Petit jeu d'écriture

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Kathypenflamme

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Kathypenflamme »

un innocent allait mourir ce soir et je priais pour que ce ne soit pas moi.
c'était la mort d'un de nous deux et il fallait que je vive.
Nous n'étions que deux. Deux sur l'arène de terre battue. Le vent soulevait tes cheveux bouclés pour la dernière fois. Il fallait que je vive.
Un combat contre la mort, devant des milliers de spectateurs, une vie perdue sans doute mais la liberté pour celui qui gagnait.

un homme arrive, deux glaives a la main. Il t'en donne un et me tends le deuxieme.
Tes yeux, se posent sur moi et ne me quittent pas, j'ai envie de me recroqueviller sur moi même, me cacher les yeux et me boucher les oreilles. Je ne doit pas te montrer que j'ai peur. Je me redresse et soutiens ton regard.
tu t'avances vers moi, passes ta main dans tes cheveux blonds pour les écarter de ton visage.
dans tes yeux défilent peu a peu notre passé, qu'en sera t il de notre avenir ?
Je ne bouge pas, la foule retiens son souffle.
j'ai envie de me sauver avec toi, de retourner a la grotte.
On ferais un feu, on y réchaufferais nos coeurs en attendant que le monde change.
je vois bien ton accablement quand tu portes le premier coup. Je le pare sans grand effort.
La foule nous hue. "bougez vous les tapettes" scande un jeun homme bien caché au fond des tribunes.
nos regards s'enflamment, la colère me grise. Je te frappe. Le sang coule dans ton bras, créant un contraste avec ta peau si blanche.
Tu me regarde, triste, surpris, trahi. Tu rencontre ma colère, au fond de moi pourtant je pleure.
j'aimerais te dire que je t'aime, mais je frappe encore, des hurlements satisfaits s'élèvent dans la foule. Mon père et la aussi, il se lève et applaudis, jetant des coups d'oeuil au tien.
Mon corps ne me répond plus. Je suis retranché dans mon esprit, je regarde mes mains s'acharner sur toi, et ton sang couler a flots. Je me regarde, moi, mutiler celui qui m'aie jamais compris, mutiler l'amour de ma vie.
je te vois t'écrouler en sang sur la terre battue.
Je reprend brusquement le controle sur moi même. Je retourne sur terre et ma tristesse tombe sur moi comme une chape de plomb. Je m'agenouille et mes larmes se mèlent a ton sang.
tu va mourir et je serais vivant. Je sortirais et je serais libre. Pourtant rien n'a plus d'importance.Parce que toi tu seras la a pourrir allongé sur le sol brûlant de l'arène.

Je t'ai tué et a l'heure qu'il est je préfèrerais être mort. je me penche sur toi et t'embrasse.
la foule nous hue.
Devant tes yeux alors, j'enfonce mon glaive couvert de ton sang dans mon coeur déjà meurtri par tant de haine. Je m'écroule a tes cotés.

En ce soir d'aout, deux innocents étaient morts. Rien que parce qu'ils s'aimaient. Mais vous pouvez les tuer tant que vous voulez, leur amour resteras le même, il traversera les siecles et la mort.


prochaine phrase : j'aurais aimé t'écrire plus longtemps mais mon poignet me fait encore mal.
lectrice-en-herbe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par lectrice-en-herbe »

"J'aurais aimé t'écrire plus longtemps mais mon poignet me fait encore mal."
J'avais murmuré ces mots. Sa main attrapa mon poignet gauche et le massa doucement. Je lui souris en remerciement avant de retirer ma main.
-Je ne peux pas...
Le bout de mes doigts restent quelques secondes entre les siens, comme si le monde était sur pause. Il releva la tête, plongeant son regard dans le mien. Ses yeux me semblaient immenses, infinis. Je baissais les yeux en premier, plongeant vers mes pieds. Je n'avais pas autant le contrôle que je l'avais espérée.
- Tu ne peux pas quoi Léonie ?
Sa voix était douce mais je savais qu'elle n'était pas toujours ainsi.
- Je... Jevoudraisquetumelaissestranquille...(je n'articulais même pas)
- Pardon ?
Son ton n'était pas inquiet, plus... en colère.
- Je. Voudrais. Que. Tu. Me. Laisses. Tranquille.
- Tu ne peux pas, Léonie. C'est pourtant bien simple.
Il me caressa la joue, un frisson me parcourut violemment. Je m'écartais de lui.
Il se mit à rire, lentement.
- Et pourquoi ne le pourrais-je pas ? Tu crois que je t'appartiens ? Que j'obéis à tes moindre désirs ?
Je me retenais de crier, consciente de la foule autour de nous.
- Non, mais on ne voudrait pas d'un tragique... accident. Tu ne crois pas ?
Mon cœur rata un battement.
- Je... Je ne dirais à personne que...
Il me coupa dans ma phrase et plaqua une main sur ma bouche.
- Quoi que tu puisses promettre, je ne peux pas te faire confiance, tu m'as vu tuer cet homme dans le parc, et cette femme dans la rue derrière la laverie. Tu es à Moi à présent.
Je secouais la tête. Je me souvenais du sang qui avait taché ses mains, s'incrustant sous ses ongles, tachant mon manteau qu'il avait caressé tandis que je pleurais avec horreur.
Hier, nous avions parlé comme si tout allait bien mais je n'y arrivais pas. Je ne pouvais plus.
Il déposa un baiser sur le sommet de mon crane et me laissa, avec un dernier sourire étirant ses lèvres, dans la chambre d'amis adjointe à sa chambre. La clé tourna dans la sourire.
J'attrapais une chaise et la lançais contre la fenêtre mais celle-ci était plus résistance que je ne le prévoyais. Une autre idée me traversa l'esprit. Elle me glaça quelques instant puis je titubais jusqu'au grand miroir qui me renvoyais une image tremblotante de moi-même. J'étais tellement pâle. Je balançais la chaise contre la glace qui s'écrasa sur le sol en se brisant en mille morceaux. Les morceaux semblaient tranchant. Trop. J'en attrapais un particulièrement aiguisé entre mes doigts. Mon œil droit me fixa au travers. Je frémis et me l'enfonçais dans le ventre en gémissant. De peur. De douleur. D'espoir de libération.
La douleur était brulant comme le sang qui envahissait mes mains appuyées sur le morceau de miroir. J'avais envie de vomir, j'avais tellement mal. De la même façon que les victimes de celui que j'avais pensé aimé. Je me laissais tomber contre le sol, dans une flaque rougeoyante.
Ma respiration se fit haletante. Je commençais à voir trouble.
La porte s'ouvrit sur Lui. Il se précipita sur moi, m'arrachant mon arme des mains, tamponnant ma blessure avec vigueur. Mais il était trop tard. Je le savais. Il le savait.
Il m'embrassa sur le front, un bouffé de haine m'envahit. Je me sentis partir. Mon champs de vision s'obscurcit petit à petit. Puis plus rien. Plus de souffle. Plus de douleur. Juste un grand froid qui m'accapare.

Phrase suivante: Ils s'agitaient, chacun de leur côté, avec pour seul compagnie, eux même.
pandou451

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par pandou451 »

Hey me revoilà sur le topic ! :oops: :mrgreen:

Alors je vais pas commenter tous les textes qui ont été postés durant mon absence mais juste le dernier, celui de lectrice-en-herbe. Je l'ai lu et j'ai trouvé un peu sanglant, avec une petite erreur tout de même: "La clé tourna dans la sourire" :lol: Bon c'est pas grave ça arrive à tout le monde ce genre d'erreur :p

en attendant voici mon texte bien que je n'ai pas trop compris la phrase :oops: :!:
:arrow: Ils s'agitaient, chacun de leur côté, avec pour seul compagnie, eux même. L'un préparait son prochain examen, un autre travaillait dur aux fourneaux pour gagner quelques sous, pendant que le dernier camarade se prélassait dans un bain chaud, attendant paresseusement que son dîner lui arrive tout cuit dans le bec. Il y avait une époque où ils se fréquentaient souvent et où ils étaient les meilleurs amis du monde. Toujours ensemble, soudés... Mais plus ils grandissaient, plus leurs chemins devenaient différents, et finalement ils se sont séparés. Ils n'ont plus eu de nouvelles depuis ce jour et chacun menait sa vie de son côté. Solitaire, que ce soit pour trimer seul dans la misère, profiter seul d'un luxe tapageur, ou bien bosser seul dans son coin, la solitude était toujours présente. Et aucun d'eux ne semblaient s'en plaindre, même si parfois le passé leur revient en mémoire.
Alors qu'il prenait un bon bain chaud, donc, le jeune homme laissa ses pensées vagabonder, et il songea à ses deux anciens amis, se demandant ce qu'ils étaient devenus. Brusquement, il prit une décision, qu'il n'aurait jamais osé prendre auparavant.
Il sortit de la baignoire et noua une serviette à sa taille avant de courir chercher un annuaire. Il se souvenait encore de leurs noms, et il les appela un à un. Seul l'un d'eux lui répondit, celui qui était en plein dans les révisions. Ils discutèrent un long moment avant de décider de se voir. Ils se donnèrent rendez-vous, et celui qui vivait dans le luxe rappela de nombreuses fois celui qui travaillait aux fourneaux, jusqu'à ce qu'il lui réponde. La même conversation s'ensuit.
Et ils se retrouvèrent tous au parc, le lendemain, pour discuter du passé, du présent et du futur...

