Un titre, une histoire.

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anatheme1

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Re: Un titre, une histoire.

Message par anatheme1 »

Le lac du dessus
Au-delà des montagnes, des nuages et des joies, au dessus de nos terres, de notre ciel et de nos peines se trouvent au sommet du monde le lac du dessus. Son éclat est sans comparaisons brillant à la fois pour sa perfection autant que son imperfections, il est la source de tout et la fin de tout. Les mots ne peuvent le décrire et pourtant on ne peut s'empêcher de chanter ses louanges finalement pour se rendre compte que rien n'a été accompli et que le monde ne tourne pas plus rond.
Prochain titre: Le chevalier qui disait ni.
1swan1

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Re: Un titre, une histoire.

Message par 1swan1 »

Je ne comprends pas le titre >.<
Tu veux dire le chevalier qui disais ''non''?
Kjbl

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Kjbl »

En ancien français on disait "ni" et pas "non". Donc si tu veux écrire sur le sujet de devra faire avec l'ancien français, ou du moins en partie :)
Tu peux toujours détourner le sujet ;)
1swan1

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Re: Un titre, une histoire.

Message par 1swan1 »

Ooooh! :o
Je savais pas! >.<
Merci :D
Je vais y réfléchir alors ^^
Rid-kaat

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Rid-kaat »

Oh mon dieu *-*
Ce sujet reprend vie!
J'adore tellement ce genre de jeu... C'était mort et tout... Et là, il y a de la vie *pleure de joie*
Ok, je m'emporte un peu.
J'ai pas trop d'inspiration pour ce titre mais je vais réfléchir quand même. Quitte à détourner le truc. Ok, ce message était inutile, mais il fallait que je manifeste ma joie de voir ce sujet reprendre vie!
1swan1

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Re: Un titre, une histoire.

Message par 1swan1 »

J'ai un peu triché, parce que j'ai mis non, mais ce ni, ça me perturbe vraiment, désolée >.<

Le chevalier qui disait ni

Le sang. Les larmes. La joie. La peur. La colère. La lune. Les corps. La…
Non.
Le combat. Les épées. Toujours les épées. Qui tranche, torturent, tuent. Tuent sans arrêt. Décapitent. Elles aiment bien décapiter. Les épées. Les épées.
Non.
Le courage. L’honneur. La gl… L’honneur. L’honneur avant toute chose. L’honneur avant toute vie. Avant toute femme. Avant tout enfant. L’honneur est plus important.
Et puis quoi?
Ce papillon géant perché sur son trône. Qui nous regarde. Tel un Dieu. Qui nous regarde Pleurer. Tuer. Décapiter. Torturer. Trancher. Tuer. Tuer. Tuer. Encore tuer.
Tout ça pour l’honneur.
Tout ça pour le roi.
Le monarque, grand papillon impressionnant.
Imposant.
Et, lui, tout ça.
Le sang. Les larmes. La joie. La peur. La colère. La lune. Les corps. La…
La Mort.
Tout ça pour l’honneur.
Avant les femmes, l’honneur, avant les enfants.
Il dit non.
Posa son épée.
Et il…
1swan1

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Re: Un titre, une histoire.

Message par 1swan1 »

J'allais oublier!
:arrow: ''Encore une fois''
Kjbl

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Kjbl »

Encore une fois

Je la regarde dans les yeux, le plus tendrement du monde. Je pose ma main sur sa joue, lui essuie une larme qui coule doucement mais inéluctablement. Je l'aime à cet instant ! Elle, elle a peur. Je ne comprends pas pourquoi. Après tout, l'amour n'est-il pas une grande aventure ? La dernière qui mérite d'être vécue dans ce monde de peste et d'horreur ? Au fond de moi je le sais. Mais malgré tous mes espoirs, elle ne veut pas comprendre, elles ne veulent pas comprendre. Doucement, ma main glisse sur sa peau. Je pose mes lèvres sur le satin de son corps. Je sens que les larmes coulent de plus en plus sur son visage frêle et vierge. Vierge de tout amour. Vierge de l'amour que je vais donner, encore une fois.
Ma main tremble, comme à chaque fois. Ma respiration, la sienne aussi, s'accélère. Nos coeurs battent de plus en plus fort à l'unisson. Je l'aime ! Je veux la libérer de toutes ces souffrances qui lui font ruisseler ses larmes. Peut être ne comprend-elle pas mon but ? Ce ne serait qu'une fois de plus dans cet élan d'amour qui m'emporte et les emportes, loin de moi, sur l'autre rive. Une chose à dire, une chose à penser ? Non si ce n'est... encore une fois ?
Je sais que ce désir, cette soif insatiable n'est pas permise. Et pourtant j'en ai besoin, autant que toutes je les ai aimé ! Je sens au fond de moi ce sentiment m'emporter encore et encore dans un vrombissement de son tous plus muet les uns que les autres. Car à chaque fois cela se termine par un silence. Elles ne respirent plus, et moi non plus d'ailleurs. Le désir, la bestialité, l'emportant sur mon humanité. En ai-je ? Après tout je ne vie que pour en avoir une fois de plus. Encore une fois ?
Oui, je veux encore gouter ce plaisir, ce gout légèrement métallique au fond de ma gorge. Ressentir cette sensation de liberté et... d'amour. Mon amour bien particulier, car toutes, je les ai aimé. Toutes, m'ont laissé un souvenir impérissable de leur visage figé au moment ou je ressentais l'extase.
Tandis que ma réflexion revigore mon envie la télé crie ses nouvelles sois disant alarmantes. J’entends qu'encore une fois, une de ces filles que j'ai aimé, était découverte exsangues.
Je l'ai aimé. Elle me fut précieuse, j'en suis triste mais heureux, elle est libérée aujourd'hui !

On recommence encore une fois ?



