Petit jeu pour tester votre imagination

[charly09]

Pour moi, pas de souci. C'est sûr que je pratique plutôt le vers (très) libre...

[Roomsinside852456]

Me laissant une chance de lui redire je t'aime, il relève la tête de l'oreiller et me fixe intensément. Il me regarde plein de confiance et d'arrogance car il sait qu'il est mon maître et que sans lui ma vie ne serait qu'une coquille de tristesse. Son être m'enchaîne et me domine. Ses yeux dévoilent des nuances de bleus qu'on ne voit que dans les rêves. Mais ce qui saisit le plus, lorsqu'on le rencontre est son abondante chevelure noire comme La nuit privée de lune. Mes amis et ma famille ne voient pas d'un bon oeil notre relation qui vire à l'obsession. Il est noir pourtant il est mon soleil. Certains l'accusent d'être le mal pur et d'apporter le malheur partout où il passe. Mais je sais que c'est faux. Je sais qu'il tient à moi même si il ne me le dit jamais. Ces petites attentions montrent son amour. Il m'offre régulièrement des cadavres d'animaux morts. Il me griffe de ses ongles pour me marquer comme sienne.
Fatigué de mon silence, il me lance un dernier coup d'œil dédaigneux et replonge le nez dans l'oreiller pour terminer sa sieste. Je suis sur le point de l'enlacer lorsque la porte s'ouvre.
-"Ne laisses pas Black dormir sur ton lit !" S'écrit ma mère
-"Laisse moi tranquille ! Je fais ce que je veux avec mon chat !"

[samminy25]

Bon, ça fait un bon moment que ce sujet n'a pas rebougé, du coup je vais le faire du mieux que je peux :p


Je fais ce que je veux avec mon chat
Tout comme je fais ce que je veux avec les lois
Tout comme avec toi

Je faisais toujours ce que je voulais, quoi que ce soit
Sans que tu n'aies eu à me hurler de tes refus et de tes émois
Car je me sentais comme un roi

Si j'avais pu, j'aurais secoué la terre pour qu'elle m'offre mes volontés
J'aurais fait tombé les fleurs en hiver et la neige en été
Juste pour prouvé que je ne suis pas rien, que j'ai existé

Pourtant, je ne ferai plus rien de cela
Car je ne serai jamais ce qu'elle veut de moi
Car, à partir de demain, je voudrai vraiment être avec toi

[Arwen14]

A partir de demain, je voudrais vraiment être avec toi. Tu me manques. Je compte les secondes, les minutes, les heures, les journées, les semaines... et elles s'accumulent de plus en plus. Le poids devient de plus en plus lourd. Pourquoi donc s'en faire ? Pourquoi donc ressasser nos erreurs passés ? L'avenir est devant nous. Soyons plus fort que la tentation de tout laisser tomber. Continuons d'avancer. Ne nous laissons pas abattre. Non, pas maintenant.
J'aimerais tellement te dire que je suis désolée, que tout est de ma faute, que tout ça est absurde. C'est tellement plus simple de fuir, que de faire face aux difficultés. Nous le savons tous deux. Je ne veux pas que ça se termine de cette façon. Alors s'il te plaît, reviens.

[Deby-1]

"Alors s'il te plait, Reviens..."

Il était là dans mes bras. Ce corps sans vie que j'avais tant aimé... Me voilà, l'auteur de ce crime parfait... Je n'ai pas voulu aller si loin dans ce jeu stupide. Il l'avait commencé... On se lance des défis, les plus débiles les uns des autres.. Jusqu'à ce passage à l'acte... Quand cela avait -il commencé? Cela doit-il se finir de la sorte.... Nous n'avions rien en commun et pourtant on se retrouvait. Lui était fou et moi fou... de lui... Notre amour interdit nous obligeait à pousser de plus en plus loin les folies, douces et parfois amer ou à mort, pour qu'enfin on nous accepte. Sans complexe.

Je le gifle, encore et encore... Pensant que la chaleur de mes coups rallumerait la flamme de son corps éteint.

[Arwen14]

Pensant que la chaleur de mes coups rallumerait la flamme de son corps éteint, je continuai de le gifler. Je ne voulais pas en arriver là ! Je ne voulais pas ! Pourquoi... ?! Pourquoi la vie s'acharne-t-elle contre moi ? Pourquoi tous les événements s'enchaînent pour me nuire ?! Cet amour n'aurait jamais du exister. Il n'a apporté que malheur. Fatigué de tenter de le réanimer, je m'arrêtais un instant, le souffle court. Il n'y avait plus aucun espoir. Il est mort. Et c'est moi qui l'ai tué...

