Une histoire mot par mot

Retrouvez ici tous les jeux d'écritures et histoires participatives à écrire à ensemble !
ChaFreiheit

Profil sur Booknode

Messages : 1769
http://tworzymyatmosfere.pl/poszewki-jedwabne-na-poduszki/
Inscription : dim. 22 mars, 2015 2:43 pm

Re: Une histoire mot par mot

Message par ChaFreiheit »

Malheureusement chaque jour, je lançais une nouvelle idée: chaque fois les mots ne sortaient pas de ma bouche.
Il fallait simplement que je dise absolument toute la vérité, sinon je ne pourrais pas réintégrer mon unité.
Comment faire je souris bêtement et je ne trouve plus de sens à ma triste vie de jeune solitaire. J'aimerais tant retourner en Normandie, rire, et retrouver Chantal, ma guide spirituelle qui saurait comment extirper ces images oniriques de ma tête d'autiste.
Je grimpe au-delà des dunes, mon rêve se réalisera si le train emporte mon orgueil,
seulement, les personnes ne sont plus les mêmes depuis l'histoire des oranges et je me suis senti terriblement mal, en apprenant que je suis recherché, à tel point que je me dissimule derrière une écharpe et de vieilles lunettes aux verres fumés sous un chapeau noir. Chantal levait les bras ses aisselle poilues, respire à peine caches des connexions je serais mort de peur, je devrai lui sourire, mais je sens le stress qui monte en moi. Comme une bouffée d’adrénaline inversée. Cependant, je m’engouffrais dans le couloir sombre et humide.
J'avais... je ne sais plus.
Ma mémoire s'effiloche lentement, doucement. Ma vie et mes sentiments s'effacent, je ne ressens plus rien, rien du tout. Je tombais dans un abîme plus profond et plus noir que la nuit. Je n'étais pas fier de moi, au contraire ! J'avais envie de me gifler ! Pourquoi étais-je retomber, dans le silence et la souffrance ? Je m'étais dis que ça ne valait pas la peine alors tout est fini pour moi. Je préfère ne plus vivre avec mon chat mais avec ma petite sœur chérie et son air angélique qui hypnotise toute la ville, moi y comprit. De tout temps elle joue avec les sentiments et m'enivre de son parfum, alors que je n'ai qu'une envie, c'est de m'éloigner d'elle. Mais je ne peux pas m’empêcher de la protéger malgré ses actes. Je l'aime car nous sommes liées par le sang, certes, mais également par un pacte, mais quel pacte me demande-t-on ? J'en ai tellement signé que je ne sais plus ! Mais elle s'en souvient parfaitement, car c'est elle qui me l'a fait signer, je n'aurais jamais du me faire embobiner par l'étrange effet qu'elle me fait ! Et céder à tous ses caprices... Je dois partir me mettre à l'abri je dois oublier qu'elle me tient responsable de la mort de nos parents... et de celle de mes deux frères. Ils étaient venus pour nous voir après les vacances parce que ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu et il y a eu cet accident.. J'étais complètement broyé sous le toit de la voiture. Je ne ressentais plus rien sauf l'envie d'en finir avec cette douleur que je n'avais jamais ressenti. Mais encore une fois on m'avait sauvé, ma sœur aussi, on avait échappé à la mort et elle disait toujours que le pacte tenait. Un jour, elle me confia son plus grand secret... J'ai eu tellement de mal à m'en remettre, elle avait dit voilà : tout vient de toi, malheureusement, pour elle, je n'étais plus celui que j'étais. J'étais devenu un monstre impitoyable, sanguinaire et cruel qui refusait toute affection. Chantal m'accueille de son sourire édenté et me serra dans ses bras, me murmurant des paroles réconfortantes. Mais rien n'y faisait pourtant, cela ne fit qu'empirer les choses déjà très chatouilleuse, j'eus un mouvement de recul en avisant que j'allais sûrement devoir m'enfuir encore une fois. Mais pour aller où ? Donc, je restais, malgré son haleine de phoque. Ma sœur m'en voulait toujours d'avoir osé marcher sur les oranges qu'elle m'avait donnée en chantant, ou plutôt criant, sous la pluie vers le ciel, des mots qui me firent mal... Ils m'arrachèrent des larmes salées qui me léchèrent les joues comme une langue de chat. Mais après ce qui c'était passé, je ne savais plus à quoi penser sinon que toute ma vie n'avait été qu'un ignoble mensonge, une supercherie, un massacre. Et dans ses bras, je compris mon erreur, je n'avais jamais compris qu'elle était une menteuse. Ce pacte n'étais qu'un subterfuge pour me piéger, me retenir dans ses filets qui se resserraient autour de moi, sa proie, sa victime. Je n'étais plus en état de continuer à penser à eux, qui avaient perdu la vie par ma faute dans cet incendie. Je ne pouvais oublier ce que je leur avais dit avant qu'ils ne disparaissent. Vous connaissez la vraie histoire de ma terreur, celle qui me paralyse, avant je n'étais pas encore dans cet état... L'armée m'avait endurcit et cette histoire de meurtre m'a bouleversé profondément, cela dit je devais retourner au jour de ma mort. Je voulais retourner vers le jour où tout cela avait commencé. Le premier jour de mai de l'année 1999, c'était la première année celle qui m'a entraînée vers le début de ce cauchemar sans fin qui me torturait et finirait par me détruire. Mais je pourrais renaître, enfin, et recommencer une nouvelle vie, partir sur de nouvelles bases, sans avoir à penser aux conséquences.
Sans contraintes, ni personne pour me retenir, personne pour faire de moi cet être errant. Cette personne qui ferrait de moi son prisonnier pour toujours et à jamais. Alors je me levais, et je regardais autours de moi certain d'avoir fait le bon choix. Pourtant, malgré tout mes efforts, je ne peux n’empêcher de courir pour oublier cette histoire qui n'en finit pas. Et qui ne finira certainement jamais. Avec ces souvenirs là, j'ai du mal à avancer et je regarde ce futur incertain, perdu dans la brume. Il me semble que la vie d'une personne est plus qu'importante que la mienne... si insignifiante... si banale... Et pourtant elle mérite, d'être raconte...
Tout a commencé comme je l'ai déjà dit, les oranges... mais encore bien avant par delà les montagnes aux neiges qui ne fondent jamais, là ou la nature à pris le dessus, à Sariano, ce village qui est magique. Je l'ai aimé dès que je les ai vu. Il y avait un sentier escarpé que je trouvais par hasard, au creux d'un vallon. Il menait a une plaine, couverte de neige, scintillant au soleil. Là vivaient des fées. Elles étaient très belles et me disaient de venir vers elles. Au début, j'avais peur, mais elles m'attiraient tellement ! Donc je les ai écoutées, elles avaient les plus belles voix, elles ont fait pour moi l'impossible... Elles arrêtèrent leur magnifique chant et l'une d'elles me dit :

- Nous te saluons, magnifique créature à l'esprit étrange. Tu ne devrais pas être là, mais nous t’accueillons car nous aimerions te demander de nous aider. En haut du château, sur le toit, se trouve une porte secrète qui mène à un couloir et, au bout, à une salle secrète qui conduit à un endroit dangereux où habite une créature étrange, nommée Jail. Elle était terriblement belle, mais elle protège un objet qui peut changer le court d'une vie. Un objet qui contrôle le temps. Tu devras donc le récupérer, sans te faire manger, et surtout faire attention au danger de te retrouver près de ses dents pour pouvoir revenir vivant. Il connait tous tes secrets sur ce que tu as fait dans ton sombre passé. Il essayera de te faire douter de toi et de ta "mission" et il te manipulera pour que tu ne puisses plus revenir et que tu nous trahisses. Mais nous te faisons confiance. Tu vas réussir, nous l'espérons. Va maintenant. Mais prends garde à lui, et garde toujours un œil ouvert, car si par mégarde, il te touche, alors tu connaîtrais la pire souffrance.

Voilà comment ces être m'ont abordé sans me demander ce que j'étais en réalité, car moi-même je me le demandais encore. Je savais que j'appartenais à ce groupe de personnes, qui buvait du sang pour le plaisir, mais je n'imaginais pas que je pourrais changer et qu'un jour, je pourrais retourner à l'endroit où tout avait basculé. Je sortis de mes pensées et me décidé enfin à faire ce qu'elles veulent. J'ai trop longtemps attendu ce moment où ma vie aurait un but, et puis de toute façon ma famille m'a banni et oublié. Seul, je vais me venger et tous leur montrer que je suis capable de faire quelque chose d'aussi mesquin que ce qu'il m'ont fait dans ma vie passée. Je vais leur faire payer d'une façon ou d'une autre leur total indifférence, ainsi que leur mépris vis-à-vis de ma... différence. C'est pourquoi je vais faire de leurs vie un enfer, et je vais maudire leur âme, mais d'abord, je devais aller à ce château où j'ai subi les pires horreurs possible dans ce monde.
Je décide enfin de me mettre en route. Les cailloux sur le chemin me font rire par leurs formes étranges, il y en a qui sont en forme de pingouin, d'autres en forme d'éléphants ou encore en forme de souris ! Sans même me rendre compte je passe plus de de temps à observer qu'à écouter, car à ce moment là j'aurais du courir pour sauver ma vie. Je n'avais pas entendu le grognement féroce derrière moi, c'était celui d'une créature atroce qui me fonçait dessus. Je pris peur et tombe en trébuchant sur un caillou en forme de petite épée. Je le fixe, incrédule, en me demandant ce que cela représentais. J'étais tellement terrifiée que j'en oubliait la bête derrière moi. Mon cerveau fit le lien : bête + épée = je peux me défendre ! Je la pris et frappa. Mon coup d'épée atteignit la bête au niveau de l'abdomen et elle poussa un cri en tombant morte sur le sol. Pourtant, ce cri me déchira et me brisa encore plus, je suis un lâche. Je devrais me trouver, moi, transpercer. Ainsi, je n'éprouverais plus. Dévoilant enfin mon vrai visage, j'eu un rire nerveux... le sang m'avait éclaboussé. Une goutte de sang avait atteint mes lèvres, je l'enlevai avec ma langue et l'avalai. Ce qui me révulsa. Je recrachais. Mais quand je vis mon cracha, il y avait une dent. La créature avait réussi à me blesser. La douleur qui me prend et qui me tiraille, m'envahit à... Je tremble, de tout mon être qui se vide de gêne. Progressivement... Mais elle consume lentement mon cœur. Comment combattre quand on est à moitié dans les nuages ? Je ne peux pas me redresser et je tombe dans le vide. La vie

PS : Nous sommes peu à regrouper toute l'histoire en un seul message pour l'évolution. Cela prend du temps et des fois, on doit remonter vachement loin dans l'histoire et même changer des phrases parce que des personnes sont incohérentes, ne lisent pas les messages postés avant pour écrire quelque chose de lisible. Donc, ça serait sympa d'au moins réécrire le début de la phrase (si elle n'est pas trop longue) et de lire les com's ^^ Non, parce que sinon, ça va être un sacré bazar. Merci ^^ !

F.
Sayunn

Profil sur Booknode

Messages : 172
Inscription : sam. 20 juin, 2015 8:46 am

Re: Une histoire mot par mot

Message par Sayunn »

Malheureusement chaque jour, je lançais une nouvelle idée: chaque fois les mots ne sortaient pas de ma bouche.
Il fallait simplement que je dise absolument toute la vérité, sinon je ne pourrais pas réintégrer mon unité.
Comment faire je souris bêtement et je ne trouve plus de sens à ma triste vie de jeune solitaire. J'aimerais tant retourner en Normandie, rire, et retrouver Chantal, ma guide spirituelle qui saurait comment extirper ces images oniriques de ma tête d'autiste.
Je grimpe au-delà des dunes, mon rêve se réalisera si le train emporte mon orgueil,
seulement, les personnes ne sont plus les mêmes depuis l'histoire des oranges et je me suis senti terriblement mal, en apprenant que je suis recherché, à tel point que je me dissimule derrière une écharpe et de vieilles lunettes aux verres fumés sous un chapeau noir. Chantal levait les bras ses aisselle poilues, respire à peine caches des connexions je serais mort de peur, je devrai lui sourire, mais je sens le stress qui monte en moi. Comme une bouffée d’adrénaline inversée. Cependant, je m’engouffrais dans le couloir sombre et humide.
J'avais... je ne sais plus.
Ma mémoire s'effiloche lentement, doucement. Ma vie et mes sentiments s'effacent, je ne ressens plus rien, rien du tout. Je tombais dans un abîme plus profond et plus noir que la nuit. Je n'étais pas fier de moi, au contraire ! J'avais envie de me gifler ! Pourquoi étais-je retomber, dans le silence et la souffrance ? Je m'étais dis que ça ne valait pas la peine alors tout est fini pour moi. Je préfère ne plus vivre avec mon chat mais avec ma petite sœur chérie et son air angélique qui hypnotise toute la ville, moi y comprit. De tout temps elle joue avec les sentiments et m'enivre de son parfum, alors que je n'ai qu'une envie, c'est de m'éloigner d'elle. Mais je ne peux pas m’empêcher de la protéger malgré ses actes. Je l'aime car nous sommes liées par le sang, certes, mais également par un pacte, mais quel pacte me demande-t-on ? J'en ai tellement signé que je ne sais plus ! Mais elle s'en souvient parfaitement, car c'est elle qui me l'a fait signer, je n'aurais jamais du me faire embobiner par l'étrange effet qu'elle me fait ! Et céder à tous ses caprices... Je dois partir me mettre à l'abri je dois oublier qu'elle me tient responsable de la mort de nos parents... et de celle de mes deux frères. Ils étaient venus pour nous voir après les vacances parce que ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu et il y a eu cet accident.. J'étais complètement broyé sous le toit de la voiture. Je ne ressentais plus rien sauf l'envie d'en finir avec cette douleur que je n'avais jamais ressenti. Mais encore une fois on m'avait sauvé, ma sœur aussi, on avait échappé à la mort et elle disait toujours que le pacte tenait. Un jour, elle me confia son plus grand secret... J'ai eu tellement de mal à m'en remettre, elle avait dit voilà : tout vient de toi, malheureusement, pour elle, je n'étais plus celui que j'étais. J'étais devenu un monstre impitoyable, sanguinaire et cruel qui refusait toute affection. Chantal m'accueille de son sourire édenté et me serra dans ses bras, me murmurant des paroles réconfortantes. Mais rien n'y faisait pourtant, cela ne fit qu'empirer les choses déjà très chatouilleuse, j'eus un mouvement de recul en avisant que j'allais sûrement devoir m'enfuir encore une fois. Mais pour aller où ? Donc, je restais, malgré son haleine de phoque. Ma sœur m'en voulait toujours d'avoir osé marcher sur les oranges qu'elle m'avait donnée en chantant, ou plutôt criant, sous la pluie vers le ciel, des mots qui me firent mal... Ils m'arrachèrent des larmes salées qui me léchèrent les joues comme une langue de chat. Mais après ce qui c'était passé, je ne savais plus à quoi penser sinon que toute ma vie n'avait été qu'un ignoble mensonge, une supercherie, un massacre. Et dans ses bras, je compris mon erreur, je n'avais jamais compris qu'elle était une menteuse. Ce pacte n'étais qu'un subterfuge pour me piéger, me retenir dans ses filets qui se resserraient autour de moi, sa proie, sa victime. Je n'étais plus en état de continuer à penser à eux, qui avaient perdu la vie par ma faute dans cet incendie. Je ne pouvais oublier ce que je leur avais dit avant qu'ils ne disparaissent. Vous connaissez la vraie histoire de ma terreur, celle qui me paralyse, avant je n'étais pas encore dans cet état... L'armée m'avait endurcit et cette histoire de meurtre m'a bouleversé profondément, cela dit je devais retourner au jour de ma mort. Je voulais retourner vers le jour où tout cela avait commencé. Le premier jour de mai de l'année 1999, c'était la première année celle qui m'a entraînée vers le début de ce cauchemar sans fin qui me torturait et finirait par me détruire. Mais je pourrais renaître, enfin, et recommencer une nouvelle vie, partir sur de nouvelles bases, sans avoir à penser aux conséquences.
Sans contraintes, ni personne pour me retenir, personne pour faire de moi cet être errant. Cette personne qui ferrait de moi son prisonnier pour toujours et à jamais. Alors je me levais, et je regardais autours de moi certain d'avoir fait le bon choix. Pourtant, malgré tout mes efforts, je ne peux n’empêcher de courir pour oublier cette histoire qui n'en finit pas. Et qui ne finira certainement jamais. Avec ces souvenirs là, j'ai du mal à avancer et je regarde ce futur incertain, perdu dans la brume. Il me semble que la vie d'une personne est plus qu'importante que la mienne... si insignifiante... si banale... Et pourtant elle mérite, d'être raconte...
Tout a commencé comme je l'ai déjà dit, les oranges... mais encore bien avant par delà les montagnes aux neiges qui ne fondent jamais, là ou la nature à pris le dessus, à Sariano, ce village qui est magique. Je l'ai aimé dès que je les ai vu. Il y avait un sentier escarpé que je trouvais par hasard, au creux d'un vallon. Il menait a une plaine, couverte de neige, scintillant au soleil. Là vivaient des fées. Elles étaient très belles et me disaient de venir vers elles. Au début, j'avais peur, mais elles m'attiraient tellement ! Donc je les ai écoutées, elles avaient les plus belles voix, elles ont fait pour moi l'impossible... Elles arrêtèrent leur magnifique chant et l'une d'elles me dit :

