La quête du château d'Aarrrrrr... CHAPITRE 25![ Fantasy].

[JohnIbigoude]

Bonjour, voici le premier chapitre du livre que j'écris.
J'espère qu'il vous plaira.
( Pardon pour les erreurs d'accords , j'ai changé de personnages et il faut que je corrige tout ça)

P.S: Comment mettre des notes en bas de page? Je dois mettre les notes entre parenthèses.

PRÉFACE

Au commencement était le crayon, ou le bic, peut être la machine à écrire voir l’ordinateur suivant le niveau technologique atteint.Bref, au commencement était l’écriture. Non, personne ne sait de quelle couleur était l’encre.C'est d'ailleurs une des grandes questions théologique Mais bon, au début était l’écriture et sa aucun habitant de la terre de Khôm ne pouvait l’ignorer.La Terre de Khôm, territoire relativement grand, où se côtoient relativement bien différentes civilisations relativement grande, et où les dieux sont relativements puissants. Tout est relatif pourrait-on dire. Bref, sur cette terre, les habitants, les Khômiques, ne sont pas tous de la même race. Humains, elfes, nains, centaures, gobelins , golems et même Lentilles Berserkers, se côtoient. L’ancien empire golemique, au Nord, avec sa légendaire Armée Rouge, a depuis longtemps éclaté en principautés vampiriques et en clans lycanthropiques.L’Est est composé d’une multitude de plaines et d’animaux gigantesques, et est essentiellement composé de clans barbares. A l’Ouest se trouve les mines naines et les grandes montagnes, infestées de yéti. Au Sud se trouvent la plupart des grandes cités et des habitations humaines et elfiques, grâce au climat magique propice aux expérimentations magiques.En effet, la concentration magique varie dans toute la Terre de Khôm. Le Nord est depuis longtemps le point le plus magique. Cela est dû aux expérimentations magiques des temps ancestraux, où les êtres de chair ne dépassaient pas les quelques kilos, sauf dans le Sud , et où les Golems , êtres humanoïdes de pierre et autres éléments géologiques, bâtissaient déjà des châteaux, d’abord pour les Dieux et puis pour les elfes.L’Est à un fort taux de magie brute, ce qui explique la forte présence de dragons et autres créatures titanesques qui ont besoins de magie pour survivre. L’Ouest à une propension à la magie entropique, ce qui explique les invasions fréquentes de démons dans les mines. Enfin, le Sud à un taux de magie raffiné élevé dû aux premières civilisations de hauts elfes et leurs terribles secrets. Les orques et les gobelins, vivent partout, car le premier est musclé et coriace , alors que le second est extrêmement intelligent et une préposition naturelle pour créer des armes destructrices.
Bref , le présent roman, se passe dans ce monde.


Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 9

Chapitre 10

Chapitre 11

Chapitre 12

Chapitre 13

Chapitre 14

Chapitre 15

Chapitre 16

Chapitre 17

Chapitre 18

Chapitre 19

Chapitre 20

Chapittre 21

Chapitre 22

Chapitre 23

Chapitre 24

Chapitre 25

[JohnIbigoude]

Chapitre 1



C’était une mort étrange, ça , de mourir écraser par une chute de roche. Dans une plaine. Où la plus proche montage est à 10 kilomètres. Mais le Voleur, dont seul les yeux dépassaient de sa capuche profonde ne s’en étonna pas, car ce n’était pas les évènements étranges qui manquaient en Terre de Khôm. Ce n’était peut-être pas un monde plat juché sur une espèce de reptile marin, mais il avait d’autres particularités, comme la quasi-fusion des plans dimensionnels , ce qui rendait les incursions de démons tellement courante que ces derniers représentait quasiment une minorité ethnique. Cela était dû à une concentration extrêmement élevée de magie. Ce dernier point avait conduit à l’émergence d’universités de mage, où l’on passait trois quarts du temps à résoudre les problèmes produits durant le premier quart. Mais revenons à nos moutons, le Voleur , momentanément surpris par cet événement, ne vit pas la sombre silhouette arrivé derrière lui et, quand il l’aperçut , il dit:

Déjà là? Tu ne traîne pas, dis-donc.
C’est un peu mon métier.répliqua une voix caverneuse

Il faut dire que le Voleur avait la particularité de voir la Mort arriver (ou il souffrait de troubles hallucinatoires, ce qui est aussi une possibilité) , c’était également le seul à la tutoyer.La Mort se figea soudainement et abaissa sa faux, alors qu’il° s’apprêtait à repartir, le Voleur demanda:

-Je me posais une question…
-Félicitations!
-Très drôle, mais comment ce fait t’il que je n’entende pas ton dialogue avec l’âme du cadavre?
- Oh, je communique par télépathie, même si j’ai entendu un jeune mage appeler ça le...le…

Ouvrons une parenthèse sur le fait que le Faucheur ne cherche pas vraiment le mot, car il a une mémoire parfaite, c’est plus pratique pour se rappeler le nom du défunt.Non, il fait ça pour paraître non pas plus humain, ce qui serait idiot dans un monde où il y a de nombreux êtres pourvus d’un langage parlé , mais plus vivant, ce qui est presque touchant.

-...le… je crois que c’est le bloutousse.
- Le bloutousse?
-Oui, c’est cela.

Sur ce , il repartit libérer les âmes des défunts. Le Voleur , laissé seul, se demanda pourquoi il était venu , quand il se rappela que c’était pour rejoindre la taverne du Chaton sous l’enclume, une auberge connu dans toute la région pour sa fameuse enclume, la première pierre de l’édifice qui est également la première enclume de toute la planète ( sous cette enclume repose également le premier chaton victime d’un tel accident). Alors qu’il s’apprêtait à partir pour rejoindre la ville de Porsal, une voix dans sa tête lui dit:
-C’est la mauvaise direction!
-Ah, bon , mais je suis sûr que c’est par là.
-Non tu te trompe! rétorqua une troisième voix
- J’hésite…
-FAIT DEMI TOUR! hurlèrent un concert de voix.
Alors le Voleur, malgré son intuition, dû obéir à cette mystérieuse protestation mentale, sous peine d’une migraine carabinée.

Arrivé à ladite auberge, le Voleur se fit héler par un vieil homme qui ressemblait à un mage, c’est à dire qu’il avait un chapeau pointu et énormément de dessin de pentacles et d’étoiles sur sa robe rouge. Un mage quoi. Alors qu’il s’approcha de la table, il remarqua qu’un gobelin doté de lunettes d’aviateur, ce qui est très étrange car les gobelins ne volent pas ( une expérience sanglante à déjà été faite par le baron Von Reuïschman il y a des siècles de ça) , le mage lui dit:
-Voudriez-vous gagnez de l’argent?
-Ok, vous-voulez me proposez une quête stupide pour retrouver un quelconque objet perdu?
-…
-Parce que c’est totalement cliché comme demande, le vieux barbu qui cherche des aventuriers!
-Bon d’accord, vous avez raisons, acquiesça t il , je vous propose 1000 pièces d’or pour que vous retrouvez une bague très précieuse qui se trouve dans le château de… tatatatatatatatata…
-Le château de tatatata?
-...tatatatata…
-Vous allez bien?
-Vous ne voyez donc pas que je tente de faire durer le suspens, je croyais que les petits jeunes aimait ça! s’emporta le mage
-Oui, mais là ça commençait à devenir lourd…
-D’accord, c’est bon, tu as gagné, c’est le château d’Arrr!
Au loin le tonnerre gronda, ce qui est étrange car il faisait très beau.
-Le château d’Art?
-Non, le château d’Arrr! C’est l...
Le tonnerre gronda encore, étouffant la suite des paroles du sorcier.
-Le donjon situé à quelques kilomètres de ce bourg pouilleux, cria t il, ignorant les regards noirs des autres clients.
-A, ok, fallait le dire tout de suite. Et je suis seul sur cette quête?
-Non, il y a lui dit-il en montrant le gobelin, et je recherche d’autres aventuriers, ce donjon est trop dangereux pour deux zigotos comme vous.
-Alors pourquoi n’engagez vous pas des guerriers de haut niveau?
-Euh, ...pas les moyens...viré du syndicat...mal de dos... rencontres malheureuse bredouilla t il
-Ok, et donc on les attends?
-Parfaitement!
Pendant que le vieux mage regardait chaque personne qui rentrait dans le bar, le Voleur fit la connaissance du gobelin. Il était assez sympathique et son clan avait été détruit par une brève mais intense pluie de glourba de l’alligator ( ce fruit est ainsi nommé en référence aux deux premiers elfes étant né, l’un ayant évidemment mangé le fruit défendu précédemment nommé, car un alligator le lui avait conseillé. Le fruit pesait 5 kilos est été couvert de piquants venimeux, et n’apporta pas aux elfes l’intelligence rêvée mais une mâchoire terriblement enflée et l’exclusion du paradis pour avoir raté le test d’intelligence), ce qui l’avait poussé à quitter sa campagne natale pour s’enrichir dans d’autres coins du monde, il s’y connaissait en mécanique, un domaine qui intéressait également le Voleur et dont il avait appris quelques bases ( Le Voleur s’intéressait également à la magie, la cuisine, les explosifs, le découpage de papier, les explosifs et la menuiserie) il possédait également un court-éruptif, ce qui ressemblait à un pistolet primitif et utilisait également de la poudre pour fonctionner, et ça, c’était vraiment cool. Puis vint un autre sorcier, en robe rouge et plus jeune, à qui on avait expliqué les modalités de la quête et qu’il l’avait acceptée. Un paladin à la carrure impressionnante refusa l’offre mais un nain d’un rare enthousiasme accepta, en posant divers questions sur la prime, et en demandant une augmentation car il avait une hache à double tranchant, et que les mercenaires en avait généralement une épée à un seul tranchant ce qui demandait moins de frais d'entretiens, mais on lui refusa. La situation se tendit quand le nain aperçu le gobelin, un de ses ennemis héréditaires avec les elfes, ce qui obligea le vieux mage à intervenir pour calmer les deux belligérants.Puis vint une magicienne, rousse de surcroît, ce qui fit lâcher au Voleur un bref, “tellement cliché”. Arriva ensuite une barbare qui les dépassait tous d’une bonne tête, une elfe blonde a l’air stupide, un jeune berserk fluet et une elfe noire. En plein milieux de la énième tentative d’explication du plan à suivre du mage, un garde qui avait regardé l’attroupement depuis sa table s'approcha d’un air timide et demanda:
-Je vous observe depuis un petit moment puis-je participer à cette quête?
-Oh non! lâcha le nain , on aura encore moins d’or après!
-Certe acquessiat le voleur, mais il a un grand bouclier, un Frakass, probablement, ça stoppe bien les flèches, les épées et les sorts mineurs. C’est un avantage.
-Les boucliers, c’est pour les mauviettes! clamat la barbare
- Je préfère être une mauviette qu’un brave, souligna le gobelin, les derniers finissent trop souvent en brochettes.
-Qui somme-nous pour juger? demanda la magicienne, en fixant leur recruteur.
-Hum…
Le mage avait compris qu’il était dans une situation délicate, car le nain et la barbare préférait l’or alors que le voleur et le gobelin préférait le bouclier, et les autres étaients plutôt indécis. Il fallait qu’il trouve un compromis pour éviter que certains annulent leur contrats. Finalement, il pris sur lui et dit:
-Il n’y aura pas de baisse de prime et le garde est embauché.
-Si il y augmentation, on ne pourrait pas virer le garde comme ça on aurait plus d’or? demanda le nain.
-Non! coupa le mage.
Il y eut un silence que le mage rompit:
-Vous êtes prêts à recevoir les instructions?
-Oui!
-Ok! Alors...
Il leur expliqua qu’il y avait un risque de mourir lors de cette quête, leur remis les guides pour reconnaître les montres avec leurs différentes itérations suivants leur niveau, et le livre des améliorations pour les aventuriers de nombreuses classes/races de terre de Khôm.
Puis il laissa entre eux et partit vers de nouveaux horizons( horizons qui se révélaient être une autre taverne à quelques kilomètres de là, où il confia la même mission à un autre groupe crédule). Alors que la soirée débutait, le Voleur fit la connaissance des autres membres du groupe. La plupart était partit de leur terre natale pour trouver de l’argent, gagner des niveaux ( Une fâcheuse tendance de la Terre de Khôm est que les premiers dieux avaient trouvé le moyen de classer la plupart des êtres par niveau, et tous les spécialistes s’accordent à dire que cette classification est dû au fait que les dieux adorent se la jouer et que c’est plus clair de dire “ je suis de niveau 999” que “je suis fichtrement balaise”) et surtout impressionner leurs familles quand ils retourneront chez eux. Le Voleur comprenait très bien le dernier objectif, même si il n’avait jamais eu de famille. Certains disent même qu’il n’as jamais été enfant. Bref, alors que la lune continuait sa course dans le ciel, le nain proposa un jeu très apprécié chez lui, le “qui-boira-le-plus”. Alors que l’Elfe avait abandonnée depuis longtemps, le Nain et le Voleur se livraient une lutte sans merci, et le Garde s’était chastement défilé. Finalement, ce qui est assez étrange, le Nain abandonna et s’endormit sur la table, comme la plupart des autres. Un peu plus tard, le Voleur se plongea dans l’observation des autres clients, la plupart passablement éméché. Tandis qu’un attrapa le Nain et commença à lui taper sur le casque, provoquant les rire d’un groupe au moins aussi saoul que lui. Un instant après, il se retrouva avec un poignard noir sur la gorge, ce qui le rendit instantanément sobre, alors qu’une voix lui soufflait dans l’oreille “lâche le merci”. Il libéra le Nain qui commençait à se réveiller et le Voleur le ramena à leur table, sans toutefois ranger son couteau. “Il a eu de la chance “pensa t-il car personne n'aimerait avoir une hache, à double tranchant qui plus est, dans le genou, la jambe ou toute partie en dessous de l’estomac. Il avait déjà eu affaire à des nains en colère.


Suite

[JohnIbigoude]

CHAPITRE 2



Après un réveil difficile pour certains des aventuriers, notamment le Nain qui se plaignait d’un mal de crâne, ils se mirent en route pour le château de Arrg… . Après quelques kilomètres de marche, ils arrivèrent devant le donjon. Hélas, il faisait presque nuit et une pancarte indiquait : “ Le château est ouvert de 7h00 à 20h00”. Ils allaient donc devoir dormir dehors. Tandis que la Barbare eut l’idée de chasser des cerfs dans la forêt qui entourait le bâtiment, le Berserk, dit que c’était une mauvaise idée, car il avait pensé à prendre des provisions à l’auberge, ce qui était inutile car le Voleur s’était “procuré” quelques chapelets de saucisses. Vînt alors un problème: l’Elfe était végane, ce qui fit naître un conflit entre elle et le Nain qui n’attendait que cela pour en découdre:
-Tiens dit-il en ramassant une poignée d’herbes, voilà ton repas!
-Je ne mange pas d’herbe, mais ce serait mieux pour toi que tu t'y mette, car c’est quelque chose que tu peux ramasser!
-Tu veux la voir, ma main dans ta gueule?
-Tout ce que je vois, c’est un tas de poils qui s'excite!
Là , ils durent intervenir, car le Nain agitait son arme en l’air, ce qui obligea les autres à appliquer la” fameuse méthode pour calmer un Nain armé” , trouvée dans un des guides que leur avait donnée le vieux mage, c’est à dire l’enfoncer de 30 centimètres dans le sol en évitant les coups de hache. Après cela, la soirée se passa relativement bien, jusqu’au moment où il fallut allumer le feu de camp. Le mage en tenue rouge, qui était un mage de feu, se proposa tout naturellement , et les autres l’acceptèrent… jusqu'à ce qu’il se mette à envoyer un grand jet de flamme qui non seulement enflamma le tas de bois, mais également l’herbe aux alentours, le bas de la tunique de l’Elfe Noire et le pied du Voleur. Tandis que ces dernier pestaient contre le mage, ce dernier s’excusa en ces mots “Désolé, j’ai quelques tendances pyromanes” . On le nomma donc le Pyromane. Cela emmena le problème des noms. En effet, à part “toi”, “lui” et “ce petit con barbu”, suivi d’un regard appuyé vers la personne concernée, ils n’avaient pas employée de pseudonyme donnée pour une personne, et ça poserait problème lors des combats. Étrangement, ce fut la Barbare qui mit l’idée sur la table:
-Bon, il faut nous trouver des noms, car j’ai pas envie de donner le mien à des losers , regard appuyé vers le Voleur, comme vous
-C’est vrai ça! Surtout à des elfes et à des gobelins! renchérit le Nain.
-J’ai lu quelque part… commença l’Elfe
-Parce que tu sais lire? coupa le Voleur
-Euh… on m’as lue quelque part que les aventuriers se nommaient par leur classe.
-Leur élégance? demanda la Barbare, se demandant comment on pouvait nommer quelqu'un ainsi
-Non, genre Paladin ou Archer.
-Ok…
-Du coup résuma l’Elfe Noire, y’a la Barbare, le Nain, l’Elfe, le Voleur , le Pyromane, La Magicienne, le Garde,le Gobelin,le Berseker et Moi
-On vas t’appeler Moi? demanda le Nain. C’est une idée ridicule.
-Je pensais l’Elfe Noire, répondit l’intéressée.
-On peut pas te trouver un autre nom? demanda le Gobelin, parce que ça vas vite être soulant là.
-Certes ,approuva le Voleur.
-Hummm… j’ai lu quelque part ,dit le Garde, qu’on appelait les elfes noires les drows.
-Ok, ça marche pour la Drow acquessiat l'intéressée.
Sur ce , ils se couchèrent tandis qu’un claquement métallique se résonna dans le donjon.
Le thé est prêt , maître, annonça une voix métallique, à, et une bande d’aventuriers attends devant le donjon.
-Merci, Ga… comment tu as dit que tu t’appelais ?demanda le mage.
Il était d’un âge incertain, ni vieux ni jeune, d’ailleur c’était plus un prêtre qu’un mage.
-G.A.F.A, ou Génial. Assistant.Fléau. d’ Aventuriers. répondit la voix.
Le prêtre se demanda pourquoi il avait commandé un tel assistant aux gobelins, en effet, il occupait la majeur partie des caves, avait une grosse armoire dans son bureau et ses bras, yeux et oreille étaient présent dans une grande partie des couloirs. En effet G.A.F.A. était une machine terriblement efficace, même si il souffrait d’un léger défaut d’ego et qu’il commandait plus au prêtre que l’inverse.
-D’accord G.A.F.A., je propose d’augmenter les gardes du 2ème niveau…
-Non, je propose d’envoyer deux orques lourds derrière les portes.
-Et pourquoi , je te prie? dit-il en soufflant sur son thé.
Votre cerveau n’est pas assez performant pour comprendre mon plan parfaitement parfait, mais , pour résumer, les gardes supprimeront leur voleur, puis attaqueront les mages selon la tactique que j’ai moi même conçu et enfin poursuivront les survivants qui terrorisés, tomberont dans la fosse de piques.
-Certes ça à l’air terriblement efficace.
-Je sais, je sais…
-Bonne nuit GAFA.
-Bonne nuit maître.
Sur ce, il but son thé qu’il trouva affreusement amer, et se coucha énervé, tandis qu’un ensemble de cliquetis montrait que G.A.F.A. travaillait dans le noir.