:oops: :oops: un texte vraiment médiocre, que je n'aime pas du tout . . . je pense qu'on se mélange dans les trois perso, j'aurais peut-être du leur donner un prénom. Et la fin est digne d'un conte de fée... :? :( je ne parle même pas de l'histoire en elle-même!

la prochaine phrase :arrow: son rêve était de faire le tour du monde...
teter49770

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par teter49770 »

Son rêve était de faire le tour du monde, de partir loin d'ici, de découvrir d'autres paysages, d'autres visages, de nouvelles langues... Elle était encore jeune, et elle rêvait de partir sans se retourner, de ne jamais avoir à revenir... Elle rêvait de pouvoir s'envoler, partir loin d'ici, loin de ce présent pas assez à son goût. Depuis qu'elle avait eu cet accident, elle en rêvait... A quoi sert le fait d'avoir autant de populations différentes autour de soit, si c'est pour devoir rester toujours au même endroit ? La terre était si grande, si belle, tellement plus belle que ce petit bout de ville, qu'elle voyait depuis son lit ou son fauteuil roulant... Elle n'aurait pas du attendre... Dès qu'il le lui avait proposé, elle aurait du accepter... Sauf que sa mère à elle était tombée malade, et elle n'avait pas eu le courage de l'abandonnée, malgré le fait que celle-ci l'ait fait dès le jour où elle était née... Du coup, il était parti sans elle. Depuis près de trois ans, elle n'avait pas eu une seule nouvelle. Et puis voilà. Il y avait eu cette lettre. Il avait rencontré une femme, au japon... Ils avaient eu un fils et ils vivaient heureux. Tandis qu'elle, elle restait là, à regarder les gens marcher sur leurs deux jambes dans la rue. Tout ça à cause de cette fichue voiture... Pourquoi n'était elle pas morte, ce jour là ? Au moins, son esprit aurait pu se promener autour de cette terre... Mais non, elle avait du rester sur cette terre, handicapée, avec l'impossibilité de pouvoir un jour courir de nouveau. Comme si quelqu'un, là haut, voulait la punir de ne pas être partie lorsque le moment était venu... De ne pas avoir voulu vivre une magnifique vie avec l'homme qu'elle avait toujours aimé... Tout cela pour une mère ingrate et malade...
Des larmes perlèrent sur ses cils. Elle les enleva d'une main rageuse. Il était venu le temps de dire adieu à cette vie où rien ne se passe jamais comme prévu, et de laisser son âme parcourir le monde. La jeune femme pris le médicament à côté d'elle et, au lieu de n'en prendre que quelques gouttes, comme prescrit, elle en versa le contenu entier dans un petit verre, avec peu d'eau. C'était un des somnifères les plus puissants au monde. Avec un peu de chance, il la ferait dormir pour le restant de ses nuits.
Mais avant tout, elle devait rédiger un mot d'excuse. Elle n'avait jamais eu de famille, mais elle savait que la jeune femme qui venait la voir chaque jour voudrait des explications à son geste.
Chère Amara,
Je suppose que tu as eu une mauvaise surprise, lorsque tu es entrée chez moi, aujourd'hui... Sache que rien n'est de ta faute. J'avais choisi de faire ça bien avant que tu ne rentres dans ma vie. Tu seras toujours la charmante amie qui est venue prendre soin de moi, alors que j'étais seule et triste, et je t'en remercie du fond du coeur. C'est pour cela que je te souhaites tout le bonheur du monde, et que je te lègues tout mes biens. Fais en ce que bon te sembles, ils sont à toi.
J'aurais uniquement un dernier service à te demander. Renvoi une lettre au jeune homme qui m'en a envoyé une, dernièrement. Parle en je, à ma place, et dis lui que je lui souhaite tout le bonheur du monde. Ne lui parles pas de mon suicide. S'il renvoie une lettre, réponds lui. Je sais que tu le feras, donc je t'en remercie infiniment d'avance.
Merci, Amara, pour ce petit rayon de soleil que tu as apporté à mes jours sombres.
Et n'oublies pas,
Réalise toujours tes rêves alors qu'il en est encore temps. Ne laisse pas la dure réalité te rattraper.
Merci.
Elia.


Elle souriait en finissant d'écrire cette lettre. La mort lui faisait moins peur que l'avenir.
Elle prit le verre, et avala, gorgée après gorgée, le puissant somnifère.
Elle mourut doucement, et calmement, les jambes de son âme pressées de faire le tour de ce monde.

:arrow: Non. Non, c'est impossible. Je refuse d'y croire.
srei-lerp

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par srei-lerp »

Non. Non, c’est impossible. Je refuse d’y croire.
Co… comment a-t-il osé me faire ça ? Comment a-t-il osé me tromper ? Et avec ma sœur en plus ! Et elle, comment peut-elle faire ça alors qu’elle connaît mes sentiments pour lui ?
Je bouillais intérieurement mais je n’en laissais rien paraître.
Je m’avançais vers eux, vers ce couple qui s’embrassait tendrement, sans gêne, devant un public qui ne cessait de leur jetait des petits coups d’œil.
Mes talons faisaient un bruit d’enfer, mais je m’en fichais.
À mesure que je m’approchais d’eux, j’entendais des petits bruits dégoûtants si caractéristiques des baisers baveux.
Arrivée à leur hauteur, je m’arrêtais et les fixais d’un œil mauvais. Je tapais du pied impatiemment et me raclais la gorge au bout d’un moment.
Ils se retournèrent, agacés que quelqu’un les interrompe lors de cet échange amoureux.
Quand ils me virent, ils se séparèrent immédiatement et se composèrent une mine honteuse. Un silence pesant s’installa seulement interrompu par les bavardages d’un petit groupe qui s’était formé autour de notre étrange trio.
Ma sœur, qui n’appréciait pas les silences, me regarda avec un air de pitié qui ne lui allait pas du tout.
-Qu’est-ce qu’il y a Caroline ? Pourquoi viens-tu nous interrompre, Caleb et moi ? me demanda-t-elle en toute innocence. Elle ne manquait vraiment pas de tact.
Je m’approchais d’elle en la fusillant du regard. Plus j’avançais, plus elle reculait. Elle avait peur, elle redoutait les mots que j’allais lui dire.
-Tu ne le sais pas ? susurrai-je. Tu ne le sais vraiment pas ?
-N… non, bégaya-t-elle.
Je mis un doigt sur sa poitrine et la fit reculer jusqu’au petit muret qui se trouvait derrière elle.
-Tu me connaissais, tu savais les sentiments que j’avais pour lui, tu savais que je te faisais confiance, tu savais que je ne te le pardonnerais jamais si tu te mettais en travers de mon chemin, mais, dis-je en m’approchant encore plus, tu as ignoré tout ça. Et maintenant, tu vas le regrettais, p’tite sœur !
Et je la poussais, ce qui la fit basculer derrière la petite fortification. Elle tomba lourdement et douloureusement. Je sautais au-dessus du muret et me mis sur elle.
-Alors comme ça, tu croyais que je ne découvrirais pas ce qui se tramait derrière mon dos, hein ? Tu croyais que je gobais toutes tes excuses ? Tu croyais que j’étais si bête que ça ? hurlai-je en la secouant comme un prunier. Elle pleurait en essayant de se dégager. Mais je la tenais fermement.
-Caroline, calme-toi ! fit quelqu’un en me tirant vers lui.
Je me retournais et vis Caleb. Caleb… mon petit-ami, mon confident, mon âme sœur… Il était tout pour moi. Mais il m’a trahit ! Je me relevais et lui fis face.
-Tu crois que tu peux t’échapper de ma colère ?
-Je… Caro… je suis désolé.
Je le giflais. Sa tête faillit faire un tour complet mais ne le fit pas. Il porta la main à sa joue et me dévisagea avec un air peiné.
-Tu crois que je vais te pardonner ? Tu crois que je vais me faire avoir comme toutes les autres fois ? Des excuses ne suffiront pas ! lui crachai-je à la figure.
Des larmes commencèrent à couler sur mes joues. Elles avaient un goût salé, un goût… de rage. Je frappais Caleb de toutes mes forces mais il stoppa mon poing en m’amenant vers lui. Il sanglotait, lui aussi.
-Pardonne-moi. Je… je n’aurais jamais dû faire ça, je suis vraiment désolé, ma chérie, s’excusa-t-il en me serrant encore plus fort.
Je me dégageais rapidement de son étreinte et le regiflai. Surpris, il fut projeté en douceur à ma gauche. Il me regarda, surpris, en reniflant.
Je ricanais méchamment.
-Toi, persiflai-je en montrant Sandy, ma sœur, et toi, dis-je en désignant Caleb, vous n’êtes que des abruitis ! Vous croyez que je vais vous pardonner facilement, comme ça, d’un claquement de doigt.
Je joignais ma parole à un geste.
-Vous vous trompez. Jamais, au grand jamais je ne vous pardonnerez !!
Je donnais un coup de pied à mon ancien fiancé et foudroyais Sandy du regard en lui faisant un doigt d’honneur. Je tournais les talons et m’éloignais de ces imbéciles.
La foule se fendit à mon passage et certains m’adressaient des signes d’approbation, d’autres de satisfaction et d’autres, de désapprobations.
Certains me houaient, d’autres m’encourageaient.
J’avançais, un pied devant l’autre, sans jamais me retourner vers ces traîtres. J’étais en pleurs mais je savais que c’était le bon choix.
Jamais je ne leur pardonnerais.
Et je trouverais bien quelqu’un d’autre qui m’aimera, comme je l’aimerais. Et je serais heureuse.

