La quête du château d'Aarrrrrr... CHAPITRE 25![ Fantasy].

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elohane

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Re: La quête du château d'Aarrrrrr... [ Fantasy].

Message par elohane »

J'aime beaucoup ce chapitre :D
JohnIbigoude

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Re: La quête du château d'Aarrrrrr... [ Fantasy].

Message par JohnIbigoude »

Tout d'abord, désolé du retard. Voici un chapitre, une fois n'est pas coutume, consacré exclusivement au Boy Scout.

CHAPITRE 16

Tout n’était pas rose pour le Boy Scout. Il s’éveilla avec un fort mal de crâne et une sensation d’étouffement. Il ouvrit les yeux et vit… du noir. Il se demanda quel heure pouvait il être pour qu’il fasse si sombre. C’est alors qu’il se rendit compte qu’il avait une cagoule sur la tête et qu’il était attaché à une chaise passablement inconfortable. Une voix grave et effrayante s’exclama:

-Et, il bouge!
-Ok, Gérard, tu m’apporte un tabouret, Jean Claude,amène les instruments… et toi, Marius, apporte moi juste un verre. Sans faire de conneries, ce serait déjà bien. s’exclama une voix un peu plus aigu. Sûrement, le chef de cet enlèvement.
-Compris, chef. répondit une voix sans entrain.
-Enlève lui sa cagoule, à ce sale espion. ordonna la voix.

Le Boy Scout ouvrit précautionneusement les yeux et fut aveuglé par la lumière soudaine. Après quelques douloureux instants d’adaptations, il regarda devant lui et ne vit rien:

-Êtes vous des fantômes? demanda t-il d’une voix un peu bête.
-Te fout pas de not’ gueule, connard! râla une voix aux niveaux de ses genoux.

Il baissa les yeux et sortit une évidence:

-Ah, ok. Vous êtes des halfelins!

Une furieuse douleur à son tibia droit lui fit remarquer son erreur.

-On est pas des sales bouffeur de pâtés! cria l’être. Passe moi le numéro 132. ordonna t-il à un de ses semblables.

A la vue de l’instrument, une hache à double tranchant, ses méninges firent un bruit presque perceptible et il déglutit:
-Vous êtes des nains? proposa t-il d’une voix faiblarde.
-Tiens, tiens, fit le nain avec une voix sadique. La mémoire lui revient rien qu’en la voyant. Qu’est c’que ce sera quand elle sera dans sa chair?
-Vous avez raison chef! fit Marius en rapportant le verre. C’est elfes sont qu’un ramassis de trouillards!

Le chef lui fit un rictus d'approbation, et le Boy-Scout sut immédiatement que ces derniers étaient rares. Pourtant, quand le chef jeta un oeil au contenu du récipient, son teint vira au rouge et il brailla:

-Mais tu comprends rien ou quoi?Tu m’as ramené de l’eau!
-Mais vous aviez dit que vous aviez soif!
-Le code, Marius, le code! Quand je dis, “ramène moi un verre, j’ai soif”, je parle d’alcool fort!
-Mais l’alcool n’hydrate pas! rétorqua t-il, et il comprit qu’il aurait mieux fait de se taire.
-C’est pas pour moi! fit le chef en se tapant le front de dépit. C’est pour l’interrogatoire!
-Ah, il faut saoulez le prisonnier pour qu’il parle?
-Je te l’ais répéter mille fois! C’est pour éviter qu’il clasme d’une infection. Et cela à un certain effet sur les nerfs du prisonnier, ce qui peut se révéler fort intéressant. rajouta t-il d’un air sombre.

Le Boy Scout sut qu’il aurait mieux fait de se taire, mais c’était plus fort que lui:

-Non, mais c’est pas fini c’est conneries? Arrêtez de vous engueulez et libérez moi!
-Tiens, mais c’est qu’il a une grande gueule, l’espion elfique!
-Qu’est ce que c’est que ces carabistouilles? Je ne suis pas un espion! Je ne suis même pas un elfe!
-C’est ça, et tu vas nous dire que tu ne travaille pas pour le roi Lasbel!
-Lequel est-ce? rétorqua t-il, sarcastique, le Lasbel rouge, le Lasbel écologique ou le Lasbel A.O.C. ?
-Vous voyez? rétorqua le tortionnaire à ses comparses, tout à fait sérieux. Il ne sait même plus sous quelle couverture il travaille!
-Mais non, figurine de jardin casquée! C’est une blague, un calem…

Un violent choc dans son genoux lui empêcha de finir sa phrase:

-Vous voyez bien! Ces demi-elfes sont tous des racistes!râla un nain, sans doute Gérard.
-Hum,hum. Ce repris le chef. Alors c’est vrai ce qu’on raconte? Le roi Lasbel part en guerre contre les nains?
-Non…
-Arrête de mentir! cria t-il en lui agitant sa hache sous le menton.

Le Boy Scout savait que si il répondait oui, cela serait lourd de conséquences pour des milliers d’innocents, elfes comme nains. Le choix moral serait donc de dire la vérité coûte que coûte. Cependant, le fait qu’un fou furieux vous agite une lame sous la gorge remet tout en perspective. Et puis, qu’est ce qu’il en savait, après tout? Les elfes déferlaient peut être vraiment sur les clans nains.

-Voui… lâcha t-il.
-Ah, fit le nain d’un air satisfait. Et c’est bien vrai qu’ils préparent une embuscade au sud de la petite bourgade de Sahtli, en territoire reptilien?
-Voui…
-Et c’est aussi exact qu’ils sont plusieurs milliers et qu’il faudra user de la force maximale pour les repousser?
-Humm… “Cela fera vraiment beaucoup de victimes, songea le Boy Scout”. Finalement, l’air impatient de son bourreau le poussa à marmonner un vague: hummm….
-Pardon? demanda le nain, j’ai pas entendu!
-Voui…
-Parfait! Surveillez le, vous! Je vais faire un truc.

Le temps que le nain réapparaisse, le prisonnier eut tout le loisir de surveiller les rapport entre les trois autres nains. Visiblement, Marius était le bouc émissaire. Il se fit plusieurs fois repousser violemment alors qu’il tentait de s’introduire dans une discussion entre les deux autres. Le captif réfléchit à toute vitesse et établit très vite un plan d’une grande simplicité: il allait compter sur le souffre douleur pour le faire libérer. C’est alors que le chef revint et s’adressa au Boy Scout:
-Ouaip, me signer ça en rajoutant “je jure sur ma vie que tout est vrai, que je n’agis pas sous le coup de la torture, des menaces, de la drogues, voir même d’une mouche passablement ennuyeuses”.
-Euh, comment je signe avec les mains dans le dos?
- C’est vrai. Je vais donc imiter ton écriture!

Il finit de remplir le document, l’attacha à la patte d’un pigeon et envoya ce dernier par la fenêtre. Le Boy Scout, demanda, plein d’espoir dans la voix:

-C’est bon? Je vais pouvoir partir?
-Qu’est ce qu’il s’imagine, l’espion? On va t'amener aux chefs de clan pour que tu puisses confirmer tes dires, puis on t’exécutera!

Le soir arriva et le Boy Scout se prépara à mettre son plan à exécution. On lui servi à la cuillère une bouillie immonde et gluante en guise de repas et comme l'espérait le futur fugitif, ce fut Marius qui en fut chargé. Pour gagner en crédibilité, le Boy Scout s’efforça de ne pas régurgiter l’infâme encas à la figure du jeune nain. Cela fait, il repartit reposer le bol à l’extérieur de la pièce, et le Boy Scout senti que sa chance était en train de s’envoler. Il prit son souffle et cria “Attends, tu oublie mon verre!” C’était faux, mais je jeune nain avait tellement peu confiance en lui qu’il y cru. Alors qu’il s’approchait du prisonnier, ce dernier lui souffla: “J’ai un plan”. Il lui expliqua le projet audacieux mais quelque peu faible par endroits. Il devait le libérer en faisant un noeud facile à défaire, puis les deux comparses s’échapperaient aux alentours de minuit. Il dit qu’il avait des amis haut placés et que ces derniers seraient ravis d’accueillir un jeune espion aussi prometteur que lui. Son coeur fit un bond quand Marius susurra à son oreille “ Je suis déjà un espion, abruti, et je viens te libérer”. Le Boy Scout sentit la pression sur ses poignées se libérer doucement, quand cette dernière augmenta de façon extrêmement douloureuse. Marius s’en alla en criant tout haut : “Hé, Maurice!, le prisonnier à encore essayé de me corrompre!” . De cette soirée, le Boy Scout appris trois choses: ne jamais avoir une confiance aveugle dans un souffre douleur, que son tortionnaire s’appelait Maurice, et qu’il allait sûrement regretter sa tentative d’évasion.

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Dernière modification par JohnIbigoude le sam. 13 juin, 2020 4:34 pm, modifié 1 fois.
elohane

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Re: La quête du château d'Aarrrrrr... [ Fantasy].

Message par elohane »

mais non Soraline demi elfe n'est pas raciste !!! XD
JohnIbigoude

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Re: La quête du château d'Aarrrrrr... [ Fantasy].

Message par JohnIbigoude »

Ouf! ;) D'ailleurs, quand sort le prochain chapitre?
JohnIbigoude

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Re: La quête du château d'Aarrrrrr... [ Fantasy].

Message par JohnIbigoude »

CHAPITRE 17

Ils avaient parcourus plusieurs kilomètres, depuis le massacre de la clairière, quand le jeune Berserker se réveilla. Il était encore sous le choc mais parvenait à aligner deux phrases sensées, ce qui était déjà beaucoup. Il fallut monter un camp plus tard dans la journée, alors qu’au loin se dessinait les premiers signes qui indiquait la présence proche d’un village: des routes de plus en plus nettoyée, la présence de champs, mais aussi la découverte de papiers crasseux ayant sans doute servi à envelopper quelque condiment. La soirée se déroula sans incident, mis à part le fait que le Gobelin avait fait usage de son arme à feu pour chasser une biche, et la détonation produite fit sursauter tout le groupe. Ils mangèrent en silence et s’endormirent rapidement, se relayant de temps en temps pour monter la garde. Le lendemain midi, ils aperçurent enfin des toits de chaume, prouvant la présence d’un petit bourg à quelques heures, voires minutes de marche.C’est alors que le Voleur posa une question fatidique:
-C’est bien le petit village de Gorgolot que j’aperçoie là bas?
-Comment veux tu que je le sache? demanda la Magicienne
-Bah, le vieux t’as refilé une carte, il me semble.
-... fit elle pendant qu’elle se retourna pour chercher dans son sac.
-Effectivement, reprit elle c’est bien ce bled. Pourquoi?
-C’est parce que c’est là que j’ai gagné les terribles … (il s’arrêta pour augmenter le suspense et ajouta, avec un léger accent anglais) Hunger games. (un son digne d’un mauvais signe d’angoisse se fit entendre Vous savez, celui du genre “tata!”)
-Les… Hunger games? (“tata”) Là où on jette six jeunes dans une arène et qu’un seul en ressort vivant?
-Ah, non, pas ceux là, c’est juste un concours de bouffeur de rognons.
-Ah...
Ils arrivèrent le soir dans le village, et mangèrent dans une taverne miteuse portant le nom des “Trois poissons”. Chose étrange, car le village se trouvait à des lieux de la moindre rivière, et que le puits qui approvisionnait celui-ci contenait plutôt des espèces de têtards et autres espèces relativement informe, ce qui prouvait que l’eau était riche en nutriments et très saine. ( Comme le dise tout ceux qui n’ont pas compris le concept d’intoxication) . La soirée commençait à peine, quand un ménestrel s'avança sur scène et chanta sur un air assez désagréable en illustrant ses paroles:

-Un shot je pense à toi, deux shot je pense à toi, yeah, trois shot….trois shot je pense à toi, yeah, quatre shot… quattreeu shot je… je suis complétement torché, yeah, sainque shot… sainque shot je … .

C’est alors qu’il se pencha en avant et régurgita tout l’alcool qu’il venait d’avaler. Avant de finir d’un ton penaud “Cinque shot, je suis malaaade…” . Il se retourna, les épaules baissés, et repartit sous le feu des légumes et autres projectiles improvisés.


C’est alors que débuta leur soirée. La chose la plus passionnante à dire sur cette soirée, c’est qu’il y avait une réduction sur la choucroute et qu’ils purent ainsi en prendre une portion phénoménale. Bien sûr, l’Elfe prît une salade. Puis vînt encore un problème, celui du partage des chambres. Le débat dura tout le repas, car le Nain et l'Elfe ne voulait être ensemble. Le Gobelin était rejeté par la Barbare et le Nain, trop habitué à repousser ses congénères qu’ils craignaient un coup en traître.Personne ne voulait être avec le Voleur parce qu’il était nécromancien. Finalement, la solution vint en même temps que l’addition: le maigre état de leurs finances, et surtout comme personne ne voulait payer pour les autres, ne leurs permettaient guère plus qu’une seule chambre, et pas trop grande en plus. Le lendemain, ils convennèrent, à l’exception de la Barbare qui voulait partir pour “casser des gueules”, de rester encore une journée en ville avant de prendre la route. Ils trouvèrent dans l’après-midi, ce qui était vraiment étonnant au vu de la taille du village, une boutique d’ingrédients alchimiques. Étrangement, le mélange de n’importe quel fluide avec un autre provoquait presque obligatoirement une explosion, même petite. D’ailleurs, la seule raison de sa survie était qu’elle était en face d’une enclave de la guilde des Mages, même si elle était souvent derrière, au dessus, et tout autour. On dit même qu’on avait en avait un jour retrouvé un bout jusqu’à Quram, pourtant situé dans l’empire Najjarique, un petit état désertique . Ils y firent quelques emplettes, même si ils furent mal regardé quand le Voleur demanda si ils avaients de l’épine dorsale d’orque. Ce n’était pas que la nécromancie était mal vue par le commerçant, c'est que ça n'explose que très rarement. Bizarrement, la Drow acheta quelque chose qu’elle dissimula aussitôt dans son sac. Et comme elle revenait d’un rayon qui comprenait, entre autre, l’intitulé “philtres d’amour”. Le Voleur se dit que le Garde ferait bien de surveiller sa boisson pendant quelque temps. Mais il ne savait pas que la destination de l’achat ,n’était pas du tout pour ce dernier. A la fin de la journée, ils repartirent les poches pleines mais la bourse vide. Ils avaient trouvés des potions de soins. Tandis que le Voleur triait des os par tailles, tous fraîchement ramassé sur un renard crevé, la Barbare se prenait la tête avec un autre consommateur.Cela faillit mal tourner mais heureusement le serveur intervenit. C’était assurément un Colosse, une espèce semblables à des barbares sous stéroïdes. Un Colosse est grand, plus de deux mètres en moyenne, musclé et surtout très difficile à tuer. En effet, il possède deux système sanguin différents qui lui permet de résister à de nombreuses blessures avant d’avoir une hémorragie. So sang, épais et lourd, lui permet de cicatriser facilement. Si les colosses n’ont pas prospérés, c’est parce qu’ils sont inconscients du danger, ce qui est un grave défaut quand on habite une région peuplés de titanesques monstres écailleux.


Il souffrait. Le Boy Scout était attaché à un pilier et ses tortionnaires n’avaient rien trouvé de mieux à faire que de mettre une planche percée de trou juste à l’endroit où il pouvait s’asseoir. Contraint à être adossé sur le mur, les jambes douloureusement en avant, le jeune homme souffrait de la soif et de la faim. Sa santé mentale baissait dangereusement, et le fait que Marius se mette à l’appeler le Boy Scout ne l’aider pas. Comment pouvait-il savoir que ces défunts compagnons l’appelait ainsi? Les dieux complotaient-ils contre lui? Les Illuminatis étaient-ils responsable de sa triste situation? (Dans un monde où les dieux et les reptiliens existent, on est vite à court de boucs émissaires ,qui ne peuvent se venger de préférence, pour ces malheurs). Un coup de pied à l’arrière du genou le fit tomber, en avant heureusement, mais la corde lui écorcha durement les poignées. Il commençait à en avoir marre et se mit à hurler comme un fou, ce qu’il était peut-être:
- “JE VOUS PROMET QUE JE VOUS TUERAIS! TOUS!”
La chose à ne pas dire qu’en on est en position de faiblesse évidente. Un coup porté à l’occiput le fit taire.

Il n’était pas le seul à avoir des idées de vengeance. Depuis sa boule de bowling ( toutes les boules de cristal lui avaient échappés une à une des mains), la reine des elfes consultait tous les mercenaires dans un rayon de cents kilomètres. Chacun refusaient les uns après les autres, car personne ne voulait avoir comme ennemi un type capable de tuer une assemblée de mages sans avoir une égratignure. Tous, sauf un. C’était un jeune homme charismatique, vêtu d’une robe blanche, et dont la peau était presque aussi pâle.
-Et quel sera la prime? demanda t-il
-Milles pièces d’or ? proposa la reine, même si elle était quelque peu troublé de parler à un reflet sur une sphère. (Seul les boules de cristales, transparentes, peuvent contenir une image. Les autres doivent l’afficher à leurs surface, légèrement déformés.)
-Disons deux mille!
-Mille deux-cents!
-Mille huit-cents!
-Mille quatre cents!
-Mille six-cents!
-Marché conclu!
La reine réfléchit un peu et demanda:
-ça ne vous gêne pas de devoir tuer un de vos congénères?
Il sourit magnifiquement et dit:
-Non, c’est même un honneur.

