Hey salut tout le monde ! Je suis désolée pou le grand retard que j'ai pris sur mon histoire..
Je vous assure que l'inspie est bien présente et que je voulais juste que les chapitres qui viennent soient parfaitement écrits.. Même si là, vous risquez de trouver pas mal de fautes d'orthographe... Mais pas grâve, c'est la qualité du récit qui compte non ?
Sur ce, je vous souhaite un bon 21ème chapitre !
Chapitre 21 : La Bataille
Je marchais d’un bon pas jusqu’au chemin menant à Tokyo. Le problème avec le message que nous avait laissé Kylie, c’était qu’il n’y avait aucune précision. C’était rendez-vous avant la nuit sur le chemin menant à Tokyo. Il n’était même pas encore midi que j’étais arrivée sur le chemin. Je me posai sur une pierre à l’endroit que j’estimais être le milieu du parcours et j’attendis. Je savais que le reste de l’équipe ne devait pas être loin mais je ne devais pas aller les voir par peur de les dénoncer. Puis je pouvais communiquer avec eux grâce à mon oreillette.
- Ici AJ au point donné, je répète, je suis au point donné, énonçais-je en touchant mon oreille.
- Okay AJ, ici Snow, nous ne sommes pas loin, m’annonça Kyle, quel est la météo à Tokyo ?
- Pour l’instant dégagée.
Je rigolais de ce langage codé mais il est vrai qu’il était pratique
- Snow, passe moi Snake, faut que je lui parle.
J’entendis du remue ménage de l’autre côté des écouteurs.
- Ici Snake, tu voulais me parler ?, me demanda Isy.
- Yep, répondis-je, tu peux mettre la ligne en individuelle pour que tu sois la seule à m’entendre ?
- Euh, okay. (Une pause) Voilà. Tu voulais me dire quoi ?
- Je voulais m’occupée un peu, répondis-je en rigolant, je voulais te poser une ou deux questions…
- Je t’écoute, me répondit mon amie sans être rassurée.
- Pendant le bal de l’autre fois, Jacob et toi étiez accordés sur le plan vestimentaire.
- Ouai….
- Tu m’as dit aussi que vous vous connaissiez depuis l’enfance.
- Hmm Hmm ?
- Il n’y a jamais rien eu entre vous ?
- Bah… Euh... C’est que, euh, bafouilla-t-elle avant de répondre sans être elle-même certaine, oui ?
- Je m’en doutais !, m’exclamai-je.
- Ah bon ???
- Bah ouai, c’était si sûr. Je pense que sans que vous ne le remarquiez vous-même, vous émettez des signaux très significatifs.
- Mon dieu, c’est si voyant que ça ?, me demanda Isy, paniquée.
- Nan, t’inquiète pas. C’est juste que je suis une pro pour remarquer ce genre de chose. J’ai toujours servie de Cupidon à l’école…. Mais attends… Ne me dis pas que vous êtes ensembles, là ???
- C’est compliqué à vrai dire, me souffla-t-elle, il veut qu’on se mette réellement ensemble et moi j’hésite parce que la loi nous l’interdit…
- Ah oui, j’oubliais cette loi… Mais si tu….
Une voix dans l’oreillette me coupa.
- Présence détectée dans le secteur. AJ préparez vous à avoir de la visite.
- Reçu cinq sur cinq, répondis-je, Snake, on en reparle après.
- Affirmatif, je nous repasse en ligne directe.
Je regardai le soleil. Le rendez-vous était au couché du soleil, mais celui-ci était encore haut dans le ciel. J’espérais que c’était juste un habitant ou un visiteur qui passait ici, par inadvertance.
- Visiteur à combien de mètres ?, demandai-je.
- Dix.
Dix mètres ce n’était pourtant pas énorme mais j’avais beau regarder tout autour de moi, je ne voyais personne.
- Vous êtes sur ?, redemandai-je, je ne vois personne.
- Pourtant il nous est indiqué que quelqu’un ou quelque chose se trouve maintenant à un peu moins de sept mètres de toi, m’informa Kyle.
Je regardai dans le ciel, et le vis enfin. C’était assez grand en plus alors je me demandais comment j’avais fait pour ne pas l’apercevoir avant…. On aurait dit un rapace de la préhistoire ou un des oiseaux bizarre qu’on voyait dans Avatar.
- Je l’ai repéré, informai-je la base, il est dans le ciel.