:arrow: J'aurais tellement aimé te pardonner.
teter49770

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par teter49770 »

J'aurais tellement aimé te pardonner... Après tout, c'est ce qu'ils me demandent tous, c'est ce que mon coeur réclame, mais mon esprit s'interpose entre tout ceux qui veulent que je te pardonne.
Tu m'as lâchement abandonné. D'un jour à l'autre, tu m'as laissée tomber, et tu es partie, comme ça, sans même m'en parler, sans aucune explication. Tu étais comme une soeur pour moi... Tu étais importante, je dirais même indispensable...
Je me rappelle de mon discours, l'autre jour. Devant toute ta famille en noir, devant la mienne, devant nos amis... Le prêtre voulait qu'on te pardonne pour ce que tu as fait. Ca m'a fait rire. Tu sais, j'avais fait tout un discours pour vanter tes qualités et le fait que tu ais été une personne unique et précieuse pour nous tous... Mais quand je l'ai entendu, je me suis rendue compte que c'était tout simplement impossible... J'ai froissé le papier et j'ai déversé mon aigreur au micro. Du coup, tes parents et tes frères et soeurs m'en veulent... Mais peu m'importe. De toute façon, c'est leur faute si tu n'es plus là... Comment j'aurais pu garder contact avec eux, alors que ce sont des hypocrites à peine capable de te pleurer à ta juste valeur ? A force de toujours te pourrir, tu as du en avoir assez, et je te comprends... Mais moi, alors ?
Depuis combien de temps on se connaissait, Merde ?! Je me rappelle même plus du jour de notre rencontre, tellement nous étions jeunes ! J'ai toujours été là pour toi, je t'ai toujours écoutée et réconfortée quand tu avais besoin, et c'était réciproque !!
Tu sais, je suis allée voir Eric... Ce salop qui t'as larguée et qui t'as brisé le coeur sans même s'excuser... Je suis allée le voir, et je l'ai tellement giflé qu'il en était rouge coulis de tomate. En fait, j'ai déversé toute ma rancune contre lui... Il avait une nouvelle conquête, ce... - je vais arrêter les insultes, je sais que tu as toujours eu horreur de ça... - Toute jeune, toute innocente, elle m'a fait penser à toi... Espérons seulement qu'elle le quittera avant qu'il ne la fasse souffrir...
Donc voilà. On dit qu'une âme ne peut être en paix que lorsque tout le monde à pu lui pardonner. Et tu sais, j'ai vraiment envie que tu sois en paix. Mais je ne peux pas. Tu me manques.
Mais à quoi tu pensais, du haut de ce pont ?! On aurait pu faire nos valises, partir loin si tu l'avais voulu ! Il m'aurait fallut de quelques jours à peine pour préparer mes affaires, et partir avec toi sans me retourner... Pourquoi ? POURQUOI ?!
Donc non, ma belle. Ton suicide m'anéanti chaque jour un peu plus. Tu es partie sans penser aux répercussions pour les autres. Tu as été égoïste. Donc non, je ne te pardonnerai pas.
Pas maintenant, en tout cas. Je ne suis pas prête.

---> La fillette souriait à la vie, heureuse, comblée.
lectrice-en-herbe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par lectrice-en-herbe »

La fillette souriait à la vie, heureuse, comblée. Elle sautillait sur le trottoir, son sac à dos prune sur une épaule. Le soleil faisait briller sa robe blanche, l'illuminant jusqu'aux genoux. Le vent frais de ce début de matinée, fit voleter ses cheveux châtains autour de son visage blanc de nature. Elle frissonna mais ne perdit pas son sourire, au contraire. Elle serra ses maigre poignet autour de ses épaules, l'air perdu dans ses pensées. Elle arriva devant l'école, poussa la grille vert grenouille, et entra dans la cour.
Deux fillettes de sa classe jouaient à la marelle. SOLEIL ! cria l'une d'elles.
Les garçons, répartis en deux équipes, faisait une partie de foot, utilisant deux platanes comme but. Pas celui qu'elle cherchait. Il était sous le préau où plusieurs sac s'entassaient en désordre.
- Will ! Ça va ? cria-t-elle en courant vers lui.
Il ne répondit pas, gardant la tête baissée.
- Will ?
Son menton se redressa lentement, il avait un œil au beurre noir et une griffure qui lui barrait la joue. Quelques gouttes de sang coagulait dessus.
- Quoi ?
Son ton était hargneux, elle crut presque percevoir de la haine. Elle recula d'un pas, surprise.

- COUPEZ !!!
Elle s'immobilisa, perdit toute expression.
- Quoi encore ? Qu'est-ce que j'ai de travers encore ?
Le réalisateur la fixa quelques secondes.
- Ne me parle pas sur ce ton jeune fille, je sais que ce n'est pas facile de jouer des personnages plus jeune que soit mais tu t'ai parfaitement débrouillé jusque là ! Allez zou ! Au boulot !
Le garçon en face d'elle essuya le maquillage sur son visage dans un sourire narquois tout en l'observant.
- Quoi ? lâcha t-elle sur un ton las.
-On t'a déjà dis que tu étais belle énervée ?
Elle serra les dents, choisissant de ne rien répondre. Il s'approcha d'elle, attrapa son visage et lui embrassa les lèvres avec douceur. Elle ne réagit pas, bien trop surprise pour cela.


Phrase suivante: la carte tomba sur la table, toute l'assistance retint son souffle.
pandou451

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par pandou451 »

La carte tomba sur la table, toute l'assistance retint son souffle. Les deux joueurs se faisaient face, tel deux prédateurs se jaugeant mutuellement. La carte était forte, c'était la plus forte du jeu. L'homme se savait vaincu, mais il ne déclara pas forfait. Il avait plus d'un tour dans son sac. Il fit mine d'examiner attentivement son jeu et de faire glisser les cartes entre ses doigts. Subtilement, il parvint à en remplacer une. Il plaça son nouvel atout sur la table. Il vit le visage de son adversaire se décomposer. Il avait gagné. Pas très honnêtement, certes, mais il était le vainqueur. Les spectateurs ne semblaient pas y croire, il n'y avait aucun bruit dans la salle. Un sourire se dessina sur le visage du victorieux. Le perdant contemplait les deux cartes avait stupéfaction. Il était sûr, pourtant... Si sûr de lui... Ce n'était pas possible! D'où sortait donc cette carte? C'était un sortilège.
- Tricherie! s'écria le perdant en bondissant de sa chaise. Cet homme a triché! Il a triché afin de gagner et de toucher le pactole! Arrêtez le ! Arrêtez le!
Il répétait ses ordres en criant et la foule retenait son souffle. Bientôt, deux hommes en uniformes apparurent sur scène et ils saisirent l'homme. Ils l'immobilisèrent puis le traînèrent hors du terrain. Plus tard, dans les journaux apparaîtrait la nouvelle que le perdant du duel était un fou et qu'il avait été enfermé dans un hôpital.
Le vainqueur, quant à lui, avait un sourire cruel sur le visage. Il avait gagné. Il allait touché le gros lot.
Il allait pouvoir mettre son plan à exécution.

Prochaine phrase : Elle les voyait, se tenant par la main, et cette vision était aussi douloureuse que si on lui avait planté mille couteaux dans le corps
lectrice-en-herbe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par lectrice-en-herbe »

Elle les voyait, se tenant par la main, et cette vision était aussi douloureuse que si on lui avait planté mille couteaux dans le corps. Elle lui coupait brutalement le souffle. Sa tête lui tournait, elle tituba vers ma porte la plus proche et se laissa tomber la salle déserte. Étrangement, elle ne pleurait pas, pas encore, ses yeux étaient parfaitement secs, brillant de rage.
Comment avait-il pu lui faire ça ?!? Qu'avait-elle fait pour le mériter ? Menteur, traitre, idiot !
Elle passa ses mains brulante sur son visage comme pour l'essuyer, pour se redonner du courage. Elle se redressa en tremblotant. Non ! Il ne fallait pas qu'elle tremble ! Elle était forte ! Toujours ! Elle serra les points, prit une profonde respiration et sortit dans le couloir. Ils étaient là-bas, leurs doigts entrelacés, elle se sentit faiblir.
Elle s'avança vers le "couple" d'amant. Il pâlit brusquement et tenta de repousser la fille dans ses bras mais celle-ci insouciante s'accrochait à lui, le front reposant contre sa tee-shirt bleu pale.
Elle l'embrassa et la fille s'écarta vivement l'air outré.
- Bonjour chéri, tu me présentes ta nouvelle copine avant que ce soit définitivement terminé entre nous ?
Sa voix n'avait pas tremblé, elle était forte. Elle l'avait toujours été.