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Dernière modification par JohnIbigoude le dim. 14 juin, 2020 7:48 pm, modifié 1 fois.
elohane

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Re: La quête du château d'Aarrrrrr... [ Fantasy].

Message par elohane »

JohnIbigoude a écrit :Ouf! ;) D'ailleurs, quand sort le prochain chapitre?
dés que je peux...
Comme je fait deux histoires en même temps, c'est compliqué...
Trés bon chapitre !
Ils sont tous très marrants !
JohnIbigoude

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Re: La quête du château d'Aarrrrrr... [ Fantasy].

Message par JohnIbigoude »

CHAPITRE 18


Le lendemain, le Boy Scout était fatigué. Fatigué car il n’avait pas réussi à dormir, tenu par l’angoisse du départ. Au petit matin, ses tortionnaires étaient étrangements guillerez. Au début de l’après midi, le convoi se mit en route. Le Boy Scout avait les mains moites, car il savait que seul un miracle pourrait le sauver, et que les miracles n’arrivaient que dans les livres.

Beaucoup moins stressés, les aventuriers se mirent en route, et, peu de temps après leur départ, un inconnu vêtu d’un manteau blanc arrivait majestueusement à Gorgolot. La première chose qu’on remarquait chez lui, c’est qu’il se déplaçait comme si la rue lui appartenait .La deuxième chose, c’est qu’il dégageait une forte odeur de barbecue. La troisième, c’est qu’il se grattait légèrement l’avant bras. Puis on ne remarquait plus rien, car l’individu était assez riche et étrangement, l’argent fait oublier les questions. Arrivé à la taverne, il s’approcha du comptoir et murmura:
-Mon brave monsieur, n’auriez vous pas vu un quelconque groupe d’aventuriers entrer dans votre humble taverne?
-Huumm… fit l’homme, essayant de tirer bénéfice de cette affaire. J’ai la mémoire courte, vous savez?
-Et comme ça? demanda l’étranger en sortant une pièce de sa poche.
-Hummm…. je me fais vieux....
-Ainsi? alors que deux pièces brillaient dans sa paume;
-Pardon?
-Ne soyez pas trop gourmand… fit-il, même si une énième pièce apparut
-J’ai quelques oublis…
-C’est ma dernière offre…
-C’est à cause de mon grand âge…
-Arrêtez! grogna t-il
-Encore un…

Il s’arrêta au milieu de sa phrase car l’inconnu l’avait plaqué contre son comptoir, et le menaçait de son autre main, qui semblait être en proie à un terrible incendie. Voyant que sa victime allait sonner l’alerte, il murmura, menaçant:

-Vous savez, un mage comme moi est doté d’une grande rapiditée, je pourrais assurément vous tuer avant même qu’une personne entre dans la pièce. Et on n’as qu’une seule vie, non?
-D’acc...cc...ord! couina l’aubergiste. Ils sont repartis ce matin! Un groupe d’emmerdeur, dont un qui arrêtait pas d'aligner des os! Sûrement un nécro!
-Vous voyez quand vous coopérez!

Sentant la pression sur sa nuque se relâcher, il crû qu’on allait le libérer. Mais il fut brusquement replaqué, et la voix reprit:

-J’ai ouïe dire qu’il y avait parmi eu un Gan’ral, est-ce vrai?

Pendant ce pénible interrogatoire, les aventuriers cheminaient vers une autre étape de leur périple, la grande cité Elesding. Cette dernière avait été dans la passé une cité elfique mais la chute de Nall Aethel l’avait fait passé au mains des humains. Le Voleur y avait déjà été quand ce n’était qu’un petit bourg, et non une cité doté d’un commerce florissant, même si ce n’était qu’un village par rapport à Kel-Targal, cité tentaculaire connu entre autre pour être situé sur un Point Entropique, ce qui agissait comme une oasis de magie. Alors que leur périple devenait plutôt calme, la forêt commençait à taper sur les nerfs du Nain. Il se mit à agiter sa hache dans tous les sens, vociférant contre les elfes, les légumes, les arbres. En gros, tout ce qui n’était pas en pierre et tout ce qui n’était pas nain.Il se mit également à insulter copieusement l’Elfe, et cela annonça le début d’une énième dispute, réglée à coups de mots finissant en “asse”, “ard” et même pour un en “argnianiasse”, ce qui ne signifiait pas grand chose. Alors que la tension commençait à monter, la Barbare sortit son épée et donna un grand coup sur le casque du Nain avec le plat de sa lame. Ce qui eût pour effet de le calmer immédiatement et le bruit généré dissuada l’Elfe de continuer la dispute. “Quel psychologue, c’est incroyable !” fit remarquer le Voleur. C’est alors qu’il se prit en pleine tête un papier charrié par le léger vent qui agitait la forêt. La Barbare éclata d’un rire idiot, rire qui fut arrêté par le contenu de la feuille:

-Merde! grogna le Gobelin. Un avis de recherche sur nous!
-Non, y'as que le Voleur, le Nain, la Drow et toi! rétorqua l’arcaniste.
-Certes! fit le Voleur. Mais il est vrai qu’il est quelque peu difficile de rentrer tout notre groupe sur un seul petit papier!
-J’ai pas une tête aussi dégueulasse, non?râla le Nain.

Bien que tout le monde avait eû envie de lui dire “oui”, le Pyromane dut justifier:

-Disons qu’il ne vont pas te mettre sous ton meilleur jour alors que tu as tué tout un conseil elfique!
-Mais on n’as rien fait! Et y’as même pas la tête du Berserker!
-Pourquoi accuser un jeune homme charmant, dit le Voleur d’un air sombre, quand on as sous la main des minorités ethniques mal aimés et un, je cite, “putain de nécro”?
-...
-D’ailleurs, c’est combien la récompense? demanda le Garde d’un air gêné.
-Hum… 1500 pièces d’or lut la Magicienne.
-Et ,tu vas pas faire ça! grogna le “putain de nécro”. Moi qui croyais que t’étais le seul type bien dans cette équipe.

Le regard de ceux qui n’étaients pas concernés, c'est à dire la quasi-totalité du groupe, lui fit comprendre que personne n’était quelqu’un de bien ici.

-Et! cria le Gobelin. Arrêtez les conneries ou je tire sur le Voleur!
-Pourquoi moi, j’ai rien fait!
-Les explosifs, crétin.
-Ah, oui.

En y réfléchissant bien, tout les explosifs contenu dans le sac, dont une bombe alchimique extrêmement puissante, éparpillerait sans doute le groupe, et tout ce qui se trouve dans un large rayon dans toutes les directions. Il vallait mieux éviter d’en arriver là.Après maintes discussion d’une diplomatie douteuse, ils décidèrent de se mettre en route .Le soir, alors qu’ils allaient s’arrêter, le Berserker fit remarquer quelque chose:

-Et, il y as une habitation là bas!
-Déjà, t’es sûr? demanda quelqu’un.
-En tout cas, il y as un feu.

Alors qu’ils s’approchaient, ils aperçurent le haut d’un casque. Arrivés plus près, ils virent trois gardes, dont un à la carrure, particulièrement imposante. Ce dernier était vêtu d’une armure orange et noire, qui jurait presque avec l’habituel plastron rouge et blanc que portait ses congénères. “Un soldat d’élite” songea le Garde:

-On se montre?
-Avec une lourde prime sur nos têtes? railla le Nain.
-Pas pour tout le monde! rétorqua l’Elfe.

Soucieuse de ne pas relancer le débat la Magicienne proposa:

-Peut-être qu’il ne sont pas au courant?

Puis ils virent que le plus grand des guerriers tenait une affichette reconnaissable entre toutes.

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Dernière modification par JohnIbigoude le lun. 15 juin, 2020 3:21 pm, modifié 1 fois.
JohnIbigoude

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Re: La quête du château d'Aarrrrrr... [ Fantasy].

Message par JohnIbigoude »

Un chapitre un peu plus court qu'à l'accoutumé qui introduit une des caractéristique exceptionnelles du Voleur.

CHAPITRE 19


-Attendez! grogna la Barbare J’vais les buter!
-Sauf qu'il y as un petit problème… souffla le Voleur.
-Hum?
-Les gardes d’élites sont formés à combattre les espèces les plus dangereuses de cette planète. Ils sont formés pour vaincre la plupart des techniques de combats. Comme ils sont habitués aux imprévus, celui là ne vas pas gentiment paniquer comme les autres. Il va prendre son épée dans le plus grand calme pour t’embrocher avec.
-Mais…
-Ta technique de charge primaire ne vas pas marcher contre lui, et, désolé de te le dire, les barbares ne sont pas connus pour être particulièrement subtil en combat.
-...

Assalit par cette armée de mots, elle marqua un temps avant de riposter:

-Mais, comme le dit la sagesse barbare “Si tu ne peut vaincre un ennemi avec ton épée....

Là, tous étaient suspendus à ses lèvres. La sagesse barbare existait-elle vraiment? Un proverbe prône t-il vraiment la diplomatie? La Barbare pouvait-elle enchaîner plus d’une phrase sans que son cerveau ne disjoncte?Tout le groupe été émerveillé devant, ce qui semblait être, la plus grande démonstration d’intelligence de la part de la guerrière, et, soit dit en passant, de tout son peuple.

-...prends en une plus grosse.

Là, la Magicienne souffla, le Voleur se claqua le front de dépit et le Nain, qui s’était mit sur la pointe des pieds pour mieux écouter, se ramassa lamentablement par terre. C’était assez triste et pitoyable à voir.

-Et tu vois une épée plus grosse quelque part? railla le Gobelin.
-Peut être que le Berserker pourrait sortir de sa catatonie? proposa le Garde.
-Non, il est trop affligé pour ça! dit le Pyromane.
-Je pourrais peut-être les faire exploser? fit le Voleur, une lueur d’espoir dans le regard.
-Non! fit le groupe, unanime.
-Cependant, murmura la Magicienne, j’ai une idée où tu jouera le rôle principal…

Il y eu quelque problème dans le projet. Tout d’abord, le Voleur n’était pas consentant pour jouer le rôle de l’agresseur. Il y fut contraint. Mais un quelconque guerrier sauvage n’était pas sensé avoir l’air terriblement gêné parce qu’il ne portait rien d’autre qu’un long short (oxymore?) en cuir. De plus, il est fortement suicidaire d’attaquer des guerriers entraînés sans la moindre arme.

-Et lui? demanda pour la énième fois le Voleur, il peut pas me filer son bouclier?
-Nan! expliqua l'intéressé. Ils vont reconnaître les armoiries de ma ville et vont aller éplucher les registres.
-Et je peut pas prendre une épée?
-Non, ça te donnerais un air trop familier et l’effet de surprise serait gâché.
-Et je fais quoi? Je m’approche d’eux en faisant “groar” en espérant qu'ils s’enfuient, mais c’est débile comme plan!

En effet, ils avaient revus leurs ambitions à la baisse. Le but était juste de les faire dégager du chemin le temps pour les autres de se faufiler en douce. Ils ne fallait absolument pas qu’ils soient repérés, sinon leurs innombrables poursuivants seraient qu’elles directions ils avaient pris.

-Je refuse de faire ça! râla le Voleur
-Désolé! fit la Drow
-Désolé pour quoi?
-Pour ça!

A la vitesse de l’éclair elle lui injecta un liquide semblable à du jaune d’oeuf, à l’aide d’une aiguille qu’elle lui planta dans le haut du dos.

-Qu… fit-il, avant de s’effondrer en avant.
-Putain mais qu’est-c’que t’as foutu! couina le Garde.
-Il devrait se relever d’une seconde à l’autre!

Ils attendirent des secondes qui paraissaient des heures, quand le Garde dit d’une toute petite voix:

-Alors?
-C'était censé être pur!
-Quoi?
-Le produit?
-Fallait peut-être en être sûr avant de lui injecter! railla la Magicienne.
-Il me l’avait certifié!
-Qui?
-Le marchand du petit bourg!
-Règle numéro un, ne jamais faire confiance aux alchimiste!

La situation commença peu à peu à dérapper.Quand le Voleur se leva avec une fluidité déconcertante et se tourna vers eux. La Magicienne prit un air furax et cria:

-Pourquoi t’as encore fait l… avant de s’interrompre, voyant les yeux de l’individu.

Ils étaients froids et indifférents.Il paraissait plus grand et imposant que le Voleur, sans doute parce qu’il se tenait droit. C’est alors que la Drow, ayant repris de la consistance, lui arracha l’aiguille du dos et, désignant le feu de camp lui dit d’une voix ferme “Attaque!”. C’est alors que commença le massacre.

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Hiiiiiiiiiiii ! Troooooop bien ! :D Et aprés ??!!!!!!!!!!!
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Le maaaaaaasacre ?
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Désolé du retard, j'ai eu quelques problèmes de réseau et comme j'écris avec Google Docs...

CHAPITRE 20


Tout avait commencé par des cris dans la forêt. Alors que ses deux confrères étaient aller voir ce qui se passait, l’air anxieux et l’épée tremblante, lui mangeait tranquillement.Ce n’était pas quelques gus qui brillaient qui allaient lui gâcher son repas. Il était soldat d’élite, et avait affronté des barbares, des orcs et des trolls, et une fois, les trois en même temps. Il ne commença à s’affoler que quand Marcus avait lâché un gémissement, douloureux et bref. Il avait doucement sortit son impressionnante arme de son fourreau et s’était levé, tout aussi calmement. Puis il l’as vu.

Johnny B Goode
Peter tosh.


Il chassait. Il marchait rapidement mais silencieusement. Il leva la tête. Deux ennemis. Niveau de danger: faible. Faible mais considérable. Il fallait en achever un avant que l’autre ne comprenne.Il pouvait facilement en battre un en combat singulier. Cible prioritaire: le plus petit. Stratégie: attaque éclair. Il courut et bondit. Quand les gardes le regardèrent, il était trop tard. Ils ne purent que crier. Il atterrit sans grâce mais avec une terrible efficacité en propulsant son talon dans la gorge . Le choc, ajouté à quelques dizaines de kilos de muscles et d’os fit tomber le garde et lui broya la trachée et lui brisa la colonne vertébrale.
Sans considération pour le corps sans vie, il arracha l’épée des mains du cadavre et attaqua l’autre. Ce dernier se ressaisit et leva son arme parant le coup. Il échangea quelques passes avec son adversaire, mais il était trop faible, et avait pris le poste de garde uniquement pour le salaire.Il réussit à lui enfoncer l’épée dans l’estomac et, s’en servant comme levier, le coupa en deux. Le sang et une partie des organes vitaux lui atterirent dessus. Cela l’importait peu. Il venait de repérer un adversaire plus dangereux. Il s’élança sur lui, mais le garde parat puis amena son arme au dessus de sa tête avant de l’abattre sur son ennemi. Il parvint à stopper le coup, mais le choc lui brisa le bras gauche, créant une fracture propre et non ouverte. Un coup latéral brisa son épée. Il fallait qu’il en finisse, et vite. Il se jeta sur lui et tenta de lui lacérer la gorge de ses mains. Il regarda cette dernière et comprit. Il n’avait plus de griffes. Il était mal. Puis il eut une idée…


L’Elfe eut un haut-le-coeur et rendit son repas à la nature derrière un buisson. Tout avait pourtant assez bien commencé:
-Tu lui as injecté quoi? demanda la Magicienne.
-Une espèce de jus qu’on tire d’un champignon….
-Et où as tu trouvé une si brillante idée?
-Oh, quand j’étais petite, on me lisait des histoires. Une parlais de la guerre des Os, celle où les elfes avaient envoyés leurs esclaves au combat. Hélas, ces derniers étaient peu efficace, et l’ennemi progressait rapidement. Un jour, un humble alchimiste avait injecté à un combattant un produit destiné à combattre les infections. Ce dernier devint terriblement efficace et ravagea le camp d’en face. Le roi offrit à l’alchimiste la main de sa fille et…
-...tout est bien qui finit bien dans le meilleur des mondes? railla t-elle.
-Non, l’alchimiste se suicida car la princesse était tyrannique et qu’en plus il préférait les garçons. De plus, les orques ont trouvé un produit semblable, tiré d’un champignon quelque peu identique, mais qui eut pour effet de faire exploser les tissus mous des esclaves elfiques. Puis une troupe d'illusionniste de passage, voyant le massacre, se reconvertit en nécromanciens et gagnèrent la guerre avec leur armée de squelettes…
-...
-...enfin, les anges-ninjas sont apparus et ont combattu le terrible saurien mécanique géant que le clan d’ingénieurs avaient conçu pour combattre les squelettes.
-... tu viens de me dire que tu as placé ta stratégie sur un conte débile probablement conçu par des types qui ont fumé trop d’herbe sacrée de Tafaraïlle?
-... c’est à peu près ça…
-Mais c'est totalement stupi…
-Il saute il s’envole… oui il a réussi! brailla le Nain.

Lui et le Pyromane s’amusait à commenter le combat tel un match d’un quelconque sport.

-Ouch! fit le Pyromane.
-Oh mon dieu! Il l’as coupé en deux! OUI OUI OUI!!!
-On dirait que l’attaquant est en mauvaise posture…
-Ouhlàlà…
Un craquement retentit.
-NON NON NON! Je crois que son bras est cassé!
-Euh, il lui fait un câlin ou il l’étrangle, là?
-Oh, mais qu’est ce qu’il fait. Non, c’est pas c’que j’pense. On non! C’est vraiment trop dégueu…
-Oh mon dieu! cria le Nain. La trachée! Il lui as arraché la trachée!Avec les dents!

