Opération O.V.A mémoire effacée

Postez ici tous vos écrits qui se découpent en plusieurs parties !
LSGI

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par LSGI »

Non, non, non !!!
J'devient parano !!
Maintenant j'me méfie d'Enjy !!!
A cause de ces gardes du corps ! Cette histoire m'intrigue et j'trouve ça un peu bizarre !!
Et si le Concepteur l'avait trafiqué et qu'il était un espion !!!????!

Mets vite la suite et n'oublis pas d'me prévenir ;)
srei-lerp

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par srei-lerp »

Hein ?! What ?!?! :shock: Joe va mourir ?! Impossible ! Je l'aimais bien moi ! :evil:
Bref, c'est un super chapitre ! J'adore comme tjrs !! :D
Je me demande où sont rangés les poignards d'Enjy...
Je déteste Mindie ! Cette s****e !! :evil: j'espère qu'elle va vite mourir :twisted:
Et on a pas beaucoup vu Ethan... :|
Vivement la suite !! ;)

P.S: tu ne m'avais pas prévenue pour l'avant-dernier chapitre posté :evil: mais bon, c'est pas grave :P
cAaMiiiLle

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par cAaMiiiLle »

Trop cool comme chapitre, desoler de pas avoir posté plsu tot j'ai des soucis en ce moment ^^
J'espere que Mindie va mourir plutot que Joe<333333
Previens pour la suite ^^
booknight

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par booknight »

Non c'est horrible ! Il faut qu'ils trouvent une solution ! En même temps je sais qu'il y aurai des morts mais bon quand même quoi !! VITE LA SUITE !! :D
Fifi76

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par Fifi76 »

Salut ;D !

J'ADORE !
J'espère que Joe va pas Mourir quand même !!!!
Le Concepteur,
On le connaît pas, Mais il m'énerve ! Il M'énerve !!!!
Préviens Moi !
Biise
LaViePourLire

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par LaViePourLire »

Super chapitre :D
On en apprend plus sur la grande bataille
J'espere que Joe va pas mourir !!
Continu et previens moi pour la suite :D
Dark_Angel13

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par Dark_Angel13 »

Non! Faut pas que Joe meurt il est trop gentil pour ça!
L'histoire avec les gardes du corps d'Enjy est louche...
Sinon c'est trop bien :mrgreen:
ploiuiu

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par ploiuiu »

Belle suite!
Ne fais pas mourir Joey comme certains autres internautes ont dit car même si c'est un sacrifice. Il ne mérite pas de mourir pour ça !
naromnie

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par naromnie »

Salut !!!
Désolé pour le retard mais j’avais pas internet.
Je suis trop triste, je veux pas que Joe il meurt :cry:
Et pauvre Clara, être obligé de mettre son mari dans les soldats.
Il est super se chapitre. :D
A+ ;)
Titichanel

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par Titichanel »

Waouh *-* la je suis sidéré .....
c'est tellement bien comme fiction que je suis incapable d'attendre la suite ..... alors pourrait tu me faire la faveur de le faire :mrgreen: :mrgreen:
bonne chance pour continuer .
lealba

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par lealba »

hello les filles, je profite de ma grippe pour vous poster un chapitre. Je suis vraiment désolée de ne pas pourvoir vous répondre à toutes individuellement mais je manque cruellement de temps. :( En tout cas à propo de Joe, attendez encore un peu pour verser des larmes ;)
Merci à toutes de continuer à me consacrer quelques minutes de votre temps. Gros bisous! (malades)


Chapitre 35


Non.
Je jetai un dernier coup d’œil dans la pièce et sortis. Un liquide glaciale sembla se répandre dans tout mon corps. Jamais je ne laisserais Joe partir mourir dans la Grande Bataille. Quoi qu'il me dise pour me convaincre, je ne sacrifierai pas sa vie pour moi.
Pour nous.
Joe était en quelque sorte un espion entre l'Opération O.V.A. et ''l'armée des Donovan''. Depuis mon plus jeune âge, il me suivait régulièrement et aidait mes parents à organiser différents plans d'attaque. Je lui devais énormément. Plus que je ne pourrais sûrement jamais lui rendre en retour.
Un sentiment désagréable me pinça le ventre. La culpabilité d'abord, puis la colère. Envers moi-même. J'étais sûre d'une chose, je ne permettrais jamais à quiconque sur cette terre de mourir en sachant que je lui devais quelque chose.
J'avais déjà fait quatre fois le tour de la salle de sport et décidai de rejoindre Enjy au rez-de chaussé. Inutile de chercher d'avantage à l'étage, ses poignards ne s'y trouvaient pas. Toujours rongée par un flot d'émotions contradictoires, je le trouvai en mouvement dans la cuisine. Ses gestes étaient rapides et précipités, j'en déduisis qu'il était désespéré.

