Ah, ce bonheur de retrouver tes commentaires, c'est incroyable !
Déjà, merci pour les p'tits bidules au cours de la lecture (un classique, je réécris la phrase mais n'efface pas la totalité de e qui est à remplacer )
C'est effectivement un ajout des corrections du T1, le fait qu'il n'y ait pas que des Loki dans la Centrale.
Toujours !
Mannheim… oui, c'est aussi une ville en Allemagne, mais c'est aussi, en fonction des textes, une autre manière de désigner Midgard… c'est chelou, j'avoue x)
Ils sont juste un peu cinglés sur les bords… quoique Tyko s'en sort relativement bien par rapport à Kirstin Elle, y'a pas de retour en arrière possible, juste une évolution progressive pour la ramener un peu à la… "normale", si on peut dire ça comme ça.
Pour la Faction, c'était pas totalement évident non plus… mais du coup, yes, tu as la ref pour le crossover ! Du coup, pour Lana, oui, elle avait 10 ans de moins dans l'OS, donc elle a eu le temps de grandir et de changer un peu… quoi qu'elle reste la même badass ! Après, avec Lily, tu vas découvrir un autre aspect de son caractère
Nan mais cherche pas, mon but c'est de vous faire haïr Kaiser jusqu'à la fin
Rhoooh, tout de suite cette agressivité envers Ekrest ! Mais ouais, en vrai, son comportement est vraiment pas cool, et ça va pas vraiment aller mieux, pas tout de suite en tout cas x) Tu finiras par comprendre pourquoi ^^
Ravie que ça te plaise ! J'ai vraiment eu beaucoup de mal à trouver un axe cohérent pour la P1 de ce tome (en fait, je crois que j'ai plus de mal avec ce tome en général ), mais je crois que j'ai fini par comprendre comment tourner le truc (oui, je suis toujours en full impro XD ). Ceci dit, ça va être très intéressant de suivre l'évolution de tes niveaux de haine
Courage pour tes partiels aussi, à bientôt !
Héhé, ça commençait à faire un moment en plus, même s'il y avait les OS pour patienter
(T'inquiète, je connais !)
Mannheim, je me suis en effet posé la question de savoir si c'était Midgard, au vu de l’étymologie, mais Google m'a sorti la ville alors j'ai dit "Oké geaten lokinèt"
Ouais Tyko a clairement l'air plus safe. Et Kirstin... ça me semble compliqué de revenir à la "normale" un jour
N'empêche, tu t'es bien débrouillée pour que ça passe ! =o J'ai pas eu d'impression de "forcé" ou quoi ^^
Ah j'avais le bon âge au moins Oh, je me demande si c'est en "mieux" ou en "pire" que son caractère va changer J'espère que Lily va pas trop l'embrigader dans ses bêtises
Je vois ça !
Nan mais tu fais tout aussi pour qu'on se mette à grr grr Ekrest (oui grr grr est un verbe. Du 3ème groupe, celui des exceptions)
C'est vrai... ? Tu as bien les idées mais du mal à les emboîter ? ^^ Bah, t'avais pas trop trop de plan précis pour le T1 non plus, nan ? Au final, tu t'en es très bien sortie !
Intéressant, intéressant, hein...
louji a écrit :Héhé, ça commençait à faire un moment en plus, même s'il y avait les OS pour patienter
(T'inquiète, je connais !)
Mannheim, je me suis en effet posé la question de savoir si c'était Midgard, au vu de l’étymologie, mais Google m'a sorti la ville alors j'ai dit "Oké geaten lokinèt"
Ouais Tyko a clairement l'air plus safe. Et Kirstin... ça me semble compliqué de revenir à la "normale" un jour
N'empêche, tu t'es bien débrouillée pour que ça passe ! =o J'ai pas eu d'impression de "forcé" ou quoi ^^
Ah j'avais le bon âge au moins Oh, je me demande si c'est en "mieux" ou en "pire" que son caractère va changer J'espère que Lily va pas trop l'embrigader dans ses bêtises
Je vois ça !
Nan mais tu fais tout aussi pour qu'on se mette à grr grr Ekrest (oui grr grr est un verbe. Du 3ème groupe, celui des exceptions)
C'est vrai... ? Tu as bien les idées mais du mal à les emboîter ? ^^ Bah, t'avais pas trop trop de plan précis pour le T1 non plus, nan ? Au final, tu t'en es très bien sortie !
Intéressant, intéressant, hein...
Ui, ça m'avait manqué x)
Tyko est plus safe au niveau stabilité mentale… maintenant, au niveau psychopathisme… je me pose moi-même des questions Pour Kirstin, effectivement, ça va être compliqué.
En soi, pour ceux qui n'auraient pas lu l'OS, je ne pense pas que ce soit trop dérangeant parce que Lily n'en connaît pas énormément non plus sur la Faction, donc ça ne fait pas trop overdose d'informations. Mais merci ^^
Oh, tu verras bien XD
Je note le "grr grr", c'est plutôt expressif ! Et oui, pour l'instant, je fais de mon mieux…!
Disons que j'ai réécrit environ six fois les trois premiers chapitres… avec différents enchaînements d'évènements, des mises en situation différentes, un retour direct à la Confrérie dans l'un des cas… mais ça ne collait pas. Là, ça tient la route au niveau cohérence, et je suis moins en roue libre parce que je sais vers quoi je me dirige, même si j'ai pas de plan exact.
Merci encore !
vampiredelivres a écrit :
Ui, ça m'avait manqué x)
Tyko est plus safe au niveau stabilité mentale… maintenant, au niveau psychopathisme… je me pose moi-même des questions Pour Kirstin, effectivement, ça va être compliqué.
En soi, pour ceux qui n'auraient pas lu l'OS, je ne pense pas que ce soit trop dérangeant parce que Lily n'en connaît pas énormément non plus sur la Faction, donc ça ne fait pas trop overdose d'informations. Mais merci ^^
Oh, tu verras bien XD
Je note le "grr grr", c'est plutôt expressif ! Et oui, pour l'instant, je fais de mon mieux…!
Disons que j'ai réécrit environ six fois les trois premiers chapitres… avec différents enchaînements d'évènements, des mises en situation différentes, un retour direct à la Confrérie dans l'un des cas… mais ça ne collait pas. Là, ça tient la route au niveau cohérence, et je suis moins en roue libre parce que je sais vers quoi je me dirige, même si j'ai pas de plan exact.
Merci encore !
AH. OK. Donc c'est peut-être pas plus safe pour le groupe de l'avoir avec eux ?
Ouais puis je t'avoue qu'un petit rafraîchissement de mémoire, ça fait pas de mal Donc perso je pense pas que ce sera de l'overdose d'informations pour moi
Ah effectivement Ouais, le retour direct à la Confrérie, ça me paraît bizarre Pour l'instant, je suis très curieuse de savoir où va nous mener cette collaboration avec la Faction Mais bon, tu devrais t'en sortir, j'ai pas trop de doutes
Aaahghfmvlvfrb (oui, ceci est un bruit humain, il est sorti de mon corps pendant la lecture de ce chapitre. Non, je ne suis pas malade. Je crois.)
C'EST BEAU.
Alors, je sens qu'une relecture s'impose, j'ai touuuuut oublié (quand j'ai vu Coline parler de cross-over, j'ai bugué sec )
Mans bon sang de bonzoir, c'est tellement BON. Ooooh, it's good to be back.
Vraiment, ton style d'écriture est tellement fluide, tellement beau, c'est incroyable. CA FAIT PLAISIR.
Tous ces nouveaux personnages ont l'air très dangereux et très énervés, je ne donne pas cher de la peau de Kaiser, ce qui ne serait pas pour me déplaire. Surtout après les révélations sur Gimöd (pauvre Selvi...). Objectif "faire haïr Kaiser" atteint, chère Lokinette. Elle m'intrigue énormément, j'ai hâte d'en savoir plus sur ses intentions, ses buts, ses moyens... Vraiment très cool.
Malika, Ulric-Ulrica (j'adore), Kirstin et Tyko (on ne sait rien de Tyko, d'ailleurs, mais je l'aime déjà. Quelle est cette sorcellerie?), Ingmar (lui aussi je l'aime d'amour, j'adore ce genre de personnage), Lana; les alliances, les groupes, les tensions, AAAAAH.
J'EN VEUX PLUS.
Bichette Lily, je suis d'accord avec Coline pour grr grr sur Ekrest. Un bon p'tit coup-d'tête/balayette lui ferait du bien. Certes, il doit avoir ses raisons, bonnes ou mauvaises. Mais quand même.
... Tu aimes retourner le couteau dans la plaie avec Vanessa, hein. Bon, je comprends, c'est nécessaire. MAIS IL N'EMPÊCHE QUE CA FAIT MAL.
Franchement, bravo pour ton boulot et ton univers, c'est toujours autant un plaisir de te lire.
Courage pour tes partiels, j'y serais également!
J'ai bien hâte d'en savoir plus, à dans 2 semaines!
louji a écrit :AH. OK. Donc c'est peut-être pas plus safe pour le groupe de l'avoir avec eux ?
Ouais puis je t'avoue qu'un petit rafraîchissement de mémoire, ça fait pas de mal Donc perso je pense pas que ce sera de l'overdose d'informations pour moi
Ah effectivement Ouais, le retour direct à la Confrérie, ça me paraît bizarre Pour l'instant, je suis très curieuse de savoir où va nous mener cette collaboration avec la Faction Mais bon, tu devrais t'en sortir, j'ai pas trop de doutes
Honnêtement, même moi, je suis pas sûre x)
Après, on ne va pas beaucoup voir la Faction, c'est un p'tit passage transitoire histoire de ramener tout le monde dans une position un minimum safe… ou du moins, officiellement. Pour le reste, il n'y aura pas beaucoup d'interne, parce que Lily reste Lily… et elle a une sale manie à se mettre dans la mouise facilement.
Ouais, nan, le retour à la Confrérie était trop brut et trop simple.
Écoute, tu verras bien !
TcmA a écrit :Hey you~
Aaahghfmvlvfrb (oui, ceci est un bruit humain, il est sorti de mon corps pendant la lecture de ce chapitre. Non, je ne suis pas malade. Je crois.)
C'EST BEAU.
Alors, je sens qu'une relecture s'impose, j'ai touuuuut oublié (quand j'ai vu Coline parler de cross-over, j'ai bugué sec )
Mans bon sang de bonzoir, c'est tellement BON. Ooooh, it's good to be back.
Vraiment, ton style d'écriture est tellement fluide, tellement beau, c'est incroyable. CA FAIT PLAISIR.
Tous ces nouveaux personnages ont l'air très dangereux et très énervés, je ne donne pas cher de la peau de Kaiser, ce qui ne serait pas pour me déplaire. Surtout après les révélations sur Gimöd (pauvre Selvi...). Objectif "faire haïr Kaiser" atteint, chère Lokinette. Elle m'intrigue énormément, j'ai hâte d'en savoir plus sur ses intentions, ses buts, ses moyens... Vraiment très cool.
Malika, Ulric-Ulrica (j'adore), Kirstin et Tyko (on ne sait rien de Tyko, d'ailleurs, mais je l'aime déjà. Quelle est cette sorcellerie?), Ingmar (lui aussi je l'aime d'amour, j'adore ce genre de personnage), Lana; les alliances, les groupes, les tensions, AAAAAH.
J'EN VEUX PLUS.
Bichette Lily, je suis d'accord avec Coline pour grr grr sur Ekrest. Un bon p'tit coup-d'tête/balayette lui ferait du bien. Certes, il doit avoir ses raisons, bonnes ou mauvaises. Mais quand même.
... Tu aimes retourner le couteau dans la plaie avec Vanessa, hein. Bon, je comprends, c'est nécessaire. MAIS IL N'EMPÊCHE QUE CA FAIT MAL.
Franchement, bravo pour ton boulot et ton univers, c'est toujours autant un plaisir de te lire.
Courage pour tes partiels, j'y serais également!
J'ai bien hâte d'en savoir plus, à dans 2 semaines!
La bise~
Hey you !
Oui, c'est un bruit totalement normal et humain (c'est ce que je ferais si je voyais un nouveau chapitre de DC/RC… ).
Tiens, je sais plus si t'avais lu Ne m'oublie pas… j'ai pas l'impression ^^ Si jamais t'as l'occasion, c'est le fameux crossover dont parlait Coline, je te laisse le lien ici. (Après, ça date, hein )
Merci beauuuucoup, ravie que ça te plaise (La rage pour Kaiser est présente, ça me fait trop rire !) Mais du coup, je suis en train de me dire que je setup un truc qui ne sera pas vraiment résolu dans ce tome-ci…
Tyko, je pense que tu l'aimes parce que, même si je ne l'ai pas encore énormément exploité, je l'aime aussi, et ça doit se sentir. Pour Ekrest par contre… ouais, un p'tit coup sur la tête en rappel du bon vieux temps et de ce que Lily a sacrifié, ça lui ferait pas de mal x)
Pour Vanessa, j'y peux rien, Lily a un p'tit léger trauma de rien du tout.
Merci encore pour ton passage et ton commentaire, et bon courage pour tes partiels !
La bise
Oui, c'est un bruit totalement normal et humain (c'est ce que je ferais si je voyais un nouveau chapitre de DC/RC… ).
Tiens, je sais plus si t'avais lu Ne m'oublie pas… j'ai pas l'impression ^^ Si jamais t'as l'occasion, c'est le fameux crossover dont parlait Coline, je te laisse le lien ici. (Après, ça date, hein )
Merci beauuuucoup, ravie que ça te plaise (La rage pour Kaiser est présente, ça me fait trop rire !) Mais du coup, je suis en train de me dire que je setup un truc qui ne sera pas vraiment résolu dans ce tome-ci…
Tyko, je pense que tu l'aimes parce que, même si je ne l'ai pas encore énormément exploité, je l'aime aussi, et ça doit se sentir. Pour Ekrest par contre… ouais, un p'tit coup sur la tête en rappel du bon vieux temps et de ce que Lily a sacrifié, ça lui ferait pas de mal x)
Pour Vanessa, j'y peux rien, Lily a un p'tit léger trauma de rien du tout.
Merci encore pour ton passage et ton commentaire, et bon courage pour tes partiels !
La bise
On est d'accord alors (Aaaah, je ne vais pas te donner d'espoir, j'ai rien en ce moment ;^; Sorry ;^; Ça me fait très plaisir que tu aimes ;^; ♥)
ENFER ET DAMNATION, je n'avais pas lu! Ben écoute, ç'a beau dater, c'était super cool! Et ça rend le cross-over encore plus génial! J'ai beaucoup aimé!