Titre suivant: 2h43 du matin
Rid-kaat

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Rid-kaat »

2h43

Il est 2h34 du matin. La jeune fille à la silhouette svelte et aux cheveux d'or est assise à la fenêtre, les jambes dans le vide au-dessus de la rue. Elle regarde le ciel et les étoiles se reflètent dans ses yeux rieurs. La brise d'une nuit de printemps ébouriffe sa chevelure.
Elle ne sait pas.
2h36.
Le garçon dans l'immeuble d'en face se cache derrière ses rideaux pour l'observer. Elle ne le sait pas. Elle ne sait même pas qu'il habite en face de chez elle. Lui, ça fait bien longtemps qu'il observe la jeune femme. Mais elle ne le sait pas.
Les seules fois où elle le remarque, c'est au lycée. Quand elle se cache derrière ses amis en pouffant tandis que ces derniers se moquent de lui.
2h37.
Ils l'insultent constamment. Pour des broutilles. Mais bon, son père est alcoolique et sa mère folle. Il est renfermé et introverti. Ça fait de lui une cible bien facile.
2h38.
Mais il en a assez d'être une cible. Pourquoi toujours lui? Pourquoi est-ce qu'en dehors des moqueries constante, il ne mérite pas l'attention de la jeune fille aux cheveux d'or? Pourquoi pouffe-t-elle en entendant son prénom? Pourquoi n'a-t-il pas le droit à un peu de reconnaissance? Il se sait plus intelligent que ces types qui ne savent que le rabaisser pour se sentir supérieur.
2h39.
Le problème, c'est que ça marche. Il se sent mal dans sa peau. Il a l'impression de ne plus mériter qu'on le regarde. Il se déteste. Mais il les déteste encore plus. Il a la haine. Il n'en peut plus. Sa haine le tue, sa honte le tue, sa timidité le tue, son invisibilité le tue.
2h40.
Il soupèse l'arme dans sa main. Un meurtre, c'est plus propre avec une arme à feu. Il se fiche qu'on retrouve ses traces sur l'arme. De toute façon, il ne mérite pas le monde. Et le monde ne le mérite pas.
2h41.
Il fixe la fille, écarte un peu les rideaux. Il est persuadé qu'il pourrait aussi bien crier et agiter les bras dans le vide qu'elle ne verrait rien. Il la déteste. Il se déteste. Il déteste l'Univers, un Dieu dans lequel il ne croit même pas et tous les gens qui foulent cette planète sans remarquer sa détresse.
2h42.
Il enlève le cran de sureté. A quoi bon, de toute manière? Il vise la fille aux cheveux dorés qui fixe le ciel avec émerveillement et bonheur. Il soupire. Pourquoi vouloir mettre fin à une vie pleine d'avenir? Non, ce n'est pas ce qu'il veut? Il veut les faire culpabiliser, tous autant qu'ils sont, et mettre fin à son calvaire. Il en a assez de crier au secours en silence.
2h43.
Il veut un coup d'éclat. Et le coup de feu éclate. Mais c'est contre sa tempe qu'est dirigée le canon du revolver. Il espère qu'ils vont tous s'en vouloir jusqu'à leurs morts. De toute façon, il n'avait plus rien à perdre. La jeune femme sursaute et son regard se fixe sur la fenêtre de l'immeuble d'en face. Ses yeux ne voient plus que la tâche rouge sur les rideaux blancs. Et elle ne sait toujours pas qu'elle est la cause de cette tâche.
Et elle s'en voudra jusqu'à sa mort pour cet instant, à 2h43 du matin.

Prochain titre ---> Il a suffit d'un rire
BookeuseEnHerbe

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Re: Un titre, une histoire.

Message par BookeuseEnHerbe »

Il suffit d'un rire.

Il suffit d'un rire m'a-t-on dit. Il suffit d'un rire pour ensoleiller une journée pluvieuse. Il suffit d'un rire pour faire sourire un pauvre, rendre le courage aux soldats blessés, rendre fou amoureux quelqu'un. Je n'y croyais pas, mais alors là, pas du tout. Jusqu'au jour où je rencontrai une personne. Je n'avais qu'à l'apercevoir pour sourire, l'entende parler pour m'émerveiller, mais lorsque cette personne riait, mon monde explosait dans une joie infinie, détruisant la noirceur et la mort qui rongeait notre monde. Son rire à lui faisait virer toutes les têtes, il emportait tout. Il nous laissait dériver dans un monde magique où nulle créature de l'ombre n'avait le droit de pénétrer, un rire si contagieux qu'il créait une pandémie en quelques secondes. Un si beau rire, magique et envoûtent. Il était si beau, si merveilleux, si sonore et insistant. Juste à ce rire ma journée s’égaillait, je me demandais bien ce que cette personne était capable de faire, si seulement son rire m’apportait une telle extase. Lorsqu'une blague lui plaisait, son visage s'étirait, laissant voir une rangée de dents parfaitement alignées et totalement blanches et ce magnifique son qu'il produisait s'échappait d'entre ses lèvres.. Encore aujourd'hui, l'écho de son rire me parvient, semblant traverser les murs et les faire vibrer. Et à chaque fois que cet agréable son me revient en mémoire, un sourire s'affiche sur mon visage et je me laisse emporter par cette douce mélodie de souvenir qui refait surface, puis je ris à mon tour, me remémorant ces beaux instants.

Prochain titre : Vif comme l'éclaire
Shirayuki-san

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Shirayuki-san »

Vif comme l'éclair hein..
Je n'avais pas envie de faire le truc auquel tout le monde pense... les machines ou le héros archi rapide qui court genre à la vitesse de la lumière. Donc je me suis basée sur un truc plus... mental, caractériel. Mais le rendu est un peu bizarre, voir peut-être hors sujet :D je suis désolée :roll: en plus c'est plutôt court...

