant, je pourrai être heureux de nouveau sans aucune culpabilité.

Prochain sujet: Les papillons
leaszecel

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Re: Un titre, une histoire.

Message par leaszecel »

Les papillons.

-Et si.. et si, en un instant pouf! je disparaissais, je me volatilisais. Serais-tu triste? J'espère que non! Tu ne dois pas. Tu dois... tu dois être forte pour nous deux, d'accord? Juste cette fois, je te jure, ce sera la dernière fois. Je ne te ferai plus pleurer. Plus jamais. Pardonne moi, s'il te plaît, je t'en supplie! Ne m'en veux pas, je t'aime tu sais. Mais je ne peux pas rester, pas cette fois... Plus jamais. Pardon... Tu te souviens de ce que je t'ai raconté? Un jour une petite fille rêva d'un papillon. Sauf que le rêve ne lui appartenait pas. C'était elle, le rêve du papillon, tu te souviens hein? Eh bien tu n'as qu'a dire (ses côtes se soulèvent difficilement dans un rire douloureux) que je suis la petite fille et tu es le papillon ok? Tu crois que je suis là mais c'est toi qui est bien réelle, pas moi. Plus maintenant, je....
Alors que je le tiens dans mes bras, le corps de mon ami s'en va en cendres, portées par le vent. De lui, il ne reste que de vulgaires taches sur mon t-shirt. Je le regarde, incrédule et rentre chez moi. Je veux juste oublier cette journée.

Tôt ce matin nous étions encore tous les deux. La vie n'étais pas facile mais à quoi bon quand on peut se faire vaporiser d'un simple geste. C'est ce qui s'est passé. Lui n'a jamais cru que ces armes "mythiques" existaient. Mais je le savais au fond de moi. Ellessont réelles. Je savais que s'il n'avait pas été là, l'autre type m'aurait enlevée, violée et vendue comme esclave. Et pourtant... je regrette presque mon sort.
En rentrant, je sais qu'il n'y aura personne, uniquement le silence même si des traces indiquent que mes géniteurs vivent là. Je monte d'une traite dans ma chambre et éternue. C'est... ce sont les cendres. J'arrache presque mon t-shirt et le jette rageusement à travers la pièce en hurlant de rage. PUTAIN JE DETESTE CE T-SHIRT. Je reste longtemps comme ça, le cerveau cyclant à vide.Qu'est-ce que tu vas faire maintenant Dawn?
La réponse me frappe, claire, évidente. Je m'aperçois dans le reflet d'une fenêtre, le visage déformé par un sourire mauvais. Sans prêter attention à cet horrible monstre, j'entre dans la chambre de ma mère et choisis une de ces tenues de traînée. Je trouve exactement ce que je cherche. Un pantalon de cuir souple, tel une deuxième peau, avec un haut sans manche, vert. Naturellement extrêmement moulant malgré son haut col. Parfait. Je ne prends pas la peine de prendre une douche, me nettoie le visage et me change. Avant de partir, j'ouvre la boîte de Pandore, l’interdit absolut. L'armoire à maquillage de ma mère, derrière le miroir. Du mascara, une touche de rouge sur mes joues et mes lèvres et je suis prête. Oh, j'allais presque oublier! J'attache mes longs cheveux bruns en une queue bien serrée. Je repasse par la cuisine, prend ce qu'il me faut et le glisse dans une de mes bottes et dans la poche intérieure de ma veste en jean. OK. Je retourne là où je sais exactement où l'autre crevard traîne, à la recherche de fille.
Après avoir traîné pendant un gros quart d'heure je commence à me dire que c'est vain, que je vais me faire enlever avant même d'avoir pu le revoir... Mais non! J'aperçois sa tignasse hirsute au loin, dégueulasse. Alors qu'il parle avec d'autre mecs, je commence à le regarder, en souriant. Putain j'ai envie de gerber! Je lui fait un petit signe et il s'approche en riant presque, dévoilant ses dernières dents pourries. Il est tellement camé qu'il ne se souvient même pas de moi. Quel connard. Je lui murmure "125 Sollys" en lui montrant la ruelle sombre d'où je viens. Il me tape les fesses pour toute réponse et commence à m'entraîner. Nous sommes dans l'impasse et je commence à descendre le long de son pantalon crasseux. Mais au lieux de m'arrêter à sa braguette, je prend le premier petit couteau, planqué entre deux chaussettes dans mes bottes. Je lui plante exactement là où il voulait que je le suce. Il hurle de douleur, sans comprendre ce qui lui arrive et essaye de me frapper mais j'ai déjà reculé et attrapé l'autre couteau, plus grand celui là. Je commence par le frapper au torse. Une fois, deux fois, trois fois... Son sang chaud et puant m'éclabousse. Ça me fout en rogne, encore plus ou excite ma colère, je ne sais plus... Alors je m'attaque à son visage pourri par la drogue en hurlant presque. Quand je m'arrête, je suis à bout de souffle et l'homme est méconnaissable. Littéralement. Ce n'est que lorsque j'entends les voix fortes des Protecteurs de Paix que je comprends. Je suis dans la merde. On a du l'entendre hurler à des lieux à la ronde. Et moi aussi. Je jette mes couteaux sur lui. Je n'en ai plus besoin. Je cours vers le fond de l'impasse, saute sur la benne à ordure et escalade le haut du mur. Ensuite je cours dans un dédale de rues que je connais par cœur. Elles me mènent dans des lieux de moins en moins habités jusqu'à ce que j'arrive dans un pré, les hautes herbes me caressent les mains alors que je cours. Je vois enfin une tache plus sombre. Les herbes sont couchées, là où je me tenais hier soir avec Kerr. Je m'écroule face au ciel, le matin est déjà là. J'entends les sommations des Protecteurs mais refuse de leur obéir. Je laisse un papillon se poser sur mes doigts. Je sais ce qu'il va arriver. "Tu vois Kerr, au final, c'était bien le rêve d'un papillon." Je ferme les yeux en souriant, le soleil me réchauffant, les lasers des vaporisateurs posés sur moi. "Pouf!" pensais-je.

