Sans Titre

Postez ici tous vos écrits qui se découpent en plusieurs parties !
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elohane

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Sans Titre

Message par elohane »

Bonjour ! J'espère que vous allez bien ? Moi ça va très bien, ça faisait longtemps que j'étais pas venue sur les forums...
Débordée par les cours :mrgreen: :P ( excuse )
J'espère que l'histoire que j'ai fait avec hellolesgens vous plaira. On à pas encore trouvés de titre malheureusement...
On radote. :P Si vous trouvez, vous, un titre, n'hésitez pas à nous dire en commentaires.
Si ça vous plaît, n'hésitez pas à nous le dire ! Le chapitre 1 est court, et on y entre pas encore dans le vif du sujet... Mais dés le chapitre 2 vous découvrirez un monde merveilleux ( enfin j'espère ) :D
Merci beaucoup d'être passés !
P. S : Cette histoire est pas mon histoire officielle, la mienne est En Amour et à Mort. Cette histoire je la fait juste comme ça, pour le plaisir ^^

Et voici le Chapitre 1 :

Chapitre 1 :



Willéa balaya les étagères du regard, et poussa un petit soupir déçu. Elle avait déjà lu tous ces livres, des Contes de Grimm jusqu'à Orgueils et Préjugés, et elle trouva un peu dommage que le CDI de son collège ne soit pas un peu plus fourni en romans. N'importe quoi lui aurait dit, tant qu'il y avait un récit d'aventure passionnant ou une histoire d'amour dévorante.
Willéa détourna son regard de l'étagère en fer qui croulait sous le poids des vieilles encyclopédies que personne ne lisait et des livres comme La Fabuleuse Histoire de François qu'il n'y avait qu'elle pour s'y intéresser, mais bien sur, ça aussi elle l'avait lu. D'ailleurs, elle s'en rappelait bien : elle avait trouvé le livre si bien qu'elle s'était endormie à 4 heures du matin ; mais bien que fatiguée, au petit matin elle avait été ravie d'avoir terminée cet norme pavé de 2067 pages. Comme je disais, il n'y avait qu'elle pour lire de telles choses.
Elle se dirigea vers une table et s'y assit en ignorant le brouhaha ambiant de cette pièce. Toute son enfance, elle avait essayé de s'adapter au bruit du monde, mais elle n'y parvenait pas entièrement, et par moments elle avait l'impression que sa tête allait exploser. C'était un handicap qu'elle traînait depuis toute petite : l'ultra sensibilité aux cinq sens. Même si ils en étaient décuplés, c'était vraiment agaçant de tout vivre x 100, et elle s'en serait bien passée.

Willéa avait l'impression d'être différente. Quand son amie voulait lui faire un câlin, elle ne le supportait pas longtemps car son toucher à elle était bien plus amplifié que celui de Jeanne, qui l'avait compris et qui le respectait.
Ou quand une sauce était trop pimenté ; elle fondait en sanglots ne pouvant le supporter. Bref, Willéa n'était pas trop à l'aise dans ce grand collège bruyant et ou les élèves se bousculaient tout le temps ou se rentraient dedans. Elle sortit de son sac à dos une BD et commença à lire en faisant le vide dans sa tête.
- Will ?
Le surnom qu'employait Jeanne pour l'appeler.
Elle se retourna lentement, et croisa les yeux bruns de son amie qui souriait d'une oreille à l'autre, ses cheveux bruns flottant jusqu'à sa taille.
- Jeanne ?, interrogea t-elle en haussant les sourcils, se préparant à une autre de ses blagues dont elle avait le secret.
- Je ne comprends pas que tu sois toujours le nez dans tes bouquin. Franchement...lire ?
- Un terme qui t'ai inconnu, Jeannette.
Willéa savait pertinemment que sa meilleure amie détestait qu'on l'appela par son prénom entier, et elle se félicita de cette arme.
Non, ne m'appelle pas comme ça !, rouspéta la brune en lui tirant la BD des mains, levant les yeux au ciel, comme pour exprimer son exaspération de la voir intéressée par des « livres ».
Voyant qu'elle n'avait pas trop le choix, Willéa se leva et croisa les bras en levant à son tour les yeux au ciel, décidée à ne pas passer pour la fautive.
- Bon, quoi, Jeanne ?
- Oh là là, détends – toi ! Juste pour te dire que Mme Sarrazen est absente, on à pas italien cet aprém'. Super hein ?, s'exclama Jeanne comme pour chercher l'approbation de Willéa.
Cette dernière se détendit un peu. Elle était soulagée car elle aurait plus de temps pour finir sa rédaction de S.V.T, qu'elle avait pour dans trois jours et qu'elle comptait perfectionner. Elle eut un sourire pour son amie et dit :
- C'est génial. Tu voudras rentrer avec moi ? On pourrait passer cher le boulanger prendre des bonbons et on ira chez moi réviser.
- Réviser ?! Will, on à encore une semaine avant le prochain contrôle.
- Oui, mais, protesta Willéa, il faut prendre de l'avance.

