Plus tard que le vent [Romance Fiction]

Postez ici tous vos écrits qui se découpent en plusieurs parties !
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Beaucoup trop de fautes ?

Le sondage est terminé depuis le jeu. 02 févr., 2023 1:24 pm

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LaPetiteCrevette

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Inscription : ven. 06 nov., 2020 5:20 pm

Plus tard que le vent [Romance Fiction]

Message par LaPetiteCrevette »

Bonjour à tous, j'ai 13ans, et je fais des livres depuis quelques temps(environ 3ans). J'ai commencé parce que j'avais tendance à confondre la vie avec les livres. Maintenant, j'écris, et ça me rassure parce que cette histoire, j'ai déjà pensée à si ça m'arrivais, comment je réagirais, alors maintenant, ce sont ça mes sources d'inspirations. Je me mets à la place de quelqu'un d'autre, et hop !
Je suis en ce moment entrain d'en écrire plusieurs.
Je vous partage maintenant le premier chapitre de l'une d'elle.
Je ne lui ai toujours pas trouvé de nom, alors si vous avez des idées...

Merci à Lanaau, pour m'avoir expliqué le fonctionnement de BookNode
:P





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CHAPITRE 1 :


J'ouvris brusquement les yeux.
- Mademoiselle ? demanda une voie de femme.
Je m'agitais.
Mais j'avais mal. De mon corps alourdit. Et de ma tête, proche de l'explosion.
- Comment vous appelez vous ? questionna la même voie froide.
Pour toute réponse, une nausée me prit.
Mon corps se souleva.
Je vomis quelque chose.
Puis replongeais dans un sommeil que l'on pourrait appeler terrible.

- Mademoiselle, m'entendez-vous ? demanda une voie douce, toujours de femme.
Quelqu'un passa un doucement un bras dans mon dos. Je le laissa faire, trop faible pour protester.
J'ouvris péniblement les yeux. La lumière du plafond me les agressa.
Je les plissais, sans arriver à lever un bras pour m'en protéger.
J'étais dans une pièce lumineuse, de lumières blanches artificielles. Le lit à barrière dans lequel je me trouvais grattait affreusement, et devant moi, une télé était allumée.
Mon bras était trop lourd.
- Comment vous appelez-vous mademoiselle?
Je crois que...
Je me forçais à me plonger dans mes pensées embrumées par le sommeil.
- Her....commençai-je.
Mais je ne me rappelais plus du reste.
Je savais par quoi il commençait, mais comment finissait-t-il ?
- Bien, sais-tu ou tu habites ?
- Non. Grimaçai-je. Je n'arrive pas à me souvenir. C'est flou.
Elle sourit.
- Cela va vite te revenir.
Je ne savais pas pourquoi. Mais je savais qu'elle savait que jamais je ne m'en souviendrais par mes souvenirs.
Une sorte de sixième sens. Ou de malédiction.
- Sais-tu comment ton frère s'appelle ?
- Edwards. Comment va-t-il ?
Elle se fige quelque instants, puis lance:
- Ce n'est pas de lui dont il s'agit, c'est de vous mademoiselle. Vous rappelez-vous de ce qu'il s'est passé ?
- Je n'en sais rien. Je ne me rappelle plus. Grognais-je, sans d'avantage m'en soucier.
- Vous savez ou nous sommes ? Demande-t-elle, tout en prenant des notes.
- Au CHU de Nantes. Sans doute.
Elle sourit.
- Oui, tu y es. 2/5 pour aujourd'hui. C'est déjà pas mal pour une première.
Elle mentait si mal que je pus parier ma vie sur ce mensonge. C'était évident.
- Je m'appelle Hope McKt's. Murmurai-je.
Elle lève les yeux de son bloc - notes.
Un sourire satisfait éclata son visage.
- Oui. Exactement.
- Pourquoi je pensais que cela commençai par "Her" ? Demandai-je.
Elle osa les épaules, bien que je sus qu'elle avait la réponse.
- Je ne sais pas.
Elle ferma son bloc note et se leva.
- Un docteur passera te voir. Essaye de te reposer.