Imprévus
J0305

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Re: Un titre, une histoire.

Message par J0305 »

Imprévu

Fatiguée, épuisée et courbaturée par une dure semaine dont la dernière journée fut particulièrement longue et astreignante, je rentre enfin chez moi pour engloutir une quantité étonnante de nourriture. Une fois rassasiée, les tâches quotidiennes m’appellent: nettoyer la cuisine, faire le lavage et commencer mes devoirs, car oui hélas, je suis encore à l’école! Pourtant, il n’est que 9h et l’envie soudaine et irrésistible de dormir me pousse à faire une petite sieste. Une heure plus tard, le cadran me nargue depuis ma table de chevet. J’émets un grognement digne d’un ours qu’on tenterait de sortir de l’hibernation, puis je referme les yeux en me disant: « Bientôt. »
Quand j’émerge des brumes du sommeil, un coup d’oeil vers la fenêtre m’informe de quelque chose de louche. Il fait clair. C’est le matin! Je m’empresse de me lever et remarque que je porte mes vêtements de la veille et que ma vaisselle du souper traîne encore sur le comptoir. Une odeur plutôt nauséabonde m’apprend aussi que je ne me suis pas douchée... Oh, vite je vais être en retard!

Titre suivant: L’univers infini de l’imagination
Ormagoden

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Ormagoden »

L'Univers infini de l'imagination

Une page blanche, la même, depuis maintenant quatre heures que John est devant sa machine à écrire.
Il cherche désespérément les bons mots pour commencer l'histoire qu'il raconte depuis tant d'années à ses jeunes enfants.
On pense souvent que c'est la fin d'un récit qui est la plus compliquée, mais John n'est pas de cet avis, il sait où va son personnage, mais il ne s'ait pas encore comment l'y faire aller.
John sort sa pipe à tabac, il la bourre et l'allume avant de prendre une longue et savoureuse bouffée.
Il l'entend au dehors les cris et rires de ses enfants.
Il regarde autour de lui, ce confortable bureau qu'il a aménagé, chaleureux et accueillant comme il l'aime.
Il tire une nouvelle fois sur sa pipe et souffle un magnifique rond de fumée. Son œil passe à travers ce rond, ce trou dans la réalité, et il aperçoit sa machine à écrire.
Sa main se met d'elle même en mouvement, tapant ces premiers mots, d'une longue lignée de signes, "Dans un trou, vivait un Hobbit".

--> Prochain Titre: Chandelle
Joyeuxpompom

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Joyeuxpompom »

Chandelle

Flamme vacillante,
Orange et jaune,
Entourée d'ombres mouvantes

Je vois à travers toi
Des lieux,
Des personnes sans âges
Mon passé, mon présent,

Mais soudain, tu t'éteins,
Laissant derrière toi,
une simple trace de cire,

De ta flamme,
Ne reste plus que la fumée,
et des morceaux de corde brulée.