L’éclair c’est l’orage. L’orage, c’est la pluie.
Et la pluie, c’est larme qui coulait le long de ta joue, qui creusait de petits sillons sous tes yeux bleus comme le ciel, ternis comme les nuages d’un orage.
Je voulais partir à ta poursuite. Te prendre dans mes bras et te serrer si fort pour que la vie qui t’as tellement pourri paraisse moins douloureuse que mon étreinte.
Mais tu es comme l’éclair : brisé mais toujours lumineux, même en temps grisâtre où je perds mes couleurs. Toujours vif. Et je n’ai pas pu t’attraper.
Tu est vif sur le chemin du matin, heureux d’être en vie un jour de plus. Tu souris, sautes et cours tandis que ta chevelure blanche prend des allures de rayons lumineux. Tu te fais mal et tu te remets debout en un instant, en une seconde. Tu reprends ta route, tranquillement mais rapidement. Tu arrives en cours le bonheur sur le visage et je passe la main dans tes cheveux blancs qui me rappellent la tempête dont tout le monde à peur, sauf moi.
Malgré la maladie qui te ronge et t’épuise, tu restes rempli d’énergie. Plus que moi, plus que lui, plus que tout le monde entier.
Malgré ceux qui t’ignorent et ceux qui t’évitent, tu reste fort. Tandis que moi je faiblis.
Tu es l’homme que j’aime, et l’homme que je ne pourrais jamais aimer.
Car un jour la maladie t’emportera aussi rapidement que l’électricité qui traverse le ciel. Une fraction de seconde peut-être avant que tu ne disparaisses.
Ta vie est vive comme l’éclair, ta mort le sera aussi.

Voilà... :')
Pour le prochain titre... mmmmh.... Ce que tu tiens dans tes mains.
Bon courage !! :)
Riiiiiiiiiiiiiiiiima

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Riiiiiiiiiiiiiiiiima »

Ce que tu tiens dans tes mains....

Les battements de mon cœur avait cessés, je ne comprenais rien. Mais au fond je savais qui le tenait, et j'étais sûr qu'il serait entre bonne main. Je me fichais de ce qu'il allait m'arriver à moi, tout ce que je voulais c'est qu'il soit heureux. Et puis moi si je mourrais, ça n'avait aucun sens. Un sens à rien, je ne vois pas qui aimerait ça, en tout ce n'était pas moi. A chaque fois, toujours au même moment je changeais. Physiquement. Un moment je m'était réveillée dans une chambre blanche, je m'était relevée et j'avais découvert que j'avais les cheveux rouges......
Dans cette vie qui prenait fin, je m'appelais Mikanya Hiro-Teschu. Mes proches me surnommait " Mika ". J'étais blonde,. j’étais blonde et je sortait avec Dango. Mais maintenant, cela ne servait à rien de revenir sur le passé.
Ce qu’il tenait entre ses mains était preuve d'amour. Et ce que moi je tenais entre mais mains c'était aussi une preuve d'amour. Je lui avait donné mon cœur, et lui il m’avait donné ce qu'il comptait le plus à ses yeux après moi.

" L'amour peut aller aussi loin qu'on espère, mais si il franchit la limite il peut devenir dangereux. "

Voilà :)




Prochain ----------> Pourquoi m'as tu fais ça ?
cielle

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Re: Un titre, une histoire.

Message par cielle »

Pourquoi m'as tu fait ça ?

- Pourquoi m'as tu fait ça ?
Je répète encore une fois ma question, devant l'absence de réponse. Il me regarde dans les yeux. Il a envie que je parte. Je croise les bras sur ma maigre poitrine, trop maigre pour mes seize ans. Et bien non, je ne céderai pas. Qu'il aille se faire voir.
- Ecoute, Em', c'était pas... Ça m'a pris comme ça... Je pouvais pas prévoir...
Je lâche un petit soupir méprisant. S'il croit que je me laisserai embobiner par ses mensonges, il se fourre le doigt dans l’œil. Je ne suis pas une fille naïve. Il n'aura pas le droit de jouer avec moi comme il l'a fait avec toutes les autres.
- Tu pouvais prévoir, je lâche. Tu l'as pas fait. A toi d'en subir les conséquences.
Une lueur de colère scintille dans ses yeux. Son poing se crispe.
- Putain, Em'! Tu vas pas en faire tout un plat!
Il tape du pied, bougonne comme un gamin. Je n'ai pas peur de lui. Je hausse les sourcils, et je réplique :
- Si. C'est très grave, Bryan. Pourquoi m'as tu fait ça ?
"C'est très grave, Bryan". Je ris de moi même. On dirait une psy. Calme, objective, directe. J'adore jouer à la psy.
Bryan s'énerve un peu plus.
- Qu'est ce que tu voulais que je fasse? Braille t-il.
Il trépigne, repousse ses mèches blond cendré, gesticule à la recherche de mon pardon. Pardon qu'il n'aura pas, bien évidemment.
- J'avais faim ! Reprend t-il. Alors oui, j'ai mangé la dernière part du gâteau au chocolat, celle que t'avais réservée parce que t'avais pas encore mangé. Désolé. Prend des biscuits, si tu veux.
Il me tend une boîte de cookies. Je le toise, avant de prendre le paquet dans un reniflement dédaigneux. Il a de la chance. Les cookies l'ont sauvé. Mais la prochaine fois, il ne s'en tirera pas aussi facilement. Je le jauge, pour bien lui faire comprendre qu'il n'a pas intérêt à recommencer, et je quitte la pièce. Impériale.

Prochain titre : Absurdité
fatou369

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Re: Un titre, une histoire.

