En amour et a mort

Postez ici tous vos écrits qui se découpent en plusieurs parties !
Yaya2408

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Re: En amour et a mort

Message par Yaya2408 »

Alors là woooooow, j'adooooooooooore !!!!
Bon alors par contre je ne suis pas encore convaincue par le fait que Davie puisse gagner et récupérer Invi toute seule, mais bon il semblerait que tu nous étonnes un peu plus à chaque chapitre, Elohane, donc je ne vais pas la sous-estimer. Par contre se pourrait-il que le couple Jede Davie arrive enfin ( perso j'espère trooop ils sont mim's) :lol: :lol:
Bon tout ça pour dire bravo car tu gères toujours autant et que l'on ne s'ennuie jamais ^^

Bisous et j'ai trop méga giga trop hâte de connaître la suite :mrgreen:
Asco20

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Re: En amour et a mort

Message par Asco20 »

J'aime troooooooopppp ^^(et je suis en retard... déso T-T)
J'adore ton style d'écriture en fait... (toute ton histoire hn ^^) genre comme tu détourne le récit,... <3 ^^
En fait, j'ai pas énooormément de choses a dire...puisque ton histoire est incroyable ^^ Donc continue comme cela !!!!
Bisouuuuuuus <3 <3 <3
Siki6

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Re: En amour et a mort

Message par Siki6 »

Je ne sais pas quoi dire...je pense tu te doutes que encore une fois, c'est super ! :D
Donc...voiilà...c'est SUPER!!
elohane

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Re: En amour et a mort

Message par elohane »

Yaya2408 a écrit : mar. 08 juin, 2021 7:05 pm Alors là woooooow, j'adooooooooooore !!!!
Bon alors par contre je ne suis pas encore convaincue par le fait que Davie puisse gagner et récupérer Invi toute seule, mais bon il semblerait que tu nous étonnes un peu plus à chaque chapitre, Elohane, donc je ne vais pas la sous-estimer. Par contre se pourrait-il que le couple Jede Davie arrive enfin ( perso j'espère trooop ils sont mim's) :lol: :lol:
Bon tout ça pour dire bravo car tu gères toujours autant et que l'on ne s'ennuie jamais ^^

Bisous et j'ai trop méga giga trop hâte de connaître la suite :mrgreen:
Merci beaucoup pour ton message très gentil :)
Je ne réponds à aucunes de tes questions car je ne veux pas spoiler :mrgreen:
Siki6 a écrit : mer. 09 juin, 2021 1:38 pm Je ne sais pas quoi dire...je pense tu te doutes que encore une fois, c'est super ! :D
Donc...voiilà...c'est SUPER!!
XD mais c'est toi qui est super pour avoir pris le temps de m'envoyer ce com'. C'est très important pour moi.
Merci !
Asco20 a écrit : mer. 09 juin, 2021 1:13 pm J'aime troooooooopppp ^^(et je suis en retard... déso T-T)
J'adore ton style d'écriture en fait... (toute ton histoire hn ^^) genre comme tu détourne le récit,... <3 ^^
En fait, j'ai pas énooormément de choses a dire...puisque ton histoire est incroyable ^^ Donc continue comme cela !!!!
Bisouuuuuuus <3 <3 <3
Merci :) j'ai l'impression de dire tout le temps ça ( inventez des synonymes blethjkqert )
En tout cas c'est super sympa je te souhaite une bonne fin de semaine !
J4u5

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Re: En amour et a mort

Message par J4u5 »

elohane a écrit : dim. 06 juin, 2021 12:58 pm
J4u5 a écrit : dim. 06 juin, 2021 7:19 am Hum, hum...
Excuse moi Elohane Davie, sérieux... Tu veux finir en pâté pour griffeur ?!? Ah... Bah apperemment oui. Mais bon, il fallait bien qu'elle tente quelque chose et puis, sinon, il y aurait eu beaucoup moins d'adrénaline !
Pour son pouvoir, je ne sais pas du tout... Ça te generait de donner un petit indice :lol: :D :lol: ?
Et oui, comme l'a dit HermioneSerdaigle ;) , enfin Davie tombe amoureuse de Jede !!!!!!! Uiiiii ! C trop bien :mrgreen: !
Et pour ton écriture, fais attention au répétition parce-que j'en ai repéré quelques unes ;) et sinon, j'adore ton style d'écriture, ta plume. Tu nous fait aussi très bien rentrée dabs l'histoire pour se retrouver dans le monde de Davie et de Jede, des Griffeurs, des Bryll et des Tengridy...
J'adore :D, bravo pour ce chapitre et de tenir aussi longtemps ton histoire :P
XD excuse moi Elohane ou Davie ? Ce n'est pas la même personne... Et heureusement d'ailleurs :lol:
Et non aucuns indices !!! Ou peut - être... :mrgreen:
Ok, je me suis aussi rendue compte des répétitions en le postant mais je me suis dit... c'est trop tard tant pis. :? Désolée.
Merci beaucoup pour ton message !
à plus !
Ah oui merde :lol: je voulais mettre : "Excuse moi Elohane mais Davie, sérieux... " Désolééééééééééé :lol:
Oooh :lol: :?
Non tkt ! L'important c que tu t'en sois rendue compte :D
elohane

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Re: En amour et a mort

Message par elohane »

Chapitre 40 :

Je suis une parfaite idiote.
Voilà, c'est tout ce qui me vient à présent que je comprends l'immensité de ma stupidité. Pire que prendre conscience de ma bêtise, c'est l'idée, cette idée qui ne te lâche pas, qui plante ses griffes dans ta chair, allant recueillir jusqu'au sang ton tourment, celle qui me murmure au creux de l'oreille que tu fais les mauvais choix.
Si ça n'affecterais que moi, je passerais mon temps à faire des mauvais choix. Mais encore, il faudrait que ça ne touche personne d'autre que moi. À présent, mon idiotie va mettre en danger les Bryll. Je m'imagine déjà Jede débarquer pour me sauver, comme tout bon héros.
Les héros ne meurent jamais à la fin, normalement. Normalement.
Et me voilà à m'inquiéter plus pour quelqu'un d'autre que moi. À m'en bouffer les doigts.
Je suis immobile, devant les portes du manoir.
Je n'ose bouger. Rien que le plus petit frémissent des feuilles aux arbres alentours me fait frissonner de peur, le vent ne souffle pas fort, et pourtant j'ai la glaciale impression qu'il me parle, là, tout prés de moi, d'une voix sifflante et morbide. Et la moindre parcelle de mon corps palpite de frayeur, je sens que l'afflux de mon sang s'accélère, comme mon souffle que j'essaye de taire. O.k, ce n'est sûrement pas ça qui va attirer les Griffeurs, mais simple précaution. Je suis surprise que ces monstres ne me soient pas encore tombés dessus.
Finalement, je me décide à bouger. Après un moment interminable, j'ordonne à mon corps d'une pensée que je veux autoritaire de faire un pas en avant. Je voudrais que mes jambes puissent supporter toute la peur qui m'accable, mais je sais qu'elles sont encore faibles de ma petite chute. Je m'autorise un regard en biais vers ma droite ; rien. Les arbres sont figés , bien sur. Personne n'est venu les couper en rondelles. Le ciel, noir encre, à l'air encore plus immense que jamais. Son infini me fait peur, mais dans la situation dans laquelle je suis, beaucoup de choses ont l'attrait de me terrifier.
Un regard en biais vers la gauche. Le village s'étend, là, en bas de la petite colline de pierres, et il paraît tellement calme. Personne ne pourrait soupçonner que c'est là la cachette de monstruosités. Surtout, les maisons ont l'air... J'ignore ce qu'elles ont l'air d'être, mais tout ça n'a pas l'air dangereux. Tout paraît normal, très normal. La sécurité à l'air d'être présente, mais Dieu lui – même sait qu'elle ne l'est pas.
Finalement, mon regard se noie droit devant moi, et j'avance d'un pas. Il ne faut pas que je reste ici. Maintenant, j'ai retrouvée ma conviction – je sais que je ne peux pas retourner au manoir, physiquement et moralement – je dois aller sauver Invi. Je n'ai pas besoin d'une minute de plus, de plan ou de quelque chose, je sens que mon don est bien présent en moi. Je ne suis plus vraiment effrayée, j'ai peur, mais je sais que j'ai le même poids dans la balance que les Griffeurs.
Je suis une Tengridy. Et je sens que je le suis réellement pour la première fois de ma vie. Ça m'a l'air évident. Je comprends que ce pouvoir m'ait dû, et je le sens courir dans mes veines. Quel qu'il soit, je suis prête...
… enfin je crois bien.
Je ne veux pas faire d'erreur.