Prochain titre: Comme une flamme ardente
Beille

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Beille »

Comme une flamme ardente
Brillant d’une vive étincelle
Comme un éclaireur dans la nuit sombre
Tu prends sous ton aile
Celle dont on doit éclairer l’ombre
De ta vive lueur
Tu lui éclaire le cœur
Pour qu’elle ressente le bonheur
De toute sa splendeur
Tu l’aimes d’un amour éternel
Rien ne pourra briser ton amour pour elle
Tu l’aimes d’un amour inconditionnel
Elle est ton arc-en-ciel
Tu lui ouvres les yeux
Tu lui fais voir les couleurs de la vie
Tu lui caresse les cheveux
En lui montrant qu’elle est importante pour toi aussi
Tu rêve d’elle
Tu as besoin d’elle comme une lumière brillante
Ton amour grandit pour elle
Comme une flamme ardente

Prochain titre: Les roses enchantées
Alexia_Dan

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Alexia_Dan »

Les Roses Enchantées


Le petit Axel lâcha sa plume d'oie sur le sol et la regarda tomber. Il admirait la grâce avec laquelle elle flottait dans l'air jusqu'à arriver au sol en l'effleurant à peine. Tout à coup un vent doux se leva. Il fit voler la plume dans une direction. Axel, ne voulant pas la perdre, se lança à sa poursuite.
La plume continua sa course jusqu'à la fenêtre ouverte d'un magasin où elle pénétra. Le petit garçon s'approcha de la fenêtre en espérant voir sa plume. Il ne la vit pas. A la place, il regarda un homme étrange qui s'occupait des fleurs, dos à lui. Il n'arrêtait de répéter la même chose en boucle:
"Une rose rouge pour un coeur fait de passion, pour le sang qui coule pour chaque amour perdu. Une rose blanche pour un coeur qui ne peut aimer, malheureux coeur, tu es vide telle la couleur de la pureté. Une rose rose pour un coeur joyeux, qui verra tout le bien de ce monde. Mais quelles belles fleurs sont les roses, chacune a une histoire, chacune est un symbole, elles représentent l'amour, la joie, la tristesse ainsi que la protection d'une mère par des épines.
-Monsieur ?" l'interpella l'enfant. Pouvez-vous me donner ma plume ?
L'homme se retourna et regarda ce petit garçon à sa fenêtre. Il le fixa intensément de ses yeux bruns, comme s'il essayait de l'analyser. Finalement il baissa les yeux sur la petite plume d'oie sur le parquet. Il la ramassa mais au lieu de la donner à Axel. Il retourna à ses fleurs et cueillit trois de ces plus belles roses, une de chaque couleur. Il revint ensuite vers l'enfant.
"Tu m'as offert de la grâce, Axel Rudier, déclara-t-il. En échange, je t'offre l'amour."
Il lui donna les trois roses puis ferma la fenêtre. Axel ne bougea pas. Il regardait les roses qu'il tenait dans la main. Comment l'homme connaissait-t-il son nom ? Et pourquoi lui a-t-il donner des roses plutôt que de lui rendre sa plume ?

Les jours qui suivirent, Axel se rendit tous les jours au magasin de roses, en espérant parler à l'homme. Mais il n'était jamais là. Pourtant il n'abandonnait pas, il voulait des explications.
Un jour, quand le garçon arriva devant le magasin, il remarqua plusieurs hommes et femmes qui prenaient tout ce qu'il y avait à l'intérieur. Intrigué, il interrogea celui qui dirigeait les opérations:
"Excusez-moi, pourquoi prenez-vous toutes ces choses ?"
L'homme le regarda et sourit.
"Joseph doit t'avoir pris quelque chose, affirma-t-il. Sinon, tu ne remarquerais même pas ce que nous faisons.
-Il a pris ma plume et m'a donné trois roses, répondit Axel en hochant la tête. Il lui est arrivé quelque chose ?"
L'inconnu hésita quelques secondes avant de répondre:
"Très bien, tu as le droit de savoir. Joseph, tout moi ou mes amis, était une fée.
-Une fée ? répéta l'enfant.
-Oui, une fée, acquiesça l'homme. Joseph était le gardien des Roses Enchantées. Il devait offrir le pouvoir d'un des trois types de roses à ceux qui lui offrait une qualité qu'il n'avait pas.
-Mais il m'en a donné trois, se souvint Axel.
-Sans doute parce que tu es jeune, suggéra l'inconnu. Comme il ne savait pas quelle rose, il devait te donner, il t'a donné les trois.
-Et que lui est-il arrivé ?" demanda-t-il de nouveau.
L'homme s'agenouilla pour se mettre à sa hauteur.
"Il est mort, déclara-t-il, une larme coulant sur sa joue. Il n'en avait pas l'air mais il était très âgé, peut-être même plus que moi."

