J4u5 a écrit : ↑jeu. 27 mai, 2021 7:29 pm
Il est vraiment bien ce chapitre comme tous les autres d'ailleurs ! Mais il y a un truc que j'ai pas compris, les hallucinations se sont ses pensées à elle ou c'est tout simplement ce qu'est la nature autour d'elle ? Par e que j'avoue que j'ai pas tout compris la dessus...
Et ton écriture est dingue vraiment ! On dirait que t tellement mature (t mature d'ailleurs XD ?) avec tout ces mots recherchés et cette plume super fluide !
Et aussi, essaye d'être peut être plus claire sur certaines phrases
Voili, voilou et surtout continue, tu t'améliores de chapitre en chapitre
oki je t'explique: ce sont les singes qui développent ces hallucination dans l'esprit de leurs victimes
oh noooon absolument pas !! XD ok je vais revoir ça^^ merci merci merci encore merci !!
J4u5 a écrit : ↑jeu. 27 mai, 2021 7:29 pm
Il est vraiment bien ce chapitre comme tous les autres d'ailleurs ! Mais il y a un truc que j'ai pas compris, les hallucinations se sont ses pensées à elle ou c'est tout simplement ce qu'est la nature autour d'elle ? Par e que j'avoue que j'ai pas tout compris la dessus...
Et ton écriture est dingue vraiment ! On dirait que t tellement mature (t mature d'ailleurs XD ?) avec tout ces mots recherchés et cette plume super fluide !
Et aussi, essaye d'être peut être plus claire sur certaines phrases
Voili, voilou et surtout continue, tu t'améliores de chapitre en chapitre
oki je t'explique: ce sont les singes qui développent ces hallucination dans l'esprit de leurs victimes
oh noooon absolument pas !! XD ok je vais revoir ça^^ merci merci merci encore merci !!
Aaaah oki ! Par contre c "signes" et pas "singes"
D'acc XD, je prends note
J4u5 a écrit : ↑jeu. 27 mai, 2021 7:29 pm
Il est vraiment bien ce chapitre comme tous les autres d'ailleurs ! Mais il y a un truc que j'ai pas compris, les hallucinations se sont ses pensées à elle ou c'est tout simplement ce qu'est la nature autour d'elle ? Par e que j'avoue que j'ai pas tout compris la dessus...
Et ton écriture est dingue vraiment ! On dirait que t tellement mature (t mature d'ailleurs XD ?) avec tout ces mots recherchés et cette plume super fluide !
Et aussi, essaye d'être peut être plus claire sur certaines phrases
Voili, voilou et surtout continue, tu t'améliores de chapitre en chapitre
oki je t'explique: ce sont les singes qui développent ces hallucination dans l'esprit de leurs victimes
oh noooon absolument pas !! XD ok je vais revoir ça^^ merci merci merci encore merci !!
Aaaah oki ! Par contre c "signes" et pas "singes"
D'acc XD, je prends note
XD bah si en fait
les singes qui la poursuivent qui provoque ces hallucinationXD
Hey ! Alors je lis les quelques chapitres que j'ai en retard et je reviens pour te donner mon avis ! (vraiment désolée pour les chapitres de retard !)
BON ! Je viens de tout rattraper ! Et j'avoue que J4u5 a totalement raison ! Tu as une très belle plume et il faut dire que je suis assez difficile ! Je me pose la même question que J4u5 est ce que les illusions c'est dans sa tête ou alors c'est en quelques sortes réelles ? (aussi réelles que peuvent être des illusions !)
Continue comme ca !
HermioneSerdaigle a écrit : ↑lun. 31 mai, 2021 12:10 am
Hey ! Alors je lis les quelques chapitres que j'ai en retard et je reviens pour te donner mon avis ! (vraiment désolée pour les chapitres de retard !)
BON ! Je viens de tout rattraper ! Et j'avoue que J4u5 a totalement raison ! Tu as une très belle plume et il faut dire que je suis assez difficile ! Je me pose la même question que J4u5 est ce que les illusions c'est dans sa tête ou alors c'est en quelques sortes réelles ? (aussi réelles que peuvent être des illusions !)
Continue comme ca !
merci !!! je ne te dirai jamais assez MERCI de m'encourager et de contunier à lire mon livre comme ça
J'AIME TROOOOOOOP (est ce que je l'ai déjà dit XD )
En fait, je crois que je ne suis pas seulement addict à Palomino (merde, j'ai oublié comme c'était T-T XD) aussi à ton histoire ^^
J'espére que tu vas vraiment continué, parce qu'elle est super!
Bisouuuuus <3 <3
chamalow2005 a écrit : ↑mar. 01 juin, 2021 1:44 pm
J'adore ! Franchement j'adore le 5eme chapitres ! Je me plonge vraiment dans l'histoire, et j'ai vraiment l'impressions que je suis dans l'histoire, une fois de plus c'est une super histoire ! <3
merci je suis contente que mon livre te plaise^^ n'hésite pas à me dire ce qui ne va pas, à me conseiller et donner ton avis en commentaire, je suis sûre que ça m'aiderait beaucoup !!! bye^^
Je percute l'eau si fort que j'en ai le souffle coupé.
Je tombe au fond du lac comme une pierre et je me recroqueville avant de toucher la roche.
Je lève faiblement la tête pour distinguer la lumière du jour à travers la couche d'eau.
En battant des bras pour remonter à la surface, je vois que ma besace fait des bond dans l'eau vers la surface.
Puis je me rappelle que le palomino est coincé à l'intérieur.
Je la prend dans mes mains et tends les bras vers la lumière du soleil.
Soudain, la besace cesse de faire des bonds et se met à scintiller doucement.
Elle fonce vers la surface comme un boulet de canon.
Sans comprendre ce qui se passe, je m'y accroche désespérément.
La besace et moi jaillissons de l'eau à toute vitesse pour s'écraser sur la petite plage de sable qui borde le lac.
J’atterris face contre terre. J'ai mal au crâne, ce qui n'est un peu normal vu que je viens de m'écraser sur une plage déserte tête la première. Je m'écroule sur la berge. J'ai la bouche pâteuse à cause de sable que j'ai avalé en tombant.
- C'est quoi ce machin ?! Balbutiai-je en recrachant des longs filets de sable.