– Tu n'as rien trouvé ? me demanda-t-il brusquement.

– Rien qui ne t’intéresse.

– Je ne sais pas comment tu fais pour rester aussi calme, je frise l'hystérie !

– Oh, mon dieu ! Toi qui as un tempérament si serein d'habitude ! ironisai-je.

Ma pique lui fit esquisser un sourire. Petite, on me disait souvent que j'étais la plus tranquille et discrète des deux. Enjy ne pouvait pas rester deux minutes sans bouger. C'était comme s'il devait dépenser un surplus d'énergie. Il avait d'ailleurs choisis la classe Sport.
Ses traits étaient une fois de plus plissés. L'inquiétude constante qui se lisait sur le visage de tous mes proches commençait sérieusement à me donner la migraine. En ajoutant le fait que je me demandais si je devais parler ou non de la Grande Bataille à Enjy, maintenant que l'importance de cet événement pour moi avait changée, je me retrouvais un peu dépitée devant lui. Il n'arrivait pas à retenir le tressautement nerveux de ses doigts.

– Viens avec moi, je sais exactement ce qu'il te faut !

Intrigué par mon sourire énigmatique, il me suivit sans rechigner. Il allait bientôt être deux heures de l'après-midi et nous n'avions rien trouvé. Un petit remontant lui ferait le plus grand bien !

– Tiens, il me semble que tu les adores ! m'exclamai-je en lui lançant un paquet de chips.

En haussant un sourcil parfaitement blond, Enjy fixa curieusement le placard d'où je sortais sa gourmandise préférée.

– Il n'est pas encore quatre heures, me fit-il remarquer au bout d'un moment.

– Arrête ! Qu'il soit minuit ou deux heures de l'après-midi, ça ne t'as jamais arrêté de manger n'importe quand !

Effectivement, mon frère avait un estomac d'ogre ! Il planta son regard sur le paquet, pesant le pour et le contre.

– Tu veux peut-être que je le range...

– Non, non c'est bon !!! Je me demandais juste comment tu l'avais eu, s'empressa-t-il d'assurer.

Satisfaite, je le fixai en train de déchirer le plastique rapidement, avant que je ne puisse changer d'avis.

– Oh, c'est Joe qui me fournit ma réserve. Je ne sais pas où il s'en procure, c'est un petit secret. Tu veux du saucisson avec ?

– Dommage, j'irais quand même lui demander, juste pour vérifier... Oui, merci, volontiers !

Son ton de nouveau enthousiaste ne m'échappa pas. Il suffisait quelques friandises à Enjy pour le remettre de bonne humeur. Je me rappelais même ses plats préférés ! Un goût de victoire me frôla la langue pendant que je sortais la planche en bois. Des bribes de mon passé me revenaient de plus en plus souvent ces jours-ci. J'en étais tellement fière et heureuse que s'en était grisant.
J'ouvris le placard du bas, rempli de gros couteaux, pour en sortir un banal. Joe y avait rangé une partie des siens comme ils n'étaient pas là secrètement.

– Laure.

La voix rauque d'Enjy me stoppa net dans mon geste. Le couteau à la main, je lui jetai un coup d’œil inquisiteur. Il regardait fixement mes jambes. Enfin non. Plus exactement, il fixait le placard derrière mes jambes. Soudain, je compris. Il semblait retenir sa respiration et ses doigts tripotaient violemment l'ourlet de son T-Shirt.

– Tu crois que... ? murmurai-je.

– Juste sous notre nez, répéta-t-il pour la deuxième fois de la journée.

Respectueusement, je fis un pas de côté pour lui laisser l'honneur de vérifier ses soupçons. Lentement, terriblement lentement, il tira la poignée et engloutit du regard l'intérieur du placard. Il farfouilla quelque chose que je ne réussis pas à voir, puis se retourna brusquement. Un long cri de joie s'échappa de ses lèvres, et je ne pus contenir un éclat de rire soulagé.
Joe ne s'était vraiment pas cassé la tête pour ranger ses poignards. Ils étaient enveloppés dans une sorte d'enveloppe de secours, tout à fait banale. Mais lorsque Enjy en sortit avec une aisance parfaitement assurée, deux poignards à la lame incurvée, le doute se dissipa immédiatement.