Axel était plongé dans ses pensées, assis à son bureau de bois. Il regarda le vase contenant les trois roses et sourit. Soudain Orion entra dans la pièce. Même après vingts ans, Il était restait le même que lorsqu'il lui avait annoncé la mort de Joseph.
"Tu es prêt, Axel ? demanda-t-il.
-Oui, je pensais à quelqu'un", répondit Axel avec un sourire.
Orion regarda le vase et sourit à son tour.
"Allez, il ne faut pas faire attendre le conseil, affirma son ami.
-J'arrive, déclara le gardien des Roses Enchantées.

Prochain titre: Un Ami Eternel
Beille

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Beille »

Un ami éternel
Une mésange était perché sur la branche d'un sapin pendant que la neige tombait doucement. Le sapin commençait à se faire vieux et on le couperait sans doute bientôt pour l'utiliser comme sapin de Noël. Comme cela faisait déjà quelques années que la mésange venait se percher sur ses branches, le sapin et elle avait fait connaissance et étaient devenus de grands amis. Tu sais mésange, je commence à me faire vieux et je mourrai probablement bientôt. Comme c'est malheureux mon bon sapin. Où vais-je me percher maintenant? Je vais te faire un cadeau que seul un bon ami peut faire à un oiseau comme toi. Lorsque je serai parti, je te parlerai dans ton esprit et dans les voix de la forêt, tu pourras m'entendre. Je te guiderai toujours jusqu'à une branche où tu pourras te percher et tu ne seras jamais oubliée. Tu es le plus beau oiseau qui existe sur cette terre et je t'aime de tout mon coeur.
Prochain titre : La valse des fleurs
Alexia_Dan

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Alexia_Dan »

La Valse des Fleurs


Tinariel regarda Uliva de ses yeux de la couleur des feuilles de printemps. Il lui prit la main. Cette douce main souillée par les cicatrices, souillée par des combats qui n'avaient jamais pris fin, souillée à jamais par des rois cupides qui ne voyaient en elle qu'une arme. Ces mains étaient presque aussi meurtries que son coeur délicat; car le coeur d'un dragon n'est pas fait de flammes ou de violence comme le suggérait les croyances populaires. Il prit donc cette main blessée entre les siennes, blanches et douces, qui n'avaient connu de la douleur que la rougeur de ses doigts après des heures d'entraînement à la guitare. Des mains de barde tenant des mains de guerrier, en voilà une étrange image.
Il l'emmena à son endroit préféré, ce même endroit où ils s'étaient rencontrés. L'hiver tardait une nouvelle fois à venir et les fleurs qu'elle aimait tant étaient toujours bien visibles. Leurs pétales rayonnaient dans la lumière de l'astre du jour, ce fidèle compagnon qui avait guidé le jeune elfe si souvent jusqu'au moment où il cédait sa place à sa soeur d'argent, et formaient un arc-en-ciel végétal sur le vert éclatant du sol forestier. Le vieux chêne était là aussi, les protégeant de ses larges branches anciennes. Le temps n'avait pas encore eu raison de cette arbre centenaire alors qu'il avait eu raison de tant d'autres. Il y avait par exemple à une époque un autre chêne semblable au premier. Mais le mal avait gagné la bataille qu'il livra contre lui et il ne restait de ce gardien des forêts qu'un bout de tronc sur lequel il aimait s'asseoir.
L'elfe et la dragonne entreprirent alors une douce valse parmi les fleurs. Leurs pas étaient presque aussi légers que les pétales colorées qui volaient dans le vent. Ils dansèrent dans l'arc-en-ciel végétal pendant des heures, perdant peu à peu la notion du temps et sans jamais marcher sur une fleur. Il étaient devenus partie intégrante de la forêt et leur coeur résonnait au rythme de la nature en cette dance que tous les deux espéraient éternelle.
Cela devint une habitude pour eux de se retrouver dans ce champ de fleurs avant la tombée des neiges et, avec les arbres comme seuls témoins qui les protégeaient des regards inquisiteurs des étrangers, de danser la valse des fleurs.

