CordeLivre a écrit :CHAPITRE 1 : UN COUP DU DESTIN.
Je conduisais dans les rues de Boston lorsque cela arriva. C’était hier matin. Je me rendais à la librairie Barnes & Noble où je travaille.
(That's my girl. ) C’est à coté de l’université de Boston où je souhaite aller.
(C'est juste une petite idée mais est-ce que ça ne rendrait pas mieux d'enlever le "c'est" pour que ça donne "A côté de l'université de Boston où je travaille" ? Ou même rattacher la phrase "Je me rendais à la librairie", avec celle-ci ? Ou peut-être que tu veux avoir une écriture plus parlée et familière ? Dans ce cas, comme ça c'est bien. ) C’est pour ça qu’à dix-sept ans, je bosse
s (bosse). Bref, je disais que j’étais en train de rouler tranquillement avec ma radio allumée quand soudain une voiture déboula d’une rue adjacente à toute vitesse et fonça sur moi. Prise de cour
t, je fis une embardée pour l’éviter quand une autre voiture surgit et me percuta de plein fouet. Ma tête heurta violemment le volant de ma Ford Fiesta rouge, avant que l’airbag ne se déclenche. Je perdis connaissance au moment même où la première voiture se gara à coté de la mienne.
Lorsque je me réveillai, une femme et un homme d’une vingtaine d’années se trouvaient à ma fenêtre. Ils portaient tous les deux des costumes noirs et avaient un pistolet accroché au niveau de la taille. Ils étaient assez grands. La femme faisait dans les un mètre soixante quinze et l’homme frôlait les un mètre quatre-vingts, je dirais. La femme fit un signe à son pote et elle vint près de moi :
« - Alors ma chère Abigail, on fait moins la maligne là. Tu sais, tu m’épate. Avec l’accident que tu viens d’avoir, tu devrais être morte. Comme tes parents…
(Ah bah c'est sympathique, ça...)
A ce moment là, je relevai la tête et la regardai avec un regard noir. Comment osait-elle parler de mes parents comme ça ?
(Mais grave !)
- Qui êtes-vous ? Lui demandai
s-je sur un ton dur, qui êtes vous pour venir me parler après avoir essayé de me tuer ?
(Wahou, elle est courageuse, Abigail ! J'aime bien son mordant !)
- Ma chère Abigail, ça ne sert à rien que je te dise qui je suis, sachant que tu vas mourir bientôt.
(Comme ça on part sur de bonnes bases.) Me répondit-elle avec un regard sournois, et puis le gars qui est avec moi n’aime pas qu’on sache qui il est.
(Il la joue mystérieux. Je respecte ça. )
A ces mots, elle se releva et pointa son pistolet sur mon visage tout en continuant de sourire.
-Aller ma chère Abigail, dis tes derniers mots.
Je continuai à la regarder avec mon regard noir
(ça fait un peu répétition de "regard". Et si tu disais "Je la toisai" ? Ou quelque chose dans le genre ?) et lui cracha
i au visage :
-Mais merde qu’est-ce que j’ai bien pu vous faire pour que vous vouliez ma mort ? Je viens d’avoir un satané accident a cause d’une pouffiasse qui se ramène après pour me braquer un flingue sur la tempe !
( Sacrés derniers mots...) Vous êtes complètement
cinglés !
Je vis son sourire se faner puis devenir une moue assez effrayante lorsqu'elle me dit :
-Mais c’est qu’elle a du cran la petit Abigail Jones. J’aime ça.
(Moi aussi !) Dommage qu’on doive te tu
er. Je commençais à bien m’amuser. Aller,
adieu ma chère Abigail… »
Lorsque je compris qu’elle allait tirer, je fermai les yeux et attendis ma mort … qui ne vint pas.
(YEAH ! ça se fête !) J’entendis un léger «merde» puis plus rien. Je rouvris alors les yeux et je vis que cette folle et son compagnon étaient partis et qu’il ne restait que la voiture qui m’était rentré
e dedans, sans son conducteur. Des gens aux alentours avaient d
û appeler les secours car deux ambulances étaient arrivées. C’est alors que je
le remarquai pour la première fois et que je perdis connaissance pour la seconde fois.
Je me trouve dans une salle remplie de gens qui me fixent. Un homme d’une petite taille s’approche de moi et pose sa main sur mon épaule. Je le vois qui parle mais n’entends aucun son sortir de sa bouche. Il me montre alors la salle d’un mouvement de bras et fixe son regard dans le mien. J’entends alors dans ma tête « Reviens-nous Abigail, ta place est à Orilia, avec les tiens. » (Ooooh... Orilia ? *-* ça sonne bien !) Lorsque je regarde à nouveau la salle, elle est remplie de personnes qui luisent de couleurs différentes. ( Des gens arc-en-ciel ! Classe !) J’y aperçois mes parents. Mes parents ? Mais ils sont morts quand j’avais quatre ans ! (Ah... En effet c'est étrange.) Je vois aussi Xian accompagnée d’un garçon plutôt pas mal qui me font de grands signes. J’essaie alors de m’approcher d’eux mais plus j’avance plus ils reculent. D’un coup j’entends une nouvelle voix dans ma tête, une voix très familière : « Aller princesse, ( ) il est temps de se réveiller. Je sais que tu m’entends. Abby s’te plaît réveille-toi ! J’veux qu’on aille voir l’intégrale des Seigneurs des Anneaux comme c’était prévu depuis un mois déjà… Aller Abby ! En plus on a déjà acheté nos places… Abby ! » (OUI ABBY ! Le Seigneur des Anneaux n'attend pas !! Je peux venir avec vous... ? S'il vous plaît... ?)