– Eh bien, il faudra que je remercie Joe d'avoir conservé nos armes ! remarquai-je en fixant joyeusement ses traits détendus.

– Tu crois que je peux les tester à l'étage ???

– Fais comme chez toi, on est là pour ça de toute manière.

Enjy dévala les escaliers comme si le diable était à ses trousses. Il était tellement pressé d'utiliser ses poignards qu'il en avait oublié le paquet de chips. J'attrapai le carré de plastique et montai à l'étage pour le rejoindre. Je comprenais très bien son empressement, mais il risquait d'être déçu par ses capacités légèrement plus basses qu'auparavant.
La Société l'avait enlevé à ses quinze ans et il en avait vingt et un. Cela faisaient cinq ans qu'il n'avait pas pratiqué une telle activité. Si j'avais rattrapé mes lacunes rapidement, même si je n'avais pratiquement rien fait pendant un an, il ne s'était écoulé qu'une seule année. Et l'on m'avait aidée.

– Enjy ?

Je l'appelai en entrant dans la salle de Sport. Il était assit au centre de la pièce, le regard perdu dans le vague. Aie, aie, aie. Ce que je redoutais venait de se produire. Il doutait. Je m'approchai doucement et lui effleurai tendrement le dos.

– Enjy ? Est-ce que tu te rappelle comment tu utilisais ces armes heu.. avant ?

Il ne me répondit pas immédiatement, mais je lus sur son visage qu'il réfléchissait à ma question. Cela me rassura. Il ne sombrait pas dans une totale dépression. Je n'aurais pas été en mesure de l'aider, ou même encore de l'encaisser.

– Je... je les lançais.

Sa phrase prenait une intonation bizarre, comme s'il se posait la question à lui-même. Mais je ne renonçai pas et hochai la tête d'un mouvement encourageant. En plantant mon regard d'un noir fondant dans ses prunelles bleues claires, je l'aidai à se relever. Il serra ses mains autour ses miennes et déclara d'un ton plus assuré :

– Je les lançais contre des arbres ou des mannequins. Pour que ce soit plus compliqué, papa les faisait bouger pendant que j'en tirais plusieurs en même temps.

Je pris une grande inspiration et lissai le pan de ma robe blanche. Si Enjy se souvenait de quelques moments passés avec nos parents, cela se révélerait sûrement plus simple.

– Nous allons nous contenter de mannequins immobiles pour cette fois.

Je relâchai délicatement ses mains et sortis un mannequin en mousse dure du fond de la pièce. En le plaçant à cinq mètres d'Enjy, je rejoignis celui-ci et lui dis d'une voix rassurante :

– Ne t'énerve pas si tu n'arrives pas immédiatement à planter tes poignards dans le mannequin. Tu as besoin de temps pour te réhabituer. Penses à tes séances avec papa, ça t'aideras sûrement.

– Entendu.

Il attrapa deux poignards et les fit tournoyer lentement entre ses mains. Ses mouvements souples et assurés m'hypnotisèrent un instant. Puis, il stoppa tout. Les jambes écartées au niveau des épaules, le dos bien droit, il esquissa un geste trop rapide pour que je puisse l'intercepter. J'entendis un ''toc'' et en jetant un coup d’œil au mannequin, je me rendis compte que deux poignards étaient encastrés à divers endroits, sur son torse. Un troisième vint se planter en plein dans la croix qui remplaçait le cœur.

– C'est mon préféré, expliqua-t-il avec un sourire craquant.

Puis il continua de cette façon pendant une heure. Parfois, il pestait bruyamment et grognait des jurons tous plus affreux les uns que les autres. Mais de temps à autre, et de plus en plus souvent à mesure que les minutes s'écoulaient, un poignard se plantait avec une précision maladive dans le cœur du mannequin.

– Bon, je pense que ça suffit pour aujourd'hui, intervins-je en me levant.

– Déjà?

– Si tu n'es pas fatigué, nous pouvons toujours nous affronter au corps à corps.

Ma proposition lui fit hausser les sourcils. Il arbora une expression surprise et un demi sourire se dessina sur ses lèvres. J'en devinai ce qu'il pensait. Ses séances de sport quotidiennes l'avantageaient sur le plan physique, mais il se sur estimait. J'avais beau être de petite carrure, ma fine taille me permettait d'accomplir des figures compliquées face à un adversaire qui tentait de bloquer mes gestes. Il rangea ses poignards dans leur pochette et me demanda lentement:

– Tu me propose de me battre contre toi ?