Darrion leva la tête de son carnet, satisfait et regarda Aryel. Elle souriait d'un de ces sourires qu'elle n'affichait qu'avec lui.
-Qu'en penses-tu ma soeur ? demanda-t-il en lui tendant le carnet.
Elle prit le carnet dans ses mains pâles et lut avec attention.
-Je penses que c'est une très belle histoire, répondit-elle au bout d'un moment. Penses-tu que quelqu'un se rendra compte de l'identité des deux protagonistes ?
-Jamais, ma soeur, sourit Darrion. Ou devrais-je dire Uliva ?
-Seulement quand nous sommes dehors, Tinariel, affirma Aryel.
Ils se regardèrent alors avec cette complicité qu'ils ne ressentaient qu'entre eux et que personne ne pourrait jamais comprendre.

Prochain titre: L'enchanteur
Ormagoden

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Ormagoden »

L'enchanteur


Non, non, non, ça ne marche pas...
Isemgrim peste contre lui-même en essuyant la goutte de sueur qui coule de son front.
Un orbe, posé au centre de plusieurs runes et symboles arcaniques, reflète la lumière naturelle du soleil qui perce à travers les vitres de l'atelier du jeune magicien.
Il jette un regard agacé vers l'orbe avant de s'en détourner.
Il sort de son atelier pour rejoindre une petite cuisine bien aménagée. Se laissant tomber sur une chaise, il prend une tasse vide et l'essuie vaguement à l'aide de sa tunique, reposant la tasse sur un petit socle gravé de runes, aussitôt une théière approche grâce à de petits pieds en céramique pour lui servir un thé encore fumant.
Merci
Isemgrim sirote avec joie sa boisson. D'un signe de main il fait apparaître à sa table un grimoire neuf. Il l'ouvre et feuillette les pages jusqu'au chapitre 10 "Transmutation et enchantement pour débutant".
Tracer vos runes avec application, Fermer correctement vos symboles arcaniques, et Infuser votre magie de manière fluide en vous concentrant sur l'effet désiré. Je fait déjà tout ça... Il referme le livre en soupirant puis vide sa tasse d'une traite. Il quitte la cuisine pour aller enfiler un manteau léger par dessus sa tunique et mettre son chapeau de magicien. Il sort de chez lui, et commence à remonter la rue en direction du parc de la ville, voulant profiter du soleil pour évacuer sa frustration.
Le parc est situé près du marché, Isemgrim aime s'y promener et y observer les habitants déambulants dans ce havre de nature. Les gens le saluent, il leur répond d'un signe de main ou d'un sourire.
Il finit par s'arrêter sur un banc et fermer les yeux.
- Bonjour Msieu' Isemgrim, vous allez bien ?
Isemgrim ouvre les yeux pour regarder le jeune Tom, un apprenti herboriste de la ville.
- Bonjour, Tom. Je vais bien et toi ?
- Je me porte bien, le professeur m'envoie chercher du laurier et des groseilles pour son panacée. Et lui refaire un stock de thé.
Isemgrim sourit, l'amour du thé semble être une caractéristique du milieu magique.
Tom le salue avant de repartir vers le marché.
Isemgrim s'étire avant de se lever et de repartir vers sa maison.
De retour chez lui, après avoir enlever son manteau et son chapeau, il s'arrête à la cuisine pour se remplir une tasse de son délicieux breuvage puis passe la porte de son atelier.
Il se place devant l'orbe, vérifie ses runes et ses symboles avant de fermer les yeux, de mettre ses mains au dessus de l'orbe et de se concentrer sur le sortilège d'illumination qu'il essaye de lui appliquer. Son esprit s'imagine une douce lumière, inondant la pièce, mais son esprit s'égard et revient vers son thé, s'infusant avec délicatesse dans une eau presque bouillante. La magie s'incarne dans ses mains avant de s'infuser dans l'orbe avec fluidité et constance. Quand il ouvre enfin les yeux, la pièce est baigné d'une lumière verdâtre émanant de l'orbe, une odeur de menthe embaume la pièce.
Isemgrim sourit. Il faut bien commencer quelque part