***

Le sentier de pierre s'arrête enfin. Je serre les dents. Je peux presque sentir des regards posés sur moi. Je deviens parano, mais je crois que quelqu'un m'observe. Mon Dieu oui, je suis complètement malade. Cette histoire me rend malade. En descendant la colline, j'ai eu le temps de réfléchir – pourquoi les Griffeurs, que je sens tout prêt, ne viennent pas prendre mon aura ? – et j'en suis arrivée à la conclusion qu'ils ont peut être un cerveau. Ou l'équivalent. Et qu'ils ont, eux, à l'inverse de moi, un plan.
Me sauter dessus à la première seconde n'en fait pas partie, visiblement.
Et ça me soulage, je dois bien l'avouer...
Je détourne mon regard de mes Converses et me retourne. Le Manoir surplombe la forêt, les rochers, les maisons, moi, tout. Le quitter me fait mal au cœur, mais en même temps, je me sens plus... vivante.
Même si la peur me broie les entrailles.
Tant d'émotions contradictoires me feraient exploser si je n'avais pas déjà vécu des choses bien pire. Les soucis d'il à quelques mois me paraissent terriblement futiles à côté de ma situation. Comment s'habiller pour aller au lycée ? Pourquoi j'ai eu une mauvaise note ? Mon dieu pourquoi suis- je autant moche que ça ? Et pourquoi la vie se répète inlassablement ?
Sans m'en être rendue compte, je suis déjà arrivée au pied de la colline. Sur mes bras, mes poils se hérissent, j'ai la chair de poule et je sens un picotement désagréable dans ma nuque qui finit de me prouver que je ne suis pas seule. Soudain, j'entends des cris.
Ils viennent du Manoir.
Je me fige ; stupéfaite, mais je finis par me détendre en comprenant que ce n'est sûrement que les Bryll qui se sont rendus compte de ma... fugue. L'idée qu'il arrive quoi que ce soit à Jede m'a glacé le sang, et mes idées ne sont plus très claires. Si il arrive encore quelque chose, et que je n'ait pas été là, trop occupée à prendre des décisions stupides, j'autorise les Griffeurs à me tuer si ça leur plais tant.
Mes yeux verts se promènent sur la route qui s'étend devant moi. Aucunes voitures. Rien. Tout est paisible, les cris ont cessés derrière moi. La forêt qui borde la route me semble si sombre et calme que je décide de m'en éloigner le plus possible. Je ne contrôle plus mes pas, j'avance sur le chemin sans volonté propre. Le sait – on quand la folie nous gagne ?
Mon souffle est décontracté. Mes mains sont moites de sueur froide, mes bras sont ballants et flageolent dans un mouvement lasse. Je ne sais pas quoi faire d'eux. Ma respiration s'entrecoupe d'un petit cri ridicule mais effrayé quand la lumière du lampadaire qui est à quelques mètres de moi, sur le bas – côté, déconne et faiblit. Je pris pour que ce ne soit qu'un problème technique qui va passer mais la route se trouble entre le sombre et la luminosité, mes yeux s'affolent et je cherche du regard un point qui reste stable à ne plus lâcher des yeux. Enfin, le lampadaire s'éteint complètement, me laissant terrifiée au milieu de la route, en pleine nuit.
Je n'ose pas bouger la tête, la moindre parcelle de mon corps palpite d'adrénaline et de frayeur fasse à ce qui pourrait surgir des ténèbres. Tout est noir, silencieux, je ne vois que l'ombre des arbres et les étoiles qui me paraissant bien loin.
« Je voudrais avoir le courage de marcher ».
Je ne dois surtout pas rester immobile, sinon c'en est fini de moi. Il faut que je quitte cet endroit, que j'aille au village, ou il y aura peut – être des gens. Mais personnes ou pas, ça ne change rien. Je ne pourrais pas quémander leur aide. Je dois retrouver Invi.
C'est mal parti.
Et puis, je dois protéger les habitants. Faire de mon mieux pour ne pas entraîner de morts...
L'idée que ça puisse arriver comme c'est déjà arrivé par le passé me donne mal au cœur.
« Je voudrais avoir le courage de marcher ».
Je pense donc fort à ces quelques mots.
Alors, mes jambes s'activent comme par magie, et mes pas se font allongés sur le bitume. Mes yeux s'écarquillent. Ça à marché. Rien qu'avec ma volonté, j'ai pu réussir à marcher. Je jette des regards autour de moi, cherchant des yeux des reflets qui proviendraient de griffes.

***

Au bout de quelques minutes, le village apparaît et je sens une boule dans ma gorge re- descendre. La grande place est éclairée par des lampadaires en bons état, et les fenêtres de quelques maisons sont ouvertes. J'entends des éclats de voix, et ça me rassure immédiatement. Le doux bruit de l'eau de la fontaine ; au milieu de la place, est un soulagement. J'avance de quelques enjambées encore pour me tenir au centre de la place. Mon cœur bat très vite, et mes cheveux sont collés à mon front par la sueur, poisseux. Mes yeux bougent rapidement pour discerner une silhouette, mais rien.
Les Griffeurs ne sont pas là.
Mes sens redoublent d'intensité quand je vois soudain une ombre descendre l'avenue pour arriver sur la place, juste en face de moi. C'est une personne âgée. Son dos est courbé, elle traîne derrière elle la sorte de valise pour faire les courses que toutes les mamies ont. Quand elle parvient à la lumière d'un éclairage automatique, je découvre son visage : strié de rides, mangé par ses grands yeux marrons et ses fins cheveux gris flottant autour de son visage maigre mais rond. Ses yeux sont vides, mais ils sont dirigés vers moi.
Avec intensité.
Elle ne porte qu'une fine robe, par ce froid... ? Et elle est pieds nus. Elle ne me lâche pas du regard, avançant vers moi, ses valise traînant derrière elle avec un bruit agaçant.
Une alarme s'allume dans ma tête. Je sens mon visage se vider de ses couleurs. Cette mamie n'est pas une mamie banale. Ce n'est pas une mamie tout court, en fait.
Ça ne peut être qu'un piège.
J'ai à peine le temps de me dire qu'il faudrait que je quitte l'endroit au plus vite, qu'une vive douleur au crâne s'empare de moi. Mon souffle s'en trouve coupé. Cette douleur est comme une flamme qui t'embrase le cerveau peu à peu, dévorante et insupportable. Ma tête est sur le point d'exploser, je ne peux pas penser à des choses cohérentes. J'ai mal. Mes oreilles bourdonnent et mes yeux se révulsent. Devant moi, la mamie reste immobile, un léger sourire macabre se dessine sur son visage ridé.
Ça ne doit pas être beau à voir. La souffrance continue de se frayer un chemin dans ma tête, ne laissant plus que place au mal. J'ai à peine conscience que mes genoux s'entre-choquent au sol, et qu'a présent, je suis à terre.
Mes cheveux noirs tombent sur les dalles du sol lâchement, tout mon corps vient s'écraser contre la surface de pierre. Je ferme les paupières, prise par une nouvelle poussée de douleur qui mûri juste au dessus de mes oreilles. Je sens à présent la flamme descendre dans mes orbites, et c'est terrible, je ne peux plus penser qu'à ça.
Je pousse un cri de douleur quand mes yeux se retrouvent, eux aussi, pris dans la vague de déchirement. Mon cri se répercute dans mon corps, comme un écho, et mes jambes sont prises de soubresauts. Mes bras tremblent et leurs veines semblent palpiter, prêtes à exploser. C'est le mal le plus douloureux que j'ai ressentie dans mes 16 ans et demi. Jamais une telle explosion, psychologique et corporelle, m'a autant fait mal que celle – ci.

Quand j'ose rouvrir les yeux, je me suis presque habituée à la douleur. Mon corps ne se tord plus à la moindre flamme, et même si j'ai l'air d'une adolescente sans vie, je tiens bon. Je sens des mains rêches m'agripper et m'élever au dessus du sol, et je sais que la grand – mère à laissé place au véritable occupant du corps. Un Griffeur est bel et bien en train de me soulever. J'ai un haut – le cœur de dégoût en pensant à ses mains griffus sur moi, et la souffrance qui m'habite en est ravivé. Et je suis incapable de pleurer. Un vide se creuse en moi, et je ne sais pas comment l'arrêter. J'ai peur. J'ai mal.
Et surtout, je suis désespérée. Ce monstre va m'emmener dans leur repaire à coup sur, et là bas ils me sauteront tous dessus sans laisser une miette de mon aura. Je serais véritablement sans vie, si ils prennent mon don et mon âme. Je ne suis qu'une pauvre idiote.
Je ne peux pas voir le Griffeur car ma tête est inclinée vers le devant, tandis qu'il m'a pris dans ses bras : ma tête repose sur une de ses géantes mains visqueuse et dure à la fois, et mes mollets sur une deuxième main. Je peux sentir ses griffes érafler mes jambes quand il fait un mouvement trop brusque. Je serre les dents en sentant le sang couler le long de mes jambes et se mêler à ma souffrance intérieur. Ma vision est troublée par des larmes ; mes larmes ; mais je peux discerner des arbres dans l'obscurité.
Nous ne sommes plus dans le village. Il m'emmène dans la forêt. Je m'oblige à fermer mes yeux humides, prise par un sanglot violent, et une gerbe de vomie s'échappe de ma bouche quand le mal se fait plus ardent encore.

***

Ce nouveau chapitre vous à t-il plu ? Merci de m'avoir lu. /color]
J4u5

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Re: En amour et a mort

Message par J4u5 »

Et h bah dis donc... Eh franchement je suis bouche bée. Ce chapitre est vraiment bouleversant dans tout les sens du terme.
Déjà, ton écriture est vraiment incroyable ! Alors oui j'ai vraiment l'impression de sentir le vent, la peur de Davie, l'ambiance lugubre et macabre... Wooh, moi même je commençais à avoir peur :?
Tant qu'à la fin, eh bah... Je sais vraiment pas quoi dire d'autre à part que... Que je veux la suite, immédiatement si possible TwT
Et comment les Bryll vont-ils réagir ? Elle va retrouver Invi ? Ils vont lui faire quoi les Griffeurs réellement ? Parce que c impossible que ça se finisse comme ça...
Oh putain Elohane, tu me saoules avec toutes les questions qu'on a et qui sont pour l'instant sans réponse :lol: :?
Enfin bon, continue comme ça et fait nous un chapitre 41 qui dépote comme celui-ci !!
Saluuuuuut <3
elohane

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Re: En amour et a mort

Message par elohane »