- Nous te saluons, magnifique créature à l'esprit étrange. Tu ne devrais pas être là, mais nous t’accueillons car nous aimerions te demander de nous aider. En haut du château, sur le toit, se trouve une porte secrète qui mène à un couloir et, au bout, à une salle secrète qui conduit à un endroit dangereux où habite une créature étrange, nommée Jail. Elle était terriblement belle, mais elle protège un objet qui peut changer le court d'une vie. Un objet qui contrôle le temps. Tu devras donc le récupérer, sans te faire manger, et surtout faire attention au danger de te retrouver près de ses dents pour pouvoir revenir vivant. Il connait tous tes secrets sur ce que tu as fait dans ton sombre passé. Il essayera de te faire douter de toi et de ta "mission" et il te manipulera pour que tu ne puisses plus revenir et que tu nous trahisses. Mais nous te faisons confiance. Tu vas réussir, nous l'espérons. Va maintenant. Mais prends garde à lui, et garde toujours un œil ouvert, car si par mégarde, il te touche, alors tu connaîtrais la pire souffrance.

Voilà comment ces être m'ont abordé sans me demander ce que j'étais en réalité, car moi-même je me le demandais encore. Je savais que j'appartenais à ce groupe de personnes, qui buvait du sang pour le plaisir, mais je n'imaginais pas que je pourrais changer et qu'un jour, je pourrais retourner à l'endroit où tout avait basculé. Je sortis de mes pensées et me décidé enfin à faire ce qu'elles veulent. J'ai trop longtemps attendu ce moment où ma vie aurait un but, et puis de toute façon ma famille m'a banni et oublié. Seul, je vais me venger et tous leur montrer que je suis capable de faire quelque chose d'aussi mesquin que ce qu'il m'ont fait dans ma vie passée. Je vais leur faire payer d'une façon ou d'une autre leur total indifférence, ainsi que leur mépris vis-à-vis de ma... différence. C'est pourquoi je vais faire de leurs vie un enfer, et je vais maudire leur âme, mais d'abord, je devais aller à ce château où j'ai subi les pires horreurs possible dans ce monde.
Je décide enfin de me mettre en route. Les cailloux sur le chemin me font rire par leurs formes étranges, il y en a qui sont en forme de pingouin, d'autres en forme d'éléphants ou encore en forme de souris ! Sans même me rendre compte je passe plus de de temps à observer qu'à écouter, car à ce moment là j'aurais du courir pour sauver ma vie. Je n'avais pas entendu le grognement féroce derrière moi, c'était celui d'une créature atroce qui me fonçait dessus. Je pris peur et tombe en trébuchant sur un caillou en forme de petite épée. Je le fixe, incrédule, en me demandant ce que cela représentais. J'étais tellement terrifiée que j'en oubliait la bête derrière moi. Mon cerveau fit le lien : bête + épée = je peux me défendre ! Je la pris et frappa. Mon coup d'épée atteignit la bête au niveau de l'abdomen et elle poussa un cri en tombant morte sur le sol. Pourtant, ce cri me déchira et me brisa encore plus, je suis un lâche. Je devrais me trouver, moi, transpercer. Ainsi, je n'éprouverais plus. Dévoilant enfin mon vrai visage, j'eu un rire nerveux... le sang m'avait éclaboussé. Une goutte de sang avait atteint mes lèvres, je l'enlevai avec ma langue et l'avalai. Ce qui me révulsa. Je recrachais. Mais quand je vis mon cracha, il y avait une dent. La créature avait réussi à me blesser. La douleur qui me prend et qui me tiraille, m'envahit à... Je tremble, de tout mon être qui se vide de gêne. Progressivement... Mais elle consume lentement mon cœur. Comment combattre quand on est à moitié dans les nuages ? Je ne peux pas me redresser et je tombe dans le vide. La vie semble

Juste, je suis d'accord avec ChaFreiheit :) Et autre chose, faudrait se décider sur un temps, parce que sur certaines phrases, on passe du présent au passé et c'est très étrange. Là j'ai mis présent, mais vous pouvez toujours modifier selon vos préférences.
ChaFreiheit

Profil sur Booknode

Messages : 1769
Inscription : dim. 22 mars, 2015 2:43 pm

Re: Une histoire mot par mot

Message par ChaFreiheit »

Malheureusement chaque jour, je lançais une nouvelle idée: chaque fois les mots ne sortaient pas de ma bouche.
Il fallait simplement que je dise absolument toute la vérité, sinon je ne pourrais pas réintégrer mon unité.
Comment faire je souris bêtement et je ne trouve plus de sens à ma triste vie de jeune solitaire. J'aimerais tant retourner en Normandie, rire, et retrouver Chantal, ma guide spirituelle qui saurait comment extirper ces images oniriques de ma tête d'autiste.
Je grimpe au-delà des dunes, mon rêve se réalisera si le train emporte mon orgueil,
seulement, les personnes ne sont plus les mêmes depuis l'histoire des oranges et je me suis senti terriblement mal, en apprenant que je suis recherché, à tel point que je me dissimule derrière une écharpe et de vieilles lunettes aux verres fumés sous un chapeau noir. Chantal levait les bras ses aisselle poilues, respire à peine caches des connexions je serais mort de peur, je devrai lui sourire, mais je sens le stress qui monte en moi. Comme une bouffée d’adrénaline inversée. Cependant, je m’engouffrais dans le couloir sombre et humide.
J'avais... je ne sais plus.
Ma mémoire s'effiloche lentement, doucement. Ma vie et mes sentiments s'effacent, je ne ressens plus rien, rien du tout. Je tombais dans un abîme plus profond et plus noir que la nuit. Je n'étais pas fier de moi, au contraire ! J'avais envie de me gifler ! Pourquoi étais-je retomber, dans le silence et la souffrance ? Je m'étais dis que ça ne valait pas la peine alors tout est fini pour moi. Je préfère ne plus vivre avec mon chat mais avec ma petite sœur chérie et son air angélique qui hypnotise toute la ville, moi y comprit. De tout temps elle joue avec les sentiments et m'enivre de son parfum, alors que je n'ai qu'une envie, c'est de m'éloigner d'elle. Mais je ne peux pas m’empêcher de la protéger malgré ses actes. Je l'aime car nous sommes liées par le sang, certes, mais également par un pacte, mais quel pacte me demande-t-on ? J'en ai tellement signé que je ne sais plus ! Mais elle s'en souvient parfaitement, car c'est elle qui me l'a fait signer, je n'aurais jamais du me faire embobiner par l'étrange effet qu'elle me fait ! Et céder à tous ses caprices... Je dois partir me mettre à l'abri je dois oublier qu'elle me tient responsable de la mort de nos parents... et de celle de mes deux frères. Ils étaient venus pour nous voir après les vacances parce que ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu et il y a eu cet accident.. J'étais complètement broyé sous le toit de la voiture. Je ne ressentais plus rien sauf l'envie d'en finir avec cette douleur que je n'avais jamais ressenti. Mais encore une fois on m'avait sauvé, ma sœur aussi, on avait échappé à la mort et elle disait toujours que le pacte tenait. Un jour, elle me confia son plus grand secret... J'ai eu tellement de mal à m'en remettre, elle avait dit voilà : tout vient de toi, malheureusement, pour elle, je n'étais plus celui que j'étais. J'étais devenu un monstre impitoyable, sanguinaire et cruel qui refusait toute affection. Chantal m'accueille de son sourire édenté et me serra dans ses bras, me murmurant des paroles réconfortantes. Mais rien n'y faisait pourtant, cela ne fit qu'empirer les choses déjà très chatouilleuse, j'eus un mouvement de recul en avisant que j'allais sûrement devoir m'enfuir encore une fois. Mais pour aller où ? Donc, je restais, malgré son haleine de phoque. Ma sœur m'en voulait toujours d'avoir osé marcher sur les oranges qu'elle m'avait donnée en chantant, ou plutôt criant, sous la pluie vers le ciel, des mots qui me firent mal... Ils m'arrachèrent des larmes salées qui me léchèrent les joues comme une langue de chat. Mais après ce qui c'était passé, je ne savais plus à quoi penser sinon que toute ma vie n'avait été qu'un ignoble mensonge, une supercherie, un massacre. Et dans ses bras, je compris mon erreur, je n'avais jamais compris qu'elle était une menteuse. Ce pacte n'étais qu'un subterfuge pour me piéger, me retenir dans ses filets qui se resserraient autour de moi, sa proie, sa victime. Je n'étais plus en état de continuer à penser à eux, qui avaient perdu la vie par ma faute dans cet incendie. Je ne pouvais oublier ce que je leur avais dit avant qu'ils ne disparaissent. Vous connaissez la vraie histoire de ma terreur, celle qui me paralyse, avant je n'étais pas encore dans cet état... L'armée m'avait endurcit et cette histoire de meurtre m'a bouleversé profondément, cela dit je devais retourner au jour de ma mort. Je voulais retourner vers le jour où tout cela avait commencé. Le premier jour de mai de l'année 1999, c'était la première année celle qui m'a entraînée vers le début de ce cauchemar sans fin qui me torturait et finirait par me détruire. Mais je pourrais renaître, enfin, et recommencer une nouvelle vie, partir sur de nouvelles bases, sans avoir à penser aux conséquences.
Sans contraintes, ni personne pour me retenir, personne pour faire de moi cet être errant. Cette personne qui ferrait de moi son prisonnier pour toujours et à jamais. Alors je me levais, et je regardais autours de moi certain d'avoir fait le bon choix. Pourtant, malgré tout mes efforts, je ne peux n’empêcher de courir pour oublier cette histoire qui n'en finit pas. Et qui ne finira certainement jamais. Avec ces souvenirs là, j'ai du mal à avancer et je regarde ce futur incertain, perdu dans la brume. Il me semble que la vie d'une personne est plus qu'importante que la mienne... si insignifiante... si banale... Et pourtant elle mérite, d'être raconte...
Tout a commencé comme je l'ai déjà dit, les oranges... mais encore bien avant par delà les montagnes aux neiges qui ne fondent jamais, là ou la nature à pris le dessus, à Sariano, ce village qui est magique. Je l'ai aimé dès que je les ai vu. Il y avait un sentier escarpé que je trouvais par hasard, au creux d'un vallon. Il menait a une plaine, couverte de neige, scintillant au soleil. Là vivaient des fées. Elles étaient très belles et me disaient de venir vers elles. Au début, j'avais peur, mais elles m'attiraient tellement ! Donc je les ai écoutées, elles avaient les plus belles voix, elles ont fait pour moi l'impossible... Elles arrêtèrent leur magnifique chant et l'une d'elles me dit :

- Nous te saluons, magnifique créature à l'esprit étrange. Tu ne devrais pas être là, mais nous t’accueillons car nous aimerions te demander de nous aider. En haut du château, sur le toit, se trouve une porte secrète qui mène à un couloir et, au bout, à une salle secrète qui conduit à un endroit dangereux où habite une créature étrange, nommée Jail. Elle était terriblement belle, mais elle protège un objet qui peut changer le court d'une vie. Un objet qui contrôle le temps. Tu devras donc le récupérer, sans te faire manger, et surtout faire attention au danger de te retrouver près de ses dents pour pouvoir revenir vivant. Il connait tous tes secrets sur ce que tu as fait dans ton sombre passé. Il essayera de te faire douter de toi et de ta "mission" et il te manipulera pour que tu ne puisses plus revenir et que tu nous trahisses. Mais nous te faisons confiance. Tu vas réussir, nous l'espérons. Va maintenant. Mais prends garde à lui, et garde toujours un œil ouvert, car si par mégarde, il te touche, alors tu connaîtrais la pire souffrance.

Voilà comment ces être m'ont abordé sans me demander ce que j'étais en réalité, car moi-même je me le demandais encore. Je savais que j'appartenais à ce groupe de personnes, qui buvait du sang pour le plaisir, mais je n'imaginais pas que je pourrais changer et qu'un jour, je pourrais retourner à l'endroit où tout avait basculé. Je sortis de mes pensées et me décidé enfin à faire ce qu'elles veulent. J'ai trop longtemps attendu ce moment où ma vie aurait un but, et puis de toute façon ma famille m'a banni et oublié. Seul, je vais me venger et tous leur montrer que je suis capable de faire quelque chose d'aussi mesquin que ce qu'il m'ont fait dans ma vie passée. Je vais leur faire payer d'une façon ou d'une autre leur total indifférence, ainsi que leur mépris vis-à-vis de ma... différence. C'est pourquoi je vais faire de leurs vie un enfer, et je vais maudire leur âme, mais d'abord, je devais aller à ce château où j'ai subi les pires horreurs possible dans ce monde.
Je décide enfin de me mettre en route. Les cailloux sur le chemin me font rire par leurs formes étranges, il y en a qui sont en forme de pingouin, d'autres en forme d'éléphants ou encore en forme de souris ! Sans même me rendre compte je passe plus de de temps à observer qu'à écouter, car à ce moment là j'aurais du courir pour sauver ma vie. Je n'avais pas entendu le grognement féroce derrière moi, c'était celui d'une créature atroce qui me fonçait dessus. Je pris peur et tombe en trébuchant sur un caillou en forme de petite épée. Je le fixe, incrédule, en me demandant ce que cela représentais. J'étais tellement terrifiée que j'en oubliait la bête derrière moi. Mon cerveau fit le lien : bête + épée = je peux me défendre ! Je la pris et frappa. Mon coup d'épée atteignit la bête au niveau de l'abdomen et elle poussa un cri en tombant morte sur le sol. Pourtant, ce cri me déchira et me brisa encore plus, je suis un lâche. Je devrais me trouver, moi, transpercer. Ainsi, je n'éprouverais plus. Dévoilant enfin mon vrai visage, j'eu un rire nerveux... le sang m'avait éclaboussé. Une goutte de sang avait atteint mes lèvres, je l'enlevai avec ma langue et l'avalai. Ce qui me révulsa. Je recrachais. Mais quand je vis mon cracha, il y avait une dent. La créature avait réussi à me blesser. La douleur qui me prend et qui me tiraille, m'envahit à... Je tremble, de tout mon être qui se vide de gêne. Progressivement... Mais elle consume lentement mon cœur. Comment combattre quand on est à moitié dans les nuages ? Je ne peux pas me redresser et je tombe dans le vide. La vie semble s'écouler