Il cracha le tube visqueux et sauta du plastron de l’homme affolé. Ce dernier ne représentait plus un grand danger. Il leva la tête et aperçut un mouvement dans la forêt. Un quatrième garde. Il s’échappait. Il ne fallait absolument pas qu’il s’échappe.

-Putain! Mais qu’est c’qu’il fait? s’exclama le Nain.
-Je crois qu’il s’échappe!
-Cours lui après! ordonna le Garde à la Barbare.

Cependant, même elle ne pouvait attraper le Voleur en chasse. Voyant que sa proie l’avait repérée, ce dernier n’avait plus besoin d’être discret. Il le poursuivit à une vitesse impressionnante, son glaive cassé dans sa main gauche. On pourrait se dire qu’il baverait, grognerait ou qu’il montrerait un quelconque signe d’excitation ou d'énervement. Mais non, il était terriblement froid et tout aussi efficace. Un hurlement bref retentit dans les bois, puis le bruit sourd d’un poids qui tombe sur des feuilles: le Voleur lui avait simplement brisé la nuque.

Sa mission était finie. Il fallait qu’il retrouve son groupe. Il l'aperçut et s’approcha calmement.Tellement calmement qu’il paraissait presque menaçant.

-Alors là bravo! râla la Magicienne, tout en donnant un léger coup dans le sac de la Drow, faisant tomber un livre quelconque, tu l’as transformé en monstre assoiffé de sang.
-C’est hyper cool! lâcha la Barbare, sincère.
-Euh, qu’est ce qu’il fait? demanda l’Elfe, la voix tremblante de peur et de dégoût.
-Euh… je crois qu’il attaque… bégaya le Nain, tout aussi effrayé.

Alors que chacun essayait de ne pas paniquer, tous sauf la Barbare qui était passé à autre chose, le Voleur s’arrêta brusquement avant de s’effondrer en arrière.

Il revint à lui peut de temps après. Le sang de ses adversaires n’avait même pas eut le temps de sécher:

-Mais pourquoi t’as fait ça? demanda t-il à la Drow
-...

Voyant qu’elle ne répondrait pas, la Magicienne demanda d’une petite voix:

-Pourquoi tu t’es évanoui après l’injection?
-Oh, ça faisait juste longtemps qu’une vile personne ne m’en avait pas refiler en douce…
-Oh, ton livre est tombé par terre! fit d’un ton faussement surpris le Garde.
-Merci… dit elle en se penchant pour le ramasser, ses doigts rencontrèrent ceux du Garde. Ce dernier sentit son coeur s’affoler. Il releva la tête et tomba nez à nez avec la Drow. Une douce musique lui vint aux oreilles et il vit chaque détail sur son visage. Il pensa “Je n’ais jamais été aussi ému, j’ai les joues en feu, le coeur qui bat la chamade et j’ai les mains qui tremblent, je n’ais jamais été aussi ému” conclu t-il. Malheureusement pour lui, il l’avait songeait à voix haute.
-Je n’ais jamais été aussi peu ému, dit à voix haute une voix passablement agacé, je suis couvert d’intestins humains, j’ai le bras en écharpe et je sens plus fort qu’une fosse commune, je n’ais jamais été aussi peu ému.

La musique fut remplacée par un son semblable à un “Game Over” d’une borne d’arcade terrienne. L’effet de ralenti s’arrêta et sauva ainsi le Garde d’une où l’ennui était deux fois plus long. “A part, peut être, quand j’étais dans le temple de l’horreur indicible de Glugchtulgnu à bouffer le cadavre de mes compagnons de route. Et encore” ajouta t-il.Ce n’était pas ça faute, mais le Voleur était allergique à toute forme de romantisme.

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CHAPITRE 21


Le lendemain matin, ils se mirent en route. Le Voleur récupéra la cape noire du soldat d’élite sur son cadavre froid et sanglant. Cela lui donnait un air quelque peu impérial. Le Garde garda son air gêné une bonne partie de la journée.En début de soirée, ils virent au loin un chariot typiquement nain, c’est à dire capable de résister à la charge furieuse d’une planète, ou quelque autre objet gros, lourd et qui à très peu de chances de lui tomber dessus. Deux nain surarmés ( même pour des nains) étaient assis à l’arrière du chariot. C’était donc un convoi important. Etant donné une des violentes disputes qui venait d’éclater entre le Nain et l’Elfe, ils furent vite repérer. Et cela confirma le fait que ce convoi était important. Une hache de jet passa juste à côté de la Barbare pour finir sa course dans un arbre:

-Je crois qu’il s’agit d’un convoi important… proposa le Voleur d’une voix égale.
-Et pourquoi? demanda le Berserker.
-Ils nous jettent des pièces d'or au visage. Une hache de bonne qualité peut se vendre dix pièces aisément.

Sur ce, il s’approcha de l’arbre violenté et en sortit l’arme, avant de fourrer cette dernière dans son sac:

-Att… eut le temps d’hurler la Magicienne tandis qu’une hache lui fonçait dessus.

Il se tourna prestement et attrapa calmement la hache au vol.

-Je te rappelle que le produit que quelqu’un m’as injecté n’est pas totalement consommé. D’ailleurs, j’ai une idée d’attaque que j’ai toujours voulu essayer mais je n'étais jamais assez en forme pour l’essayer. Je pense que le moment est venu. Je peux? demanda t-il au groupe.

Comme chacun culpabilisais sur son bras cassé, même si la blessure était propre et que trois potions de soins avaient réussi à le soigner, ils acceptèrent sans atteindre. Le Voleur se pencha sur son sac et en sortit deux gros tubes rouges, chacun liés à une corde sombre. Il avait un sourire mauvais.

Pendant ce temps, sur le Der-Gedestand, le repère des dieux (ou plutôt la salle de jeux des dieux, la douche et les chambres se trouvant sur le mont Thi- π-taun )et des Grands Anciens de Khôm, une partie se jouait furieusement. Et les pions n’étaient autre que des mortels. Dont un étrange groupe d’aventuriers. Ucthognachturuth, le plus ancien des grand anciens, et qui avait un petit air de poulpe. Il avait une tête de poulpe aux nombreuses tentacules, un corps squameux doté de bras avec des griffes noires et de larges pieds reptiliens. Il était également d’un noir profond et avait des yeux d’un rouge éclatant:

-Tu t’a attendait pas à celle là! lança t-il à Kar- paith, dieux des paillassons.

Ah, oui , et il parlait en gothique.

-C’est un peu de la triche! râla ce dernier.Le coup du sérum, c’est complètement dépassé!

En effet, celui avait perdu ces derniers pions valables dans l’assaut, dont un très prometteur. Il n’en restait que quatres dans la partie. Uchtognachturuth, bien sûr, mais également Chan-puin, le dieu des elfes de l’Autre Continent alias Dhâlou- Paizong ou , et Kuat, déesse de l'île de Cent-ka-Jo, ou le Dernier Continent.Enfin, il y avait Bryan, le dieu des elfes et du charisme. Il était bronzé et portait des lunettes de soleil, même dans les ténèbres les plus sombres. Enfin, il avait des idées bien arrêtés, et se contentait de regarder le faciès de ces pions plutôt que ses capacités. Il prit la parole et déclara d’une voix forte:

-Tiens, tiens, Uchti ( ce surnom stupide fit hérisser les tentacules de l'intéressé), il me semble que ton pion tente une technique particulièrement stupide…

De guerre lasse, Uchtognachturuth attrapa un dé dans une de ses tentacules et le lança:
-5…


C’était mal partit. Tout d’abord, le Voleur visait comme un pied. Ensuite, une mèche brûle dans les deux sens. Il faut mieux prendre cela en compte quand on manie des bâtons de dynamite comme une masse d’armes. Le Voleur lâcha le premier chargement sous le double coup de la douleur et de la surprise, mais heureusement elle fit quand même exploser le garde de gauche. Puis il résista à la douleur et tint le deuxième fil dans sa main. Il le lança avec assurance mais l’arme passa au dessus de la tête du garde et fila à l’avant du convoi. Par un heureux hasard, l’explosion brûla le conducteur aux cent-vingt-septième degré et le chariot bascula, écrasant le pauvre nain sous des tonnes de métal. A la vue du carnage des nains, l’Elfe compatit et demanda:
-ça va? Tu n’es pas choqué de voir tes congénères se faire massacrer?

Ce dernier haussa les épaules et répondit:

-Bon, on vas le piller ce convoi?

Il était fatigué. Il essayait de trancher ses liens, mais pas moyen de le faire. Il s’était dit qu’il avait de la chance, quand on l’avait attaché avec une épaisse corde. Au moins, ce n’était pas les terribles menottes en métal naines, réputées incassable. Il s’était dit qu’un gars avec ses capacités n’aurait aucun mal à se défaire de ses menottes. Mais il n’en avait visiblement aucune, de capacité.Il s’assoupit. Une explosion de chaleur le réveilla, et une flamme passa au dessus de sa tête, manquant de faire brûler ses cheveux.

Oh non! pensa t-il. Des cinglés nous attaquent à la lance à feu!

Il fermait les yeux et attendit dignement le coup de grâce. Non, en fait, il couinait des prières et s'agitait comme un poisson hors de l’eau.Il ne réussit qu'à s’écorcher les poignets. Finalement, il ne se passa rien. Il ouvrit un oeil et, comme dans un scénario de film d’horreur à bas prix, le chariot se renversa brutalement. Il se cognit douloureusement la tête contre une paroie et en eut les larmes aux yeux. Finalement, la porte s’ouvrit et une voix quelque peu irritée grogna:

-Nan, c’est pas un trésor, c’est juste un boy scout.

Sa santée mentale baissa brutalement et ses yeux devinrent fou. De la bave coula de ses lèvres et il cria:

-C’est un complot! Pourquoi m’appelle t-ils tous comme ça? Qu’est c’que j’ai fait? J’ai compris! Tout ça n’est qu’une immense farce! Hahahaha! Les gouvernements nous manipulent! Avec des petits gnomes qui vont dans notre cerveau pour le recabler! Ahahahaha!!!

Là, l’avatar de la Raison apparut, dans une grande tunique blanche et frappa le Boy Scout à la tempe, ce dernier s’effondra sans un bruit. Une fois son travail accompli, l’esprit s’évapora:

-Ah non, c’est juste un complotiste…. dit le Nain.
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Re: La quête du château d'Aarrrrrr... [ Fantasy].

Message par elohane »

très drôle !!! le noms du dieu paillasson...juste tordue de rire... :lol: :lol: :lol:
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JohnIbigoude

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Re: La quête du château d'Aarrrrrr... [ Fantasy].

Message par JohnIbigoude »

CHAPITRE 22


A son réveil, le Boy Scout eut un étrange mal de tête, dû non seulement au coup mais également à la reprise de plusieurs points de santé mentale. Il ouvrit les yeux et vit un jeune mage (reconnaissable aux divers symboles cabalistiques qui ornaient sa robe) qui le dévisageait:
-Venez voir, il s’est réveillé!
-Demande lui ce qu’il foutait là! proposa une voix plus grave mais assez calme.
-Qu’est c’que tu foutais là?
-Euh…
-Il a dit “Euh…”
-C’est pas une réponse, ça! repris l’autre voix
-M...M...Mais…
-Il a dit “M...M...Mais….”
-Nan, mais sérieusement, y’ as que des incompétents dans cette équipe ou quoi? râla une voix plus aigu.

Alors qu’une jeune magicienne s’avançait vers lui, le Boy Scout releva la tête et vit qu’il était entouré par une dizaine d’aventuriers. Il réfléchit un court instant puis dit à voix haute:

-Vous venez d’empêcher une guerre, vous savez?

Il s’attendit à ce que ces propos fassent l’effet d’une bombe, mais la voix grave répondit:

-Et, allez, encore une… .

Cependant, cela permit au Boy Scout de se présenter sans se faire couper, jusqu’à ce qu’il arrive à un passage délicat:

-Toute mon équipe est morte dans ce foutu donjon…
-Quel donjon? demanda le Voleur avec un mauvais pressentiment
-Le château d’Arrrrrrrgh! beugla t-il

Le Voleur se demanda si il avait vraiment entendu ce qu’il croyait et il dit:

-Pardon?
-Le château d’Arrrgh… répéta l’autre d’une voix triste
-Et comment? demanda t-il en regardant ses pieds.
-C’était affreux! couina t-il, revoyant les membres sanglants qui étaient dispersés dans le couloir. Ils ont déclenché un piège ou une malédiction… Tout à été pulvérisés! hurla t-il alors que sa voix montait dans les aigus. J’en rêve encore la nuit.

Il vit le regard que posait sur lui certains membres du groupe et se corrigea:

-J’en cauchemardes la nuit, hein, je suis pas comme ces salauds de nécros…

Le regard noir que la quasi totalité du groupe infligeait au Voleur était non seulement dû à la remarque du Boy Scout mais également à un certain évènement. Le récit continua jusqu’à ce qu’il conclu:

-En empêchant le convoi d'arriver, vous venez d’arrêter une énième guerre ethnique.

Bien sûr cela ne se passa pas comme ça. Le lendemain, le chef de clan nain fut informés du meurtre de ses compatriotes. Du fait de l’importance du convoi et de la lettre qui lui est parvenu, le dirigeant parvient sans mal à penser que les elfes allaient l’attaquer. Il envoya une missive à son commandant principal, et se dernier commença à préparer le clan à la guerre. La production d’armes augmenta rapidement, ce qui eut pour effet une pénurie de casseroles et autres chaudrons dans les villages aux alentours. Pendant ce temps, deux espions elfes firent parvenir au dirigeant d’une communauté elfique relativement importante que les nains allaient les attaquer dans les semaines qui suivent, tout au plus. La production d’arcs et de flèches augmenta elles aussi, et bon nombres d’arbres en firent les frais. Le plus amusant, dans tout ça, c’est que si le convoi était arrivé, les inspecteur nains, nettement plus fins que les bourreaux du Boy Scout, auraient vite compris que ce n’était qu’un crétin pris dans un monstrueux quiproquo.

Finalement, on accepta le nouveau venu dans l’équipe. Les aventuriers arrivèrent bien vite à Eldelsing. Là bas, ils décidèrent de trouver une auberge .Le Voleur leur en indiqua une dans laquelle il était déjà passé. C’était un solide bâtiment dotée de terrasse à niveaux, entièrement en pierre et en métal .”C’est censé résister à des attaques de catapultes” les en informa l’aubergiste.” ça date de l’occupation naine de la ville, quand les sièges elfiques étaient fréquents” .Ils prirent trois chambres à l’étage.

Une fois cela fait, ils se séparèrent. Les guerriers du groupe allèrent jeter un oeil à la marchandise des armuriers, évidemment bien trop chère pour leur maigres ressources. Les mages, accompagnés du Boy Scout, se dirigèrent vers le quartier magique et, espérant ne pas se faire dévorer par une abomination à tentacules fraîchement arrivée, se séparèrent. Tandis que le Voleur se rendait à l’imposante bibliothèque de la ville, le Pyromane mit accidentellement le feu à un innocent tas de bois, l’obligeant, accompagnés par la Magicienne et le Boy Scout, à fuir avant l’arrivée de la maréchaussée.

Pendant ce temps, un jeune mage vêtu d’une tunique blanche approchait des portes de la citée. Il repéra un bosquet éloigné et y jeta une statuette d’apparence fragile, au cas où les choses se corseraient.

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Dernière modification par JohnIbigoude le ven. 07 août, 2020 1:16 pm, modifié 1 fois.
JohnIbigoude

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Re: La quête du château d'Aarrrrrr... [ Fantasy].

Message par JohnIbigoude »

Tout d'abord, désolé du retard, je commence à écrire une fanfiction légèrement parodique de Harry Potter nommée Harry l'Antéchrist.


CHAPITRE 22

Il faisait frais. Il faisait toujours frais quand il rentrait. Même les dieux le craignaient. Dans un claquement d’os sur du parquet, la Mort arriva dans la salle. Bon, tout les non-mages ne peuvent pas le voir, mais même l’aubergiste, qui était aussi doué en magie qu’un ours borgne en diplomatie, tourna la tête quand il traversa la porte. Son cerveau se souvint que ce n’était pas possible et transforma l’intrus en consommateur tout à fait ordinaire, quoi qu’un peu maigre.Il ne fut guère plus étonné quand ce dernier demanda:

-Vous n’auriez pas un curry par hasard?

Une petite partie de son cerveau lui ordonna de fuir mais l’autre, plus pragmatique ou simplement plus inconsciente répondit:

-Non.
-Ah, c’est dommage…

Le client alla s’asseoir à une table et attendit. Normalement, il lui aurait demandé de partir, parce qu’on ne s’asseyait pas sans avoir rien commandé mais, quelque chose l’en empêchait. Il commença à réfléchir là dessus quand des bruits dans l’escalier le firent se retourner. Un client tout fait ordinaire, quoique caché sous une épaisse robe noire, se remis debout de son air le plus solennel et s’épousseta:

-Vous n’auriez pas une de ces spécialités à base d'abats très appréciées dans la région car très bonnes quoiqu'un peu dégoûtant pour les non initiés.
-Saucisses, boudin et pâté?
- C’est ç’la…

Il se tourna vers la Mort et lança:

-Tiens mais vous êtes là!
-On dirait bien…
-Qu faîtes vous ici? questionna t-il en allant s’asseoir à la table.
-Je surveille juste un jeu idiot des dieux.
-Et qui sont les malheureuse victimes?
-C’es…
-Ah! J’ai une de ces dalles! cria joyeusement le Nain en arrivant dans la salle.Aubergiste! Une demi-douzaine de saucisses!
-C’est un de tes compagnons? demanda la Mort en levant un hypothétique sourcil.
-Hélas, oui.