J4u5 a écrit : dim. 20 juin, 2021 5:30 pm Et h bah dis donc... Eh franchement je suis bouche bée. Ce chapitre est vraiment bouleversant dans tout les sens du terme.
Déjà, ton écriture est vraiment incroyable ! Alors oui j'ai vraiment l'impression de sentir le vent, la peur de Davie, l'ambiance lugubre et macabre... Wooh, moi même je commençais à avoir peur :?
Tant qu'à la fin, eh bah... Je sais vraiment pas quoi dire d'autre à part que... Que je veux la suite, immédiatement si possible TwT
Et comment les Bryll vont-ils réagir ? Elle va retrouver Invi ? Ils vont lui faire quoi les Griffeurs réellement ? Parce que c impossible que ça se finisse comme ça...
Oh putain Elohane, tu me saoules avec toutes les questions qu'on a et qui sont pour l'instant sans réponse :lol: :?
Enfin bon, continue comme ça et fait nous un chapitre 41 qui dépote comme celui-ci !!
Saluuuuuut <3
Ton commentaire m'a fait vraiment plaisir quand je l'ai lue, parce que j'étais un peu déprimée à ce moment là. Donc merci beaucoup, ça a remonté mon moral en fléche ! C'est ultra - gentil. Ton commentaire est bienveillant et je suis contente de voir à quel point l'histoire vous emporte. Bref merci !
Et sorry pour les questions :mrgreen:
Bisous
J4u5

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Re: En amour et a mort

Message par J4u5 »

elohane a écrit : dim. 20 juin, 2021 9:03 pm
J4u5 a écrit : dim. 20 juin, 2021 5:30 pm Et h bah dis donc... Eh franchement je suis bouche bée. Ce chapitre est vraiment bouleversant dans tout les sens du terme.
Déjà, ton écriture est vraiment incroyable ! Alors oui j'ai vraiment l'impression de sentir le vent, la peur de Davie, l'ambiance lugubre et macabre... Wooh, moi même je commençais à avoir peur :?
Tant qu'à la fin, eh bah... Je sais vraiment pas quoi dire d'autre à part que... Que je veux la suite, immédiatement si possible TwT
Et comment les Bryll vont-ils réagir ? Elle va retrouver Invi ? Ils vont lui faire quoi les Griffeurs réellement ? Parce que c impossible que ça se finisse comme ça...
Oh putain Elohane, tu me saoules avec toutes les questions qu'on a et qui sont pour l'instant sans réponse :lol: :?
Enfin bon, continue comme ça et fait nous un chapitre 41 qui dépote comme celui-ci !!
Saluuuuuut <3
Ton commentaire m'a fait vraiment plaisir quand je l'ai lue, parce que j'étais un peu déprimée à ce moment là. Donc merci beaucoup, ça a remonté mon moral en fléche ! C'est ultra - gentil. Ton commentaire est bienveillant et je suis contente de voir à quel point l'histoire vous emporte. Bref merci !
Et sorry pour les questions :mrgreen:
Bisous
Contente que je sers à quelque chose alors :lol: ;)
:) ;)
Eh bien... De rien dans ce cas !!
Oh t'inquiètes :roll: , je m'y habitue à force à cause de vous, les auteurs, qui adooorent torturer les gens :lol: :shock:
Bisous !
HermioneSerdaigle

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Re: En amour et a mort

Message par HermioneSerdaigle »

Saluuuuuut !
Ca va ?
Le chapitre, que dire…. Franchement génial comme d’habitude bien-sur ! Que va-t-il se passer après ? Est-ce que David va retrouver Indi ? Et j’ai encore pleins de questions mais je crois que je m’arrête la… Je ne sais meme pas quoi dire ! Ton écriture est géniale ! Et puis ouais tout est trop bien ! J’ai hate de savoir la suite !
A la prochaine !
elohane

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Re: En amour et a mort

Message par elohane »

HermioneSerdaigle a écrit : mar. 22 juin, 2021 12:51 am Saluuuuuut !
Ca va ?
Le chapitre, que dire…. Franchement génial comme d’habitude bien-sur ! Que va-t-il se passer après ? Est-ce que David va retrouver Indi ? Et j’ai encore pleins de questions mais je crois que je m’arrête la… Je ne sais meme pas quoi dire ! Ton écriture est géniale ! Et puis ouais tout est trop bien ! J’ai hate de savoir la suite !
A la prochaine !
Coucou !
ça va très bien merci de demander :) ;)
Merci pour ton commentaire ça me fait vraiment plaisir...
Que tu aimes toujours l'histoire me rassure.

Merci, encore, et à la prochaine ! :D
elohane

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Re: En amour et a mort

Message par elohane »

Chapitre 41 :

La transpiration, le vomie et la sang se mêle sur ma peau alors que le Griffeur me transporte dans la forêt, s'enfonçant en profondeur parmi les sapins. Les arbres nous surplombent, leurs cimes chatouillent le ciel noir d'une immensité sans pareil. Mes sanglots se font de plus en plus étouffés à mesure que je reprends conscience de ce qui m'entoure. Je n'ai presque plus mal. Cette douleur à bien été évidemment causée par l'habitant de cette mamie, qui devait, elle, être morte depuis longtemps, c'est à dire le Griffeur. Ils ne peuvent donc pas que prendre l'apparence d'un être vivant, mais peuvent aussi infliger la douleur. Un instant, je me suis demandée si c'était ma mort. Si ce Griffeur avait décidé de me tuer sur le champ et de manger mon aura. Est- ce que se faire aspirer son don par un Griffeur est plus douloureux que ce que je viens de vivre ? Cette pensée me broie le cœur. Je n'ose imaginer la douleur qu'Invi ressentira si je n'arrive pas à la sauver.
Car oui. J'ai toujours en tête cette satanée idée qui m'a amenée ici. Mais même si je me sens en danger et que je n'ai jamais eu aussi mal, je sens l'adrénaline courir dans mes veines et je sens que quelque chose est en train de se passer. Rester enfermer dans ce Manoir la peur au ventre ne m'a pas fait du bien. Et j'ai été coupée du monde. Ressentir la caresse du vent sur ma peau et voir ce décor de verdure est magnifique, même les yeux brouillés de larmes. Et par dessus tout, le parfum des plantes et de la vie. Enivrant. Libérateur. Cependant, elle ne couvre pas assez cette autre odeur, l'odeur de la peur, de la saleté, du danger, et... du vomi. Sur mon t – shirt, une large tâche couleur jaune verdâtre s'accroît. Je sens son humidité sur ma poitrine, par dessous mon t- shirt.
Comme celle du sang, odeur métallique et peu rassurante.
Aussi, j'apprends que les Griffeurs sentent l'odeur des poubelles. Vous voyez ; quand vous sortez des poubelles et que vous tenez à bouts de bras le sac poubelle pour ne pas sentir cet arôme dégoûtant ?
Stupide comparaison, et pourtant, en ce moment même, j'ai comme l'impression qu'un sac poubelle s'est approché trop prés de moi. En vérité, ce sac poubelle me porte dans ses bras.
Quand le souvenir de ses mains difformes et griffus se rappelle à moi, je me met à sangloter. Tout ça, c'est de ma faute. Tout ça.
Les larmes coulent telles une averse, jamais je n'ai autant pleuré. Mes joues sont inondés et j'ai soif à force de perdre toute cette eau, de la même sorte j'ai mal à la tête. Un mal de rien du tout par rapport à ce que le Griffeur m'a administré, mais je me sens mal. Si mal. J'ai l'impression de petit à petit sombrer dans la folie et la tristesse. Je n'ose même pas me retourner légèrement pour observer le monstre. Me regarde t-il ? Se délecte t-il de mes pleurs et de mon angoisse ? Ou est – il sans vie, avec seul objectif de m'emmener dans leur repaire ? Je sanglote amèrement, rongée par la culpabilité et la frayeur.
À mesure que l'on s'enfonce dans les bois, la pénombre et les ténèbres nous engloutissent, et bientôt je ne vois plus rien, omis quelques ombres. Les bruits de la forêt ne m'ont jamais fait autant peur. Le hululement de la chouette, les branches des arbres secouées par le vent, les brindilles qui cassent sous les pas lourds du Griffeur, qui est resté silencieux. Évidemment. Les Griffeurs ne parlent pas...
Je me rends compte n'être pas préparée pour le monde qui m'entoure. Je ne sais même pas qui est vraiment mon ennemi ! Je ne connais rien de lui.
Je me mord la langue à plusieurs reprises pour m'empêcher de gémir de frayeur.
J'ai mal à la tête. J'ai soif, si soif. Et mon ventre gargouille si fort. J'ai tellement peur que le monstre me tue au moindre bruit. Je prie pour que mon corps arrête de faire autant de raffut.
Mais j'ai faim. Je ne peux pas arrêter mon corps. J'ai peur, aussi. Si peur. Je vais sans doute mourir durant les 24 heures qui suivent, et je ne m'y suis pas préparée. La terreur me saisit l'estomac, casse mon cœur en deux. Je ne vais plus jamais revoir ma mère.
Elle va être tellement ravagée par ma mort.
Et mon père... Il va sans doute s'en foutre. Je préfère ne pas y penser. Seulement, je ne me contrôle plus. Mes pensées partent dans tout les sens. La soif. La faim. Mon mal de crâne. La peur. Le froid.