Maaaiiis non, t'inquiète, quoi qu'il arrive, ce sera good! C'est pas grave si ce truc n'est pas résolu dans ce tome, on criera juste et ça te fera rigoler
Ouiii, ça doit être ça! Coup-d'tête balayette, je te dis, ça lui remettra les idées en place.
Nan, c'est pas grand chose
TcmA a écrit :On est d'accord alors (Aaaah, je ne vais pas te donner d'espoir, j'ai rien en ce moment ;^; Sorry ;^; Ça me fait très plaisir que tu aimes ;^; ♥)
ENFER ET DAMNATION, je n'avais pas lu! Ben écoute, ç'a beau dater, c'était super cool! Et ça rend le cross-over encore plus génial! J'ai beaucoup aimé!
Maaaiiis non, t'inquiète, quoi qu'il arrive, ce sera good! C'est pas grave si ce truc n'est pas résolu dans ce tome, on criera juste et ça te fera rigoler
Ouiii, ça doit être ça! Coup-d'tête balayette, je te dis, ça lui remettra les idées en place.
Nan, c'est pas grand chose
Toujours Merci, à toi aussi!
La bise~
T'inquiète, je me doute bien que si tu ne continues pas, c'est pas seulement de la flemme… j'espère que tu retrouveras l'inspi ! (pour DC/RC ou autre chose d'ailleurs ^^)
On se connaissait pas à l'époque, je crois (j'ai l'impression de parler comme une petite vieille ).
C'est pas faux, ça va me faire rire de vous voir rager, surtout que je pense que je vais pas me priver pour remuer le couteau dans la plaie une fois de temps en temps
Question existentielle, qui entre Coline et toi osera tenter de faire une balayette à Ekrest ? x)
vampiredelivres a écrit :
On se connaissait pas à l'époque, je crois (j'ai l'impression de parler comme une petite vieille ).
Question existentielle, qui entre Coline et toi osera tenter de faire une balayette à Ekrest ? x)
C'est parce que tu es une petite vieille
Et pour la balayette, bien évidemment, compte-tenu des circonstances, plus ou moins atténuantes, sans parler de la météo et du Covid-19, sachant que le chef d'État de Corée du Nord est mystérieusement disparu, puis franchement Amazon c'est des voleurs, puis il ne faut pas oublier l'importance de la vitesse dans le calcul d'une trajectoire, moi je pense que Salomé a un joli placard (????), du coup
vampiredelivres a écrit :
On se connaissait pas à l'époque, je crois (j'ai l'impression de parler comme une petite vieille ).
Question existentielle, qui entre Coline et toi osera tenter de faire une balayette à Ekrest ? x)
C'est parce que tu es une petite vieille
Et pour la balayette, bien évidemment, compte-tenu des circonstances, plus ou moins atténuantes, sans parler de la météo et du Covid-19, sachant que le chef d'État de Corée du Nord est mystérieusement disparu, puis franchement Amazon c'est des voleurs, puis il ne faut pas oublier l'importance de la vitesse dans le calcul d'une trajectoire, moi je pense que Salomé a un joli placard (????), du coup
je m'en vais
Et oui, je suis vieille, la preuve, je ne comprends pas le langage de la jeunesse x)
vampiredelivres a écrit :
T'inquiète, je me doute bien que si tu ne continues pas, c'est pas seulement de la flemme… j'espère que tu retrouveras l'inspi ! (pour DC/RC ou autre chose d'ailleurs ^^)
On se connaissait pas à l'époque, je crois (j'ai l'impression de parler comme une petite vieille ).
C'est pas faux, ça va me faire rire de vous voir rager, surtout que je pense que je vais pas me priver pour remuer le couteau dans la plaie une fois de temps en temps
Question existentielle, qui entre Coline et toi osera tenter de faire une balayette à Ekrest ? x)
La bise ^^
Ouiii, merciii ♥ Ça m'encourage beaucoup, merci ;^; ♥ On lâche rien!
Je confirme, on ne se connaissait pas
Owi, on attend que ça! (On est pas maso, non.)
ALORS.
Coline a fait une belle réponse, je suis totalement d'accord.
J'aimerais énormément tenter la balayette, mais j'aurais un quotient d'agressivité de moins deux (sans doute parce que 1. Je serais morte avant de faire un mouvement vers Ekrest, et 2. Il m'intimiderait beaucoup trop). Donc, balayette : non. Baffe à l'arrière de la tête, par contre, oui
Mais faut pas me tenter, s'il continue à faire sa tête de lard, il va l'avoir, la balayette. Doublée d'un ippon (je tiens à préciser que je n'ai jamais fait de judo).
Et oui, je suis vieille, la preuve, je ne comprends pas le langage de la jeunesse x)
Nan mais ma phrase voulait rien dire No worry !
Elle voulait rien dire, en revanche, elle détaillait très clairement ton état mental au moment de l'écriture, je pense
TcmA a écrit :Ouiii, merciii ♥ Ça m'encourage beaucoup, merci ;^; ♥ On lâche rien!
Je confirme, on ne se connaissait pas
Owi, on attend que ça! (On est pas maso, non.)
ALORS.
Coline a fait une belle réponse, je suis totalement d'accord.
J'aimerais énormément tenter la balayette, mais j'aurais un quotient d'agressivité de moins deux (sans doute parce que 1. Je serais morte avant de faire un mouvement vers Ekrest, et 2. Il m'intimiderait beaucoup trop). Donc, balayette : non. Baffe à l'arrière de la tête, par contre, oui
Mais faut pas me tenter, s'il continue à faire sa tête de lard, il va l'avoir, la balayette. Doublée d'un ippon (je tiens à préciser que je n'ai jamais fait de judo).
La bise~
Allez, accroche-toi, ça va revenir ♥
Naaaaan, à peine
C'est un peu ce que je me disais, c'est pas que Ekrest soit un minimum intimidant et dangereux, mais quand même… moi j'oserais pas, perso, je l'assume x) Mais je te fais confiance pour lui mettre une balayette s'il abuse un peu trop !
Ce pingouin
vampiredelivres a écrit :
Allez, accroche-toi, ça va revenir ♥
Naaaaan, à peine
C'est un peu ce que je me disais, c'est pas que Ekrest soit un minimum intimidant et dangereux, mais quand même… moi j'oserais pas, perso, je l'assume x) Mais je te fais confiance pour lui mettre une balayette s'il abuse un peu trop !
Ce pingouin
Oui! (ﾉ◕ヮ◕)ﾉ*:･ﾟ✧
Je ne vois pas de quoi tu parles.
Voilà Tu as tout résumé. Tu peux compter sur moi C:
C'est mon pingouin préféré. Ils sont ridicules, je les adore.
De l’autre côté de la petite porte gardée par les mastodontes humains avait été aménagée une chambre, étroite mais fonctionnelle, aux allures de roman de science-fiction. Dans le fond, là où la largeur de l’avion ne permettait même pas d’écarter les bras, était encastré un cocon de récupération, une bulle de verre bleutée, translucide, semblable à un œuf, qui pouvait accueillir une personne repliée en position fœtale. Je me rappelais encore clairement de la sensation de bien-être qui m’avait envahie lorsque, après mon combat de Barcelone, je m’étais retrouvée à flotter dans un liquide semblable au liquide amniotique maternel, doté de propriétés anesthésiantes – qui avaient en outre inhibé mon hydrophobie – et régénératrices. J’en étais ressortie après quelques heures, mes plaies refermées, mon esprit apaisé, revigorée comme après une bonne nuit de sommeil.
À ma gauche, un écran holographique qui épousait la courbure du fuselage, ainsi qu’une petite table de travail extensible, sur laquelle était uniquement posé un vieux téléphone portable, et une banale banquette molletonnée qui faisait office de chaise. À ma droite, un fauteuil identique à ceux de la cabine principale, en cuir beige rêche, sur lequel Lana s’installa d’office. Peu désireuse de me faire traiter comme une subalterne au rapport, je m’assis sur la banquette restante, tandis que le garde du corps attitré de la jeune femme refermait derrière lui et se plaçait devant le battant, faisant barrage à quiconque voudrait entrer ou sortir. Je souris en mon for intérieur. J’avais noté le blindage intérieur de la porte, caché derrière une couche de peinture blanche impeccable. Cet avion était conçu pour protéger son occupant principal, quel que soit le danger.
— Comment tu te sens ? m’interrogea Lana d’emblée.
Je tressaillis légèrement face à son approche familière, quoique avenante, puis inclinai la tête.
— Mieux depuis que je n’ai pas des barreaux en guise d’horizon, lâchai-je simplement.
Lana coula un bref regard à son second, qui le lui rendit, impassible. Je ne devinai pas l’ombre d’un mouvement chez lui, pourtant, d’une manière ou d’une autre, ils venaient d’échanger des informations. Et les voir agir ainsi me rappelait douloureusement que, quatre mois plus tôt, je me serais comportée de la même manière avec Ekrest. Mon cœur se tordit aux souvenirs, aujourd’hui frustrants.
— Tant mieux, sourit-elle. Je voulais te faire une offre.
Son approche directe, si semblable à celle de sa mère quelques années plus tôt, m’arracha un bref sourire.
— En principe, Ekrest est censé me payer pour la protection temporaire que je vous offre.
La mention de mon mentor fut une douche froide qui remit immédiatement mes idées en place. Je me raidis, levai le nez, soudain méfiante, mais ne pipai mot.
— Si en revanche, tu acceptais de nous révéler certaines informations sur les Maisons – autres que la tienne, évidemment – je pourrais songer à diminuer mes tarifs.
J’étouffai un rictus dur. Elle avait seulement dit « songer à ». Elle ne le ferait pas nécessairement. Après tout, elle n’avait aucune obligation, ni envers Ekrest, ni envers moi. Il n’y avait que sa mère, à ce que je sache, qui pouvait peut-être encore donner son avis sur les décisions de Lana.
— Quel genre d’informations ? relevai-je, narquoise.
Elle me cita presque mot pour mot tout ce à quoi je pensais déjà. Bases, armement, détails sur les pouvoirs spécifiques à chaque famille, hiérarchies, secteurs d’influence majeurs… Elle savait ce qu’elle voulait et elle allait droit au but sans s’embarrasser de précautions ou de circonvolutions inutiles. Lorsqu’elle eut fini d’énumérer tout ce qu’elle voulait savoir, j’étais à deux doigts de l’envoyer ouvertement balader, en sachant pourtant que c’était une très mauvaise idée. Elle me demandait de trahir le secret millénaire, le fondement même de la puissance des Maisons. Or, j’avais passé les derniers mois à ne faire que ça. Trahir. Recommencer maintenant, cette fois à l’échelle de tout notre univers, me hérissait le poil.
Mais, d’un autre côté, je dépendais d’elle. C’était grâce à Lynn, sa mère, que j’avais survécu à Barcelone, et c’était grâce à Lana que nous avions pu échapper à Kaiser aussi vite. Je ne doutais pas qu’elle s’était lancée à ma poursuite à l’instant où ses contacts chez les Thor l’avaient prévenue de ma fuite. Elle devait être furieuse. Et une Synnöve Kaiser furieuse, avec les moyens dont elle disposait, n’était pas exactement quelqu’un que je voulais affronter.
Et au fond, qu’est-ce que ça me coûterait de plus que ce que j’avais déjà perdu au Q.G. des Thor ? Ekrest n’était plus là pour moi, mes chances – déjà inexistantes à ma naissance – de finir un jour au Valhalla s’étaient envolées lorsque je m’étais parjurée pour la première fois, la Confrérie m’avait de toute façon abandonnée à Stockholm lorsque j’étais « morte »…
Un instant, la tentation de laisser Ekrest assumer le coût matériel de ses décisions et son comportement stupide m’effleura, mais je la repoussai. La question n’était pas ici si je le protégeais ou non. Le véritable intérêt était de savoir pourquoi j’allais collaborer avec Lana, ce que j’allais y gagner en retour. Je m’adossai, pensive, à la paroi qui vibrait au rythme des puissants moteurs du jet. Qu’est-ce qu’Ekrest aurait fait ?
Ça me tuait de me dire que, après qu’il m’ait quasiment répudiée, je me basais quand même sur sa manière d’analyser les choses pour réfléchir de mon côté. Mais le fait était que ce type de raisonnement m’avait plusieurs fois sortie de situations ambiguës, voire franchement dangereuses, au Manoir, et ici, les enjeux étaient semblables. D’une part, je me tenais face à la personne qui détenait actuellement ma sécurité et ma liberté entre ses mains. Rien ne me garantissait qu’elle ne préviendrait pas Kaiser de notre présence dans l’une de ses maisons sécurisées, même si je me doutais qu’Ekrest avait férocement négocié cette partie-là. D’autre part, même si elle était effectivement sincère dans ses intentions – et j’avais de sérieux doutes là-dessus – elle demandait beaucoup, et n’offrait au fond que très peu. Elle me demandait d’aller encore au-delà de la trahison de ma propre Maison… elle me demandait de vendre mon univers tout entier.
Je détaillai la jeune cheffe de la Faction avec un intérêt non dissimulé. Son âge était un réel mystère. À vue d’œil, je lui aurais donné une vingtaine d’années, vingt-cinq tout au plus. Ses traits étaient doux, si harmonieux qu’ils en paraissaient irréels, même s’il n’y avait pas l’ombre d’une cicatrice de chirurgie. Ses yeux bleus, lumineux, cerclés d’un mince liseré vert sombre, étincelaient d’une assurance presque effrayante. Elle avait une organisation paramilitaire non-gouvernementale à ses ordres, elle pouvait décider de la mort de n’importe qui sur les sept continents, et pour peu qu’il n’appartienne pas aux Maisons, cela arriverait dans les heures qui suivaient. Actuellement, elle était probablement la femme la plus puissante de la planète, sa mère et Kaiser exclues.
Quant à son garde du corps, son calme et sa manière de me surveiller en disaient long sur son expérience. Au-delà de la simple analyse de mon langage corporel, il anticipait déjà ce que je pouvais faire par la suite. Ses yeux sombres, perçants, indubitablement humains, faisaient des allers-retours fréquents et réguliers entre moi et le reste de la pièce. Il jaugeait toutes les potentielles armes que j’avais à ma disposition ici, et j’étais certaine qu’il prenait aussi en compte le fait que je puisse matérialiser ce que je voulais en moins d’une fraction de seconde.
Soudain, un bref souvenir de ce même homme me revint. Je le revis, quatre années plus tôt, dans ce même jet, en compagnie de Lynn Schneiwäser, la mère de Lana. L’écho de la voix de la quadragénaire emplit mon esprit, le nom qu’elle avait utilisé pour s’adresser à son subordonné me revint. Bêta. C’était ainsi qu’elle l’avait appelé. Sauf qu’à l’époque, il était son bras droit direct. Était-ce la même chose maintenant ?
