Oneiris - Duologie + Novella [Heroic fantasy]

Postez ici tous vos écrits qui se découpent en plusieurs parties !

Question banale AF : quel est votre perso préféré ?

Alice
2
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Achalmy
2
17%
Mars
2
17%
Soraya
2
17%
Ace
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Zane
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17%
Connor
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8%
Vanä
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8%
Wilwarin
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TcmA

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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par TcmA »

louji a écrit : Yoss

Ouais, on fait dans la philosophie hein 8-)

(Oui, avec Mike, mais ton cœur devrait rester en place cette fois-ci :lol: )

T'inquiète, ça me fait plaisir de voir que ça a l'air plutôt crédible et que arrive pas comme un cheveu sur la soupe ;) Mais ouais je voulais faire un peu évoluer leur relation, car ça fait quand même un moment qu'elles voguent ensemble x')
Bon tant mieux ! J'avais peur que ça fasse trop effet "boucle" comme il y a des scènes ressemblantes à la fin de ce chapitre et du précédent d'Alice :?
Oui, très sûrement :roll: :lol:

Merci ! :D
Et encore merci pour ton retour ;)

Tchuss
Toujours la philo, toujours :lol:

(YEEESSSSS *^* )

Beh oui, ça fait un moment! Elles se sont ouvertes l'une à l'autre très progressivement, c'est l'évolution logique de leur relation!

Franchement ça va!

Always 0/

La bise ~
louji

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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par louji »

TcmA a écrit :
Toujours la philo, toujours :lol:

(YEEESSSSS *^* )

Beh oui, ça fait un moment! Elles se sont ouvertes l'une à l'autre très progressivement, c'est l'évolution logique de leur relation!

Franchement ça va!

Always 0/

La bise ~
D'acc, tant mieux si ça coule de source !
Idem pour l'effet redondant ;)

Merzi !
louji

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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par louji »

Salout-salout toulémondeuh
On commence à mieux découvrir les Valkov et leurs soucis à partir de ce chapitre... C'est un passage du T2 que je prends bien plaisir à écrire, car il met en scène de nouveaux personnages et que j'y pensais depuis un moment... En espérant que ça vous plaira aussi ! :)




Chapitre 9
Achalmy



An 500 après le Grand Désastre, 2e mois de l’automne, Mont Valkovjen, Terres du Nord.



La brise sifflait toujours doucement autour de nous, soulevant la cape élimée de la Valkov et nos cheveux. Des volutes de poudreuse glissaient au ras du sol, sans pour autant perturber le silence impérieux de la montagne.
Mes deux poings étaient fermement serrés autour des manches de mes sabres. Je n’étais pas assez rapide pour esquiver une flèche quasi-magique pointée à quelques centimètres de ma tête. Si la Chasseuse passait réellement à l’attaque, je mourrais. Toutefois, j’étais persuadé de pouvoir l’emmener avec moi auprès de Lefk.
Mais ce n’était absolument pas ce que je souhaitais.
— Vous êtes donc la cheffe des Valkov, finis-je par souffler prudemment alors que la pointe de son trait brillait toujours au-dessus de mon nez.
— Silja des Valkov, se présenta-t-elle d’un ton assuré en baissant le menton.
Je lâchai un soupir fébrile. Silja, Nikja… deux sœurs, qui avaient conjointement dirigé l’un des plus grands clans nordistes pendant des années. Mon père n’avait jamais pris soin de préciser la position importante qu’avait autrefois tenue ma mère.
— Achalmy, déclarai-je à mon tour en l’observant dans les yeux pour qu’elle y lut ma détermination et mon respect. Je suis le…
— Je sais qui tu es, chien, gronda-t-elle à voix basse en approchant un peu plus son arc élémentaire de mon visage.
Je déglutis péniblement. Étions-nous vraiment coincés ici, au milieu d’une pente enneigée, à déterminer qui serait le plus rapide pour blesser l’autre – tout en sachant pertinemment que nous y resterions tous les deux ?
Conscient que la suite des événements ne dépendait peut-être que de mes propos et actes, j’abaissai la tête en signe de soumission et lâchai difficilement mes armes. Avec prudence, j’élevai les bras et les plaçai derrière ma tête. J’exposais ainsi mon cou à une attaque facile.
— Je suis ici pour faire la connaissance de mon clan maternel, annonçai-je d’une voix claire, dépourvue d’animosité. Je veux pas déclencher un conflit ou que sais-je.
— Ton existence-même est un conflit, répliqua sèchement la femme en secouant la tête.
Piqué au vif, je serrai les mâchoires, la foudroyai du regard puis susurrai :
— On vient tout juste de se rencontrer, votre jugement est un peu prompt à mon goût.
Yeux plissés de dédain, elle fronça le nez et affirma :
— Le fils bâtard d’une traîtresse et d’un lâche ne peut qu’être un conflit.
La glace enfouie quelques mètres en-dessous de nous gronda légèrement lorsque la colère fusa dans mon sang. Même si je n’avais jamais connu ma mère et avais une relation paradoxale avec mon père, je les admirais et les estimais quand même. Quant à me traiter de bâtard… dans le Nord, l’on était bâtard seulement lorsque l’un de nos parents avait abusé de l’autre.
Or, s’il y avait une chose que Zane et mon père m’avaient répété depuis ma naissance, c’est que mes parents avaient été fous amoureux l’un de l’autre.

Mes doigts fourmillaient d’énergie retenue. Rien qu’une petite pensée, un petit mouvement de la main, pour planter un pic de glace dans le cœur gelé de cette femme. Mais c’était aussi tout ce qui lui était nécessaire pour m’enfoncer sa flèche dans le front.
Les yeux bleu ciel de la Chasseuse, aussi perçants et cinglants qu’un vent d’hiver, me toisaient avec un mélange d’animosité, de dégoût et de… peut-être d’un peu de curiosité.
— Donnez-moi une chance, lâchai-je d’une voix rauque en refermant les mains en poings – signe ultime que je ne voulais pas utiliser mes capacités d’Élémentaliste.
— À quoi bon ? cingla-t-elle en retour avant de rire d’un air incrédule. Tu ne nous apporteras rien si ce n’est la discorde. Nous avons déjà assez de conflits internes pour que tu viennes perturber notre ordre et notre hiérarchie.
Oh ? songeai-je en m’efforçant de rester impassible. Alors les Valkov étaient en pleine crise interne… conflits de pouvoir ? Ceci expliquait en partie leur inquiétude et leur paranoïa concernant les visiteurs du Mont Valkovjen. Je comprenais mieux pourquoi ils repoussaient les Nordistes en quête d’aventures. Comment gérer de nouveaux arrivants alors que leurs propres membres s’entredéchiraient ?
— Si vous voulez pas de moi, j’insisterai pas, la rassurai-je en soupirant. Toutefois, vous pouvez pas me retirer le droit fondamental de fouler le Mont Valkovjen. C’est mon droit de Nordiste, mon droit de Valkov. Mon droit de sang.
Alors que ses yeux se plissaient sous le signe de la réflexion, je sentis soudainement une présence derrière elle. Je me redressai vivement, les sens aux aguets, les tripes nouées par l’instinct qui me soufflait qu’un danger se profilait. Cette présence presque palpable, cette énergie qui enflait dans l’air…
— Un Dieu ! m’exclamai-je en bondissant en arrière, stupéfait et inquiet.
Elle-même désemparée par ma réaction, la Valkov se retourna brusquement en brandissant son arc par réflexe. Mais, après deux secondes d’observation, elle baissa le bras en soupirant. Ses yeux lançaient des éclairs lorsqu’elle les braqua de nouveau sur moi.
— Jolie diversion, bâtard. Ça ne fonctionnera plus.
Dépité, je secouai la tête et me jetai sur la lame d’Eon, prêt à me défendre. Je n’avais encore jamais perçu cette aura en particulier, mais je savais qu’une divinité se tenait près de nous. Alors que je relevais le bras, la flèche de la Chasseuse me frôla les doigts en s’enfonçant dans la neige. Puis je sentis la vibration de son arc juste au-dessus de ma nuque. J’étais cuit.
— Je préfère ne prendre aucun risque, expliqua-t-elle d’un ton distant. Malgré tout ce qu’on peut dire, le sang de Nikja coule dans tes veines. Aux yeux de certains Valkov, tu pourrais être candidat pour devenir le prochain chef de clan. Je peux pas le permettre. Ton père a déjà assez sali la mémoire de ma sœur pour que son fils termine de détériorer son souvenir.
Écœuré par ses propos – mensonges ou réalité ? – je ne réagis pas tout de suite. Pourquoi méprisait-elle mon existence à ce point sans même prendre la peine de me connaître ? Qu’avais-je fait ? que mes parents avaient-ils fait pour mériter tel rejet ?
Silja, il suffit !
La voix, vibrante d’autorité et de lassitude, résonna dans nos esprits. Stupéfait – et en même drôlement satisfait d’avoir eu raison – je relevai la tête vers le sous-bois qui nous faisait face. Une masse s’y déplaçait d’un pas souple. Mon cœur enfla dans ma poitrine tandis que l’aura se faisait de plus en plus prégnante. Silja elle-même s’était redressée et avait détourné son arc de ma nuque. Sa cape ne pouvait cacher la raideur de sa silhouette.
— Shir… murmura la femme en inclinant la tête respectueusement.
Partagé entre effroi et fascination, toujours agenouillé dans la poudreuse, je suivais des yeux la silhouette trapue qui remontait vers nous, masse blanche et sauvage au milieu des troncs d’arbre. Lorsque la créature s’arrêta à la lisière du bois, je relâchai mon souffle et adressai une prière à Lefk.
Un loup haut de deux mètres au garrot, aussi blanc que la neige qui nous entourait, me toisait de toute sa prestance animale. Pourtant, lorsque ses yeux d’un bleu intense glissèrent sur moi, ce fut une expression étrangement humaine qui plissa son museau, retroussa ses babines et éclaira son regard espiègle.
Bienvenue à toi, fils de Nikja, me salua la divinité en inclinant le cou. Je me demandais si tu allais un jour entreprendre le voyage vers tes origines. Je suis ravi de constater que tu as finalement daigné faire le déplacement jusqu’ici.
Sous le regard enflammé de colère muette de Silja, il s’avança vers moi.
Relève-toi, sang de mon sang. Je suis Shir, enfant de Galadriel. Je suis la divinité protectrice du Mont Valkovjen et protecteur des Valkov. Et tu es ici chez toi.