***

Je ne me souviens pas m'être endormie. Mais j'aurais préférée ne jamais me réveiller.
Car ce que je vois, quand j'ouvre les yeux, ce sont des éclats blancs. Tout est blanc.
Le plafond. Les murs. Les draps du lit. Tout tangue. Mes yeux vont de droite à gauche, de gauche à droite, d'en haut à en bas. De en bas à en haut. Avoir une gueule de bois, c'est sûrement ça. Ta vision confuse, un mal de tête lancinant.
Il ne m'a pas quitté, lui. Je suis désespérée.
Je pousse un soupir et essaye d'ajuster mon regard. De m'habituer.
Surtout, je me sens molle. Lente et molle. Comme enfouie dans un cocon. Peu réactive. C'est ni agréable, ni désagréable. Juste déconcertant. Ma langue pèse dix tonnes dans ma bouche, et je n'ai ni chaud ni froid. Je n'entends rien. Pas le moindre son.
La mort, c'est décevant.
Je ne m'attendais pas à être dans un lit aux draps blancs. Et je ne pensais pas me sentir... maladive. Mais suis – je vraiment morte ? Malgré le fait que je ne suis pas entourée de trente Griffeurs affamés, je ne pense pas. Mais alors...
Je bats des cils, retrouve possession de mon corps, presse les lèvres. Finalement, je me redresse dans le lit. D'abord, le mouvement, un peu trop brusque
m'arrache un cri de stupeur. Je ne sens presque plus mon corps. Sauf mon dos, ou je sens une sorte de tension qui court le long de ma colonne vertébrale. Je jette un regard autour de moi. Je suis dans une pièce fermée, sans fenêtres. Une porte – blanche – se trouve à ma gauche, trop loin de moi pour que j'atteigne la poignée. Mon lit est un lit d'hôpital, en hauteur, si je me tenais juste devant, il m'arriverait à la poitrine.
La salle est vide. Il n'y à rien, ni personne. En levant la tête, j'aperçois une caméra, au plafond, braquée sur moi. Dessus, une petite lueur rouge clignote. Je suis observée. Lentement, je reporte mon attention sur moi. Je porte une robe de chambre blanche. J'ai été déshabillée. À mon poignet est accroché un bracelet, comme ceux que l'on met aux bébés à leur naissance. Dessus, il est inscrit au stylo noir : D. Tengridy – 2
D. signifie Daviegwen. Suivi de mon nom. Et un nombre. 2. Pourquoi deux ? Qu'es – ce que ça veut dire ? Ou suis – je ?
Instinctivement, je comprends que je suis dans leur repaire. Et je me trouve aussi à l'endroit ou est retenue Invi. Elle doit être, elle aussi, retenue dans une même chambre blanche, avec le même bracelet, mais avec son nom. Et... son nombre. C'est quoi cette mascarade ? Comme ça, les Griffeurs sont civilisés ?! Et ils ont un plan. Un bon plan. Sur mon avant bras se trouve un petit coton accroché grâce à du scotch de médecine. Comme dans les films, une petite seringue est plantée dans ma peau, sous le coton. Ça ne me fait pas mal.
Mais ce produit qui est injecté dans mon sang ne me dit rien qui vaille... Je suis vivante, mais ce n'est peut – être pas un miracle. L'effet de cette drogue me donne la nausée, je la sens dans mon corps, c'est ça qui me rend si faible. La seringue est reliée par un long fil transparent ou je vois le liquide ambré courir dans la seringue pour se pousser dans mes veines. Le fil est accroché à ma table de nuit, sur un attirail de médecine, comme dans les vrais hôpitaux. Sur un petit plateau métallique, je repère une seringue, un scalpel et des compresses, et mon stress monte d'un cran. Je prie pour que ce ne soit que du décor.

Mon cœur manque un battement quand la porte s'ouvre à la volée. Un homme âgé entre, vêtu d'une bouse blanche. Ses cheveux, quasi – absents, sont blancs et sont dressés sur sa tête d'une façon comique. Son visage est strié de rides et ses yeux gris sont petits et me scrutent avec curiosité... et regrets.
Il entre et referme la porte derrière lui.
- Où suis – je ?, je demande avec empressement, remise de ma surprise.
Je constate que ma voix est cassée, et c'est un râle rauque qui s'est échappé de mes lèvres, et non des mots. L'homme plisse les yeux.
- Pardon, mademoiselle ?
Il n'a pas l'air menaçant. Je m'éclaircis la voix dans un toussotement.
- Où... suis – je ?, je répète.
Il s'approche de moi, une pochette plastique à la main, et me jauge du regard. Va t-il me répondre, ou m'ignorer ? Je pousse un soupir. Je suis plongée dans les ennuies jusqu'au cou. Je suis en danger. Mon ventre se contracte.
- Vous êtes dans le Centre Hospitalier de Medina. Ou du moins sa couverture...
En me disant cela, il à l'air désolée et déçu. Comme... triste de la situation. L'incompréhension me gagne. Quel rapport avec les Griffeurs ? Et va t-on m'expliquer qui est ce bonhomme ? Avant d'avoir pu dire autre chose, il continu sur sa lancée :
- Moi même, je ne sais pas vraiment ce qu'il se trame ici. Mais... ( il se penche alors vers moi, inquiet, et fait mine de me murmurer un secret ) Je peux te dire, jeune fille, que tu es tombée au mauvais endroit.
Il se redresse et sort un papier de sa pochette. Il le consulte, se désintéressant de moi complètement. Il se tient à bonne distance du lit, et j'en suis soulagée.
- Comment ça ?
J'ai besoin d'en savoir plus que ça. J'ai peur. Et il ne me répond pas, ses yeux parcourent toujours la feuille qu'il à entre les mains. L'envie de pleurer me tord le ventre. Les Bryll me manquent. Et ma mère aussi. Que fait Jede ? Il doit être furieux contre moi. Si je suis à Medina, comme l'homme le revendique, il ne risque pas de me retrouver.
Monsieur, je sais que... Bon, écoutez, je me fous de vous. Vos histoires ne m'intéressent pas. Dites moi juste ce que je fais ici, je cingle en repoussant le drap qui me couvre d'un geste brusque. Je le regarde, provocatrice, décidée à avoir le dessus.

Il lève les yeux vers moi, l'air visiblement étonné. Puis il lève les yeux au ciel.
C'est ce que je crois dans un premier lieu, et l'envie de le frapper me démange. Puis je suis son regard. Il ne lève pas les yeux au ciel. Il fixe la caméra, au plafond, comme pour me faire passer un message.
Ils nous écoutent.
- Je... d'accord, dites seulement ce que vous êtes autorisé à dire.
- Je m'appelle Ben Grey. Je suis médecin dans cet hôpital, et je suis chargé de m'occuper de votre cas.
- Je ne suis pas malade.
Ça me paraît évident.
Je ne suis pas là pour vous soigner. Je dois faire quelque chose qu'ils attendent de moi. Je ne le veux pas, mais j'y suis obligé. Ma famille est en danger. Je n'ai pas le choix.
Cette révélation me chamboule. Ils. Ce Ben parle évidemment des Griffeurs. Et ils le forcent à faire quelque chose contre sa volonté. Il doit s'occuper de moi. Mais... c'est un médecin. Les Griffeurs n'ont nullement besoin de médecins pour extraire un don.
Ce docteur est là pour autre chose que mon don. Donc, mon don est toujours dans mon aura, en moi, tout va bien. Je suis vivante. Mais... pour combien de temps ?
Et pourquoi les Griffeurs font ça ? Ils n'ont besoin de rien d'autre que notre aura pour se nourrir. Alors, ils n'ont peut – être pas faim tout de suite. Ils nous... conservent.
L'idée de représenter à leur yeux la même chose que représente pour moi une boite de sardine me coupe le souffle. Je n'arrive pas à y croire.
- D'accord, Ben. Et est -ce que c'est pareil dans tout l'hôpital ?, je questionne lentement.
Et si c'était la question à ne pas poser ? La famille de Ben pourrait être tuée.
Il me regarde, me fixant étrangement. Je serre dans mon poing le drap blanc. Une goutte de sueur coule le long de mon échine. Ses yeux sont fuyants.
Enfin, il fait oui de la tête dans un mouvement presque pas perceptible.
Génial. Alors, ce Centre Machin Truc est bourré de gens qui sont menacés par les Griffeurs, et qui ont un but très précis qui est celui de faire joujou sur moi. Sinon, leur famille est découpée en rondelle. Chouette ambiance !
- Ben... Mr Grey. J'ai besoin de savoir... Est – ce que Invida Bryll est retenue ici ?
Je me mord l'intérieur de la joue. Le risque qu'un Griffeur nous observe est conséquent. Et si ma question avait de graves répercussions ? Je regrette aussitôt. Ben ets visiblement très mal à l'aise, et effrayé. Je vois qu'il hésite à répondre. Son visage est luisant de sueur et sa mâchoire est contractée. À en voir sa tête, il n'est pas surpris que je lui demande ça. Le nom lui est familier. J'ai ma réponse.
Oui. Invi est quelque part dans la bâtiment. Et j'espère avec force qu'elle n'est pas dans un état pire que le mien.

- Je ne peux pas te répondre.

Je hoche de la tête. Il ne pas m'a vouvoyé. C'est que je dois l'agacer, à mettre ainsi ses proches en danger. Pauvres médecins. Un matin, ils sont venus au bouleau, et ils se sont rendus compte que d'étranges créatures voulaient les manipuler. Je me demande soudain qui est au courant de ce qu'il se passe ici. Certaines personnes se doutent des activités de cet hôpital, non ?! Personne n'a rien tenté ? Combien de personnes sont sous les ordres des Griffeurs, et combien savent pour... nos dons ? Quelle est l'étendue de cette manigance... Et qui va en sortir indemne ?
Je sens ma lèvre inférieure trembler et mes yeux se remplirent de larmes. Je renifle fort et m'empêche de pleurer en serrant mes dents l'une contre l'autre avec tant de force que j'en ai mal aux joues. Je ne peux pas me permettre de tomber dans la dépression. Enfin, Davie, beaucoup de choses te dépassent, mais ce n'est rien de grave, hein ?

J'aurais du attendre au manoir que Silver nous présente son plan, et j'aurais du le suivre. Être une bonne fille et une bonne amie. Ne pas croire que tout est possible. Car je me rends compte à présent que cette histoire va bien au delà de disputes entre deux clans, et de monstres étranges tout droit sortis de Stranger Things.
Sans que je ne m'en sois aperçu, Ben s'est approché du lit et à saisi mon poignet. Il tâte mon pouls, les yeux plissés, l'air dégoûté lui – même de ce qu'il fait. Le pauvre. Il à été embarqué dans une affaire qu'il ne connaît pas.