Jeanne leva les yeux au ciel une énième fois en ayant un léger sourire.
C'est pour ça que tu es mon amie. Tu es si... je ne sais pas. En tout cas, pas question que tu ailles réviser. Demain, on commence à 10 heures. Il vaut mieux qu'on aille chez moi mâter une série et tu pourras même rester dormir. Mes parents sont d'accords, dit-elle avec un haussement d'épaules désinvolte.
Jeanne habitait avec ses deux parents mais comme ceux – ci n'étaient jamais là, ou barricadés dans leurs bureaux, Jeanne avait le droit de faire beaucoup de choses pour compenser, comme faire une soirée pyjama un Lundi soir.
Malgré l'envie de Willéa d'aller s'amuser elle n'était pas sure que c'était une bonne idée. Elle ramasse son sac qu'elle mit en bandouillére sur son épaule et se dirigea vers la sortie du CDI alors que la cloche sonnait, Jeanne sur les talons
– O.k, je verrais avec mes parents quand je rentre, promit-elle à sa meilleure amie. La brune eut un sourire satisfait et elles changèrent de sujet, dérivant vers Léonardo et ses nouvelles chaussures.
Elles sortirent du collège plus tôt que prévu, car Mme Sarrazen avait effectivement attrapé une mauvaise toux, à la joie des élèves qui criaient en jetant leurs cartables.
Jeanne voulut faire de même, Willéa trouva ça consternant, Jeanne tira la langue en le faisant, Willéa trouva ça pitoyable, et toutes deux se mirent en route pour chez le boulanger en riant et parlant de tout et de rien, bras dessus bras dessous.
Le soleil brillait au dessus de Rome, et Willéa décida d'être de bonne humeur. En fait, la journée n'avait pas très bien commencée car la grand – mère de Willéa, Mamie Pastèque, avait perdue son dentier et que toute la famille, ce qui comptait Mamie Pastèque, le père de Willéa, Hector, sa mère, Alice, elle, Willéa, et son frère casse – pied, agaçant et qu'elle aimait ( mais elle ne lui disait pas ), Harry, avait du le chercher dans toute la maison, regardant dans les tiroirs, sous les lits et dans les placards. Ils l'avaient retrouvé dans un pot de fleurs ( comment diable avait – il pu atterrir là ? ) , mais elle avait quand même était en retard au collège.

Et elle détestait être en retard au collège.
Les deux adolescentes s'engouffrèrent dans la boulangerie en accueillant bien l'odeur de pain chaud qui leurs chatouillaient les narines.
Elles passèrent commandes et allèrent s'installer chez Jeanne pour goûter, comme ça Willéa en profiterais pour appeler ses parents pour leurs demander de rester dormir chez son amie. Une belle soirée s'annonçait, et Willéa croqua dans son pain au chocolat, un sourire aux lèvres.


****
Dites nous en commentaires si vous avez aimés. Je suis très heureuse de vous faire part de ce premier chapitre dans la vie de Willéa !!!
JaneSerpentard

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Re: Sans Titre

Message par JaneSerpentard »

Yallow !
Yeah, I’m the first here :lol:
Une nouvelle histoire elohane ? ;) Tu commences à faire comme moi, attention ! Bref, je suis super contente de te retrouver sur un nouveau sujet. Donc pour tout te dire, j’ai vraiment bien aimé ce premier chapitre. Willéa me ressemble pas mal finalement... et puis... Leonardo :roll: (fais-moi penser qu’il faut que je te raconte un truc en rapport avec Leonardo).
Bref, j’ai super hâte de découvrir le chapitre 2.
Et pour le titre, je vais chercher mais j’attends d’en savoir plus ;)
Bisous et à + ma super écrivaine <3
elohane