Le Nain passa en trombe dans la salle et se jeta sur le banc où était assis la Mort.

-Preum’s! hurla t-il;
-Quel gamin… grogna une voix ensommeillé.

Le Pyromane entra dans la salle en traînant les pieds. Il pâlit en voyant l’inconnu sur lequel se tenait le Nain.:

-C’est... Euh… Ghn… La… Mau…? demanda t-il.
-Quoi? questionna bruyamment le Nain.
-Désolé de vous dérangez mais je crois que vous êtes sur mes genoux.

Le Nain se retourna et, la vérité se creusant un passage dans son cerveau, il perdit ses couleurs et bégaya:

-Par...n, s… r….ne? fit-il en s’éloignant à reculons.

S’entendant, il rajouta:

-Désolé, je ne sais pas ce qui m’arrive…
(Le Nain venait d’expérimenter ce qui se passait lors d’une diffusion d’anti-bruit. En effet, le silence n’est que l'absence de son, et seul l’anti-bruit est apte à annihiler tout son. )


Le squelette sortit une grosse montre en métal noir de sa poche et, à sa vue, le Nain paniqua encore plus:

-Dîtes, c’est pas les trucs que vous utilisez pour, comme qui dirait, voir si on va clamser? Hein? Parce que ça me met toujours mal à l’aise…
-Non, rétorqua le Voleur d’une voix morne, ce dont tu parle c’est un sablier…
-Hum, ils ne devraient pas tarder, je vous laisse. dit-il en allant à une table dans un coin.

C’est à ce moment là que choisit l’aubergiste pour se rappeler à leur bon souvenir. Il arriva avec un plats de saucisses mais également une assiette remplie d’une substance jaune et un air gêné. Il posa le plat sur la table et demanda:

-Votre étrange ami est parti? Car voyez-vous, j’ai trouvé par hasard ce qu’il voulait…
-Par là… fit le Voleur en pointant du doigt le coin sombre.
-Ah, fit le tavernier, presque déçu.

Un bruit de pas se fit entendre et la Magicienne arriva dans la pièce. En voyant l’air patraque du Pyromane et que les quelques parties visible du visage du Nain étaient également décolorées elle s’enquit:

-Il s’est passé un truc ou quoi?
-Oui, acquiesça le Voleur, le Nain à passé plus de dix minutes sans jurer…
-Vas crever, rétorqua l'intéressé sans conviction.

Une fois tous les aventuriers réveillés, ils décidèrent quasi-unanimement de partir ensemble, non seulement pour éviter une déconvenue semblable à celle de la veille mais également car il planait une atmosphère glauque à l’auberge. Ils sortirent au même moment qu’un inconnu dissimulé par un long imper noir et un chapeau à large bord entra dans l’auberge. Il alla s’asseoir à la table de la Mort et se mit à discuter avec lui.

Arrivé à un marché assez intéressant (entendez par là qu’il contenait un nombre impressionnant de viandes en tous genres), le garde commença:

-Wahou, du cuir de dragon, c’est vraiment cool!
-Bof, fit le Voleur, ce “dragon” n’est que de la peau de mouton tannée, la chair de Balrog est un ragoût desséché et ce qui se fait passer pour de la corne de démon s’agit en fait une collection passablement intéressante de rognures d’ongle.
-Ah…
-Hey! les héla un marchand doté d’une carrure particulièrement impressionnante. Quel est le crétin qui a fait brûler ma viande?
-Mais c’est pas moi! ce défendit le Pyromane, vers qui tous les regards s’étaient évidemment tournés.

Une boule de feu leur passa sous le nez et alla s’écraser contre l’agressif commerçant qui détala sans demander son reste. Le Pyromane se retourna et le vis. Il était vêtu d’une robe blanche et douzes symboles π rougeoyaient sur chacun de ses avants-bras:

-Là, on est mal! couina t-il.

Suiteviewtopic.php?p=21642133#p21642133
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elohane

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Re: La quête du château d'Aarrrrrr... [ Fantasy].

Message par elohane »

Coucoooou !
Super chapitre comme d'hab ! :D :D :D
JohnIbigoude

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Re: La quête du château d'Aarrrrrr... [ Fantasy].

Message par JohnIbigoude »

Merci et désolé pour le retard, j'ai eu un problème de pc.

CHAPITRE 23

En effet, ils étaients mal. La barbare grogna et se mit à filer vers l'assaillant. Le mage ramassa une poignée de terre et lui jeta dessus .Elle s’effondra en hurlant de rage et de douleur .Le sol était brûlant. Cependant, la guerrière se releva et reprit son avancée laborieuse. Elle roula pour éviter une nouvelle attaque, qui transforma le sol en une plaque de verre étincelant. L’assaillant , craignant pour sa vie au vu de l’allonge que devoir avoir la guerrière, recula un peu mais lança une fine étincelle, qui partit incendier quelques stands. La combattante se propulsa et leva son épée. Le sorcier incendiaire décrit un large arc de cercle avec ses bras et une courte vague de flammes naquit devant lui, provoquant une onde de choc brûlante. La barbare fut propulsé avec fracas par ce bouclier ardent et s'abîma dans une quelconque échoppe.
Le mage victorieux se tourna vers l’endroit où aurait dû se trouver ses adversaires et ne vit qu’un stand renversé. Il s'apprêtait à ce que lui saute dessus ,des parole héroïques quoiqu’un peu suicidaires à la bouche. Puis il vit un bout de chapeau pointu dépasser de la charrette. Il n’avait même pas affaire à de vrais héros. Ce serait si simple.

-C’est bon il s’est fait latter? demanda le Voleur
-Hum...c’est pas exactement ça…
-Ah?
-Il se trouve qu’il a comme qui dirait vaincu la barbare…
-Hum…
-Et qu’il se dirige droit sur nous…
-Ah…
-Et qu’il à une boule de feu relativement grande dans la main…
-Tu pense pouvoir réussir? demanda t-il au Berserker
-Peut être qu’en me concentrant…
-Ok. Tiens, le pyromane tu pense qu’on va pouvoir faire diversion?
-Ben, je pense pouvoir le distraire mais il faudrait quand même me préparer un peu…
-Ok, quelqu’un peu faire diversion?
-Ben, j’ai mon éruptif mais il faut que je vise et il me faut un minimum de temps…
-Pareil! lança la Drow.
-Donc personne ne peut faire diversion à part moi?
-Ben c’est à peu près ça…


-Hey!

Le sorcier se détourna du stand et se tourna vers la voix.

-Je suis venu t'occire, être de bien peu d’estime!

C’était un type encapuchonné. Il lui semblait qu’il faisait partie des aventuriers. Comment pouvait-il avoir fait le tour de la place sans qu’il s’en aperçoive?

-Je lance mes mouchoirs sales en direction de tes ancêtres!
-Pardon? fit le sorcier
-C’est vraiment injurieux, ça? fit le Nain d’un air dubitatif.

Au vu des réactions du Nain et de l’ennemi, le Voleur retravailla ses propos et proposa:

-Mange tes morts?
-Ah, ok.

Il envoya sa boule de feu vers l’encapuchonné qui eut le temps de l’éviter. Contrairement à la deuxième et la troisième. Pensant que cela suffirait, il repartit vers ses victimes. Il commençait à peine à apercevoir l’air terrifié d’un garde que la voix repris:

-C’est ça que t'appelle du feu? Je mange des trucs plus chauds que ça au petit déjeuner! invecta l’étranger en soupirant, autant par ses douloureuses brûlures que par la médiocrité de sa réplique.

L’homme avait dégainé son épée et se rapprochait dangereusement.



Le sorcier se mit à paniquer et lança des boules de feu d’intensité moindre, mais à une plus grande fréquence.C’est alors que le Voleur se mit à rire, autant pour déstabiliser le mage que pour éviter de hurler de douleur à chaque impact. Il avait beau être plus résistant aux brûlures que n’importe quel humain, il avait quand même les nerfs en feu. Et la maigre protection magique qu’ils avaient pu mettre en place à la va-vite n'aidait pas beaucoup.Il fallait vraiment qu’ils agissent vite.

Dès lors qu’il eut cette pensée, une détonation retentit et il sentit un projectile lui passer au-dessus de l’épaule. L'assaillant se retourna vers l’origine du bruit et une langue de feu fonça vers le groupe.

"AAAAAAAAAAAAAH!!! pensa le Nain, est ce que ma barbe va brûler?”

Finalement, le Pyromane se leva, brailla une incantation et trois misérables symboles s’allumèrent sous chacune de ses manches. Cependant, l’attaque fut réduite à une simple bouffée d’air chaud.

C’est alors que retentit une cloche, stridente et fort bruyante. Ce son ne voulait rien dire pour les aventuriers ayant grandi à l’écart des grandes villes, mais les citadins reconnurent immédiatement l'arrivée du guet. Cela n’était pas bon pour le mage guerrier, car si il pouvait facilement réduire en un petit tas gémissant les andouilles qui composait les trois quarts des effectifs, leurs rangs comptaient un automate, genre de golem de fer à prix discount, mais néanmoins quasi immunisé contre ses sorts.
C’est alors qu’il sortit une petite statuette de verre de sa poche, en tout point identique à celle qu’il avait semée peu de temps auparavant. Il disparut dans une bulle de feu d’où émergea une silhouette de phénix. C’était totalement inutile, ça doublait le prix des sorts, mais c’était la classe, quoi!

Alors que les aventuriers se croyaient enfin sauvé, une voix mécanique et posée leur annonça:

-Hum… vous êtes en état d’arrestation, semblerait-il.

Suiteviewtopic.php?p=21642535#p21642535
Dernière modification par JohnIbigoude le sam. 17 oct., 2020 8:35 pm, modifié 1 fois.
elohane

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Re: La quête du château d'Aarrrrrr... CHAPITRE 23[ Fantasy].

Message par elohane »

J'avoue que ça faisait longtemps... ;) J'espère que tu ne vas pas laisser tomber...Tua s beaucoup d'imagination.
Ce chapitre est génial. Je suis ton histoire, toujours fidéle, comme d'hab ! Bravo à toi. Je pense que tu te rends compte que tu fait du très bon travail :lol: . Bravo encore :)
bises
JohnIbigoude

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Re: La quête du château d'Aarrrrrr... CHAPITRE 23[ Fantasy].

Message par JohnIbigoude »

Merci! ça fait plaisir ;) .
Et voila le chapitre suivant:

CHAPITRE 24


Après s’être renversé plusieurs potions des soins sur la tête pour calmer ses brûlures, le Voleur fut également arrêté et envoyé au poste. Là bas, il rencontra un garde entre deux âges, chauve et à l’air sévère. Ce dernier les considéra quelques instants, faisant des allers retours rapides entre le rapport raturés de ses collègues et la figure étonnée des aventuriers, puis dit d’une voix sombre:

-J’aurais bien aimé vous coffrer, mais il semblerait que vous ne soyez pas les principaux responsables de cette affaire…
-Pfiou, soupira le Nain
-Cependant, reprit le garde, après avoir attendu le temps réglementaire pour rajouter un effet comique et quelque peu cruel à la situation, je vous condamne à trois semaines et demi de travaux d’intérêt général…
-Et demi? Mais c’est n’importe quoi! s’insurgea l’Elfe.
-D’accord. Je rallonge à quatre semaines. Bon, je ne suis pas convaincu de votre totale innocence, donc il se trouve que vous allez passer le prochain mois dans une caserne de pompier. J’ai pensé que ce sera une mise à l’épreuve intéressante à votre magicien.
-Duquel parlez vous? l’interrompit le Voleur. Parce qu’on est trois. Bon si c’était elle, vous auriez dû dire magicienne, mais cela est peut être dû à une terrible faute d’accord. Et si vous avez bien vu, j’ai un bourdon. fit il en agitant le dit objet.
-Je parle très bien et je désignait votre mage de feu! soupira le garde.
-Ah, ok…
-Vous avez compris pourquoi, j’espère? Parce que cette fois il ne devrait pas allumer des feux mais les éteindre! fit-il avec un rictus.
-Wahou… je me tords de rire, Ahaha, je me roule par terre. Ouille j’ai mal aux côtes…
-Ouais ben c’est bon… fit le soldat en se renfrognant.

Puis vint un second problème: il leur fallut donner leur nom. Leur vrai, et pas un pseudonyme trouvé à la va-vite pour répondre à un elfe. Voyant la barbare s’énerver, le Voleur tenta de calmer l’atmosphère et demanda:
-Notre amie ici présente n’as comme qui dirait pas envie de donner son nom , on fait quoi?
- Hum. Kévin!

C’est alors que l’automate sortit de la pénombre, une barre de fer à la main, alors que l’Elfe déglutit de façon fort peu ragoûtante, le Gobelin fut plutôt choqué par autre chose:

-Attendez, vous avez un automate de 150 kilos, et le seul nom que vous lui trouvez c’est...Kévin?
-Et alors, je ne vois pas le problème. Un nom tout à fait respectable, Kévin.
-Oui mais quand même. Vous auriez pu l’appeler , hum Alfred, Oncle Bob, voir même tonton Balourd, mais vous avez préféré Kévin…
-Exactement.

Voyant que l’être de métal s’étant dangereusement rapproché, le Gobelin se tut et le regarda. Arrivé à deux pas, il prit une extrémité de la barre dans chaque main et se mit doucement à la tordre. Sous l’effet de muscles mécaniques savamment dissimulés sous sa carapace crasseuse, il atteint rapidement le point de rupture et, dans un ultime gémissement, il se retrouva avec deux bouts plus petits dans les mains. Il les laissa retomber lourdement les restes par terre et repartit dans son coin obscur. C’est ce qui finit de convaincre la barbare que ce n’était peut être pas si grave que l’on connaisse sa vraie identité.

Cependant, un second problème arriva: elle avait utilisé tant de sobriquets pour rester anonyme qu’elle ne se souvenait plus “exactement” de son vrai nom, finalement, elle sortit une plaque couverte de signes barbares et dit:

-Hum, je sais que ça commence par She.. hum… shelaa…

C’est alors que le cerveau du Voleur se mit à tourner à tout allure et qu’il se rappela une de ses récentes lectures. Un seul mot lui vint en tête: Propriété intellectuelle. Bon ça en fait deux.:

-Non, c’est impossible, c’est un nom d’amazone, ça!

Cette remarque fit mouche, car tout le monde savait que les amazones et les barbares se massacraient depuis un temps immémorial pour conquérir la forêt de Yakala. Forêt qui, soit dit en passant, n'intéresse
aucune des deux parties, mais comme chacune accusait l’autre de le lui avoir volée, ça faisait une bonne raison de se battre.
Puis pour lui se donner de la contenance, il proposa:

-Il me semble plutôt que ce soit She..gevara?
-Nan, trop long, je crois que c’est plutôt shege…
-Va pour chaigai… marmonna le garde. Qui l'aurtografia comme un cochon. (Hein? Quoi? Vous dîtes?)
-Ch’est pas triste! lança le Nain
-Pourquoi?
-chi chai gai! finit-il avec un sourire.
-Holàlà… fit la Magicienne, de dépit.

Puis fut le moment embarrassant pour les autres membres du groupe de dire leur vrai nom, souvent très éloigné de ce qu’ils avaient annoncé précédemment:

-Larissa, lâcha la Magicienne
-Wilfrid...marmonna le Nain
-Boriss.fit le Gobelin, avec deux s comme dans saucisse.
-Il y a trois s dans saucisse, rappela le soldat.
-Raymond, avoua le Garde.
-Roxanne. dit la Drow
-Walking on the moon! s’exclama le Voleur avec un sourire satisfait.
-Quentin… dit le Pyromane.
-Kenny, rappela le Berserker.

Puis vint le tour du Voleur. Il s’avança et bafouilla à voix basse:

-Je me nomme Saturnin.
-Un prénom tout à fait convenable, ça , Saturnin! lança le soldat à voix haute.
Le Voleur se tourna vers ses comparses, vu qu’ils avaient entendu et râla:

-Le premier qui me demande si j’étais un canard parlant dans une vie antérieure, je lui fous mon poing sur la gueule!

Voyant leur air indécis, il se rappela que cela ne leur dirait sûrement rien. C’était un des avantages à avoir une culture d’un autre coin du multivers.
JohnIbigoude

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Re: La quête du château d'Aarrrrrr... CHAPITRE 23[ Fantasy].