La deuxième troupe se couchait pour partir le lendemain pour le château d’Arrrr….


Suite

[elohane]

Salut ! J'ai lu ton histoire, ou du moins le début.
C'est trés " donjon de Naheulbeuk "
En tout cas ça ressemble a la BD.
Ça m'a plue !

[JohnIbigoude]

Grillé
Merci, je termine le 3 ème chapitre où apparaitra bientôt une de mes idées, si ce n'est l'idée, qui m'as le plus plu.

[elohane]

Ok!!! Impatiente !

[JohnIbigoude]

CHAPITRE 3



Au petit matin, après un temps de réveil , les aventuriers se remirent devant la porte et réfléchirent, il s’agissait sûrement d’un canular. On charge alors le Voleur à ouvrir la porte, qui éloigna le reste de la troupe pour ne pas divulguer sa méthode extrêmement délicate selon ses propos.

Tandis qu’il avait l’air de travailler sur la serrure, les autres aventuriers s'ennuyaient, le temps passait lentement. Alors que dans le château, l'excitation était à son comble, les orques s’impatientaient, accolés contre la porte, le prêtre était assez nerveux et GAFA attendait que son plan aboutisse. Normalement dans quelques instants, le Voleur allait ouvrir la porte dont la serrure était très simple à crocheter.


-Bon, on envoie qui? demanda le Nain, qui commençait à s’ennuyer
-Merci de t’être proposé. dit l’Elfe
-Quoi, j’ai rien dit du tout, moi!
-Et si on tirait à la courte paille? proposa la Magicienne.
-Et si on trouvait des pailles? raillat le Nain.
-J’en ai. répondit-elle avec un air supérieur qui l'agace au plus au point.

Le groupe tira et ce fut au Pyromane d’y aller.Il s’approcha doucement, puis s’arrêta. Puis repartit sous le regard noir de ses compagnons, puis arrivés aux trois quarts du trajet, il s’arrêta et demanda d’une voix hésitante:

-Euh… t’as presque fini?

C’est alors que le Voleur, se jeta sur lui et le plaqua en criant “À terre!!!” déjà, il le criait avec trois points d’exclamations, ce qui était plutôt mauvais signe. Mais le Pyromane s’en tira plutôt bien. Mieux que la porte, déjà, qui éclata en échardes emportant avec elle des morceaux d’une viande grillé verte indéterminée. Et mieux que le groupe, qui se prit les échardes mais ne ressentirent pas le souffle de l’explosion, pour une raison étrange et contraire aux lois de la physique. Alors que le Voleur se relevait en époussetant la poussière qui maculait sa robe, la Drow s’avança vers lui d’un pas furieux mais déterminant et cria d’une voix colérique mais légèrement tremblante:

-Mais t’est malade! C’était quoi ce bordel!!?
-Euh… C’était…
Avant qu’il puisse répondre, la Barbare s'avança et le frappa d’une telle force qu’il s'effondra sur le sol pour ne plus se relever.
-C’était quoi? demanda le Pyromane, qui avait un air plus intéressé qu’il n’aurait fallu
-Poudre n°2, annonça le Gobelin, chez moi on s’en servait pour condamner les grottes dangereuses.
-Ce n’est pas les gobelins qui rendent les grottes dangereuses? demanda de façon sarcastique le Nain.
-Disons que les gobelins aussi craignent les déchets alchimiques… mais là n’est pas le sujet, pourquoi as tu détruit la porte au lieu de l’ouvrir?
Pas de réponse. Finalement, il tourna la tête, s’approcha du Voleur et annonça:
-Je crois que tu l’as tué…
-Comment?cria le Garde tandis que le Nain éclatait de rire, c’est quoi cette bande de malades?
-Monstre ! beugla l’Elfe, alors qu’elle se mit à pleurer.
Pendant ce temps, les esprits s’échauffèrent et la Magicienne se demanda : “C’est ça les missions? Des aventuriers qui s’entretuent avant même d’entrer dans le donjon? Il faut vite que quelque chose se passe où ça vas finir en massacre…”. C’est alors que le Voleur se releva avec un sourire mesquin et lança:
-Surprise, c’était une blague!
La Magicienne s’avança d’un air furieux, lui décocha un coup de bâton au visage et le martèle de coups de pied:
-Es-pèce-de-co-nnard! lâcha t-elle en ponctuant chaque mots d’un coup de pied.
Finalement, le Garde et la Barbare durent lui saisir chacun un bras et l’écarter du corps recroquevillé du Voleur. Celui ci sentit que l’on avait arrêté de le frapper et se leva avec précaution:
-Pourquoi as tu détruit la porte au lieu de l’ouvrir? redemanda le Gobelin
-C’est une technique efficace contre les pièges, j’ai entendu dire qu’on confrère était mort brûlé vif à cause d’un critique de crochetage.
-C’est vrai que c’est mieux de mourir brûlé avec sa propre explosion...
-...et...hum... je croyais que c’était urgent…
-Vu tout le temps que t’as passé , je me demande quand j'aurais fini avec la méthode lente… railla la Drow
-Certes…
-Je ne sais pas vous, mais moi cette odeur de bacon ça me donne faim!
Le garde s’approcha de la porte, recula d’un air dégoûté et contesta:
-C’est pas du bacon.
-Ah, c’est de la vache?
-Nan c’est pas de la vache!
Le Nain s’approcha d’un morceau calciné , le mit dans sa bouche, le machat et l’avala:
-ça me semble être du cheval…
-C’est pas du cheval!
-Comment tu le sais?
La figure du garde se décompose et il bredouilla:
-Euh….C’est…..que….
-Quoi, dis le moi, merde!
-Viens voir.
Arrivé sur place, le Nain devint vert et se fourra les doigts dans la gorge. Surpris par sa réaction, le Voleur s’approcha de la porte et regarda. Il dit:
-Certes…
-Quoi, certes? demanda le Berseker.
-C’est de l’orque...
En effet, un pied vert ensanglantée reposait délicatement sur ce qui se révéla être le début d’un couloir.C’est alors qu’il fallut décider de qui irait en éclaireur. Après un bref regard entre les aventuriers, une envie de vengeance planait dans l’air. On désigna donc le Voleur.
Celui ci marcha doucement, puis il s'arrêta, alluma son bourdon (ce qui ont bien lu ont remarqué que le Voleur s'intéressait à la magie) et puis il repartit. Arrivé au milieu du couloir, il demanda:
-Euh… il y en as qui savent se battre, ici?
-Moi, je me suis entrainé sur des légumes chez moi, dit l’Elfe
-Si des courgettes m’agressent, je te préviendrais...et toi, demanda t-il en désignant le Berserker, t’es pas censé devenir furax et tout péter?
-Non, dit-il timidement, je suis seulement débutant...
-Non mais c’est quoi cette troupe? Qui s’est déjà battu en condition réelle?
Finalement, seul la Barbare leva la main et le Voleur repartit encore plus inquiet vers le couloir. Arrivé à une intersection, il posa la question de la discorde.
-Euh… on vas à droite ou à gauche?
-A droite! dit le Nain
-A gauche! clama l’Elfe
-Au centre! dit la Barbare, qui n’avait manifestement rien compris.
-A droite ou à gauche? demanda le Voleur
-On peut toujours faire un pile ou face. proposa le Garde
-Et si ça tombe sur la tranche? railla le Voleur
Une volée de regards noirs lui indiquèrent que ce n’était pas le moment de plaisanter.
-Oups, désolé...
-Au pire, on n’as qu'à demander à l’Elfe de tirer, s’exclama le Nain, elle est tellement mauvaise que ce sera du pur hasard!
-Non, je n’ais pas envie de repartir à l’entrée! ajouta le Voleur.
C’est alors qu’une voix intérieure lui indiqua “tu es un salaud”. Finalement, l’Elfe tira de rage en visant la gauche, mais le projectile se ficha dans le mur en face, ce qui fit dire à la Barbare:
-Voilà, j’avais raison!
-Et comment tu veux qu’on aille par là? railla la Magicienne.
-Oh, je connais bien un moyen… dit le Voleur en sortant un tube rouge d’une des poches intérieures de sa robe, avant de le ranger, les côtes redevenues soudainement douloureuses.
-Et bien mois, je vais à gauche , imposa le Nain en partant. Si vous voulez survivre, suivez moi...
Un bruit de lame qu’on dégaine suivi d’un sifflement puis d’un choc sourd qui résonna à travers tout le couloir couvra ses derniers mots.
-ça vas ? demanda le Berseker, en s’engouffrant dans l’embranchement.
Heureusement, ou malheureusement suivant certaines, le Nain était indemne. En effet, la lame censée éventrer l’aventurier qui passait par là n’était pas conçu pour occir les nains. Le morceau de métal était profondément encastré à vingts centimètres de hauteur au dessus du Nain, ce dernier était quand même profondément choqué.Suite à un commun accord, ils retournèrent sur leurs pas et prirent la direction précédemment indiquée par l’Elfe, le Voleur étant toujours l’éclaireur.
- Que vois-tu? demanda la Drow.
-Oh je vois des pierres carrée de type “pied d’ogres”, datant sans doute de l’ère des Grands Empires, c’est drôle…
-Quoi ?demanda une voix rendue aiguë par le stress et l’impatience.
-On dirait qu’il y a un lapin difforme gravé entre les briques , dit il en le montrant de sa dague,mais c’est seulement dû à la découpe irrégulières des pierres par des outils bon marchés...
-On s’en fout! On n’est pas en visite touristique! Est-ce qu’il y a des ennemis dans le coin!
-Ah oui, dit le Voleur , il y a un garde ventru avec une sacrée grande pique qui tente de m’attaquer de manière furtive mais c’est visiblement un échec totale…
-Yaaaaa! hurla la Barbare
Le pauvre garde , apeuré par cette apparition, tenta de reculer et brandit sa lance à bout de bars. La guerrière trancha la hampe d’un coup d’épée et entailla le bras du garde qui trébucha et égorgea sur le poignard que le Voleur tenait toujours:
-Je n’ais même pas fait exprès. dit ce dernier.
-T’es franchement pourri comme éclaireur! gronda le Pyromane
-Même pas merci, je vous ais quand même sauvé la vie, quoi!
-Non, tu as sauvé ta vie, car je l’aurais buté de toute façon expliqua sobrement la Barbare.
Il se tut et les autres continuèrent, le laissant en pleine réflexion.C’était manifestement un cul de sac mais il y avait une sortie. Forcément. Alors que la Magicienne commençaient à stresser, que l’Elfe était harcelée par les remarque du Nain sur son tir et que le reste du groupe s’ennuyaient profondément, le Voleur rompit le silence:
-Et sans moi, comment auriez vous ouvert cette porte? demanda t-il en désignant un battant en bois.
-Pourquoi tu ne l’as pas dit plus tôt? demanda la Magicienne, d’une voix un peu forte.
-Il fallait vraiment être aveugle pour ne pas la voir , justifia t-il.
En effet, une fois la porte remarquée, on voyait que sa couleur différait légèrement de celle du mur. Alors que le Berserker approcha sa main de la poignée le Voleur se jeta devant lui en criant “Attention!”. En effet, certaines serrures d’aspect inoffensifs recelait d’horribles maléfices: certains faisaient exploser les os, d’autres transformaient les jambes en compotes et certains donnaient même une odeur perpétuelle de fromage trop fait aux guerriers qui avaient le malheur de l’ouvrir ( même si pour la plupart, l’odeur était dû à une hygiène déplorable) . Il fallait être prudent avec ça. L e voleur s’accroupit et examina la serrure durant de longue minute. Finalement , il se releva et affirma:
-C’est bon , il n’y as pas de piège.
-Ok, dit la Magicienne avec un sourire manipulateur, alors tu peux l’ouvrir!
-Comment ça? Ce n’était pas au Berserker de le faire?
-Oui, mais je n’ais pas envie de puer comme le Nain durant le reste de mes jours à cause de ton incompétence! répondit l'intéressé
-Ce sont tes frêles narines qui n’apprécient pas mon parfum viril répliqua le nabot.
Ce qui déclencha une querelle entre l’archère et le barbu. Tandis qu’ils se donnaient des mots en “ard” et en “asse”, le Voleur, l’air légèrement inquiet, approcha sa main de la poignée, puis la tourna avec prudence, et doucement, très doucement, commença à ouvrir la porte, puis il l’as lança presque en sortant son poignard,ce qui n’empêcha pas un rayon mauve de l’atteindre en pleine tête. Alors qu’il recula, il trébucha sur sa tunique et s’effondra par terre.