Elle était déjà à la porte alors que je demandais:
- Quand pourrais-je voir mes parents ? Comment vont-ils ?

Je ne sus pas si elle m'avait entendue. Car à la fin de ma phrase, elle avait déjà refermé la porte de la chambre.

Je soupirais, ma poitrine m'était plus encore douloureuse que mon ignorance.
Si triste était le début de ce passage de ma vie.

Alors que les murs de cette chambre me retenait, je voulais sortir, sentir la caresse du vent frôler mon visage. L'herbe chatouillant mes pieds.
Faire des couronnes de fleurs. Arroser les plantes de ma chambre parfaitement ranger.
- Hope, dit une voie chaleureuse.
Un docteur rentra et referma doucement la porte derrière lui. Il avait l'air gentil.
Les cheveux bruns foncés. Des yeux pétillants de malices.
- Marta a-t-elle été gentille ? Elle est souvent trop rude et trop transparente.
Marta ? Sans doute l'infirmière.
- Comment te sens-tu ? Pas de vertiges ? De douleurs particulières ?
Comment veut-il que j'ai des vertiges ? Je suis allongée dans un lit.
- ça va, ai-je simplement dit.
Il fronçait les sourcils.
- On va voir ça. Allonge-toi.
Je me laissais doucement tomber sur les oreillers.
Il étala du gel sur ses mains puis s'approcha du lit.
Il m'aida à me tourner et à lever le tee-shirt d'hôpital.
Il commença à masser mes muscles douloureux.
- Tu as mal ?
- Un peu. Murmurai-je.
Je serais les points lorsque il passa ses mains sur mes côtes.
Il finit par remettre le tee-shirt.
- Puis-je recevoir de la visite ? Demandai-je
- Non. Pas encore.
Il m'aidait à me mettre sur le dos puis annonça:
- Sais-tu comment tu t'appelles ?
- Hope McKt's.
- Tu sais quel jour on est ?
Je fis un rapide calcul. La dernière chose dont je me rappelais, c'était l'anniversaire de Louise. Ma meilleure amie. Je suis tombée. Puis plus rien. On était samedi.
- Mon dernier souvenir remonte à Samedi, à l'anniversaire d'une amie. Expliquai-je.
- Quel âge a-t-elle eut ?
- 9 ans. Dis-je.
Son visage n'exprime rien.
- Et toi ? Quel âge as-tu ?
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J'espère que vous aimez le premier chapitre de mon histoire, j'ai déjà commencé le deuxième, mais je prends mon temps.
Je suis désolée s'il reste des fautes, surtout, dites-le moi, ainsi que si je peux améliorer des choses.

Si vous voulez des extraits de d'autres de mes histoires, dites-le aussi, je le ferais.
J'ai fait un sondage, alors répondez-y s'il-vous-plaît !
Si vous mettez oui au sondage, pouvez vous me dire mes fautes ?

Ne copiez pas mon histoire, créez-en vous même.
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CHAPITRE 2 :
- Pareil. 9 ans.
Il remua légèrement.
- Quelle année penses-tu que nous sommes ?
Après quelques secondes, j'annonçais :
- 2015, donc.
Il tiqua.
- Quand pourrais-je sortir ? demandai-je.
- Pas avant quelque temps. dit-il en osant les épaules. Il faut que l'on discute. Tu connais ton prénom. Certes. Mais ce que tu ne sais pas. C'est que nous sommes en 2020, en somme, tu auras 13 ans.... le mois prochain. Tu as perdu souvenir des 5 dernières années.
Il s'arrêta.
Autour de moi, je sentis les murs trembler. Comme si un tremblement de terre les faisaient bouger.
Ce ne peut être vrai.
Je me rappelle ! J'ai acheté un coffret violeta, avec un carnet de croquis ! Et des crayons ! Ils étaient très beau !
- Ce...ce n'est pas possible ! Je... Je dois voir mes parents ! criai-je. Où sont-ils ?!?
- Hope, calme-toi, dit le docteur. Je sais que c'est dur ...
Pourquoi aurai-je perdu la mémoire ? POURQUOI ?
Une larme roula le long de ma joue.
- C'est impossible, je dois les voir ! criai-je
- Hope... murmura-t-il. Laisse moi t'expliquer.
Il tapote ma main.
- Il y a 3 jours, tes parents, ta sœur, et ton frère, avez eu un accident de voiture. Ta mère est décédée. Ton père aussi. Ta sœur est aussi morte sur le coup.
- Ce n'est pas possible. répétai-je.
- Ta mère et ta sœur sont aussitôt mortes, dit-il doucement. Ton père vient de nous lâcher. Ton frère attend de te voir. Veux tu le voir ?
Une nausée me rattrapa. Avec un reflex d'enfer, le docteur posa un sac sur mes genoux, je vomis dedans.
- Je pense que nous devrions attendre. dit-il.
- Non. Je veux le voir. soufflai-je.
Il acquise lentement, d'un petit signe de la tête.
- Je ne veux pas que tu te fis aux souvenirs des autres. Ce ne sont pas les mêmes que les tiens. Prends garde. Ne lui demande pas. Découvre tout par toi même.
Il prend le sac et le jette dans une poubelle, hésitant.
- Faites rentrer mon frère. dis-je sèchement.
Il acquise lentement et part.