Réalisant que mon silence pouvait être très mal interprété dans une situation de négociations comme celle-ci, je me tournai à nouveau vers Lana, m’obligeant à paraître plus détendue que je ne l’étais réellement. La vérité était que, avec les récents évènements, je n’avais plus l’habitude d’anticiper les conséquences de mes négociations au-delà des quelques prochains jours. Chez les Thor, j’avais vécu dans le moment présent, que ce soit pendant les tortures ou après, quand il s’agissait de savoir ce que je pourrais échanger pour me rapprocher un peu plus de la liberté. Il n’y avait jamais eu de « grand plan », pas d’incroyable évasion préparée des mois à l’avance.
— Merci pour l’offre, répondis-je enfin, ma voix aussi neutre que celle de mon mentor lorsqu’il traitait avec quelqu’un, mais si Ekrest a fait appel à vous, il l’a fait en pleine connaissance de cause. Donc il est entièrement capable d’assumer notre sécurité financière.
— Et la sécurité psychologique aussi ? releva mon interlocutrice, une pointe d’amusement glacial dans son ton. Qui te garantit mes bonnes intentions envers toi ?
Je me crispai sous la menace à peine voilée, consciente du danger. Kaiser n’était pas nécessairement au courant de l’existence des autres Élites. Quand j’en avais parlé avec Kalyan, il m’avait expliqué que l’arrangement entre les Thor et ma commandante était officiellement d’exécuter ceux qu’elle envoyait à l’abattoir.
Comme si elle avait deviné mes réflexions, Lana tapota du bout du doigt son accoudoir, qui s’illumina d’un bleu d’écran. Elle pianota sur les touches immatérielles à toute vitesse, projeta son doigt vers l’avant, comme si elle faisait glisser un fichier dans ma direction, et soudain, une voix féminine jaillit des haut-parleurs dissimulés dans la cabine, énonça d’un ton contrit, suintant de mépris :
— Ta Lilith vient de s’échapper. Emma Hamershot, songeai-je, reconnaissant d’emblée sa diction légèrement arrogante, malgré la claire nervosité qui faisait trembler sa voix.
— Vous étiez censés la tuer. Et maintenant, elle a tué ma fille.
Mon sang se glaça dans mes veines quand j’entendis le ton grave et rauque, chargé de fureur. Adam. Le fantôme de Vanessa s’imposa devant mes paupières fermées, je soufflai longuement, tendue comme un arc. L’enregistrement se coupa alors qu’Emma inspirait pour poursuivre, et je dus prendre sur moi pour ne rien laisser paraître de mon état de choc.
— Je me demande… que donnerait-il pour retrouver celle qui a assassiné son enfant ?
Suave, presque enfantine, Lana me provoquait ouvertement. Mais, à voir les muscles soudain crispés de Bêta et son regard tendu, je devinai que ce n’était pas du tout à son goût. Un instant, je me pris à regretter la droiture et la relative sympathie de Lynn, malgré sa férocité en affaires. Au moins savait-elle recourir à la diplomatie pacifique. Il semblait qu’elle n’ait néanmoins pas enseigné cet art à sa successeur. Elle a tué ma fille.
Mes pensées m’échappèrent un instant. Adam aurait-il bluffé sur un sujet aussi important ? La perte de Vanessa l’avait certes affecté, il s’était même montré extrêmement virulent à l’égard de Selvigia lorsqu’ils avaient discuté de la mission de Moscou, où la gamine avait disparu, mais… sa fille ? Je fronçai le nez, cherchant le détail qui m’avait échappé, pris une soudaine inspiration nerveuse, frappée d’une idée improbable.
A. K. I. R. É. S.
Les lettres bougèrent dans mon esprit, se réarrangèrent.
K. A. I. S. É. R.
La combine était si simple, si évidente, que je n’y avais jamais songé. En vérité, je n’aurais jamais seulement supposé qu’il puisse y avoir un lien de paternité entre Adam et Vanessa. Je ne les avais que trop rarement vus ensemble, et même s’il y avait effectivement une vague ressemblance entre eux, d’une part, cela n’aurait pas nécessairement signifié quelque chose, et d’autre part, elle n’avait jamais été assez frappante pour me mettre sur la piste.
Mais l’idée était là, désormais.
J’avais tué la fille d’Adam.
Brûlante d’une rage soudaine, je pris sur moi pour la canaliser. Au lieu donc de sauter à la gorge de Lana et d’éliminer mon problème d’un simple coup de couteau, je me contentai d’un sourire fielleux, fis apparaître mon téléphone d’un geste, et tapai à toute vitesse. Au fur et à mesure que les mots s’alignaient sur mon écran, elle se crispait. Quand, un rictus aux lèvres, je tournai l’écran vers elle pour lui laisser lire le message prêt à être envoyé, elle blêmit. Deal off, elle me menace ouvertement. Kill ?
Le destinataire était, évidemment, Ekrest, écrit pour une fois en toutes lettres.
Bêta esquissa un mouvement pour m’arracher le téléphone des mains, mais je claquai des doigts juste sous son nez en faisant apparaître une fugace flammèche. Mon pouce était sur la touche d’envoi, mes yeux étaient plantés dans ceux de Lana, qui avait soudain perdu de son aplomb. Contrairement à elle, je savais ce que je faisais. Réfléchir comme Ekrest signifiait souvent abandonner toute l’empathie qu’on aurait pu avoir pour l’autre, mais cela voulait aussi dire remporter ses négociations haut la main. Actuellement, j’avais besoin de lui mettre un coup de pression, et le seul levier que je pouvais user était de l’autre côté de la porte blindée. Je levai le menton en signe de défi. À l’instant où Bêta ou Lana feraient un geste, le message partirait.
— J’ai une autre offre, souris-je, vipérine. Je te parle des Maisons, de leurs points faibles, et cetera, et en échange, tu t’engages à mettre un total de cinq mille hommes à mes ordres.
Les yeux de Bêta s’écarquillèrent sous le choc, Lana elle-même accusa le coup. Son sourire se fana, son regard cobalt se durcit violemment. En un instant, le semblant de sympathie qui irradiait encore de sa posture s’évapora. Un rictus aux lèvres, je fis face à la réelle Lana Schneiwäser, la commandante de la Faction, et à celui qui semblait être son second.
— Certainement pas.
Je haussai les épaules, narquoise.
— Comme tu veux.
J’en avais assez de me faire extorquer des informations. J’étais prête à les donner, mais j’étais également en position de négocier mes conditions. Cinq mille hommes, à l’échelle de la Faction, ce n’était pas grand-chose. Une Maison comptait en moyenne deux à trois cent sang-purs, et environ le double de descendants de deuxième et troisième génération encore dotés d’une puissance magique suffisante pour servir dans les troupes régulières. Face à une Maison complète, cinq mille humains ne seraient clairement pas assez pour un affrontement direct, mais c’était largement assez pour mener des raids à la façon de vikings modernes, avec kalashnikovs et bombes lacrymogènes à l’appui au lieu des traditionnels haches et boucliers.
La situation s’éternisait. Je savais déjà que je ne bougerais pas de mes positions. J’avais assez donné comme ça. Lana, en revanche, était sur le point de craquer. Je sentais, instinctivement, comme j’avais senti chez tous mes prisonniers, qu’elle approchait de son point de rupture, qu’il suffisait de la pousser encore un peu pour qu’elle cède. Mais, plus elle aurait le temps d’y réfléchir, moins elle serait encline à accepter.
Alors, d’un geste ferme, mais non violent, je repoussai légèrement Bêta. Il recula de deux pas, ses yeux noirs toujours rivés dans les miens, étrécis, ombrageux, menaçants. Ses deux petits pas, et mon léger mouvement d’épaules, furent la poussée dont Lana avait besoin pour accepter de mauvaise grâce.
— Hommes contre renseignements, céda-t-elle. Tu en auras besoin quand ?
Je haussai les épaules.
— Pas tout de suite.
En guise de réponse, elle haussa les sourcils. Je ricanai, fis apparaître mon ordinateur portable, le branchai sur la prise que j’avais repérée sur le côté de la banquette, récupérai une clé USB dans mon inventaire magique. Un petit frisson me hérissa l’échine quand je réalisai que c’était la clé qu’Ekrest m’avait laissée pour m’avertir des manigances de Kaiser. Après une brève hésitation, cependant, j’effaçai intégralement les données qu’elle contenait sans même les avoir lues, et commençai à copier les fichiers de renseignements que j’avais sur mon disque dur.
— Une moitié maintenant, l’autre moitié une prochaine fois, quand je serai certaine de ta bonne volonté, lançai-je à l’intention de Lana.
Elle acquiesça, un étrange mélange d’irritation et de satisfaction déformant ses traits doux. Cela faisait des années – des décennies, en fait – que la Faction poursuivait des fantômes, des hommes capables de se téléporter, qui lui échappaient toujours. Mes infos – au demeurant nombreuses et véridiques – étaient l’unique point de pression que j’étais certaine d’avoir sur Lana pour le moment. Une fois qu’elle les aurait, cependant, j’avais tout intérêt à ne plus jamais recroiser son chemin.
| † | † |
La base dans laquelle nous étions censés atterrir n’était pas une base. C’était l’aéroport d’Istanbul, d’après les lettres géantes qui surplombaient les bâtiments près de la piste. Mais le jet privé de la Faction n’avait apparemment pas à s’embêter avec les contrôles de sécurité. Une fois au sol, il se dirigea droit vers un petit hangar aux abords de la piste, et ce fut seulement lorsque immenses les portes blindées se furent refermées que nous fûmes autorisés à quitter l’appareil.
Étant la seconde, derrière Bêta, à descendre les quelques marches qui me séparaient du tarmac, j’eus l’occasion d’admirer la formation impeccable du comité d’accueil : deux rangées de silhouettes noires parfaitement alignées, plus un petit groupe mobile qui guettait devant la porte du hangar, paré à intervenir à tout instant. Casques et équipements standardisés étaient de rigueur, sans oublier la traditionnelle raideur militaire qui accompagnait l’arrivée d’un chef d’organisation secrète. L’image, vue du haut de l’escalier intégré à la porte du jet privé, m’arracha un sourire nostalgique, lorsque je me rappelai de mes propres années passées au sein des unités polyvalentes du Manoir.
Déjà, l’homme devant moi se dirigeait vers le fond du hangar, sans même un regard pour ses subordonnés. Je ne tergiversai pas longtemps, d’autant que, à rester plantée là où j’étais, je bloquais le passage. Aussi me dépêchai-je de dévaler le mètre et demi qui me séparait du sol, sentant, posé sur mes épaules, le regard familier, lourd de reproches muets, d’Ekrest, qui descendait juste derrière moi. Et, pour une fois, son poids n’était pas rassurant, mais plutôt angoissant. Envolées, l’impression de sécurité et la certitude que tout irait mieux, que j’avais ressenties à ses côtés lorsque je l’avais libéré du Q.G. des Thor. Au contraire, sa simple présence dans mon dos, radiante de colère et de déception à peine contenues, me hérissait le poil, me brûlait l’estomac comme de l’acide corrosif. J’avais envie de lui hurler dessus, mais savais pertinemment que ça ne changerait rien à la situation.
Nerveuse, je levai le menton, m’engageai à la suite de Bêta sans m’autoriser un seul regard en arrière. Lana nous avait indiqué que c’était lui que nous devions suivre ; il nous mènerait à une résidence sécurisée, où on pourrait se poser le temps de récupérer un peu. Elle en revanche n’avait pas fait mine de sortir de sa cabine, où elle s’était enfermée à la fin du transfert de données, lorsque l’avion s’était enfin posé au sol. Je supposai qu’elle repartirait aussi vite qu’elle était venue, probablement pour éviter de se faire tirer comme un pigeon par une quelconque Maison dès qu’elle mettrait un pied en dehors des zones dominées par son organisation.
Quand tous les anciens prisonniers furent descendus de l’avion et que sa porte fut refermée, Bêta fit un signe de la main à l’un de ses hommes, qui acquiesça, s’avança, et porta la main à un petit émetteur accroché à sa ceinture. Je devinai que, sous son casque, il venait d’activer son micro pour transmettre des informations à une autre équipe. Les souvenirs douloureux du Q.G. des Thor flashèrent un instant devant mes yeux, mais je les chassai rapidement. C’était du passé, ça n’arriverait plus, encore moins puisque j’étais dans la Faction maintenant. Ce n’était pas là qu’une Maison ennemie viendrait me chercher, en principe.
— Nous sommes à Istanbul, expliqua Bêta quand tout le monde se fut rassemblé autour de lui. Ceux qui veulent partir maintenant, vous êtes invités à suivre Howler ici présent.
Les deux Njörd, aussi disparates que semblables, se détachèrent sans aucune hésitation du groupe, tout comme ma demi-sœur Ulrica-Ulric, que personne ne sembla vouloir retenir, mais la Freyja à l’allure revêche prit une seconde pour interroger mon demi-frère roux du regard.
— Ake$ ?
Il haussa les épaules, le visage fermé, une brûlante colère assombrissant ses traits.
— Une autre fois. Tu me joindras par Ekrest.
Elle acquiesça, à la fois à peine surprise et pourtant attristée, et s’avança à la suite des Njörd sans chercher à débattre. Ses poings fermés et sa moue hautaine peinaient à dissimuler les légers tremblements de ses phalanges et de ses lèvres. Son anxiété, soudaine et brûlante, se déversa sur le groupe comme un chaudron d’huile bouillante, mettant brutalement tout le monde aux aguets. Elle prit une inspiration nerveuse en s’avançant derrière le soldat de la Faction qui, déjà, se détournait dans le but de partir, et je devinai les sensations qu’elle ressentait. La peur. L’excitation. L’appréhension. L’espoir. La peine. L’abandon. J’avais déjà eu l’occasion de ressentir tout ça. Et ces émotions étaient contagieuses, puisque tout le groupe d’anciens Élites de la Confrérie fut parcouru d’un frisson lorsque la Freyja s’immobilisa près d’une petite porte blindée, écouta attentivement les instructions que le mercenaire lui murmurait, puis, sans plus un regard en arrière, s’élança dès que la porte se fut ouverte. Un instant plus tard, elle avait disparu de notre champ de vision, suivie par le soldat, la Loki androgyne et les deux Njörd, et j’eus l’intuition que je ne les reverrais pas de sitôt.
Soudain tous à cran, alors qu’un instant plus tôt, nous étions presque détendus, nous fixâmes Bêta.
— Vous allez vous diviser en trois groupes, commanda-t-il comme il nous avait été déjà été expliqué.
— Ingmar, Selvigia, ensemble, décréta Ekrest d’un ton sec, prenant d’emblée le commandement. Åke, Malika, avec moi. Lilith, Tyko, Kirstin.