-ça va? demanda le Garde
-Oui, oui, j’ai seulement un bourdonnement dans la tête.
- Tiens, il se pourrait que ce soit le maléfice d’explosion de crâne. dit la Magicienne
-Ah bon?
-Oui, il y a de grandes chances qu’il s’agisse d’un maléfice mortel et que tu décède dans d’atroces souffrances…
- C’est dans quel livre que t’as lu ça? demanda t-il d’un air inquiet.
- Euhh… Docteur Ty-simau, je crois.
Le Voleur laissa exploser son soulagement. Puis il se rendit près de la porte et dit:
-Euh… ce n’est qu’un placard à balais…
-J’imagine qu’il n’y as pas de double fond où un truc dans le genre? demanda la Magicienne
-Non, à moins que…
-A moins que quoi?
-Et le Nain, tu veux bien me prêter ta hache!
-Vas te faire voir!
-Et pour une pièce d’or?
-…
-Alors?
-Bon ok, mais tu la salis pas, hein.
L’échange se fît et, alors que l'arcaniste s'apprêtait à lui demander ce qu’il contait en faire, il prit un peu de recul et, d’un ample mouvement du bras, l’envoya valser prestement dans le fond du placard, révélant un espace vide, que quelques coups supplémentaires tachèrent d’agrandir.Enfin, il alla voir le résultat et dit:
Et, il y a un couloir ici!
Ils s' engouffrirent dedans et ils découvrirent un couloir sombre mais propre, ce qui changeait de tout ce qu’ils avaient pu voir auparavant. Alors qu’il était au milieu du couloir, le Voleur demanda:
-Vous n’entendez rien?
-Quoi?
-Je ne sais pas, un grincements de plus en plus rapide, c’est effrayant…
C’est alors qu’apparurent trois orques au bout du couloir, ce qui fit sursauter l’Elfe et fit lâcher un juron au Voleur. La bataille démarra et le Gobelin trembla d'excitation , il allait pouvoir utiliser son arme. Un nuage de fumée et une explosion plus tard, deux êtres furent à terre. Un orque , touché par le projectile à la jambe, et le Gobelin, projeté par la puissance de l’explosion. C’est alors que le Berserker se mit à grogner en fermant les yeux avec force:
-ça va? demanda le Pyromane.
-Il essaye de se mettre en rogne. dit posément le Voleur, alors que le Garde était réfugié derrière son bouclier, que la Barbare s’amusait à donner des coups d’épée à un pauvre adversaire qui ne pouvait qu’encaisser la puissance du choc en reculant, sans pouvoir riposter malgré la stratégie sommaire qui ne fonctionnait que grâce à la force physique pure et que le Nain donnait des coups de pieds dans la tête de l’orque estropié.
-Pense à quelque chose qui te met en colère…
- Les voleurs! railla la Magicienne
-Merci bien… répondit-il derrière sa capuche.
-Les méchants! dit l’Elfe, ce qui était terriblement naïf.
-Les connasses d’elfes! cria le Nain en se détournant momentanément de sa victime
-Les petits cons barbus!
-Les blondes sans cerveaux!
-La magie! hurla la Barbare, car elle était presque à l’autre bout du couloir
-Vous me faites tous chier! s’époumona le jeune guerrier.
Alors il s’avança vers l’orque qui harcelait le garde avec la même technique qui la Barbare, et le décapita d’un revers de la main. Puis il écrasa le crâne de l’orque mourant avec la pointe de sa botte, avant de courir vers l’obscurité et de , selon les dires de la Barbare “défoncer sa sale gueule” au survivant, c’est à dire en le coupant quasiment en deux. Enfin, il revint avec un air supérieur et dit d’une voix hautaine:
-Vous êtes content?

Et ils se mirent en route. Après quelques pas, le Voleur souffla aux mages:
-Je crois savoir quel sort m’as touché toute à l’heure…
-Et?
-C’est le sort, d’Otto Rhâ-Dihau.
Ce fameux sort, inventé par un orque il y a de cela des années, mettait dans la tête de la victime de la musique en rapport avec les évènements. Bien sûr, il y avait un temps de réglages, d’où les bruits incertains entendus par le Voleur. Au petit matin, alors qu’il rangèrent leurs affaires le Voleur eu une musique dans la tête.



< Israélites
Desmond Dekker




Suite

[JohnIbigoude]

Tout d'abord merci pour ce retour positif,elohane, et pour ceux qui ont pris la peine de jeter un oeil a mon histoire.
L'idée de la musique m'est venue car j'adore en écouté en lisant. Quelques fois je choisirais pour les paroles, ou juste pour le rythme. Je n'arrive pas à faire la mise en page que je souhaitais pour l'annonce du morceau. Pour ceux qui veulent voir la mise en page prévue, et jeter un oeil à la progression de l'écriture d'un chapitre, voici le lien du Docs ou j'écris :

https://docs.google.com/document/d/1eBV ... sp=sharing

P.S: Je ne sais pas vous, mais moi, de voir toutes ces histoires, parfois les premières, postées sur ce forum, ainsi que la qualité des écrits, ça me motive à essayer.

[JohnIbigoude]

CHAPITRE 4




Après que le Voleur eut fini de chantonner de manière passablement agaçante, ils se remirent en route dans le donjon. Un squelette décomposé reposait sur le sol, juste devant une porte, le Voleur s’arrêta, se mit à genoux devant lui et baissa la tête, comme si il était en deuil. La Drow s’approcha et lui demanda à voix basse:
-Tu vas bien, tu le connaissait?
-Nan, je lui fait les poches! répondit-il d’une voix agacée.
-Et alors? demanda le Nain, avec un ton plein d’espoir.
-Je crois que j’ai trouvé une vertèbre intacte…
-Mais c’est dégueulasse! dit l’Elfe avec un air outré.
-Ouais, mais ça coûte trois pièces d’or en boutique, et un sou et un sou.
-T’es plus radin qu’un Nain ralla la Magicienne, avant de s’écrier:
-Mais? Tu pratique la nécromancie?
-C’est les types qui font des trucs bizarres avec des cadavres? demanda le Nain.
-Si tu veux parler de les contrôler , d’écouter les morts ou d’aller dans le monde des démons, oui, mais comme je pense savoir que tu pense que je pense que je sais ce que tu pense, alors tu parle de la nécrophilie, et c’est pas pareil.
-...? demanda l’Elfe, perdue après le deuxième pense.
-Non, il ne couche pas avec des morts, résuma la Magicienne.
-Ah, c’est plus clair d’un coup! dit le Nain. Donc tu vas le contrôler et défoncer tous les obstacles avec?
-Non, il ne le fera pas car il n’est pas nécromancien, n’est-ce pas? demanda la Mag
-Non je ne vais pas le faire ( air soulagé de la Magicienne) car il faut beaucoup d’ingrédients et énormément de mana pour faire durer le sort…
-Donc tu est nécromancien?
-Bah oui, alors?

En effet, pour une raison étrange, les nécromanciens sont assez mal vu dans la plupart du multivers. Est-ce parce qu’ils ont la mauvaise habitude de laisser des morceaux de corps humains trainer un peu partout? Où encore le fait que certains tuaient leur voisins pour amasser de la puissance? Bref, on comprend mieux pourquoi certaines professions sont mal aimées. Les éboueurs, par exemples…

-Et alors? On a un putain de nécro dans notre équipe, et alors?
-Tu crois franchement que si j’avais voulu vous tuer, je ne l’aurais pas déjà fait? J’ai dans mon sac assez d’explosifs pour défoncer tout le donjon…
-Ah bravo s’exclama la Magicienne
-Mais t’es malade!couina l’Elfe
-On vas tous crever! dramatisa le Garde
-Tu m’en prête un peu? demanda le Nain
-Ma pièce d’or. répondit l'intéressé .
L’échange se fît sous le regard noir du reste du groupe.Ils repartirent dans un silence gêné, quand un homme entre deux âge passa devant eux, s’arrêta et les regarda avec des yeux ronds:
-Mais vous êtes qui vous? demanda la Drow
-Euh… je suis un aventurier, un prêtre de niveau 3
-Comme tu es jeune s’il te propose des bonbons, refuse chuchota le Voleur au Berserker.
-Niveau 3? Vous ne voudriez pas vous joindre à votre quête?
-Non, sans façon… on reste en contact?
Sur ce, il repartit.
-Il était bizarre, lui? demanda l’Elfe
-TOUS les prêtres sont bizarres! s’exclama le Pyromane.

Alors qu’ils se demandaient quel était cet étrange personnage, ce dernier reprit son souffle, après avoir traversé trois passage secrets et monté deux étages, puis il cria:
-GAMA!!! Tu…
-G.A.F.A., maître.
-Ouais, machin, tu as dit que le couloir serait désert, non?
-C’est votre gras qui vous a ralentit, si vous étiez en forme, vous auriez largement pût les éviter…
-Quel sont ces insinuations? Esclave…
-L’esclave à dépassé le maître, il me semble…
-On dit l’élève à dépassé le maître.
-Comment peut-tu oser insinuer une chose pareille?
-Je rectifiais juste l’expression que tu as employé…
-Comment, j’ai toujours raison, seul ta nullité fausse mes plans géniaux!
-Huum… Attends, c’est moi le maître!
-Quel sont vos ordres?
-Détruit les! Détruit les tous! Ah!ah!ah!ah!aaaaah!
Bruit d’engrenages.Déclenchements automatique d’arbalète. Cris. Silence. C’était fini pour eux. Tout était fini.

My way
Frank Sinatra

-Et le deuxième groupe maître?
-Quel deuxième groupe?
-Celui qui vient de franchir la porte…
Une expression mauvaise passa sur son visage et il dit:
-Euh? On va s’amuser.
Et il lâcha un rire diabolique.

Pendant ce temps, le second groupe, un nain, un reptilien, une elfe, un sorcier , une prêtresse ainsi qu’un ranger que tout le monde appelait “le boy -scout” voir “le scout-eur” ( Le scouteur de la Terre de Khôm est une espèce rare , doté de roues( à ne pas confondre avec le rouqin marteau, qui est une bête féroce et souffrant de troubles mentaux et qui, elles se tient sur deux roux ), et qui est un cousin du “vélocycletteraptor” ). Bref, alors qu’il rentrait dans le couloir , chacun alla de son commentaire:
-Je trouve ça très pratique, le couloir est bien illuminé. C’est cool pour jeter des sorts.
-Fais gaffe! dis le Nain. J’ai un cousin qui s’est retrouvé avec des jambes en plus!
-Vous n’êtes pas tous cousins, vous?demanda l’Elfe
- Je t’emmerde, toi!
Sur ce, il lui donna un coup de pied dans la jambe.

Hélas, le groupe ne savait pas qu’il s’approchait d’une mort atroce et immuable.

Suite

[elohane]

Salut !
Ton histoire est vraiment bien.
Arcaniste n'est pas un nom pour le jeu vidéo Destiny?

[JohnIbigoude]

Hhmmm... Je ne sais pas. Après, arcaniste est un terme plutôt générique , puisqu'il fait référence aux arcanes ( Ex: Les arcanes du mal, Maxime Chattam) donc au mystérieux. C'est pour cela que l'on s'en sert pour désigner les mages et la magies, de la même façon que les Arts Occultes.

Voilà.

[JohnIbigoude]

CHAPITRE 5


Alors que la troupe continuait d’avancer, le Nain et l’Elfe furent placés respectivement à l’arrière et à l’avant du groupe. L’Elfe trouvait qu’il y avait une odeur de barbecue dans l’air. Ils continuèrent dans le couloir et, arrivés à l’embranchement, ils décidèrent d’allumer une torche, ce qui se fit vite grâce à un Jet de flamme lancé par le Sorcier.C’est alors que vînt la question capitale:
-Euh… on prend par où? demanda le Boy Scout.
-On dit, on tourne où? reprit le Reptilien.
-A gauche! répondirent en coeur le Nain et l’Elfe.

Ils venaient d’arriver à un évènement exceptionnel , en effet, les deux espèces ont très très très rarement une réponse innée semblable. Certains experts affirment que les Dieux qui les ont conçus ont mûrement réfléchi leur choix, en effet, les Nains étant entêtés par nature, et les Elfes ayant la fâcheuse habitude de surestimer leur capacités, les guerres nanos-elfiques ont été très fréquentes jusqu'à quelques siècles ( en effet, ces guerres faisaient souvent des morts dans les pays environnants, à cause de la rage guerrières des clans nains et de la stupidités des Elfes, l’Empire du Mal les avaient contraints à une paix forcée, sous peine d’être envahis par une des armées les plus puissantes au monde, qui pouvaient les pulvériser avec de simples tirs de sommations). Brefs, le fait qu’ils puissent avoir le même avis aurait pu entrer dans les journaux locaux, si il y avait eu des journalistes, mais aussi des survivants… .

Alors qu’ils commençaient à s’avancer, l’Elfe fit remarquer:
-Oh, regardez, il y a une grande lame dans le mur
-ça sent mauvais… grogna la prêtresse, que Flounck nous viennent en aide.

Flounck était la divinité des objets tranchants, ce qui expliquait le fait que le bâton de la prêtresse était couverts de fin rubans de métal coupants.

-On devrait envoyer le Reptilien en éclaireur, proposa le Boy Scout
-Pourquoi, je te prie? demanda l’intéréssé.
-Tout le monde sait que ta peau est solide et que tu guérit plus vite que nous tous ici.
-C’est de l’espécisme…
-Non, c’est de la stratégie!
-Hum…

Alors il s’avança précautionneusement. Un pas, puis un pas. Encore un pas. Clic,clac faisaient ses griffes sur la pierre froide. Clic, clac, clic , clac, clic, clac...clic....clac Schlllling.L’homme lézard se retourna précipitamment à la recherche d’un ennemi ou d’une lame avide de sang, mais il s’agissait seulement du Boy Scout qui dégainait son glaive. Le Reptilien était seulement à la moitié du couloir, alors il continua en comptant. 1...2...3...4...5...euh, y’a quoi après cinq? 7? ah oui six...6...7...SCCCCCCLINK il esquiva la lame qui plongeait vers lui avec une vitesse surhumaine, fit un salto et atterrit à pied joint en regardant son groupe:
-Alors, c’est qui le meilleur?
-Euh , toi? proposa la prêtresse.
-Et ouais! proclama t-il en écartant les bras.
schhhhlaaarg! fit la lame, coupant le bras gauche du Reptilien, faisant jaillir un jet de sang vert et épais, avant de s'écraser aux pieds du Nain, qui, une fois le stress passé, fut pris d’une crise de fou rire:
-Ah!Le nul!!!
-Quoi mais venez m’aider, merde! brailla le manchot.
-Euh, j’ai pas trop envie de me faire planter… dit le Sorcier.
-Rapproche toi! cria le Boy Scout, en proie au stress
Alors que le Reptilien se rapprochait d’un pas prudent, et que l’on voyait de mieux en mieux sa blessure, l’Elfe se mit à ressentir une forte nausée, avant de s'accroupir et de vomir. Sur le casque du Nain. Et sur sa barbe. Ce qui lui fit faire une action stupide. Il agita sa hache dans tous les sens en criant:
-A l’aide! J’me suis pris un sort!
-Mais non, répliqua calmement le Boy Scout, l’Elfe t’as juste vomis dessus!
-Je vais la buter cette pétasse dit il en s’approchant d’un pas résigné du Sorcier.Celui ci, sentant le danger venir, au sens propre (si l’on peut dire ainsi) comme au figuré, lança un sort de Nettoyage , ce qui eu pour effet de rendre le Nain tellement propre qu’une partie de son odeur naturelle disparut.Après ce début de conflit diplomatique inter-espèces , il fut indispensable de soigner le moignon sanglant du Reptilien. Alors que celui ci était déjà anesthésié par les puissants antidouleurs présent naturellement dans son sang, il fallu lui mettre un garrot pour empêcher l’hémorragie. Comme personne n'avait prévu de bandages propres, ils durent se contenter du bas de la tunique crasseuse de Sorcier, arrosé d’une vieille eau-de-vie qu’avait le Nain. L’outre fit l’objet d’âpres négociations et le Reptilien dû signer un contrat qui l’obligeait à payer dix pièces d’or dès qu’elles seraient en sa possession. Même dans l’urgence, un Nain reste un Nain. Revenons au bras de l’Homme Lézard. Cette espèce à la particularité de pouvoir faire repousser ces membres coupés, de la même manière que les axolotls. Dans un an, le Reptilien pourra de nouveau manier la hache à deux mains.Si il survivait jusque là… . Après avoir changé de direction, les aventuriers virent sans peine le fond défoncé qui ouvrait sur le couloir. Puis ils aperçurent le corps du garde, qu’ils oublièrent bien vite en voyant quelque chose briller au fond du couloir. Ils coururent pour se l’approprier avant les autres. Hélas, ce ne fut que la tête d’un Nain casqué, décapité probablement par un carreau puissant. L’Elfe cria et le Nain, jura. Finalement, ils choisirent de continuer doucement, tandis que le Boy Scout restait en arrière. Mal lui en pris...ou pas.
BOOOOOOOM!

Une énorme explosion pulvérisa la quasi-totalité du groupe, ainsi qu’une partie du mur et vitrifia le sable qui avait servi de mortier temporaire . Alors que le Boy Scout avait un désagréable sifflement dans la tête, grâce au mur qui l’avait protégé de l’onde de choc, ses compagnons n'eurent pas la même chance: pulvérisés, le Nain, l’Elfe et le Sorcier, alors la Prêtresse était morte projeté contre un mur et brûlée au troisième degrée, et que le Reptilien souffrait d’hémorragie interne et que son bras valide avait été réduit en charpie. Le Boy Scout, s’avança à travers le couloir, la plante des pieds brûlée par la chaleur de l’explosion. Alors qu’il commençait à y voir clair, il entendit des bribes d’une conversation qui semblait animée. Puis des rires. Il sentit alors sa colère monter alors il se redressa totalement, et se mit à avancer d’un pas déterminé et ferme vers le bout du couloir. C’était impressionnant. Ou pas. En effet, il marchait de travers à cause d’une douleur à la cheville droite. Il avait également un filet de bave séchée sur le menton. Ah oui, son rictus de colère le faisait plus ressembler à un cheval qui montre les dents qu’à un guerrier enragé. Et sa carrure ne lui conférait pas un aura dissuasif. Mais bon, il faut faire avec ce qu’on as… .

Suite

[elohane]

Ha Ha Ha !
J'aime trop !