Lorsque mon frère rentre. Je ne le reconnais plus. Il se jette sur moi.
- Hope, putain, grogne-t-il en m'entourant de ces bras.
Ses cheveux sont bruns foncés, avant plus clairs, il est plus musclé, plus grand, plus beau.
- ça va ? demande-t-il. Le docteur à dit que tu avais perdu la mémoire, c'est vrai ? Mon dieu je suis désolé ! Je....
- Que c'est-il passé ? demandai-je en oubliant les conseils du docteur.
- On allait au cinéma, une voiture nous a percutés, maman et Lisa était de ce côté, et nous deux et papa du bon. Mais papa a quand même été touché, il a été dans le coma, et viens de faire son dernier souffle, tandis que maman et Lisa sont mortes. Aussitôt.
Il pleure.
Edwards pleurer ?
Jamais.
Mais apparemment si, il me presse contre lui.
- Le docteur a dit que tu étais amnésique ? C'est vrai ?
- Oui. Je ne me souviens de rien des 5 dernières années. reconnus-je, triste de son enthousiasme.
- Je suis désolée Hopie. Chuchote-t-il.
Il s'écarte légèrement.
- Non ! criai-je ! Reste, je t'en pris.
- D'accord. murmure-t-il.
Il paraît soulagé.
Il s'allonge à côté de moi, passe ses bras dans mon dos et me presse contre lui. Je respire ce parfum, il ne l'a pas changé.
Je ferme les yeux.
- J'ai eu si peur... souffle-t-il. Papy et Mamie sont là, ils attendent de nous voir, je n'ai pas eu le courage de les voir, ton parrain et ta marraine aussi sont là.
- Je n'ai pas de parrain marraine Edwards, chuchotai-je.
- Tu t'es fait baptisée lorsque tu étais en CM2, tu as choisit Arine et John. Lisa, Néhala et Loch, et moi, Ety et Nok.
- Nos cousins. murmurai-je.
- Oui. Ils sont là, aussi, et Taï.
Je fronce les sourcils.
- Mais que fait elle là ? On a jamais été amie.
- Si. Vous êtes meilleures amies. Inséparables, maintenant.
Mon envie d'en savoir pus me ronge le ventre, pourtant, dis rien, me souvenant soudain des paroles du docteur.

