Décrire du point de vue des animaux

[Diane-45]

Bonjour!

Nouveaux topic, nous allons écrire avec le point de vue des animaux. Je m'explique:
Je vais commencer par écrire avec le point de vue d'un animal en insérant deux nouveaux animaux minimum. La personne qui suivra devra choisir entre les deux (ou plus si lieu est) animaux insérés du texte et écrire du point de vue de l'un d'eux (sans forcément suivre l'idée du texte précédent) en insérant lui même un minimum de deux animaux, et le prochain fait la même chose, etc.

J'espère que cette idée vous plaira , je commence tout de suite:

Je me prélasse au soleil de la savane. Le soleil tape dure et fort sur mon pelage d'ocre. Les pattes repliées sous mon corps lourd je regarde au loin. Je suis allongé sur l'herbe haute et sèche. Je vois soudain au bord de la source une gazelle lapant l'eau de sa petite langue. Sa chair avait l'air tendre. Son pelage marron était magnifique. Dommage que je doive la tuer, vraiment dommage. Mais elle à l'air si délicieuse. Elle sera mon dîner, ainsi que celui de mes trois lionceaux et de ma lionne. Je m'accroupie sur le sol, prêt à bondir vers ma proie. Je sauterais dessus et la tuerais d'un seul coup de patte. Une envolée d'oiseaux croîtra dans le ciel crépusculaire et les quelques animaux de la savane observant cette scène fileront. Je me prépare à sauter. La gazelle n'a encore rien remarqué. Je sais que je devrais courir vite, courir vite pour me rapprocher le plus d'elle avant qu'elle ne partent en galopant et qu'il ne me reste plus que quelques enjambées pour la rattraper. La rattraper et la tuer, à coup de patte. Elle est jeune. Pas de famille autour d'elle. Je m'élance. Je saute par dessus les herbes. Je m'étais rapproché au maximum juste avant, comme font tous les félins, comme les tigres par exemple, pour attraper leur proie. En quelques pas je suis sûre elle. Elle se défend mais je suis déjà, la patte sur son flanc pour la maintenir, en train d'élever l'autre pour la tuer d'un coup de griffe. Griffes que j'avais bien aiguisées avant de partir dehors pour chasser.
Et voilà c'est fini, étendue morte, je prends son corps encore chaud dans ma grande gueule et la ramène auprès de ma famille pour la déguster.

Pour le prochain, choix entre: Gazelle/oiseau/tigre

[Jums]

Aller, j'essaye !

Je bondis, bondis, bondis parmi mon groupe. Herbe grasse, herbe jaune, herbe touffue: voilà ce que nous cherchons. Je m'arrête un instant. Fatigue. Mon groupe s'éloigne: je repars. Un autre animal. Je m'arrête à nouveau. Oreilles dressées, yeux grands ouverts. Sa couleur intrigante me distrait. Ce blanc mêlé de rayures noires ou que sais-je, ce noir rayé de blanc. Craquement. Je sursaute, mon petit corps se retourne. Alerte. Groupe. Je dois le rejoindre. Je m'élance à nouveau. Une fois rassurée, j'étends le cou et attrape l'herbe qui s'offre à moi. Crounch, crounch, crounch.
Un grand troupeau de bêtes brunes passe. Je l'observe. Une bosse est sur leurs épaules, une barbe agrémente le bas de leur petite tête. Leurs pattes sont plus foncées, leur queue est semblable à celle de nos pires prédateurs: longues et terminées d'un pompom de poil noir. Fracas. Le groupe prend peur. Sursaut. Oreilles dressées à nouveau. Cri d'alerte. Fuite !
Bruits assourdissants. Des bipèdes sont là !
Aboiement. Des sortes de hyènes domestiquées sont là, amenées par les hommes. Course effrénée. Une consoeur est abattue. Racine. Je trébuche. A terre, je tourne la tête, la peur dans l'oeil, juste à temps pour voir ma fin arriver...