– Eh ! Ce n'est pas parce que tu es l'aîné que tu es forcément plus fort que moi!

– C'est ce qu'on va voir.

Son ton de défi réveilla instantanément l'esprit compétitif qui sommeillait en moi. Une vague d'adrénaline parcourut mes vaines lorsque je me plaçais en face de lui. Comme pour démontrer son autorité, il déclara:

– Les règles sont les suivantes: pas d'armes, de coups bas, et les blessures jusqu'au sang sont interdites.

– Je suis d'accord, murmurai-je en rassemblant ma concentration.

Il plaça ses bras face à moi avec un air détendu. Dès sa première attaque, je remarquai son point faible. Il misait tout sur sa force et ne s'occupait pas de sa défense. J'esquivai souplement son bras et me glissai derrière lui. Il n'avait pas anticipé mon geste et se retrouva avec les coudes bloqués derrière le dos.
Alors que j'allais crier victoire, il banda les muscles et balaya mes chevilles. Je tombai lourdement à terre et une douleur vrillante gagna ma cheville droite. Son visage était rougit par l'effort. Je bondis sur mon autre pied en moins de cinq secondes et ne lui laissai pas de temps de repos.
En me rappelant les conseils d'Ethan, je renforçai mes attaques rapides en lui tournant autour. De son côté, Enjy ne plaisantait pas avec la force de ses gestes. Je manquai de peu le dos de sa main et faillis me faire assommer. Nous nous attaquions mutuellement depuis près de dix minutes lorsque je lus de la fatigue dans son regard. Évidemment, s'il n'avait pas été mon frère, je n'aurais pas pu reconnaître son état. Il ne montrait aucune émotion et restait de marbre.
Son jeu de mains était infranchissable, et ses jambes écartées à la perfection, de façon à ce que je ne puisse pas le renverser. L'épuisement commençait à me gagner moi aussi. Mes bras se faisaient de plus en plus lourds et je me déplaçais moins rapidement. Je ne savais vraiment pas comment l'attaquer. Chaque fois que je tentais de me glisser derrière lui, il bloquait mon geste avec ses bras musclés. Et ma souplesse ne m'aidait qu'à me protéger de ses attaques.
Finalement, j'optai pour la ruse. Ma cheville douloureuse ne fit que m'aider. Je grimaçai et sautillai sur place en reculant. Enjy s'arrêta et me contempla en plissant les yeux. Je savais qu'il se demandait s'il valait mieux soigner ma cheville maintenant, au risque de tomber sur un piège, ou continuer en me laissant souffrir. Son instinct fraternel le poussa à se rapprocher doucement en abaissant sa garde.
Ce fut ce qui le perdit. Il n'aurait jamais dû relâcher ses bras le long de son corps. Dès qu'il fut à une distance de moins de deux mètres, je lui bondis dessus et le clouai à terre. Il n'eut même pas le temps de comprendre ce qu'il se passait qu'il me retrouvait appuyée contre son ventre. Par précaution. Je ne sous estimais pas du tout sa force et ne voulais pas me retrouver projetée à cinq mètres au dessus du sol. Au lieu de grogner, comme l'aurait sûrement fait Ethan, ou d'essayer de me déconcentre, il éclata d'un rire franc et contagieux.

Chapitre 36 direct: http://booknode.com/forum/viewtopic.php ... 3#p7781413
Dernière modification par lealba le dim. 01 déc., 2013 4:43 pm, modifié 1 fois.
Didichou

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par Didichou »

Ca fait plus de deux heures que je lis ton histoire, j'adore tellement ! *.* C'est supeeer! Pourrais-tu me tenir au courant lorsque tu posteras la suite ? Merci d'avance! :D
ploiuiu

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par ploiuiu »

Belle suite!
Elle vraiment amusante et j'aime beaucoup de moment frère-sœur!
Très bien écrit.
camimi78

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par camimi78 »

j'adore comme d'habitude !!!
Quoi dire de plus ??? :lol:
Previens moi !!!
wicca64

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par wicca64 »

Salut :D
J'espère qu'Enjy va-vite retrouver son talent pour lancer des poignards,
Et ils ont, je trouve, une très belle relation fraternelle :)
Poste la suite rapidement , enfin si tu as l'inspiration pour...
Guéris vite de cette méchante grippe ;)
bazinga

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par bazinga »

