Le thème du concours d'écriture de juin est : Sur une planète inconnue ! Extraterrestres, spationaute en mission aux confins de l'univers, habitants d'une planète étrangère, laissez libre court à votre imagination pour nous écrire une histoire sur ce thème ! Vous avez jusqu'au 30 juin.
Pour rappel :
♦ Vous avez tout le mois (et pas plus !) pour poster votre texte sur le sujet, nous n'accepterons pas les retardataires.
♦ Un jury composé de plusieurs personnes lira ensuite vos créations littéraires et désignera le texte vainqueur. Le gagnant sera récompensé d'un badge spécial et d'une petite surprise.
♦ Tous les types de textes sont acceptés (fiction, histoire vraie, nouvelle, essai, en vers, en prose) du moment qu'ils collent au thème !
♦ Il n'y a pas de limites minimum de caractères. En terme de taille, le format d'une nouvelle de 15 000 signes (environ 7 pages) est le maximum qui sera accepté.
♦ Faites attention à votre expression et à votre orthographe, il est toujours plus agréable de lire des textes écrits dans un français correct
♦ Attention : Seuls les membres de Booknode dont le profit sera un minimum complété (quelques livres en biblio et infos sur le profil) pourront participer, peu importe votre date d'inscription. Vous pouvez très bien vous être inscrits la veille, il n'y a aucun soucis, tant qu'il est clair que vous ne vous êtes pas inscrits sur le site juste pour participer et ne jamais y revenir
Journal de bord du capitaine Harris.
Entrée numéro 1.0:
Nous partons en mission sur Alius. Une planète récemment découverte et qui selon les données de la NASA abrite la vie.
La mission consiste donc à tenter de prendre contact avec ces formes de vie. Malheureusement la NASA à également trouvé des cratères non naturels...comme si des bombes avaient explosées. Nous devons également trouver la cause de ces cratères.
L’équipage se compose de trois scientifiques, deux pilotes, et d’une escouade de six soldats: La 5ème division, simple mesure de précaution dans l’éventualité que les habitants seraient hostiles.
Fin de l’entrée 1.0
Journal de bord du capitaine Harris.
Entrée 1.1:
La NASA vient d’appeler il ont trouvés des vaisseaux écrasés sur cette planète.
Des vaisseaux humains...Nous allons nous poser près de ces vaisseaux et essayer de trouver des survivants.
Le problème est que cette planète est le triangle des Bermudes de l’espace. Pas moins de 23 vaisseaux ont disparu dans le coin.
Le voyage est de tout façon presque terminé encore 4 heures avant d’atteindre Alius.
Je n’ai pas parlé à l’équipage de la disparition des vaisseaux dans la zone.
De peur de les effrayer.
Nous arriverons cette nuit, j’espère sans encombres.
Fin de l’entrée 1.1
Journal de bord du capitaine Harris.
Entrée 2.0:
Ce que je redoutais est arrivé.
Le vaisseau s’est crashé dans un canyon.
À 153 kilomètres du lieu d’atterrissage prévu.
Mais l’avantage est que nous avons trouvé des survivants qui avaient établi un repaire dans ce même canyon, ils ont des armures inconnues, ils les auraient volées aux aliens.
Leur chef,Arto,m’a révélé qu’ils sont en guerre contre les aliens depuis 40 ans.
Ils sont aidés dans leur tâche par un groupe de 5 mercenaires.
Ils sont tous d’accord sur ce point, les crashs dans la zone ne sont pas normaux.
Les aliens utiliseraient un sorte de machine avec un rayon tracteur. Ce qui à fait s’écraser tous les vaisseaux dans la zone.
On à envoyé un négociateur pour tenter de parler avec les aliens.
Ça fait trois jours qu’il est parti et nous n’avons toujours pas de nouvelles de lui.
Demain l’escouade et moi allons partir à la rencontre des aliens.
Fin de l’entrée 2.0
Journal de bord du capitaine Harris.
Entrée 2.1:
Le groupe est parti depuis 3 heures et nous avons trouvé tout un tas de cadavres et de machines détruites. Pas de doute il y a bien une guerre ici, on approche de leur capitale,Armonia, où nous allons tenter de parler avec leur chef.
Certains locaux pacifiques nous ont donné des conseils et des provisions pour le voyage.
À notre arrivée il faut absolument enlever au moins son casque.
Sinon les aliens. Penseront que nous les attaquons.
Et les aliens parlent notre langue il faudra donc éviter de les appeler les aliens devant eux.
Sinon...on risque de ne pas rentrer vivant de ce voyage.
Fin de l’entrée 2.1
Journal de bord du capitaine Harris.