Pour toute réponse, le palomino s'époussette des ses petites pattes pour chasser le sable qui est resté coincé dans son pelage.
Je le fixe avec des yeux rond et un air qui, d'après moi, ne respire pas l'intelligence. Cette minuscule bestiole qui a la taille d'un hérisson peut soulever des charges qui pèsent bien plus lourd que lui. Bon.
Le mieux à faire c'est de focaliser mes pensées sur quelque chose d'autre en attendant de comprendre ce qui se passe. Sinon je vais perdre la boule, et ce ne serait pas pratique si je veux trouver mon chemin dans ce labyrinthe truffé de pièges.
Un hurlement de haine retentit. Il provient de derrière moi. Je tourne vivement la tête pour découvrir le troupeau de cerfs alias singes qui me regarde méchamment du haut de la falaise. Je frissonne. Ces bêtes-là ne sont pas normales.
Leurs yeux brillent d'une intelligence malfaisante. L'un d'eux pousse un cri lugubre, aussitôt repris par ses congénères. Puis, un par un, ils quittent le haut de la cascade pour redescendre dans les bois.
Le soleil est déjà bas. J'ai perdue beaucoup plus de temps que je le croyais. Je me baisse en grimaçant.
La chute m'a éreintée.
Je me sens courbaturée de partout, une longue estafilade court de mon sourcil droit jusqu'au milieu de mon front, la nourriture dans le sac est complètement imbibé d'eau à part peut-être les tranche de bœuf qui sont récupérable, et mes vêtements sont si déchirés qu'ils me couvrent à peine.
Dire qu’à une époque, j'avais des tee-shirts blancs. Je soupire avec nostalgie.
Soudain prise de panique, je fouille fébrilement la besace, qui a connu des jours meilleurs.
Je me détends immédiatement. La petite dague au pommeau d'émeraudes est toujours là, intacte. C'est déjà ça. Je l'offrirai à Zia quand je l’a verrai. Mes yeux se remplissent de larmes. A supposer que je la retrouve un jour.
J’attrape le palomino et je le balance dans le sac sans ménagement.
Désolée mon p’tit, je souffle avant de me diriger vers l’orée des bois.
Le soleil descend lentement vers l’horizon. Saunae n’est pas loin, je le sais.
La forêt que je vais devoir traverser n’est pas très grande, et quand j’en sortirai, je pourrai apercevoir les ruines de la cité. Puis je devrai descendre le vallon pour franchir les immenses portes calcinées de la cité. Et ensuite…ensuite….Bah.
J’improviserai. « Ce n’est pas comme si j’avais le choix non plus » songeai-je amèrement.
Tout en courant à travers les bois, je pense à ce qu’est devenue ma vie ses derniers temps.
Il y a cinq jours à peine, je me prélassais sur une chaise devant mon bureau au lycée, à essayer d’envoyer des avions en papier dans le chignon de la prof sans qu’elle s’en aperçoive, les autres élèves de ma classe riant autour de moi. Je savais qu’ils ne m’aimaient pas vraiment, qu’ils le faisaient plus pour profiter de ma popularité qu’autre chose.
Mais la solitude ne me dérangeait pas. Ils ne m’intéressaient pas. Ils ne pouvaient pas me comprendre. C’était impossible.
Ils m’auraient tous pris pour une folle si ils avaient su que j’étais une électrique. Je ne les appréciais pas. Ils ne faisaient pas partie de mon univers. A dire vrai, à part mes écouteurs et moi, personne ne faisait partie de mon univers.
Je court de plus en plus vite entre les troncs. La besace bat contre mes flancs au rythme saccadé de ma respiration.
Plus rien n'existe à part la forêt et moi. Je me sens libre, je ne pense à rien. Ça fait du bien.
Je ralentit doucement, à bout de souffle. Je continue à marcher calmement sur la mousse moelleuse tapissé de feuille morte.
L'air est tendu. Je ne comprend pas...
Une brindille craque. Je sursaute malgré moi. Je ne sais pas pourquoi, j'ai un mauvais pressentiment. Soudainement prise de panique, je me jette sur un arbre et je l'escalade vivement. C'était moins une. Une créature biscornue apparaît. Elle est hideuse. Une bosse enfle sur son dos, et son visage est tuméfié. Elle pousse un râle qui me fait dresser les cheveux sur la tête. Puis, d'une voix rauque, elle s'écrie.
- Croqueti-l'homme ! Ouuu es tuu ?
Une autre voix légèrement étouffé qui provient des fourrés se fait entendre :
- Je suiiis iccciii rodin, fit-elle.
Nan c'est pas vrai. Je viens d'échapper à des tarés de singes aux yeux rouge et je me prend les monstres sérieusement ?!
Pour une fois, j'ai bien envie de pleurer un peu sur mon sort. Comment je pourrai sortir de là ?
Un bout du dialogue entre les créatures m'interpelle.
-... Croiii-tuu qu'on pourrraa avoiir la fille ? J'ai unnn peuu faiiimm... demande le dénommé croqueti-l'homme.
Quand je comprend que c'est de moi qu'il parle, je me raidis.
La bouche de son congénère se tord en un sourire effroyable.
- Les horlis-goris aux yeuuuux de feuuuu sssont dees incapaaaables. Nouuus réussirooons, lance-t-il d'une voix guttural.
Oh mon dieu. Je recule lentement vers le tronc, le visage livide. Ils veulent me bouffer. Je tombe décidément de Charybde en Scylla. Ma respiration est saccadée, comme si je venais de courir trois kilomètres. Les créatures boursouflés ricanent doucement. Ils salivent, littéralement. Si ils savaient que je suis juste au-dessus d'eux !
Ils n'ont même pas à aller chercher la nourriture, elle est déjà là !
« Et c'est comme ça que je vais mourir, » songeai-je amèrement. « Après avoir échappé à des singes tueurs, Anna Lesdey va mourir tuée par des boursouflures qui avaient un peu faim. comme c'est triste. Elle a pas eu de chance la pauvre »
Le sac se secoue dans ma main. Oh ! J'avais oublié le palomino !
Je le prend délicatement dans ma main, j'arrache un autre bout de ce qu'on ne peut même plus appeler un tee-shirts, et je forme un petit baluchon autour du palomino. Puis je l’attache sur ma nuque et je saisis la besace et la dague à m'en faire mal aux main. Je passe le plus silencieusement possible au dessus des créatures en grande discussion. Elles s'agitent, poussent des cris d'animaux, et ricanent par à tour de rôle.