Je m'endormis dans ses bras.
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Voilà pour le deuxième chapitre !
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Bonjour : Je voudrais déjà remercier chaque commentaires, ou plutôt chaque personne ayant fait un commentaire ! Voici pour le troisième chapitre !
J'ai modifier les premiers chapitres en suivant vos conseils, j'espère que cela sera mieux.
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CHAPITRE 3 :
Lorsque je me réveille, je suis toujours lovée contre son torse, il est réveillé.
- Coucou, chuchota-t-il.
- Salut. murmurai-je.
Ses yeux ont virés à la couleur océan, ils étaient plus clair avant. Ce qu'il a changé...
Mais ils sont rouges et gonflés. Ses cheveux gras.
Je me redresse, malgré le tambour qui fracasse mon crane.
Il s'assoit.
- Edwards ? demandai-je.
- Oui ?
- Est-ce-que ça va ?
Il a l'air si triste que son visage paraît encore plus pâle.
Il baisse les yeux.
- C'est que... Papy et Mamie attendent toujours, et je ne sais pas si je vais tenir le coup, ils vont encore pleurer, et c'est bien la dernière chose dont j'ai besoin.
- Mais on ne peut pas les laisser comme ça Edwards, on doit les rassurer.
Il acquise.
- C'est dur de savoir tout cela, je n'ai rien eu, et vous....
Sa voie grave se brise.
- Tu ne te souviens de rien, et sinon tout le monde est mort. termine-t-il.
Je prends une grande inspiration.
La porte de la chambre nous fait sursauter, le docteur rentre dans la pièce.
- Hope, Edwards, nous salut-il d'un signe de la tête.
Edwards se lève et s'assois à l'autre bout de la pièce, sur une chaise.
Le docteur met du gel sur ces mains et s'approche.
- Comment ça va aujourd'hui.
- Mieux, dis-je sincèrement.
Mes côtes ne me font plus autant mal. En fait, mon corps ne souffre presque plus, même si j'ai encore mal.
- Ravi de l'entendre, lève ton tee-shirt s'il-te-plait.
Je soulève mon haut.
Il pose ses mains sur mon ventre.
- Je t'apporterais un plateau pour que tu manges. Tu dois mourir de faim.
J'acquise aussitôt.
- Merci.
Il appuya sur une zone encore sensible, je me crispe légèrement.
- Tu as mal ? demanda-t-il.
- Oui. murmurai-je.
- C'est normal, cela passera. Je pense que tu pourras sortir après demain, mais tu prendras une semaine de repos. Tu as le bras foulé, donc pas de sport. Je peux compter sur toi Edwards ?
- Oui Tiar. Dit mon frère.
Tiar ? Mais que... Pourquoi... ? Ils se connaissent ?
- Vous vous connaissez ? Demandai-je..
- Hopie, dit Edwards, Tiar est le père de mon pote.
- Ah, murmurai-je. Et depuis quand tu m'appelles Hopie ?
- Euh... depuis que tu as eu ton premier petit copain qui t'a appelé comme ça devant moi.
- J'ai un petit ami ?m'exclamai-je.
Il se lève et se place de façon à ce qu'il me voit.
- Nop, tu l'as quitté.
J'acquise lentement.
- C'était qui ?
Il ne me répond pas.
- Ed, c'était qui ? Répétai-je.
- Tu le sauras par toi même.
Le père d'un pote à mon frère se recule puis dit :
- Vos grands parents veulent vous voir.
- Qu'ils viennent. Murmurai-je en remettant le tee-shirt.
Il acquise et part.
Dès qu'il a refermé la porte, je demande à Edwards :
- Je le connaissais ?
- C'était un ami de papa et maman, depuis quelques temps.
J'acquise lentement.
Des voies nous font sursauter.
- Les enfants ! Mon dieu ! Crit grand-mère.
- Edwards, Hope, dit notre grand père d'une voie remplit de chagrin.
Mamie se jette sur moi et m'étreint avec force.
Je grimace par sa force.
- Je suis si désolée mes chéris. Sanglote-t-elle.
Je lui frotte le dos.