Entrée 2.2:
Nous venons d’arriver à la capitale. Le chef nous à rencontré et nous à expliqué les raisons de cette guerre.
Il y a 40 ans certains humains ont attaqué des aliens et ont tenté de prendre le pouvoir sur cette planète. Les aliens ont donc répliqué en attaquant des camps humains et les humains ont riposté.
La guerre avait donc commencé.
Cependant j’ai comme un doute...cette attaque n’était pas approuvée par les humains...
Ils se peut donc que cette guerre soit orchestrée par quelqu’un.
J’irai enquêter.
Fin de l’entrée 2.2
Journal de bord du capitaine Harris.
Entrée 2.3:
J’ai trouvé des infos sur un complexe que ni les humains actuels ni les aliens n’ont construit...je vais commencer mon enquête là dedans (d’ailleurs j’ai trouvé qu’il fallait appeler les aliens : les Aluisien).
J’ai tenté de convaincre quelqu’un de venir avec moi mais personne ne l’a voulu.
Je me retrouve donc tout seul pour enquêter.
J’espère ne pas tomber sur un trop mauvaise surprise.
Fin de l’entrée 2.3
Journal de bord du capitaine Harris.
Entrée 3.0
Je vais arrêter d’espérer...j’ai déjà dû combattre un régiment complet juste devant le complexe.
Je ne sais pas comment je m’en suis sorti. Mais je m’en suis sorti c’est tout ce qui compte.
Bref. J’ai découvert que toute cette guerre n’est en fait qu’une simulation pour entraîner les mercenaires.
Mais les humains et les Alusiens n’en savent rien.
La guerre à donc fait des milliers de victimes...pour un entraînement.
J’irai trouver le responsable de cette guerre et avoir une petite discussion avec lui...
En attendant j’ai envoyé les fichiers au chef des Alusiens et à Arto. J’espère qu’ils vont trouver un arrangement.
Fin de l’entrée 3.0
Journal de bord du capitaine Harris.
Entrée 3.1:
Pour une fois j’ai eu raison d’espérer. Arto et Garlu,le chef des Alusiens, vont signer un traité de paix entre les deux peuples.
J’ai même un nom pour le responsable de cette guerre. Léonard Skyla, cette personne va devoir répondre de ses actes. Et comme par hasard. C’est le PDG de Black Merc. La plus grosse société de mercenaires de la galaxie.
Je pars demain m’assurer qu’il arrête toute ces guerres.
Fin de l’entrée 3.1
Journal de bord du capitaine Harris.
Entrée 4.0:
Ceci sera soit la dernière soit l’avant dernière entrée de ce journal.
Je suis devant l’immeuble de Black Merc.
Cela fait trois jours que je me prépare, j’ai réuni des hommes et du matériel pour cette attaque.
Ne pas oublier. La cible prioritaire est Léonard Skyla.
Le plan sera constitué d’un attaque au rez-de-chaussée et d’un autre sur le toit.
Le PDG n’aura donc aucun chemin de fuite.
Fin de l’entrée 4.0
Journal de bord du capitaine Harris.
Entrée 4.1
C’est fini.
Léonard Skyla est mort.
J’ai découvert qu’il avait fait la même chose sur d’autres planète.
Toutes sont à présent libérées de son joug meurtrier.
Et sa société à fermé.
Pour beaucoup de monde je suis un héros.
Mais je ne me considère pas comme tel.
J’ai juste fait ce qu’il y avait à faire.
Maintenant, Arto,les humains,les Alusiens vont vivre en paix et c’est tout ce que j’ai besoin de savoir
Bonjour, voilà mon texte, bonne découverte à tantôt
Un grumeau dans le cosmos
Stéphanie avait craqué. Jessica, sa meilleure amie, lui avait demandé d’aller visiter le musée de l’astronomie. C’était bien plus intéressant que d’aller faire les soldes, lui avait-elle dit. Peut-être. Sauf que Stéphanie connaissait très bien ce musée et pour cause : elle était la fille du célèbre astrophysicien Niklas Namier. Son père les avait déposées devant le bâtiment alors qu’il se rendait au Grand Conseil, sorte de Super Parlement des pays de l’hémisphère sud.
- Que ta journée soit claire, dit le professeur Namier à sa fille.
- Que ton cosmos résonne, enchaîna Stéphanie.
- Euh, j’ai raté un épisode ? demanda Jessica.
- Un truc familial, un peu long à te raconter, lui répondit Stéphanie tandis que son père avait redémarré. Viens, on va aller visiter le musée. J’ai déjà appelé pour qu’on nous réserve un robot guide.
Elles se joignirent à un groupe de touristes qui écoutait les explications d’un guide androïde.