Je regardais autour de moi. Personne. Heureusement, car à vrai dire, je n'aurais pas supporter le regard des autres, même d'inconnus. Si on le trouvait, ainsi par terre et sans vie, que se passerait-il ? On penserait certainement à un accident. Oui, c'est ça, un accident. Mais je n'ai rien à voir avec cette histoire. Non, je n'y suis nullement rattaché ! Je... Il faut que je parte. Je ne dois pas rester ici. Si on découvrait la vérité, alors c'en serait fini de moi. La fin de tout... Mais comment puis-je redevenir normal suite à cet "accident" ? Pourrais-je avoir de nouveau une conscience tranquille ? Pourrais-je vivre comme avant ? Il le faut. Je n'ai pas d'autres choix.

[Soeli]

«JE ne suis pas une machine MOI. »

Une grimace se dessina sur son visage, déforma l'impassibilité de ses traits. Je laissai un silence planer dans la conversation tandis que je récurais le dessous de la voiture. Il faisait une chaleur terrible dans l’Entrepôt aujourd'hui, et je dû passer à plusieurs reprises le chiffon sur ma tête pour essuyer les gouttelettes de transpiration. Ce travail, cet entrepreneuriat qui m'avait été légué, était une véritable catastrophe. La mise en place d'une technologie plus évoluée pour effectuer les tâches paraissait une évidence. Cathie semblait du même avis, mais pas Todd.

« Oh je t'en prie, grinçai-je. »

Ma voix s'échappait de dessous l'engin, et j'osais désirer que les deux m'aient entendue. Si Todd ne se montrait plus coopératif, le renvoi se trouverait inévitable. Il pouvait se montrer peu perspicace. Pas à ce point j'espérais. J'osais un coup d'oeil vers les deux. L'homme se dressait de sa forte carrure devant Cathie, plus fluette.

« Si ce travail ne te conviens plus, tu vas devoir t'en aller.
- Travailler avec des robots, ce n'est pas pour moi, siffla Todd, le nez plissé. »

Cathie le dévisagea.

« Au revoir. »

[Strialia]

Au revoir l'espoir
Je te dis adieu ce soir,
Les larmes coulent sur mes joues
De vivre, j'ai perdu le goût

Mais la lumière apparaît
Lorsque la nuit disparaît
Je retrouve le sourire
Moi qui ne veut plus souffrir
Ce matin je me réveille
En compagnie du soleil...

[Charmimnachirachiva]

En compagnie du soleil
Je ne suis qu'une abeille,
une mouche couleur vermeille

Pourquoi une telle merveille
Qui n'a pas son pareil
Sur cette terre vieille

Que plus rien n'éveil
Doit-elle donner donner son miel
Aux désespérées abeilles

Couleurs vermeilles.

[leaszecel]

Couleurs vermeilles. Les reflets dansant sur ma bague sont de ces tons, ce soir. Je la tourne et la retrourne au clair de lune. La pierre, tantôt noire, tantôt Bordeaux, tantôt violette, me laisse hagarde. Lorsque je sens les larmes monter, je sors pour pouvoir sentir la pluie sur mon visage à la place. Je marche ainsi, le long d'un petit chemin, près des arbres, jusqu'à ce que la pluie, mon coeur, se calment. Mais mes sentiment eux, restent pareils, inchangés. Mon âme reste brisée. Je profite d'une petite clairière pour m'allonger, un peu hagarde. Je retire encore une fois cette maudite et précieuse bague et la regarde une seconde fois, à la faveur de la lune. Cependant, quand je ne vois plus l'éclat vermeil mais celui, reconnaissable entre mille, de l'améthyste, je hurle.
Trop tard.