D'accord avec toi, Sayunn, pour cette histoire de temps ^^
Erimede_Read

Profil sur Booknode

Messages : 696
Inscription : ven. 24 juin, 2016 12:19 pm
Localisation : Sous mon plaid avec des oréos, mes chats et un bon livre ! ;)

Re: Une histoire mot par mot

Message par Erimede_Read »

Malheureusement chaque jour, je lançais une nouvelle idée: chaque fois les mots ne sortaient pas de ma bouche.
Il fallait simplement que je dise absolument toute la vérité, sinon je ne pourrais pas réintégrer mon unité.
Comment faire je souris bêtement et je ne trouve plus de sens à ma triste vie de jeune solitaire. J'aimerais tant retourner en Normandie, rire, et retrouver Chantal, ma guide spirituelle qui saurait comment extirper ces images oniriques de ma tête d'autiste.
Je grimpe au-delà des dunes, mon rêve se réalisera si le train emporte mon orgueil,
seulement, les personnes ne sont plus les mêmes depuis l'histoire des oranges et je me suis senti terriblement mal, en apprenant que je suis recherché, à tel point que je me dissimule derrière une écharpe et de vieilles lunettes aux verres fumés sous un chapeau noir. Chantal levait les bras ses aisselle poilues, respire à peine caches des connexions je serais mort de peur, je devrai lui sourire, mais je sens le stress qui monte en moi. Comme une bouffée d’adrénaline inversée. Cependant, je m’engouffrais dans le couloir sombre et humide.
J'avais... je ne sais plus.
Ma mémoire s'effiloche lentement, doucement. Ma vie et mes sentiments s'effacent, je ne ressens plus rien, rien du tout. Je tombais dans un abîme plus profond et plus noir que la nuit. Je n'étais pas fier de moi, au contraire ! J'avais envie de me gifler ! Pourquoi étais-je retomber, dans le silence et la souffrance ? Je m'étais dis que ça ne valait pas la peine alors tout est fini pour moi. Je préfère ne plus vivre avec mon chat mais avec ma petite sœur chérie et son air angélique qui hypnotise toute la ville, moi y comprit. De tout temps elle joue avec les sentiments et m'enivre de son parfum, alors que je n'ai qu'une envie, c'est de m'éloigner d'elle. Mais je ne peux pas m’empêcher de la protéger malgré ses actes. Je l'aime car nous sommes liées par le sang, certes, mais également par un pacte, mais quel pacte me demande-t-on ? J'en ai tellement signé que je ne sais plus ! Mais elle s'en souvient parfaitement, car c'est elle qui me l'a fait signer, je n'aurais jamais du me faire embobiner par l'étrange effet qu'elle me fait ! Et céder à tous ses caprices... Je dois partir me mettre à l'abri je dois oublier qu'elle me tient responsable de la mort de nos parents... et de celle de mes deux frères. Ils étaient venus pour nous voir après les vacances parce que ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu et il y a eu cet accident.. J'étais complètement broyé sous le toit de la voiture. Je ne ressentais plus rien sauf l'envie d'en finir avec cette douleur que je n'avais jamais ressenti. Mais encore une fois on m'avait sauvé, ma sœur aussi, on avait échappé à la mort et elle disait toujours que le pacte tenait. Un jour, elle me confia son plus grand secret... J'ai eu tellement de mal à m'en remettre, elle avait dit voilà : tout vient de toi, malheureusement, pour elle, je n'étais plus celui que j'étais. J'étais devenu un monstre impitoyable, sanguinaire et cruel qui refusait toute affection. Chantal m'accueille de son sourire édenté et me serra dans ses bras, me murmurant des paroles réconfortantes. Mais rien n'y faisait pourtant, cela ne fit qu'empirer les choses déjà très chatouilleuse, j'eus un mouvement de recul en avisant que j'allais sûrement devoir m'enfuir encore une fois. Mais pour aller où ? Donc, je restais, malgré son haleine de phoque. Ma sœur m'en voulait toujours d'avoir osé marcher sur les oranges qu'elle m'avait donnée en chantant, ou plutôt criant, sous la pluie vers le ciel, des mots qui me firent mal... Ils m'arrachèrent des larmes salées qui me léchèrent les joues comme une langue de chat. Mais après ce qui c'était passé, je ne savais plus à quoi penser sinon que toute ma vie n'avait été qu'un ignoble mensonge, une supercherie, un massacre. Et dans ses bras, je compris mon erreur, je n'avais jamais compris qu'elle était une menteuse. Ce pacte n'étais qu'un subterfuge pour me piéger, me retenir dans ses filets qui se resserraient autour de moi, sa proie, sa victime. Je n'étais plus en état de continuer à penser à eux, qui avaient perdu la vie par ma faute dans cet incendie. Je ne pouvais oublier ce que je leur avais dit avant qu'ils ne disparaissent. Vous connaissez la vraie histoire de ma terreur, celle qui me paralyse, avant je n'étais pas encore dans cet état... L'armée m'avait endurcit et cette histoire de meurtre m'a bouleversé profondément, cela dit je devais retourner au jour de ma mort. Je voulais retourner vers le jour où tout cela avait commencé. Le premier jour de mai de l'année 1999, c'était la première année celle qui m'a entraînée vers le début de ce cauchemar sans fin qui me torturait et finirait par me détruire. Mais je pourrais renaître, enfin, et recommencer une nouvelle vie, partir sur de nouvelles bases, sans avoir à penser aux conséquences.
Sans contraintes, ni personne pour me retenir, personne pour faire de moi cet être errant. Cette personne qui ferrait de moi son prisonnier pour toujours et à jamais. Alors je me levais, et je regardais autours de moi certain d'avoir fait le bon choix. Pourtant, malgré tout mes efforts, je ne peux n’empêcher de courir pour oublier cette histoire qui n'en finit pas. Et qui ne finira certainement jamais. Avec ces souvenirs là, j'ai du mal à avancer et je regarde ce futur incertain, perdu dans la brume. Il me semble que la vie d'une personne est plus qu'importante que la mienne... si insignifiante... si banale... Et pourtant elle mérite, d'être raconte...
Tout a commencé comme je l'ai déjà dit, les oranges... mais encore bien avant par delà les montagnes aux neiges qui ne fondent jamais, là ou la nature à pris le dessus, à Sariano, ce village qui est magique. Je l'ai aimé dès que je les ai vu. Il y avait un sentier escarpé que je trouvais par hasard, au creux d'un vallon. Il menait a une plaine, couverte de neige, scintillant au soleil. Là vivaient des fées. Elles étaient très belles et me disaient de venir vers elles. Au début, j'avais peur, mais elles m'attiraient tellement ! Donc je les ai écoutées, elles avaient les plus belles voix, elles ont fait pour moi l'impossible... Elles arrêtèrent leur magnifique chant et l'une d'elles me dit :

- Nous te saluons, magnifique créature à l'esprit étrange. Tu ne devrais pas être là, mais nous t’accueillons car nous aimerions te demander de nous aider. En haut du château, sur le toit, se trouve une porte secrète qui mène à un couloir et, au bout, à une salle secrète qui conduit à un endroit dangereux où habite une créature étrange, nommée Jail. Elle était terriblement belle, mais elle protège un objet qui peut changer le court d'une vie. Un objet qui contrôle le temps. Tu devras donc le récupérer, sans te faire manger, et surtout faire attention au danger de te retrouver près de ses dents pour pouvoir revenir vivant. Il connait tous tes secrets sur ce que tu as fait dans ton sombre passé. Il essayera de te faire douter de toi et de ta "mission" et il te manipulera pour que tu ne puisses plus revenir et que tu nous trahisses. Mais nous te faisons confiance. Tu vas réussir, nous l'espérons. Va maintenant. Mais prends garde à lui, et garde toujours un œil ouvert, car si par mégarde, il te touche, alors tu connaîtrais la pire souffrance.

Voilà comment ces être m'ont abordé sans me demander ce que j'étais en réalité, car moi-même je me le demandais encore. Je savais que j'appartenais à ce groupe de personnes, qui buvait du sang pour le plaisir, mais je n'imaginais pas que je pourrais changer et qu'un jour, je pourrais retourner à l'endroit où tout avait basculé. Je sortis de mes pensées et me décidé enfin à faire ce qu'elles veulent. J'ai trop longtemps attendu ce moment où ma vie aurait un but, et puis de toute façon ma famille m'a banni et oublié. Seul, je vais me venger et tous leur montrer que je suis capable de faire quelque chose d'aussi mesquin que ce qu'il m'ont fait dans ma vie passée. Je vais leur faire payer d'une façon ou d'une autre leur total indifférence, ainsi que leur mépris vis-à-vis de ma... différence. C'est pourquoi je vais faire de leurs vie un enfer, et je vais maudire leur âme, mais d'abord, je devais aller à ce château où j'ai subi les pires horreurs possible dans ce monde.
Je décide enfin de me mettre en route. Les cailloux sur le chemin me font rire par leurs formes étranges, il y en a qui sont en forme de pingouin, d'autres en forme d'éléphants ou encore en forme de souris ! Sans même me rendre compte je passe plus de de temps à observer qu'à écouter, car à ce moment là j'aurais du courir pour sauver ma vie. Je n'avais pas entendu le grognement féroce derrière moi, c'était celui d'une créature atroce qui me fonçait dessus. Je pris peur et tombe en trébuchant sur un caillou en forme de petite épée. Je le fixe, incrédule, en me demandant ce que cela représentais. J'étais tellement terrifiée que j'en oubliait la bête derrière moi. Mon cerveau fit le lien : bête + épée = je peux me défendre ! Je la pris et frappa. Mon coup d'épée atteignit la bête au niveau de l'abdomen et elle poussa un cri en tombant morte sur le sol. Pourtant, ce cri me déchira et me brisa encore plus, je suis un lâche. Je devrais me trouver, moi, transpercer. Ainsi, je n'éprouverais plus. Dévoilant enfin mon vrai visage, j'eu un rire nerveux... le sang m'avait éclaboussé. Une goutte de sang avait atteint mes lèvres, je l'enlevai avec ma langue et l'avalai. Ce qui me révulsa. Je recrachais. Mais quand je vis mon cracha, il y avait une dent. La créature avait réussi à me blesser. La douleur qui me prend et qui me tiraille, m'envahit à... Je tremble, de tout mon être qui se vide de gêne. Progressivement... Mais elle consume lentement mon cœur. Comment combattre quand on est à moitié dans les nuages ? Je ne peux pas me redresser et je tombe dans le vide. La vie semble s'écouler entre
Multifaces

Profil sur Booknode

Messages : 50
Inscription : mer. 15 juin, 2016 5:55 pm

Re: Une histoire mot par mot

Message par Multifaces »

Malheureusement chaque jour, je lançais une nouvelle idée: chaque fois les mots ne sortaient pas de ma bouche.
Il fallait simplement que je dise absolument toute la vérité, sinon je ne pourrais pas réintégrer mon unité.
Comment faire je souris bêtement et je ne trouve plus de sens à ma triste vie de jeune solitaire. J'aimerais tant retourner en Normandie, rire, et retrouver Chantal, ma guide spirituelle qui saurait comment extirper ces images oniriques de ma tête d'autiste.
Je grimpe au-delà des dunes, mon rêve se réalisera si le train emporte mon orgueil,
seulement, les personnes ne sont plus les mêmes depuis l'histoire des oranges et je me suis senti terriblement mal, en apprenant que je suis recherché, à tel point que je me dissimule derrière une écharpe et de vieilles lunettes aux verres fumés sous un chapeau noir. Chantal levait les bras ses aisselle poilues, respire à peine caches des connexions je serais mort de peur, je devrai lui sourire, mais je sens le stress qui monte en moi. Comme une bouffée d’adrénaline inversée. Cependant, je m’engouffrais dans le couloir sombre et humide.
J'avais... je ne sais plus.
Ma mémoire s'effiloche lentement, doucement. Ma vie et mes sentiments s'effacent, je ne ressens plus rien, rien du tout. Je tombais dans un abîme plus profond et plus noir que la nuit. Je n'étais pas fier de moi, au contraire ! J'avais envie de me gifler ! Pourquoi étais-je retomber, dans le silence et la souffrance ? Je m'étais dis que ça ne valait pas la peine alors tout est fini pour moi. Je préfère ne plus vivre avec mon chat mais avec ma petite sœur chérie et son air angélique qui hypnotise toute la ville, moi y comprit. De tout temps elle joue avec les sentiments et m'enivre de son parfum, alors que je n'ai qu'une envie, c'est de m'éloigner d'elle. Mais je ne peux pas m’empêcher de la protéger malgré ses actes. Je l'aime car nous sommes liées par le sang, certes, mais également par un pacte, mais quel pacte me demande-t-on ? J'en ai tellement signé que je ne sais plus ! Mais elle s'en souvient parfaitement, car c'est elle qui me l'a fait signer, je n'aurais jamais du me faire embobiner par l'étrange effet qu'elle me fait ! Et céder à tous ses caprices... Je dois partir me mettre à l'abri je dois oublier qu'elle me tient responsable de la mort de nos parents... et de celle de mes deux frères. Ils étaient venus pour nous voir après les vacances parce que ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu et il y a eu cet accident.. J'étais complètement broyé sous le toit de la voiture. Je ne ressentais plus rien sauf l'envie d'en finir avec cette douleur que je n'avais jamais ressenti. Mais encore une fois on m'avait sauvé, ma sœur aussi, on avait échappé à la mort et elle disait toujours que le pacte tenait. Un jour, elle me confia son plus grand secret... J'ai eu tellement de mal à m'en remettre, elle avait dit voilà : tout vient de toi, malheureusement, pour elle, je n'étais plus celui que j'étais. J'étais devenu un monstre impitoyable, sanguinaire et cruel qui refusait toute affection. Chantal m'accueille de son sourire édenté et me serra dans ses bras, me murmurant des paroles réconfortantes. Mais rien n'y faisait pourtant, cela ne fit qu'empirer les choses déjà très chatouilleuse, j'eus un mouvement de recul en avisant que j'allais sûrement devoir m'enfuir encore une fois. Mais pour aller où ? Donc, je restais, malgré son haleine de phoque. Ma sœur m'en voulait toujours d'avoir osé marcher sur les oranges qu'elle m'avait donnée en chantant, ou plutôt criant, sous la pluie vers le ciel, des mots qui me firent mal... Ils m'arrachèrent des larmes salées qui me léchèrent les joues comme une langue de chat. Mais après ce qui c'était passé, je ne savais plus à quoi penser sinon que toute ma vie n'avait été qu'un ignoble mensonge, une supercherie, un massacre. Et dans ses bras, je compris mon erreur, je n'avais jamais compris qu'elle était une menteuse. Ce pacte n'étais qu'un subterfuge pour me piéger, me retenir dans ses filets qui se resserraient autour de moi, sa proie, sa victime. Je n'étais plus en état de continuer à penser à eux, qui avaient perdu la vie par ma faute dans cet incendie. Je ne pouvais oublier ce que je leur avais dit avant qu'ils ne disparaissent. Vous connaissez la vraie histoire de ma terreur, celle qui me paralyse, avant je n'étais pas encore dans cet état... L'armée m'avait endurcit et cette histoire de meurtre m'a bouleversé profondément, cela dit je devais retourner au jour de ma mort. Je voulais retourner vers le jour où tout cela avait commencé. Le premier jour de mai de l'année 1999, c'était la première année celle qui m'a entraînée vers le début de ce cauchemar sans fin qui me torturait et finirait par me détruire. Mais je pourrais renaître, enfin, et recommencer une nouvelle vie, partir sur de nouvelles bases, sans avoir à penser aux conséquences.
Sans contraintes, ni personne pour me retenir, personne pour faire de moi cet être errant. Cette personne qui ferrait de moi son prisonnier pour toujours et à jamais. Alors je me levais, et je regardais autours de moi certain d'avoir fait le bon choix. Pourtant, malgré tout mes efforts, je ne peux n’empêcher de courir pour oublier cette histoire qui n'en finit pas. Et qui ne finira certainement jamais. Avec ces souvenirs là, j'ai du mal à avancer et je regarde ce futur incertain, perdu dans la brume. Il me semble que la vie d'une personne est plus qu'importante que la mienne... si insignifiante... si banale... Et pourtant elle mérite, d'être raconte...
Tout a commencé comme je l'ai déjà dit, les oranges... mais encore bien avant par delà les montagnes aux neiges qui ne fondent jamais, là ou la nature à pris le dessus, à Sariano, ce village qui est magique. Je l'ai aimé dès que je les ai vu. Il y avait un sentier escarpé que je trouvais par hasard, au creux d'un vallon. Il menait a une plaine, couverte de neige, scintillant au soleil. Là vivaient des fées. Elles étaient très belles et me disaient de venir vers elles. Au début, j'avais peur, mais elles m'attiraient tellement ! Donc je les ai écoutées, elles avaient les plus belles voix, elles ont fait pour moi l'impossible... Elles arrêtèrent leur magnifique chant et l'une d'elles me dit :