S'ensuit une batterie de vérifications. Il vérifie le battement de mon cœur à maintes reprises, observe la seringue plantée dans mon poignet, vérifiant le temps que prend le produit à s'injecter, et finalement enlève le coton et l'aiguille de sous ma peau. Ses sourcils sont froncés. J'ai tellement peur que je ne parle plus et me laisse faire. De toute façon, que puis – je tenter ? Les caméras. La porte fermée à clé. Mon état... je suis clairement dans les vapes, oscillant entre le monde réel et des pensées floues. Puis il me fait signe de descendre du lit, j'obéis. Mes jambes sont flageolantes, mon cœur bat à cent à l'heure. J'avance dans la pièce doucement, il m'offre son bras pour que je puisse avoir un soutient. D'abord, je refuse son aide – bon dieu, il va faire des opérations sur moi pour aider les Griffeurs ! – puis je me dis que ça ne sert à rien d'être entêtée, ici. Cet homme n'a jamais voulu me faire de mal volontairement.
Je m'appuie à son bras, hésitante. Il sort un jeu de clés de sa poche et ouvre la porte en bois rapidement. Une deuxième pièce m'apparaît. C'est une pièce identique à la première, toute blanche, et fraîche. L'odeur de peinture et de gel est la même, et la température est similaire. Mais celle – ci est nettement plus grande. Et une autre porte se tient dans le fond. Bon. Je m'en occuperais plus tard. Ben me conduit à l'intérieur de la pièce, qui est en fait une salle de bain. Il y à des toilettes, une douche, une commode et un évier ou est posé des serviettes pliées proprement. Tout est métallique. Il n'y à aucunes couleurs. Dans un coin se trouve une étagère qui ne me dit rien de bon, recouverte de produits, crèmes et fioles. Je me sens mal, ici plus que dans la pièce ou il y à le lit.

Ben me montre du doigt une balance et me demande de me peser.
Il tient toujours sa fiche dans les mains, ou est griffonnés quelques mots. Je déglutis et obtempère. Je pose mes pieds sur la balance. Elle est glaciale.


J'attends en silence, puis mon poids s'affiche sur le cadran. Le docteur s'approche, regarde le résultat et note quelque chose sur sa feuille, en silence, un pli soucieux entre les sourcils. Puis il vérifie ma taille, et me pose des questions du genre : « As – tu une maladie ; problèmes de santé ? » « As – tu tes règles ? » « Ton don s'est-il déjà manifesté ? »
à cette dernière, je hoquette de surprise et fait non de la tête. C'est un mensonge, mais je suis sure que je ne dois pas dire la vérité. Il faut que je leur complique la tache dans leurs recherches, recherches que je ne comprends toujours pas. Il griffonne sur sa feuille puis me dit de prendre une douche. Il m'explique que des vêtements propres se trouvent dans la commode et qu' une caméra m'observe. Je frissonne à cette idée. Il à l'air vraiment désolé lui – même. Il me dit aussi qu'il revient dans une heure pour d'autres test et directives. Ben murmure enfin que la porte est fermée à clé, bien entendu, et il me gratifie d'un léger sourire avant de partir. Quand je me retrouve seule dans ma prison, je fonds en larme.

Merci d'avoir lu ! :)
queeny2007

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Re: En amour et a mort

Message par queeny2007 »

salut je n'ai pas encor eu le temps je lire tout les chapitres mais de ce que j'ai lu je peux te dire que je trouve ta plume poétique et délicate ce qui est très plaisant . en général je ne lis pas de romance mais j'ai faite une exception et je ne le regrette pas :) . je te félicite d'avoir écrite autant de chapitres et te souhaite bonne continuation .
je veux bien que tu me prévienne quand tu écrit un nouveau chapitre stp :)
bises <3 : Queeny2007
elohane

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Re: En amour et a mort

Message par elohane »

queeny2007 a écrit : lun. 12 juil., 2021 4:19 pm salut je n'ai pas encor eu le temps je lire tout les chapitres mais de ce que j'ai lu je peux te dire que je trouve ta plume poétique et délicate ce qui est très plaisant . en général je ne lis pas de romance mais j'ai faite une exception et je ne le regrette pas :) . je te félicite d'avoir écrite autant de chapitres et te souhaite bonne continuation .
je veux bien que tu me prévienne quand tu écrit un nouveau chapitre stp :)
bises <3 : Queeny2007
Coucou !
Merci pour ton message il me fait très plaisir, j'espère que tu ne seras pas déçue de ton exception.
Merci encore. Je te préviendrais promis.
Bisous !
HermioneSerdaigle

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Re: En amour et a mort

Message par HermioneSerdaigle »

Salut !
Mon dieu, c’est horrible cet endroit ! franchement je ne sais pas quoi en penser…
j’ai hate de lire la suite !
elohane

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Re: En amour et a mort

Message par elohane »

HermioneSerdaigle a écrit : mer. 14 juil., 2021 9:16 am Salut !
Mon dieu, c’est horrible cet endroit ! franchement je ne sais pas quoi en penser…
j’ai hate de lire la suite !
Coucou !
Je suis bien d'accord XD
Bisous, à plus et merci !
Asco20

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Re: En amour et a mort

Message par Asco20 »

Coucou!
J'ai été un peu débordée ces derniers temps donc désolé de ne pas t'avoir laissé de commentaires au chapitre précédent ^^""
C'est encore deux super chapitres que tu as écrits ^^ (j'ai l'impression que c'est ceux ou tu as mis plus l'accent sur les émotions, les ressentis ce qui est troop bien ^^)
Le suspens monte de plus en plus et j'ai tellement envie de savoir si elle va sortir de cet endroit (très glauque et horrible) et comment !
Franchement, continue comme cela, ton écriture est incroyable, on est captivé par ce qui se passe et on ressent les émotions que les persos ressentent :)
Bisous <3
elohane

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Re: En amour et a mort

Message par elohane »

Asco20 a écrit : sam. 17 juil., 2021 7:27 pm Coucou!
J'ai été un peu débordée ces derniers temps donc désolé de ne pas t'avoir laissé de commentaires au chapitre précédent ^^""
C'est encore deux super chapitres que tu as écrits ^^ (j'ai l'impression que c'est ceux ou tu as mis plus l'accent sur les émotions, les ressentis ce qui est troop bien ^^)
Le suspens monte de plus en plus et j'ai tellement envie de savoir si elle va sortir de cet endroit (très glauque et horrible) et comment !
Franchement, continue comme cela, ton écriture est incroyable, on est captivé par ce qui se passe et on ressent les émotions que les persos ressentent :)
Bisous <3
Salut !
Je comprends parfaitement il n'y à pas de problèmes. Les gens ont des vies en dehors de BN ;)
Merci beaucoup d'avoir quand même pris le temps de m'écrire ce message, ça me fait énormément plaisir.
Bisous <3 j'espère que la suite ne te décevras pas et que tu l'aimeras tout autant. Merci encore.
elohane

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Re: En amour et a mort

Message par elohane »

Chapitre 42 :

Les larmes me sont coutumières, à présent. Depuis le début de ce cauchemar, je n'ai fait que pleurer et me lamenter. Je n'arrive pas à dire si je suis plus égoïste que pitoyable, ou si ces deux attraits de ma personne forment un tout désolant.
Et je ne sais pas si c'est de ma faute. Ou si je n'y peux rien, si je n'y pouvais rien. Que tout ça allait arriver. Est – ce que les Tengridy sont condamnés depuis plus longtemps que ce que je peux imaginer ? Peut – être que je suis juste la victime d'histoires que je ne comprends même pas. Dans tout les cas, pleurer encore ne servira à rien.
Je sèche mes larmes et renifle une dernière fois avant de me diriger vers la porte qu'à emprunté Ben Grey pour sortir. Je tire la poignée ; c'est fermé, bien sur. Et il n'y à pas de serrure. Comment... ?
Mon regard se promène autour de la porte. Soudain, il s'arrête. Je ne l'avais pas vu. Il n'y à pas de clés pour sortir, mais il faut un code. Au mur, il y à 10 boutons. De 0 à 9, et le dernier est un bouton vert. Sûrement pour confirmer le code.
Je n'ai pas levée les yeux vers Ben quand il est sortit, je ne l'ai pas vu exécuter la combine pour déverouiller la porte...
Ce code va peut – être me sauver. Il faut que je sois patiente. Pour l'instant, je vais juste obéir et essayer de comprendre ce qu'il se trame ici. Puis je sortirais. Invi avec moi.
Déterminée, je me dirige vers la commode.
Pour l'instant, je vais prendre ma douche gentiment, et être la prisonnière la plus sage du pays. Je me penche vers la commode en bois, et sans hésitation, même si j'ai encore la tête qui tourne et que je me sens faible, je tire un coup sec sur la poignée du premier tiroir. J'y découvre plusieurs vêtements. Si on peut appeler ça comme ça.
Avec une grimace, je saisis l'un deux. C'est plus une blouse qu'une robe. Elle est immaculée de blanc, avec une fermeture éclair dans le dos. C'est bien une blouse d'hôpital.
Cet endroit est donc bel et bien un hôpital. C'est ce qu'il doit paraître être de l'extérieur, en tout cas. Mais à l'intérieur, ce n'est rien d'autre que la base des Griffeurs, là ou ils font toutes leurs expériences. Ça, je l'ai compris.
Mais y'a t-il de vrais blessés, ici ? Est – ce un hosto comme les autres, là où vont les blessés ? Qui est au courant de la présence de deux filles qui n'ont rien à faire ici ? Moi et Invi sommes considérés comme des blessées normales, aux yeux de ceux qui ne sont au courant de rien ?
Je n'en sais fichtrement rien.
Je prends la blouse dans les mains et des sous – vêtements. Blancs, eux aussi. Je ne prends pas le temps de visiter les lieux, et je vais directement sous la douche.