Une fois mes esprits retrouvés, je me redressai puis rangeai mes sabres. La divinité mineure s’était assise à l’orée du bois, nous toisant impérieusement en silence. Son épaisse fourrure était remuée par la brise légère et ses oreilles s’inclinaient en réponse à des bruits que nos tympans humains ne percevaient pas.
— Shir, reprit alors Silja en s’avançant, son arc toujours au bout du bras. Tu as conscience de qui il est vraiment ? Des malheurs qu’il pourrait apporter ?
Il est le fils de Nikja, ta propre sœur, répondit l’immense loup avec une légère irritation dans la voix – si je pouvais appeler « voix » une présence dans ma tête. Quant à nous apporter des malheurs… Mon instinct me dicte qu’il ne nous veut aucun mal. Et, jusqu’ici, mon instinct nous a toujours menés sur le bon chemin.
La Chasseuse se renfrogna en serrant sa mâchoire volontaire. Tout en l’observant du coin de l’œil, je me demandai si ma mère et elle avaient été de vraies jumelles. Si le visage qu’affichait aujourd’hui Silja aurait pu être celui de l’une des femmes les plus importantes de ma vie. Même si l’âge et des conditions de vie rudes avaient entamé la grâce et la finesse de ses traits, la cheffe des Valkov conservait une beauté indéniable. Sur ce point non plus, mon père n’avait pas menti. Dommage que je ressemblasse autant à mon paternel, j’aurais apprécié hériter de quelques caractéristiques physiques de ma mère.
— S’il est le fils de Nikja, il est aussi le fils de Connor. Et, ça, peux-tu le tolérer ? insista la Chasseuse en haussant la voix. Accepteras-tu l’enfant d’un homme qui a volé la cheffe de ton clan ?
Mon visage se crispa en même temps que mon poing sur le manche de Kan. Qu’avait-elle donc contre mon père ? J’étais le premier à rouspéter à son propos et à grogner à sa mention, mais… j’étais son enfant et j’avais en partie grandi avec lui, je pouvais donc me le permettre. Mais cette femme ? L’avait-elle vraiment connu ? Pourquoi l’accusait-elle d’avoir « volé » ma mère ? Ça n’avait strictement aucun sens ; nous étions un peuple libre et sensé, surtout en matière conjugale.
Du calme, Silja, soupira Shir en baissant le cou pour mieux nous observer. Calme-toi aussi, Achalmy, je sens ton énergie bouillir à plusieurs mètres.
Il marqua une pause en me dévisageant avec insistance. Je n’aimais déjà pas lorsqu’un Humain se le permettait, alors un Dieu glissé dans le corps d’un animal géant…
Par ailleurs, je détecte le sang de plusieurs Dieux en toi, reprit la divinité d’un air songeur. Pour Galadriel, je comprends aisément, il te vient de moi et donc de ta mère. Mais… tu as le sang d’Aion et la marque de Lefk. Comment un être aussi jeune a-t-il pu autant fréquenter les Dieux ?
Un sourire sans joie m’étira les lèvres. Fréquenter les Dieux ? J’aurais aimé que ce fût aussi simple… et moins dangereux.
— Vous ne savez donc rien ? me contentai-je de soupirer, un peu déçu que les Valkov n’eussent pas de piste à m’apporter.
Une étincelle d’intérêt s’alluma dans les prunelles magnétiques de Shir. Silja, qui avait enfin rangé son arc, m’adressa un regard perplexe. Même si elle ne dégageait plus d’animosité, elle me toisait toujours avec dédain, l’air renfrognée.
— Cet été, j’ai dû affronter une divinité mineure, déclarai-je sans préambule en croisant les bras sur la poitrine. Calamity… ça vous dit quelque chose ?
— De nom, répondit Silja d’un air pensif avant de hausser un sourcil. Je suppose que tu ne l’as pas vaincu seul ?
— Effectivement, approuvai-je en hochant la tête. Je suis un puissant Chasseur, mais un Humain tout de même. Même appuyé par d’autres Élémentalistes, je n’étais pas de taille à combattre un Dieu.
Shir m’écoutait sans ciller, son air mutin de loup pourtant perturbé par une ombre dans son regard et par la tension de ses muscles que l’on devinait sans mal sous son pelage.
— J’étais donc accompagné d’un autre Dieu, révélai-je en soupirant. D’un Dieu déchu, en réalité. Aion.
— Aion ? s’exclama Silja en écarquillant les yeux. Impossible ! Comment une Divinité Primordiale pourrait-elle être déchue ? Nous l’aurions senti !
— Oh, crois-moi, nous l’avons senti, rétorquai-je d’un ton amer en décroisant les bras. Le Grand Désastre… c’est la conséquence de nos actes dépravés. Nos Dieux nous ont punis pour l’arrogance de nos ancêtres et… pour avoir meurtri profondément l’un des leurs.
Alors Aion n’était plus aux cieux depuis des décennies, comprit Shir en inclinant le museau. Je pressentais que Galadriel était perturbée depuis des années, mais… C’est loin de la réalité que je soupçonnais. Quel désastre… Mais que vient faire Calamity dans l’histoire ?
— Il s’agit… il s’agissait de l’ennemi ancestral d’Aion. De son ancien Élu, Dayen. Comme il détenait la moitié des pouvoirs du Maître de la Matière, Aion devait nécessairement l’affronter pour recouvrer toute sa puissance – et redevenir un Dieu.
Est-ce donc pour cela que tu as la marque d’Aion sur toi ?
— Non, avouai-je en baissant les yeux sur la neige piétinée à mes pieds. Du côté de mon père, nous descendons d’une guerrière ancestrale, Sereanda… Or elle était en réalité la divinité mineure des forges, la fille d’Aion. (Je donnai un coup de menton vers Narkel, l’arc de Silja.) C’est elle qui a forgé les armes élémentaires.
Je vois. Et c’est aussi un héritage familial, le soupçon d’aura de Lefk qui réside autour de toi ?
Cette fois, je grimaçai. Je fis quelques pas dans la neige pour me dégourdir les jambes et continuai mon récit :
— Moi-même et trois autres Élémentalistes, nous avons accompagné Aion jusqu’au Noyau, où nous devions affronter Calamity. Or, au cours du combat, j’ai succombé en même temps que l’ennemi à l’attaque finale.
Il y eut un moment de silence avant que Shir et Silja ne réalisassent mes propos. La Chasseuse se tourna brusquement vers moi, ses iris bleu ciel noyés dans le blanc de ses yeux tandis qu’elle les écarquillait. Shir lui aussi me dévisageait, les muscles de son cou puissant crispés sous sa peau.
— Tu reviens d’entre les morts ? souffla Silja en reculant d’un pas, éberluée. C’est… c’est impossible. Lefk ne ferait pas une chose pareille, ce serait bousculer les lois de notre monde et trahir des générations et générations d’Humains morts avant nous.
Je voulais lui répondre que j’avais parfaitement conscience de tout cela, que j’avais moi-même haï mon retour à la vie et en avais longtemps voulu aux Dieux et… à Alice, mais…
Il ne ment pas, intervint Shir en secouant doucement sa grosse tête. Il a bel et bien la marque de Lefk sur lui. Il a séjourné auprès du Dieu des défunts.
Toujours stupéfaite, Silja me dévisageait en silence, la bouche entrouverte. J’aurais sûrement réagi comme elle si l’on m’avait annoncé la même chose.
Alors que j’allais préciser qu’Aion n’était toujours pas redevenu un Dieu, Shir se releva, les yeux rivés vers la pente en contrebas. Je suivis son regard, mais ne trouvai rien de particulier si ce n’étaient des troncs d’arbres à perte de vue.
L’Occidento-Sudiste est ton compagnon ? me demanda Shir en tournant finalement la tête vers moi. Si oui, dis-lui qu’il peut approcher plutôt que de rester caché dans les bois.
Soudainement embarrassé, je me tournai vers la direction que la divinité observait puis agitai les bras.
— Mars ! hélai-je mon compagnon d’une voix forte. Tu peux venir, tout va bien !
Il fallut encore quelques secondes avant que mon ami daignât montrer le bout de son bouc. Sabre au poing, il avança prudemment vers nous, son béret de travers cachant à moitié son visage. Silja le toisait avec méfiance tandis qu’il grimpait la pente. Comme j’affichais moi-même une posture décontractée, il se décida finalement à ranger son arme. Shir abaissa le nez comme pour la saluer lorsqu’il fut près de nous.
Bonjour, Mars.
Mon ami sursauta brusquement et jeta des coups d’œil frénétiques autour de nous. Je retins un éclat de rire puis le pris par le bras. Il était blême sous son béret.
— Al, tu as entendu ? Dis-moi que tu as entendu…
— Tout va bien, le rassurai-je avant de donner un coup de menton à l’adresse du grand loup. Je te présente Shir, divinité protectrice du Mont Valkovjen et du clan Valkov. Il s’adresse à nous… mentalement, mais t’as rien à craindre. Et…
Un rictus farouche souleva légèrement les lèvres de Silja lorsque je me tournai vers elle. Ses yeux lançaient plus d’éclairs qu’un Noble en plein combat.
— Je te présente Silja des Valkov, leur cheffe de clan. Et… ma tante.
Peut-être aurais-je dû m’abstenir de cette dernière information, car la femme cracha à mes pieds puis siffla :
— Le lien de sang entre nous n’est rien qu’un fait, Achalmy. Tu es peut-être de la chair de ma sœur, mais tu seras jamais un Valkov.
Sa virulence me blessa autant qu’elle me mit en colère. De quel droit se permettait-elle de m’exclure ainsi de tout un pan de mon héritage ? Elle était certes cheffe de clan, mais son titre ne lui donnait pas les plein-pouvoirs.
Silja, Achalmy, soupira Shir en s’ébrouant, je vous en prie. Korn nous attend, il faut rentrer.
— Rentrer ? s’exclama la Nordiste avec véhémence. Je n’amène pas un bâtard des Dillys sur nos terres !
Cette fois-ci, la divinité lui adressa un regard glacial. Silja sembla se ratatiner légèrement.
Il est autant Dillys que Valkov. Et ce n’est pas un bâtard, tu le sais aussi bien que moi. Tu es encore trop en colère contre Nikja pour l’accepter.
Visiblement vexée, elle ne répondit pas et se contenta de se lancer dans la pente d’un pas hargneux. Shir nous adressa, à Mars et à moi, un regard désolé.
Des Valkov nous attendent à quelques lieues. Silja et moi les rejoignons puis allons regagner le village d’ici ce soir. Vous joindrez-vous à nous ?
J’échangeai un bref regard avec Mars. J’y lus appréhension et hésitation. Je me penchai plus près de lui – espérant que Shir n’avait pas l’ouïe ultradéveloppée – et murmurai :
— Je sais que notre objectif premier est de trouver Eon. Mais j’aimerais aussi mieux connaître mon clan maternel… autrement que par le biais de Silja, qui n’est pas très reluisant. J’espère… j’espère aussi que Shir ou d’autres Valkov pourront nous donner des indices sur le Dieu de l’Espace.
— Alors, allons-y, se contenta de répondre Mars d’une voix piteuse en baissant le nez.
Sa réaction me laissa déconcerté un moment. Finalement, je me plantai devant lui pour le prendre par les épaules.
— Ça va pas ?
— Non, c’est juste que… (Il posa un regard troublé sur Silja.) Ta tante n’est pas… très chaleureuse. Je ne me sens pas le bienvenu dans leurs terres. Et ce n’est pas seulement parce que je ne suis pas Nordiste.
— C’est Shir qui nous invite, pas Silja, répliquai-je en reculant d’un pas. J’ai le sentiment qu’il s’intéresse à nous – et pour ma part, c’est réciproque. Et t’as pas à craindre mon clan, je te protégerai moi-même d’eux si c’est nécessaire.
— Je sais bien, lâcha doucement le guérisseur avec un faible sourire.
Sans tergiverser plus longtemps – et espérant que Mars me suivait bel et bien – je rejoignis Shir. Le loup s’était arrêté pour nous attendre. Je le trouvais encore plus impérieux maintenant que le soleil faisait luire son pelage, ses crocs et ses yeux intelligents.
— Qui est Korn ? lançai-je d’un ton intrigué en observant le dos de ma tante qui marchait une centaine de mètres en amont.
Le compagnon de Silja. Ils se sont rencontrés peu de temps après que ta propre mère fréquente ton père. La divinité marqua une pause puis ajouta avec une certaine lassitude amusée : Korn est moins tranchant et impulsif que Silja. Je suis certain qu’il t’accueillera avec plaisir ; il s’entendait bien avec Connor.
— Ôtez-moi de mes doutes, Shir, repris-je d’un ton crispé en levant le nez vers la divinité. Silja laisse sous-entendre que ma mère… qu’elle a pas suivi mon père de son plein gré, à l’époque où ils étaient ensemble. Pourtant, il cesse de jurer depuis que je suis petit qu’elle était l’amour de sa vie. Or, dans le Nord, on respecte plus que tout au monde l’amour de sa vie.
Il était bel et bien amoureux d’elle, soupira Shir en me jetant un coup d’œil empli d’une étonnante mélancolie. Il a quitté son apprentissage des armes pour Nikja. Et elle… il lui a fallu plus de temps pour s’attacher à ton père, car ses devoirs la retenaient fermement au clan, mais… elle a fini par s’ouvrir à lui. Au début, ils ont vécu ensemble parmi nous et tout le monde en était heureux, car Connor était un jeune homme bon et fort, mais qui savait garder sa place. Puis les années ont passé et Connor a exprimé le désir de revoir son propre clan, de retrouver les mentors qu’il avait suivis pour apprendre l’art guerrier…
Avide de ses propos, je le laissai me mener au milieu des sentiers. Malgré la neige encore abondante, ils avaient été empruntés récemment. Toujours devant, Silja ne faisait pas mine de ralentir pour nous attendre. Quant à Mars, il nous suivait docilement en observant le paysage.
Tu te doutes bien que, pour Nikja comme pour lui, ça a été un déchirement. Ils avaient chacun leurs rêves, leurs devoirs. Connor a fini par partir. Il revenait bien évidemment toujours revoir sa bien-aimée, mais ce n’était pas une vie idéale pour un jeune couple qui ne rêve que de passer du temps ensemble. Alors Nikja a cédé. Elle a annoncé à Silja, avec qui elle dirigeait conjointement le clan, qu’elle passerait la moitié de l’année sur le Mont Valkovjen et l’autre moitié à parcourir le Nord aux côtés de Connor.
Lèvres pincées, je hochai la tête. Si la décision avait dû être difficile à prendre pour Nikja, Silja avait dû, elle, la vivre comme une trahison.
Tu ne le sais peut-être pas, mais il est essentiel pour un chef Valkov de rester sur ses terres, pour assurer aussi bien la sécurité du mont sacré que celle de ses semblables. Nikja a brisé des décennies de traditions et partant avec Connor. Silja lui en voulait déjà beaucoup, à cette époque, de l’abandonner toute une moitié d’année à chaque fois. Puis est venu un printemps où ta mère est tombée enceinte. Elle a dû s’en rendre compte assez tard, car Connor et elle avaient déjà quitté le clan pour leur escapade annuelle. Comme elle était trop affaiblie pour rejoindre nos terres, elle a préféré accoucher dans l’un des hameaux au pied du Mont Valkovjen.
Shir eut soudain l’air vieux de mille ans lorsqu’il ralentit le pas en observant la neige piétinée entre ses grosses pattes. Son museau laissait échapper un souffle de vapeur qui disparaissait en volutes dans la brise légère.
Puis elle a changé d’avis. Nikja… quelle tête-de-mulle elle était, je comprends que ton père n’ait pas réussi à la raisonner, alors. Elle a estimé que son enfant devait naître dans les terres Valkov, auprès des siens. Et elle avait raison, mais c’était trop tard pour entreprendre le voyage. Le loup divin leva le museau dans ma direction d’un air abattu. Son expression me serra étrangement le cœur. J’ai assisté à ta naissance, Achalmy. Je vadrouillais sur le Mont le jour où Connor et elle ont attaqué l’ascension pour rejoindre le clan. J’ai perçu leur essence, l’effroi de ton père et la souffrance de ta mère. Ils ont trouvé refuge dans un cabanon de nos éclaireurs et tu y es né. J’ai ainsi assisté à la perte de l’un des miens et à l’apparition d’un autre. C’était aussi merveilleux que déchirant.
Le cœur au bord des lèvres, je fixais le chemin qui s’ouvrait devant moi. La brise me brûlait les yeux. Le froid ne parvenait pas à calmer mon cœur meurtri. Deux fois que l’on me contait ma naissance – et la mort de ma mère. Pourquoi était-ce à chaque fois si douloureux ?
J’espère que tu comprends un peu mieux la rancœur et la fureur de Silja, reprit calmement Shir au bout de quelques mètres parcourus au rythme du crissement de la neige. Elle n’a jamais pardonné à ton père d’avoir volé le cœur de ta mère et elle n’a jamais pardonné à sa sœur d’avoir fui ses devoirs. Quant à toi… je crains qu’elle ne te pardonne jamais d’avoir pris sa vie pour avoir la tienne. Je sais que ses accusations peuvent sembler déplacées, mais je te prierais de les prendre en compte. Silja n’est pas mauvaise, mais la perte de sa sœur jumelle l’a ébranlée à jamais.
— Vous en faites pas, soupirai-je en me protégeant de la bise qui devenait plus virulente maintenant que nous nous trouvions sur un plateau découvert. Je suis moi-même écœuré de savoir que ma vie n’a pu être possible que grâce au sacrifice d’une autre.
Compatissant et bienveillant, Shir m’observa quelques secondes en silence puis dressa les oreilles. Ses épaules puissantes glissèrent sous son pelage alors qu’il accélérait le pas.
Silja vient de retrouver le reste des éclaireurs. La divinité m’adressa un rictus qui devait être un sourire. J’ai hâte que tu fasses la connaissance de ton clan et de ta famille, enfant de Nikja.