- Ôooh ! Cooomme noooootre roi sera coooontent siiiiii on lui rapporte de l'humaiiiiin ! Je l'aiii sentiiiiiit rooodiin, ceeette fille n'est paaaas uun tanéooor ! C'eeeest unnnn humaiiin ! Grogne un des deux «trolls». Je déglutis péniblement. Quand j'arrive de l'autre coté de l'arbre, je vérifie que le baluchon qui contient le palomino est bien attaché à mon cou. Puis je prend mon élan et je saute de mon perchoir. J’atterris lourdement sur le sol humide de la forêt.
Les trolls se figent. Je me maudit intérieurement. J'ai attiré l'attention des immondes créatures qui me veulent comme dîner.
- Va voiiir rooodin persifle le premier. Allleeer, pluuus viite.
Je me colle au tronc de l'arbre, épouvantée. La créature avance doucement vers moi, presque en rampant.
Elle ne m'a pas encore vu, mais ça ne saurait tarder. Au moment ou elle lève ses yeux globuleux et sans pupille vers moi, un sourire lui tordant le visage, une flèche l'abat à la tête. Elle tombe comme une poupée de chiffons sur le sol. Ses yeux remplit de haine et de douleurs me transpercent. Puis elle pousse un dernier râle, sa poitrine s'immobilise, ses yeux blanc me fixant sans me voir.
Choquée, je recule précipitamment dans l'ombre. Et si le propriétaire des flèches me voulait du mal, lui aussi ?
J'entends quelqu'un marcher vers moi. Quelqu'un ou quelque chose. Je recule lentement vers le tronc.
Je n'ai pas oublié l'autre troll,qui attend impatiemment son ami désormais mort.
La silhouette de mon poursuivant se découpe dans la lumière du soir.
Je n'en crois pas mes yeux.
Elle est sale, ses vêtements sont déchirés, son arc
pend tristement dans son dos mais c'est bien elle.
-...Zia ?
Elle m'adresse un sourire fatigué.
- Salut Anna, dit-elle faiblement.
Ma vision se brouille. Je l'ai retrouvée !
Elle m'attrape fermement par le bras.
- Viens. Il faut qu'on bouge d'ici. J'ai pu en tuer un, mais je ne viendrais pas à bout des deux, vu mon état.
J’acquiesce. Nous nous déplaçons discrètement autour du tronc, à l'opposé de l'endroit où se trouve l'autre troll. Puis on se retourne dans cette direction et on détale comme des lapins.
Salut !
Trop bien ! Elle a retrouvé Zia ! Est-ce que ces créatures bizarre c'était des... mince j'ai plus le nom ! 'fin les créatures qui leurs veulent du mal... J'ai hâte de lire la suite parce que pour que Zia ne soit pas avec les soldats, il doit y avoir un problème !
Bah dis donc je sais pas m'exprimer ce matin ! on a connu mieux comme commentaires....
A bientôt ! et aussi continues comme ca !
HermioneSerdaigle a écrit : ↑mer. 02 juin, 2021 3:43 pm
Salut !
Trop bien ! Elle a retrouvé Zia ! Est-ce que ces créatures bizarre c'était des... mince j'ai plus le nom ! 'fin les créatures qui leurs veulent du mal... J'ai hâte de lire la suite parce que pour que Zia ne soit pas avec les soldats, il doit y avoir un problème !
Bah dis donc je sais pas m'exprimer ce matin ! on a connu mieux comme commentaires....
A bientôt ! et aussi continues comme ca !
tkt ton commentaire m'a rappelé un point important que j'avais complètement zappé: pourquoi Zia n'est pas avec les soldats???? ce sera expliqué dans un prochain chapitre ^^
ça fait vraiment plaisir d'être soutenue comme ça quand on écrit un livre !!! merci, merci, merci !!
Woooooooh !
Désolé je n'ai vraiment pas le temps d'écrire un commentaire digne de ce nom, mais enfin on va essayer de faire un truc à peu près potable ! Elle a retrouvée Ziaaaaaaaaaa !! C génial ! Bon franchement ton écriture est magnifique, tout est clair et précis alors bravo !!!
Bisooouuus et braavooo
Dernière modification par J4u5 le ven. 04 juin, 2021 7:40 am, modifié 1 fois.
Asco20 a écrit : ↑mar. 01 juin, 2021 6:41 pm
J'AIME TROOOOOOOP (est ce que je l'ai déjà dit XD )
En fait, je crois que je ne suis pas seulement addict à Palomino (merde, j'ai oublié comme c'était T-T XD) aussi à ton histoire ^^
J'espére que tu vas vraiment continué, parce qu'elle est super!
Bisouuuuus <3 <3
J4u5 a écrit : ↑mer. 02 juin, 2021 6:27 pm
Woooooooh !
Désolé je n'ai vraiment pas le temps d'écrire un commentaire digne de ce nom, mais enfin j'ai envie de dire ! Elle a retrouvée Ziaaaaaaaaaa !! C génial ! Bon franchement ton écriture est magnifique, tout est clair et précis alors bravo !!!
Bisooouuus et braavooo
merci !!! oui elle a enfin retrouvé Zia ! d'ailleurs je suis en train d'en écrire plus sur le passé de Zia, ça devrait vous plaire
Franchement vraiment pas mal du tout ! Enfin bon c'est gentille de m'avoir informé que tu aller posté un nouveaux chapitre ! Cette histoire et franchement pas mal est-ce que tu en aveais déjà fait avant ? Car personnellement les personnage sont originaux et simple ! Bye^^
bambi2010 a écrit : ↑jeu. 03 juin, 2021 9:35 pm
Franchement vraiment pas mal du tout ! Enfin bon c'est gentille de m'avoir informé que tu aller posté un nouveaux chapitre ! Cette histoire et franchement pas mal est-ce que tu en aveais déjà fait avant ? Car personnellement les personnage sont originaux et simple ! Bye^^
merci !!
non c la première fois que j'écris un livre, j'ai eu du succès curieusement !
byyye^^
Je coure à en perdre haleine, sans m'arrêter.