Elle a bien vieillit, plus de rides sont présentes sur son visage.
- Ma Lisa, Luc et Adèle...
Elle s'écarte finalement pour faire subir la même chose à mon frère.
Papy s'approche et m'étreint fermement mais doucement.
Il me caresse les cheveux.
- Le docteur a dit que tu avais perdu tes souvenirs de depuis 5 ans, dit-il.
Lui aussi, son visage s'est tinté de rides profondes.
- Oui. Dis-je en osant les épaules. Ce n'est rien, je la retrouverais vite.
Bien que je sache que ce n'est pas vrai.
Il acquise, en sachant aussi bien que moi que ce n'est pas vrai.
- On va te laisser reprendre de tes forces. Arine et John peuvent venir ?
- Oui... oui, biensûr.
Il acquise lentement et appelle mamie et Edwards.
- Allons-y. Souffle-t-il.
Je les regarde partir. Mon cœur se tord.
J'ai loupé des années, de notre vie. Qui j'étais avant ? QUI ?
- Hope, dit la voie de ma cousine.
Je lève les yeux.
- Arine ! Criai-je.
Elle se précipite vers moi, je lui rend l'étreinte, la sert fort contre moi.
- Tu nous as fait une peur bleu !souffle-t-elle dans mes cheveux.
Elle s'écarte lentement.
Son regard passe sur moi.
- Tu...
- J'ai oublié. Depuis c'est 5 dernières années.
- Ah, dit-elle, donc tu ne te souviens de rien.
- Je sais mes cours de français, d'histoire et tout le bazard, mais j'ai oublié mes amies, et ce qui c'est passé dans la famille. Dingue non ?
Elle se force à sourire puis murmure :
- J'imagine oui. J'imagine.
Puis au bout d'un moment, elle dit :
- Ton frère ne va pas bien. Pas du tout bien. Lorsque je suis arrivée, il était aussi au sol, et était perdu dans la contemplation de ses paupières.
Une voix me fait sursauter.
- Hello Hope, dit John.
- John ! Comment vas-tu ?dis-je
- Bien. Mais et toi ? Dit il en se rapprochant et en me serrant contre lui.
- Super bien.
Nous nous sourissions.
- Hope ? Je peux rentrer ? Dit la voie de mon frère.
- Bien sûr, dis-je.
Il rentre dans la pièce et s'assoit à côté de moi. Sa main rencontre la mienne, il la sert fort. Comme si il ne supportait plus d'être loin de moi.
- Hope... souffle-t-il.
Ses yeux se remplirent à nouveau de larmes.
- Tu sais je vais rester combien de temps ? Demandai-je
Il ose les épaules.
- Non. Mais tu n'es pas prête de partir, dit-il fermement.
- Mais....
- Il a raison, intervint John. Tu t'es vu ?
Toujours sans délicatesse.
- John ! S'indigna Arine, tais-toi donc un peu !
Il osa les sourcils, pour toute réponse.
Arine me sourit gentiment, le regard pleins de pitié.
Et je déteste ça.
Je me laisse tomber sur les draps.
Au bout de quelques minutes, je me retrouve seule avec mon frère.
- Qu'est-ce-qui à changé ? Demandai-je
Il réfléchit, puis dit :
- Un peu tout en fait.
- Comme ... ?
- Et bien, je suis célibataire, je fais de hautes-études, et Lisa aussi.
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Helloooooo !!!!!!! Cela fait trèèèès longtemps que je n'ai pas posté de chapitre ici, toutes mes excuses, ces fichus confinement n'apportent que des problèmes. En fait j'espère que vous allez tous bien pour toutes les choses ou c'est possible que cela ne soit pas le cas. Voici pour le quatrième chapitre...
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CHAPITRE 4 :
Il prends un milième de secondes à réaliser ce qu'il vient de dire.
- Hope ! Je suis désolé !
Il me sert encore plus fort contre lui.
- Ne t'inquiète pas, soufflai-je. Ce n'est rien. Tu fais des études dans quoi ?
- Le droit.
Il se redresse.
- Tu veux aller faire un tour voir tes amis ?
Un éclaire du lumière traversa nos yeux.
- C'est partit. Murmurai-je, rassurée.

