Hello !!!
Voici ma participation pour ce mois-ci !
Rêve éternelle :
Depuis que je suis toute petite, j’ai peur du noir, et surtout je redoute l’heure d’aller me coucher. De ce fait, je suis donc sujette a beaucoup d’insomnie, et je retard sans cesse le moment d’aller au lit. Et malgré mes 28 ans, je dors encore avec une petite veilleuse en forme de lapin.
La raison est assez simple : Toute les nuits, je fais le même cauchemar :
Je suis dans ma chambre, et tout est beau et coloré, la lumière du jour illumine toute la pièce. Puis, tout à coup, sans que rien ne laisse l’envisager : Le soleil disparaît tout d’un coup. Faisant place à une obscurité morbide.
Je cours alors vers l’interrupteur pour allumer la lumière : rien. Je martèle tout les interrupteurs et lampes de la pièce : rien y fait : Je suis prisonnière de l’obscurité. Je vais alors à la fenêtre, pour au moins essayer d’avoir la douce lumière de la lune. Elle n’est même pas dans le ciel, ni aucune étoile d’ailleurs : Rien d’autre qu’une noirceur glaçante.
Je quitte alors ma chambre essayant de trouver une quelconque source de lumière, tandis que mon pouls s’accélère, à tel point que je pourrait sentir mon cœur s’arracher à ma poitrine. Au moins, je pourrais me réveiller. D’Ailleurs, les rares fois où je réalise que ce n’est qu’un cauchemar, je n’arrive ni à le modifier, ni à m’en échapper. Je dois attendre, patiemment qu’il s’arrête de lui même.
Je vais dans toute les pièces, et tente d’allumer toute les lumières, toujours rien. Je n’arrive pas à avoir de clarté. Pourtant, étrangement, j’arrive à voir ce qu’il y a autour de moi. La magie de la nuit peut être ?
Je me dirige alors vers ma cuisine, et prend un briquet, ou une boite d’allumette, pour au moins crée une source de chaleur de lumière. Tenter en vains de me battre contre cette noirceur terrifiante.
C’est alors que je l’entends. Cette voix. Cette horrible voix. Une voix grave et rocailleuse, qui se voudrait rassurante, et qui pourtant, me donne des frissons à chaque syllabes
« Tu ne m’échapperas jamais. Tu ne pourras jamais me fuir. Tu es à moi. Peu importe ce que tu feras, tu seras toujours à moi. Je serais toujours là. Et ta réalité ne te sauvera pas. »
« Ta réalité ne te sauvera pas. » Ce morceau de phrase, en plus d’animé des cauchemars, hante mes jours depuis des années. Sans que je n’ose me l’avouer vraiment.
Sa voix résonne en moi comme une mélodie apocalyptique. Et j’ai beau fuir de la maison, de l’appartement, de la vielle même parfois, elle toujours là. Sa source est dans ma tête.
Au début, je ne pouvait pas voir à quoi ressemblait le propriétaire de cette voix. Au fond de moi, j’était persuadée que c’était celle d’un démon. Puis, toujours pendant l’un de ces horribles cauchemars, j’ai couru dans ma salle de bain, pour me prostré devant notre grand miroir. Ce que je vis me glaça le sang : En plus de voir mon visage et ensanglanté et a moitié brulé, je vis le démon qui me suivait depuis tant de nuits : Il n’était en réalité qu’une masse noire. Informe et semblant lointaine, comme enfumée. Et dans cette masse, se distinguait malgré tout deux grand yeux blanc, et un sourire carnassier tout aussi pâle.
J’avais alors poussé un cri d’effrois, avant de me réveiller, ou du moins avant de passer à la seconde partie de mon rêve, qui est pour moi, la partie la plus angoissante :
Je me réveille donc, attablé dans une grande salle à manger que je ne reconnais pas, mais qui est tout aussi lugubre que le reste de mon rêve. L’obscurité règne dans toute la pièce, éclairé simplement et faiblement par la mince lueur des bougies mis sur la table. Tout les gens que j’aimes sont présents. Nous soupons tous ensemble, quand je vois ma grand mère tomber lourdement sur la table.
Aucune autre personne autour de la table ne semble s’en préoccupé à part moi, et lorsque je tente de faire une remarque, les autres m’ignorent, ou change de sujet.