Dernière modification par louji le ven. 17 déc., 2021 11:33 am, modifié 2 fois.
DanielPagés

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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par DanielPagés »

Hé, hop ! deux d'un coup, j'avais oublié de venir lire le premier...
Bon, là on rentre dans le dur ! on dirait que les travaux d'approche sont terminés ! :lol:
Alice va vraiment rentrer jouer à la reine dans son château ? Je la vois pas bien dans ce rôle, elle va s'ennuyer ! :lol:
J'adore ce gigantesque loup (ok, j'adore tous les loups, mais ça tu le sais déjà, d'ailleurs je viens d'écrire une histoire supplémentaire pour mon petit bouquin :twisted: ). C'est marrant, toute cette mythologie nordique me rappelle un jeu auquel je jouais autrefois, je crois que ça devait être un épisode d'Age of Empire... ouais c'était du temps de la préhistoire :lol: :lol:

Les petites remarques habituelles. De fait, il n'y a pas grand chose, juste quelques erreurs d'inattention, je suppose.
(Ch 9 Alice)
Les prunelles sombres de Kol Zou n’avaient pas quitté leur point d’encrage - encrer avec de l'encre bleue ou ancrer avec une ancre au fond de la mer... au choix ! :)

Kan ne pouvait s’être ériger seule un culte. - remplace ériger par un verbe du 2e groupe genre 'bâtir'... :D

(Ch 9 Achalmy)

Si la Chasseuse passait réellement à l’attaque, je mourrai. - je mourrais

— De nom, répondit Silja d’un air pensif avant de haussa un sourcil. - hausser

Deux fois que l’on me comptait ma naissance - contait !


Sigue, chica !
Bizoux
louji

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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par louji »

DanielPagés a écrit :Hé, hop ! deux d'un coup, j'avais oublié de venir lire le premier...
Bon, là on rentre dans le dur ! on dirait que les travaux d'approche sont terminés ! :lol:
Alice va vraiment rentrer jouer à la reine dans son château ? Je la vois pas bien dans ce rôle, elle va s'ennuyer ! :lol:
J'adore ce gigantesque loup (ok, j'adore tous les loups, mais ça tu le sais déjà, d'ailleurs je viens d'écrire une histoire supplémentaire pour mon petit bouquin :twisted: ). C'est marrant, toute cette mythologie nordique me rappelle un jeu auquel je jouais autrefois, je crois que ça devait être un épisode d'Age of Empire... ouais c'était du temps de la préhistoire :lol: :lol:

Les petites remarques habituelles. De fait, il n'y a pas grand chose, juste quelques erreurs d'inattention, je suppose.
(Ch 9 Alice)
Les prunelles sombres de Kol Zou n’avaient pas quitté leur point d’encrage - encrer avec de l'encre bleue ou ancrer avec une ancre au fond de la mer... au choix ! :)

Kan ne pouvait s’être ériger seule un culte. - remplace ériger par un verbe du 2e groupe genre 'bâtir'... :D

(Ch 9 Achalmy)

Si la Chasseuse passait réellement à l’attaque, je mourrai. - je mourrais

— De nom, répondit Silja d’un air pensif avant de haussa un sourcil. - hausser

Deux fois que l’on me comptait ma naissance - contait !



Sigue, chica !
Bizoux
Coucou Danou !

Pas de soucis, puis lire deux d'un coup c'est parfois plus sympathique ;)

Oui, il était temps... :roll: La partie 1 avait une dimension très introductive et commençait à s'étirer... La partie 2 apporte plus de contenus intéressants si j'ose dire :?
Pour Alice, on verra bien... ;)
Pareil, j'aime beaucoup les grands loups quand j'en vois dans des œuvres (oh ? une nouvelle axée comment, cette fois-ci ? :mrgreen: ). Aah, Age of Empire, j'avoue qu'à part les pubs, j'ai jamais été sensibilisée aux jeux... C'était comment ? ;)

Pour les remarques (encore merci, comme toujours) :

- Fuuuh, je m'énerve à faire des erreurs comme ça :D
- Effectivement, cé pa trè francé tous sa
- Le conditionnel, c'est absolument pas mon ami. Ironiquement, je maîtrise mieux le subjonctif imparfait que le conditionnel :cry: Parce que c'est un temps qui n'est pas instinctif pour moi comme le duo présent/passé composé ou imparfait/passé simple et je dois toujours me mettre à la 3è personne du singulier pour savoir si mes verbes sont au conditionnel... Quel mode verbal étrange :c
- Ah oui, petite faute de frappe
- Nul. Nul comme faute :lol: Typiquement le genre qui me passe sous le nez à la relecture pré-publication et sur laquelle je m'arrache les cheveux quand je relis des mois plus tard :roll:

Hasta pronto (d'ailleurs, j'aurais une question à te poser sur ce magnifique castillan et qui me taraude depuis un moment... car j'ai jamais posé la question à mes profs quand j'en avais l'occasion. Bien sûr Google pourrait sûrement me répondre, mais ce serait moins drôle. Et c'est pas une question pointue, c'est plutôt niveau 4ème (oui mon niveau est d'une tristesse inouïe)).
Bïzou
DanielPagés

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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par DanielPagés »

Age of empires, c'était génial, mais bon, c'était il y a 20 ans et je pense que les jeux ont beaucoup évolués depuis. En tout cas j'ai toujours aimé ces jeux de stratégie et de construction, j'avais commencé par Pharaon puis Caesar où tu construisais et faisais progresser une cité égyptienne ou romaine. Age of empires c'était plus varié avec des civilisations différentes et davantage de bagarre... Après je suis passé à Far Cry sur le PC de ma chérie de l'époque. Puis j'ai écrit de plus en plus et j'ai un peu laissé les jeux de côté, je crois que ça mettait trop de limites à mon imaginaire...

Quant aux loups, je te passerai la dernière histoire après une ultime (oh ! ça, ça n'existe pas !) correction... tu verras ! :lol:

Des coquilles on en laisse tous. Et ça fait mal aux yeux quand on les voit !! Mais tant que tu ne les découvres pas dans ton bouquin tiré à 20 000 ex., ça va !! :lol:

Pose-moi toutes les questions qui te taraudent, mais je ne garantis pas d'être capable d'y répondre !! :lol: :lol:
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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par louji »

DanielPagés a écrit :Age of empires, c'était génial, mais bon, c'était il y a 20 ans et je pense que les jeux ont beaucoup évolués depuis. En tout cas j'ai toujours aimé ces jeux de stratégie et de construction, j'avais commencé par Pharaon puis Caesar où tu construisais et faisais progresser une cité égyptienne ou romaine. Age of empires c'était plus varié avec des civilisations différentes et davantage de bagarre... Après je suis passé à Far Cry sur le PC de ma chérie de l'époque. Puis j'ai écrit de plus en plus et j'ai un peu laissé les jeux de côté, je crois que ça mettait trop de limites à mon imaginaire...

Quant aux loups, je te passerai la dernière histoire après une ultime (oh ! ça, ça n'existe pas !) correction... tu verras ! :lol:

Des coquilles on en laisse tous. Et ça fait mal aux yeux quand on les voit !! Mais tant que tu ne les découvres pas dans ton bouquin tiré à 20 000 ex., ça va !! :lol:

Pose-moi toutes les questions qui te taraudent, mais je ne garantis pas d'être capable d'y répondre !! :lol: :lol:
Ça avait l'air sympa, quand même... Aujourd'hui, je retiens essentiellement les jeux sur portable... :roll: Far Cry, je connais mieux ! :lol: Ah bah, c'est pas évident d'avoir 2 grosses passions en parallèle... on finit par en choisir une plus que l'autre ;)

Oui avec plaisir ! (et je suis bien d'accord pour les corrections interminables...)

Y'a pas de risques me concernant, donc ça va :lol:

Alors (on rigole pas dans l'assistance svp :lol: ) c'est à propos des verbes de goût (gustar, encantar...). On m'a appris que ce verbe se conjuguait en fonction de ce qui suivait (de ce qu'on souhaitait aimer/haïr/etc quoi). Donc me gusta leer / me gustan los libros / me gustas tu / etc. Ma question porte sur le fait suivant : si je mets plusieurs verbes à la suite (leer / comer disons) ou si je mets un nom ET un verbe (libros / comer) (oui on peut voir mes centres d'intérêt hein :roll: ), est-ce que la conjugaison se fait au pluriel RAD + an ? Par exemple : me gustan comer y los libros / me encantan leer y comer.
Voilà grande question d'un niveau inouï. Je m'interroge aussi sur "ils les apprécient" ou quelque chose comme ça... Ça se dit "les gustan ellos/ellas ?"
(Je vais retourner au collège je crois :cry: )
TcmA

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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par TcmA »

Hiello (en retard mais chut!)~

Ça fait plaisir de lire la suite ;)

Bien que je comprenne les raisons de la colère de Silja, damn elle est pas tendre... L'histoire des deux sœurs que Shir raconte permet d'avoir une idée de pourquoi elle est si froide et sèche avec Al, mais j'aurais bien envie d'avoir la version de Silja. J'espère qu'Al et elle pourront mieux discuter et qu'elle pourra mettre son animosité de côté, le temps de lui parler de Nikja, au moins ;^;

Shir est bien cool! J'aime beaucoup l'idée d'une divinité protectrice d'un clan et d'une montagne *^* (et puis c'est un gros louloup *^* )
On arrive bien à ressentir ses émotions à travers ce qu'il raconte, surtout quand il parle de Connor et Nikja...
Ça doit être assez solitaire, comme existence ;^;

J'ai bien hâte de voir comment la rencontre avec le clan va se passer! (Bien, j'espère :'D )

Courage pour la suite!

La bise~
DanielPagés

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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par DanielPagés »

louji a écrit :
Alors (on rigole pas dans l'assistance svp :lol: ) c'est à propos des verbes de goût (gustar, encantar...). On m'a appris que ce verbe se conjuguait en fonction de ce qui suivait (de ce qu'on souhaitait aimer/haïr/etc quoi). Donc me gusta leer / me gustan los libros / me gustas tu / etc. Ma question porte sur le fait suivant : si je mets plusieurs verbes à la suite (leer / comer disons) ou si je mets un nom ET un verbe (libros / comer) (oui on peut voir mes centres d'intérêt hein :roll: ), est-ce que la conjugaison se fait au pluriel RAD + an ? Par exemple : me gustan comer y los libros / me encantan leer y comer.
Voilà grande question d'un niveau inouï. Je m'interroge aussi sur "ils les apprécient" ou quelque chose comme ça... Ça se dit "les gustan ellos/ellas ?"
(Je vais retourner au collège je crois :cry: )
Oh ! purée ! tu poses des questions, toi ! :lol: :lol: me encantan tus preguntas ! Je conçois qu'on puisse se poser la question lorsqu'on a une règle de grammaire dans la tête. Oublie tes histoires de verbes de goût ! C'est juste un accord avec le sujet posté après comme on fait souvent en espagnol, comme dans : le comieron los lobos, le vrai sujet est lobos, on aurait pu écrire : los lobos le comieron - les loups le dévorèrent.

Donc me gusta leer / me gustan los libros / me gustas tu / ça OK !
Après, mélanger un nom et un verbe comme tu le fais dans me gustan comer y los libros ça passe pas, je ne sais pas si c'est grammaticalement correct, je ne crois pas, mais en tout cas, c'est moche et ça me fait grimacer ! :evil:
Au pire, ça passe mieux si tu dis me gustan los libros y comer. Mais, à part à l'oral et en faisant une petite coupure après libros, je crois qu'il faut éviter.
Alors pour moi ce serait plus simple d'écrire me encantan los libros y me gusta mucho comer chocolates y turrones
Tu pourrais dire aussi me gusta comer y leer libros... ou me encanta leer y comer. Là, tu ne peux pas accorder au pluriel encantar avec des verbes pris comme substantifs qui n'ont pas de nombre, ils sont invariables.
Mais ce sont juste des phrases avec un/des sujet/s postés après... alors pas de panique ! :D
louji

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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par louji »

TcmA a écrit :Hiello (en retard mais chut!)~

Ça fait plaisir de lire la suite ;)

Bien que je comprenne les raisons de la colère de Silja, damn elle est pas tendre... L'histoire des deux sœurs que Shir raconte permet d'avoir une idée de pourquoi elle est si froide et sèche avec Al, mais j'aurais bien envie d'avoir la version de Silja. J'espère qu'Al et elle pourront mieux discuter et qu'elle pourra mettre son animosité de côté, le temps de lui parler de Nikja, au moins ;^;

Shir est bien cool! J'aime beaucoup l'idée d'une divinité protectrice d'un clan et d'une montagne *^* (et puis c'est un gros louloup *^* )
On arrive bien à ressentir ses émotions à travers ce qu'il raconte, surtout quand il parle de Connor et Nikja...
Ça doit être assez solitaire, comme existence ;^;

J'ai bien hâte de voir comment la rencontre avec le clan va se passer! (Bien, j'espère :'D )

Courage pour la suite!