Tiens, je me suis endormie dans cette clairière, encore une fois! Mais... où est Lucian? Je suis sûre qu'il est ENCORE aller faire trempette dans la rivière. Je me mets donc en route, même s'il est déjà tard. La lumière à l'horizon est rouge, presque vermeil. Je ne dois pas tarder et... je me sens soucieuse.
Au diable les frissons, il faut que je me dépêche de retrouver Luce'. Mais... qu'elle est l'odeur que je sens ? On dirait un feu. Lucian espèce d'idiot, quelle idée! Lorsque j'arrive enfin près de la rivière je vois un immense brasier.
"Lucian?LUUUUCIAN?! T'es où? Je m'approche du feu et commence à distinguer une forme... humaine??! Oh mon Dieu! Quel est le malade qui à pu faire ça? C'est vraiment de mauvais goût comme blague. Je m'approche mais fois vite me protéger de ma main, tellement la chaleur est forte.
"Alors là, chapeau! Il y a tout. La peau carbonisée, les lambeaux de vêtements, l'odeur de peau brûlée..."
Alors que je comprends que ceci ne colle pas avec cela, je remarque un des derniers rayons de soleil se refléter sur la main du mannequin. Un joli reflet vermeil. Désorientée, j'avance ma main et arrache la bague sans même sentir ma peau brûler. Je la tourne et la retourne entre mes doigts. Tien c'est drôle. Reflet vermeil, noir et.... Je commence à hurler quand je comprend. Ce dernier morceau de peau de mouton près du col, ces baskets de cuir brun clair. La bague. La dernière couleur. Celle de l'améthyste. Comme celle de Lucian.

Je suis de retour sous la pluie et mon cri s'est mué en pleurs silencieux. La bague est toujours dans ma main, brûlée encore une fois. Quelqu'un me porte sur les petits chemins, vers ma maison. Je vois un sweat noir, une mâchoire carrée et de longs cheveux noirs qui me gouttenr dessus. Et le ciel. Un immense trou noir avec pour unique source de lumière une grosse tache de lait brillante. Ma voix claire ransperce le bruit des gouttes:
- Qu'est-ce qu'il me reste quand toute ma vie a brûlé?

[Alexia_Dan]

- Qu'est-ce qu'il me reste quand toute ma vie a brûlé?
Il avait prononcé ses mots avec une tristesse feinte. Il connaissait déjà la réponse: rien. Plus rien. Depuis cette stupide attaque. Depuis que ses amis sont morts. Debout sur le balcon, il contemplait le ciel nocturne. Il voyait les étoiles scintillaient dans la tapisserie de la nuit. Si seulement sa vie était comme ce ciel: brillante et sombre à la fois. Mais hélas, sa vie avait été heureuse pendant des années. Tout allait de mieux en mieux. Puis soudain tout disparu. Son monde, sa vie, son bonheur, tout. Il décida de sortir pour se changer les idées. Il marcha dans la forêt. De plus en plus triste, il continuait à marcher. Tout dans cette forêt lui rappelait ses moments passés avec ses amis. Il vit au loin les maisons du village. Soudain il se laissa tomber sur les genoux. Des larmes coulaient le long de ses joues. Il voulait tellement que cette douleur s'arrête. Mais il n'y avait rien à faire, rien ne pouvait les effacer. Il pensait à se tuer. Pour en finir, pour les rejoindre. Mais, il ne pouvait pas le faire. Pas quand tous ses gens compter sur lui. Toutes les personnes qui le suivaient seraient prêtes à mourir pour lui et il commençait à penser que c'était justement cela le problème. Il ne voulait plus avoir des morts sur la conscience. Il ne voulait plus souffrir. Il resta là une bonne heure en continuant à pleurer.
Il se leva et marcha jusqu'au village. Il commença à se promener dans le village endormit. Il aimait beaucoup la nuit. Il pouvait se promener sans être dérangé et il avait toujours pensé que c'était le meilleur moment pour réfléchir. Il pris alors quelque chose dans sa poche: c'était une belle flûte traversière en argent qui scintillait dans l'éclat de la lune. Il commença alors à chanter. Le son était mélancolique et profond. Non, il ne chantait pas, il se libérait. Il se libérait de tous ses problèmes. Un grand soulagement l'envahit.

Je marchais tranquillement dans la nuit. Je n'arrivais pas à dormir donc je suis sorti pour faire une promenade. C'est vrai que je me sentais très seul par moment et j'avais besoin de réfléchir. C'est alors que j'entendis une musique. C'était tellement beau mais tellement triste. Je suivis ce son étrange. Je vis alors un homme seul en train de jouer de la flûte. Il semblait avoir dans la trentaine, portait une chemise et une veste de cuir, et était maigre. Je restai là un moment à l'écouter. Une larme coula le long de mon visage. J'étais partagé entre l'envie de le réconforter et celle de ne pas le déranger. Je finis par me décider: je m'approchais doucement de lui et mis ma main sur son épaule pour lui signaler ma présence. Il sursauta, arrêta de jouer et ouvrit les yeux. Ils exprimaient une telle tristesse que mon coeur se serra.
-Bonsoir, monsieur. Vous... Euh... Vous chantez très bien, commençais-je ne savant pas trop quoi dire
-Merci, répondit-il d'un ton triste
J'eus de la peine pour lui. Mais que lui était-il arrivé pour qu'il soit ainsi. Je ne me laissais pas décourager:
-Je m'appelle Mattéo Foxorb et vous? demandais-je
-Albert Gouton, répondit-il sur le même ton