Puis viens au tour de mon grand-père, encore une fois, personne ne semble y porter une réelle attention. Puis je vois les cheveux de ma tante tomber, avant que ça ne soit elle qui tombe sur table. Je vois ensuite mon frère boire son vin, avant de, lui aussi, laisser son corps atterrir lourdement sur la table.
Puis le moment le plus angoissant pour moi arrive alors :
Mon petit ami, me prend par la main, me demande si je suis prête, et tombe violement de sa chaise, m’emportant avec lui.
C’est à ce moment là, que le noir total apparait, me laissant seule avec … ce démon.
Ce démon au yeux livide et au sourire carnassier.
Il me redit alors une nouvelle sinistre phrase « Ce n’est qu’une question de temps, mon amour »
Je me réveille alors. Enfin.
Ce qui est le plus effrayant, c’est que ces cauchemars continuent dans la vie réelle.
Je me souviens que le jour où, dans mon cauchemar, j’ai pu voir le visage de ce monstre dans le miroir : Ce fameux miroir était cassé.
Je ne crois plus aux coïncidences. Je ne peux pas croire à ce genre de coïncidence.
Peut être que le fait que je vois ce démon dans un miroir en cauchemars, et le fait qu’il se soit réellement brisé à mon réveil, n’est peut-être qu’un hasard. Je sais pourtant très bien que se serais me bercée d’illusions que de le croire.
« Ta réalité ne te sauvera pas » Sans que je le contrôle, cette phrase apparait dans mon esprit, quasiment tout les jours.
Le pire reste encore à venir. Car cette histoire de miroir, n’est pas la seule chose qui reis ma réalité et mon cauchemar. Le premier décès, auquel j’ai dû faire face dans ma vie, à été celui de ma grand-mère. Puis celui de mon grand père. Jusque là, tout est relativement normal, après tout, les personnes âgées sont généralement les première à partir.
Puis quand j’ai vu ma tante partir, emportée par le cancer, je savais que mon frère serait le prochain. Et ensuite…
Mon frère est mort l’été dernier. Il à fait un arrêt respiratoire, suite à un coma éthylique pendant une soirée trop arrosée avec ses potes…
Logiquement, le prochain à partir est mon petit-ami. (FAIR APPARTÉ : LE COPAIN) Ce que je ne comprends pas, ou alors ce que je refuse de comprendre, c’est pourquoi le rêve s’arrête quand lui part ? Peut être est-ce lui mon démon ? Et qu’en partant/quittant ce monde, mes cauchemars partirait avec lui, et je pourrais avoir de beaux rêves ?
D’ailleurs, ces cauchemars on un seul mérite : Je connaissais le visage de mon mari, avant même de l’avoir rencontré, car je l’avais déjà vu, aux baux milieu d’un cauchemars.
C’est la seule chose de poétique dans ce monde de rêves à mes yeux.
Nous sommes maintenant dans la voiture avec mon époux. C’est lui qui est au volant, Nous roulons vers la route des vacances comme on dit, nous allons sur une jolie plage anglaise, ou, contrairement aux idée reçu, il fait très chaud et ou le sable est doux.
Nous discutons et philosophons sur la vie et sur notre séjour à venir, quand tout bascule :
Un camion percute la voiture, côté conducteur. La voiture fait un tonneau, roule sur elle même, et se fracasse pour finalement atterrir dans un ravin. (((Pendant ses roulements, j’entendais une voix « Ta réalité ne te sauvera pas »))) Puis, la voiture enfin immobile, je remarque avec horreur, qu’une branche d’arbuste à traversée la gorge de mon mari. Il n’a aucune chance qu’il soit encore en vie.
Je tente de retenir mes larmes en portant une main à mon visage, et remarque que celui ci est complètement ensanglanté. Je m’en sors avec seulement une grosse blessure à la tête.
Je remarque que la voiture, dans l’incident, Est légèrement enflammé sur le devant.
Je jette alors un coup d’œil au rétroviseur central et mon sang se fige.
Je ne dors pas, et pourtant, je le vois. Il est là, derrière moi. Le démon qui me poursuit en rêve et brise ma vie. Je revois son sourire carnassier et ses yeux trop clairs.
Son sourire est plus large que jamais.
Je n’ose pas me retournée pour l’affronter, il s’approche alors de moi, et de sa voix que je ne connais que trop bien maintenant. Plus réel que je ne l’aurai voulu, trop bien réel il me dit :
« Enfin… Ma promise. »
C’est alors que je remarque enfin l’odeur envahissante d’essence ...
Merci d'avoir lu !