La bise~
(Y'a pas de retard tékaté 8-) )

Ouais, c'est une mégère :roll: M'enfin, ils sont globalement tous +/- gentils dans Oneiris, fallait bien un sale carafon :lol: Mais, oui, no worry, elle aura l'occasion de plus discuter avec Al ^^ (même si je promets pas qu'ils deviennent BFF 4 evEr hein :lol: )

Bon, si Shir est sympa et accessible, j'suis satisfaite :) J'avais peur qu'il passe comme une mascotte justement ^^
Ouais, concernant son existence, c'est clairement difficile... Il voit défiler des générations sous son nez quoi :v

(Tou-Doum.)
(pas netflox non non)

Merci à toi ! ;)
louji

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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par louji »

DanielPagés a écrit : Oh ! purée ! tu poses des questions, toi ! :lol: :lol: me encantan tus preguntas ! Je conçois qu'on puisse se poser la question lorsqu'on a une règle de grammaire dans la tête. Oublie tes histoires de verbes de goût ! C'est juste un accord avec le sujet posté après comme on fait souvent en espagnol, comme dans : le comieron los lobos, le vrai sujet est lobos, on aurait pu écrire : los lobos le comieron - les loups le dévorèrent.

Donc me gusta leer / me gustan los libros / me gustas tu / ça OK !
Après, mélanger un nom et un verbe comme tu le fais dans me gustan comer y los libros ça passe pas, je ne sais pas si c'est grammaticalement correct, je ne crois pas, mais en tout cas, c'est moche et ça me fait grimacer ! :evil:
Au pire, ça passe mieux si tu dis me gustan los libros y comer. Mais, à part à l'oral et en faisant une petite coupure après libros, je crois qu'il faut éviter.
Alors pour moi ce serait plus simple d'écrire me encantan los libros y me gusta mucho comer chocolates y turrones
Tu pourrais dire aussi me gusta comer y leer libros... ou me encanta leer y comer. Là, tu ne peux pas accorder au pluriel encantar avec des verbes pris comme substantifs qui n'ont pas de nombre, ils sont invariables.
Mais ce sont juste des phrases avec un/des sujet/s postés après... alors pas de panique ! :D
Oui, je sais :cry: Mais c'est nul, car à l'école on nous apprend bien évidemment les bases, mais en nous laissant comprendre que c'est tout ce qu'on verra. Donc on m'a appris me gusta(n) nianiania sans forcément explorer l'horizon des possibilités que représente nianiania. Or, quand on parle de ses passe-temps, on se contente pas de dire HA SI SI ME GUSTA LEER CLARO QUE SI :lol:
En fait faudrait que tu me parles plus qu'en espagnol comme ça ça me forcerait à travailler :lol: (ou alors j'écoute Manu Chao en boucle :lol: :lol: )
Bon, bon, j'ai bien compris la lección :lol: Je ne mélangerai plus les verbes et les noms :c
(sin embargo no me gustan los turrones :( ) (allez, je m'entraîne :lol: )

Merci pour tes réponses, professeur Danou :lol:
TcmA

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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par TcmA »

louji a écrit :[
(Y'a pas de retard tékaté 8-) )

Ouais, c'est une mégère :roll: M'enfin, ils sont globalement tous +/- gentils dans Oneiris, fallait bien un sale carafon :lol: Mais, oui, no worry, elle aura l'occasion de plus discuter avec Al ^^ (même si je promets pas qu'ils deviennent BFF 4 evEr hein :lol: )

Bon, si Shir est sympa et accessible, j'suis satisfaite :) J'avais peur qu'il passe comme une mascotte justement ^^
Ouais, concernant son existence, c'est clairement difficile... Il voit défiler des générations sous son nez quoi :v

(Tou-Doum.)
(pas netflox non non)

Merci à toi ! ;)
BIM. :lol: Franchement, ça va!
J'espère bien! (Ouais, non, clairement, je les vois pas se faire un barbec au coin du feu en se racontant leurs journées MDR)

Oui, j'imagine... Bichette ;^;

Hohoho (pas le Père Noël)

La bise~
DanielPagés

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Message par DanielPagés »

louji a écrit :
DanielPagés a écrit : Oh ! purée ! tu poses des questions, toi ! :lol: :lol: me encantan tus preguntas ! Je conçois qu'on puisse se poser la question lorsqu'on a une règle de grammaire dans la tête. Oublie tes histoires de verbes de goût ! C'est juste un accord avec le sujet posté après comme on fait souvent en espagnol, comme dans : le comieron los lobos, le vrai sujet est lobos, on aurait pu écrire : los lobos le comieron - les loups le dévorèrent.

Donc me gusta leer / me gustan los libros / me gustas tu / ça OK !
Après, mélanger un nom et un verbe comme tu le fais dans me gustan comer y los libros ça passe pas, je ne sais pas si c'est grammaticalement correct, je ne crois pas, mais en tout cas, c'est moche et ça me fait grimacer ! :evil:
Au pire, ça passe mieux si tu dis me gustan los libros y comer. Mais, à part à l'oral et en faisant une petite coupure après libros, je crois qu'il faut éviter.
Alors pour moi ce serait plus simple d'écrire me encantan los libros y me gusta mucho comer chocolates y turrones
Tu pourrais dire aussi me gusta comer y leer libros... ou me encanta leer y comer. Là, tu ne peux pas accorder au pluriel encantar avec des verbes pris comme substantifs qui n'ont pas de nombre, ils sont invariables.
Mais ce sont juste des phrases avec un/des sujet/s postés après... alors pas de panique ! :D
Oui, je sais :cry: Mais c'est nul, car à l'école on nous apprend bien évidemment les bases, mais en nous laissant comprendre que c'est tout ce qu'on verra. Donc on m'a appris me gusta(n) nianiania sans forcément explorer l'horizon des possibilités que représente nianiania. Or, quand on parle de ses passe-temps, on se contente pas de dire HA SI SI ME GUSTA LEER CLARO QUE SI :lol:
En fait faudrait que tu me parles plus qu'en espagnol comme ça ça me forcerait à travailler :lol: (ou alors j'écoute Manu Chao en boucle :lol: :lol: )
Bon, bon, j'ai bien compris la lección :lol: Je ne mélangerai plus les verbes et les noms :c
(sin embargo no me gustan los turrones :( ) (allez, je m'entraîne :lol: )

Merci pour tes réponses, professeur Danou :lol:
Tu sais que l'idée de te passer Manu Chao en boucle, c'est pas mal. :lol: D'ailleurs quand tu as écrit "me gustas tú" j'ai direct pensé à lui ! :lol: Mais faut étendre ton champ ! Grâce au web tu as accès à tant de chansons et d'auteurs !
Moi, j'ai appris cette langue pour 50% avec les chansons de Paco Ibañez. L'avantage de Paco, c'est qu'il nous a fait découvrir beaucoup de poèmes et d'auteurs espagnols classique ou modernes, en plus de la langue.

J'ai commencé à accrocher vraiment au Castillan en 3e. Notre prof c'était un vieux curé aux méthodes particulières (pour l'époque): il nous projetait des albums de Tintin en espagnol, nous faisait à chaque cours un morceau avec la méthode Assimil, se mettait devant un vieil harmonium au coin de la classe et nous faisait chanter et rechanter des chansons traditionnelles... Plus tard j'ai découvert d'autres chansons et des cantautores superbes. J'en écoute toujours régulièrement, d'Espagne ou d'Amérique du sud.
Je me suis mis très vite aussi à lire des romans, et, beaucoup plus récemment, à suivre les journaux et des tas de vidéos très politiques sur FB. D'ailleurs ce qui se passe en Espagne au niveau politique actuellement est passionnant.
Et c'est vrai que j'ai eu des facilités pour aller traîner en Espagne, qui n'est qu'à 200 bornes de chez moi. Et quand j'étais skipper à Banyuls, j'y étais toute la saison, même si c'était souvent en Catalogne où il est bon de comprendre la météo en catalan. :lol:
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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par louji »

DanielPagés a écrit :
Tu sais que l'idée de te passer Manu Chao en boucle, c'est pas mal. :lol: D'ailleurs quand tu as écrit "me gustas tú" j'ai direct pensé à lui ! :lol: Mais faut étendre ton champ ! Grâce au web tu as accès à tant de chansons et d'auteurs !
Moi, j'ai appris cette langue pour 50% avec les chansons de Paco Ibañez. L'avantage de Paco, c'est qu'il nous a fait découvrir beaucoup de poèmes et d'auteurs espagnols classique ou modernes, en plus de la langue.

J'ai commencé à accrocher vraiment au Castillan en 3e. Notre prof c'était un vieux curé aux méthodes particulières (pour l'époque): il nous projetait des albums de Tintin en espagnol, nous faisait à chaque cours un morceau avec la méthode Assimil, se mettait devant un vieil harmonium au coin de la classe et nous faisait chanter et rechanter des chansons traditionnelles... Plus tard j'ai découvert d'autres chansons et des cantautores superbes. J'en écoute toujours régulièrement, d'Espagne ou d'Amérique du sud.
Je me suis mis très vite aussi à lire des romans, et, beaucoup plus récemment, à suivre les journaux et des tas de vidéos très politiques sur FB. D'ailleurs ce qui se passe en Espagne au niveau politique actuellement est passionnant.
Et c'est vrai que j'ai eu des facilités pour aller traîner en Espagne, qui n'est qu'à 200 bornes de chez moi. Et quand j'étais skipper à Banyuls, j'y étais toute la saison, même si c'était souvent en Catalogne où il est bon de comprendre la météo en catalan. :lol:
Oui, ma prof d'espagnol de collège nous avait conseillé de trouver des groupes espagnols qui nous plaisaient pour se faire un peu l'oreille... Je me rappelle que j'avais trouvé un groupe appelé "La oreja de Van Gogh" ça fait un bail que j'ai plus écouté...
Je vais regarder (écouter) Paco Ibañez ;)

Ah oui, c'est pas mal !! Franchement c'est sympa comme façons d'enseigner, surtout pour des gamins de 14 ans qui en ont pas toujours grand-chose à faire :roll: Les romans en espagnol, il faudrait que je m'y mette aussi... Mais ça va être comme pour mon premier roman en anglais, le 1er pas est le plus difficile :)
Ouais, les Catalans font pas toujours l'effort de prétendre comprendre le castillan en plus :lol:
DanielPagés

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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par DanielPagés »

¡Hola! Volví ayer por la tarde de unos días cerca d'el mar.
Jueves por la tarde, con mi amigo Stef, hemos subido hasta la frontera, en La Junquera.
Aqui, todo se vende barato : mujeres en las glorietas, tabacco, alcohol y tambien muchas otras cosas, instrumentos de todas clases y todo lo que se puede comer, en muchas tiendas.
Stef necesitaba solo cazuelas para su esposa. Cazuelitas de barro para cocer crema catalana y otras más grandes para cocinar no sé qué... Todo eso lo encontramos en un Hiper.
Verdaderamente se puede comprar cosas que nunca verás en Francia. Paelleras dónde puedes cocer medio cerdo (y veinte kilos de arroz, por lo menos), con tapa que te parece platillo volante. Te enviaré una foto... :lol:
Hasta pronto, amiga !

(Lección primera :lol: )
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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par louji »

Bonjour, bonsoir !
Juste un petit message pour dire qu'il n'y aura pas de chapitre (j'ai un jour de retard) ce week-end !
Rendez-vous donc le 6 mars pour le prochain chapitre ;)
Bon week-end à tous et bonnes vacances à celles et ceux qui en ont :)
louji

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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par louji »

DanielPagés a écrit :¡Hola! Volví ayer por la tarde de unos días cerca d'el mar.
Jueves por la tarde, con mi amigo Stef, hemos subido hasta la frontera, en La Junquera.
Aqui, todo se vende barato : mujeres en las glorietas, tabacco, alcohol y tambien muchas otras cosas, instrumentos de todas clases y todo lo que se puede comer, en muchas tiendas.
Stef necesitaba solo cazuelas para su esposa. Cazuelitas de barro para cocer crema catalana y otras más grandes para cocinar no sé qué... Todo eso lo encontramos en un Hiper.
Verdaderamente se puede comprar cosas que nunca verás en Francia. Paelleras dónde puedes cocer medio cerdo (y veinte kilos de arroz, por lo menos), con tapa que te parece platillo volante. Te enviaré una foto... :lol:
Hasta pronto, amiga !

(Lección primera :lol: )
AH.
Je dois réponse en espagnol ? :geek: :cry: :lol:
(Déjà, je vais chercher les quelques mots de vocabulaire qui me manquent... :roll: )
Effectivement, on trouve de tout là-bas... :roll:
J'ai appris le mot casserole ! Beaucoup d'avancée dans ma vie :lol:
20kg ?? Ben dis donc :lol: Avec plaisir la photo ;)

J'essaierai de répondre un peu plus en espagnol pour les prochains... :'c
louji

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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par louji »

Eeeet c'est la partie 2. Magnifique intro 8-)
Si la partie 1 était très très introductive, celle-ci sera un peu plus dans le cœur du sujet de ce tome 2... Et en relisant les esquisses de résumé de chapitres réalisées y'a un an, je me rends compte que j'ai envie de changer plein de choses... Donc il y aura peut-être de nouveau des pauses d'un mois en cours de route, le temps de réécrire la trame narrative, de s'assurer de la cohérence temporelle (le plus galère :cry: ) et de... oui.
Autrement, j'ai (encore) commencé à poster un nouveau roman sur le fowfow, S.U.I, une histoire d'action pour un public ado-adulte... si ça vous tente, n'hésitez pas à jeter un coup d’œil (ouais, Sasa, c'est l'histoire wtf de mon début de seconde... aled. Heureusement, c'est une nouvelle version :roll: )
Bonne lecture !