***

Tout en passant sur mon visage le jet d'eau tiède, je me force à répéter dans ma tête les récents événements : Je suis sortie du manoir. Les Griffeurs m'attendaient au village. Je ne sais pas combien ils étaient – je n'en ai vu qu'un seul. J'ai eu mal. Il m'a amenée ici. Ça paraît fou, mais tout cela est bien réel. Silver sait- il quel est cet endroit, ou croyait – il comme moi que les Griffeurs aspireraient juste notre âme comme prévu ?
Je prends le savon dans les mains, et me mord la lèvre avec force quand je me met à penser aux enfants de Silver. L'un amène à l'autre...
Jede. Il va être furieux contre moi. J'en suis persuadée. Il va me détester. Je ne veux pas que ça arrive, je ne veux pas me disputer avec lui, ni subir ses foudres. Je sais qu'il aura raison.
Ça ne me dérange pas.
Mais ce que je ne veux pas affronter en me confrontant à lui, c'est la douleur que je verrais dans ses yeux. Car je sais qu'elle y sera.
Être la cause de la souffrance d'un proche, c'est terrible. Je ne veux pas lui infliger de telles choses. Après tout ce temps passé ensemble, toutes ces disputes, toutes ces discussions et tout ces rires... Il est comme mon frère.

Non, pas comme un frère.

Je me savonne, me tartine les cheveux de shampoing, à l'aide d'une brosse, j'enlève la saleté qui souille mon corps. À chaque centimètre carré de peau, je découvre une nouvelle croûte de sang. Bien que je ne sais pas ou est ma blessure, vu que je ne la vois nulle part, je sais que ce sang est le mien, et qu'il vient de cette nuit. Je frotte cette crasse rouge, et comme l'odeur de vomi est toujours autour de moi, insoutenable, je nettoie ma bouche à plusieurs reprises.
Quand je sors de la douche, après une un quart d'heure, des nuages de chaleur flottent dans la pièce, et le miroir est recouvert de buée. Je cherche des yeux une serviette ; j'en trouve une et l'enroule autour de moi, le souffle court. Mes pensées n'arrivent pas à être cohérentes, et d'énormes doutes me consument. Je voudrais être de retour à Seattle, avec Miles et Senna. Chez moi. Mais je le sais, c'est impossible.
Je reste debout devant la douche pendant dix bonnes minutes, le regard perdu dans le vague, les idées floues. Enfin, un long frisson de froid court le long de mon dos et je me décide à me trouver des vêtements digne de ce nom.
Mes pas sur le carrelage froid sont le seul bruit du lieu. Je n'entends absolument rien aux alentours, rien ici ne m'ait familier. En fouillant une nouvelle fois dans les tiroirs de la commode, je trouve une chemise blanche qui à l'air normale, et je l'enfile alors que la chair de poule pointe sur mes bras, hérissant mes poils et me faisant siffler du nez. Je trouve aussi un short en tissu, que je met immédiatement. Mon corps se mouve seul, je n'ai qu'a me dire « Lève la jambe », « Enfile – le », « garde le sourire ».
Je suis telle une automate.
J'évite de visualiser Jede, mais son beau visage revient toujours. Sa peau pâle et diaphane, tirée sur sa mâchoire musclé, ses lèvres légèrement rosées et pulpeuses, la ligne droite de son nez, ses yeux noirs et profonds, ses sourcils fournis et enfin ses cheveux noirs qui partent en tout sens.
Je n'ai jamais passé la main dans ses mèches noirs, et je le regrette, à présent que je sais la fin proche.

***

Assise sur le lit, je pense à lui. Encore. Jede. Je pense à tout ce qu'on s'est dit, et ça me paraît idiot. Je me souviens de son sourire quand il m'a surpris en train de le mater, et de son intérêt à l'égard de ma couleur préférée. J'ai répondu que j'aimais le noir car c'était une couleur dont les gens avaient peur, et que j'en avais aussi peur, mais quoi de mieux qu'aimer une couleur puissante ? M'y habituer me paraissait la meilleure solution.
Maintenant, je ne le pense plus. J'ai peur de cet endroit, je ne l'aime pas pour autant. Je le déteste. Je n'ai jamais eu l'esprit concentré sur une seule chose : m'enfuir. Jamais je n'ai autant prié pour quelque chose. J'espère en ce moment que Dieu existe , même si je n'y ait jamais cru. Car je ne vois pas d'autres solutions.

- Mlle Tengridy.
Je me retourne brusquement, prête à hurler ou à me débattre. Ben est là, devant la porte, il a toujours sa blouse de médecin et ses petits yeux me scrutent. J'avale ma salive et me met en position assise face à lui, les muscles tendus. Ma mâchoire est contractée et je sens ma tête se refroidir alors qu'il marche vers moi, une pochette plastique dans une main.
- Qu'allez... qu'allez vous faire ?, dis – je d'une petite voix rocailleuse.
Il me fixe puis répond sur un ton lasse.
- Exécuter les ordres. Je vous l'ai déjà dit. Je suis autant prisonnier que vous ici.
Je n'en crois pas un mot. Si il était mon égal, il serait lui aussi dans un lit blanc, attendant la mort. On se regarde un moment, immobiles, et enfin il détache ses yeux de moi pour venir de l'autre côté de la couchette. Sur la table de médecine, il saisit l'aiguille qui est liée à la poche contenant le produit ambré, et pousse un soupir.
- Je sais que tu vas être en colère contre moi. Mais je ne te connais pas, et je fais ça pour que mes enfants restent en vie. Essaie de me comprendre.
- Que faites vous ?
- Je dois continuer à t'injecter cette drogue. Elle t'affaiblit et détend tous tes muscles, faisant de toi une poupée de chiffon. Elle te sers aussi d'anesthésiant et te prépare pour l'opération qui aura lieu demain.
J'arrête de respirer, terrifiée. Alors ce produit fera de moi une fille sans force et sans vie. Livrée sur un plateau à des Griffeurs sanguinaires qui ont des projets lugubres pour mon corps... et mon âme. Je pourrais sangloter comme je le fais habituellement, même si me faire kidnapper par des monstres n'est pas dans mes habitudes, mais je me suis promise d'être courageuse. Alors au lieu de pleurer, je hoche la tête. Je ne vais pas tout compliquer pour Ben, et pour moi aussi.
Il semble soulagé et me demande de me tenir immobile et d'être détendue. Ben me commande d'expirer quand il le dira, et j'obtempère.
- Expire.
Je pousse l'air hors de mes poumons et je sens l'aiguille entrer sous ma peau. Je n'ose pas regarder, mais je sens une vive douleur au niveau de mon poignet et je ferme les yeux.
Quand enfin je regarde, Ben est en train de maintenir l'aiguille sous ma peau à l'aide d'une compresse qu'il scotche à ma peau avec du sparadrap. Quand il termine la manœuvre, je n'ai plus mal, et je ressens une sensation de flottement que je n'avais pas remarqué la dernière fois, sûrement car je venais de me réveiller. Je suis dans les vapes et je sens mes paupières s'alourdirent. Je n'ai aucune idée de si je vais m'endormir, mais c'est hors de question, car je ne peux pas prendre le risque d'être transporté quelque part ou qu'on me fasse quelque chose pendant mon sommeil. Ma bouche devient pâteuse et ma langue semble peser dix tonnes.
- Dors, Daviegwen Tengridy, me dit Ben en s'éloignant.
Je veux le retenir, mais chacun de mes mouvements est alourdit et j'ai l'impression de me mouvoir dans du sable. Mes yeux se ferment, ma respiration devient lente, et ma tête tombe sur mon oreiller avec un bruit sourd.

J'espère que ce chapitre vous aura plu, dites le moi s'il vous plaît si il y à quelque chose qui ne vas pas, si je peux m'améliorer dans quelque chose. Merci.
Yaya2408

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Re: En amour et a mort

Message par Yaya2408 »

Coucou alors hermione777776 est avec moi ajd pour t'ecrire ce message
Du coup l'histoire est toujours aussi superbe méga giga trop bien, j'avoue quand même que les autres personnages me manquent un peu (surtout Jede) :cry: . Mais la prise de conscience des sentiments qu'elle éprouve pour Jede m'a fait plaisir.
Gros bisous j'espère que tu vas bien :mrgreen:
À+ pour ton prochain chapitre
Ps : t'as vu je suis de nouveau preums 8-)
J4u5

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Re: En amour et a mort

Message par J4u5 »

Hillo !
Youpiii un nouveau chapitre 🎉!
Alors, j'adore trop la continuité de l'histoire et en plus, comme l'a dit Davie, les Griffeurs ne se contentent pas d'aspirer l'âme de leurs victimes non, c'est beaucoup plus complexe donc je trouve ça vraiment cool car ça nous fait un mystère de plus à résoudre :lol: même si j'avoue que beaucoup de choses m'intrigue encore à cette partie de l'histoire :lol:
J'ai vraiment hâte qu'elle retrouve Invi... Et comment vont être leurs retrouvailles, ça, je me le demande et je me fais au moins 10 scénarios différents :lol: à chaque chapitre que tu postes depuis la disparition d'Invi...
Et c vrai que, comme l'a dit Yaya2408 et Hermione777776, Jede me manque un peu, beaucoup passionnément, à la folie ! (Eh non tkt Davie je te le pique pas :roll: même si j'avoue qu'il est un peu, beaucoup, passionnément, à la folie mon genre :D :mrgreen: :lol: :? )
Et tu te rends compte que déjà 42 chapitres d'écrit ?!?! C'est incroyable Elohane ! Bravo pour ta persévérance, je ne sais pas si la plupart des personnes pourrait en faire autant :lol:
Vivement le chapitre 43 <3
queeny2007

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Re: En amour et a mort

Message par queeny2007 »

coucou
bravo pour ce chapitre et bonne continuation <3
elohane

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Re: En amour et a mort

Message par elohane »