Pendant qu'il chantait quelqu'un s'était approché de lui et avait posé la main sur son épaule, le faisant sursauter. Que lui voulait-il celui-là? C'était un adolescent d'environ dix-huit ans. Il portait un T-shirt bleue et un pantalon marron. Il bafouilla un compliment. Il lui remercie complètement indifférent. Il fut un temps, songea t-il amèrement où les compliments lui faisait plaisir. Mais maintenant, ses mots, qui d'habitude faisait plaisir, étaient devenus de simples phrases sans importance. Le jeune homme se présenta et il fit de même. Il avait envie de partir. Voilà que son seul moment de paix avait été interrompu par un jeune adolescent qui aimait sa musique. Il n'avait rien à faire de son avis. Tout ce qu'il voulait était de chanter en paix. D'ailleurs que faisait un garçon comme lui à cette heure?! Il était bien tenté de lui poser la question mais il pourrait la lui retourner et il n'avait pas envie de se confesser à quelqu'un qu'il venait tout juste de rencontrer. Il rangea sa flûte dans sa poche et lui dit:
-Je dois y aller.
-Non! Attendez! intervint le dénommé Mattéo en lui attrapant le bras. Je voulais savoir... Que vous est-il arrivé?
-Ce ne sont pas tes affaires, répondit Albert en se libérant de sa main

Albert Gouton s'apprêtait à partir mais je le retins. Je décidai de lui poser la question qui me tourmentais mais il refusa de me répondre. Je n'allais pas abandonner aussi facilement. Je décidai alors d'insister:
-Je sais. Mais vous avez l'air tellement triste et je voudrais vous aider, expliquai-je
Il soupira. Je le comprenais. Moi non plus je ne pourrais pas me confesser à un inconnu. Mais je voulais l'aider et il fallait qu'il le comprenne. Peut-être que s'il me connaissait... J'eus alors une idée:
-J'ai 18 ans. Je me promenais parce que je n'arrivais pas à dormir et je vous ai entendu. Je sais que vous souffrez car j'ai moi aussi souffert avant. Maintenant je voudrais être celui qui va vous aider, déclarai-je
Je remarquai que je l'avais surpris. Il se retourna et me raconta son histoire. Apparemment lui et ses deux amis formés un petit groupe de musiciens. Ils aimaient passé du temps dans la forêt. Puis un jour, ses amis moururent dans un événement qu'il appelait "l'incident". Son histoire ne fit qu'augmentait ma compassion pour cet homme qui avait tant perdu.

Albert lui raconta tout. Et bizarement, il se sentit mieux. Il avait l'impression que ce garçon le comprenait. C'était logique car il avait dit qu'il avait lui aussi souffert. Il se rendit compte qu'il appréciait Mattéo. Soudain les paroles de Nicolas, un de ses amis, lui vinrent à l'esprit comme un coup de vent: "Le passé revient toujours mais sous une autre forme."

[Lumione]

Et cette fois il pouvait changer son propre destin comme il n'avait pas su le faire la dernière fois quand Il était là il y a dix ans. Cette fois il vaincrai car c'était son devoir. Cette fois il vaincrait car c'etait une nécessité. Il allait gagner car s'Il gagnait, le monde entier en pâtirait et il ne se le pardonnerait jamais. Sa famille, ses amis et surtout l'amour de sa vie allait mourir s'il ne gagnait pas et ça il ne le permettrait pas. Alors même si c'etait la dernière chose qu'il allait faire dans sa vie il Le battrait. Ce duel était sa derniere chance de pardon apres ce qu'il avait fait à ses proches.

Pour expliquer son absence et qu'ils ne s'inquietent pas, il écrivit une lettre à ses proches:

Chers parents qui m'aiment de puis ma naissance, chère sœur qui m'aime malgré mes erreurs et nos batailles, chers alliés qui me protègent de tout et me soutiennent et pour toi, l'amour de ma vie qui n'a jamais cessé de m'aimer de tout ton coeur malgré nos disputes.