Message par JohnIbigoude »

CHAPITRE‌ ‌25‌ ‌


Juste‌ ‌avant‌ ‌de‌ ‌se‌ ‌faire‌ ‌congédier,‌ ‌ils‌ ‌apprirent‌ ‌le‌ ‌drame:‌ ‌
contrairement‌ ‌aux‌ ‌autres‌ ‌membres‌ ‌de‌ ‌la‌ ‌caserne,‌ ‌ils‌ ‌ne‌ ‌seraient‌ ‌ni‌ ‌logés‌ ‌
ni‌ ‌nourris.‌ ‌Cependant,‌ ‌il‌ ‌ne‌ ‌fallait‌ ‌pas‌ ‌exagérer‌ ‌et‌ ‌ils‌ ‌étaient‌ ‌attendus‌ ‌
demain‌ ‌dès‌ ‌8‌ ‌heures.‌ ‌Le‌ ‌reste‌ ‌de‌ ‌la‌ ‌soirée‌ ‌se‌ ‌passa‌ ‌relativement‌ ‌bien,‌ ‌
considérant‌ ‌bien‌ ‌sûr‌ ‌qu’il‌ ‌avait‌ ‌fallu‌ ‌empêcher‌ ‌le‌ ‌Nain‌ ‌de‌ ‌finir‌ ‌la‌ ‌réserve‌ ‌
de‌ ‌potion‌ ‌de‌ ‌soins‌ ‌et‌ ‌que‌ ‌le‌ ‌Voleur‌ ‌s’était‌ ‌mis‌ ‌à‌ ‌faire‌ ‌un‌ ‌pentacle‌ ‌avec‌ ‌ses‌ ‌
os‌ ‌de‌ ‌poulet‌ ‌et‌ ‌qu’ils‌ ‌avaient‌ ‌failli‌ ‌être‌ ‌viré‌ ‌de‌ ‌l’auberge‌ ‌rien‌ ‌que‌ ‌pour‌ ‌
cela.‌ ‌Une‌ ‌fois‌ ‌avoir‌ ‌fini‌ ‌son‌ ‌repas,‌ ‌ce‌ ‌dernier‌ ‌alla‌ ‌faire‌ ‌une‌ ‌petite‌ ‌
promenade‌ ‌digestive.‌ ‌Quand‌ ‌il‌ ‌se‌ ‌retrouva‌ ‌nez‌ ‌à‌ ‌nez‌ ‌avec‌ ‌le‌ ‌Garde,‌ ‌qui,‌ ‌
sans‌ ‌raison‌ ‌apparente,‌ ‌l’empoigna‌ ‌par‌ ‌le‌ ‌col‌ ‌de‌ ‌sa‌ ‌tunique‌ ‌et‌ ‌le‌ ‌secoua‌ ‌
violemment‌ ‌tout‌ ‌en‌ ‌chuchotant‌ ‌précipitamment‌ ‌:‌ ‌

-Il‌ ‌faut‌ ‌absolument‌ ‌que‌ ‌tu‌ ‌m’aides!‌ ‌
-Certes….‌ ‌
-Vite!!!‌ ‌
-Tout‌ ‌d’abord,‌ ‌cesse‌ ‌de‌ ‌me‌ ‌secouer‌ ‌comme‌ ‌un‌ ‌prunier‌ ‌et‌ ‌arrête‌ ‌avec‌ ‌ton‌ ‌
regard‌ ‌de‌ ‌chien‌ ‌battu,‌ ‌tu‌ ‌vas‌ ‌me‌ ‌faire‌ ‌pleurer…‌ ‌
-Ah...oui.‌ ‌

Une‌ ‌fois‌ ‌stabilisé,‌ ‌le‌ ‌Voleur‌ ‌put‌ ‌constater‌ ‌que‌ ‌son‌ ‌collègue‌ ‌tremblait,‌ ‌et‌ ‌
avait‌ ‌les‌ ‌mains‌ ‌moites.‌ ‌Il‌ ‌semblait‌ ‌en‌ ‌proie‌ ‌à‌ ‌un‌ ‌stress‌ ‌intense.‌ ‌ ‌

-Bon,‌ ‌t’as‌ ‌besoin‌ ‌de‌ ‌quoi?‌ ‌
-Il‌ ‌faut‌ ‌que‌ ‌tu‌ ‌m'apprennes‌ ‌à‌ ‌chanter!‌ ‌
-Dès‌ ‌maintenant?‌ ‌Pourquoi?‌ ‌
-Eh‌ ‌bien,‌ ‌tu‌ ‌sais,‌ ‌je‌ ‌pense‌ ‌que‌ ‌tu‌ ‌en‌ ‌as‌ ‌eu‌ ‌pas‌ ‌mal…‌ ‌avec‌ ‌ton‌ ‌âge…‌ ‌
-Quoi?‌ ‌fit‌ ‌le‌ ‌Voleur,‌ ‌légèrement‌ ‌inquiet‌ ‌
-Bah...tu‌ ‌sais‌ ‌bien…‌ ‌hésita-t-il‌ ‌en‌ ‌devenant‌ ‌écarlate.‌ ‌
-Non,‌ ‌justement,‌ ‌sinon‌ ‌je‌ ‌ne‌ ‌te‌ ‌le‌ ‌demanderais‌ ‌pas…‌ ‌

Raymond‌ ‌sembla‌ ‌en‌ ‌proie‌ ‌à‌ ‌l’implosion.‌ ‌Puis‌ ‌il‌ ‌fit‌ ‌d’une‌ ‌petite‌ ‌voix:‌ ‌
-Euh...comme‌ ‌qui‌ ‌dirait...‌ ‌des...conquêtes…?‌ ‌


Cela‌ ‌paralysa‌ ‌entièrement‌ ‌le‌ ‌Voleur,‌ ‌en‌ ‌proie‌ ‌à‌ ‌une‌ ‌intense‌ ‌mais‌ ‌fort‌ ‌
heureusement‌ ‌brève‌ ‌panique,‌ ‌puis‌ ‌il‌ ‌répondit:‌ ‌

-Bah,‌ ‌comme‌ ‌qui‌ ‌dirait...non…‌ ‌
-Comment?‌ ‌fit‌ ‌le‌ ‌Garde,‌ ‌à‌ ‌son‌ ‌tour‌ ‌choqué.‌ ‌Jamais?‌ ‌
-Non,‌ ‌mais‌ ‌si‌ ‌tu‌ ‌veux,‌ ‌je‌ ‌peux‌ ‌te‌ ‌border‌ ‌au‌ ‌lit‌ ‌et‌ ‌te‌ ‌chanter‌ ‌une‌ ‌berceuse,‌ ‌
c’est‌ ‌plus‌ ‌dans‌ ‌mes‌ ‌cordes…‌ ‌
-Quoi?‌ ‌(oui,‌ ‌je‌ ‌sais,‌ ‌le‌ ‌niveau‌ ‌lexical‌ ‌de‌ ‌cette‌ ‌discussion‌ ‌n’est‌ ‌pas‌ ‌très‌ ‌
élevé,‌ ‌mais‌ ‌j’y‌ ‌peux‌ ‌rien,‌ ‌je‌ ‌fais‌ ‌que‌ ‌raconter)‌ ‌
-Oui,‌ ‌j’ai‌ ‌été‌ ‌créé‌ ‌pour‌ ‌être‌ ‌un‌ ‌soldat,‌ ‌et‌ ‌après‌ ‌on‌ ‌a‌ ‌trouvé‌ ‌cool‌ ‌que‌ ‌je‌ ‌
puisse‌ ‌faire‌ ‌aussi‌ ‌nounou…‌ ‌
-Ah‌ ‌cool.‌ ‌Donc‌ ‌tu‌ ‌peut‌ ‌pas‌ ‌m’‌aider?‌ ‌
-Oh‌ ‌si.‌ ‌J’étais ‌employé‌ ‌d’une‌ ‌chorale‌ ‌il‌ ‌y‌ ‌a‌ ‌3000‌ ‌ans .Cependant,‌ ‌il‌ ‌faudrait‌ ‌
que‌ ‌je‌ ‌fasse‌ ‌un‌ ‌rituel‌ ‌d’inzorcisme‌ ‌si‌ ‌tu‌ ‌veux‌ ‌faire‌ ‌ta‌ ‌sérénade‌ ‌ce‌ ‌soir…‌ ‌
-Quoi?‌ ‌
-Un‌ ‌inzorcisme.‌ ‌L’inverse‌ ‌d’un‌ ‌exorcisme.Je‌ ‌vais‌ ‌contrôler‌ ‌ton‌ ‌corps‌ ‌
pour‌ ‌te‌ ‌faire‌ ‌chanter.‌ ‌
-Mais‌ ‌ça‌ ‌ne‌ ‌demande‌ ‌pas‌ ‌des‌ ‌tonnes‌ ‌d’ingrédients‌ ‌ça?‌ ‌
-Nan,‌ ‌la‌ ‌plupart‌ ‌c’est‌ ‌pour‌ ‌contrôler‌ ‌le‌ ‌réceptacle‌ ‌
-?‌ ‌
-Le‌ ‌possédé.‌ ‌Bref,‌ ‌là,‌ ‌comme‌ ‌tu‌ ‌le‌ ‌veux‌ ‌bien,‌ ‌il‌ ‌suffit‌ ‌d’un‌ ‌œuf‌ ‌cru‌ ‌et‌ ‌de‌ ‌
cinq‌ ‌carrés‌ ‌de‌ ‌sucre.‌ ‌Je‌ ‌peux‌ ‌le‌ ‌finir‌ ‌dans‌ ‌une‌ ‌demi-heure.‌ ‌
-Merci.‌ ‌fit‌ ‌Raymond‌ ‌d’une‌ ‌voix‌ ‌émue.‌ ‌Comment‌ ‌puis-je‌ ‌te‌ ‌remercier?‌ ‌
-Ah,‌ ‌maintenant‌ ‌que‌ ‌j’y‌ ‌pense‌ ‌,‌ ‌j’ai‌ ‌eu‌ ‌le‌ ‌cœur‌ ‌d’une‌ ‌impératrice‌ ‌il‌ ‌y‌ ‌a‌ ‌
bien‌ ‌longtemps.‌ ‌
-Comment?‌ ‌
-Cela‌ ‌remonte‌ ‌à‌ ‌l’époque‌ ‌où‌ ‌on‌ ‌mettait‌ ‌les‌ ‌organes‌ ‌dans‌ ‌des‌ ‌pots.‌ ‌Bref,‌ ‌il‌ ‌
faut‌ ‌que‌ ‌tu‌ ‌saches‌ ‌qu’un‌ ‌cœur‌ ‌ça‌ ‌vaut‌ ‌comme‌ ‌qui‌ ‌dirait‌ ‌cher…‌ ‌
-Te‌ ‌voilà‌ ‌poète!‌ ‌sourit‌ ‌Raymond‌ ‌
-Ouaip,‌ ‌presque‌ ‌trois‌ ‌milles‌ ‌balles‌ ‌au‌ ‌marché‌ ‌noir,‌ ‌surtout‌ ‌si‌ ‌le‌ ‌
macchabé‌ ‌est‌ ‌récent.‌ ‌Bref,‌ ‌une‌ ‌fois‌ ‌l’hommage‌ ‌terminé,‌ ‌il‌ ‌se‌ ‌passe‌ ‌une‌ ‌
nuit‌ ‌avant‌ ‌de‌ ‌refermer‌ ‌la‌ ‌crypte.‌ ‌Je‌ ‌n’ais‌ ‌eût‌ ‌qu’à‌ ‌me‌ ‌glisser‌ ‌dans‌ ‌le‌ ‌
tombeau‌ ‌et‌ ‌à‌ ‌subtiliser‌ ‌l’organe‌ ‌par‌ ‌une‌ ‌pierre‌ ‌de‌ ‌poids‌ ‌semblable.‌ ‌Avec‌ ‌
l’argent,‌ ‌je‌ ‌me‌ ‌suis‌ ‌acheté‌ ‌mon‌ ‌épée‌ ‌maudite.‌ ‌Bon‌ ‌,l’enchantement‌ ‌à‌ ‌un‌ ‌
peu‌ ‌faibli‌ ‌avec‌ ‌le‌ ‌temps,‌ ‌mais‌ ‌elle‌ ‌peut‌ ‌toujours‌ ‌faire‌ ‌de‌ ‌la‌ ‌musique‌ ‌
effrayante‌ ‌quand‌ ‌j’ai‌ ‌envie.‌ ‌finit-il‌ ‌en‌ ‌désignant‌ ‌l’arme.‌ ‌


Il‌ ‌fallut‌ ‌un‌ ‌peu‌ ‌de‌ ‌temps‌ ‌pour‌ ‌qu’il‌ ‌comprenne‌ ‌ce‌ ‌que‌ ‌Saturnin‌ ‌venait‌ ‌de‌ ‌
dire.‌ ‌

-C’est‌ ‌de‌ ‌mauvais‌ ‌goût!‌ ‌râla-t-il‌ ‌avant‌ ‌de‌ ‌partir‌ ‌se‌ ‌préparer.‌ ‌

L’enchantement‌ ‌était‌ ‌un‌ ‌peu‌ ‌compliqué:‌ ‌il‌ ‌fallait‌ ‌que‌ ‌l’’enchanteur‌ ‌danse‌ ‌
en‌ ‌rond‌ ‌tout‌ ‌en‌ ‌s’écrasant‌ ‌les‌ ‌ingrédients‌ ‌sur‌ ‌la‌ ‌tête.‌ ‌Si‌ ‌cela‌ ‌peut‌ ‌sembler‌ ‌
peu‌ ‌agréable,‌ ‌il‌ ‌faut‌ ‌savoir‌ ‌que‌ ‌la‌ ‌recette‌ ‌originelle‌ ‌utilisait‌ ‌de‌ ‌la‌ ‌cervelle‌ ‌
de‌ ‌bœuf,‌ ‌des‌ ‌boyaux‌ ‌de‌ ‌porc‌ ‌et‌ ‌des‌ ‌poumons‌ ‌de‌ ‌mouton.‌ ‌Il‌ ‌faut‌ ‌
relativiser.‌ ‌Une‌ ‌fois‌ ‌l’enchantement‌ ‌fait,‌ ‌le‌ ‌Voleur‌ ‌s’exclama‌ ‌à‌ ‌travers‌ ‌le‌ ‌
Garde:‌ ‌

-Oh,‌ ‌trop‌ ‌délire,‌ ‌je‌ ‌peux‌ ‌me‌ ‌voir‌ ‌de‌ ‌l’extérieur!‌ ‌
-C’est‌ ‌quand‌ ‌même‌ ‌un‌ ‌peu‌ ‌glauque,‌ ‌remarqua‌ ‌le‌ ‌garde‌ ‌de‌ ‌la‌ ‌même‌ ‌voix‌ ‌
Bon‌ ‌maintenant‌ ‌cachons‌ ‌ton‌ ‌corps.‌ ‌

Tout‌ ‌en‌ ‌s'exécutant,‌ ‌le‌ ‌Voleur‌ ‌répondit:‌ ‌ ‌

-Certes…‌ ‌par‌ ‌contre‌ ‌t’as‌ ‌une‌ ‌super‌ ‌voix!‌ ‌
-Merc…‌ ‌
-‌I‌ ‌see‌ ‌a‌ ‌little‌ ‌silhouetto‌ ‌of‌ ‌a‌ ‌man‌ ‌
Scaramouche,‌ ‌Scaramouche,‌ ‌will‌ ‌you‌ ‌do‌ ‌the‌ ‌Fandango?‌ ‌
Thunderbolt‌ ‌and‌ ‌lightning,very,‌ ‌very‌ ‌frightening‌ ‌me‌ ‌
(Galileo)‌ ‌Galileo,‌ ‌(Galileo)‌ ‌Galileo,‌ ‌Galileo‌ ‌Figaro‌ ‌magnifico‌ ‌
I'm‌ ‌just‌ ‌a‌ ‌poor‌ ‌boy,‌ ‌nobody‌ ‌loves‌ ‌me‌ ‌
He's‌ ‌just‌ ‌a‌ ‌poor‌ ‌boy‌ ‌from‌ ‌a‌ ‌poor‌ ‌family‌ ‌
Spare‌ ‌him‌ ‌his‌ ‌life‌ ‌from‌ ‌this‌ ‌monstrosity‌ ‌
Easy‌ ‌come,‌ ‌easy‌ ‌go,‌ ‌will‌ ‌you‌ ‌let‌ ‌me‌ ‌go?‌ ‌
Bismillah!‌ ‌No,‌ ‌we‌ ‌will‌ ‌not‌ ‌let‌ ‌you‌ ‌go.‌ ‌(Let‌ ‌him‌ ‌go!)‌ ‌
Bismillah!‌ ‌We‌ ‌will‌ ‌not‌ ‌let‌ ‌you‌ ‌go.‌ ‌(Let‌ ‌him‌ ‌go!)‌ ‌
Bismillah!‌ ‌We‌ ‌will‌ ‌not‌ ‌let‌ ‌you‌ ‌go.‌ ‌(Let‌ ‌me‌ ‌go!)‌ ‌
Will‌ ‌not‌ ‌let‌ ‌you‌ ‌go.‌ ‌(Let‌ ‌me‌ ‌go!)‌ ‌
Will‌ ‌not‌ ‌let‌ ‌you‌ ‌go‌ ‌
Never‌ ‌let‌ ‌me‌ ‌go,‌ ‌oh‌ ‌
117‌ ‌
-B‌118‌ ‌
No,‌ ‌no,‌ ‌no,‌ ‌no,‌ ‌no,‌ ‌no,‌ ‌no‌ ‌
Oh,‌ ‌mama‌ ‌mia,‌ ‌mama‌ ‌mia‌ ‌(Mama‌ ‌mia,‌ ‌let‌ ‌me‌ ‌go)‌ ‌
Beelzebub‌ ‌has‌ ‌a‌ ‌devil‌ ‌put‌ ‌aside‌ ‌for‌ ‌me,‌ ‌for‌ ‌me,‌ ‌for‌ ‌me‌ ‌
-Bon,‌ ‌t’as‌ ‌fini‌ ‌de‌ ‌t’amuser‌ ‌avec‌ ‌ma‌ ‌voix,‌ ‌faut‌ ‌y‌ ‌aller!‌ ‌
-Certes.‌ ‌