Prochain titre: La Vieille épée
Alexia_Dan

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Alexia_Dan »

La Vieille Epée


Il y a bien longtemps, bien avant ma naissance, les Maîtres Nains forgèrent d'antiques armes au grand pouvoir qui devaient servir à éloigner le mal. Des armes comme on n'avait jamais vu dans notre monde. Les Elfes, eux-mêmes, n'arrivaient pas à reproduire une telle expertise. Une de ces armes était une épée au manche d'ivoire et à la lame claire gravée d'anciennes runes que peu pouvaient encore traduire de nos jours. Cette épée se nommait Islendry, Lumière Claire. Elle fut la deuxième parmi les Quatre Lames, les épées du pouvoir forgée par les Nains. Les soeurs d'Islendry s'appelaient respectivement Trengard (Flamme Ardente), Palomis (Sage Lame) et Milwen (Solide Pierre). Mais nous ne nous intéresserons pas à ces épées car c'est de Lumière Claire dont il est question. Des Quatre, il s'agit sans doute de celle qui a conservé tous ses pouvoirs d'antan. Les Nains ne lui donnèrent pas l'ardente force du soleil ni la sage puissance de la lune ni même la dure résistance de la pierre. Non, cela alla à ses soeurs. A Islendry, ils donnèrent le pâle et tremblant pouvoir de l'espoir. Un pouvoir qui ne pouvait disparaître que si les ténèbres mêmes recouvraient le monde. Cette épée fut donnée aux Géants de l'Ouest et elle servit surtout à défendre leur territoire et préserver la paix qu'ils chérissaient tant. L'épée, qui avait une volonté propre bien qu'elle ne puisse se défaire des actes de son porteur, se sentait à sa place en ce lieu et combla les Géants d'espoir et de joie. Ainsi une longue période de paix s'installa tant que leur Reine Faerna demeura la porteuse de l'épée.

Mais un jour, lors d'une attaque des Humains, un bandit du nom d'Enerric s'empara de Lumière Claire et tua la Reine avec celle-ci. Le brigand conserva l'arme et l'utilisa pour ses mauvais desseins. Islendry ne put rien faire pour l'arrêter mais elle refusait de considérer Enerric comme son porteur et ne lui offrit pas la moindre part de son pouvoir. En somme, durant cette période, elle ne devint rien de plus qu'une épée quelconque. Elle espérait sans doute que son "porteur" allait la vendre ou se débarrasser d'elle pour qu'elle puisse trouver un nouveau maître plus juste. Ce ne fut malheureusement pas le cas. Le bandit continua à l'utiliser, allant même jusqu'à essayer de combattre les Elfes. Ceux-ci, reconnaissant Lumière Claire, la reprirent au brigand et le laissèrent partir. Elle demeura pendant longtemps l'arme d'Elofane, Dame des Elfes Noirs de l'Ouest et elle put de nouveau apporter de l'espoir dans le coeur d'êtres bons qui, d'ailleurs, en avaient vraiment besoin à ce moment-là.

On pense aujourd'hui qu'Islendry a demeuré chez les Elfes ou encore que ceux-ci la rendirent aux Géants mais personne ne connaît la vérité. Tout ce que l'on sait est que l'épée recherche un nouveau porteur, quelqu'un qui aura désespérément besoin d'espoir pour affronter les ténèbres qui arrivent.


Suffarus regardait sa mère, les yeux brillants, voulant lui demander de raconter l'histoire des soeurs de Lumière Claire. Celle-ci sourit tendrement, devinant sa question avant qu'il l'eût posé. Mais la voix grave de son père, qui avait, pour une fois, écouté l'histoire sans faire de commentaires, déclara:
-Pourquoi les Humains sont-ils toujours les antagonistes dans tes histoires ? Tu ne peux pas en inventer une où ils sont des héros ?
-Je n'invente rien, Réginald, répondit sa mère. Ce n'est pas de ma faute si notre espèce ne fait rien de glorieux dans les légendes anciennes.
-Légendes anciennes ? releva son père. Tu ne vas pas me faire croire que des Elfes ont volé l'épée d'un homme et l'ont laissé partir sans lui jeter un sort ou que les Géants souhaitaient seulement la paix alors qu'ils ont assez de force pour détruire une muraille. Je parie que ce sont d'ailleurs les Elfes qui inventent ces légendes, toujours à vouloir se donner le beau rôle et à nous faire passer pour des monstres. Mais eux, à part nous maudire bien à l'abri dans leurs forêts, que font-ils ?
-Tu veux la liste par ordre chronologique ou alphabétique ? murmura sa mère d'un ton agacé, si bas que Suffarus n'était pas certain d'avoir bien entendu.