Je vous aime tous et je n'ai jamais cessé de vous aimer. Je pars pour un voyage dont le retour n'est pas certain à Sa recherche pour Le détruire comme Il nous a détruit il y a des années de cela.
J'y vais en espérant gagner contre Celui Qui N'aJamais Été Vaincu.
J'y vais pour espérer, si je rentre, de retrouver mes proches intacts.
Ces derniers mois ont été intenses, tristes et tendus mais ils ont aussi été les mois les plus vrais de ma vie.

Je vous aime tous très fort.

Il déposa la lettre sur la table basse qu'il chérissait etant enfantdu salon de sa famille qui servait désormais de QG à son armée. Il ne savait pas s'il y retournerait un jour mais il etait heureux d'avoir passer ses derniers jours avec ses proches dans la maison de son enfance.

[comete_etoile]

Dans la maison de son enfance
Une odeur de poussière et lavande
Cela faisait si longtemps...

Elle y avait connu des fées
Des elfes et des korrigans
Et elle voulait les revoir...

Il suffisait de déposer une offrande
Et d'attendre dans un coin patiemment
Que le petit peuple se montre...

Elle ferma ses paupières
Rêvant de créatures ailées
Le songe le plus délicieux...

[Roxane10th]

Le songe le plus délicieux
Que je puisse à jamais faire
Et que je ne puis plus taire
Est de vous voir hors ces lieux

Afin de connaitre qui vous êtes
Apprendre de vous chacun de vos rêves
Et peut-être créer une trêve
Où nos cœurs, tout deux, serais en fête

Et si d'aventure nous nous séparerions
De souvenirs doux notre âme serait empli
Et que dans un élan de nostalgie
En un sourire nous nous remémorions cette passion

[Lumione]

En un sourire nous nous remémorions notre passion qui avait gardé son intensité après toutes ces années. Nous étions toujours aussi amoureux l'un de l'autre rien n'avait changé sauf peut-être...
- Chéri, j'ai quelque chose à te dire.
- C'est grave ? J'ai fait quelque chose de mal ?
- Non. C'est juste que...
- Quoi ? Tu m'aime toujours ? me demanda-t-il tendrement.
- Oui bien sur...
- On va encore bien ensemble tous les deux ?
- Non. Pas tout les deux...
- Tu vois quelqu'un d'autre ? s'inquiéta-t-il.
- Ce n'est pas ce que je voulais dire.
- Alors qu'est-ce que tu voulais dire ?
- On sera bientôt trois à la maison...
- Alors tu... Tu es... Enceinte ?
Il me regarda, surpris.
- Oui.
Il me prit alors dans ses bras et me fit tourner en l'air.
- C'est merveilleux !

[J0305]

C’est merveilleux, le soleil brille,
Comme l'éclat, qui scintille,
De l'émeraude, de tes yeux verts,
Qui regardent vers la mer,

Les vagues turquoises dansant,
Sur le vaste océan qui s'étend,
Jusqu'à l'infini, mais le vent,
Qui cause tes pleurs à cet instant,

Étouffe le son de ton rire,
Cette musique qui m'inspire,

Chasse la joie de ton sourire,
Celui qui illumine ton visage,
Que chaque jour, j'admire,
Mais la brume, qui cache l'image,

De tes meilleurs sentiments,
Du plaisir que tu ressens,

En voyant les ondulations,
Dans l'eau comme dans tes cheveux,
Les détails, la même imperfection,
Que les reflets de tes yeux,

Qui chevauchent les émotions,
Absentes d’ambitions, d’intentions,
Uniformes de sombres impressions,

Lorsque cesse enfin ce vent, blessant,
T’arrachant tes couleurs, les emportant,

Bloqué par la soudaine réalité,
Que tu n'es pas seule à regarder,
La beauté de ce monde attristé...