Mais tu sais que tu me fais super plaisir avec ce chapitre? Encore plus d'Enjy! J'adore, je suis complètement fan de ce mec! Enjy!!!!!!!!!!!!!!!!
C'est vrai qu'ils ont une belle relation tous les deux!
Vivement la suite! :-)
Viola99

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par Viola99 »

Comme d'habitude, c'est un super chapitre! J'ai hâte de connaitre la suite!! Préviens moi! ^^
naromnie

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par naromnie »

Salut !!!
Ce chapitre est géniale comme tous les autres !!!
J'adore le face à face frère et sœur :D
Bisous ♥
Marrie

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par Marrie »

Superbe! Laure retrouve un peu de réconfort familiale, c'est bien j'ai l'impression maintenant que c'est de vrai frère et soeur, ils ont retrouvés leur complicité. Enjy est la seule véritable famille qu'elle a.
Maintenant j'attend des moment avec Ethan. :lol: (jui chiante)
Ou une séquence émotion avec Joe qui lui avoue qu'il va assister à la grande bataille...
Bref écris ce que tu veux, n'importe quoi car tu écris toujours des trucs bien mais surtout ne t'arrêtes pas d'écrire! :D
Mlaaanieee

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par Mlaaanieee »

J'aime tellement ton histoire !! Encore une fois vitee la suite ! :D
LaViePourLire

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par LaViePourLire »

Désoler pour le retard :(
encore un super chapitre :D
c'est super qu'ils retrouvent leur complicité et leur souvenir de leur enfance xD
continu et previens moi pour la suite :D
laureette

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par laureette »

c'est un très bon chapitre!! on découvre de plus en plus les liens fraternels de Laure et Enjy et c'est génial!! j'espère que tout comme Laure il vas vite retrouver la forme!!! à bientôt pour la suite!!
Dark_Angel13

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par Dark_Angel13 »

C'est super! :D J'adore la relation qu'ont Laure et Enjy
srei-lerp

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par srei-lerp »

Wow *o* c'est tellement magnifique !!! *.* J'en veux encore *Q*
Bon, en tout cas, je suis desolee pour le retard...
Mais j'me demande d'ou te vient cette superbe inspiration... 8-)
Et... J'adore comme d'habitude... :D
Laure et Enjy sont tellement mignons... :P
Mais quand reverra-t-on Ethan ?
Vivement la suite !!
Fifi76

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par Fifi76 »

Salut ;D !

Ce chapitre est Super Bien écrie !
J'adore Enjy !!!
Super le lien Fraternel ^^
Préviens Moi !
Biise
Julie977

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par Julie977 »

Super chapitre !

Rahh la complicité fraternelle que c'est beau ! Dommage que je sois fille unique ! ;)
Préviens-moi pour la suite !!


Bonne journée !

Julie
LSGI

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par LSGI »

Super !! Comme d'hab' !!
Il est cool Enjy !!
Si j'plaquais ma sœur au sol, j'suis sûr qu'elle ne rirait pas !! :lol:

Mets vite la suite et n'oublis pas d'me prévenir ;)
lealba

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Re: Opération O.V.A mémoire effacée

Message par lealba »

Yo les filles! Vous savez que je vous adoooore et je suis profondément désolée de m'être absentée si longtemps... En fait j'ai souvent pensé à écrire mais malheureusement mes activités ne sont pas du tout pour. Je vais essayer de continuer mes chapitres et vous faire passer mes pensées et sentiments à travers Laure. On s'en fiche je sais mais sa vie est loin d'être parfaite, tout comme la mienne...
bref, je suis mortifiée :? Et je suis sûre que certaines d'entre vous me feront payer mon absence. Hum , gros bisous!


Chapitre 36

– On ne respecte pas mes règles!

– Qui ça? Tu as dit pas de coup bas, c'était un piège. Je suis dans les règles!

Ce disant, je débloquai ses bras et me relevai. Le regard bleu azur d'Enjy se posa sur ma cheville et perdit tout à coup sa gaieté.

– Je suis désolé. Il faut soigner ça au plus vite pour que la blessure n'enfle pas.

– Oh, ce n'est rien. Juste une petite...

– Entorse?

– Mais non! Je l'ai seulement tordue.

– Laure, écoute-moi bien! Le bruit que j'ai entendu avait tout à voir avec une entorse. Et si les ligaments sont touchés, il faut commander immédiatement une pommade soignante!