Les seuls bruits qui trouble le calme de la forêt sont celui de notre respiration et le tintement des créoles de Zia, qui coure à mes côtés.
Je n'arrive toujours pas à y croire.
Comment m'a-t-elle retrouvée ? Je l'ignore.
Mais de toute manière, le plus important est que nous courons ensemble, et dans la même direction.
Celle des ruines de Saunae. Si Zia est secouée, elle n'en montre rien.
Le couinement de douleur en provenance de mon dos me rappelle soudain la présence du palomino. Je m'arrête brusquement.
Zia m'interroge du regard.
- J'ai complètement oublié de te le dire, mais il y a un nouveau membre à notre équipe.
- Une expression étonné se peint sur le visage de mon amie.
- De qui tu parle ? Me demande-t-elle, essoufflée.
- De la créature qui m'a sauvé la vie, dis-je. Le palomino.
Je sors délicatement mon compagnon du baluchon de fortune. Il se tient recroquevillé dans ma main. Quand elle le voit, Zia arrondi les yeux de façon presque comique. Elle me regarde, une expression apeuré sur le visage. Elle bafouille.
- Où tu l'as trouvé ? Tu ne l'as pas enlevé à sa mère ? Anna s'il te plaît répond-moi !!
Pourquoi était-elle si affolée ? Je lui répondis calmement, troublée.
- Mais qu'est ce que tu raconte, Zia ? Bien sûr que non, je ne l'ai pas enlevé à sa mère, c'est lui qui est venu vers moi ! Et puis pourquoi ça te perturbe autant ?
Mais Zia ne m'écoute plus. Toute son attention est fixé sur un point.
- ...Il est venu vers toi, murmura-t-elle.
Je commence à m'énerver. Pourquoi Zia réagis comme ça ?
- Calme-toi. Je vais t'expliquer. En gros, je me suis fait attaquer par une liane qui était en fait un serpent. Et là, sa tête c'est ouverte en trois parties égales !! il était sur le point de me bouffer quand le palomino lui a sauté dessus. Ils se sont farouchement battus et le petit palomino a tué le serpent mais il était vraiment blessé. Il allait mourir, mais mon sang a coulé par erreur dans ses veines. Il a été guéri instantanément. Grâce à mon sang, Zia. Mon sang peut guérir. C'est incroyable. Il m'a défendu. C'est mon ami maintenant.
Je crois que je n'ai jamais vu d'yeux aussi ronds que ceux de Zia en ce moment même.
Je l’entraîne vers l'orée des bois. Je sens l’excitation me gagner et je presse le pas.
Quand nous sortons de la forêt, je vois que le chemin s'arrête brutalement. Il tombe à pic. Nous somme au bout de la falaise. D'ici, je peux apercevoir Saunae. Mais j'ignore totalement le moyen de rejoindre les ruines. Malgré mon désarroi, je ne peux m’empêcher d'admirer le paysage. La lueur du crépuscule éclaire magnifiquement la paroi où nous sommes perchées.
Le soleil, cette boule de lumière, paraît si proche avec ses rayons qui brillent de mille feux et qui se reflètent dans le feuillage de la jungle. Je suis éblouie par tant de beauté, et quand je tourne la tête vers Zia, je vois qu'elle aussi.
Je m'arrache finalement à cette contemplation béate, et j'interpelle mon amie.
- Tu sais comment on va traverser ça, dis-je en désignant le gouffre dont je ne voie même pas le fond.
Parce que moi, je n'en ai aucune idée.
Zia me répond joyeusement malgré son visage défait.
- Oh tu ne le sais pas encore ? Eh bien on va s'amuser, se réjouit-elle.
- Euh...tu m'inquiète un peu là.
- N'ai pas peur ce n'est pas douloureux, dit-elle tout en fouillant dans ses poches.
Je déglutit bruyamment. Je n'avais pas forcément envie de savoir se que me réserve Zia.
Elle poussa un cri de joie.
- Yes ! J'en ai encore !
Elle me montre fièrement deux petites graines de tournesol, à la différence près que ces graines-là étaient mauve.
En voyant ma mine désabusé, elle dit d'une vois ferme.
- Ce sont les graines de notre salut.
- Désolée mais les graines de tournesol ne vont pas beaucoup nous aider.
Elle me regarda avec étonnement.
- Ce ne sont pas de graines de tournesol, comme tu dis mais des graines de tourneciel.
J'étouffe un grognement.
- Ne me dis pas que...
- Et si. Je ne sais pas à quoi servent les graines de tournesol, mais les graines de tourneciel permettent de s'élever dans le ciel pendant quelque minutes. En fait, ton corps se vident du poids, pour ne conserver que le poids de l'esprit, qui ne pèse rien. C'est génial non ?
Ça me paraît plutôt inconcevable mais bon. La fin justifie les moyens.
Je tends la main.
- Passe moi en une.
- Profite de l'expérience, Annette.
Je m'étouffe avec ma salive.
- Ne m'appelle jamais comme ça !
Mais Zia pouffe de rire et bientôt, je l'imite. Nous rions à gorge déployés pendant que le soleil se couche. J'essaie tant bien que mal de m'arrêter, mais c'est impossible.
Quand je me calme enfin, l'obscurité a envahi le ciel. J'essuie une larme du bout des doigts.
Zia propose :
- Et si on campait ici ? Ce serai trop dur de se repérer dans le noir en volant. Mieux vaut dormir ici et attendre demain matin. T'es pas d'accord ?
- Tu as raison, approuvais-je. Je vais chercher du bois.
- Ne t'éloigne pas trop, m'intime-t-elle.
Je marche en direction de la forêt tout en fouillant minutieusement mes poches. Je retrouve la petite dague d'émeraudes et je la serre dans ma main. On ne sait jamais quelle créature la jungle peut abriter. En fait si, on sait.
Mais j'en ai assez vu pour toute une vie.
Je commence à ramasser le petit bois, le palomino étant mes yeux dans le noir.
Il m'indique où trouver les branches que je pourrais brûler.
Quand je reviens vers l'endroit où Zia s'est assise, je la vois en train de sculpter une figurine en bois à l'aide d'un canif bon marché. Je lui lance mollement mon couteau. Elle me regarde d'un air moqueur.
- Tu essayais de me viser ?