Phrase suivante: Les livres en désordre, étaient éparpillés sur le lit, entassés sur la table de chevet et certain trainaient sur le parquet ciré.
pandou451

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par pandou451 »

Les livres en désordre, étaient éparpillés sur le lit, entassés sur la table de chevet et certain traînaient sur le parquet ciré. Le professeur n'avait pas dormi de la nuit, gardant le nez plongé dans les bouquins, à la recherche d'une formule importante et primordiale pour la réussite de son travail. De même qu'il ne s'autorisait aucun repos, il se nourrissait à peine, et cela rendait sa logeuse folle d'angoisse. Il acceptait une assiette de ragoût mais n'y touchait même pas! La petite femme était d'autant plus inquiète qu'il n'avait prononcé une parole depuis qu'il s'était écrié "Eurêka! J'ai trouvé la solution, il ne me reste plus qu'à trouver la formule pour la mettre en œuvre". La pièce était un véritable taudis et il ne semblait pas prêt de la ranger. Lorsque sa logeuse faisait mine de toucher à un des précieux livres, il l'arrêtait aussitôt avec un petit geste d'exaspération. Elle battait alors en retrait en sachant pertinemment que ça ne servait à rien de respecter.
Habituellement, le professeur était quelqu'un d'aimable et de sociable, mais depuis qu'il faisait face à un problème majeur, il était devenu taciturne, secret, tout le contraire! Ses amis le remarquait également. C'était un sacré numéro que ce tour de force. Lorsque l'homme finit par trouver ce qu'il cherchait avec tant d'ardeur, ce fut un tel soulagement pour tout le monde qu'on l'invita au restaurant , à aller voir le dernier film etc, bref ils fêtaient son retour à la vie normale.

Prochaine phrase : Elle avait réussi à lui parler, mais dès qu'il l'avait vu, il l'avait abandonné.
Kathypenflamme

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Kathypenflamme »

elle avait réussi a lui parler, mais dès qu'il l'avait vue,il l'avait abandonnée.
Elle avait voulu tout lui dire, parce qu'il avait fait exploser son coeur, il l'aimait tellement fort qu'elle avait pu traverser son mutisme.
Ca avait été dur, elle avait lutté. Toute sa vie elle s'était battue pour mettre ce petit bout d'éxistence a part, le ratatiner, le démonter comme un meuble ikéa et l'oublier au fond d'une armoire, en acheter un autre et laisser l'ancien prendre la poussière. Mais lui, quand il la regardait,il voyait plus que dans ses yeux il voyait a l'intérieur, il voyait un coin du meuble qui dépassait encore. Alors elle le cachait avec son plus beau sourire, mais il savait bien qu'il y avait quelque chose,il n'oubliait pas le meuble, ça le rendait triste qu'elle ne lui dise pas.
Elle avait essayé maintes fois de lui parler, elle se remémorait un peu comment monter son meuble, mais elle se pinçait, elle oubliait comment faite, ou alors elle n'avait plus les bonnes pieces.
Mais ce jour là il avait tout trouvé, il faisait soleil et le vent soufflait un peu, pour dépoussierer le meuble.
Elle 'avait entrainé dans une petite ruelle, le soleil se couchait, ils étaient seuls,tant mieux, elle voulait qu'ils soient seuls.
Elle avait déjà commencé a remonter le meuble, les images remontaient. Elle avait parlé, longtemps, sans pouvoir s'arreter, elle avait pleuré beaucoup aussi.
Et plus elle parlait, plus elle se rendait compte que le meuble l'aspirait, elle se retrouvait piégée a l'interieur de son propre secret. Elle avait vu sa vie depuis l'interieur du meuble. Elle se retrouvait spectatrice d'un film dramatique.
elle l'avait entendu, elle avait crié, il était parti, en la regardant, avec pitié "pourquoi tu nemel'avait pas dis plus tot ?" elle aurait voulu repondre combien ça lui avait été difficile, qu'elle l'aimait tant qu'elle avait reussi a accepter sa maladie, mais un grognment sortis alors de sa gorge, prise d'une colère foudroyante elle l'avait attrapé.
Il s'était retourné et avait voulu parler, mais il ne pouvait plus, elle avait pressé ses mains autour de sa gorge, fort, de plus en plus fort, il la regardait horrifié, elle continuait a appuyer sur sa gorge, a renfoncer sa pomme d'adam plus profond, il ne se débattait presque plus. Alors elle l'avait laissé tomber, elle aussi et elle etait partie.
elle avait réussi a lui parler, mais dès qu'il l'avait vue,il l'avait abandonnée. Dès qu'il avait vu qui elle était réelement, dès qu'il avait su qu'il n'aimait qu'une pauvre folle.
Elle avait voulu faire comme a ikéa, démonter les corps, les ratatiner, virer les ligaments et les articulations et les mettre dans un sac a part, les vider de leur sang pour pouvoir le remettre après, mettre le tout soignesement dans une boite et enfermer le meuble avec les idées noires dans la cave.
Mais la vie n'est pas comme un meuble ikéa, les gens qu'on démonte on ne peut pas les remettre, les chose qu'on veut oublier on se peut pas les enfermer, les gens qu'on aime, on ne peut pas les garder. Un jour ou l'autre, les meubles refont surface.

phrase suivante : le soleil se reflétait dans ses cheveux d'or, elle me lança un sourire pétillant.
Nat94

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Nat94 »

Bonjour! je viens d'arriver sur ce forum, mais j'ai peut-être une poésie sur la phrase (désolée, c'est un peu court, je sais...):

Le soleil se reflétait dans ses cheveux d'or,
Et elle me lança un sourire pétillant,
éprouver des sentiments aussi forts,
Je ne saurais pourquoi mais je trouvais ça terrifiant.
Tandis qu'elle s'avançais,
Cheveux au vent,
Sans aucun tourments,
Je ne saurais dire comment je me sentait.


Voilà, voilà, et pour la prochaine phrase, ce sera:
"Ses paroles me lacéraient le cœur comme la plus aiguisée des griffes"
Vava21

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Vava21 »

Ses paroles me lacéraient le cœur comme la plus aiguisée des griffes. Comme s'il avait été marqué au fer. Vous devez vous dire "oh lala, une histoire tragique !", j'ai le bonheur de vous dire que vous vous tromper complètement. Bref, je continue. Mon cœur loupa un battement, je fermis les yeux quelques instants puis les rouvrit sur la même phrase qui venait de s'imprimer à jamais dans mon cœur. Cette phrase qui me toucha au point d'en avoir les larmes aux yeux... Pourtant, c'est juste une phrase... "les moments passés avec toi sont inoubliables"... Moi qui pensais que tu m'avait oublié. J'avais tord, et heureusement en quelques sortes. On ne s'est pas parlé ni vu pendant une dizaine d'année, et du jour au lendemain, on s'est retrouvé grâce à internet. Mon meilleur ami de la primaire... Je pensais ne plus te revoir, ni te reparler, mais ça fais à peine une semaine que nous nous sommes retrouvés et je n'ai plus assez de place sur mon portable pour tout tes messages. Si je peux dire, ma vie a basculé. Je suis heureuse pour un rien, surtout depuis que cette phrase s'est imprimer dans mon cœur, dans mon esprit. Je flotte sur un petit nuage. J'espère que ça va durer, que l'on ne va pas se perdre une nouvelle fois. Mais pour l'instant, il faut profiter du moment présent !

Désolé, mon texte est un peu court :oops:

phrase suivante : Il pleuvait et je devais continuer à courir quoi qu'il arrive !
cam881995

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par cam881995 »

Il pleuvait et je devais continuer à courir quoi qu'il arrive !
Ne pas m'arrêter, je traversai la route à toute allure, le klaxon de la petite deux chevaux beige me vrilla les oreilles, je sautai sur le trottoir en éclaboussant une bonne mère de famille et son enfant. Tant pis, je devais continuer, allonger la foulée comme me l'avait appris ce bon vieux Charles, respirer régulièrement et ne pas penser à la douleur qui venait de naître dans mes mollets..Les enseignes des boutiques défilaient à toute allure sur ma gauche, " Chez Louis " , Hop ! Je m'enfonçai dans la ruelle pavée à ma gauche, montai les marches quatre par quatre, bouscula trois femmes en grande discussion qui ne manquèrent pas de m'injurier, et rentrai enfin dans la gare. Je regardai d'un bref coup d’œil le guichet : bondé comme toujours...Tant pis je montais les marches du quai A, au hasard. Personne. Je redescendit à toute vitesse, sauta par dessus la valise d'un étudiant, agrippa la rambarde d'en face et me hissa en haut des escaliers du quai B. Une foule monstre envahissait le quai. Je m'empressa de monter poussant le contrôleur à passage...et le vit, en face, au bout du wagon, entrain de hisser sa valise sur la plateforme prévue à cet effet. Ne réfléchissant pas, je criai son nom, il se retourna, je filais sur lui, il m'accueillit dans ses bras, je couvris son visage de baisers le mouillant de mes larmes, la locomotive siffla, le train démarra. Je ne réalisa que trop tard que je quittais ma contrée natale, sans argent, sans affaires et sans au revoir. Qu'à cela ne tienne, la vie s'offrait à moi. Je repensais, alors, aux mots de ma chère grand mère, qui ,un de mes jours couvert de grande de désillusion , m'avait dit " Ne t'inquiète pas, et compte toujours sur la Providence".
cam881995

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par cam881995 »

Voilà, pour ce texte !