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Re: Sans Titre

Message par elohane »

JaneSerpentard a écrit : mer. 17 mars, 2021 7:06 pm Yallow !
Yeah, I’m the first here :lol:
Une nouvelle histoire elohane ? ;) Tu commences à faire comme moi, attention ! Bref, je suis super contente de te retrouver sur un nouveau sujet. Donc pour tout te dire, j’ai vraiment bien aimé ce premier chapitre. Willéa me ressemble pas mal finalement... et puis... Leonardo :roll: (fais-moi penser qu’il faut que je te raconte un truc en rapport avec Leonardo).
Bref, j’ai super hâte de découvrir le chapitre 2.
Et pour le titre, je vais chercher mais j’attends d’en savoir plus ;)
Bisous et à + ma super écrivaine <3
Ho ! Salut à toi ! Toi et tes Yallow XD
Oui...heu... je m'éparpille en effet ^^ je cherche ^^ mais bon je suis toujours à fond sur En Amour et à Mort attention hein XD ce'st juste que je fais une histoire avec ma pote alors je voulais la poster...
Merci ! Elle te ressemble ? Wouawh je ne pensais pas du tout ça ! Tu m'expliqueras pourquoi !
Leonardo... Prénom au pif XD oui tu me diras tout !!! Je veux savoir ! Je l'exige !
Merci encore... Ok !
Bisous et à plus MA super écrivaine !
HermioneSerdaigle

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Re: Sans Titre

Message par HermioneSerdaigle »

Salut ! Je viens de lire le premier chapitre.... et ca promet ! En tout ca m intéresse beaucoup (le fait que ca parle un peu de livre aide un peu :lol:)
J ai hâte d avoir la suite en attendant a la prochaine !
hellolesgens

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Re: Sans Titre

Message par hellolesgens »

Saut !
je viens de voir vos retours, merci c'est super sympa ;) le chapitre 2 prends son temps mais c'est un peu compliqué en ces temps :roll: . Je suis censée dessiner Willéa je vous partagerais la photo! NE VOUS ATTENDEZ PAS À UN EXPLOIT :lol:
Bonne soirée
hellolesgens

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Re: Sans Titre

Message par hellolesgens »

Hello !
Cette fois ci, c'est moi qui vais publier le chapitre 2 ;) mais bon... c'est @elohane qui l'a écrit, moi je m'occupe du dessin :lol: .


Chapitre 2 :