Il‌ ‌se‌ ‌dirigea‌ ‌vers‌ ‌une‌ ‌‌certaine‌‌ ‌fenêtre,‌ ‌avec‌ ‌assurance.” Comment‌ ‌tu‌ ‌sais‌ ‌
que‌ ‌c’est‌ ‌vers‌ ‌la‌ ‌fenêtre‌ ‌de‌ ‌Roxanne‌ ‌qu’il‌ ‌faut‌ ‌se‌ ‌diriger‌ ‌avec‌ ‌assurance?”,‌ ‌
“Hum,‌ ‌l’instinct”‌ ‌lui‌ ‌répondit-il.‌ ‌“Sérieusement?”‌ ‌“Nan,‌ ‌tu‌ ‌me‌ ‌l'as‌ ‌dit‌ ‌y‌ ‌a‌ ‌
5‌ ‌minutes”.‌ ‌“Ah‌ ‌bon?”,‌ ‌“Oui,‌ ‌mentalement”.‌ ‌“Ah”.‌ ‌“Bon‌ ‌maintenant,‌ ‌il‌ ‌
faut‌ ‌faire‌ ‌sonner‌ ‌la‌ ‌cloche”.‌ ‌En‌ ‌effet,‌ ‌la‌ ‌plupart‌ ‌des‌ ‌auberges‌ ‌affichait‌ ‌une‌ ‌
petite‌ ‌cloche‌ ‌à‌ ‌sa‌ ‌fenêtre,‌ ‌pour‌ ‌que‌ ‌le‌ ‌prétendant‌ ‌ou‌ ‌la‌ ‌prétendante‌ ‌
puisse‌ ‌ainsi‌ ‌se‌ ‌signaler‌ ‌sans‌ ‌devoir‌ ‌brailler‌ ‌comme‌ ‌un‌ ‌porc.‌ ‌Le‌ ‌Voleur‌ ‌
attrapa‌ ‌une‌ ‌pierre,‌ ‌mais,‌ ‌par‌ ‌manque‌ ‌d’expérience‌ ‌avec‌ ‌ce‌ ‌nouveau‌ ‌
corps,‌ ‌se‌ ‌ramassa‌ ‌lamentablement‌ ‌et‌ ‌fissura‌ ‌la‌ ‌vitre.‌ ‌Il‌ ‌pût‌ ‌néanmoins‌ ‌se‌ ‌
cacher‌ ‌dans‌ ‌un‌ ‌buisson‌ ‌en‌ ‌vitesse,‌ ‌et‌ ‌quand‌ ‌la‌ ‌fenêtre‌ ‌s’ouvrit,‌ ‌la‌ ‌Drow‌ ‌
ne‌ ‌put‌ ‌s’en‌ ‌prendre‌ ‌qu’as‌ ‌un‌ ‌innocent‌ ‌gamin‌ ‌qui‌ ‌trainait‌ ‌dans‌ ‌la‌ ‌rue:‌ ‌

-Non‌ ‌mais‌ ‌ça‌ ‌va‌ ‌pas‌ ‌où‌ ‌quoi?‌ ‌Arrête‌ ‌de‌ ‌jeter‌ ‌des‌ ‌pierres!‌ ‌
-Mais...c’est‌ ‌pas‌ ‌moi.‌ ‌
-Hmmff…‌ ‌grogna‌ ‌t-elle‌ ‌en‌ ‌le‌ ‌foudroyant‌ ‌du‌ ‌regard‌ ‌jusqu’à‌ ‌ce‌ ‌qu’il‌ ‌
disparut.‌ ‌

En‌ ‌dessous‌ ‌le‌ ‌Garde‌ ‌couvait‌ ‌lui‌ ‌le‌ ‌Voleur‌ ‌d’une‌ ‌oeillade‌ ‌mentale‌ ‌
mauvaise.‌ ‌“Bon,‌ ‌on‌ ‌attend‌ ‌dix‌ ‌minutes‌ ‌et‌ ‌je‌ ‌la‌ ‌ferais‌ ‌sonner‌ ‌avec‌ ‌un‌ ‌sort,‌ ‌
ok?”.‌ ‌“Mouais”.‌ ‌ ‌
JohnIbigoude

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Re: La quête du château d'Aarrrrrr... CHAPITRE 23[ Fantasy].

Message par JohnIbigoude »

Salut! Désolé pour la longue absence, mais je n'ais pas beaucoup de temps pour écrire, et il fallait que je trouve des chansons plutôt pertinente pour ce chapitre (Vous vous doutiez bien que j'allais pas lui faire chanter "Les Sardines" :D ). Je précise également qu'il n' aura pas de scène plus "gênante" que ce chapitre. C'est inspiré du Donjon de Naheulbeuk, pas des Veilleurs de Glargh! ;) Bref, Bonne Lecture!

P.S: Un jeu de mots douteux (p'têtre pas qu'un seul..) s'est glissé dans ce chapitre. S'aurez vous le trouvez?

CHAPITRE‌ ‌26‌ ‌



“Bon.Trois,‌ ‌deux,‌ ‌un,‌ ‌c’est‌ ‌partit”.‌ ‌
Le‌ ‌sort‌ ‌partit‌ ‌bien‌ ‌droit‌ ‌et‌ ‌fit‌ ‌sonner‌ ‌la‌ ‌cloche.‌ ‌
“This‌ ‌is‌ ‌ground‌ ‌control‌ ‌to‌ ‌major‌ ‌Tom,‌ ‌you‌ ‌really‌ ‌make‌ ‌great”‌ ‌s'auto‌ ‌
congratula‌ ‌le‌ ‌Voleur.‌ ‌
“Pardon?”‌ ‌demanda‌ ‌Raymond.‌ ‌
“Rien,rien,‌ ‌prépare‌ ‌toi”.‌ ‌
C’est‌ ‌alors‌ ‌qu’elle‌ ‌paru‌ ‌à‌ ‌la‌ ‌fenêtre,‌ ‌et‌ ‌comme‌ ‌l’exigeait‌ ‌la‌ ‌tradition,‌ ‌
Raymond/Saturnin‌ ‌se‌ ‌mit‌ ‌à‌ ‌chanter‌ ‌(petite‌ ‌précision:‌ ‌la‌ ‌tradition‌ ‌
n’exigeait‌ ‌pas‌ ‌que‌ ‌le‌ ‌prétendant‌ ‌soit‌ ‌possédé‌ ‌ou‌ ‌souffre‌ ‌de‌ ‌trouble‌ ‌
psychiatrique,‌ ‌elle‌ ‌demandait‌ ‌juste‌ ‌qu’il‌ ‌se‌ ‌mette‌ ‌à‌ ‌chanter‌ ‌au‌ ‌bon‌ ‌
moment):‌ ‌

Can‌ ‌
Anybody‌ ‌find‌ ‌me‌ ‌
Somebody‌ ‌to‌ ‌love?‌ ‌
Ooh-ooh,‌ ‌ooh‌ ‌
Each‌ ‌morning‌ ‌I‌ ‌get‌ ‌up‌ ‌I‌ ‌die‌ ‌a‌ ‌little‌ ‌
Can‌ ‌barely‌ ‌stand‌ ‌on‌ ‌my‌ ‌feet‌ ‌
Take‌ ‌a‌ ‌look‌ ‌in‌ ‌the‌ ‌mirror‌ ‌and‌ ‌cry‌ ‌
Lord,‌ ‌what‌ ‌you're‌ ‌doing‌ ‌to‌ ‌me‌ ‌
I‌ ‌have‌ ‌spent‌ ‌all‌ ‌my‌ ‌years‌ ‌in‌ ‌believing‌ ‌you‌ ‌
But‌ ‌I‌ ‌just‌ ‌can't‌ ‌get‌ ‌no‌ ‌relief,‌ ‌Lord‌ ‌
Somebody‌ ‌(Somebody)‌ ‌
Ooh,‌ ‌somebody‌ ‌(Somebody)‌ ‌
Can‌ ‌anybody‌ ‌find‌ ‌me‌ ‌
Somebody‌ ‌to‌ ‌love‌ ‌
Yeah‌ ‌
I‌ ‌work‌ ‌hard‌ ‌(He‌ ‌works‌ ‌hard)‌ ‌

Everyday‌ ‌of‌ ‌my‌ ‌life‌ ‌
I‌ ‌work‌ ‌'til‌ ‌I‌ ‌ache‌ ‌my‌ ‌bones‌ ‌
At‌ ‌the‌ ‌end‌ ‌(At‌ ‌the‌ ‌end‌ ‌of‌ ‌the‌ ‌day)‌ ‌
I‌ ‌take‌ ‌home‌ ‌my‌ ‌hard-earned‌ ‌pay‌ ‌all‌ ‌on‌ ‌my‌ ‌own‌ ‌
I‌ ‌get‌ ‌down‌ ‌(Down)‌ ‌on‌ ‌my‌ ‌knees‌ ‌(Knees)‌ ‌
And‌ ‌I‌ ‌start‌ ‌to‌ ‌pray‌ ‌(Praise‌ ‌the‌ ‌Lord)‌ ‌
'Til‌ ‌the‌ ‌tears‌ ‌run‌ ‌down‌ ‌from‌ ‌my‌ ‌eyes,‌ ‌Lord‌ ‌
Somebody‌ ‌(Somebody)‌ ‌
Ooh,‌ ‌somebody‌ ‌(Please)‌ ‌
Can‌ ‌anybody‌ ‌find‌ ‌me‌ ‌
Somebody‌ ‌to‌ ‌love?‌ ‌
(He‌ ‌works‌ ‌hard)‌ ‌
Everyday‌ ‌(Everyday)‌ ‌
I‌ ‌try‌ ‌and‌ ‌I‌ ‌try‌ ‌and‌ ‌I‌ ‌try‌ ‌
But‌ ‌everybody‌ ‌want‌ ‌to‌ ‌put‌ ‌me‌ ‌down‌ ‌
They‌ ‌say‌ ‌I'm‌ ‌goin'‌ ‌crazy‌ ‌
They‌ ‌say‌ ‌I‌ ‌got‌ ‌a‌ ‌lot‌ ‌of‌ ‌water‌ ‌in‌ ‌my‌ ‌brain‌ ‌
No,‌ ‌I‌ ‌got‌ ‌no‌ ‌common‌ ‌sense‌ ‌
(He's‌ ‌got)‌ ‌
Nobody‌ ‌to‌ ‌believe‌ ‌
Ooh,‌ ‌somebody‌ ‌
Ooh,‌ ‌somebody‌ ‌
Anybody‌ ‌find‌ ‌me‌ ‌
Somebody‌ ‌to‌ ‌love‌ ‌
(Can‌ ‌anybody‌ ‌find‌ ‌me‌ ‌someone‌ ‌to‌ ‌love)‌ ‌
Got‌ ‌no‌ ‌feel,‌ ‌I‌ ‌got‌ ‌no‌ ‌rhythm‌ ‌
I‌ ‌just‌ ‌keep‌ ‌losing‌ ‌my‌ ‌beat‌ ‌(You‌ ‌just‌ ‌keep‌ ‌losing‌ ‌and‌ ‌losing)‌ ‌
I'm‌ ‌okay,‌ ‌I'm‌ ‌alright‌ ‌(He's‌ ‌alright,‌ ‌he's‌ ‌alright)‌ ‌

I‌ ‌ain't‌ ‌gonna‌ ‌face‌ ‌no‌ ‌defeat‌ ‌(Yeah,‌ ‌yeah)‌ ‌
I‌ ‌just‌ ‌gotta‌ ‌get‌ ‌out‌ ‌of‌ ‌this‌ ‌prison‌ ‌cell‌ ‌
Someday‌ ‌I'm‌ ‌gonna‌ ‌be‌ ‌free,‌ ‌Lord‌ ‌
Find‌ ‌me‌ ‌somebody‌ ‌to‌ ‌love‌ ‌
Find‌ ‌me‌ ‌somebody‌ ‌to‌ ‌tove‌ ‌
Find‌ ‌me‌ ‌somebody‌ ‌to‌ ‌love‌ ‌
Find‌ ‌me‌ ‌somebody‌ ‌to‌ ‌love‌ ‌
Find‌ ‌me‌ ‌somebody‌ ‌to‌ ‌love‌ ‌
Find‌ ‌me‌ ‌somebody‌ ‌to‌ ‌love‌ ‌
Find‌ ‌me‌ ‌somebody‌ ‌to‌ ‌love‌ ‌
Find‌ ‌me‌ ‌somebody‌ ‌to‌ ‌love‌ ‌
Find‌ ‌me‌ ‌somebody‌ ‌to‌ ‌love‌ ‌
Find‌ ‌me‌ ‌somebody‌ ‌to‌ ‌love‌ ‌
Somebody‌ ‌(Somebody)‌ ‌
Somebody‌ ‌(Somebody)‌ ‌
Somebody‌ ‌(Find‌ ‌me)‌ ‌
(Somebody‌ ‌find‌ ‌me‌ ‌somebody‌ ‌to‌ ‌love)‌ ‌
Can‌ ‌anybody‌ ‌find‌ ‌me‌ ‌
Somebody‌ ‌to‌ ‌
Love?‌ ‌
Find‌ ‌me‌ ‌somebody‌ ‌to‌ ‌love‌ ‌
Ooh‌ ‌
Find‌ ‌me‌ ‌somebody‌ ‌to‌ ‌love‌ ‌
Find‌ ‌me‌ ‌somebody‌ ‌
Find‌ ‌me‌ ‌somebody‌ ‌to‌ ‌love‌ ‌(Somebody,‌ ‌somebody‌ ‌to‌ ‌love)‌ ‌
Find‌ ‌me,‌ ‌find‌ ‌me‌ ‌
Find‌ ‌me‌ ‌somebody‌ ‌to‌ ‌love‌ ‌(Find‌ ‌me,‌ ‌find‌ ‌me)‌ ‌
Ooh,‌ ‌somebody‌ ‌to‌ ‌love‌ ‌
Find‌ ‌me‌ ‌somebody‌ ‌to‌ ‌love‌ ‌
Find‌ ‌me‌ ‌somebody‌ ‌to‌ ‌love‌ ‌(Find‌ ‌me,‌ ‌find‌ ‌me,‌ ‌find‌ ‌me)‌ ‌
(Somebody‌ ‌to‌ ‌love)‌ ‌
Find‌ ‌me‌ ‌somebody‌ ‌to‌ ‌love‌ ‌(Anybody,‌ ‌anywhere,‌ ‌anybody)‌ ‌
Find‌ ‌me‌ ‌somebody‌ ‌to‌ ‌love‌ ‌
Find‌ ‌me,‌ ‌find‌ ‌me,‌ ‌find‌ ‌me‌ ‌

La‌ ‌sérénade‌ ‌paru‌ ‌bien‌ ‌accueillie,‌ ‌c’est‌ ‌pourquoi‌ ‌le‌ ‌Voleur‌ ‌parti‌ ‌sur‌ ‌un‌ ‌
autre‌ ‌morceau,‌ ‌peut‌ ‌être‌ ‌guère‌ ‌romantique,‌ ‌mais‌ ‌c’est‌ ‌la‌ ‌beauté‌ ‌de‌ ‌la‌ ‌
musique‌ ‌qui‌ ‌compte:‌ ‌

Old‌ ‌pirates,‌ ‌yes,‌ ‌they‌ ‌rob‌ ‌I‌ ‌
Sold‌ ‌I‌ ‌to‌ ‌the‌ ‌merchant‌ ‌ships‌ ‌
Minutes‌ ‌after‌ ‌they‌ ‌took‌ ‌I‌ ‌
From‌ ‌the‌ ‌bottomless‌ ‌pit‌ ‌
But‌ ‌my‌ ‌hand‌ ‌was‌ ‌made‌ ‌strong‌ ‌
By‌ ‌the‌ ‌hand‌ ‌of‌ ‌the‌ ‌Almighty‌ ‌
We‌ ‌forward‌ ‌in‌ ‌this‌ ‌generation‌ ‌
Triumphantly‌ ‌
Won't‌ ‌you‌ ‌help‌ ‌to‌ ‌sing‌ ‌
These‌ ‌songs‌ ‌of‌ ‌freedom?‌ ‌
'Cause‌ ‌all‌ ‌I‌ ‌ever‌ ‌have‌ ‌
Redemption‌ ‌songs‌ ‌
Redemption‌ ‌songs‌ ‌
Emancipate‌ ‌yourselves‌ ‌from‌ ‌mental‌ ‌slavery‌ ‌
None‌ ‌but‌ ‌ourselves‌ ‌can‌ ‌free‌ ‌our‌ ‌minds‌ ‌
Have‌ ‌no‌ ‌fear‌ ‌for‌ ‌atomic‌ ‌energy‌ ‌
'Cause‌ ‌none‌ ‌of‌ ‌them‌ ‌can‌ ‌stop‌ ‌the‌ ‌time‌ ‌