Son ton me déconseilla d'omettre une quelconque objection. Il avait l'air très sérieux et légèrement angoissé. J'obéis alors docilement et le laissai m'aider à marcher jusque dans ma chambre. Son aide me fut très précieuse car je ne réussissais même pas à poser le pied par terre. Mes grimaces ne lui échappèrent pas et il remarqua:

– Je me demande bien comment tu as fait pour continuer à te battre. N'importe qui se serait immédiatement arrêté. Tu veux te faire amputer le pied ou quoi?

Derrière ses accents accusateurs je décelais tout de même de l'admiration. Je ne savais même pas comment j'avais pu continuer à l'attaquer. C'était comme si mon cerveau avait bloqué la douleur pour me permettre de continuer. Je m'étais donné un but. Et je devais le franchir.

– Arrête de râler! grognai-je. C'est moi la blessée dans l'histoire, je te rappelle.

Enjy ne fit plus aucun commentaire et téléphona à je-ne-sais-qui pour commander des médicaments. Il me demanda plusieurs fois si je souhaitais quelque chose, et même si je ne désirais rien, je lui demandai un verre d'eau pour le rassurer. Un calmant n'aurait servit à rien, je ne sentais même plus mon pied. Je ne savais pas si c'était une bonne chose ou pas, mais dans l'immédiat, j'étais plutôt heureuse de ne pas sentir ma cheville cassée de l'intérieur.
Après une trentaine de minutes, on sonna à la porte et mon frère courut ouvrir. Il remonta quelques minutes plus tard, un carton dans la main.

– Laure, tends ta jambe s'il te plaît, me demanda-t-il d'une voix professionnelle.

Je compris qu'il se concentrait sur la blessure et évaluait l'étendue des dégâts. Délicatement, je dépliais mon genoux et le laissai observer ma cheville. Ma robe ne le gêna pas dans son travail, et je me surpris à l'observer. Ses traits étaient détendus, contrairement à ce que l'on aurait pu croire. Il ne présentait aucun signe de contrariété. Finalement, il sortit de sa boîte un tube bleu et le dévissa.

– Je vais d'abord t'appliquer une pommade pour restructurer l'intérieur. Elle va pénétrer ta peau et guérir tout os ou ligament cassé. Comme son effet met plusieurs heures à se faire ressentir, ta cheville devra être enveloppée dans un tissu naturellement froid, m'expliqua-t-il.

Ses gestes rapides tourbillonnèrent autour de mon pied. Je ne sentis pas la crème qu'il étala sur ma peau, ni le sorte de bandage qu'il mit autour. Lorsqu'il se releva, je lus une expression désolée sur son visage. Alors qu'il ouvrait la bouche, je le coupai avant même qu'il ait eu le temps de prononcer une syllabe:

– Si c'est pour t'excuser, ce n'est pas la peine. C'est moi qui ai voulu que l'on s'affronte, même si je pensais en ressortir indemne. Mais c'était un accident!

– Bien sur, je sais tout ça! se défendit-il. J'allais juste te dire qu'il est l'heure que je rentre chez moi.

Un léger soupçon dans le regard, je tentai de me lever pour le raccompagner. Mais je n'arrivai pas à retenir le gémissement qui s'échappa de mes lèvres lorsque je frôlai le sol de mon pied droit.

– Stop ! Ne fais plus aucun mouvement ! m'intima-t-il immédiatement.

– Mais...

– Pas de mais, Laure ! Tu as besoin de repos, c'est tout à fait normal que tu ne puisses pas te lever. Alors je vais aller jusqu'à la porte d'entrée tout seul, je connais le chemin.

Le comportement froid qu'il adoptait soudainement me choqua. Son ton réveilla en moi un souvenir enfoui. L'un des plus anciens que je possédais pour le moment.

– S'il-te plaît !!!

– Non, non et non ! refusa une fois de plus catégoriquement mon grand frère.

Il ne voulait pas que je l'accompagne dans la forêt. Là où s’entraînaient les plus grands guerriers. Là où je m'étais promis que je passerais mes après-midi lorsque j'en aurais l'âge.

– Mais pourquoi ??? ronchonnai-je.

– Parce que tu es trop petite, voilà pourquoi ! me répondit-il d'un ton sans appel.

Je plantai mon regard dans le sien et fis une moue boudeuse. Il ne voulait pas que l'accompagne, très bien ! Je le suivrais de loin. Comme ça, nous ne serions pas ensemble, et je n'aurais pas désobéis.
Très fière de mon plan, je lui lançai un sourire éblouissant et tournai les talons. Il ne comprit pas ma réaction, jusqu'au moment où il me retrouva cachée derrière un buisson, quelques mètres derrière lui.