Message par fatou369 »

juste nous deux

-Tu sais j'aimerais quelques fois qu'on soit juste nous deux,en tête-à-tête pour pouvoir passer du temps ensemble mais bon on est trop occuper comme chaque fois mais si ça continue on va devoir en arrêter là ....
-Non,non stop là ! c'est pas comme ça que tu joues j'espère!!!
-Bah si !! sinon je serais pas ici ! je me demande si tu vas bien parce que tu es problématique là
-Haha très drôle , non mais là sur cette scène il faut que tu donnes l'impression que c'est la fin du monde , que tu peux pas, non ,que tu ne veux pas te séparer là ce que tu me fais c'est du charabia et le texte ma chérie franchement tu peux faire mieux...
- Non mais c'est ta pièce là c'est trop gnangnan moi ce que je veux c'est de l'action c'est pas une gamine désespérer que je veux jouer et en plus le titre de la pièce juste nous deux c'est tout à fait le genre des vieux
-Bon ça suffit je vais prendre Cassandra je savais que tu n'avais pas l' âme d'une romantique !
-Si,si c'est bon je vais donner tout mon coeur pas besoin d'appeler cette Cassandra
-hmm
-quoi ?
-Non rien , retournons à cette scène...
FIN
bon je voulais pas faire une histoire romantique parce que je sais pas faire désolé alor le prochain titre sera : UNE NUIT AVEC MOI
Mali26

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Mali26 »

Une nuit avec moi.

"La nuit j'angoisse. Sur un tas de truc.
Mes notes et les portes qu'elles ne m'ouvriront pas, les garçons que je ne fréquente pas et finalement mon père qui n'est pas là.
Je sais, on dirait que j'exagère: "un tas de trucs".
Mais, en fait, de ces trois points, un taaaaaaaaaas de questions en découlent.
Que vais-je faire?
Où vais-je aller?
Ai-je fait le bon choix?
Pourquoi suis-je incapable d'agir normalement avec lui?
Pourquoi suis-je également attirée pas lui?
Est-ce normal?
Suis-je bisexuelle?
Pourquoi ne te rends-tu pas compte que j'ai besoin de toi?
Pourquoi tu n'appelles pas?
...

Alors, face à tout ça, je fais un truc débile qui consiste à me fatiguer jusqu'à l'endormissement en regardant des trucs débiles jusqu'à n'en plus finir.
Et je recommence, chaque soir.
Sauf que mon corps commence à dire stop.
Et que j'ai tellement peur de faire face à tout ça...

Alors oui, là, j'adorais qu'on passe la nuit avec moi...
Même rien qu'une seule,
un seul moment de bien être avec un parfait inconnu,
un seul moment qui me sortirait de ma solitude,
un seul moment qui me redonnerait envie de vivre."

Et je relance avec: Héritière du désert
camillelol

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Re: Un titre, une histoire.

Message par camillelol »

L'HÉRITIÈRE DU DÉSERT

Je suis face a mon royaume désertique. Je me lève de mon trône imaginaire et dépose sur mes longs cheveux bruns un diadème en or avant de tracer sur mes joues deux arabesques invisible. J'annonce de ma plus belle voie d’oratrice:
-Je suis l'héritière de la cité. Mon père et ma mère sont mort a vos cotés. Je suis la dernière survivante. Je vous représenterez et les autres peuplades apprendront a me craindre. Ils m’appelleront l'héritière du désert.
Et sur ce je monte sur mon étalon noir comme la nuit et m'en vais sous le soleil brûlant

[right]Suivant : le soleil obscure[/right]
Dernière modification par camillelol le lun. 20 juil., 2015 4:16 pm, modifié 1 fois.
leaszecel

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Re: Un titre, une histoire.

Message par leaszecel »

Le soleil obscure.