Animaux: zèbre, gnou, chien

[Beille]

Ma maîtresse est prête à partir. Elle met mon harnais et je la guide hors de la maison. J'aime beaucoup ma maîtresse, mais je la trouve parfois un peu trop stricte. Aujord'hui, nous allons au parc. Je la guide sur les trotoires et je l'aide à traverser les rues. Arrivé au parc, nous marchons jusqu'à notre banc habituelle. Elle s'assit, me caresse la tête et sors son livre. Aujourd'hui il fait beau. Le soleil brille en avant de notre banc. Je me couche et laisse celui-ci réchaufer mon poil. Il y a quelques oiseaux qui volent. Des enfants donnent à manger à quelques canards. Un chien aboie au loin et j'aimerais d'aller jouer avec lui, mais ma maîtresse me grondera.
Oiseau, canard, chien

[AntoniaFrancinne]

Moi, le vieux chêne du parc de Grunewald à Berlin, et moi le vieux robinier planté par Robin, jardinier d'Henry IV, en face des Tours de Notre Dame de Paris, tous les deux nous avons 400 ans et tous les deux nous allons fêter notre anniversaire! Par les outils de ce remuant primate qui nous a épargné, mais qui massacre tant de frères arbres ailleurs. Notre survie au milieu des hommes tient à tant de miracles. Car nous avons vu la guerre, nous avons senti la folie des hommes, et nous suffoquons maintenant de la pollution. Alors petit primate énervé, n'oublie pas que nous sommes fait pour hêtre millénaires. Plein de charme, du saule à l'aubier, un peu plié par le boulot, sans noyer et sans chaînes, nous tenons debout à l'aune de nos vieux jours et des ravages du temps. Nous tenons debout mais nous vous prevenons ces primates bipèdes que sans la protection de nos branches, il ne restera plus aucun moyen au petit bipède, de s'élever...

[charly09]

@AntoniaFrancine - Petit texte intéressant qui frise l'antispécisme... et pourquoi pas? les arbres, les animaux et toutes sortes de primates faisons partie d'un tout mais sauf erreur, vous dérogez à la règle de ce jeu, qui suppose de choisir le point de vue d'un animal proposé par le précédent joueur... et d'en proposer un en suivant.
Pour relancer la partie, je vais donc piocher dans la liste de Beille.

"Hop! hop ! hop ! voilà le jardinier qui pioche, qui bêche, qui fait des trous dans sa belle pelouse, sème et retourne la terre... voilà qui est intéressant. Allons! pas de greffier en vue ? hop! un petit saut, planant sur le vent. Je descends de l'arbre, ce vieux copain radoteur qui dit toujours qu'il a mille ans ! Il nous parle de la folie des hommes, des guerres et des haches. Mais quant à moi, je vois surtout derrière la sarclette un bain de poussière, un repas roboratif, quelque larve déterrée au printemps, un gros ver appétissant... il y en a moins qu'autrefois, non? qu'en dis-tu l'acacia ? Enfin, je me sauve, je sautille, je volète ! c'est la pie noire qui jacasse un peu fort. Elle me fait un peu peur, vindicative comme elle est ! elle pourrait bien me chasser. Un petit vol en rase-mottes! hop, me voilà en sécurité dans la haie... pas pour longtemps! le gros chien touffu aboie trop fort, et le voilà qui se précipite sur moi! M'aura-t-il vu? en tous cas, il a fait fuir la pie et c'est tant mieux. D'un coup d'aile, je m'échappe! Un chien, c'est plus facile qu'un chat : il pourra bien aboyer sous ma branche, il ne m'attrapera pas !

hérisson, lézard, moucheron

[Beille]

Je rempe sur le sable pour me trouver un abris. Il fait bien chaud aujourd'hui et comme je suis un annimal à sang froid, je dois rester au frais. Ce rocher me fera une bonne cachette. Toutefois des enfants joue à côté et j'ai peur qu'ils marchent sur moi ou qu'ils essaient de me capturer. Je me dépêche donc de me rendre près d'un autre rocher où il n'y a personne pour faire une petite sieste. De plus, quelques fourmies s'y cachent. Quel bon repas! Malheureusement, un chien se promenne près de mon rocher, alors je me dépêche de m'en trouver un troisième. Ici quelques petits oiseaux chantent. Qu'ils ont de belles voix!
souris, lapin, ourson