Selvigia et moi ouvrîmes la bouche pour protester, elle probablement pour demander à être avec Kirstin, moi pour remettre en question cette prise de pouvoir immédiate que personne ne semblait vouloir contester. Mais un seul regard échangé avec Ekrest me fit ravaler mes critiques virulentes. Mon estomac se tordit d’angoisse, je me mordis la langue, tendue. Ses iris turquoise étaient aussi froids que la glace, son expression était inflexible. J’avais bien souvent vu ce regard ; il était inutile de tenter de contester ou d’argumenter. Je baissai le nez, et Selvigia, après une brève œillade à son fantôme de mentor, se ravisa elle aussi.
Après réflexion seulement, nous réalisions toutes les deux que cette répartition était de loin la plus logique et la plus raisonnable. Selvigia, Ekrest et moi étions les trois seuls à connaître le monde moderne et à disposer des outils adéquats, ce qui signifiait que nous assurerions la communication. Et, en outre, ils avaient tous les deux trop d’affection et de passé commun avec Kirstin pour pouvoir appréhender rationnellement sa réinsertion dans le monde réel. Cette dernière, les sourcils froncés, tentait par gestes mous, incontrôlés – et vains – de se dégager de la poigne de Tyko Eriksson, qui la tirait vers moi. Quand je me détournai, tant pour éviter les yeux accusateurs d’Ekrest que pour suivre le signe de la main de Bêta, qui m’indiquait un homme à suivre, Tyko m’emboîta le pas. J’échangeai un bref, mais entendu, regard avec Selvigia, qui acquiesça, se plaça à côté d’Ingmar, attendant son tour. Notre échange n’avait échappé à personne, mais seul Ekrest saurait probablement le déchiffrer. Appelle-moi quand tu seras en sécurité.
— Il y aura trois voitures garées juste devant, m’expliqua le soldat planté devant la porte, sa voix robotisée par un modulateur vocal intégré à son casque. Une personne par voiture, pas plus.
— Pas possible, contesta Tyko aussitôt. Il faut qu’elle reste avec moi.
Kirstin renâcla mais, forcée au silence, ne put protester, et je songeai amèrement que cela valait mieux. Sans Tyko, elle étranglerait probablement ses gardes du corps en moins de deux avant de s’évanouir dans la nature.
Le soldat grommela d’abord puis, après un bref regard au physique émacié de la survivante, à ses cheveux sales et effilochés, à ses dents noircies et ses ongles arrachés, ainsi qu’aux multitudes de cicatrices qui constellaient ses avant-bras dénudés, il finit par porter la main à sa radio. Quand il parla, personne ne l’entendit, mais après quelques secondes de silence, il acquiesça dans notre direction.
— Prête ? m’interrogea-t-il.
J’acquiesçai.
— À trois, tu cours. Un. Deux…
Il tourna la poignée de la porte, je me ramassai sur moi-même.
— Trois.
Un vent libérateur, chaud et sec, me fouetta le visage quand que je jaillis du hangar frais sous un ciel jaune orangé, chargé de moutons rosés. Malgré l’heure plutôt tardive, la chaleur qui se dégageait du tarmac chauffé par le soleil rendait l’air irrespirable. Les poumons brûlants, la peau soudain moite, je sprintai sur la vingtaine de mètres qui me séparaient d’un SUV gris métallisé, des rayons aveuglants dans les yeux, un absurde sourire aux lèvres. Quelques pas, quelques mètres à peine, et pourtant, je commençais à ressentir à nouveau cette sensation de liberté et d’indépendance dont l’absence avait creusé un profond vide dans ma poitrine.
Et puis, la portière claqua dans mon dos, le moteur rugit, et la bagnole accéléra si vite que je me retrouvai plaquée contre le dossier de mon siège. J’expirai un souffle haché, qui cristallisa presque dans l’air refroidi par la climatisation, me calai un peu plus confortablement sur la banquette, attachai ma ceinture et, enfin, jetai un véritable regard aux autres occupants de la voiture.
À l’avant, il y avait deux hommes qui, sur le coup, me parurent totalement sortis d’un vieux film d’espionnage des années quatre-vingt… ou alors d’un film cliché moderne. Habillés en costards, même si je pouvais deviner les bordures d’une fine plaque de Kevlar qui couvrait leurs torses, des oreillettes bluetooth vissées au tympan, leurs armes à portée de main, leurs yeux fixés sur l’environnement. Des gardes du corps impersonnels, interchangeables. Ils étaient sportifs, mais pas spécialement baraqués, contrairement au troisième type, était assis à ma droite. Lui en revanche, par sa carrure, ressemblait étrangement à Sam. La même allure massive, quoique moins pelucheuse, des traits plus sévères, et un regard narquois qui me hérissa immédiatement le poil.
— Joli sprint, ricana-t-il doucement en anglais, voyant que je le jaugeais.
Un léger sourire narquois affleura à mes lèvres quand j’entendis la pointe de moquerie dans son ton, à peine réprimée. En revanche, l’un des deux à l’avant émit un claquement de langue réprobateur, comme si nous n’étions pas censés nous adresser la parole.
— Jolie mascarade, rétorquai-je avec morgue.
Il haussa un sourcil, et je poursuivis :
— Ce que vous êtes en train de faire actuellement. Nous séparer, nous évaluer individuellement. On va tourner combien de temps en ville pour « perdre » d’éventuels poursuivants ?
Clairement, mon agressivité l’avait pris au dépourvu, parce qu’il se renfrogna et se replia imperceptiblement sur lui-même. Je souris en mon for intérieur, amusée de voir à quel point il était simple de sortir quelqu’un de sa zone de confort.
— C’est du temps consacré à ta sécurité, princesse… voulut-il me morigéner.
— N’essaie pas de m’apprendre ton boulot, je le connais déjà. Fais ce que tu as à faire, je sais ferai en sorte de ne pas trop vous compliquer la vie de mon côté.
Dans le rétroviseur, je discernai l’ombre de sourire du chauffeur, qui se décida à prendre la parole avant que l’autre n’intervienne.
— Merci pour votre considération. Moi c’est Karma, lui c’est Psi. Derrière, c’est Blade. Vous avez le nom de code Viper.
— Est-ce que j’aurai des opés avec vous ? relevai-je, intriguée qu’ils m’aient attribuée un surnom.
— Possiblement. Mais pas avant qu’on sache ce que tu vaux.
Je levai les yeux au ciel en soupirant, mais ne pus m’empêcher d’éprouver un léger pincement au cœur en sentant, par instinct, cette fascinante dynamique qui se dégageait de leur trio. J’avais la douce-amère impression de revoir mes compagnons de dortoir au Manoir. Ne pas en faire partie du groupe, ne pas vouloir y contribuer, avait une saveur étrange. Et, pour une fois, je ne ressentais pas ce besoin impérieux de prouver ma place et ma légitimité, cette envie presque corrosive de grimper les échelons sociaux qui m’avait stimulée durant toute mon enfance. J’avais grandi dans l’idée que je pouvais faire partie des meilleurs, et que je n’avais aucune raison de m’en priver.
Mais ici, je n’avais pas envie de me hisser au sommet. Et cette sensation bizarre que je n’avais pas besoin de prouver quoi que ce soit aux autres me perturbait. Je n’étais plus au Manoir, je n’étais plus parmi mes pairs. J’étais juste quelqu’un, ici. Une inconnue, comme eux. Qu’importe mon allégeance, qu’importent mes origines et mon passé, mes capacités différentes, j’étais là pour participer aux opérations, effectuer des missions, être payée en retour. Ni plus, ni moins. Et, après les mois de torture, les années passées à essayer de me hisser le plus haut possible dans l’échelle socio-politique du Manoir, la simple pensée de ne pas être différente était étrangement… agréable, en fait.
Alors je ne relevai ni le sarcasme, ni les petites piques misogynes régulières de Blade. Je ne cherchai pas à lui expliquer ce qui m’avait amenée ici, les cauchemars qui me menaçaient et les visions qui se superposaient sur ma rétine, ou encore les cicatrices qui constellaient mon corps, dissimulées par une fine couche de métamorphose. Je me contentai d’admirer le paysage, de répondre aux quelques rares questions qu’on me posa, de regarder les aiguilles de l’horloge qui se déplaçaient lentement, savourant simplement la sensation d’être, pour une fois, vivante et – peut-être réellement – libre.
Holà ! J'espère que ça va, que tu meurs pas trop en partiels
Aaaaah, contente d'attaquer ce 2ème chapitre !
Pratique ce cocon de récupération ! Et j'adore le principe, c'est bien trouvé ^^
Ça fait bizarre de se dire que Lily est plus jeune que Lana, btw
OK, Lana paraît soudain glaçante sous l’œil acéré de Lilith Moi qui la voyais comme une jeune femme, certes efficace et déterminée, maintenant je la vois comme une super manipulatrice avec un bouton "tout faire exploser" sous le doigt à n'importe quel moment
Outch. Adam knows. Emma is vénère. They are both vénères.
AH PUTA*N. J'avais zappé qu'on apprenait le lien de parenté entre Adam et Ness dans un interlude, et donc que Lily n'était pas au courant Fôk, le choc. ET AKIRES. BIEN TROUVE. COMME TOUJOURS LOKINETTE.
Damn, cet échange entre Lana et Lily J'aurais pas cru que ce serait aussi virulent Entre Lily qui est à fleur de peau et Lana qui joue avec le feu...
T'inquiète Lily, nous on va lui hurler dessus à cet Ekretin (oui très intimidant comme insulte).
"— Ake$" petite erreur je suppose ? (c'est celui dont le nom se prononcé Oké ????)
Les Freyja sont comme des empathes ?
"Après réflexion seulement, nous réalisions toutes les deux que cette répartition" l'usage de l'imparfait m'a fait tilter dans ce passage Ça fonctionne évidemment, mais je sais pas, ça m'a sortie de la phrase
Hooonké, la fin du chapitre était tellement douce-amère, c'est pas jojo :'c
J'ai vraiment l'impression de l'orage qui plane au loin, de l'air suffoquant, que ça risque d'exploser à tout moment... Ekrest représente déjà tout ça à 70% en fait Le reste, c'est les mystères, la peur de l'inconnu, la pression de la Faction...
Et bon sang, qu'est-ce que j'ai hâte que Lily et Ekrest discutent un peu de tout ça. C'est tellement lourd les non-dits et les accusations silencieuses entre eux Du coup, j'ai hâte de voir tous les Loki rassemblés pour avoir quelques échanges inter-persos, ça risque d'être sympa x')
Youhou yeepee ya ! Ouiiiii !! Enfin le retour du Cycle !! Excellent !!! ( néanmoins je me rends compte que j'ai tout de même beaucoup de retard ... ). M'enfin bref, on est pas là pour se lamenter, va falloir tout de même que ma mémoire un poco défaillante se rappelle les évènements précédents, je file donc de ce pas relire le tome 1, puis cela fait et achevé, ce sera au tour des débuts du tome 2 ! Merci de continuer le Cycle, voilà qui fait passer intelligemment le confinement !!
louji a écrit :Holà ! J'espère que ça va, que tu meurs pas trop en partiels
Aaaaah, contente d'attaquer ce 2ème chapitre !
Pratique ce cocon de récupération ! Et j'adore le principe, c'est bien trouvé ^^
Ça fait bizarre de se dire que Lily est plus jeune que Lana, btw
OK, Lana paraît soudain glaçante sous l’œil acéré de Lilith Moi qui la voyais comme une jeune femme, certes efficace et déterminée, maintenant je la vois comme une super manipulatrice avec un bouton "tout faire exploser" sous le doigt à n'importe quel moment
Outch. Adam knows. Emma is vénère. They are both vénères.
AH PUTA*N. J'avais zappé qu'on apprenait le lien de parenté entre Adam et Ness dans un interlude, et donc que Lily n'était pas au courant Fôk, le choc. ET AKIRES. BIEN TROUVE. COMME TOUJOURS LOKINETTE.
Damn, cet échange entre Lana et Lily J'aurais pas cru que ce serait aussi virulent Entre Lily qui est à fleur de peau et Lana qui joue avec le feu...
T'inquiète Lily, nous on va lui hurler dessus à cet Ekretin (oui très intimidant comme insulte).
"— Ake$" petite erreur je suppose ? (c'est celui dont le nom se prononcé Oké ????)
Les Freyja sont comme des empathes ?
"Après réflexion seulement, nous réalisions toutes les deux que cette répartition" l'usage de l'imparfait m'a fait tilter dans ce passage Ça fonctionne évidemment, mais je sais pas, ça m'a sortie de la phrase
Hooonké, la fin du chapitre était tellement douce-amère, c'est pas jojo :'c
J'ai vraiment l'impression de l'orage qui plane au loin, de l'air suffoquant, que ça risque d'exploser à tout moment... Ekrest représente déjà tout ça à 70% en fait Le reste, c'est les mystères, la peur de l'inconnu, la pression de la Faction...
Et bon sang, qu'est-ce que j'ai hâte que Lily et Ekrest discutent un peu de tout ça. C'est tellement lourd les non-dits et les accusations silencieuses entre eux Du coup, j'ai hâte de voir tous les Loki rassemblés pour avoir quelques échanges inter-persos, ça risque d'être sympa x')
Courage pour tout !
La bize
Hola ! Ça va bien, et toi ? Les partiels se passent bien ? (De mon côté, c'est plutôt tranquille, pour une fois ^^)
J'avais envie de changer… et puis, c'est dur de caler un king size dans un petit jet privé (quoique, tu me diras, ça se fait).
Ouais, Lana a vieilli entre temps, elle a pris quasiment une dizaine d'années, donc pas mal d'expérience et des avis beaucoup plus tranchés sur certaines questions. La direction d'une orga paramilitaire mondiale a eu raison de sa jeunesse et de sa sympathie. Puis elle a toujours été très badass et réactive, elle s'est juste un peu refroidie et affirmée avec les années ^^ (Mais ouais, du coup, elle a l'air vachement moins sympa que dans l'OS. Après, c'est aussi Lily qui ne va pas du tout dans son sens, et du coup, ça crée tout de suite des tensions.)
Ouep, they are both vénères, et ouep, Lily ne savait pas. Dur pour elle. x)
Ah, le $ marqueur qui me sert pour les noms tordus que je dois modifier avant la publi… il m'a échappé, lui, merci. Du coup, c'est censé être Åke et ouais, ça se prononce Oké
Les Freyja sont… peu présentes dans ce tome. Mais ouais, essentiellement, filles de la déesse de l'amour, empathes et un peu enjôleuses à la manière des filles d'Aphrodite dans PJ. Ceci dit, il y a tellement plus que ça dans Freyja, c'est aussi une déesse guerrière… mais ça, on l'abordera dans un autre tome (le 3 en principe).
