Un titre, une histoire.

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quenternier

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Un titre, une histoire.

Message par quenternier »

Le principe est de partir d'un titre d'histoire, n'importe lequel et d'écrire une histoire.
Je propose un titre et le suivant écrit l'histoire d'une page maximum, et il propose ensuite un autre titre pour la personne suivante, etc ...


Exemple :

Personne X :
-Histoire
-Titre

Personne Y :
-Histoire
-Titre

Etc ...

Je commence :
Titre : Retour a la réalité
Elo971

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Elo971 »

Voilà :)
Retour à la réalité.
"Je ... Qu'est-ce qui se passe ? Où est-ce que je suis ?"
Je me trouvais sur une grande plaine, dont le seul relief que je pouvais apercevoir se trouvait en face de moi, à une dizaine de kilomètres environ. Sur ce relief, l'on pouvait apercevoir, quatre pierres verticales, a priori, noires.
La plaine qui m'entourait était composée d'herbes hautes, qui remuaient passivement en fonction du vent. A ma gauche, j’apercevais un groupe de chevaux, qui paissaient à la limite d’une forêt. Aucune trace d’humains.
"Bon sang, mais qu’est-ce que je fiche là !? J’étais en train de lire dans mon lit ! … Et maintenant …"
J’essayais de me forcer à réfléchir, pour tenter de trouver une explication plausible, au fait que je me retrouve ici, sans comprendre pourquoi, mais je n’y arrivais pas. L’environnement dans lequel je me trouvais était apaisant, et je ne parvenais pas à m’inquiéter. Pour la première fois depuis des mois, je ne ressentais plus de stress, ni rien qui m’empêchât de profiter de chaque instant.
Timidement, je fis un premier pas dans l’herbe, puis je pris une grande inspiration, avec l’impression de ne remplir mes poumons entièrement, que pour la première fois de ma vie. Un sourire vint étirer mes lèvres, puis soudain, n’y tenant plus, je me mis à courir droit devant moi, sans plus faire attention au monde qui m’entourait. C’est pourquoi je ne m’aperçus pas tout de suite que j’étais suivie.
Arrivée au pied de la colline sur laquelle j’avais vu les pierres, je m’arrêtais un moment, pour reprendre mon souffle, quand derrière moi j’entendis une voix.
« Qu’est-ce que vous faites là ? Qui êtes-vous ? »
Je me retournais le plus vite que je pus, mais ma maladresse légendaire se réveilla, et perdant l’équilibre, je serais tombée en avant, si le beau jeune homme qui venait de parler ne m’avait pas rattrapée. Confuse, je le remerciais, avant de me dégager de son étreinte chaude et rassurante. Je m’apprêtais à répondre tant bien que mal à sa question, lorsque j’aperçus derrière lui, le plus beau cheval qu’il m’eût été donné de voir. Surprise, je restais un long moment sans parler, la bouche ouverte d’étonnement. Finalement, je sentis en moi une voix qui s’adressait à moi.
‘‘Eh bien … Je ne te pensais pas aussi silencieuse que cela. Mon ami non plus à priori. ’’
"Quoi ? Un cheval qui me parle ?! "
C’est bon, maintenant, c’était assuré : j’étais folle !
Le garçon reprit la parole brusquement, s’adressant par-dessus son épaule, au cheval qui m’avait parlé juste avant.
« Qu’est-ce qui te prend de lui parler comme ça ? C’est une étrangère tu vois pas ?! »
‘‘Mais c’est ma Compagne de Vif tout de même. ’’
"Vif ?! Non … c’est impossible. "
Je ne pouvais pas me retrouver dans cet univers merveilleux que j’avais découvert par la lecture. A vrai dire, avant de me retrouver ici, c’était le livre que je lisais.
Soudain je ressentis une sensation étrange, comme si je m’effaçais et disparaissais.
« Non ! Je veux rester ici ! » dis-je en m’adressant au cheval, et au jeune homme, dont j’ignorais les noms.
‘‘Nous t’attendrons’’ me répondit calmement le cheval, un sourire dans les yeux ‘‘Tu reviendras’’ ajouta-t-il.
Soudain, j’ouvris les yeux, et me redressant brusquement, je m’aperçus que j’étais revenue dans mon lit. Revenue à la réalité.

Le titre que je choisis c'est ... "Le Vol, c'est mal. "
anatheme1

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Re: Un titre, une histoire.

Message par anatheme1 »

Le vol, c'est mal

Assis dans le jardin, entouré de magnifique fleurs, j'observe les papillons. Leurs ailes battent dans un rythme hypnotique qui me rendent envieux, pourquoi moi qui suis au sommet de la chaîne alimentaire ne puis-je en faire autant. Le vol c'est mal, c'est un fantasmes que nous possédons depuis toujours et qui sera toujours hors d'atteinte. Ce n'est pas que nous ne puissions pas y arriver qui est triste mais que d'autre puisse goûter aux joies de cette liberté totale et nous faire croire que nous aussi y avons droit.
Prochain titre: La larme d'une mère.
quenternier

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Re: Un titre, une histoire.

Message par quenternier »

La larme d'une mère :

Mon enfant.
Personne.
Sa chambre est vide.
Ses draps sont froids.
Cela fait maintenant 16 ans.
A jamais.
Disparu.
Pourquoi ?
Comment ?
Une fois de plus mon coeur ralentit, quand je pense a lui.
Une pensée.
Un au revoir.
Une larme.