Nikky... je m'appelle Nikky, je suis née... je suis née le 13 mars! Continue, ne t'arrête pas! Inspire. Expire. Je suis Nikkyy, j'ai 15... non, j'ai eu 16 ans le mois dernier. J'aime le jaune, sentir l'herbe douce sous me pieds, l'odeur de la forêt après un orage d'été... et j'ai un chien. Oui, Blood, le nom qui est écrit sur sa medaille! C'est... un braque! Un magnifique braque hongrois avec des yeux dorés. Je pense que c'est pour ça que j'ai autant insisté pour le garder (même si mes parents ne le sauront que quand ils reviendront de leur semaine de vacances...). Ses yeux étaient si humains... mais différents... J'étais à l'intérieur quand ça c'est passé, devant la baie vitrée, seule. Blood avait l'air nerveux, il tournait en rond, près de moi et puis il se mit àgrogner en regardant vers le fond du jardin. J'ouvre la porte fenêtre pour aller voir quand Blood est sortit en trombe et a fait un énorme bond au dessus de la barrière. Je crie "Blood! Reviens ici!" Mon estomac se noue en entendant le silence me répondre et toujours pas de Blood qui revient. Sans réfléchir, je le suis, bondissant au dessus de la barrière. Je regarde de tous les côtés mais ne l'aperçoit pas. Il me semble voir un éclair brun se diriger vers la petite forêt. Ça tombe bien, j'adore la forêt, surtout en été quand le soleil rend tout plus beau, plus vert. Mais mon estomac se noue bizarrement à l'entrée de la forêt. Je l'ignore et m'enfonce dans les bois sans hésiter. Je crie son nom à en avoir mal à la gorge. Et puis... et puis il y a eu une sorte d'éclipse, le soleil est devenu noir avant de céder la place au rouge. La seule chose qui me vient à l'esprit c'est: "bizarre on a pas parlé d'une éclipse, ni d'une lune de sang à la tv..." je sais que quelque chose cloche dans ma logique mais mon attention est attirée par un mouvement dans un buisson. Je le traverse en criant "Blood ?" Mais non. Personne. J'ai tout de même atterrit dans une clairière. Et... je me sens mal à l'aise. Les feuilles que j'aimais si vertes, prennent des teintes pourpres inquiétantes. Et cela s'étend à chaque arbre, chaque brin d'herbe... c'est la que le problème me frappe. Pour avoir une lune de sang, il fait déjà une lune... pas un soleil. Je commencetout doucement à paniquer, alors j'essaye de garder mon calme. "Nikky, je m'appelle Nikky, je suis née... je suis née le 13 mars! Continue. Inspire. Expire. ..." je fais ça jusqu'à ce que je retrouve un semblant de calme. Je m'apprête à repartir quand j'entend un grondement. Pas celui du petit roquet de la veille dame qui habite à côté de chez vous, non, plutôt celui d'un chien loup. Je me fige et cherche d'où vient le grognement. Deux yeux dorés me frappent de leur intensité. En voyant Blood sortir, plus imposant et menaçant que jamais je recule brusquement, trébuche et tombe sur les fesses. Il s'élance vers moi, je mets mes deux bras devant mon visage en posture défensive mais je vois qu'au dernier moment il saute et se pose juste derrière moi en grognant agressivement. Je me retourne vivement et vois un gros chien - loup. Ils s' aboient dessus, un peu comme s' ils se disputaient, ce qui serrai drôle à voir, si je n'étais pas "impliquée" dans l'histoire. Ils commencent à se montrer les dents, ce qui est nettement moins drôle vu la tailles des canines du chien-loup. Puis, sans prévenir, Blood bondit sur l'autre et ils se perdent dans les fourrés, hors de la clairière. Je suis sonnée et toujours sur les fesses... mais mon corps, comme s' il bougeait tout seul, se lève et cour hors de la clairière, vers le fourré. En comprenant ce que je cherche à faire, je tend l'oreille et me dirige vers les grognements et les claquements de mâchoires. Ils sont en train de se battre dans un endroit dégagé. Je me planque derrière un arbre et trouve une grosse branche. D'ici, j'ai une bonne vue et je m'apprête à intervenir quand le molosse arrache la médaille de Blood. Celui ci rugit presque et le molosse se recule avec un air triomphant. Et puis... on dirait que de la fumée opaque s' échappe du collier et les entoure (le collier et Blood). Je ne sais pas trop quoi faire mais on m'a toujours appris que ce genre de fumée n'est pas bon signe. Je m'avance en courant et en criant "Blood? Blood! Vient mon chien!" Pas un mouvement et toujours cette fumée qui persiste... J'ai les larmes aux yeux... je plonge ma main dans la fumée... et la retire tout aussi vite en criant "Aïe!". Je ne sais pas ce que c'est comme poison mais Blood.... je l'imagine se tordant de douleur... Non! Je cherche une énorme feuille et fait du vent avec. Je sais que j'ai l'air ridicule, mais je ne peux pas rester là à regarder sans rien faire. Ça fait cinq bonnes minutes et je suis déjà à bout de force. Je laisse retomber mes bras et lâche la feuille. Des larmes d'impuissance coulent sur mes joues. Enfin, la fumée commence à se dissiper. Je ne peux pas regarder. C'est au dessus de mes forces. Je ferme les yeux et serre les poings jusqu'à sentir mes ongles dans mes paumes. Je ne peux empêcher d'autres larmes de couler. Puis j'entend des pas venir vers moi. C'est étrange mais je me fiche que le molosse m'attaque. Je n'ai eu Blood que pendant une semaine mais... J'ai été plus proche de lui que de la plupart des humains (c'est d'ailleurs le seul autre être vivant qui a déjà partagé mon lit). Les pas s' arrêtent et je suppose qu'il va me bondir dessus. Mais non. A la place, je sens une douce sensation contre ma joue. On... me caresse la joue. J'ouvre vivement les yeux et vois un jeune homme les cheveux bruns sombres en bataille se trouve accroupi devant moi. J'observe son visage, un nez fin, les traits réguliers, des yeux chaleureux dorés mais... qui cachent quelques chose de dur, de froid... et une mâchoire carrée hum! Alors que je fais ces... observations, mon cerveau me rappelle dans le présent. Je me lève d'un bond. Il se lève avec moi et me tend la main en disant:
-N'aie pas peur...
Je me recule lentement mais sent l'écorce d'un arbre contre mon dos. Ah oui... je suis dans les bois. Mes yeux vont de l'endroit où était Blood, au garçon devant moi (qui, en passant est nu comme un ver) en m'en tenant à son visage. Je bafouille:
-B... Blood... mon chien. Blood, où est il ?
Ses yeux se plissent sous l'effet d'un sourire. Il me répond:
-Tu n'as toujours pas deviné?
Je le regarde dans les yeux. Ses yeux dorés si humains... mais différents. Je prononce son nom une dernière fois avant de sentir le sol se dérober sous mes pieds et tout devient noir.
Je me réveille en sursaut. La lumière de fin d'après midi s' écoule à flots. Une lumière orangée de fin d'après midi. Pas rouge. J'éclate de rire en repensant à ce que je viens de rêver. Une éclipse imprévue, un soleil de sang et un chien qui se transforme en beau mec plutôt bien tracé... (bon Ok j'ai juste un peu regarder vite fait). Je pense qu'il faut VRAIMENT que je me trouve un copain. Je suis dans mon salon, couchée dans mon canapé. J'ai du m'endormir cet après midi, voilà tout. Je tend la main hors du canapé pour carresser Blood mais il n'est pas là. Je crie:"Blood? Blood, vient mon chien." Pas de réponse. Je me lève un peu trop brusquement et la tête me tourne. Je titube et trébuche sur le tapis. Aïe Aïe, la chute va être rude. Mais non. Deux mains mon attrapées par la taille. Le temps que je remette d'aplomb et je remercie mon visiteur en rigolant bêtement, même si ce n'est pas très poli que je sois toujours de dos. Je me fige au son de sa voix:
-Mais de rien princesse. Tu m'as appelé ?
C'est la même qui me disait de ne pas avoir peur. Je me retourne vivement et vois le mystérieux jeune homme. Ah. Donc ce n'était pas un rêve. Blood n'est donc pas un chien.

voilà voilà
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jeregardelemonde

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Re: Un titre, une histoire.