Il m'aida à m'installer dans un fauteuil roulant, je lui souris.
- On va où ?
- Faire une promenade aux bords de Loire. Tes amis attendent depuis longtemps de te voir, on y va tous ensemble, cela te dit ?
J'aurais tout donné pour les voir. Je ne sais pas avec qui j'ai sympathisé. Je peux être devenue une pétasse, personnes que je déteste particulièrement.
Je ne veux pas être devenue comme ça. Parce que sinon, il est vraiment temps d'y remédier.
- Attend une seconde, dis-je.
- Oui ?
- Tu ne sors plus avec Adeline ? M'exclamai-je, abasourdie.
- Nan, elle m'a énervéééééé...dit-il en osant les épaules. Cela va faire trois moi que nous ne sommes plus ensemble.
Je ne pus m'empêcher de rire devant son air si peu triste. Cette fille est une vraie peste. Elle s'est pris pour ma sœur à la seconde ou elle a fait irruption dans notre vie. Chose que, encore une fois, je déteste.
Nous sortîmes en courant, où plutôt pour moi en roulant.
- Tes potes sont lourds, m'avoua t-il une fois que nous eûmes franchis l'étape des grands-parents.
Nous avions pris un couloir opposé à là où ils se trouvaient pour ne pas qu'ils nous empêchent de sortir. Il m'avait assurée que, même avec l'autorisation des docteurs, ils n'auraient pas voulu. Sa réflexion me fit frissonner. Eux ne voudraient pas, certes. Mais les parents, eux le voudraient t-ils ? Ce n'était pas parce qu'ils étaient morts que nous devions devenir des enfants horribles.
- Je te jure Hopie, ils n'ont pas arrêté de me spammer sur Discord. - Tu as un compte Discord ? Répétai-je, abasourdie.
- Ouais, dit-il. Toi aussi. Même que tu discutes avec des gens que tu ne connais pas.
J'eus un petit sursaut. Moi ? Parler avec des inconnus ? Et comment savait-il ça ?
- Papa et maman étaient au courant ? Demandai-je.
Je sentis le fauteuil trembler légèrement sous sa poigne. Je sus à ce moment-là que parler d'eux maintenant n'était pas une bonne idée.
Bizarrement, face à leur mort, je ne ressentais plus rien. C'était étrange. Je les avais toujours aimé, mais un vide en moi me convainquait que je n'avais pas besoin d'eux. Je n'en avais jamais été particulièrement proche. Je le aimais, évidement. Mais pas comme mes parents. Ils ne connaissaient pas mon vrai moi, me semblait-il.
Je m'arrêtai. Depuis quand de telles pensées me sautaient aux yeux à leur évocation ? J'étais censé adorer mes parents.
- Ils étaient au courant. Finit par articuler mon grand frère. Et ils n'aimaient pas cela. Ecoute Hope. Avant l'accident, vos relations étaient tendues. Tu m'avais confié que tu ne les aimais pas comme tes parents. Est-ce que... Est-ce que tu le penses toujours avec tes souvenirs actuels ?
Je fronçai le nez, mais n'eus pas le temps de répondre, une fille rousse, grande et élancée courut vers nous à pleine vitesse.
- HOPE ! Cria t-elle.
Elle ne me disait rien, la connaissais-je avant ?
- Katie, grogna Edwards, elle ne se rappelle plus de ta sale tête rousse, bouge un peu tu veux.
Brusquement stoppée dans son élan, la fille s'arrêta. Ses yeux se remplirent de larmes.
- Oh mon dieu, gémit t-elle, c'est vrai... T'as perdu la boule...
J'eus un froncement de sourcils. Pour qui se prenait-elle.
- Ouais, et tu vas pas tarder à perdre la tienne si tu n'arrêtes pas tes gémissements, grognai-je en la fusillant de regard.
Elle eut un petit sursaut. Et en moins d'une seconde, elle se mit à rire.
- Tu n'imagines pas comme tu m'as manquée, t'as toujours le même sens de la répartie ! Je suis Katie Donove, irlandaise en tous points, et ta meilleure amie, avec évidement...
- AHHHH, un hurlement nous fit sursauter. KAT, POURQUOI TU M'AS PAS PRÉVENUE !
Nous levâmes les yeux, et vîmes une deuxième silhouette se dessiner tout en courant vers nous, encore plus vite que celle de Katie Donove.
Taï fit son apparition. Elle n'avait pas tellement changée, ses cheveux étaient toujours blonds, légèrement ondulés. Elle était plus petite que Katie, mais devait avoir un moins dix centimètres de plus que moi.
- Euuh, finis-je par dire devant le gros blanc qui s'était installé. Salut Taïana.
Elle fronça à son tour les sourcils, je la vis tiquer.
- Tu ne te rappelles plus de rien, c'est ça ? Donc notre amitié, paf, elle est plus là. Dit elle, un peu chamboulée.
- Mouais, répondit mon frère à ma place. Vous avez vu Tom ? Il était là tout à l'heure, non ?
Les deux filles grimacèrent.
- Il s'est cassé. Répondit Taï. Tom est toujours vexé de ton largement au Canada.
Elle ajouta devant mon air incompris.
- Mince ! Comme je suis bête ! C'est un délire pour dire qu'il n'a pas bien pris le fait que tu l'aies largué.
Je suis sortie avec Tom ? TOM ?
- Tom qui ? Demandai-je en paniquant. Mon dieu, dis moi que ce n'est pas avec Tom Rogers !
- Non ! Non ! Intervint Katie en riant. Encore heureux ! C'est Tom Jusden ! Tu ne t'en rappelles s'en doute pas, tu l'as connu au collège. !
Soulagée de ne pas sortir avec le mec le plus pervers de l'école primaire, de me décrispai. Tom Rogers m'avait soulevée la jupe en CP, j'en gardais un mauvais souvenir, étant donné que je l'avais giflé après, et que cela avait finalement finit dans le bureau du principal : nous nous étions battus comme des sauvages avant l'intervention des pions.
Dernière modification par LaPetiteCrevette le sam. 12 juin, 2021 8:23 pm, modifié 8 fois.
elohane