[JohnIbigoude]

CHAPITRE 6

Le garde s’arrêta, le temps de se calmer, l’explosion avait fait vibrer les murs et l’avait fait tomber. Il se calma, et dit:
- C’était puissant!
-Bah ouais, je sais ce que je fais! répliqua le Voleur.

En fait, il y a eu un petit problème dans la stratégie de G.A.F.A. . Alors que les carreaux devaient les perforer, il avait oublié deux choses : tout d’abord, que les gobelins qui nettoyaient ses détecteurs alchimiques avaient été renvoyé, ces derniers étaient donc gras et imprécis. Et qu’une patrouille qui était ethniquement semblable(nains, elfes et humains) avait été envoyé dans le secteur. Ainsi, ce pur hasard à fait qu’un groupe de garde avait été envoyé au paradis des Aventuriers, avant une désagréable et humiliante redirection vers le bon lieu. Cependant, le groupe n’était pas sorti indemne. En effet, le Voleur avait été frôlé par un projectile, ce qui eut pour effet de lui brûlé le bras et fut brutalement stoppé par son sac. Le Voleur ouvrit ce dernier fut prit d’une colère soudaine : sa vertèbre fraîchement ramassé était brisée en deux! Le Nain pensa qu’il pouvait se servir sur les corps des gardes, mais la Magicienne l’en empêcha car l’Elfe commençait à se sentir mal. S’ensuit un débat sur la propreté, la bienséance, l’honneur envers les défunts ( le Voleur retourna cet argument en disant qu’on les honoraient très bien en les rendant utiles) et pour une raison étrange, le Gobelin demanda si la nécrophagie humaine était un fait moralement acceptable. En effet, il faisait partie d’une espèce qui devait survivre en permanence, et quand soixante-six kilos de cadavre, os exclus, étaient disponible, il ne fallait pas se gêner. Finalement, il partirent sans profaner les cadavres.

Cependant, le Voleur n’avait pas digéré la perte de trois pièces d’or, alors il piégea le couloir avec une grosse dose d’explosifs et tendit un fil dans le couloir en guise de détonateur. Cela pris tout au plus cinq minutes, ce qui montra son habitude à piéger des couloirs. Dans sa rage, il n’avait pas vu que c’était absurde de faire exploser vingts pièces d’or d’explosifs pour venger la perte de trois ( même si ce n’était pas grave car il les avaients volés) .Mais bon, revenons à nos moutons:
-On ne devrait pas continuer? demanda le Berserker
-Pourquoi? demanda le Nain. Nos poursuivants viennent d’exploser!
-Oui, mais cet énorme déflagration doit avoir rameuter tous les employés armés du donjon.
-Certe. dit le Voleur. Comme les trolls et leurs haches immenses.
-Oui…
-Où les liches pourris?
-C’est quoi une liche?
-Oh, juste un sorcier mort-vivant…
-Ah cool…

Finalement, le Pyromane se dit qu’il n’avais pas trop envie de mourir coupé en deux, alors il rappela:

-Alors, on part?

Ils partirent donc vers l’inconnu. Ils croisèrent de la poussière, des araignées, des cadavres trop moisis pour récupérer quoi que ce soit dessus, bref rien d'intéressant. Mais, finalement, ils découvrirent une large porte d’où émanait une lueur spectrale. Une crypte? Personne ne le savait. Finalement la question se posa, qui allait donc ouvrir cette porte, ou, plutôt:
-Hé le nécrophile! Grouille toi d’aller faire péter la serrure! s’impatienta le Nain
-On dit nécromancien… et je ne vais pas faire péter la serrure, je vais la crocheter avec toute la grâce et l’élégance due à mon statut! s’offusqua le Voleur.
-Comme la porte toute à l’heure? railla la Magicienne.
-Groumpf!

Il allat près de la poignée, fit craquer ses doigts avec une élégance exagérée, puis tourna le dos au reste de la troupe, leur masquant son travail. Il lachat quelque “Hum” , “Ah oui” et “Certes” sur un ton très professionnel, puis dit “Ah ah”, avant de se retourner et d’ouvrir majestueusement le battant, avant de se courber et de leur faire signe de passer. Alors que chaque aventurier passa l’un après l’autre dans l'entrebâillement, le Gobelin s’arrêta devant le Voleur et chuchota:
-Dis moi la vérité, la porte n’était pas fermé.
-Le raconte pas aux autres…

Finalement, le Voleur s’engouffra en dernier dans la pièce est son visage fut inondé de lumière spectrale, ce qui eut pour effet de l’éblouir mais également de montrer son visage, qui présentait un air intrigué. Après que ces yeux se furent habitué, il regarda vers le reste du groupe et vit que la Magicienne le fixait avec un air interrogatif, presque accusateur. Il demanda:
-Quoi?
-Rien,rien…

Il n’aimait cet air, semblable à celui qu’elle avait pris avant de , du nom de la technique ancestrale du coup de pied, le zlataner. Mais bon, il avait d’autres sujets de préoccupation, comme le fait que la salle soit envahie de fantôme. La quasi-totalité étaient composé d’un ectoplasme tellement transparent qu’ils étaient inoffensifs, mais un, un vieil homme barbu doté d’une couronne, était tellement brillant qu’il était presque composé d’Ichor ( l’ichor est un ectoplasme tellement concentré qu’il brûle presque tous les matériaux connus, et seul les armes magiques sont de tailles à combattre les êtres composés de cette matière) . Ce dernier était un spectre alpha, car le reste de la horde s’écartaient sur son passage, alors qu’ils se rentraient dedans et fusionnaient presque entre eux.

-La regarde, souffla le Pyromane, c’est quoi comme fantôme votre avis?
-Un mort vivant, non? dit l’Elfe.

Là, on voit bien que les elfes ne peuvent survivre hors de leur forêt natale. En effet , même les nains les plus arriérés savent qu’il existe plusieurs sortes de fantômes, comme les Poltergeist, plus éthérés mais qui prennent possession de la pièce dans laquelle ils rentrent, et qui peuvent ainsi faire valser mobiliers et aventuriers, où les métamorphes, qui adoptent un aspect terrifiant pour distraire leurs ennemis et les abattre avec des sorts. Même si les spécialistes s’accordent à dire que les esprits les plus terribles sont les Poursuivants, une espèce très rares mais dont le toucher, extrêmement concentré en énergie spectrale qu’il peut provoquer la mort. Mais il fallait également craindre les autres morts vivants, liches, zombies ou squelettes. Bref, il fallait faire attention aux approximations.

-C’est étrange, il ne ressemble à rien de connu, acquiesça la Magicienne .
-Il me dit un truc… commenta le Voleur.
-Vrai. Je crois qu’il à dit “Allez vous faire voir”, confirma la Barbare.
- Non, je voulais dire que je l’avais déjà vu…

Un vent glacé les fît taire et une voix grave cria:

-Etrangers, je vais vous tuer! Vous êtes dans les villes, vous êtes dans les campagnes vous êtes sur…
-Super! Il est xénophobe en plus! lâcha le Voleur
-Quoi?
-J’ai dit que vous étiez un vieux réac, répondit sobrement le Voleur.
-Merci! Je pense que je vais vous laisser partir...
-C’est pas un compliment!
-Ah bon?
-Non vraiment!
-Alors, JE DOIS VOUS TUER!
-Ah bravo! grogna le Gobelin en lançant un coup de pied à l'encapuchonné.

Le spectre s’élança vers le groupe et même la Barbare prît ses jambes à son cou. Ce qui est plus simple pour certains aventuriers que pour d’autres. Hélas, la porte était fermée, et seul un fort esprit pouvait la clore de cette façon, ce qui fit dire au Pyromane “Poltergeist” alors que les aventuriers fuyaient, la Barbare attrapa une table, table qui devait avoir deux siècles et valoir au moins un millier de pièces d’or et la lança en direction de l’apparition, qui glissait de façon élégante. Ce dernier attrapa le meuble et le réduisit en cendres d’une flamme spectrale. Cela signifiait qu’il les pourchassait pour s’amuser, sinon, il les aurait déjà pulvérisés. Mais rien ne dit qu’il resterait souvent dans cet état d’amusement. Il fallait donc en finir vite. Alors que le Voleur fuyait, il entendit le Berserker gémir “ Aidez-moi” alors qu’il regarda derrière lui, il le vit étendu par terre, une main tristement tendu vers lui , alors que l’agresseur se rapprochait de lui avec un air jouissif. Cependant, le Voleur vit un fin fil luminescent le relier au spectre. Il regarda devant lui, vit le jeune guerrier, et cria aux autres “Métamorphe!”. C’est là que survint le drame. La Barbare s’écrasa contre un mur invisible. Quelques gouttes écarlates décrivèrent un arc de cercle et tombèrent juste devant le Gobelin qui s’arrêta. Alors tout le groupe se percuta et tomba à la renverse.Alors que le spectre s’avança la Magicienne posa la question:

-Comment pouvez-vous être de plusieurs genres à la fois?
- Il est hermaphrodite? demanda la Drow
-Non, elle parle de genre spectraux souffla le Garde.
-Hum...Hum… fit le fantôme en se raclant la gorge, chose totalement inutile comme il n’avait pas de gorge. C’est grâce au cannibalisme.
-Comment ça?
-J’ai absorbé des centaines d’autres ectoplasmes pour en arriver là…
-Mais c’est…
-Je savais que vous ne comprendrez rien.
-Moi, comprends, dit le Gobelin.
-A part ces sales… peaux vertes!

“Peaux vertes” est un terme raciste en terre de Khôm, un peu comme “nègro” sur Terre. Et comme lui, seul les vieux racistes s'en servent encore.

-Bref, vous allez mourir!
-Je sais que vous êtes un connard . lâcha le Voleur
-Ah, ah la réplique du héros qui sait mourir!
-Non, je voulais juste vous dire que j’ai un jeu pour vous!
-Ah, c’est quoi?
-Vous voulez jouer à un antique jeu troll?
-Grugggn.... Quel est ce ...jeu?
-Tombera ou tombera pas, je lâche une pièce et on parie si elle tombe..
-Je parie qu’elle tombe!
-Attendez!
-Quoi?
-Si vous avez raison, on meurt, sinon , vous mourrez…
-Il est déjà mort, c’est un fantôme!fit remarquer le garde
-Alors… vous retournez dans le lieu qui vous sert d’enfer…
-Les dimensions des Basses Fosses?
-Ce serait pas les égouts ça? demanda le Nain
-NON! hurla la fantôme, à bout de nerf.
-Vous vous calmer, qu'on parie?
-Hum, oui…

Sur ce, il fit semblant de cracher dans sa main et la tendit, mais le Voleur demanda:

-Vous ne voudriez pas conclure le pacte avec le Nain?
-Euh… fit le spectre car il n'aimait pas trop tout ce qui n’était pas humain, euuhh… bon, ben oui alors!

Précisons que le Voleur était sadique, car les nains n’ont aucune notion de respect, ou même d’hygiène . Un crachat gras et gluant se retrouva sur le gant du cuir du barbu, gant qu’il tandis et que le spectre dû serrer avec une grimace de dégoût.C’est alors que le Voleur commença, il prît la pièce et doucement, il se baissa et la posa sur le sol froid. Et c’est tout.

-Quoi? grogna l’ectoplasme.
-J’ai gagné, la pièce n’est pas tombé…
-Vous avez triché, elle est descendue!
-Mais je l’avais dans ma main!
-Je suis sur qu’elle à chutée, vous ne l’avez pas posé totalement à plat!
-Les chutes de moins de 10 centimètres ne sont pas comptées comme telle!
-Je vais te tuer!
-Ce serait rompre votre serment, vous devez partir.
-Qui à dit que les deux n’étaient pas compatible?
-Et merde…

Le spectre se jeta sur l'encapuchonné qui tomba à la renverse. Alors raisonna un cri, sûrement maléfique au début, mais rendu aigu et ridicule par le passage à travers des couches séparants le monde des plans spectraux. Finalement, le Voleur se releva avec difficulté et le Gobelin demanda:

-Comment ça va?
-J’ai juste l’impression qu’un iceberg m’as traversé la tête mais sinon ça…

La fin de sa phrase fut interrompu par un craquement tonitruant, et une pierre lourde s’effondra sur le sol, couverte de gel. Alors que le groupe se demanda comment pouvait elle être si froide, une lueur aveuglante illumina la salle et l’Elfe montra:

-Regardez la salle se fissure!
-Intéressant, seul la puissance de l’Alpha protégeait ce lieu du plan spectral…
-Regardez! hurla la Drow, il revient!

Effectivement une silhouette reconnaissable entre toutes fonçait à travers la blancheur éclatante, formant des tentacules brisant la pierre.
Alors que la plupart des aventuriers fuyaient, le Voleur s’arrêta, émerveillé par le monde des morts, juste à porté de main. Alors que la moitié de la distance le séparant avait été engloutie par la terrifiante blancheur, le Berserker s’arrêta et s’époumona:
-Qu’est c’que tu fous ? Court!

Hélas, le cerveau du Voleur était la proie à une violente tempête d’idées nouvelles sur son avenir, et ce monde parallèle n’était peut être pas un abîme mais juste un portail. Finalement, il s’arrêta de penser et ferma les yeux. Puis un mouvement incontrôlé de ses muscles, venant d’une grande habitude de fuite, prit le dessus. Il se mit à courir en direction de la porte, qui s’était ouverte pour une raison inconnue, sans doute grâce à la mort de l’alpha. Arrivé à l’extérieur, il retrouva le reste du groupe et se fit violemment injurier :

-T’es con où quoi? hurla la Magicienne, la Barbare s’est fait blesser et toi tu reste en plein milieu sans bouger!

La Barbare était en effet assise, contre son gré au vu de son expression faciale, et son épaule saignait abondamment.

-Vous savez que la chaleur est un moyen efficace de cautériser les plaies? fit remarquer le Pyromane, une expression mauvaise sur le visage.
-On te préviendra quand ce sera une hémorragie. marmonna le Garde, en train de presser la plaie pour stopper le saignement.
-Regardez! Y’a un couloir, là! s’exclama l’Elfe

Effectivement, un trou s’était formé dans le mur, montrant un passage sûrement dissimulé par le fantôme désormais défunt.

Finalement, et ce malgré les réflexions désobligeantes du Pyromane, le groupe réussit à bander l’épaule puis à désinfecter la blessure. Alors qu’ils se remirent en route, la Magicienne se mit à penser à toute vitesse à propos du Voleur. Il n’était pas ce qu’il disait être… . Un vampire peut-être? Non, ce n’était pas ça, il avait mangé de la nourriture solide. Zombie? Non, il aura senti la chair putréfié. Elfe noir? Pourquoi se cacherait-il? Un espion? Un tueur? Elle avait un mauvais pressentiment, et elle savait qu’elle avait la solution. Heureusement, elle avait un plan….

Suite

[JohnIbigoude]

CHAPITRE 7


Le Boy Scout se terrait derrière un mur, le glaive à la main. Il avait entendu des bruits de pas dans le couloir, c’était sûrement un garde ou pire, un troll. Il fallait à tout prix qu’il survive. Pour sortir de cet endroit et finir sa vie tranquillement, sans explosifs ni d’autres choses pouvant blesser ses nerfs désormais fragiles. Il avait manqué d’avoir une crise cardiaque car un rat était sorti devant lui. Il sentait que ses points de santé mentale diminuait dangereusement. C’était inquiétant....


Pendant ce temps, le Voleur marchait en tête, avec deux mètres d’avance en examinant les murs, cherchant une faille depuis laquelle une lame pourrait surgir ou un sort partir. Mais il n’avait pas regardé le sol. Mal lui en prit. Il ne pu plus lever le pied. Alors que son regard se baissa, il vit une grosse flaque rose engloutir sa semelle. Un chewing gum monstrueux. Bizarrement , les chewings-gums roses et collants existaient aussi en terre de Khôm. Sans doute car le monde manque de choses collantes et dégoûtantes à se fixer sous les semelles.Alors qu’il se décolla enfin de l’agressif déchet, la Magicienne chuchota quelque chose à la Barbare, qui ne comprit manifestement rien. Puis elle le redit. Et encore, avant de crier:
-J’ai dit poisson-scie!
-?
-Non mais poisson-scie, quoi!

La guerrière prît un air d’intense concentration, avant de dire sobrement “Ah oui” avant de se mettre à trotter et de se propulser sur le Voleur. Elle lui tapa la tête contre le sol, puis le renversa, l’étrangla avec son coude et lui mit son épée sous la gorge. Alors que le Voleur commençait à ouvrir les yeux, il vit que presque tout son groupe le menaçait avec une arme quelconque, même le Pyromane préparait une boule de feu, tandis que l’Elfe le visait avec une flèche, aussi dangereux pour sa cible que pour la plupart des choses présentes dans un rayon de trois mètres cinquante. Il était dans une mauvaise posture. La magicienne lui dit, menaçante:
-Enlève lui sa robe!
-Moi? demandèrent en même temps le Pyromane, le Garde et la Drow.
-Qu’est-ce qu’on avait convenu?