- Dans le ciel ?
- Oui. On dirait un de ces machins sur Pandera, dans Avatar. Un grand piaf sur qui on peut monter à deux.
- Okay, je sais de quoi tu parles, me répondit Kyle, c’est un Belinear. C’est une espèce de « piaf » comme tu dis, que l’on trouve à Orilia. Il reste inoffensif sauf si on s’en prend à lui ou à ses petits.
- Okay donc je n’ai pas à avoir peur, c’est juste un Belinear et non cette foutu fée qui à enlever ma grand-mère… Okay, je me clame.
- AJ, nous t’informerons s’il y a du nouveau. Sur ce, nous coupons la communication.
J’entendis une sorte de grésillement et je sus qu’ils avaient coupé. Pas complètement, pour que je puisse leur donner des nouvelles, mais c’est tout.
*
Cela faisait maintenant près de cinq heures que j’étais sur place. J’avais fait des allers-retours vers la porte de Tokyo, ou vers la base mais ce fut bref. Mon téléphone était dans ma chambre parce que je ne l’avais pas pris de peur de l’abimer mais je le regrettais actuellement. Je m’ennuyais ! C’était presque comme si je commençais à attendre désespérément l’arrivée de ces fées de malheurs… En soit c’était vrai, puisque je voulais récupérer ma grand-mère, mais sachant que nous n’avions pas l’intention d’abdiquer, je savais qu’elles allaient vite s’énerver…
J’avais discuté de temps à autre avec les gens de la base, mais je n’avais pas re-abordé le sujet de Jack lorsque je parlais avec Isy. Ce qui m’avait fait le plus de mal, sans le vouloir réellement, ce fut le fait que jamais William ne me parla. Jamais. Il est pourtant mon chef d’escouade, donc il devrait au moins me communiquer des infos sur la mission…
- AJ, ici Snow, je crois que ça y est, me dit Kyle en me tirant de mes réflexions, elle arrive. Et elle est seule.
- Seule ? Mais elle n’est pas avec son coéquipier ?
- Je sais pas…
- Bizarre…
Je l’aperçue rapidement. Elle arrivait de par Tokyo. Et son coéquipier était porté disparu. Elle s’était attachés ses longs cheveux blonds en queue de cheval, et elle portait une tenue d’agent secret : haut noir, pantalon noir avec un colt attaché à la taille, veste bleue foncé doublé d’un gilet pare-balles. C’était la même tenue que lors de mon accident. Elle avait un sourire provocateur sur le visage. Cela n’annonçait rien de bon.
- Ma chère Abigail !, m’appela-t-elle, tu es venue. Et seule, comme nous l’avions demandé. Quelle audace de ta part.
- Vous aussi vous êtes seule, lui répondis-je.
- Et un bon sens de l’observation en plus…
- Où est ma grand-mère ?, demandai-je tout de suite.
- Elle est toujours en vie si tu veux savoir, elle est avec Mark. Je voulais voir si tu avais la lettre d’abdication de tes grands-parents.
- Et bien non.
- Et pourquoi ça ?, demanda-t-elle sarcastiquement.
- Parce que nous ne vous céderons jamais le royaume, lui répondis-je sur le même ton. Ce n’est pas en s’attaquant à un membre de ma famille que nous cèderons. Le Roi et la Reine ont déjà vu pire.
- Ah oui j’avais oublié !, rigola-t-elle, ils ont eu le droit à la mort de tes parents en direct. Oui parce que nous avons tout fait pour que même s’ils n’étaient pas sur le lieu du meurtre, qu’ils aient une petite retransmission. J’aurai adoré voir leurs têtes lorsque j’ai tranché celle de ta mère.
- Vous êtes des malades, lui crachai-je à la figure, complètement barge.
Je commençai à bouillir. Elle me provoquait intentionnellement et il ne fallait pas que j’y réagisse. Mais il était question de mes parents et j’avais de plus en plus de mal à me contenir.
- Je sais je sais, me sourit-elle, mais tu n’es pas mieux que moi sur ce coup là, princesse. Tu préfères assister à la mort de ta petite mamie plutôt que de la sauver et nous donner le royaume… Ce n’est pas ce qui était prévu ça…
- Vous croyiez réellement que nous allions vous le passer sans nous plaindre ? Vous rêviez !
- Puisque c’est comme ça… Mes amis ! Venez l’arrêter et emmenez la à la base, je me ferai un malin plaisir à la décortiquer petit à petit.