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Re: .Histoire triste.

Message par elohane »

Hey ! C'est pas mal ! Bravo.
lanaau

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Re: .Histoire triste.

Message par lanaau »

Super!!
j'ai réuusi a me reconnecter!!!!!!!!
ChrisRuess

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Re: .Histoire triste.

Message par ChrisRuess »

Intéressant, tu as une plume plutôt aguerrie pour quelqu'un d'aussi jeune, en terme d'ambiance c'est bien travaillé et ça donne envie d'en savoir un plus ! Continue ! (Et trouve et titre aussi? 😜)
DanielPagés

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Re: Plus tard que le vent

Message par DanielPagés »

Hello ! Régulièrement je fais un tour du forum pour voir ce qu'il y a de nouveau. Je suis quelques histoires depuis longtemps. Et quand j'en trouve une toute neuve je vais lire. Là, je peux te dire que ce qui m'a accroché, c'est le titre, difficile de dire pourquoi, mais Plus tard que le vent, j'ai trouvé ça beau...

Donc j'ai lu. Il y a encore pas mal des fautes et de choses à corriger... Mais tu écris très bien et très vite tu amélioreras ce qui peut l'être, je me fais pas de souci. C'est l'avantage d'avoir 13 ans, on apprend très vite ! ;)

Je dirais que ton histoire va un peu vite et qu'il manque des descriptions pour qu'on visualise mieux le décor, et aussi les émotions de tes personnages. Je dirais aussi qu'il faut que tu te mettes un peu au point sur les temps que tu utilises, si tu écris au passé tu ne peux pas utiliser le présent n'importe où. Il y a beaucoup de dialogues et il faut arriver à les introduire pour que ça ne soit pas une liste de répliques, que ça coule mieux et en même temps que ça nous apporte de l'info.

J'ai vu que tu connais Lana(au) :lol: tiens, où est-elle passée ? ça fait longtemps qu'elle n'a pas écrit... coucou @lanaau ;)
Je lui avais fait pas mal de remarques qui pourraient te servir pour le décor et les dialogues... (regarde les commentaires dans son histoire).

Je ne pourrai pas te consacrer trop de temps, mais je peux te corriger les premiers chapitres pour que tu visualises mieux tes erreurs.
C'est bien, continue ! L'écriture est une belle aventure ! :D
Yaya2408

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Re: Plus tard que le vent [Romance Fiction]

Message par Yaya2408 »

SALUUUT, et bah je cherchais une histoire géniale et j'ai été servie. :D ;)
Dès les premières lignes on entre dans ton histoire et maintenant je me pose pleins de question dessus. :roll: J'ai vraiment hâte de connaitre la suite !
Pourrais tu me prévenir pour la suite ??? stp
bisous :mrgreen:
PS : si tu veux parler de livres ou de tout et n'importe quoi ce sera avec plaisir
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