Histoire suivante : Catastrophe et persévérance.
Rid-kaat

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Rid-kaat »

C'était une catastrophe. Une véritable, énorme catastrophe.
Nous étions là, nous, les seuls survivant de la Maladie à des kilomètres à la ronde et nous regardions la réserve de nourriture et les quelques maisons partir en fumée.
Je regardais les autres: Mégane, la plus jeune qui avait a peine dix ans; Harry, le blond athlétique; Sam et Louis, les jumeaux; Laure; la plus âgée même si elle avait seulement vingt et un ans; Garret, mon demi-frère et ami; et moi, Willow, la fille du fou qui venaient de bruler notre petite colonie de rescapés -lui était mort avec. Tous sanglotait ou regardait, bouche bée, nos derniers espoirs partir en miettes. Microscopiques, les miettes. Même Garret, mon héros de la vie de tout les jours venait de tomber à genoux.
Je remarquai que les larmes coulaient sur mes joues, et que mes jambes n'allaient pas tarder à me lâcher moi aussi. Je me laissai tomber et hurlais, pas de désespoir ce qui m'étonna mais de rage, une rage puissante envers mon père qui venait de nous condamnés.
Une heure passa, puis deux et peut-être encore d'autres. Laure essayait de consoler Mégane à travers ses propres larmes ce qui n'était pas très efficace, les jumeaux étaient serrer l'un contre l'autre et sanglotaient.
On ne pourrait pas survivre sans vivre ni abris.
Étrangement c'est cette pensée qui me fit me ressaisir.
Je me relevai et parlai de ma voix la plus claire possible:
-Il faut qu'on fasse quelque chose, on ne va pas se laisser mourir ici. Pas question!
-C'est ta faute! Tu es la fille de ce monstre! Hurla Harry.
-C'est faux, Harry, elle était la fille de ce monstre, dit Garret, Vas-y Will, je suis avec toi.
J'avais envie de lui sauter au coup mais cette fois c'était moi qui avait- a peu près- la situation en mains.
-OK. Merci. Bon alors on a pas le choix il faut persévérer, personne, même pas toi Még, ne baisse les bras! Il faut faire un abris correct, vous vous en chargerez Garret et Harry; ensuite Laure, les jumeaux et Még vous irez chercher des plantes comestible et de l'eau et moi je vais aller fouiller les restes pour sauver ce qu'on peut!
Alors tous se dirigèrent vers leur tâche. Et je pensais que si nous persévérerions nous réussirions à survivre.
Dernière modification par Rid-kaat le dim. 02 sept., 2012 12:43 pm, modifié 2 fois.
Rid-kaat

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Rid-kaat »

Prochain titre: C'était avant de mourir...
Elo971

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Elo971 »

Alors, j'ai pas l'impression que ça convienne parfaitement au titre, mais tant pis :P
Voilà mon texte pour le titre
"C'était avant de mourir"

Un doux rayon de soleil traversait la fenêtre et venait illuminer le visage de mon amante. Je m’étais réveillé aux premières lueurs, et depuis, n’avait cessé de la regarder. Mes yeux allant de ses lèvres tendres, mais pourtant si appétissantes, à ses cheveux si particuliers qu’elle avait, comme d’habitude, noués en une tresse haute. Ses yeux, que je savais être verts, avec tant de nuances de marron, d’orange, voire de bleu, et de gris. Ses quelques taches de rousseur, éparpillées inégalement sur tout le corps. Ce corps, que maintenant je connaissais si bien. Aucune tache, aucun grain de beauté ne m’était inconnu. Même la cicatrice, d’origine inconnue, qu’elle portait sur le sein gauche.
Tout. Je connaissais tout d’elle.
Sa passion pour les chevaux. La lecture. La nature. Et tous les animaux en général. Sa très grande curiosité, sa volonté d’apprendre tout ce qu’elle ne sait pas. Sa timidité face à ceux qu’elle ne connait pas. Et la chaleur qu’elle déverse, en compagnie des gens qu’elle aime. Son rire, si reconnaissable, si doux à mes oreilles. La manière qu’elle a, de me chercher du regard quand je suis trop loin, ou qu’elle est perdue. Son incapacité à ne pas trébucher sur un sol plat. Son incroyable maladresse.
Tout. Je connaissais tout d’elle.
Son air toujours si concentré. Sa manie d’ouvrir la bouche devant quelque chose qu’elle vient de réaliser, ou de comprendre. Son sourire lorsqu’elle me voit. La manière dont, inconsciemment, nous nous cherchons du regard. Et une fois retrouvés, nos sourires. Ses tours de magie, d’avec son frère, avec lesquels elle croit tromper tout le monde, même moi. Ses disputes d’avec sa sœur, que tout le monde croient, réelles et méchantes, mais qui pourtant sont si innocentes et nécessaires. Sa grande complicité avec ses deux parents. L’admiration qu’elle ressent pour sa mère, toujours si parfaite à ses yeux. Les ressemblances d’avec son père, si présentes.
Tout. Je connaissais tout d’elle.
Son besoin de ses amis. Les fous rires qu’elle a avec eux, les souvenirs qu’elle n’oubliera jamais. L’amour qu’elle ressent pour son travail, toujours vivace. Ses rituels, les jours où ça ne va pas. D’abord rentrer se précipiter dans mes bras. Me serrer fort, très fort. Me demander de cuisiner pour elle. Demande qu’elle ne formule jamais, mais que je lis dans ses yeux. Ensuite, rester longtemps, très longtemps, sous l’eau chaude. Jusqu’à ce que je la rejoigne. Ensuite le repas. Et une soirée DVD, avec un film de son choix, les chats sur nos genoux. Et ce qu’elle fait, quand moi je ne vais pas. La même chose. A peu de détails près.
Tout. Je connaissais tout d’elle.
Les dimanches chez son père, à la campagne. Les chevaux que nous montons, le long des sentiers forestiers que son frère et moi avons créés. La colline où nous allons nous installer, en plein milieu de la balade, les chevaux paissant aux alentours. Nos discussions sur tout et rien. Nos rires fréquents, sur rien et tout. Nos sourires d’amoureux, perdus les yeux dans les yeux. Le sourire qu’elle me fait quand elle ouvre les yeux sur moi, le matin. Qu’elle me fera tout à l’heure. Les insultes qu’elle m’adresse lors de nos disputes. Qu’elle ne pense évidemment pas, mais qui font si mal. A nous deux. Les positions étranges, dans lesquelles elle s’installe pour lire. La façon dont tous les animaux l’aiment. Et l’ardeur avec laquelle, elle leur rend cet amour. Avec laquelle, elle dispense cet amour à tous ceux qu’elle croise. Qu’elle m’a donné. Qu’elle m’offre encore.
Tout. Je connaissais tout d’elle.
Sauf qu’elle allait mourir.