Le monde était en train de basculer dans les limbes. Les ténèbres l'emportaient sur le ciel et la terre. Elle vacillait dans les airs, lévitant au dessus des ombres – sans tomber. Une odeur de cendre flottait dans l'air gris, qui lui piquait le nez. Des cris parvenaient aux oreilles de Willéa, et pourtant, elle était loin, si loin ! Sa tête lui tournait désagréablement. Elle n'avait plus qu'une envie :
Se réveiller de ce cauchemar. Elle avait envie d'être loin de ces pensées qui lui rongeaient l'esprit. Qui lui dévoraient l'âme, peu à peu.
Un bruit d'explosion.
Des hurlements stridents.
Une voix d'enfant.
Un nuage noir.
C'en était trop.
Willéa se réveille en sursaut.Jamais elle ne s'était sentie aussi mal de toute sa vie qu'en ce moment. Ses membre étaient douloureux, quand elle baissa la tête, elle étouffa un cri de douleur. Un mal de tête lancinant la pris et elle se prit le crâne à deux mains, prête à mourir. Mourir de désespoir.
Ses cheveux châtains étaient collés par la transpiration à son front qui était humide de sueur. Elle avait fait un cauchemar. Elle avait bien cru ne pas s'en réveiller. C'était un monde qui éclatait en éclats. Elle n'arrivait pas à contrôler sa respiration, haletante, elle croyait faire une crise d'hystérie : elle sanglotait, elle avait si chaud, et en même tant elle mourrait de froid et claquait des dents en tremblants. Tous ses membres étaient crispés. Une fine pellicule de sueur recouvrait ses bras ou les poils s'étaient hérissés. Il fallait qu'elle se calme.
Au prix d'un énorme effort, elle serra les lèvres et ses dents se figèrent, elle essaya de faire le vide dans sa tête...
Elle avait toujours aussi mal.
Willéa gémit ; reporta son attention sur la pièce ou elle se trouvait. Une chambre. Et...elle était dans... un lit ?
Mais... pourquoi était – elle dans un lit ? Que faisait – elle là ? Il y à quelques minute à peine ; elle était avec son amie Jeanne, à la boulangerie, en train de parler et de décider d'une soirée pyjama. Mais à présent...
Elle était couchée dans un lit à baldaquin et aux draps blancs. La chambre était spacieuse et dégageait une odeur de menthe et de fraîcheur. Elle en inspira une bouffée, l'air lui nettoya les poumons et elle respira mieux.
L'adolescente n'était pas affolée. Elle se dit que rien ne serait plus pire que le cauchemar qu'elle avait fait.
Mais franchement ; elle ne pouvait pas être amnésique, si ? Elle l'aurait su si elle perdait la mémoire. Elle l'aurait su. Cependant, elle n'avait aucunes idées de la manière dont elle avait atterri là. Inquiète, elle continua sa lente observation des lieux : Ses yeux passèrent sur les rideaux gris qui étaient tirés pour cacher une fenêtre, rien n'était plus sur. La chambre était plongée dans une demi – obscurité, mais Willéa, en ce moment là, arrivait très bien à discerner le bureau qui était posé contre le mur du fond. Il y avait même un encrier et un parchemin. Drôle d'attirail pour ce qui était apparemment une chambre d'enfant. Le papier peint au mur représentait des fleurs de toutes les couleurs. C'était joli.
Willéa se redressa dans le lit et eu le plaisir de constater que ses crampes au dos avaient disparus. Elle se leva, fébrile, et entreprit de se recoiffer.
Ses cheveux étaient crasseux. Elle abandonna.
La jeune fille découvrit qu'elle était habillée d'une chemise de nuit à manches longues, et d'un short à fleurs. Bizarre. C'était la première fois qu'elle voyait ces vêtements. Étais – ce bien les siens, d'ailleurs ?
Willéa avait toujours froid, tout en transpirant, et prit la couette du lit pour se la mettre autour d'elle comme une robe, ce qu'elle faisait beaucoup quand elle avait du mal à quitter son lit le matin, et progressa dans la pièce ainsi, enroulée dans la couette blanche. Satisfaite, son regard se posa sur...
Une porte en bois.
Il y avait une porte en bois. Willéa tourna la poignée, sentant un sentiment d'inquiétude la gagner. Et si elle avait été kidnappée par un fou furieux qui l'avait droguée, ce qui expliquait qu'elle ne se rappelait de rien, et qui attendait son réveil pour la tuer, ou pire...mais elle n'osait y penser. Elle avait de nouveau peur.
Elle tourna la tête vers le lit : Une bonne idée d'y rester ? Ou fallait – il qu'elle sorte d'ici ? La deuxième option était la meilleure, mais elle était tellement effrayé qu'elle resta immobile un bon moment à départager ses choix.

Finalement, elle ouvrit la porte. Qui donnait sur un couloir plongé dans la pénombre... Son cœur s'affola. La jeune fille était figée. Et si une chose était tapis dans le noir... ?
« Tu n'as plus 5 ans, se dit – elle », et elle fit un pas en dehors de la chambre.
Elle ne referma pas la porte ; au cas où, et s'élança dans le couloir.
Courir, voilà était le meilleur option. Courir, comme ça le monstre serait pris au dépourvu et n'aurait pas le temps de lui saisir le pied.
Elle courait donc. Sa respiration s'était saccadée, elle transpirait de nouveaux, et la couette autour d'elle ne lui facilitait pas la tache. Ses articulations étaient douloureuses. Elle avait encore mal. Mais pas question de s'arrêter !

Cela faisait bien trente secondes qu'elle courait à en perdre haleine.
Le couloir était – il interminable ? Elle ne voyait aucuns bouts, car il faisait toujours aussi sombre.