Yaya2408 a écrit : mar. 20 juil., 2021 8:46 am Coucou alors hermione777776 est avec moi ajd pour t'ecrire ce message
Du coup l'histoire est toujours aussi superbe méga giga trop bien, j'avoue quand même que les autres personnages me manquent un peu (surtout Jede) :cry: . Mais la prise de conscience des sentiments qu'elle éprouve pour Jede m'a fait plaisir.
Gros bisous j'espère que tu vas bien :mrgreen:
À+ pour ton prochain chapitre
Ps : t'as vu je suis de nouveau preums 8-)
Salut les filles ! Merci beaucoup pour votre message, je dit toujours ça mais je ne sais pas quoi dire d'autre, vous êtes trop sympa... Vraiment merci :) Jede me manque aussi ^^
Bisous à vous deux, je vais bien, merci !
à plus !
P.S : Bravooo XD
queeny2007 a écrit : mer. 21 juil., 2021 1:14 pm coucou
bravo pour ce chapitre et bonne continuation <3
Coucou ! Merci ! ;) :D
Je suis contente que ça te plaise toujours...
J4u5 a écrit : mar. 20 juil., 2021 12:58 pm Hillo !
Youpiii un nouveau chapitre 🎉!
Alors, j'adore trop la continuité de l'histoire et en plus, comme l'a dit Davie, les Griffeurs ne se contentent pas d'aspirer l'âme de leurs victimes non, c'est beaucoup plus complexe donc je trouve ça vraiment cool car ça nous fait un mystère de plus à résoudre :lol: même si j'avoue que beaucoup de choses m'intrigue encore à cette partie de l'histoire :lol:
J'ai vraiment hâte qu'elle retrouve Invi... Et comment vont être leurs retrouvailles, ça, je me le demande et je me fais au moins 10 scénarios différents :lol: à chaque chapitre que tu postes depuis la disparition d'Invi...
Et c vrai que, comme l'a dit Yaya2408 et Hermione777776, Jede me manque un peu, beaucoup passionnément, à la folie ! (Eh non tkt Davie je te le pique pas :roll: même si j'avoue qu'il est un peu, beaucoup, passionnément, à la folie mon genre :D :mrgreen: :lol: :? )
Et tu te rends compte que déjà 42 chapitres d'écrit ?!?! C'est incroyable Elohane ! Bravo pour ta persévérance, je ne sais pas si la plupart des personnes pourrait en faire autant :lol:
Vivement le chapitre 43 <3
Ton com est si long que je n'en vois pas le début en te répondant ! Tu as pris du temps pour me dire ce que tu pensais de ce chapitre et franchement merci, c'est vraiment sympa d'avoir écrit tout ça. Je t'avoue moi même que je n'ai pas tout décidé pour leurs retrouvailles... :| Mais je crois avoir une idée ^^ J'espère que ça te plaira.
Merci un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ! XD
Ouais, je sais, c'est extraordinaire de ma part, moi qui va pas plus loin que 3 pages normalement... Je suis vraiment contente de ça. Vous m'aidez beaucoup, avec vos avis et vos coups de boost...
Bisous !


Merci à toutes ( tous ? ) pour vos commentaires. :D
elohane

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Re: En amour et a mort

Message par elohane »

Bonjour ! J'espère que vous allez tous bien.
Désolée du retard des prochains chapitres, mais mes vacances sont hyper chargées. Ne vous inquiètez pas, je continue à écrire, mais c'est juste pour vous prévenir que je suis encore là mais que le prochain chapitre ne sors pas tout de suite...
Bonnes vacances à vous tous !
Bisous
elohane

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Re: En amour et a mort

Message par elohane »

Chapitre 43 :

Je me sens légère. Presque trop. Rien ne me retient, je plane au milieu des ténèbres. Paisible. Mon mal de tête s'est évaporé. Je sens toutes les particules de mon corps, chacune de mes cellules est électrique. Hypersensible.
J'ouvre les yeux au contact.
Mon réveil est pénible, sortir de ce rêve est une triste réalité, cela me donne envie de vomir ou pleurer. Ou les deux. Je serre le drap qui recouvre le lit de mon poing, fronçant les sourcils amèrement. Sombrer à nouveau, voilà ce qu'il me faut. Encore un peu de cette drogue pour ne plus réfléchir.
Ils m'ont eu, maintenant je ne veux plus que ça... même si j'ai l'esprit en compote.
Je balaye la pièce du regard, du moins je me limite à mon champ de visions.
À ma grande surprise, je ne suis plus dans la chambre d'hôpital. Elle y ressemble, mais la pièce ou je suis est plus grande, et fournis d'étagères. Il y à des meubles qui me sont inconnus, et très inquiétants. Des frissons traversent mon corps.
Je me sens vulnérable dans cette robe de chambre.
Une table de nuit en fer avec un plateau métallique, bien sur la vue du scalpel me saute aux yeux. J'avale ma salive et essaie de me calmer. Mais la lumière de la lampe sur la table de nuit est vrillée sur mes pupilles et quand je veux me lever, je me rends compte immédiatement que je suis prise au piège.
Je me débats, mais la fatalité est là : Mes jambes et mes bras sont attachés par des sangles au lit. Mes yeux s'écarquillent, je pousse un gémissement de pure peur.
Affolée, je me tortille dans le lit étroit, prise de panique. Je tousse, et pleure pour de bon. C'est fini. Je vais mourir. Ils vont m'ouvrir le ventre au scalpel et me tuer.
Essaye de résonner, Daviegwen.
Bien sur, j'aimerais bien !, je pense, en échos à la voix qui me parvient dans ma tête. Mais je ne suis pas vraiment en état de faire le point. Et mes larmes coulent sur mes joues à une vitesse affolante. J'ai du mal à respirer, j'ai le hoquet et j'ai chaud. J'ai l'impression d'être dans une fournaise. Tout se mêle, ma respiration sifflante se fait entrecoupée et s'égare dans ma gorge sèche et brûlante, comme à vif. Depuis combien de temps n'ai – je pas bu un peu d'eau ? Ce problème vient s'ajouter à mon interminable liste de problèmes.
Être l'objet d'une crise de panique, ici, maintenant, ce n'est pas le meilleur plan pour rester en vie. Il faut que j'ajuste ma respiration, que je régule mon souffle, ce que j'entreprends tout en détendant mes muscles. Je reste immobile et ferme les yeux pour ne plus être éblouie par cette insupportable lumière qui est penchée droit sur moi.
Je suis étonnée par la vitesse avec laquelle j'ai stoppé ma crise. Normalement, il me faut plusieurs minutes pour ça. Parfois, j'ai tellement du mal à respirer qu'il me faut utiliser un inhalateur d'urgence. J'en ai un à la maison, au manoir des Tengridy, et j'en avais à Seattle, mais je n'en ai jamais eu sur moi.
Ça, c'est réglé. Passons maintenant au deuxième problème.
Ces sangles merdiques.
Je tente une nouvelle fois de me lever, mais l'effort m'épuise. La drogue à fait son effet. J'ai du mal à effectuer mes mouvements. De plus, si je m'enfuie, là, maintenant, cet acte ne va t-il pas être vain ? Je suis presque sure que le bâtiment est truffé de caméras de surveillance. Et sans doute que la moitié des personnes ici sont des médecins sur leur lieu de travail ignorant complètement ce qu'il se trame ici. Qui est au courant pour les Griffeurs ? Qui ne l'est pas ? Question plus cruciale encore : Qui est prêt à mettre sa famille en danger pour aider une adolescente sortit de nulle part ?
De toute façon, je ne peux pas rester ici C'est hors de question. Attendre la mort à bras ouverts n'est pas mon délire.
Je vais m'enfuir.
Instinctivement, je sais quoi faire. Je me concentre sans attendre sur ce que je veux.
Ces sangles doivent disparaître.
Comme rien ne se passe, je sens le désespoir m'envahir et l'adrénaline me quitter. C'est si décevant. Réessayer me semble futile. Je vais mourir.
Ces sangles doivent disparaître.
Toujours rien. Je n'ai plus qu'un petit espoir...
Ces sangles doivent disparaître, on se bouge !!!
Toute ma volonté est mise dans cette pensée. Je ne pense qu'à ça, avec force et détermination, mes dents se serrent, je contracte mon esprit pour que lui aussi soit tourné vers cet ordre que j'adresse à... mon don, si il existe réellement. Tout est concentré sur ça.