Prochain titre : Hakuna Matata.
naji2807

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Re: Un titre, une histoire.

Message par naji2807 »

Hakuna Matata.

Alors que je passe devant une belle et grande maison blanche, j'entends un air qui me dit quelque chose. C'est une chanson que j'adorai lorsque je n'étais qu'une très jeune enfant. La musique du roi lion, Hakuna Matata, sans aucun soucis... Rien qu'à cette pensée, j'ai envie de rire, cette chanson illustre tellement mal la vie. Comme si il suffisait de s'en aller rejoindre une espèce de rongeur, et un gros phacochère, pour trouver le bonheur.
Comment peut-on apprendre ça à des enfants, leur faire croire de tels mensonges. J'ai envie de rire, et pourtant, à la place, je me mets à pleurer. Parce qu'au fond, moi aussi j'y ai cru. Non, pas à l'histoire du phacochère ou du rongeur, non, mais j'ai été assez naïve pour oser croire que le bonheur existait. J'y ai cru, et voilà où j'en suis, à vivre dans les rues, à manger dehors.
Soudain, un rire hystérique sort du profond de ma gorge, du profond de mon coeur.J'ai alors une folle envie d'aller voir ces gamins, de leur montrer la vraie vie, de leur dire qu'ils peuvent se le mettre où je pense leur Hakuna machin truc. Alors, je rentre dans cette belle et grande maison blanche, m'arrête sur le seuil, mais au moment de frapper, ma raison me revient, je n'ai pas le droit de gâcher leur enfance à de pauvres petits gamins, ce n'est pas parce que ma vie est gâchée que je dois gâcher la leur. Alors je m'éloigne, et plus je m'éloigne, plus la musique faiblit, pour ne plus devenir au final, qu'un doux murmure qui tente de me rappeler ma tendre enfance, alors que je m'enfonce dans la vraie vie.



Bon c'est un petit texte je sais, mais j'ai pas beaucoup d'inspiration en ce moment, bon le prochain titre c'est : Un voyage extraordinaire.
Rid-kaat

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Rid-kaat »

"Un voyage extraordinaire"

Je me présente, je m’appelle Orelïndé et je suis une elfe. Enfin c'est pas comme si c'était extraordinaire non plus. Je vis sur Maör, ma très chère planète et ses créatures diverses et variée: Evoster, Griffon, Ylvanar, Dragon...
Ma Dragonne, qui m'a choisie en plein cours de pégase, ce qui n'est pas un bon plan, faites moi confiance, s'appelle Ranëwen. C'est une très jeune Dragonne rouge aux ailes couvertes de symboles dorés.
J'ai une vie tout à fait normale: cours de pégase, de tir à l'arc, de mythologie et légendes...
Vous voulez un exemple? Eh bien suivez-moi!

Je me dépêche de m'habiller pour aller en cours, me maquille légèrement et fait un bilan devant l'immense miroir incrusté dans le tronc de mon arbre. Je suis plutôt petite pour une elfe, ne faisant que 1 mètres 78 à 16 ans. Mes longs cheveux bruns-roux sont tressés dans mon dos et retenus par un bandeau doré. Je jette un regard turquoise appréciateur sur mon aspect et saute sur Ranëwen qui grogne mentalement:
-Évite de sauter sur la selle comme si j'étais aussi solide qu'un Dragon adulte ça m'arrangerait...
-Je ferais attention... répondit-je à voix haute.
Et l'on s'envole au dessus de la sublime vallée du Astär. A ce moment là je ne savais pas que ma journée serait spéciale...

J'arrive en retard à mon cours d'histoire de Maör, comme d'habitude. La seule place libre est à côté du nouveau, un étrange garçon aux cheveux blond et mèches noires. Étonnamment, je sympathise avec lui au point que l'on déjeune ensemble. Il s’appelle Angröd et il arrive de l'autre bout de la planète même s'il n'a pas du mettre plus de deux secondes à arriver avec un gadget de Téléport.
Pendant que l'on discute de tout et de rien, il me demande:
-Tu voudrais partir en voyage sur la Terre avec moi? Je ne trouve personne pour m'accompagner.
-La Terre? Hé, réveille-toi! La Terre, les humains, les pégases sans ailes... Ce ne sont que des légendes!
-Non.
-Mais si!
-Non. Ma mère est une terrienne.
-Quoi?
-Je pensais que tu viendrais...
Il soupire, puis se lève. Je le rattrape par le poignet.
-Attends! Je viens. Ma vie est ennuyeuse à mourir et si tu mens, et bien, tu auras juste gagné une chance de te moquer de moi mais je prends le risque.
Il sourit.
-Rendez-vous, demain à 6 heures,au pieds du mont Osätär.

Le lendemain à 6 heures et demie, au point de rendez-vous, je commence à me dire qu'il m'a posé un lapin quand je vois une silhouette émergée de la brume.
-Alors? On y va?
Je n'ai pas le temps de répondre, qu'il agrippe déjà mon épaule et l'herbe orange et la brume disparaissent.