Enfin, au bout d'une minute, elle discerna une porte.
Arrivée devant, elle stoppa net. N'osant pas se retourner, et toujours emmitouflé dans la couverture, elle déglutis et tourne la poignée qui était en verre, incrustée de petites pierres. « Belle poignée. » Ce fut la dernière pensée qu'elle eu avant de sursauter.
- Will, tu es là ? Bon sang, Will, cingla Jeanne.
Willéa regarda Jeanne avec incompréhension. De nouveau dans la boulangerie, Jeanne la regardait, effarée.
- Je te signale que je suis là !, se mit – elle en colère.
- Pardon, souffla Willéa, et c'était la seule chose qu'elle arriva à formuler.
La boulangère regardait les deux filles, surprise que la plus grande des deux, nommée apparemment « Will », joue si bien la comédie. Elle s'était endormie en train de manger son pain au chocolat, s'était figée telle une statue pendant plus de cinq minutes ! Son amie l'avait secouée, inquiète. En vain.
Et voilà qu'elle rouvrait les yeux et s'excusait.
- Tu faisais quoi ?! Demande Jeanne, les yeux ronds.
- On peut en parler après ?, supplia Willéa, dépassée.
Elle était dans le couloir à peine cinq minutes avant , et voilà que la vie reprenait son cours. Bizarre était le seul mot qui lui venait à l'esprit – elle se préoccupait plutôt de sa santé mentale. Étais – ce une vision, un rêve éveillé ? Non...
Un... souvenir ? Impossible.
Ce n'était rien de tel. Mais alors... ou son esprit avait été ces cinq dernières minutes ?
Willéa ne s'était jamais posée autant de questions ; et ça l'inquiétait au plus haut point. L'appétit coupé, elle sortit du commerce tel une automate, suivie par Jeanne, et lui tandis son pain au chocolat qui ne lui faisait plus envie.
- Non, refusa son amie en baissant les yeux.
- Pourquoi ? J'ai enlevée le morceau ou j'ai mordu, dit l'autre, consternée, l'esprit ailleurs.
- Je n'ai plus faim non plus, rétorqua Jeanne en avalant sa salive.
Elle remit son cartable sur ses épaules et descendit l'allée qui était bondée de gens sortants du travail. Un homme en vélo passa tout prés d'elles, et Willéa le suivit du regard, perdue. Puis elle suivie Jeanne, déboussolée.
Les deux filles se rendirent ensuite à l'atelier du père de Willéa, un lieu ou fourmillait tout et n'importe quoi; de la tuile verte aux CD venus d'un autre monde, comme se le disait Willéa en écoutant ces musiques bizarres et vieillotes, ou complètements déjantées et sur un léger accent de rap. Ou rock. Willéa ne savait pas, elle n'aimait pas particulièrement la musique. Son art de prédilection était le dessin.
Elle pouvait dessiner des heures sans s'en lasser, et quiconque voyait ses dessins étaient bien obligés de concéder qu'elle avait un talent. Elle dessinait les paysages, les arbres, les ruisseaux, ou la ville endormi, de sa chambre au sixième étage, quand la lune était au plus haut. L'atelier se trouvait dans le quartier de Jeanne, au fond d'une petite rue, là ou personne n'allait.
- Salut, papa, dit Willéa en entrant dans l'atelier de bois et de fer rouillé, de papiers volants et de machines toutes plus bizarre que les autres.

Elle essayait d'oublier ce qu'il s'était passé à la boulangerie.

Dans la pièce ne régnait que bordel et poussière. La pièce était vaste, mais paraissait étroite car elle était entrecoupée de meubles qui formaient de petits couloirs. Le plafond bas n'était pas un problème car elles étaient petites de tailles, mais elle se demandait comment faisait son père.