Prochaine phrase : Il voguait entre brume et nuage..
1swan1

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par 1swan1 »

Il voguait entre brume et nuages, immobile sur son grand lit. Perdu dans ses rêves depuis quelques jours, une semaine, une éternité. Je ne sais plus.
Je suis restée si longtemps à ses côtés, espérant qu'il ouvre un oeil. Deux peut-être. Mais rien. Qu'une respiration calme et régulière et des yeux sous ses paupières. Et moi j'attends.
Encore et encore...
J'attends qu'il se réveille, mon frère qui semble mort.
On m'a informée hier soir. Ça va faire deux ans. Deux ans. Je ne les ai pas vues passées, ces deux années. À croire que moi aussi je suis malade. Peut-être n'est-ce qu'un rêve. Un rêve de trêve. De brume et de nuage. Deux années d'attente. Devant un grand lit blanc. Intégralement. Mon frère aussi, il est blanc.
Et moi j'attends.
Encore et encore...
J'attends qu'il se réveille, mon frère qui semble mort.

:arrow: Cher journal, je m'appelle Léa et j'ai peur.
pandou451

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par pandou451 »

Cher journal, je m'appelle Léa et j'ai peur. J'ai peur de ce qu'il va se passer demain, après-demain, dans deux semaines, à la rentrée. J'ai peur de l'opinion que les gens se feront de moi. J'ai fais une erreur le dernier jour avant les vacances. Une grosse erreur. Tout le monde est au courant. Tout le monde le sait. Tout le monde me juge.
Quand je rentrerais en classe, le regard des gens sera forcément rivé sur moi. Je serais le centre de l'attention, ce que je déteste. J'étais une fille sans problèmes mais ce n'était pas fait pour durer. Maintenant j'ai une histoire, un passé, un futur incertain, rempli d’embûches et de problèmes.
Je me demande encore comme j'ai fais pour en arriver là. Je sais juste que je me suis loupée quelque part et qu'il ne faut plus que je fasse confiance aux gens. Il faut que je demeure solitaire, même si cela me fait mal de penser ainsi. Il faut que je me détache de mes prétendues amies.

Cher journal, tu seras mon seul et unique confident, le seul qui connaîtra désormais mes secrets. Au moins, avec toi, ils seront bien gardés.

Prochaine phrase :arrow: Le loup avait peur: il se méfiait du feu, des hommes, du bruit, des armes.
lectrice-en-herbe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par lectrice-en-herbe »

Le loup avait peur: il se méfiait du feu, des hommes, du bruit, des armes. Il avançait, tapi derrière le buisson, à plusieurs mètres du campement. La viande rôtissant au-dessus du feu, l'enivrait de son fumet, et malgré sa peur, l'animal était irrésistiblement attiré par l'odeur.
Soudain pris d'un instant de courage, il se mit à courir, enfonçant ses pattes dans l'herbe grasse le plus légèrement possible, discret comme une ombre. Il arracha le morceau de viande entre ses crocs et repartit en sens inverse.
Ce qu'il n'avait pas vu, c'était une petite bonne femme, agenouillé dans un coin, plonger dans son travail. La vue du loup, la fit crier, alertant ainsi tout le campement.
- Un loup !!! Un loup attaque le campement !!!!
Les hommes déboulèrent, armes en main. L'un deux, visa le loup qui en de grands bonds, fuyaient ce cauchemars. Il tira. Une seul fois. L'explosion retentit dans l'air, et le temps s'arrêta durant quelques secondes.
Le loup s'effondra, son museau se frappant brutalement contre le sol. Le moreau de viande, jaillit d'entre ses crocs tandis que sa mâchoire se décontractait avec brusquerie.Une tache rouge commença à imbiber son pelage gris sombre sur sa patte arrière droite. Il s'immobilisa, un homme à la carrure et à la barbe impressionnante avança et lui planta un pieux aiguisé entre les côtes, aspergeant l'herbe de gouttelette de sang.
Les habitants du campement partirent d'un rire victorieux, presque cruel.
Personne ne vit la larme qui s'échappait entre les poils de l'animal alors qu'une douce torpeur s'ancrait à son esprit. On s'empressa de le tirer sous une tente pour le dépecer.
Personne ne se demanda pourquoi cet animal était venu, personne ne sut que, par la faute et le courage d'une louve, quatre petits louveteaux moururent de faim...


Phrase suivante: Son rêve était pourtant simple !
Nat94

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Nat94 »

Joli texte! très bien écris! En voici la suite, à partir de la phrase que tu as laissé!

Son rêve était pourtant simple! Il voulait simplement vivre. Mais il était destiné à la mort, depuis le moment où l’Homme avait tiré le coup de feu sur la patte de sa mère. Il ne l’aurait pas entendu si, comme ses frères et sœurs, il était resté à la grotte et s’était endormi, persuadé que sa maman reviendrais à son réveil. Mais ce louveteau avait toujours préféré l’aventure à la sieste, et il avait suivi sa mère près du campement, à l’insu de cette dernière. À présent, il était pétrifié, dans les buissons, le regard fixé sur le pieu que l’Homme avait enfoncé dans la chair de sa mère. De son œil coula une larme, la même que celle de sa mère, celle qui coule lorsque l’on perd un être cher. Puis, une vague de rage l’envahi. Si il n’était pas si petit, si faible, il aurait planté ses crocs dans le cou du meurtrier de sa maman. Il eu une pensée pour ses trois frères et sa sœur. Il devait les prévenir, quitter l’abri, trouver de la nourriture. Mais comment faire pour trouver de la nourriture lorsque l’on est qu’un louveteau, alors que même sa mère n’avait pas pu le faire ? Ses chances étaient minces. Mais il devait essayer, c’était la dernière volonté de sa mère, celle qu’il avait lu dans la larme de sa mère.
Survis.
De tous ses sentiments, de tous ceux que sa maman lui avait appris, l’amour, l’amitié, la paix, la confiance, la pitié… Il ne lui restait que la haine. La haine, la colère, la rage. Même la peur était sortie de son corps, ne laissant de lui qu’une coque remplie de ténèbres. Il lui restait tout de même la patience. Car il était déterminé à tuer ces Hommes, jusqu’au dernier, et peu importe le temps que cela prendrai.
Il s’élança dans la nuit, son pelage noir corbeau se fondant parfaitement dans les ombres. Il n’avait plus le choix. Si il voulait venger sa mère, il ne lui restait qu’une seule solution. Rejoindre la meute qu’avait fuie sa maman, celle dont les loups n’avaient pas peur des Hommes, celle dont les loups s'entraînaient à tuer…


Prochaine phrase:
Son rêve avait changé. À présent, il ne souhaitais qu'une chose, venger sa mère.
lectrice-en-herbe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par lectrice-en-herbe »

Son rêve avait changé. À présent, il ne souhaitais qu'une chose, venger sa mère. Ses pattes l'emportaient silencieusement, avec une rage qui lui était inconnu avant. Il se fondait dans la nuit, tel un spectre des ténèbres, se guidant avec son instinct.
Il repensa à ses frère et sœur, toujours endormis, paisible. Presque malgré lui, il ralentit. Sa mère aurait-elle apprécie qu'il les abandonne ? Qu'il se laisse guider par sa colère seulement ?
Jamais elle n'aurait voulu qu'il rejoigne cette horde... Était-ce une bonne idée ?
Il fit lentement demi-tour, ses pattes frôlant le sol au rythme régulier de sa course.
L'une de ses sœur, s'était réveillée et gémissait faiblement. Il lui lécha le museau pour la réconforter comme il avait si souvent vu sa mère le faire. Puis lentement, il réveilla ses autres frère et soeur, un à un, et dans un gémissement plaintif, il leur apprit la nouvelle le plus délicatement possible.
Leur mère était une héroïne, elle s'était vaillamment battue contre l'humain à l'arme tranchante, elle avait eu un courage admirable, pour eux. Ils se devaient de faire qu'elle ne soit pas morte en vain. Ils devaient vivre.