Je me retrouve allonger dans de l'herbe... Verte! De l'herbe verte! Ce n'est pas possible!
Et au dessus de moi, le visage à peine familier de Angröd, un sourire qui lui fait trois fois le tour du visage.
-Viens! Je ne viens pas de Maör j'ai passé la moitié de ma vie sur Terre!
-Hein?
-Tu risque de beaucoup répéter ça, à mon avis...
Puis il me prit par la main et m'entraina dans l'herbe verte, je n'en revenais toujours pas, j'étais sur Terre et le garçon devant moi était un demi-humain, c'était... extraordinaire!
Je levais les yeux vers le ciel et remarquai qu'il n'y avait qu'un seul Soleil immense, contrairement au 9 petits Soleils de Maör.
On arrive devant une grande maison comme celle de l'image que l'on a étudié en cours de mythologie et légendes. Angröd rentre. Puis me fait faire le tour du propriétaire. Je m'étonne de tout et c'est vrai que "hein?" et "quoi?" sont a peu près les seules choses que j'arrive à dire à la fin de chacune de ses explications.
Je mange un plat terrien, de la piazza, je crois.
Puis j'apprends ce qu'est une voiture, il me montre aussi les pégases sans ailes, appelés chevaux, j'essaye désespérément de faire 2 mètres en vélo, visite les magasins terriens, étranges et bruyants.
Une semaine s'écoule pendant laquelle je découvre cette planète extraordinaire et bizarre. Puis vient l'heure de rentrer sur Maör.
Angröd me questionne, un sourire en coin sur les lèvres:
-Alors, cette fameuse légende?
-Heu... je dirais que c'est ... fantastique!
-Bon, il est temps de rentrer...

Il pose sa main sur mon épaule et l'herbe orange réapparait. Mais on dirait que c'est le matin, alors que nous sommes partis l'après-midi...
Mon ami terrien répond à ma question muette:
-Je t'ai demandée de venir à 6 heures à cause du décalage, ici, ça ne fait que 4 heures que l'on est partis. Il est 9 heures 30...
Je me relève, sourit et saute au cou d'un Angröd particulièrement étonné.
-Merci, merci, merci...
-C'est bon, du calme tu m'étouffe!
Lorsque je m'éloigne de lui, nous sommes aussi gêner l'un que l'autre...
D'un même geste, on commence à marcher vers la familière vallée du Astär. Et je me dis que j'ai fais le plus magnifique mais aussi le plus étrange voyage de toute l'histoire de Maör.
Rid-kaat

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Rid-kaat »

Hou, dit donc je l'aime bien celui là!
Bon alors prochain titre...Un futur déjà écrit...
anatheme1

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Re: Un titre, une histoire.

Message par anatheme1 »

Sourires

Dans notre triste monde les gens souffrent énormément et ne veulent pas partager leurs douleurs derrières le plus amers des masques, un sourire. Quand notre enfance, notre innocence s'envole, les rires et les sourires franc peu à peu disparaissent; le monde est dur et nous ne voulons pas accabler les autres avec nos problèmes malgré tout le bien que leurs épaules charitable pourrait nous faire alors nous cachons nos peines du mieux que nous pouvons. Ce masque ne se brise hélas que bien trop tard la plupart du temps, quand nous touchons le fond et que crier à l'aide n'est plus une option.

Prochains titre:Le jours où nos dieux sont morts (désoler si mes textes sont très courts :$)
Rid-kaat

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Rid-kaat »

Le jour où nos dieux sont morts

Ce fut très court. Mais en même temps tellement long.
Dionysos sombra le premier. Mais l'on prit cela pour une simple maladie qui s’attaquait à nos vignes.
Ensuite vint le tour d’Héphaïstos. Toutes nos armes les plus solides cassèrent et les forges brulèrent.
Hermès mourut et tout les gens du chemin, voleurs comme marchands moururent avec lui.
Aphrodite les rejoignit, et les gens qui s'aimaient commencèrent à s'entredéchirer.
Arès suivit son amante, et tout les guerriers ne trouvèrent plus aucun sens à leurs actes.
Puis Apollon tomba en Enfers avec les autres, et les artistes et les musiciens ne surent plus rien faire de leurs dix doigts.
Athéna, elle résista et cela se sentit, mais en vain et tout les sages devinrent fous.
Héra sombra à son tour et les femmes sentirent ,qu'en elles, une chose se déchirait.

Mais tout cela ne touchait que les Hommes. C'est quand ce fut au tour de la nature de mourir que l'on comprit enfin la gravité des choses.

Artémis mourut et toutes les forêt, tout les animaux sauvages et libres moururent avec elles, se ratatinèrent jusqu'à devenir poussière.
Déméter qui regardait cela avec effarement, sentit qu'on la prenait elle aussi et les champs, toutes les cultures fanèrent.

Ne restèrent que les plus grands: Zeus, Poséidon et Hadès.
Ils moururent en même temps.
La terre s'ouvrit pour faire ressortir les Enfers de ses entrailles profondes et on entendit le Dieu des Morts hurler, le genre de hurlement que l'on ressent au plus profond de soi.
Les océans commencèrent à se déchainer et à recouvrir la terre, des tsunami immenses qui montaient presque jusqu'au ciel.
Le ciel se déchira dans un craquement horrible.
Et ce fut la fin.
La fin du monde.
La fin de tout.


Tadam!
Prochain titre: Je n'ai jamais voulu cela...
quenternier

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Re: Un titre, une histoire.

Message par quenternier »

Je n'ai jamais voulu savoir cela :

Une parole, simple et claire : "je ne suis pas ton père."
Vous connaissez certainement des gens qui parlent sans tact ni délicatesse quand ils disent quelque chose d'important, il était de ceux la.
Un phrase qui sonne faux, un vide marqué par une négation.
20 de joie réduit en miettes.
Était t'il vraiment obliger de me le dire ?
Ce jour la, mon monde c'est effondré.
Le nuage ou je vivais a déversé sa pluie en m'emportant avec.
Pour me retrouvez en bas, réveiller.
Sans explication , il m'a jeter dehors, hors de son coeur, hors de sa vie.
j'ai fait de même, tous nos souvenirs dispersés au quatre vents.
Pas un mot d'adieu juste de la haine envers ce faux père qui ma rejeter.
Tout ça parce que je ne suis pas sa fille.

Prochain titre :"Trahisons"
anatheme1

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Re: Un titre, une histoire.