- Admire plutôt la finesse de l'arme que je viens de t'offrir.
Elle suit mon conseil et son regard se tourne vers le poignard. Un éclair d’excitation passe dans ses yeux.
- C'est une lame magnifique ! S'écrie-t-elle.
- je savais que ça te plairait, dis-je fièrement.
Zia rit de bon cœur.
- Et bien tu as eu raison. Merci Anna. Mais où tu l'as eu au fait ?
J'explique à Zia que je l'ai trouvé dans la sacoche, avec les tranches de bœuf séchés et la miche de pain imbibé d'eau que j'ai abandonné sur la plage.
- Du côté de la nourriture, tu n'as pas à t'inquiéter, j'ai de quoi nous nourrir toutes les deux quelque jours, dit-elle.
- OK, bonne nouvelle. écarte-toi un peu, j'essaie un truc.
Elle recule, non sans m'avoir lancé un regard empli de curiosité.
J'installe le bois que j'ai ramassé en un petit tas et je met mes mains à plat devant, comme pour me réchauffer.
Je fais le vide dans ma tête et j'essaie de me remémorer la sensation qui a déclenché mon pouvoir.
Cette traction dans ma poitrine, juste à côté de mon cœur. Mes doigts me picotent douloureusement, mais j'utilise un minimum de mes pouvoirs.
Je n'ai pas forcément envie de cramer Zia.
Le feu prend instantanément. Zia a l'air fasciné. Les flammes dégage une douce chaleur. Zia pose délicatement la lame que je lui ai offerte et la figurine qu'elle était en train de sculpter, puis elle s'allonge près du feu, et je l'imite.
Le petit palomino se blottit contre moi et je me recroqueville sur moi même en l'entourant de mes bras. Zia ronfle déjà. Le feu crépitement lentement. Alors je m'endors, détendue, en contemplant les étoiles.
Un de mes chapitres préfèré ^^ !
En fait, tu décris bien toutes les scènes mais en même temps tu ne vas pas trop vite, tu arrives super bien à créer le suspense et l'addictivité est plus que là !
J'adore, c genialissimement bien !
J'ai relu toute l'histoire et j'ai vraiment vu une différence entre ton premier chapitre et celui-ci ! Tu t'es vraiment amélioré !
Enfin bref, continue, je suis l'une de tes plus ferventes administratices pour faire une histoire vraiment recherché !
J4u5 a écrit : ↑mer. 09 juin, 2021 1:34 pm
Un de mes chapitres préfèré ^^ !
En fait, tu décris bien toutes les scènes mais en même temps tu ne vas pas trop vite, tu arrives super bien à créer le suspense et l'addictivité est plus que là !
J'adore, c genialissimement bien !
J'ai relu toute l'histoire et j'ai vraiment vu une différence entre ton premier chapitre et celui-ci ! Tu t'es vraiment amélioré !
Enfin bref, continue, je suis l'une de tes plus ferventes administratices pour faire une histoire vraiment recherché !
merciiiiiiiiiiiiiiiii !! XD si je me suis améliorée, c'est aussi grâce à toi, à tout les gens qui m'ont donné des conseils depuis que j'ai mis en ligne ce livre
Saluuuuuuuuut !
Ca va ?
C'est trop bien ! Mais je me demande pourquoi Zia à paniqué quand elle à vu le palomino.... Tu tiens très bien le suspense alors bravo! Continue comme ca !
J'ai hâte de savoir la suite !
XD Le début de l'histoire est un peu hilarant XD
Sinon j'adore le passage ou Zia parle Ex:
Oh tu ne le sais pas encore ? Eh bien on va s'amuser, se réjouit-elle.
- Euh...tu m'inquiète un peu là. XD
Sinon c’était une super histoire Laylaaa
PS: Répond sur mon mur de comm
Byyyye^^
PS venez visiter mon mur de comm XD https://booknode.com/rebelle2010_23664451
HermioneSerdaigle a écrit : ↑mer. 09 juin, 2021 5:58 pm
Saluuuuuuuuut !
Ca va ?
C'est trop bien ! Mais je me demande pourquoi Zia à paniqué quand elle à vu le palomino.... Tu tiens très bien le suspense alors bravo! Continue comme ca !
J'ai hâte de savoir la suite !
merci beaucoup !! haha tu verras, je l'ai mis dans la suite de l'histoire
- Allez, Anna ! Réveille-toi !
J'entends vaguement Zia râler pendant que je me lève péniblement sur le fait qu'elle détestait réveiller les gens et que, oui je bavais en dormant. Puis elle secoue la tête, le sourire au lèvres.
- Bon allez avale ça, dit-elle en me tendant une graines de tourneciel.
Avant d'en attraper une, je met le petit palomino en équilibre sur mon épaule, je replace l'arc entre mes omoplates et je tends la dague au pommeau d'émeraudes à Zia. Puis je prend une graine violette et je la fourre dans ma bouche.
Ça a exactement le même goût qu'une graine de tournesol, mais avec une touche légèrement sucré et moelleuse.
Comme...un marshmallow. Je souris à cette idée. J'aimerais bien voir la tête des tanéors si ils goûtaient au marshmallow.
Sans m'en rendre compte, je me suis élevée à un mètre du sol.
Je jette un coup d’œil à Zia, et je vois qu'elle a fait de même. Je lui lance un sourire ravi.
- C'est génial ! Criai-je.
Elle éclate de rire.
- Je savais que ça te plairait ! Me dit-elle.
Je me met à aller vers l'avant malgré moi. Je traverse le gouffre en un clin d’œil.
Je tourne les yeux vers les ruines de Saunae. Elles se rapprochent de plus en plus. Je rajuste le palomino sur mon épaule une seconde avant qu'il ne glisse. Il pousse un couinement terrifié. Je prend une voix rassurante pour lui murmurer.
- Ne t'en fait pas, je ne te laisserai pas tomber.
Il me regarde, et je sais qu'il me fait confiance.
Alors je concentre mes yeux sur les ruines, satisfaite.
On s'approche de plus en plus vite de Saunae et je fléchit légèrement les jambes pour adoucir l'atterrissage.
Mais contrairement à ce que j'imaginais, nous nous posons en douceur devant les immense portes de chêne.
Mais un détail attire mon attention. Elles ne sont pas endommagées. Pas une égratignure, rien.