Merci Nat94 :)
Phrase suivante: Elle le ressentait jusqu'au bout de chacune de ses terminaisons nerveuses.
sansu83

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par sansu83 »

Orha08 a écrit :La jeune femme attendait depuis une heure déjà
Quand elle vit arrivé le jeune homme.
Nat94

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Nat94 »

Ça fait un bail que personne n'a participé! Alors puisque faut relancer, ben je poste un petit texte pas top:

Elle le ressentait jusqu'au bout de chacune de ses terminaisons nerveuses. Ce désarroi, cette tristesse. Cette trahison.
Pourquoi? Pourquoi fallait-il qu'elle le voie, lui qui faisait battre son cœur, dans les bras d'une autre? Combien de fois avait-il dit l'aimer, pour ensuite la tromper avec ce pot de peinture ambulant, qui se fait un mec par semaine? Il sait pourtant qu'elle l'aime, et que cette p*te le lâchera dans quelques jours, une fois qu'elle se serait amusée un peu. Amusée à la faire souffrir, elle, le témoin de la tromperie de son petit ami. C'était elle qui avait laissé un mot dans son casier, "signée" son petit ami, afin qu'elle vienne les voir s'embrasser au milieu du parc, sans se soucier d'elle. La jeune fille sentit les larmes lui piquer les yeux et, alors que son petit ami levais des yeux horrifiés sur elle, elle partit en courant chez elle, en pleurs, songeant qu'elle allait y avoir droit. À cette phrase qu'elle déteste, qui reflète si bien l'hypocrisie de celui qui l'a dite.
"Ce n'est pas ce que tu crois."



Voilà, c'était juste histoire de relancer, j'en suis pas très fière... Trop court, trop... Pas bon quoi! Bref, si quelqu'un vient encore sur ce topic, la prochaine phrase est:
Elle courait, cheveux au vent, sans se soucier de s'il la suivait ou non.
J'espère que c'est pas trop compliqué!
arzella

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par arzella »

Je me lance!

Elle courait, cheveux au vent, sans se soucier de s'il la suivait ou non.
Il avec une seconde pour choisir. Choisir sa vie, son camp, la choisir elle. Une bourrasque de vent le gifla. Il était a un carrefour de sa vie, il devait choisir. Retourner là-bas, chez lui, et oublier tout ça. Ou la suivre, chez elle dans son monde. Déjà sa silhouette diminuait; bientôt l'ombre l'avalerai. Il n'avait plus le temps de tergiverser. Il se mit a courir. Autour de lui, tout devint gris. Gris gris gris. Sa silhouette à elle était grise, les ruines étaient grises, même le ciel était gris. Il passa le portail. Il brûla, il mourut, il hurla, sa tête explosa, il ne sentit plus rien. Puis il arriva de l'autre coté du portail. Elle lui faisait face, les mains sur les hanches. Elle souriait.
"Merci pour ta confiance."

C'est un peu court et pas génial, c'est la première fois que j'écris un texte ici.

La phrase suivante:
"Ce que je vit m'anéantit."

J'espère ça inspirera quelqu'un :oops:
Yololpoplove

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Yololpoplove »

Notes de cette couleur:

"Ce que je vis "vis" dans le sens vivre m'anéanti."

Meagan avait écrit ses mots dans son journal intime d'une main tremblante. Depuis la mort de Jay, sa vie était un enfer. À 15 ans, que son petit ami, non, son âme sœur se fasse tuer dans une fusillade je suis macabre... était insoutenable.

-Pourquoi moi? murmura-t-elle avant d'inonder son cahier de larmes.

Ce dernier était son seul refuge. Car tous ses amis l'avaient laissée de côté pour qu'elle puisse faire son deuil en paix. Tout le monde disait qu'il lui fallait du temps. Peut être, mais combien? Cela faisait un an que Jay était enterré et la douleur était toujours aussi vive, la plaie toujours aussi béante. Si près du gouffre, la jeune femme n'en pouvais plus. Elle avait besoin de soutient, de piliers sur lesquels s'appuyer, mais personne n'osait plus l'approcher de peur que sa peine soit contagieuse.

-Ah Jay, dit Meagan en levant les yeux au ciel, où que tu soit, il faut que tu saches que je t'aime encore et que je t'aimerai toujours, quoi qu'il advienne, je te le promets. Je sais que tu n'aimerais pas me voir pleurer ainsi, c'est juste que... Que...
Elle eu une nouvelle crise de larmes
-Tu me manque!!!!! Je suis loin de toi depuis si longtemps, je n'en peux plus!
Voilà, plus d'idées!!!
La phrase: Dédaigneux, il lui cracha au visage.
Yololpoplove

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Yololpoplove »

pandou451 a écrit :Cher journal, je m'appelle Léa et j'ai peur. J'ai peur de ce qu'il va se passer demain, après-demain, dans deux semaines, à la rentrée. J'ai peur de l'opinion que les gens se feront de moi. J'ai fais une erreur le dernier jour avant les vacances. Une grosse erreur. Tout le monde est au courant. Tout le monde le sait. Tout le monde me juge.
Quand je rentrerais en classe, le regard des gens sera forcément rivé sur moi. Je serais le centre de l'attention, ce que je déteste. J'étais une fille sans problèmes mais ce n'était pas fait pour durer. Maintenant j'ai une histoire, un passé, un futur incertain, rempli d’embûches et de problèmes.
Je me demande encore comme j'ai fais pour en arriver là. Je sais juste que je me suis loupée quelque part et qu'il ne faut plus que je fasse confiance aux gens. Il faut que je demeure solitaire, même si cela me fait mal de penser ainsi. Il faut que je me détache de mes prétendues amies.

Cher journal, tu seras mon seul et unique confident, le seul qui connaîtra désormais mes secrets. Au moins, avec toi, ils seront bien gardés.

Prochaine phrase :arrow: Le loup avait peur: il se méfiait du feu, des hommes, du bruit, des armes.

Oups j'avais pas vu l'autre histoire de journal... :?
Florance

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Florance »

Dédaigneux, il lui cracha au visage.Qu'est ce qu'elle croyait, pensait-il, qu'un désoler sufirait réparé ce qu'elle avait fait? Non mais qui est ce qu'elle pense avoir devant elle? Un simple chevalier sortis faire une promenade? Le simple fait d'avoir pu me voir pouvait être une raison suffisante pour mourrir sans regret.
La fille d'environ 9ans, l'ayant mieux observé, laissa tomber ce qu'elle avait dans les mains et partie vers son village en s'essuyant.
Pendant ce temps l'homme continuait à pensé à autre voix, il n'avait pas remarque la disparition de la fille qui avait renversé de l'eau sur son armure étaincellant, ni la venue des hommes armé d'haches, pelles et autres outils.
Dans un coin perdu du royaume de Hcar un prince va avoir sa fête.


Plusieur chose, déjà: est-ce que ce texte est assez pour respecter la règle du jeu?
C'était possible de mettre une fille pour lui? Ca m'est comme ça et j'ai pas trouver d'équivalent féminin pour lui donc je l'ai laisser tel quel.
Prochaine phrase est "Dans un coin perdu du royaume de Hcar un prince va avoir sa fête."
Bon jeu.
OliviaRUN974

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par OliviaRUN974 »

Bonsoir, tout d'abord excellent jeu ça fait vraiment travaillé l'imagination, c'est vraiment génial

Dans un coin perdu du royaume de Hcar un prince va avoir sa fête. Il avait manqué à son devoir royal en désertant le bal organisé en son honneur, à fin de lui trouver une épouse. Son père rêvé de ce bal depuis bien des années qu'allait-il penser de lui maintenant ? Ce que voulait le prince Sandrot, c'était voyager, explorer des terres inconnues, et ne surtout pas s'encombrer de femmes et enfants. Peu importe l'estime que son père aurait de lui désormais, il vouait vivre son rêve plus que tout au monde.

voilà, ce n'est pas très long mais j'espère que cela suffira :)

prochaine phrase: le soleil disparaissait déjà derrière l'horizon, mais cela ne l'empêcha pas de partir.
leaszecel

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par leaszecel »

"J'en ai marre je n'en peux plus. Je pars",l'avais-je entendu dire. Je pris enfin pleinement conscience de ce que signifiait ces deux petites phrases si énorme. Il voulait partir, autrement dit, se suicider. Je dévalais les escaliers 4 à 4 et le soleil commençait déjà à baisser dans le ciel."Plus vite, allez...", me répété-je dans ma tête, en boucle. Arrivée devant la grande bâtisse rouge, je n'accordais pas un regard à la façade et me dirigeais directement vers la barrière de derrière, vers le jardin... Je vis Josh penché vers l'étang et lui hurlait:
-Josh Jennings, je te jure que si tu mets ne serais-ce qu'un doigt de pied dans l'eau, je vais te chercher jusque dans les enfers et je te tords le cou moi-même.
Il fit un bond de tout les diables et éclata de rire. Je fonçais sur lui comme une fusée et le serrais dans mes bras le plus fort que je le pouvais. Je lui expliquais pourquoi j'étais dans cet état, devant ses yeux interrogateurs. Il rit de plus belle, encore plus fort. "Je veux juste partir, au sens littéral. Je m'en vais parce que j'en ai marre d'être ici", dit-il, ses yeux se voilant de tristesse. "Trop de souvenirs", ajouta-t-il. Devant mon air coupable, il me regarda avec tendresse et déposa un doux baiser sur mes lèvres.
Il me dit des paroles que je n'oublierais jamais et qui me firent monter les larmes aux yeux. Mais nous savions tout les deux que je ne pouvais pas faire ce qu'il me demandait, autant pour lui que pour moi. Il pris sont vieux sac et me donna un dernier baiser avec toute la tendresse et le bonheur partagé, à moitié caché, que notre relation contenait. Il se retourna et s'apprêta à partir quand je le rattrapais et le serrais dans mes bras, encore plus fort que tantôt. J'en avais tellement besoin. Puis je le laissais partir en lui faisant de grands signes et un énorme sourire plein d'amour. Au souvenir de ses dernières paroles, mon cœur flancha et les larmes me montèrent de nouveau aux yeux. Je n'en secouai que plus vigoureusement la main. Le soleil disparaissait déjà derrière l'horizon, mais cela ne l'empêcha pas de partir. De toute façon ils seraient tous les deux là de retour, bientôt. Josh me l'avait promis.