[Maderose]

"La beauté de ce monde attristé réside dans le plus profond des abysses." Lally releva la tête et posa son regard sur la sculpture en marbre de cet éminent lettré qui avait un jour publié ces mots. Il avait étudié les oeuvres de Félix Ségur lors de ses années à l'Académie mais ne s'était jamais attardé sur cette phrase précise qui clôturait l'un de ses ouvrages. Fractures. Il s'agissait d'un recueil de textes et de brouillons qui avait été publié de manière posthume pour le cinquantième anniversaire de sa mort. Lally l'avait lu parce que l'Académie le demandait mais Fractures ne faisait pas partie des ouvrages les plus marquants de l'auteur. Il en avait un souvenir assez flou.
- Un abysse est une fosse sous-marine, un relief en profondeur sous le niveau de la mer.
Lally leva les yeux au ciel en entendant la voix synthétique de S.A.M.I., la nouvelle intelligence artificielle installée en série sur les derniers appareils à la mode. Il n'avait rien de particulier contre les nouvelles technologies mais se désespérait de voir que l'être vivant ne semblait jamais apprendre de ses erreurs.
- L'abysse le plus profond aujourd'hui enregistré est l'Abysse des Belles situé au large de l'Europe, à 11 172 kilomètres des côtes méditerranéennes. Il a été créé par l'Humanité lors de la guerre du même nom, en l'an 2352. Un déploiement nucléaire de faible intensité à...
Lally fût interrompu dans son écoute par une légère tape sur son épaule. Il se retourna et se retrouva face au visage souriant de son ami. Il esquissa lui-même un léger sourire.
- Bonjour Lally! Tu voulais me voir?
Ré était probablement l'être le plus beau de l'univers - les regards posés sur lui en étaient la preuve. Ses parents avaient mis toutes leurs économies dans ce Choix auquel ils sont confrontés à la conception d'un enfant. Ils avaient choisi les meilleures caractéristiques qui soient ; ils s'étaient ruiné pour avoir l'enfant parfait. Malheureusement, un bug informatique avait modifié l'ADN juste avant l'implantation dans le foetus sans que personne ne s'en rende compte. Alors Ré était beau, sympathique... il avait tout pour lui mais n'avait pas le don de parole. Il ne bougeait jamais les lèvres, un appareil de la taille d'un pendentif se balançait autour de son cou et formait les mots qu'il souhaitait faire entendre.
- Lally? résonna à nouveau la voix neutre de son ami.
- Ah! Désolé! J'étais dans mes pensées. Je voulais te montrer quelque chose.
Lally sortit une feuille de papier pliée en quatre qu'il tendit à Ré. En la dépliant, le jeune homme vit inscrit dans une encre noire un étrange symbole qui ne lui était pas inconnu ainsi que l'épitaphe de Félix Ségur que son ami admirait plus tôt. Ré releva son regard sur Lally qui reconnut une lueur d'interrogation mélangée à de l'excitation.
- Ça te dit? On part à l'aventure?

[Pitchoune_15]

On part à l'aventure ?
Toi, moi et notre voiture
Le soleil sur le capot
Nos rêves suivant l'auto

Un voyage à l'infini
Un voyage où l'on grandit
On apprend à se connaître
On cesse de juste paraître

Mes cheveux dansant au vent
Tes deux mains sur le volant
Nos ceintures bien attachés
Nous partons, c'est décidé

[Joyeuxpompom]

Nous partons, c'est décidé,
Là où personne n'est jamais allé

Au delà des terres, des océans,
Infinies contrées à explorer,

Créatures et amis à rencontrer,
Dormir à la belle étoile,

C'est notre rêve.

[samminy25]

C'est notre rêve
A moi comme à beaucoup
De juste partir, sans faire de trêves
Et découvrir ce qu'il y a vraiment en nous

Ce rêve-là m'a rencontré par hasard
Dans de vertes contrées sauvages
Alors que je me suis rendue compte que je pouvais juste lever les amarres
Puis, avec liberté, prendre le large

Beaucoup ne comprennent pas ce fait
Ce besoin profond et irréfléchi de s'en aller
Ce bien-être à se sentir soi-même changer
Dans un monde de rencontres, d'aventures et de dangers

Cela est bien plus que de la simple spiritualité
C'est la vie, simplement la vraie vie
Comme si je vivais moi-même dans un roman inachevé
Et devenais ce personnage vivant tant de folies

Créer soi-même sa propre histoire, son propre roman
Et le vivre au delà des émotions
C'est ce qui attend
Ceux qui comme moi ont décidé de prendre la route en chantonnant

"Le vent se lève... il est temps de tenter de vivre."
Voilà ce que le voyage peut me donner
La vraie vie dont je m'enivre
Et pourquoi ne viendrais-tu pas vivre à mes côtés?

[Enjalbert]

- Et pourquoi ne viendrais-tu pas vivre à mes côtés ? demanda-t-il en passant la main dans ses cheveux brun.

Je levais les yeux aux ciels dans signe de désespoir. C'était la troisième fois qu'il me demandait en mariage depuis notre première rencontre qui remontait à pas plus tards que hier soir... et c'était la troisième que je lui disait non.