Intriguée, je m'approche sans faire de bruit.
Zia me suit, la dague à la main. Elle est méfiante, ça se voit.
Je saisis tant bien que mal l'arc niché entre mes omoplates et je tends la corde avec difficulté. J'ai l'impression bizarre qu'il manque quelque chose. En soupirant, je sort une flèche du carquois dans mon dos. Si quelqu'un veut nous tuer, ce n'est ni moi ni mon stupide arc qui vont nous sauver. Zia approche des portes à petits pas silencieux. Au moment où elle colle son œil sur l'interstice entre les deux portes, celle-ci s'ouvre brutalement.
Zia pousse un cri de douleur et de rage en débitant les pires grossièretés qu'il m'est été donné d'entendre. Une personne de haute taille se tient devant la porte. Il a environ cinquante ans, je dirais. Il porte un bouc, et son crâne est si lisse qu'il brille au soleil. Sa chemise en toile est rentré dans un pantalon en tissu noir, et ses bottes de la même teinte paraissent assidûment cirés.
- Gustav ?! Demande Zia, éberluée. ( Mais pas autant que moi.)
- Tu connais cet homme ? Je demande.
- Oui, répondit mon amie, l'air préoccupée. Oui je le connais, reprend-elle. C'est le barman de la taverne des tartiflores. Mais...je pensais qu'il n'y avait pas de survivants. La ville est sensée avoir brûlé. Les villages alentours ont vu des flammes et de la fumée s’échapper de Saunae, dit-elle, désabusée.
Gustav s'éclaircit la voix.
- En fait Zia, il n'y a pas eu de morts, dit-il. En fait, nous...je crois qu'il vaut mieux laisser le conseil t'expliquer.
Il s'efface pour nous permettre d'entrer dans la cité. En tendant l'oreille, on peut entendre les clameurs des villageois. Je n'ai aucune idée de ce qu'ils fêtent. L'arrivé des soldats peut-être...?
Zia pense à la même chose que moi.
- Est-ce que tu as vu une troupe de soldats entrer dans la cité par hasard Gustav ? Dit-elle, tout heureuse de pouvoir encore communiquer avec les gens de son peuple qu'elle croyait avoir perdu pour toujours.
Gustav lui répond du même ton jovial.
- Bien sûr ! La ville est en effervescence pour fêter leur retour. Mais je crois qu'avec tout ce qu'ils ont dû affronter dans la forêt, ils ont un peu perdu la tête. Ils ont prétendu qu'un des trois oubliés les accompagnaient.
Immédiatement, je me sent mal à l'aise. Ce Gustav est convaincu que la troupe de soldats a perdu la boule. S'il savait... Zia tente bien de lui faire comprendre, mais il reprend :
- Le village entier a tenté de leur faire entendre raison, rien n'y fait. Il sont toujours persuadé qu'ils ont voyagé avec un des trois oubliés. C'est tout de même regrettable. De si bons soldats...
Zia se retient visiblement d'éclater de rire devant ma mine déconfite.
Gustav nous pousse à l’intérieur.
Devant moi, une petite rue décorés de banderoles multicolores serpente dans un dédale de rue. La route est faite en pavés de pierre beige. Une petite fille passe en courant devant nous pour se jeter dans les bras de sa mère. Toute deux portent des robes magnifiquement brodées et de belles sandales de cuir. La fillette tiens dans sa main un panier remplis de fleur de toute sortes. Elle se détache de sa mère pour en jeter sur les passant qui la sermonnent en riant. L'ambiance ici est presque contagieuse. Je me surprend à faire un sourire niais et Zia éclate de rire sans raison apparente. Quelque portes sont ouvertes et les commerces sont nombreux. Zia les yeux brillants, me prend par la main.
- J'ai tellement de chose à te montrer ! Dit-elle, le sourire au lèvres.
J'ai à peine le temps de me retourner pour voir Gustav nous faire un signe de la main. Puis Zia m’entraîne en courant dans le dédale de rues colorés. Je la suit sans discuter, des étoiles dans les yeux.
Les effluves de nourritures qui remontent à mes narines me font saliver.
Les odeurs se succèdent délicieusement. Du miel jusqu'à la lavande, tout y est. Zia s'arrête brusquement et je manque de lui rentrer dedans. Je proteste mais elle a les yeux fixés sur une petite table recouverte d'étrange grappe de fruits.
Une vieille dame se tient derrière la table. Elle sourit à Zia, les yeux remplis de fierté. Puis dit d'une voix forte.
- Et oui, ma petite. Ce sont bien des canilles.
Zia a les yeux exorbités. Quand elle lève enfin la tête, elle demande d'une voix faible.
- Je...ou les avais vous eu ?
- Tu es nouvelle n'est-ce pas ? Et qui est donc ta camarade, questionne-t-elle en me fixant des ses yeux bienveillants.
Par réflexe, je rentre la tête dans les épaules pour me faire toute petite. Mais la vieille femme me regarde toujours.
Finalement, elle demande.
- Qui est-tu mon enfant ? Je sens...une aura particulière en toi.
Merde alors. Comment a-t-elle réussi à me cerner si vite ?
Zia la regarde sous un jour nouveau. Elle dit d'une voix posé, trahissant néanmoins sa fébrilité.
- Tu es la devineresse, n'est-ce pas ?
Pour toute réponse, notre interlocutrice se contente de sourire. Un sourire flippant. Sa voix n'est plus qu'un murmure.
- Je...devine...tout. Rien ne m’échappe. Toi, dit-elle en me regardant avec des yeux perçants.
Je recule d'un pas.
- Toi, reprend-elle. Tu es puissante. Trop puissante. Tu n'es pas une tanéor ordinaire. Tu possède...un don extraordinaire. Tache de le protéger. De bien l'utiliser. Ne tombe jamais sous l'emprise du mal. Protège t'en.
Elle perd son air distant pour nous dire de sa voix la plus aimable.
- Un peu de canilles ? Vous savez Anna, elles sont très rares par ici.
Je bégaie.
- Mais...comment savez vous mon nom ?
Elle me sourit de nouveau, de cet étrange sourire que je déteste tant. Puis elle dit.
- Tu as déjà oublié ? Je suis la devineresse mon enfant.