Finalement , le Garde bredouilla quelques mots, le rouge aux joues, puis il se mit à l’oeuvre . Sous son épaisse tunique, le Voleur portait une armure de cuir à manche courte, ainsi qu’un short long également en cuir. Le tout était noir. Comme le Voleur. Mais pas noir à la façon des elfes noirs, plutôt d’un élégant bleu nuit, mais d’un noir profond. Et sa présence sur un humanoïde ferait frémir d’envie n’importe qui étudiait les légendes des temps ancestraux. De plus, il était plutôt musculeux, et sa peau était écailleuse, entre les orcs et les reptiliens. Il possédait également des dreadlocks épaisse retombant sur ses épaules.Et un air gêné. C’est alors que la Magicienne demanda:
-Il à quoi là?

“Là” se révéla être son avant-bras droit, qui après une étude rapide, était marqué par un nombre rouge “666”.A cette vue, le Pyromane fut paralysé, envoyant sa boule de feu tomber mollement sur le sol et rouler jusqu’au fond du couloir,enflammant au passage les toiles d’araignées et la sorcière demanda en regardant le Voleur:

-Non?
-Si!
-Non??
-Si!!
-Nooon???
-Siiiiiiii!!!
-Noo…
-J’en ai marre de cette comédie! ralla le Garde, qu’est c’qu’il a?
-File moi mes fringues et on en reparlera, répondit l'intéressé.

Après un regard énervé vers la Magicienne, qui confirma la requête, le Voleur se rhabilla et eut l’air tout de suite plus à l’aise.

-Alors? demanda le Nain.
-C’est une longue histoire…

Heureusement, ils avaient du temps devant eux.


-Bah, en fait commença le Voleur, il se trouve que je suis plutôt vieux…
-Genre 90 ans ?demanda le Garde
-Plus vieux que ça…
-Plutôt 150 ans? s’exclama le Nain.
-Non…
-400 ans? questionna la Drow
-Plus…
-De combien?
-Humm… disons, à peu près… plus de 10000 ans.
-Ah ouais, quand même! s’exclama le mage de feu.
-Quoi, tu ne t’y étais pas attendu?
-Je ne savais pas que tu faisais partie des premiers!
-Des premiers quoi? râla le Nain, décidément à bout de nerf.
-Il se trouve qu’au début, avant même les dieux et les démons,, une vague de magie entropique créa les hauts elfes, déjà adultes, ainsi que les orques et autres espèces ancestrales Bref peu de temps après leur naissance, ces derniers s’adonnaient déjà aux joies de l’hybridation…
-Quand tu dis peu après, ces combiens, des millénaires? demanda la Magicienne.
- Plutôt des jours…
-Alors comment ce fait-il qu’il n'ait pas conquiert le monde entier et fondé une civilisation avec une grande avance technologique?
-Oh, une série de cataclysmes causés par le contrecoup de la vague entropiques à tués la majorités des populations… Bref. Fin de la parenthèse. Il se trouve que je fait partie de leurs premières créations à partir de sang d’orque et d’autres créatures, ainsi que des saloperies alchimiques et une bonne dose de magie…
-Ils t’on créé dans quoi? demanda le Gobelin, dans des tubes rempli de solution déguelasses?
-Non, ils ont vidés plus ou moins bien des oeufs de dragons et m’ont fait grandir…
-Tu as dit que tu était l’un des premiers fit remarquer la Drow, tu étais le numéro 666?
-Non, en fait… je suis le premier, ça les as juste fait bien marrer de marquer tous leurs esclaves avec le numéro maudit…

Certains d’entres vous se demandent en quoi le numéro 666 peut être maudit en terre de Khôm, alors qu’ils n’ont pas de religion terrestre, cela est dût au fait que 666 meules de fromage géantes ont dévasté la plus grande ville elfique à cause d’une expérience qui a mal tourné.

-Bon reprit-il, ils on fait en sorte que, une fois né, je puisse travailler tout de suite dans les carrières et rester efficace le plus longtemps possible. J’ai donc toujours eu ce corps, d’environ 25 ans en âge humain, car c’est celui où il est le plus efficace. Je n’ais jamais eu besoin d’apprendre à parler ou autres choses essentielles, c’était trop de temps perdu, j’était donc autonome dès que je sortai de ma coquille. Après des siècles de travail pour les elfes, le contrecoup entropique est enfin arrivé, apportant avec lui les premières espèces modernes, et ma première évasion d’une longue série. Une fois, alors qu’une série d’hybrides était encore mortes dans l’oeuf car ils devaient ajouter trop de potions pour créer de nouvelles espèces, ils se dirent qu’avec du sang des anciens modèles, ils pourraient augmenter les probabilités de réussite. Et, à part moi, c’est seulement à partir de cette génération que l’on trouve des descendants encore vivants. Mon sang a permis de créer la première espèce moderne fiable, les elfes noirs…

-Tu veux dire que mes ancêtres ont été créés par des hauts elfes? demanda la Drow
-Oui, ils voulaient d’autres esclaves, mais avec base elfique cette fois. C’est pour cela que les elfes noirs sont plus résistants, plus fort, plus malin et qu’ils vivent plus longtemps que les sylvains mais moins que les hauts elfes. Parce qu’ils sont parti de sang sylvains.Mais passons, mon évasion finale s’est passée il y a environ 6000 ans, lorsque le Haut Royaume, ou royaume des hauts elfes, attaqua l’Empire du Mal, ou Union golemique, écrasant au passage les clans barbares, duchés humains et meutes d’orques. Mais l’armée de ce dernier, où sa légendaire Armée Rouge, composé exclusivement de golems, s’était révélée bien plus puissante que prévue. Pour faire court, quand cent-mille golems, dont des magiciens, des artilleurs et des fantassins, chargent une armée de cinquante mille haut elfes, exclusivement archers et sorciers, les dégâts sont lourd. En un mois, l’Armée Rouge avait détruit l’un des plus puissants royaumes des temps jadis, et la capitale Nall Aethel était en flammes alors que la mégapole ennemie, Kamyngrad ,était paisible. Bref, j’ai passé environ 5000 en liberté et me voilà ici.

Alors qu’ils repartirent l’esprit tranquille, la Barbare réfléchi et eu une idée:

-Et mais si t’as 10000 ans tu dois être super fort!
-Au moins niveau 100, je pense! avança le Garde.
-T’as quel niveau? demanda la Magicienne.
-Euh, c’est vraiment pas top risqua le Voleur
-Ben, même si t’était de niveau 30, ça irait!

En voyant la tête que faisait le Voleur, le Gobelin demanda:

-Tout va bien?
-C’est que...je suis de niveau 1… et c’est pas une blague.
-QUOI? cria la Magicienne, mais qu’est-ce que t’as foutu pendant tout ce temps?
-Euh… j’ai lu des romans d’autres multivers j’ai appris à cuisiner et je suis super fort en coupe de bonzaï
-Vachement utile dans un donjon!

Sur ce ils partirent en silence.


Old marcus garvey
Burning Spears

“Celui qui à créer ce sort à un humour foireux” songa le Voleur.

Suite

[elohane]

- Non !
- si!
-Non!
-si!
-Noo...
j'adore ce moment en particulier !

[JohnIbigoude]

CHAPITRE 8


Les aventuriers s’aventuraient (ce qui est assez normal) dans un nouvel étage du donjon, et toujours pas de bague en vue. Quand, au tournant, un sorcier apparut enfin. Il n’eut pas le temp crier que la Barbare, au comble de l’excitation, se jeta sur le malheureux et l’égorgea d’un seul revers de poignet. Malheureusement pour elle le reste de ses amis se trouvaient juste à coté. Une boule de feu s’écrasa derrière elle , puis elle parvint à éviter un cône de glace mais un poing de terre la renvoya dans le mur d’en face. “Merde, des élémentalistes” pensa le Voleur. Heureusement pour eux le dernier maître de l’air du donjon venait de périr et ce n’était pas une flèche. C’est alors que ce lança:

Every Breath you take
The police

C’est alors que le Voleur sut exactement ce qu’il devait faire.
Il se mit à danser sur le rythme en s’approchant des mages. Il évita avec grâce une boule de feu et parvint à rouler sur un poing de terre sans pour autant casser le tempo. Alors qu’il évitait un énième cône de glace et qu’il n’avait pas parcouru la moitié de la distance, la Drow lui cria:

-Putain! Qu’est ce que tu fout? Tu danse un slow ou tu les attaques?
-Je sauve l’honneur d’un mage mort depuis des siècles! rétorqua le Voleur, et puis attend juste un peu, tu va voir!

En effet, ce qui est bien après avoir passé des milliers d’années à avoir étudié la culture des autres univers, c’est que l’on connaît par coeur certaines chansons. Quand le rythme s'accélèra, le Voleur se lança par dessus des pointes sortant du sol, encaissa un éclat de glace qui vint se mettre dans son avant bras, puis tomba majestueusement sur le mage de feu qui mourut sur le coup. En fait c’était ce qui devait se passer, car le Voleur se cogna le genou contre une pointe, se fit geler la poitrine et s’écrasa lamentablement aux pieds des ésotériques, qui se payèrent une bonne tranche de rigolade. Pas trop longue, car la Barbare s’élança, vola parfaitement au dessus des pointes et écrasa la trachée de l’élémentaliste de terre en venant lui donner un majestueux coup de pied, le tout sous le regard dégoûté de l'encapuchonné. Puis la Drow tira un carreau de son arbalète, carreau qui se ficha dans l’abdomen du mage de feu, qui se courba sous le choc et exposa ainsi sa nuque à la Barbare, qui se fit un plaisir de lui briser d’un revers de poignet. Le Voleur prit un air encore plus dépité, qui se transforma en effroi quand une flèche vint se planter à quelques centimètres de sa main. Flèche manifestement tirée par l’Elfe. Puis une série de jurons retentirent dans le couloir, émis par le Nain qui s'efforçait de briser les pics rocheux avec sa hache.C’est alors que le sorcier de glace en profita pour s’échapper, mais fut rattrapé par une boule de feu lancé par le Pyromane ainsi qu’un sort de boîtage lancé par la Magicienne. Ce dernier toucha le mage à l’arrière de sa cape, et pour une raison inconnue, le sort d’habitude gênant mais non létal se transforma en Tempête de Foudre de Chresga, qui heureusement s’arrêta quelques instants plus tard , après avoir électrocuté le mage malchanceux et fait légèrement fumer le Voleur, qui , pour une raison inconnue, avait la fâcheuse tendance à enchaîner les blessures ridicules.
Alors que le combat était fin et que le Nain parvint enfin à traverser le barrage épineux, barrage qui s’effondra à la seconde où le barbu était parvenu de l’autre côté, à cause du manque de magie, il fallut fouiller les cadavres. Comment le Voleur n’était pas rebuté par les morts, ils se mit à l’oeuvre. Finalement, il ne trouva que de maigres possessions mais un parchemin qui se révéla être intéressant. Des dizaines de lignes étaient écrites dans une langue inconnue. Au comble de l’excitation, le papier passa de main en main, mais même la Magicienne n'arrivait pas à déchiffrer. Quand vint le tour du Gobelin, celui ci jetait un bref regard et dit:

-C’est écrit dans un antique dialecte gobelin…
-Et tu serais le déchiffrer? demanda le Nain, dont la curiosité l’emporta sur l’aversion de ses ennemis naturels.
-Hum, oui… il me faut juste un peu de temps.

Alors qu’il se mit à l’oeuvre, le reste du groupe spécula sur les révélations apportés par le mystique papier:

-Un sort octroyant une puissance infinie? proposa le Pyromane
-La révélation de la cachette du trésor du fameux roi poulpe? demanda le Nain
-Une recette de shampoing lissant? s’emporta l’Elfe.

Le Voleur lâcha une toux gênée et le Garde demanda:

-Quoi?
-Au lieu de se demander ce que contient un vieux bout de papier, on peu peut être me filer une potion de soins?

En effet, il était trempé, sa chaleur corporelle ayant fait fondre le sort de glace, mais il s’était une impressionnante quoique superficielle estafilade en tombant sur le sol.

-Tu veux que je cautérise la plaie? proposa le Pyromane.
-Non, ça ira… Je possède une impressionant endurance…
-Ah bon? demanda la Magicienne.
-Oui, quand j’étais gladiateur , j’ai gagné énormément de combats grâce à ça….
-T’as été gladiateur? demanda l’Elfe
-Oui, j’ai même connu le passage de l’arène à celui aux joutes équestres. J’ai d’ailleurs été muté aux nettoyages des latrines à mon premier combat à cheval…
-Pourquoi?
-Oh, j’ai mal compris l’énoncé, alors le fait que j’ai sauté sur l’adversaire avant de l'égorger avec un poignard n’as pas été bien vu….
-...
-En plus, c’était le propriétaire….

Le Gobelin les arracha à ce sinistre récit en clamant:

-C’est une immense découverte!
-Quoi?
-C’est un sort surpuissant?
-Une carte au trésor?
-Euh...non.
-Alors c’est quoi? demanda le Garde.
-C’est la fameuse recette de mijoté de rat et machin vert gluant.

Alors que les aventuriers repartaient , pour la plupart dégoûté, la Barbare s’arrêta et lâcha paisiblement:

-Yep, je suis niveau deux. ( En effet, les aventuriers apprennent leur passage de niveau par une étonnante voix désincarnée)

-Bravo! approuva la Magicienne, tu as fait mieux en deux jours que le Voleur en 5000ans!
-Va crever...

Suite

[JohnIbigoude]

CHAPITRE 9

Alors qu’ils repartaient, la Magicienne se rappela qu’ils oubliaient de vérifier une des choses les plus importantes. Elle s’arrêta donc et se mit à fouiller dans son sac, ce qui donna une occasion inespérée au Nain de râler:

-Qu’est tu fout? Ramène-toi!
-La ferme! Je vérifie un truc. La Barbare à changé de niveau et je veux savoir ce que ça change.
-Mouais...bof.

Finalement, elle réussit à trouver Guide des aventuriers Khômiques , et feuilleta le livre, avant de tomber sur la page qu’elle cherchait:

-Voilà. Barbare de niveau deux: gain de force, gain d'habileté, gain d’odeur corporelle…
-J’espère que ça ne vas pas arriver au Nain, lança l’Elfe.
-... et… c’est tout.
-Quoi? Pas de valeur, rien? s’étonna le Voleur. Bonjour la précision.

Les dieux trouvaient cela trop long d’accorder des valeurs précise à chaque compétence. Ils utilisaient donc le fameux Pifomètre.Ils repartirent dans le donjon, à la recherche de n’importe quel objet rond et creux. Arrivé à un passage, ils trouvèrent des petits os, disposés en ligne, comme l’aurait fait un petit poucet un peu glauque. C’est alors que la Barbare proposa l’idée qui conduit de nombreux aventuriers à la mort. Une idée tellement dangereuse qu’elle est écrite en rouge et barrée au début de tout guide d’aventure qui se respecte. L’idée à ne pas formuler en quelque sorte:

-Tiens, un truc à former une ligne d’os, si on la suivait?
-Mouais, ça m’va. acquiesça le Nain.
-Ok. confirma le Voleur.

Et ainsi de suite, toute la compagnie se jeta dans le piège le plus basique mais également le plus pervers de tout le multivers. Les aventuriers suivaient la piste, le Voleur, prétextant qu’il vérifiait qu’on ne les suive pas, ramassa petit à petit tout les ossements, si utile pour quelque rituel occulte. Finalement dénoncé par le Berserker, il fut contraint de reprendre son poste d’éclaireur. Alors qu’ils tournaient dans un sinistre conduit, le Gobelin fit remarquer:

-Là! Y’as un truc!

La chose en question n’était rien d’autre que le mur du fond, révélant un cul-de-sac. Quand une chose se laissa lourdement tomber en avant et atterrit sur la première partie du groupe. Ils ressentirent une sensation de frottement, comme si la bête tombait en morceau.Le Pyromane cria:

-Attention!C’est sûrement une colonie de lentilles berserk!

Les lentilles berserks sont une espèces rare qui s’accumulent en un tas, tas qui ressemblent à un monticule de déchets verts inoffensifs, mais qui attaque le premier être venus, en l’écrasant puis en lui suçant le sang à l’aide de ses racines aiguisées.La seule manière connue de les vaincre est de les faire bouillir trente minutes avec de l’oignon et des aromates.Au bout d’un moment de stress et d'angoisse insoutenable, le Garde ouvrit un oeil et vu “Déclaration d'impôt année des légumes verts- année de la charogne”. Il pensa d’abord que ce document devait avoir un vingtaine d’année, car il était encore noté avec les noms ridicules donnés aux années , et non avec des chiffres.Puis il regarda autour de lui et vit d’autres documents, tous bleus et qui étaient semblables. Ils portaient des noms exotiques tels que “Amende”, “ Sanction pour évasion fiscale” et autres intitulés qui ne pouvaient appartenir qu’à des sortilèges terribles. Finalement, il dit:

-C’est bon, c’est que de la paperasse.