***

Partie 2
Les Dieux exilés

***




Chapitre 10
Alice



An 500 après le Grand Désastre, 2e mois du printemps, Kol Sak, Mor Avi.



Comme mes mains tremblaient d’appréhension et d’impatience, je commençai par reposer ma tasse de thé puis m’inclinai comme il se devait.
— Je suis la prince…
Je me repris à temps en rougissant.
— … la reine Alice Tharros, héritière du trône occidental.
Une étrange lueur éclaira les prunelles d’encre de Kol Zou alors qu’un sourire en coin pliait ses lèvres fines. Elle arborait une expression bien moins plate que lorsque Kol l’avait possédée. Une étonnante malice, dépourvue de vice, habitait ses traits.
— Je suis Kan, Déesse du Temps, du changement et de la destinée, se présenta la divinité à son tour en s’installant à genoux face à moi. Jumelle d’Eon, de l’Espace, aïeule de la Matière, de la Vie et de la Mort.
Sans gêne manifeste, elle tendit le bras vers ma tasse de thé, la saisit délicatement par la hanse, puis la porta à ses lèvres. L’étonnement précéda le soulagement sur son visage lorsqu’elle y trempa les lèvres.
— Agréable, se contenta-t-elle de déclarer avant de reposer la tasse. Veux-tu bien appeler ton amie, Alice ? Vous étiez deux lorsque vous m’avez priée de me montrer à vous. Je souhaite que vous soyez deux pour m’exposer l’étendue de vos interrogations.
J’inclinai rapidement le menton avec respect avant de me lever. À pas légers, mais hâtifs, je me dirigeai vers Soraya et me penchai à son oreille.
— Kol Zou s’est réveillée, murmurai-je à mon amie en serrant son épaule. Mais ce n’est pas la Gardienne qui s’est adressée à moi. Je… C’est Kan qui s’est incarnée en elle. Notre Déesse est là, vivante.
Si l’on pouvait appeler « vivant » l’esprit d’un Dieu incarné dans un corps humain.
Soraya laissa tomber ses cartes et les dés au creux de sa paume en écarquillant les yeux. Elle bredouilla deux mots d’excuse à son partenaire de jeu, se leva maladroitement puis me suivit jusqu’à l’amoncèlement d’édredons où patientait aimablement Kan. L’air effaré, Soraya tomba à genoux devant Kol Zou puis s’inclina profondément.
— Ma Déesse, chuchota-t-elle d’une voix vibrante.
Un nouveau sourire satisfait étira le visage de la Gardienne.
— Et qui es-tu, enfant de l’Espace ?
D’un mouvement gracieux, la Sudiste se redressa puis se présenta avec plus d’humilité que je m’y étais attendue :
— J’étais autrefois Impératrice de l’Empire austral. J’ai été détrônée en raison de mon incapacité à diriger mes Terres. Je suis à présente simple Sudiste, en quête aux côtés d’Alice. (Elle baissa de nouveau le cou.) Et je vous suis terriblement reconnaissante de vous être présentée à nous.
— Et je te suis reconnaissante de ton honnêteté, approuva la Déesse en frôlant du bout des doigt le front de la Sudiste. J’aime autant que les Oneirians qui me prient de les aider soient humbles et francs.
Une étincelle amère éclata dans son regard sombre et un pli dé dégoût déforma brièvement sa bouche.
— Vous n’êtes peut-être pas au courant de cette tragédie, puisqu’ils y ont laissé la vie, mais certains de vos ancêtres ont autrefois entrepris le voyage jusqu’au Noyau d’Oneiris dans l’espoir que nous leur accordions des pouvoirs. Leur orgueil et leur égoïsme leur ont valu d’être châtiés.
Le rappel du Grand Désastre me fit grimacer, tout comme Soraya. Mon amie avait toutefois les yeux qui luisaient de fureur, comme si elle rêvait d’en découdre avec l’aïeule qui avait jeté la honte et la malédiction sur sa famille.
— Nous savons parfaitement ce qui s’est passé il y a cinq cents ans, me hardis-je à répondre d’un ton hésitant, étouffé par des remords diffus. Le Seigneur Aion a été déchu. Eon et vous-mêmes avez dû fuir par crainte d’être trahis de nouveau.
Les traits de la Gardienne se crispèrent à l’utilisation du verbe « fuir ». Mortifiée, je la vis ouvrir la bouche pour sanctionner mon insolence, mais elle se reprit avec raideur et détourna le regard brièvement. Puis, avec une moue pincée, elle revint à nous.
— Oui, nous avons fui. Nous avons fui, car notre existence, notre pérennité, étaient en péril. Je ne nous cherche pas des excuses pourtant… une partie de moi refuse de reconnaître les torts que cela a pu provoquer à Oneiris. Cette partie-là ne se rappelle que la souffrance d’Aion, la souffrance de l’avoir perdu et la souffrance de l’imaginer condamné à jamais. J’ai toutefois conscience des difficultés que notre absence, à Eon et à moi, a pu faire naître dans nos contrées respectives. Sans mon frère, l’Empire a dû craindre pour ses terres, voir son commerce et sa propension flétrir… (Elle planta deux iris à la douleur évidente sur moi.) Quant à l’Ouest… ces terres pionnières en termes d’évolutions techniques, de recherches scientifiques et philosophiques, ont dû souffrir de mon départ. Je le sais.
La Déesse ne s’excusa pas pour autant – pas encore. Mais je lui étais déjà reconnaissante d’avoir prononcé tout haut ce qu’Oneiris avait constaté tout bas.
— Je m’interroge à présent, reprit la Déesse en nous observant tour à tour. Si vous êtes au courant de la trahison de vos ancêtres, de la perte d’Aion et notre départ, à Eon et moi, que souhaitez-vous savoir de plus ? (Avec un soupir, elle ramassa l’un des beaux coussins brodés à ses côtés et le déposa sur ses genoux.) Entreprendre ce voyage jusqu’ici n’a pas dû être de tout repos ; j’imagine que des préoccupations urgentes vous y ont poussées.
Soraya me jeta un regard en coin et je profitai de son silence momentané pour me lancer :
— Nous sommes effectivement parties en voyage dans le but de vous retrouver. Quant à l’urgence de notre quête… je crains de subir les foudres d’Aion si nous le laissons patienter trop longtemps.
Les yeux écarquillés et la bouche entrouverte de surprise de la Gardienne conféra à Kan un air parfaitement humain. Pour une divinité qui n’avait pas l’habitude de s’incarner dans des Hommes, elle avait pris possession de son enveloppe avec aisance.
— Aion ? Vous avez été en contact avec lui ? Je pensais… je pensais qu’il se serait laissé mourir, oublié d’Oneiris et des autres Dieux, pour mettre fin à son supplice. Il a donc foulé le sol des Humains tout ce temps… Mais qu’est-il devenu ?
Les mots s’étaient précipités si vite dans la bouche inexpérimentée de Kol Zou que l’oneirian en était haché. J’étais de même étonnée de la dureté de ses mots. Était-ce donc l’avis qu’elle se faisait de l’un de ses frères ? Qu’il aurait abandonné l’existence avant d’avoir essayé de s’adapter ?
J’eus une pointe de compassion pour l’être qui m’avait malmenée des mois plus tôt.
— Ces dernières années, Aion s’est fait passer pour un Noble Occidental, révélai-je à Kan d’un ton que je m’efforçai à rendre distant. Sous cette identité, il a fomenté un plan qui devait l’amener à supprimer son ancien Élu et à se venger des familles Samay et Tharros.
J’esquissai un sourire crispé en observant Soraya. Compatissante, elle m’adressa un léger hochement de tête pour m’inviter à poursuivre.
— Comme vous pouvez le constater, Soraya et moi sommes encore en vie. Parce que Calamity, l’ancien Élu d’Aion devenu divinité des désastres, a sapé le plan qu’avait élaboré Aion. Par la suite, il a conclu un marché avec nous : si d’autres Élémentalistes, Soraya et moi-même l’aidions à défaire son ennemi ancestral, il nous épargnerait et n’oublierait pas notre contribution.
Penchée à mes lèvres, la Déesse ne pipait plus mot. Elle avait toujours l’air effarée. Les sourcils sombres de Kol Zou avaient gagné le milieu de son front et ses poings étaient serrés comme des enclumes.
— Aion estimait qu’en tuant Calamity, il recouvrerait ses pouvoirs et donc sa divinité. Ce qu’il n’a pas pris en compte – ou qu’il ne savait pas – c’est qu’il avait besoin de l’aide des autres Divinités Primordiales pour retrouver les cieux.
Un air maussade gagna les traits de Kol Zou avant même que je ne poursuivisse. Le regard braqué vers l’entrée du temple, elle termina le récit à ma place :
— Or, comme Eon et moi n’étions pas là, Lefk et Galadriel étaient trop faibles pour le ramener.
Dépitée, je hochai la tête. Soraya jouait nerveusement avec le pompon d’un coussin.
— Qu’a-t-il fait par la suite ? embraya aussitôt la Déesse en plantant un regard autoritaire sur moi.
— Nous ne l’avons pas revu, avouai-je à mi-voix en grimaçant. Toutefois… Galadriel est venue à nous… à moi. Elle m’a proposé un marché. En échange d’un sursis pour l’un de nos compagnons sacrifié au combat, nous devions partir à votre recherche afin de vous convaincre de revenir à Oneiris et d’aider Aion.
Les yeux de Kol Zou s’assombrirent tandis que la Déesse se penchait en arrière, plongée dans la réflexion. Elle resta ainsi une bonne dizaine de secondes.
— Votre ami sacrifié… Lefk et Galadriel ont réellement accepté de le ramener à la vie ?
— O-Oui.
— Je suppose qu’il est lui aussi parti à la recherche d’un Dieu ?
— Sur les traces d’Eon, oui, intervint Soraya en m’adressant un coup d’œil. Dans le Nord.
Un sourire mystérieux plissa les lèvres de Kan alors qu’elle basculait de nouveau les yeux sur nous.
— Je comprends bien vos intentions… Vous avez besoin d’Eon et de moi pour permettre à Aion de retrouver sa place parmi nous. En même temps, la vie de l’un de vos amis est toujours en suspens.
Tout en repoussant le coussin de ses genoux, Kan soupira bruyamment.
— J’aimerais que tout s’arrange comme vous le souhaitez, déclara-t-elle d’un ton las en nous dévisageant avec dépit. Bien évidemment, le retour d’Aion parmi nous est indispensable… il est l’un des cinq piliers d’Oneiris au même titre qu’Eon ou Lefk. Cependant… je crains que votre quête ne consiste pas à simplement ramener Eon et mon essence à Oneiris.
Je n’étais pas certaine de comprendre. Pourtant, je n’étais pas dupe : je me doutais bien qu’implorer des Dieux de retourner sur les terres qu’ils avaient fuies n’aurait rien d’un jeu d’enfant.
— Ce que je veux dire, reprit la Déesse en remarquant nos expressions dubitatives, c’est que je ne peux pas rediriger mon essence vers Oneiris d’un claquement de doigts. Tout simplement parce que… mon aura est aujourd’hui rattachée à celle de Kol. Je fais partie intégrante de son essence.
Soraya et moi échangeâmes un regard ; c’était exactement que nous avions craint.
— Et ceci vous empêche de quitter Mor Avi ? m’enquis-je d’une voix tendue.
Une moue pincée gagna les traits de la Gardienne. Ses sourcils froncés formaient une ride sévère sur son front lisse.
— Si je quittais Mor Avi dès à présent, je laisserais le Kol Sak déstabilisé. Quand je me suis fondue en Kol, j’ai évidemment pris soin de conserver mon essence propre et ma personnalité. Pour autant, au fil des décennies, je suis devenue une part entière de Kol. Il ne s’en rend pas forcément compte, car je me protège de sa vigilance au risque de perdre ma propre conscience. Mais Kol perdrait tout un pan de son être si je partais.
Elle afficha un air coupable, mais résigné. Je savais déjà que nous ne pourrions pas la faire changer d’avis ; pas sur certains points en tout cas.
— C’est pourquoi je ne peux pas me permettre de quitter Kol immédiatement. Nous avons trop fusionné pour cela.
Interdite, Soraya toisait le sol entre la Gardienne et moi. Je la soupçonnais de se retenir de hurler. Ses doigts étaient repliés en poings nerveux et sa mâchoire se contractait.
— Est-il au moins possible que vous vous sépariez de Kol ?
Ma question portait mes derniers espoirs. Si Kan répondait que non, notre mission s’achevait ici-même. Notre ultime chance serait d’espérer qu’Eon fût assez fort pour ramener seul Aion aux côtés des autres Dieux.
— En théorie, oui, déclara la Déesse d’un ton grave. Je sais que votre demande est urgente, alors… (Elle fronça soudainement les sourcils en basculant légèrement en avant.) Le corps de la Gardienne est en train de faiblir.
— Vous pouvez donc diviser complètement votre conscience ? insistai-je, inquiète de voir Kan disparaître d’une seconde à l’autre.
— C’est possible, mais, comme je vous l’ai expliqué, je ne peux pas me permettre de le faire sans préparations et ajustements préalables.
Les yeux sombres de Kol Zou se fermaient à-demi, elle n’allait pas tarder à s’évanouir d’épuisement. Un filament de culpabilité chauffait au fond de mon ventre, mais j’étais encore trop préoccupée par ma tâche immédiate.
— Combien de temps vous faut-il ? embraya Soraya à brûle-pourpoint en plantant un regard ferme dans celui somnolant de la Gardienne.
— Je l’ignore… pour l’instant. Il faut que je…
Sa voix pâteuse annonçait une perte de conscience imminente. Angoissée, je me penchai en avant, posai une main hésitante sur le bras de Kol Zou et cherchai son regard.
— … que j’observe et anticipe mon éventuel départ, conclut Kan avec lassitude avant de quitter le corps malmené de la Gardienne.
Kol Zou s’effondra aussitôt sur moi. Elle était étonnement froide.
— Soraya, tu peux demander des couvertures aux Gardiens ? lançai-je à mon amie tandis que je réinstallais notre hôtesse au milieu des coussins moelleux.
Même ses lèvres avaient pâli. Cette fois-ci, la culpabilité me grimpa jusqu’à la gorge et y laissa un goût amer. Déjà pas des plus chaleureuses avec nous lorsqu’elle était en forme, Kol Zou risquait à présent de nous exécrer. Par notre faute, son corps lui avait été volé à deux reprises.
Je ne voyais pas ce que je pourrais faire de mieux que lui présenter mon pardon… sachant qu’elle risquait de nouveau de servir d’intermédiaire entre les divinités et nous.
Dépitée, j’ouvris ma paume et y observai les lignes de marquage. Une divinité qui avait fusionné avec une autre et n’était pas certaine de retrouver sa place d’origine, un Dieu déchu qui attendait patiemment notre réussite… Qu’allions-nous devenir si nous échouions ? Aion se débarrasserait-il de nous comme il en rêvait depuis un moment ? Ou s’était-il quelque peu attaché à nous et accepterait-il de nous pardonner ?
Tu rêves, siffla une voix avec aigreur. Il se montrera clément seulement si vous réussissez. Si vous échouez… Tu condamnes non seulement Achalmy, mais aussi sûrement ta propre vie.
Un sourire morose me froissa les lèvres. Je faisais de mon mieux pour aider les Dieux, mais ils étaient en réalité maîtres de leur propre destinée. En pratique, je ne pouvais rien faire pour eux, mais échouer serait de ma responsabilité. C’était une impuissance rageante et injuste, mais il y avait trop en jeu pour que je m’y attardasse trop longtemps.
Je devais à tout prix convaincre Kan de se hâter et de retrouver sa pleine liberté. Son jumeau l’attendait, Aion l’attendait, Oneiris l’attendait. Je l’attendais.