Prochain titre: Ceux qui s'opposent
Ailes_d_ange

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Ailes_d_ange »

Ceux qui s'opposent;

Mon mari est un genre d'elfe perdu dans ses livres, il a voulu épouser une ogresse très terre-à-terre. Je suis avocate, boulimique et très catégorique dans mes propos. Lui est réfléchi, dans ce genre : il hésitera à choisir entre une pomme ou une orange, et ne saura se décider s'il préfère les bains de foule à la mer ou un chalet isolé à la montagne.
Il mange très peu, il grapille je dirais, et à mon sens la nourriture est ce qu'il y a de plus efficace pour déstresser ou simplement passer un bon moment.
Nous partageons peu d'aspects communs, pas même un enfant.
Il semblerait que ceux qui s'opposent s'attirent, nous fêterons en fin d'année nos noces de cèdre : 40 ans de mariage...

Prochain titre : Le chant des baleines
leaszecel

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Re: Un titre, une histoire.

Message par leaszecel »

Le chant des baleines

Il est un lieu en ce monde où je peux entendre le chant des baleines. Je peux les entendre déclarer leur amour pour l'Océan et leur sérénité face à l'eau.
Où le ciel et la terre se rencontrent, en explosant de mille couleurs, chacune plus vibrante que la précédente.
Il est un lieu en ce monde où le doux parfum des fleurs de printemps accompagne chacun de mes pas, l'herbe verte et tendre étouffant le bruit de chacune de mes foulées.
Il est un lieux en ce monde où la discrète mélodie de la nature m'attire. Pas après pas, le bruit du vent dans les feuilles, du craquement des arbres et des oiseaux discutant, me berce et m'appaise.
Où les rayons du soleil se couchant à l'ouest m'innondent et me réchauffent, m'enveloppant de leur douce chaleur de soirée d'été.
Il est un lieu en ce monde où la lune éclaire les sentiers et découpe mon ombre comme le soleil à son zénith.
Il est un lieu en ce monde où, malgré l'anxiété et le rythme frénétique et effréné de la vie, le temps s'arrête, se calme et s'apaise, avant de reprendre son cours, coulant plus lentement et sereinement.

Mon foyer est mon chant de baleines, ma lune, mon soleil, mes fleurs ,mon endroit où ma terre et mon ciel se croisent en exposant mes milles facettes.

Prochain titre:La thérapie de groupe
bookfan78

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Re: Un titre, une histoire.

Message par bookfan78 »

Je suis assise dans cette endroit qui me rapelle tellement de souvenir . Je m'allonge dans l'herbre si douce qui caresse mon visage et me chatouille puis je me met a pleurer en pensant a demain et a se que notre vie aurais pu etre sans cet accident puis je me releve . J'observe se magnifique lac ou reflete la lune , ce lac ou ma vie c'est derouler , ce lac ou c'est passer l'accident . Je descent la colline je plonge mes pieds dans l'eau avance et me retrouve vite immerger je pense a lui et cette merveilleuse journée ou il a choisie de rejoindre les etoiles qui trouvait si belle . Je le fait je ploge et je regarde la surface le lac est au dessus de moi c'est si bizarre puis le respiration commence a me manquer . Je m'en fiche je veut le rejoindre lui et les étoiles qui trouvait si merveilleuse j'ai envie de sentir sa main sur ma joue , la chaleur de sa peau sur la mienne et sentir ces levres si douce et si reconfortante sur les mienne encore je l'aimais et il m'a abbandonner je le haie mais je l'aime en meme temps . Je ne sens plus rien et je commence a plonge dans le sommeil eternel .



Voila j'espere que sa vous a plus je n'ai que 13 ans et je m'entraine a écrir c'est la premiere fois que je vais faire lire un texte que j'ai ecrit a quelqu'un pou le prochain titre je propose :
La vie
bookfan78

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Re: Un titre, une histoire.

Message par bookfan78 »

Veuillez m'excuser du contexte de ma nouvelle j'ai fait une petite erreur de titre j'ai pris un titre d'une autre page et du coup cela na pas de sens

Je recommencerais mais avec le bon suget cette fois si
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