Elle enjamba une sorte de boîte en métal ou Hector, son père, avait rajouté des ailes en plastique et des bouchons de bouteilles. La boite contenait apparemment beaucoup de liquide, car quand Jeanne trébucha dessus, il en résultat un bruit de glouglou comme quand tu as le ventre plein car tu as trop bu et que l'eau s'agite dans ton estomac. Et Jeanne poussa un petit cri, surprise.
Willéa l'aida à se relever et lu indiqua du doigt un autre obstacle : un vélo ou les roues avaient été retirés et remplacés par des bidons remplis de ce qui semblait être des graviers. Jeanne tira la langue, un peu inquiète de tous ce bazar qui régnait et qui était, croyait le ou non, la travail du père de Willéa.
- Qui achète ça à Hector ? , questionna t-elle en passant devant une table toute faite de papier d'où émanait une forte odeur de déodorant et ou était posée une statuette.
- N'importe qui. Des particuliers, des collectionneurs d'antiquités, beaucoup de monde, en fait !
- Ah ouais, je m'en serais jamais doutée, ronchonna t-elle avec un regard éloquent.
Elle souris espièglement, quand soudain, son père apparut derrière une penderie en bois, le visage couvert de suie, une casquette mise en visière sur son visage hâlé. Il ne ressemblait beaucoup pas à Willéa, sauf pour cette peau et pour ses cheveux bruns et bataille. Il souriait, et il mit les mains sur ses hanches quand il vit Willéa. Il était vêtu d'une salopette verte kaki et d'une chemise noire.
- Salut les filles, vous n'êtes pas en court ?
- Prof absent !, annonça Jeanne, vive et rayonnante.
- Alléluia !, s'exclama Hector en posant sa casquette sur une commode, entre deux tableaux.
- Tu travailles sur quoi ?, demanda Willéa en enlevant son cartable pour le poser à côté de la porte.
Hector parut un peu gêné, et il se gratta la barbe en marmonnant des paroles incompréhensibles. Willéa savait que , parfois, les affaires de Hector n'étaient pas des sujets à ramenés dans la conversation, et elle lui faisait confiance. Elle décida de changer de sujets pour ne pas alerter Jeanne qui aurait insisté.
- Je peux aller dormir chez Jeanne ce soir ? Comme demain on commence toutes les deux à 11h, on ira au collège ensembles.
Les deux filles se confondirent en arguments ; alors qu'Hector réfléchissait.
- Dites – oui !, supplia Jeanne en mettant ses mains devant son visage, paume contre paume, comme pour prier.
- Et si tu venais toi dormir à la maison ? Ça fait longtemps qu'on ne t'a pas vu !
Hector et Bethany, les parents de Willéa, adoraient Jeanne comme leur nièce. Et Jeanne les adoraient. Willéa, en revanche, aurait préféré aller chez Jeanne, mais ne dit rien alors que Jeanne explosa de joie en sautillant sur ses baskets tendances, que seule Willéa refusait de porter malgré l'acharnement de son amie : « Tout le monde en porte ! » ; « On sera un peu plus populaires » , et toutes phrases que Willéa se faisait un plaisir de balayer d'un geste de la main en insistant qu'elle préférait rester elle – même en toute circonstances, dans ses bouquins et ses dessins.

- Oooooh oui, Hector !, dit Jeanne.
- Bien. Mais moi et Bethany ne resteront pas dormir : on à du travail. On partira vers 21h. Pas de nuits blanches, n'est – ce pas ?
- Promis, dit Willéa avec un sourire.
Elle était vraiment contente de la présence de Jeanne à la maison, mais le souvenir de sa « vision » restait encrée dans son esprit.

____________________________________________________________________________________________

Voilà pour le chapitre 2 :mrgreen:
Le prochain ce sera @elohane qui le publiera.
À la prochaine :)
elohane

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Re: Sans Titre

Message par elohane »

Oui enfin c'est aussi toi aussi toi qui l'a écrite @hellolesgens
AstraD

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Re: Sans Titre

Message par AstraD »

Je vagabondais un peu et j'ai atterri ici :D !
Cool j'aime beaucoup l'histoire !!! Je me demande aussi où l'esprit de Will est parti :ugeek: :?: . Et les prénoms sont grave stylés :o :lol: !! Par contre faites gaffe aux fautes d'orthographe ;) !
hellolesgens

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Re: Sans Titre

Message par hellolesgens »

Oupsi, excuse nous :oops:
elohane

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Re: Sans Titre

Message par elohane »

AstraD a écrit : mer. 28 avr., 2021 4:45 pm Je vagabondais un peu et j'ai atterri ici :D !
Cool j'aime beaucoup l'histoire !!! Je me demande aussi où l'esprit de Will est parti :ugeek: :?: . Et les prénoms sont grave stylés :o :lol: !! Par contre faites gaffe aux fautes d'orthographe ;) !
Merci beaucoup :)
Nerwende

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Re: Sans Titre

Message par Nerwende »

L'histoire est chouette ! je me demande qu'elle est cette "vision" que Willéa a eu. Si j'ai une idée de titre je le dirais.
hellolesgens

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Re: Sans Titre

Message par hellolesgens »

Oki, on est toujours en recherche :/
Yaya2408

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Re: Sans Titre

Message par Yaya2408 »

heeey pour l'instant j'adore l'histoire
bravoo
vous pourriez me prévenir pour la suite svp
bisouuus <3
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