Bonjour à tous !
Pour fêter le début des vacances et l'approche de Noël, je vous présente le Bonus n°1 ! Basé sur l'idée de
lucieflo03 et
marinealex30 !
Merci à tous et à toutes pour vos propositions, si je ne les ai pas choisies c'est parce que le bonus auraient présenté trop de spoilers ^^ J'espère que ce bonus vous plaira, j'ai hâte d'avoir vos avis !
Bonne fêtes et Joyeux Noël !
- Bonus 1.png (1.71 Mio) Consulté 589 fois
Depuis une bonne dizaine de minutes, Cassie s'est enfin endormie. Après l'incident au motel, j'ai cru qu'elle allait craquer et partir. Mais où serait-elle allée de toute façon ? Je ne la quitte pas des yeux. J'ai trop peur qu'elle disparaisse soudainement. Je sais que je devrais me reposer, ma blessure me fait toujours souffrir, mais je n'arrive pas. Je ne cesse de penser à comment les évènements ont échappé à mon contrôle. Me passant une main sur ma barbe en soupirant, je repense au jour où Cassie dormait paisiblement et où j'étais supposé la tuer. Est-ce à ce moment-là que tout a dérapé ? Ou lorsque je l'ai sauvé de cette voiture ? Je ne sais pas. Tendant la main vers elle, mon doigt effleure sa joue mais je retire vivement la main, de peur de la réveiller. Je sais qu'elle ne me fait pas confiance. Je sais que je suis fou de penser rien qu'un instant qu'elle continuera à m'aimer. Mais je m'accroche à cet espoir. Je m'accroche à elle. Cassie est la seule chose qui me reste dans ma vie. Elle est la meilleure chose que je n'ai jamais eu.
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Une main douce caresse mes cheveux et un léger parfum de rose flotte autour de moi. Je peux entendre sa voix me murmurer une chanson jusqu'à ce que je m'endorme. Puis j'entends un cri. Et je me réveille. La douleur explose dans ma tête tandis que j'essaie de me relever. J'ouvre difficilement les yeux, la lumière agressant mes pupilles. Je regarde autour de moi, perdu pendant un instant avant de me souvenir. Hier soir, je me suis une fois de plus enfui du pensionnat, la nuit. Avec des copains, nous avons vandaliser un magasin, après avoir descendu plusieurs bières, avant que la police nous interrompe. Mes copains s'étaient enfuis, mais moi, je suis resté. Je les ai provoqués. C'est comme ça que je me suis retrouvé dans cette cellule. Je me prends la tête entre mes mains essayant de faire disparaître les dernières bribes de mon rêve. Celui que je fais presque chaque nuit. Le seul souvenir restant de ma mère. Je ne me souviens pas de son visage, j'étais trop jeune lorsque mes parents ont eu l'accident, mais je me souviens de sa voix douce et mélodieuse.
Je reste assis, la tête entre les mains jusqu'à ce qu'un tintement de clés me fasse lever le regard. Un policier ouvre la porte de la cellule et je peux voir mon oncle derrière, le visage fermé. Encore une fois, il a probablement dû payer pour me faire sortir d'ici, le pensionnat refusant de verser le moindre penny au vu du nombre de mes arrestations. La tête baissée, je sors sans un mot de la cellule. Il me regarde, sans un bruit et sort du commissariat et je lui emboîte le pas. Nous marchons dans la rue quelques minutes jusqu'à arriver chez lui. Oui, chez lui. Je ne considère pas cette maison comme la mienne. Il ne parle toujours pas. Je ferme la porte d'entrée derrière moi et j'ai à peine le temps de me retourner que sa main s’abat sur ma joue. Ma tête part sur le côté et je porte ma main à ma joue en feu.
« A quoi est-ce que tu pensais ? dit-il calmement. »
Je préfèrerais qu'il me hurle dessus. Je ne réponds pas et regarde le sol. Il croise les bras sur sa poitrine.
« Demain, tu retournes au pensionnat. Et ne comptes pas sur moi pour débourser un autre penny pour te faire sortir de la prison. La prochaine fois que tu t'y retrouves ce sera pour de bon. »
Mon oncle tourne aussitôt les talons pour probablement se barricader dans son bureau. Je reste dans l'entrée, les bras ballants. Puis, je rouvre la porte d'entrée et sors dehors. Les mains dans les poches, je marche sans savoir où aller. Si je partais maintenant, ça ferait probablement plaisir à mon oncle. Depuis qu'il m'a à sa charge il ne rêve que d'une chose, c'est de se débarrasser de moi. Peut-être que je ferais mieux de tout simplement disparaître, comme mes parents. Je continue de marcher, sans aucun but. Je passe ainsi toute la journée dehors. De toute façon ça ne peut pas être pire que de passer la journée chez mon oncle. Lorsque je finis par franchir le pas de sa porte, il est plus de vingt-trois heures. Je pense que mon oncle est endormi depuis longtemps alors j'en profite pour me diriger vers la cuisine pour manger un morceau, mon estomac criant famine. J'ouvre la porte du frigo et saisit un Tupperware avec des restes. Je me retourne pour les faire réchauffer mais remarque mon oncle derrière moi.
« Qu'est-ce que tu fais ? me demande-t-il.
— Je … Je … J'avais un peu faim, alors, je … »
Il me toise avant de me taper sur les mains. Le Tupperware m'échappe et va s'écraser à quelques mètres.