How‌ ‌long‌ ‌shall‌ ‌they‌ ‌kill‌ ‌our‌ ‌prophets‌ ‌
While‌ ‌we‌ ‌stand‌ ‌aside‌ ‌and‌ ‌look?‌ ‌Ooh‌ ‌
Some‌ ‌say‌ ‌it's‌ ‌just‌ ‌a‌ ‌part‌ ‌of‌ ‌it‌ ‌
We've‌ ‌got‌ ‌to‌ ‌fullfil‌ ‌the‌ ‌book‌ ‌
Won't‌ ‌you‌ ‌help‌ ‌to‌ ‌sing‌ ‌
These‌ ‌songs‌ ‌of‌ ‌freedom?‌ ‌
'Cause‌ ‌all‌ ‌I‌ ‌ever‌ ‌have‌ ‌
Redemption‌ ‌songs‌ ‌
Redemption‌ ‌songs‌ ‌
Redemption‌ ‌songs‌ ‌
Emancipate‌ ‌yourselves‌ ‌from‌ ‌mental‌ ‌slavery‌ ‌
None‌ ‌but‌ ‌ourselves‌ ‌can‌ ‌free‌ ‌our‌ ‌mind‌ ‌
Woah,‌ ‌have‌ ‌no‌ ‌fear‌ ‌for‌ ‌atomic‌ ‌energy‌ ‌
'Cause‌ ‌none‌ ‌of‌ ‌them-a‌ ‌can-a‌ ‌stop-a‌ ‌the‌ ‌time‌ ‌
How‌ ‌long‌ ‌shall‌ ‌they‌ ‌kill‌ ‌our‌ ‌prophets‌ ‌
While‌ ‌we‌ ‌stand‌ ‌aside‌ ‌and‌ ‌look?‌ ‌
Yes,‌ ‌some‌ ‌say‌ ‌it's‌ ‌just‌ ‌a‌ ‌part‌ ‌of‌ ‌it‌ ‌
We've‌ ‌got‌ ‌to‌ ‌fullfill‌ ‌the‌ ‌book‌ ‌
Won't‌ ‌you‌ ‌help‌ ‌to‌ ‌sing‌ ‌
These‌ ‌songs‌ ‌of‌ ‌freedom?‌ ‌
'Cause‌ ‌all‌ ‌I‌ ‌ever‌ ‌had‌ ‌
Redemption‌ ‌songs‌ ‌
All‌ ‌I‌ ‌ever‌ ‌had‌ ‌
Redemption‌ ‌songs‌ ‌
These‌ ‌songs‌ ‌of‌ ‌freedom‌ ‌
Songs‌ ‌of‌ ‌freedom‌ ‌

Il‌ ‌avait‌ ‌passé‌ ‌le‌ ‌cap‌ ‌le‌ ‌plus‌ ‌difficile,‌ ‌le‌ ‌deuxième‌ ‌morceau.‌ ‌En‌ ‌effet,‌ ‌après‌ ‌
trois‌ ‌chansons‌ ‌acceptées,‌ ‌il‌ ‌était‌ ‌considéré‌ ‌que‌ ‌le‌ ‌musicien‌ ‌avait‌ ‌assez‌ ‌
braillé,‌ ‌et‌ ‌qu’il‌ ‌pouvait‌ ‌monter‌ ‌sur‌ ‌la‌ ‌balcon,‌ ‌pour‌ ‌une‌ ‌phase‌ ‌non‌ ‌moins‌ ‌
longue,‌ ‌ennuyeuse‌ ‌et‌ ‌éprouvante,‌ ‌mais‌ ‌on‌ ‌moins‌ ‌on‌ ‌ne‌ ‌devait‌ ‌crier‌ ‌à‌ ‌s’en‌ ‌
casser‌ ‌la‌ ‌voix.‌ ‌Cependant,‌ ‌emporté‌ ‌par‌ ‌les‌ ‌applaudissement,‌ ‌Saturnin‌ ‌
eût‌ ‌un‌ ‌regrettable‌ ‌accident.Interrogé‌ ‌bien‌ ‌plus‌ ‌tard;‌ ‌il‌ ‌avoua‌ ‌“C’est‌ ‌la‌ ‌
faute‌ ‌à‌ ‌Boris‌ ‌Vian”:‌ ‌ ‌

Très‌ ‌mutines,‌ ‌toujours‌ ‌accortes‌ ‌
Elles‌ ‌donnent‌ ‌à‌ ‌qui‌ ‌les‌ ‌portent‌ ‌
Une‌ ‌grâce‌ ‌virile‌ ‌et‌ ‌forte‌ ‌
Et‌ ‌toujours‌ ‌de‌ ‌très‌ ‌bon‌ ‌aloi‌ ‌
Dépouillées‌ ‌de‌ ‌toute‌ ‌équivoque‌ ‌
D'un‌ ‌noir‌ ‌d'encre,‌ ‌sans‌ ‌rien‌ ‌qui‌ ‌choque‌ ‌
Cuir‌ ‌de‌ ‌vache‌ ‌ou‌ ‌bien‌ ‌façon‌ ‌phoque‌ ‌
Elles‌ ‌prennent‌ ‌force‌ ‌de‌ ‌loi.‌ ‌

Ce‌ ‌sont‌ ‌les‌ ‌chaussettes‌ ‌à‌ ‌clous‌ ‌
Compagnes‌ ‌chéries‌ ‌des‌ ‌chastes‌ ‌gendarmes‌ ‌
Oyez‌ ‌le‌ ‌plaisant‌ ‌vacarme‌ ‌
C'est‌ ‌là‌ ‌tout‌ ‌le‌ ‌charme‌ ‌
Des‌ ‌chaussettes‌ ‌à‌ ‌clous.‌ ‌

Depuis‌ ‌l'aube‌ ‌au‌ ‌crépuscule‌ ‌
Ignorantes‌ ‌du‌ ‌ridicule‌ ‌
Elles‌ ‌portent‌ ‌à‌ ‌qui‌ ‌circule‌ ‌
Les‌ ‌conseils‌ ‌du‌ ‌simple‌ ‌bon‌ ‌sens‌ ‌
Pour‌ ‌régler‌ ‌les‌ ‌tristes‌ ‌querelles‌ ‌

Des‌ ‌voyous‌ ‌et‌ ‌de‌ ‌leurs‌ ‌donzelles‌ ‌
Elles‌ ‌dansent‌ ‌la‌ ‌tarentelle‌ ‌
Sur‌ ‌les‌ ‌pieds‌ ‌de‌ ‌tous‌ ‌les‌ ‌feignants‌ ‌

Ce‌ ‌sont‌ ‌les‌ ‌chaussettes‌ ‌à‌ ‌clous‌ ‌
Compagnes‌ ‌chéries‌ ‌des‌ ‌brillants‌ ‌gendarmes‌ ‌
Remède‌ ‌à‌ ‌toutes‌ ‌les‌ ‌larmes‌ ‌
C'est‌ ‌là‌ ‌tout‌ ‌le‌ ‌charme‌ ‌
Des‌ ‌chaussettes‌ ‌à‌ ‌clous.‌ ‌

Ustensiles‌ ‌fort‌ ‌sociables‌ ‌
Elles‌ ‌prennent‌ ‌un‌ ‌contact‌ ‌aimable‌ ‌
Avec‌ ‌l'oeil‌ ‌ou‌ ‌avec‌ ‌le‌ ‌râble‌ ‌
Du‌ ‌badaud‌ ‌qui‌ ‌ne‌ ‌sert‌ ‌à‌ ‌rien‌ ‌
Réformant‌ ‌la‌ ‌jeunesse‌ ‌oisive‌ ‌
Elles‌ ‌font‌ ‌propagande‌ ‌active‌ ‌
Dans‌ ‌le‌ ‌ventre‌ ‌ou‌ ‌dans‌ ‌les‌ ‌gencives‌ ‌


Au‌ ‌fur‌ ‌et‌ ‌à‌ ‌mesure‌ ‌de‌ ‌la‌ ‌chanson,‌ ‌le‌ ‌visage‌ ‌de‌ ‌la‌ ‌Drow‌ ‌commençait‌ ‌à‌ ‌
légèrement‌ ‌changer‌ ‌et‌ ‌Raymond‌ ‌commençait‌ ‌à‌ ‌protester,‌ ‌mais,‌ ‌
heuresement,‌ ‌deux‌ ‌phénomènes‌ ‌se‌ ‌produirent:‌ ‌ils‌ ‌avaient‌ ‌tout‌ ‌les‌ ‌deux‌ ‌
(heuresement‌ ‌temporairement)‌ ‌perdu‌ ‌quelques‌ ‌points‌ ‌d’intelligence,‌ ‌
mais‌ ‌en‌ ‌plus‌ ‌une‌ ‌voix‌ ‌mélodieuse‌ ‌commença‌ ‌à‌ ‌se‌ ‌faire‌ ‌entendre:‌ ‌

Didn't‌ ‌know‌ ‌what‌ ‌time‌ ‌it‌ ‌was,‌ ‌
The‌ ‌lights‌ ‌were‌ ‌low‌ ‌
I‌ ‌leaned‌ ‌back‌ ‌on‌ ‌my‌ ‌radio‌ ‌
Some‌ ‌cat‌ ‌was‌ ‌layin'‌ ‌down‌ ‌

Some‌ ‌rock‌ ‌'n'‌ ‌roll‌ ‌
'Lotta‌ ‌soul',‌ ‌he‌ ‌said‌ ‌
Then‌ ‌the‌ ‌loud‌ ‌sound‌ ‌did‌ ‌seem‌ ‌to‌ ‌fade‌ ‌
Came‌ ‌back‌ ‌like‌ ‌a‌ ‌slow‌ ‌voice‌ ‌on‌ ‌a‌ ‌wave‌ ‌of‌ ‌phase‌ ‌
That‌ ‌weren't‌ ‌no‌ ‌D.J.‌ ‌that‌ ‌was‌ ‌hazy‌ ‌cosmic‌ ‌jive‌ ‌
There's‌ ‌a‌ ‌starman‌ ‌waiting‌ ‌in‌ ‌the‌ ‌sky‌ ‌
He'd‌ ‌like‌ ‌to‌ ‌come‌ ‌and‌ ‌meet‌ ‌us‌ ‌
But‌ ‌he‌ ‌thinks‌ ‌he'd‌ ‌blow‌ ‌our‌ ‌minds‌ ‌
There's‌ ‌a‌ ‌starman‌ ‌waiting‌ ‌in‌ ‌the‌ ‌sky‌ ‌
He's‌ ‌told‌ ‌us‌ ‌not‌ ‌to‌ ‌blow‌ ‌it‌ ‌
Cause‌ ‌he‌ ‌knows‌ ‌it's‌ ‌all‌ ‌worthwhile‌ ‌
He‌ ‌told‌ ‌me:‌ ‌
Let‌ ‌the‌ ‌children‌ ‌lose‌ ‌it‌ ‌
Let‌ ‌the‌ ‌children‌ ‌use‌ ‌it‌ ‌
Let‌ ‌all‌ ‌the‌ ‌children‌ ‌boogie‌ ‌
I‌ ‌had‌ ‌to‌ ‌phone‌ ‌someone‌ ‌so‌ ‌I‌ ‌picked‌ ‌on‌ ‌you‌ ‌
Hey,‌ ‌that's‌ ‌far‌ ‌out‌ ‌so‌ ‌you‌ ‌heard‌ ‌him‌ ‌too!‌ ‌
Switch‌ ‌on‌ ‌the‌ ‌TV‌ ‌we‌ ‌may‌ ‌pick‌ ‌him‌ ‌up‌ ‌on‌ ‌channel‌ ‌two‌ ‌
Look‌ ‌out‌ ‌your‌ ‌window‌ ‌I‌ ‌can‌ ‌see‌ ‌his‌ ‌light‌ ‌
If‌ ‌we‌ ‌can‌ ‌sparkle‌ ‌he‌ ‌may‌ ‌land‌ ‌tonight‌ ‌
Don't‌ ‌tell‌ ‌your‌ ‌poppa‌ ‌or‌ ‌he'll‌ ‌get‌ ‌us‌ ‌locked‌ ‌up‌ ‌
In‌ ‌fright‌ ‌
There's‌ ‌a‌ ‌starman‌ ‌waiting‌ ‌in‌ ‌the‌ ‌sky‌ ‌
He'd‌ ‌like‌ ‌to‌ ‌come‌ ‌and‌ ‌meet‌ ‌us‌ ‌
But‌ ‌he‌ ‌thinks‌ ‌he'd‌ ‌blow‌ ‌our‌ ‌minds‌ ‌
There's‌ ‌a‌ ‌starman‌ ‌waiting‌ ‌in‌ ‌the‌ ‌sky‌ ‌
He's‌ ‌told‌ ‌us‌ ‌not‌ ‌to‌ ‌blow‌ ‌it‌ ‌
Cause‌ ‌he‌ ‌knows‌ ‌it's‌ ‌all‌ ‌worthwhile‌ ‌

He‌ ‌told‌ ‌me:‌ ‌
Let‌ ‌the‌ ‌children‌ ‌lose‌ ‌it‌ ‌
Let‌ ‌the‌ ‌children‌ ‌use‌ ‌it‌ ‌
Let‌ ‌all‌ ‌the‌ ‌children‌ ‌boogie‌ ‌
There's‌ ‌a‌ ‌starman‌ ‌waiting‌ ‌in‌ ‌the‌ ‌sky‌ ‌
He'd‌ ‌like‌ ‌to‌ ‌come‌ ‌and‌ ‌meet‌ ‌us‌ ‌
But‌ ‌he‌ ‌thinks‌ ‌he'd‌ ‌blow‌ ‌our‌ ‌minds‌ ‌
There's‌ ‌a‌ ‌starman‌ ‌waiting‌ ‌in‌ ‌the‌ ‌sky‌ ‌
He's‌ ‌told‌ ‌us‌ ‌not‌ ‌to‌ ‌blow‌ ‌it‌ ‌
Cause‌ ‌he‌ ‌knows‌ ‌it's‌ ‌all‌ ‌worthwhile‌ ‌
He‌ ‌told‌ ‌me:‌ ‌
Let‌ ‌the‌ ‌children‌ ‌lose‌ ‌it‌ ‌
Let‌ ‌the‌ ‌children‌ ‌use‌ ‌it‌ ‌
Let‌ ‌all‌ ‌the‌ ‌children‌ ‌boogie‌ ‌


Saturnin‌ ‌se‌ ‌demanda‌ ‌si‌ ‌c’était‌ ‌le‌ ‌Berserker‌ ‌qui‌ ‌pouvait‌ ‌chanter‌ ‌ainsi,‌ ‌
mais‌ ‌ne‌ ‌s’en‌ ‌soucia‌ ‌plus‌ ‌car‌ ‌Raymond‌ ‌reprit‌ ‌le‌ ‌contrôle‌ ‌de‌ ‌son‌ ‌corps‌ ‌et‌ ‌
se‌ ‌mit‌ ‌à‌ ‌monter‌ ‌à‌ ‌l’échelle‌ ‌sous‌ ‌de‌ ‌vigoureux‌ ‌applaudissements.‌ ‌Saturnin‌ ‌
commença‌ ‌alors‌ ‌la‌ ‌procédure‌ ‌d’exorcisme‌ ‌et‌ ‌sentit‌ ‌qu’il‌ ‌commençait‌ ‌à‌ ‌se‌ ‌
sentir‌ ‌de‌ ‌plus‌ ‌en‌ ‌plus‌ ‌léger,‌ ‌à‌ ‌mesure‌ ‌qu’il‌ ‌quittait‌ ‌le‌ ‌corps‌ ‌du‌ ‌Garde.‌ ‌
Cependant,‌ ‌la‌ ‌fin‌ ‌de‌ ‌l’échelle‌ ‌se‌ ‌rapprochait‌ ‌dangereusement‌ ‌et‌ ‌il‌ ‌n’avait‌ ‌
aucune‌ ‌envie‌ ‌de‌ ‌sentir‌ ‌le‌ ‌baiser‌ ‌qui‌ ‌concluait‌ ‌la‌ ‌première‌ ‌phase.‌ ‌Il‌ ‌se‌ ‌mit‌ ‌
alors‌ ‌à‌ ‌paniquer‌ ‌et‌ ‌s’appuya‌ ‌sur‌ ‌l’esprit‌ ‌de‌ ‌Raymond‌ ‌pour‌ ‌se‌ ‌propulser‌ ‌
vers‌ ‌son‌ ‌véritable‌ ‌corps,‌ ‌au‌ ‌risque‌ ‌de‌ ‌lui‌ ‌faire‌ ‌perdre‌ ‌la‌ ‌raison.‌ ‌Il‌ ‌parvint‌ ‌
néamoins‌ ‌à‌ ‌s’éjecter.‌ ‌Le‌ ‌retour‌ ‌dans‌ ‌son‌ ‌corps‌ ‌fût‌ ‌si‌ ‌brutal‌ ‌qu’il‌ ‌se‌ ‌releva‌ ‌
d’un‌ ‌coup‌ ‌et‌ ‌eût‌ ‌un‌ ‌choc‌ ‌qui‌ ‌lâcha‌ ‌un‌ ‌bruit‌ ‌écoeurant‌ ‌et‌ ‌mou‌ ‌avec‌ ‌un‌ ‌
arbre:‌ ‌
-Beuark!‌ ‌fit‌ ‌une‌ ‌voix‌ ‌derrière‌ ‌lui.‌ ‌