- Nous te saluons, magnifique créature à l'esprit étrange. Tu ne devrais pas être là, mais nous t’accueillons car nous aimerions te demander de nous aider. En haut du château, sur le toit, se trouve une porte secrète qui mène à un couloir et, au bout, à une salle secrète qui conduit à un endroit dangereux où habite une créature étrange, nommée Jail. Elle était terriblement belle, mais elle protège un objet qui peut changer le court d'une vie. Un objet qui contrôle le temps. Tu devras donc le récupérer, sans te faire manger, et surtout faire attention au danger de te retrouver près de ses dents pour pouvoir revenir vivant. Il connait tous tes secrets sur ce que tu as fait dans ton sombre passé. Il essayera de te faire douter de toi et de ta "mission" et il te manipulera pour que tu ne puisses plus revenir et que tu nous trahisses. Mais nous te faisons confiance. Tu vas réussir, nous l'espérons. Va maintenant. Mais prends garde à lui, et garde toujours un œil ouvert, car si par mégarde, il te touche, alors tu connaîtrais la pire souffrance.

Voilà comment ces être m'ont abordé sans me demander ce que j'étais en réalité, car moi-même je me le demandais encore. Je savais que j'appartenais à ce groupe de personnes, qui buvait du sang pour le plaisir, mais je n'imaginais pas que je pourrais changer et qu'un jour, je pourrais retourner à l'endroit où tout avait basculé. Je sortis de mes pensées et me décidé enfin à faire ce qu'elles veulent. J'ai trop longtemps attendu ce moment où ma vie aurait un but, et puis de toute façon ma famille m'a banni et oublié. Seul, je vais me venger et tous leur montrer que je suis capable de faire quelque chose d'aussi mesquin que ce qu'il m'ont fait dans ma vie passée. Je vais leur faire payer d'une façon ou d'une autre leur total indifférence, ainsi que leur mépris vis-à-vis de ma... différence. C'est pourquoi je vais faire de leurs vie un enfer, et je vais maudire leur âme, mais d'abord, je devais aller à ce château où j'ai subi les pires horreurs possible dans ce monde.
Je décide enfin de me mettre en route. Les cailloux sur le chemin me font rire par leurs formes étranges, il y en a qui sont en forme de pingouin, d'autres en forme d'éléphants ou encore en forme de souris ! Sans même me rendre compte je passe plus de de temps à observer qu'à écouter, car à ce moment là j'aurais du courir pour sauver ma vie. Je n'avais pas entendu le grognement féroce derrière moi, c'était celui d'une créature atroce qui me fonçait dessus. Je pris peur et tombe en trébuchant sur un caillou en forme de petite épée. Je le fixe, incrédule, en me demandant ce que cela représentais. J'étais tellement terrifiée que j'en oubliait la bête derrière moi. Mon cerveau fit le lien : bête + épée = je peux me défendre ! Je la pris et frappa. Mon coup d'épée atteignit la bête au niveau de l'abdomen et elle poussa un cri en tombant morte sur le sol. Pourtant, ce cri me déchira et me brisa encore plus, je suis un lâche. Je devrais me trouver, moi, transpercer. Ainsi, je n'éprouverais plus. Dévoilant enfin mon vrai visage, j'eu un rire nerveux... le sang m'avait éclaboussé. Une goutte de sang avait atteint mes lèvres, je l'enlevai avec ma langue et l'avalai. Ce qui me révulsa. Je recrachais. Mais quand je vis mon cracha, il y avait une dent. La créature avait réussi à me blesser. La douleur qui me prend et qui me tiraille, m'envahit à... Je tremble, de tout mon être qui se vide de gêne. Progressivement... Mais elle consume lentement mon cœur. Comment combattre quand on est à moitié dans les nuages ? Je ne peux pas me redresser et je tombe dans le vide. La vie semble s'écouler entre mes
Erimede_Read

Profil sur Booknode

Messages : 696
Inscription : ven. 24 juin, 2016 12:19 pm
Localisation : Sous mon plaid avec des oréos, mes chats et un bon livre ! ;)

Re: Une histoire mot par mot

Message par Erimede_Read »

Malheureusement chaque jour, je lançais une nouvelle idée: chaque fois les mots ne sortaient pas de ma bouche.
Il fallait simplement que je dise absolument toute la vérité, sinon je ne pourrais pas réintégrer mon unité.
Comment faire je souris bêtement et je ne trouve plus de sens à ma triste vie de jeune solitaire. J'aimerais tant retourner en Normandie, rire, et retrouver Chantal, ma guide spirituelle qui saurait comment extirper ces images oniriques de ma tête d'autiste.
Je grimpe au-delà des dunes, mon rêve se réalisera si le train emporte mon orgueil,
seulement, les personnes ne sont plus les mêmes depuis l'histoire des oranges et je me suis senti terriblement mal, en apprenant que je suis recherché, à tel point que je me dissimule derrière une écharpe et de vieilles lunettes aux verres fumés sous un chapeau noir. Chantal levait les bras ses aisselle poilues, respire à peine caches des connexions je serais mort de peur, je devrai lui sourire, mais je sens le stress qui monte en moi. Comme une bouffée d’adrénaline inversée. Cependant, je m’engouffrais dans le couloir sombre et humide.
J'avais... je ne sais plus.
Ma mémoire s'effiloche lentement, doucement. Ma vie et mes sentiments s'effacent, je ne ressens plus rien, rien du tout. Je tombais dans un abîme plus profond et plus noir que la nuit. Je n'étais pas fier de moi, au contraire ! J'avais envie de me gifler ! Pourquoi étais-je retomber, dans le silence et la souffrance ? Je m'étais dis que ça ne valait pas la peine alors tout est fini pour moi. Je préfère ne plus vivre avec mon chat mais avec ma petite sœur chérie et son air angélique qui hypnotise toute la ville, moi y comprit. De tout temps elle joue avec les sentiments et m'enivre de son parfum, alors que je n'ai qu'une envie, c'est de m'éloigner d'elle. Mais je ne peux pas m’empêcher de la protéger malgré ses actes. Je l'aime car nous sommes liées par le sang, certes, mais également par un pacte, mais quel pacte me demande-t-on ? J'en ai tellement signé que je ne sais plus ! Mais elle s'en souvient parfaitement, car c'est elle qui me l'a fait signer, je n'aurais jamais du me faire embobiner par l'étrange effet qu'elle me fait ! Et céder à tous ses caprices... Je dois partir me mettre à l'abri je dois oublier qu'elle me tient responsable de la mort de nos parents... et de celle de mes deux frères. Ils étaient venus pour nous voir après les vacances parce que ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu et il y a eu cet accident.. J'étais complètement broyé sous le toit de la voiture. Je ne ressentais plus rien sauf l'envie d'en finir avec cette douleur que je n'avais jamais ressenti. Mais encore une fois on m'avait sauvé, ma sœur aussi, on avait échappé à la mort et elle disait toujours que le pacte tenait. Un jour, elle me confia son plus grand secret... J'ai eu tellement de mal à m'en remettre, elle avait dit voilà : tout vient de toi, malheureusement, pour elle, je n'étais plus celui que j'étais. J'étais devenu un monstre impitoyable, sanguinaire et cruel qui refusait toute affection. Chantal m'accueille de son sourire édenté et me serra dans ses bras, me murmurant des paroles réconfortantes. Mais rien n'y faisait pourtant, cela ne fit qu'empirer les choses déjà très chatouilleuse, j'eus un mouvement de recul en avisant que j'allais sûrement devoir m'enfuir encore une fois. Mais pour aller où ? Donc, je restais, malgré son haleine de phoque. Ma sœur m'en voulait toujours d'avoir osé marcher sur les oranges qu'elle m'avait donnée en chantant, ou plutôt criant, sous la pluie vers le ciel, des mots qui me firent mal... Ils m'arrachèrent des larmes salées qui me léchèrent les joues comme une langue de chat. Mais après ce qui c'était passé, je ne savais plus à quoi penser sinon que toute ma vie n'avait été qu'un ignoble mensonge, une supercherie, un massacre. Et dans ses bras, je compris mon erreur, je n'avais jamais compris qu'elle était une menteuse. Ce pacte n'étais qu'un subterfuge pour me piéger, me retenir dans ses filets qui se resserraient autour de moi, sa proie, sa victime. Je n'étais plus en état de continuer à penser à eux, qui avaient perdu la vie par ma faute dans cet incendie. Je ne pouvais oublier ce que je leur avais dit avant qu'ils ne disparaissent. Vous connaissez la vraie histoire de ma terreur, celle qui me paralyse, avant je n'étais pas encore dans cet état... L'armée m'avait endurcit et cette histoire de meurtre m'a bouleversé profondément, cela dit je devais retourner au jour de ma mort. Je voulais retourner vers le jour où tout cela avait commencé. Le premier jour de mai de l'année 1999, c'était la première année celle qui m'a entraînée vers le début de ce cauchemar sans fin qui me torturait et finirait par me détruire. Mais je pourrais renaître, enfin, et recommencer une nouvelle vie, partir sur de nouvelles bases, sans avoir à penser aux conséquences.
Sans contraintes, ni personne pour me retenir, personne pour faire de moi cet être errant. Cette personne qui ferrait de moi son prisonnier pour toujours et à jamais. Alors je me levais, et je regardais autours de moi certain d'avoir fait le bon choix. Pourtant, malgré tout mes efforts, je ne peux n’empêcher de courir pour oublier cette histoire qui n'en finit pas. Et qui ne finira certainement jamais. Avec ces souvenirs là, j'ai du mal à avancer et je regarde ce futur incertain, perdu dans la brume. Il me semble que la vie d'une personne est plus qu'importante que la mienne... si insignifiante... si banale... Et pourtant elle mérite, d'être raconte...
Tout a commencé comme je l'ai déjà dit, les oranges... mais encore bien avant par delà les montagnes aux neiges qui ne fondent jamais, là ou la nature à pris le dessus, à Sariano, ce village qui est magique. Je l'ai aimé dès que je les ai vu. Il y avait un sentier escarpé que je trouvais par hasard, au creux d'un vallon. Il menait a une plaine, couverte de neige, scintillant au soleil. Là vivaient des fées. Elles étaient très belles et me disaient de venir vers elles. Au début, j'avais peur, mais elles m'attiraient tellement ! Donc je les ai écoutées, elles avaient les plus belles voix, elles ont fait pour moi l'impossible... Elles arrêtèrent leur magnifique chant et l'une d'elles me dit :

- Nous te saluons, magnifique créature à l'esprit étrange. Tu ne devrais pas être là, mais nous t’accueillons car nous aimerions te demander de nous aider. En haut du château, sur le toit, se trouve une porte secrète qui mène à un couloir et, au bout, à une salle secrète qui conduit à un endroit dangereux où habite une créature étrange, nommée Jail. Elle était terriblement belle, mais elle protège un objet qui peut changer le court d'une vie. Un objet qui contrôle le temps. Tu devras donc le récupérer, sans te faire manger, et surtout faire attention au danger de te retrouver près de ses dents pour pouvoir revenir vivant. Il connait tous tes secrets sur ce que tu as fait dans ton sombre passé. Il essayera de te faire douter de toi et de ta "mission" et il te manipulera pour que tu ne puisses plus revenir et que tu nous trahisses. Mais nous te faisons confiance. Tu vas réussir, nous l'espérons. Va maintenant. Mais prends garde à lui, et garde toujours un œil ouvert, car si par mégarde, il te touche, alors tu connaîtrais la pire souffrance.

Voilà comment ces être m'ont abordé sans me demander ce que j'étais en réalité, car moi-même je me le demandais encore. Je savais que j'appartenais à ce groupe de personnes, qui buvait du sang pour le plaisir, mais je n'imaginais pas que je pourrais changer et qu'un jour, je pourrais retourner à l'endroit où tout avait basculé. Je sortis de mes pensées et me décidé enfin à faire ce qu'elles veulent. J'ai trop longtemps attendu ce moment où ma vie aurait un but, et puis de toute façon ma famille m'a banni et oublié. Seul, je vais me venger et tous leur montrer que je suis capable de faire quelque chose d'aussi mesquin que ce qu'il m'ont fait dans ma vie passée. Je vais leur faire payer d'une façon ou d'une autre leur total indifférence, ainsi que leur mépris vis-à-vis de ma... différence. C'est pourquoi je vais faire de leurs vie un enfer, et je vais maudire leur âme, mais d'abord, je devais aller à ce château où j'ai subi les pires horreurs possible dans ce monde.
Je décide enfin de me mettre en route. Les cailloux sur le chemin me font rire par leurs formes étranges, il y en a qui sont en forme de pingouin, d'autres en forme d'éléphants ou encore en forme de souris ! Sans même me rendre compte je passe plus de de temps à observer qu'à écouter, car à ce moment là j'aurais du courir pour sauver ma vie. Je n'avais pas entendu le grognement féroce derrière moi, c'était celui d'une créature atroce qui me fonçait dessus. Je pris peur et tombe en trébuchant sur un caillou en forme de petite épée. Je le fixe, incrédule, en me demandant ce que cela représentais. J'étais tellement terrifiée que j'en oubliait la bête derrière moi. Mon cerveau fit le lien : bête + épée = je peux me défendre ! Je la pris et frappa. Mon coup d'épée atteignit la bête au niveau de l'abdomen et elle poussa un cri en tombant morte sur le sol. Pourtant, ce cri me déchira et me brisa encore plus, je suis un lâche. Je devrais me trouver, moi, transpercer. Ainsi, je n'éprouverais plus. Dévoilant enfin mon vrai visage, j'eu un rire nerveux... le sang m'avait éclaboussé. Une goutte de sang avait atteint mes lèvres, je l'enlevai avec ma langue et l'avalai. Ce qui me révulsa. Je recrachais. Mais quand je vis mon cracha, il y avait une dent. La créature avait réussi à me blesser. La douleur qui me prend et qui me tiraille, m'envahit à... Je tremble, de tout mon être qui se vide de gêne. Progressivement... Mais elle consume lentement mon cœur. Comment combattre quand on est à moitié dans les nuages ? Je ne peux pas me redresser et je tombe dans le vide. La vie semble s'écouler entre mes mains
Multifaces

Profil sur Booknode

Messages : 50
Inscription : mer. 15 juin, 2016 5:55 pm

Re: Une histoire mot par mot

Message par Multifaces »