« Parce que tu crois avoir le droit de te nourrir ? Tu accumules les arrestations et tu penses que je vais te laisser impuni ? »
Je recule d'un pas face à son regard. Je peux sentir sa colère irradier par tous les pores de sa peau. Je sens qu'il ne va pas tarder à la laisser exploser.
« Tu n'es qu'une déception. Pour moi. Et pour tes parents. »
Ses mots sont encore plus violents que tous les mots qu'il ait pu m'infliger. Un élan de colère m'envahit à mon tour et je le pousse violemment. Il se rattrape de justesse à une chaise et de la haine envahit son visage. Je sens que les conséquences seront pires que tout ce que j'ai eu jusqu'ici. Alors je cours jusqu'à la porte d'entrée pour m'enfuir. Je me rue dehors dans la nuit et je peux entendre les pas de mon oncle à ma suite. Le sang bat mes tempes tandis que j'essaie de m'enfuir. Je peux l'entendre crier de rage derrière moi tandis que je creuse la distance entre lui et moi. Je finis par m'arrêter, hors d'haleine, dans une ruelle. Le soulagement m'envahit, j'ai réussi à le semer. Je me tourne pour partir chercher un endroit où dormir lorsque j'aperçois trois silhouettes au bout de la rue. Je me tourne de l'autre côté, mais trois autres personnes sont là. J'aurais dû surveiller dans quelle ruelle je m'engouffrai. Je suis bientôt entouré par six hommes.
« On s'est perdu gamin ? »
Ils se poussent en rigolant. Je sais qu'ils ne vont pas tarder à essayer de me dépouiller du peu d'argent que j'ai sur moi. Alors j'attaque le premier. Mais seul contre six, j'ai peu de chance. J'essaie de me défendre comme je peux, mais je ne tarde pas à me retrouver au sol, roué de coups. Je croise mes bras au niveau de mon visage pour me protéger, alors ils se contentent de viser mes côtes. Alors que je pense que jamais ils ne s'arrêteront, ils se figent. Je les entends échanger quelques mots avec d'autres personnes avant de déguerpir de la rue. Je roule sur le côté, en toussant et crachant du sang. Je me tiens les côtes alors qu'une ombre se dresse devant moi. Je lève les yeux vers cette personne qui allume un briquet, laissant apparaître un visage d'homme.
« Ça va aller gamin ? »
Je me contente de hocher la tête en m'asseyant.
« Fatigué de la vie, Ethan ?
— Pardon ?
— Je te demandais si tu étais fatigué de la vie.
— Comment … comment connaissez-vous mon nom ? demandé-je.
— Je sais beaucoup de choses sur toi. Sur comment tu es traité. Par ton oncle, par ceux du pensionnat. Ils ne te méritent pas. Tu mérites des gens qui te reconnaissent à ta juste valeur. Tu as besoin d'une famille, Ethan. Je peux t'offrir tout ça. Tu peux m'aider dans ma mission à rétablir la justice dans ce monde. Je connais ta valeur, Ethan. »
Il jette au sol la cigarette qu'il tenait entre ses lèvres en me tendant la main.
« Acceptes-tu de changer de vie, Ethan ? »
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Le chef des forces du mal tourne autour de moi, tel un faucon prêt à fondre sur sa proie. Il me teste, m'évalue. Ce qui veut dire que ma première mission est proche. Je vais enfin pouvoir servir notre maître.
« Penses-tu avoir fini ta formation, Ethan ?
— Oui, chef.
— Quel est le but pour lequel nous sommes prêt à mourir ?
— Restaurer la justice.
— Quelle justice, Ethan ?
— Celle du pouvoir. Le bien ne mérite pas tous ces pouvoirs.
— Et comment comptons-nous atteindre cet objectif ?
— En leur prenant leurs pouvoirs. Par la force.
— Mais encore ? »
Je soutiens le regard de notre maître.
« En tuant toutes les Voix de la Vie. »
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Je secoue la tête, chassant tous ces mauvais souvenirs. Cassie a été la lumière dans ma vie. Celle qui m'a ramené du bon côté. Sans elle, à cette heure-ci, je serais toujours en train de servir le mal. Couché auprès d'elle, je la regarde. Elle a l'air en paix, ce qui est rare depuis quelques jours. Ma main se pose sur sa joue. Je sais que je risque de la réveiller, mais je ne peux m'empêcher de me rapprocher d'elle. Je lève doucement la tête et pose un baiser sur son front, avant de me rallonger. J'essaie de rester éveillé, j'ai peur qu'elle ne soit plus là, une fois que je me réveillerais le matin. Mais le sommeil commence à m'emporter. Sentant mes paupières se fermer, je murmure comme pour me le rappeler à moi-même, espérant que Cassie m'entende dans ses rêves :
« Je t'aime, Cassie. »
Et si ... tu écrivais un premier de l'an entre Cassie et Ethan, où Ethan aura bu "pour oublier" et qu'il nous en apprend un petit peu plus sur son passé, sa famille et tout ça tout ça 
Puis, l'embrigadement aussi jeune, ça te pourrit le cerveau. Rah ! Je déteste les forces du Mal ! 
Prendre un pauvre garçon comme ça, je trouve ça dégueulasse !
Mémoire de poisson rouge, bonjour ! 
Bonne question ! J'espère en savoir plus pour la suite.