- Bon sang, tu sais très bien pourquoi ! On ne se connaît même pas ! Rétorquais-je.
- Mais c'est faux, on se connait maintenant. Je trouve que je te connais même plutôt intimement, rajouta-t-il avec un regard lubrique et un petit sourire arrogant.

Il se rapprocha de moi avec un démarche de prédateur taquinant sa proie favorite, ne portant seulement qu'un caleçon blanc enfilé à la va-vite. Ses mèches de cheveux partant un peu dans tout les sens lui donnait un air sauvage. Cependant, un petit détail qu'il avait oublié la fit glousser. Il s'arrêta à quelques pas de moi, interloqué.

- Quoi ? Demanda-t-il surpris.

Je tendis une main et lui désigna l'objet de mon fou rire. Il se renfrogna avec une mimique adorable et tenta de se justifier :

- C'était pas malin de ma part de laisser mon ami me faire ça mais explique moi comment remonter le moral d'un maquilleur qui aime dessiner mais qui n'y arrive pas ...
- T'aurais pu lui donner une feuille au lieu de lui donner ton ventre comme support... cependant, je trouve le nounours très réussi, ricanais-je devant se gros dur à cuire.
- Raaaahhh vient ici que je t'attrape, ma p'tite chérie.
- Je t'ai dit que je ne suis pas ta "chérie", lançais-je avec un sourire avant de détaler dans la maison comme un lapin.
- Si je t'attrape, ourson ou pas ourson sur le torse tu va te tortiller sous la force des chatouilles sous les pieds !
- Noooooon ! M'exclamais-je en rigolant.
- Siiii ! Tu vas en rêver la nuit...

[J0305]

Tu vas en rêver la nuit
Des milliers d’étoiles dans le ciel
Des milliers d’oiseaux qui s’envolent
Des milliers de soleils dans ses yeux

Tu vas en rêver la nuit
De ces crépuscules enflammés
De ces baisers passionnés
De ces souvenirs inoubliables

Tu vas en rêver la nuit
Comme quand l’espoir abondait
Comme quand la vie se déployait
Comme quand tout était simple

Tu vas en rêver la nuit
De ces joies éphémères
De ces sentiments inédits
De ces belles paroles mensongères

Tu vas en rêver la nuit
Tu vas en regretter le jour
Tu vas en verser des larmes
Tu vas en apprendre de tes erreurs

[leaszecel]

"Tu vas en apprendre de tes erreurs."
Cette phrase n'était pas une accusation mais un message d'espoir.
Malheureusement je l'ai compris trop tard. Tels Roméo et Juliette, nous ne sommes que les acteurs d'une tragédie. Je me suis réveillée mais pas assez tôt. Je n'ai plus que mes yeux pour pleurer, c'est donc ce que je fais. Je pleure, encore et encore. Jusqu'à en avoir mal à la gorge, les yeux enflés, plein de morve partout... Mais à quoi bon s'en soucier, je suis seule. Et cette fois, Ray ne reviendra pas. Je pensais qu'il m'avait trahi, qu'il avait rejoint les Forces de Baal parce qu'il avait abandonné. Parce qu'il m'avait abandonné moi. Je l'ai haï et, si je suis honnête, je lui ai souhaité la mort. Ce n'est qu'aujourd'hui que j'ai compris. Que le commandant Zach m'a révélé qu'il s'est sacrifié pour sauver le Réseau tout entier. Et moi en particulier, ne nous le cachons pas. Ce que je savais encore moins, c'est que, fils de Baal lui-même ou non, le traître est exécuté, brûlé sur le Bûché des Repentis. Apparemment le Roi a fait traîner les choses, essayant de faire cracher le morceau à son fils, mais il n'a rien dit. Car Ray est tout sauf un traître. Était... Et en plus il a fait passer ça pour un coup bas, pour ne pas que nos hommes soient atteints par ce sacrifice. S'en est trop pour moi. J'ai à peine le temps de me pencher dans le caniveau que je rends mes tripes. Encore.
S'en est trop pour moi. Je dois partir. Cette révolution n'est plus mienne. Je pars prendre mes quelques effets que je fourres dans un sac trop grand. Même si ça me déchire le cœur, je me force à entrer une dernière fois dans sa chambre, qui est devenue aussi mienne au fil de mes rires et de mes allées et venues. Avant de partit, je vais voir la vieille Maggie. J'ai toujours aimée cette femme aux cheveux blancs. Beaucoup la pense trop vieille et folle mais c'est une vraie guérisseuse et si vous la regardez droit dans les yeux, vous verrez l'intelligence y briller au fond . Je lui dis au revoir et elle me sourit mystérieusement, avant de poser une main sur mon ventre en me disant de prendre soin de moi. Je souris. Elle a même réussi à sentir mes maux de ventre.
Je ne suis pas une déserteuse. Donc avant de partir, je rentre dans le bureau du commandant, arrache mon pendentif me reliant au réseau et le pose sur sa table. Il essaie de discuter, de m'empêcher de partir mais je refuse de l'écouter. Je ne lui pardonnerai jamais de ne m'avoir rien dit avant la mort de Ray. Jamais. Je quitte l'énorme bloc gris sans me retourner et après une centaine de mètre court encore jusqu'au caniveau. La vérité me frappe. Ce n'est pas la nourriture, ni le choc qui me font vomir mes tripes. C'est l'espoir, sous la forme d'un bébé. De notre bébé. Pour une fois, je n'ai plus envie de pleurer, alors je fourre les mains dans les poches de mon blouson et pars d'un pas assuré cette fois. Je sens quelque chose de doux contre ma main. Un petit mot que Maggie a du glisser dans ma poche au moment de nos adieux. La curiosité étant trop forte, je sors le petit billet
"Je t'attendrai à la colline du condamné jusqu'à ce que tu sois prête. R
Ainsi même Baal n'a pas pu se résoudre à tuer son fils. Je n'en crois pas mes yeux, tant que je les cligne plusieurs fois. Mais rien, le message est toujours là, inchangé.
Un message d'espoir.