Dernière modification par louji le dim. 19 déc., 2021 4:33 pm, modifié 3 fois.
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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par TcmA »

Hiello~

Pas de souci pour le changement de rythme de publication, prends ton temps! (Tu commences à regarder pour les Masters? Tu es intéressée par une formation, pour l'instant? :0 )

Daaaaamn, ce retour! *^*

Le chapitre était vraiment sympa. Décidément, j'aime beaucoup les chaps avec Alice (je me souviens de ma première impression d'elle, elle m'insupportais MDR)! Si Achalmy est l'action, Alice, elle, est la réflexion (und me gusta a lot le principe (wow, franglais espallemand, c'est nouveau ça)).

Kan est teeeeeeeeeeeeeellement intéressante. Je crois que l'une des choses que je préfère, c'est sa façon de se manifester à travers Kol Zou et tous les petits détails qui rendent ça fou : je pense notamment aux limites des connaissances de Kol Zou qui se font ressentir même quand Kan prend possession d'elle, j'adoooooore *^* On était au courant des limites de son corps, mais là ça ouvre une autre perspective *^*
Et puis sa fusion avec Kol?
Image

Les explications de Kan sur le pourquoi du comment elle ne peut pas partir ("alé, Kol, j'mekass, la biz mdr"):
Image


Niveau écriture, j'ai rien à dire, damn, le vocabulaire a fait coulé des joues sur mes larmes, cébo. Et puis, ce fidèle imparfait du subjonctif ♥ (tu dois en baver). Bravo~

Courage pour la suite!

La bise~
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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par louji »

TcmA a écrit :Hiello~

Pas de souci pour le changement de rythme de publication, prends ton temps! (Tu commences à regarder pour les Masters? Tu es intéressée par une formation, pour l'instant? :0 )

Daaaaamn, ce retour! *^*

Le chapitre était vraiment sympa. Décidément, j'aime beaucoup les chaps avec Alice (je me souviens de ma première impression d'elle, elle m'insupportais MDR)! Si Achalmy est l'action, Alice, elle, est la réflexion (und me gusta a lot le principe (wow, franglais espallemand, c'est nouveau ça)).

Kan est teeeeeeeeeeeeeellement intéressante. Je crois que l'une des choses que je préfère, c'est sa façon de se manifester à travers Kol Zou et tous les petits détails qui rendent ça fou : je pense notamment aux limites des connaissances de Kol Zou qui se font ressentir même quand Kan prend possession d'elle, j'adoooooore *^* On était au courant des limites de son corps, mais là ça ouvre une autre perspective *^*
Et puis sa fusion avec Kol?
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Les explications de Kan sur le pourquoi du comment elle ne peut pas partir ("alé, Kol, j'mekass, la biz mdr"):
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Niveau écriture, j'ai rien à dire, damn, le vocabulaire a fait coulé des joues sur mes larmes, cébo. Et puis, ce fidèle imparfait du subjonctif ♥ (tu dois en baver). Bravo~

Courage pour la suite!

La bise~
Oui, pour les masters, j'en ai 3-4 sûrs : 2 à Lyon, 1-2 à Gregre (mais faut que j'en cherche d'autres, 3 c'est pas assez pour les candidatures...). Sauf que je dois passer le petit exam de l'IAE (le Score Message) et peut-être le TOIEC/TOEFL pour pouvoir candidater dans certains :? (évidemment plus de place à l'univ fuck ça coûte 131€ le moins cher en session publique).

Yééé merci beaucoup ♥ Et contente de l'évolution d'Alice, car on part clairement de loin :lol: (oui, moi aussi, quand je relis les chaps, j'suis là en mode "Ksss Aliiiice ksss").
Oula, c'était beau ce franglais espallemand !

Kan je l'aime bien moi aussi ! :D
Aaaah, merci, j'avais peur que ça fasse tellement bateau, cette incarnation divine... Mais si c'est intéressant, alors jésouiskentonte !

(Michael Fassbender ♥)

Ouais, le voc, j'essaie de faire des efforts, car j'ai remarqué que j'avais tendance à beaucoup utiliser le même... :?
L'imparfait du subjonctif, y'en a encore qui m'échappe ! (surtout les "soit" et "ait" :roll: )

Encore un grand merci pour tes retours et lectures réguliers :mrgreen:
TcmA

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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par TcmA »

louji a écrit :Oui, pour les masters, j'en ai 3-4 sûrs : 2 à Lyon, 1-2 à Gregre (mais faut que j'en cherche d'autres, 3 c'est pas assez pour les candidatures...). Sauf que je dois passer le petit exam de l'IAE (le Score Message) et peut-être le TOIEC/TOEFL pour pouvoir candidater dans certains :? (évidemment plus de place à l'univ fuck ça coûte 131€ le moins cher en session publique).

Ouhlà, oui, pour avoir testé le "4-options", c'est pas tip top :oops: AH, oui, en effet! (Ce serait trop facile sinon :'D Vos profs d'anglais vous ont prévenus pour le TOIEC/TOEFL? Parce que les nôtres, c'est pas souvent souvent qu'ils nous en parlent :'D)

louji a écrit :Yééé merci beaucoup ♥ Et contente de l'évolution d'Alice, car on part clairement de loin :lol: (oui, moi aussi, quand je relis les chaps, j'suis là en mode "Ksss Aliiiice ksss").
Oula, c'était beau ce franglais espallemand !
Kan je l'aime bien moi aussi ! :D
Aaaah, merci, j'avais peur que ça fasse tellement bateau, cette incarnation divine... Mais si c'est intéressant, alors jésouiskentonte !
(Michael Fassbender ♥)
Ouais, le voc, j'essaie de faire des efforts, car j'ai remarqué que j'avais tendance à beaucoup utiliser le même... :?
L'imparfait du subjonctif, y'en a encore qui m'échappe ! (surtout les "soit" et "ait" :roll: )
Encore un grand merci pour tes retours et lectures réguliers :mrgreen:

-Yaaaaas *^* Ouiii, tu peux l'être! ("kss kss" MDR) Pas aussi beau que le franglais japagnol
-C'est carrément intéressant oui! *^*
-(Le seul, l'unique c: )
-J'avais pas remarqué cette tendance :0 Bravo entouka!
-Always :mrgreen:
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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par DanielPagés »

Coucou !
Si tu viens en Master sur Toulouse tu le dis hein, je passerai ! (gloups, ça fait au moins trois ans que je n'y suis pas descendu !) :lol:
J'ai bien traîné pour venir te lire, l'ambiance n'est pas à la concentration ! il est 12:20 et depuis ce matin 8:00 que je suis réveillé, j'ai pris ma douche et je suis revenu direct dans mon lit avec un gros coussin et le pc sur les genoux... et je bricole, plutôt que me jeter dans l'écriture des derniers chapitres de Quéribus. :?

Bon, ben, j'ai rien repéré de bizarre... c'est peut-être que tu es au point.
On n'a pas beaucoup avancé, mais petit pas par petit pas, on y arrivera bien à les ramener ces étranges dieux !
Allez, continue ! urgent de savoir où en est Al dans les montagnes !!

Je file lire le dernier morceau du Temps des surplombs
♡♡♡
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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par louji »

DanielPagés a écrit :Coucou !
Si tu viens en Master sur Toulouse tu le dis hein, je passerai ! (gloups, ça fait au moins trois ans que je n'y suis pas descendu !) :lol:
J'ai bien traîné pour venir te lire, l'ambiance n'est pas à la concentration ! il est 12:20 et depuis ce matin 8:00 que je suis réveillé, j'ai pris ma douche et je suis revenu direct dans mon lit avec un gros coussin et le pc sur les genoux... et je bricole, plutôt que me jeter dans l'écriture des derniers chapitres de Quéribus. :?

Bon, ben, j'ai rien repéré de bizarre... c'est peut-être que tu es au point.
On n'a pas beaucoup avancé, mais petit pas par petit pas, on y arrivera bien à les ramener ces étranges dieux !
Allez, continue ! urgent de savoir où en est Al dans les montagnes !!

Je file lire le dernier morceau du Temps des surplombs
♡♡♡
Hello Danou !
Toulouse, j'ai voulu y candidater, mais ils demandaient 50€ pour regarder simplement les candidatures (en université publique, oui) :| (sans compter les concours exigés à côté qui demandent 160€ déjà d'investissement). Donc j'ai laissé tomber !
Ouille, je comprends, ça m'arrive aussi souvent cette vilaine procrastination sur ordi... :roll: :lol: Il te manque combien de chapitres environ ?

Bah tant mieux je dis alors ! :lol:
Non, effectivement, ça grappille par-ci par-là de quoi faire avancer l'histoire, mais c'est vrai que c'est assez lent :?
Un peu plus mouvementé du côté de Al, mais c'est pas vraiment une surprise, il se débrouille toujours pour être au mauvais endroit au mauvais moment :lol:

Bisous à bientôt !
louji

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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par louji »

Bonjour !
De retour dans les montagnes pour Al et la découverte du village des Valkov.
Autrement, un petit point sur le rythme : ça va mieux, le confinement aide :lol: Du coup, je vais retourner sur un rythme d'un chapitre toutes les deux semaines, en espérant que je reste motivée :)




Chapitre 10
Achalmy



An 500 après le Grand Désastre, 2e mois de l’automne, Mont Valkovjen, Terres du Nord.



Une demi-douzaine de Nordistes, vêtus de fourrures et de cuir, armés de coutelas, d’arcs et de dagues, nous attendaient près d’un promontoire rocheux. L’un d’eux dévala la pente escarpée lorsque nous fûmes assez proches pour être entendus.
— Silja ! lança l’homme avec soulagement.
La Chasseuse accepta l’étreinte du nouveau-venu, mais le repoussa presque tout aussi rapidement. Le regard sévère et méfiant qu’elle me jeta me fit comprendre qu’elle ne souhaitait guère exposer sa vie privée à ma personne. Je ne lui jetais pas la pierre, j’en aurais fait autant.
Korn, le salua Shir avec une certaine chaleur. Tout s’est bien passé ? Pas de blessés ?
— Shir, répondit l’homme en inclinant brièvement le menton. Tout s’est bien passé. Nous avons convaincu deux tourtereaux en quête de frissons de faire demi-tour, raccompagné quatre vieux guerriers qui s’étaient égarés en forêt, escorté une femme et ses filles qui couraient avec le père en l’accusant de les avoir abandonnées. Nous avons d’ailleurs retrouvé l’homme en question… les tripes en l’air. Il a dû se faire avoir par les loups.
La main en visière pour se protéger des rayons luisants du soleil, Korn se tourna vers la troupe restée en retrait. Il affichait un air à la fois préoccupé et protecteur. C’était sûrement un meneur, du genre à se lier avec tous les Hommes en étant tour à tour un frère, un père ou un fils.
— Uvik s’est blessé à la jambe, reprit-il d’un ton dépourvu de toute légèreté. Il a dérapé et dévalé une pente. Quand on l’a retrouvé, son os pointait sous la peau. Il ne remarchera sûrement jamais comme avant. Pauvre petit, même pas vingt ans…
Vous avez construit un traîneau ? Je me chargerai de le conduire jusqu’au village, déclara instantanément Shir en s’avançant à la rencontre des autres membres du clan. Quant à sa jambe… Il reste un excellent archer qui pourra agir à distance. Et, si je ne me trompe pas, il est doué de ses mains et sa mère est coutelière. Il saura quel métier exercer quand il ne trouvera plus sa place sur le champ de bataille.
Occupé par son rapport, Korn ne semblait pas avoir remarqué notre présence. Mais je ne m’en souciais guère : il avait déjà gagné mon respect. Mon regard bascula du Chasseur à Shir. Il n’était pas qu’une vulgaire mascotte représentative du Mont Valkovjen. C’était un membre à part entière du clan, qui participait à sa vie quotidienne, prenait part aux combats et aux décisions… Autant un père à respecter qu’un frère pour nous écouter. Quel honneur d’avoir une telle divinité à ses côtés, de sa naissance à sa mort. Les Valkov avaient peut-être la tâche ardue de passer leurs jours sur une montagne sacrée à la protéger, mais ils étaient bien entourés.