Accrochée aux draps pour me sortir de mes pensées, j'eus à peine le temps d'apercevoir Enjy qui quittait ma chambre. Par réflexe, je me redressai et une douleur affreuse envahit mon pied. Des larmes me brouillèrent la vue. Je me mordis l'intérieur de la joue en retenant des sanglots et me couchai sur le dos.
Était-ce la douleur qui me faisait pleurer ? Ou bien mon souvenir ? Je n'en savais rien et m'en fichais pas mal, tant j'étais prise de hoquets étranglés.
Une crise hystérique, identifia mon cerveau.
Mes joues étaient baignées de larmes et je n'arrivais plus à m'arrêter de pleurer.
J'entendis le son lointain d'une discussion, puis la porte de ma chambre s'ouvrit. Une silhouette floue se déplaça dans ma chambre et me rejoignit. Des bras m'encerclèrent. Je sentis vaguement qu'on me caressait, tentait de me rassurer. Je ne me calmai qu'une trentaine de minutes plus tard. Ou bien pleurai-je pendant plusieurs heures ? Toute notion m'échappait. Je finis tout de même par m'endormir de fatigue.

Je soulevai lentement une paupière. Puis la deuxième. Une odeur délicieuse me parvenait depuis le rez de chaussée. Lentement, je me redressai. La peau de mon visage me tirait, comme si j'avais longtemps pleuré. Une fois assise, je remarquai immédiatement le bandage autour de mon pied. Perplexe, je le touchai délicatement du bout des doigts.
Aucune douleur.
Encore plus désorientée, je le retirai et me levai. Chacun de mes muscles fonctionnait normalement. Reprenant peu à peu mes esprits, je me fixai dans la glace au dessus de mon bureau.
Mes cheveux étaient emmêlés. J'avais les yeux rougis, comme si j'avais pleuré dans mon sommeil. Mon teint habituellement pâle virait vers le cireux. Et mes habits étaient dans un état lamentable.
Je décidai de prendre une douche et remarquai une pile de linge propre sur ma chaise. Le parfum de Clara flottait autour. Elle était venue récemment. Tout en me déshabillant, je me fis la réflexion que je ne savais pas quel jour nous étions. En fouillant dans ma mémoire, je me rappelai mon entraînement avec Enjy. Ma blessure...
Je tâtai ma cheville et remarquai que je ne sentais plus aucune douleur. La pommade réparatrice d'Enjy fonctionnait à merveille ! Mais qui m'avait retrouvée en pleurs juste après notre entraînement ? La honte me gagna. J'avais fait preuve d'un moment de faiblesse. Évitant d'y penser volontairement, je saisis mes affaires sur la chaise et partis m'enfermer dans la salle de bain.
Quinze minutes plus tard, je me retrouvais dans le couloir, propre, habillée et coiffée. Ma tête me semblait lourde, malgré les heures que j'avais dû passer à dormir. Devais-je descendre tout de suite ? Était-ce Joe qui m'avait retrouvée ou Clara ? Quel jour étions-nous ? Que devais-je faire ?
Une pointe de colère et d'impatiente me gagna. Je stoppai mes questions intérieures qui resteraient sans réponse tant que je ne me déciderais pas à agir et descendis l'escalier. Un fondant au chocolat trônait sur la table en bois de chêne. Je dus me retenir de me jeter dessus. Un gargouillement mécontent s'échappa de mon ventre.

– Laure chérie !

Clara se jeta sur moi et m'entoura de ses bras. Elle me serrait tellement fort que j'en suffoquais. Mais ce contact m'était indispensable. J'avais besoin de réconfort et d'amour. Je l'entourai à mon tour de mes bras.
Finalement, elle se détacha de quelques centimètres et pris connaissance de mon état. Ses yeux noisettes parcoururent mon corps avant de ses planter dans les miens.

– Ouf, tu as meilleure mine qu'avant-hier, se réjouit-elle.

– Avant-hier ? articulai-je d'une voix rauque.

Ma gorge me brûlait et je mourrais de faim. Le choc que je ressentis en entendant la nouvelle fut vite remplacé par une nausée. Clara afficha un air inquiet et pinça ses fines lèvres.

– Je vais appeler Joe. C'est lui qui t'a retrouvée hier, il saura t'expliquer mieux que moi.