Message par jeregardelemonde »

La jolie lune dorée:

"
"Si un jour ça ne va pas la jolie lune dorée sera toujours là, toujours là pour te protéger et toujours là pour te confier". Elle me l'avais jurer, et promis. Elle m'a menti. Cette lune ne fait rien bien au contraire. Elle rit de moi. A chaque fois que je lui parle les voix sont plus fortes dans ma tête et les cris plus insistants. A chaque fois que je suis debout sur cette fenêtre que je suis prête elle n'est pas là pour me voir, pour prouver que je l'ai fait. Je déteste tout et tout le monde de toute façon. Je me suis enfermée dans une prison sans serrure. Et cette prison est devenue mon dioxygène..."

C'est vraiment, vraiment nul. Ça faisait longtemps que j'avais pas écrit aussi nullement. Et je précise j'adore la vie :) :)


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glamour123

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Re: Un titre, une histoire.

Message par glamour123 »

Les lunettes de soleil


Nos yeux sont tous composés d'une iris. Cette iris peut être de plusieurs couleurs. Plus la couleur est foncée plus il y a de pigments. La couleur la plus claire et donc celle qui a le moins de pigments est le bleu-gris. Cette couleur est la mienne. J'ai l'honneur d'avoir de beaux yeux bleu-gris. Tout le monde à l'école me le dit : Tes yeux sont magnifiques! Mais ces yeux n'ont pas que des avantages. Au contraire, ils ont beaucoup de défauts. Le principal défaut de mes yeux est le soleil. Je supporte très mal d'être au soleil. Impossible pour moi de regarder près du soleil au d'un endroit où la clarté est trop forte. Alors lorsque le printemps et son soleil arrive, aller à l'école est une vraie torture. De plus les surveillants ont trouvé le moyen de nous faire sortir le plus possible dans la cour, donc sous le soleil. Il ne me reste plus qu'un solution, les lunettes de soleil. Je suis la seule de l'école à arriver avec des lunettes de soleil, jaune en plus. Elles sont tout sauf discrètes. Heureusement que j'aime l'originalité ! Elles m'ont apportées aussi beaucoup de moqueries. Mais je m'en fiche. Je tiens à mes beaux yeux!

:arrow: L'appartement d'à côté.
DarkHug

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Re: Un titre, une histoire.

Message par DarkHug »

L'appartement d'à côté

Allongée, j'observe les étoiles et je pense. Je pense à ma vie, à ce qui m'est arrivé. Désespoir...
L'herbe me pique et me gratte pourtant, je ne bouge pas. Je reste totalement immobile, dans l'espoir de me perdre dans mes pensées.
L'appartement d'à côté...
Tout est toujours mieux chez l'autre, la pomme est plus mûre dans le jardin du voisin... C'est vrai.
Chez lui, tout est en tons chauds aux nuances de dorés et pastels...
Chez moi c'est la froideur de la glace.
Lui c'est l'amour et la compréhension...
Moi c'est la haine et la mort.
Nous somme si différent ! Dans l'appartement d'à côté, c'est joyeux et gai. Dans le mien, c'est un océan de larmes cristallisées sur l'autel de la colère.
Et pourtant... je ne peux m'empêcher de l'aimer.

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Elfi49

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Re: Un titre, une histoire.

Message par Elfi49 »

Hiver de mort


L'hiver. Je l'ai haï avant ta rencontre.
Je l'ai aimé en te connaissant.
Je l'accepte à contre coeur en pensant à toi.
Je trouve la neige bien plus agréable que le sable. Je trouve la brise hivernale plus douce que celle de l'été. Je trouve les couleurs bleu et blanche moins agressive que celle de l'automne. Je trouve les sapins plus majestueux que les pruniers en printemps.
J'aime sentir la neige tomber sur mon visage, et craquer sous mes chaussures. J'aime voir les rues vides de gens qui restent enfermés à cause du froid. Je trouve le paysage hivernale plus adapté à la nuit étoilée.
Avoir froid éveille en moi la chaleur de mon coeur et me rappelle donc que je suis en vie.
Tu m'as demandé d'avancer, de continuer à voir les saisons s'enchaîner les unes après les autres, d'aimer la vie. Il n'y a qu'une chose que je n'ai pas respecté dans cette promesse. "Aimer la vie."
Depuis ton départ, j'admire de plus en plus la mort.
Savais-tu que l'hiver tue la vie en arrivant, et l'empêche de renaître avec sa glace ? Il n'y a que le soleil qui arrive à le chasser pour tout faire renaître. Mais il ne peut te faire renaître.
Malgré que la vie continue, que la mienne file avec le temps, je ne t'oublie pas.
Je n'oublie pas ce jour d'hiver où je t'ai donné rendez-vous.
Je n'oublie pas ce jour de décembre où je t'attendais avec un présent pour ton anniversaire.
Je n'oublie pas ce jour où nous devions fêter ta naissance.
Je n'oublie pas cet instant où je souriais en te voyant courir vers moi car tu étais en retard. Encore une fois.
Je n'oublie pas cet instant où cette voiture, ne t'a pas vue et t'as percuté.
Je n'oublie pas cet instant où tu es tombée pour ne plus te relever.
Je n'oublie pas cet instant où mon coeur s'est arrêté avec le tiens.
Je suis comme l'hiver. Froid, triste et mort.
Voilà pourquoi je viens te rendre visite en cet hiver.
Parce que le soleil n'arrive pas à chasser le froid que j'ai dans mon coeur.
Parce que je ne t'oublie pas et suis encore dans cet hiver où tu vis encore.
Car je t'aime et ne souhaite pas te quitter.

Prochain titre : Le ballon vert.
DarkHug

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Re: Un titre, une histoire.

Message par DarkHug »

Le ballon vert

Nouvelle tournée, nouveau bar. Depuis toujours ou presque j'écume ces endroit malodorants et dégueulasses. Tout ça pour un verre, ma came, ma vie.
Je pousse la porte au verre sale et je m'assois immédiatement au comptoir.