Alors que nous arrivions à proximité des cinq autres Valkov, Korn remarqua enfin notre présence. Il se tourna vers nous d’un coup de talons, nous dévisagea avec surprise, puis exécuta promptement le salut nordiste. Mars et moi nous lui rendîmes sans hésiter.
— Korn des Valkov. Je… ne crois pas vous connaître.
— Achalmy, me présentai-je en avançant d’un pas dans sa direction. C’est la première fois que je foule le sol du Mont Valkovjen. C’est un honneur et un réel plaisir.
Une lueur enthousiaste éclaira les prunelles claires de l’homme, qui se tourna ensuite vers Mars. Intimidé, j’entendis mon ami déglutir péniblement avant de souffler d’un ton étouffé :
— M-Mars… Je suis guérisseur. Et Occidental. Et aussi à moitié Sudiste, à vrai dire. Un peu guerrier, grâce à Al.
Constatant de lui-même ses bredouillements, il ajouta avec dépit :
— Et très maladroit, pardonnez-moi.
Loin de s’offusquer, Korn lâcha un grand éclat de rire qui dévoila ses dents blanches et plissa son visage buriné. Il avait la peau tannée par le soleil et des cheveux auburn emmêlés par le vent. Des mains aux cals apparents et des épaules solides. D’un coup d’œil rapide, je trouvai Silja en train de discuter avec ses hommes. Au vu du caractère trempé de la femme, je m’étais attendu à un homme tout aussi ferme. Si Korn avait effectivement le sérieux d’un chef de clan, il avait aussi la spontanéité d’un homme du commun.
— Si Shir vous a accepté sur le Mont Valkovjen, je suppose qu’il vous a aussi invités à rejoindre notre village, reprit Korn en jetant un regard complice au grand loup. Vous arrivez tout juste quand il faut : nous allons sûrement célébrer le retour des éclaireurs avec de la bonne viande et de la bière à flot !
Alors que l’homme tournoyait déjà sur lui-même en se projetant dans les festivités, sa compagne se tourna vers lui et siffla :
— Korn, en route ! Aide-nous à attacher le traîneau d’Uvik à Shir.
Avec un air dépité, l’homme se glissa de nouveau dans le monde réel, nous adressa un clin d’œil puis rejoignit Silja. Lorsqu’ils eurent terminé de sangler le traîneau au poitrail et au dos de Shir, Korn glissa une main autour de la taille de la cheffe de clan. Elle le repoussa aussitôt en jurant tout bas.
— Korn, grommela-t-elle en enfonçant un doigt menaçant dans sa poitrine. Si nous tardons plus, nous pourrons pas atteindre le village avant la nuit.
— Je sais, soupira-t-il d’un air contrit en agrippant la main de la femme pour la lier à la sienne. C’est juste que tu m’as manqué.
J’étais trop loin pour entendre les murmures qu’elle lui adressa en retour, mais son visage s’était quelque peu déridé. Elle se crispa de nouveau lorsque son regard glissa sur moi puis pinça les lèvres. Korn remarqua sa défiance et nous jeta un coup d’œil étonné.
Allons-y, intima Shir à toute la troupe avant que la cheffe de clan et son compagnon eussent le temps de nous adresser la parole. Achalmy et Mars font partie du voyage. Je vous prierais de les accueillir comme il se doit.
Les Valkov hochèrent la tête en nous observant avec curiosité. S’ils ne témoignèrent pas la chaleur de Korn, ils n’eurent pas non plus les paroles et les gestes acerbes de Silja.
Sans plus attendre, le groupe se mit en branle. Le jeune Nordiste blessé, Uvik, était enveloppé d’une couverture en fourrure dans son traîneau de fortune. Shir prenait soin de ne pas aller trop vite pour éviter les projections de neige et choisissait le chemin le moins accidenté. Il fallut soulever le jeune homme à quelques reprises lorsque les pentes ou les passages étaient trop escarpés, mais la route se fit sans trop d’accrocs. Placés à l’arrière, tandis que Korn et Silja menaient devant, Mars et moi nous fîmes assez discrets pour ne pas perturber la routine bien ancrée de ces Chasseurs.

Le soleil finit par glisser derrière les pics enneigés du Mont Valkovjen et nous plonger dans le crépuscule naissant. Je n’avais aucune idée de la distance qui restait avant le hameau des Valkov, mais la cadence s’accéléra sans attendre.
— Combien de lieues avant votre village ? lançai-je à la cantonade en espérant que l’un des Chasseurs m’informerait sans hésiter.
Il n’y eut toutefois pas de réponse immédiate. Perplexe, je fronçai les sourcils et observai les visages des hommes qui marchaient devant moi. Si certains m’ignoraient complètement, d’autres me dévisageaient de biais, la bouche pincée.
Nous y serons avant la nuit complète, déclara alors Shir en tournant brièvement la tête vers moi. Pardonne leur méfiance, Achalmy. Ils ne savent pas qui tu es réellement et le village des Valkov garde sa position secrète depuis des décennies. C’est un hameau de verdure et de paix, un miracle possible grâce à la bienveillance de Galadriel. Ce serait catastrophique pour le clan si des étrangers avides de terres aussi fertiles et accueillantes découvraient la vérité.
Nez au ciel, je soupirai. Voilà qui expliquait tout. Je n’avais pas été très surpris d’apprendre que les Valkov se réunissaient dans un village ; c’était le cas pour divers clans nordistes. L’aura divine qui entourait le hameau des Valkov avait en revanche de quoi surprendre. Seul le sud de mes Terres offrait des espaces arables toute l’année et les familles Nordistes qui préféraient l’assurance d’une vie tranquille se battaient pour leur possession.
Le clan Valkov avait un autre secret divin que celui du Mont Valkovjen à protéger et ce n’était rien de plus que leur foyer. À présent, je comprenais mieux leur crainte et le manque d’enthousiasme à l’annonce de notre venue, à Mars et moi. Shir nous avait présentés, il se portait donc garant de nos actes, mais il ne pouvait pas être complètement certain que nous ne causerions pas de mal à son clan. Même si je ne voyais pas en quoi un guérisseur et un jeune Chasseur avide de réponses pouvaient blesser les Valkov.
M’enfin, on leur a pas tout dit non plus, me repris-je en calmant la légère frustration qui montait en moi. Leur méfiance est légitime.
— J’ai une faim de loup.
Comme Mars s’était rapproché de moi pendant que je réfléchissais, il me surprit et me fit brusquement tourner la tête. Yeux au ciel, il marchait en tripotant le manche de son sabre. Ses origines sudistes ressortaient dans ses yeux ambrés et sa peau halée.
— Moi aussi, reconnus-je après quelques secondes. J’espère que Korn a pas menti et qu’un festin nous attend.
— J’ai hâte ! acquiesça mon ami avec un large sourire qui dissipa les dernières brumes d’amertume en moi.

Alors que les étoiles étaient bien installées dans leur toile sombre, des lueurs rougeoyantes au loin finirent par arracher des exclamations de joie et des soupirs de soulagement au groupe de Chasseurs. Tandis que nous approchions du hameau, j’identifiai plusieurs hectares de champs et vergers à l’ouest et au sud. L’est accueillait les bâtisses en tout genre : fermes, tavernes, habitations, boutiques, salles et arènes d’entraînement… Au nord s’étendait un flanc rocheux contre lequel le village s’était installé. Une place marquée par un grand feu de bois occupait le centre et rameutait une partie du clan.
J’étais impressionné par la taille du bourg : c’était le plus grand que j’eusse croisé dans mes contrées. Et, conformément aux dires de Shir, nous passâmes assez soudainement de la neige à la boue puis à la terre meuble ; de l’air sec et glacé à une brise plus légère et humide ; d’un temps classique d’automne nordiste à un généreux printemps occidental. Il y avait de quoi être désorienté et troublé. Et je l’étais.
Nous prîmes la direction de la place, où une soixantaine d’hommes et de femmes, adultes dans la force de l’âge, enfants et personnes âgées, nous attendaient. Quelques chiens aboyaient au milieu du brouhaha de la foule et du crépitement des flammes. Les Valkov ne nous avaient pas attendu pour commencer le festin, si bien que les chopes de bière s’entrechoquaient et que les viandes brochées tournoyaient. Mon estomac se rappela brutalement à moi et je dus faire appel à mon maigre sens de la politesse pour ne pas me jeter sur une cuisse de volaille juteuse.
— Bon retour ! perça alors une voix par-dessus le chahut ambiant.
Un homme venait de grimper aux branches d’un petit arbre et agitait les bras pour attirer notre attention. Avec un sourire qui étincela dans la lumière du feu et des étoiles, il leva sa chope.
— Bon retour à Shir et à nos Chasseurs ! En espérant que votre voyage a pas été trop éprouvant et que les blessés sont pas trop nombreux. (Il abaissa son broc vers Silja.) Ma chère sœur.
Stupéfait, je jetai un rapide regard à ma tante avant de réaccorder mon attention à l’homme. Oui, la ressemblance était là : épais cheveux noirs noués en tresses, visage élégant aux yeux d’un bleu perçant, sourire en coin et allure suffisante.
— Ljorn, le salua Silja d’un ton bien plus froid alors que son frère se laissait agilement tomber de l’arbre pour s’approcher de nous. L’expédition s’est plutôt bien passée : nous avons encore repoussé quelques visiteurs inopportuns. Uvik est blessé à la jambe, mais rien de mortel.
Le Nordiste hocha la tête d’un air grave avant d’adresser un salut du menton à Korn. Celui-ci lui rendit le geste avec un sourire légèrement crispé, avant de toucher le bras de sa compagne. Ils échangèrent quelques paroles à voix basse, avant de s’éloigner dans la foule pour s’y perdre anonymement. Le reste du groupe s’était dispersé, déjà attablé avec leurs proches ou remontant le chemin de leur foyer pour y trouver quiétude et chaleur. Le traîneau avait été détaché et Uvik transporté chez le guérisseur. Shir discutait avec tous les Nordistes qui requéraient à ses conseils ou à son attention.
— Eh bien, soupira Mars en lorgnant avec envie un morceau de viande encore accrochée à sa broche. Nous y voilà. Quel immense village… On se croirait dans l’Ouest.
— À qui le dis-tu ?
Je tournai sur moi-même, impressionné par le nombre de maisons et d’échoppes : armurier, tailleur, charpentier, barbier, chandelier, tisserand… Dire que je ne voyais qu’une partie du bourg.
Je ne remarquai l’homme aux tresses noires et à la chope bien remplie que lorsqu’il se planta près de nous. Il avait le visage plus dur que Silja, mais visiblement plus jeune. Sûrement le cadet. Avec un sourire de connivence, il me tendit son bock.
— Bienvenue au hameau des Valkov.
Je récupérai la boisson avec un hochement de tête reconnaissant, toutefois sur mes gardes. L’homme dégageait quelque chose de nerveux qui me mettait les nerfs en pelote.
— Shir vous a présentés… Mars et Achalmy, c’est bien ça ?
— Oui, confirmai-je tandis que mon ami hochait vigoureusement la tête. Ljorn… Vous êtes le petit frère de Silja ?
— Exact. Et… (Il me dévisagea sans gêne avant de poursuivre d’un air légèrement embarrassé : ) Il fait noir et je ne l’ai pas revue depuis des années, mais tu ressembles à une ancienne connaissance.
Si son ton était léger, amical, son regard avait la dureté de la glace. Il affichait une expression amène, mais ses traits étaient tendus. Il ne pouvait cacher la tension qui habitait son corps. Rendu nerveux par sa duplicité, je fourrai gentiment ma chope sous le bras de Mars et fis descendre tranquillement mes bras le long de mon corps, prêt à dégainer d’une seconde à l’autre.
— Je suis le fils de Connor des Dillys, soufflai-je d’une voix claire en m’efforçant de sourire. Il connaissait les Valkov, peut-être l’avez-vous croisé à ce moment-là.
Une étincelle éclata dans ses prunelles bleues pendant une seconde.
— Bien sûr ! s’esclaffa-t-il en posant familièrement une main sur mon épaule. Tu ressembles terriblement à ton père, petit.
Je lui rendis son sourire tout en me contractant sous sa poigne ferme. Il serrait plus que nécessaire, riait avec plus d’entrain qu’il n’en ressentait vraiment et ne disait absolument pas ce qu’il pensait réellement.
— Tu es donc le fils de Nikja, déclara-t-il en perdant le sourire.
Une vague gelée me traversa des pieds à la tête alors que ses doigts s’enfonçaient douloureusement dans mon épaule et que son regard me transperçait le crâne.
J’avais déjà la main droite sur le manche de Kan lorsqu’un cri furieux perça le brouhaha ambiant. Ljorn et moi nous tournâmes de concert vers la foule, intrigués et tendus. Celle-ci ne tarda pas à se scinder en deux pour laisser passer une Silja furibonde.
— LJORN.
Son cri guttural me fit instinctivement reculer d’un pas. Sans compter qu’elle lançait – peut-être inconsciemment – des vagues de pouvoir brut dans notre direction. Des lambeaux de brumes s’accrochaient à ses chausses tandis qu’elle avançait rapidement vers nous et l’air se troublait autour d’elle en raison des molécules d’eau perturbées.
Ljorn dégaina sans attendre, pressentant le danger qui émanait de la Chasseuse. Visages tirés, corps tendus, prêts à se bondir dessus, le frère et la sœur se toisèrent en chiens de faïence, les yeux luisants, les lèvres retroussées. Deux loups qui se grondaient après.
— Sale petite vermine, cracha Silja en faisant jaillir son épée de son fourreau. Qu’as-tu fait de Maëva ? Où l’as-tu cachée ?
Une expression satisfaite gagna progressivement les traits de Ljorn jusqu’à ce qu’il finît par sourire largement, les yeux luisant d’impatience.
— Tu retrouveras ta fille seulement lorsque tu auras convoqué le conseil, Silja. Pas avant.
— Espèce de chien ! hurla la femme en faisant un bond en avant.
Korn se plaça rapidement en travers de son chemin, manquant se faire couper un doigt par l’épée de sa compagne. Le visage tordu de souffrance face à la disparition manifeste de sa fille, le Chasseur toisa Ljorn avec dégoût.
— Je pensais pas que tu en arriverais à ces moyens, maugréa-t-il d’un ton blessé en secouant la tête. Toi qui es père, Ljorn, tu devrais savoir la peur et la douleur que l’on ressent à ne pas retrouver son enfant. Pourquoi tu nous fais subir ça ? Sans compter que Maëva a rien à voir avec tout ça.
— Tu plaisantes, j’espère ? gronda Ljorn en retour, les joues rouges de colère. Maëva doit être la prochaine cheffe de clan, si l’on suit votre logique stupide et insensée. Évidemment qu’elle est au cœur du conflit… car elle est le conflit.
L’aura électrique monta d’un nouveau cran. J’avais reculé de quelques pas pendant l’échange véhément entre frère et sœur, désireux de signaler ma neutralité. Je ne tenais pas à participer à un conflit duquel je ne savais rien.
Alors que je craignais de voir les trois Valkov s’entretuer sur la place centrale, Shir apparut dans un éclair de fourrure blanche et se planta entre les deux groupes qui s’étaient formés. Ses crocs sortis et ses yeux étincelant trahissaient son irritation.
Silja, Ljorn, ça suffit ! Vous n’alliez quand même pas vous battre sous les yeux de votre clan ? Réfléchissez, par les Dieux ! Avant même que le frère ou la sœur eût pu ouvrir la bouche, il ajouta sévèrement : rompez, tous les deux ! Il est bien trop tard pour régler cette affaire maintenant. Sans compter que le village est en fête et que nous avons des invités… Demain, après l’aube, nous réunirons le conseil et discuterons et l’héritage du clan. Mais, en attendant, que je ne vous revoie pas à moins de trente mètres l’un de l’autre.
Sans un mot, tête basse et air maussade, Silja et Ljorn rangèrent leurs armes et s’éloignèrent chacun de leur côté. Korn passa un bras autour de la taille de se compagne pour la soutenir. Elle ne le repoussa pas.
Bon retour chez moi, songeai-je aigrement en récupérant enfin une cuisse de volaille pour mordre dedans. Ça, au moins, ça avait bon goût.