"Viens avec moi", m'avait-il soufflé à l'oreille.

Phrase suivante: Je ne saisis le sens de ses paroles que lorsque la tempête fut à son paroxysme.
Dernière modification par leaszecel le dim. 28 juin, 2015 4:33 am, modifié 2 fois.
Analya

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Analya »

COUCOU !!
Vu que j'adore le principe, je relance ce sujet ! :D
Désolée d'avance pour les fautes, j'ai dû mal à les remarquer pour les corriger moi-même :s De plus, j'ai l'habitude d'écrire au présent ; moi et le passé simple/imparfait, ça passe ou ça casse (généralement, ça casse) :lol:
J'ai mis du temps à écrire ce texte, mais j'espère qu'il vous plaira ! Attention, il est long :p
Breeefff, bonne lecture !
EDIT / Je m'excuse à nouveau pour les fautes. Le texte en lui-même n'est pas forcément limpide, bien écrit, même crédible ; mais il a été avant tout écrit pour le plaisir (sans aucune prise de tête !) et dans le but d'inclure la phrase proposée par le précédent membre. (Et surtout, je tiens à dire qu'il n'est en aucun cas démonstratif de mes talents d'écriture !! :lol: :lol: :lol:) CDLT. :mrgreen:


La tempête de l'amour.


L'océan en pleine rue.
Lorsque je franchis la porte vitrée, il n'eut aucun mot capable de définir la terreur qui s'empara de moi. Je découvris avec un énorme choc cet horrible spectacle.
Des rafales de vent secouaient les arbres, certains jonchaient à présent le sol, les détritus, objets et autres particules de matière non identifiables s'envolaient à vitesse vertigineuse et voltigeaient dans le ciel, comme pris dans un tourbillon. La pluie frappait le béton à coups de milliers de gouttes d'eau, qui toutes ensembles formaient un brouillard blanc et agité. Des masses informes étaient affalées par terre, de ci et de là, et je ne voulais pas savoir ce qu'elles étaient, alors même qu'on me soufflait la réponse à l'intérieur de moi. Les voitures étaient alignées devant l'immeuble, aux vitres brisées, aux portières arrachées, et j'avisai, là, affalé près d'une boite postale partagée en deux, un homme inconscient, entouré de paperasses. De l'eau coulait contre son tee-shirt bleu clair, son jean, son visage, ses cheveux, partout où elle pouvait y poser ses gouttes. Elle prit une couleur violâtre en entrant en contact avec le sang qui s'échappait du crâne de l'étranger. A cette vue des plus terrifiantes, une panique alarmante et intense prit d'assaut mon cœur et comprima mes poumons. Paralysée, prise de sueurs froides, je ne parvins pas à faire un pas vers lui, ni même à esquisser un seul geste. Peut être pouvais-je palper son pouls, essayer de le réveiller, épancher son sang, l'aider à rejoindre un abri, le traîner jusqu'au mien ? Le préau du bâtiment 16 de la rue Moldus me protégeait de la pluie et des plus grandes secousses du vent. Mais non, à mon grand désarroi, j'en fus incapable. Mes muscles ne fonctionnaient plus, une peur considérable en avait fait ses proies, et mon corps tremblait de froid.
Pire encore : mon âme était elle-même comme secouée de tremblements.
Lâche, je laissai la force de la nature faire de l'homme sa victime. De toute manière, il était probablement mort, maintenant.
Une question, une seule, régnait maintenant dans mon esprit : Et lui, l'était-il aussi ?
J'éclatai instantanément en sanglots à cette idée, ce qui intensifia ma sensation de mal être et me donnai l'impression d'avoir perdu l'usage de la vue, et essayai tant bien que mal d'esquisser un mouvement de recul, pour retourner au calme et à la chaleur qui régnait dans le hall de mon immeuble. Ne serait-ce qu'un seul instant, puis après, je me mettrais à sa recherche. OK ? m'intimai-je en mon for intérieur. Ma raison accepta, mon corps acquiesça, mais mon cœur refusa avec une véhémence inouïe. Non ! me cria-t-il. Je n'avais pas le droit. Il ne devait pas être bien loin et je devais le secourir. Au moins lui.
Mais pourquoi était-ce si dur d'allier les actes aux paroles, surtout dans cette situation d'enfer ?
Un mal de crâne se pointa et me lacéra la tête. Je chancelai, sonnée, et tout à coup, je me pris une bourrasque de vent en pleine face, si forte que je trébuchai et m'affalai sur le carrelage humide et sale. Des étoiles pailletèrent devant mes yeux dans un halo de lumière blanche. Les paupières fermés, le corps douloureux, je compris et acceptai mon sort.
J'allais mourir.
C'était tout ? Une lumière blanche, des étoiles, et tu perdais la vie ?
Des images défilèrent soudain dans ma tête. Je pensai à ma mère et à mon père. Je vis mon frère, ma soeur, mes amies. Je crus apercevoir mes voisins, mes camarades de classe. Je ne savais pas où ils étaient. Lorsque la tempête, que dis-je ! tornade avait éclaté, j'étais seule, chez moi, en train de lire un roman... Pour moi, ce genre de situation avait toujours été le paradis en pleine Terre.
Toutefois, quand j'avais inconsciemment laissé dévier mon regard vers la fenêtre de ma chambre, j'avais vu l'enfer.
Mon portable s'était au même instant mis à sonner. Le téléphone fixe s'était mis à sonner. Une alarme dans ma tête s'était mise à sonner.
Celui qui m'avait appelé sur mon portable, c'était Tareyn.
Allongée sur le béton, le corps tremblant, je me rappelai ses cheveux dorés, son corps musculeux, la chaleur de son souffle contre ma joue lorsqu'il me murmurait quelque chose à l'oreille, son rire semblable à un gloussement, ses yeux bleus et rêveurs qui me faisaient toujours penser à l'océan dans son plus beau sommeil.
L'océan en pleine rue. Oui, c'était ça, en quelque sorte.
Mais il ne dormait plus ; il était éveillé. Furieux.
Invincible.
Que m'avait dit Tareyn, déjà, après que je l'avais forcé à me donner son emplacement par téléphone ?
"Ma jambe est coincée et blessée sous une voiture de couleur grise, près de ta rue, je ne saurais définir précisément où. Mais s'il te plaît, ne viens pas. Je t'en supplie. Reste à l'abri. "
Sa voix n'avait été qu'un murmure, un murmure faible et essoufflé, puis elle avait été suivie d'un long râle semblable à un grognement animal. Lorsque je lui avais promis instantanément de venir le secourir, parce que je n'étais pas assez sage pour suivre ses conseils, lorsque le bruit du vent avait été trop immense pour que je puisse l'entendre formuler une quelconque réponse, lorsque j'avais raccroché, perdue et prise d'un sentiment plus fort que la peur, plus fort que tout ce que j'avais connu auparavant, j'avais compris une chose : Il ne survivra pas.
Seulement, vu que ce n'était pas des choses auxquelles on pensait d'habitude, j'avais préféré éviter d'y songer et je m'étais envolé au dehors de l'appartement, ignorant stupidement le son du téléphone fixe.
Je devais essayer, m'étais-je dit. Je devais le retrouver. Je devais essayer.
Et maintenant, Ayna, tu te défiles ? songeai-je amèrement. Regardes, tu n'es pas morte, alors vas-y ! Que ressentait Tareyn en cet instant, seul et prisonnier sous cette nuit bleutée qui dardaient ses lames acérées et échappait son souffle meurtrier et dévastateur contre la terre ? Pensait-il à moi ? Pensait-il et savait-il que les dernières minutes de sa vie étaient probablement celles qu'il était en train de vivre ?
Savait-il que j'allais réellement venir le retrouver ?
Et surtout, surtout, surtout, savait-il que je l'aimais plus que ma propre vie ?
Mes questions n'avaient d’intérêt que si j'en trouvais les réponses.
Rassemblant tout mon courage, toute mon énergie, toute la vie qui pulsait encore en moi, je fis bouger mes doigts. Puis mes jambes. Ma tête. Lentement, mécaniquement, je me hissai sur mes pieds. Je ne portais qu'une simple veste, mais ça m'était égal. Je séchai mes larmes, à nouveau déterminée. Allons-y, une bonne fois pour toute.
"Tareyn ! Tareyn, où es-tu ?"
Mes cris se perdirent dans le néant des souffrances. Je n'étais pas la seule à crier ; de nombreuses voix me parvinrent d'où j'étais, vites englouties par le bruit du climat. Les porteurs de ces hurlements étaient sûrement comme moi ; abasourdis, déconcertés, terrifiés, au bord du gouffre. Je mis ma capuche, quittai le préau de l'immeuble, et me retrouvai aussitôt prise dans le tourbillon infernal. La pluie s'abattit contre moi, sauvage. Je courus jusqu'aux voitures pour m'y cramponner et ce fut comme ça que, à tâtons, les yeux à demi-fermés, j'avançai jusqu'à le croisement des trois rues ; Moldus, Hispani et Artans. Tareyn m'avait décrit une voiture grise. Or, je n'arrivais pas à distinguer les automobiles à l'opposé de ma rue, Moldus. Au diable les éléments, je m'en sortirai quand même. Je me remis donc à crier à pleins poumons : "Tareyn ! TAREYN ! TAREYN !!" Une quinte de toux bouscula ensuite mon corps, et je me mis à suffoquer. Vite, reprends-toi ! Je pris de grandes respirations, alors que mon coeur semblait vouloir s'arracher de ma poitrine.
"Jeune fille ! Vous allez bien ?"
A demi aveugle, je me retournai vers le son de cette voix. Qui était-ce ? J'aperçus une forme indistincte s'avançait vers moi, dans la rue Hispani. "Rentre chez toi ! Tu ne vois pas la tempête ?!" cria la personne pour couvrir la cacophonie du vent. Elle était loin. Je ne sus pas si c'était un homme ou une femme, mais c'était à vrai dire la dernière de mes préoccupations.
"Laissez-moi tranquille."
"Tu veux mourir, c'est ça ? Viens te mettre à l'abri dans l'immeuble !!! VITE !!!! Il y a déjà de nombreux morts et blessés !"
"Laissez-moi tranquille."