Message par anatheme1 »

Trahisons

Comme je regrette tous les mensonges, les mots durs et sans tendresses, toute les fois que je t'ai ignoré, que je t'ai fait pleuré et souffrir mon tendre amour. Séparé par nos deux mondes, j'avais honte de mes sentiments et n'écoutant que l'orgueil enseigné par mes pairs je trahis toi que je chérissais tant et mon coeur. Je me rends compte bien trop tard à quels point ma décision fut peut avisé, durant toute ces années qui sont passé je n'ai eu de cesse de penser à toi avançant péniblement dans un monde devenus gris, maudissant ton nom que j'avais tant béni auparavant. Puis vint le jour fatidique où le dernier clou fut poser sur le cercueil que je m'étais bâti, tu avais continué ta vie et rencontré quelqu'un de bien qui t'avais finalement demander ta main, mon coeur ne put le supporté et se brisa. C'est ici sur mon lit de mort que je t'ai appeler pour te confesser mes erreurs avant que je rejoigne mes ancêtres et te dire une dernière fois avant mon trépas,je t'aime.

Prochains titre: Danse avec les ombres
Rid-kaat

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Rid-kaat »

Danse avec les ombres

Je ne courrais plus, je volais.
Je ne m’entrainais plus, je ressentais la pureté de mes gestes.
Je ne combattais plus, je dansais.
La dague que je tenais était le prolongement de mon bras, tant je la maniait avec aisance.
Sa lame fendait l'air pour transpercer mes adversaires, mes entraineurs, mes alliés, mes parents, presque.

Ceux dont je vous parle, aurait fait peur à la plupart d'entre vous, mais, moi, je les voyais vraiment.
Les Ombres, esprit soit disant maléfiques, attachés à cette image machiavélique à cause de leur couleur, sombre et profonde. Ils n'étaient pas noirs mais d'une couleur plus profonde encore, si bien, que , quand on les regardait, on se perdait dans les abimes de leur noirceur.
J'avais appris à ne pas me laisser emporter par leur sombre apparence.
J'étais née et avais grandi auprès d'eux.
Maintenant c'était eux qui me préparais pour la bataille à venir.
Les plus sombres ne sont pas ceux que l'ont croient et la preuve en serait bientôt faite.
Les Lumineux, être d'une clarté bien trop parfaite, se préparait à nous envahir.

Cet entrainement, long et dur, serait mon moyen de survivre à cela.
Alors, je continuais, même éclairée au simple moyen de la lune, ma danse macabre avec les Ombres...


Prochain titre: Les portes de la Mort.
quenternier

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Re: Un titre, une histoire.

Message par quenternier »

La portes des morts :

Noire.
Menaçante.
Les formes sculptés dans le marbres évoquait la souffrance, la terreur.
Tous les morts devaient passés par la.
Les complaintes de ceux ayant perdus la vie en émanait, tel une sombre symphonie.
C'est quand vous êtes face a cette porte que vous regrettez votre vie d'avant, quel qu’elle soit.
Vous allez souffrir, encore et encore.
Le paradis n'existe pas.

Prochain titre :
J'ai oublier d'exister
Elo971

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Elo971 »

A l'aube de ma vie, je pensais avoir le temps. Je me disais "Chouette ! Une vie entière pour être heureux !" Parce qu'après tout, c'est ce que chacun recherche. Le Bonheur.
Au fur et à mesure que je grandissais, je courais après le bonheur. Je le cherchais un peu partout, sans jamais le trouver vraiment. Il venait, restait quelques instants, puis repartait comme un voleur. Ou peut-être est-ce moi qui ne savait pas le retenir ?
Un petit rayon de soleil, dans le froid automnal. Le sourire d'un enfant. La caresse furtive d'un chaton sur mes jambes. Quelques lignes d'un roman qui m'émeuvent. Le frôlement discret et par inadvertance de ma main avec la sienne. Une soirée télé avec mon père. Une nouvelle coupe de cheveux, et moi devant le miroir.
Mais après tout, ce n'est pas grand chose. Ces bonheurs là sont petits, bien qu'importants. Mais ce n'était pas ce dont je rêvais, quand j'étais petite.
Puis j'ai vieilli, les petits bonheurs se succédaient. Mais ne restaient pas.
Quand à moi, à défaut de vivre pour moi, je vivais pour les autres. J'aidais, je conseillais, j'écoutais, je réconfortais. Et mon Moi intérieur, je le rembarrais. Il n'avait qu'à se taire, ce petit Moi, qui ne se plaignait que de choses futiles.
A force de vieillir, je finis par arriver au crépuscule de ma vie. Là, il fallut faire un bilan. Si courte, et si longue à la fois. Si inutile, et pourtant si fructueuse. Bourrée de regrets, mais aussi de joie de vivre, joie d'avoir vécu, joie que les autres vivent encore après ma mort.
Mais quelque chose m'échappait, une pensée, une idée finale. Quelque chose d'important, mais sans l'être.
A la dernière seconde, cela me revint. J'avais oublié ... d'exister.
(Important car c'est un peu le but de la vie, non ? Sinon quoi ?
Pas important car ce serait égoïste d'imaginer que chacun puisse exister aux yeux du monde entier.)

Un titre : Un chat de l'automne.
anatheme1

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Re: Un titre, une histoire.

Message par anatheme1 »

Un chat de l'automne

Les soirs d'automne alors que les feuilles des arbres pavanent en prenant la couleur des flammes on peut voir sortir des cimetières un chat noir solitaire. Depuis le début des temps cet étrange félin s'atèle à sa tâche, il prépare secrètement le monde à la visite des défunts venue une dernière fois sur le front de leurs aimés porter un tendre baiser avant de partir pour un voyage vers le plus grand des inconnue. Alors remercions l'animal qui une fois par an permet à ceux qui doivent partir de nous faire leurs adieu.
Prochain titre: Le soleil de minuit.
lecture4reveur

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Re: Un titre, une histoire.