Malheureusement chaque jour, je lançais une nouvelle idée: chaque fois les mots ne sortaient pas de ma bouche.
Il fallait simplement que je dise absolument toute la vérité, sinon je ne pourrais pas réintégrer mon unité.
Comment faire je souris bêtement et je ne trouve plus de sens à ma triste vie de jeune solitaire. J'aimerais tant retourner en Normandie, rire, et retrouver Chantal, ma guide spirituelle qui saurait comment extirper ces images oniriques de ma tête d'autiste.
Je grimpe au-delà des dunes, mon rêve se réalisera si le train emporte mon orgueil,
seulement, les personnes ne sont plus les mêmes depuis l'histoire des oranges et je me suis senti terriblement mal, en apprenant que je suis recherché, à tel point que je me dissimule derrière une écharpe et de vieilles lunettes aux verres fumés sous un chapeau noir. Chantal levait les bras ses aisselle poilues, respire à peine caches des connexions je serais mort de peur, je devrai lui sourire, mais je sens le stress qui monte en moi. Comme une bouffée d’adrénaline inversée. Cependant, je m’engouffrais dans le couloir sombre et humide.
J'avais... je ne sais plus.
Ma mémoire s'effiloche lentement, doucement. Ma vie et mes sentiments s'effacent, je ne ressens plus rien, rien du tout. Je tombais dans un abîme plus profond et plus noir que la nuit. Je n'étais pas fier de moi, au contraire ! J'avais envie de me gifler ! Pourquoi étais-je retomber, dans le silence et la souffrance ? Je m'étais dis que ça ne valait pas la peine alors tout est fini pour moi. Je préfère ne plus vivre avec mon chat mais avec ma petite sœur chérie et son air angélique qui hypnotise toute la ville, moi y comprit. De tout temps elle joue avec les sentiments et m'enivre de son parfum, alors que je n'ai qu'une envie, c'est de m'éloigner d'elle. Mais je ne peux pas m’empêcher de la protéger malgré ses actes. Je l'aime car nous sommes liées par le sang, certes, mais également par un pacte, mais quel pacte me demande-t-on ? J'en ai tellement signé que je ne sais plus ! Mais elle s'en souvient parfaitement, car c'est elle qui me l'a fait signer, je n'aurais jamais du me faire embobiner par l'étrange effet qu'elle me fait ! Et céder à tous ses caprices... Je dois partir me mettre à l'abri je dois oublier qu'elle me tient responsable de la mort de nos parents... et de celle de mes deux frères. Ils étaient venus pour nous voir après les vacances parce que ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu et il y a eu cet accident.. J'étais complètement broyé sous le toit de la voiture. Je ne ressentais plus rien sauf l'envie d'en finir avec cette douleur que je n'avais jamais ressenti. Mais encore une fois on m'avait sauvé, ma sœur aussi, on avait échappé à la mort et elle disait toujours que le pacte tenait. Un jour, elle me confia son plus grand secret... J'ai eu tellement de mal à m'en remettre, elle avait dit voilà : tout vient de toi, malheureusement, pour elle, je n'étais plus celui que j'étais. J'étais devenu un monstre impitoyable, sanguinaire et cruel qui refusait toute affection. Chantal m'accueille de son sourire édenté et me serra dans ses bras, me murmurant des paroles réconfortantes. Mais rien n'y faisait pourtant, cela ne fit qu'empirer les choses déjà très chatouilleuse, j'eus un mouvement de recul en avisant que j'allais sûrement devoir m'enfuir encore une fois. Mais pour aller où ? Donc, je restais, malgré son haleine de phoque. Ma sœur m'en voulait toujours d'avoir osé marcher sur les oranges qu'elle m'avait donnée en chantant, ou plutôt criant, sous la pluie vers le ciel, des mots qui me firent mal... Ils m'arrachèrent des larmes salées qui me léchèrent les joues comme une langue de chat. Mais après ce qui c'était passé, je ne savais plus à quoi penser sinon que toute ma vie n'avait été qu'un ignoble mensonge, une supercherie, un massacre. Et dans ses bras, je compris mon erreur, je n'avais jamais compris qu'elle était une menteuse. Ce pacte n'étais qu'un subterfuge pour me piéger, me retenir dans ses filets qui se resserraient autour de moi, sa proie, sa victime. Je n'étais plus en état de continuer à penser à eux, qui avaient perdu la vie par ma faute dans cet incendie. Je ne pouvais oublier ce que je leur avais dit avant qu'ils ne disparaissent. Vous connaissez la vraie histoire de ma terreur, celle qui me paralyse, avant je n'étais pas encore dans cet état... L'armée m'avait endurcit et cette histoire de meurtre m'a bouleversé profondément, cela dit je devais retourner au jour de ma mort. Je voulais retourner vers le jour où tout cela avait commencé. Le premier jour de mai de l'année 1999, c'était la première année celle qui m'a entraînée vers le début de ce cauchemar sans fin qui me torturait et finirait par me détruire. Mais je pourrais renaître, enfin, et recommencer une nouvelle vie, partir sur de nouvelles bases, sans avoir à penser aux conséquences.
Sans contraintes, ni personne pour me retenir, personne pour faire de moi cet être errant. Cette personne qui ferrait de moi son prisonnier pour toujours et à jamais. Alors je me levais, et je regardais autours de moi certain d'avoir fait le bon choix. Pourtant, malgré tout mes efforts, je ne peux n’empêcher de courir pour oublier cette histoire qui n'en finit pas. Et qui ne finira certainement jamais. Avec ces souvenirs là, j'ai du mal à avancer et je regarde ce futur incertain, perdu dans la brume. Il me semble que la vie d'une personne est plus qu'importante que la mienne... si insignifiante... si banale... Et pourtant elle mérite, d'être raconte...
Tout a commencé comme je l'ai déjà dit, les oranges... mais encore bien avant par delà les montagnes aux neiges qui ne fondent jamais, là ou la nature à pris le dessus, à Sariano, ce village qui est magique. Je l'ai aimé dès que je les ai vu. Il y avait un sentier escarpé que je trouvais par hasard, au creux d'un vallon. Il menait a une plaine, couverte de neige, scintillant au soleil. Là vivaient des fées. Elles étaient très belles et me disaient de venir vers elles. Au début, j'avais peur, mais elles m'attiraient tellement ! Donc je les ai écoutées, elles avaient les plus belles voix, elles ont fait pour moi l'impossible... Elles arrêtèrent leur magnifique chant et l'une d'elles me dit :

- Nous te saluons, magnifique créature à l'esprit étrange. Tu ne devrais pas être là, mais nous t’accueillons car nous aimerions te demander de nous aider. En haut du château, sur le toit, se trouve une porte secrète qui mène à un couloir et, au bout, à une salle secrète qui conduit à un endroit dangereux où habite une créature étrange, nommée Jail. Elle était terriblement belle, mais elle protège un objet qui peut changer le court d'une vie. Un objet qui contrôle le temps. Tu devras donc le récupérer, sans te faire manger, et surtout faire attention au danger de te retrouver près de ses dents pour pouvoir revenir vivant. Il connait tous tes secrets sur ce que tu as fait dans ton sombre passé. Il essayera de te faire douter de toi et de ta "mission" et il te manipulera pour que tu ne puisses plus revenir et que tu nous trahisses. Mais nous te faisons confiance. Tu vas réussir, nous l'espérons. Va maintenant. Mais prends garde à lui, et garde toujours un œil ouvert, car si par mégarde, il te touche, alors tu connaîtrais la pire souffrance.

Voilà comment ces être m'ont abordé sans me demander ce que j'étais en réalité, car moi-même je me le demandais encore. Je savais que j'appartenais à ce groupe de personnes, qui buvait du sang pour le plaisir, mais je n'imaginais pas que je pourrais changer et qu'un jour, je pourrais retourner à l'endroit où tout avait basculé. Je sortis de mes pensées et me décidé enfin à faire ce qu'elles veulent. J'ai trop longtemps attendu ce moment où ma vie aurait un but, et puis de toute façon ma famille m'a banni et oublié. Seul, je vais me venger et tous leur montrer que je suis capable de faire quelque chose d'aussi mesquin que ce qu'il m'ont fait dans ma vie passée. Je vais leur faire payer d'une façon ou d'une autre leur total indifférence, ainsi que leur mépris vis-à-vis de ma... différence. C'est pourquoi je vais faire de leurs vie un enfer, et je vais maudire leur âme, mais d'abord, je devais aller à ce château où j'ai subi les pires horreurs possible dans ce monde.
Je décide enfin de me mettre en route. Les cailloux sur le chemin me font rire par leurs formes étranges, il y en a qui sont en forme de pingouin, d'autres en forme d'éléphants ou encore en forme de souris ! Sans même me rendre compte je passe plus de de temps à observer qu'à écouter, car à ce moment là j'aurais du courir pour sauver ma vie. Je n'avais pas entendu le grognement féroce derrière moi, c'était celui d'une créature atroce qui me fonçait dessus. Je pris peur et tombe en trébuchant sur un caillou en forme de petite épée. Je le fixe, incrédule, en me demandant ce que cela représentais. J'étais tellement terrifiée que j'en oubliait la bête derrière moi. Mon cerveau fit le lien : bête + épée = je peux me défendre ! Je la pris et frappa. Mon coup d'épée atteignit la bête au niveau de l'abdomen et elle poussa un cri en tombant morte sur le sol. Pourtant, ce cri me déchira et me brisa encore plus, je suis un lâche. Je devrais me trouver, moi, transpercer. Ainsi, je n'éprouverais plus. Dévoilant enfin mon vrai visage, j'eu un rire nerveux... le sang m'avait éclaboussé. Une goutte de sang avait atteint mes lèvres, je l'enlevai avec ma langue et l'avalai. Ce qui me révulsa. Je recrachais. Mais quand je vis mon cracha, il y avait une dent. La créature avait réussi à me blesser. La douleur qui me prend et qui me tiraille, m'envahit à... Je tremble, de tout mon être qui se vide de gêne. Progressivement... Mais elle consume lentement mon cœur. Comment combattre quand on est à moitié dans les nuages ? Je ne peux pas me redresser et je tombe dans le vide. La vie semble s'écouler entre mes mains comme
Ele93

Profil sur Booknode

Messages : 33
Inscription : mer. 30 mars, 2016 6:09 pm

Re: Une histoire mot par mot

Message par Ele93 »

Malheureusement chaque jour, je lançais une nouvelle idée: chaque fois les mots ne sortaient pas de ma bouche.
Il fallait simplement que je dise absolument toute la vérité, sinon je ne pourrais pas réintégrer mon unité.
Comment faire je souris bêtement et je ne trouve plus de sens à ma triste vie de jeune solitaire. J'aimerais tant retourner en Normandie, rire, et retrouver Chantal, ma guide spirituelle qui saurait comment extirper ces images oniriques de ma tête d'autiste.
Je grimpe au-delà des dunes, mon rêve se réalisera si le train emporte mon orgueil,
seulement, les personnes ne sont plus les mêmes depuis l'histoire des oranges et je me suis senti terriblement mal, en apprenant que je suis recherché, à tel point que je me dissimule derrière une écharpe et de vieilles lunettes aux verres fumés sous un chapeau noir. Chantal levait les bras ses aisselle poilues, respire à peine caches des connexions je serais mort de peur, je devrai lui sourire, mais je sens le stress qui monte en moi. Comme une bouffée d’adrénaline inversée. Cependant, je m’engouffrais dans le couloir sombre et humide.
J'avais... je ne sais plus.
Ma mémoire s'effiloche lentement, doucement. Ma vie et mes sentiments s'effacent, je ne ressens plus rien, rien du tout. Je tombais dans un abîme plus profond et plus noir que la nuit. Je n'étais pas fier de moi, au contraire ! J'avais envie de me gifler ! Pourquoi étais-je retomber, dans le silence et la souffrance ? Je m'étais dis que ça ne valait pas la peine alors tout est fini pour moi. Je préfère ne plus vivre avec mon chat mais avec ma petite sœur chérie et son air angélique qui hypnotise toute la ville, moi y comprit. De tout temps elle joue avec les sentiments et m'enivre de son parfum, alors que je n'ai qu'une envie, c'est de m'éloigner d'elle. Mais je ne peux pas m’empêcher de la protéger malgré ses actes. Je l'aime car nous sommes liées par le sang, certes, mais également par un pacte, mais quel pacte me demande-t-on ? J'en ai tellement signé que je ne sais plus ! Mais elle s'en souvient parfaitement, car c'est elle qui me l'a fait signer, je n'aurais jamais du me faire embobiner par l'étrange effet qu'elle me fait ! Et céder à tous ses caprices... Je dois partir me mettre à l'abri je dois oublier qu'elle me tient responsable de la mort de nos parents... et de celle de mes deux frères. Ils étaient venus pour nous voir après les vacances parce que ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu et il y a eu cet accident.. J'étais complètement broyé sous le toit de la voiture. Je ne ressentais plus rien sauf l'envie d'en finir avec cette douleur que je n'avais jamais ressenti. Mais encore une fois on m'avait sauvé, ma sœur aussi, on avait échappé à la mort et elle disait toujours que le pacte tenait. Un jour, elle me confia son plus grand secret... J'ai eu tellement de mal à m'en remettre, elle avait dit voilà : tout vient de toi, malheureusement, pour elle, je n'étais plus celui que j'étais. J'étais devenu un monstre impitoyable, sanguinaire et cruel qui refusait toute affection. Chantal m'accueille de son sourire édenté et me serra dans ses bras, me murmurant des paroles réconfortantes. Mais rien n'y faisait pourtant, cela ne fit qu'empirer les choses déjà très chatouilleuse, j'eus un mouvement de recul en avisant que j'allais sûrement devoir m'enfuir encore une fois. Mais pour aller où ? Donc, je restais, malgré son haleine de phoque. Ma sœur m'en voulait toujours d'avoir osé marcher sur les oranges qu'elle m'avait donnée en chantant, ou plutôt criant, sous la pluie vers le ciel, des mots qui me firent mal... Ils m'arrachèrent des larmes salées qui me léchèrent les joues comme une langue de chat. Mais après ce qui c'était passé, je ne savais plus à quoi penser sinon que toute ma vie n'avait été qu'un ignoble mensonge, une supercherie, un massacre. Et dans ses bras, je compris mon erreur, je n'avais jamais compris qu'elle était une menteuse. Ce pacte n'étais qu'un subterfuge pour me piéger, me retenir dans ses filets qui se resserraient autour de moi, sa proie, sa victime. Je n'étais plus en état de continuer à penser à eux, qui avaient perdu la vie par ma faute dans cet incendie. Je ne pouvais oublier ce que je leur avais dit avant qu'ils ne disparaissent. Vous connaissez la vraie histoire de ma terreur, celle qui me paralyse, avant je n'étais pas encore dans cet état... L'armée m'avait endurcit et cette histoire de meurtre m'a bouleversé profondément, cela dit je devais retourner au jour de ma mort. Je voulais retourner vers le jour où tout cela avait commencé. Le premier jour de mai de l'année 1999, c'était la première année celle qui m'a entraînée vers le début de ce cauchemar sans fin qui me torturait et finirait par me détruire. Mais je pourrais renaître, enfin, et recommencer une nouvelle vie, partir sur de nouvelles bases, sans avoir à penser aux conséquences.
Sans contraintes, ni personne pour me retenir, personne pour faire de moi cet être errant. Cette personne qui ferrait de moi son prisonnier pour toujours et à jamais. Alors je me levais, et je regardais autours de moi certain d'avoir fait le bon choix. Pourtant, malgré tout mes efforts, je ne peux n’empêcher de courir pour oublier cette histoire qui n'en finit pas. Et qui ne finira certainement jamais. Avec ces souvenirs là, j'ai du mal à avancer et je regarde ce futur incertain, perdu dans la brume. Il me semble que la vie d'une personne est plus qu'importante que la mienne... si insignifiante... si banale... Et pourtant elle mérite, d'être raconte...
Tout a commencé comme je l'ai déjà dit, les oranges... mais encore bien avant par delà les montagnes aux neiges qui ne fondent jamais, là ou la nature à pris le dessus, à Sariano, ce village qui est magique. Je l'ai aimé dès que je les ai vu. Il y avait un sentier escarpé que je trouvais par hasard, au creux d'un vallon. Il menait a une plaine, couverte de neige, scintillant au soleil. Là vivaient des fées. Elles étaient très belles et me disaient de venir vers elles. Au début, j'avais peur, mais elles m'attiraient tellement ! Donc je les ai écoutées, elles avaient les plus belles voix, elles ont fait pour moi l'impossible... Elles arrêtèrent leur magnifique chant et l'une d'elles me dit :

- Nous te saluons, magnifique créature à l'esprit étrange. Tu ne devrais pas être là, mais nous t’accueillons car nous aimerions te demander de nous aider. En haut du château, sur le toit, se trouve une porte secrète qui mène à un couloir et, au bout, à une salle secrète qui conduit à un endroit dangereux où habite une créature étrange, nommée Jail. Elle était terriblement belle, mais elle protège un objet qui peut changer le court d'une vie. Un objet qui contrôle le temps. Tu devras donc le récupérer, sans te faire manger, et surtout faire attention au danger de te retrouver près de ses dents pour pouvoir revenir vivant. Il connait tous tes secrets sur ce que tu as fait dans ton sombre passé. Il essayera de te faire douter de toi et de ta "mission" et il te manipulera pour que tu ne puisses plus revenir et que tu nous trahisses. Mais nous te faisons confiance. Tu vas réussir, nous l'espérons. Va maintenant. Mais prends garde à lui, et garde toujours un œil ouvert, car si par mégarde, il te touche, alors tu connaîtrais la pire souffrance.