Le groupe se releva donc avec un air gêné et alors qu’ils repartirent dans l’autre sens, le Garde eut l’impression que quelque chose clochait. Alors qu’il se demandait d’où venait ce désagréable sentiment, un cri strident se fît entendre .Le cri de quelqu’un qui souffrait horriblement, ou qui avait vu quelque chose d’horrible.S’ensuit un long débat, couvert quelquefois par les cris stridents:

-Doit-on porter secours à une personne en danger? demanda le Pyromane, avec un air sérieux.
-Bien sûr que oui! couina l’Elfe, seul les vilains méchants ne font rien!
-Je suis peut-être un vilain méchant dit posément le Voleur, mais je n’ais pas survécu dix-milles ans en secourant n’importe qui.
-C’est vrai, ça! râla le Nain, j’veux pas aller crever pac's qu'un pauvre con regarde pas là ou il met les pieds!
-Et les valeurs dans tout ça? s’exclama le Berserker. Peut-on avoir la conscience tranquille en laissant périr des innocents sans rien faire?
-Certes. Mais l’innocent qui est en train de s’époumoner , peut-il avoir la conscience tranquille si on meurt car il n’est pas foutu de fermer sa gueule? Et peut-on avoir la conscience tranquille si l’on sait que l’on à profaner la conscience d’un innocent car il nous à mener à la mort parce qu’on veut l’aider pour avoir la conscience tranquille et qu’il en a conscience? répliqua le Voleur, tel un avocat.

Alors que les hurlements continuait, le Voleur commenta:

-Il doit s’agir d’une agonie lente. Sûrement pas touché aux poumons ou à la gorge, sinon il pourrait pas crier comme ça…
-Il faut le sauver! dit l’Elfe On ne peut pas le laisser mourir!
-Si qu’on peut. Si on meure maintenant, on ne pourra pas en sauver d’autres demains!
-Mais tu te défile tout les jours! cria le Berserker, visiblement à bout de nerf.
-Tu sais qui meurt en premier? répliqua le Voleur, ceux qui agissent trop vite et qui tombent dans un trou de vingts mètres de profondeur. Même si t’es vénère et que tu survis à la chute, faut que t’arrive à créer un système autonome en eau et en nourriture avant une semaine. Bonne chance!

Le débat continua ainsi durant un certain temps. Tandis que la question du bien et du mal ne cessaient d’être abordés, le reste du groupe s’inquiétait de la tournure que prenaient les évènements. Sauf la Barbare qui, dans son infinie sagesse, ne réfléchissait pas à des choses aussi bassement terre-à-terre et voguait sur les eaux calmes de la philosophie. En d’autres termes, elle grignotait un vieux morceau de viande qui était dans son sac en pensant au fait qu’elle devrait sûrement ramener une tête de troll pour prouver qu’elle était vraiment partie à l’aventure. C’est alors que la Magicienne trouva l’argument pour faire plier le Voleur:

-Psiit…
-Quoi?
-Tu sais que comme on défend une victime, tu peux faire ce que tu veux…
-Comment ça?
-Tous les coups bas qui te viennent en tête, et tu peux même récupérer les ossements
-Sérieusement?
-Il suffira de dire que c’est une quelconque coutume et tu pourra ramener toutes les viscères que tu désire….
-Bon c’est ok. dit finalement l’encapuchonné au jeune guerrier, on n’y va.

Ce dernier prit un air ravi, se redressa totalement et cria” Chargez!”. Alors que le groupe courait secourir la victime, (même si, vu le temps qu’ils avaient mis à se décider, il aurait pu s’agir d’une alarme à incendie), le Garde trouva enfin ce qui le gênait et son sang ne fit qu’un tour: c’était le cri de l’elfe noire!.

Suite

[JohnIbigoude]

CHAPITRE 10

Le Boy Scout aussi avait entendu le cri. Il se demandait justement quelle direction il allait prendre, entre celle prise par le premier groupe d’aventuriers, la voie principale, et une discrète ouverture, invisible si on ne faisait pas attention, mais qui venait de résonner d’un affreux hurlement.Il fut paralysé de terreur durant un long moment, puis quand il eût repris ses esprits, il se dit qu’il était trop jeune pour mourir, alors il prit l’allée principale mais, pris de remords, il se tourna une dernière fois, ce qui fût une erreur. Il sentit une terrible douleur à l’arrière de son crâne, puis il ne sentit plus rien.

La Barbare bondit encore, sans aucune considération pour le pauvre type qu'elle avait assommé sans même faire exprès. Alors qu’elle continuait de courir, le Voleur passa devant le corps et demanda:

-C’est qui ce type?
-Aucune idée! répondit la Magicienne.

Finalement, boosté par son endurance et la perspective de ramasser des os frais gratuitement, le Voleur sprinta, passa devant une barbare étonnée , passa dans le couloir perpendiculaire et disparu. Au bout d’un moment, il dit:

-Certe.
-Quoi certes?
-Venez voir.

Ils trouvèrent la Drow agenouillé, en train de contempler quelque chose qu’ils ne pourraient jamais voir, de la bave au coin des lèvres. Cela faisait partie de l’aventure, évidemment. Mais cela choqua profondément la plupart du groupe. En effet, le Voleur, de part sa qualité de nécromancien et d’être de 10000 ans, n’est pas choqué au moindre décès d’une quasie inconnue. Sinon, il n’est finirait pas .De plus, petit détail intéressant, la Drow n’était pas morte, elle était juste dans un état rare de choc cérébral dû à un dilemme énorme, plus grand que celui que n’importe qui peut imaginer. Le Voleur suivit le regard de la Drow, et vit ce qui était sur le mur. Son bras commençait à le démanger dangereusement. Un énorme bouton rouge, surmonté de l’inscription “ Ne pas appuyer”. Le piège le plus pervers de l’univers. L’ultime tentation. Une ruse tellement sadique quelle devrait être interdite.Finalement, il parla aux autres et dit:

-Éloignez là de ça et elle ira mieux.

Tandis que le groupe s’activait, le Voleur eut toute les peines du monde à se détacher de l’ignoble piège.Il dû se forcer à penser à autre chose quand tout à coup, la Drow se mit à se réveiller, adossé contre un mur et demanda d'une voix pâteuse:

-Grblblblgr?
-Hum… fit le Gobelin, soit elle demande un chou à la crème de cerveau brûlé par un feu mauve de 30 centimètres de flammes puis refroidit dans l’intestin d’un cachalot, soit elle est tarée…
-C’est fantastique tout ce qu’on peut dire en si peu de voyelles… dit le Voleur d’une voix distraite.
-Qu’est-ce qu’on fait demanda le Garde d’une voix dépité.
-Si vous voulez bien me laisser faire bredouilla l’encapuchonné, je connais une technique d’une grande subtilité qui à démontré son efficacité par delà les siècles .

La Magicienne se dit que quand il se mettait à parler de précision et de finesse, il fallait se méfier. Cependant, vu l’état de désespoir aigu du Garde et le fait qu’elle ne savait pas comment la réveillait, elle voulait bien tenter sa méthode, elle jeta un oeil au reste du groupe avant d’approuver:

-Je pense que tu peux tenter…

C’est alors qu’en un éclair, il s’accroupit en face d’elle, lui prit le visage et leva son bras pour lui administrer un remède qui remontait à l’aube des temps: la claque dans la gueule. Un craquement se fit entendre du fait de la puissance du coup. Heureusement, le Voleur avait pensé à tout et retenait sa tête avec son autre main. Quasi instantanément, le Voleur se retrouva sur le dos avec un poignard sous la gorge, et une main lui clouer l’épaule sur le sol. Le Voleur dit calmement:

-Je t’avais dit que ça la réveillerait…
-Comment peut tu être aussi calme alors qu’on t’agite un couteau au nez? demanda l’Elfe
-Oh, je suis sûr qu’elle va se calmer dans les instants qui suivent…
-Et si ce n’est pas le cas? demanda la Drow, toujours aussi furieuse.

Tout aussi rapidement que le Voleur s’était retrouvé plaqué, la Drow eut un bras plaqué contre son dos, alors que son poignard était collé, la pointe contre son flanc droit, et qu’un bras lui entourait l’estomac.

-Voil…

L’elfe noire avait basculée sur le maraudeur et le poignard était désormais hors de portée.

-C’est pas fini ces conneries? hurla la Magicienne.

Finalement, confus et gênée, les deux belligérants s’éloignèrent. Puis le Voleur s’ébroua et les aventuriers virent une porte en bois clair de l’autre côté du couloir. Alors qu’ils s’en approchaient, le Gobelin souffla au Voleur:
-ça va?
-Oui, c’est juste que je déteste le contact physique…
-Ok,cool.

Il s’avèra que la poignée était une tête de chaton sculptée, ce qui était ridicule dans un donjon où on ne pouvait faire un pas sans tomber sur un monstre quelconque où un cadavre émettant une odeur atroce.
C’était sans doute un piège.

-Attention, ça peut être dangereux fit remarquer le Nain.
-N’importe quoi! démenti l’Elfe, quel monstre pourrait aimer une chose aussi adorable qu’un chaton?
-J’ai connu des tas de liches qui étaient folles des chatons et des petits noeuds roses, répliqua le malandrin, ce qui avait juste pour but de voir la tête de l’Elfe. Mais les vampires aussi peuvent avoir un goût déplorable de la déco, reprit-il.
-C’est peut-être un truc troll, proposa le Gobelin, tout à fait sérieux.
-Ah, ah , très drôle. dit la Magicienne.
-Non, ce n’est pas une blague, quand on sait l’attention que les grandes créatures portent à la nourriture et qu’ils adorent le chaton frit, on peut se poser des questions.
-... fit l’Elfe , au comble de l’horreur. Non seulement elle était végétarienne (même si elle ne pouvait se douter qu’elle adorerait bientôt les steaks bien crus) mais également elle avait la mauvaise habitude de visualiser précisément ce qu’on lui disait.
-Après, ils aiment bien la cervelle de félin confite, continua t-il mais également....
-Tiens,tiens s’exclama le Voleur, qui n’avait pas du tout envie de voir l’Elfe vomir, et si on ouvrait la porte à la place de faire des suppositions?

Alors que le Voleur tourna la poignée d’un air inquiet, il passa à travers l’ouverture et tomba sur ce qui semblait être le club tricot. En effet, un nombre indéterminé personnes pouvant être l'archétype d’une grand-mère modèle était tranquillement assis en train de discuter autour d’une tasse de thé. Alors que le reste du groupe dépassa le Voleur, Barbare en tête, tout se passa en un éclair.

On pense qu’une aiguille à tricoter ne peut faire de grand dégâts. Sans doute parce qu’on ne l’imagine pas lancée par la main d’une experte. Qu’on ne l’imagine pas très pointu. Qu’on ne pense pas qu’elle est en métal. Qu’on ne songerais pas qu’après d’innombrables passages dans une étoffe sale, elle est acquis une virulence digne d’entrer dans un laboratoire P4.Bref, qu’on ne se soucient pas de tout ces petits détails.

Seulement, une autre experte en était la cible. En tout bonne habitué des dangers innommables qu’elle était, la guerrière évita sans mal le projectile. Hélas, elle n’était pas seule et ce dernier fini,, vous vous en doutez, dans le bras du Voleur.

-Aïe! dit-il, sans conviction.
-Te laisse pas faire, Gisèle! lança une voix âgée mais terriblement agressive.

Suite

[elohane]

J'aime trop ! C'est comme une série XD

[JohnIbigoude]

Merci pour ce retour positif
Voici un nouvel "épisode"

[JohnIbigoude]

CHAPITRE 11

Etrangement, le choc provoqué par cette agression fut que, pour la première fois de sa vie, la Barbare prit la fuite de son plein gré. Une théière passa au dessus de leur tête et s’écrasa contre le mur, répandant son contenu brûlant sur les aventuriers. Ce fut avec une voix rempli d'effroi que le Nain couina:

-Elles nous poursuivent!
-Mais pourquoi de gentilles mamies nous attaqueraient t-elle? demanda l’Elfe
-Va leur demander si tu veux…
-Oh mon dieu! cria le Gobelin, elle ont des dentiers en métal!
-Et al… demanda le Garde, brusquement interrompu par un sensation de douleur atroce à la cuisse.
-Elles nous les lancent!continua le Gobelin.

Précisons que les “gentils mamies” entamaient une course acharné avec leur déambulateur, même si c’était seulement pour garder les intrus dans leur ligne de mire.Peu de récit héroïques racontent que tout les héros , même s'ils ont vaincu un dragon quelconque ou un type mauve avec un gant, tous les héros se sont fait une fois tabasser par un gang de grand-mères. “Rencontre du troisième âge” aurait pu t-on dire. Le Voleur trébucha sur la robe du Pyromane, qui emporta l’Elfe, qui fit trébucher la Drow qui écrasa le Gobelin qui attrapa la barbe du Nain qui fit un croche-pied à la Magicienne, qui donna un coup de bâton à la Barbare qui se prît le Garde.Ainsi tout le petit groupe se retrouva par terre. Alors que la Barbare commençait déjà repartir, les autres eurent toutes le peines du monde à se relever. Pendant ce temps, dans un sinistre et très désagréable grincement, l’armée de 80 ans arriva, utilisant ses dernières munitions. Une écrasa fermement le bras du Voleur, juste à côté de l’aiguille d’acier “Les dents de la Grand mère” pensa t i-l. C’est alors qu’ils surent qu’ils n’arriveraient jamais à s’échapper.

-Nooooooooooooooooooooooooooooooon!!! hurla le Garde au ralenti.
-Ouuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnn!!! beugla l’Elfe.
-Aaaaaaaaaaaaaah!!!cria la Magicienne, toujours au ralenti.
-IIIIiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiih!!!couina le Pyromane
-Non mais vous vous calmez sur les exclamations? On n’est pas dans une B.D., merde! s’exclama le Voleur, brisant l’enchantement.

Cependant, un coup à l’arrière de la tête le fît s’affaler, puis se recroqueviller sous l’effet d’une pluie de douleurs. Les coups se mirent à pleuvoir sur les autres aventuriers. Tandis que fusaient des commentaires guerriers:
-Bien joué, Paulette.
-On s’amuse bien, hein Monique.
-Joli coup, Yvette.
- Donne lui un coup de pied, Simone.
-On ne rajeunit pas, Colette, mon genou me fait un mal de chien!
-Qui veut du thé?


Pendant que certains se prenaient une humiliante correction, le Boy-Scout , arrivé à un étrange tapis de feuille bleue, aperçut une étrange trappe en métal, il eût toutes les peines du monde à la soulever, mais, quand il y parvint, il vit un étrange laboratoire qui baignait dans une étrange lueur verte. Il ne su pas qu’il n’aurait jamais dû y entrer. Une fois dedans, il vit un étrange cercle de pierre, qu’il examina méticuleusement, quand il entendit un bruit de pas précipités dans les murs et qu’il trouva judicieux de se cacher derrière un tas d’instruments en métal d’apparence particulièrement désagréable, tel que des espèces de grosses pinces rouillées, servant surement à attraper les viscères ou autres choses gluantes et dégoûtantes.C’est alors qu’il entendit un rire diabolique, qui se finit en quinte de toux, puis dans un étrange bruit de strangulation. Finalement, un bruit de porte qui grince et l’éloignement des pas fit comprendre au Boy Scout que la voie était libre. Mais, malgré ce que ses actions pouvaient faire penser, sa santé mentale n’était pas en sécurité pour autant.

Revenons maintenant à l’humiliante défaite que subissaient le premier groupe. Alors que le Garde était couvert de bleue, que l’Elfe saignait du nez et que la Drow avait perdu une dent, le Nain élabora une stratégie rudimentaire mais, l’espérait-il ,efficace.Il parvint à s’extraire de la mélee et se mit à fouiller frénétiquement son sac. Enfin, il parvint à trouver ce qu’il cherchait. L’arme ultime contre ces vieilles harpies. Il sourit et, il lança quelque chose qui ressemblait a… des biscuits. Mais des biscuits nains, qui comme la plupart des choses naines, pouvait servir d’une façon ou d’une autre d’arme contondante. Les biscuits volèrent au ralenti, et atterrirent au milieu du carnage. C’est alors que, comme l’espérait le Nain, les assaillantes oublièrent toute mesure de précaution et se jetèrent sur les gâteaux. Malheureusement pour elles, elles avaient oublié leur dentiers sur différentes parties de l’anatomie des aventuriers et, une fois les biscuits en bouche, elles n’eurent d’autre choix que d’espérer que leur salive ferait fondre d’une façon ou d’une autre la pâte épaisse qui leur obstruait les dents. Prise au dépourvue, elles ne remarquèrent pas la fuite de leurs malheureuses victimes.