[Jules-cesar]

Un message d'espoir
Bien vite détruit
Par l'Homme en noir
Sillonnant la nuit

Homme insensible
Froid guerrier
Aux desseins terribles
Au cœur d'acier

Lorsque la Paix intervint
Dans son grand manteau blanc
Défiant cet assassin
Donnant une leçon à ce charlatan

Un message d'espoir
Bien vite détruit
Mais plus vite reconstruit
Juste le temps d'une nuit noire

[iinculte]

Juste le temps d'une nuit noire
Suffit pour anéantir vos espoirs.
L'enfer, voilà ce qui vous attends
Au lever du soleil imminent.

La vue d'une fin menaçante
Suscite des sensations terrifiantes.
Un seul scénario possible.
Sentez-vous cette descente terrible ?

Rien de sert de s'agiter.
Vous n'avez pas su mériter
Une journée de plus à profiter.
Maintenant, laissez-moi vous emporter.

[Joyeuxpompom]

Maintenant, laissez-moi vous emporter.
Dans ces émotions ardentes,
Plonger dans le tumulte d'une vie amoureuse,
Vivre une vie en 20 secondes,
Laissez cours à votre imagination,
Ne la bridez pas,
Vivez vos rêves sans attendre.

[leaszecel]

Vivez vos rêves sans attendre. Car ceci est la vraie vie. C'est la vôtre! Combien d'entre vous pourrons partir sans se retourner à la fin? Pas un. Alors, s'il vous plaît, vivez.
Faites-le pour ceux qui ne le peuvent pas. Ou ne le peuvent plus.
Faites le pour vous, pour ceux qui comptent, pour ceux que vous détestez.
Vous devez vivre vos rêves pour ce que le monde a à vous offrir, pour ce que vous y avez à découvrir.
Vivez vos rêves à plein poumons, la tête dans les nuages, le coeur léger!
Voyagez, lisez, buvez, mangez, tout ce qui vous plaira. Mais ne faites pas de mal.
Le soleil, la neige, le sable, les oiseaux, l'Océan!
Tous vous tendent les bras, il ne tient plus qu'à vous de les saisir, de les découvrir.
Alors par pitié, vivez pleinement vos rêves car vous n'avez que cette vie pour le faire. Pas de deuxième chance, pas de rattrapage, tout ne tient qu'à un fil.
Et ceci ne tient qu'à vous.
Alors saisissez votre chance et bon voyage!

[Joyeuxpompom]

Alors saisissez votre chance et bon voyage!
Adultes et enfants,
Voyagez sans crainte,
Car un périple rempli d'aventure vous attends,
Fantastique, il sera!
Rempli de merveilles,
Toutes plus belles les unes que les autres,
Alors, allez-y !!