C'est marrant ça, je n'aurais jamais pensé qu'un jour les grands-mères me terrifieraient. Et bien pourtant, c'est le cas. Zia m'attrape le bras et me force à faire demi-tour. Puis elle s'arrête, et après mûr réflexions, retourne sur ses pas pour s'emparer d'une grappe de ces fruits bizarre que vendait la...devineresse.
- Je vous pique ça si vous n'y voyez pas d'inconvénient, devineresse, dit-elle. Non, en fait je me fiche de votre avis.
La vieille dame la fixe toujours avec un sourire, joyeux cette fois. Mais je ne m'y fie plus.
- Vas-y sert toi ma petite, fait-elle. Puis elle nous dit d'un air de conspiratrice : évidemment, tout ceci n'a jamais eu lieu. Au revoir Anna Lesdey ! Au revoir Zia jilauw !
Et Zia la plante là en me tirant avec force vers ce qui me semble être le centre-ville.
- Nan mais j'y crois pas ! Dit-elle, la bouche pleine de ces fruits qui semblait si rare à ses yeux, ce qui donne à peu près ça : «Nan mmh ji cro pas ! »
- heu...tu n'est pas très claire tu sais.
Elle me regarde longuement puis déglutit et reformule sa phrase.
- J'ai dit : NAN MAIS J'Y CROIS PAS !! SI CETTE VIEILLE GARCE CROIT M'IMPRESSIONER, ELLE SE MET LE DOIGT DANS L'OEIL !! fulmine-t-elle.
Les passants s'écartent sur son passage comme si elle avait la peste.
Ou l'équivalent à Saunae, je ne sais pas.
Elle marche d'un pas vif si bien que je suis obligée de courir pour rester à sa hauteur. Zia marmonne.
- Si je la retrouve je lui fais la peau.
- Calme-toi Zia, tentais-je faiblement. Si ça se trouve elle voulait juste nous faire une sorte...de blague ?
Zia me regarde comme si j'étais folle. Je ne suis pas loin de le penser moi même, à vrai dire. Elle murmure.
- Une sorte...de blague ?!
Je me passe la main sur la nuque.
-Non rien c'est bon. Oublie, dis-je en soupirant.
Elle fait une drôle de tête. Je crois que ça ne sert strictement à rien de la raisonner.
« Au moins, j'ai essayé. » Tu parles. J'ai plutôt aggraver les choses, oui.
Zia prend une grande inspiration.
- Bon. Je t’emmène au magasin d'armes du coin, il me faut un arc. Et après on ira manger une tartiflore OK ? On va oublier toute cette histoire, exactement comme le conseille la vieille d'accord ?
- Ouais OK, dis-je avec reconnaissance.
- Alors c'est parti.( Elle rentre sa dague dans un étui sur sa ceinture que je n'avais pas remarqué. En fait il y a plein de mini-poches remplies de mini-poignards. Trop mignon. Je dois préciser qu'un des mini-poignards en question est couvert de sang. Quand elle l'essuie sur son pantalon, une mère horrifiée cache les yeux de son enfant. Mais je sais bien qu'il s'agit de sang d'animaux. Bref.)
Zia bifurque dans une petite rue animé et je la suis. Après dix minutes passé à se débattre dans une foule qui voulaient à tout prix me faire avaler leur spécialités locales, nous nous arrêtons devant une petite boutique coloré, avec une enseigne peinte de couleurs vives qui se démarque des autres boutiques par sa créativité. Quand Zia passe la porte, un petit carillon retentit. J'entre à mon tour, et je jette un œil autour de moi. Les murs sont tapissés d'armes de toute sorte. Des arcs finement sculptés pendent sur des crochets de métal argentés. Des couteaux en tout genre sont alignés sur un comptoir en chêne.
Derrière ledit comptoir, un homme de haute taille, qui aborde une moustache bien touffu et des biceps impressionnants affiche une mine stupéfaite.
- Zia ?! C'est bien toi ?!
Zia sourit de toute ses dents.
- Et oui Hélios, c'est bien moi, dit-elle. Puis elle s'écrie : Si tu savais comme je suis contente de te retrouver !!
-Et moi donc ! Dit le dénommé Hélios.
Ils s'étreignent et Zia demande.
- Et Daya et Dana alors ? Où sont-elles ? Il faut que je les voie !!
Hélios rit et lui lance.
- Mes filles sont à la fête, comme tout les ados du village. D'ailleurs, elle m'ont dit qu'elles allaient là-bas pour voir si tu faisais partie des survivants. Mais moi, je suis resté parce que je savais que tu passerais d'abord ici avant de retrouver les autres sur la grande place.
Zia aborde un sourire rayonnant.
- Tu me connais si bien ! Oh mais je ne t'ai pas présentée Anna ! C'est mon amie. Anna voici Hélios, le meilleur ami de mon père, et le père de mes amies, Daya et Dana.
Hélios tourne la tête vers moi et me sourit avec pitié. Je me retient de lever les yeux au ciel. Je crois qu'il a remarqué l'état de mes vêtements. Je déteste que les gens ai pitié de moi. Finalement, il me tend la main.
- Les amis de mes amis sont aussi mes amis. Enchanté mademoiselle Anna. Mais, je suis assez curieux, d'où venez-vous exactement ?
Je regarde brièvement Zia, qui m'assure d'un regard qu'on peut lui faire confiance. Je prends une grande inspiration et j'annonce d'une voix qui se veut détaché.
- Je suis Anna Lesdey, j'habite, enfin plutôt j'habitais en Alabama, Un état en Amérique, sur Terre. J'ai plongée à travers un portail qui m'a catapulté ici, je suis l'une des...comment vous dites ça vous déjà ? Ah oui : une des trois oubliés, mon don est l'électrique, je ne comprend toujours pas pourquoi tout le monde a peur de moi, il y a un palomino sur le baluchon bizarre que je porte au cou, je me suis fais attaqué par des singes qui ont des yeux rouge et fluorescents, j'ai failli me faire bouffer par des trolls et je peux tuer des espèces de serpents qui ressemblent étrangement à des lianes.
Un silence sidéré accueille mes paroles.
