Hiello !
Comment va ? Moi je suis fatiguée, j'ai dormi trois heures (j'arrivais pas à dormir et j'ai eu la bonne idée de me dire "tiens, si je relisais mes vieux textes ?"), donc prépare-toi à ce que ce soit décousu
Chapitre 46
— Monsieur, le salua le Dr Mann en s’approchant de sa démarche saccadée – cet ancien médecin militaire s’était retiré des zones de conflit après avoir pris une balle perdue dans l’artère fémorale et manqué y laisser la vie. J’ai les résultats des observations et des analyses que j’ai menées sur l’élève 33 depuis son arrivée il y a un mois. => La description + le dialogue, ça fait un peu lourd je trouve.
— Notre famille adore se retrouver pour discuter affaires et stratégies politiques, mais… pour célébrer, c’est une autre histoire. Ouais ouais, les familles dysfonctionnelles, je connais.
J'aime beaucoup l'analyse du Dr. Mann, très pertinente. Aussi, la gestion de la terminologie (père, sœur/cousine) est très intéressante. Par contre, kudos à Edward d'engager un psy et de suivre ses recommandations, il aurait pu laisser Jim dans la mouise mais il ne le fait pas. C'est intéressant de voir que c'est certes un connard manipulateur, mais il n'est pas dénué de bon sens et, en soi, serait presque capable de prendre soin de Jeremy. (En tout cas, plus et mieux que sa famille l'a fait jusqu'à maintenant.)
Temporairement découragé par la masse de travail qui attendait Edward pour faire du garçon un héritier convenable => En soi, l'objectif n'est pas vraiment de faire de lui un héritier convenable, plutôt un tremplin pour la vraie héritière, non ?
Aïe aïe aïe, les secrets enfouis… Brooke, que lui est-il arrivé ? Et question subsidiaire, comment le vit Rebecca ?
Alors, Maria chérie. Oui. Mais non. Ça ne va pas. Déjà, bon, elle subit un sale contrecoup pour Jeremy, ok, admettons. D'ailleurs, Mike-choupi me fait vraiment de la peine. Ce n'est pas nécessairement quelque chose qu'il dit ou fait, juste son attitude générale. Depuis un moment, il se fait un peu malmener et secouer de droite à gauche j'ai l'impression, mais il reste incroyablement gentil et attentionné envers tout le monde.
Mais Maria.
— Elle ne t’a pas laissé le choix, oui ! s’exclama Maria d’une voix indignée. Elle t’a quitté du jour au lendemain, elle t’a abandonné alors que tu te noyais déjà de culpabilité de ne pas pouvoir procréer. Bon sang, Mike, Rachel a été d’un égoïsme sans nom en te laissant comme ç…
— Maria, on a tous nos torts.
=> Bam, dans ta gueule
— Exactement pour les mêmes raisons que j’ignorais les appels d’Ethan. Je les ai privés de leur père ? Moi ? Bon sang, Michael, c’est les Sybaris eux-mêmes, Ethan inclus, qui ont empêché mes enfants de grandir avec une figure paternelle. => Alors non, rejeter la folie de l'un des membres de la famille sur tous les autres, c'est pas cool.
— Maria, bordel, tu sais à quel point Alexia Sybaris est une folle. Tu as vu les cicatrices d’Ethan. Et tu connais celles qu’on ne voit pas. Comment peux-tu l’accuser d’avoir peur d’elle ? Alexia m'inquiète vraiment, elle a l'air totalement timbrée.
Bon. P'tit moment psychologie, posons-nous cinq secondes. Je déteste l'approche de Maria. Ce n'est pas une critique envers toi, parce que le personnage ressort très honnête et très vrai, mais c'est le fondement même de sa réflexion que je n'aime pas. Les sacrifices auxquels Ethan a consentis sont trop élevés pour lui reprocher d'avoir voulu mettre ses enfants définitivement en sécurité, même s'il s'agissait de ne plus communiquer avec eux directement.
Par contre, j'aime beaucoup l'écho à la conversation avec le Dr. Mann, qui dit que Jeremy a beaucoup souffert de l'absence de son père, parce que du coup, tout s'explique. Ethan aurait aimé être présent, ne serait-ce qu'à distance, mais c'est Maria qui a coupé les ponts. Au-delà de la souffrance de ses enfants (non négligeable, déjà), je trouve qu'elle a agi de manière très égoïste. Ça donne un personnage réel et complexe… mais que je n'aime absolument pas, du coup x)
(Par contre, Thalia choupette ♡)
Chapitre 47
Jimmy paumé… pauvre petit chat. J'ai vraiment hâte de voir quel genre de personne il va devenir avec la Ghost. Surtout qu'avec sa sociabilité et son tact légendaires, il va vraiment se faire des amis en deus deux.