Soudain, plus rien ne me retient. Le poids sur mes chevilles et sur mes poignets disparaît. Abasourdie, je laisse le soulagement s'insinuer en moi. Je n'ose y croire, je ne veux pas être trop excitée. Ni trop confiante. Ce n'est pas possible... Ou peut – être que si. Après tout, pourquoi pas ? Silver peut bien faire apparaître des bulles protectrices autour du manoir ou des gens qu'il décide de protéger. Jede peut bien effacer les souvenirs des gens, ou en faire fleurir dans leurs esprits. Spencer, je ne sais pas, mais sûrement un truc hallucinant, comme son frère. Invi, c'est à voir, comme il ne s'est pas encore manifesté. Ma mère est capable de forcer son interlocuteur à rester calme, ou au contraire, à le mettre en colère. Je me souviens très bien du moment ou elle m'a annoncé, par téléphone, qu'elle maîtrisait les émotions des personnes. Ce n'était qu'il y à quelques heures, avant que... tout parte en vrille.
Cette surprise que j'ai éprouvé quand je l'ai su, et quand j'ai su qu'elle me l'avait cachée, est toujours encrée en moi.
Je suis en colère, je suis perdue et désespérée, mais surtout, je suis déterminée à retrouver le bon chemin. Je me suis écartée de la bonne voie, mais je sais que je peux encore sauver quelque chose qui compte. Je peux essayer de sauver Invi.
En me levant du lit, je sens mon cœur battre à cent à l'heure dans ma cage thoracique. Prêt à exploser. Je cherche furtivement du regard une caméra, que je ne trouve pas. La chance me sourît peut – être. L'espoir que je puisse m'enfuir est tellement bon que je suis prête à croire n'importe quel miracle.
Je marche sur le sol, du lino. J'observe ce qui m'entoure avec frayeur et curiosité, un mélange étrange. Les objets inconnus sont nombreux. Sur une petite table est posé un cardiographe, je le reconnais parce que mon oncle Stefann en à un. Que fait – il là ?
Il y à aussi des boites rutilantes empilés dans un coin de la pièce.
Je prends mon courage à deux mains, retenant mon souffle, et en ouvre une, celle au dessus de la pile. Je découvre avec stupeur une rangée de seringues de toutes les tailles. La plus grande doit bien faire vingt centimètres. La pensée que on puisse l'utiliser me glace le sang, moi qui déteste les vaccins et les piqûres plus que tout au monde. Je la referme vite et la remet là ou elle se trouvait. Je continue mon inspection. Je sais que chaque minute est décisive, je sais aussi qu'il faut que je gagne des informations.
En me pressant, je slalome entre deux rayons de planches ou est entreposés des bocaux. Je ne préfère pas savoir ce qu'est les choses qui s'y trouvent.
Dans l'un des pots en verre, des tentacules ( du moins je crois ) flottent à la surface d'un liquide rouge et danse. Qu'est – ce que ça fait là ? Et est – ce bien des tentacules ?
J'ai la désagréable impression, en continuant à regarder les bocaux, que la plupart renferment des parties de corps humain. Ça me donne la nausée et l'envie de vomir.
Finalement, je décide de quitter l'endroit au plus vite. Il ne faut pas tenter le Diable...
Je colle mon oreille contre la porte. Elle n'a pas de poignée, et il n'y à pas d'ouvertures. On pourrait presque la confondre avec le mur, si elle n'avait pas cette teinte bleu-gris.
Bien sur, le silence est de plomb. De l'autre côté de la porte, aucuns bruits. Seulement le froid qui émane de la porte, et je retire mon oreille glacée de sa surface quand je suis sure que personne n'est dans les parages.
Je pousse des deux mains la porte, mais bien sur, elle est comme... figé dans le mur. Comment sortir dans ce cas- là ? J'essaie de ne pas me décourager, et me décide à ré-essayer ce qui m'a permis de me délivrer des sangles. Pourquoi pas, après tout ? Ça à marché deux fois, ça peut peut – être fonctionner une troisième fois.
Je me concentre sur mon objectif et ferme les yeux. Un pli apparaît entre mes sourcils froncés. J'espère de toutes mes forces que ça va marcher.

La porte va s'ouvrir.

J'ouvre les yeux. Je constate avec horreur que la porte n'a pas bougé. Affligée, je recommence. Par la force de ma pensée, je tente encore de débloquer la porte. Accaparée par cette seule... pensée. Cette miette de volonté qui grandit en moi. Jamais je n'ai ressenti une telle sensation de force et d'amplitude. Je peux la sentir pousser dans mon bas ventre, et monter jusqu'à ma gorge. J'accumule mon obstination qui est chose. Il y à réellement une chose en moi, une volonté, une centralisation de mes pensées, une terminaison nerveuse qui frémit au contact de mes réflexions et qui permet pareil miracle. Et je ne m'en rends compte que maintenant. Cette chose à t-elle éclos en moi pendant ma crise d'Yrrah ou l'ais – je depuis toute petite ?

La porte va s'ouvrir.


Je sens un éclat en moi et mes yeux s'ouvrent d'eux même. Je le sais, je le sens. De mon cerveau jusqu'au bout de mes doigts, je suis consciente de ma réussite. Ça à marché. Mieux que jamais. Je regarde la porte. Elle semble s'être ouverte comme ça, sans bruit. Elle n'est qu'entrouverte mais je vois un bout de couloir. Satisfaite, je pousse la porte avec mes deux mains. Elle est large et très lourde, bizarrement.
Je passe la tête par la porte et regarde autour de moi. Un couloir se profile jusqu'à loin, et c'est tout. Il n'y à rien d'autre. Les murs sont gris. La lumière est tamisée.
À peine ais – je mis le pied dehors qu'une odeur de désinfectant m'agresse le nez. Une odeur désagréable et intrusive.
Je continus à marcher en frôlant le mur, dans ma robe de chambre blanche ridicule. Je ne fais aucuns bruits, et ose à peine respirer. Le couloir s'étire à l'infini, et toujours pas de bruits ou même de bifurcations. Je commence à penser que tout ça n'était qu'une caméra cachée. Mon Dieu, comment j'aimerais que ce soit le cas. Pourtant...
Perdue dans mes pensées, je ne vois pas la silhouette se diriger vers moi. Je lève la tête précipitamment en me rendant compte de sa présence et sursaute de terreur.
C'est une femme, une infirmière. Elle est en blouse d'hôpital, et porte un jean fin et élimé. Elle me paraît jeune, et ses cheveux touffus et bruns sont retenus dans un chignon au dessus de sa tête. Ses yeux se posent sur moi et je n'y vois que de la surprise.
Je me fige, elle s'arrête aussi de marcher. Je suis prête à piquer un sprint si il le faut. Je me prépare à courir en serrant les poings, nerveuse.

- Bonjour jeune fille ! Tu t'es perdue ? Tu es soignée dans quelle section de l'hosto ? Me demande t-elle d'une voix fluette ou perce la bienveillance.
- Heu... Je..., fais – je en écarquillant les yeux.

Je comprends alors qu'elle n'est pas au courant de qui je suis. C'est évident qu'elle ne connaît même pas l'existence des Griffeurs. Je sens l'espoir fleurir en moi.
Elle peut me sauver.

- Mme, il faut que vous m'aidiez. Je suis séquestrez ici, je ne suis pas malade ! Vous comprenez ? Écoutez, vous n'allez pas me croire, mais des gens ici sont corrompus ! Des gens ici ne sont pas claire, ils obéissent à des ordres, ils me veulent du mal !!! Aidez moi je vous en supplie, je débite à tout vitesse en courant vers elle. Elle ouvre la bouche pour répondre mais je ne lui en laisse pas le temps : Je sais que ça paraît fou, mais c'est la vérité, des vies sont en jeu ! Je vous en supplie, il faut que vous m'aidiez.

Elle me regarde, étonnée. L'infirmière n'a pas l'air de comprendre l'importance de son aide, elle hésite, jette un regard derrière elle, comme si elle s'attendait à une blague. Elle ne comprends visiblement pas la situation.
Je suis sure qu'elle ne me croît pas. Après tergiversation, elle fait une grimace et murmure :
- Peux – tu répéter plus lentement, s'il te plaît ?
Abasourdie et exaspérée, je dis un peu moins rapidement :
- Je suis en danger. Il se passe des choses ici... de terribles. Seulement certaines personnes sont au courant. J'ai été enlevée et des gens veulent faire des expériences sur moi, j'ignore lesquelles. Aidez – moi. Je ne suis pas folle !

Elle fronce le front, comme si ce que j'avais dit revenais de l'impossible. Ou que je venais de débiter la racine carrée de 458. Cette fille commence vraiment à me taper sur les nerfs, je n'aurais pas pu tomber sur une moins lente et un peu plus réactive ? Putain, je risque de mourir à cause de sa stupidité ! Je serre les dents.

- Ho, tu parles anglais ?! Tu me comprends, tu comptes m'aider ?!, dis – je, frustrée, en agitant les bras pour illustrer mes propos.
- Heu... Oui. D'accord... Mais, heu...
- Chut, je l'interromps. Dis – moi si tu sais ou se trouve la patiente Invida Glenn Bryll immédiatement... s'il te plaît.
Mon état de panique à l'air de l'avoir convaincu. Elle me fixe un instant, puis semble se réveiller et commence à fouiller dans la grande poche de sa blouse. Elle en sort une pochette cartonnée, ou est accrochée une fiche blanche. Je n'arrive pas à voir ce qui y est écrit, mais l'infirmière relève la tête vers moi et dis d'une voix blanche :
- La patiente Invida Bryll est dans la chambre 206.

***
Merci d'avoir lu, que pensez - vous de ce chapitre ? :D
J4u5

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Re: En amour et a mort

Message par J4u5 »

Saluuuuuut Elohane !!!
Alors j'ai pas trop de temps donc je vais faire court.
C ça Dcp le pouvoir de Davie ?!?! Mais c géant ! Ce serait cool un pouvoir comme ça en cours XD.
J'espère qu'elle va vite retrouver Invi et en attendant continue comme ça Elohane !
JaneSerpentard

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Re: En amour et a mort

Message par JaneSerpentard »

Hello !!!!!
Ça fait tellement longtemps que j’ai quitté l’aventure de Davie. Et j’en suis sincèrement désolée. Alors voilà, j’ai rattrapé mon retard conséquent et ce dernier chapitre est une pépite. C’est juste superbe. Ton écriture est géniale :D J’ai franchement hâte de lire la suite !!
Biz (et j’ai hâte d’avoir ton avis sur… le fin de Death Games ;)) <3
Yaya2408

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Re: En amour et a mort

Message par Yaya2408 »

Mince je suis pas preums mais du coup ce chapitre est génial comme d'hab
J'ai trop méga giga trop hâte de revoir invi et le pouvoir de davie est trop cool
Bisous 💗
HermioneSerdaigle

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Re: En amour et a mort

Message par HermioneSerdaigle »

Hey !
Alors en ce moment je suis en vacances et je profite de ma famille, donc je ne vais pas beaucoup sur BN. Alors a la rentrée je me rattraperais et je lirais tout les chapitres que j’ai en retard !
Sinon continue comme ca, ton histoire est genial !
Bisous
Nerwende

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Re: En amour et a mort

Message par Nerwende »

ouaaaah, j'aime trop ! Tu pourra me prévenir pour la suite ?
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