Voilà comment ces être m'ont abordé sans me demander ce que j'étais en réalité, car moi-même je me le demandais encore. Je savais que j'appartenais à ce groupe de personnes, qui buvait du sang pour le plaisir, mais je n'imaginais pas que je pourrais changer et qu'un jour, je pourrais retourner à l'endroit où tout avait basculé. Je sortis de mes pensées et me décidé enfin à faire ce qu'elles veulent. J'ai trop longtemps attendu ce moment où ma vie aurait un but, et puis de toute façon ma famille m'a banni et oublié. Seul, je vais me venger et tous leur montrer que je suis capable de faire quelque chose d'aussi mesquin que ce qu'il m'ont fait dans ma vie passée. Je vais leur faire payer d'une façon ou d'une autre leur total indifférence, ainsi que leur mépris vis-à-vis de ma... différence. C'est pourquoi je vais faire de leurs vie un enfer, et je vais maudire leur âme, mais d'abord, je devais aller à ce château où j'ai subi les pires horreurs possible dans ce monde.
Je décide enfin de me mettre en route. Les cailloux sur le chemin me font rire par leurs formes étranges, il y en a qui sont en forme de pingouin, d'autres en forme d'éléphants ou encore en forme de souris ! Sans même me rendre compte je passe plus de de temps à observer qu'à écouter, car à ce moment là j'aurais du courir pour sauver ma vie. Je n'avais pas entendu le grognement féroce derrière moi, c'était celui d'une créature atroce qui me fonçait dessus. Je pris peur et tombe en trébuchant sur un caillou en forme de petite épée. Je le fixe, incrédule, en me demandant ce que cela représentais. J'étais tellement terrifiée que j'en oubliait la bête derrière moi. Mon cerveau fit le lien : bête + épée = je peux me défendre ! Je la pris et frappa. Mon coup d'épée atteignit la bête au niveau de l'abdomen et elle poussa un cri en tombant morte sur le sol. Pourtant, ce cri me déchira et me brisa encore plus, je suis un lâche. Je devrais me trouver, moi, transpercer. Ainsi, je n'éprouverais plus. Dévoilant enfin mon vrai visage, j'eu un rire nerveux... le sang m'avait éclaboussé. Une goutte de sang avait atteint mes lèvres, je l'enlevai avec ma langue et l'avalai. Ce qui me révulsa. Je recrachais. Mais quand je vis mon cracha, il y avait une dent. La créature avait réussi à me blesser. La douleur qui me prend et qui me tiraille, m'envahit à... Je tremble, de tout mon être qui se vide de gêne. Progressivement... Mais elle consume lentement mon cœur. Comment combattre quand on est à moitié dans les nuages ? Je ne peux pas me redresser et je tombe dans le vide. La vie semble s'écouler entre mes mains comme si
MikoAsuna

Profil sur Booknode

Messages : 363
Inscription : sam. 30 mai, 2015 7:37 pm

Re: Une histoire mot par mot

Message par MikoAsuna »

Malheureusement chaque jour, je lançais une nouvelle idée: chaque fois les mots ne sortaient pas de ma bouche.
Il fallait simplement que je dise absolument toute la vérité, sinon je ne pourrais pas réintégrer mon unité.
Comment faire je souris bêtement et je ne trouve plus de sens à ma triste vie de jeune solitaire. J'aimerais tant retourner en Normandie, rire, et retrouver Chantal, ma guide spirituelle qui saurait comment extirper ces images oniriques de ma tête d'autiste.
Je grimpe au-delà des dunes, mon rêve se réalisera si le train emporte mon orgueil,
seulement, les personnes ne sont plus les mêmes depuis l'histoire des oranges et je me suis senti terriblement mal, en apprenant que je suis recherché, à tel point que je me dissimule derrière une écharpe et de vieilles lunettes aux verres fumés sous un chapeau noir. Chantal levait les bras ses aisselle poilues, respire à peine caches des connexions je serais mort de peur, je devrai lui sourire, mais je sens le stress qui monte en moi. Comme une bouffée d’adrénaline inversée. Cependant, je m’engouffrais dans le couloir sombre et humide.
J'avais... je ne sais plus.
Ma mémoire s'effiloche lentement, doucement. Ma vie et mes sentiments s'effacent, je ne ressens plus rien, rien du tout. Je tombais dans un abîme plus profond et plus noir que la nuit. Je n'étais pas fier de moi, au contraire ! J'avais envie de me gifler ! Pourquoi étais-je retomber, dans le silence et la souffrance ? Je m'étais dis que ça ne valait pas la peine alors tout est fini pour moi. Je préfère ne plus vivre avec mon chat mais avec ma petite sœur chérie et son air angélique qui hypnotise toute la ville, moi y comprit. De tout temps elle joue avec les sentiments et m'enivre de son parfum, alors que je n'ai qu'une envie, c'est de m'éloigner d'elle. Mais je ne peux pas m’empêcher de la protéger malgré ses actes. Je l'aime car nous sommes liées par le sang, certes, mais également par un pacte, mais quel pacte me demande-t-on ? J'en ai tellement signé que je ne sais plus ! Mais elle s'en souvient parfaitement, car c'est elle qui me l'a fait signer, je n'aurais jamais du me faire embobiner par l'étrange effet qu'elle me fait ! Et céder à tous ses caprices... Je dois partir me mettre à l'abri je dois oublier qu'elle me tient responsable de la mort de nos parents... et de celle de mes deux frères. Ils étaient venus pour nous voir après les vacances parce que ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu et il y a eu cet accident.. J'étais complètement broyé sous le toit de la voiture. Je ne ressentais plus rien sauf l'envie d'en finir avec cette douleur que je n'avais jamais ressenti. Mais encore une fois on m'avait sauvé, ma sœur aussi, on avait échappé à la mort et elle disait toujours que le pacte tenait. Un jour, elle me confia son plus grand secret... J'ai eu tellement de mal à m'en remettre, elle avait dit voilà : tout vient de toi, malheureusement, pour elle, je n'étais plus celui que j'étais. J'étais devenu un monstre impitoyable, sanguinaire et cruel qui refusait toute affection. Chantal m'accueille de son sourire édenté et me serra dans ses bras, me murmurant des paroles réconfortantes. Mais rien n'y faisait pourtant, cela ne fit qu'empirer les choses déjà très chatouilleuse, j'eus un mouvement de recul en avisant que j'allais sûrement devoir m'enfuir encore une fois. Mais pour aller où ? Donc, je restais, malgré son haleine de phoque. Ma sœur m'en voulait toujours d'avoir osé marcher sur les oranges qu'elle m'avait donnée en chantant, ou plutôt criant, sous la pluie vers le ciel, des mots qui me firent mal... Ils m'arrachèrent des larmes salées qui me léchèrent les joues comme une langue de chat. Mais après ce qui c'était passé, je ne savais plus à quoi penser sinon que toute ma vie n'avait été qu'un ignoble mensonge, une supercherie, un massacre. Et dans ses bras, je compris mon erreur, je n'avais jamais compris qu'elle était une menteuse. Ce pacte n'étais qu'un subterfuge pour me piéger, me retenir dans ses filets qui se resserraient autour de moi, sa proie, sa victime. Je n'étais plus en état de continuer à penser à eux, qui avaient perdu la vie par ma faute dans cet incendie. Je ne pouvais oublier ce que je leur avais dit avant qu'ils ne disparaissent. Vous connaissez la vraie histoire de ma terreur, celle qui me paralyse, avant je n'étais pas encore dans cet état... L'armée m'avait endurcit et cette histoire de meurtre m'a bouleversé profondément, cela dit je devais retourner au jour de ma mort. Je voulais retourner vers le jour où tout cela avait commencé. Le premier jour de mai de l'année 1999, c'était la première année celle qui m'a entraînée vers le début de ce cauchemar sans fin qui me torturait et finirait par me détruire. Mais je pourrais renaître, enfin, et recommencer une nouvelle vie, partir sur de nouvelles bases, sans avoir à penser aux conséquences.
Sans contraintes, ni personne pour me retenir, personne pour faire de moi cet être errant. Cette personne qui ferrait de moi son prisonnier pour toujours et à jamais. Alors je me levais, et je regardais autours de moi certain d'avoir fait le bon choix. Pourtant, malgré tout mes efforts, je ne peux n’empêcher de courir pour oublier cette histoire qui n'en finit pas. Et qui ne finira certainement jamais. Avec ces souvenirs là, j'ai du mal à avancer et je regarde ce futur incertain, perdu dans la brume. Il me semble que la vie d'une personne est plus qu'importante que la mienne... si insignifiante... si banale... Et pourtant elle mérite, d'être raconte...
Tout a commencé comme je l'ai déjà dit, les oranges... mais encore bien avant par delà les montagnes aux neiges qui ne fondent jamais, là ou la nature à pris le dessus, à Sariano, ce village qui est magique. Je l'ai aimé dès que je les ai vu. Il y avait un sentier escarpé que je trouvais par hasard, au creux d'un vallon. Il menait a une plaine, couverte de neige, scintillant au soleil. Là vivaient des fées. Elles étaient très belles et me disaient de venir vers elles. Au début, j'avais peur, mais elles m'attiraient tellement ! Donc je les ai écoutées, elles avaient les plus belles voix, elles ont fait pour moi l'impossible... Elles arrêtèrent leur magnifique chant et l'une d'elles me dit :

- Nous te saluons, magnifique créature à l'esprit étrange. Tu ne devrais pas être là, mais nous t’accueillons car nous aimerions te demander de nous aider. En haut du château, sur le toit, se trouve une porte secrète qui mène à un couloir et, au bout, à une salle secrète qui conduit à un endroit dangereux où habite une créature étrange, nommée Jail. Elle était terriblement belle, mais elle protège un objet qui peut changer le court d'une vie. Un objet qui contrôle le temps. Tu devras donc le récupérer, sans te faire manger, et surtout faire attention au danger de te retrouver près de ses dents pour pouvoir revenir vivant. Il connait tous tes secrets sur ce que tu as fait dans ton sombre passé. Il essayera de te faire douter de toi et de ta "mission" et il te manipulera pour que tu ne puisses plus revenir et que tu nous trahisses. Mais nous te faisons confiance. Tu vas réussir, nous l'espérons. Va maintenant. Mais prends garde à lui, et garde toujours un œil ouvert, car si par mégarde, il te touche, alors tu connaîtrais la pire souffrance.

Voilà comment ces être m'ont abordé sans me demander ce que j'étais en réalité, car moi-même je me le demandais encore. Je savais que j'appartenais à ce groupe de personnes, qui buvait du sang pour le plaisir, mais je n'imaginais pas que je pourrais changer et qu'un jour, je pourrais retourner à l'endroit où tout avait basculé. Je sortis de mes pensées et me décidé enfin à faire ce qu'elles veulent. J'ai trop longtemps attendu ce moment où ma vie aurait un but, et puis de toute façon ma famille m'a banni et oublié. Seul, je vais me venger et tous leur montrer que je suis capable de faire quelque chose d'aussi mesquin que ce qu'il m'ont fait dans ma vie passée. Je vais leur faire payer d'une façon ou d'une autre leur total indifférence, ainsi que leur mépris vis-à-vis de ma... différence. C'est pourquoi je vais faire de leurs vie un enfer, et je vais maudire leur âme, mais d'abord, je devais aller à ce château où j'ai subi les pires horreurs possible dans ce monde.
Je décide enfin de me mettre en route. Les cailloux sur le chemin me font rire par leurs formes étranges, il y en a qui sont en forme de pingouin, d'autres en forme d'éléphants ou encore en forme de souris ! Sans même me rendre compte je passe plus de de temps à observer qu'à écouter, car à ce moment là j'aurais du courir pour sauver ma vie. Je n'avais pas entendu le grognement féroce derrière moi, c'était celui d'une créature atroce qui me fonçait dessus. Je pris peur et tombe en trébuchant sur un caillou en forme de petite épée. Je le fixe, incrédule, en me demandant ce que cela représentais. J'étais tellement terrifiée que j'en oubliait la bête derrière moi. Mon cerveau fit le lien : bête + épée = je peux me défendre ! Je la pris et frappa. Mon coup d'épée atteignit la bête au niveau de l'abdomen et elle poussa un cri en tombant morte sur le sol. Pourtant, ce cri me déchira et me brisa encore plus, je suis un lâche. Je devrais me trouver, moi, transpercer. Ainsi, je n'éprouverais plus. Dévoilant enfin mon vrai visage, j'eu un rire nerveux... le sang m'avait éclaboussé. Une goutte de sang avait atteint mes lèvres, je l'enlevai avec ma langue et l'avalai. Ce qui me révulsa. Je recrachais. Mais quand je vis mon cracha, il y avait une dent. La créature avait réussi à me blesser. La douleur qui me prend et qui me tiraille, m'envahit à... Je tremble, de tout mon être qui se vide de gêne. Progressivement... Mais elle consume lentement mon cœur. Comment combattre quand on est à moitié dans les nuages ? Je ne peux pas me redresser et je tombe dans le vide. La vie semble s'écouler entre mes mains comme si tout
Diane-45

Profil sur Booknode

Messages : 312
Inscription : dim. 04 oct., 2015 7:52 pm

Re: Une histoire mot par mot

Message par Diane-45 »