Ouep, ça fait chelou, je confirme, je vais voir ce que je peux faire.
Ce chapitre est une relative intro aux conflits qui ont commencé à être setup dans le chap 1 et un début de transition à une nouvelle Lilith, libre et qui se détache progressivement de la Confrérie, donc beaucoup de doux-amer effectivement. Sans même parler d'Ekrest, qui cristallise effectivement la totalité du conflit interne de Lily à ce stade. Par contre, on va pas se mentir, vu leurs caractères respectifs et la situation, ils vont mettre un moment à en parler
Voilà voilà, j'espère que la suite te plaira !
La bise
DH180 a écrit :Youhou yeepee ya ! Ouiiiii !! Enfin le retour du Cycle !! Excellent !!! ( néanmoins je me rends compte que j'ai tout de même beaucoup de retard ... ). M'enfin bref, on est pas là pour se lamenter, va falloir tout de même que ma mémoire un poco défaillante se rappelle les évènements précédents, je file donc de ce pas relire le tome 1, puis cela fait et achevé, ce sera au tour des débuts du tome 2 ! Merci de continuer le Cycle, voilà qui fait passer intelligemment le confinement !!
Coucou ! En soi, t'inquiète, tu n'as que deux chapitres de retard ^^ Et n'hésite pas à me dire ce que tu as pensé du tome 1, il a subi quelques petites modifications donc je serais curieuse de connaître ton avis dessus ! Merci beaucoup pour ton enthousiasme, c'est hyper motivant
Damn, à chaque chapitre ton style d'écriture me met un discret taquet dans la figure tellement c'est bon, bravo!
Et quel chapitre!
Comme dit Coline, ça fait bizarre de penser que Lana est plus âgée que Lily
Bizarrement, je n'ai pas tant été étonnée par son changement d'attitude ! Alors, faut pas déconner non plus, c'était soudain et frappant, mais je présentais qu'elle avait le potentiel d'être calculatrice et glaçante, ce qui est renforcé par les descriptions que Lily x) C'est tellement bien mené, j'adore!
Le lien de parenté entre Adam et Vanessa m'était totalement sorti de la tête, donc j'ai eu a peu près le même effet de surprise que Lily, ce qui donnait un peu ça :
[attachment=0]Inner panic attack.PNG[/attachment]
Bien joué, Lokinette, c'était tellement bien trouvé ;^; Ça va péter, ça va faire mal, mais j'attends que ça. C: (Nope, toujours pas maso, je t'assure.)
Lily, je t'aime ♥ Elle est tellement vive, elle arrive à retourner la situation en un claquement de doigt, c'est incroyable. Ouch la fin, tout de même. Le Lilith Hug Squad lance une opé pour protéger la petite flammèche d'espoir naissante de suite.
EKREST VA S'EN PRENDRE UNE. Bon, dans l'optique d'être plus diplomatique, ce serait bien qu'ils discutent, avec Lilith, parce que les non-dits et les regards froids, c'est lassant (NON, C'EST FAUX, MAIS CA FAIT MAL).
J'ai hâte de lire la suite!
Encore courage pour tes partiels et tout le reste,
La bise~
Pièces jointes
Inner panic attack.PNG (298.3 Kio) Consulté 787 fois
vampiredelivres a écrit :
Hola ! Ça va bien, et toi ? Les partiels se passent bien ? (De mon côté, c'est plutôt tranquille, pour une fois ^^)
J'avais envie de changer… et puis, c'est dur de caler un king size dans un petit jet privé (quoique, tu me diras, ça se fait).
Ouais, Lana a vieilli entre temps, elle a pris quasiment une dizaine d'années, donc pas mal d'expérience et des avis beaucoup plus tranchés sur certaines questions. La direction d'une orga paramilitaire mondiale a eu raison de sa jeunesse et de sa sympathie. Puis elle a toujours été très badass et réactive, elle s'est juste un peu refroidie et affirmée avec les années ^^ (Mais ouais, du coup, elle a l'air vachement moins sympa que dans l'OS. Après, c'est aussi Lily qui ne va pas du tout dans son sens, et du coup, ça crée tout de suite des tensions.)
Ouep, they are both vénères, et ouep, Lily ne savait pas. Dur pour elle. x)
Ah, le $ marqueur qui me sert pour les noms tordus que je dois modifier avant la publi… il m'a échappé, lui, merci. Du coup, c'est censé être Åke et ouais, ça se prononce Oké
Les Freyja sont… peu présentes dans ce tome. Mais ouais, essentiellement, filles de la déesse de l'amour, empathes et un peu enjôleuses à la manière des filles d'Aphrodite dans PJ. Ceci dit, il y a tellement plus que ça dans Freyja, c'est aussi une déesse guerrière… mais ça, on l'abordera dans un autre tome (le 3 en principe).
Ouep, ça fait chelou, je confirme, je vais voir ce que je peux faire.
Ce chapitre est une relative intro aux conflits qui ont commencé à être setup dans le chap 1 et un début de transition à une nouvelle Lilith, libre et qui se détache progressivement de la Confrérie, donc beaucoup de doux-amer effectivement. Sans même parler d'Ekrest, qui cristallise effectivement la totalité du conflit interne de Lily à ce stade. Par contre, on va pas se mentir, vu leurs caractères respectifs et la situation, ils vont mettre un moment à en parler
Voilà voilà, j'espère que la suite te plaira !
La bise
Oh, noice, pour tes partiels =o Après avoir morflé pour les dossiers, tant mieux...
Moi j'ai pas encore attaqué, je m'y atèle cette semaine ^^ (la semaine dernière, j'étais encore sur les dossiers x) )
Effectivement, c'est tout à fait en cohérence avec son parcours ! Elle a beau paraître presque innocente avec son visage d'ange, elle dirige une société paramilitaire mondiale comme tu dis ;-; J'irai pas lui chercher des noises...
Puis, en vrai, même sous l’œil irrité et calculateur de Lily, Lana paraît pas vicieuse ou provocatrice !
OKÉ
Tu le sentais venir hein ?
Oh stylé !! J'ai hâte d'en savoir plus
Alooooors, ton petit paragraphe m'a mis la puce à l'oreille sur une théorie qui me fait un peu flipper :'c Lily s'écarte effectivement de la Confrérie et, avec ce qui lui est arrivé, ça a rien d'étonnant. Mais si elle souhaite vraiment prendre son indépendance et ne plus travailler pour sa maison, est-ce qu'elle va laisser tomber l'idée de renverser Kaiser (et laisser ça à d'autres comme Ekrest ?). Ou renverser Kaiser, laisser Ekrest en prendre la direction s'il veut et se barrer de son côté ? Est-ce qu'Ekrest veut "nettoyer" la confrérie au moins ??? Il sent que Lily s'éloigne de cet objectif et ça le fait flipper ?
MAIS QUE VEUT EKREST. OU VA LILITH.
OU ES-TU KALINOUUUUUUUUU
J'ai extrapolé. Pardon.
Tant de questions en suspens.
À défaut de parler, faudrait au moins pas les mettre dans la même pièce, histoire qu'ils pensent pas continuellement l'un à l'autre
Damn, à chaque chapitre ton style d'écriture me met un discret taquet dans la figure tellement c'est bon, bravo!
Et quel chapitre!
Comme dit Coline, ça fait bizarre de penser que Lana est plus âgée que Lily
Bizarrement, je n'ai pas tant été étonnée par son changement d'attitude ! Alors, faut pas déconner non plus, c'était soudain et frappant, mais je présentais qu'elle avait le potentiel d'être calculatrice et glaçante, ce qui est renforcé par les descriptions que Lily x) C'est tellement bien mené, j'adore!
Le lien de parenté entre Adam et Vanessa m'était totalement sorti de la tête, donc j'ai eu a peu près le même effet de surprise que Lily, ce qui donnait un peu ça :
[attachment=0]Inner panic attack.PNG[/attachment]
Bien joué, Lokinette, c'était tellement bien trouvé ;^; Ça va péter, ça va faire mal, mais j'attends que ça. C: (Nope, toujours pas maso, je t'assure.)
Lily, je t'aime ♥ Elle est tellement vive, elle arrive à retourner la situation en un claquement de doigt, c'est incroyable. Ouch la fin, tout de même. Le Lilith Hug Squad lance une opé pour protéger la petite flammèche d'espoir naissante de suite.
EKREST VA S'EN PRENDRE UNE. Bon, dans l'optique d'être plus diplomatique, ce serait bien qu'ils discutent, avec Lilith, parce que les non-dits et les regards froids, c'est lassant (NON, C'EST FAUX, MAIS CA FAIT MAL).
J'ai hâte de lire la suite!
Encore courage pour tes partiels et tout le reste,
La bise~
Hiello~
Awww, merci ! ♥
Elle a clairement le potentiel de l'être encore plus si elle se force vraiment (même si elle n'en a pas envie non plus, ici). ^^
Ce moment de panique quand tu réalises que ça a juste été vaguement mentionné dans le T1 et que Lily est absolument pas au courant… Ouep, ça va péter. Adam est vénère, comme l'a si bien dit Coline x)
LHS à la rescousse ! On va vraiment avoir besoin d'eux, en plus, dans cette partie 1… quoique, d'ici le chap prochain, t'auras instauré un nouveau Hug Squad je pense pour un autre personnage… ça va commencer à être compliqué à gérer !
Pour Ekrest, je dis rien, j'attends encore un peu
Merci beaucoup pour ton super comm, à bientôt pour la suite !
louji a écrit :Oh, noice, pour tes partiels =o Après avoir morflé pour les dossiers, tant mieux...
Moi j'ai pas encore attaqué, je m'y atèle cette semaine ^^ (la semaine dernière, j'étais encore sur les dossiers x) )
Effectivement, c'est tout à fait en cohérence avec son parcours ! Elle a beau paraître presque innocente avec son visage d'ange, elle dirige une société paramilitaire mondiale comme tu dis ;-; J'irai pas lui chercher des noises...
Puis, en vrai, même sous l’œil irrité et calculateur de Lily, Lana paraît pas vicieuse ou provocatrice !
OKÉ
Tu le sentais venir hein ?
Oh stylé !! J'ai hâte d'en savoir plus
Alooooors, ton petit paragraphe m'a mis la puce à l'oreille sur une théorie qui me fait un peu flipper :'c Lily s'écarte effectivement de la Confrérie et, avec ce qui lui est arrivé, ça a rien d'étonnant. Mais si elle souhaite vraiment prendre son indépendance et ne plus travailler pour sa maison, est-ce qu'elle va laisser tomber l'idée de renverser Kaiser (et laisser ça à d'autres comme Ekrest ?). Ou renverser Kaiser, laisser Ekrest en prendre la direction s'il veut et se barrer de son côté ? Est-ce qu'Ekrest veut "nettoyer" la confrérie au moins ??? Il sent que Lily s'éloigne de cet objectif et ça le fait flipper ?
MAIS QUE VEUT EKREST. OU VA LILITH.
OU ES-TU KALINOUUUUUUUUU
J'ai extrapolé. Pardon.
Tant de questions en suspens.
À défaut de parler, faudrait au moins pas les mettre dans la même pièce, histoire qu'ils pensent pas continuellement l'un à l'autre
La bise !
Aiche, force à toi !
C'est aussi l'analyse de Lilith qui fait que Lana a pas l'air extrêmement sympa ici… Elle a tendance à chercher directement le pire dans chacun avant d'essayer de voir le meilleur (habitude oblige), donc forcément, elle prend en compte le côté calculateur avant le côté humain, et elle se base là-dessus pour son propre comportement.
Je la voyais venir x)
Aloooors, comment dire que je ne peux rien te dire…? Mais en tout cas tes questions et tes suppositions sont hyper intéressants
Ça va venir, promis !
C'est aussi l'analyse de Lilith qui fait que Lana a pas l'air extrêmement sympa ici… Elle a tendance à chercher directement le pire dans chacun avant d'essayer de voir le meilleur (habitude oblige), donc forcément, elle prend en compte le côté calculateur avant le côté humain, et elle se base là-dessus pour son propre comportement.
Je la voyais venir x)
Aloooors, comment dire que je ne peux rien te dire…? Mais en tout cas tes questions et tes suppositions sont hyper intéressants
Ça va venir, promis !
~
Effectivement... après ça se comprend au vu de la formation et de l'expérience de Lily, de chercher le pire chez un inconnu... au moins, pas de mauvaise surprise à 1ère vue
Evidemment, t'inquiète... puis je dois peut-être être partie un peu loin sur certains points De toute manière, je verrai bien !
Elle a clairement le potentiel de l'être encore plus si elle se force vraiment (même si elle n'en a pas envie non plus, ici). ^^
Ce moment de panique quand tu réalises que ça a juste été vaguement mentionné dans le T1 et que Lily est absolument pas au courant… Ouep, ça va péter. Adam est vénère, comme l'a si bien dit Coline x)
LHS à la rescousse ! On va vraiment avoir besoin d'eux, en plus, dans cette partie 1… quoique, d'ici le chap prochain, t'auras instauré un nouveau Hug Squad je pense pour un autre personnage… ça va commencer à être compliqué à gérer !
Pour Ekrest, je dis rien, j'attends encore un peu
Merci beaucoup pour ton super comm, à bientôt pour la suite !
♥ ♥ ♥
Oui, j'imagine bien! Elle est vraiment cool, j'adore!
Voilà, c'est exactement ça
Toujours présent, ma'am! AH. Euh, ça ne rassure pas la direction, mais elle va prendre toutes les dispositions possibles. On a des ressources, ne t'inquiète pas On a toujours de quoi accueillir un nouveau HS ~♥
— Je suis sur place. L’endroit a l’air sécurisé.
— D’accord. Selvigia et Ingmar sont arrivés aussi, mais pour ma part, Malika et Ake ne sont pas encore là. Tyko et Kirstin ?
— Encore en route.
Un silence. Je me mordillai les lèvres, considérai avec attention la chambre blanche, sobrement meublée, qui serait mienne pour les quelques prochains jours, voire semaines. Nous étions dans une petite maisonnette en banlieue d’Istanbul et, même avec la climatisation allumée à fond, je suffoquais. Ou était-ce l’aura écrasante d’Ekrest et de son dépit, perceptible même au travers du combiné que je tenais près de mon oreille ? Ekrest, encore et toujours.
— Ok. Rappelle-moi quand il y aura du nouveau.
Et il raccrocha. Si je n’avais pas été assise, je serais peut-être tombée sous le choc de sa froideur, que je devinais sincère. Comment pouvais-je avancer si je n’avais pas mon moteur ? Qui étais-je, au fond, sans celui qui m’avait donné une raison de vivre ?
