Concours Jour 3 - Le 4 Mai 2011

[Virgile]

Voici les textes du troisième jour du concours "Correspondance avec un inconnu"

Vous pouvez d'ors et déjà poster des nouvelles, vous recevrez un email vous indiquant si votre nouvelle a été acceptée ou non pour participer au concours.

Pour rappel pour que la nouvelle soit acceptée elle doit être correctement écrite en français et correspondre au thème 'Correspondance avec un inconnu".

Pour pouvoir poster sur ce forum pour participer au concours allez avant à la page du concours pour valider votre participation.

[Leah]

A l’anonyme.

J’écris parce que je n’ai plus rien, même moi je ne suis plus rien ni personne. J’ai tout perdu et je ne le dois qu’à moi.
Je n’ai que 23 ans mais j’ai l’impression d’en avoir 100. Les 20 premières années de ma vie sont passées en un éclaire. L’école, le collège, le lycée, des petites amies mignonnes, des amis fidèles. Si ma vie avait été une mauvaise série américaine j’aurais été le quater back et le prince du bal.
Mon anonyme, tu seras de quoi je parle, du garçon qui a tout dans la vie. Mais tu sais quoi ? Les séries de ce genre s’arrête avant que le héros est pu foutre sa vie en l’air.
Appel ça comme tu veux, orgie ou décadence, mais ma vie ressemblais a un rêve de peintre surréaliste sous ecta, pire qu’une Lady Gaga shootée a l’héroïne.
Tout commence par une fille, sache que tout commence toujours a cause d’une fille. Le ge,nre de fille qu’il ne faudrait jamais rencontrer : Jolie, drôle, intelligente, un peu décalée. Une fille pas comme les autres.
Celle qui m’a fait tourner la tête s’appel Sarah. Belle, très mince mais belle. Au risque de paraitre fleur bleu, un ange. Sa voix, ses yeux, ses courbes tout était divin. Je la soupçonne d’ailleurs d’en être un, d’être tombée du ciel par erreur et d’avoir croisé le chemin d’un imbécile comme moi par dépit.
C’est a 18 ans que j’ai rencontré Sarah, dans la perfection de ma jeunesse les trois années avec elle ont été les plus belles.
Mais comme toujours les couples finissent par ce séparer, par être détruit de l’intérieur. Son excuse… Je lui donnais trop d’amour. N’est ce pas un comble ? Etre quitter parce qu’on aime.
A partir de la, j’ai commencé a déconner et j’ai sans doute fait la pire chose que j’aurais pu faire… La frapper. Une fois le premier coup donné j’étais devenu un être vide de sens. Cet acte a fait de moi un corps, juste un corps. Et c’est avec ce corps que j’ai réagis, avec la force physique qu’il avait acquis… Je les frapper, elle n’avait pas le droit de me quitter… Je ne me souviens pas avoir pensé quoique ce soit de cohérant ce jours la… ni même après. Ce corps qui m’avait guidé j’en ai fait une poubelle, j’ai rejeté tout ce qui pouvais être bon, l’amour, l’amitié, la joie… Foutaise. Tout ca n’était qu’une illusion. Et j’ai ingurgité tout ce qui pouvait faire de moi un déchet plus virulent. Des amis drogués, des filles à l’hygiène douteuse et à l’aiguille encrée au bras.
J’ai bu, fumé, sniffé, piétiné, raillé, coupé, torturé, brulé, vomi tout ce que j’avais autour de moi de plus sale et de plus répugnant.
Si m’a vie avait réellement été une série télé j’aurais fini par me rendre compte du mal que je causais a moi et a ceux qui m’avait aimé. Je serais revenu, le ventre a terre, m’excusant et revivant enfin comme un homme et plus comme un corps. J’aurais retrouvé Sarah…
Finalement c’est elle qui m’a détruit. Elle m’a tué comme je l’ai tué ce fameux jour. Et elle m’a tué comme je t’ai surement tué toi aussi… Petit fœtus dans son joli ventre arrondi.
Je vais dormir maintenant, pendant très longtemps. Je te verrais bientôt…

Ton Papa

[lolitaspace]

voici ma nouvelle :

A vous bel inconnu

A vous que j’ai croisé dans la rue.
A vous qui ne m’avez sans doute même pas vu, j’écris ces mots qui ne sortiront jamais de cette feuille, qui ne vous arriveront sans doute jamais, mais que j’ai besoin d’écrire, suite à mon coup de foudre pour vous.
En vous croisant ce matin, j’ai eu le béguin.
Comment expliquer qu’en croisant un inconnu ce qui ne me regarde même pas, je puisse craquer pour lui ?
Hallucinant n’est-ce pas ?
Pourtant c’est ainsi, je vous ai croisé et le temps d’une seconde je me suis arrêtée ; J’ai voulu vous parler. Mais trop de timidité m’en a empêché. Je le regrette fortement.
Bien que vous portiez un jean et une chemise simple, je vous imaginez déjà comme mon prince sur son destrier blanc. Vous étiez si beau dans votre jean usé et votre chemise noire du plus bel effet. Je ne pouvais que m’imaginer à votre bras, étant fière d’être contemplée avec vous .Mais bien qu’idyllique, cette rencontre fût brève et surtout rêvée.
Si ce soir l’occasion m’en été donnée de pouvoir revenir à ce matin, je n’hésiterais pas, et telle une femme du XXI émet siècle, je serais même capable de pousser le vice à vous embrasser directement, là dans cette rue, aux vues et aux sues de tous les gens qui passeraient durant ce moment, quitte à être rejetée.
Au moins j’aurai été fixée.
Ce soir en repensant à vous, je préfère m’imaginer téméraire et prête à tout, plutôt que timide et passant à côté d’une chose aussi belle que vous.
Si refaire le monde ce soir vous ramenez à moi.
Ou si le rêve était plus fort que la réalité, ce soir je serais comblée.
Comme je le disais au début de cette missive, les mots que j’exprime ici, ne sont que des prières à un appel que vous n’entendrez jamais.
Des mots prononcés que j’aurai aimé vous crier.
Dans mon désespoir ce soir, et avec j’espère un petit espoir de revoir un jour votre regard.
J’ai écrit ces mots, sur cette feuille, tel un deuil que je fais de vous.
Ces mots écrits à l’encre noire, qui finiront au fond d’un tiroir, mais qui ressortiront sans doute, lorsque la nostalgie d’un moment, d’une rêverie solitaire, s’estompera avec le temps.
A vous Monsieur,
Si beau, si tendre.
Que j’imagine romantique.
Je vous lègue cette lettre, en espérant que la force de mon esprit vous ait fait entendre ces quelques mots écris par amour pour vous.
Je finirais ainsi, en pliant ce papier. En le humant –comme si votre odeur l’imprégnait – et je le glisserais dans le tiroir de ma commode sans plus jamais l’ouvrir, jusqu’à ce que la douleur de cet amour raté s’estompe.

A vous tendrement