Et comme promis, un point de vue de Klaos !! Bonne lecture !!
Je vais la revoir. Je vais la revoir. Je ne peux m’empêcher de me répéter cela. Je suis heureux. J’ai remarqué sa gêne quand nous étions prisonniers. Elle n’était pas causée par ma profession. Ce qui me donne de l’espoir de relation. Je l’ai vraiment dans la peau. Je crois même que je suis en train d’en tomber amoureux. Je sais que je ne dois pas. Parce que nous sommes trop opposés. Parce que je suis censé l’arrêter. Je sais maintenant que, même si mon chef me l’ordonnait, je ne pourrais pas le faire. Je tiens trop à elle. Je suis assis sur un banc dans un parc. Cette fois, c’est moi qui vais l’attendre. En même temps, j’ai une demi-heure d’avance. Je regarde mon biper qui vient de vibrer. Je souris, heureux. Ma cousine vient en ville dans la semaine. Je fixe un rendez vous, pour pouvoir la voir un peu. Cette semaine va être parfaite. Je vais voir Talia, mais surtout, je vais passer du temps avec Rakel. J’en apprendrais peut être encore plus sur elle. Je l’espère. Mon seul obstacle est Alec. Je ne l’ai jamais vu, mais je ne le supporte pas. En plus elle est toujours en train de faire un éloge de lui. Elle est en admiration total devant lui.
Je décide de me lever et de flâner un peu dans les rues. Si jamais elle arrive en avance, ça fera un peu bizarre que je sois là avant elle. Le pire serait qu’elle se rende compte qu’elle me plait vraiment. Ce n’est pas horrible qu’elle soit au courant, mais j’avoue avoir peur de sa réaction. Je passe devant les boutiques, et m’arrête devant un magasin de vêtement. Je vais lui acheter quelque chose. Enfin, avec elle, je ne voudrais pas qu’elle n’aime pas ce que je vais lui offrir. Je rentre et me retrouve entouré de robe, de pull, de tee-shirt, tous aussi beau et aussi cher. Pas pour moi, mais pour elle, et si jamais elle regarde le prix, elle va piquer une crise et ne voudra pas me laisser le lui acheter. Mon regard se fixe sur un pull. L’ensemble est bleu fonce, mis à part les manches qui sont blanches. C’est un peu la mode en ce moment. Je crois autant de garçons que de filles, riches, qui en portent. Je ne peux m’empêcher de l’imaginer dedans, et souris. J’ai trouvé la veste parfaite pour mademoiselle. Il faudra trouver avec ça un bas, un haut et si possible des chaussures, mais j’ai tout l’après midi pour. Je me dirige de nouveau vers le parc et m’assois sur le banc. Plus que cinq minutes. J’attends et le temps passe. Elle n’arrive pas. Dix minutes passent et elle est en retard de cinq minutes. S’ajoute encore dix minutes. M’a-t-elle posé un lapin ? Je sens la colère monter en moi. Je suis un abruti. Après tout, pour quelle raisons viendrait-elle. Comment ai-je pu croire un instant quelle pourrait vouloir avoir un rendez vous avec moi ! Je me lève et je la vois.
Elle est venue. OH ! Bon sang ! Elle est magnifique. Je n’arrive pas à le croire ! Elle porte un short en jean, avec un collant, un débardeur. Ses cheveux semblent plus longs. Ils sont sublimes. Je ne remarque pas tout de suite qu’elle est accompagnée, tant la pensée : elle s’est habillé comme ça pour moi ! résonne dans mon crane. Je sens mon cœur battre plus fort, et la colère me monter au nez quand je la vois poser machinalement la main sur son bras pour tirer sur son collant. Ce type à de la chance d’être loin, très loin de moi. Parce que sinon… Mais qu’est ce que je dis ! Je me pétrifie. Elle m’a vraiment ensorcelé. Elle m’habite, est dans mes pensées à chaque instant. Et je sais que ce n’est pas une bonne chose. Elle quitte son ami pour s’approcher de moi. je pique un fard en remarquant qu’elle s’est même un peu maquillé. Je retiens un sourire de joie, mêlé de victoire. Elle s’arrête devant moi, sans vraiment savoir que dire, ni que faire. Je la détaille mieux et souris.
-Eh bien ! Tu t’es mise sur ton 31 !
-J’ai seulement relevé le défi. Celui de m’habiller de façon à ce que je fasse plus âgée que d’habitude. Et comme tu as dis que tu voulais voir…
-C’est une bonne initiative. Et je te l’accorde, tu ne fais plus quatorze ans. Je te donne minimum seize ans. J’ai bien dis, minimum.
Bon sang, je vais encore la vexer. Ce n’est pas la meilleure technique de drague, Klaos, reprend toi ! Dire que j’essaye d’être gentil, et je n’arrive qu’à me moquer d’elle. C’est instinctif. Heureusement, elle ne le prend pas mal. En vérité, je lui donnerai bien 18 ans. Je la vois qui frisonne. J’ai bien fait de faire mon repérage, tout à l’heure !
-Merci, c’est gentil.
-Pas de quoi. Tu n’as pas froid ?
Elle semble surprise.
-Un peu, pourquoi ?
-Tu n’as pas de veste.
Elle me semble embarrassée.
-Je n’en avais aucune qui allait avec mes habits. Et je n’en ai que trois, quatre !
Je lui souris et lui prend la main pour l’entrainer dans les ruelles. Je vois du coin de l’œil deux filles sauter frénétiquement. Surement des amies de Rakel !
-Où on va ?
-T’acheter une veste ! J’en ai vu une qui t’ira parfaitement.
Je m’arrête et la regarde dans les yeux en souriant. Je ne peux pas m’en empêcher, parce que c’est la vérité, et que je sais la réaction qu’elle va avoir. J’ai envie de la voir rougir, parce qu’elle devient encore plus belle dans ces moments. C’est pour ça que je lui demande.
-Est-ce que je t’ai dis que tu étais magnifique ?
) !!!