Peut être m'avait-elle entendu, je l'ignorais, mais en tout cas, quelques secondes plus tard, la forme bizarre disparut, englouti par un immeuble.
Laissez-moi tranquille, laissez-moi tranquille, laissez-moi tranquille, ce fut les mots répétés en boucle dans ma bouche alors que je contournai le capot de la voiture pour m'engager dans la route. Je regagnai l'autre côté de la rue à vitesse de tortue, milles questions tournicotant dans ma tête. Où était les secours ? Dans ce genre de situation, n'avait t-il pas des hélicoptères pour évacuer les civils ? A moins que les gens étaient au courant depuis le début, mais que certains l'ignoraient, et en payaient à présent le prix. C'était sûrement mes parents qui m'avaient appelé, à la maison. Ils étaient sensés être de sortie avec ma soeur et mon frère, tous deux âgés de 10 ans. Sortie pique-nique. J'avais refusé de venir, parce que j'étais maintenant "majeure" et "trop grande pour ce genre de trucs." Quelle conne j'avais été. En refusant, j'avais sans doute jeté aux oubliettes les derniers moments que j'aurais pu passer avec ma famille. Mais si j'avais accepté, j'aurais été sans doute incapable de porter secours à Tareyn, parce que le parc du pique-nique se trouvait à des kilomètres de chez moi.
Quelle douce et horrible ironie.
"Tareyn ! Tareyn !" continuai-je à crier entre deux quintes de toux, tout en ressassant mes erreurs. J'arrivai au défilement de voitures opposé à celui que j'avais pris auparavant, et c'est là que j'entendis sa voix.
Suffocante mais assez aiguë pour que je la perçoive.
"Ayna. Je suis là ! Devant toi !"
Une lueur d'espoir illumina l'obscurité de mon âme.
"Tareyn !"
Muée d'une énergie soudaine, je me fiai à mes sens d'écoute et courus le long du trottoir, me battant furieusement contre le vent. Je vis soudain la voiture grise, et détalai dans sa direction, jusqu'à apercevoir un corps mobile à ses côtés. C'était lui.
"Oh, Tareyn ! Mon Dieu !"
Soulagée, je plongeai à son niveau. Il était allongé contre le béton, sa jambe bloquée contre la roue dans un angle bizarre, dans une mare de sang qui me fit soulever le coeur. Il portait un simple tee-shirt ainsi qu'un survêtement, sa tenue habituelle lorsqu'il faisait son footing. Son corps était tremblant contre le mien, mais encore plein d'une force irrésistible. Il essaya tant bien que mal de m'entourer de ses bras. Je pleurai à chaudes larmes, à la fois horrifiée de le voir dans cette situation et à la fois heureuse d'avoir réussi à le retrouver avant que la mort ne nous emporte. Je ne pensai plus à rien, sinon à lui, à ce maintenant qui était le nôtre.
"Je t'ai dit de ne pas venir." me souffla-t-il à l'oreille.
"Tais-toi et serre-moi fort." Il le fit, ; maladroitement, mais il le fit.
L'eau noya notre enchevêtrement de corps pendant quelques secondes qui me parurent proches de l'éternité, puis je reculai un peu, plongeant mes yeux dans les siens. Des gouttes coulaient contre son visage, et contre le mien.
"Bébé, je le répète : tu n'aurais pas dû venir. Tu ne vois pas que je vais y passer ?"
"C'est maintenant que tu trouves le courage de m'appeler bébé ?"
Nous étions les meilleurs amis du monde, pourtant notre relation était dénuée de surnoms affectueux, et surtout, elle était purement amicale. Enfin, d'apparence. Parce que, moi, je l'avais toujours aimé d'amour.
Lui aussi ?
"Vas-t-en." grogna-t-il, apparemment en proie à une douleur sourde.
"Je vais essayer de dégager ta jambe." J'allais me lever quand il me retint par la main.
"C'est impossible, bébé. Je vais mourir." murmura-t-il d'une voix aussi faible que celle que j'avais entendu au téléphone. Ses paroles furent comme des lames qu'on m'enfonçait dans la peau. " Ce serait du temps perdu. Je sens déjà la vie me quitter, j'ai perdu beaucoup trop de sang."
"Arrête. Ne dis pas ça." J'éclatai en larmes, le corps secoué par mes pleurs, les poumons comprimés par la douleur. La pluie et le vent ne faisaient plus partie de la scène, ils étaient désormais en arrière-plan. "Arrête ! Tu ne peux pas me quitter !"
"Vas-t-en, s'il te plaît, pour moi." Il mit toute la conviction dont il était capable dans sa voix. "Je ne veux pas que tu meures, fais ce que je te dis !!"
J'ouvris la bouche pour lui répondre quand, tout à coup, les gouttes redoublèrent d'intensité, puis se changèrent en grêlons.
Ma douleur fut telle que je ne pus prononcer un mot.
C'était comme des pierres qui s'échappaient du ciel. Blessée à la tête, aux mains, au visage, je tombai à la renverse contre Tareyn, qui poussa lui-même multiples cris de souffrance. Son visage était face à la mort, non protégé. Si j'avais eu encore le contrôle de mes membres, j'aurais tenté de recouvrir ses traits séduisants de mes mains ou, même, de tout mon corps, mais je ne l'étais plus.
Horribles et plurielles émotions proches de la mort nous secouèrent. Combien de temps ? Je l'ignore.
Les étoiles se remirent à danser devant mes yeux.
La lumière revint apporter sa blancheur immaculée.
Au loin, quelque part, quelqu'un prononça quelque chose.
Était-ce Tareyn ? Quoi ? Qu'a-t-il dit ?
Ne suis-je pas morte ?
Une bouche contre la mienne. Une sensation chaude, douce et palpitante. Et les mêmes mots prononcés, que j'entendis clairement, cette fois-ci.
"Mon amour, je suis désolé."
Les lèvres de Tareyn - c'était bien lui, je pouvais reconnaître le timbre de sa voix entre mille - quittèrent les miennes aussi vites qu'elles s'y étaient posées.
A nouveau, il me parla. Je ne saisis le sens de ses paroles que lorsque la tempête fut à son paroxysme.
"Sache que je n'ai jamais eu la force de te dire que... Je t'aime. Je t'aime de tout mon être, Ayna."
Mon amour, mon bébé, mon tout sans qui je n'étais rien, m'aimait.
Mon cœur s'envola, la joie me submergea, mon âme s'illumina.
"Je t'aime aussi, Tareyn." crus-je avoir dit en retour, mais je n'en fus pas sûre, parce qu'au même instant, la lumière blanche fut englouti par une obscurité noire.
L'obscurité de ma mort.
Oh mon Dieu, faite qu'il m'est entendu lui dire que je l'aimais.
S'il vous plaît.
Je vous en supplie.

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Ce jour-là, le 19 janvier 2001, une tempête bouscula la ville de Rochetta, en Tahimati. Il eut des centaines de dégâts. Les rues furent ravagés, certaines habitations détruites, les voitures endommagés. On enregistra 40 blessés et plus d'une trentaine de morts, pour des dizaines de familles ravagées par le deuil et la souffrance.
Ce jour-là, moi, Ayna, je connus un de ces phénomènes climatiques qui dévastent la vie humaine et entraîne la mort.
MAIS, je connus surtout une toute autre tempête : celle de l'amour.
Elle dévasta mon cœur et entraîna le bonheur.
Quand bien même il fut... D'un si court instant.

FIN.

Voilà, voilà !!! ;D
LA PROCHAINE PHRASE : Je suis désolé de t'aimer au point de te faire souffrir.
Dernière modification par Analya le mar. 23 déc., 2014 9:17 pm, modifié 3 fois.
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