Message par lecture4reveur »

Le soleil de minuit

Il serrait sa main tremblante dans la sienne. Il se tenait là, debout sur le pont qui surplombait le fleuve qui longeait la ville; le regard perdu dans les remous de l'eau calme. Il ne disait rien. Elle non plus. On dit qu'on peut dire beaucoup de choses à travers des silences. C'était le cas à ce moment. Ce blanc interminable signifiait énormément de choses, bien plus que des mots.
Le clocher de l'Eglise sonna et douze coups retentirent avant de se perdre en échos dans les rues sombres du quartier presque désert. La nuit, la plupart des habitants étaient chez eux ou au travail. Rares étaient ceux qui se retrouvaient clandestinement sur un pont entrain de contempler on ne sait quoi, et sans un mot, en plus. La jeune fille tourna son regard vers le garçon. Dans ses yeux brillaient l'atroce éclat de la peur qui se transmettait d'une pupille à l'autre. C'était une sorte de contagion à laquelle on échappait difficilement. Mais instantanément, et de manière très contradictoire, elle se mit à sourire. C'était cependant un sourire sincère, pas un de ces étirements de lèvres qu'on sert à l'autre hypocritement ou juste pour le rassurer. C'était un vrai sourire et le jeune homme le trouva chaleureux. Aussi chaleureux qu'un soleil. Il pencha la tête vers son amante, l'embrassa et s'embrasa à son contact. Ca le brûla, mais c'était agréable. Et même si ça ne l'aurait pas été, il n'aurait pas lâché son soleil de minuit.

Je trouve le principe très sympa!! :D

Prochain titre: Les menteurs sont de beaux parleurs
adoration-livres

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Re: Un titre, une histoire.

Message par adoration-livres »

Titre:Les menteurs sont de beaux parleurs.

Le mensonge fait parti de la vie courante. Les gens mentent. Quelqu'un à beau dire qu'il n'a jamais menti de toute sa vie, c'est impossible. Certains mentent pour ne pas blesser quelqu'un, d'autres pour préserver un secret et d'autres pour faire croire aux autres qu'ils sont quelqu'un qu'ils ne sont pas réellement.

Je hais cette dernière catégorie de menteurs. On ne peut jamais savoir si ce qu'ils disent est vrai ou si c'est une autre des histoires farfelues qu'ils inventent pour se rendre intéressant. Ils racontent beaucoup de choses incroyables, on se laisse emporter pas leurs belles paroles. Puis finalement, BOUM! Tu apprends que tout ce qu'il t'a raconté est faux.

Dans le fond, les menteurs ne sont que des beaux parleurs.


Je ne suis pas sûr que mon texte soit génial, mais bon!! :D

Prochain titre: La lune brille...
anatheme1

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Re: Un titre, une histoire.

Message par anatheme1 »

La lune brille

En cette nuit magnifique où les étoiles et le miroir céleste brille de milles feux, inlassablement hommes, femmes et enfants de ma tribu dansons autour du feux. Enlacer dans les reflets argents de l'astre lunaire, nous continuons cette marche rythmique tout au long de la nuit; c'est un hommage rendu à la dame nocturne à chaque fois qu'elle est pleine pour la remercier de nous protéger des monstres nés de la faiblesse de nos coeurs et qui nous traque quand le ciel s'éteint et que le monde devient aussi sombre que le recoin le plus secret de nos âmes.

Prochain titre: Éloïse et le vieil homme.
Rid-kaat

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Rid-kaat »

Eloïse et le vieil homme.

Elle passait chaque soir par le parc. Chaque soir, le vieil homme était assis sur le même banc. Chaque soir, il posait deux doigts sur le bord de son chapeau pour la saluer. Chaque soir, Eloïse adressait un petit signe de la main et un sourire au gentil vieillard.
Sauf ce soir. Ce soir, pas le moindre signe du vieil homme. A moins que... Son chapeau, il avait laissé son chapeau. Elle s'approcha du banc. N'importe qui d'autre aurait passé son chemin. Mais Eloïse détestait plus que tout qu'on chamboule ses habitudes. Sa gorge se serra. Un peu plus loin, derrière le banc, la canne finement sculpté de l'homme avait été abandonnée dans l'herbe. Elle s'avança jusqu'à elle et repéra, un peu plus loin, des taches rouges sombres. Du sang, sans aucun doute. Une piste de petites gouttes sombres s'étirait jusqu'au groupe de saules qui cachait l'étang à la vue de la jeune fille. Une pensée lui vint: Il faut que je rentre, Jennie et Evan m'attendent... Mais elle continua d'avancer, sa curiosité maladive ayant pris le dessus. Elle se figea. Un grognement sourd. Un halètement. Plus rien. Puis de nouveau un grognement. Elle écarta délicatement les branches des saules. Ce qu'elle vit la figea d'horreur. Une horreur teintée de fascination. Une bête énorme, avec une gueule remplie de plusieurs rangées de crocs pointues, des griffes recourbés et des pattes puissante, était penchée sur deux cadavres. Celui du vieillard et un autre plus petit et mutilé qu'elle ne parvint pas à identifier. La bête braqua ses yeux sur elle. Ils étaient rougeoyants. Elle aurait dû s'enfuir mais elle était paralysée. L'animal sauta d'un bond puissant sur elle, ses griffes s'enfonçant dans la peau tendre de ses bras.
Sa dernière vision fut celle de branches de saule et d'une gueule béante.