Mon estomac se noua. Ekrest était celui qui m’avait motivée, des années durant, à toujours donner le meilleur de moi-même. C’était son regard que je cherchais à chaque fois que je réussissais quelque chose, cette petite lueur d’approbation que je n’y trouvais jamais lorsqu’il regardait d’autres Loki, ce petit sourire fier qu’il n’arborait que quand je faisais vraiment quelque chose d’exceptionnel. Mais depuis deux jours, cette expression n’avait pas une seule fois traversé son visage. J’avais eu le droit à toutes les autres, celles qui avaient toujours été réservées aux autres : colère, rancœur, déception, doute… mais pas de fierté, ni même un semblant d’approbation.
Mes bras se couvrirent de chair de poule lorsque j’assimilai progressivement que je n’y aurais peut-être plus jamais le droit. Ekrest n’aimait pas celle que j’étais devenue, celle qui avait trahi les siens. Alors même qu’il savait pertinemment que je n’avais pas eu d’autre possibilité, alors même que c’était lui qui m’avait ordonné de collaborer, il me reprochait ma trahison.
Rancunier comme il l’était, cette distance entre nous risquait de durer longtemps, voire même être définitive.
À cette idée, mon cœur se tordit, et un sourire grinçant, crispé par la douleur, se peignit sur mon visage lorsque je compris l’ironie de la situation. Tout le temps où j’avais cru Ekrest mort, je ne m’étais jamais demandée comment je pourrais fonctionner sans lui. Les souvenirs de ses enseignements avaient été profondément ancrés dans ma mémoire, gravés par les années d’entraînement avec lui. Une partie de lui avait toujours continué de vivre à travers moi.
Ce n’était que maintenant qu’il était vivant, maintenant qu’il ne m’aimait plus, que je le sentais s’éloigner.
Je serrai les dents, bondis de mon lit en faisant crisser les ressorts métalliques et, le cœur au bord des lèvres, je filai hors de la pièce. Je traversai en coup de vent la salle commune où Psi patrouillait, jetai à peine un regard à l’homme que je voyais au-dehors faire sa ronde, traçai mon chemin droit jusqu’à la salle de bains, les échos de mes semelles se réverbérant à l’infini sans que je ne les entende. Une unique interrogation résonnait dans mon crâne, réduisait les bruits de mon environnement à un bourdon distant. Qui étais-je, moi ?
Toujours dans un état second, je verrouillai la porte, me déshabillai en quelques gestes et me réfugiai sous un jet brûlant en ignorant pour une fois ma phobie avec une facilité déconcertante. Je n’étais pas vraiment là, au fond. Mon esprit était à la dérive, perdu entre les souvenirs de mon enfance et ma dernière dispute avec Ekrest, ses yeux emplis de déception qui hantaient ma rétine.
| † | † |
— Tu as trahi la Confrérie.
Pas un mot plus haut que l’autre, pas de cris ni de colère apparente. Juste cette distance déçue que je déteste tant. J’ai l’impression d’avoir raté.
Au fond, il a raison, j’ai échoué. Le sourire de Vanessa, tatoué au fer rouge dans mes souvenirs, me le rappellera probablement à jamais. Je ne l’ai pas sauvée. Avec la flamme qui s’est éteinte dans ses yeux, j’ai perdu une partie de mon âme. Et, même si pour Ekrest, je l’aurais refait mille fois, je ne peux m’empêcher d’avoir mal. Une douleur sourde dans ma poitrine, qui comprime ma cage thoracique et m’empêche de respirer correctement. La culpabilité.
— Qu’est-ce que tu veux que je dise ? je murmure d’une voix à peine audible.
— Rien.
— Qu’est-ce que tu veux que je fasse ?
— Rien.
Crochet du gauche.
Mon souffle se fige dans mes poumons, devient aussi froid que le canon posé sur ma tempe.
— Tu es déçu ?
— Oui.
Coup droit.
Mon cerveau est en pleine époque glaciaire, mon âme s’est perdue à Niflheim. J’ai froid. Je comprends, mais je refuse d’accepter. J’ai besoin d’Ekrest, de son soutien, de son approbation. C’est la seule chose qui importe, c’est la seule qui me permet d’avancer. Tout ce que j’ai sacrifié, je l’ai sacrifié pour lui.
— Pourquoi me l’avoir demandé, alors ? je murmure avec l’impression qu’on me lacère la poitrine.
Une pointe de regret traîtresse affleure dans les prunelles iridescentes. Je me mords les lèvres jusqu’au sang, mais même le goût métallique de l’hémoglobine ne peut me sortir de ma transe.
— Pourquoi ?
— Donne-moi une seule bonne raison de ne pas te tuer pour ta trahison, lâche-t-il sans une once de considération dans sa voix.
Uppercut final.
La haine déferle, portée par l’injustice qui fait bouillir mon sang, détruit la glace qui me paralysait. Parce que sa manière de clôturer brutalement la discussion n’est qu’une excuse, parce que le doute qui passe brièvement dans ses yeux est un aveu de faiblesse.
— Toi. Tu aurais pu le faire toi-même, mais tu avais trop peur du jugement que tu subirais de la part de tout le monde, je crache, soudain venimeuse. Parce que tu étais trop lâche pour faire honneur à tes propres valeurs.
Il recule. Un pas seulement, un pas qui réduit toute mon enfance à néant.
Il a eu peur. Il vient de l’admettre. Il n’a pas voulu faillir à ses convictions et à son intégrité, même en sachant pertinemment que Kaiser a bousillé sa vie et l’a précipité au fond du trou. Il a refusé de réagir même en voyant qu’il n’était pas le seul à se faire manipuler. Il a préféré sa sécurité morale à celle, physique et psychique, de tout le monde.
Égoïste. C’est un mot que, gamine, je n’aurais jamais associé à Ekrest. Pourtant, ici, c’est le seul qui s’impose, et son simple écho dans mon esprit me donne envie de vomir. Je me redresse, le cœur au bord des lèvres, le souffle court. Les phrases m’échappent, incontrôlables, m’écorchent la gorge.
— Ce n’est pas moi qui t’ai déçu. C’est toi. Tu te détestes pour m’avoir demandé de faire ça en premier lieu, alors que tu m’avais juré de ne jamais le faire.
Les autres Élites ont disparu de mon univers restreint, le canon pointé sur mon visage n’est qu’un point flou dans mon champ de vision. Ne reste que la rancœur tenace et amère, accumulée durant les mois de souffrance, le déchirement causé par l’effondrement de mon modèle. Ekrest a été mon seul et unique exemple, la personne à qui j’aurais confié ma vie sans hésiter, que j’aurais suivie au bout des racines de l’Yggdrasil s’il me l’avait demandé. C’est une confiance absurde, dans notre monde, l’une des rares choses que je ne peux en principe pas me permettre. Pourtant, mon mentor, qui m’a recueillie après la mort de ma mère, ne m’a jamais trahie jusqu’à maintenant.
Je chasse la larme solitaire qui perle au coin de ma paupière. J’ai mal. Horriblement mal. J’ai changé en prison, mais je ne suis certainement pas la seule. L’homme qui me fait face n’est plus ce modèle de force et de droiture que j’ai toujours vu en lui. Je me sens trahie, au plus profond de mon âme et de mes valeurs. Le sang afflue toujours dans ma bouche, mais j’en ai à peine conscience. Je me contente d’affronter ces iris turquoise que je connais presque par cœur, qui reflètent une émotion incongrue : l’angoisse. Il n’y a plus rien à tirer d’Ekrest, il n’est plus celui que je connais.
Mais qui suis-je pour moi-même, si lui qui m’a éduquée est une déception ?
| † | † |
Lorsque les larmes qui avaient coulé à mon insu eurent plus ou moins séché, je me plantai face au miroir en face de la cabine de douche et, pour la première fois depuis des années, je pris le temps d'observer mon corps. Je ne corrigeai pas les défauts et les imperfections de mon apparence. Je pris le corps qui avait été frappé, brûlé, noyé, celui qui avait tout encaissé pendant mon séjour en prison.
Les onze semaines de torture m'avaient laissé un nombre impressionnant de cicatrices, principalement sur mon dos et mon ventre. Ils en étaient couverts. Les quelques bleus des récents combats avec Emma viraient au violet. Le tout était mêlé aux zones noires de la peau brûlée et donnait un charmant effet coloré particulièrement représentatif de ce que j’avais subi ; il ne me manquait plus que la peau bleuie et gonflée d’une noyée pour devenir une véritable allégorie des méthodes de torture des Thor.
Mais on pouvait remonter plus loin encore. Mon enfance, les milliers d’heures passées avec Ekrest, à apprendre à combattre, encaisser la douleur, renier en bloc la simple idée de lâcher des informations. Mon corps se souvenait de tout. Chaque petite marque de scalpel, de fouet ou de fer brûlant. Elles étaient toutes là, dans mes souvenirs et mon subconscient, enfouies quelques millimètres seulement en-dessous de ma peau. Tout ce qui m’avait construite, tout ce qui m’avait forgée, presque littéralement.
Suivant une étrange association d’idées, le visage de mon père me vint en mémoire. Son physique androgyne, ses cheveux de feu, son petit sourire, ses lèvres minces barrées par les cicatrices. Ces stries pâles, il les avait eues des siècles, voire des millénaires plus tôt, et pourtant, à chaque fois qu’il m’apparaissait en rêve, il les portait sans honte. Il était métamorphe, il aurait pu les effacer depuis longtemps, choisir de ne pas les afficher. Les considérait-il comme une part de son histoire, de sa personnalité ? Après tout, elles étaient la preuve que, qu’importe la situation, il était capable d’échapper à tout, même à la décapitation.
D’un autre côté, étais-je prête à assumer toutes les miennes au quotidien, devant une douzaine de personnes qui ne connaissaient rien de moi ? Probablement pas.
Comme les souvenirs d’un mauvais rêve, toutes les marques sur mon corps se résorbèrent. Elles demeuraient présentes, juste sous la surface, cachées derrière ces hanches étriquées et cette poitrine à peine développée. Mon apparence habituelle : un ventre plat, bardé d'abdominaux, une musculature fine mais présente. Pas d'effet, pas de personnalité dans ce corps. Si je me coupais les cheveux et que je travaillais un peu sur les pectoraux, je pouvais passer pour un homme sans même devoir user de magie.
La vérité, celle que je niais encore inconsciemment, me frappa avec la force d'un bélier. Je n’avais jamais été moi. Je n’avais aucune idée de qui j’étais, totalement seule, livrée à moi-même. J’avais toujours suivi, j’avais toujours écouté. Ekrest, Kaiser, que leurs intentions aient été bonnes ou mauvaises… je n’avais jamais hésité, lorsqu’ils m’avaient donné des ordres. J’avais obéi, rassurée par cette impression de faire ce qu’il fallait. J’avais agi en militaire, sans réfléchir à ce que j’aurais voulu. J’avais protégé une famille qui était prête à me poignarder dans le dos à n’importe quel moment.
J’étais le soldat parfait, identique aux autres, remplaçable, conditionné pour obéir aux ordres. Sous prétexte de m'élever au-dessus des autres en me laissant devenir première Élite de la Confrérie, on m'avait fait rentrer dans le moule. J'étais devenue une part de la masse grise et informe, manipulée comme le plus vulgaire des pantins. Une marionnette inconsciente de son sort, toujours reconnaissable, fière de représenter l'ensemble.
Un bref éclat de rire nerveux, semblable à un aboiement, m’échappa. Je m’habillai en quelques gestes rageurs de vêtements propres sortis de mon inventaire magique. Les habits de prisonnière que j’avais portés au Q.G. des Thor, je les avais carbonisés à ma sortie de prison, lorsque nous avions émergé par un portail de téléportation mobile au cœur de la tundra russe, là où personne ne nous aurait cherchés. C’était là, à l’abri d’une petite forêt couverte d’un givre estival, que nous étions restés en attendant que Lana Schneiwäser vienne nous chercher en jet. Tout le monde s’était aussitôt débarrassé tout ce qui aurait pu rappeler des souvenirs de prison… sauf moi.
Pensive, je fis réapparaître une paire de bracelets dorés. Le contact du métal froid, parfaitement ajusté à mes poignets, m’était douloureusement familier. Je les considérai avec attention, amusée comme au premier jour par les jeux de lumière sur la surface polie. Privés des enchantements de magnétisme qui leur avait conféré leur rôle de menottes durant la fin de mon séjour, ce n’étaient que des breloques de magasin. Je pouvais dégrafer les chaînettes, je pouvais les enlever. J’aurais pu les jeter.
Pourtant, je les avais gardés. Et la sensation de leur présence était étrangement agréable.
Je finis par les laisser là où ils étaient, sur mes avant-bras. Ils seraient un éternel rappel de ce que j’avais vécu, décidai-je, du prix que j’avais payé. Ils seraient les cicatrices que j’acceptais de porter, les souvenirs que je me devais de me rappeler chaque jour. Je ne pouvais pas juste oublier, tourner la page, pas pour l’instant. Au fond, je n’étais même pas sûre d’en être capable.
Un dernier regard au miroir et, à peine satisfaite par mon sourire forcé, ainsi que le faux enthousiasme que mon reflet me rendait, je tournai les talons, déverrouillai la porte. Mais, alors que j’allais abaisser la poignée et pousser la porte, un hurlement de douleur me vrilla les oreilles. Je me figeai, soudain en alerte, écoutai.
Des bruits de coups succédèrent au cri. Sans plus attendre, j’abaissai la poignée, juste à temps pour voir un corps aux cheveux cendrés voler à travers le salon, propulsé par une onde de choc si puissante que je fus moi-même projetée le dos contre le lavabo. Je grondai de douleur, encaissai le choc les dents serrées. La douleur des vertèbres qui avaient cogné contre la céramique irradiait le long de ma colonne vertébrale. Mais les ordres aboyés à tout va me secouèrent bien vite.
— Encerclez-la ! Permission de tirer si nécessaire !
Je me redressai en vacillant, m’avançai dans le salon au mépris des soldats de la Faction qui étaient en train de se relever péniblement et de sortir leurs armes. Déjà, je ne fixais que la source de cette onde magique, recroquevillée dans un coin, à moitié dissimulée par un fauteuil renversé. Ses cheveux filasse tombaient devant son visage en mèches grasses, elle avait plaqué ses mains sur ses oreilles, et sa voix éraillée, caverneuse, rebondissait contre les murs au rythme de la comptine sinistre qu’elle se répétait.
— C’est un rêve. C’est un rêve. C’est un rêve. Réveille-toi. T’es en prison. Viendront bientôt.