J'ai déballée tout ça d'une traite, et ça les a choqués tout les deux. Stupéfait, Hélios lâche ma main. Je me rend compte que je n'avait pas dévoilé la version longue à Zia non plus. C'est le moment que choisit le petit palomino pour pointer sa petite tête et pousser un couinement adorable. Hélios hoquette. Il est blanc comme un linge. Déjà qu'avant il n'était pas très bronzé, là...
Devant l’impensable situation, il ferme les yeux, comme pour se détendre. Puis il inspire fermement.
- Bon. Si j'ai bien compris, tu...tu...tu es une...des trois oubliés ? Éructe-il au prix un gros effort.
Je prend ma voix la plus douce possible. Je n'ai pas spécialement envie qu'Hélios fasse une crise cardiaque à cause de moi.
- Oui Hélios c'est bien ça, dis-je.
Sans que je comprenne pourquoi, un sourire fleurit lentement sur ses lèvres. Puis il devient plus franc. Maintenant, il rit carrément à gorge déployé. Je jette un regard sur Zia, qui me le renvoi. Sa mine renfrogné en dit long sur la situation dans laquelle nous somme coincé Oh non...C'est pas vrai, on va devoir tout lui réexpliquer ?!
Zia prend sa voix la plus ferme pour raisonner Hélios.
- Bon écoute Hélios, je sais que c'est incroyable mais il faut nous croire. Anna est vraiment une des trois oubliés, d'accord ?
Son interlocuteur lui lance un sourire amusé.
- Zia, tu n'as pas oubliée que je suis le père de deux fille qui ont dix-huit ans et qui sont passé maître dans l'art du mensonge ?
Zia le regarde fixement, désabusée. Puis elle se reprend. Elle me lance un regard désolé puis m' annonce.
- Bon bah j'ai essayée. A ton tour maintenant.
Hélios nous regarde toujours comme si une de nous deux allait éclater de rire. Je me dessine une mine sérieuse, et je l'interpelle.
- Hélios, dis-je.(avec ma voix, j'ai l'impression que je le lui annonce la mort de son chiot préféré) il faut que vous nous croyez. C'est la pure et simple vérité. Je ne sais pas comment vous le dire autrement, mais je suis bien détentrice d'un don perdu depuis des siècles.
Son sourire s'élargit encore un peu. Il me prend vraiment pour une idiote.
- Oh, vous ne m'aurez pas comme ça, dit-il avec légèreté.
Bon, là il commence un peu à m'énerver. Je ne sais pas qui sont ses filles, mais apparemment elles adoraient faire marcher leur père. Je me dois de préciser que ça ne nous aide pas vraiment. Je m'adresse à Hélios, de plus en plus en colère.
- Bon maintenant vous allez nous croire parce qu'on ne mens PAS. Faut vous mettre ça dans la tête mon vieux. Vous voulez une petite démonstration ? OK, pas de problème.
Sur ce, je saisis la plus grande épée accroché au mur, et je l'agrippe de toute mes forces. Zia se rue vers moi.
- Anna, non ! Hurle-t-elle.
Je crois qu'elle n'a pas gardé un très bon souvenir de la dernière fois que j'ai déchaîné mes pouvoirs.
Dans mon dos, le palomino pousse un couinement terrifié. Mais déjà, les courants électriques sortent lentement de mes mains. C'est effrayant mais je ne lâche pas prise. Je veux prouver à Hélios que je ne mens pas, et le seul moyen, c'est de faire une démonstration.
Les étranges ficelles bleus crépitante ont enrobé toute l'épée, comme un cocon. Mes mains sont à l'intérieur de cette...pelote de fil électrique. Alors un par un, sous les yeux ébahis de Zia et d'Hélios, je fais rentrer tout les fils dans mon deuxième cœur. Ils serpentent sur mes bras, remontent le long de ma poitrine, et rentre dans mon corps comme si j'étais faite en eau. Au moment où ces étranges liens entre dans mon cœur, je ressens une petite caresse, comme un souffle d'air chaud. Ce n'est pas désagréable.
Je ferme les yeux pour savourer la douceur de ce sentiment. Le souffle s'arrête subitement. Soudain, je sens une grande fatigue m'assaillir. Je...je veux dormir...
Je me sens si épuisée...je peux bien me reposer un peu non ?
Je n'ai même plus la force de réfléchir. Lentement, très lentement, je tourne la tête vers Zia et Hélios. Leurs silhouettes sont si flou...et je suis fatiguée... Pourquoi crient-ils comme ça ? Ça fait beaucoup trop de bruit...ils...ils m’empêchent de dormir...
Les échos de leurs voix me font souffrir. Je plaque les mains sur mes oreilles pour étouffer le bruit. Je me roule en boule au sol, le palomino se glisse dans mes bras. Il se blottit contre ma poitrine et ronronne, sa fourrure se colore en mauve. Mes yeux se ferme d'eux mêmes. Je murmure en direction de Zia.
- Laisse...moi...dormir...
Ma respiration se fais plus lente. Finalement, je m'assoupis sur le plancher d'un magasin d'armes dans un monde dont je ne soupçonnais pas l'existence, épuisée.
Wouah
Ce chapitre est vraiment génial ! Enfin, enfin ils arrivent à Saunae !!!!!!!!!!!
Un sourire de déterrée n'a pas quitter mon visage pendant que je lisais ton récit et franchement Layla (merde j'aillais t'appeler Anna ) tu écris super bien ! J'adore ! Tu décris bien toutes les scènes et j'ai tellement l'impression d'être là, dans ce monde perdu, à sentir les marchands en effervescence et les effluves de parfum dans l'air... J'adooore !
Et la fin sérieux ! En même temps elle m'a beaucoup faite rire et en même temps j'étais vraiment trop pressé de voir comment aller réagir Hélios ! Et en plus c moi ou ce chapitre était plus long que d'habitude ? Si ce n'est pas mon cerveau qui le joue des tours, ça ne me dérange en aucun cas que tu mettes des chapitres un peu plus long pour faire durer le plaisir si tu vois ce que je veux dire
Enfin bon, bravo Layla !
! Mais il y a un truc que j'ai pas compris, les hallucinations se sont ses pensées à elle ou c'est tout simplement ce qu'est la nature autour d'elle ? Par e que j'avoue que j'ai pas tout compris la dessus...
! On dirait que t tellement mature (t mature d'ailleurs XD ?) avec tout ces mots recherchés et cette plume super fluide !
!!!