J’émerge peu à peu. J’entends des voix, des bruits environnants mais n’arrive pas à me retrouver. Où-est-ce que je suis bon san
g !
- Et bah enfin !
dit
(les verbes de paroles juste après une ponctuation sont généralement en minuscule. ) ma petite sœur que je vois juste devant moi lorsque j’ouvre finalement les yeux, je commençais à me dire que t
u voulais rester comme ça à vie tiens ! Xian ! Xian ! Elle est réveillée !
- T’as pas besoin de crier comme ça, tu sais Hope
(Tiens, Hope comme un de mes persos dans un livre que j'écris... C'est grave s'ils ont le même nom ?), répond ma meilleure amie Xian, je crois que tout l’hôpital est au courant maintenant …
- Mais c’est pas grave ça ! Comme ça ils vont venir la voir, lui dire qu’elle va bien, lui donner deux-trois médocs et hop, elle est sortie.
(Dis comme ça, c'est vrai que ça a l'air simple. )
- Elle a un prénom tu sais, dis-je d’une voix enrouée. Et puis si tu continues de parler comme ça en écorchant les mots, je te jure qu’on n’y ira pas à ton intégrale SdA.
( Choquée et déçue. Hope, tiens-toi tranquille.) Celle pour laquelle tu me faisais un cirque pour que je sorte de mon coma. Et oui je t’
ai entendu petite sœur, lui dis-je en voyant son regard surpris.
-Nan mais je voulais que tu te réveilles parce que je t’aime trop pour te perdre…
(Et puis Le Seigneur des Anneaux, quoi...) Mais comme je sais que t’es une plus grande fan que moi de SdA et que l’argent ne se gâche pas, et bah j’en ai profité pour sortir ça en même temps quoi…
- Ne trouv
e pas d’excuse Hope ! Intervient Xian en riant, peux-tu sortir s’il te plait ? Il faut que je parle à ta sœur, au calme.
-Mais euh, c’est pas juste ça ! Pleurniche Hope, moi aussi j’ai envie de rester avec Abby !
-Arrête un peu Hope ! T’as quatorze ans je te rappelle ! Aller va chercher ta grand-mère et tranquillement ! Lui dit ma meilleure pote.
Une fois ma petite sœur sortie, Xian se rapproche de moi et me regarde avec ce regard que je connais si bien… Elle s’inquiète pour moi.
-Je vais bien, lui dis-je; me regard
e (Quand c'est une injonction ça ne prend pas de S ) pas comme ça, je ne vais pas mourir dans la seconde, hein. Aller dis-moi tout. Ca fait combien de temps que je suis là ? On est quel jour ?
-Dimanche, me répond-elle, ton accident à eu lieu hier matin. Mais il y a quelque chose que je ne comprends pas… Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
-Tu veux vraiment tout savoir ?
Je continu
e après qu’elle est hoché la tête :
- Alors… J’allais à la librairie tranquillement, avec la radio pas forte. Et là, genre d’un coup,
(J'aime bien ce début de phrase, ça nous immerge vraiment dans un dialogue familier, ça fait ressortir le côté très amical et ça fait surtout naturel) y a une voiture qui débarque à fond la caisse sur ma droite et qui fonce sur moi. Du coup je donne un coup de volant pour l’évit
er, tu vois ? Et là t’as une autre voiture qui débarque, j’ai à peine le temps de réagir qu’elle me percute. Moi je me prends le volant dans la tronche, juste l
à…
Je m’arrête en sentant sous mes doigts un bandage qui me prend tout le front.
-Purée, dis-je, j’ai réussi à m’entaill
er !
(ça va je trouve ça pas trop grave comparé à ce qui aurait pu lui arriver. Un pansement merchurochrome et c'est bon !) Bref, quand je me prends le volant y a mon airbag qui se déclenche et je m’évanou
i.
(Là je suis pas trop sûre mais je pense qu'il n'y a pas de "e" à la fin...) Quand je me réveille, il y a une femme avec un mec très grand qui sont à coté de ma portière. Le gars reste en arrière et la bonne femme s’approche puis commence à me dire que c’est dommage que je ne sois pas morte comme mes parents, puis quand je lui demande qui elle est, elle me dit que me servira à rien de le savoir parce que je vais mourir
. (La phrase se fait un peu longue tu pourrais l'arrêter là. ) Et là, elle me braque avec une arme et un sourire satisfait … Elle passait son temps à dire « Ma chère Abigail ». Je ne lui ai même pas demandé comment elle connaissait mon nom d’ailleurs.
Je réfléchis un instant puis reprends, (Là c'est de la narration ? Si oui il faudrait que tu y mettes entre parenthèse, par exemple.) Enfin… Elle allait tirer mais n’a rien fait et s’est barré avec son pote quand les ambulances ont débarqu
é. Après je me suis de nouveau évanouie.
Je regarde Xian qui n’a pas dit un mot de tout mon récit et qui fait une tête qui ne reflète pas réellement la peur mais plutôt la crainte, comme si elle se doutait qu’il allait m’arriv
er quelque chose un jour ou l’autre.
- Quoi ? Lui demanda
i-je devant son silence prolongé.
- Je…Je crois qu’il va être temps de te dire la vérité, Abigail, me répond-elle sur un ton neutre.
( Suspens.)