Je levai la main, les yeux toujours fixés sur Kirstin, esquissai des doigts le geste universel qui indiquait aux soldats de garder leurs distances. Probablement conscients de mes pouvoirs, et donc de mes chances bien plus élevées que les leurs de survivre à la crise, ils obéirent. Je m’avançai d’un pas méfiant, ma magie fourmillant au bout de mes doigts, parée à ériger un bouclier ou bondir de côté au moindre geste brusque, le cœur battant.
— C’est un rêve. C’est un rêve. C’est un rêve. Réveille-toi. T’es en prison. Viendront bientôt.
Un frisson de terreur courut le long de mon échine quand je compris. Sa voix était caverneuse. Quand elle releva les yeux, ses pupilles sombres, dilatées, mangeaient ses iris turquoises, creusaient son visage émacié.
— Kirstin, soufflai-je doucement, écoute-moi.
Elle étendit un bras décharné, armé d’une grenade, et je reculai instinctivement d’un pas. Mon mouvement lui arracha un sourire dément, qui dévoilait ses dents manquantes et ses gencives noircies.
— On n’peut pas mourir ici. C’est un rêve.
— Kirstin, arrête ! cria soudain une voix masculine.
Tyko. Je le reconnus sans même avoir à tourner la tête, perçus sa respiration à quelque pas derrière moi. Mais, contrairement à moi, que la présence de l’Élite rassurait quelque peu, Kirstin se replia sur elle-même en sifflant comme un serpent.
— R’culez ! gronda-t-elle.
Mon premier réflexe aurait été de l’écouter, mais je m’obligeai à demeurer en place.
— N’les écoute pas, ajouta-t-elle pour elle-même, le regard trouble. Ce n’sont q’des illusions. Ne sont pas là. T’es pas là.
Mon pouls grimpa en flèche quand elle glissa son pouce dans l’anse de la goupille avec un geste si fluide que je le devinai instinctif. Comme moi, Tyko se crispa, mais il continua à avancer. Enfin près de moi, il attrapa mon poignet et, avant même que je n’aie le temps de le réaliser, il s’infiltra dans ma tête. — Fais attention. Elle a ses pouvoirs.
Je me concentrai un instant uniquement sur le flux magique pour percevoir l’hypno-illusion que l’Élite avait établie, puis projetai mes propres réflexions le long de la liaison comme Ekrest me l’avait appris des années plus tôt. — Pourquoi ? — Elle me paraissait stabilisée quand on est arrivés, admit-il avec une pointe de culpabilité. Depuis qu’on avait quittés l’avion, ça allait beaucoup mieux.
Au delà du simple jugement qu’il avait porté sur la condition mentale de Kirstin, je devinai qu’il avait laissé ses désirs et son affection prendre le dessus. Comme tous les autres, il aurait voulu la voir libre de ses actions, capable de se défendre et d’être au summum de sa puissance. Mais ici, c’était au détriment de notre sécurité.
Il avait fait une erreur compréhensible. Si j’avais subi la même chose qu’eux, si j’avais partagé leur quotidien, j’aurais probablement fait la même chose. — Tant pis, soupirai-je. On va devoir la canaliser.
Au même moment, Kirstin fit apparaître dans sa main une flammèche dansante, et un sourire enfantin éclaira son visage décharné.
— C’est pas bien de rester ici… Mais ici… j’ai ma magie !
Tyko pivota vers les soldats.
— Courez, lâcha-t-il du bout des lèvres.
Ses doigts scintillèrent tandis qu’il s’enveloppait d’un bouclier thermique moulant et, instinctivement, je suivis son exemple. Bien m’en prit. Parce que, à l’instant où les soldats se mirent à reculer précautionneusement, un éclat de folie s’alluma dans les yeux de Kirstin, brûlant, destructeur. Elle se ramassa sur elle-même, serra les poings et, avec un hurlement de rage, elle projeta autour d’elle une onde de flammes, si chaudes qu’elles viraient au bleu. Les dents serrées, je matérialisai à la dernière seconde une barrière devant moi, protégeant les soldats. La lumière m’explosa au visage, les fenêtres se fracassèrent en un millier d’éclats tranchants qui ricochèrent contre le sol, le plafond se craquela, puis les flammes se tarirent brusquement.
— Lilith, recule… me souffla l’Élite à côté de moi.
Je ne l’écoutai pas. Ou plutôt, je fis confiance à mon instinct, et haussai le ton pour me faire entendre de Kirstin, qui riait maintenant à pleine gorge :
— Tu comptes finir le boulot de Kaiser et nous tuer ?
Le mutisme jusque là nerveux de Tyko se fit pesant. J’avançai d’un pas supplémentaire, et même la haine qui flamba dans les yeux turquoise de mon aînée ne parvint pas à m’arrêter.
— Ou alors, poursuivis-je d’un ton volontairement trop neutre et détaché, tu préfères te suicider, comme ça, la responsable de ta douleur pourra tranquillement continuer à faire souffrir des dizaines d’autres personnes.
Le feu m’enveloppa. Ce n’était plus une onde, c’était un incendie, un jet destructeur, qui n’avait qu’un seul but : me faire taire. J’encaissai le choc bras croisés par réflexe devant mon visage, dents serrées. Face à la phénoménale puissance déployée, qui menaçait de briser mon bouclier à tout instant, je dus m’accroupir pour réduire la surface de mon corps exposée. Les flammes, si chaudes qu’elles prenaient des reflets bleutés, tourbillonnaient autour de moi, s’enroulaient autour de mon corps, cherchaient la moindre faille dans mes défenses. La puissance magique requise que je devais insuffler à mon bouclier me drainait à une vitesse effarante.
Une question, que j’aurais peut-être dû me poser avant de parler, affleura. Avais-je choisi la bonne approche ?
Trop tard pour changer d’avis, de toute manière ; si je n’étais pas assez forte pour subir ceci, je finirais carbonisée par l’une des miens. Triste sort, quand même… songeai-je avec une grimace, le souffle court.
Par-dessus le rugissement des flammes, je crus entendre un cri. Le mien, celui de Kirstin, je n’en avais aucune idée. La température digne de Muspellheim paralysait mes sens. Les seules choses que je pouvais percevoir étaient mes os qui grinçaient, mes muscles qui protestaient, ma gorge qui s’asséchait un peu plus à chaque instant. Après une poignée de secondes, où j’endurai ceci en silence, vint l’anxiété, puis la peur. Mes doigts se mirent à trembler, mes articulations à craquer. Et le brasier m’enveloppait toujours. Bien vite, je me retrouvai obligée de puiser dans mes réserves d’énergie pour maintenir mon bouclier.
Derrière moi, Tyko maintenait son propre mur de protection tant bien que mal, enfermait le déluge dans un espace restreint, protégeait les murs qui sinon seraient déjà en train de se briser en mille morceaux. Je me mordis les lèvres lorsque les os de mes phalanges, soumis à une trop forte pression magique, cédèrent. Un instant plus tard, mes poignets rendirent l’âme à leur tour, m’arrachant un cri de douleur.
Je ne pouvais pas continuer ainsi. Kirstin était une Élite, elle avait une puissance magique au moins équivalente à celle d’Ekrest, si ce n’était plus. Je pouvais peut-être survivre, mais pas en me contentant de demeurer accroupie là où j’étais.
Je me redressai péniblement, tirant sur la corde de mes forces physiques. Si on occultait la chaleur, j’avais l’impression d’être dehors, avec un violent vent de face qui m’empêchait d’avancer. Mais, penchée en avant, je luttai pour poser un pied devant l’autre, encore et encore, jusqu’à discerner, dans les tourbillons blancs et bleus, une forme humaine repliée au sol. C’était d’elle que jaillissait le jet de feu.
Faisant appel à une réserve d’énergie que je n’étais même pas consciente de posséder en premier lieu, je modifiai imperceptiblement les ligaments de ma main droite, au mépris de mon avant-bras gauche, qui encaissa le contrecoup physique de cet usage excessif de magie en me tirant un gémissement. Pas besoin d’y jeter un regard pour savoir que les os s’étaient brisés. Puis, je me laissai tomber – littéralement – sur le corps recroquevillé de Kirstin, agrippai son poignet, et forçai brutalement l’accès à son esprit, avec une seule pensée, hurlée du plus profond de mon âme. — ÇA SUFFIT !
Les flammes s’évanouirent instantanément. Je pris une inspiration haletante, laissai mon bouclier thermique se dissiper, paupières closes, essayant de dominer mon corps qui hurlait au martyre.
Mais je n’avais pas coupé ma liaison mentale avec l’ancienne Élite. Brutalement, ses émotions remontèrent le lien, me percutèrent avec la force d’un boulet de canon, expulsèrent l’air de ma poitrine. Je hoquetai, sous le choc.
Tristesse. Tristesse et solitude, si déchirantes, si dévorantes, que je crus pendant une poignée de secondes que je pourrais me noyer dedans. Il n’y avait rien, pas la moindre lueur d’espoir, pas la moindre motivation ou volonté. La seule chose par laquelle je pouvais me définir était le vide. L’absence de l’autre, d’une part de soi, de son âme.
Le souffle coupé, j’avais l’impression qu’une gangue de glace avait entouré mon crâne, m’avait privée de mes sens. Le trou béant dans ma poitrine, qui n’était pourtant qu’un pâle écho de ce que Kirstin ressentait, s’étendait lentement, paraissait ronger mon cœur. Je pris une inspiration haletante, incapable de déplier mes doigts, incapable de fuir cette sensation destructrice, ouvris les yeux. Les néons m’aveuglèrent, leur lumière crue brûla ma rétine, et pourtant, je ne parvins même pas à tressaillir. Mon univers se résumait à une douloureuse solitude, impossible à combler.
Incapable de faire sens de mes émotions, je me pris soudain à rire. Mes éclats hystériques, presque déments, faisaient écho à ceux de Kirstin, ricochaient contre les murs et emplissaient mes oreilles, sans parvenir à combler le vide infini dans ma poitrine. Perturbée par ces sons qui semblaient se réverbérer à l’intérieur de mon crâne, je me roulai en boule, larmes aux yeux, avec un seul et unique désir.
Que ça s’arrête. Pitié.
Ma gorge me brûla, un instant avant que je ne réalise que mon rire s’était transformé en un cri, continu, déchirant, qui meurtrissait mes cordes vocales. Je serrai brutalement les poings, sans même me rendre compte que je brisais quelques os frêles de Kirstin au passage, et qu’elle ne s’en préoccupait absolument pas. Nous étions toutes les deux perdues dans les limbes de sa folie. — Je veux mourir… murmura soudain la voix rauque de l’Élite dans mon esprit. Je veux qu’elle crève… Qu’elle souffre… qu’elle brûle en Muspellheim pour l’éternité…
À entendre la haine dans son ton, un frisson glacé courut le long de mon échine. Je tressaillis, papillonnai des paupières, un ultime instinct de survie se manifestant soudain. Tous mes muscles crispés, focalisée sur une unique action, je me tortillai pour échapper à l’emprise mentale de la blonde. Elle le sentit. Un sourire dur, mauvais, transparaissait dans sa voix mentale lorsqu’elle me souffla : — Tu veux partir aussi ? Vous voulez tous me fuir, de toute façon… Va-t-en, alors ! Laisse-moi pourrir et mourir dans ce monde de merde…
Ses émotions cessèrent de se déverser à travers notre lien. Je pris une grande goulée d’air encore brûlant, hoquetai, parvins enfin à reprendre le dessus sur mon corps. Mon cœur tambourinait à m’en faire mal, ma peau semblait chauffer au point de contact avec Kirstin, j’avais envie de vomir… mais je ne la lâchai pas. — Kirstin ? osai-je.
Elle tressaillit, mais ne répondit pas. Pourtant, j’étais certaine qu’elle m’avait entendue. Même si, durant l’échange, elle avait temporairement renversé le rapport de forces, j’étais à nouveau au contrôle de la liaison mentale. Je pris une poignée de secondes pour éclaircir mes pensées, me laissai retomber sur le dos. Sa peine dévorante, atrocement amère, me brûlait encore de l’intérieur. Elle avait perdu quelqu’un aux mains des Thor, quelqu’un à qui elle tenait beaucoup. Et, quiconque cela soit, c’était clairement son absence qui causait tant de peine.
Le souffle court, le larynx douloureux, j’insistai : — Est-ce que tu veux le rejoindre ?
La réponse qu’elle me renvoya, sans mots, uniquement en émotions, fut un coup de poignard en plein cœur, tant je parvenais à m’y retrouver. C’était un oui, par désir personnel et égoïste, mêlé au non des responsabilités qu’elle considérait avoir vis-à-vis des autres. C’était « laisse-moi mourir », mais aussi « je ne peux pas laisser impuni ce qu’on m’a fait ».
Les images affluèrent à nouveau, brutales, criantes de réalisme. La cellule blanche, chez les Thor, le drap effiloché, tout aussi blanc, qu’elle emmêlait autour des barreaux, qu’elle passait autour de son cou. Le désespoir, aigre et brûlant, qui l’étouffait peut-être mieux que cette corde improvisée alors qu’elle s’obligeait à s’agenouiller et à se pencher en avant, malgré son instinct qui lui hurlaient de se redresser. Les cris, l’alerte donnée, les Thor qui déboulaient. Camisole de force, coups, restrictions supplémentaires. Aucun moyen de leur échapper, de fuir cet enfer qu’ils lui imposaient quotidiennement. Aucun moyen de mourir, tout simplement. Même maintenant qu’elle était libre. — Tu dois faire ton choix, murmurai-je. C’est le tien, et personne ici ne peut te forcer à rester si tu décides de partir. Mais pense à ce que tu pourrais faire si tu choisissais de lutter.
Un voile noir couvrit un instant ma vision. Je frissonnai, luttant pour demeurer consciente. L’obscurité m’attirait, l’usage de la magie m’avait drainée de mon énergie. — Montre-leur ce que tu ressens… ils ont vécu la même chose, ils comprendront… terminai-je, avant de relâcher ma prise sur son poignet.
Haletante, je fermai les yeux, le peu de force qui me restait encore entièrement focalisé sur mon combat contre l’inconscience. Sous mon dos, le béton était noirci, brûlant. L’air sentait la chair calcinée, mes os étaient disloqués, ma peau allait probablement se couvrir de cloques dans les prochaines heures, mais tout cela n’avait que peu d’importance. Les émotions de Kirstin, logées au creux de ma poitrine, étaient bien plus douloureuses que toutes les blessures physiques causées par notre petit affrontement. Le vide, aussi corrosif qu’un acide, creusait lentement son trou béant, se nourrissant de ce désespoir que l’abandon d’Ekrest venait de causer. Mes derniers mots à l’Élite m’avaient coûté cher. Ils m’avaient roussi l’esprit, brûlé la langue, desséché la gorge, même si je ne les avais pas prononcés à haute voix. Parce qu’ils parlaient de confiance, le mot que je me sentais le moins à même d’utiliser depuis que j’étais sortie du Q.G. des Thor.