Dernière modification par louji le dim. 19 déc., 2021 4:42 pm, modifié 2 fois.
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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par TcmA »

Hiello~
Contente d'avoir d'aussi bonnes nouvelles! C'est super!

Et quel retour!
J'ai trouvé le chap vraiment fluide, tout s'enchaînait super bien, il n'y avait pas de moment de flottement. Et puis l'action purée, toujours aussi noice.

Les nouveaux persos sont cools, j'ai bien hâte d'en savoir plus sur eux!
Corn (ça veut dire maïs. Désolée) est tellement un amour, j'ai accroché directement. Son petit "C’est juste que tu m’as manqué" est adorable aaah, il doit être un papa gâteau (déso Maeva, on croise les doigts pour que ton oncle ne t'ai pas fait de mal ;^; ).
En parlant de lui, Ljorn a l'air assez... gratiné. On va dire ça comme ça. Il me fait l'effet d'un fourbe intelligent. Aled. Et je sens que l'arrivée d'Al ne va que compliquer les choses... Double aled.
Pauvre Silja, j'espère qu'elle va retrouver sa petite fille rapidement. Et bon sang, elle doit être terrifiante pour qu'Al réagisse comme ça en la voyant approcher. L'image de la louve lui colle parfaitement.

Mars, oh, Mars, que je t'aime. Il est vraiment trop chou, je l'adore :lol:

J'ai bien hâte de voir ce que va donner la suite!

Courage pour les prochains chaps!

La bise~
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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par louji »

TcmA a écrit :Hiello~
Contente d'avoir d'aussi bonnes nouvelles! C'est super!

Et quel retour!
J'ai trouvé le chap vraiment fluide, tout s'enchaînait super bien, il n'y avait pas de moment de flottement. Et puis l'action purée, toujours aussi noice.

Les nouveaux persos sont cools, j'ai bien hâte d'en savoir plus sur eux!
Corn (ça veut dire maïs. Désolée) est tellement un amour, j'ai accroché directement. Son petit "C’est juste que tu m’as manqué" est adorable aaah, il doit être un papa gâteau (déso Maeva, on croise les doigts pour que ton oncle ne t'ai pas fait de mal ;^; ).
En parlant de lui, Ljorn a l'air assez... gratiné. On va dire ça comme ça. Il me fait l'effet d'un fourbe intelligent. Aled. Et je sens que l'arrivée d'Al ne va que compliquer les choses... Double aled.
Pauvre Silja, j'espère qu'elle va retrouver sa petite fille rapidement. Et bon sang, elle doit être terrifiante pour qu'Al réagisse comme ça en la voyant approcher. L'image de la louve lui colle parfaitement.

Mars, oh, Mars, que je t'aime. Il est vraiment trop chou, je l'adore :lol:

J'ai bien hâte de voir ce que va donner la suite!

Courage pour les prochains chaps!

La bise~
Holà ! (qui va là ?!)

Marci :( C'est gentil, vraiment ♥ Ma foi en Oneiris va et vient, donc ça fait plaisir de savoir que ça plaît :) (

Yas, contente qu'ils te plaisent, je les aime bien aussi (parce que leur dualité, voui, voui :twisted: )
MDRRRR. AH OUI. J'avais même pas tilté :lol: :lol: Ohgad, désolée Corn... Ton nom sonnait stylé dans ma tête, pas comme pop-corn ou cornflakes. Désolée. Mais oui, il est adorable, je l'aime aussi :(
Ljorn est plus calculateur et fourbe, yep... Mais en vrai je l'aime bien :lol:
Silja est flippante, oui ! C'est une excellente guerrière et elle est aussi puissante en tant qu'élémentaliste. (La mère d'Al était aussi puissante ;) ). Puis c'est surtout qu'elle se contrôle pas vraiment sous le coup de la colère, alors Al comprend qu'il a intérêt à prendre du recul pour pas passer en dommage collatéral :lol:

Mars, la choupinette peuchère du roman. Désolée, cette étiquette devrait évoluer pour le rendre plus complexe, mais ça lui va comme un gant en vrai :lol:

Merci ! J'ai réécrit le scénario du milieu de la partie 2/début de la partie 3, en enlevant des chap qui servaient à rien et en modifiant un peu pour rendre plus cohérent (j'espère) donc ça me relancer un peu dans l'univers ^^

A plous ;)
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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par TcmA »

louji a écrit : Holà ! (qui va là ?!)

Marci :( C'est gentil, vraiment ♥ Ma foi en Oneiris va et vient, donc ça fait plaisir de savoir que ça plaît :) (

Yas, contente qu'ils te plaisent, je les aime bien aussi (parce que leur dualité, voui, voui :twisted: )
MDRRRR. AH OUI. J'avais même pas tilté :lol: :lol: Ohgad, désolée Corn... Ton nom sonnait stylé dans ma tête, pas comme pop-corn ou cornflakes. Désolée. Mais oui, il est adorable, je l'aime aussi :(
Ljorn est plus calculateur et fourbe, yep... Mais en vrai je l'aime bien :lol:
Silja est flippante, oui ! C'est une excellente guerrière et elle est aussi puissante en tant qu'élémentaliste. (La mère d'Al était aussi puissante ;) ). Puis c'est surtout qu'elle se contrôle pas vraiment sous le coup de la colère, alors Al comprend qu'il a intérêt à prendre du recul pour pas passer en dommage collatéral :lol:

Mars, la choupinette peuchère du roman. Désolée, cette étiquette devrait évoluer pour le rendre plus complexe, mais ça lui va comme un gant en vrai :lol:

Merci ! J'ai réécrit le scénario du milieu de la partie 2/début de la partie 3, en enlevant des chap qui servaient à rien et en modifiant un peu pour rendre plus cohérent (j'espère) donc ça me relancer un peu dans l'univers ^^

A plous ;)

(IN-SPEC-TEUR GAD-GET!)

C'est la vérité! ♥ Faudra que je te pique le tome 1 un de ces jours, histoire de me le relire *^*

Yaaaaas!
Oui, désolée :lol: (Aussi, si tu inverses le R et que tu mets un K, ça fait un groupe de métal.) Non, en vrai, il est stylé, mais j'arrive pas à me sortir ça de la tête :lol:
Tu vois, je l'aime bien aussi! Il a l'air super intéressant (et j'espère du fond de mon こころ qu'il n'est pas seulement motivé par son envie de pouvoir).
J'adore *^* Elle est tellement badass (oui, j'imagine, vu comment son coco l'est aussi!) Et c'est bien normal.
Al quand il voit Silja foncer sur Ljorn :
Image


JE L'AIME.

Wow, bravo! J'espère aussi!!

La bise~
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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par louji »

TcmA a écrit :
(IN-SPEC-TEUR GAD-GET!)

C'est la vérité! ♥ Faudra que je te pique le tome 1 un de ces jours, histoire de me le relire *^*

Yaaaaas!
Oui, désolée :lol: (Aussi, si tu inverses le R et que tu mets un K, ça fait un groupe de métal.) Non, en vrai, il est stylé, mais j'arrive pas à me sortir ça de la tête :lol:
Tu vois, je l'aime bien aussi! Il a l'air super intéressant (et j'espère du fond de mon こころ qu'il n'est pas seulement motivé par son envie de pouvoir).
J'adore *^* Elle est tellement badass (oui, j'imagine, vu comment son coco l'est aussi!) Et c'est bien normal.
Al quand il voit Silja foncer sur Ljorn :
Image


JE L'AIME.

Wow, bravo! J'espère aussi!!

La bise~
MDR oula tu pleurerais de frustration devant les premiers chapitres :lol:

(Rokn ??)
Non, ça va, normalement c'est pas qu'un troudufion ambitieux :roll:
Mdr RIP Al, cache-toi
DanielPagés

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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par DanielPagés »

Bien, j'ai dû aller relire le ch9 Achalmy pour retrouver mes billes... et par la même occasion j'ai noté quelques bricoles qui ont fait tilt dans mon cerveau...
J'adore ce loup. C'est vrai que j'adore les loups en général, tu sais bien ! alors un dieu loup blanc... :lol: Heureusement qu'il est là, on dirait, sinon la neige serait couverte de cadavres ! Bande de sauvages ! Je serais Galadriel, je leur couperais le chauffage ! :lol:
J'ai aimé le voyage. C'est agréable à lire. J'espère que Mars va aider un peu à la guérison du jeune chasseur blessé, il doit savoir réparer une jambe, non ?

Quelques bricoles qui ont accroché mon attention :

Ch 9 Achalmy

Si la Chasseuse passait réellement à l’attaque, je mourrai.
- mourrais (pas corrigé)

Je suis ravi de constater que tu as finalement daigner faire le déplacement jusqu’ici. - daigné

Je suis pas fan du mot "cheffe"... mais bon, j'imagine que c'est un choix "politique" :lol: :D

Shir se releva soudainement, les yeux rivés vers la pente en contrebas. - pourquoi soudainement plutôt que soudain ? à moins que tu ne veuilles dire "brusquement"

elle ne répondit pas et se contenta de se lancer dans la pente d’un pas acharné. - acharné ? (je vois plutôt un mot qui parle de rage d'énervement, rageur, furieux...)

Quant à Mars, il suivait docilement derrière en observant le paysage. - "derrière nous" ça précise sa position, sinon "suivre derrière" ça fait pléonasme

pour assurer la sécurité du mont sacré comme de ses semblables. - je dirais "pour assurer aussi bien la sécurité du mont sacré que celle de ses semblables."

CH 10 Achalmy

Il n'était pas qu'une vulgaire mascotte, représentatrice du Mont Valkovjen - (ce mot n'existe pas :) ) Représentative si tu veux qualifier "mascotte" ou représentatif si c'est "il"? (ou représentant. te)

mais la route se fit sans trop d’accroches. le mot correct serait plutôt "anicroches" ou "accrocs"

la routine ancrée de ces Chasseurs. ça fait assez pléonasme ça aussi, rajouter un mot comme "bien", "bien ancrée" serait pas mal...

mais la cadence accéléra sans attendre. - mais la cadence s'accéléra sans attendre. (la cadence s'accélère ou on accélère la cadence)


Tout autre sujet, je suis outré de ce que tu as raconté sur les frais pour la recherche d'un master, décidément, ce monde a besoin d'une sacré révolution ! :(
Et pour répondre à une autre de tes questions qui date un peu : je suis bien incapable de dire combien de chapitres il me reste à écrire (Quéribus) vu que je n'ai pas de plan. 8-) Ouais je travaille à la sauvage. Mais cette semaine j'ai avancé un peu. Je n'ose plus dire quand j'aurai terminé, mais la fin est proche. :lol:
Zoux-Zoux :lol:
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Re: Oneiris - Tomes I (terminé) et II (en cours) [Heroic fantasy]

Message par TcmA »

louji a écrit :
TcmA a écrit :MDR oula tu pleurerais de frustration devant les premiers chapitres :lol:
(Rokn ??)
Non, ça va, normalement c'est pas qu'un troudufion ambitieux :roll:
Mdr RIP Al, cache-toi
MDRRR Ohlala oui, Alice sera insupportable, Al aussi, mais ce sera bien :lol:
(KoЯn!)
Aaaaah j'aime!
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