Hum, hum... C'est... spécial. Mais bon je le sentais comme ça... C'est surement pas ce à quoi vous vous attendiez...
Prochain titre: Le jardin des Murmures
Elo971

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Elo971 »

Merci Rid-kaat, d'avoir enfin répondu, je n'en pouvais plus XD
Je n'arrivais réellement pas à écrire sur ce titre là, mais je mourrais d'envie de continuer à faire vivre ce sujet x) Je te remercie du fond du coeur de t'être lancé :P
En plus, même si on ne s'attend pas forcément à ça, ton texte est très bien pour moi ! :D

Pour le titre que tu as proposé : Le jardin des Murmures, voici mon texte :

Olivia poussa la barrière en bois usée par le temps, et fit ses premiers pas dans le jardin qui se trouvait derrière. Tellement d’années avaient passé depuis qu’elle était venue pour la dernière fois, et pourtant le jardin avait si peu changé. Les mêmes arbres, peut-être un peu plus hauts, peut-être un peu plus vieux, se dressaient toujours aux mêmes endroits. Le petit banc sur lequel s’asseyait sa mère pour lui lire ses histoires favorites avait vieilli, lui aussi. Rendu un peu bancal par l’affaissement de la terre sous l’un de ses pieds, le bois s’était couvert de lichen, et l’armature en fer forgé avait blanchi par endroits. Derrière, le vieux puits fermé par une dalle de béton n’avait pas changé, quant à lui. L’anneau en fer, dont Olivia n’avait jamais compris l’utilité, était toujours aussi rouillé. La femme contourna lentement le banc, laissant ses doigts en suivre les contours.
Une légère brise amena du mouvement dans le jardin, faisant bruisser les branchages des nombreux arbres et soulevant ainsi les cheveux grisonnants d’Olivia. La femme, de haute taille, et allant sur ses 50 ans, ferma les yeux, et tout en inspirant, se remémora une certaine conversation.
« -Tu entends ? On dirait des gens qui parlent …
-Des murmures, plutôt, non ? avait-elle répondu à son jeune ami, devenu plus tard son amant.
-Oui, tu as raison, comme toujours, avait-il dit avant de se mettre à rire. »
C’est ici qu’elle avait fait ses premiers pas, sous le pommier, là, en plein soleil, sous le regard tendre de sa mère et sévère de son père. C’est ici que sa nourrice lui apprenait à lire, entourée de ses deux autres frères, plus jeunes qu’elle. C’est ici qu’elle avait appris et récité ses lettres et ses chiffres, devant son précepteur.
C’est ici qu’elle l’avait rencontré, un jour d’été où ses parents étaient en visite au château. C’est ici qu’il l’avait embrassée la première fois, un jour de plein hiver où elle l’avait fui. On venait de lui annoncer ses fiançailles avec un autre. Et ce jour-là, ils avaient projeté de s’enfuir, de partir ensemble.
Ils étaient effectivement partis. Mais chacun de leurs côtés. Lui à la guerre, elle n’avait pu empêcher le mariage d’avoir lieu. La jeune femme avait dû quitter les lieux tant aimés, pour aller vivre dans un pays étranger. Maintenant que ce mariage était terminé, Olivia était revenue. Son premier amour aussi.
Des larmes envahirent les yeux de la femme usée par les ans, alors qu’elle dirigeait ses yeux vers le grand chêne, sous lequel une tombe toute simple était située. A nouveau, une rafale de vent un peu plus forte que la précédente secoua les branches des arbres. Le cœur d’Olivia se serra un peu plus, on aurait dit que les murmures s’intensifiaient et voulaient montrer leur tristesse, leur colère.
Il était mort, il y a de cela bien des années. En revenant de la guerre, où il n’avait été que légèrement blessé, il avait appris le mariage de son aimée. Ne pouvant s’en remettre, il avait annoncé sa volonté d’être enterré sous le chêne du jardin des Murmures, et s’en était retourné à la guerre. Et cette fois, il n’en était revenu que dans un cercueil.
Ce même chêne qui les avait si souvent abrités du soleil d’été, ou de la neige d’hiver, qui les avait recouverts de feuilles rougies par l’automne, ou de pétales de fleurs de printemps, poursuivait ainsi avec la tombe du seul homme qu’eût aimé Olivia. Il y avait eu tant de conversations animées, tant de baisers langoureux, tant de disputes ridicules et tant de réconciliations évidentes. Il ne restait plus que ce silence, si lourd.
Arrivée au bord de la tombe, Olivia se laissa tomber, les larmes roulant sur ses joues. Et tandis que la force du vent augmentaient, annonçant la tempête, et que les murmures du jardin se muaient en hurlements de douleur, la jeune femme entonna un vieil air celtique, pleurant sur son amour, et accompagnant les mugissements du vent.
Le jardin des Murmures à ce moment-là, ne pouvait pas mieux porter son nom.


Voilà ! :D
Et maintenant un titre ... Fin de validité.
(Si j'vous explique d'où ça vient, vous m'prendrez pour une folle XD.
J'ai la mauvaise habitude sur ce topic, d'écrire mon texte, et de ne penser au prochain titre, qu'après avoir tout fini. Du coup, mes titres sont toujours nuls. Pardonnez-moi, je vous en supplie :$)

Bonne nuit :D

(P.S. : Et merci encore Rid-kaat :D)
anatheme1

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Re: Un titre, une histoire.

Message par anatheme1 »

Fin de validité

Devant sa porte il repensa, à sa merveilleuse journée, à la partie de tennis avec sa délicieuse épouse, à sa carrière fleurissante et se dit qu'un bel avenir l'attendait en ouvrant la porte pour entrer chez lui. En entrant dans le salon il fut stupéfait de voir une très belle jeune femme doté d'ailes de colombe l'attendre silencieusement. Elle lui dit que le créateur l'avait envoyer, que ses projets pour lui s'était achever et que son existence n'ayant plus d'utilité elle étais désormais invalide. C'est avec un regard plein de désarroi et d'incompréhension que sa vie plein de promesse s'acheva.