Un verre. Pareil que d'hab.

Un verre claque et je le saisis rapidement puis je le descends. je le repose dans un claquement plus fort.
Un autre !

Re claquements, re boire, Re claquement. C'est une routine, un refrain... le refrain de ma vie. Les couplets se sont barrés en cours de route, la chanson n'est qu'une répétition.
Je sens l'alcool qui bout mes veines. Je suis seul, bourré et sale.

***

Je pousse la porte en titubant, et je vois une gamine, un ballon vert à la main. Je m'approche d'elle de ma démarche claudicante. Du coin de l'oeil, je vois sa mère discuter. Je regarde la petite fille et je lui dis, mon haleine chargée de ma honte :

Alors, petite, tu l'aimes ce ballon ?

Elle grimace et se tourne vers moi.

Vous puez de la bouche monsieur ! Mais oui, j'adore mon ballon.

Je fais un sourire qui montre mes dents noircies de mon désespoir.

Je vais te dire un truc, gamine. La vie, c'est comme un ballon.

Elle plisse son petit nez en une moue hautaine.

N'importe quoi. Dis-moi ce qui te fais dire ça !

Je ricane. On dirait un grincement d'une craie sur le tableau noir de la vie.

La vie, c'est comme un ballon. Tu es attaché à une gamine qui finit par te lâcher, et tu t'envoles. Haut, très haut... et tu es heureux. Sauf que tu finis par crever, toujours. Et il suffit d'une aiguille pour crever un ballon.

Elle me regarde avec intensité.

Isma ! Ne parle pas à ce clochard ! Viens immédiatement !

La petite se redresse et plante un baiser sur ma joue barbue.

L'aiguille vous a piquée trop tôt.

Puis, elle souris et regarde le ciel. Sa main s'ouvre, le ballon vert s'envole.

Suivant : Lumière de Sang.
Dernière modification par DarkHug le lun. 22 juin, 2015 8:02 pm, modifié 1 fois.
leaszecel

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Re: Un titre, une histoire.

Message par leaszecel »

Lumière de sang

Tout est brillant, tout est lumineux et blanc. Chaque enfant que je crois est blanc immaculé et dégage une lumière blanche éclatante qui fait mal aux yeux. Je joue avec ces enfants blancs, sans comprendre ce qui commence à se répandre dans mon coeur, à faire bouillir mon sang. En grandissant, je comprends. Je les déteste ! Tous si blancs, si beaux... tellement éclatants qu'ils en deviennent ternes. Tous pareils, semblables à des petits soldats, à des clones. Je ne supporte plus que tout le monde soit outrageusement gentil avec son voisin, si aimable sans jamais aucun sentiment négatif à l'égard de son voisin. Je voudrais exploser de colère, pouvoir crier, me libérer de toute cette colère en moi, comme dans les vieux livres poussiéreux à la bibliothèque. Mais je ne peux pas. Non, je dois rester une jeune fille d'un blanc immaculé, comme toutes celles de mon âge. Déjà que je suis une légère teinte plus rosée que la norme, je ne dois pas inquiéter mes parents d'avantage. Je suis sortie en courant de mon local en prétextant être malade. Je savais que je ne supporterais plus cette luminosité aveuglante. Je me suis donc naturellement dirigée vers l'endroit le plus sombre de la vallée: la forêt d'Onyx. Je cours, cours jusqu'à entendre le bruit du barage au loin. Je me réfugie tout près d'un puit naturel. D'où je suis, je ne peux plus apercevoir aucune lumière blanche, seulement quelques rayons filtrés par le feuillage. Je me jette sur un tapis de mousse et hurle dedans à m'en faire éclater les poumons. Je hurle de rage, de ne pas être blanche immaculée, d'être entourée d'êtres purs et de se sentir... comme une impureté. Quand je suis calmée, je me retourne enfin vers le ciel et aperçois... Une lumière rouge. Une lumière de sang. Cette lumière, elle, émane d'un jeune homme accroupis à côté de moi. Je n'en crois pas mes yeux. Aurais-je enfin trouvé quelqu'un de différent? Quelqu'un de coloré, comme moi ?! Son sourire est doux lorsqu'il me caresse la joue et sa lumière devient pourpre lorsqu'il m'embrasse sur le front. C'est lui! Grand mère m'avait toujours dit que mon amour serait un coup de foudre, qu'au premier coup d'oeil, ce serait lui. Elle avait raison. Je ferme les yeux et sent qu'il prend ma tête sur ses genoux. Je souris en sentant sa main caresser mes cheveux. Je me réveille en sursaut, seule. La nuit noire à remplacer la douce lumière pourpre. NON! Qui que tu sois, garçon de sang, sois prêt car je te retrouverai!

Après: éclats dorés
Dernière modification par leaszecel le mar. 21 juil., 2015 5:59 pm, modifié 2 fois.
DarkHug

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Re: Un titre, une histoire.

Message par DarkHug »

Éclats dorés


Vous a-t-on déjà dit qu'il suffit d'une chose, une chose si petite, si infime qu'elle ne représente rien, pour tout faire voler en éclats ? Certains parlent de destin, d'avenir, d'une chose écrite à l'avance. Moi, j'appelle ça le syndrome de la merde. Vous savez tous ce qu'est une merde, non ? Eh bien ne comptez pas sur moi pour vous l'expliquer !
Vous vous demandez sûrement pourquoi un vieux barbu ridé commence a vous parler de ça. Et vous vous dites aussi qu'il est sénile, non ? Eh bien asseyez vous et fermez là, pour enfin que je vous raconte une histoire.