La nomenclature par matricule, nice
Matricule 33, l'incroyable Sybaris… ouais, pour un gamin qui vient d'arriver et qui plie déjà les profs à son bon vouloir simplement par son existence, je comprends que les autres élèves soient frustrés. D'autant plus que la Ghost a l'air d'être vachement portée sur le mérite. Avec Jim qui est en grosse galère, mais malgré tout favorisé par les profs, ça ne doit pas être facile à vivre pour les autres élèves.
Un plateau claqua sur sa table. Étonné, Jim leva le nez vers la nouvelle-venue. Debout face à lui, elle l’observa en silence pendant de longues secondes. Les discussions s’apaisèrent au profit des chuchotis curieux et des regards inquisiteurs. On dirait le Manoir quand Lily s'assoit à côté d'Adam
La première description de Rebecca m'intrigue, elle a l'air potentiellement cool et potentiellement terrible… à voir. Par contre, la SUI/Ghost, c'est dans le sang clairement, ils ont tous été fourrés dedans à un moment ou à un autre, Brooke, Maria, Edward, Ethan… Mais quelle famille bordélique
Et puis, miss Rebecca a l'air de tenir un joli petit rôle elle aussi. Damn, ça ne doit pas être facile à vivre avec les psychothiques/psychopathes qui lui servent de proches. Décidément, pour l'instant, je l'aime bien.
Chapitre 48
Oh, mamie n°2 de la famille de Jim ! Est-ce qu'elle est aussi folle qu'Alexia ?
Mais merde, ils sont vraiment tous dans la boucle SUI/Ghost, c'est incroyable…
En vrai, s'ils mettaient leurs différences et leurs problèmes personnels de côté, ils domineraient le monde cette bande de fous !
— Ethan pourra fêter Noël avec Thalia demain. On s’est mis d’accord là-dessus. => Mmhm. Je vais m'abstenir de commenter, sinon je vais être désobligeante.
Jeremy n’est doué dans aucun domaine, qu’est-ce qu’il lui veut ? => Damn je commence à comprendre les insécurités de Jeremy, si même sa famille proche le descend comme ça…
Même si, dans un coin de son esprit, elle souhaitait que l’aîné de sa fille reste loin de leur famille pour un moment encore. => Nan mais j'ai plus de mots là. Décidément, les mamies sont toutes des… ahem… dans ton histoire.
Thallie, mon bébé, j'ai envie de pleurer. Elle ne mérite pas une famille de merde comme celle-là.
Damn Dimitri.
Mon dieu.
Mais oui.
Absolument.
Quel ange.
— Pardon, Ryu, je te mets dans un état pas possible, se morigéna Dimitri en se levant. => Et en plus il s'excuse ! Mais damn, donnez-moi un homme (ou un père) comme Dimitri
P'tit aparté, félicitations pour avoir repris SUI et t'être lancée pour le poster, j'imagine le courage que ça devait demander ! C'est un très beau projet que tu nous sors là, et honnêtement, si je n'étais pas aussi bornée à te faire un vrai commentaire, j'aurais dévoré ces derniers chapitres comme un bouquin ! Donc vraiment, félicitations !
(Et demain c'est la surprise, yayyyy !)
Revenons à l'histoire.
Ces derniers chapitres sont top ! Je suis d'accord avec Sasa, ça s'améliore de chapitre en chapitre (même si je n'arrive pas à comprendre comment tu fais, m'enfin ok, je suis dépassée devant ton talent à me faire accrocher). Le gros point fort de ton histoire, ce sont tes personnages. C'est vrai pour les autres histoires, mais ici, avec les drames familiaux, les histoires enfouies et ce cadre quasi réaliste, ça fait vraiment mal. Ils sont incroyablement réels, vrais et sincères. Choupette Thalia m'a vraiment rendue triste, Ryu est un amour qui mérite franchement d'être enfin heureux, et Maria, même si je ne l'aime pas, je comprends d'où elle vient et pourquoi elle fait ce qu'elle fait. Ça donne une incroyable profondeur au récit.
Et même notre petit emo-boy avec ses fêlures et ses problèmes a réussi à déteindre sur moi. Il s'est fait salement secouer, mais j'espère qu'il arrivera à en tirer quelque chose de bon vers la fin. Puis j'adore la perspective, les deux visions différentes, les chemins parallèles. D'un côté Jim, seul dans un environnement inconnu, de l'autre côté Ryu et la famille qui essaient de retrouver un semblant de vie normale. Comme quoi la vie ne s'arrête ni d'un côté ni de l'autre.
À voir où est-ce que tu vas nous emmener avec tout ça ! J'ai hâte d'être demain
La bise !