- Ici, le portrait de Kepler. Son ouvrage « Astronomia nova » publié en mille six cent-neuf, contient les résultats de ses années de travail sur les mouvements de la planète Mars. Il fallait six mois de voyage en l’an deux mille pour se rendre sur la planète rouge. Nous avons bien fait des progrès même si nous n’avons pas encore pu la coloniser. C’est avec la découverte du carburant Phénix version I que l’envoi de satellites d’observation a été rendu possible.
- Nous sommes déjà à la version XII de ce carburant que les pays pauvres nous envient tellement, annonça fièrement un touriste obèse Lésothan qui portait une casquette jaune fluo vissée sur le crâne.
- Quand on pense qu’ils travaillent encore avec l’énergie fossile comme le pétrole. Je les plains, dit une Bolivienne d’un ton nonchalant. Qu’en pensez-vous ?
Le guide androïde demeura stoïque vu qu’il n’avait pas été programmé pour répondre à ce genre de question. Sa base de données était simple et parfois binaire.
En résumé, tous les pays de l’hémisphère sud disposaient de tout (énergie, nourriture et technologie), les autres étaient dans la m…, enfin la malnutrition, la mal- répartition et la maltraitance de leur population.
Le guide androïde, imperturbable, continua ses explications.
- Tous les petits points que vous voyez sur cet écran représentent les météorites qui rencontrent notre planète.
- Mais comment se fait-il qu’aucun d’eux ne nous ait détruits ? demanda une touriste Papouan Néo-Guinéenne inquiète.
- L’atmosphère joue un rôle de tamis, une sorte d’écran protecteur. La Terre en reçoit régulièrement cinq cents tonnes par jour sous forme de poussière. À l’échelle de la Terre, ce n’est pas grand-chose, ajouta-t-il pour rassurer ses visiteurs.
Tout le monde avait les yeux rivés sur les écrans montrant les petits points blancs qui se déplaçaient et finissaient par disparaître.
- Celui-là est plus gros que les autres, remarqua Stéphanie.
- En effet, mais regardez, il sera dissous comme les autres.
- Oh oui, c’est vrai ! s’exclama Jessica.
Et le gros point disparut quelques instants plus tard et d’autres points plus ou moins gros prenaient le relais.
Le groupe profitait des projections holographiques pour découvrir la naissance des étoiles au sein des nuages interstellaires, la ceinture d’astéroïdes ou les vallées martiennes.
- Et la vie dans tout ça ? demanda Stéphanie.
Le guide androïde donna de nouvelles explications. L’univers était à la température d’environ moins deux cents degrés Celsius (les Fahrenheit avaient été abandonnés depuis longtemps) et un peu plus chaud en présence de soleils. Les programmateurs du guide androïde avaient mis quelques touches d’humour qui ravirent Jessica. Mais ce n’étaient que quelques minuscules loupiottes de chaleur à l’échelle de l’univers. Pour avoir de la vie, il fallait trois conditions : de l’eau entre zéro et cent degrés, du carbone et de l’énergie. Tout avait commencé au fond des océans avec des bactéries il y a trois virgule huit milliards d’années alors que l’âge du système solaire était de quatre virgule quatre cent cinquante-six milliards.
- Ne me demandez pas pourquoi il y a des virgules. Je ne le sais pas.
Le groupe éclata de rire.
- Et les extraterrestres alors ? demanda Jessica.
- Nous ne savons pas encore, répondit le guide androïde. Mais en mille neuf
cent quatre-vingt-quinze, nous avons découvert la première planète extrasolaire. Et beaucoup d’autres ont été découvertes. Et la grande surprise a été que ces planètes extrasolaires ne ressemblaient pas à celle que nous connaissions dans le système solaire. Par exemple, nous avons découvert qu’une planète extrêmement grosse et gazeuse pouvait tourner beaucoup plus près autour du soleil.
Et pendant que les touristes écoutaient les explications du guide androïde, au Grand Conseil, le professeur Namier faisait une annonce.
- Les comètes ont apporté des ingrédients intéressants à notre planète, des briques du vivant en quelque sorte et l’alchimie s’est mise en place. Nos satellites auscultent à distance la composition de l’atmosphère des planètes extrasolaires avec pour référence : présence de dioxyde de carbone, vapeur d’eau et d’ozone. Si ces trois éléments sont réunis, il y a de la vie sur cette planète. Mes amis, l’instant est solennel : nous avons trouvé Terre II !
Jessica et Stéphanie avaient fini par quitter le musée pour s’adonner au magasinage : l’appel des soldes avait quand même été entendu.
En rentrant des heures plus tard les bras lourdement chargés, la maman de Stéphanie invita Jessica à manger avec eux. Monsieur Namier voulut éteindre le poste de télévision.