Arrivés au bout du couloir, ils repartirent vers le cul de sac et remarquèrent enfin la trappe ouverte. Ils choisirent de se reposer un peu avant d’affronter les terribles dangers qui se cachaient en dessous.Vînt le moment de soigner leurs blessures. Moment que le Pyromane inaugura en demandant:

-Quelqu’un veut du feu?
-Va crever! répondirent un choeur de voix.
-Et toi? demanda t-il en désignant le Voleur, tu as l’air terriblement affaibli, il ne faudrait pas que la blessure infecte!
-J’ai connu pire, un jour, j’ai même perdu un bras.
-Non, c’est vrai?
-Oui, il a mis dix ans à repousser…

Le reste de la soirée se passa sans encombre, jusqu’au moment où quelqu’un posa la question:

-On ne ferait pas mieux de se barricader?
-C’est vrai, répondit le Nain, dans quelque heures, elles auront fini d’avaler! Elles se remettront en route et elle nous tomberont dessus!
-Oh non! couina le Garde, encore secoué par la terrible rencontre.
-Je veux bien piéger le couloir. proposa le malandrin.
-Et nous faire péter avec? railla la Magicienne.
-Si t’as autre chose à proposer dis le tout de suite!
-...


Après avoir installé une charge explosive, ils partirent se coucher l’esprit tranquille. Au réveil, le Gobelin ouvrit un oeil et vit une vision qui le terrifia:

-ELLE SONT LA! beugla t-il.
-Certes. répondit le Voleur.

Quand le groupe eût pris conscience de se que cela signifiait, ils se levèrent précipitamment et découvrirent le gang en train d’assembler un ensemble de cannes avec de la laine pour faire exploser le piège et les atteindre.Tandis que la chaîne devenait dangereusement longue, les aventuriers ramassèrent précipitamment leurs affaires et coururent dans la trappe. Ils découvrirent le laboratoire et, n’y voyant aucune issue, se mirent à paniquer. Un grand choc prouva que l’unique barrière qui les séparait d’une armée rageuse et déterminée avait cédé. Alors la Magicienne cria:

-La! Un gros bouton rouge! ce qui fit frémir d’effroi la Drow
-Certes. répondit le Voleur, j’appuie dessus?
-Humm.non.

Voyant qu’il s’en éloignait elle s’exclama:

-Mais je déconnais, appuie dessus!

La pression fit apparaître un rond bleu et plutôt trouble dans le cercle de pierre. Tout le monde sait que quand un grand rond bleu apparaît subitement, il vaut mieux se demander s'il ne mène pas à une quelconque dimension entropique où l’on mourrait dans d’atroces souffrances. Tous, sauf eux:

-Tiens, si on regardait où ça mène? demanda l’Elfe.
-Non, on pourrait souffrir dans d’affreuses mourances! couina le Garde.
-C’est vrai que je n’ais pas envie de souffrer dit le Voleur, sarcastique.

Un grand coup sur la trappe les firent se décider. Alors que le malandrin fut de nouveau contraint à partir en premier, le Boy Scout, encore caché derrière le rebut de métal, les regarda avec des yeux fou . Tandis que le dernier aventurier disparu à travers le portail, des bruits de pas derrière les murs signifiaient que le propriétaire des lieux était en train de revenir, le Boy Scout se replia pour se faire plus discret :

-Merde, qui à ouvert le portail? râla t-il.

Puis, continuant son monologue il dit:

-Des mois et des mois de travail pour le charger et voilà le résultat. Le maître aurait t-il eu vent de mon plan génialissime pour m’évader? Il semble que je vais devoir partir maintenant. Hélas, je dois laisser le fruit de mes brillantes recherches ici. Que le coupable de cet incident soit maudit!

Le Boy Scout repris assez de courage pour se redresser, et vit que l’occupant semblait être un elfe, mais plus pâle, plus grand et plus musclé que ceux qu’il ait connu. Un haut elfe, sans doute. Quand ce dernier disparut par l’ouverture mystique, le pauvre scout souffla de soulagement. Tous les cinglés du donjon étaient parti. Cependant, un grincement se fit entendre et une voix âgée mais avec une note sadique demanda:

-Viens jouer avec nous, mon petit.

Rassemblant tout son courage, le scout s’élança et sauta dans le portail en fermant les yeux. Heureusement d’ailleurs, car ce dernier se refermait à vue d’oeil. Une aiguille vola à travers la pièce et ricocha sur la pierre sombre et froide, sans aucune trace de l’aventurier.

Suite

[elohane]

ha ha ils ont conscience d'être dans une histoire

[JohnIbigoude]

Disons qu'ils ont conscience que leur monde à été écrit. D'ailleurs je vais ajouter le prologue à mon premier post.

[elohane]

Disons qu'ils ont conscience que leur monde à été écrit. D'ailleurs je vais ajouter le prologue à mon premier post.

ok !

[JohnIbigoude]

CHAPITRE 12


Tandis que certains traversaient des plans occultes et des mystères mystérieux, le Prêtre rallait:

-Le club tricot exige qu’on retrouve les mécréants qui ont saboté leur après midi et qui les ont violenté. Elle disent qu’elle vont monter un syndicat.

Il se dandina jusqu’à un cornet en métal et cria:

-Tous les gardes au deuxième étage, on se magne!

Puis il courut vers la boule de cristal numéro 5 et se vit de dos. Il se déplaça en jetant un oeil à chaque sphère avant de trouver la bonne. Voyant que personne n’y était, il retourna à l’autre bout de la pièce et se remit à crier des ordres.Décidément c’était une mauvaise journée.

Mauvaise car il avait violemment engueulé G.A.F.A., et que ce dernier s'était muré dans le silence depuis. Il devait donc gérer toutes les boules de cristal, les cornets de parole, les gouttière d’écoute , les cadrans de détection d’énergie khômique et tous les appareils qu’un donjon moderne se devait d’avoir. La plupart des instruments étaient numérotés de façon illogiques et deux leviers à vue d’oeil identique déclenchaient des événements totalements différents. Et seul son assistant mécanique comprenait la logique de fabrication. Sans doute parce que lui aussi avait été créé par les gobelins. En voulant se faire un thé, il appuya sur un bouton, et un orque malchanceux tomba dans une fosse remplie de pointes aiguisé.Il manquait décidément d’apprentissage. Vraiment c’était une mauvaise journée.

Le Voleur fut réveillé par le soleil qui lui brûlait les paupières. Bizarrement, tous les autres s’étaient levés avant lui. Alors commença un débat:

-On est où?
-Au paradis? proposa l’Elfe
-Sûrement pas avec une connasse d’Elfe! rétorqua le Nain.
-C’était probablement un portail de téléportation… fit la Magicienne
-Il avait dû graver les runes à l’arrière. répondit le Pyromane.
-Certes. On doit être dans un rayon de quelques milliers de kilomètres par rapport au donjon… dit le Voleur.
-Pourquoi?demanda la Drow.
-Il me semble qu’il y as un village de sylvains par ici dit-il en désignant un arbre.

Après une longue analyse, on apercevait une plateforme en bois qui dépassait du feuillage.

-Sûrement un ancien mirador de l’époque pré-humaine retapé en observatoire à oiseau. répondit l'encapuchonné.
-Sûrement. répondit l’Elfe.
-Tiens, en voilà qui arrive! dit le Nain.
-J’crois pas, non. rétorque le malandrin, il semble trop intelligent, sûrement un haut elfe.
-Bonjour, messieurs dames! dit l’arrivant avec un sourire digne d’une pub de dentifrice.

Les hauts elfes possèdent une grande dose de charisme. Cependant, contrairement au sylvains qui l’ignorait complètement, lui l’utilisait à des fins de manipulation. Et cela marchait très bien. Il était plein d’assurance. Il transpirait d’assurance. Tellement que cela aurait été un peu crade si cela aurait été un vrai fluide. Même quelque chose de délicieux.Un meneur idéal quoi. C’est pourquoi tous étaient suspendus à ses lèvres. Même le Nain. Sauf le Voleur, qui, pour une raison étrange, n’était pas sensible à cette supercherie. Peut être à cause de 3000 ans d’esclavage.

-Je vous invite dans mon humble demeure? proposa le haut elfe.
-Oui, ce serait avec plaisir! s’exclama la quasi-totalité du groupe.
-Bof. répondit le malandrin.

Finalement, il dû céder à la pression du groupe. Ils arrivèrent dans un petit cottage tout en bois et d’allure confortable.

-Vous mangez de la viande? demanda le Voleur
-Pourquoi dite vous ça?
-Oh, il ya juste un gros hachoir bien gore planté dans la table.
-Ah, je fais un hachis parmentier.
-Sans four?
- C’est une recette spéciale et… secrète.
-Tu veut bien arrêter d’emmerder notre hôte? demanda la Magicienne.
-Hum…

Finalement, ils mangèrent une espèce de viande hachée enrobé dans du fromage. Cela aurait pû être délicieux, mais c'était sec, caoutchouteux, sans goût et sa rebondissait par terre. Ils finirent avec un dessert abject qui se révélait être un mélange d’oeuf et de hareng , tous deux fermentés. Vînt alors la terrible question, celle qui terrorise tous les invités et fait frémir l’hôte:

-Alors, c’était comment?
-Parfaitement dégueulasse. dit sincèrement le Voleur
-Mais non, c’était délicieux! protesta un concert de voix.
-C’était immonde!
-Non!
-Bon, ok. C’était bon…
-Merci beaucoup ! répondit-t-il, un large sourire au lèvres.

C’était décidément un pro de la manipulation. Faire passer un repas ignoble pour un festin. Cela était au moins au septième niveau dans le Petit livre de la manipulation. Ils se couchèrent, l’esprit léger mais l’estomac lourd. Le lendemain, leur hôte leur proposa de partir à la cueillette d’herbes rares.La proposition fut acceuili avec un certain enthousiasme par la plupart du groupe.

Pendant ce temps, le Boy Scout sentit quelque chose d’humide et ouvrit les yeux.Merde, il était en plein dans une fontaine. Pas très bien entretenu, d’ailleurs. Tandis qu’une algue d'une couleur incertaine flottait vers lui, un homme assez âgé et vêtu d’une chemise en coton s’avança vers lui et dit:

-Oh, grand esprit, daignez venir dans mon humble demeure!
-Heu...Pardon?
-N’êtes vous pas l’avatar de Byorg le sage?

Le Boy Scout réfléchi et se dit que c’était peut être une bonne idée de se faire vénérer:

-Oh oui! C’est bien moi!
-Suivez moi, je vous prie.

Il suivit l’individu dans sa maison. Aussitôt, on lui servi des mets exquis composé pour la plupart de viande. On lui apprit que le chef cuisinier était un semi-homme. Puis on lui fit couler un bain dans lequel il put se relaxer. Enfin, il s’endormit dans un lit fort confortable et sentit ses points de santé mentale remonter doucement. Pour lui, c’était une bonne journée.

Suite

[elohane]

Super !
Tu me préviens pour la suite ?

[JohnIbigoude]

CHAPITRE 13


Le Voleur se baissa et ramassa une plante qui avait la particularité d’être très ennuyeuse et totalement inutile. Mais le haut elfe en faisait une collection.Alors que les autres cueillaient avec un enthousiasme dû à l’habile manipulation de l’elfe, lui se demandait comment on pouvait prendre du plaisir à collectionner les mauvaises herbes. Plongé dans ses intenses réflexions, il ne vit pas venir la silhouette sombre derrière lui. Et il le regretterait. Il ramassa une autre feuille quelconque, puis se retourna. Il poussa un cri et bondit en arrière, le coeur battant à tout rompre.Finalement, il ouvrit les yeux et tombit sur les figures hilares des autres:

-Alors, on as peur des lapins? demanda le Nain, au bord de l’étouffement.
-Humff! souffla le malandrin.

Un rire moqueur raisonna dans la forêt, et celui particulièrement sonore de la Barbare fit fuir toute trace de vie animale. C’est alors que le Voleur parla précipitamment:

-Regardez, derrière vous! Il se passe un truc bizarre et carrément flippant!
-Un chaton s’approche? demanda le Garde.
-Non, c’est le haut elfe…
-Tu vas pas encore nous emmerder avec ça! râla le Pyromane. Il est très sympa, je te signale!
-Non,non,non, c’est juste qu’il ressemble à une chrysalide….
-Comment ça?
-C’est vraiment répugnant, mais sa peau est en train de se déformer, on dirait un caoutchouc dans une tempête…
-N’importe quo…

Un bruit de déchirement gluant et écoeurant retentit derrière eux.

-Vous voyez! rétorqua l'encapuchonné, c’est un Dentu!

Un Dentu est une espèce rare, dotée de deux longs bras au bout desquels se trouvent de longue griffes jaunes. Il n’as pas d’yeux ni d’oreilles ou de pilosité quelconque et son visage n’est constitué que d’une grande bouche sans lèvres remplie, comme son noms l’indiques, de longues dents pointues. Enfin, il est d’apparence frêle et sa peau et d’un blanc rosé maladif .

-Non, tu décon… dit la Magicienne, avant de se retourner et de pâlir.
-Courrez! cria le Garde

Le Dentu s’élança. En quelques foulée, il avait couvert la moitié de la distance qui les séparaient. Il tendit le bras et le Garde sentit une violente douleur lui transpercer le dos, malgré son épaisse armure de métal. Des dents se refermèrent sur la cheville du Voleur et du sang d’un noir de jais jaillit de la plaie.Il grogna mais continua de courir. L’Elfe sentit une lame sur son visage et un bruit de chute lui indiqua que son carquois venait de se briser. Vint alors des escaliers en bois d’apparence pourri qui descendait.C’était le seul passage,car il était bordé d’une chute de trois mètres qui les ralentiraient dramatiquement, ils durent donc passer par là.La Barbare se retourna et vit qu’ils avaient distancés le monstre, mais plus pour longtemps.En effet ce dernier se préparait à bondir. Hélas, cette distraction lui fit perdre son équilibre et tout le groupe tomba dans l’escalier.Le Voleur sentit son flanc gauche s’ouvrit largement et se dit que le prédateur devait l’avoir touché.Les aventuriers s’écrasèrent en bas. Le Pyromane leva la tête et vit la bête s’envoler gracieusement.Il ferma les yeux et une explosion humide déchira l’air, suivi d’un hurlement d’effroi.Ils allaient être exterminés. Il sentit quelque chose de lourd mais mou lui tomber dessus.Il s’apprêtait à mourir mais rien ne vint. Il ouvrit un oeil et tomba sur la carcasse sanglante et décapité de leur agresseur.Le hurlement venait de l’Elfe qui était violemment traumatisée. Au dire du groupe, sa tête avait mystérieusement volée en éclats, provoquant une pluie sanglante et gluante. On pourrait se dire qu’ils chercheraient la cause de cette explosion, mais leur blessures étaient trop douloureuse pour leur offrir le moindre répit. Le Voleur vit qu’il avait un piège à loup fixé à la cheville, puis se demanda d’où venait la large plaie qui menaçait de répandre ses viscères sur le sol. Il réfléchit quelques instants, encore sous le choc puis demanda:

-Quelqu’un sait d’où peut venir ça? demanda t-il en désignant sa large estafilade.

Il vit que quelqu’un en particulier savait quelque chose. La Drow avait rougie. Enfin, pas vraiment, mais plutôt était un peu plus écarlate.

-Mais merde! cracha le Voleur, tu m’as poignardé?
-...
-Attends, mais c’est mon sang que je vois sur ta dague, là!
-J’ai crue que tu me tripotait!
-Hum… je te rappelle qu’on était en train de tomber! rappela la Magicienne.

Le Voleur fut terriblement surpris: pour une fois que ce n’était pas lui qu’on engueulait!

-C’était par pur réflexe!
-C’est quand même débile! Si tu croyais cela, il fallait faire ça!
Elle s’approcha du Voleur et lui mit un violent uppercut dans la mâchoire.Ce dernier retomba mollement et sa blessure se mit à saigner de plus belle. La Magicienne repartit vers la Drow et la regarda, en attente de réponse.
-Mais avoue que ce n’est pas entièrement ma faute!
-Comme ça, ta dague est tombée toute seule!
-Euh… dit le Nain, exceptionnellement sérieux, c’est bien marrant votre prise de tête mais je crois que le Voleur est en train de perdre son estomac.

Effectivement, le malandrin avait le plus grand mal à arrêter le saignement.

-Merde! Qu’est ce qu’on va faire! couina l’Elfe.
-Je sais pas mais j’ai même pas de potion de soins dans mon sac!
-Je crois qu’il va y passer. annonça sombrement le Gobelin.