***
Toutes les histoires commencent par Il Etait une Fois. Pas celle ci. Je vais plutôt vous la raconter comme ça :
Une enfant est né à minuit, dans une contrée lointaine au nom imprononçable. Cet enfant était le fruit d'une union maudite entre une prostituée et un homme de noble naissance. L'enfant était une fille, belle comme le jour, au grands yeux verts limpides et aux cheveux bruns soyeux.
L'enfant a grandi avec sa mère, qui l'aimait, malgré son métier disons... Particulier. Elle a grandi et elle a commencé à vouer une haine sans bornes aux hommes. L'homme qui l'avait abandonnée, les hommes qui venaient se satisfaire tous les jours de sa mère contre quelques misérables pièces qui leur permettaient à peine d'acheter leur pain.

Un jour, elle a rencontré un garçon, lors de sa première sortie de sa "maison". En tant normal, elle aurait dû y rester jusqu'à ses 18 ans sans sortir mais, à 10 ans, la petite ne supportait pas l'enfermement. Elle est sortie de nuit, clandestinement.
Elle marchait pieds nus sur les dalles de pierre, sa robe blanche flottant derrière elle, avec ses longs cheveux qu'elle n'avait jamais coupé...
Elle a vu un petit garçon de son âge voler une pomme. Ils ont discuté, longtemps, dans le froid. Au moment de se séparer, elle lui a promis de revenir demain, à la même heure. Elle est venue.

***

Ainsi de suite, toutes les nuits ils se retrouvaient à la même heure. Il lui faisait visiter la ville, lui parlait de ses problèmes, elle des siens... Petit à petit, leur amitié à évolué vers une autre émotion... oui, ils sont tombés amoureux.
Elles s'est échappée et est partie vivre dans la ville avec lui, se cachant et volant pour survivre. Ils ont grandi ensemble, se sont jurés fidélité seuls... Elle a eu un enfant. Un petit garçon, adorable et aux yeux noirs comme la nuit.

***

Un jour ou le garçon rentrait, il a trouvé la fille devenue femme en pleurs devant trois gardes qui la soutenaient avec un évident mépris mais, aussi, de la compassion. Leur fils était dans ses bras, noyé sous ses pleurs. Quand elle l'a vu arriver, elle a pointé du doigt.
C'est lui, a t elle dit.
Les gardes l'ont emporté et son procès a eu lieu deux jours plus tard.
Accusations : Séquestration, viol, violence, vols a répétition...
Il avait été dénoncé. Il a croisé le regard de la fille, brûlant de haine, et, à ce moment, il s'est souvenu.
Je hais les hommes. Quoi qu'ils fassent et qui qu'ils soient. Pour toujours.
Elle avait dit ça. Comment avait-il pu oublier ?
Elle, elle savourait. Sa victoire, sa vengeance...
On l'a collé en prison et, elle, ramené a sa "maison".

***

C'est le moment où je dis que je suis le fille de l'histoire et qu'au final, la justice a triomphé et que je suis emprisonnée et lui, libéré...
Sauf que, si tu as une bonne mémoire, j'ai dis que j'étais un homme. Alors, tu as deviné... Je suis le garçon. Celui dont la vie à volé en éclats.
Je ne sais même pas pourquoi je raconte ça à un rat. Comme si tu pouvais comprendre quoi que ce soit...


:arrow: Le Chemin vers L'Enfer.
naji2807

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Re: Un titre, une histoire.

Message par naji2807 »

Je tiens à te remercier DarkHug,car grâce à toi je réécris alors que cela fait plusieurs mois que j'ai arrêter. Donc ne soyez pas trop dur avec moi, je suis un peu rouillée.



Le chemin vers l'enfer

Au début de la vie, quand on est encore petit, nos parents sont là prêt de nous, pour nous aider à marcher. Ils nous aident, nous soulèvent, nous portent, pour que l'on puisse commencer à marcher sur le chemin de la vie. Et si ce ne sont pas eux, ce sont des tantes, des oncles, des grands-parents, des amis, mais une chose est sûre, dès la naissance, on est forcé de marcher. Alors on avance, au début on va très vite, on court presque, on veut vite aller plus loin et encore plus loin. On sait que le chemin est long, alors on avance vite, sans trop regarder en arrière. On est trop occuper à avancer, parfois avec des amis, des parents, mais personne n'est jamais sur le même chemin, chacun à le sien, et souvent, le chemin de nos amis bifurquent, on se sépare, on oublie.
Et puis on est un peu plus loin sur le chemin de la vie, on commence à aller un peu plus doucement, on prend le temps, on tourne un peu la tête parfois, pour regarder le chemin parcourut, avec un mélange de fierté et de petite mélancolie. Et puis quelques années passent, et la tristesse est plus , grande, on tourne la tête plus souvent, on regrette certains amis qui on bifurqué, et on essaie de retenir ce qui vont bientôt devoir tourner. Mais malgré tout, on avance, encore et toujours, en allant plus lentement, mais en avançant toujours quand même.
Et puis, on est adulte, le chemin devient triste, certains parents ont quitté leur chemin, sont arrivés au bout, sans qu'on est pu les retenir plus longtemps, et certains enfants, bébés, sont arrivés, qu'on a du aider, porter, comme on l'a été. On se lasse un peu, on traîne des pieds, on a toujours la tête tourné vers le chemin parcourut, on le regrette.
Et alors, la fin du chemin commence à apparaître, on en distingue le bout, on commence à avoir peur, on se retourne, on essaie de regagner le chemin déjà parcourut, mais la vie passe, et on marche à reculons en essayant désespérément de faire demi-tour, sans pouvoir rien n'y faire.
Et enfin, le bout du chemin. Et on se retourne, pour le regarder, un peu curieux quand même, on veut savoir vers où mène le chemin. Et alors on comprend, on comprend tout, on voit le bout du chemin, la fin de la vie, la porte des enfers...
naji2807

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Re: Un titre, une histoire.

Message par naji2807 »

Désolée, j'avaid oublié le titre :
la fille qui ne croyait en rien
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