- Mais chéri, c’est ton patron ! s’exclama Madame Namier. Qu’est-ce qu’il fait à la télé ?
Le professeur Tenant lut sa déclaration avec solennité. Quand il annonça qu’on avait découvert une planète où les conditions de vie étaient similaires à celle de la Terre, tout le monde retint sa respiration de stupéfaction. Le professeur Tenant dévoila sa dernière carte pour la fin de son intervention : un grand programme de colonisation ouvert à tout le monde, allait se mettre en place pour partir coloniser celle qu’on appelait déjà Terre II.
- Génial ! On va pouvoir partir dans l’espace, s’exclama Jessica enthousiaste. On va y aller ensemble. Tu imagines…
- Il n’en est pas question ! la coupa le professeur Namier d’un ton sec.
- Mais pourquoi ? demanda sa fille.
- Je travaille à ce programme et je t’interdis de partir. Il est hors de question que tu partes avec ces colons.
- Mais papa…
- Calme-toi, mon chéri. Ta fille…
- J’ai dit non ! Tant que tu ne seras pas majeure, tu ne partiras pas dans l’espace. Et si j’étais toi, Jessica, je resterais ici. Fin de la discussion.
Le reste du dîner se déroula dans une atmosphère pesante.
L’intervention télévisuelle du professeur Tenant fit l’effet d’une bombe et se répandit comme une traînée de poudre aux quatre points cardinaux. On allait pouvoir partir dans l’espace, commencer une nouvelle vie et quitter la Terre. Jessica décida de s’inscrire comme des millions d’autres terriens et pour célébrer cette initiative, une fête d’un bout à l’autre de la terre avait été organisée.
- Tu m’accompagneras ? Je veux que toute ma famille et tous mes amis soient là le jour du décollage. Et il est hors de question que ma meilleure amie ne vienne pas me souhaiter bon voyage.
- Je viendrai te voir en vacances, répondit Stéphanie. Promis !
- Tu peux encore changer d’avis, lui souffla Jessica.
- Mon père me tuerait si je partais comme ça. En plus, je déteste les adieux. Je te regarderai de loin, ça me tordra moins le cœur.
- On en reparlera plus tard. Allons faire la fête. Samba ! lança Jessica.
Dans les rues du monde entier, de superbes filles parées de costumes multicolores en plumes et strass, se trémoussaient au son des tam-tams, des tambourins, des guitares, des tambours, des sifflets à roulette et des trombones à coulisse. Des rires fusaient de partout alors que les policiers, les pompiers, les facteurs et les ouvriers de travaux publics improvisaient des chorégraphies sous les regards complices des seniors. Les enfants se régalaient de friandises (les pays de l’hémisphère sud avaient envoyé vers l’hémisphère nord des tonnes de vivres pour l’occasion) alors que les mamans invitaient les passants à entrer dans la danse. Les appareils photos crépitaient dans un ballet incessant, il fallait immortaliser l’instant car ce serait, pour beaucoup, la dernière fois qu’ils feraient la fête sur leur bonne vieille Terre. Les rires et l’insouciance étaient rois et reine des défilés de samba. Le compte à rebours final allait bientôt commencer. Ils allaient quitter la terre.
***
Le grand jour arriva. Le professeur Tenant s’adressa aux colons.
- Vous allez quitter la Terre. Bonne chance à vous.
Le sourire aux lèvres, il regarda partir tous les vaisseaux. Lui seul et les personnes qui avaient participé au programme savaient qu’ils percuteraient bientôt l’astéroïde jsz161 plus communément appelé Terre II. Le problème de surpopulation était résolu ! Le professeur Tenant était l’instigateur de l’immense projet qui allait faire mieux que toutes les guerres, les famines et les épidémies réunies. Son scénario avait parfaitement fonctionné.
Monsieur Namier quitta le bâtiment et rentra chez lui, dans la perspective d’un bon dîner avec sa femme et sa fille unique Stéphanie. Sa femme l’attendait, bouleversée : « Niklas, Niklas, je n’ai pas pu la retenir, Stéphanie est partie avec sa meilleure copine. Tu sais bien à quel point elle avait envie de se joindre aux colons, malgré ton interdiction. Elle est dans l’espace à l’heure qu’il est. Enfin, ce n’est pas si grave, après tout – maintenant que nous savons comment faire, on peut toujours aller la rejoindre plus tard sur Terre II, non ? ».
Bonjour,
le concours de juin avait été laissé de côté à cause de son nombre de participants (seulement deux) qui nous semblait un peu juste pour donner un vainqueur. Cependant, nous avons fini par voter et le vainqueur est Jfjs avec Un grumeau dans le cosmos. Bravo à vous deux pour vos textes