Malheureusement chaque jour, je lançais une nouvelle idée: chaque fois les mots ne sortaient pas de ma bouche.
Il fallait simplement que je dise absolument toute la vérité, sinon je ne pourrais pas réintégrer mon unité.
Comment faire je souris bêtement et je ne trouve plus de sens à ma triste vie de jeune solitaire. J'aimerais tant retourner en Normandie, rire, et retrouver Chantal, ma guide spirituelle qui saurait comment extirper ces images oniriques de ma tête d'autiste.
Je grimpe au-delà des dunes, mon rêve se réalisera si le train emporte mon orgueil,
seulement, les personnes ne sont plus les mêmes depuis l'histoire des oranges et je me suis senti terriblement mal, en apprenant que je suis recherché, à tel point que je me dissimule derrière une écharpe et de vieilles lunettes aux verres fumés sous un chapeau noir. Chantal levait les bras ses aisselle poilues, respire à peine caches des connexions je serais mort de peur, je devrai lui sourire, mais je sens le stress qui monte en moi. Comme une bouffée d’adrénaline inversée. Cependant, je m’engouffrais dans le couloir sombre et humide.
J'avais... je ne sais plus.
Ma mémoire s'effiloche lentement, doucement. Ma vie et mes sentiments s'effacent, je ne ressens plus rien, rien du tout. Je tombais dans un abîme plus profond et plus noir que la nuit. Je n'étais pas fier de moi, au contraire ! J'avais envie de me gifler ! Pourquoi étais-je retomber, dans le silence et la souffrance ? Je m'étais dis que ça ne valait pas la peine alors tout est fini pour moi. Je préfère ne plus vivre avec mon chat mais avec ma petite sœur chérie et son air angélique qui hypnotise toute la ville, moi y comprit. De tout temps elle joue avec les sentiments et m'enivre de son parfum, alors que je n'ai qu'une envie, c'est de m'éloigner d'elle. Mais je ne peux pas m’empêcher de la protéger malgré ses actes. Je l'aime car nous sommes liées par le sang, certes, mais également par un pacte, mais quel pacte me demande-t-on ? J'en ai tellement signé que je ne sais plus ! Mais elle s'en souvient parfaitement, car c'est elle qui me l'a fait signer, je n'aurais jamais du me faire embobiner par l'étrange effet qu'elle me fait ! Et céder à tous ses caprices... Je dois partir me mettre à l'abri je dois oublier qu'elle me tient responsable de la mort de nos parents... et de celle de mes deux frères. Ils étaient venus pour nous voir après les vacances parce que ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu et il y a eu cet accident.. J'étais complètement broyé sous le toit de la voiture. Je ne ressentais plus rien sauf l'envie d'en finir avec cette douleur que je n'avais jamais ressenti. Mais encore une fois on m'avait sauvé, ma sœur aussi, on avait échappé à la mort et elle disait toujours que le pacte tenait. Un jour, elle me confia son plus grand secret... J'ai eu tellement de mal à m'en remettre, elle avait dit voilà : tout vient de toi, malheureusement, pour elle, je n'étais plus celui que j'étais. J'étais devenu un monstre impitoyable, sanguinaire et cruel qui refusait toute affection. Chantal m'accueille de son sourire édenté et me serra dans ses bras, me murmurant des paroles réconfortantes. Mais rien n'y faisait pourtant, cela ne fit qu'empirer les choses déjà très chatouilleuse, j'eus un mouvement de recul en avisant que j'allais sûrement devoir m'enfuir encore une fois. Mais pour aller où ? Donc, je restais, malgré son haleine de phoque. Ma sœur m'en voulait toujours d'avoir osé marcher sur les oranges qu'elle m'avait donnée en chantant, ou plutôt criant, sous la pluie vers le ciel, des mots qui me firent mal... Ils m'arrachèrent des larmes salées qui me léchèrent les joues comme une langue de chat. Mais après ce qui c'était passé, je ne savais plus à quoi penser sinon que toute ma vie n'avait été qu'un ignoble mensonge, une supercherie, un massacre. Et dans ses bras, je compris mon erreur, je n'avais jamais compris qu'elle était une menteuse. Ce pacte n'étais qu'un subterfuge pour me piéger, me retenir dans ses filets qui se resserraient autour de moi, sa proie, sa victime. Je n'étais plus en état de continuer à penser à eux, qui avaient perdu la vie par ma faute dans cet incendie. Je ne pouvais oublier ce que je leur avais dit avant qu'ils ne disparaissent. Vous connaissez la vraie histoire de ma terreur, celle qui me paralyse, avant je n'étais pas encore dans cet état... L'armée m'avait endurcit et cette histoire de meurtre m'a bouleversé profondément, cela dit je devais retourner au jour de ma mort. Je voulais retourner vers le jour où tout cela avait commencé. Le premier jour de mai de l'année 1999, c'était la première année celle qui m'a entraînée vers le début de ce cauchemar sans fin qui me torturait et finirait par me détruire. Mais je pourrais renaître, enfin, et recommencer une nouvelle vie, partir sur de nouvelles bases, sans avoir à penser aux conséquences.
Sans contraintes, ni personne pour me retenir, personne pour faire de moi cet être errant. Cette personne qui ferrait de moi son prisonnier pour toujours et à jamais. Alors je me levais, et je regardais autours de moi certain d'avoir fait le bon choix. Pourtant, malgré tout mes efforts, je ne peux n’empêcher de courir pour oublier cette histoire qui n'en finit pas. Et qui ne finira certainement jamais. Avec ces souvenirs là, j'ai du mal à avancer et je regarde ce futur incertain, perdu dans la brume. Il me semble que la vie d'une personne est plus qu'importante que la mienne... si insignifiante... si banale... Et pourtant elle mérite, d'être raconte...
Tout a commencé comme je l'ai déjà dit, les oranges... mais encore bien avant par delà les montagnes aux neiges qui ne fondent jamais, là ou la nature à pris le dessus, à Sariano, ce village qui est magique. Je l'ai aimé dès que je les ai vu. Il y avait un sentier escarpé que je trouvais par hasard, au creux d'un vallon. Il menait a une plaine, couverte de neige, scintillant au soleil. Là vivaient des fées. Elles étaient très belles et me disaient de venir vers elles. Au début, j'avais peur, mais elles m'attiraient tellement ! Donc je les ai écoutées, elles avaient les plus belles voix, elles ont fait pour moi l'impossible... Elles arrêtèrent leur magnifique chant et l'une d'elles me dit :

- Nous te saluons, magnifique créature à l'esprit étrange. Tu ne devrais pas être là, mais nous t’accueillons car nous aimerions te demander de nous aider. En haut du château, sur le toit, se trouve une porte secrète qui mène à un couloir et, au bout, à une salle secrète qui conduit à un endroit dangereux où habite une créature étrange, nommée Jail. Elle était terriblement belle, mais elle protège un objet qui peut changer le court d'une vie. Un objet qui contrôle le temps. Tu devras donc le récupérer, sans te faire manger, et surtout faire attention au danger de te retrouver près de ses dents pour pouvoir revenir vivant. Il connait tous tes secrets sur ce que tu as fait dans ton sombre passé. Il essayera de te faire douter de toi et de ta "mission" et il te manipulera pour que tu ne puisses plus revenir et que tu nous trahisses. Mais nous te faisons confiance. Tu vas réussir, nous l'espérons. Va maintenant. Mais prends garde à lui, et garde toujours un œil ouvert, car si par mégarde, il te touche, alors tu connaîtrais la pire souffrance.

Voilà comment ces être m'ont abordé sans me demander ce que j'étais en réalité, car moi-même je me le demandais encore. Je savais que j'appartenais à ce groupe de personnes, qui buvait du sang pour le plaisir, mais je n'imaginais pas que je pourrais changer et qu'un jour, je pourrais retourner à l'endroit où tout avait basculé. Je sortis de mes pensées et me décidé enfin à faire ce qu'elles veulent. J'ai trop longtemps attendu ce moment où ma vie aurait un but, et puis de toute façon ma famille m'a banni et oublié. Seul, je vais me venger et tous leur montrer que je suis capable de faire quelque chose d'aussi mesquin que ce qu'il m'ont fait dans ma vie passée. Je vais leur faire payer d'une façon ou d'une autre leur total indifférence, ainsi que leur mépris vis-à-vis de ma... différence. C'est pourquoi je vais faire de leurs vie un enfer, et je vais maudire leur âme, mais d'abord, je devais aller à ce château où j'ai subi les pires horreurs possible dans ce monde.
Je décide enfin de me mettre en route. Les cailloux sur le chemin me font rire par leurs formes étranges, il y en a qui sont en forme de pingouin, d'autres en forme d'éléphants ou encore en forme de souris ! Sans même me rendre compte je passe plus de de temps à observer qu'à écouter, car à ce moment là j'aurais du courir pour sauver ma vie. Je n'avais pas entendu le grognement féroce derrière moi, c'était celui d'une créature atroce qui me fonçait dessus. Je pris peur et tombe en trébuchant sur un caillou en forme de petite épée. Je le fixe, incrédule, en me demandant ce que cela représentais. J'étais tellement terrifiée que j'en oubliait la bête derrière moi. Mon cerveau fit le lien : bête + épée = je peux me défendre ! Je la pris et frappa. Mon coup d'épée atteignit la bête au niveau de l'abdomen et elle poussa un cri en tombant morte sur le sol. Pourtant, ce cri me déchira et me brisa encore plus, je suis un lâche. Je devrais me trouver, moi, transpercer. Ainsi, je n'éprouverais plus. Dévoilant enfin mon vrai visage, j'eu un rire nerveux... le sang m'avait éclaboussé. Une goutte de sang avait atteint mes lèvres, je l'enlevai avec ma langue et l'avalai. Ce qui me révulsa. Je recrachais. Mais quand je vis mon cracha, il y avait une dent. La créature avait réussi à me blesser. La douleur qui me prend et qui me tiraille, m'envahit à... Je tremble, de tout mon être qui se vide de gêne. Progressivement... Mais elle consume lentement mon cœur. Comment combattre quand on est à moitié dans les nuages ? Je ne peux pas me redresser et je tombe dans le vide. La vie semble s'écouler entre mes mains comme si tout était
MikoAsuna

Profil sur Booknode

Messages : 363
Inscription : sam. 30 mai, 2015 7:37 pm

Re: Une histoire mot par mot

Message par MikoAsuna »

Malheureusement chaque jour, je lançais une nouvelle idée: chaque fois les mots ne sortaient pas de ma bouche.
Il fallait simplement que je dise absolument toute la vérité, sinon je ne pourrais pas réintégrer mon unité.
Comment faire je souris bêtement et je ne trouve plus de sens à ma triste vie de jeune solitaire. J'aimerais tant retourner en Normandie, rire, et retrouver Chantal, ma guide spirituelle qui saurait comment extirper ces images oniriques de ma tête d'autiste.
Je grimpe au-delà des dunes, mon rêve se réalisera si le train emporte mon orgueil,
seulement, les personnes ne sont plus les mêmes depuis l'histoire des oranges et je me suis senti terriblement mal, en apprenant que je suis recherché, à tel point que je me dissimule derrière une écharpe et de vieilles lunettes aux verres fumés sous un chapeau noir. Chantal levait les bras ses aisselle poilues, respire à peine caches des connexions je serais mort de peur, je devrai lui sourire, mais je sens le stress qui monte en moi. Comme une bouffée d’adrénaline inversée. Cependant, je m’engouffrais dans le couloir sombre et humide.
J'avais... je ne sais plus.
Ma mémoire s'effiloche lentement, doucement. Ma vie et mes sentiments s'effacent, je ne ressens plus rien, rien du tout. Je tombais dans un abîme plus profond et plus noir que la nuit. Je n'étais pas fier de moi, au contraire ! J'avais envie de me gifler ! Pourquoi étais-je retomber, dans le silence et la souffrance ? Je m'étais dis que ça ne valait pas la peine alors tout est fini pour moi. Je préfère ne plus vivre avec mon chat mais avec ma petite sœur chérie et son air angélique qui hypnotise toute la ville, moi y comprit. De tout temps elle joue avec les sentiments et m'enivre de son parfum, alors que je n'ai qu'une envie, c'est de m'éloigner d'elle. Mais je ne peux pas m’empêcher de la protéger malgré ses actes. Je l'aime car nous sommes liées par le sang, certes, mais également par un pacte, mais quel pacte me demande-t-on ? J'en ai tellement signé que je ne sais plus ! Mais elle s'en souvient parfaitement, car c'est elle qui me l'a fait signer, je n'aurais jamais du me faire embobiner par l'étrange effet qu'elle me fait ! Et céder à tous ses caprices... Je dois partir me mettre à l'abri je dois oublier qu'elle me tient responsable de la mort de nos parents... et de celle de mes deux frères. Ils étaient venus pour nous voir après les vacances parce que ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu et il y a eu cet accident.. J'étais complètement broyé sous le toit de la voiture. Je ne ressentais plus rien sauf l'envie d'en finir avec cette douleur que je n'avais jamais ressenti. Mais encore une fois on m'avait sauvé, ma sœur aussi, on avait échappé à la mort et elle disait toujours que le pacte tenait. Un jour, elle me confia son plus grand secret... J'ai eu tellement de mal à m'en remettre, elle avait dit voilà : tout vient de toi, malheureusement, pour elle, je n'étais plus celui que j'étais. J'étais devenu un monstre impitoyable, sanguinaire et cruel qui refusait toute affection. Chantal m'accueille de son sourire édenté et me serra dans ses bras, me murmurant des paroles réconfortantes. Mais rien n'y faisait pourtant, cela ne fit qu'empirer les choses déjà très chatouilleuse, j'eus un mouvement de recul en avisant que j'allais sûrement devoir m'enfuir encore une fois. Mais pour aller où ? Donc, je restais, malgré son haleine de phoque. Ma sœur m'en voulait toujours d'avoir osé marcher sur les oranges qu'elle m'avait donnée en chantant, ou plutôt criant, sous la pluie vers le ciel, des mots qui me firent mal... Ils m'arrachèrent des larmes salées qui me léchèrent les joues comme une langue de chat. Mais après ce qui c'était passé, je ne savais plus à quoi penser sinon que toute ma vie n'avait été qu'un ignoble mensonge, une supercherie, un massacre. Et dans ses bras, je compris mon erreur, je n'avais jamais compris qu'elle était une menteuse. Ce pacte n'étais qu'un subterfuge pour me piéger, me retenir dans ses filets qui se resserraient autour de moi, sa proie, sa victime. Je n'étais plus en état de continuer à penser à eux, qui avaient perdu la vie par ma faute dans cet incendie. Je ne pouvais oublier ce que je leur avais dit avant qu'ils ne disparaissent. Vous connaissez la vraie histoire de ma terreur, celle qui me paralyse, avant je n'étais pas encore dans cet état... L'armée m'avait endurcit et cette histoire de meurtre m'a bouleversé profondément, cela dit je devais retourner au jour de ma mort. Je voulais retourner vers le jour où tout cela avait commencé. Le premier jour de mai de l'année 1999, c'était la première année celle qui m'a entraînée vers le début de ce cauchemar sans fin qui me torturait et finirait par me détruire. Mais je pourrais renaître, enfin, et recommencer une nouvelle vie, partir sur de nouvelles bases, sans avoir à penser aux conséquences.
Sans contraintes, ni personne pour me retenir, personne pour faire de moi cet être errant. Cette personne qui ferrait de moi son prisonnier pour toujours et à jamais. Alors je me levais, et je regardais autours de moi certain d'avoir fait le bon choix. Pourtant, malgré tout mes efforts, je ne peux n’empêcher de courir pour oublier cette histoire qui n'en finit pas. Et qui ne finira certainement jamais. Avec ces souvenirs là, j'ai du mal à avancer et je regarde ce futur incertain, perdu dans la brume. Il me semble que la vie d'une personne est plus qu'importante que la mienne... si insignifiante... si banale... Et pourtant elle mérite, d'être raconte...
Tout a commencé comme je l'ai déjà dit, les oranges... mais encore bien avant par delà les montagnes aux neiges qui ne fondent jamais, là ou la nature à pris le dessus, à Sariano, ce village qui est magique. Je l'ai aimé dès que je les ai vu. Il y avait un sentier escarpé que je trouvais par hasard, au creux d'un vallon. Il menait a une plaine, couverte de neige, scintillant au soleil. Là vivaient des fées. Elles étaient très belles et me disaient de venir vers elles. Au début, j'avais peur, mais elles m'attiraient tellement ! Donc je les ai écoutées, elles avaient les plus belles voix, elles ont fait pour moi l'impossible... Elles arrêtèrent leur magnifique chant et l'une d'elles me dit :

- Nous te saluons, magnifique créature à l'esprit étrange. Tu ne devrais pas être là, mais nous t’accueillons car nous aimerions te demander de nous aider. En haut du château, sur le toit, se trouve une porte secrète qui mène à un couloir et, au bout, à une salle secrète qui conduit à un endroit dangereux où habite une créature étrange, nommée Jail. Elle était terriblement belle, mais elle protège un objet qui peut changer le court d'une vie. Un objet qui contrôle le temps. Tu devras donc le récupérer, sans te faire manger, et surtout faire attention au danger de te retrouver près de ses dents pour pouvoir revenir vivant. Il connait tous tes secrets sur ce que tu as fait dans ton sombre passé. Il essayera de te faire douter de toi et de ta "mission" et il te manipulera pour que tu ne puisses plus revenir et que tu nous trahisses. Mais nous te faisons confiance. Tu vas réussir, nous l'espérons. Va maintenant. Mais prends garde à lui, et garde toujours un œil ouvert, car si par mégarde, il te touche, alors tu connaîtrais la pire souffrance.