Etrangement, le Pyromane avait un air passablement réjoui qui détonnait quelque peu avec l’humeur ambiante.De bonne guerre, la Magicienne annonça:

-Là, tu peux.
-Youpi! clama l'intéressé, avant de reprendre un air sérieux et de continuer, attention, ça vas un peu piquer.
-Comment ça? demanda l’encapuchonné.

Un jet écarlate partit des mains du sorcier et brûla le Voleur, mais cautérisa la plaie.Ce dernier ressentit une terrible brûlure et cria:

-Mais t’es malade! Y’avais encore ma main!
-Comme ça, t’es soigné!
-Hum...dit le Voleur, puis il réfléchit et demanda à la Magicienne, pourquoi tu m’as frappé?
-Je montrais à l’elfe noire les bons gestes de l’autodéfense…
-C’est réussi, j’ai hyper mal aux dents...
Heureusement, les autres blessures étaient plus impressionnante que grave. Pour preuve, le Voleur se leva prestement et coupa quelque griffe au Dentu, car elles servaient dans quelque sombre rituel.Le Garde fut quelque peu attristé de l’usure prématurée de sa cuirasse. Pour une raison inconnue le tissu de la robe du Voleur était totalement intact, mais celui ci répondit:

-En fait, j’ai cette robe depuis mes 1000 ans.
-Oh c’est crade! dit l’Elfe
-Par contre, elle est en tissu tellement peu magique que l’on peut très facilement la réparer avec des sorts élémentaires…

Il expliqua aux non initiés que la magie marchait sur certains points comme la matière. L’inertie par exemple. Plus il y a de magie dans un objet, plus il en faut pour parvenir à le modifier. Certains la classe sur une échelle de 0 à 100 où l’air a en général une valeur de 50. Le cuir de dragon à pour valeur 80, et la peau humaine 20. Le tissu de la robe du Voleur est à environ 0,001.Il s’interrompit quand une silhouette arriva depuis la forêt, un arc à la main, et dit:

-Bonjour.

Suite

[JohnIbigoude]

Désolé pour cette relativement longue absence. Voici la suite.

CHAPITRE 14



Le Boy Scout était particulièrement heureux. Bien sûr cela n’allait pas durer, ce serait trop simple sinon. Il ouvrit les yeux, se leva et vit l’inconnu de la veille avec un grand hachoir, qui le regardait avec un air affamé. Des verres étaient posés sur la table et d’autres convives attendaient avec un air impatient. Le Boy Scout désigna le fendoir et demanda:

-Euh… c’est pour quoi ça?
-Vous ne vous souvenez pas?
-...?
-Votre première incarnation avait dit….
-...?
-Mangez ma chair, ceci est mon pain, buvez mon sang, ceci est mon vin!
-Euh… il y a erreur, j’ai pas dit ça du tout.... murmura t-il en jetant des regards aux alentours.
-Si,si c’est bien ça. Approchez-vous, ça ne vas pas faire mal bien longtemps.

Finalement, il prit une décision courageuse et s’enfuit héroïquement.En pyjama.Pieds nus. Cependant, l’homme courait vite en agitant sa lame dans tous les sens. Arrivés dehors, il sauta sur le rebord de la fontaine et s’écrasa dedans. Il fut rattrapé par le cannibale et repartit de plus belle. Il tourna dans une ruelle quand un inconnu lui fit signe de s’approcher. Il entra dans la pièce et referma la porte avec précipitation. Heureusement, l'anthropophage n’était pas très malin et il passa à côté de la porte sans la remarquer. Le Boy Scout, était sauvé. Pour l’instant.


Le Voleur regarda fixement l’inconnu. Il était assez ressemblant au monstre décapité qui reposait tout près. Mis à part le fait qu’il avait une tête, et un arc. Puis il fit le lien entre les deux et dit:

-Ah, c'est vous, qui l'avez tué?
-Oui, c’est bien moins. dit-il avec une voix claire
-Ah, c’est con, j’ai cru que j’avais un truc magique qui me protégeait....
-Ben c’est pas le cas. rétorqua la Magicienne.
-Humm, je ne me suis pas présenté, je suis Aemiar, le grand chasseur solitaire,vous pouvez m’appeler Matt. (soyons clair, les deux n’avaient aucun rapport, mais, comme disent les sages, c’est comme ça et puis c’est tout.)
-Et moi Géographie! railla le Voleur
- et vous qui êtes vous? continua t-il sans sourciller.
-Euh… présenta le Garde, lui c’est le Gobelin, elle la Magicienne, la Drow, le Nain…
-C’est quoi c’est truc d’aventuriers, ne pouvez vous donc pas me donner vos vrais noms?

Cette remarque piqua le Voleur au vif, mais, étrangement, les autres commencèrent:

-Kenny, bredouilla le Berserker
-Kaspar, grogna la Barbare
-Freddy, dit le Pyromane.
Le Voleur profita de cette occasion pour lui chantoner à l’oreille:
-I’m burnin’ throug the sky, yeah,two hundred degrees that’s why they call me M.Farenheit.

Le Pyromane le maudit pour ses fichues références. La Magicienne continua:

-Carmen
-Jack, dit le Garde
-Hit the road, Jack… commença le Voleur, toujours aussi agaçant.
-Wilfrid , bougonna le Nain
-Delphine. dit l’Elfe
-Merjin. dit la Drow
-Gnert, grogna le Gobelin
-Et toi? demanda le haut elfe en désignant le Voleur.
-Oh, moi, on m’as souvent appelé “esclave”, ou “bougre d’abruti”, “plus vite” également. Si vous voulez mon nom d’affranchi c’est “Grrfrdkfrffxmkxnnfgr”, avec deux r aux début. Mais attention, c’est en un antique dialecte golem, il faut donc prononcer f pour les f. Ou dans ma deuxième phase de captivité, on m’as souvent nommé “crétin” mais aussi “il reste une tache, là” ou encore “chez le bourreau”...
-Un vrai prénom… souligna la Magicienne.
-Bon, ok, appelez moi “Vladimir”, et ça ira.
-Voulez vous que je vous guide jusqu’à mon humble demeure?
-L’autre type avait fait la même chose, avant de se déchirer en deux…
-Oh, mais mon logis est toute cette forêt! s’exclama t-il joyeusement en écartant les bras.
-Ok…

Il continua à parler de sa forêt natale, tout en s’enfonçant dedans. Il disait être un serviteur de la reine de ces lieux. Il contait ses nombreux mérites, générosité,noblesse etc,etc. Il disait sa magie le plus pure et la plus claire.Après de longues minutes de marche, ils arrivèrent à l’entrée d’un village. Le dit-village. Il était assurément en bois. La plupart des habitants étaient dotés d’un charisme sur-humain. Matt prit un air gêné et dit:

-Euh, cela ne va pas être très agréable… mais…


Ce début de phrase fit augmenter le taux de stress de tous les aventuriers. De nombreuses épreuves peuvent être demandées pour entrer dans un village elfique. Des épreuves de magies. Des épreuves de forces. Un désarmement complet, ce qui risquait de prendre du temps. Un énigme, peut-être sur un personnage tiré d’une boîte de chocolats en poudre. Le débouchage de l’évier était particulièrement pénible. Finalement, il mit fin au suspens en déclarant:

-...il va falloir remplir la paperasse.

Cela aurait dû soulager les aventuriers, mais l’impressionnante pile de parchemin en terrorisa plus d’un. Le Nain demanda d’une voix fébrile:
-Euh, c’est un truc de commerce?
-Non…

Finalement, une main gantée se tendit et le Voleur dit qu’il s’en chargeait. Ce noble sacrifice resterait dans les coeurs des guerriers. Ce fut l’affaire d’une heure ou deux. Le contrôleur déclama que tout semblait en ordre, et que la reine les rencontrerai demain:

-On va rencontrer la reine? demanda l’Elfe.
-Oui, seul elle est apte à scruter le fond de l’âme.
-Ah, cool…

Le reste de l’après midi se passa tranquillement, et le soir il dormirent dans l’habitation de Aemiar. Alors qu’ils mangèrent un soupe au potimarron, leur hôte demanda au Voleur:

-Heu.. sans vouloir paraître imprudent, ce ne serait pas vous…
-Oui, on sait, je suis le plus vieux être encore en vie, et blablabla…
-Donc c’est vous qu’on appelle, “Le seul que les Dieux on jamais craints”?
-Hum… L.S.Q.L.D.O.J.C, certes, mais je n’ais jamais aimé ce surnom. Trop long.
-C’est donc vrai? Ce n’est pas une légende. Pourquoi vous on t-il craint?
-Je sais pas trop. Je suis plus vieux qu’eux. L’espace du chaos à été crée par un de mes sorts, et le monde des dieux est un des contre-coups…
-Quel maléfice puissant pourrait-il créer un nouveau plan dimensionnel?
-Oh, juste un truc pour récurer les casseroles qui a mal tourné. D’ailleur, j’ai des prédispositions à l’entropisme .

Le Pyromane doutait de cela, car bien des divinités antiques avait été détruites par de nouveaux arrivants. Mais la fatigue les gagnèrents et ils allèrent se coucher en paix.

Suite

[JohnIbigoude]

CHAPITRE 15




Le lendemain, les aventuriers se levèrent tard. Une désagréable odeur chatouilla les narines du Voleur, et il se rendit compte qu’il n’était qu'à quelques centimètres de la bouche grande ouverte du Nain. Il se réveilla d’un bond pour sauver son odorat.Il replia sa couverture, la posa sur son sac et se mit à lire un quelconque livre de nécromancie. Peu de temps après, le reste de la troupe se réveilla. Alors que tous les aventuriers avaient fait leur bagages. Matt entra dans la demeure et leur rappela l’audience proche. A ces mots, la plupart s’arrêtèrent dans leur tâche, à l’exception de l’Elfe qui ne voyait rien d’inquiétant à cela, car c’était des Sylvains, et que ces derniers étaient forcément gentils.

A l’heure fatidique, ils furent emmenés à travers les rues vers un grand bâtiment situé sur l’arbre le plus sombre de la forêt. Le Pyromane avait les mains qui tremblaient. “Pas bon, ça” songea t-il. Pas bon, en effet, car tous les jeteurs de sort manuels, qui utilisent des formes somatiques, savent que les mains qui tremblent sont le meilleur moyen de se retrouver avec deux moignons sanglants au bout des bras. Finalement, ils contournèrent le sinistre édifice pour parvenir à une clairière nettement moins impressionnante. Le conseil était composé de douze fiers elfes, dont la reine.

C’est alors que commença une extrêmement longue, complexe et émouvante déclaration de la reine:

-Levez la main et dite “je jure d’être gentil, pas méchant, c’est pas gentil d’être méchant”.

Une fois l’allocution prononcée, vint la présentation des lois, toute du genre:

-Loi n°1235321955 “ Le fait de ne pas dire bonjour peut être punis de corvée de ramassage de feuille en temps voulu”.
Quand cette tâche fut fini, la reine dit simplement:

-C’est bon, vous pouvez faire ce que bon vous semble…
-Euh… dit le Nain, c’est moi où la pire des sanctions est de se faire tirer les oreilles et de décrasser les chiottes?
-Ah oui, j’oubliais! rappela la souveraine, tout usage de magie noires ou association avec de tels actes est puni par la peine capitale!
- De quel magie noire parlez vous? demanda le Voleur, à ma connaissance , il n’existe ni magie noire, ou magie verte, bleue, orange ou mauve à petits pois!
-Nous parlons bien sûr de la nécromancie, de l’inzorcisme ( l’inzorcisme est le contraire de l’exorcisme, enfin c’est ce qu’ils croient) et autres pratiques démoniaques!
-Si, j’ais bien compris, par peine capitale, vous entendez nettoyage des sanitaires?
-Non, nous parlons de la peine de mort!
-Ok, cool.
-Nous nous reverrons donc demain…
-Ah, pourquoi? demanda t-il d’une voix inquiète.
-Pour la collation de bienvenue, bien entendu! A quoi vous attendiez vous?
-Oh, rien, rien…

Le reste de la journée se passa dans l’angoisse et le désespoir. A part pour l’Elfe, qui, pour une raison mystérieuse, avait oublié qu’ils pourraient repartir entre quatres planches. Bon, trois suffiraient pour le Nain.

Le lendemain, ils furent tous à l’endroit indiqué. Heureusement, cela ressemblait plus à un pique-nique qu'à une exécution.Leurs sombre secret n’avaient donc pas été découverts. C’était déjà ça de gagné. Passons les mondanités ennuyeuses et foncièrement inutile pour aller droit au but:

-Vous prendrez bien du fromage? proposa la reine.

Cette phrase était probablement la plus intelligent qui fut dite lors de ce repas. Durant ce dernier, Kenny se donna mal au ventre à force de manger, ce qui l’énerva quelque peu. Puis le Nain manqua de briser la table à coup de hache après un débat quelque peu animé avec un elfe sur la chasse.Quand ils purent enfin partir, le Voleur souffla de soulagement, jusqu'à ce qu’une voix les héla:

-Et, vous!
-Quoi?
-Vous oubliez un livre!

Le malandrin se détendit et s’approcha pour le récupérer. Son impression de sécurité durera sûrement longtemps. Enfin presque. Alors qu’il tendait la main, il jeta un oeil à la couverture et son sang ne fit qu’un tour. “Réveiller les morts pour les nuls” annoncer la couverture.

-Vous nous avez trahi! beugla la reine. Nous , des amis de longue date!
-Bah...on vous connaît depuis hier… fit remarquer le Nain.
-Ferme là, nabot!
-Mais… commença l’Elfe.
-Garde, emparez vous d’eux.
-Attendez! s’exclama la Magicienne.
-Quoi?
-Vous savez que tout accusé a droit à une défense?

La plupart des aventuriers la regardaient avec étonnement: ils s’étaient plutôt attendu à ce que cette réplique soit sortie par l’Elfe.

-Oui, mais l’article n°832587 bis dit “Les péchés capitaux ( nécromancie, meurtre, immolation de petits oiseaux et assimilés) suppriment le droit à la présomption d’innocence”
-Simplement, l’article n°6324574 de la loi sur la législation propre aux aventuriers exige que “ La présomption d'innocence prévaut sur tout. Les péchés capitaux doivent être démontrés avant d’être considérés comme tels”.
-Mais êtes vous aventuriers? la règle n°5732908 stipule que “Tout aventurier se doit d’être doté d’un passeport,carte, document ou assimilé le désignant comme tel”.
-Mais le loi n° 8235685975237350 démontre que “ Toute personne tuant des orques, foutant la merde dans les tavernes, tuaient les marchands, décapitant les sorciers maléfiques et autres actes pouvant être fait par le héros (voir amendement n°84562075942) ou de l’emmerdeur complet” et ce dernier et plus récent que le vôtre et, comme le prouve la loi n°82364380573095 bis “Toute règle est hiérarchisée de façon chronologique, les plus récentes étant supérieures au plus anciennes”.
-Sauf que l’article 49-3 ou “C-est-moi-qui-le-dit-donc-c’est-vrai-alors-faites-pas-chier-crétins-de-députés-et-connards-de-sénateurs” prouve que j’ai raison.
-...
-Attrapez-les gardes!

Un moment d’hésitation prouva que la Magicienne avait gagnée. Non pas que les gardes avaient réfléchi et s’étaient ravisés. Sachant que toute personne souffrant d’une légère nausée est de fait plus facilement irritable. Que le fait d’avoir le soleil dans l’oeil rend légèrement agressif. Qu’avoir une odeur nauséabonde qui brûle les narines depuis un certain temps ne motive pas à la convivialité.Qu’être fatigué rend un peu grognon. Que d’avoir eut les oreilles ramonées par un débat pénible énerve. Et surtout, surtout , qu’il faut éviter d’embêter un Berserker passablement en rogne. Ce dernier, suant de fureur par tous les pores, marcha d’un pas lent mais énervé vers les guerriers. Une salve de flèches s'abattit sur lui, mais son bouclier de fureur le protégea. Deux choses à savoir d’un Berserker enragé. Un, il est invulnérable. Deux, sa force est décuplée. Ainsi, un simple uppercut donné au premier garde lui arracha à moitié la gorge, faisant jaillir un jet écarlate. D’un simple revers de poignée, il découpe proprement trois guerrier.Un à un, il massacra l’assemblée. La reine sortit une statuette de verre et la brisa par terre, la rendant ainsi invisible. Une fois sa sinistre moisson achevée. Il s’effondra, sous le choc et sous l’effort;

-Dépêchez-vous! clama la Drow. Faut pas rester là!
-Toi! s’exclama le Garde en désignant la Barbare. Attrape le! fit-il en désignant Kenny.

En quelques minutes, ils partirent sous le regard noir de la souveraine. Elle allait se venger. Et elle en avait les moyens. Ils allaient payer.Ils doivent payer.

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