Je sentis à peine les bras, pourtant frais, qu’on passait autour de mes épaules et en-dessous de mes genoux, pour me soulever.
— Il faut qu’on bouge ! aboya Tyko. Tout de suite !
Bras ballants, tête renversée en arrière, je me laissai porter, parvins tout juste à ouvrir un œil lorsque la lumière du soleil me caressa les joues. Au-dessus de moi, le ciel était d’un bleu limpide, presque agressif. Kirstin claudiquait non-loin, le regard vide, appuyée sur l’épaule de Tyko. Les voir se soutenir mutuellement, comme je l’aurais fait avec Ekrest encore quelques mois plus tôt, fut l’équivalent d’un coup de poing supplémentaire dans le plexus. Je refermai les yeux.
— On se retrouve au site B, lança l’un des soldats.
On m’allongea à l’ombre, sur ce qui s’apparentait dans mon état comateux à un canapé de cuir… mais que, au rugissement du moteur, je devinai être une banquette de voiture. Je grognai, me roulai en boule autour de ma main gauche disloquée, et fermai les yeux, le cœur en miettes.
"Ekrest, encore et toujours." Franchement un bon résumé du T1 et de ce début de T2
Pfiouuuuh. Pfiouuuuuuuuuuh. Wow, ce passage au présent, je sais pas si c'est une espèce de rêverie de Lily ou une future scène de LCDS, mais, dans tous les cas, pfiouuuuuh. Du coup, difficile de savoir si c'est la réalité, ou un échange fantasmé. M'en fous, ça peut expliquer... tout en fait. Puis c'est tellement bien amené, avec la métaphore des coups, la menace du canon sur la tête de Lily (si c'est une scène future aled, Ekrest passerait quand même pas du côté des antagonistes... fôk je crains le pire), le cheminement que suit Lilith pour comprendre comment ils en sont arrivés là... Daaaamn.
Bref, c'est tellement bien pensé, cette analyse d'Ekrest... Et, maintenant qu'on a ce gros défaut devant les yeux, bah... il paraît évident. J'ai maintenant l'impression que Lily est une sorte de bouclier, une protection inconsciente contre le reste des 9 Mondes... Merde quoi, ça fait tellement de la peine de voir cette déchirure entre eux, les sacrifices qu'a fait Lily contre ceux que n'a pas fait Ekrest (enfin il a sacrifié son élève quoi).
Lilith et ses questionnements sur son identité sont aussi pas mal douloureux x) Elle est tellement jeune, mais elle s'est déjà fait tellement diriger et manipuler par plusieurs personnes... Bah, je sens que ce tome risque d'être important de ce PDV-là, non ?
"— Elle me paraissait stabilisée quand on est arrivés, admit-il avec une pointe de culpabilité. Depuis qu’on avait quittés l’avion, ça allait beaucoup mieux." P'tit oubli de l'italique.
C'est bien pensé les os qui pètent sous l'afflux trop important de magie
Bon, c'était clairement un chapitre feels Et tu nous achèves bien comme il faut avec Kirstin... Damn, c'est tellement lancinant et désespéré comme douleur. Et passer par Lily, elle-même accablée par la froideur entre Ekrest et elle, ça aide pas franchement à calmer le jeu Mais du coup je me demande bien comment va agir Kirstin... Les accompagner un moment, le temps de se venger de Kaiser, puis tout laisser tomber... ou directement laisser tomber Quant à la personne qu'elle a perdue... mmh
Bref, un chapitre pas jojo, mais qui fait le point sur l'état mental et psychique de certains persos... Pas très beau à voir, mais au moins on est prévenus pour la suite
"Ekrest, encore et toujours." Franchement un bon résumé du T1 et de ce début de T2
Pfiouuuuh. Pfiouuuuuuuuuuh. Wow, ce passage au présent, je sais pas si c'est une espèce de rêverie de Lily ou une future scène de LCDS, mais, dans tous les cas, pfiouuuuuh. Du coup, difficile de savoir si c'est la réalité, ou un échange fantasmé. M'en fous, ça peut expliquer... tout en fait. Puis c'est tellement bien amené, avec la métaphore des coups, la menace du canon sur la tête de Lily (si c'est une scène future aled, Ekrest passerait quand même pas du côté des antagonistes... fôk je crains le pire), le cheminement que suit Lilith pour comprendre comment ils en sont arrivés là... Daaaamn.
Bref, c'est tellement bien pensé, cette analyse d'Ekrest... Et, maintenant qu'on a ce gros défaut devant les yeux, bah... il paraît évident. J'ai maintenant l'impression que Lily est une sorte de bouclier, une protection inconsciente contre le reste des 9 Mondes... Merde quoi, ça fait tellement de la peine de voir cette déchirure entre eux, les sacrifices qu'a fait Lily contre ceux que n'a pas fait Ekrest (enfin il a sacrifié son élève quoi).
Lilith et ses questionnements sur son identité sont aussi pas mal douloureux x) Elle est tellement jeune, mais elle s'est déjà fait tellement diriger et manipuler par plusieurs personnes... Bah, je sens que ce tome risque d'être important de ce PDV-là, non ?
"— Elle me paraissait stabilisée quand on est arrivés, admit-il avec une pointe de culpabilité. Depuis qu’on avait quittés l’avion, ça allait beaucoup mieux." P'tit oubli de l'italique.
C'est bien pensé les os qui pètent sous l'afflux trop important de magie
Bon, c'était clairement un chapitre feels Et tu nous achèves bien comme il faut avec Kirstin... Damn, c'est tellement lancinant et désespéré comme douleur. Et passer par Lily, elle-même accablée par la froideur entre Ekrest et elle, ça aide pas franchement à calmer le jeu Mais du coup je me demande bien comment va agir Kirstin... Les accompagner un moment, le temps de se venger de Kaiser, puis tout laisser tomber... ou directement laisser tomber Quant à la personne qu'elle a perdue... mmh
Bref, un chapitre pas jojo, mais qui fait le point sur l'état mental et psychique de certains persos... Pas très beau à voir, mais au moins on est prévenus pour la suite
A plous !
Heyo ! Ça va, et toi ?
Ui, clairement, si on peut résumer LCDS en une phrase, pour le moment, ce serait celle-là
Alors c'est un flashback de la fameuse dispute d'Ekrest et Lily qui fait qu'ils sont tous les deux tellement à cran en ce moment. Et du coup, non, c'est déjà passé, mais c'est entre autres pour ça que Lily le garde tellement en travers de la gorge.
Oui, Ekrest est totalement égoïste, et elle ne le voyait absolument pas avant. Maintenant, le bouclier… c'est intéressant x) À voir…
Là, elle est vachement secouée par les récents évènements, donc sa remise en question est relativement compliquée, surtout quand elle réalise qu'elle se fait manipuler depuis toute petite. Oui, ça va être important. Très. Surtout qu'elle a pas fini d'en bouffer, côté loyauté/famille/manipulation.
Tiens, merci ! D'ailleurs j'ai repéré un s qui n'a rien à faire là.
Kirstin… on va pas la voir souvent, mais ce petit moment de transmission des sentiments était plutôt important, surtout pour Lilith. Pour le reste, tu verras bien ! (Ah, et pour l'anecdote, si tu te rappelles encore très vaguement de la toute première intro du T1, il y avait un mort. C'était lui, la fameuse personne qu'elle a perdue.)
Ui, clairement, si on peut résumer LCDS en une phrase, pour le moment, ce serait celle-là
Alors c'est un flashback de la fameuse dispute d'Ekrest et Lily qui fait qu'ils sont tous les deux tellement à cran en ce moment. Et du coup, non, c'est déjà passé, mais c'est entre autres pour ça que Lily le garde tellement en travers de la gorge.
Oui, Ekrest est totalement égoïste, et elle ne le voyait absolument pas avant. Maintenant, le bouclier… c'est intéressant x) À voir…
Là, elle est vachement secouée par les récents évènements, donc sa remise en question est relativement compliquée, surtout quand elle réalise qu'elle se fait manipuler depuis toute petite. Oui, ça va être important. Très. Surtout qu'elle a pas fini d'en bouffer, côté loyauté/famille/manipulation.
Tiens, merci ! D'ailleurs j'ai repéré un s qui n'a rien à faire là.
Kirstin… on va pas la voir souvent, mais ce petit moment de transmission des sentiments était plutôt important, surtout pour Lilith. Pour le reste, tu verras bien ! (Ah, et pour l'anecdote, si tu te rappelles encore très vaguement de la toute première intro du T1, il y avait un mort. C'était lui, la fameuse personne qu'elle a perdue.)
À plous !
Zava !
Aaaah, OK ! Ben mamma, c'est pas très rassurant de se dire que ça a déjà eu lieu... Mais je suis presque étonnée que Lily soit pas encore plus virulente et furieuse à son égard, tu vois ! Surtout au vu du comportement (le flingue quoi, je m'en remets pas) d'Ekrest !
Aled non ;w;
Bien sûr, je m'attends pas à la voir devenir elle-même tout d'un coup ! Surtout qu'elle est dans une période de transition très tendue, qu'elle est encore entourée de figures instables à qui elle n'est pas certaine de pouvoir se fier... Franchement, ça risque d'être un long chemin, surtout avec la situation avec Kaiser (et Ekrest lol mdr) qui est pas réglée du tout !
(Aaaah je m'en rappelais pas pour le coup Je vais zieuter un coup !)
Aaaah mais ce James ??
Damn, je me demande qui c'était pour elle du coup
D'ailleurs, dis-moi, j'ai l'impression d'avoir lu une scène avec ce James, il me semble même que c'était sa mise à mort par les Thor, lors d'un jeu... MAIS JE SAIS PAS SI J'AI HALLUCINÉ OU SI C'EST RÉELLEMENT ARRIVÉ.
(C'était pas l'ancien prologue du T1 en vrai ??)
Aaaah, OK ! Ben mamma, c'est pas très rassurant de se dire que ça a déjà eu lieu... Mais je suis presque étonnée que Lily soit pas encore plus virulente et furieuse à son égard, tu vois ! Surtout au vu du comportement (le flingue quoi, je m'en remets pas) d'Ekrest !
Aled non ;w;
Bien sûr, je m'attends pas à la voir devenir elle-même tout d'un coup ! Surtout qu'elle est dans une période de transition très tendue, qu'elle est encore entourée de figures instables à qui elle n'est pas certaine de pouvoir se fier... Franchement, ça risque d'être un long chemin, surtout avec la situation avec Kaiser (et Ekrest lol mdr) qui est pas réglée du tout !
(Aaaah je m'en rappelais pas pour le coup Je vais zieuter un coup !)
louji a écrit :Aaaah mais ce James ??
Damn, je me demande qui c'était pour elle du coup
D'ailleurs, dis-moi, j'ai l'impression d'avoir lu une scène avec ce James, il me semble même que c'était sa mise à mort par les Thor, lors d'un jeu... MAIS JE SAIS PAS SI J'AI HALLUCINÉ OU SI C'EST RÉELLEMENT ARRIVÉ.
(C'était pas l'ancien prologue du T1 en vrai ??)
Elle est encore sous le choc, on va dire… En soi, le flingue, c'est pas étonnant pour elle, il l'a déjà menacée autrement et plus dangereusement, sans même parler de la blesser physiquement ou moralement ou bien la mettre dans des situations plus que risquées volontairement. C'est surtout le mental qui prend un coup, là, c'est son revirement de comportement qui blesse.
Looongue transition en vue, oui x) (Hooo, comment ça Kaiser ? )
Ce James, effectivement. C'était bien l'ancien prologue du T1, que j'ai gardé dans un coin pour le background mais qui ne va probablement plus refaire surface. ^^ Et pour le coup, pour Kirstin, c'était son ami/mentor/amant/support moral… la même qu'Ekrest pour Lily, en quelque sorte. En plus profond, d'une certaine manière, parce qu'ils se connaissaient depuis bien plus longtemps.
vampiredelivres a écrit :
Elle est encore sous le choc, on va dire… En soi, le flingue, c'est pas étonnant pour elle, il l'a déjà menacée autrement et plus dangereusement, sans même parler de la blesser physiquement ou moralement ou bien la mettre dans des situations plus que risquées volontairement. C'est surtout le mental qui prend un coup, là, c'est son revirement de comportement qui blesse.
Looongue transition en vue, oui x) (Hooo, comment ça Kaiser ? )
Ce James, effectivement. C'était bien l'ancien prologue du T1, que j'ai gardé dans un coin pour le background mais qui ne va probablement plus refaire surface. ^^ Et pour le coup, pour Kirstin, c'était son ami/mentor/amant/support moral… la même qu'Ekrest pour Lily, en quelque sorte. En plus profond, d'une certaine manière, parce qu'ils se connaissaient depuis bien plus longtemps.
C'est pas tant le geste que l'intention derrière le geste en fait
Je me suis fait à l'esprit tordu d'Ekrest et à ses manières extrêmes... on parle du gars qui a payé des humains pour qu'ils torturent Lily quoi Mais là y'avait vraiment le sentiment de "Je veux te faire volontairement du mal sans que tu y gagnes quoi que ce soit sauf un aller simple vers Helheim" ;w; Et clairement ça fout les jetons. Sans parler pour Lilith pour qui le retournement de veste doit... c'est même plus "mettre les nerfs" là, on est sur un cran au-dessus
OOOOK j'ai pas halluciné
Damn, bonne ambiance. (Au passage, ça me fait toujours "rire" de voir la complexité des relations entre les persos... Etre à la fois amant, ami, mentor... ils s'embarrassent pas trop des conventions sociales on va dire ) Je me demande si tu parleras de nouveau de ces jeux des Thor ou si c'était contextuel ?
)
Elle, y'a pas de retour en arrière possible, juste une évolution progressive pour la ramener un peu à la… "normale", si on peut dire ça comme ça.
J'espère que Lily va pas trop l'embrigader dans ses bêtises 
Fôk, le choc. ET AKIRES. BIEN TROUVE. COMME TOUJOURS LOKINETTE.
Entre Lily qui est à fleur de peau et Lana qui joue avec le feu... 
petite erreur je suppose ? (c'est celui dont le nom se prononcé Oké ????)
... ). M'enfin bref, on est pas là pour se lamenter, va falloir tout de même que ma mémoire un poco défaillante se rappelle les évènements précédents, je file donc de ce pas relire le tome 1, puis cela fait et achevé, ce sera au tour des débuts du tome 2 ! Merci de continuer le Cycle, voilà qui fait passer intelligemment le confinement !! 