Voilà comment ces être m'ont abordé sans me demander ce que j'étais en réalité, car moi-même je me le demandais encore. Je savais que j'appartenais à ce groupe de personnes, qui buvait du sang pour le plaisir, mais je n'imaginais pas que je pourrais changer et qu'un jour, je pourrais retourner à l'endroit où tout avait basculé. Je sortis de mes pensées et me décidé enfin à faire ce qu'elles veulent. J'ai trop longtemps attendu ce moment où ma vie aurait un but, et puis de toute façon ma famille m'a banni et oublié. Seul, je vais me venger et tous leur montrer que je suis capable de faire quelque chose d'aussi mesquin que ce qu'il m'ont fait dans ma vie passée. Je vais leur faire payer d'une façon ou d'une autre leur total indifférence, ainsi que leur mépris vis-à-vis de ma... différence. C'est pourquoi je vais faire de leurs vie un enfer, et je vais maudire leur âme, mais d'abord, je devais aller à ce château où j'ai subi les pires horreurs possible dans ce monde.
Je décide enfin de me mettre en route. Les cailloux sur le chemin me font rire par leurs formes étranges, il y en a qui sont en forme de pingouin, d'autres en forme d'éléphants ou encore en forme de souris ! Sans même me rendre compte je passe plus de de temps à observer qu'à écouter, car à ce moment là j'aurais du courir pour sauver ma vie. Je n'avais pas entendu le grognement féroce derrière moi, c'était celui d'une créature atroce qui me fonçait dessus. Je pris peur et tombe en trébuchant sur un caillou en forme de petite épée. Je le fixe, incrédule, en me demandant ce que cela représentais. J'étais tellement terrifiée que j'en oubliait la bête derrière moi. Mon cerveau fit le lien : bête + épée = je peux me défendre ! Je la pris et frappa. Mon coup d'épée atteignit la bête au niveau de l'abdomen et elle poussa un cri en tombant morte sur le sol. Pourtant, ce cri me déchira et me brisa encore plus, je suis un lâche. Je devrais me trouver, moi, transpercer. Ainsi, je n'éprouverais plus. Dévoilant enfin mon vrai visage, j'eu un rire nerveux... le sang m'avait éclaboussé. Une goutte de sang avait atteint mes lèvres, je l'enlevai avec ma langue et l'avalai. Ce qui me révulsa. Je recrachais. Mais quand je vis mon cracha, il y avait une dent. La créature avait réussi à me blesser. La douleur qui me prend et qui me tiraille, m'envahit à... Je tremble, de tout mon être qui se vide de gêne. Progressivement... Mais elle consume lentement mon cœur. Comment combattre quand on est à moitié dans les nuages ? Je ne peux pas me redresser et je tombe dans le vide. La vie semble s'écouler entre mes mains comme si tout était devenu
Plume-d-encre-et-d-amour

Profil sur Booknode

Messages : 278
Inscription : ven. 19 juil., 2013 1:17 pm

Re: Une histoire mot par mot

Message par Plume-d-encre-et-d-amour »

Malheureusement chaque jour, je lançais une nouvelle idée: chaque fois les mots ne sortaient pas de ma bouche.
Il fallait simplement que je dise absolument toute la vérité, sinon je ne pourrais pas réintégrer mon unité.
Comment faire je souris bêtement et je ne trouve plus de sens à ma triste vie de jeune solitaire. J'aimerais tant retourner en Normandie, rire, et retrouver Chantal, ma guide spirituelle qui saurait comment extirper ces images oniriques de ma tête d'autiste.
Je grimpe au-delà des dunes, mon rêve se réalisera si le train emporte mon orgueil,
seulement, les personnes ne sont plus les mêmes depuis l'histoire des oranges et je me suis senti terriblement mal, en apprenant que je suis recherché, à tel point que je me dissimule derrière une écharpe et de vieilles lunettes aux verres fumés sous un chapeau noir. Chantal levait les bras ses aisselle poilues, respire à peine caches des connexions je serais mort de peur, je devrai lui sourire, mais je sens le stress qui monte en moi. Comme une bouffée d’adrénaline inversée. Cependant, je m’engouffrais dans le couloir sombre et humide.
J'avais... je ne sais plus.
Ma mémoire s'effiloche lentement, doucement. Ma vie et mes sentiments s'effacent, je ne ressens plus rien, rien du tout. Je tombais dans un abîme plus profond et plus noir que la nuit. Je n'étais pas fier de moi, au contraire ! J'avais envie de me gifler ! Pourquoi étais-je retomber, dans le silence et la souffrance ? Je m'étais dis que ça ne valait pas la peine alors tout est fini pour moi. Je préfère ne plus vivre avec mon chat mais avec ma petite sœur chérie et son air angélique qui hypnotise toute la ville, moi y comprit. De tout temps elle joue avec les sentiments et m'enivre de son parfum, alors que je n'ai qu'une envie, c'est de m'éloigner d'elle. Mais je ne peux pas m’empêcher de la protéger malgré ses actes. Je l'aime car nous sommes liées par le sang, certes, mais également par un pacte, mais quel pacte me demande-t-on ? J'en ai tellement signé que je ne sais plus ! Mais elle s'en souvient parfaitement, car c'est elle qui me l'a fait signer, je n'aurais jamais du me faire embobiner par l'étrange effet qu'elle me fait ! Et céder à tous ses caprices... Je dois partir me mettre à l'abri je dois oublier qu'elle me tient responsable de la mort de nos parents... et de celle de mes deux frères. Ils étaient venus pour nous voir après les vacances parce que ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu et il y a eu cet accident.. J'étais complètement broyé sous le toit de la voiture. Je ne ressentais plus rien sauf l'envie d'en finir avec cette douleur que je n'avais jamais ressenti. Mais encore une fois on m'avait sauvé, ma sœur aussi, on avait échappé à la mort et elle disait toujours que le pacte tenait. Un jour, elle me confia son plus grand secret... J'ai eu tellement de mal à m'en remettre, elle avait dit voilà : tout vient de toi, malheureusement, pour elle, je n'étais plus celui que j'étais. J'étais devenu un monstre impitoyable, sanguinaire et cruel qui refusait toute affection. Chantal m'accueille de son sourire édenté et me serra dans ses bras, me murmurant des paroles réconfortantes. Mais rien n'y faisait pourtant, cela ne fit qu'empirer les choses déjà très chatouilleuse, j'eus un mouvement de recul en avisant que j'allais sûrement devoir m'enfuir encore une fois. Mais pour aller où ? Donc, je restais, malgré son haleine de phoque. Ma sœur m'en voulait toujours d'avoir osé marcher sur les oranges qu'elle m'avait donnée en chantant, ou plutôt criant, sous la pluie vers le ciel, des mots qui me firent mal... Ils m'arrachèrent des larmes salées qui me léchèrent les joues comme une langue de chat. Mais après ce qui c'était passé, je ne savais plus à quoi penser sinon que toute ma vie n'avait été qu'un ignoble mensonge, une supercherie, un massacre. Et dans ses bras, je compris mon erreur, je n'avais jamais compris qu'elle était une menteuse. Ce pacte n'étais qu'un subterfuge pour me piéger, me retenir dans ses filets qui se resserraient autour de moi, sa proie, sa victime. Je n'étais plus en état de continuer à penser à eux, qui avaient perdu la vie par ma faute dans cet incendie. Je ne pouvais oublier ce que je leur avais dit avant qu'ils ne disparaissent. Vous connaissez la vraie histoire de ma terreur, celle qui me paralyse, avant je n'étais pas encore dans cet état... L'armée m'avait endurcit et cette histoire de meurtre m'a bouleversé profondément, cela dit je devais retourner au jour de ma mort. Je voulais retourner vers le jour où tout cela avait commencé. Le premier jour de mai de l'année 1999, c'était la première année celle qui m'a entraînée vers le début de ce cauchemar sans fin qui me torturait et finirait par me détruire. Mais je pourrais renaître, enfin, et recommencer une nouvelle vie, partir sur de nouvelles bases, sans avoir à penser aux conséquences.
Sans contraintes, ni personne pour me retenir, personne pour faire de moi cet être errant. Cette personne qui ferrait de moi son prisonnier pour toujours et à jamais. Alors je me levais, et je regardais autours de moi certain d'avoir fait le bon choix. Pourtant, malgré tout mes efforts, je ne peux n’empêcher de courir pour oublier cette histoire qui n'en finit pas. Et qui ne finira certainement jamais. Avec ces souvenirs là, j'ai du mal à avancer et je regarde ce futur incertain, perdu dans la brume. Il me semble que la vie d'une personne est plus qu'importante que la mienne... si insignifiante... si banale... Et pourtant elle mérite, d'être raconte...
Tout a commencé comme je l'ai déjà dit, les oranges... mais encore bien avant par delà les montagnes aux neiges qui ne fondent jamais, là ou la nature à pris le dessus, à Sariano, ce village qui est magique. Je l'ai aimé dès que je les ai vu. Il y avait un sentier escarpé que je trouvais par hasard, au creux d'un vallon. Il menait a une plaine, couverte de neige, scintillant au soleil. Là vivaient des fées. Elles étaient très belles et me disaient de venir vers elles. Au début, j'avais peur, mais elles m'attiraient tellement ! Donc je les ai écoutées, elles avaient les plus belles voix, elles ont fait pour moi l'impossible... Elles arrêtèrent leur magnifique chant et l'une d'elles me dit :

- Nous te saluons, magnifique créature à l'esprit étrange. Tu ne devrais pas être là, mais nous t’accueillons car nous aimerions te demander de nous aider. En haut du château, sur le toit, se trouve une porte secrète qui mène à un couloir et, au bout, à une salle secrète qui conduit à un endroit dangereux où habite une créature étrange, nommée Jail. Elle était terriblement belle, mais elle protège un objet qui peut changer le court d'une vie. Un objet qui contrôle le temps. Tu devras donc le récupérer, sans te faire manger, et surtout faire attention au danger de te retrouver près de ses dents pour pouvoir revenir vivant. Il connait tous tes secrets sur ce que tu as fait dans ton sombre passé. Il essayera de te faire douter de toi et de ta "mission" et il te manipulera pour que tu ne puisses plus revenir et que tu nous trahisses. Mais nous te faisons confiance. Tu vas réussir, nous l'espérons. Va maintenant. Mais prends garde à lui, et garde toujours un œil ouvert, car si par mégarde, il te touche, alors tu connaîtrais la pire souffrance.

Voilà comment ces être m'ont abordé sans me demander ce que j'étais en réalité, car moi-même je me le demandais encore. Je savais que j'appartenais à ce groupe de personnes, qui buvait du sang pour le plaisir, mais je n'imaginais pas que je pourrais changer et qu'un jour, je pourrais retourner à l'endroit où tout avait basculé. Je sortis de mes pensées et me décidé enfin à faire ce qu'elles veulent. J'ai trop longtemps attendu ce moment où ma vie aurait un but, et puis de toute façon ma famille m'a banni et oublié. Seul, je vais me venger et tous leur montrer que je suis capable de faire quelque chose d'aussi mesquin que ce qu'il m'ont fait dans ma vie passée. Je vais leur faire payer d'une façon ou d'une autre leur total indifférence, ainsi que leur mépris vis-à-vis de ma... différence. C'est pourquoi je vais faire de leurs vie un enfer, et je vais maudire leur âme, mais d'abord, je devais aller à ce château où j'ai subi les pires horreurs possible dans ce monde.
Je décide enfin de me mettre en route. Les cailloux sur le chemin me font rire par leurs formes étranges, il y en a qui sont en forme de pingouin, d'autres en forme d'éléphants ou encore en forme de souris ! Sans même me rendre compte je passe plus de de temps à observer qu'à écouter, car à ce moment là j'aurais du courir pour sauver ma vie. Je n'avais pas entendu le grognement féroce derrière moi, c'était celui d'une créature atroce qui me fonçait dessus. Je pris peur et tombe en trébuchant sur un caillou en forme de petite épée. Je le fixe, incrédule, en me demandant ce que cela représentais. J'étais tellement terrifiée que j'en oubliait la bête derrière moi. Mon cerveau fit le lien : bête + épée = je peux me défendre ! Je la pris et frappa. Mon coup d'épée atteignit la bête au niveau de l'abdomen et elle poussa un cri en tombant morte sur le sol. Pourtant, ce cri me déchira et me brisa encore plus, je suis un lâche. Je devrais me trouver, moi, transpercer. Ainsi, je n'éprouverais plus. Dévoilant enfin mon vrai visage, j'eu un rire nerveux... le sang m'avait éclaboussé. Une goutte de sang avait atteint mes lèvres, je l'enlevai avec ma langue et l'avalai. Ce qui me révulsa. Je recrachais. Mais quand je vis mon cracha, il y avait une dent. La créature avait réussi à me blesser. La douleur qui me prend et qui me tiraille, m'envahit à... Je tremble, de tout mon être qui se vide de gêne. Progressivement... Mais elle consume lentement mon cœur. Comment combattre quand on est à moitié dans les nuages ? Je ne peux pas me redresser et je tombe dans le vide. La vie semble s'écouler entre mes mains comme si tout était devenu sombre
Lumione

Profil sur Booknode

Messages : 1186
Inscription : mer. 04 juil., 2018 6:53 pm

Re: Une histoire mot par mot

Message par Lumione »

Violent et d'une tristesse infinie.
Beille

Profil sur Booknode

Messages : 352
Inscription : mer. 11 mars, 2020 7:18 pm

Re: Une histoire mot par mot

Message par Beille »

et
elohane

Profil sur Booknode

Messages : 3060
Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm

Re: Une histoire mot par mot

Message par elohane »

tout
Beille

Profil sur Booknode

Messages : 352
Inscription : mer. 11 mars, 2020 7:18 pm

Re: Une histoire mot par mot

Message par Beille »

semblait
elohane

Profil sur Booknode

Messages : 3060
Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm

Re: Une histoire mot par mot

Message par elohane »

et tout semblait
prendre
Hermione777776

Profil sur Booknode

Messages : 1845
Inscription : dim. 03 mars, 2019 12:23 pm

Re: Une histoire mot par mot

Message par Hermione777776 »

une importance
elohane

Profil sur Booknode

Messages : 3060
Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm

Re: Une histoire mot par mot

Message par elohane »

et tout semblait prendre une importance.
Mais
Beille

Profil sur Booknode

Messages : 352
Inscription : mer. 11 mars, 2020 7:18 pm

Re: Une histoire mot par mot

Message par Beille »

bien
elohane

Profil sur Booknode

Messages : 3060
Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm

Re: Une histoire mot par mot

Message par elohane »

sur,
Répondre

Revenir à « Section imagination et création »