Prochain titre: Princesse en sucre et dragon de sel.
Elo971

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Elo971 »

Ah la la ! ça va plus ! Notre sujet en page 5 ?! Et derrière des sujets qui n'ont rien à faire dans la section ?! ça ne va plus !
Bon, je remonte, en espérant que quelqu'un soit inspiré par le titre d'anathème xD
Suzie321

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Suzie321 »

Princesse en sucre et dragons en sel

Il se réveilla, avec toujours ce même rêve. Il le hante et pourtant, chaque soir il en veut encore, ce rêve est devenu une drogue. Cette fille à la chevelure rousse et aux yeux d'un violet éclatant, se tenant devant cette énorme bête noir, les yeux jaunes éclairant l'espace qui les entoure, les crocs arrondis par l'usure, les griffe abimées et les ailes déchirées. Un vieux dragon inoffensif mais qui pourtant, effraie la jeune fille. Son regard insistant la perce et l'opprime dans un espace bien trop petit pour elle. Une cage. Se mains tâte l'épaisse fourrure de l'animal, elles ressortent rouges. Ses yeux s'adoucissent. Le dragon ne lui veut aucun mal. Il souffre. Il aboie la mort. Elle prend son pendentif rond pour en sortir une écaille verte. Le monstre est terrifié. Il essaye de manier ses ailes afin que celles-ci l'éloignent. En vain. La fille pose l'écaille sur la peau de la bête, elle crie presque de douleur. On voit des larmes couler le long de son museau. Il a mal, il souffre. Mais la jeune fille l'ignore et continue. Un moment après, le dragon ferme les yeux, il tombe de tout son long, et la cendre lui transperce le corps. Il meurt en silence, la douleur disparaît. Il est libre à présent. 
Un minuscule oiseau sort de sa poitrine pour aller de loger se l'épaule de la princesse. Ils sortent tout les deux de la cage. Il se réveille.

Voila, bon désolé c'est pas top, j'ai pas tellement d'inspiration...

Titre: La lune blanche.
Rid-kaat

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Rid-kaat »

Ca fait longtemps que je ne suis pas passée ici et je trouve dommage d'abandonner ce sujet, alors je relance!

La Lune blanche.

Il y a la nuit, les étoiles, le ciel couleur d'encre et la lune.
Blanche. Éclatante. Éternelle.
En dessous, il y a cette fille. Elle se fiche de voir cette lune. De toute façon, elle est incapable de la regarder. Elle n'a que le Néant en face d'elle. Ses yeux ne voient plus depuis bien longtemps. Ils se contentent d'être ouverts sur le vide. Mais elle sent la fraicheur de la nuit et de la lune sur sa peau blanche.
Et elle se tient là, couchée dans l'herbe de la colline, appuyée sur ses coudes.
Le petit de huit ans qui lève les yeux vers le ciel et qui admire cette lune que la fille n'a jamais vu, ne voit pas et ne verra jamais.
Elle n'a d'yeux que pour lui, même si les siens n'ont jamais pu le voir. Lui, lève son regard émerveillé vers la lune.
Blanche. Éclatante. Éternelle.
Mais il ne peut pas décrire la beauté de la lueur immaculée de la lune, pleine et majestueuse, qui éclaire la vallée. Il n' jamais pu, ne peut pas et ne pourra jamais. Parce que sa bouche forme les mots mais jamais rien n'en sort.
L'une est aveugle, l'autre muet.
L'une ressent, l'autre voit.
L'une parle, l'autre écoute.
Sa voix est douce, la sienne n'est pas.
Son regard est vide, le sien est avide.
Et ils sont deux, sur la colline dans la brise d'été.
Elle chante. Il ne dit rien.
Elle ne bouge pas. Il dessine.
Ils ne se connaissent pas, contrairement à ce que leur osmose laisse croire. Mais ils se sont croisés sur l'herbe fraiche. La lune blanche et sa lumière douce les ont réunis sur la butte. L'un est le silence, l'autre le noir. Sans mots, ils se comprennent.
Et la lune claire les illumine en cette douce soirée.
Blanche. Éclatante. Éternelle.

Prochain titre: La Dernière Heure.
Elo971

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Elo971 »

Excellent Rid-kat :)
Tu m'as tiré des frissons xD
J'arrive plus trop à écrire, ces temps-ci. Mais j'essaierais de réfléchir au titre :)
Je remonte le sujet en attendant.
Kjbl

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Kjbl »

La dernière heure.

"Je regrette.. Si seulement.. Si seulement je pouvais changer le cours du temps !" mais rien ne pouvait être changer. L'histoire continue, le temps tourne inéluctable. Il ne lui reste que quelques instant pour se morfondre, une heure tout au plus. Une bombe avait explosé, il n'avait rien put faire. Des gens... Non des cadavres, des corps, des bouts de chair et du sang ! Beaucoup de sang. Ce qui n'étais pas couvert de reste humain l'était de débris.
"Je n'ai rien put faire, si seulement j'étais partis à temps". Mais le monde n'est pas composé de "si seulement, seul les regrets le sont. Et si il y avait une chose à ne pas faire, c'est de regretter. Il savait qu'il n'en avait pas le droit.
Et sur ces pensée contradictoire et fragile le temps continue de coulé. Inéluctable, il tombe comme chaque grain le fait dans un sablier. Si il était partit plus tôt il ne serait pas ici.

"Il est l'heure ! Avance." Et il marchait, droit vers la dernière seconde. Et en place il attendit, Il attendit l'ordre. Et il vint. Il sentit la corde serré autour de son coup et la vit le quitté tandis qu'il se débattait. Allan était mort.

Allan avait poser une bombe et tuer des centaines de personnes au nom d'un faux Dieu, d'une idole implanté par les élucubration de Garvh. Et ses regrets, ceux de sa dernière heure, n'était dédié qu'à une seule chose. Si il était partit ne serais-ce que cinq minutes plus tôt, il serait toujours en vie, la police ne trouvant chez lui que du vent. Maintenant, l'heure s'était écoulé et il était mort.

NdA: Désolé si c'est "moyen" mais j'avais envie de participer mais le titre n'étais pas des plus inspirant chez moi...

Titre suivant: Le lac du dessus.
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