Rapidement, elle quitta la pièce, non sans me couver d'un regard maternel. Son comportement avec moi ne me gênait plus. Puisque ma mère biologique n'était pas là pour s'occuper de moi, je ne voyais aucun inconvénient à ce que Clara la remplace. Surtout si ça lui faisait aussi plaisir.

– Je m'en occupe ! murmura Joe. Vas te reposer, tu tiens à peine debout.

Ils arrivèrent tout les deux en discutant à vois basse. Joe n'était pas rasé et de grandes cernes soulignaient à présent son regard d'acier. Clara n'en menait pas large non plus. Ses longs cheveux bruns étaient emmêlés en un tas de nœuds et la pâleur de son visage contrastait avec son teint crème d'ordinaire.
En me rendant compte à quel point ils avaient l'air fatigué, je me mordis la langue avant de leur dire :

– Vous savez, vous pouvez aller dormir tous les deux. (En voyant leurs mines pas très convainques, je continuai:) Clara, regarde-toi ! Tu as un teint à faire pâlir les morts et ton maquillage est complètement fichu. Vas te reposer quelques heures, ensuite nous pourrons aller au spa...

Cette proposition dû la toucher car je vis son regard s'attendrir. Je n'aimais pas particulièrement me faire dorloter par des inconnus, mais je ferais n'importe quoi pour qu'elle retrouve ses habitudes maniaques et ses goûts sophistiqués.

– Joe, tu pourrais m'expliquer une minute ce qu'il s'est passé hier et ensuite tu irais te coucher aussi. Comme ça nous serons tous parfaitement en forme heu... samedi.

Je butai sur le dernier mot en me rappelant ce que j'étais censée faire dans seulement deux jours. Le Concepteur m'attendait au Grand Bâtiment dimanche. Je frissonnai rien qu'en y pensant.

– Très bien, accepta Joe. Par contre, assieds-toi une minute, tu trembles comme une feuille et tu dois sûrement avoir faim.

Comme le bruit que produisait mon ventre me trahit, je m'assis sans discuter en suivant ses gestes. Il sortit une assiette et un verre pendant que Clara montait à l'étage. Mal à l'aise, je me raclai la gorge.

– Alors, c'est toi qui t'es occupé de moi... avant-hier ? fis-je d'une voix prudente.

Il sortit un jus d'orange du frigo avant d'en verser dans mon verre. Je compris qu'il réfléchissait.

– Oui, et j'ai aussi croisé ton frère dans l'entrée.

– Ah, dis-je bêtement.

– D'ailleurs, il m'a reconnu et n'a pas sut comment réagir. C'est un bon petit, toujours le premier de la classe, raconta-t-il. Il était excellent aussi en lancé de poignards. J'étais très fier d'être son maître d'arme.

– C'est toi qui l'a formé ?

– Ne prends pas cet air surpris ! Chacun ses petits secrets, plaisanta-t-il avec un clin d’œil. Son enlèvement a été une grosse perte pour l'armée de tes parents. Enfin bref, j'ai été très content d'apprendre que vous avez repris vos marques ensemble et que tu as déniché ma cachette à couteaux.

Son expression maligne était un peu gâchée par les rides et les cernes qui couvraient son visage. Il paraissait plus vieux. Mais l'étincelle rebelle dans son regard était toujours la même. Toujours là malgré la fatigue. Je bus une gorgée et dégustai petit à petit la délicieuse part de gâteau.
Une petite voix lointaine me souffla que tout m'aurait l'air appétissant après deux journées de jeun. Je l'ignorai royalement en continuant à écouter Joe.

– Mais quelle n'a pas été ma surprise lorsque j'ai appris que tu t'étais encore cassé la cheville !

– Encore ? dis-je entre deux bouchées.

– Lorsque tu étais petite, tu as essayé de suivre ton frère dans la clairière. Heureusement, il t'a vite repéré et est retourné au camp avec toi sur le dos. Mais tu n'as pas arrêté de te plaindre et de gigoter et à un moment, tu es tombée de son dos.

Mes yeux étaient fixés dans le vide. Je me souvenais. Ça n'avais rien d’extraordinairement grave mais c'était surtout ce qu'il s'était passé ensuite qui m'avait marquée à vie. La petite fille que j'étais alors en avait fait des cauchemars toutes les nuits.
Traumatisée à vie.

Chapitre 37direct : http://booknode.com/forum/viewtopic.php ... 3#p8449113
Dernière modification par lealba le mer. 01 janv., 2014 3:34 pm, modifié 1 fois.
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