A peine avait-elle dit ces mots, que je me retrouvai encerclée. Des centaines de fées venaient d’apparaître tout autour de moi.
- Et merde…, soufflai-je avant de me baisser.
Peu de temps après j’entendis un cri de guerrière que je connaissais et je vis apparaitre une Isy volante, qui atterrit au centre du cercle, à côté de moi.
- Je t’attendais, lui dis-je en souriant avant de sortir mes Ketrielles.
- A la bonne heure, me répondit-elle.
Puis nous fonçâmes dans le tas.
J’allai à gauche, elle à droite. Nous enfonçâmes nos lames simultanément dans nos ennemis, qui tombèrent sans même avoir le temps de réagir. Ceux qui se trouvaient derrière subirent le même sort. Les autres commençaient à s’éloigner de nous. Mes lames s’étaient mises à briller dès que je les avais sorties et je sentais leur énergie se propager en moi. D’autres fées commencèrent à foncer vers moi et je couru jusqu’à elles, avant de leur trancher les bras puis de leur planter mes lames dans le torse.
Je repérai Kyle pas loin de nous qui envoyait des éclairs sur ses ennemis et Barbie tirait sur eux pour les achevés. C’était en quelque sorte très drôle à voir. D’un côté il y avait Isy et moi, qui nous battions avec des lames, puis de l’autre Kyle et Dan, l’un avec de la magie et l’autre avec des armes à feu. On aurait dit que différentes époques se rencontraient.
Je me tournais pour essayer de trouver Kylie qui avait disparu de mon champ de vision. Purée ! Elle était passée où ? Je continuais de regarder autour de moi, et de tuer toutes les fées qui s’en prenaient à moi au passage, sans pour autant la trouver.
- La voilà enfin, soufflai-je lorsque je l’aperçu.
Elle était à quelques pas de moi en proie aux attaques de ma grand-mère. Ma grand-mère ?! Mon dieu mais que faisait-elle là ?? Je lui avais demandé de rester au château avec Hope, pour les protéger toutes les deux. Je fis un pas et me retrouvais entre Kylie et Madeleine. J’étais tellement énervée que mon instinct de vampire s’était réveillé.
Je parai un coup que la fée portait à ma grand-mère :
- Ne la touche pas, grognai-je.
- Trop tard, me sourit Kylie.
- Quoi ?, demandai-je sans comprendre.
Je me retournai et vis que ma grand-mère avait déjà plusieurs grosses blessures au niveau de son torse et de ses bras. Je fis un regard paniquée à la Reine, qui me rassura d’un signe de tête. Elle allait bien.
- Alors, tu ne lui feras plus de mal, répétai-je.
- Pas besoin de la toucher pour lui faire du mal, princesse, siffla la fée, le poison sur mes lames va s’en chargé pour moi.
A ces mots, elle sauta et disparue à nouveau de mon champ de vision. Je regardai à nouveau les blessures de ma grand-mère. Elles étaient parfois très profondes et d’autres étaient juste des griffure. Cependant, je vis des traces violettes apparaître tout autour.
- Grand-mère !, m’ecriai-je lorsqu’elle fut à deux doigts de s’évanouir, grand-mère, dis moi ce que je peux faire pour arreter ce poison !
- Ne t’inquiète pas Abby, me souffla-t-elle, tu seras une merveilleuse reine..
- Mais je ne veux pas être reine, je veux que ça reste toi pour l’instant ! Aller dis moi, s’il-te-plait, suppliai-je.
- Tu ne peux rien faire ma belle, il y a trop de poison en moi pour que tu réussisses à empêcher son avancée.
- Me laisse pas, pleurai-je en la serrant dans mes bras, on se connait pas encore assez…
- Je serais toujours avec toi, dans ton cœur…, dit-elle en fermant les yeux.
- Non !, criai-je, grand-mère ! Mamie ! MADELEINE !
Elle ne bougeait plus. Elle devait avoir reçu une dose énorme de poison…
Je pleurai et criai de plus bel. Je commençais à voir rouge. Ma rage était énorme mais je devais me contrôler pour ne pas me transformer. Je devais encore retrouver Théodora et protéger Hope.