Il‌ ‌vit‌ ‌le‌ ‌Berserker‌ ‌qui‌ ‌le‌ ‌regardait‌ ‌,‌ ‌suivit‌ ‌son‌ ‌regard‌ ‌et‌ ‌vit‌ ‌qu’ils‌ ‌
s’embrassaient‌ ‌effectivement:‌ ‌
-Tu‌ ‌sais,‌ ‌ce‌ ‌n’est‌ ‌pas‌ ‌très‌ ‌mature‌ ‌de‌ ‌dire‌ ‌ça…‌ ‌mais‌ ‌beurk‌ ‌quand‌ ‌même!‌ ‌
conclut-il‌ ‌avec‌ ‌une‌ ‌grimace.‌ ‌
-Je‌ ‌ne‌ ‌disais‌ ‌pas‌ ‌ça‌ ‌pour‌ ‌eux,‌ ‌mais‌ ‌pour‌ ‌la‌ ‌grosse‌ ‌araignée‌ ‌que‌ ‌tu‌ ‌as‌ ‌
écrasée‌ ‌avec‌ ‌ton‌ ‌front.‌ ‌
Voyant‌ ‌effectivement‌ ‌une‌ ‌patte‌ ‌velue‌ ‌dans‌ ‌son‌ ‌champ‌ ‌de‌ ‌vision,‌ ‌il‌ ‌
réprima‌ ‌un‌ ‌cri‌ ‌et‌ ‌balaya‌ ‌le‌ ‌cadavre‌ ‌d’un‌ ‌revers‌ ‌de‌ ‌la‌ ‌main.‌ ‌Une‌ ‌autre‌ ‌
question‌ ‌lui‌ ‌vint‌ ‌alors‌ ‌à‌ ‌l’esprit:‌ ‌

-C’était‌ ‌toi‌ ‌qui‌ ‌chantait‌ ‌tout‌ ‌à‌ ‌l’heure?‌ ‌
-Nan,‌ ‌j’ai‌ ‌c’était‌ ‌une‌ ‌lame‌ ‌magique‌ ‌enfoncée‌ ‌dans‌ ‌du‌ ‌bois,‌ ‌attends‌ ‌je‌ ‌te‌ ‌la‌ ‌
montre…‌ ‌
-Laisse‌ ‌moi‌ ‌deviner…‌ ‌c’était‌ ‌un‌ ‌couteau‌ ‌Bowie?‌ ‌
-Comme‌ ‌tu‌ ‌le‌ ‌sais?‌ ‌
-Une‌ ‌intuition,‌ ‌c’est‌ ‌tout.‌ ‌

Tout‌ ‌en‌ ‌se‌ ‌rapprochant‌ ‌à‌ ‌grands‌ ‌pas‌ ‌de‌ ‌la‌ ‌porte,‌ ‌Saturnin‌ ‌dit‌ ‌à‌ ‌Kenny:‌ ‌

-Au‌ ‌fait,‌ ‌je‌ ‌vais‌ ‌sans‌ ‌doute‌ ‌rester‌ ‌dehors‌ ‌cette‌ ‌nuit…‌ ‌
-Pourquoi?‌ ‌
-Et‌ ‌bien,‌ ‌nous‌ ‌avons‌ ‌provoqué‌ ‌pas‌ ‌mal‌ ‌de‌ ‌bazar‌ ‌au‌ ‌marché,‌ ‌et‌ ‌pas‌ ‌mal‌ ‌de‌ ‌
gens‌ ‌auraient‌ ‌donc‌ ‌des‌ ‌raisons‌ ‌de‌ ‌vouloir‌ ‌notre‌ ‌mort…‌ ‌
-Pour‌ ‌quelques‌ ‌aventuriers?‌ ‌
-Ajouté‌ ‌à‌ ‌une‌ ‌condamnation‌ ‌à‌ ‌mort‌ ‌d’une‌ ‌reine‌ ‌elfique,‌ ‌cela‌ ‌fait‌ ‌quand‌ ‌
même‌ ‌pas‌ ‌mal‌ ‌de‌ ‌risques.‌ ‌De‌ ‌plus,‌ ‌la‌ ‌Guilde‌ ‌des‌ ‌Assassins‌ ‌ayant‌ ‌un‌ ‌
certain‌ ‌honneur‌ ‌et‌ ‌un‌ ‌temps‌ ‌de‌ ‌latence‌ ‌entre‌ ‌la‌ ‌demande‌ ‌et‌ ‌l'exécution‌ ‌
du‌ ‌contrat,‌ ‌on‌ ‌risque‌ ‌fort‌ ‌à‌ ‌avoir‌ ‌à‌ ‌faire‌ ‌à‌ ‌des‌ ‌tueurs‌ ‌à‌ ‌gages…‌ ‌
128‌ ‌
-B‌129‌ ‌
Les‌ ‌tueurs‌ ‌à‌ ‌gages‌ ‌étaient‌ ‌en‌ ‌effet‌ ‌un‌ ‌groupe‌ ‌“parasite”‌ ‌de‌ ‌la‌ ‌Guilde,‌ ‌
tolérée‌ ‌par‌ ‌cette‌ ‌dernière.‌ ‌(Ceux‌ ‌qui‌ ‌n’étaient‌ ‌pas‌ ‌tolérés‌ ‌disparaissaient‌ ‌
mystérieusement,‌ ‌mais‌ ‌le‌ ‌nombre‌ ‌de‌ ‌poissons‌ ‌augmentaient‌ ‌
considérablement‌ ‌peu‌ ‌après):‌ ‌

-Mais…‌ ‌commença‌ ‌Kenny‌ ‌
-Oui‌ ‌je‌ ‌sais,ils‌ ‌peuvent‌ ‌se‌ ‌défendre,‌ ‌sauf‌ ‌qu’ils‌ ‌sont‌ ‌arrivés‌ ‌dans‌ ‌la‌ ‌phase‌ ‌
2‌ ‌de‌ ‌la‌ ‌cour,‌ ‌ils‌ ‌vont‌ ‌certainement‌ ‌passé‌ ‌une‌ ‌bonne‌ ‌partie‌ ‌de‌ ‌la‌ ‌soirée‌ ‌à‌ ‌
se‌ ‌raconter‌ ‌leur‌ ‌vie‌ ‌avec‌ ‌la‌ ‌plus‌ ‌grande‌ ‌précision‌ ‌possible‌ ‌(oui,‌ ‌oui‌ ‌cette‌ ‌
phase‌ ‌obligatoires‌ ‌exige‌ ‌tout‌ ‌les‌ ‌détails‌ ‌même‌ ‌lorsque‌ ‌l’on‌ ‌avait‌ ‌écrit‌ ‌“La‌ ‌
maîtresse‌ ‌est‌ ‌moche”‌ ‌sur‌ ‌le‌ ‌tableau‌ ‌et‌ ‌que‌ ‌l’on‌ ‌trouvait‌ ‌cela‌ ‌très‌ ‌drôle‌ ‌et‌ ‌
très‌ ‌constructif‌ ‌à‌ ‌5‌ ‌ans.‌ ‌Cela‌ ‌expliquait‌ ‌également‌ ‌pourquoi‌ ‌les‌ ‌hauts‌ ‌
elfes‌ ‌très‌ ‌âgés‌ ‌vivaient‌ ‌soit‌ ‌dans‌ ‌un‌ ‌vieux‌ ‌couple‌ ‌soit‌ ‌étaient‌ ‌célibataires)‌ ‌
.‌ ‌Cependant,‌ ‌cela‌ ‌passerait‌ ‌si‌ ‌ils‌ ‌ne‌ ‌fallait‌ ‌pas‌ ‌qu’ils‌ ‌déposent‌ ‌chacun‌ ‌
leurs‌ ‌armes‌ ‌à‌ ‌l’autre‌ ‌bout‌ ‌de‌ ‌la‌ ‌pièce…‌ ‌
-Comment?‌ ‌
-Cela‌ ‌remonte‌ ‌aux‌ ‌temps‌ ‌ancestraux‌ ‌où‌ ‌on‌ ‌envoyait‌ ‌souvent‌ ‌un‌ ‌enfant‌ ‌
courtiser‌ ‌celui‌ ‌de‌ ‌la‌ ‌famille‌ ‌adverse‌ ‌dans‌ ‌le‌ ‌seul‌ ‌but‌ ‌de‌ ‌l'assassiner.‌ ‌ ‌
-Ok…‌ ‌bon‌ ‌ben‌ ‌bonne‌ ‌nuit,‌ ‌hein?‌ ‌
-Ouaip…‌ ‌

Le‌ ‌Berserker‌ ‌partit‌ ‌se‌ ‌coucher‌ ‌et‌ ‌Saturnin‌ ‌alla‌ ‌se‌ ‌percher‌ ‌sur‌ ‌le‌ ‌toit,‌ ‌juste‌ ‌
au-dessus‌ ‌dudit‌ ‌balcon.‌ ‌La‌ ‌nuit‌ ‌s’annonçait‌ ‌compliquée...‌ ‌

JohnIbigoude

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Re: La quête du château d'Aarrrrrr... CHAPITRE 25![ Fantasy].

Message par JohnIbigoude »

Me revoilà! J'essaye d'écrire le plus que je peux mais c'est un peu compliqué. Pardon pour le retard. Une nouvelle référence (c'est plus fort que moi :lol: ) s'est glissée dans ce chapitre, où est-elle? :?:

CHAPITRE 27


La soirée était plutôt fraîche et franchement ennuyeuse. Après que le Garde eut raconté des événements franchement passionnant tel “et un jour, j’ai mis des chaussures dépareillées", ce fut au tour de Roxanne, et la vint un phénomène intéressant: étant donné que tous les types d’elfes ont plutôt bonne mémoire, ils avaient beau avoir le même âge, son récit allait durer trois fois plus longtemps.
-Ah ouais, et un jour, j’ai ramené des croissants à la place des chocolatines…
-C’est alors que le prof à glissé sur sa cape
-Et un jour, on est aller piquer les légumes des Silv…
-HIIIIIIIII!!! hurla d’une voix suraiguë le garde.
-Aaaah! répondit la Drow

Un bruit de porte que l’on referme violemment se fit entendre, et un ricanement mesquin retentit. Saturnin , qui se doutait que quelque chose clochait, car des légumes volés n’étaient habituellement pas si effrayants, commença à descendre sur le balcon, mais se prit les pieds dans sa cape et se ramassa lamentablement sur le dos. Il se releva douloureusement, mais sortit quand même sa dague et ouvrit la fenêtre d’un coup de pied. Oui, c’était bourrin et totalement inutile, mais ça en jetait, et c’est tout ce qui compte, non? Il sauta à pieds joints dans la pièce pour se voir un tueur à gages vêtu d’une tunique en cuir sale et armé d’un glaive s’avancer d’un air féroce vers ses victimes. Il était manifestement un peu sourd car il n’avait pas entendu le Voleur entrer. Saturnin attaqua, en se jetant sur lui de façon passablement pitoyable.

L’assassin évita le coup et leva son glaive, un geste romanesque mais terriblement peu efficace. Cependant, le Voleur était fatigué et contusionné, et il ne parvint qu’à rouler sur le coté avant de se cogner la tempe contre un angle. C’était peut-être l’effet de la fatigue, de l’injection récente ou encore d’une perturbation du à l’irruption de démons majeurs dans une autre dimension, dimension où seul un jeune magicien londonien, un djinn multi-millénaire et une jeune plébéienne, mais il passa de l’Autre Côté. En fait, alors qu’une partie de lui combattait avec rage et fureur, par pur automatisme, l’autre regardait sans pouvoir agir, tout en réfléchissant. Le côté positif était qu’il avait des sens augmentés et que le temps s’allongeait, ce dont son inconscient combatif profitait également. Le désavantage est qu’il voyait désormais des couleurs psychédéliques en sur-impression. La tête de son ennemi passa ainsi d’un jaune citron à un amusant mauve à pailettes quand il lui mit un upercut. Une musique jouait calmement dans sa tête:

Down in the valley
The Expanders


Il lui donna un coup de pied dans le tibia avec une facilité déconcertante et parvint même à lui décocher une pichenette dans l'œil.

De l’extérieur en revanche, le Voleur frappait violemment l’assassin en grognant légèrement. Il parvint à le faire tomber, lui vola son glaive et se mit à cheval dessus.

-Je vais désormais te disloquer de façon fort peu aimable la mandibule avant de faire une conviviale guirlande à l’aide des tes putrides intestins

-JE VAIS TE PÉTER LA GUEULE ET FAIRE UNE CORDE AVEC TES TRIPES!!!

Il se mit alors à lui frapper violemment l’estomac avec sa lame, faisant effectivement voler de ça de là quelque abat.

-TRENTE PIECES D’OR, LE FOIE INTACT! hurla t-il, T’AIME QUAND J’TENFONCE MON POUCE DANS L’OEIL! HEIN?

La porte s'ouvrit et un second assassin apparut, et le fait qu’il passait de l’orange vif au rose bonbon n’était qu’un détail, engoncé dans une armure. Étrangement, il ne portait pas d’arme. Cependant, il semblait capable de tuer à mains nues. Enragé, le Voleur (enfin la partie qui contrôlait son corps) ne l’avait pas vu, et ce malgré la tape sur l’épaule psychique (la tape, pas l’épaule… vous êtes consternant à toujours chercher des incohérences...) qu’il s’était lui même fait (idem) . Le tueur lui donna un violent coup de pied dans les côtes, déjà douloureuses, qui l’envoya rouler contre le mur, en écrasant le spongieux organe par la même occasion. Il se releva et fit face. Il parvint à douloureusement parer le poing qui s'abattait sur lui, mais n’évita pas la mandale qui le mit par terre. Le voyant dans ce piteux état, il alla chercher la lame de son défunt confrère, et se rapprocha pour l’achever. Parfaitement calme, ce dernier regardait la Drow et le Garde, toujours paralysé de terreur et terriblement inutile. Il ne ressentait pas la douleur, de même qu’il ne contrôlait que très partiellement son corps .Heureusement il aperçut son adversaire se raidir et entendit le cri des guerre des barbares (qui, soit dit en passant, était juste le fait de brailler le plus fort possible). Il avait dû comprendre qu’il allait prendre une raclée, car ses gestes devinrent précipités et imprécis. Il laissa échapper son poignard et tenta de prendre la fuite. Saturnin fut pris d’un accès de colère et empoigna son adversaire par la taille avant de le jeter non sans mal sur son épaule. Ce dernier se débattit et lui donna des coups de poings et, malgré sa force et l’affaiblissement du Voleur, il su au fond de lui qu’il ne parviendrait pas à s’échapper.

Il s’agissait de son coup fétiche, qui comptait sur ses deux principaux avantages: sa résistance physique et sa ténacité. Il avait vaincu de nombreux adversaires dans l’arène ainsi, soit en les jetant si il combattait sur une plateforme, soit en leur tapant longuement la tête contre les murs et même une fois en en faisant de la viande hachée grâce à une râpe à fromage rotative. Il sentait qu’il faiblissait, et chaque coup manquait de le faire tomber. Mais c’était à lui de l’achever. Son honneur était en jeu. En réalité, il n’avait pas d’honneur. Juste une soif de vengeance.

Arrivé du côté de la fenêtre, le Voleur se pencha en arrière avant de le propulser à travers la vitre. Son cri ne dura pas longtemps, un bruit de pliage de métal se fit entendre, suivit presque immédiatement d’un autre, plus spongieux. Le casque de l’assassin s’était brisé et un éclat s’enfonçait désormais cruellement dans son cerveau. Sa nuque aussi était cassée, mais il ne s’en souciait guère. La Barbare arriva alors en ré-ouvrant la porte d’un grand coup de pied, et , voyant qu’il n'avait plus rien à combattre elle baissa son épée. Le reste de la troupe arriva ensommeillée et repartit bien vite. Légèrement honteux d’avoir ainsi oublié sa formation face aux menaces inattendues, le Garde alla rapidement se coucher, et ils laissèrent l’Elfe, qui réinvesti par conséquent sa chambre attitrée ,et la Drow dans la pièce, malgré la fenêtre cassée. Ils décidèrent unanimement que les explication seraient pour le lendemain, car il était minuit passé, et que le Voleur était bougon car il ne pouvait plus boire de potions de soins sous peine de voir son estomac transformé en passoire.

Il se releva.
"Bah dis-donc, ça aurait pu mal se terminer, avec des clients aussi coriaces…"
-En fait, ça c’est mal terminé! fit une voix à côté de lui.
-Qu’es-tu fait là Bertrand? Je pensais que t'étais mort!
-Bah oui, et toi aussi, Clem!
Il pensa alors qu’il ne s’était jamais vu de l’extérieur, et qu’il aurait mis des sous-vêtements propres avant de mourir, car on allait drôlement en rire, dans le quartier des tueurs à gages, aménagés comme il se doit dans les sous-sols crasseux de la Guilde des Assassins.
-Je vous serais grès de bien vouloir se presser un peu, il y a un grand incendie en Kaltarie,. Même si je sais que l’on peut être un peu choqué après une telle chute sur des pavés. AHAHAH!!! fit une voix caverneuse.
Il se tourna vers le nouveau venu. Grand, maigre, avec une faux. Son cerveau mis un peu de temps à comprendre. Puis il demanda lentement:
-Ahahah?
-C’est un calembour, un jeu de mots s’empressa t-il de rajouter, pensant que l’air indécis de son interlocuteur venait seulement de son manque de vocabulaire. Grès, pavés en pierre, Jeu de Mots. répéta t-il sobrement.
-A ben, euh, c’était très drôle. AhAh…
-Merci bien. Comprenez, j'essaye d’être un peu plus drôle, pour aider les gens à passer ce mauvais cap. Je tente d’être plus humain.Comprenez.

Puis il fit marcher sa faux et les deux comparses rejoignirent le sous paradis des Assassins. Seul dans la nuit, la Mort s’éloigna avant de disparaître au loin.
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