Je me relevai et recommençai à me battre. Mes coups étaient emplis de rage et mes sens étaient actifs au centuple. Je tranchais, plantais, coupais sans jamais m’arrêter. Puis je sentis une sorte de sensation se manifester au fin-fond de moi. William. William était dans les parages. Je le trouvai entrain de se battre contre plusieurs bestioles ? Trucs ? Des machins visqueux qui n’étaient pas de Gorgsh. On aurait dit des Méduses géantes avec des jambes et des bras… Je m’élançai et vins l’aider. Une fois tous nos ennemis à terre, je me jetai dans ses bras.
- Will, soufflai-je, ô will… Je… C’est… elle est…
- Eh Abby, calme toi un peu et explique moi ce qu’il se passe.
- Mad… La… La reine est morte.
- QUOI ?, s’exclama-t-il, mais comment est-ce possible ? Elle n’était pas sensée être sur le champ de bataille…
- Je ne sais pas ce qu’elle faisait là. Mais Kylie s’en est prit à elle et lui a injecté une dose phénoménale de poison, expliquai-je en pleurant, je suis arrivée pour éviter à Kylie de lui mettre plus de coups, puis cette salope s’est barrée en étant fière de son œuvre.
- Abby…
- Il faut que l’on retrouve Théo avant. Mais si je la recroise après, je promets de la faire souffrir autant que mes parents, ma grand-mère et tous nos équipiers tombés ont souffert. Cette garce paiera pour ses crimes.
- Tu sais que tu me fais peur là ?, admit William Abby, tu trembles et je ressens ta colère comme si c’était la mienne. N’oublie pas que tu n’es pas seule et que je t’aiderai dans ta quête. Nous devons retrouver Théodora.
Je fermai les yeux et respirai profondément. Je me calmai. Je serrai la main de mon compagnon et le regardai.
- Allons sauver ma grand-mère et arrêtons cette foutue bataille.
Nous partîmes en courant vers Tokyo.
*
De ce que William me dit, il y avait un petit village après la porte de passage. Et il avait raison. Ses habitants ne m’avaient pas l’air au courant de la bataille qui se déchainait de l’autre côté de la porte. Ils étaient tous occupés dans leurs activités tels que la culture, la couture, la cuisine. Lorsque nous passâmes devant eux, ils nous faisaient un signe de tête puis reprenaient où ils en étaient.
- C’est trop calme… Je n’aime pas trop beaucoup ça… J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme, dit William en ce que je crois être du français.
- Qu’est-ce que tu racontes, là ?, demandai-je sans comprendre.
- Oh rien, rigola-t-il, c’est une réplique d’un film français que j’ai beaucoup aimé.
- Ah…euh… d’accord.
- En tout cas, c’est juste pour dire que j’aime pas ça. Ces gens sont louches.
- Moi aussi, je ressens un truc me disant que ce n’est pas normal… c’est peut-être une illusion ? C’est l’un des pouvoirs principaux des fées, nan ?
- Oui, tu as raison. Attends.
Il toucha le bracelet fabriqué par Kyle et récita une formule. Tout à coup, une onde passa sur tout le village et je manquai de crier. C’était bien une illusion. Tous les villageois qu’on a croisé gisaient au sol avec une marre ensanglantée dans leurs dos. Les hommes, les femmes, les enfants… tous avaient été massacrés. Ces satanés Faes avaient tout saccagé sur leur passage. Je vis pourtant quelque chose de bizarre. Au dessus d’un des cadavres, étaient écrits ces mots : « Tu veux retrouver ta grand-mère ? Alors rejoins-nous là où elle avait l’habitude d’aller. Mais dépêches toi, elle ne va bientôt plus résister. »
Là où elle avait l’habitude d’aller… Dans le parc ! Elle allait souvent s’assoir dans le parc pour lire.
- Il faut aller à Boston, dis-je à William en lui attrapant la main. Suis-moi !
Sans que je ne comprenne pourquoi, je m’arrêtai soudainement et mes mains se mirent à bouger sans mon accord. Elles firent des gestes que je ne comprenais pas puis un portail apparu. Un portail que seul un sorcier peu créé. William me regarda incrédule puis me prit le bras et nous sautâmes dans ce portail. Pour finalement atterrir dans un bâtiment que je ne connaissais que trop bien. C’était un musé où on allait souvent, il se trouvait à côté du parc. Je partis sans attendre vers la pièce suivante et ce que j’y découvris me glaça d’horreur. Ma grand-mère y était et elle paraissait comme morte.
Je criai.